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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 19:27

Cynthia McKinneyPar Cynthia McKinney (Freegaza.org)


Pour écouter l’enregistrement original (en anglais):

http://freegaza.org/it/home/56-news/984-a-message-from-cynthia-from-a-cell-block-in-israel




Je suis Cynthia McKinney et je parle depuis ma cellule, dans une prison israélienne à Ramle. [Je fait partie] des 21 activistes des droits humains du Free Gaza Movement incarcérés actuellement pour avoir essayé de transporter de l’aide médicale, des matériaux de reconstruction - et même des crayons pour enfants; j’avais une valise remplie de crayons pour les enfants. Pendant notre traversée, en route pour Gaza, les israéliens ont menacé de tirer sur notre bateau, mais nous n’avons pas fait demi-tour. Les israéliens ont arraisonné le bateau et nous ont détenus parce que nous voulions offrir des crayons aux enfants de Gaza. Nous sommes détenus et nous voulons que les citoyens du monde sachent comment on nous a traités parce que nous voulions livrer de l’aide humanitaire au peuple de Gaza.


Au début de l’opération israélienne, intitulée «Plomb Durci» [en décembre 2008], je suis montée à bord d’un bateau du Free Gaza Movement, avec un jour de préavis, et j’ai essayé, en tant que représentante des États-Unis dans une délégation multi-nationale, de livrer 3 tonnes d’aide médicale à Gaza déjà assiégée et ravagée.

Pendant "Opération Plomb Durci", des avions F-16, fournis par les États-Unis, ont lâché leurs feux infernaux sur un peuple pris au piège. Le nettoyage ethnique s’est transformé en un génocide généralisé, purement et simplement. Du phosphore blanc, de l’uranium appauvri, de la technologie robotique, des munitions DIME et des armes à sous-munitions, fournis par les États-Unis - des nouvelles armes provoquant des blessures encore jamais traités par les médecins jordaniens et norvégiens. Les médecins, qui présents à Gaza pendant le massacre israélien, m’ont dit plus tard que Gaza était devenue le vrai laboratoire d'Israël pour tester ses armes, les personnes étant utilisées comme cobayes pour tester et améliorer l’efficacité du taux de mortalité de ses armes.

Grâce à Al Jazeera, diffusée en arabe et en anglais, et à Press TV, diffusée en anglais, le monde a pu voir la violence méprisable d’Israël. J’ai vu ces transmissions, jours et nuits en direct, non pas aux États-Unis mais au Liban où ma première tentative pour rentrer à Gaza s'était terminée car les militaires israéliens avaient éperonné, dans les eaux internationales, le bateau à bord duquel j'étais... C'est un miracle si je suis ici pour écrire sur ma deuxième rencontre avec les militaires israéliens, une autre mission humanitaire avortée par les militaires israéliens.

Les autorités israéliennes ont essayé de nous faire confesser que nous avions commis un crime .. Je suis maintenant connue comme la prisonnière d'Israël numéro 88794. Comment puis-je être en prison pour avoir rassembler des crayons pour les enfants?


Le sionisme est sûrement arrivé au terme de sa légitimité si ceci est sa réponse aux personnes croyant tellement profondément dans les droits humains pour tous qu'ils mettent leur propre vie en jeu pour les enfants de quelqu'un d'autre. Israël est l'expression du sionisme à son summum, mais si Israël a peur pour sa sécurité car des enfants de Gaza ont des crayons, alors non seulement Israël a perdu son dernier lambeau de légitimité mais Israël doit aussi être déclarée un état défaillant.


Je risque d'être déportée par un état qui m'a amenée ici sous la menace des armes après avoir réquisitionné notre bateau. J'ai été amenée en Israël contre mon gré. Je suis retenue dans une prison car j'avais un rêve, celui que les enfants de Gaza puissent colorier et peindre, que les blessures de Gaza puissent être soignées et que les maisons bombardées de Gaza puissent être reconstruites.


Mais j'ai appris une chose intéressante en étant dans cette prison. Premièrement, la population est majoritairement noire: peuplée principalement par des éthiopiennes qui, elles aussi, avaient un rêve... comme mes compagnes de cellule, dont une d'elles est enceinte. Elles ont toutes une vingtaine d'années. Elles pensaient qu'elles venaient en Terre Sainte. Elles avaient un rêve, que leurs vies soient meilleures... L'Éthiopie, autrefois fière et jamais colonisée, [s'est retrouvée] sous la coupe des États-Unis et est devenue un lieu de torture, de "rendition" (transfert et détention secrète) et d'occupation. Les éthiopiens doivent libérer leur pays car les politiques des super-puissances [sont] devenues plus importantes que les droits humains et l'autodétermination.


Mes compagnes de cellule sont venues en Terre Sainte pour se libérer des exigences des politiques des super-puissances. Elles n'ont commis aucun crime à part celui d'avoir eu un rêve. Elles sont venues en Israël car elles pensaient qu'Israël leur offrait un espoir. Leur voyage pour Israël, passant par le Soudan et l'Égypte a été très ardu. Je peux seulement imaginer ce que se fût pour elles.

Et il n'était pas donné. Beaucoup d'entre elles sont le symbole des efforts collectifs importants de leurs familles. Elles se sont frayées un chemin jusqu'à la Haute Commission aux Réfugiés de l'ONU. Elles ont reçu leurs papiers d'identité jaunes. Elles ont eu leurs certificats pour la protection de la police. Elles sont des réfugiées de la tragédie et elles sont arrivées en Israël et seulement après qu'elles soient arrivées, Israël leur a dit "il n'y a pas d'ONU en Israël".


La police, ici, est libre de les attraper et de les donner en pâture à un semblant de système judiciaire. Chacune de ces femmes, superbes, diligentes et fières, est l'espoir de toute sa famille. L'image d'Israël les a bien eu et nous avec. Dans une campagne de publicité astucieuse et diffusée à grande échelle, Israël s'est représentée elle-même comme le premier lieu de refuge et de sécurité pour les juifs et les chrétiens. Moi aussi, j'ai cru en cette publicité et j'ai manqué de regarder plus en profondeur.


La vérité est qu'Israël a menti au monde. Israël a menti aux familles de ces jeunes femmes. Israël a menti aux femmes elles-mêmes qui maintenant sont prises au piège dans le centre de détention de Ramle. Et qu'allons nous faire? Une de mes compagnes de cellule a pleuré aujourd'hui. Elle est ici depuis 6 mois. En tant qu'américaine, pleurer avec elles n'est pas assez. La politique des États-Unis doit être améliorée et alors que le président Obama donne 12.8 billions de dollars aux élites financières des États-Unis, il devrait être clair que l'espoir, le changement et le "oui, nous pouvons" furent de très fortes images de dignité et d'accomplissement de soi, individuellement et nationalement en lesquelles, de partout, les personnes assiégées ont réellement crues.


C'était une campagne de publicité rondement menée, habilement vendue au monde et aux électeurs américains, tout comme la publicité d'Israël le fût au monde. Nous nous sommes tous fait avoir, mais plus tragiquement, ces jeunes femmes.


Nous devons voter en toute connaissance de cause pour de meilleurs candidats désireux de nous représenter. J'ai lu et relu la lettre du Dr. Martin Luther King Junior écrite depuis une prison de Birmingham. Jamais dans mes rêves les plus fous, je n'aurais imaginé que moi aussi, un jour je devrais en écrire une. Il est clair que les contribuables en Europe et aux États-Unis ont beaucoup à se repentir pour ce qu'ils ont fait à d'autres autour du monde.


Quelle ironie! Mon fils rentre à l'école de droit sans moi car je suis en prison, en essayant de faire de mon mieux, à ma manière, pour les enfants d'autres personnes. Pardonne moi, mon fils. Je suppose que je suis en train de connaître la dure réalité, la raison pour laquelle les gens ont besoin de rêver. [Mais] j'ai de la chance. Je sortirai de cet endroit. Est-ce qu'Israël est devenue le lieu où les rêves meurent?

Demandez-le au peuple palestinien. Demandez-le à la file ininterrompue d'hommes noirs et asiatiques que je vois arriver à Ramle. Demandez-le aux femmes de ma cellule. [Demandez-vous:] Qu'êtes-vous prêts à faire?


Changeons le monde ensemble et réapproprions-nous ce dont nous avons tous besoin en tant qu'êtres humains: la Dignité. Je demande aux Nations Unies que ces femmes, qui n'ont rien fait de mal sinon d'avoir cru en Israël comme gardienne de la Terre Sainte, soient réinstallées dans des maisons paisibles. Je demande au département d'État des États-Unis d'inclure la situation désespérée des réfugiés certifiés par le HCR et détenus dans le rapport sur Israël lors de son rapport annuel sur les droits humains. Je demande, une fois encore, au président Obama d'aller à Gaza: dépêchez votre envoyé spécial, Georges Mitchell, là-bas pour qu'il rencontre le Hamas en tant que parti élu par les palestiniens.


Je dédicace ce message à celles et à ceux qui se battent pour une Palestine libre, et aux femmes que j'ai rencontrée à Ramle.

Je suis Cynthia McKinney, connue comme prisonnière de Ramle numéro 88794, le 2 juillet 2009.

---

Cynthia McKinney est une ancienne membre du Congrès américain, candidate présidentielle pour le Parti des Verts et est une avocate acharnée pour les droits humains et la justice. La première femme noire américaine a représenter l'état de Géorgie, McKinney a été élue six fois à la Chambre des Représentants, de 1993 à 2003 et de 2005 à 2007. Elle a été arrêtée et kidnappée puis emmenée de force en Israël alors qu'elle tentait d'apporter de l'aide humanitaire et des matériaux de reconstruction à Gaza, le 30 juin. Pour plus d'information, vous pouvez aller ici: http:// www.FreeGaza.org

Source: Freegaza.org

Note de Dazibaoueb:

Donc une ancienne députée US est emprisonnée en Israël sans que la presse bien-pensante n'en dise un mot. Si c'était l'Iran je pense qu'on en entendrait parler pourtant, c'est bizarre cette différence de traitement...

Et puis que fait BHL, il est en vacances

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4788


Commentaires  :

Que ce site soit l'un des modestes soutiens à Cynthia, et aux autres prisonniers d'un Israël dépeint faussement par tout l'appareil politico-médiatique mondial.



Parmi les autres personnes arrêtées en même temps que Cynthia McKinney, se trouve l’Irlandaise prix Nobel de la Paix Mairead Maguire.

Vous vous rendez compte qu'Israël emprisonne une députée US et une prix Nobel de la Paix sans que la presse n'en parle ?

Qu'attend le maire de Paris pour mettre une banderolle devant l'hôtel de ville ?




VOIR  MON  ARTICLE  ici :
Mercredi 8 juillet 2009

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 03:08



Notre fil rouge pour décoder l'info :
les 5 règles de la propagande de guerre

 

A chaque guerre, coup d’Etat ou agression menée par l’Occident, les grands médias appliquent ces cinq « règles de la propagande de guerre ». Employez vous-même cette grille de lecture lors des prochains conflits, vous serez frappé de les retrouver à chaque fois : 1. Cacher l'Histoire. 2. Cacher les intérêts économiques. 3. Diaboliser l’adversaire. 4. Blanchir nos gouvernements et leurs protégés. 5. Monopoliser l'info, exclure le vrai débat.

 

Application au cas du Honduras
Juillet 2009...


1. Cacher l'Histoire.

Le Honduras est l’exemple parfait de la « république bananière » aux mains des USA. Dépendance et pillage colonial ont provoqué un énorme fossé riches-pauvres. 77% de pauvres selon l’ONU. L’armée hondurienne a été formée et encadrée - jusque dans les pires crimes - par le Pentagone. L’ambassadeur US John Negroponte (1981-1985) était surnommé « le vice-roi du Honduras ».




2.  Cacher les intérêts économiques
.


Aujourd’hui, les multinationales US (banane Chiquita, café, pétrole, pharmacie…) veulent empêcher ce pays de conquérir son indépendance économique et politique. L’Amérique du Sud s’unit et vire à gauche, et Washington veut empêcher l’Amérique centrale de suivre la même voie.




3. Diaboliser l’adversaire.


Les médias ont accusé le président Zelaya de vouloir se faire réélire pour préparer une dictature. Silence sur ses projets sociaux : augmentation du salaire minimum, lutte contre l’hyperexploitation dans les usines-bagnes des firmes US, diminution du prix des médicaments, aide aux paysans opprimés. Silence sur son refus de couvrir les actes terroristes made in CIA. Silence sur l’impressionnante résistance populaire.




4. Blanchir nos gouvernements et leurs protégés.


On cache le financement du putsch par la CIA. On a présenté Obama comme neutre alors qu’il refusait de rencontrer et de soutenir le président Zelaya. S’il avait appliqué la loi et supprimé l’aide US au Honduras, le coup d’Etat aurait été vite arrêté. Le Monde et la plupart des médias ont blanchi la dictature militaire en parlant de « conflit entre pouvoirs ». Les images de répression sanglante ne sont pas montrées au public. Bref, un contraste frappant entre la diabolisation de l’Iran et la discrétion sur le coup d’Etat hondurien « made in CIA ».




5. Monopoliser l’info, exclure le vrai débat.


La parole est réservée aux sources et experts « acceptables » pour le système. Toute analyse critique sur l’info est censurée. Ainsi, nos médias empêchent un vrai débat sur le rôle des multinationales, des USA et de l’UE dans le sous-développement de l’Amérique latine. Au Honduras, les manifestants crient « TeleSur ! TeleSur ! » pour saluer la seule télé qui les informe correctement.



http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2181:notre-fil-rouge-pour-decoder-linfo-les-5-regles-de-la-propagande-de-guerre&catid=1:articles&Itemid=2
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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 02:19
publié par babelouest (crisonnier) Avant-hier 22H30

armée française vend satellites Syracuse Soldes : L'armée privatise en loucedé ses satellites de communication etat armee vend satellites communication syracuse sarkozy 4986


Discrètement, Sarko a décidé de vendre les bijoux de famille, et pas n'importe lesquels : les satellites militaires de télécommunications sécurisées. Pour une valeur de 400 millions d'euros. Les états-majors de la Grande Muette s'étranglent...

Vente satellites Syracuse de l'armée française

Fin 2008, le journal Les Echos révélait que le gouvernement étudiait la possibilité de vendre ses satellites de télécommunications sécurisées Syracuse. Et le Canard Enchainé, dans sa ponte du 1er juillet 2009, confirme et précise : Nicolas Sarkozy a pris sa décision à la mi mai et l'a annoncé aux représentants des états-majors quinze jours plus tard, lors d'une réunion de la Commission exécutive permanente, un "machin" créé par De Gaulle en 1963 et chargé de contrôler les programmes d'armement. Pris par surprise, les grognards étoilés n'ont eu d'autre choix que de valider... en l'absence d'Hervé Morin, ministre de la Défense.

400 millions d'euros

Ces satellites assurent l'ensemble des communications militaires cryptées entre le commandement et les unités déployées sur les théâtres d'opérations. Leur vente devrait rapporter 400 millions d'euros (pour un investissement total de 3 milliards depuis 1980), de quoi commencer à boucher le trou de 600 millions de la loi de programmation militaire 2009-2014. Il n'y a pas de petits profits. En 2011, les satellites seront donc la propriété d'une société privée, Astrium (filiale d'EADS) ou Thalès. Et l'Etat louera désormais ses canaux de communication. Comme d'autres clients, puisque l'acheteur sera autorisé à sous-louer les infrastructures à l'envi. Un proche de Morin assure que "compte-tenu du prix de vente et des loyers prévisibles, c'est une bonne affaire"... d'Etat ?

"Sur un coin de table"

"La maîtrise de nos communications, c'était un principe gravé dans le marbre", s'étrangle un général trois étoiles dans les colonnes du palmipède. Il fulmine : "On ne change pas d'orientation comme ça, sur un coin de table"... même au Fouquet's. Et l'affaire soulève un certain nombre de questions, même si la presse ne semble guère interrogative : Peut-on prendre une telle décision sans l'intervention du parlement ? Qui sera responsable, en cas de bug, lors d'opérations de guerre ? Comment le "secret-défense" peut-il être assuré... par un simple contrat commercial ?

Rompez...

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

Lu sur le Blog "Les mots ont un sens"

http://www.lesmotsontunsens.com/etat-armee-vend-satellites-communication-syracuse-sarkozy-4986

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4786

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 22:29

Alerte ! Silence Médias sur l'épuration rampante en France concernant ceux qui ne vont pas dans le sens des intérêts américains et israéliens !


« La France vit une épuration sourde de ceux qui ne vont pas dans le sens des intérêts américains et israéliens »


publié par
roland (Dazibaouebmaster) Aujourd'hui 16H43

Aymeric Chauprade Interview d’Aymeric Chauprade


Éditeur de science politique et d’histoire depuis 1994 et professeur de géopolitique depuis 1999, Aymeric Chauprade est également consultant international pour de grands groupes français ou pour des États sur les contentieux géopolitiques.

Il a publié plusieurs ouvrages, notamment « Géopolitique, constantes et changements dans l’histoire » (Éd. Ellipses), devenu un manuel de référence, et plus récemment « Chronique du choc des civilisations » (février 2009, Éd. Dargaud), qui a provoqué son éviction brutale de sa chaire de géopolitique. 6 juillet 2009


Hugues Wagner : On vous a accusé d’être un partisan de la théorie du complot alors que vous n’êtes pas réputé comme tel. Que s’est-il passé ?

Aymeric Chauprade : Tout est parti d’un article de Jean Guisnel dans l’hebdomadaire français Le Point du 5 février 2009, qui a demandé ma tête au ministre de la Défense parce que j’ai osé faire écho aux théories non conformistes sur le 11 septembre 2001. Mon dernier ouvrage commence en effet par un chapitre sur le 11-Septembre. J’ai voulu montrer que le choc des civilisations, c’est d’abord le fait qu’une immense partie de l’humanité, en dehors du monde occidental, ne croit pas à la version officielle de cet événement donnée par le gouvernement américain et qui est devenue la version obligatoire des médias occidentaux. Dans « Chronique du choc des civilisations » – qui est un atlas de géopolitique mondial et pas du tout un livre limité au 11 septembre –, je propose la synthèse, à ma connaissance la plus aboutie qui existe à ce jour, de ce qui pourrait être un scénario alternatif à la version officielle. Je ne prends pas parti. J’expose les arguments des tenants de cette théorie dite du complot et je ne conclus pas. Je reste prudent. Mais mon « crime » est d’avoir osé présenter de manière crédible et donc convaincante ces éléments de contestation de la version officielle.

Je suis un scientifique, j’ai une première formation de sciences mathématiques et physiques avant d’être passé à la science politique. Pour avoir creusé le sujet (surtout aux États-Unis) et pour avoir beaucoup parlé de cela avec des experts français du renseignement (qui eux ne parlent pas mais n’en pensent pas moins), je peux vous dire que j’ai des doutes plus qu’importants quant à la version officielle. En tout cas, je ne vois pas au nom de quoi il serait interdit de penser sur ce sujet. On aurait le droit d’imaginer des choses horribles sur les musulmans ou sur n’importe quelle civilisation, mais dès que cela touche aux Américains, et plus encore à Israël, c’est quasiment un crime contre l’humanité que d’imaginer que des cyniques aient pu concevoir un tel crime.


Hugues Wagner : Vous venez de faire suspendre, par le tribunal administratif, la décision du ministre. Pouvez-vous à nouveau donner des cours ?

Aymeric Chauprade : Après un premier référé, nous en avons fait un deuxième en montrant que la décision menaçait mon économie personnelle. Le juge des référés a jugé qu’une liberté fondamentale, celle des droits de la défense, avait été gravement bafouée. Je suis tombé sur un juge indépendant et juste, dans une France de plus en plus verrouillée médiatiquement et politiquement. Même quand tout est verrouillé, il faut toujours croire en la France. Conséquence : théoriquement je peux reprendre mes cours. Évidemment, dans la pratique c’est plus compliqué. Le ministère de la Défense va devoir dire clairement quelle faute j’ai pu commettre. En réalité, tout le monde sait que la vraie raison de mon éviction est que j’étais le dernier représentant, dans les institutions de défense, de la ligne gaulliste en politique étrangère. Je suis pour un monde multipolaire et non pour cette folle politique de « l’Occident contre les autres » que représentent ceux qui sont au pouvoir maintenant en France.


Hugues Wagner : Quelles ont été les réactions de vos élèves et collègues, notamment du Collège royal militaire supérieur du Maroc, où vous enseignez ?

Aymeric Chauprade : Je suis extrêmement touché par les très nombreuses manifestations de solidarité que j’ai eues. Pas seulement l’immense majorité des officiers français de l’École de guerre, mais aussi les étrangers. Les stagiaires africains étaient très en colère notamment, ceux des pays arabes aussi. J’ai reçu, plus discrètement des témoignages d’amitié venant de pays asiatiques. Mon éviction est interprétée, à juste titre, comme la manifestation évidente de la rupture de la France avec les fondamentaux de sa politique étrangère d’équilibre. J’attends de voir ce que va faire le Collège des forces armées Royales du Maroc. J’y enseigne depuis six ans et j’ai toujours donné satisfaction. On aimait à Rabat ma liberté d’expression. Je suis employé directement par les Marocains et non par la partie française. Normalement, le Maroc n’étant plus un protectorat, je m’attends à ce que rien ne change, malgré les pressions.


Hugues Wagner : Que pensez-vous de la réintégration par la France du commandement de l’Alliance atlantique (Otan) ?

Aymeric Chauprade : Elle est contraire à l’intérêt de la France et nous n’avons pas eu de véritable débat sur ce sujet à l’échelle nationale. Je suis frappé de constater à quel point les médias français sont verrouillés par les relais d’influence américain et israélien qui ont totalement neutralisé toute possibilité de débat. Depuis la sortie de ce commandement en 1966, il y avait un consensus de droite et de gauche. La « valeur ajoutée » de la France sur la scène internationale tenait en partie à cette position singulière, à cet héritage de la troisième voie, j’ose dire de non-alignement, car si la France est bien d’Occident, elle ne doit pas pour autant réduire sa politique mondiale à une politique occidentale. Sa vocation est de défendre l’équilibre multipolaire, pour que toutes les civilisations aient leur place dans l’Histoire.


Hugues Wagner : Une alliance est-elle dirigée contre un objectif, la Russie, la Chine, l’Iran, le terrorisme ?

Aymeric Chauprade : Les Américains ont remplacé la lutte contre le communisme par celle contre le terrorisme. Cette nouvelle idéologie vise à coaliser les anciens alliés de la guerre froide. Logiquement, il aurait dû y avoir une Europe puissante après la guerre froide. Or, qu’avons-nous aujourd’hui ? Une Europe certes économique, mais géopolitiquement parlant composante d’un bloc transatlantique dominé par les États-Unis. Le président Chirac a tenté de s’opposer à cela avec son acte courageux en 2003 avec l’affaire d’Irak. Je suis convaincu que ce qui se passe aujourd’hui est le retour de bâton de 2003. Les Américains se sont dits : « ces Français se sont opposés sur l’Irak ; c’est un raté, changeons les choses en France et ils ne s’opposeront pas demain sur l’Iran ».


Hugues Wagner : L’ancien premier ministre français Dominique de Villepin a déclaré que l’Otan était « totalement sous contrôle américain ». Est-ce votre avis ?

Aymeric Chauprade : Il a raison. Villepin a été l’honneur de la France à la tribune de l’Onu en 2003. Aujourd’hui, comme d’autres, il a raison de rappeler cette évidence : après la disparition du Pacte de Varsovie, l’Otan aurait dû disparaître. Elle n’a pas disparu parce que cela a été, dès 1990, une priorité des États-Unis de l’étendre et de la renforcer. L’organisation de l’Europe centrale et orientale va de pair avec l’élargissement de l’Union européenne. Et les Américains, voyant que l’Allemagne poussait pour reconstruire son espace d’influence à l’éclatement de la Yougoslavie, ont compris qu’il y avait là un potentiel de guerre susceptible de redonner une raison d’exister à l’Otan. Avec la Yougoslavie, l’Otan a glissé vers la guerre d’ingérence manichéo- humanitaire…


Hugues Wagner : Est-il vrai que vous défendez une théorie du choc des civilisations, notamment au travers d’une opposition entre l’Europe (Russie incluse) et l’islam ?

Aymeric Chauprade : Les civilisations sont un facteur important de l’Histoire mais je ne réduis pas l’Histoire au choc des civilisations. Les civilisations existent, on ne peut le nier. Et dans la longue durée, la problématique de la hiérarchie de puissance entre les civilisations est une réalité. L’Occident européen est devenu moteur de la mondialisation au XVIe siècle et a supplanté l’islam en le contournant grâce à l’ouverture des grandes routes maritimes qui ont permis d’atteindre l’Asie. Aujourd’hui, peut-être que l’Asie est en train de prendre la tête de la mondialisation et que ce qui nous menace est une guerre de l’Amérique n’acceptant pas son déclassement. Jacques Sapir soutient, très intelligemment, que si l’Amérique n’arrive plus à faire l’ordre américain elle fera le désordre… Je crois à ces réalités-là. Donc il n’y a pas que l’islam et les Européens ; ces rapports de force entre civilisations existent aussi entre Chinois et Indiens, entre Indiens hindouistes et musulmans, etc.

Je crois qu’Européens et Russes ont un destin commun à construire et qu’ils doivent bâtir un rapport équilibré avec le monde musulman. La France doit développer une politique arabe intelligente car équilibrée. Les Russes ont l’expérience de l’islam caucasien et centre-asiatique depuis le XVIIIe siècle alors que les Américains n’y comprennent rien.


Hugues Wagner : Certains prétendent que vous pourriez avoir été victime d’une « campagne d’épuration » menée par un cercle néoconservateur proche du pouvoir comme l’auraient été les journalistes Richard Labévière de RFI, ou Moktar Gaoud et Agnès Levallois de France 24…

Aymeric Chauprade : Ce n’est pas une supposition c’est un fait avéré. La France est en train de vivre une épuration douce et sourde (regardez mon cas : alors que j’ai gagné contre un ministre, aucun quotidien national n’en a fait état) de tous ceux dont la pensée va à l’encontre des intérêts d’Israël et des États- Unis. Cela peut paraître difficile à croire, mais c’est pourtant la vérité. Qu’il s’agisse de gens de gauche ou de la droite conservatrice, tous ceux qui « tombent » ont un point commun : leurs analyses ne vont pas dans le sens des intérêts américains et israéliens.


Hugues Wagner
Afrique Asie – Juin 2009

Source :
http://www.afrique-asie.fr/_medias/dossiers/evenement%2043.pdf


Source: Silvia Cattori


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4799 

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 22:28



Rencontres Obama-Medvedev
vues par le média hyper-sioniste FR2,
Laurent Boussié commente :
 
Obama-Medvedev,
deux personnages que tout oppose,
le passé, le présent, et l'avenir aussi sans doute !
L'un est né au soleil d'Hawaï,
l'autre dans les glaces de St Petersbourg,
l'un est un ancien avocat,
l'autre un ancien agent du KGB,
l'un croit à la mondialisation,
l'autre à la voie russe,
l'un croit au dialogue,
l'autre au rapport de force !



Gentil, gentil Obama,
vilain, vilain Medvedev !


Allez, les veaux,
haro sur les méchants russes !
En avant derrière Obama
dans les délicieuses aventures impériales,
ah mourir pour la France 
contre la Russie, 
ou contre les Iraniens,
ou contre les Chinois, 
que la guerre est jolie,
n'est-ce pas Marie Drucker ?

Merci, FR2 télé sioniste !
Merci les marchands d'armes 
qui avez eu le bon goût de coloniser les Médias ! 

Merci, merci, merci !!!

Hé, veau, 
t'as pas mieux à faire que te vautrer 
devant la télé de propagande pour la guerre,
devant la télé qui ne fait que désinformer ?

Viens sur Internet, tu deviendras intelligent ! 

FR2 ne pense qu'à t'abrutir !

Eva R-sistons

 

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 22:27



Télé sioniste, télé d'opérette !


A Télématin,
sur FR2 télé sioniste,
Leymergie
dissimule toute la réalité
derrière des Infos d'Opérette,

avec chansonnettes des années 70, heureuses, 
maquillage hollywoodien, 
mise en scène sophistiquée,
et minettes rose-bonbon.
C'est grotesque !
Quel abaissement de l'information,
de la culture,
de la télé !

Plus la crise est dure,
plus les Infos sont tendres !


Basta Leymergie !
Ta désinformation est criminelle,
parce qu'elle ment,
parce qu'elle fait de la propagande,
parce qu'elle cache la vérité aux Français,
parce qu'elle amuse la galerie,
pour la détourner des vrais problèmes,
pour l'empêcher de réfléchir,
de critiquer, de se révolter...
pour abêtir !

Leymergie dessert la profession de journaliste
Leymergie ne mérite pas sa carte de presse,
Leymergie non seulement est très controversé
parmi ses employés,
mais il s'entoure de ptits copains sionistes,
météo, infos, médical, Lettres, musique, etc
tout est sioniste,

Fr2 télé publique payée par les contribuables français ?
Non, télé juive sans le dire
(c'est ça qui est intolérable,
pas le fait qu'il y ait des télés juives)
qui chaque matin abrutit les Français
pour mieux les soumettre à tout ce qui leur fait du mal,
Sarkozy, le libéralisme, l'Europe totalitaire,
l'Empire militaro-financier,
les guerres pour la patrie des banquiers !
Et en faveur des USA, d'Israël,
s'il vous plaît !  


Dans notre intérêt à tous, 
boycottons TéléMatin !


Eva R-sistons aux Médias communautaristes, menteurs !

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 22:26

publié par
roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 19H07

MarwaRares sont les médias français et même francophones ayant relaté le drame qui s’est déroulé le 1er juillet lors d’une audience au tribunal de Dresde, dans l’est de l’Allemagne. Et lorsqu’ils en ont parlé, ils ont traité l’information comme un fait divers presque banal. Ils n’ont en rien mentionné pour quelle sorte « d’outrage » l’auteur des faits comparaissait devant le tribunal ni quelle était l’identité de la victime.
5 juillet 2009 de Mirage 


Alex W., un Allemand de Russie de 28 ans, comparaissait en appel pour outrage, ou plus exactement, pour injures racistes envers Marwa S. une Egyptienne, docteur en pharmacie de 31 ans, autrefois membre de l’équipe nationale égyptienne de handball féminin. En première instance il avait été condamné à une amende de 780 euros, pour avoir molesté et traité Marwa d’ « islamiste », de « terroriste » et de « salope », alors que celle-ci, portant le foulard, se trouvait sur une aire de jeux avec son jeune fils de 2 ans. Le procureur, estimant la peine trop faible, avait fait appel, visant une peine d’emprisonnement, d’autant que lors du premier procès, Alex W. avait déclaré qu’on ne pouvait diffamer que quelqu’un d’égal.
 
Marwa était arrivée en Allemagne il y trois ans avec son mari, doctorant en pharmacologie à l’institut Max Planck de Dresde (comparable au CNRS). Ses études étant financées par l’état égyptien, il devait soutenir prochainement sa thèse et la petite famille devait rentrer en Egypte d’ici la fin de l’année. Actuellement, ayant été blessé par l’accusé mais aussi par la police, il se trouve après trois jours dans le coma dans un hôpital de Dresde.  

L’audience du 1er juillet s’est tout d’abord déroulé tout à fait normalement. C’est juste après la déposition de Marwa que tout a dégénéré. L’accusé, pressentant vraisemblablement une issue défavorable de son procès, s’est subitement rué sur elle et l’a poignardée de 18 coups de couteau en 32 secondes ! L’avocat de Marwa ainsi que son mari ont tenté désespérément de s’interposer. Ce dernier fut d’ailleurs blessé de plusieurs coups de couteau et lorsque les forces de l’ordre appelées par interphone pénétrèrent dans la salle d’audience c’est d’abord sur lui qu’elle tirèrent, le blessant à la jambe. Question de faciès ? Car mis à part les questions que l’on peut se poser, comment à l’heure actuelle avec toutes les sortes de détecteurs possibles et imaginables à disposition un accusé peut-il entrer dans une salle d’audience avec une arme, on ne peut  malheureusement que constater à quel point certains esprits semblent conditionnés : une rixe dans une salle d’audience ? Cela ne peut venir que de l’étranger !

Marwa enceinte de trois mois de son deuxième enfant, est décédée sur place dans la salle d’audience. Tout cela sous les yeux de son fils de trois ans, actuellement suivi par  des psychologues.
 

Le 1er juillet, les média allemands ont couverts l’événement, relayant à qui mieux mieux les propos du procureur comme quoi il s’agissait d’un acte certes xénophobe mais surtout d’un acte isolé d’un déséquilibré. Propos repris d’ailleurs par le porte-parole de l’ambassade d’Allemagne en Egypte. Aucune mention du caractère anti-islamique des faits. Et puis le silence s’est établi, la chape de plomb. Aucun statement de la part des politiques, même pas des condoléances de la part du gouvernement fédéral, ce que les autorités égyptiennes regrettent amèrement et à juste titre. Jusqu’à maintenant seuls les représentants du CRIF allemand et du Conseil des Musulmans ont annoncé une visite commune de condoléances lundi auprès du mari de Marwa, qualifiant clairement les faits d’acte islamophobe. 
 
Dimanche a eu lieu à Dresde une commémoration à la mémoire de Marwa à laquelle participait également sa famille spécialement venue d’Egypte. Ils sont repartis avec le cercueil de Marwa qui devrait être enterrée lundi à Alexandrie. Parallèlement se déroulait à Berlin une manifestation à la mémoire de Marwa, déplorant entre autres le silence des médias allemands. 

Et maintenant, va-t-on tourner tout simplement la page comme s’il ne s’agissait que d’une bavure d’un déséquilibré ?  On est pourtant en droit de se demander si toutefois un tel acte n’est pas le résultat du matraquage anti-islamique que pratiquent les médias depuis de nombreuses années. Tel est en tout cas l’avis de l’Institut pour la responsabilité des médias (Institut für Medienverantwortung) dont vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse.



Les amis de Marwa ont ouvert un site sur facebook (http:// www.facebook.com/posted.php?id=712579410&share_id=98432941838&ref=nf#/group.php?gid=96784108159&ref=nf) en arabe et en anglais auquel vous pouvez participer.

   
Communiqué de presse du 3 juillet 2009 de l’Institut für Medienverantwortung




Appelons les choses par leur nom ! C’est bien d’un meurtre anti-islamique dont a été victime Marwa El-Sherbini, 32 ans, en Allemagne 


Choqués, c’est avec consternation que nous avons appris le drame de Dresde et que nous observons la façon dont cette attaque anti-islamique est relayée dans les médias. En la qualifiant de « xénophobe » ou de « raciste », on cherche tout simplement à ne pas reconnaître que le matraquage anti-islam auquel nous assistons depuis une trentaine d’années et que nous dénonçons depuis longtemps, vient de prendre une nouvelle dimension. 
Tous les efforts menés jusque maintenant pour conduire à un débat plus objectif concernant l’Islam et les Musulmans n’auront donc pas suffi, comme le démontre non seulement le crime en lui-même mais aussi le fait que la police ait d’abord tiré sur le mari de la victime et non pas sur le véritable agresseur. Il serait souhaitable, qu’une expertise étudie si le faciès du mari est à l’origine d’un tel comportement de la part des forces de l’ordre. Mais au lieu de tirer la sonnette d’alarme, ce qui est pourtant en leur pouvoir et surtout de leur devoir, les médias préfèrent s’en tenir à présenter ce drame comme s’il s’agissait d’un délit habituel – l’auteur étant un Allemand russe, ce n’est donc pas notre problème. 
Le fait que le coupable ait traité  sa victime d’ « islamiste » et de « terroriste » montre pourtant bien que tant les diatribes islamophobes que les amalgames inductifs présentant côte à côte violence et symboles de l’Islam ont, à force d’être diffusés par les médias grand-public, porté leurs fruits. Si les pouvoirs publics continuent de traiter à la légère les ressentiments anti-musulmans comme relevant de la liberté d’expression et à ne déceler des problèmes que chez les Musulmans, alors on ne pourra bientôt plus maîtriser les spectres que l’on a réveillés. L’Allemagne n’a jamais été une société multiculturelle idyllique. Mais à l’heure actuelle nous nous en sommes vraiment encore plus éloignés. 
Nos pensées vont à la famille de la victime, notre peine à nous tous – sans exception.
 
 

Salutations consternées
De la part de l’équipe du IMV
Dr. Sabine Schiffer, Direction


Source: Alter Info


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4778

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 22:06



Lundi, 06 Juillet 2009 14:35    
  Le silence ahurissant des medias occidentaux

Gilbert Léonard   

Où sont les médias occidentaux, où sont ces politiciens défenseurs de la liberté des urnes, où sont ces associations de défense des droits de l'Homme, si prompts à dénoncer les pouvoirs anti-démocratiques ?


 

 



Les medias occidentaux avaient vivement accusé l'Iran de bloquer les communications Internet et téléphoniques. Ces medias avaient tout fait pour diffuser des vidéos amateurs tournées avec des téléphones mobiles et se plaignaient que leurs équipes ne pouvaient pas tourner sur place et qu'ils ne disposaient d'aucune image professionnelle. Ils ne se sont pas donnés la peine de vérifier l'origine de ces vidéos ou communications téléphoniques: le président iranien était accusé et c'était bon.


La population du Honduras résiste contre le coup d'état qui a expulsé le président élu Manual Zelaya. Ils organisent aujourd'hui dimanche 5 juillet une marche immense depuis plus de 6 heures vers l'aéroport de Tegucigalpa pour manifester leur soutien au retour de Manual Zelaya malgré l'interdiction des forces militaires aux ordres. Le Président est à bord d'un avion qui a décollé de Washington à destination de Tégucigalpa, bien que les putchistes aient fait fermer l'aéroport et annoncé qu'ils n'accepteraient aucun avion dans l'espace aérien.


Les manifestants sont plusieurs milliers et ils avaient réussi à faire reculer les forces de répression jusqu'à l'aéroport. Mais les militaires ont usé de leurs forces à l'aéroport.

Les images sont disponibles en direct sur les chaînes de télévision de l'Amérique du Sud, notamment sur
http://www.telesurtv.net .

A l'heure où j'écris ces lignes, minuit passé en Europe, on dénombre deux morts et de nombreux blessés par balles.  L'avion du Président est toujours attendu. Les militaires sont en position de combat.


Si les médias et les politiques occidentaux n'avaient pas passé sous silence la lutte quotidienne des Honduriens en faveur du retour de leur président, les forces du coup d'état ne se seront pas senties en position forte.


Après leur soutien tout azimut apporté aux opposants iraniens, le silence des medias et politiques occidentaux est grave. Une information qui n'est pas en boucle sur les radios d'information, qui ne passe pas dans les journaux TV de 19h00 ou 20h00, n'est pas une information.


La démocratie à géométrie variable selon les seuls intérêts d'une minorité restera le propre de la démocratie occidentale.  Elle est en opposition frontale avec la vraie démocratie qui l'effraie. C'est pourquoi elle court à sa perte, elle va mourir étouffée par la peur qu'elle entretient, elle est en train de se suicider.


Source: Envoyé par l'auteur



http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2175:le-silence-ahurissant-des-medias-occidentaux&catid=7:attention-medias-&Itemid=12


Paris, le 5 juillet 2009
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 21:46
Laurent Joffrin, président du directoire depuis le 22 novembre 2006.
wikipedia.org

Honduras : Libération ment à nouveau
Thierry Deronne   

Libération : Manuel Zelaya maintient son retour au Honduras
    
"Les nouvelles autorités honduriennes ont interdit son retour et assurent qu’il sera aussitôt arrêté mais le président destitué et extradé au Costa Rica, Manuel Zelaya, affirme toujours vouloir revenir dans son pays afin d’être rétabli dans ses fonctions. «Je suis très optimiste parce que tout le monde condamne le coup d’Etat», a-t-il déclaré samedi, fort d’un soutien sans faille de l’Organisation des Etats américains. Il compte revenir accompagné de «plusieurs présidents et membres de la communauté internationale». Si la présidente argentine Cristina Kirchner a démenti être du voyage, son homologue équatorien Rafael Correa et, peut-être, le président du Paraguay, Fernando Lugo, pourraient accompagner dans son retour au pays Zelaya.

Homme de droite qui a dérivé vers un populisme nationaliste inspiré du modèle autocratique de Hugo Chávez, Manuel Zelaya était au pouvoir depuis 2006. Il a été renversé par l’armée et les principaux corps constitués du pays pour avoir tenté d’organiser un référendum lui permettant de briguer un second mandat présidentiel, démarche déclarée illégale par la Cour suprême."



COMMENTAIRE :

Libération ment une fois de plus, et plutôt qu´informer ses lecteurs s´enfonce dans son idéologie anti-ALBA (mobile identique a celui des putschistes et de  leur principal allié militaire formé a l´École des Amériques, Romeo Vasquez). En effet :

- il ne s'agissait pas d'un référendum, mais d'une simple consultation sans aucune portée contraignante, s'appuyant sur 400 000 signatures, et en pleine conformité avec l'article 2 de la Constitution ;

- dans l'hypothèse où le "oui" aurait été majoritaire, un référendum sur la convocation d'une assemblée constituante aurait pu avoir lieu le 29 novembre EN MÊME TEMPS que l'élection présidentielle prévue à cette date ;

- par définition, Zelaya n'aurait donc pas pu se représenter puisque les scrutins auront lieu dans le cadre de l'actuelle Constitution ;

- réduire une réforme constitutionnelle à la possibilité de réélection du président sortant est voir les choses par le très petit bout de la lorgnette. L'exemple  des réformes constitutionnelles dans la région montre qu'il s'agit de tout autre chose : permettre des transformations sociales en profondeur.

Lire le papier de Maurice Lemoine, rédacteur en chef du "Monde diplomatique" qui rétablit la vérité sur le prétendu "référendum" : .
 
(Analyse collective Mémoire des Luttes (France) et Collectif 13 avril (Belgique))

Blog http://www.vive-fr.org/blog/
www.vive.gob.ve  (castellano)



http://www.vive-be.org/  (francais)


http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2184:honduras--liberation-ment-a-nouveau&catid=7:attention-medias-&Itemid=12



Libératiion n'est plus un journal de Gauche ! Eva R-sistons




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Arrivée d'Édouard de Rothschild

En 2005, le journal a besoin d'un nouveau financement. Serge July se bat alors pour l'entrée dans le capital d'Édouard de Rothschild, et celui-ci est accepté par le conseil d'administration le 20 janvier.


Rapidement le climat se détériore. Lors du conseil d'administration de Libération, qui s'est tenu le mercredi 13 avril
2005, Louis Dreyfus, directeur général adjoint, est élu à l'unanimité directeur général du quotidien, sur proposition du PDG Serge July. Il remplace Evence-Charles Coppée, dont la révocation est approuvée à l'unanimité par les membres du conseil d'administration.


Le 25 novembre 2005, le journal est en grève contre la suppression de 52 postes. Début 2006, les actionnaires refusent de suivre la direction du journal[6], le journal perd de plus en plus d'argent et Édouard de Rothschild estime qu'il ne participe pas assez au processus de décision[7].


Dans ce contexte houleux, le journal annonce au mois de mai 2006, la sortie d'un Libé week-end avec un supplément Écrans (télévision, internet, cinéma…) et un autre intitulé R. Celui-ci sera abandonné dès septembre.

Le 13 juin 2006, Serge July annonce à la rédaction qu'Édouard de Rothschild n'acceptera une recapitalisation qu'à la condition que lui et Louis Dreyfus (directeur général) quittent le journal, et qu'il s'y résoudra pour le sauver. Pour les journalistes, la nouvelle est un choc. Le lendemain, ceux-ci publient en une un communiqué rendant hommage à leur fondateur et exprimant leur inquiétude quant à leur indépendance[8]. Serge July quitte le journal le 30 juin 2006[9].

« Le chef d'orchestre que je fus vous dit adieu.
Le journaliste que je suis est infiniment triste de ne plus pouvoir écrire ici.
Le lecteur que je vais demeurer vous dit à tous au revoir. »

Les réactions sont nombreuses. Une polémique naîtra, dans les colonnes du journal Le Monde, entre Bernard Lallement, premier administrateur-gérant de Libération et Édouard de Rothschild. Dans une tribune publiée le 4 juillet 2006, le cofondateur de Libération voit dans le départ de Serge July la fin d'une époque où « écrire était du sens » et brosse un tableau pessimiste de l'avenir du quotidien, et de la presse en général. Il lui oppose cette phrase de Jean-Paul Sartre dans Nekrassov : « L'argent n'a pas d'idées »[10]. Deux jours plus tard, l'actionnaire de référence lui réplique, de façon cinglante, en rappelant que « Libération a besoin d'aides et de supports moraux, intellectuels et financiers. Libération n'a pas besoin de requiem »[11].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ration_(journal)

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 20:40



Sous-information et désinformation : Loin du Honduras

publié par roland (Dazibaouebmaster) Hier 09H21

par Henri Maler

Le dimanche 28 juin, un « urgent » de l’AFP annonce (c’est le titre) : « URGENT ¥ Honduras : des militaires ont arrêté le président Manuel Zelaya (TV) ». Et indique, provisoirement sans autres précisions, que « des militaires ont arrêté dimanche le président du Honduras, Manuel Zelaya, qui serait détenu dans une base aérienne, selon la chaîne de télévision locale Ocho. » Puis les dépêches se succèdent, annonçant que le président Zelaya a été conduit de force au Costa-Rica et reproduisant ses déclarations à la chaîne Telesur.

Au moment où nous achevons cet article le président Zelaya tente de revenir au Honduras.


Mais comment les événements ont-ils été présentés jusqu’au coup d’Etat ? De quels éclairages a-t-on pu bénéficier en France pour en comprendre le sens ?


I. Des faits pour s’informer ?


Quelles informations ont été diffusées par les médias français sur le coup d’Etat ?

Sans doute, les informations en provenance de l’AFP ne sont-elles pas toutes aussi détaillées et dénuées de « biais » qu’on pourrait le souhaiter. Mais, dès le 25 juin, l’agence, au fil des dépêches, livrait les principales informations :
- La destitution, le 24 juin, du chef d’état-major général des forces armées et la démission des chefs d’état-major de l’Armée de terre, de la Marine, des forces aériennes, et du ministre de la Défense du Honduras.
- Le jugement de la Cour suprême ordonnant, le lendemain [25 juin], la réintégration du chef d’état-major général des armées et le déploiement de troupes, le lendemain, aux alentours du palais présidentiel et de l’aéroport, et des rumeurs de coups d’Etat.
- L’entrée de force (le même jour), du président Zelaya dans une base militaire, « pour récupérer les urnes nécessaires à une consultation publique qu’il entend organiser dimanche et qui pourrait déboucher sur sa réélection mais à laquelle l’armée est hostile ».


Certes, ces informations parcellaires et souvent biaisées (comme quelques extraits reproduits en annexe permettent de le vérifier), sont insuffisantes. Mais la plupart des médias ne se sont même pas donné la peine de les reproduire au fur et à mesure, interdisant ainsi de comprendre l’enchaînement des événements et, a fortiori, leur sens.

Certes, Le Monde, qui, puisque il prétend encore être un « quotidien de référence », mérite d’être pris comme référence, commence par sous-traiter partiellement les dépêches de l’AFP, mais de façon très orientée.

Un article du Monde.fr avec l’AFP, paru le 26 juin et intitulé « Avant un référendum-clé, le Honduras s’enfonce dans la crise » fournit cette information approximative et mutilée : « Avant un référendum prévu dimanche, le Honduras plonge graduellement dans une crise politique. Le président Manuel Zelaya a forcé l’entrée d’une base militaire, jeudi, pour récupérer les urnes nécessaires à cette consultation, qui pourrait déboucher sur une réforme constitutionnelle qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat présidentiel. L’armée, hostile à une réélection de M. Zelaya, avait refusé de distribuer les urnes ». Le même jour un Port-Folio du Monde.fr nous le montre : « Le président du Honduras force l’entrée d’une base militaire ». Mais de l’origine et du sens de ces événements, nous ne saurons rien…

Et le jour même du coup d’Etat, Le Monde.fr (« avec AFP et Reuters ») livre l’information, à 19h53 heure de Paris sous le titre suivant : « Putsch au Honduras : Chavez place son armée en état d’alerte »


Capture d’écran réalisée le 1er juillet à 11 h20

Un titre qui relativise le putsch lui-même, en mettant l’accent sur le rôle de Chavez, comme si l’armée vénézuélienne s’apprêtait à envahir le Honduras, sans autre précision. Maladresse d’un secrétaire de rédaction ? Que nenni puisque les premières lignes de l’article  [1] confirment le titre et la primauté accordée àç l’intervention de Chavez : « Le président vénézuélien Hugo Chavez a placé, dimanche 28 juin, ses troupes en état d’alerte à la suite du coup d’Etat survenu au Honduras et a fait savoir qu’il riposterait militairement au cas où son ambassadeur dans ce pays serait attaqué ou enlevé. Il a également annoncé qu’il ferait tout pour "faire avorter" le putsch. "Nous ferons tomber" tout gouvernement hondurien investi après le putsch au Honduras, a-t-il assuré. »

La suite est aussi remarquable : « Dimanche à l’aube, des militaires ont arrêté le président du Honduras, qui était sur le point d’organiser le jour-même une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême. Elle devait lui permettre de se présenter pour un second mandat. » Présentée ainsi, cette information est tout simplement fausse. Mais on y reviendra plus loin.


Mais la palme de la présentation la plus désinvolte (ou caricaturale, comme on voudra…) revient sans nul doute au JDD.fr, qui publie à 18 h 27 quelques lignes consacrées aux déclarations du président Zelaya à Telesur sous le titre : « Honduras : Le président crie au coup d’Etat ». Comme on crie au voleur, même quand rien ne vous a été volé ? En tout cas, on pouvait également lire dans le JDD du même jour, une brillante « analyse » intitulée « Jeux de pouvoir au Honduras » qui nous apprenait entre autres merveilles que « les militaires, soutenus par une opposition politique relativement censurée [sic], s’opposaient à la volonté de Manuel Zelaya d’aller de l’avant […] » et que «  le chef de l’Etat en exil [re-sic] voulait alors passer en force, se prévalant d’un référendum en sa faveur. »


Le lendemain, Le Monde revient aux « faits », dans un article intitulé « Au Honduras, le président Manuel Zelaya a été renversé par les militaires ». Rédigé par le correspondant à Saint-Domingue, Jean-Michel Caroit, cet article essentiellement factuel et exact correspond à ce que l’on peut trouver dans les dépêches de l’AFP, enrichies de quelques témoignages complémentaires. On y lit pourtant ceci, qui est sinon totalement faux, du moins très approximatif et incomplet : « La crise a été précipitée par la décision du président Zelaya d’organiser, dimanche 28 juin, une consultation populaire sur la convocation d’une Assemblée constituante. Jugée illégale par la Cour suprême, le Congrès et le Tribunal électoral, cette initiative visait, selon les opposants , à supprimer le principe de non-renouvellement du mandat présidentiel et donc à permettre à M. Zelaya de se faire réélire. » Selon les opposants ? Soit. Mais selon le Président et ses partisans ? Le lecteur du Monde ne le saura pas. Quant à l’exactitude et à la précision, elles peuvent attendre, et attendent toujours.

Mais Le Monde, plutôt que condamner le coup d’Etat – car il arrive au Monde de prendre position… – ou de fournir des éléments d’explication de la situation au Honduras, préfère se défausser sur une revue de presse : un article composé à partir des extraits de la presse réactionnaire ou conservatrice (à une exception près) d’Amérique Latine. Cet article du Monde ressemble fort à un soutien au coup d’Etat. Etait-ce le but recherché ? On peut en douter. Est-ce l’effet produit ? C’est certain. Le titre de l’article est des plus évocateurs : « “Coup d’État d’un genre nouveau" » Ce titre est emprunté au « principal quotidien » nicaraguayen - La Prensa – qui est « surtout le plus réactionnaire », comme le précise Thierry Deronne qui porte le scalpel dans les plaies du Monde (Lire : « Victoire diplomatique à Managua. Défaite du "Monde" à Paris », et souligne que Le Monde publie cette revue de presse le jour même où la plupart des chefs d’Etats de l’UE, et l’ONU condamnent le coup d’Etat.

Certes, tout ne ressemble pas à cet article du Monde, y compris dans Le Monde….

En revanche, l’impression sinon d’un soutien, du moins d’une bienveillance compréhensive envers les putschistes, cesse d’être une impression à la lecture de Libération (et non du Figaro…).


Pour ce quotidien, ce qui pour Le Monde n’était encore qu’un « coup d’État d’un genre nouveau » n’était même pas un coup d’Etat. Le 30 juin, en effet, Libération publie un article d’anthologie qui s’interroge : « Y a-t-il eu un véritable coup d’Etat militaire au Honduras ? ». On se le demande… En tout cas, la responsabilité de cet hypothétique coup d’Etat doit être imputée au président destitué. C’est ce qu’indique le titre de l’article : « Manuel Zelaya, le putsch au crime ». C’est ce que confirme son sous-titre : « Le président, destitué dimanche, avait scellé son sort en violant la Constitution ». Bref, Libération épouse la thèse de l’opposition et des militaires, sans fournir le moindre élément d’appréciation sur ce prétendu « viol », sur la nature de la procédure prévue par le président et sur ses motifs, y compris juridiques. En tout cas, la titraille a « scellé le sort » de Zelaya.

L’article s’efforce en outre d’expliquer que, coup d’Etat ou pas, Zelaya a bien cherché ce qui lui arrive. Avec sa « tentative d’organiser (…) un référendum pour lui permettre de se représenter à la présidence » [ce qui faux...] , le président « a incontestablement joué avec le feu », déclare M. Thomas, pompier de ciorconsatance. Et M. Thomas de rappeler, à propos de « son programme sécuritaire et économique ambitieux » que « le président démis n’a par ailleurs pas convaincu ». On appréciera le « par ailleurs »… Reste une question à aborder : « Quel rôle a joué Chávez dans la radicalisation au Honduras ? ». Et une réponse à apporter : « Hugo Chávez a conforté Manuel Zelaya dans sa volonté de perdurer à la présidence. » Autrement dit, un autre « putsch au crime ».

Ainsi, non seulement, il était impossible, même en croisant les sources, de saisir la nature et le sens du conflit, sanctionné par un coup d’Etat : les médias français ont précieusement gardés pour eux les clés pour comprendre


II. Des clés pour comprendre ?


Dans sa présentation la plus ramassée et la plus trompeuse, la présentation de l’objet de la consultation prévue le dimanche 28 janvier tend, volontairement ou pas, à donner raison aux auteurs du coup d’Etat, puisque elle consiste à dire que le président Zelaya voulait « changer la constitution pour briguer un second mandat », comme on pouvait le lire dans l’article du Monde cité plus haut quand il s’y lit que la consultation prévue « devait lui permettre [au président Zelaya] de se présenter pour un second mandat. Or ceci est totalement faux (ou faussé par de singuliers raccourcis).


1. Le référendum prévu était, en vérité, une consultation facultative (le vote est obligatoire au Honduras) et ne portait pas sur l’éventualité d’un deuxième mandat du Président, mais sur l’éventualité d’un vote ultérieur sur la convocation éventuelle d’une assemblée constituante.

Plus exactement la consultation du dimanche 28 juin avait pour objet de demander au peuple hondurien, s’il voulait d’une quatrième urne lors des élections de novembre, pour voter à ce moment-là en faveur ou non de la convocation d’une Assemblée constituante. Comme le rappelle Maurice Lemoinne, dans un article paru sur le site du Monde Diplomatique « Retour des “gorilles” au Honduras » – il s’agissait d’organiser le 28 juin «  appuyé par quatre cent mille signatures, une consultation populaire sans caractère contraignant posant la question suivante : “Etes-vous d’accord pour que, lors des élections générales de novembre 2009, soit installée une quatrième urne pour décider de la convocation d’une Assemblée nationale constituante destinée à élaborer une nouvelle Constitution politique ?”. »

C’est assez dire que la formulation du Monde mentionnée plus haut - « une consultation populaire sur la convocation d’une Assemblée constituante » – est, pour le moins, incomplète. Et que la dépêche de l’AFP du 25 juin ne vaut pas mieux : « Zelaya, élu en janvier 2006 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, souhaite que les électeurs se prononcent dimanche pour ou contre la convocation de l’élection d’une assemblée constituante qui réformerait la constitution et lui permettrait de briguer un deuxième mandat. »

Dans l’hypothèse où le vote du 28 juin aurait donné une majorité en faveur d’une « quatrième urne », ce n’est qu’en novembre que les Honduriens auraient eu à se prononcer sur l’éventualité d’une Assemblée constituante. Or, c’est en novembre que devait être élu un nouveau Président de la République : il était donc constitutionnellement impossible, avant toute décision d’une Assemblée constituante, de réélire immédiatement le Président Zelaya.


2. Dans l’hypothèse où cette Assemblée constituante aurait été (ou serait…) réunie, les modifications envisagées ne portaient pas exclusivement sur la possibilité d’exercer deux mandats présidentiels.

Comme en témoigne un manifeste paru le 25 juin 2009 sur le site « La obsesiòn de Babel, sous le titre « La Consulta ¿Crimen contra la Democracia ? », ce qui était et demeure en question, c’est l’adoption d’un « système politique qui inclut des mécanismes de démocratie directe » ou, plus exactement qui permette de « passer d’une démocratie purement représentative électorale formelle et excluante à une démocratie participative directe et incluant. » On peut désapprouver un tel projet : on ne peut le passer sous silence sans désinformer.

S’agissant de la proposition d’un second mandat, on notera simplement qu’elle n’a rien d’extraordinaire et qu’il n’y a pas eu de levées de boucliers lorsque le Président Uribe a changé la constitution colombienne (sans passer par une assemblée constituante), pour pouvoir être réélu[Comme on pouvait le lire par exemple le 20 mai 2009 sur le site de El Mundo sous le titre : « El Senado colombiano abre el camino hacia la posible reelección de Uribe ». El Mundo reprenait ainsi une dépêche de l’agence Reuters).]].

On ne peut par conséquent qu’être surpris (ou affecter de l’être…) quand on constate que la plupart des médias ne retiennent que la proposition d’un second mandat et ne la tienne pour discutable que quand elle est proposée par un Président de gauche, alors que tant de constitutions permettent une telle réélection.


3. Et cela d’autant plus que le Président hondurien a indiqué, à plusieurs reprises, qu’il entendait respecter la Constitution (qui lui interdisait de se représenter en novembre), qu’il n’entendait pas se succéder à lui-même et qu’il n’était même pas certain qu’il se présente à une autre occasion. Certes, on peut penser que cette promesse, comme on dit, n’engage que ceux qui y croient, mais le moins que l’on puisse attendre de médias d’information, c’est qu’ils informent… même en France.

Voici par exemple ce que l’on pouvait lire dans un entretien publié le 28 juin par El Païs sous le titre : « "El jefe del Ejército desobedeció a su comandante, que soy yo" »

- Question : « L’opposition dit qu’en réalité derrière cette consultation de dimanche il y a votre essai de vous maintenir au pouvoir. »
- Réponse : « Regardez... honnêtement. Je n’ai aucune option de rester au pouvoir. La seule façon serait d’enfreindre l’ordre constitutionnel et je ne vais pas le faire »
- Question : « C’est votre parole ? »
- Réponse : « Oui, je vais finir mon gouvernement le 27 janvier 2010. C’est ce que je vais faire. Mais je vais laisser un processus pour ouvrir la démocratie, ouvrir l’économie, ouvrir la possibilité que dans le futur un président puisse être réélu, bien que je ne sache pas si je serai alors disponible pour cette occasion  [
2]. »


4. Reste un dernier point : pourquoi une procédure aussi compliquée – à savoir une consultation en juin sur la possibilité d’inclure en novembre une question sur la convocation éventuelle d’une Assemblée constituante – pour modifier la constitution ?

La raison en est simple : la constitution prévoit qu’elle ne peut être réformée que par le Congrès à la majorité des deux tiers (article 374) , mais elle se déclare « inviolable », c’est-à-dire inamendable sur des point décisifs (article 375) : « Ne pourront être reformés l’article antérieur [l’article 374], le présent article, les articles constitutionnels qui renvoient à la forme du gouvernement , au territoire national, à la durée de la présidence, à l’interdiction d’être à nouveau président de la république pour un citoyen qui aurait rempli ce rôle à quelque titre que ce soit , les articles qui renvoient à ceux qui ne peuvent être président de la république dans la période suivant.[ « Constituciòn de la Repùblica de Honduras, 1982 » et, pour lire les articles 373 à 375 (« De la réforme et de l’inviolabilité de la constitution ») voir « Titulo VII ».]]. » (souligné par nous)

A chacun de juger s’il serait antidémocratique de convoquer une Assemblée Constituante pour contourner une telle disposition [3] .

En tout cas, pour pouvoir se prononcer, encore aurait-il fallu et faudrait-il encore trouver dans les médias français des informations exactes et précises.

Henri Maler, avec Pablo…




Annexe : Quelques extraits des dépêches de l’AFP


- Ou « quand trop d’approximations nuisent à la vérité ».

Dépêche de l’AFP du 25 juin - « Honduras : le président Zelaya force l’entrée d’une base militaire » - en provenance de Tegucigalpa. Après l’énoncé des faits correspondants : « Zelaya, élu en janvier 2006 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, souhaite que les électeurs se prononcent dimanche pour ou contre la convocation de l’élection d’une assemblée constituante qui réformerait la constitution et lui permettrait de briguer un deuxième mandat. ». C’est faux : il s’agissait de se prononcer pour que l’éventualité de cette convocation soit mise aux voix en novembre.

- Dépêche du 25 juin - « Honduras : la Cour suprême ordonne la réintégration du chef d’état-major ». Après le rappel des fait correspondants, cette étrange présentation : « Des troupes s’étaient déployées jeudi matin aux alentours du palais présidentiel de Tegucigalpa, avant de réintégrer leurs casernes. Ce déploiement avait été décidé pour éviter des "désordres" qu’auraient pu provoquer "certains" groupes, a affirmé le porte-parole officiel de l’armée. Il faisait allusion, sans les mentionner, à des organisations syndicales et indigènes de partisans du président Zelaya. »

- Dépêche de l’AFP du 25 juin - « Honduras : déploiement de troupes sur fond de réforme constitutionnelle [sic] » - en provenance de Tegucigalpa . « Des centaines de militaires se sont déployés jeudi [25 juin] dans la capitale du Honduras, après la destitution du chef d’état-major général par le président Manuel Zelaya face à l’opposition de l’armée à son projet de briguer un deuxième mandat présidentiel, selon les médias locaux. Les troupes se sont déployées aux alentours du palais présidentiel et de l’aéroport, selon les médias, qui évoquent des rumeurs de tentative de coup d’Etat. » Et un peu plus loin , cette phrase plus proche de la vérité, mais encore approximative : « Si la consultation publique a lieu et au cas où elle approuverait le projet de M. Zelaya, soutenu par des organisations populaires et indigènes, les élections générales du 29 novembre (présidentielle, législatives et municipales) s’accompagneraient d’un scrutin sur le principe d’une réforme constitutionnelle autorisant la réélection du président. ». pas le principe d’une réforme constitutionnelle, mais le principe de la convocation d’une Assemblée constituante.

- « Papier général » du 28 juin (« Honduras : le président Zelaya conduit de force au Costa-Rica » Par Ana Fernandez », en provenance de Tegucicgalpa. Rappelel des faits, des déclarations du président Zelaya à Telesur, de la condamantion de son arrestation par l’Union européenne et de la « profonde préoccupation ». Et : « une consultation populaire organisée par le chef de l’Etat, malgré l’opposition de l’armée, du Parlement et de la Cour suprême, qui avait jugé ce scrutin illégal. M. Zelaya, élu en 2006 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, avait convoqué les électeurs pour ouvrir la voie à une révision de la Constitution qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat le 29 novembre. ». . Non : pas en novembre

Notes

[1] Cet article fusionne des informations qui faisaient l’objet de deux dépêches distinctes de l’AFP, la première annonçant le coup d’état, la seconde mentionnant la réaction de Fidel Castro, sous un titre sans équivoque : « Hugo Chavez menace d’intervenir au Honduras si son ambassadeur est agressé ».

[2] _- Pregunta. La oposición dice que lo que en realidad hay detrás de la consulta del domingo es su intento de perpetuarse en el poder.
- Respuesta. Mire... Honestamente. No tengo ninguna opción de quedarme en el poder. La única sería romper el orden constitucional y no lo voy a hacer.
- Pregunta.¿Es su palabra ?
- Respuesta. Sí, yo voy a terminar mi gobierno el 27 de enero del 2010. Eso es lo que voy a hacer. Pero sí voy a dejar un proceso para abrir la democracia, abrir la economía abrir la posibilidad de que un presidente pueda ser reelegido en el futuro. Aunque no sé si para entonces voy a estar disponible.

[3] Pour en savoir plus lire sur le site « Escolar.net », l’article intitulé « Las claves para entender qué pasa en Honduras ».

 


Source: Acrimed

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4771

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 20:28

publié par roland (Dazibaouebmaster)

vaccin
En effet, lors de son apparition au Mexique, fin avril 2009, les media ont largement indiqué que la durée d’incubation de la maladie était d’environ 3 jours, ce qui suppose qu’au maximum 8 jours avant l’apparition du 1er cas, cette maladie était totalement inconnue au Mexique.

Or, près de 2 mois avant l’apparition de cette maladie, un communiqué de presse du 9 mars 2009 (AFP), lors de la visite de Monsieur SARKOZY au Mexique, nous indique : 
« Sanofi-Aventis (EURONEXT : SAN et NYSE : SNY) annonce aujourd’hui la signature d’un contrat avec les autorités mexicaines, pour la construction d’une usine de production de vaccin contre la grippe, représentant un investissement de 100 millions d’euros. »

Les commentateurs précisent alors : " …La nouvelle usine de Sanofi Pasteur au Mexique sera construite selon les standards permettant à Sanofi Pasteur de basculer aisément de la production de vaccin contre la grippe saisonnière à celle de vaccin contre la grippe pandémique, dans l’éventualité où une pandémie de grippe humaine vienne à être déclarée et une fois la souche de virus grippal pandémique identifiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). "

Un grand nombre de nos concitoyens ne croyant ni aux facultés de voyance des signataires de ces contrats, ni aux coïncidences, sont aujourd’hui inquiets :

Ils rappellent qu’en 2006 s'est tenu à Rome un congrès international appelé " Projet Cochrane ", afin de faire le point sur la vaccination contre la grippe depuis 37 ans. 

1. Dans le rapport qui regroupait 51 études sur 260 000 enfants, dont 17 études menées par des Russes, les chercheurs ont conclu qu'il n'existait pas la moindre preuve que la vaccination des enfants entre 6 et 23 mois avait une quelconque efficacité. (cf. The Cochrane Database of Systematic Reviews, " Vaccines for preventing influenza in healthy children " - 1-2006).

2. D'après 25 autres études comprenant 60 000 adultes, le groupe Cochrane a estimé que la vaccination réduisait le risque de grippe d'à peine 6 %, pour les personnes en bonne santé. (cf. The Cochrane Database of Systematic Reviews, "Vaccines for preventing influenza in healthy adults" - 1-2006).

3. Quant aux gens âgés, après avoir passé en revue 64 nouvelles études, le groupe Cochrane a conclu qu'aucune étude ne permettait de constater l'efficacité du vaccin.

Le Dr Tom Jefferson, qui a participé au projet international Cochrane, a conclu de toutes ces études que « la protection de 100 % clamée de toutes parts n'a jamais été entrevue ». En outre, se référant à la protection contre la menaçante " pandémie " de grippe aviaire, il a ainsi résumé la situation actuelle : « La meilleure stratégie consiste à se laver les mains ».

Cette analyse a été évoquée dans " Le Figaro " du 2 octobre 2007, et dans " Réalités et Vaccinations " n°5 de juillet 2006, page 27.

Dans le journal Britannique "The Lancet infectious diseases", de février 2005 (vol.165 n°3) intitulé : " Impact of Influenza Vaccination on Seasonal Mortality in the US Elderly Population ", le Dr SIMONSEN (Université G. WASHINGTON) constate que l’augmentation massive des vaccinations contre la grippe aux U.S.A. n’a pas diminué la mortalité chez les gens âgés.

En 1980, la couverture vaccinale aux U.S.A. était de 15 % de la population. Aujourd’hui, elle est d’environ 65 %, et il n’y a aucune diminution des décès causés par la grippe.

Le rapport conclut : "...We conclude that observational studies substantially overestimate vaccination benefit..."

Dans le journal américain "Vaccine" du 5 avril 2006, un article nous apprend que dans la province canadienne de l’Ontario, en 1990, le nombre de cas de grippe avait augmenté d’environ 60 % après le début d’une campagne de vaccination.

Nous pouvons donc légitimement nous interroger sur les dessous du projet actuel d’imposer une vaccination obligatoire contre la grippe porcine, alors que la grippe " normale " entraîne dans le monde 500 000 décès par an, ce qui est totalement hors de proportion avec les quelques dizaines de cas de la grippe porcine.

Nous sommes d’autant plus inquiets que la première contamination de cette maladie est apparue à Fort Dix (New Jersey) en 1976, contaminant 200 soldats américains, ce qui eut pour effet de déclencher une campagne de vaccination. Malheureusement de nombreux décès eurent lieu chez des personnes vaccinées qui moururent donc, non pas de la maladie, mais du vaccin.

Nous sommes inquiets des conséquences possibles d’une vaccination obligatoire, laquelle, outre qu’elle porterait une atteint grave aux libertés publiques, risquerait d’entraîner une multitude de maladies graves dues aux effets secondaires constatés depuis plusieurs décennies, concernant les vaccins, et ne protégerait pas plus les Français que les autres vaccins.

Nous souhaitons interroger le gouvernement sur les véritables objectifs de cette campagne, et notamment  lui poser les questions suivantes :

1°) L’apparition de la grippe dite " porcine " dans le pays même où 2 mois plus tôt, il était décidé par un laboratoire pharmaceutique français de construire une fabrique de vaccins contre la grippe, ne peut être ni une coïncidence, ni la résultante d’extraordinaires facultés prémonitoires des laboratoires pharmaceutiques finançant cette construction. Cet étrange scénario inquiète un nombre important de français qui se demandent s’ils ne sont pas manipulés.

Ainsi, dans un article publié par l’agence russe de presse Ria Novosti du 25 mai 2009, M. Leonid IVACHOV, ancien chef de la Direction de la coopération militaire Internationale du Ministère russe de la Défense, et président de l’Académie des problèmes géopolitiques, estime que le virus A/H1N1 a été créé de façon artificielle en laboratoire.

Le gouvernement a-t-il des informations sur ce sujet et continuerait-il de fermer les yeux s’il apparaissait que la médiatisation à laquelle nous avons assisté et qui va certainement repartir à l’automne prochain, n’est rien d’autre qu’une opération commerciale ?

2°) Dans de nombreux pays d’Europe, les média ont très peu parlé de la grippe dite " porcine ". Ainsi, en Espagne la population n’a pas du tout été alarmée par ce problème, alors que les personnes atteintes de la grippe H1N1 ont été plus nombreuses en Espagne qu’en France. Pourquoi a-t-on alarmé les populations dans les seuls pays producteurs de vaccins (U.S.A., France), alors que le nombre de cas recensés était 1 000 fois inférieur à ce que le monde entier connaît tous les ans concernant la grippe en général ?

3°) Dans le cas où le gouvernement aurait l’intention effective de rendre obligatoire la vaccination contre la grippe, est-il informé des innombrables publications scientifiques remettant en cause l’efficacité des vaccinations et en dénonçant les graves effets secondaires ? (la liste de ces publications est impressionnante) En d’autres termes, le gouvernement a-t-il l’intention de protéger la Santé publique ou les profits de l’industrie pharmaceutique ?

Un récent sondage nous révèle que seulement 30% des français seraient prêts à se faire vacciner contre la grippe pandémique.


Servez-vous de ce texte (en téléchargeant le fichier .doc ci-dessous) pour demander aux députés de votre département et particulièrement de votre circonscription, et aux sénateurs de votre département de poser une question au ministre de la Santé.

Faites-nous connaître les réactions de nos représentants au parlement.

Document Word Grippe nord-américaine - Lettre aux parlementaires (34Ko)

 


 

Source: http://www.infovaccin.fr/grippe_H1N1_courrier.html via Bridge

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4751

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 20:16



Jean-Louis bianco fustige une parodie du fonctionnement des instances judiciaires

publié par
babelouest (crisonnier) Avant-hier 10H18

  Mutation forcée du Procureur général de Riom

Jean-Louis Bianco - 2 juillet 2009

Au mois d’Avril, Rachida Dati annonçait brutalement la mutation à la Cour de Cassation, dans l’intérêt, du service, du Procureur Général de RIOM. Dernier Procureur Général nommé par la gauche, Marc Robert dont le professionnalisme est unanimement reconnu, a eu le tort de ne pas manifester son soutien sans faille à la réforme de la carte judiciaire dans son ressort et  au projet de suppression du juge d’instruction sans renforcement des garanties statutaires accordées aux magistrats du parquet. Cette mutation forcée a causé un vif émoi dans la magistrature.
Comme le prévoit l’article 65 de la constitution, le CSM, dans sa formation parquet, a alors été saisi de ce projet pour émettre un avis.
Dans un pré-délibéré rendu public par la presse, le CSM/parquet s’orientait vers un avis défavorable à cette mutation. Or, le 4 juin, brutalement, le CSM a procédé à une nouvelle délibération aboutissant à un avis favorable. Nous sommes ainsi convaincus que des pressions ont été exercées sur certains membres du CSM pour aboutir à ce revirement de vote.
L’après-midi même, se tenait la réunion officielle du CSM sous la présidence du garde des Sceaux suppléant le président de la République, absent. Sans doute sensible à la solidarité exprimée par la magistrature envers Marc Robert, Rachida Dati a alors annoncé qu’elle retirait ce projet de mutation de l’ordre du jour.
 Cependant, de manière stupéfiante, le conseiller pour la justice de l’Elysée, Patrick Ouart, dont on ne s’explique pas la présence à cette réunion, est intervenu in extremis pour contester au garde des Sceaux la faculté de retirer ce projet… Rachida Dati a alors expliqué qu’elle suppléait le Président de la république et qu’à ce titre elle avait tout pouvoir pour modifier cet ordre du jour, ce qui est juridiquement exact.

Toutes les informations sur ce qui s’est passé lors de cette séance du CSM sont parues dans la presse et le retrait de l’ordre du jour n’a pas été démenti notamment par la chancellerie qui s’est contentée à posteriori de parler d’un retrait provisoire de l’ordre du jour. Dès lors, faute de délibération finale du CSM, Marc Robert ne pouvait pas être muté à la Cour de Cassation. Mais contre toute attente, le décret de nomination à la Cour de cassation de Marc Robert a été publié au journal officiel le 24 juin.

Cette affaire est d’une particulière gravité pour trois raisons :
- Elle illustre à quel point la magistrature est aujourd’hui entre les mains de l’exécutif;
- Elle bafoue le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, organe constitutionnel censé garantir l’indépendance de l’institution judiciaire.
- Elle laisse à penser qu’un faux en écriture publique (un crime aux yeux de la loi) a été commis. 

On est en droit de se poser quatre questions :
- Pourquoi le conseiller de l’Elysée participe-t-il aux séances du CSM en l’absence du président de la République et comment peut-il y prendre la parole?
- Pourquoi le procès-verbal de séance ne mentionne-t-il pas le retrait de l’ordre du jour? Un faux a-t-il été commis?
- Le CSM peut-il siéger alors que sa légitimité est remise en cause par l’absence des trois élus des cours et tribunaux représentants plus de 90% de la magistrature?
- Quelles suites la nouvelle garde des Sceaux va donner cette affaire?

Cet article a été publié le Jeudi 2 juillet 2009 à 9:53

Lu sur :

http://www.depresdeloin.eu/socialiste/mutation-forcee-du-procureur-general-de-riom.html

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4758

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 19:51
publié par roland (Dazibaouebmaster) Aujourd'hui 18H36


William BlumPar emcee (
Des bassines et du zèle)


Aujourd'hui, c'est William Blum qui le dit.
William Blum, tu connais?
Non? Pfiou!
Eh bien, va falloir t'y mettre. Blum, c'est celui qui a écrit "Killing Hope", dont Ben Laden himself avait recommandé la lecture lors d'une de ses apparitions en 2006. C'est dire s'il avait atteint alors une renommée planétaire.
Pas qu'il en ait tiré gloire, ou même souhaité une telle promotion, m'enfin.
Et de toute façon, si Ben Laden du fond de sa grotte, le connaissait, le reste du monde n'a aucune excuse valable.
Ici, il nous parle à nouveau de l'Empire, de ses sympathies et antipathies (à savoir, entre autres, et respectivement, les gentils militaires du Honduras et l'abominable président iranien nouvellement réélu on se demande bien comment) et du traitement de l'info qui en résulte au niveau mondial.
L'
article en anglais "Much Ado About Nothing?"; The Anti-Empire Report, a été publié le 4 juillet (fêt'nat US), 2009 dans Dissident Voice.

William Blum

Beaucoup de bruit pour rien?

La chronique anti-empire


Mais qu'y a-t-il dans les élections du 12 juin en Iran qui font qu'elles ne quittent plus, depuis lors, la une des médias du monde entier? Dans la plupart des pays, à un moment donné ou à un autre, il y a eu des élections ces dernières décennies qui étaient sacrément sujettes à caution.

Un nombre incalculable de citoyens aux Etats-Unis pense que les élections de 2000 et de 2004 ont été volées par les Républicains, et pas seulement à cause des machines à voter, ni du comptage des voix, mais également des nombreuses entourloupes du parti républicain avant les élections elles-mêmes qui visaient à empêcher les électeurs noirs et les pauvres de s'inscrire sur les listes électorales ou à les éloigner des urnes.
Le fait que de très nombreux citoyens ne soient pas descendus dans la rue pour protester jour après jour, comme en Iran, n'est pas quelque chose dont nous pouvons être fiers.

Peut-être que si la CIA, l'Agence pour le Développement International (Agency for International Development - AID), plusieurs stations radios gouvernementales, et diverses autres organisations soutenues par la NED (National Endowment for Democracy – créée pour servir de vitrine à la CIA) avaient été plus actives aux Etats-Unis, comme elles le sont depuis des années en Iran, on aurait assisté à d'importantes manifestations dans les rues.

Les "agitateurs extérieurs" classiques peuvent non seulement susciter des rebellions grâce à la propagande, en s'appuyant sur un mouvement de protestation qui existe déjà, mais ils peuvent aussi servir à mobiliser l'opinion publique pour manifester de façon virulente contre le gouvernement.

En 1953, quand la CIA avait renversé Mohammed Mossadegh, le premier ministre iranien, ils avaient soudoyé des gens pour qu'ils manifestent devant la résidence de Mossadegh et ailleurs en commettant des actes violents; certains, prétendant être des partisans de Mossadegh, commettaient des actes antireligieux. Et cela avait marché, extraordinairement bien (1).

Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les Etats-Unis se sont immiscés de façon importante dans 30 élections dans le monde entier. Cette fois-ci, avec une nouveauté: la contribution de Twitter. Le département d'Etat américain a demandé à Twitter de reporter la fermeture prévue pour maintenance de son service afin que l'information puisse circuler en Iran pour permettre aux contestataires de se mobiliser (2).

Le New York Times a écrit: " "Un article publié sur le site
True/Slant souligne certaines des plus grossières erreurs trouvées sur Twitter qui ont été répétées et amplifiées par les bloggeurs; comme prétendre qu'il y avait 3 millions de manifestants à Téhéran la semaine dernière (plus vraisemblablement quelques centaines de milliers); que le candidat de l'opposition Mir Hussein Moussavi avait été placé en résidence surveillée; que le président du comité de surveillance des élections avait invalidé les élections samedi dernier (ce qui n'était pas le cas) (3).

Depuis ces dernières années, les navires de guerre américains patrouillent au large des eaux territoriales iraniennes, arrêtant les navires iraniens pour contrôler s'ils ne transportent pas des armes destinées au Hamas, ou pour d'autres raisons illégales, et les Etats-Unis financent et "instruisent" des dissidents iraniens, utilisent des groupes iraniens pour perpétrer des attentats à l'intérieur de l'Iran; ils ont kidnappé des diplomates iraniens en Irak, enlevé du personnel militaire iranien en Iran pour les envoyer en Irak, espionné sans relâche et recruté à l'intérieur de l'Iran, manipulé la monnaie iranienne et les transactions financières internationales, et imposé diverses sanctions économiques et politiques contre le pays (4).
"
J'ai été clair là-dessus: les Etats-Unis respectent la souveraineté de la République islamique d'Iran, et ne se mêlent pas du tout des affaires internes de l'Iran"
, avait déclaré sans rire le 23 juin le président Barack Obama. "Certains membres du gouvernement iranien accusent les Etats-Unis et d'autres pays d'être à l'origine des manifestations qui ont suivi les élections. Ces accusations sont manifestement fausses et absurdes" (5). "Ne croyez jamais rien tant que ce n'est pas démenti officiellement", dit la phrase célèbre de Claud Cockburn, l'auteur britannique.
Dans son discours à portée mondiale prononcé le 4 juin au Moyen-Orient, Obama disait incidemment que "en plein milieu de la guerre froide, les Etats-Unis ont joué un rôle dans le renversement d'un gouvernement élu démocratiquement en Iran".

Nous avons donc là un président qui avoue que les Etats-Unis ont été précédemment impliqués dans le renversement d'un gouvernement en Iran au moment même où les US tentent de renverser le gouvernement iranien actuel. Ces propos pourront servir de référence en tant que plus bel exemple d'hypocrisie depuis un bon moment.

Et donc, pourquoi tout ce ramdam dans le monde entier à propos des élections en Iran et ces manifestations de rue?

Il n'y a qu'une réponse à cela. La réponse saute aux yeux. Mahmoud Ahmadinejad, celui qui a été déclaré vainqueur, a été désigné comme Ennemi Officiel (EO) de Washington (ODE Officially Designated Enemy) pour ne pas respecter suffisamment l'Empire et son associé dans le crime, Israël; et c'est un fait que Mahmoud Ahmadinejad est un de ceux qui critiquent le plus ouvertement la politique étrangère des Etats-Unis.

Et cette notion d'ennemi officiel est tellement ancrée dans la vision qu'a Washington du monde que personne ne semble se soucier du fait que Moussavi, le principal rival d'Ahmadinejad soutenu avec force par les manifestants, porte largement, en tant que Premier Ministre entre 1981 et 1989, la responsabilité des attentats commis contre l'ambassade des Etats-Unis et contre une caserne à Beyrouth en 1983 - où plus de 200 Américains ont perdu la vie - et de l'attentat à la voiture piégée en 1988 contre des installations de la marine US à Naples, en Italie, qui a fait cinq morts.

Mais, curieusement, ni la presse écrite, ni les médias audiovisuels n'ont rappelé ces événements quand ils évoquaient les manifestations actuelles (6).

En revanche, le Washington Post a jugé bon de publier le 27 juin un article qui disait:" les gouvernements dictatoriaux chinois, cubain et birman empêchent la publication d'articles sur ces foules d'Iraniens qui affrontent avec courage les milices gouvernementales dans les rues de Téhéran pour exiger des réformes démocratiques".

Serait-ce que personne dans le gouvernement d'Obama ne serait au courant du passé de Moussavi?

Et personne non plus ne serait au courant de la violente répression déclenchée au Pérou le 5 juin par le gouvernement péruvien lors de manifestations pacifiques organisées pour protester contre l'accord de libre-échange Etats-Unis-Pérou? Un massacre où entre 20 et 25 indigènes de l'Amazonie ont été tués et près de 200 ont été blessés (7).

L'administration Obama s'est tue sur les massacres commis au Pérou parce que le président péruvien, Alan Garcia, ne fait pas partie des ennemis officiels de Washington.

Et Moussavi non plus, malgré les actes terroristes perpétrés contre des citoyens des Etats-Unis, parce qu'il est l'adversaire d'Ahmadinejad, qui, lui, est au coude à coude avec Hugo Chavez pour le titre d'Ennemi Officiel N°1.
Time magazine qualifie Moussavi de "modéré", ajoutant: "Il faut se rendre à l'évidence: les élections présidentielles en Iran ont été truquées", donnant autant de preuves à ce sujet que les protestataires en Iran, à savoir aucune (8).
Rien ne prouve, évidemment, que les élections en Iran ont été parfaitement honnêtes, mais les arguments qui sont donnés pour établir qu'elles ont été truquées ne sont pas bien concluants, comme par exemple le fait, répété à l'envi, que les résultats des élections ont été proclamés pratiquement tout de suite après la clôture des bureaux de vote.

Depuis des décennies, dans divers pays, les résultats d'élections sont suspectés de fraude pour avoir été tenus secrets pendant plusieurs heures, voire plusieurs journées. Car, disait-on, ce retard signifiait qu'il se passait probablement des trucs malhonnêtes en coulisse. Et aujourd'hui, on nous dit qu'il y a probablement eu fraude parce que les résultats ont été annoncés très vite. Il est à noter que les résultats des élections n'ont été contestés que par un seul candidat alors qu'il y en avait quatre en lice.
Phil Wilayto, militant pacifiste et auteur d'un livre sur l'Iran, fait remarquer:

"Ahmadinejad, lui-même issu d'un milieu rural pauvre, a, de toute évidence, le soutien des classes pauvres, surtout dans les campagnes, où vit près de la moitié de la population. Pourquoi? En partie parce qu'il s'intéresse à eux, veille à ce qu'ils bénéficient d'aides gouvernementales et les traite, eux, leurs opinions religieuses et leurs traditions, avec respect.
Moussavi, lui, fils de commerçant citadin, plait manifestement davantage à la bourgeoisie des villes, en particulier la jeunesse universitaire. En conséquence, comment quiconque pourrait-il s'étonner qu'Ahmadinejad ait remporté les élections avec une large majorité? Y aurait-il en Iran aujourd'hui plus de jeunes cadres que de pauvres? (9).

Tout cela, évidemment, ne vise pas à occulter le fait que l'Iran est une société relativement répressive sur les questions sociales et religieuses, et c'est cette réalité sous-jacente qui motive probablement la majorité de la contestation; en effet, parmi ces manifestants, beaucoup n'ont peut-être même pas une opinion bien arrêtée sur les élections en soi, surtout dans la mesure où à la fois Ahmadinejad et Moussavi sont des purs produits de l'establishment, où aucun ne représente une véritable menace pour la théocratie en place, et où, donc, ces élections peuvent être envisagées sous l'angle d'un rapport de force comme cela existe dans pratiquement tous les pays.
Mais ce n'est pas l'objet de mon propos ici.

La question qui m'intéresse, c'est cet objectif que poursuit inlassablement Washington depuis si longtemps de faire changer de régime en Iran.
Si le même schéma s'était produit dans un pays allié des US, combien y aurait-il eu de ces discours et de ces reportages accusateurs?


En fait, exactement le même schéma s'est produit dans un pays allié des US, il y a trois ans, quand Felipe Calderon avait été accusé d'avoir volé les élections présidentielles au Mexique et qu'il y avait eu des manifestations tous les jours pendant plus de deux mois; mais la condamnation des Etats-Unis et de la communauté internationale avait été pratiquement inexistante comparée à ce qu'on voit aujourd'hui pour l'Iran.

Les autorités iraniennes ont procédé à un recomptage aléatoire des voix sur 10% des bulletins pour finalement confirmer qu'Ahmadinejad était le vainqueur.
Ce recomptage des voix a-t-il été fait honnêtement? je n'en ai aucune idée, mais cela ne peut certainement pas être pire que ce qui s'est passé aux Etats-Unis en 2000 et 2004.

Sur quels critères devons nous juger Obama?
Beaucoup de mes lecteurs m'ont reproché d'avoir critiqué la politique d'Obama.
A la suite de mes deux derniers articles, plus d'une dizaine d'entre eux m'ont demandé de les enlever de la liste de diffusion.

Mais si, comme moi, vous pensez que les nombreuses atrocités dues à la politique étrangère des Etats-Unis constituent la plus grande menace contre la paix, la prospérité et le bonheur dans le monde, alors, à mon avis, il faut exiger d'avoir des dirigeants qui s'opposent sans aucune ambigüité aux équipées militaires de l'Amérique, parce que ces interventions sont, elles, nuisibles sans aucune ambigüité.

On ne peut rien dire de bon sur le fait de larguer des bombes puissantes sur des foules de personnes innocentes, d'envahir leur pays, de renverser leurs gouvernement, d'occuper leur pays, de défoncer les portes des habitants, de tuer le père, de violer la mère, de traumatiser les enfants, de torturer ceux qui résistent à tout cela …

Et cela ne dérange pas du tout Obama, si on le juge sur sa politique et non pas sur son discours.
Et
Al Franken non plus, qui s'apprête à devenir sénateur du Minnesota sous l'étiquette démocrate. L'ancien humoriste de "Saturday Night Live" voudrait nous faire croire qu'il est contre la guerre en Irak depuis le premier jour, mais il s'est rendu 4 fois en Irak pour divertir les soldats. Cela vous paraît logique, ça?

Pourquoi les autorités de l'armée font-elles venir des comiques pour se produire devant les soldats? Pour remonter le moral des troupes.
Et pourquoi remonter le moral des troupes? Un soldat plus heureux a plus de cœur à l'ouvrage.
Et quel est le travail d'un soldat? Toutes les joyeusetés citées plus haut.
Franken ignore-t-il donc ce que font les soldats? Il critiquait le gouvernement Bush pour n'avoir pas "envoyé suffisamment de soldats pour faire le boulot proprement" (10).

Quel "boulot" ce type pensait-il que les soldats étaient partis faire et qui n'aurait pas été bien fait, faute d'effectifs suffisants? Voulait-il qu'ils soient plus efficaces pour tuer les Irakiens qui résistaient à l'occupation de leur pays?
Franken remonte le moral des troupes depuis longtemps. En mars dernier, il recevait une récompense de l'United Service Organization (USO) pour ces dix années passées à divertir les troupes à l'étranger. Dont au Kosovo, en 1999, une occupation impérialiste s'il en est. De son expérience à l'USO, il dit: "une des meilleures actions que j'ai faite dans ma vie" (11).

Franken a également prononcé un discours à West Point, pour encourager la nouvelle génération de guerriers impérialistes. Avons-nous là un homme qui sera disposé à s'élever contre la militarisation des Etats-Unis, dans le pays et à l'étranger?
Pas plus qu'Obama.

En 2005, où Franken avait une émission régulière sur Air America, Tom Hayden écrivait ceci sur lui:

"Quelqu'un d'autre est-il déçu de l'apologie quotidienne d'Al Franken sur l'interminable guerre en Irak? Pas la version de la guerre de Bush, parce que cela détruirait l'objectif louable d'Air America de rallier une audience anti-Bush. Mais, disons, la vision de Kerry sur la guerre, une guerre qui peut être mieux gérée et gagnée, en quelque sorte, avec de meilleurs gilets pare-balles et moins de salles de torture.

Ce matin, Al Franken soutenait la proposition de Joe Biden d'envoyer 5000 troupes de l'Otan pour fermer la frontière entre l'Irak et la Syrie, faire venir des instructeurs étrangers pour le corps d'officiers irakiens, et mettre les Irakiens au travail à déblayer ce qui a été détruit à cause de notre invasion …

Maintenant que Bush nous a manipulés pour nous faire admettre l'invasion, Franken pense que nous n'avons pas d'autre choix que de … rester jusqu'à ce que nous ayons écrasé tous les rebelles.

C'est un prétexte humanitaire pour une occupation américaine à durée indéterminée. Et il est largement partagé par les élites politiques et autres qui pensent qu'ils représentent la conscience de l'establishment des Etats-Unis et le leadership du parti Démocrate. 12
Je sais, je sais, je déboulonne toutes vos statues. Mais ces gens-là ne devraient pas être vos héros. Il faut apprendre à percer à jour ces progressistes du parti démocrate qui protègent l'empire.
Il y a à peine une semaine, des documents publiés par la bibliothèque Nixon en Californie ont révélé que 5 jours avant l'invasion surprise du Cambodge par les troupes US et sud-vietnamiennes, le 29 avril 1970 (ce qui avait déclenché d'importantes manifestations aux Etats-Unis, et eu pour conséquence les fusillades fatales sur les étudiants par la garde nationale à l'université "Kent State" dans l'Ohio), le président Nixon avait eu l'aval du démocrate haut placé au comité des services armés du sénat, le sénateur John Stennis du Mississippi. Stennis avait dit au président:" Je vous soutiens … j'applaudis ce que vous faites" (13).


Longue vie à la Guerre froide !


Le président du Honduras, Manuel Zelaya, a été renversé le 28 juin dernier à la suite d'un putsch militaire parce qu'il s'apprêtait à lancer une consultation populaire sans portée contraignante pour poser la question suivante: "Etes-vous d’accord pour que, lors des élections générales de novembre 2009, soit installée une quatrième urne pour décider de la convocation d’une Assemblée nationale constituante destinée à élaborer une nouvelle Constitution politique?".
Une des questions que Zelaya espérait voir traitée par la constitution était la limitation actuelle du mandat présidentiel à 4 ans non renouvelable. Il avait également exprimé le souhait de procéder à des modifications constitutionnelles pour pouvoir améliorer le niveau de vie des populations pauvres; dans des pays comme le Honduras, le droit n'est en général pas élaboré dans cette optique.
Alors que j'écris ces lignes, on ne sait pas très bien comment vont tourner les choses au Honduras, mais il faut noter ceci:

Les Etats-Unis, selon leur propre aveu, connaissaient parfaitement depuis des semaines le projet de l'armée de renverser Zelaya. Washington a déclaré qu'il avait fait de son mieux pour en dissuader les instigateurs. Il est difficile de croire que cela s'est finalement avéré impossible. Au cours de la Guerre Froide, il se disait, avec maintes justifications, que les Etats-Unis pouvaient décourager un coup d'état en Amérique Latine par un simple "froncement de sourcils".

L'armée du Honduras et celle des US sont depuis longtemps en très bons termes.
Alors, il faut se poser la question: de quelle façon et dans quelle mesure les Etats-Unis ont-ils averti Zelaya du putsch qui se préparait? Et quelle protection lui ont-ils proposée? La riposte de l'administration Obama à ce coup d'état peut être qualifiée par des adjectifs tels que "tiède", "appropriée mais tardive", et "mitigée". Il n'est pas inimaginable que les US aient donné le feu vert aux conspirateurs de l'armée, en leur disant de mettre un bémol au traditionnel bain de sang du "golpe estado".
Zelaya avait été élu en tant que candidat conservateur, et puis, de façon surprenante, il avait opéré un virage à gauche, s'était mis à critiquer vivement la politique de Washington, et était devenu l'allié d'Hugo Chavez du Venezuela et d'Evo Morales de Bolivie, tous deux que l'administration Bush avait tenté de renverser et d'assassiner.

A la suite du coup d'état, la National Public Radio (NPR) a démontré une fois de plus la raison pour laquelle les progressistes l'appellent "National Pentagon Radio". L'animateur principal de cette radio nationale, Robert Siegel, interviewait Johanna Mendelson Forman, du groupe de réflexion conservateur "Center for Strategic and International Studies":
Siegel: il n'y avait pas eu de coup d'état en Amérique Latine depuis un bon moment.
Forman: le dernier a eu lieu, je pense, en 1983.
Siegel n'a pas relevé. (14).
C'est de l'ignorance crasse au dernier degré. Il y a eu un coup d'état au Venezuela en 2002 qui a renversé pour une courte période Hugo Chavez, un à Haïti in 2004 qui a définitivement renversé Jean-Bertrand Aristide, et un autre au Panama en 1989 qui a renversé Manuel Noriega.
Est-ce parce que les US étaient largement impliqués dans ces trois coups d'état qu'ils ont été jetés dans les "trous de mémoire" d'Orwell?

William Blum

Notes annexes:

NB: Les chiffres dans la traduction se réfèrent aux notes données par Blum. Les consulter (en anglais) sur le texte original.

William Blum est écrivain et journaliste.
Les livres qui ont été traduits en français sont: Les Guerres scélérates (Parangon, 19 février 2004); L'État voyou (Parangon (31 mars 2002) ; Mythes de l'Empire (Aden).

Site de Blum

Citations
L'auteur et historien William Blum affirme:

"Entre 1945 et 2005, les Etats-Unis ont tenté de renverser plus de 40 gouvernements étrangers et d'écraser plus de 30 mouvements populistes nationalistes en lutte contre des régimes odieux … En faisant cela, les US ont provoqué la mort de plusieurs millions de personnes, et condamné des millions d'autres à une vie de souffrances et de désespoir" (Rogue State: A Guide to the World’s Only Superpower – "l'Etat voyou- guide de la seule superpuissance mondiale). "Aussi parano ou défenseur de la théorie du complot que vous puissiez être, ce que fait réellement le gouvernement dépasse tout ce que vous pouvez imaginer" (ibid.)

Articles de Blum traduits en français:
Sur ce blog:
http:// blog.emceebeulogue.fr/post/2...
http://blog.emceebeulogue.fr/post/2...
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http:// blog.emceebeulogue.fr/post/2...
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Sur le Grand Soir

Vous ne pourrez pas dire après ça que vous ignorez ce grand bonhomme. Déjà, si vous êtes passé-e à côté depuis tout ce temps qu'on se décarcasse, vous avez peu d'excuses.

Un peu comme Chomsky: des lumières qui luisent dans l'obscurité, voire les ténèbres …
Et les ténèbres, nous connaissons cela aussi ici, hélas.
Ténèbres et ignorance crasse entretenue par la propagande officielle.
Un exemple: il n'y a qu'en France que la remise en cause de la thèse officielle sur le 11 sept soit taboue.
Et pourquoi? Les arguments officiels seraient-ils si peu solides qu'on ne pourrait leur opposer une autre analyse, de peur de fâcher l'Ami Américain?
La France outragée, bercée par l'hymne national, emmaillotée dans le drapeau de la République, ne cesse de se prendre les pieds dedans.
Et plus on est petit, plus c'est pire….
Forcément.
Puisque le drapeau est d'autant plus trop grand

Autre lien
Sous-information et désinformation : Loin du Honduras
Publié le 6 juillet 2009 par Henri Maler (Acrimed)


Source: Des bassines et du zèle

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4798

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 07:15
Attention, images très dures ! Ames sensibles, s'abstenir !!!
______________________________________________________________________________


Désabonnez-vous tous de ce sale canard,
qui justifie l'intolérable ! Criminel ! Eva


"Une guerre juste,
juste une guerre"

Par Christophe Barbier, publié le 14/01/2009 15:12 - mis à jour le 14/01/2009 15:37 

 

Israël a raison de mener cette guerre et il le fait aussi pour notre tranquillité.

C'est par-delà l'horreur qu'il faut réfléchir. C'est au-delà des images, ou malgré leur censure, qu'il faut penser les conflits. Il n'y a pas plus aveugle qu'un militaire ni pire sourd qu'un terroriste. Le premier tire sur tout ce qui bouge, parce que cela peut être un ennemi ; le second vise aussi ce qui ne bouge pas, parce que même un civil endormi est un ennemi. Mieux : une cible. Il faut renoncer à dire le droit en un tel affrontement si l'on n'est pas certain de s'abstraire de toute passion sans céder au cynisme.

Depuis que Tsahal est entrée dans la bande de Gaza, les opinions de surface tonitruent, le manichéisme plastronne et l'esprit de finesse se cantonne à la question de la poule palestinienne et de l'oeuf israélien: les roquettes du Hamas sont-elles la cause de la guerre ou bien est-ce le blocus imposé par Tel-Aviv?

On ne peut pourtant en rester là, et il faut chercher dans les décombres celle qui est, comme toujours, la première victime : la vérité - au moins, extirper quelques-uns de ses tessons de la boue des mensonges et de la propagande.

-Le Hamas est un mouvement terroriste. Expliquer qu'il a une « base populaire » et qu'un scrutin lui a confié légalement le pouvoir est exact, mais le nimber de nationalisme et l'oindre de démocratie, c'est ruser avec le vrai: il n'y a pas de terrorisme légitime. Affirmer que la chute du Hamas laisserait la place à des mouvements plus intégristes encore, et qu'il vaut mieux traiter avec celui-ci qu'affronter ceux-là, c'est raisonner comme un poltron. Au grand jeu de la reculade et du marchandage, l'Occident a perdu trop gros. En matière d'islamisme, si elles acceptent le choléra pour éviter la peste, les démocraties mourront du choléra, tout simplement.

-Israël agit pour nous. Les bombes ne suffisent pas à couvrir le choeur des hypocrites, qui attendent que Tsahal éradique le Hamas, en espérant que dégâts et bavures seront limités : pays arabes voisins ou lointains, Fatah palestinien ou grandes puissances sont tous impatients que ce sale travail soit terminé, comme ils seront soulagés et ravis qu'il soit fait. Israël a raison de mener cette guerre et, même si le Hamas n'est pas djihadiste, il le fait aussi pour notre tranquillité, ce qu'il est honteux de ne pas reconnaître.

-Le monde doit intervenir. Sécurité des civils, désarmement des terroristes, stabilité des frontières ne sont à peu près assurés, des Balkans à l'Afrique, en cas de conflit, que par les Casques bleus. Il reviendra à Barack Obama de rendre possible cette intervention - et donc de convaincre Israël de l'accepter - puis à la France, notamment, de la mettre en oeuvre.

-La solution est politique. Deux Etats en coexistence armée, séparés par des murs s'il le faut, aux économies viables: tel demeure l'objectif. Quels leaders israélien et palestinien le proposeront ? Vivre ensemble est impossible, vivre côte à côte suffira. Voisins sans être amis, Israël et Palestine auront alors la nuit des temps pour se confronter sans s'affronter. Parce qu'il est question de religion, la réconciliation n'adviendra jamais : Dieu ne se prête pas aux traités de paix. Mais, parce que l'âge politique est laïque, il sera possible de rendre vivable cette éternelle antipathie. Les chiens de faïence ne mordent pas et les générations futures se parleront. Peut-être.


http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/une-guerre-juste-juste-une-guerre_731650.html





2 commentaires :


vieuxcon - 29/01/2009 17:40:01

Cet article baigne dans la confusion. Non, Monsieur Barbier, Israël n'agit pas pour nous, plutôt contre nos intérêts et ses intérêts propres. C'est cet Etat, par son comportement myope et cruel qui fabrique des terrorsites. La meilleure démonstration: Hamas sort hélas très renforcé de cette boucherie. Il faut certes combattre le terrorisme et l'intégrisme, mais avec intelligence. Surtout ne pas favoriser leur émergence en discréditant ses interlocuteurs. Si le Hamas a triomphé dans les urnes, c'est parce qu'Israël l'a discréditée. Pourtant, les contours d'une solution politique sont connus depuis 1993. Votre chronique me rappelle celles des va-t-en guerre contre l'Irak. Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions. Aujourd'hui l'Irak ressemble à un enfer grâce à l'intervention militaire des néoconservateurs américains et leurs théoriciens européens. Où est aujourd'hui la démocratie? Pourquoi l'Irak est devenu une autoroute pour les terroristes alors qu'il n'en connaissait aucun? Non Monsieur Barbier, cette guerre n'est pas juste, elle juste une boucherie qui a fait plus de mal à Israël et à ses laudateurs qu'au Hamas.



noctambule
- 29/01/2009 17:17:27

@ shoshana ... pour finir, quelques mots appartenant à Martin Mordechai Buber (1878-1965), philosophe et théologien israélien qui reçut les prix suivants : en 1951 le Prix Goethe, en 1953 le Prix de la Paix, en 1958 le Prix Israël, en 1963 le Prix Erasmus. Figure contestataire du sionisme, il s’est attaché à améliorer la compréhension entre Arabes et Israéliens. « Seule une révolution intérieure donnera la force nécessaire à notre peuple pour sortir de sa folie meurtrière, basée sur une haine irrationnelle… Elle finira par nous détruire entièrement. Et seulement alors, les jeunes et les vieux de notre pays réaliseront combien fut immense notre responsabilité envers ces misérables réfugiés arabes ; envers ceux dont nous avons pris les villes pour y installer des Juifs qui furent amenés de très loin, dont nous avons hérité les maisons, dont nous labourons et récoltons les champs, dont nous ramassons les fruits de leurs jardins, de leurs vergers et de leurs vignes, et dont nous avons volé les villes pour y édifier des lieux d’éducation, de charité et de prière, alors que nous pérorons et nous enflammons sur le fait que nous sommes le ‘Peuple élu’ et ‘la Lumière des nations » 



sur http://r-sistons.over-blog.com/article-32088948.html




http://na.mo.free.fr/gaza2008/index_for.php


Je dédie cette publication
à ceux qui rêvent de guerres,
pour qu'ils aient mauvaise conscience,
je la dédie aux marchands d'armes,
pour leur demander
de se présenter devant un Tribunal,
je la dédie à nos Elus,
pour leur demander de ne pas soutenir les Etats criminels
et de ne pas voter les crédits pour les guerres
qu'ils ne feront pas
mais qui tueront leurs voisins,
je la dédie aussi à tous les hommes
et à toutes les femmes de bonne volonté
pour qu'ils s'opposent à cette monstruosité,
et si par malheur la guerre est déclarée,
pour que les femmes, à l'arrière,
n'en déplaise à Marie Drucker,
refusent de collaborer à l'oeuvre de guerre
qui tuera leur mari, leurs fils, leurs frères.

Guerre contre l'Iran ?
Contre la Russie ?
Contre la Corée ?
Non, aucune guerre.
Elles ne résolvent aucun problème,
elle les amplifient,
elles ne font qu'enrichir les marchands de morts
et leurs complices de la Haute Finance.

En avant, chers Lecteurs,
disons tous non à la barbarie !

Eva R-sistons





http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-iran-s-invite-dans-les-elections-56451
Commentaire de Ncole




Dis, qu'as-tu fait de ma planète ?

 

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 20:24


publié par
roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 12H44


Petit à petit, des éléments sur "l'affaire Karachi" (ou
"Karachigate", puisque ainsi qu'il faut l'écrire désormais) sortent. Sortent, oui, mais sortent où ? Pas au grand jour médiatique et télévisuel, bien sûr. La presse dite écrite se contente de commenter l'enquête menée par les magistrats et par Mediapart. Le dernier papier du Monde, par exemple, est truffé de ces "Selon le site Internet Mediapart" et "Mediapart appuie sa révélation sur le témoignage d'un ancien agent de la Direction de la surveillance du territoire (DST), Claude Thévenet" sans qu'il y ait le moindre mot qui puisse mouiller l'ancien journal de référence. On informe sur ceux qui font du journalisme, mais pas plus. Ou encore, il faut parler pour soi, comme l'a fait Eva Joly dans une très bonne Opinion pour plaider contre la suppression des juges d'instruction et une redéfinition du "secret défense" qui pourraient, ensemble, rendre les Karachigates de l'avenir totalement opaque à la justice, à la presse, aux citoyens.


Dommage qu'il faut être un média alternatif, comme
Arrêt sur image, pour enquêter sur cette affaire.


Le rôle des blogueurs est donc de synthétiser, de rassembler les informations. Et surtout d'empêcher cette histoire de s'éssouffler devant l'apathie médiatique.

La démocratie française moderne fonctionne en montant en épingle certains petits épisodes. À partir d'une pratique vestimentaire ultra-minoritaire de certaines femmes musulmanes, nous nous dirigeons vers un grand débat national sur le sens profond de la République qui risque d'occuper nos ondes pour des centaines d'heures de débats inutiles. Karachigate n'est ni un détail, ni un fait divers, mais, si l'hypothèse la plus probable devait s'avérer, une grave affaire d'État. S'il y a bien des épisodes qui méritent de recevoir toute l'attention dont la machine médiatique est capable, Karachigate en est un.


Le rôle des blogueurs est donc de maintenir le buzz. Nous avons au moins ce pouvoir de lutter contre l'oubli programmé d'une histoire un peu trop compliquée pour servir accompagnement à la publicité de 20 heures. Cherchez
#Karachigate sur Twitter et vous verrez qu'il y a en effet du buzz.


Maintenir la visibilité de Karachigate demande cependant un effort constant, une lutte contre l'inertie des médias, de l'État lui-même. On le constate au plus haut niveau, lorsque le Très Grand Homme (TGH)
essayait d'humilier un journaliste AFP qui a osé lui poser une question pointue et peut-être même gênante sur sa possible connaissance de l'affaire, en tant que Ministre du Budget. Ou encore, ce qu'il n'a pas dit (mais Juan, si), en tant que directeur de campagne du malheureux Balladur.


Le clip d'un TGH se débarrassant de la question avec mépris, et avec ce célèbre "la douleur des familles et des trucs comme ça" qui a déjà fait le tour de l'internet, nous montre surtout un président qui botte en touche, ou qui fait diversion. Car dire qu'une hypothèse est "grotesque" n'est pas dire, tout simplement : "non, je n'avais pas connaissance de rétrocommissions". Il était plus simple de fanfaronner que de répondre à la question.


Du coup, lorsque l'on lui pose la question, dans cet
entretien du TGH au Nouvel'Obs, déjà désavoué par les rédacteurs du même Nouvel'Obs, Sarkozy explique son comportement, indigne et grotesque, ainsi :


N. O. – Tout récemment encore, à Bruxelles, vous avez éconduit un journaliste de l’AFP qui vous interrogeait sur les rebondissements dans l’enquête judiciaire sur l’attentat de Karachi.


N. Sarkozy. – Si ce journaliste m’avait demandé: "L’assassinat de nos compatriotes est-il lié à un différend franco-pakistanais à propos de commissions non payées ?", je lui aurais répondu que je n’en savais rien et qu’il fallait que la justice aille jusqu’au bout de la recherche de la vérité. Mais la question était : "Vous étiez ministre du Budget, vous souteniez Balladur dans la campagne présidentielle, il y a l’attentat de Karachi, est-ce que vous étiez dans le coup ?" Je fais de la politique depuis trente-cinq ans, je n’ai jamais été associé à un scandale quel qu’il soit, et pourtant on a enquêté sur moi sous tous les angles. Cela devrait vous rassurer d’avoir un président pointilleux sur les questions d’honnêteté. J’en ai connu d’autres qui disaient à la télévision: "Des écoutes ? Moi, jamais." Je ne suis pas capable d’une telle hypocrisie !

Pas "capable d'une telle hypocrisie" ? Pas narcissique ? Évidemment, il aurait été très facile de dire qu'il n'en savait rien sur le lien entre l'attentat et les (rétro)-commissions. Comment sonder l'esprit d'un terroriste, n'est-ce pas, surtout quand on ne sait même pas qui était l'auteur de l'attentat ? Beaucoup plus dur de répondre : "je n'étais pas du tout au courant d'un financement pakistanais de la campagne Balladur..." Dur, dur.


Bon, admettons qu'il n'était pas, psychologiquement, préparé à répondre sur le champ à cette question, et que la dignité de sa très haute fonction l'obligeait à faire diversion, de préférence de façon indigne. Admettons.

Ce que je trouve difficile à admettre, c'est que le Président de la République n'accepte pas qu'on le questionne là dessus. Il n'a pas été accusé, c'était une question relativement simple. Mais visiblement inadmissible. Et c'est cela qui est inadmissible.


Source:



http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4744
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 04:07
Cette nuit, j'ai suivi les événements en direct, sur la chaîne la plus indépendante, http://www.telesurtv.net/, je peux témoigner; Les médias passent l'essentiel sous silence ! Voici ce qui s'est réellement produit sur l'aéroport. Par Eva R-sistons

wikipedia - Pt  Zelaya
TOUS  LES  EVENEMENTS 
EN  DIRECT  ICI :
http://es.justin.tv/xmega

Coup d'Etat. Ce qui s'est passé
sur l'aéroport le 6 juillet 2009,
quand le Pt Zelaya tente de
rentrer dans son pays.
Par Eva R-sistons :



Rappel:

"Le président de l´assemblée générale de l´ONU Miguel d´Escoto accompagne le président Zelaya dans ce vol vers le Honduras. Les présidents Fernando Lugo, Rafael Correa et Cristina Fernandez le suivent dans un vol séparé a destination du Salvador voisin. CNN, dont la "couverture" du coup d´État, a été dénoncée par le Président Zelaya, répète a l´envie les instructions de Micheletti de ne pas laisser l´avion atterrir au Honduras."

Je suis les événements en direct, les avions avec leurs Présidents tournent toujours, ils veulent atterrir.  Pendant pas mal de temps, les pistes d'atterrissage sont vides. Un camion, quelques voitures le long de la piste. C'est tout. On ne voit personne, que l'avion qui tournoie.

Et soudain, le peuple envahit l'aéroport ! Il prie, il chante, et au bout de quelques mn, on entend des coups de feux !  Et maintenant, les assassins de la démocratie, au service des USA, chargent !!!

Il y a plusieurs TV, les officielles, particulièrement CNN, qui ont arrêté de diffuser, ou qui passent des séries ou du foot. Juste au moment où les civils se font tirer dessus ! Seule fonctionne en direct, fidèlement :


http://www.telesurtv.net/solotexto/senal_vivo.php


Voici des notes prises, au fur et à mesure :

En Espagnol (je le parle presque couramment) la TV montre l'avion qui ne peut atterrir ! Les militaires font à nouveau régner la terreur contre les peuples, la CIA est derrière pour reprendre la main sur tout le continent ! Démocratie d'assassins de la liberté et des citoyens !

Le Honduras vit un coup d'Etat contre un Président démocratiquement élu, et cela n'émeut pas les médias occidentaux comme pour l'Iran (destabilisé par l'Etranger) !

6 juillet 2009, 2 h 02

 

Les avions tournent toujours, interdits d'atterrissage, avec plusieurs Présidents (ONU, Honduras, Argentine, Equateur..) à bord ... et maintenant le peuple envahit l'aéroport ! Il prie, il chante ! (Ce sont des peuples très croyants, j'ai partagé leur vie en A. Latine, je les connais, ils sont sincères, spontanés, authentiques !). Cela dure peut-être un quart d'heure... 

Quelle page d'Histoire, les manifestants, par centaines, défient les putschistes ! 


On entend des coups de feu ! Le peuple défend la liberté, au péril de sa vie !!!!



 Il y a des chats, à droite de l'écran, commentaires en direct, des messages, pas seulement des images, et il semble que l'incroyable se passe, des policiers contre les militaires au service des pustchistes ! Il y a des blessés, semble-t-il ! Tout ce que les médias taisent !

02:45

 

Oui, les militaires sont en train de tirer contre le peuple non armé manifestant pacifiquement pour le rétablissement de la légalité ! Je les vois, ils sont désarmés, ce sont des civils, et ils tombent ! 2 morts, dit-on à plusieurs reprises ! Tout a basculé en quelques instants !

Je regarde CNN au lieu de la télé locale indépendante - ils ont éteint au moment où l'Armée a chargé !!!! Je reprends la télé locale... Plusieurs morts, maintenant !! On voit les blessés en sang, emportés !

02:53

 
J'ai voulu participer au chat avec les habitants du Honduras, j'ai envoyé mon mot, et Blogger a interrompu ! Alors j'ai ressayé le site, impossible, les TV officielles, et d'abord CNN, se taisent, j'ai enfin une chaîne qui montre le peuple dans les rues, ils descendent en masse, et puis sur l'aéroport quelques vues, les blessés, les morts,
...
ça y est j'ai retrouvé la bonne chaîne.

Le Pt du Honduras atterrit au Nicaragua - Ortega l'accueille, il parle, je fais du direct, là, comme si vous y étiez !!!

Ca y est, le Pt du Honduras parle, il est très calme, très déterminé, il incarne la légalité, et puis Ortega prend la parole, il y a la Pte d'Argentine, Cristina, à côté de Zelaya, elle est atterrée, défaite, et puis le Pt d'Escoto prend la parole pour dénoncer les putschistes ! Le passé latino-américain ne doit pas resurgir, les militaires ne doivent plus confisquer la démocratie !

Les manifestants de l'aéroport, je suis témoin: Tous désarmés. Certains sont en moto. D'autres portent un drapeau.... 3 h 30




C'est fini, du moins pour ces événements-là, Zelaya a dit qu'il reviendrait dans son pays, qu'il était le Pt élu légalement, et puis il y a les Pt autour de lui, dont Cristina, il sont au Nicaragua avec Ortega.

CNN se lance dans des considérations électorales, quelques vues de l'aéroport, aucun mot, aucune image sur les blessés et les morts, ils n'existent pas, rien sur les militaires qui ont tiré sur des civils désarmés, je suis témoin !!! Je n'ai pas vu d'armes, ils étaient à mains nues, seulement drapeaux et motos... CNN parle maintenant des élections du Mexique. Je vais voir sur les autres chaînes latino-américaines...

Sur Canal de xmega , un court résumé, et on donne la parole aux putschistes

Ici, EN VIVO desde Py, du sport

Real Mamore vs Boliviar , du sport

OlmecaTV , pause

En définitive, à part http://www.telesurtv.net, sports, séries, pause, infos élections, quelques mots sur le Honduras - rien sur les dramatiques événements de l'aéroport ! Elle est belle, l'info !!! C'est gênant de montrer les putschistes tirer sur le peuple venu défendre son Président élu !

Un dernier mot : L'aéroport avait été bouclé. Pendant une heure, les avions ont tourné, pas de manifestants sur les pistes d'atterrissage. Je suppose que les manifestants, trop nombreux, ont forcé les barrages pour, enfin, se retrouver au milieu de l'aéroport !

On verra ce que diront les Infos. Là, c'était une page d'Histoire, du direct.. 3 h 59. Si, il paraît qu'il y aurait des mouvements de troupe à la frontière du Honduras ...

Rideau, du moins pour le moment.

Eva R-sistons

 

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 01:39
Nouvelles urgentes du Honduras. CNN et "le Monde", angoissés par le retour de Zelaya, mettent
leurs "journalistes" en alerte...


dimanche 5 juillet 2009 par Thierry Deronne


Le président Zelaya s´envole de Washington (arrivée prévue dans quatre heures), le peuple se dirige en masse pour l´accueillir a l´aéroport de Tegucigalpa. Dans un dernier message au moment d´aborder l´avion le président a demandé à son peuple (dont il a pu voir a travers TeleSur la manifestation massive) de rester ferme, de résister massivement et pacifiquement. Un fleuve croissant d´organisations sociales hondurienne, communautés indigènes, Via Campesina, syndicats, s´approchent de l´aéroport et dénoncent la présence de franc-tireurs, de barrages et de blindés, d´hélicoptères autour de l´aéroport pour empêcher l´accès de l´aéroport. Le président de l´assemblée générale de l´
ONU Miguel d´Escoto accompagne le président Zelaya dans ce vol vers le Honduras. Les présidents Fernando Lugo, Rafael Correa et Cristina Fernandez vont le suivre dans un vol séparé a destination du Salvador voisin. CNN, dont la "couverture" du coup d´État, a été dénoncée par le Président Zelaya, répète a l´envi les instructions de Micheletti de ne pas laisser l´avion atterrir au Honduras.


La marche massive qui se dirige vers l´aéroport scande "El pueblo unido..." et "
Telesur !, Telesur !", seul média qui a fait entendre une voix vraiment différente, populaire, et dénonce la complicité médiatique internationale avec les putschistes. Toute cette mobilisation est balayée par le "Monde" d´une ligne dans un bref article où il affirme mensongèrement ce dimanche, que les manifestants ont "rebroussé chemin". Et répétant comma CNN que "la conférence épiscopale est contre ce retour", que les putschistes n´autorisent pas l´atterrissage et que “le Honduras est angoissé”.

Nos contacts en direct avec la population montrent que malgré la tension et la menace de répression, celle-ci se montre pleine d´impatience. "C´est impressionnant, on n´a jamais vu cela au Honduras, c´est émouvant de voir tant de joie, de voir tant de gens dans la rue " vient de déclarer Jorge Meza, un des leaders indigènes qui viennent accueillir le président. " ! Sous une photo de l´agence Reuters, le "Monde" rédige une légende qui mérite d´être versée aux annales de l´impartialité journalistique : “Sur place, la situation est tendue : les forces de l’ordre (sic) craignent de voir la situation dégénérer entre partisans et opposants à M. Zelaya”


Qu´est-ce qui motive tant de
médias a désinformer, occulter, minimiser, au lieu de défendre clairement une démocratie agressée par les gorilles de la School of Americas ?

La Présidente argentine Cristina Fernandez l´a expliqué hier soir lors de la réunion de l´OEA a Washington, en faisant allusion au rôle occulte des État-Unis. “Ne soyons pas naïfs, ce coup d´État n´est pas seulement dirigé contre Zelaya mais contre le projet qui rassemble un nombre croissant de nations du continent".


Sans peur du ridicule, les putschistes honduriens répètent a chaque instant, comme "le Monde" dès le premier jour du Coup d´État que les vénézuéliens les menacent militairement et veulent envahir leur territoire.

 

Une autre technique a été de "couper la poire en deux" en disant qu´il y avait "des pour et des contre".

Le "Monde" a titré par exemple "les pour et contre Zelaya disent chacun défendre la constitution".. Rien que le déploiement et la répression croissantes de soldats surarmés dans tout le pays indiquent le contraire.

Les plus favorisés font quelques apparitions surmédiatisées mais le black-out persiste sur la résistance populaire.

Comme l´explique la présidente argentine, les
médias qui jouent a se demander hypocritement "qui appuie qui", ne rendent pas compte de la gravité d´un coup d´État. Elle a rappelé qu´au moment du coup d´état contre Peron, une foule remplissait la Plaza de mayo, Parmi ces partisans du coup d´État une mère, une future "folle de la place de mai" qui des années plus tard verrait disparaître sa fille et d´autres membres de sa famille aux mains de ceux qu´elle appuyait.


T.D., Caracas, dimanche 3 juillet, 14 h. 30

Blog Front de Gauche 
http://www.vive-be.org
http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2162:cnn-et-qle-mondeq-angoisses-par-le-retour-de-zelaya-mettent-leurs-qjournalistesq-en-alerte&catid=7:attention-medias-&Itemid=12

Eva : Le journal le Monde montre son vrai visage: réactionnaire,  partisan de coups d'Etat militaires contre les votes populaires. C'est une honte ! Il ne vaut pas mieux  que l'infâme CNN....


TOUS  LES  EVENEMENTS 
EN  DIRECT  ICI :

http://es.justin.tv/xmega


Le compte-rendu des événements,voir article suivant...


_____________________________________________________________


Commentaire reçu :

Quelques photos à voir aussi sur le site de l'ALBA ALBA .:Alternativa Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América  qui montre la belle démocratie putchiste que voilà. Sur la page d'accueil en haut, cliquer sur les numéros de page pour voir les photos. Honteux la désinfo, tous les articles sont écrits de telle manière que Zélaya apparaissent comme illégitime malgré le vote unanime ( - le Honduras of course) pour exclure le Honduras de l'OEA. Ne pouvant remettre en question ce vote les médias parlent de président déchu, évincé, des nouvelles autorités. C'est subtil, insidieux...ignoble.

Si c'était un partisan de l'oligarchie qui s'était fait évincer, le vocabulaire serait bien différent : il y aurait les affreux putchistes et un président légitime. La désinfo à toujours existé mais là elle atteint des sommets, le nouvel ordre est pressé d'installer ses pénates.

Commentaire n° 1 posté par Anne Wolff aujourd'hui à 03h25


____________________________________________________________________________________________




Que se passe-t-il derrière le coup d’Etat au Honduras ?

Osly Hernandez
 
  
Considérant les événements qui se passent à l’échelle régionale, il devient nécessaire que nous, les militants de gauche, nous nous attachions à élaborer quelques analyses permettant de dévoiler ce qui se cache réellement derrière le coup d’Etat survenu au Honduras.


A ce propos, nous avons lu ou entendu certains raisonnements. Ils  évoquent la possibilité que ce qui s’est passé en Amérique centrale soit une tentative permettant à l’empire de mesurer, avant tout coup d’Etat, la capacité de réponse des nouveaux organismes internationaux créés dans le but d’intégrer les pays d’Amérique du Sud.

D’autres points de vue, rejoignant cette prise de position, ajoutent une autre dimension. Elle consisterait, pour les intérêts capitalistes, à mesurer la capacité de réponse du mouvement populaire ainsi que les niveaux de solidarité. Elle consisterait, également, à identifier les stratégies employées afin de rompre le blocus médiatique qui accompagne habituellement la nouvelle génération des coups d’Etat .

Bien. Revoyant le contexte dans lequel se déroule l’événement, quelques autres éléments doivent être pris en compte.

Nous référant aux événements récents qui précèdent un coup d’Etat, nous découvrons que dans notre région deux débats très importants ont eu lieu. Le premier concernait le renforcement de l’ALBA qui, en plus d’accueillir de nouveaux pays, a représenté un moment historique en rejetant les conclusions du « Sommet des Amériques ».Celui-ci, en effet, n’envisageait ni la cessation du blocus de Cuba, ni les actions concrètes à réaliser face à la crise du système capitaliste. De plus, et c’était l’objet du second débat, la possibilité de ce que les pays latino-américains se séparent de l’OEA  n’était pas non plus esquissée.

Dans le courant des derniers mois, de graves questions se sont posées à propos du fonctionnement de l’OEA. Jusqu’à présent , cet organisme a servi de garde-fou  pour justifier les interventions répétées du gouvernement yankee dans nos pays. Cependant, depuis l’arrivée au pouvoir d'Obama, plusieurs efforts ont été faits pour redonner vie à cet organisme moribond. Le signe le plus évident  fut la « soudaine » prise en considération d’incorporer Cuba. Proposition qui fut rejetée par le pays caribéen.

Bien. Surgit soudain un coup d’Etat au Honduras. Les réactions des pays de l’ALBA et de l’UNASUR( organisations animées par des gouvernements de gauche)  sont immédiates. Etrangement, nous observons cependant que le gouvernement des USA d’abord, l’OEA ensuite,  se distinguent face à l’événement et accordent pleinement leur appui au gouvernement « démocratiquement élu » de Manuel Zelaya. Pour la première fois dans l’histoire, étrangement, ils s’indignent devant un coup d’Etat dirigé contre un gouvernement progressiste, dans un pays où les intérêts militaires nordistes sont pour le moins importants. Pour la première fois, étrangement, ils se présentent non pas en médiateurs, mais en garants, soutenant, avec l’ONU, le retour de Zelaya dans son pays. Etrange…

Il est évident que tout ceci n’est pas innocent. Cela nous amène à nous demander ce qui se cache derrière cette soudaine crise de solidarité de l’OEA et de son tuteur, le gouvernement des USA ?

Reconsidérant les événements, tout en partageant les analyses déjà mentionnées, l’on peut dire que le principal intérêt des USA pourrait résider dans la nécessité de récupérer l’image de l’OEA, la présentant comme celle d’un organisme qui aide à résoudre les conflits en Amérique.  Il s’agirait d’une mesure désespérée pour freiner sa disparition et lui faire retrouver son utilité dans le continent et ainsi empêcher les progrès des instances animées par les gouvernements de gauche, instances qui travaillent à la consolidation du projet politique bolivarien : l’unité de l’Amérique latine.

Ce scénario rendrait possible la réouverture de la discussion sur le fait de savoir si l’OEA doit disparaître ou non, un point que l‘on considérait comme dépassé. Ce scénario pose à nouveau les USA – par l’intermédiaire de ses organismes multinationaux – comme le grand sauveur  dans le conflit et également comme un possible allié. Il sauvegarderait la thèse du panaméricanisme qui a fait tant de tort à nos peuples. Cette thèse que Bolivar a de tout temps combattue,  lui qui a toujours considéré que la flexibilité des positions face aux pays du Nord contrecarrait le processus d’unification, comme cela s’est passé lors du « Congreso Anfictionico » de Panama.

En lisant  l’histoire avec un  esprit critique, pour en tirer les leçons, je crois qu’il est dangereux  de permettre l’intervention de ces organismes dans la solution du conflit au Honduras, sans tenir compte des conséquences de cette intervention. Si nous ajoutons à cela la possibilité d’envisager une intervention des « casques bleus » avant que le conflit ne se radicalise, et cela afin de sauvegarder la continuité constitutionnelle du Honduras, nous pourrions peut-être laisser le plein contrôle de la situation entre les mains de l’empire, jetant par dessus bord les efforts d’indépendance déjà entrepris.

Il serait peut-être plus opportun de profiter de l’occasion pour consolider les alliances en matière de défense et cela à partir de nos propres organismes internationaux, comme l’ALBA par exemple. Ou bien de reprendre le débat sur l’organisation des peuples  en vue de cette défense. Il est évident que des décisions comme celles-ci sont quelque peu complexes en ce qui concerne le débat qui doit précéder.. Cependant , si nous n’ouvrons pas ce débat en ce moment, si nous l’envisageons comme un scénario possible , nous pourrions régresser en ce qui concerne les efforts accomplis pour obtenir un niveau de conscience plus élevé dans l’identification de l’ennemi commun, c’est – à – dire l’empire nord-américain et son système capitaliste. Surtout lorsqu’il s’agit de ces pays de centre gauche qui continuent à croire que le gouvernement des USA « n’est pas si mauvais », piégeant ainsi le processus d’unification.

Nous, les peuples du monde, nous sommes fatigués des héroïsmes à la « gringo » et nous sommes prêts à défendre au péril de nos vies les processus consolidés grâce à nos leaders. Je crois que nous devons avoir foi en cette conscience qui est également cultivée dans nos corps militaires et crier au monde que notre Amérique latine ne connaît plus de frontières, que nous nous lançons à la défense de n’importe lequel de nos frères, car nous avons le droit, qui est même ancestral, d’agir ainsi. 


Traduit par Jean-Pierre Plumat et révisé par Magali Urbain pour Investig'Action.

Source: Envoyé par l'auteure

http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2180:que-se-passe-t-il-derriere-le-coup-detat-au-honduras-&catid=6:articles&Itemid=11

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 22:55


 



Le onze septembre (…).


V  I D E O S sur ce lien


Un courrier de Richard Gage fort intéressant:

Face à la version officielle s’élèvent bien des récriminations pour que la « vérité » sur ce jour funeste soit établie.

Bien des interrogations pour peu de réponses, tout laisse supposer que l’administration Bush tente de masquer les preuves permettant de contredire la version médiatique.

Richard Gage, un architecte californien, spécialiste de ce type de structure métallique lourde, est l’une des figures incontournables du mouvement pour la vérité sur le onze septembre.

A ce titre il a fondé l’association Architects & Engineers for 9/11 Truth, qui rassemble 500 ingénieurs et architectes.   

Un reportage en quatre parties que je vous conseille vivement de visionner, les sous-titrages sont dans la langue française



J’espère que ces reportages vous auront donné matière à réflexion, et peut-être commencerez-vous à vous demander si la version officielle n’est autre qu’un ramassis de mensonges, que tout a été mis en œuvre pour camoufler la VERITE
.




Richard Gage, AIA Berkeley, le 27 juin 2008
Architects & Engineers for 9/11 Truth, Inc.2342 Shattuck Ave., Suite 189Berkeley, CA 94704www.AE911Truth.org 

A l’honorable Robert Wexler2241 Rayburn House Office BuildingWashington, DC 20515 

Cher Membre du Congrès Wexler: 

Mon nom est Richard Gage, AIA, architecte professionnel agréé depuis 20 ans et membre del'institut des architectes américains. Je suis fondateur de l’association Architectes & Ingénieurs pour la Vérité sur le 11/9 et je sollicite votre aide pour une question de toute première importance pour les Etats-Unis d'Amérique.Il y a un peu plus d’un an, j'ai entendu au cours d'un programme radio des faits nouveaux et des arguments irréfutables au sujet des terribles événements survenus le 11 septembre 2001 au World Trade Center. J'en étais abasourdi. Après avoir mené un certain nombre de recherches, je me suis rendu compte que l’on ne nous avait pas dit la vérité au sujet des événements de ce jour-là. Architectes & Ingénieurs pour la Vérité sur le 11/9 était né. Puis nous avons commencé à mettre en ligne une pétition pour nos collègues architectes et ingénieurs, également résolus à découvrir et à rendre public ce qui est réellement survenu aux trois tours du World Trade Center le 11/9.Sur base d’une enquête légale élémentaire et rationnelle et sur base des principes fondamentaux de physique, nous avons développé une présentation multimédia qui expose le mythe de l'explication officielle.

Je parcours le pays en parlant aux professionnels du bâtiment et à d'autres personnes et en exposant les erreurs. Partout où je vais, la réponse à cette présentation est identique. Une simple levée de mains avant et après l’exposé indique qu’environ 90% de ceux qui croient l'hypothèse de "l’affaiblissement par le feu" en viennent à accepter l’hypothèse de la "démolition contrôlée à l’aide d’explosifs". Les explications de la destruction des Tours jumelles et du WTC 7 présentées par laFEMA et le NIST défient les lois de la physique. C'est facile à démontrer et cela a été prouvé au-delà du doute raisonnable. Les preuves physiques existantes montrent que les explications présentées ne peuvent pas être vraies.

Que de telles contradictions sérieuses ne soient toujours pas abordées et que les questions supplémentaires – même non sollicitées – demeurent sans réponse est insoutenable. Nous devons les aborder maintenant.AE911Truth.org a développé un site Internet qui est de plus en plus populaire et reçoit plus de mille visites quotidiennes. Nous accueillons plus de 2.000 signataires de la pétition, parmi lesquels plus de 400 architectes et ingénieurs agréés. Nos architectes et ingénieurs agréés ont accepté de signer un code d'éthique lors de l’obtention de leur licence et aujourd'hui ils respectent cet engagement en répondant avec un grand courage à ce que nous savons être le mythe du 11/9.Ils posent les questions suivantes et documentent ces observations qui ne sont que quelques-unes unes parmi celles qui restent sans réponse ou sont ignorées par ceux qui, à la demande de la Maison Blanche, ont dirigé les investigations officielles :

·  Pourquoi plus de 100 secouristes des Services du Feu de New York (FDNY) ont-ils décrit,dans le plus grand détail, les bruits des explosions et les flashes de lumière qu'ils ont vus etentendus au début et pendant l'effondrement ?

Pourquoi n'a-t-on rien su avant août 2005 de ces 10.000 pages d’indices de l’"historique oral" du FDNY– et cela seulement à la suite d’une décision judiciaire exigeant leur publication ?Le chef même de la sûreté du FDNY, Albert Turi, et le commandant Ray Down du FDNY, reconnu au niveau national et selon un de ses collègues "l’expert par excellence dans le pays en matière d'effondrement", tous deux ont parlé de la présence d’explosifs dans les tours avant leur effondrement. Plus de 100 témoignages se rapportant à des explosions multiples et violentes ont été ignorés par la Commission sur le 11/9, le NIST et la FEMA.·  

Quelle était la source d'énergie, et par quel mécanisme a-t-il été appliqué, capable de pulvériser 400.000 mètres cube de béton en une poudre fine qui a recouvert Manhattan ? Les calculs prouvent que le besoin en énergie pour arriver à cela était plus grand que l'énergie potentielle de la gravité disponible à partir des structures.

Est-ce la même source d'énergiequi est responsable de l'oblitération complète de plus de 1.100 corps humains qui n'ontjamais été retrouvés ?·  Comment des éléments massifs d'acier de construction ont-il pu été projetés des Tours jumelles à 110 km/h - certains d'entre eux atterrissant à 200 mètres de distance ?·  

Pourquoi la plupart des fenêtres à moins de 130 mètres de chaque tour étaient-elles cassées ?·  Pourquoi pratiquement aucun plancher n'a-t-il été retrouvé à la base de l'une ou l'autre Tour jumelle ? Il y avait à l'origine 110 planchers - chacun de 4000 m².

Qu'est ce qui explique ladisparition de 88 ha de planchers de 10 cm d’épaisseur de béton et d’acier?·  

Pourquoi y a-t-il eu des projections explosives de poussières et de gaz à 20, 40 et 60 étages en dessous du niveau d’ "effondrement" rapide dans chaque tour ? Celles-ci peuvent être vues sur de nombreuses vidéos publiquement disponibles. Elles montrent des éjections rapides de matériaux de construction pulvérisés – à plus de 60 mètres par seconde.· 

 Comment la masse de bâtiment élevée a-t-elle pu détruire 80.000 tonnes d'acier deconstruction à une vitesse proche de la chute libre, et avec une telle symétrie radiale ? Etant donné les dommages asymétriques structuraux et ceux dus feu et la tendance de n'importe quel désordre de se développer avec le temps (comme décrit par la deuxième loi de la thermodynamique), les sections de bâtiment en train de tomber auraient dû "rebondir" surles sections intactes du dessous, avec comme résultat des effondrements qui n’auraient dûêtre que partiels.·  

Étant donné que les feux à l’air libre de carburant pour réacteurs et les feux de bureaunormaux brûlent tous deux à une température maximale d’environ 815 °C, et que le point defusion de l'acier est autour de 1480 °C, quelle est la source d'énergie thermique qui aproduit les tonnes de métal fondu observées au niveau de la tour sud peu avant soneffondrement – et également observées des semaines après le 11/09/01 dans les sous-solsdes Tours jumelles et du bâtiment 7 par de nombreux témoins, en ce compris l'ingénieurstructurel du WTC, Leslie Robertson.·  

Qu'est ce qui explique les indices chimiques du thermite, une substance incendiaire trouvéesur les extrémités des poutres en acier ? Dans l'annexe C de son rapport du BPAT, la FEMA a documenté que "les indices d'une attaque corrosive sévère de l'acier à hautes températures, y compris l'oxydation et la sulfidation avec une fonte intergranulaire subséquente, était aisément identifiable dans la microstructure à proximité de la surface". Ceci n'est clairement ni une caractéristique de l'effondrement par la gravité, ni un indice de feux de carburant pour réacteurs ou encore de feux de bureau.·  

Quelle est la source des milliards de microsphères, constituées de fer préalablement fondu,retrouvées dans tout le béton pulvérisé du World Trade Center ? Dans deux rapports officiels, l’ "Atlas de particules des poussières de World Trade Center" du Geological Survey des Etats-Unis et "Signature des poussières du WTC : Composition et morphologie" (décembre 2003) du RJ Lee Group, les restes de gouttes de métal fondu sont documentés sans explication. Ces microsphères contiennent également la signature chimique du thermite, une matière incendiaire utilisée pour couper au travers de l'acier comme uncouteau chaud au travers du beurre.·  

Pourquoi le bâtiment 7 a-t-il commencé son effondrement soudain et uniforme à un tauxd'accélération presque identique à celui d'un corps en chute libre ? L'analyse visuelle montre que la partie supérieure de la structure accélère selon le taux maximum permis par la pesanteur. Ceci peut seulement signifier que la structure du dessous n'a offert aucune résistance.

Quel mécanisme peut expliquer l'échec simultané du nombre et de la distributioncritiques des colonnes exigées pour produire ce taux d'accélération ? Le NIST attribue maintenant l'effondrement catastrophique du bâtiment 7 aux "feux normaux de bureau" avec peu à aucune contribution des débris en provenance du haut ou du carburant diesel. À cette suggestion par le NIST, devons-nous soudainement accepter que notre compréhension de la science du feu, des matériaux et du comportement structurel ait été profondément mise en défaut ?

L'institut des architectes américain a immuablement résisté à des changements descodes du bâtiment après le 11/9 !Ceci constitue le résumé général magistral de cinq minutes fourni au NIST le 18 décembre 2007 par l’association AE911Truth.Au nom des plus de 2.000 signataires de la pétition, l’association Architectes & Ingénieurs pour la Vérité sur le 11/9 – et des milliers de citoyens prenant conscience de la supercherie de la destruction des trois gratte-ciel le 11/9 – je vous invite à consacrer UNE HEURE ininterrompue de votre attention à passer en revue les preuves renversantes qui répondent à ces questions cruciales.

Joel Hirschorn, Ph.D., membre senior du Bureau du Congrès pour les Evaluations Technologiques, et signataire de la pétition AE911Truth.org, déclare :« D'abord, laissez les vérités techniques émerger. Puis au besoin, faites face aux inévitables aspects de politique et de conspiration. »Nous avons l'expertise technique pour soutenir votre propre recherche dans les effondrements des 3 gratte-ciel du World Trade Center du 11/9, et nous vous offrons nos services.

Avec respect,M. Richard Gage, AIA

cc : Membres du conseil, AE911Truth.org, Inc.

De quoi ouvrir le débat, à vos claviers !!

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http://www.come4news.com/le-11-septembre-la-version-officielle-prend-du-plomb-dans-laile-704281




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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 22:00

En prenant connaissance de la déclaration du cardinal Maradiaga à l’effet que le retour du Président Zelaya donnerait lieu à un bain de sang et qu’il valait mieux ne pas y aller, j’ai aussitôt pensé à ce passage de l’Évangile dans lequel Pierre s’oppose à ce que Jésus aille à Jérusalem.

 « A dater de ce jour, Jésus commença à montrer à ses disciples qu'il lui fallait s'en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter. Pierre, le tirant à lui, se mit à le morigéner en disant : " Dieu t'en préserve, Seigneur ! Non, cela ne t'arrivera point ! " Mais lui, se retournant, dit à Pierre : " Passe derrière moi, Satan ! Tu me fais obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes ! " Mt.16, 21-23

Ce n’est plus un secret pour personne le fait que la cupule de l’institution ecclésiale est devenue une alliée inconditionnelle de la cupule des oligarchies et de ceux qui la servent. Le cardinal Maradiaga et à travers lui la Conférence épiscopale du Honduras en sont l’illustration la plus parfaite. Autant ils se font silencieux sur l’usage de la force par les militaires pour déloger celui que le peuple a élu Président du Honduras, autant ils se font actifs pour se porter à la défense de la cupule oligarchique qui s’est emparé du pouvoir prétextant une soi disant légitimité.
Un véritable travail de pharisiens et d’hypocrites qu’a si fortement dénoncé Celui-là même dont ils se réclament dans la foi.

 " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, après avoir négligé les points les plus graves de la Loi, la justice, la miséricorde et la bonne foi ; c'est ceci qu'il fallait pratiquer, sans négliger cela. Guides aveugles, qui arrêtez au filtre le moustique et engloutissez le chameau. " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui purifiez l'extérieur de la coupe et de l'écuelle, quand l'intérieur en est rempli par rapine et intempérance. " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui ressemblez à des sépulcres blanchis : au-dehors ils ont belle apparence, mais au-dedans ils sont pleins d'ossements de morts et de toute pourriture ; vous de même, au-dehors vous offrez aux yeux des hommes l'apparence de justes, mais au-dedans vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité. » Mt.23, 15-36

Le Président constitutionnel du Honduras a décidé ce matin, 5 juillet 2009, de prendre le chemin du retour dans son pays. Vers les 9h00 du matin, il s’envolera de Washington pour se rendre dans le pays à la tête duquel le peuple hondurien l’a élu. Il part sans arme, accompagné de la Présidente de l’Argentine, Cristina Fernandez, du Président de l’Équateur, Rafael Correa, ainsi que d’autres représentants de la communauté internationale. S’il y a un bain de sang, ce ne sera pas de la part de ce Président qui se présente, en toute légitimité nationale et internationale, avec un rameau d’olivier pour y retrouver son peuple et le conduire à la paix en le soustrayant à l’emprise des escrocs qui l’ont expulsé du pouvoir, il y a 8 jours, « manu militari ».

 « Au peuple hondurien je dis : n’allez pas utiliser la violence. Nous allons restaurer la paix, l’harmonie entre les honduriens. La mission est pacifique, elle consiste à restaurer l’ordre, la paix et le respect mutuel entre les honduriens. »

Curieusement, au sein de l’OEA, ceux qui font pression pour le non retour du Président sont les alliés traditionnels des États-Unis que plusieurs soupçonnent d’être derrière, non seulement de ce coup d’État mais d’un plan d’ensemble visant le renversement des régimes qui se font les promoteurs de la démocratie participative et du socialisme du XXIème siècle.
Ce n’est plus un combat pour la démocratie et la liberté, mais un combat pour le pouvoir entre les oligarchies qui dominent et contrôlent les démocraties représentatives et les peuples qui veulent reprendre le contrôle de leur pouvoir sur les institutions démocratiques.

 Oscar Fortin

http://humanisme.blogspot.com
http://humanisme.over-blog.com


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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 21:40

Lettre ouverte à P. de Carolis

(SNRT-CGT/SNJ-CGT)

publié par
roland (Dazibaouebmaster) Hier 09H55

Logo France TélévisionsSource: Acrimed

Nous publions ci-dessous une lettre ouverte adressée au Président de France télévisions par le SNRT-CGT et le SNJ-CGT, concernant une « gestion délinquante » de l’entreprise, maintenant et accentuant la précarité. Les syndicats, se disant « informés de l’existence d’une liste noire » des intermittents qui saisiraient les prud’hommes, dénoncent l’« entrave aux prérogatives syndicales », et mettent en demeure la direction de « faire cesser le trouble illicite constaté » au sein de l’entreprise. (Acrimed)

Monsieur le Président,


Nous portons à votre attention la situation de plusieurs milliers de salariés de l’entreprise employés illégalement par succession de contrats précaires.


Du fait de votre parcours professionnel, vous ne pouvez ignorer la gestion arbitraire subie par ceux de vos confrères précarisés qui collaborent pendant toute leur carrière à notre activité, dans les mêmes conditions que les journalistes permanents. Le problème est le même pour les personnels de production, employés en tant qu’intermittents du spectacle, et qualifiés en interne de « permittents » parce qu’ils travaillent sur les mêmes plannings et aux mêmes postes que leurs collègues sous contrat à durée indéterminée.


Cette précarité injustifiée constitue un délit passible de sanction correctionnelle, car elle prive la victime de la quasi-totalité des droits garantis par le Code du travail. Un membre de votre direction a d’ailleurs été condamné de ce chef par le Tribunal correctionnel.


Au cours des dernières années, plusieurs dizaines de décisions civiles ont sanctionné nos chaînes sur recours individuel des victimes. Dans une entreprise publique comme la nôtre, que la direction ne corrige pas sa gestion malgré les multiples interventions de la justice défie l’entendement.


Aujourd’hui cette gestion délinquante se perpétue sur le compte des deniers publics. A titre d’exemple, le 7 avril 2009, la Cour d’Appel de Paris vous a condamné à verser à l’un de vos cadres précarisés un montant d’indemnités supérieur aux salaires qu’il aurait perçu s’il avait pu continué à travailler jusqu’à son départ en retraite ; ce qui donne la mesure du gâchis humain, professionnel et financier dont votre équipe est entièrement responsable.


Votre équipe ne saurait ignorer la loi sociale au seul motif qu’elle aurait un privilège d’impunité parce que l’actionnaire de l’entreprise est l’Etat. A cet égard, nous regrettons que dans les discussions en cours sur la réorganisation de l’entreprise à la suite de la fusion décidée par la Loi du 5 mars 2009, la régularisation de ce personnel ne soit jamais évoquée.


Malheureusement, notre constat ne se limite pas à cette perpétuation de la précarité. Depuis 18 mois, vous avez entrepris de réduire les effectifs. Les premiers postes supprimés ont visé plusieurs centaines de collègues précarisés, exclus sans tentative de reclassement, sans procédure ni indemnité, et sans même qu’on les informe de leur licenciement. Là encore, la télévision publique se distingue.


Récemment votre direction des ressources humaines a encore dégradé les conditions d’emploi. Par une note du 23 mars 2009, il a été enjoint au management intermédiaire de réduire le volume de travail du personnel précarisé sans aucune procédure légale autre que cette simple instruction. Concrètement, des dizaines de collaborateurs sont depuis 3 mois en chômage partiel, pour une durée indéfinie. Ils restent 365 jours par an à la disposition de nos chaînes alors que leur revenu est diminué au point de ne plus pouvoir assurer leur budget familial.


Nous sommes informés de l’existence d’une « liste noire » où se retrouvent les intermittents qui ont outrecuidance de saisir les prud’hommes pour faire valoir leurs droits. Faute de pouvoir employer des intermittents, nous avons aussi été informés de l’incitation faite aux unités de production de passer par la prestation de service (ce qui est assimilé à un délit de marchandage).


Le 24 avril 2009, sur la protestation de notre syndicat, votre direction des ressources humaines a confirmé et justifié cette décision. Force est de constater qu’il s’agit d’une décision volontaire et délibérée nuisant intentionnellement au droit des victimes. Nous déplorons qu’en ne contredisant pas ces instructions, vous avalisiez les délits ainsi commis par vos proches collaborateurs.


Enfin nous vous alertons sur l’entrave aux prérogatives syndicales dont vos services des ressources humaines se rendent coupables depuis plusieurs semaines.


Nous avons reçu plusieurs témoignages concordants de collègues pour lesquels le syndicat avait soumis le dossier de requalification à la justice prud’homale. Selon ces dépositions, les salariés dont nous demandons la requalification des contrats sont exclus des plannings, c’est-à-dire licenciés brutalement avant que la justice n’arbitre, privant cet arbitrage de tout effet.


Le 7 mai 2009, sur notre demande d’explication, vos services des ressources humaines ont confirmé la réalité de ces instructions, qui viseraient désormais tout salarié « en contentieux » avec l’entreprise, mais aussi tout salarié au sujet duquel le syndicat solliciterait l’arbitrage judiciaire. De sorte qu’aujourd’hui, dans l’entreprise que vous dirigez, vos collaborateurs assument une gestion conduisant directement à priver un justiciable de son droit à un procès équitable ; de même, ils entravent volontairement le droit syndical de recourir à l’arbitrage judiciaire.


Nous vous demandons d’intervenir sans délai pour corriger les agissements de vos services des ressources humaines, nous vous demandons également de prendre les mesures nécessaires pour régulariser la situation du personnel précarisé.


Nous insistons sur le fait que notre démarche vise simplement à faire cesser le trouble illicite constaté dans votre entreprise.


Pour cette raison vous pouvez considérer la présente comme une mise en demeure à laquelle, si vous manquiez d’y déférer, le caractère intentionnel de l’infraction à la législation sur les CDD commise par le chef d’entreprise serait établi, avec les suites légales qui pourront y être données.


Soyez assuré, monsieur le Président, tant de notre dévouement à la télévision publique que notre détermination à ce que la loi y soit respectée.


Paris, le 18 juin 2009

 


Source: Acrimed


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4720

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 21:06

publié par
roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 13H12

OBAMA: INFORMÉ OU IGNORÉ ?Par Oscar Fortin


LA CRÉDIBILITÉ DU PRÉSIDENT OBAMA EST DE PLUS EN PLUS MISE EN DOUTE. BIEN DES CONTRADICTIONS APPARAISSENT ENTRE LA TENEUR DE SES DISCOURS ET LES ACTIONS DE SON GOUVERNEMENT QUI SURGISSENT UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE.


  Les évènements des dernières semaines permettent de soulever la question de l’information dont dispose le Président Obama. Est-il informé des opérations clandestines menées par la CIA et le PENTAGONE, en Amérique latine et dans d’autres régions du monde? Dans le cas de la crise en Iran, il a nié toute participation du gouvernement des États-Unis. Dans le cas du coup d’État au Honduras, il en fit tout autant.

Pourtant, tous les analystes sérieux savent que le Gouvernement des États-Unis est présent d’une façon ou d’une autre là où ses intérêts sont en jeu. En Iran, des centaines de millions de dollars (400 M $ selon certaines sources) ont été investis pour déstabiliser l’actuel gouvernement. Au Honduras, le coup d’État ne pouvait être possible
sans le consentement des États-Unis. Serait-ce que les politiques de Bush se poursuivent grâce à ses adeptes au sein de la CIA, du PENTAGONE et des divers organismes de couverture qui se présentent tous sous le chapeau de la liberté, de la démocratie et de l’aide humanitaire?

S’il fallait qu’il en soit ainsi, et tout prête à croire que c’est le cas, l’élection d’OBAMA n’aurait été qu’une diversion pour le peuple américain et le monde. Ses discours serviraient, à son insu, à entretenir l’illusion d’un grand rêve. Pendant qu’il s’adresse aux peuples latino-américains dans le cadre de l’Organisation des États Américains (OEA), et aux arabes et musulmans au Caire, pour vanter le dialogue, le respect et la diversité, les vrais détenteurs du pouvoir continuent de planifier des actions clandestines en Iran, en Bolivie, au Venezuela, en Équateur, au Nicaragua et au Honduras. Ils ont leurs candidats en poste dans les principaux organismes régionaux tout comme dans les grandes agences de presse pour jouer leur rôle respectif : les premiers pour les couvrir et faire diversion et les seconds pour manipuler et déformer l’information. Dans le cas de l’actuel coup d’État au Honduras, CNN n’a pas dévié d’un iota sa politique de désinformation et de diversion sur les faits. Les grandes agences de Presse, telles AFP et REUTERS, avec plus de subtilité introduisent de nouveaux éléments qui viendront en temps voulu ouvrir la voie à des compromis qui auront pour effet d’annuler complètement les initiatives amorcées de changements.
L’objectif sera alors atteint.

Il est important que M. OBAMA, dise au monde : QUI dirige vraiment aux États-Unis? Qui sont ceux et celles qui prennent les décisions importantes allant directement à l’encontre de ses prises de position sur le respect des peuples, leur liberté de se donner les gouvernements qu’ils veulent et d’avoir avec ces derniers des relations basées sur le respect mutuel? Il est important qu’il fasse sa petite enquête parce que le monde pourra penser qu’il est tout aussi « menteur » que l’a été son prédécesseur. Ce serait dommage.

Personnellement, je ne pense pas que M. Obama soit un menteur. Je pense plutôt qu’on le garde en retrait de beaucoup d’informations véhiculées par les services secrets, la CIA et le PENTAGONE. Il est temps qu’il réunisse tout ce beau monde et qu’il les oblige à se mettre à table pour dire ce qu’ils magouillent dans le monde. Ce qui vient de se passer au Honduras ne lui laisse pas beaucoup le choix. Son gouvernement est impliqué dans la préparation de cette opération depuis un certain temps. Ça devient gênant pour un Président de sa stature de dire que les États-Unis n’y sont pour rien. Aujourd’hui, l’information circule plus vite que l’on peut penser et les secrets sont vite mis à nus. De grâce, M. Obama, dites-nous la vérité.

Oscar Fortin

http://humanisme.overblog.com/
http:// humanisme.blogspot.com/


Source: Alter Info


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4718#4718

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 20:12



JUDAÏSME ET SIONISME:
DEUX ANTAGONISMES
À NE PAS CONFONDRE

 

Lors de la Conférence, en Suisse, portant sur le racisme, un rabbin juif a pris la parole pour mettre au clair la grande différence qui existe entre le judaïsme et le sionisme. Alors que le judaïsme a des milliers d’années d’histoire, le sionisme n’existe que depuis un peu plus de cent ans. Le premier est une foi qui invite tout juif à vivre partout où il est dans le monde les grandes valeurs de justice, de solidarité, de respect à l’endroit des personnes, des peuples, des nations. Le second, prône l’existence d’un état raciste et revendique le droit de prendre les terres qui ne lui appartiennent pas.  Il faut entendre ce discours du Rabbin Antisioniste, prononcé lors de la Conférence contre le racisme : DURBAN 2.

(..)

Déjà j’ai eu l’occasion de porter à l’attention de ceux et celles qui me lisent la déclaration du Patriarche et des Évêques des Églises locales de Jérusalem. C’était en septembre 2006. Plus récemment, en relation avec le conflit au Moyen Orient, je relevais certaines contradictions dans les prises de position de Benoît XVI et du Vatican. Je reprenais, entre autres, les propos du porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi, condamnant sans équivoque le sionisme, alors que Benoît XVI semblait en ignorer l’existence. D’ailleurs, lors de son tout récent voyage en Terre Sainte, ce dernier s’est bien gardé d’y faire allusion. Il a martelé plus d’une fois, et avec raison, le rejet de l’antisémitisme mais sans jamais le dissocier de l’antisionisme. Ainsi la frontière, dans l’esprit de bien des gens, entre l’antisémitisme et l’antisionisme, reste pratiquement inexistante alors qu’ils sont deux antagonismes à ne pas confondre. Être antisioniste n'est pas être nécessairement antisémite. Benoît XVI, de par son autorité morale et son sens de la clarté dans les termes et les gestes, était tout désigné pour lever cette confusion. Il s’en est bien gardé, sans doute pour ne pas offusquer ses hôtes israéliens.

Oscar Fortín


http://humanisme.over-blog.com/article-31495589.html
 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 11:07



De graves anomalies concernant la grippe porcine ( H1N1) interpellent de nombreux français - mais pas les journalistes !!!

A faire circuler !
infovaccin.fr
Grippe A-H1N1

ou grippe porcine nord-américaine

De graves anomalies concernant la grippe porcine (H1N1) interpellent de nombreux Français...

En effet, lors de son apparition au Mexique, fin avril 2009, les media ont largement indiqué que la durée d’incubation de la maladie était d’environ 3 jours, ce qui suppose qu’au maximum 8 jours avant l’apparition du 1er cas, cette maladie était totalement inconnue au Mexique.

Or, près de 2 mois avant l’apparition de cette maladie, un communiqué de presse du 9 mars 2009 (AFP), lors de la visite de Monsieur SARKOZY au Mexique, nous indique : 
« Sanofi-Aventis (EURONEXT : SAN et NYSE : SNY) annonce aujourd’hui la signature d’un contrat avec les autorités mexicaines, pour la construction d’une usine de production de vaccin contre la grippe, représentant un investissement de 100 millions d’euros. »

Les commentateurs précisent alors : " …La nouvelle usine de Sanofi Pasteur au Mexique sera construite selon les standards permettant à Sanofi Pasteur de basculer aisément de la production de vaccin contre la grippe saisonnière à celle de vaccin contre la grippe pandémique, dans l’éventualité où une pandémie de grippe humaine vienne à être déclarée et une fois la souche de virus grippal pandémique identifiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). "

Un grand nombre de nos concitoyens ne croyant ni aux facultés de voyance des signataires de ces contrats, ni aux coïncidences, sont aujourd’hui inquiets :

Ils rappellent qu’en 2006 s'est tenu à Rome un congrès international appelé " Projet Cochrane ", afin de faire le point sur la vaccination contre la grippe depuis 37 ans. 

1. Dans le rapport qui regroupait 51 études sur 260 000 enfants, dont 17 études menées par des Russes, les chercheurs ont conclu qu'il n'existait pas la moindre preuve que la vaccination des enfants entre 6 et 23 mois avait une quelconque efficacité. (cf. The Cochrane Database of Systematic Reviews, " Vaccines for preventing influenza in healthy children " - 1-2006).

2. D'après 25 autres études comprenant 60 000 adultes, le groupe Cochrane a estimé que la vaccination réduisait le risque de grippe d'à peine 6 %, pour les personnes en bonne santé. (cf. The Cochrane Database of Systematic Reviews, "Vaccines for preventing influenza in healthy adults" - 1-2006).

3. Quant aux gens âgés, après avoir passé en revue 64 nouvelles études, le groupe Cochrane a conclu qu'aucune étude ne permettait de constater l'efficacité du vaccin.

Le Dr Tom Jefferson, qui a participé au projet international Cochrane, a conclu de toutes ces études que « la protection de 100 % clamée de toutes parts n'a jamais été entrevue ». En outre, se référant à la protection contre la menaçante " pandémie " de grippe aviaire, il a ainsi résumé la situation actuelle : « La meilleure stratégie consiste à se laver les mains ».

Cette analyse a été évoquée dans " Le Figaro " du 2 octobre 2007, et dans " Réalités et Vaccinations " n°5 de juillet 2006, page 27.

Dans le journal Britannique "The Lancet infectious diseases", de février 2005 (vol.165 n°3) intitulé : " Impact of Influenza Vaccination on Seasonal Mortality in the US Elderly Population ", le Dr SIMONSEN (Université G. WASHINGTON) constate que l’augmentation massive des vaccinations contre la grippe aux U.S.A. n’a pas diminué la mortalité chez les gens âgés.

En 1980, la couverture vaccinale aux U.S.A. était de 15 % de la population. Aujourd’hui, elle est d’environ 65 %, et il n’y a aucune diminution des décès causés par la grippe.

Le rapport conclut : "...We conclude that observational studies substantially overestimate vaccination benefit..."

Dans le journal américain "Vaccine" du 5 avril 2006, un article nous apprend que dans la province canadienne de l’Ontario, en 1990, le nombre de cas de grippe avait augmenté d’environ 60 % après le début d’une campagne de vaccination.

Nous pouvons donc légitimement nous interroger sur les dessous du projet actuel d’imposer une vaccination obligatoire contre la grippe porcine, alors que la grippe " normale " entraîne dans le monde 500 000 décès par an, ce qui est totalement hors de proportion avec les quelques dizaines de cas de la grippe porcine.

Nous sommes d’autant plus inquiets que la première contamination de cette maladie est apparue à Fort Dix (New Jersey) en 1976, contaminant 200 soldats américains, ce qui eut pour effet de déclencher une campagne de vaccination. Malheureusement de nombreux décès eurent lieu chez des personnes vaccinées qui moururent donc, non pas de la maladie, mais du vaccin.

Nous sommes inquiets des conséquences possibles d’une vaccination obligatoire, laquelle, outre qu’elle porterait une atteint grave aux libertés publiques, risquerait d’entraîner une multitude de maladies graves dues aux effets secondaires constatés depuis plusieurs décennies, concernant les vaccins, et ne protégerait pas plus les Français que les autres vaccins.

Nous souhaitons interroger le gouvernement sur les véritables objectifs de cette campagne, et notamment  lui poser les questions suivantes :

1°) L’apparition de la grippe dite " porcine " dans le pays même où 2 mois plus tôt, il était décidé par un laboratoire pharmaceutique français de construire une fabrique de vaccins contre la grippe, ne peut être ni une coïncidence, ni la résultante d’extraordinaires facultés prémonitoires des laboratoires pharmaceutiques finançant cette construction. Cet étrange scénario inquiète un nombre important de français qui se demandent s’ils ne sont pas manipulés.

Ainsi, dans un article publié par l’agence russe de presse Ria Novosti du 25 mai 2009, M. Leonid IVACHOV, ancien chef de la Direction de la coopération militaire Internationale du Ministère russe de la Défense, et président de l’Académie des problèmes géopolitiques, estime que le virus A/H1N1 a été créé de façon artificielle en laboratoire.

Le gouvernement a-t-il des informations sur ce sujet et continuerait-il de fermer les yeux s’il apparaissait que la médiatisation à laquelle nous avons assisté et qui va certainement repartir à l’automne prochain, n’est rien d’autre qu’une opération commerciale ?

2°) Dans de nombreux pays d’Europe, les média ont très peu parlé de la grippe dite " porcine ". Ainsi, en Espagne la population n’a pas du tout été alarmée par ce problème, alors que les personnes atteintes de la grippe H1N1 ont été plus nombreuses en Espagne qu’en France. Pourquoi a-t-on alarmé les populations dans les seuls pays producteurs de vaccins (U.S.A., France), alors que le nombre de cas recensés était 1 000 fois inférieur à ce que le monde entier connaît tous les ans concernant la grippe en général ?

3°) Dans le cas où le gouvernement aurait l’intention effective de rendre obligatoire la vaccination contre la grippe, est-il informé des innombrables publications scientifiques remettant en cause l’efficacité des vaccinations et en dénonçant les graves effets secondaires ? (la liste de ces publications est impressionnante) En d’autres termes, le gouvernement a-t-il l’intention de protéger la Santé publique ou les profits de l’industrie pharmaceutique ?

Un récent sondage nous révèle que seulement 30% des français seraient prêts à se faire vacciner contre la grippe pandémique.


Servez-vous de ce texte (en téléchargeant le fichier .doc ci-dessous) pour demander aux députés de votre département et particulièrement de votre circonscription, et aux sénateurs de votre département de poser une question au ministre de la Santé.

Faites-nous connaître les réactions de nos représentants au parlement.



Document Word Grippe nord-américaine - Lettre aux parlementaires (34Ko)

http://www.infovaccin.fr/grippe_H1N1_courrier.html



Aux journalistes qui n'ont plus envie de débiter ce que l' Elysée leur demande !

Sur le blog d' Eva :

 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 10:51


Deux étudiants français, , Laurent Bonomo et Gabriel Ferez, travaillant sur les origines véritables de la grippe aviaire, torturés et tués à Londres

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 par micke

(Source : Deux autres bio-chimistes assassinés, par George Kadar, trad. jsf)

Micke : Désolé je n’ai pas le temps de traduire [NdT : voilà qui est fait], et à mon avis cette info (datant de presqu’un an) reste à prendre avec des pincettes.

Deux étudiants français en biochimie, Laurent Bonomo et Gabriel Ferez, ont été tué par des équipes anglaises et israéliennes de renseignement et d’assassinat le 29 juin 2008. Bonomo et Ferez étudiaient tous deux au prestigieux London Imperial College, cherchant les origines de la grippe aviaire et le lien avec vaccins présumés.


Les tueurs ont été révélés en premier par le Conseil d’Administration Français de Sécurité Intérieure, et non Scotland Yard, ce qui rend probable le fait que les étudiants fussent des agents du renseignement français. La police londonienne a arrêté Daniel Sonnex, 23 ans, et Nigel Edward Farmer pendant les meurtres.

Un groupe de travail anti-terroriste de renseignement franco-américain, à Paris, dirigé par l’ancien secrétaire d’État Colin Powell et l’ancien directeur du renseignement français Jean Crouté, surveille l’activité des mercenaires israéliens depuis des années. L’équipe patriote franco-américaine aurait soi-disant empêché diverses attaques terroristes, c’est-à-dire de fausses attaques (’false flags’), à la fois aux États-Unis et en Europe, attaques dont la planification a pour origine véritable les agences de renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Israël et d’Allemagne, selon des sources du groupe de travail.

Les deux chercheurs avaient découvert que le prétendu vaccin contre la grippe aviaire, H-7, qui a pour but de neutraliser et stopper le virus de la grippe aviaire H5N1, avait été amalgamé à l’aide d’ADN pour effectivement produire un vaccin et une maladie créant un virus en même temps. Les étudiants français avaient aussi découvert que le vaccin de la grippe aviaire, c’est-à-dire un virus, était relié à des laboratoires américains, britanniques et israéliens associés au célèbre agent du Mossad, le Dr Philip M. Zackerie.

Le microbiologiste israélien Zackerie, connu sous le nom de “Dr. Zack,” a travaillé avec le laboratoire d’armes biologiques américain de Ft. Detrick, Md., où il a été photographié tenant, selon des rapports publiés, la souche d’anthrax utilisée dans les attaques après le 11 septembre. Il était consultant pour la compagnie Gilead Sciences Inc. de Boulder, Colo, liée au FBI. Gilead Sciences a été associé à la souche d’anthrax du 9-11 et au vaccin contre la grippe aviaire.

Les deux étudiants français, dont leur appartement a été forcé une semaine avant leur assassinat brutal, avaient eu leur ordinateur portable volé et leur appartement incendié.

L’origine de l’opération remonte à une équipe de 10 agents israéliens du Mossad et agents britanniques du MI5. Les deux individus actuellement sous arrestation au Royaume-Uni ont été témoins des meurtres, selon les sources du groupe de travail, et leurs vies sont en danger.

L’assassinat de Bonomo et Ferez est survenu juste après les rencontres récentes qui ont eu lieu en Irlande du Nord entre le président George Bush, l’ancien président Bill Clinton et l’actuel premier ministre anglais Gordon Brown.

Les deux meurtres pourraient aussi être liés à la tentative récente d’assassinat du président français Nicolas Sarkozy et du premier ministre israélien Ehud Olmert à l’aéroport international de Ben Gurion en Israel.

Officiellement, un officier de patrouille frontalière israélienne qui était membre de la communauté Druze s’est suicidé au moment où Sarkozy et sa femme montaient les marches de l’escalier de leur avion. Le corps de l’homme est ensuite tombé du haut du bâtiment sur lequel il était perché. Nombreux sont ceux qui croient qu’il était un bouc-émissaire arabe avant que la tentative d’assassinat ne tourne mal.

Sarkozy était bien au courant de la trahison de la grippe aviaire et planifie de l’utiliser contre la France, tout comme le Mossad Israélien pirate les portails internet français d’INTERPOL en utilisant la National Security Agency américaine et un quartier général à Amsterdam.


Forum

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 10:43



AFP/Archives :: Capture d'écran réalisée le 2 juillet 2008 d'une page du site Rue89, proposant l'accès à une vidéo de Nicolas Sarkozy


Un journaliste de France 3 a indiqué avoir été entendu jeudi par la police, suite à la plainte de France 3 concernant la diffusion sur internet de propos tenus hors antenne par Nicolas Sarkozy le 30 juin 2008, avant qu'il intervienne dans le journal télévisé.


VIDEOS


AFP/Archives

Joseph Tual était convoqué pour la deuxième fois devant la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Une confrontation avait été organisée avec un collègue de France 3, qui avait donné son nom lors de l'audition précédente et assuré que Joseph Tual lui avait demandé de faire une copie du DVD, a précisé M. Tual. Selon lui, le collègue est revenu sur ses déclarations.

Pour cette nouvelle audition, le journaliste de France 3 était accompagné par une centaine de personnes, selon la CGT, et une cinquantaine selon la police.

France 3 a porté plainte pour "vol, recel et contrefaçon" à la suite de la diffusion sur internet, en particulier sur le site Rue89, d'une vidéo montrant Nicolas Sarkozy hors antenne, visiblement irrité, avant qu'il intervienne dans le "19/20" du 30 juin 2008.

lire la suite
 

A la suite de cette plainte, la police avait convoqué et entendu le 1er avril quatre journalistes (deux de France 3, dont Joseph Tual, et deux de Rue89, dont le directeur du site, Pierre Haski). Tous étaient ressortis libres, sans être mis en accusation, mais en dénonçant une manoeuvre d'"intimidation" de la police pour révéler leurs sources.

Joseph Tual est le seul a avoir été convoqué une seconde fois.

Sur la vidéo, visionnée à plusieurs centaines de milliers de reprises, M. Sarkozy semblait très agacé parce qu'un technicien de France 3 ne lui avait pas rendu son salut avant l'interview. Il avait également demandé au journaliste de France 3 Gérard Leclerc combien de temps il était resté "au placard".

France 3 avait immédiatement lancé une enquête interne et "condamné avec la plus grande fermeté le piratage" de ces images.

 

 

http://actu.orange.fr/articles/medias/Propos-hors-antenne-de-Sarkozy-un-journaliste-entendu-par-la-police.html#tous_articles_anchor

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-33454846.html

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