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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 02:07

 

Un journaliste qui dit la vérité sur BFM et que l’on n’a jamais revu

 

Voici un (ex?) journaliste sur BFM Tv qui non seulement a compris

l'arnaque du système monétaire dans lequel nous vivons,

mais qui en plus l'explique à l'antenne! 

Depuis on ne l'a plus revu, probablement relégué à la photocopieuse... 

Le journaliste s’appellerait Philippe Salvador

et il aurait lui-même (ou pas) quitté BFM il y a quelques mois.

 

 

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 01:41

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Les infos dont on parle peu n°22 (16 Mars 2013)

 

..

 

 

  37:03

Atmosphère très cordiale à Bruxelles le 14 mars 2013 : les dirigeants européistes de Chypre et les dirigeants de l'UE rient de bon cœur du racket général sur les comptes bancaires des particuliers à Chypre dont ils viennent de convenir.

Atmosphère très cordiale à Bruxelles le 14 mars 2013 : les dirigeants européistes de Chypre et les dirigeants de l’UE rient de bon cœur du racket général sur les comptes bancaires des particuliers à Chypre dont ils viennent de convenir.

 

Extrait :

 

 

De gauche à droite : M. Nicos ANASTASIADES, Président de la République de Chypre, M. Herman VAN ROMPUY, Président du Conseil européen, et M. Michael SARRIS, ministre des finances de la République de Chypre. Tous ces messieurs semblent savourer l'idée du racket organisé sur les déposants chypriotes. Le ministre des finances de Chypre paraît même avoir du mal à ne pas éclater de rire.

De gauche à droite : M. Nicos ANASTASIADES, Président de la République de Chypre, M. Herman VAN ROMPUY, Président du Conseil européen, et M. Michael SARRIS, ministre des finances de la République de Chypre. Tous ces messieurs semblent savourer l’idée du racket organisé sur les déposants chypriotes. Le ministre des finances de Chypre paraît même avoir du mal à ne pas éclater de rire.

largarde_fmi_uprL’entrevue, le lendemain 15 mars, entre la franco-américaine Christine LAGARDE et le ministre des finances chypriote Michael SARRIS n’est pas moins détendue et hilare.

 

Sans la moindre vergogne, l’un et l’autre ne cachent pas leur joie de la solution qu’ils ont concoctée : renflouer les banques et «  sauver l’euro » en se servant directement sur les comptes bancaires des particuliers, il faut avouer que c’est à mourir de rire lorsque l’on appartient au monde feutré de l’oligarchie financière.

On notera que ce racket ne concerne évidemment pas Christine LAGARDE. Elle n’a pas la sottise de déposer sur un compte bancaire à Chypre les substantielles économies que lui procure son salaire annuel de Directrice générale du FMI, qui s’élevait à 380.939 € en 2011 (31 745 € / mois) et qui n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu (sans doute environ 35 000 € / mois net d’impôts en 2013).

 

LES 4 OBJECTIFS DE CE RACKET SANS PRÉCÉDENT

Le racket sans précédent organisé par l’UE, la BCE et le FMI sur l’ensemble des comptes bancaires de particuliers ouverts à Chypre obéit à trois objectifs explicites, et probablement à un quatrième objectif implicite :

  • 1°) renflouer conjointement l’État chypriote et les banques chypriotes au bord de la faillite.

Au lieu que l’État chypriote garantisse les dépôts des épargnants, il donne l’équivalent des pertes aux banques qui vont les utiliser pour rembourser leurs créanciers (parmi lesquelles il figure notamment des banques chypriotes et non-chypriotes). 

  • 2°) limiter les pertes de banques non-chypriotes qui auraient prêté à Chypre.

En évitant la faillite de l’État chypriote et des banques chypriotes, la mesure vise en second lieu à limiter les pertes de banques non-chypriotes qui auraient prêté à Chypre. Y compris, bien entendu, d’éventuelles banques françaises.

  • 3°) « sauver l’euro »

Si l’on rackette tous les particuliers qui ont des dépôts à Chypre, c’est en définitive pour que Chypre ne soit pas considéré comme “en défaut” et c’est en définitive, encore et toujours, pour prétendument « sauver l’euro ». Je rappelle néanmoins que l’euro n’est, de toute façon, pas viable sur long terme. Cette grandiose extorsion de fonds opérée sur les patrimoines des déposants chypriotes ne servira, au mieux, qu’à prolonger l’agonie… et à renflouer les banques.

  • 4°) lancer un ballon d’essai pour tester l’acceptabilité sociale d’un tel vol organisé

Cet objectif n’est évidemment pas mis sur la table par les responsables européistes. Cependant, il se murmure dans les couloirs de la Commission européenne et de la BCE que ce dispositif testé à Chypre aura valeur de test. Un tabou vient d’être brisé, qui est celui de la protection des déposants et des épargnants. Les dirigeants du monde politique et bancaire vont maintenant observer si la population chypriote va laisser ou non ce racket se produire sans réagir. C’est dire si la suite des événements va être importante.

UNE OPÉRATION DE RACKET VICIEUSEMENT PRÉMÉDITÉE EN FONCTION DU CALENDRIER LITURGIQUE ORTHODOXE

Comme nous l’enseignent les films et les enquêtes de police, l’organisation des grands hold-up par des gangs mafieux n’est jamais laissée au hasard. Tout y est toujours minutieusement planifié.

Il en a été de même pour cette opération de racket : son organisation et son calendrier ont été conçus de façon particulièrement vicieuse.

En effet, l’accord entre l’UE, le FMI, la BCE et les autorités chypriotes a été conclu, non pas « dans la nuit de vendredi à samedi » comme l’affirme le journal Le Monde mais dans les journées des 14 et 15 mars.

Cet accord n’a été présenté comme arraché au cours de la nuit qu’à des fins de mise en scène. C’est ce qui a permis de n’annoncer publiquement la « taxe exceptionnelle » que le samedi 16 mars au matin, afin que les habitants de l’île méditerranéenne ne l’apprennent qu’à leur réveil en ce début de week-end.

De la sorte, les Chypriotes se sont retrouvés coincés car ils ont trouvé les banques fermées lorsqu’ils s’y sont précipités pour y sortir le maximum de numéraire. Des files d’attente se sont constituées devant les distributeurs de billets mais la plupart des automates avaient déjà été mis hors d’état de fonctionnement. 

Mieux calculé encore, les Chypriotes ont également réalisé qu’ils ne pourraient pas sortir d’argent ni le dimanche 17 mars ni même le lundi 18. Car lundi est une journée exceptionnellement fermée, du fait du calendrier orthodoxe qui fixe, cette année, au 18 mars la date mobile du « lundi pur » (Καθαρά Δευτέρα en grec).

carnaval_chypre

Le « lundi pur » est une fête mobile du calendrier liturgique orthodoxe. il se situe quarante jours avant le Samedi de Lazare, veille des Rameaux, et 48 jours avant la Pâque orthodoxe. C’est la date qui marque, après le dimanche de Carnaval, le début du Grand Carême. C’est aussi la date qui représente traditionnellement le début du printemps. À cette occasion, les Chypriotes, comme les Grecs, partent pique-niquer et consomment du pain azyme, pendant que les enfants jouent au cerf-volant.

L'affaire avait été parfaitement calculée et préméditée car lundi 18 mars est le jour où tombe, en 2013, le "lundi pur" de la religion orthodoxe. Les banques chypriotes resteront donc fermées jusqu'à mardi 19, ce qui offre le temps suffisant aux équipes d'informaticiens des banques d'opérer le « prélèvement » sur chaque compte au cours du week-end.

L’affaire avait été parfaitement calculée et préméditée car lundi 18 mars est le jour où tombe, en 2013, le “lundi pur” de la religion orthodoxe. Les banques chypriotes resteront donc fermées jusqu’à mardi 19, ce qui offre le temps suffisant aux équipes d’informaticiens des banques d’opérer le « prélèvement » sur chaque compte au cours du week-end.

Dès l'annonce du racket officiel, les titulaires de comptes bancaires n'ont plus été en mesure de retirer leur argent.

Dès l’annonce du racket officiel, les titulaires de comptes bancaires n’ont plus été en mesure de retirer leur argent.

Photo prise par un internaute chypriote samedi 16 mars au matin. L'automate de sa banque ne délivre plus d'argent et affiche le message : « Votre transaction a été annulée en raison d'un problème technique. Ce Distributeur Automatique ne permet pas de retraits d'argent pour le moment. »

Photo prise par un internaute chypriote samedi 16 mars au matin. L’automate de sa banque ne délivre plus d’argent et affiche le message : « Votre transaction a été annulée en raison d’un problème technique. Ce Distributeur Automatique ne permet pas de retraits d’argent pour le moment. »

 

LA SITUATION POLITIQUE ET SOCIALE VA-T-ELLE DÉGÉNÉRER ? 

Suite ici :

par François Asselineau (son site)

 


Racket UE, Hold-up du siècle, et autres infos :
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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 15:29

 

 

 

http://gillesjohnson.wordpress.com/2012/03/28/cheminade-cet-ovni-politique/

 

 

Bonjour,

Je ne sais pas si vous avez appris que l'État vient de saisir l'essentiel du remboursement de Jacques Cheminade pour la campagne présidentielle. C'est une atteinte aux principes d’égalité républicaine et de pluralité démocratique qui régissent les lois électorales, et constitue une tentative d’assassinat financier contre un dissident politique et son parti.

Voici la vidéo de 2 minutes exposant le cas.
> https://www.youtube.com/watch?v=tG7DanUZHcg

La vidéo renvoi sur la pétition sur change.org demandant au ministère de la justice, garant du bon déroulement des élections, d'annuler la saisie.


> https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/manuelvalls-place-beauvau-annulez-la-saisie-du-remboursement-pr%C3%A9sidentiel-de-cheminade


Seriez-vous en capacité de relayer cette information car cela est très grave et représente une faute déterminante si le gouvernement laisse faire.

Salutations.

 

 

 

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Dernières infos non alignées nous venant de Russie (VIDEO) :

http://www.prorussia.tv/Journal-hebdomadaire-de-Voix-de-la-Russie-11-mars-2013_v208.html

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 14:07
Une politique de défense soumise à l'étranger

http://www.u-p-r.fr/actualite/france/une-politique-de-defense-soumise-a-letranger


Publié le 16 mars 2013
Une politique de défense soumise à l’étranger

porte_avions_de_gaulle_upr

Les jeunes officiers français patriotes et inquiets du devenir de l’armée française, se réclamant de Marc Bloch*, ont enfin obtenu une réponse du chef des armées à la tribune qu’il ont fait paraître sur francetv info : ce sera « l’hypothèse Y » ou bien « l’hypothèse Z ».

Dans la lignée du précédent gouvernement qui avait déjà opéré des coupes claires dans les effectifs de notre défense nationale, l’actuel s’apprête à donner le coup de grâce à l’institution militaire.

L’état-major espère pouvoir limiter les dégâts en défendant l’hypothèse Y, tandis que Bercy soutient avec ardeur l’hypothèse Z afin de tenter de mettre en œuvre les injonctions draconiennes de réduction des dépenses publiques fixées par le chef de l’État lui-même.

* Normalien, historien, membre de la Résistance fusillé le 16 juin 1944 par les Allemands, Marc Bloch fut le fondateur, avec Lucien Febvre, des Annales d’histoire économiques et sociales et l’auteur de plusieurs ouvrages, dont le célèbre L’étrange défaite, sur la débâcle française de 1940.

Des coupes draconiennes en perspective

Dans le cas de l’hypothèse Y, on assisterait à une diminution des effectifs de 30 000 hommes (et corrélativement 15 000 dans le secteur de l’industrie de défense) au prorata des effectifs des différentes armées. En clair, le pouvoir politique refuse de faire des choix stratégiques entre des différentes capacités actuelles des armées, de privilégier telle ou telle capacité.

Or on sait bien que la capacité opérationnelle d’une armée n’est pas proportionnelle à ses effectifs. Il y a des effets de seuil, des points clé en-deçà desquels une capacité peut s’effondrer brutalement faute de cohérence.

Concrètement, une réduction d’environ 13 % des effectifs pourrait provoquer une dégradation bien supérieure à 13 % des capacités opérationnelles de notre armée. En tout état de cause, la capacité de projection de l’armée de terre serait amputée. Serons-nous encore capables d’effectuer une opération d’évacuation de nos ressortissants en toute sécurité dans le cas de troubles soudains dans un pays d’Afrique par exemple ?

La fin de la dissuasion ?

La question du maintien de la composante aérienne de notre dissuasion nucléaire serait posée. Autant dire qu’il n’y aurait plus de dissuasion.

En effet, les différentes composantes ont leurs points forts et leurs points faibles relatifs. Si la composante sous-marine offre une plus grande robustesse de la riposte que la composante aérienne, cette dernière permet, par la gradation ostensible des postures qu’elle peut prendre, une capacité de manœuvre dans le champ diplomatique que les sous-marins n’ont pas car leur emploi est binaire.

La force de dissuasion nucléaire est un ensemble cohérent. Remettre en cause sa seule composante aérienne, c'est remettre en cause l'intégralité de notre force de dissuasion.

La force de dissuasion nucléaire est un ensemble cohérent. Remettre en cause sa seule composante aérienne, c’est remettre en cause l’intégralité de notre force de dissuasion.

En d’autres termes, faire reposer la dissuasion sur une seule composante, ce serait renoncer à une liberté de manœuvre dans le champ diplomatique. Ce serait se restreindre à une forme binaire du « chantage dissuasif », ce serait en bref sacrifier la crédibilité de notre dissuasion.

Cette question est essentielle car elle est avant tout politique. Renoncer à cette possibilité de manœuvre dans le champ diplomatique, c’est renoncer à un facteur de puissance et finalement à la grandeur de la France.

À la poubelle, les symboles de grandeur

Dans le cas de l’hypothèse Z, soutenue par Bercy, on supprimerait 50 000 emplois dans les armées et autant dans l’industrie de défense. En outre, plusieurs programmes ou matériels existants seraient abandonnés, ainsi du porte-avions Charles de Gaulle.

Or, s’il est un fait que la projection de puissance aérienne à partir de la mer est beaucoup plus onéreuse qu’à partir de bases au sol, un porte-avions n’est pas que cela.

C’est également l’affirmation d’un niveau technologique et opérationnel.

C’est aussi un instrument de prestige national. Mais ce mot existe-il encore dans le vocabulaire de politiques nourris au lait de la soumission à l’empire euro-atlantiste ?

Et que dire de l’aspect symbolique de ce renoncement ? Ce fleuron de notre marine nationale porte le nom de l’homme de la France libre, de la France qui se bat, de la France éternelle.

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Quel avenir pour le porte-avions Charles de Gaulle ? Sa vente à l’encan nuirait tragiquement à notre capacité de projection de puissance aérienne ainsi qu’à notre niveau technologique, et elle symboliserait la déchéance de notre nation aux yeux du monde entier.

L’absence de vision stratégique de nos dirigeants

Il n’est pas nécessaire de disséquer l’éventail des abandons que l’hypothèse Z impliquerait. Ce que révèle ce plan, c’est l’absence de vision stratégique de nos dirigeants.

Un seul exemple peut le montrer. La France possède le deuxième territoire maritime du monde. Dans le cadre d’une posture stratégique défensive, globale et permanente par essence, nous devrions nous préoccuper de la maîtrise de cet espace, en particulier de nos zones économiques exclusives (ZEE) qui s’étendent jusqu’à 200 miles nautiques des côtes (environ 370 km).

Nous devrions d’autant plus nous en préoccuper que les écologues annoncent un effondrement de l’écosystème marin et que les ressources halieutiques vont rapidement devenir un enjeu stratégique. Disposer d’une capacité de contrôle et d’intervention dans ces espaces maritimes se révèlera fondamental dans les prochaines années.

La maîtrise des mers est un enjeu est d’autant plus fondamental que la France a la chance inouïe de disposer du deuxième domaine maritime le plus vaste du monde, notamment grâce à nos Départements et Collectivités d’Outre-mer (zones en bleu sur ce planisphère). Il s'agit d'un atout stratégique de tout premier plan en ce XXIe siècle qui voit les ressources halieutiques se faire de plus en plus rares.

La maîtrise des mers est un enjeu est d’autant plus fondamental que la France a la chance inouïe de disposer du deuxième domaine maritime le plus vaste du monde, notamment grâce à nos Départements et Collectivités d’Outre-mer (zones en bleu sur ce planisphère). Il s’agit d’un atout stratégique de tout premier plan en ce XXIe siècle qui voit les ressources halieutiques se faire de plus en plus rares.

La résistance du lobby militaire joue heureusement encore un peu

Aux toutes dernières nouvelles, il semblerait toutefois que, face à la pression des industriels de l’armement et aux échéances électorales, la trajectoire Y pourrait prévaloir. Par des indiscrétions calculées, les autorités laissent entendre qu’un seuil minimal de 30 milliards d’euros par an serait préservé au cours de la loi de programmation militaire.

Mais même si cet arbitrage est celui qui est en définitive retenu, comme c’est probable, il n’en représentera pas moins une diminution très sensible d’un budget déjà exsangue. En outre, il faut savoir que, jusqu’à aujourd’hui, aucune loi de programmation n’a jamais été respectée : de nouvelles coupes ont été imposées au fur et à mesure de son exécution.

On assiste ainsi, au fil du temps, à une dégradation lente et inexorable de notre outil de défense.

Conclusion : La soumission à l’empire euro-atlantiste comme doctrine stratégique

La défense nationale est l’un des piliers essentiels de la souveraineté nationale.

Les young leaders du gouvernement actuel, comme de celui qui l’a précédé, entendent renoncer explicitement à toute forme de souveraineté et ils sacrifient sans vergogne notre armée.

Ce qui ne les empêchent pas, bien au contraire, de mener des aventures guerrières concoctées et planifiées aux États-Unis d’Amérique, et conformément à la doctrine américaine, à apparaître en première ligne tandis que les maîtres restent furtivement en seconde ligne.

 

regis_chamagne_upr


Colonel Régis CHAMAGNE (ER)

Responsable National de l’UPR en charge des questions de Défense
Chevalier de la Légion d’Honneur
Officier de l’Ordre du Mérite

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Lire aussi :

 

Vers une apocalypse budgétaire pour les armées françaises

 

La France, c'est la guerre ! Serbie, Kosovo, Afghanistan, Djibouti, Côte d'Ivoire, Libye, Syrie, Mali..

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 13:18

 

 

L’ingérence de Médecins Sans Frontières en Syrie aux côtés de bandes terroristes est criminelle
Lettre adressée à Médecins Sans Frontières, en réaction de ses appels aux dons, par une personne de nationalité syrienne.
15 mars 2013

MEDECINS SANS FRONTIERES
8 rue St Sabin 75011 PARIS

Réponse au courrier publicitaire d’appel aux dons, de février 2013, par Médecins Sans Frontières
Par Majd Haddad, le 15 février 2013


Syrie : L’ingérence de Médecins Sans Frontières (MSF) aux côtés de bandes terroristes est criminelle

Effectivement, pourquoi vos amis, les combattants d’une prétendue Armée syrienne libre, financés et armés par les monarchies pétrolières du golfe (comme vous-mêmes manifestement en Syrie) et des puissances occidentales - en étroite collusion avec les Frères Musulmans dans le monde - ciblent-ils des populations qui dites-vous « n’ont rien demandé » ?

Je vais vous le dire, tout en n’étant pas sûr que mon message soit entendu car votre parti pris - avec ces bandes armées qui font souffrir le peuple syrien et honnis d’eux - est flagrant, et ne vous innocente pas : la déstabilisation de la Syrie souveraine, est dirigée par ceux qui veulent agenouiller ce maillon clé de l’axe de la résistance à Israël.

Si vous voulez savoir ce que « les populations ont demandé », sachez qu’elles ont constamment appelé leur gouvernement et leurs forces armées à ce qu’ils les protègent des attaques des bandes armées que vous appelez « opposants » (notamment quand les observateurs internationaux circulaient en Syrie, et l’armée n’était pas censée intervenir) « Les populations », c’est-à-dire la grande majorité du peuple syrien, ont demandé la levée des sanctions économiques, ont manifesté massivement,- [1] et quotidiennement contre l’ingérence, les « populations » se sont organisées en comités de défense des quartiers, les volontaires sont de plus en plus nombreux.

Le peuple syrien dans sa majorité soutient son gouvernement car il est garant de la stabilité du pays et de sa diversité

Vous n’êtes pas censés prendre parti…et pourtant !

Vos actions en Syrie avec des « humanitaires » embarqués par les hommes armés de l’ASL, votre parti pris, votre propagande en faveur d’une « opposition » militarisée, comprenant une majorité de mercenaires liés à Al-Qaida, soutenue par des puissances extérieures, vous rendent complices des souffrances atroce que ces opposants ont causé au peuple syrien ; de la même façon que les médias de la presse dominante [2].

Les faux-témoins dont vous avez dit avoir recueilli le témoignage au Liban, et que vous avez présentés à la presse comme étant fiables, ont abondamment servi la propagande de votre organisation en faveur de ces bandes extrémistes qui ont mis la Syrie à feu et à sang. Nous avons constaté qu’aucun de ces « témoins, qui prétendaient avoir été persécutés par le gouvernement syrien jusque dans les hôpitaux en tant que blessés », ne s’exprimait avec un accent syrien ! Vos affirmations que nul journaliste, mise à part Silvia Cattori, n’a pris soin de vérifier, se retournent contre vous. Vos témoignages n’étaient qu’une opération de propagande devant contribuer, par Peillon et Bérès interposés, à dire que le gouvernement syrien tirait sur des civils et ensuite détruisait les centres de soins. Et à leur cacher que des ONG et des médecins arabes abondamment financés et équipés par le Qatar, étaient sur place. Vos témoignages n’étaient qu’une opération de propagande devant contribuer, par Peillon et Bérès interposés, à dire que le gouvernement syrien tirait sur des civils et ensuite détruisait les centres de soins. Et à leur cacher que des ONG et des médecins arabes étaient sur place, financés et équipés par le Qatar. [3].

Il n’y a rien d’humanitaire dans votre engagement en Syrie !  [4]

Tout cela nous conduit à penser que vous n’êtes que les responsables dévoyés d’une ONG qui dans certains contextes de guerre vient à l’appui d’interventions directes ou indirectes de puissances qui, comme la France, s’appuient sur des bandes terroristes, et parmi eux une grande majorité de mercenaires, pour parvenir à leurs fins.

La respectabilité et la sympathie que les médecins inspirent dans leur dévouement à sauver des vies, est complètement détournée par des médecins « barbouzards » qui comme Jacques Bérès ont été financés et instrumentalisés par des associations musulmanes comme démontré par un échange avec vos sponsors que nous portons à votre connaissance ci-dessous (*).

Par conséquent, la description de vos actions supposées « héroïques », est méprisable. Vous n’avez pas aidé le peuple syrien, contrairement à ce que vous prétendez ; le fait est que vous prenez le parti de ceux qui vous financent. Par extension je me permets de croire que c’est le cas dans toutes vos interventions ; il n’y a pas de raison que vous soyez loyaux ailleurs, et si malhonnêtes dans le cas de la Syrie.

Est-il besoin d’être devin pour savoir que votre aide va aux soi-disant rebelles, les terroristes destructeurs de la Syrie, de son peuple, de son passé et probablement de son futur ? Aux pilleurs saccageurs de sites historiques ? Aux dépeceurs de l’économie et de l’industrie ?  [5] Aux faiseurs d’orphelins et de veuves ? Aux égorgeurs semeurs de terreur ? Aux poseurs de bombes, aux kamikazes qui n’hésitent pas à faire exploser l’université d’Alep et à massacrer des centaines d’étudiants ?

Si vous parlez réellement de population qui fuit, sachez qu’elle fuit à l’arrivée de ces libérateurs fous d’Allah, drogués, fanatisés à souhait, à qui vous apportez votre aide. (Tiens les mêmes que la France va combattre au Mali) ?!

« Les hôpitaux ont été ciblés », dites-vous ; certes mais aussi les lignes électriques, les écoles, les édifices publics, la liste est longue, et toujours par vos chers libérateurs. [6]
Les bandes armées ont massacré, pris en embuscade, assassiné, attaqué des édifices publics et saboté des voies ferrées. Sur le financement : En cherchant à détruire le régime syrien, l’organisation des Frères Musulmans a un objectif commun avec les Etats Unis, Israël et l’Arabie Saoudite dont la paranoïa à propos de l’Islam chiite a atteint son paroxysme avec la contestation à Bahreïn. Wikileaks avait révélé à quel point l’Arabie Saoudite était impatiente de voir les USA attaquer l’Iran. Un objectif de rechange est la destruction de la relation stratégique ente l’Iran, le Hezbollah et la Syrie. Les Etats Unis et l’Arabie Saoudite peuvent avoir des raisons légèrement différentes de vouloir la destruction du régime baathiste dominé par les Alaouites à Damas… mais ce qui importe est qu’ils veulent le détruire…Les Etats Unis font tout ce qu’ils peuvent pour acculer la Syrie. Ils apportent un soutien financier aux dirigeants de l’opposition en exil.  [7]

« Les obus de mortiers tombent » encore et toujours par le fait des mêmes prétendus « libérateurs » !

« Les guerres sont toujours sales » dites-vous, comme une fatalité, eh bien ne vous faites pas les anges gardiens des initiateurs de guerre !

Vous rentrez en Syrie de manière clandestine. En effet ; il paraît que cela donne des frissons et fait monter l’adrénaline ?! Mais pourquoi pas y aller de manière légale comme le fait la Croix-Rouge, si vous vouliez vraiment être efficaces et fidèles à vos principes affichés ? Votre charte ne vous permet pas que je sache, de rentrer illégalement en Syrie, mais vous vous en vantez dans votre courrier.

« Vu l’état du système de santé syrien après presque deux ans de conflit… », dites-vous ? Mais cela n’est-il pas normal dès lors que la Syrie a été punie, mise sous embargo ? Embargo qui pénalise et étouffe le peuple, pas le gouvernement, dont vous voulez avoir la peau à tout prix. Gouvernement d’un État qui est le dernier bastion laïc de la région, que veulent détruire ces prétendus libérateurs que vous allez soigner dans les zones qu’ils occupent par la violence (ils ne s’en cachent pas, ils le déclarent ouvertement). Un État syrien qui est garant des libertés confessionnelles, face à l’intolérance des instaurateurs de la charia, qui dès qu’ils le peuvent, proclament les zones conquises « émirats islamiques », comme ils l’ont fait à Baba Amr à Homs, et dans certains quartiers d’Alep.

C’est pour se rallier à ce camp de faux « libérateurs », que vous êtes entrés illégalement en Syrie, comme du reste tous ces autres journalistes français, embarqués comme vous avec la rébellion, qui ont inondé le public de propagande en présentant les bandes terroristes formées de mercenaires comme une authentique résistance.

« …Pour continuer à mener à bien cette mission en toute indépendance…. » dites-vous. Mais de quelle indépendance pouvez-vous vous encore vous prévaloir quand, comme cela a été établi par diverses sources, le médecin Jacques Bérès et l’anesthésiste Didier Peillon par exemple, sont entrés illégalement en Syrie plusieurs fois en 2012 et avec l’appui de Médecins Sans Frontières, financés et accompagnés là où le voulaient ces terroristes de l’ASL que vous osez honteusement appeler « opposants » ?

Vous n’êtes pas neutres. Votre engagement n’est pas humanitaire mais politique. Vous innocentez des « rebelles » qui violent les fillettes devant les yeux horrifiés de leur mère, qui ont égorgés des hommes parce qu’ils étaient chrétiens ou alaouites. [8] Il y a des journalistes honnêtes qui sont allés eux du côté du peuple qui en sa majorité rejette ces rebelles que vous innocentez. [9]

Ne vous attendez pas à ce que les patriotes syriens, qui sont eux horrifiés par les « opposants » terroristes de l’ASL, auxquels vous vous êtes associés, vous disent merci. Les patriotes syriens qui se sont ralliés à la résistance de leur gouvernement et leur armée syrienne face à la barbarie des bandes terroristes que vous appuyez, vous disent : honte à vous !

Ceux qui désavouent votre soutien aux criminels en Syrie, et croyez moi ils sont de plus en plus nombreux, vont désormais devoir se méfier de vos actions « humanitaires » politisées.

Majd Haddad - 15 mars 2015


Annexe

Silvia Cattori a interrogé des responsables de MSF, de MDM, d’associations musulmanes et syriennes dans le cadre d’une enquête entamée en 2012 -restée en suspens pour cause de maladie- au sujet de l’engagement d’ONG humanitaires, dans le conflit syrien et de l’appui qu’elles apportent à de prétendus « humanitaires » financés par des associations musulmanes. Deux d’entre elles se sont avérées étroitement liées au pro-israélien BHL et asservies à son idéologie de l’ingérence. Ce que répond ci-dessous, le 27 mai 2012 M’hammed Henniche, président de l’UAM93, (Union des Associations musulmanes de Seine-Saint-Denis), à la journaliste Silvia Cattori fait apparaitre que la mission de Jacques Bérès, en février 2012 à Homs, avait été organisée et financée par l’UAM-93 et l’association France Syrie Démocratie en Syrie. Et que Jacques Bérès devait en retour toucher les médias sur fond humanitaire de manière à propager la propagande de l’ASL. Et que le convoi conduit par Bérès et Didier Peillon en mars 2012, dans une zone sous « contrôle » ASL, avait bel et bien été financé par MSF, ce que l’un de ses responsables avait nié ; et que le but de ces médecins était plus politique qu’humanitaire.


(*) Extraits de l’échange entre Silvia Cattori et M’hammed Henniche

(…..) SC : La vérité n’est pas que d’un côté M.H : Nous on a l’avantage qu’il y a des Syriens ici ; on a eu un long débat avec eux. Ils veulent qu’on les aide, comme on l’a fait avec la résistance libanaise, et palestinienne.

Ils nous ont amené des vidéos qui montrent un régime très dur. On leur a dit : on vous aide.

Les Syriens nous disent qu’ils préfèrent entrer dans une période de chaos, car après ils vont arriver à une démocratie. Le régime c’est une famille, une caste qui représente 7 à 8 % de la population syrienne. 93 % sont en dehors.

On a fait plus qu’ils n’espéraient. On a permis de médiatiser la situation, par le nombre d’articles et de passage à la TV qu’on a eu moi et Jacques Bérès. Lui a même eu le journal TF1, I-Télé, France 2, etc

On lui a permis [à Bérès] d’entrer à l’intérieur ; on a pris en charge sa mission, on a acheté du matériel et surtout trouvé des réseaux à travers les Syriens pour qu’on lui permette d’entrer en Syrie. Il est entré à Homs avant qu’elle ne soit investie par l’armée, cela lui a permis de faire des interviews et des vidéos ; à son retour il pouvait parler en tant que témoin de l’intérieur… Puis il a essayé en mars ; mais là il est resté peu de temps, la résistance lui a déconseillé de rester…

Après sa première mission Bérès a eu une dizaine de passages télévisés, Al-jazzera toute la journée ; bfmt, i-tele, canal plus, France 5, et la TSR l’a aussi invité… mettez le nom Bérès sur notre site et vous verrez…Même le New York Times…

S.C. Êtes-vous la seule association qui l’a soutenu ?

M.H : Il y en a plein en France d’associations syriennes qui font des soirées-dîners, récoltent de l’argent…Nous on a misé sur l’image de Bérès et la médiatisation.

SC : L’anesthésiste Didier Peillon faisait-il partie du convoi de MSF avec Bérès... ?

M.H : Lors de sa deuxième mission, prise en charge en grande partie par MSF, Peillon était avec lui. Cela n’a pas vraiment abouti car ils ne pouvaient pas aller à Homs…On a beaucoup gagné…avec Bérès. Il a beaucoup attaqué les grandes organisations. Disant : comment cela se fait-il que des petites organisations comme la nôtre prennent en charge des missions lourdes comme celle-là alors que des grosses organisations qui ont de grands budgets ne font rien. Cela a fait bouger les choses ; MSF a financé la deuxième mission de Bérès et Peillon.

S.C : La direction de MSF est prête à fournir du matériel ?

M.H. : Ils ont expliqué que leur cahier des charge, ou leur charte, leur interdisait de rentrer en Syrie ; ils peuvent le faire juste dans un village de frontière, y construire un hôpital, mais que MSF doit s’en tenir à ne travailler que d’entente avec les États…régimes en place. Ils ne doivent pas envoyer des hommes sans l’accord du régime….

Nous on voulait faire une médiatisation, on ne l’a fait qu’une fois…c’est aux autres de faire le travail…Les médias ont joué le jeu …

 


[1] - Voir : Résister aux milices armées soutenues par l’étranger est une question de survie pour le peuple syrien.http://www.silviacattori.net/article2705.html
Pour le peuple syrien, ce n’est donc plus une question d’opposition politique, mais une question d’existence ! C’est ce qui explique l’ampleur des manifestations spontanées à Damas au soirde la décision de la Ligue Arabe de suspendre la Syrie en tant qu’État membre. C’est ce qui explique également les manifestations spontanées dans toute la Syrie suite à la grande explosion de Kafarsouseh
- (France 24, 23 janvier 2013) : Dans une interview, l’OSDH reconnait la création des Forces de défense nationale par l’armée syrienne, une formation paramilitaire de 50.000 femmes et hommes chargée de défendre leur quartier contre les incursions rebelles. Cette nouvelle « armée de défense civile » (l’expression est de Rami Abdel Rahmane lui-même) « a des hommes dans toutes les régions de Syrie » qui s’entraînent « depuis le début de l’année. »
- L’AFP a signalé la constitution d’une troupe de volontaires féminines dans la ville de Homs, et donné la parole à certaines d’entre elles.

[2] Peillon et Bérès sont entrés plusieurs fois illégalement en Syrie en convoi financé par MSF. Ils étaient accompagnés par des gens de l’ASL, une « opposition » militarisée et soutenue par l’extérieur. Ils ont soigné les combattants de cette pseudo-armée libre (ASL) ; lui ont apporté du matériel médical

[3] Voir le site de MSF : « En Syrie, la médecine est utilisée comme une arme de persécution »
http://www.msf.ch/news/communiques-de-presse/detail/en-syrie-la-medecine-est-utilisee-comme-une-arme-de-persecution/
Voir le témoignage peu équilibré du président de MSF à Genève :
http://www.tsr.ch/video/info/journal-12h45/3773707-syrie-entretien-avec-jean-clement-cabrol-directeur-d-operations-chez-medecins-sans-frontieres-suisse.html

[4] « Pourquoi le président de Médecins sans frontières (MSF) a-t-il ajouté à l’intoxication en livrant comme avérés les témoignages de gens anonymes, visages masqués et dont certains n’avaient pas un accent syrien mais probablement du Golfe- présentés comme étant Syriens, qui attribuaient comme de bien entendu aux forces d’el-Assad et aux médecins des hôpitaux des actes de tortures inqualifiables sur des blessés, des enfants, etc », écrivait alors Silvia Cattori ? Voir : http://www.silviacattori.net/article2861.html
- Votre ONG, tout comme les « grands reporters » de France télévision et Radio France, l’Union européenne, la Commission des droits de l’homme de l’ONU, Amnesty International, etc, avez délibérément ignoré les crimes perpétrés dès mai 2011 en Syrie par les groupes terroristes ; vous avez légitimé leurs crimes en les qualifiant d’« opposants », de « révolutionnaires », de « résistants » ; tout comme vous avez ingoré les grandes manifestations populaires en soutien au gouvernement Assad

[5] Voir : http://www.mondialisation.ca/syrie-le-pilleur-dalep-2/5323740
Des représentants de la « Chambre d’industrie d’Alep » ont révélé que le nombre d’usines pillées et/ou démolies dépasse le millier, et que les dossiers d’un grand nombre de celles-ci étaient largement documentés en préparation des poursuites judiciaires contre « l’Etat turc » responsable d’avoir permis, organisé et participé au démontage des usines et au transport de leurs équipements vers la Turquie ; le montant des pertes dépassant les 300 milliards de Livres syriennes !
En réalité, ce sont des milliers d’usines, de toute taille, qui ont été vandalisées et pillées ; leurs stocks de matières premières et de produits finis dérobés, leurs machines démontées et embarquées ouvertement vers la frontière turque. Certains équipements ont dû être découpés en « ferrailles » vendues aux fonderies turques. Les exemples ne manquent pas !

[6] Voir : Vérité et mensonge en Syrie.
http://www.silviacattori.net/article2372.htm

[7] Voir : Nadia Khost dénonce le cynisme de l’Occident.
http://www.silviacattori.net/article2797.html
A-t-on jamais vu dans l’Histoire humaine une « armée libre » faire exploser des trains, détruire des gazoducs, des oléoducs, des réseaux d’électricité, brûler les immeubles, les biens publics, piller des camions transportant du sucre, du riz ou du mazout, au détriment de son peuple ? A-t-on jamais vu une « armée libre » assassiner les techniciens, médecins, scientifiques, et professeurs d’Universités ; enlever leurs frères et sœurs pour ensuite demander à leurs pauvres parents une rançon en contrepartie de leur libération ?

[8] Voir : Syrie : Témoignage sur les exactions des "rebelles" contre les minorités.
http://www.silviacattori.net/article4004.html

[9] Voir : Le regard de Syriens sur une guerre orchestrée par l’étranger
http://www.silviacattori.net/article4123.html

 

 

Sur ce site,

 

 

Un article de Charlie Skelton
Basma Kodmani n’est pas une simple « militante pro-démocratie »

 
15 mars 2013 | Nous mettons à jour un article que nous avions publié le 16 juillet 2012. Il montre le vrai visage de la très médiatisée Basma Kodmani. Une femme cynique ; une traitre à sa patrie. Un instrument au service des visées stratégiques criminelles de la France, bien utile pour légitimer des actions bellicistes. Comme par exemple quand ses caisses étant vides, la France s’engage auprès du Qatar, en contrepartie d’autres faveurs, à tout faire pour obtenir la levée de l’embargo afin de livrer des armes lourdes en Syrie. La décision de Fabius / Hollande est folle. L’ASL n’existant pas elles iront dans les mains des jihadistes. Or, la Syrie est une affaire syrienne comme le dit la Russie.

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 13:12
Le Venezuela avant et après Hugo Chávez

par François Asselineau

http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/le-venezuela-avant-et-apres-hugo-chavez link

Publié le 9 mars 2013

hugo_chavez_mort_upr

Je ne suis allé qu’une seule fois dans ma vie au Venezuela.

C’était à l’occasion de l’inauguration d’une grande exposition de plusieurs centaines d’entreprises exportatrices françaises, baptisée « Francia 2000 », organisée par le Centre Français des Manifestations à l’Étranger, et qui se tenait à Caracas dans les tout premiers jours de mai 1993.

Travaillant à l’époque, et depuis quelques jours, au cabinet du ministre du commerce extérieur, celui-ci m’avait demandé d’accompagner Mme Lucette Michaux-Chevry, ministre chargée de l’action humanitaire et des droits de l’homme, que le Premier ministre français avait désignée pour aller inaugurer cette exposition. Car il est d’usage qu’un membre du gouvernement fasse le déplacement dans de tels cas, pour soutenir les efforts de nos entreprises à l’exportation.

Début mai 1993 : Une étrange audience avec un Président de la République aux abois

Parmi les visites protocolaires, le programme prévoyait que la représentante du gouvernement français serait reçue en audience par le Président de la République de l’époque, M. Carlos Andrés Pérez. J’avais accompagné la ministre et l’ambassadeur de France à cet entretien.

Cela valait le déplacement et je me le rappelle, vingt ans après, comme si c’était hier. Alors que nous fûmes reçus au Palais de Miraflores – la présidence de la République – pour une audience fixée à 15 heures, donc en milieu de journée, nous eûmes la surprise de découvrir un palais présidentiel quasiment en état de siège. Tous les volets de l’édifice étaient fermés et les tentures tirées.

Situé dans le centre ville de Caracas et entouré de jardins, le Palais de Miraflores est l'équivalent de notre Palais de l'Élysée.

Situé dans le centre ville de Caracas et entouré de jardins, le Palais de Miraflores est l’équivalent de notre Palais de l’Élysée.

Lorsque le Président de la République du Venezuela nous reçut dans son majestueux bureau, aux hautes boiseries couleur crème de style Louis XV, et à la moquette sable sur laquelle était planté un drapeau vénézuélien, l’atmosphère était la même : volets à persienne métalliques fermés et lourds rideaux de soie bleu pâle tirés. Le chef de l’État vivait claquemuré ainsi, sous un lustre en cristal à pampilles, à la lumière électrique toute la journée.

L’ambassadeur de France m’expliqua ensuite que cet étrange isolement résultait probablement des craintes que nourrissait le chef de l’État d’être assassiné par son propre peuple. Il est vrai qu’un tireur isolé aurait pu se cacher à quelques centaines de mètres, dans les jardins publics proches du bâtiment de la présidence de la République, et l’abattre par un fusil à longue portée en voyant son ombre passer à travers les fenêtres.

Ambiance…

Il faut dire qu’au moment où il nous reçut, le président Carlos Andrés Pérez avait de quoi être préoccupé.

Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l'Or noir.

Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l’Or noir.

Années 90 : les effets dévastateurs du FMI et du « consensus de Washington »

Alors qu’il avait été réélu chef de l’État en 1989 avec 52,9 % des suffrages en fustigeant le « consensus de Washington », le FMI et la Banque mondiale, Carlos Andrés Pérez avait opéré sans vergogne un virage à 180° sitôt sa réélection acquise.

Tel un François Hollande faisant campagne contre le TSCG et l’adoptant quelques semaines après son élection sans même faire semblant de s’y opposer, le président Carlos Andrés Pérez avait imposé un plan d’austérité ultra-libéral, directement inspiré du « consensus de Washington », après avoir présenté aux électeurs le programme exactement contraire.

Le Venezuela devint alors le théâtre des réformes présentées bien entendu comme « indispensables » par le FMI : hausses généralisées de prix, libéralisation et privatisation de l’économie, gel des salaires et réduction des dépenses publiques, devaient, paraît-il, assurer la félicité publique.

Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela - avec le plein soutien des États-Unis - une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n'allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu'il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de "W.", Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993. C'est pendant ce second mandat qu'Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d'État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.

Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela – avec le plein soutien des États-Unis – une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n’allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu’il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de “W.”, Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993.
C’est pendant ce second mandat qu’Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d’État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.

Il avait découlé de ces réformes ce qui s’en suit systématiquement, et qu’a minutieusement décrit l’Américain Joseph Stiglitz, Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel en 2001 (dit “Prix Nobel d’économie”), dans son ouvrage Globalization and Its Discontents , paru en 2002 et traduit en français sous le titre accrocheur La Grande Désillusion. (Livre dont je recommande au passage vivement la lecture).

Comme Stiglitz le démontre dans cet ouvrage avec beaucoup de références historiques et d’exemples statistiques à l’appui, le FMI fait passer l’intérêt de son « principal actionnaire », les États-Unis, avant ceux des nations les moins favorisées qu’il a pourtant pour objectif théorique de servir. L’auteur démontre également, en prenant comme exemples la crise asiatique et la transition russe, que les politiques préconisées par le FMI aggravent presque toujours les problèmes dont il a à s’occuper, entraînant des conséquences sociales dévastatrices et un accroissement de la pauvreté.

C’est exactement ce qui se passa au Venezuela avec la politique ultra-libérale imposée par Carlos Andrés Pérez.

Selon les statistiques officielles de l’ONU que je suis allé rechercher dans le rapport spécifique de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l’ONU du 12 avril 2002, le taux de pauvreté des Vénézuéliens connut en effet un bond effarant de 1990 à 1999.

Pendant cette décennie – qui couvre les présidences de Carlos Andrés Pérez puis de ses fugaces successeurs Octavio Lepage, Ramón José Velásquez et Rafael Caldera, et qui s’achève par l’accession au pouvoir d’Hugo Chávez le 2 février 1999 -, le pourcentage de pauvres au Venezuela bondit de 40,0 % de l’ensemble de la population à… 49,4 %, et cela alors même que le pays est assis sur des réserves faramineuses d’hydrocarbures.

Le pourcentage de ménages pauvres passa quant à lui, toujours selon les mêmes statistiques onusiennes, de 34,2 % des ménages à 44,0 %.

Au même moment, le nombre “d’indigents” – c’est-à-dire de personnes vivant dans la rue ou dans des bidonvilles avec moins de 1 $ par jour de revenu – explosa : de 1990 à 1999, leur pourcentage passa de 14,6 % à 21,7 % de la population générale, ce qui – compte tenu de l’accroissement démographique entretemps – représente une hausse vertigineuse de quelque + 80 %.    [Source pour toutes les données précédentes : http://www.eclac.cl/publicaciones/xml/4/7924/Capitulo_I_2001.pdf, tableau page 12 ]

Ce sont des données fondamentales à garder à l’esprit. Lorsque Hugo Chávez accéda au pouvoir :

  • 1 Vénézuélien sur 2 vivait dans la pauvreté,
  • plus d’1 Vénézuélien sur 5 vivait dans l’extrême misère,
  • et une toute petite oligarchie vivait dans un luxe insolent, parce que, parfaite “collabo” de la puissance américaine, elle avait monnayé ce train de vie contre la cession de l‘essentiel  de la rente pétrolière vénézuélienne aux grandes compagnies américaines.

Le Venezuela des années 90 : un pays aux inégalités révoltantes 

Ces inégalités, qui ressortent des chiffres glacés des statistiques, se voyaient à l’œil nu. Elles ne pouvaient manquer de susciter un sentiment d’incrédulité et d’indignation pour le Français de passage que j’étais. Car, des rapides vues que j’avais pu glaner au cours de ce bref séjour à Caracas, il me reste en effet deux images très fortes.

D’un côté, sur des kilomètres et des kilomètres en venant de l’aéroport, des quartiers misérables de favelas s’alignaient au bord des autoroutes, tandis que les passants très pauvres et des SDF hantaient le centre ville.

De l’autre côté, j’avais assisté à un dîner avec la haute société vénézuélienne dans l’un des grands restaurants les plus chics de la capitale. On s’y serait cru dans un épisode de la série américaine Dallas : hommes en smoking à la chevelure gominée et au sourire carnassier ; femmes coiffées, maquillées et manucurées comme dans un studio d’Hollywood, se faufilant dans l’assistance avec de somptueuses robes de soirée, le cou orné de rivières de diamants ou d’émeraudes. Des vraies pierres, pas du strass.

Précision nécessaire pour bien comprendre la situation du Venezuela (comme celle de nombreux pays latino-américains, en particulier du monde andin), une différence essentielle me sauta aux yeux : cette haute bourgeoisie vénézuélienne – que notre voyage officiel pour soutenir les exportateurs français nous amenait à rencontrer – avait essentiellement le teint blanc et du sang espagnol ; elle vivait comme séparée du reste du pays, dans une enclave mentale où l’on envoie ses enfants étudier aux États-Unis et où l’on passe ses vacances en Europe. Le petit peuple en guenilles, dont j’avais croisé le regard muet dans les rues, avait quant à lui très majoritairement le teint foncé et mat ; et ses traits révélaient le sang indien ou afro-caribéen qui coulait dans ses veines.

Incontestablement, il n’est pas possible de comprendre la “Révolution bolivarienne” d’Hugo Chávez, et son immense succès auprès des couches les plus défavorisées du peuple vénézuélien, si l’on fait abstraction de ce contexte autant ethno-sociologique qu’économique.

 

Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d'origine colombienne, dont les grands-parents, venus d'Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d'un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d’origine colombienne, dont les grands-parents, venus d’Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d’un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

La famille Chávez, d'origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l'arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.

La famille Chávez, d’origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l’arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.


La  chute infamante de Carlos Andrés Pérez

Si le Président de la République Carlos Andrés Pérez avait donné instruction de garder nuit et jour fermés tous les volets de la Présidence de la République par crainte d’un tireur en embuscade, ce n’était pas seulement à cause de la situation économique et sociale explosive qu’il avait créée de ses propres mains, et qui fait toujours le lit de toutes les révolutions (une situation qui, soit dit en passant, se propage à l’identique actuellement à toute la zone euro).

Non. Il y avait une autre raison, encore plus sordide : sa corruption notoire était en train de faire vaciller les institutions du pays.

En mars 1993 en effet – c’est-à dire un mois et demi avant notre venue à Caracas -, le procureur et inspecteur général des Comptes de la République, M. Ramon Escobar Salom, avait osé porter contre Carlos Andrés Pérez des accusations de malversations, pour un montant de 250 millions de bolivars. Cette somme tirée sur le budget de l’État, qui équivalait à quelque 17 millions de dollars, devait abonder des fonds secrets au ministère de l’Intérieur. Mais elle s’était mystérieusement perdue en route, en passant justement par le secrétariat de la présidence de la République…

Au moment précis où Carlos Andrés Pérez accordait une audience à la ministre française que j’accompagnais, il savait donc que ses jours à la tête de l’État étaient extrêmement compromis et suspendus à la décision de la Cour suprême de Justice, attendue par toute la presse dans les semaines suivantes.

Il y avait donc, dans cette fermeture des volets et cette coupure palpable du monde extérieur, un réflexe de protection primaire et superstitieux, presque puéril. Pendant qu’il expliquait d’une voix machinale à Mme Michaux-Chevry tout l’intérêt qu’il portait au développement des exportations françaises vers le Venezuela, et qu’il balayait d’un revers de main ironique la situation intérieure de son propre pays, j’observais le caractère pathétique de cet escroc. Cela se voyait dans son regard fuyant et ses gestes légèrement fébriles, cela se sentait au timbre de sa voix : cet homme était intérieurement saisi d’effroi, il se savait irrésistiblement entraîné vers l’abîme.

De fait, le 20 mai suivant, soit moins de 3 semaines après cette audience, la Cour suprême de Justice du Venezuela rendit son arrêt : elle jugea que les éléments à charge étaient suffisamment graves et concordants pour qu’il y ait matière à procès. Dès le lendemain, 21 mai 1993, le Sénat suspendit Carlos Andrés Pérez de ses fonctions de Président de la République au motif, infamant s’il en est, de malversations et d’appropriation illégale.

On apprit ensuite que cette somme aurait, en partie, servi à financer des campagnes politiques dans des pays latino-américains voisins, et notamment la campagne électorale de Violeta Chamorro, élue présidente du Nicaragua en 1990 contre Daniel Ortega et les révolutionnaires sandinistes. Bien entendu, la main de la CIA ne devait certainement pas être très éloignée de tout ce micmac.

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Le 31 août 1993, le Congrès national destitua Carlos Andrés Pérez, qui fut enfermé dans la prison El Junquito puis qui fut assigné à résidence dans sa propriété personnelle, du fait de son âge, dans l’attente du jugement. Le 30 mai 1996, la Cour suprême de Justice le condamna, pour malversation aggravée, à 2 ans et 4 mois… d’arrestation à domicile.

En 1999, remis en liberté, ce diable d’homme osa créer un nouveau parti politique. Probablement était-ce dans le but d’obtenir un siège de sénateur et d’être ainsi protégé, par l’immunité parlementaire y afférente, des nouvelles accusations de corruption qui étaient apparues entre-temps contre lui : la presse avait en effet révélé qu’il possédait des comptes secrets aux États-Unis. Le 20 décembre 2001, un tribunal de première instance de Caracas ordonna qu’il soit de nouveau assigné à résidence dans sa propriété personnelle pour le juger sur ce nouveau scandale.

Mais l’oiseau s’était envolé en République Dominicaine. Le 3 avril 2001, Hugo Chávez, nouveau Président du Venezuela, demanda à la République Dominicaine l’extradition de l’ex-Président. Cependant, cette extradition ne fut jamais exécutée car Carlos Andrés Pérez s’était enfui pour résider en Floride, dans la ville de Miami (États-Unis).

Naturellement, le gouvernement de Washington n’accorda jamais l’extradition de son agent Carlos Andrés Pérez et celui-ci put vivre une fin de vie luxueuse en continuant, jusqu’à sa mort survenu en 2010, à offrir un appui aux groupes opposés au président Hugo Chávez.

Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C'est là qu'il mourut en 2010 - aux États-Unis donc - entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu'il avait arrosés de largesses. L'ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu'il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés. À l'annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu'ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d'Hugo Chávez...

Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C’est là qu’il mourut en 2010 – aux États-Unis donc – entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu’il avait arrosés de largesses.
L’ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu’il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés.
À l’annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu’ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d’Hugo Chávez…


2013 : les effets de la présidence d’Hugo Chavez

Depuis ce bref séjour de 1993, ni ma vie professionnelle ni ma vie personnelle ne m’ont donné l’occasion de retourner au Venezuela. Je n’ai donc pas eu l’occasion, ni de rencontrer Hugo Chávez, ni de me rendre compte de mes propres yeux de l’évolution du pays depuis 20 ans, et en particulier depuis qu’il a accédé à la tête de l’État le 2 février 1999.

Première photo officielle du Président Hugo Chávez

Première photo officielle du Président Hugo Chávez

Si je veux me faire un jugement lucide et objectif de cet homme, à l’évidence hors du commun, qui a présidé aux destinées du Venezuela pendant 14 ans, de 1999 à 2013, j’en suis donc rendu à me fier aux statistiques de l’ONU.

En particulier à celles de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l’ONU, tirées du très officiel “Panorama social de América Latina 2011″  publié par la CEPAL en 2012 : http://www.eclac.cl/cgi-bin/getProd.asp?xml=/publicaciones/xml/1/45171/P45171.xml&xsl=/dds/tpl/p9f.xsl&base=/dds/tpl/top-bottom.xsl

Ces statistiques, dignes de foi, dressent de façon laconique le bilan d’une décennie de gestion “chaviste” :

  • le taux de “pauvreté extrême” (“indigencia” en espagnol, correspondant à moins de 1 $ de revenu par jour) est passé, sur la même période, de 22,2 % à 10,7 %. Il s’agit de ces Vénézuéliens qui vivaient dans des favelas ou dans la rue et dont le nombre m’avait tant frappé en 1993.
  • le Venezuela a diminué de 58% le taux de malnutrition infantile, qui est passée de 7,7% en 1990 à 3,2% en 2009.

 

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Ce tableau, tiré du “Panorama social de América Latina 2011″  publié par la CEPAL en 2012, fait ressortir de façon très intéressante les politiques de justice sociale des différents États d’Amérique du sud au cours des 3 périodes (de durée variable) 1990- 2002, puis 2002-2008, puis 2008-2010.   

À chaque période correspond une barre de couleur différente, de la valeur de l’augmentation ou de la diminution du coefficient de Gini, c’est-à-dire de la hausse ou de la baisse des inégalités de revenus dans la population. 

Comme on le voit de façon spectaculaire, tous les régimes alignés politiquement sur Washington et économiquement sur le FMI ont laissé croître vivement les inégalités : ce fut le cas, dans les années 90, des gouvernements d’Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de l’Équateur, du Salvador, du Mexique, du Paraguay… et du Venezuela de Carlos Andres Perez.    

Le même tableau fait en revanche ressortir de façon spectaculaire les politiques de réduction des inégalités entreprises, à partir des années 2000, par les régimes plus ou moins en rupture avec le tuteur états-unien :

  • Argentine, avec le Président Nestor Kirchner puis la présidence actuelle de sa veuve Cristina
  • Bolivie d’Evo Morales, ami de Hugo Chávez
  • Brésil de la Présidente Dilma Rousseff, amie de Hugo Chávez
  • Équateur du Président Rafael Correa, très lié à Hugo Chávez
  • Salvador du Président Mauricio Funes, du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN)
  • Nicaragua du Président sandiniste Daniel Ortega
  • Pérou du Président Ollanta Humala
  • Uruguay du Président José Alberto Mujica
  • Venezuela du Président Hugo Chávez

Seuls deux États font exception à cette règle cynique, et seulement depuis 2008 :

  • le Mexique du Président Felipe Calderon sur la dernière période de 2008 et 2010. Rappelons que cet homme, proche des Américains comme tous ses prédécesseurs, était néanmoins de formation chrétienne-démocrate et non membre du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) – cas exceptionnel pour le chef de l’État mexicain. Il était co-fondateur du Parti action nationale (PAN), d’inspiration chrétienne-sociale et membre de l’Internationale démocrate-chrétienne.   
  • et le Panama du Président Ricardo Martinelli sur la même période. Mais c’est sans doute parce que cet homme d’affaire, soutenu par Washington, a senti le vent du boulet : son opposante Balbina Herrera, proche de Hugo Chávez, avait été longtemps donnée gagnante dans les sondages.

Il me semble utile de préciser que le coefficient de Gini pour la France est passé de 0,279 en 1996 à 0,299 en 2010. [ source INSEE septembre 2012 : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1412/ip1412.pdf ]. Et j’ajoute que l’on peut, à défaut de statistiques plus récentes, anticiper sans grand risque de se tromper que le coefficient de Gini a dû fortement grimper en 2011 et 2012 : il doit certainement être désormais aux alentours de 0,31 ou 0,32.

La France reste donc sensiblement moins inégalitaire que le Venezuela post-Chávez.  

Mais les inégalités progressent rapidement chez nous alors qu’elles ont beaucoup régressé au Venezuela sous Hugo Chávez.

 

Les grands médias occidentaux et Hugo Chávez

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mort d’Hugo Chávez n’aura pas incité les grands médias occidentaux – et notamment français – à faire preuve de bienveillance, ni même d’indulgence, vis-à-vis du défunt.

Bien au contraire, les jours qui ont suivi l’annonce de sa mort ont été marqués par un dénigrement, voire des critiques acerbes, des médias contre cet homme, régulièrement présenté comme un “dictateur” alors qu’il s’était fait élire à chaque fois par une large majorité de Vénézuéliens.

Pour n’en citer que deux exemples parmi bien d’autres :  

L’adjectif « dévasté » faisant d’habitude penser aux effets d’un cyclone, d’un tremblement de terre ou d’un tsunami, j’ai regardé de plus près cet article pour saisir les arguments avancés par le journaliste pour en justifier l’emploi. Pour faire court, Hugo Chávez aurait « laissé une économie dévastée » parce que la dette publique du pays est passée de 28 à 130 milliards de dollars en 14 ans, que le déficit public a dépassé 7 % du PIB l’an dernier, et que les industries vénézuéliennes fermeraient les unes après les autres.

J’avoue que ces arguments m’ont fait rire :  

  • Si Hugo Chávez a « dévasté » l’économie parce qu’il a fait grimper la dette publique de 102 milliards de dollars en 14 ans, quel verbe le quotidien Les Échos réserve-t-il alors à Nicolas Sarkozy qui a, quant à lui, fait exploser la dette publique française de quelque 700 à 800 milliards de dollars en 5 ans (5 à 600 milliards d’euros) ? Et qu’il a porté le déficit public jusqu’à 8,5 % ? 
  • Si Hugo Chávez a « dévasté » l’économie parce que le secteur industriel vénézuélien serait sinistré, que dit alors le quotidien Les Échos du démantèlement général de nos protections douanières et de la liberté totale des mouvements de capitaux qui nous ont été imposés par les traités européens et qui ont conduit, depuis 12 ans, à la disparition d’au moins 1/3 des heures travaillées dans l’industrie française ? Que dit le même quotidien du taux de change externe de l’euro qui, joint aux phénomènes précédents, explique que la France perd actuellement 800 emplois industriels et une usine en moyenne par jour ouvrable ?

Cependant, ce journal – propriété du milliardaire français Bernard Arnault – étant un journal réputé sérieux, il n’ose quand même pas travestir totalement la réalité. Le journaliste reconnaît, du bout des lèvres, le succès spectaculaire remporté par Chávez en matière de lutte contre les inégalités. Cependant, pour discréditer ce phénomène historique, l’article venimeux porte le titre « Chávez a réduit les inégalités au prix d’un échec économique. »

Mais, comme l’a justement fait remarquer l’un des lecteurs critiques de cet article, si « Chávez a réduit les inégalités au prix d’un échec économique », que dire alors de la totalité des dirigeants européistes qui ont, quant à eux, augmenté les inégalités, et cela au prix d’un échec économique bien pire encore… ?

(cf. l’évolution inquiétante, mentionnée supra, du coefficient de Gini en France)

En bref, les articles de la presse française ont décidé, en guise de nécrologie, de traîner dans la boue un homme qui s’est dressé contre la mainmise politique et le racket économique des États-Unis sur son pays, et qui a sorti de la misère la plus affreuse des millions de ses compatriotes.

En se comportant de la sorte, la grande presse française se déshonore encore un peu plus et témoigne, surtout, de qui sont les puissances qui la musèlent.

 

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À la différence de Carlos Andrés Pérez, le président Hugo Chávez est mort en fonctions et dans sa patrie. Derrière ses airs bravaches, il a souffert le martyre.

chavez_funeralchavez_funeral_uprchavez_enterrement_uprLe transfert de sa dépouille, puis son enterrement, les 7 et 8 mars 2013, ont drainé des foules immenses.
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chavez_pleurschavez_pleurs_uprchavez_tristesse_uprviva_chavez_uprchavez_cercueil_uprchavez_cercueilchavez_hommage_uprchavez_commandante_upr
L’ampleur exceptionnelle du soutien populaire au président défunt et l’affliction réelle d’une très grande majorité des Vénézuéliens semblent avoir pris de court les responsables politiques et les grands médias du monde occidental. Car dans ce monde occidental, on ne sait plus, au fond, ce qu’est un dirigeant qui œuvre sincèrement pour le bien de son peuple, et non sous l’injonction de tel ou tel lobby bancaire ou industriel ! Il faut remonter à l’assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963, ou à la mort de Charles de Gaulle le 9 novembre 1970, pour retrouver des émotions populaires d’une telle envergure et d’une telle intensité.

La France une nouvelle fois en-dessous de tout

Pour ce qui concerne plus directement la France, la mort d’Hugo Chávez aura confirmé, s’il en était besoin, à quel point les actuels dirigeants français sont indignes et lâches.

Que l’on ait aimé, ou pas aimé, Hugo Chávez, tout dirigeant français digne de ce nom aurait dû saisir l’importance historique de cet événement planétaire. Il aurait dû comprendre qu’il était de notre plus haut intérêt national de se rendre sur place, à Caracas, pour participer aux obsèques de Chávez et témoigner ainsi de la solidarité du peuple français avec le peuple vénézuélien et, au-delà, avec l’ensemble des peuples d’Amérique latine, tous plus ou moins bouleversés par cette mort.

C’est ce qu’avait si bien compris Charles de Gaulle, à la fois lorsqu’il s’était rendu aux funérailles de Kennedy en 1963, nonobstant les griefs avec le gouvernement de Washington, pour montrer que le peuple français compatissait à la douleur du grand peuple américain. C’est aussi, dans des circonstances différentes, ce qu’avait fait le fondateur de la Ve République, en effectuant sa célèbre tournée latino-américaine, au printemps et à l’automne 1964.

Ainsi donc, et comme je le faisais remarquer déjà, voici quelques jours, pour le Festival du cinéma panafricain de Ouagadougou, le Président de la République française, ou à défaut le Premier ministre, auraient dû impérativement faire le voyage de Caracas.

Ni l’un ni l’autre n’ont fait le déplacement. Ni même, comble de l’offense vis-à-vis des nouvelles autorités vénézuéliennes, le ministre des affaires étrangères. M. Laurent Fabius a fait savoir qu’il avait des “contraintes d’agenda” qui l’empêchaient d’être présent dans la capitale du Venezuela ce vendredi 8 mars.

Moyennant quoi, n’osant quand même pas laisser notre ambassadeur représenter la France tout seul sans autorité politique à ses côtés, le gouvernement a jugé bon de se faire représenter, à un niveau minimal, en choisissant Victorin Lurel, ministre “des Outre-mer”.

Ainsi donc, il faut que tout change pour que tout reste pareil :

  • en 1993, déjà, Mme Michaux-Chevry, ministre RPR  d’origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n’avait aucun rapport avec le Venezuela, et sans aucun poids politique, avait été choisie pour aller inaugurer l’exposition Francia 2000 de Caracas et rencontrer le Président Carlos Andrés Pérez.
  • vingt ans après, M. Victorin Lurel, ministre PS, lui aussi d’origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n’a lui aussi aucun rapport avec le Venezuela, et qui n’a lui aussi aucun poids politique, a été choisi pour assister aux funérailles du Président Hugo Chávez.

Décidément, l’UMP et le PS se comportent donc exactement de la même et détestable façon, à la fois vis-à-vis de nos compatriotes guadeloupéens – dont la participation au gouvernement consiste surtout à les charger de missions dont aucun autre ministre ne veut, dès lors qu’elles se situent dans la zone Caraïbes ; et à la fois vis-à-vis des plus hautes autorités vénézuéliennes, qui ne peuvent que prendre en très mauvaise part l’indifférence teintée de dédain avec laquelle le gouvernement français les considère.

Ce mauvais procédé n’était au fond pas très grave de conséquences en 1993, dans la mesure où l’événement (une grande exposition commerciale) n’était guère politique et dans la mesure où le chef de l’État était un homme corrompu, honni d’une grande majorité de la population, et qui n’avait plus que quelques jours à rester en fonctions.

En 2013, en revanche, dans la mesure où l’événement revêt une immense portée politique et symbolique, et suscite l’émotion chauffée à blanc de tout un peuple, c’est une nouvelle et véritable faute diplomatique lourde que la France vient de commettre.

 

Complètement à côté de la plaque : telle a été l'attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d'Hugo Chávez. C'est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.

Complètement à côté de la plaque : telle a été l’attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d’Hugo Chávez. C’est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.

Sentant quand même qu’il fallait faire et dire quelque chose, notre chef de l’État s’est fendu d’un communiqué, le 6 mars, d’une platitude non dénuée de perfidie et de réserve :  « Le président vénézuélien aura profondément marqué l’histoire de son pays », a affirmé M. Hollande, avant de poursuivre fielleusement : « Le président défunt exprimait, au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement. Je suis convaincu que le Venezuela saura surmonter cette épreuve dans la démocratie et l’apaisement. »

Une chose est en tout cas certaine. C’est que, lorsque viendra le jour où il sera à son tour enterré, il ne se trouvera certainement pas grand-monde pour affirmer que François Hollande, empreint jusqu’à la moelle de l’esprit de soumission et médiocre exécuteur des basses œuvres euro-atlantistes, « aura profondément marqué l’histoire de son pays ». Ou alors ce sera pour manier l’ironie cinglante.

Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l'OTAN. Il le faisait d'ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence. C'est certainement cette insoumission à l'ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem. De gauche à droite et de haut en bas : avec Vladimir Poutine (Fédération de Russie), Hu Jintao (République Populaire de Chine), Mahmoud Ahmadinejad (République Islamique d'Iran), Barack Obama (États-Unis d'Amérique), Lula da Silva (Brésil) et Mouammar Kadhafi (Jamahiriya arabe libyenne)

Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l’OTAN. Il le faisait d’ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence.
C’est certainement cette insoumission à l’ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem.
De gauche à droite et de haut en bas : avec Vladimir Poutine (Fédération de Russie), Hu Jintao (République Populaire de Chine), Mahmoud Ahmadinejad (République Islamique d’Iran), Barack Obama (États-Unis d’Amérique), Lula da Silva (Brésil) et Mouammar Kadhafi (Jamahiriya arabe libyenne)

 chavez_chomsky20 septembre 2006. Devant la 61e session de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, Hugo Chávez brandit à la tribune l’ouvrage du philosophe américain Noam Chomsky intitulé en français Hégémonie ou Survie: Quête de l’Amérique pour la domination mondiale.  Dans son discours, le président vénézuélien qui se présenta comme le défenseur des pauvres du continent américain, n’hésita pas à appeler le président George W. Bush « le diable ». C’est sans doute ce que Le Figaro appelle de la “provocation”.

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6 mars 2013 : Trois présidents sud-américains se précipitent à Caracas pour rendre un dernier hommage à Hugo Chavez, avant même son enterrement. De gauche à droite :

  • Mme Cristina Fernández de Kirchner Présidente de la République Argentine,
  • M. José Alberto Mujica, Président de la République d’Uruguay  (surnommé “Pepe Mujica” et connu pour être le chef d’État le plus pauvre du monde puisqu’il reverse 90 % de son salaire de 9000 euros à des ONG),
  • M. Evo Morales, Président de la République de Bolivie.
  • Entre la présidente argentine et le président uruguayen, on aperçoit Nicolás Maduro à l’arrière-plan, vêtu d’une veste aux couleurs du drapeau vénézuélien. Vice-président de la République, le plus proche collaborateur du défunt, il a prêté serment le 8 mars comme président par intérim, à la suite de la mort d’Hugo Chávez, dans l’attente de la prochaine élection présidentielle à laquelle il sera le candidat du Mouvement Bolivarien.

CONCLUSION : UN HOMME D’ÉTAT RESPECTABLE, DANS UN MONDE OÙ TANT DE CHEFS D’ÉTAT NE LE SONT PAS

Sans doute Hugo Chávez avait-il des défauts. Qui n’en n’a pas ?

Sans doute l’ensemble de son bilan n’est-il pas sans reproche. Quel bilan est sans zone d’ombre ?

Sans doute a-t-il parlé, parfois, un peu trop vite. Sans doute a-t-il porté des accusations un peu trop hasardeuses. Mais qui n’a jamais commis d’impair ?

Sans doute le personnage avait-il un caractère comédien, voire cabotin. Il est vrai que ses apparitions hebdomadaires dans un programme télévisé appelé « Alo presidente » étaient singulières vues de Paris, Londres ou Berlin puisqu’il lui arrivait d’y chanter, d’y réciter des poèmes, d’y nationaliser des entreprises en direct, d’y licencier, toujours en direct, des hauts fonctionnaires ou d’y annoncer la nomination de ministres clés. C’est ce qu’il fit en 2004, en révélant le nom des nouveaux ministres des Relations extérieures et de l’Information. En lui reprochant cela, n’oublie-t-on pas un peu vite qu’il s’agissait d’un Latino-Américain, avec la culture théâtrale qui s’attache souvent à la tradition locale ?

Mais que pèsent ces travers face au reste ?

  • Hugo Chávez a fait incontestablement le bien pour la grande majorité de la population vénézuélienne, en sortant des millions de ses compatriotes de la misère sans nom où l’avaient plongé les manœuvres de Washington et les injonctions du FMI.
  • Hugo Chávez fut un patriote au sens le plus élevé du terme, aimant les peuples étrangers mais pénétré de cette volonté intransigeante de souveraineté et d’indépendance nationales, dans la droite ligne des idéaux de Simon Bolivar, eux-mêmes directement hérités des idéaux de la Révolution française.
  • Hugo Chávez fut d’un très grand courage puisque, pendant toute la période passée à la tête de l’État vénézuélien, c’est cette même volonté qui l’amena à s’opposer constamment à la volonté prédatrice américaine.
  • Hugo Chávez fut d’un grand désintéressement personnel et fut, quoi qu’on en dise, un démocrate, puisqu’il avait même instauré le référendum révocatoire à mi-mandat.

Homme de bien, patriote intransigeant, courageux, désintéressé et démocrate. C’est pour tout cela que l’on peut, malgré l’anachronisme et des différences éminentes, le comparer en effet à un “De Gaulle latino-américain”. C’est une comparaison qui, probablement, aurait plu à l’un comme à l’autre de ces deux hommes hors du commun.

François ASSELINEAU

 

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À PART L’UPR….

  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique, toutes preuves à l’appui, que la prétendue “construction européenne” est une entreprise de domestication américaine du continent européen, et que “l’Union européenne” n’est que la face civile d’une même médaille dont la face militaire s’appelle l’OTAN ?
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que, loin d’être une oeuvre de paix , la prétendue “construction européenne” est une machine de guerre euro-atlantiste s’inscrivant dans les projets agressifs de Washington et de ses théories du Choc des Civilisations ?
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que, loin d’être une ouverture sur le monde, la prétendue “construction européenne” obéit à un réflexe racialiste qui affirme qu’il devrait y avoir une solidarité “européenne” qui primerait sur tous les liens établis par l’histoire entre les différents peuples du monde ? 
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que nous devons nous rassembler, au-delà du clivage droite-gauche, pour faire sortir la France de l’Union européenne et de l’euro, en application de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (T.U.E) et pour faire sortir la France de l’OTAN ? 

Vous n’en connaissez aucun autre ? C’est normal car il n’y en a en effet aucun autre.

L’UPR est unique en son genre, et heureusement. Vous y avez, vous aussi, votre place.  

VOUS AUSSI, REJOIGNEZ LA VRAIE RÉSISTANCE EN FRANCE À L’EMPIRE EURO-ATLANTISTE

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 01:32

L’ADN magnétique, une arme que vous ignorez


adn-200po.gif Vous ne connaissez pas cette arme, mais nos sources haut placées ne l’ignorent pas. Comme pour nos gènes, il existe un ADN magnétique dans chaque être humain, eh oui, nous avons tous une identité magnétique propre !

Là commence les problèmes, les gouvernements européens et les USA savent comment l’utiliser à des fins avantageuses.

Ils captent votre ADN magnétique en passant devant vous, aussi simplement que cela, sans que vous le sachiez, l’emprunte magnétique récupérée,  ils peuvent vous contrôler de n’importe où sur la planète, vous suivre à la trace, vous donner le cancer, ou vous tuer rien qu’en stimulant celui-ci.

Ils peuvent mettre aussi en relation les gens dans le but de créer des virus capables de toucher le plus de monde possible, et ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres possibilités qu’offre ce bijou personnel.

WikiStrike voulait que vous le sachiez, vous n’êtes plus libres depuis au moins une décennie, vous comprenez pourquoi il est temps de passer aux choses sérieuses…

 

Joseph Kirchner pour WikiStrike

Chefs d’Etat latino-américains atteints de cancer: Hasard ou tentatives d’assassinats politiques ?

14
Mar
Chefs d’Etat latino-américains atteints de cancer : hasard ou tentatives d’assassinats politiques ?

De G à D : Les chefs d’Etat Nestor Kirchner, Evo Morales, Lula da Silva et Hugo Chavez.De G à D : Les chefs d’Etat Nestor Kirchner, Evo Morales, Lula da Silva et Hugo Chavez.Chefs d’Etat latino-américains atteints de cancer : hasard ou tentatives d’assassinats politiques ?

Le président vénézuélien Hugo Chavez s'est éteint le 5 mars, après avoir lutté contre un cancer diagnostiqué en 2011. Hugo Chavez était à deux années de la fin de son mandat et allait se présenter à nouveau.

Il est étrange qu’une épidémie de cancers et de crises cardiaques frappe les chefs d'Etat d’Amérique Latine et d’ailleurs, qui ont tous en commun, d’être des opposants de la politique américaine. Est-ce un hasard ou y a-t-il eu des assassinats politiques masqués? Seuls les Etats-Unis, l’entité sioniste et la Russie possèdent des armes biologiques sophistiquées, utilisées contre des cibles humaines précises.

En ce moment, des laboratoires sophistiqués internationaux étudient les circonstances de la mort du président Yasser Arafat. On se souvient qu’en 1997, alors qu'il était le dirigeant de la branche jordanienne du Hamas, Khaled Mechaal avait été visé par une tentative d'assassinat du Mossad. Deux agents israéliens s’étaient introduits en Jordanie avec des passeports canadiens et lui avaient injecté une substance toxique. Ils avaient été arrêtés sur-le-champ !

En 2009, l'ex-président argentin Raul Alfonsin meurt d’un cancer. En 2010, le président du Paraguay, Fernando Lugo, décède d’un cancer lymphatique malin. L’ex-président brésilien, Lula da Silva, a été atteint d’un cancer mais est actuellement en phase de rémission. L'actuelle présidente du Brésil, Dilma Rousseff, fut également atteinte d'un cancer durant sa campagne électorale.

Selon le site Wikileaks cité par le quotidien britannique « The Telegraph », la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton avait expédié un message top secret à l'ambassadeur des Etats-Unis à Buenos Aires, en novembre 2010, lui demandant d’enquêter sur la santé de la présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner. Les informations recherchées étaient précises et concernaient ses habitudes alimentaires, ses goûts, sa capacité à faire face au stress et surtout, savoir si elle prenait un médicament et lequel. Il est étrange que les Etats-Unis s’enquièrent de la santé d’un chef d’Etat… Un an plus tard, la présidente d’Argentine est opérée pour une tumeur de la glande thyroïde qui s’est finalement avérée bénigne.

En octobre 2010, son époux, l'ancien président Nestor Carlos Kirchner, qui était alors pressenti pour briguer un nouveau mandat de la présidence de la République en 2011, prenait son café habituel à un hôtel de la Patagonie mais quelques heures plus tard, il décédait des suites d’une crise cardiaque.

Avec son sens de l'humour, Hugo Chavez avait proposé à ses homologues, la formation d’un « club des chefs d'Etat atteints de cancer » ! Cette touche d’humour n’en dissipe pas moins le caractère dramatique et étrange de cette série de maladies qui frappe les chefs d’Etat latino-américains. Ces candidats à la présidence ou chefs d’Etat ont tous en commun d’être issus des mouvements révolutionnaires et sont anti-américains.

Comme pour la grande majorité du peuple vénézuélien et d'autres peuples à travers le monde, le Parti Anti Sioniste s’interroge sur les circonstances de la disparition tragique du président Hugo Chavez. Comment se fait-il qu’autant de dirigeants latino-américains opposés à la politique des Etats-Unis et qui souhaitent devenir indépendants (et échapper à la mainmise USraélienne), contractent la même maladie que Chavez ? 

 

Parti Anti Sioniste

URL : www.partiantisioniste.com/articles/1422
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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 01:30
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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 01:06

 

Le pape François, le 14 mars 2013. REUTERS/Alessandro Bianchi

 

 

Un pape pour détruire la révolution en Amérique Latine ?

 

 

Le nouveau pape, l'Argentin Jorge Mario Bergoglio, a dénoncé les prêtres progressistes à la dictature militaire Agentine, entre 1976 et 1983. Il est aujourd'hui considéré comme une opposition solide face au couple Kirchner qui "dirige" l'Argentine. Couple qui a refusé le remboursement des trois quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure :
 
 
Rappel : l'élection en 1978 du cardinal polonais qui deviendra Jean-Paul II intervient deux ans avant les grèves des chantiers navals de Gdansk en Pologne, déclenchées le 14 août 1980, et qui furent un déclencheur essentiel de la destruction de l'URSS et des pays de l'Est. Certes, à l'Est, il s'agissait seulement de pseudo-communisme, mais qui était de toute façon bien mieux pour les gens que le capitalisme qui l'a remplacé :
 
 
Et ce pape nous arrive juste après la mort du révolutionnaire castriste Hugo Chavez du Venezuela, assassiné par la CIA à l'aide d'un cancer induit.
 
Chavez a-t-il en fait été assassiné par les Amerloques ?
 
 
Tous les dirigeants progressistes d'Amérique Latine ont eu un cancer ! :
 
 
    Bien à vous,
    do


 

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 01:01
Rothschild contre la Syrie
 
15 mars 2013 - infame propagande guerrière dans Libération
 
 
    Bonjour à toutes et à tous,
 
Le pire ennemi d'Israël est le Hezbollah libanais qui est fermement soutenu par la Syrie. Aussi, il ne faut pas s'étonner que le journal Libération, qui appartient à Rothschild, le grand maître du sionisme, fasse une telle propagande guerrière contre la Syrie de Bachar el-Assad.
 
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Si certains ne le savaient pas, qu'ils l'apprennent aujourd'hui. Libé appartient depuis quelques années à Rothschild. La première mesure que prit Rothschild fut de virer Serge July.
 
Ce qu'il faut savoir sur Rothschild, c'est qu'il est le grand maître du sionisme. En voici la preuve :
 
 
Il faut savoir aussi que personne au monde ne déteste plus la Syrie qu'Israël. Parce que le pire ennemi d'Israël, le seul à avoir vraiment pu le vaincre militairement sans coup férir, et deux fois s'il vous plaît, en 2000 et en 2006, c'est le Hezbollah libanais de Hassan Nasrallah. Or, le principal soutien du Hezbollah est la Syrie. Donc Israël veut détruire la Syrie.
 
Par ailleurs, dans le mythe d'Eretz Israël, le grand Israël, la Syrie fait soit-disant partie d'Israël !
 
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Eretz israël, du Nil à l'Euphrate !
 
Aussi, il ne faut pas s'étonner que le journal Libération, qui appartient à Rothschild, le grand maître du sionisme, fasse une telle propagande guerrière contre la Syrie antisioniste de Bachar el-Assad.
 
Ça fait bien longtemps que l'impérialisme occidental livre des armes sophistiquées aux prétendus "rebelles" soit-disant "syriens" ; sinon, ces derniers auraient perdu depuis belle lurette.
 
Il ne faut surtout pas oublier que ce sont des islamistes recrutés un peu partout dans le monde qui combattent en Syrie contre l'armée régulière et contre le peuple syrien. Peuple syrien qui soutient massivement Bachar el-Assad, sinon celui-ci aurait perdu depuis longtemps.
 
Qu'en est-il donc des djihadistes islamistes ?
 
AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) appartient aux services secrets français. Voici les preuves. Regardez au moins les deux vidéos avec le journaliste de Canal+ :
 
 
Quant à al-Qaïda tout court, cette organisation appartient à la CIA depuis l'Afghanistan en 1978. Regardez au minimum la photo à cette page :
 
 
Les Jihadistes musulmans servent par conséquent de réservoir de mercenaires pour l'impérialisme occidental.
 
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Le soit-disant "royaume historique" du roi David

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

 
L'implication de l'impérialisme français dans la guerre actuelle contre la Syrie peut se mesurer au fait que le drapeau des soit-disant "rebelles" est l'ancien drapeau que la France avait imposé à la Syrie à l'époque où ce pays était sous "mandat français".
 
Cependant, ce n'est pas parce qu'en 1916 les accords Sykes-Picot livrèrent la Syrie à la France, que celle-ci est aujourd'hui à ce point impliquée dans la guerre contre la Syrie ; sinon, pourquoi le serait-elle seulement depuis deux ans ?
 
Par ailleurs, il pourrait sembler étonnant à quiconque ignore l'essentiel de l'histoire récente de la France, que celle-ci soutienne des djihadistes islamistes qui massacrent allègrement les chrétiens en Syrie, alors que la France est essentiellement de culture chrétienne, et que Bachar el-Assad a toujours protégé les chrétiens. Comment expliquer cela ?
 
C'est bien évidemment parce que les sionistes se sont récemment emparés de la France, grâce à la loi Rothschild, que l'impérialisme français, devenu de ce fait impérialisme franco-sioniste, fait la guerre en Syrie. Et tant pis pour les chrétiens massacrés par les islamistes : les sionistes n'en ont rien à foutre !
 
La loi Rothschild, est la cause de l'endettement de la France :
 
 
Et, selon le principe de l'esclavage par la dette, quand la dette est devenue suffisamment grande pour que la pression soit suffisamment forte, les anciens propriétaires de la France ont cédé au chantage et ont livré ce pays à Rothschild, c'est-à-dire au sionisme.
 
    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org/spip
 
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FAIRE CIRCULER !
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Femme palestinienne mordue par un chienUne plainte a été déposée contre le parlementaire palestinien Ahmad Tibi pour incitation à la haine raciale et mépris des symboles de l’État. Ce député à la Knesset avait posté sur sa page Facebook une photo de lui accompagnée d’une légende écrite en arabe « Allah akbar » (Dieu est grand !) au-dessous de laquelle apparaissaient des chiens formés de petites étoiles de David. La plainte a été déposée Eliyahu Nissim, membre du parti Otzma LeYisrael, dirigé par Arieh Eldad et Michael Ben-Ari.

Ahmad Tibi avait dénoncé par le passé l’utilisation éhontée qui était faite par Tsahal des brigades cynophiles. Les chiens étaient systématiquement incités par leurs maîtres à sauter sur tout Palestinien qui prononçait le takbîr (en arabe تكبي). Les forces israéliennes n’avaient d’ailleurs jamais nié ces allégations.

La tactique semble avoir été reprise contre les Palestiniens par les colons. Déjà autorisés à posséder des armes à feu, ces derniers utiliseraient aujourd’hui les chiens comme une nouvelle arme par destination. « Des pratiques racistes et contraires aux lois internationales », a lâché Ahmad Tibi à la presse. Il ne s’agit malheureusement pas d’un scoop. Les vidéos circulant sur Internet montrant des attaques de ce type menées par des soldats israéliens sur des Palestiniens sont légion. Deux exemples parmi d’autres : le film montrant une femme âgée agressée par un chien de Tsahal, dans un village proche de Bethléem ; et celui qui met en évidence l’agression d’un manifestant palestinien, à Kufr Qaddum. Les images peuvent être difficilement soutenables.

Eliyahu Nissim pourra toujours comparer les publications d’Ahmad Tibi avec les caricatures antisémites des nazis, il n’empêche que ce sont ces derniers qui entraînaient les chiens à mordre.

 

Capitaine Martin
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Quelques faits révélateurs à propos de la guerre au Mali


L’intervention au Mali a prétendument lieu dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mais il y a plus. Les rebelles ont été entraînés par les États-Unis et le sous-sol malien, de toute évidence, contient autre chose que du sable et du sel. À l’arrière-plan, la Chine apparaît également dans le collimateur.

 

 

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Le sous-sol

 

Officiellement, l’intervention française au Mali visait à arrêter la progression des terroristes djihadistes et n’avait rien à voir avec les matières premières du pays. Mais savez-vous que,dans le sous-sol, on trouve de très nombreux minéraux, entre autres du calcaire, de la kaolinite, du cuivre, des phosphates, de la bauxite et de l’or. Ensuite, il s’avère qu’il y a aussi du pétrole, du gaz naturel et de l’uranium. 

 

La France produit 76 % de son électricité au moyen de centrales nucléaires, donc à partir de l’uranium. Savez-vous qu’au moins 30 % de cet uranium est importé du Niger, un pays voisin du Mali ?

 

Entraînés par les États-Unis

 

L’intervention française visait l’alliance des rebelles djihadistes et touareg. Mais saviez-vous qu’une partie de ces Touareg sont des militaires déserteurs de l’armée régulière malienne, qui ont été entraînés par les États-Unis ? Les soldats français qui se battent contre des rebelles drillés par les États-Unis ? Bienvenue en Absurdistan !

 

Mais ces Touareg ne sont pas les seuls à avoir été entraînés par le Pentagone. En mars 2012, un coup d’État a eu lieu, au Mali. Le responsable du coup d’État a été formé aux États-Unis. Dans les deux pays voisins du Mali, la Mauritanie et le Niger, la même chose s’est produite ces huit dernières années. Au Tchad, un autre pays du Sahel, des militaires également formés par les États-Unis ont vu leur tentative de coup d’État avortée. La France y a pris l’armée sous sa protection. Bienvenue encore une fois. 

 

Un étrange concours de circonstances

 

Après le coup d’État au Mali, l’an dernier, trois événements se sont produits : 1. Le pays a été complètement mis à sec, ce qui l’a totalement affaibli. 2. Les rebelles dans le Nord ont été armés et financés à partir de l’étranger et on ne leur a en aucun cas mis des bâtons dans les roues. 3. Les Français ont stationné des troupes en stand-by afin d’intervenir militairement. Étrange combinaison, n’est-il pas ?

 

1. Les membres de la Communauté économique des États de l’Afrique occidentale (ECOWAS), qui est contrôlée par la France et par les États-Unis, ont fermé leurs frontièresavec le Mali, qui n’a pas d’accès à la mer. La Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont suspendu leur aide. De leur côté, les États-Unis ont réduit de moitié leur soutien financier au pays. C’est ainsi que le pays est devenu une proie facile pour les rebelles. 

 

2. Et les rebelles ont donc eu de nouveau le vent en poupe. Les rebelles islamistes ont pu compter sur le soutien financier du Qatar. L’année précédente, cet État du Golfe avait déjà accordé un très gros soutien financier et militaire aux rebelles islamistes qui se battaientcontre Kadhafi et il fait aujourd’hui de même en Syrie.

 

Les rebelles islamistes ont également pu compter sur un important soutien militaire de la part de leurs homologues en Libye. Dans ce dernier pays, il n’y a pour ainsi dire pas d’autorité centrale et les islamistes peuvent faire ce qu’ils veulent. Ainsi, actuellement, ce sont eux qui contrôlent les check-points dans les villes de Benghazi et de Derna. C’est ainsi que les preneurs d’otages de l’entreprise algérienne de gaz naturel ont également pu compter sur un soutien logistique en provenance de la Libye. Le ministre tunisien des Affaires étrangères décrit la Libye comme un « lieu de refuge pour les sections nord-africaines d’Al-Qaeda ».

 

Mais les choses vont bien plus loin que le soutien en provenance de la Libye. Les rebelles islamistes du Mali ont conclu une nouvelle alliance avec le Libyan Islamic Fighting Group (LIFG – Groupe de combat islamiste libyen). C’est ce groupe qui, avec le soutien de commandos spécialisés de France et de Grande-Bretagne et d’unités d’élite de Jordanie et du Qatar, a chassé Kadhafi du pouvoir en 2011. 

 

Soit dit en passant, Belhadj est le chef du LIFG et il serait (prétend-on) un ancien dirigeant d’Al-Qaeda. Savez-vous qu’il a été impliqué dans les attentats à la bombe de Madrid, en 2004, mais que, malgré cela, juste avant la rébellion en Libye, lui et sa milice ont encorereçu des entraînements des unités spéciales des États-Unis ? Saviez-vous aussi qu’après la chute de Kadhafi, l’homme est devenu gouverneur militaire de Tripoli et a envoyé des centaines de djihadistes libyens en Syrie afin de combattre contre Assad ? 

 

Les rebelles djihadistes du Mali avaient conclu une alliance temporaire avec les Touareg. Un grand nombre de ces rebelles touareg avaient travaillé au service de Kadhafi. Pendant et après l’insurrection libyenne, il se sont rendus, lourdement armés, dans le Nord du Mali. Le gouvernement du Mali soupçonnait la France et l’Otan d’avoir conclu un marché avec les Touareg : s’ils renonçaient à soutenir Kadhafi, ils pourraient en échange s’occuper de leur propre cause dans le Nord du Mali. Quoi qu’il en soit, quand, début février 2012, les Touareg ont gagné beaucoup de terrain dans le Nord du pays, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, a exigé un cessez-le-feu immédiat et un « traitement approfondi de la question targuie ».

 

3. Depuis avril 2012, les rebelles djihadistes et touareg avaient conquis le contrôlé du Nord du Mali. Les États-Unis et la France n’y étaient absolument pas préparés. Dans l’attente d’une intervention par des troupes africaines, les deux pays ont entretenu des unités spéciales sur place. Pour la France, il s’agissait de deux régiments, d’hélicoptères, de chasseurs à réaction et d’avions de transport militaires. Ce sont ces deux régiments qui, en quelques heures, ont lancé une contre-offensive.

 

La Chine

 

On sait que, ces dix dernières années, la Chine a considérablement renforcé sa présence en Afrique et que ceci n’est pas sans provoquer une grande nervosité. Peuvent en témoigner les propos de Pierre Moscovi, le ministre français des Finances : « Il est évident que la Chine est de plus en plus présente en Afrique. Les entreprises françaises qui le peuvent doivent passer à l’offensive. Elles doivent être présentes sur le terrain. Elles doivent se battre. »

 

Puisque les moyens économiques font défaut, ne faut-il pas jouer la carte militaire, dans ce cas ? En novembre 2006, la Chine organisait un sommet exceptionnel sur la collaboration économique et auquel au moins 45 chefs d’État africains étaient présents. Saviez-vous qu’un mois plus tard, précisément, Bush approuvait la création d’Africom ? Africom est le haut commandement militaire des États-Unis pour le continent africain (avec avions, navires, troupes, etc.) ? Nous l’avons vu à l’œuvre pour la première fois en Libye et, aujourd’hui, au Mali. 

 

Saviez-vous que les États-Unis ont des bases ou installations militaires permanentes dans dix pays d’Afrique au moins ? La France, elle, a six bases militaires sur le continent. Saviez-vous aussi que l’armée américaine organise régulièrement des exercices militaires avec au moins 17 pays africains et qu’elle forme en outre des militaires dans 34 des 54 pays africains ?

 

Amel Boubekeur, chercheuse au prestigieux Brookings Institute, affirme qu’avec son intervention au Mali, le président français entend résoudre la situation urgente sur place, restaurer l’équilibre régional et « contrer l’influence croissante d’autres acteurs dans la région, comme la Chine ».

 

Le Financial Times tire une conclusion similaire à propos des États-Unis : « La militarisation de la politique américaine après le 11 septembre est controversée depuis longtemps parce que, dans la région, elle est considérée comme une tentative des États-Unis de renforcer leur contrôle des matières premières et de contrer le rôle commercial sans cesse croissant de la Chine. » 

 

Citation de la semaine :


« Tirons les leçons de la décennie de guerres perdues en Afghanistan, en Irak et en Libye. Ces guerres n’ont nulle part mis en place un État fort et démocratique. Au lieu de cela, elles favorisent le séparatisme, les États voyous et la loi de fer des milices armées.

Nulle part, ces guerres n’ont été en mesure de venir à bout des terroristes qui essaiment dans la région. Au lieu de cela, elles légitiment les plus radicaux d’entre eux.

Jamais ces guerres n’ont apporté la paix dans la région. Au contraire, avec l’intervention occidentale, chacun peut se soustraire à ses responsabilités. Plus grave encore, ces guerres provoquent une réaction en chaîne. Chaque intervention crée les conditions de la suivante. Elles sont une composante d’une seule et même guerre qui s’étend de l’Irak à la Libye et la Syrie, de la Libye au Mali, et qui inonde le Sahara d’armes de contrebande. Nous devons y mettre un terme.

Au Mali, aucune condition n’est présente en vue d’un succès. »

 

Dominique de Villepin, ancien ministre français de l’Intérieur et des Affaires étrangères.



Sources :

« The interests behind France's intervention in Mali  » (Les intérêts derrière l’intervention française au Mali)

 

F. William Engdahl, « The War in Mali and AFRICOM’s Agenda : Target China » (La guerre au Mali et l’agenda d’AFRICOM/ Cibler la Chine)

 

Adam Elliott-Cooper, « Blood for Uranium : France’s Mali intervention has little to do with terrorism » (Du sang pour l’uranium : L’intervention française au Mali n’a pas grand-chose à voir avec le terrorisme)

 

Yun Sun, « How China Views France’s Intervention in Mali : An Analysis » (Comment la Chine voit l’intervention française au Mali : Une analyse)

 

Traduit par Jean-Marie Flémal pour Investig’Action.

Source : dewereldmorgen.be

 

 

 

 

 

La France et la Grande-Bretagne veulent livrer des armes aux rebelles syriens !La France et la Grande-Bretagne veulent livrer des armes aux rebelles syriens !Le Parti Anti Sioniste dépose plainte contre l’Etat français pour ingérence et soutien au terrorisme en Syrie !


[Communiqué de presse]

Le Parti Anti Sioniste répond aux déclarations du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, du Premier ministre anglais, David Cameron et de l’Elysée et à leur volonté d’armer l’opposition syrienne.

De telles déclarations arrogantes vis-à-vis d’un pays souverain, d’un président élu par son peuple et une telle ingérence en Syrie s’inscrivent en faux contre le Droit International.

Assurément, les Français et les Anglais n’en sont pas à leur première bavure contre le Droit international…

Alors rappelons à ces deux ministres qu’ils n’ont été désignés, ni pour prendre de telles décisions belliqueuses et guerrières, ni pour soutenir et financer le terrorisme, ni même pour mettre leur logistique à disposition et encore moins pour fournir des armes !

Une fois de plus, ces politiques se permettent d’outrepasser le Droit international et même le Droit tout court, et imposent au peuple français l’ingérence, le financement et l’armement avec l’argent du contribuable.

Décidément, dans la lutte contre le terrorisme, le deux poids, deux mesures est de rigueur : côté malien, la France dit vouloir combattre des pseudo-terroristes (islamiques), et côté syrien elle arme ces mêmes pseudo-terroristes (islamiques) ?

Le dessein de la France sioniste socialiste n’est autre qu’une mainmise sur le Moyen-Orient au profit d’Israël. Ce double jeu, ce double langage, cette propagande mensongère et ces crimes contre le peuple syrien sont intolérables ! Combien d’innocents civils mourront-ils encore avec l’aide de ce gouvernement socialiste et avec l’argent des contribuables français ?

Il est temps que les Hommes de bonne volonté reviennent à la lucidité ; car en définitive, c’est un boomerang que la France veut lancer mais celui-ci lui reviendra en pleine face… Malheureusement, nos responsables ne sont pas assez mûrs pour le comprendre !

Le Parti Anti Sioniste dénonce et condamne cette décision. Nous appelons tous les Français libres à s’associer à nous en soutenant un dépôt de plainte contre l’Etat français pour crime sur le peuple syrien, ingérence et soutien au terrorisme qui, pour mémoire, est un crime condamnable par les lois de notre République.


Parti Anti Sioniste

URL : www.partiantisioniste.com/articles/1423
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GUERRE AU MALI. Scoop: Les « résistants » du Nord-Mali étaient rémunérés par….qui ?

Publié le 15 mars 2013

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Qatar-Mali

Qatar-Mali

Vous comprendrez que l’utilisation du terme « résistant » est une façon de me moquer des faiseurs d’opinion et des politiques qui manient à merveille la diffamation, quand ils ont un ennemi. Suivez mon regard. J’estime donc que, du Mali à la Syrie en passant par d’autres pays, la France favorise des terroristes qu’elles nomment « résistants » ici, et « terroristes » là…


On a appris, par l’AFP, que les combattants du groupe islamiste Ansar ed-Dine percevaient des espèces sonnantes et trébuchantes à chaque conquête d’une nouvelle ville au Nord Mali. Les sommes peuvent paraître dérisoires vu d’ici en Occident mais, en Afrique, compte tenu de la puissance de l’euro, ce sont des sommes conséquentes, probablement ce que touchent des ministres dans certains pays africains. La vraie question est de savoir les « qui » finançaient ces renégats et bandits de grands chemins. Mystère et boule de neige…mais, j’ai mon idée.

Tenez, toujours selon un Touareg cité par l’AFP, pour la prise de Tessalit (10 mars 2012), chacun a touché 500 000 francs CFA (760 euros), pour celle de Kidal, c’était 400 000 CFA (610 euros). C’est sans commentaire. Ces gens sont resté un an dans ces villes, se livrant, me semble-t-il, à d’autres activités très lucratives.

Et là, les yeux écarquillées, on lit que l’action menée vers le sud du pays doublait les primes.  La récompense promise était montée de façon exponentielle à 1 million de francs CFA (1520 euros), si la ville de Sévaré, point névralgique menant à Mopti, tombait. Hélas, les « pauvres » perdaient argent et vie (nous n’avons pas encore vu leurs corps) avec l’intervention (précipitée) de l’armée héroïque de papa François Mali Hollande…

 

http://allainjules.com/2013/03/15/guerre-au-mali-scoop-les-resistants-du-nord-mali-etaient-remuneres-par-qui/

 

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Syrie: François Hollande, le nouveau frère musulman de la cause califatiste de Syrie

Publié le 15 mars 2013

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http://allainjules.com/2013/03/15/syrie-francois-hollande-le-nouveau-frere-musulman-de-la-cause-califatiste-de-syrie/

 

François Hollande, hier soir, sur France 2 (02-05-2012)

François Hollande, hier soir, sur France 2 (02-05-2012)

L’UMP est inquiète, le dictateur de Syrie, François Hollande, veut muer sa République en Califat. Hier, comme sorti de nulle part, l’association « Rescue Children» et/ou « Arche de Zoé » était arrivée dans nos foyers avec fracas. Son action héroïque : vouloir enlever des enfants tchadiens. Eric Breteau et sa complice Emilie Lelouch dorment en prison. Il y a deux jours, comme sorti d’un chapeau de magicien, on assiste à l’entrée fracassante d’une nouvelle ONG dans le conflit syrien, « Save the Children ». Ce fait majeur ne vous a pas échappé. Pour faire bonne figure -c’est la règle-, l’association s’habillent d’oripeaux élogieux et dit vouloir sauver des milliers d’enfants mais, il y a un gros couac.


En effet, ses accusations portent sur deux axes : le pouvoir de Bachar al-Assad, et les terroristes syro-étrangers. En parlant des deux camps, elle affirme que des enfants sont recrutés par les deux. Dans ce vaste tonneau des Danaïdes aucune preuve sur le supposée recrutement d’enfants soldats par le pouvoir. Or l’inverse est bien valable et, des vidéos circulent. Dans le cas du Gouvernement syrien, il est indiqué qu’il utilise des enfants comme bouclier humain. Où, quand ? Cette falsification se poursuit avec acuité.

Dans une gymnastique intellectuelle et des contorsions ignobles dont on a l’habitude, ne pouvant apporter de preuves dans ce qu’ils avancent ou affirment urbi et orbi concernant le Gouvernement syrien, la presse « mainstream » et ses journalistes poursuivent dans la même fiente, avec en prime, la désinformation poussée à l’extrême. Est-ce qu’il a urgence à sauver des enfants syriens ? Oui. Est-ce qu’il faut le faire ? Oui. En revanche, si chaque action en Syrie se résume à déblatérer sur Bachar al-Assad, rien n’avancera. Il faut voir les reportages orientés pour s’en convaincre.

L’Unicef regrette le désintérêt des bailleurs de fonds. À ce jour, seuls 20 % de l’appel de fonds de 195 millions de dollars (149 millions d’euros) pour le fonds lancé par l’organisation, sont financés par la soi-disant communauté internationale. Et pourtant, elle veut armer les terroristes. Où trouve-t-elle cet argent et, ces armes sont-elles offertes gracieusement par les fabricants ? 

Pourquoi est-il impossible aux occidentaux d’entendre raison ? A force de matraquer leur slogan creux« Bachar doit partir », ils se sont perdus dans les abîmes, coincés dans les méandres de la suffisance. Au nom des « qui » travaillent au juste ces gens-là ? Pourquoi veulent -ils façonner le monde à leur image ? Qui leur dit que seul leur modèle sociétal est bon, le nec plus ultra de la gouvernance ? Hier, à Bruxelles, François Hollande a déclaré qu’on ne pouvait « laisser Bachar al-Assad massacrer ».

S’il y a massacre en Syrie demain, la seule et unique responsabilité incombe aux Occidentaux et à leurs affidés, ces affreux jihadistes-assassins-égorgeurs devenus fréquentables alors que la plupart, du moins, les chefs, font tous parties des notices rouges d’Interpol piur des crimes de droit commun et non des « opposants poursuivis par une quelconque dictature. Des meurtriers répertoriés, connus et dangereux. Un flirt avec l’Occident qui dure. Je suis entrain de finir un livre fort intéressant du journaliste d’investigation Jean-Loup Izambert « Crimes sans châtiments », qui décrypte justement, ces liaisons incestueuses entre l’Occident et les Frères musulmans. Nous y reviendrons…

Néanmoins, le même scénario se joue en Syrie et, ces gens sont, encore une fois, les idiots utiles de l’Occident. De leur côté, ne luttant que pour leurs beaux yeux, de l’avenir de leur pays, ils n’en ont cure…

 

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Violences sectaires ou génocide anti-alaouite ?
15 mars 2013 | Copie de la lettre transmise par l’universitaire et militant des droits de l’Homme Bahar Kimyongür aux membres de la Commission d’enquête internationale de l’ONU sur la Syrie.


La famille d’un jihadiste tunisien provoque une grande agitation à l’aéroport d’Istanbul
15 mars 2013 | Une famille tunisienne a provoqué une grande agitation dans l’aéroport Atatürk d’Istanbul (*), lundi 11 mars 2013, selon la presse turque. La raison : un jihadiste tunisien, se rendant en Syrie via la Turquie, a été intercepté par sa mère et son épouse, venues le chercher depuis la Tunisie.

Des réseaux d’insurgés "syriens" redessinent la physionomie du Liban
15 mars 2013 | Des réseaux de combattants Syriens au Nord Liban redessinent la physionomie du territoire. Depuis les cellules logistiques syriennes aux routes clandestines pour les armes, de nouvelles réalités politiques changent la manière dont les Libanais circulent dans leur pays.

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 02:14

 

 

Mardi 12 mars 2013
Jour de deuil pour les démocraties Européennes : Feu vert au two packs
WikiStrike

dimanche 10 mars 2013, par Comité Valmy


Jeudi 7 mars 2013
Ce soir est un jour de deuil pour tous les démocrates ou ceux qui croient encore à la démocratie .


Il vient de se passer quelque chose de très important qui n’est rien d’autre que l’enterrement dans la plus stricte intimité de nos principes démocratiques , ce qui a fait notre force , notre richesse , notre puissance ..

Ce soir , l’Union Européenne a donné son feu vert au two Packs !!


Qu’est-ce qui se cache derrière ce jargon technique, cet anglicisme auxquels personne ne comprend rien.


Le two packs : Un paquet législatif qui renforce les pouvoirs de la Commission Européenne en matière de contrôle sur les budgets nationaux .


En Français , çà veut dire quoi ? Ca veut simplement dire que les lois votées au Parlement sont susceptibles d’être retoquées par l’Union Européenne , si elles ne lui plaisent pas . Ou même , que si ces lois sont contraires à ce que pense l’Union Européenne , on peut imposer le contraire en termes budgétaires . L’article précise : Cette décision prise à l’unanimité , n’est guère surprenante après l’accord politique trouvé fin Février entre le Parlement Européen et la présidence Irlandaise de l’UE .

Cet accord m’a tellement fait sursauter , car il s’agit d’une transgression totale des traités votés et en particulier celui de Lisbonne et son article 123 qu’il m’a conduit à écrire un article intitulé :
Six milliards c’est facile Monsieur Cahuzac, Petits arrangements entre amis ..

La décision à l’unanimité des Ministres des Finances prise aujourd’hui, décision qui avalise l’invraisemblable abus de pouvoir et transgression commise par Mario Draghi, Président de la BCE dans le cadre de l’accord Irlandais , vient de signer le deuil de tous nos principes démocratiques ..

La différence entre un régime totalitaire et une démocratie vient d’une notion essentielle : la séparation des pouvoirs : législatif (le vote des lois) , l’exécutif (leur mise en application) , le judiciaire (l’indépendance de la justice) .

C’est cette séparation et elle seule qui permet de combattre la corruption , en particulier politique , qui permet de faire que des lois votées soient votées dans le sens de l’intérêt général et non pas d’intérêts privés ou catégoriels .. et qui permet de faire que l’exécutif se trouve obligé d’appliquer des lois qui ont été votées indépendamment de lui ..

A partir du moment ou ces pouvoirs se trouvent concentrés dans une même main , il devient très facile à l’exécutif d’infléchir sur les votes parlementaires .. ou de refuser de les appliquer (ce qui s’est passé dans le cas de l’accord entre la BCE et l’IRLANDE .. ). Et si la justice n’est plus indépendante , tout est permis aux détenteurs de ces pouvoirs , puisqu’il n’y a plus aucun contre pouvoir !!!

En signant cet accord avec l’Irlande , Mario Draghi a simplement refusé d’appliquer un article du Traité de Lisbonne , l’article 123 , qui lui interdisait à la BCE de prêter directement aux Etats .

Il a démontré que la BCE , Institution Européenne était au dessus des lois votées , qu’il n’en avait cure et ne se sentait en aucun cas obligé de les appliquer . Il a démontré que les petits arrangements entre amis s’étaient substitués aux votes démocratiques, puisque cette solution pourrait très bien être applicable à l’Espagne ou à la France , mais que curieusement , il ne veut pas la leur voir appliquer .. A l’inverse même , la Commission Européenne vient de réclamer encore plus d’austérité pour le peuple Espagnol .

Ce prêt fait à l’Etat Irlandais a non seulement allégé la dette de l’Etat, mais a également allégé son déficit budgétaire , sans aucune austérité supplémentaire pour la population Irlandaise , puisque le prêt consenti illégalement par la BCE est bien inférieur aux conditions du sacro saint marché .

D’ailleurs les Irlandais ont bien compris et ils viennent de redemander un petit rabiot :
Les Irlandais , rois de la roulette Irlandaise ..

Par contre , je ne sais pas quelle dent Monsieur Draghi et l’Union Européenne ont contre les Espagnols ,mais là , point de gentillesse, point de traitement de faveur .. il faut au contraire les tondre encore plus pour qu’ils deviennent enfin dociles !!! ...

"Bruxelles demande à l’Espagne d’augmenter les impôts et de retarder l’âge de la retraite" ..

On peut se demander au titre de quelle logique et de quelle cohérence , Bruxelles ne demande rien aux Irlandais qui, il faut le rappeler, ont le plus bas taux d’imposition sur les sociétés en Europe , mais leur consent un prêt interdit par les statuts des traités, et réclame aux Espagnols beaucoup moins gâtés que les Irlandais en termes de fiscalité , une austérité supplémentaire ..

J’ai une vague idée de la réponse : L’Espagne pourrait avoir des richesses cachées que l’Irlande ne possède pas , et qu’il serait utile de voir privatisées avant qu’elles ne soient découvertes . Il faut donc les écraser totalement pour les rendre dociles et résignés . Mais sans même préjuger du pourquoi , on peut juste s’arrêter au comment ...

Quelle est cette Europe qu’on veut nous imposer, dans laquelle les élus n’ont plus aucune utilité ? qui fait tout à la tête du client , grâce à des petits arrangements entre amis , totalement exclus de tout débat public ..

Là par contre j’ai une réponse et elle n’est pas aimable : si les petits arrangements entre amis , la tête du client se substituent aux lois votées démocratiquement , cela s’appelle une Dictature, ou plus exactement une république bananière .

La justice s’est d’ailleurs inscrite aux abonnés absents comme le montre désormais tous les jours l’absence totale de poursuites et d’enquêtes , sans parler de condamnations, sanctions ou réparations des préjudices , du fait des différents scandales financiers qui émaillent notre quotidien .

Du blanchiement d’argent de HSBC, en passant par la fraude du Libor , qui aura couté à Dexia la bagatelle de 600 millions d’euros , le sauvetage de Dexia ayant été mis à la charge du contribuable français, il semblerait que la justice soit un concept qui appartienne définitivement au passé dès qu’on touche à l’un des amis des petits arrangements , les financiers ..

Jaimie Dimon , PDG de JP Morgan a même réussi à avouer publiquement la semaine dernière que l’intégralité des profits bancaires étaient issus de l’absence de réaction des politiques et avaient juste été pris sur le dos des contribuables .

Pire , on arrive même à les conserver comme conseils , alors qu’ils sont eux mêmes poursuivis par d’autres justices comme la justice américaine, au coeur même de nos institutions , comme juges et parties .. (Agence France Trésor) .
Le two packs est également ce qui permettra de faire passer la nouvelle Directive Européenne sur les Retraites, sans que quiconque ne puisse s’y opposer , ni au Sénat , ni à l’Assemblée :
Retraites on nous dit rien , on nous cache tout

La future Directive en question n’a comme objectif que d’étendre le terrain de jeu des financiers en leur laissant l’intégralité des régimes de retraites par capitalisation à disposition

Et l’année prochaine , Jamie Dimon, PDG de JP MORGAN, pourra avouer que l’absence de réaction des poitiques européens aura permis aux banques de faire leurs profits grâce aux retraités Européens .

Alors oui , aujourd’hui est un jour de deuil , le coup d’état a eu lieu .. Nos démocraties viennent de se faire enterrer dans le plus grand silence par nos propres Ministres .

Nous pouvons désormais faire de grosses économies sur les députés et le Sénat devenus totalement inutiles .. Les décisions seront prises et mises à exécution sans eux ..

Mais moi , j’ai juste le droit de pleurer .. de ce deuil insensé dont personne n’a encore pris vraiment conscience .

P.S. : Le cas Irlandais montre que le rapport de forces peut marcher . Le gouvernement Irlandais , loin d’être intimidé par un Mario Draghi et encore moins par les diktats de l’Union Européenne, a au contraire réussi ce que personne n’aurait supposé possible : lui faire transgresser les traités Européens .. Comme le disait JLM lors de la campagne présidentielle française, la France a un poids suffisant pour infléchir la politique de l’UE . Les Irlandais viennent de lui donner raison , mais il y a peu de chances que ce soit le "capitaine de pédalo " qui ait la force de caractère nécessaire pour faire ce que viennent de faire les Irlandais .

Ce soir , beaucoup de gens pleurent également une disparition : celle d’Hugo Chavez . Je pense que Chavez laissera plus de traces dans l’histoire que les technocrates Européens qui viennent d’assassiner nos démocraties .

Mise à jour du 7 Mars .
Un décryptage du two packs paru dans la Tribune le 20 Février dernier nous donne un bien curieux élément de compréhension : "Les recommandations de la Commission européenne ne seront pas contraignantes, mais les gouvernements qui n’en tiendront pas compte s’exposeront à des sanctions de Bruxelles.

Si la compréhension des textes Européens est à ce niveau , on comprend que cet assassinat démocratique ait lieu aussi facilement .

Caro pour WikiStrike


http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-005047…
http://fipcarolinep.xooit.fr/t216-Six-Milliards-Monsieur-Cahuzac-c-est-faci…
http://www.wikistrike.com/article-six-milliards-monsieur-cahuzac-c-est-faci…
http://blogs.mediapart.fr/blog/jerlau/050313/les-irlandais-roi-de-la-roulet…
http://www.marianne.net/L-aveu-d-un-Bankster_a226950.html
http://www.melvineenaction.com/Europe/bruxelles-demande-a-l-espagne-d-augme…
http://fipcarolinep.xooit.fr/t7-RETRAITES-on-nous-dit-rien-on-nous-cache-to…
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130220trib00…

Mise en ligne CV : 8 mars 2011

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3280

 

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Voir aussi :

 

La réforme sur les retraites décidée à Bruxelles ?

 

 

 

 

Actualité non alignée

 

 

 

 

banksters-copie-1.jpg

Du  FMI  à  l' U. E. ,

le même racket planétaire

Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

Alerte ! BM, FMI ou U.E., c'est le même racket planétaire (Chantal Dupille)

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 02:09

 

Hugo Chavez, le ministre et les médias

par Henri Maler, le 12 mars 2013


Il était une fois un ministre qui, le vendredi 8 mars 2013, interrogé par Europe 1 à l’occasion des obsèques d’Hugo Chavez crut bon de déclarer : « Moi je dis, et ça pourra m’être reproché, [...] que le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez puisqu’on prétend que c’est un dictateur. Il a pendant ces 14 ans respecté les droits de l’Homme. »

N’importe quel journaliste, passé ou non par les écoles reconnues par la profession, pouvait comprendre que le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, entendait ainsi contester qu’Hugo Chavez était un « dictateur », louer, ne serait-ce partiellement, sa politique et non faire l’éloge de sa « dictature ».

N’importe quel journaliste, mais pas nombre de médias parmi les plus réputés. Ceux-ci optèrent pour des titres, voire, pour certains d’entre eux, pour des commentaires, laissant entendre que c’est bien une dictature que saluait le ministre. Et cette fable bénéficia d’une remarquable circulation circulaire.

De dictature, sous la présidence d’Hugo Chavez, il n’y en eut point. L’hostilité au régime et au président du Venezuela dispose d’un répertoire de vocables suffisamment discutables (c’est-à-dire que l’on peut discuter, fût-ce âprement) – « populiste », démagogique », « autoritaire », « autocratique » – sans qu’il soit nécessaire d’évoquer une introuvable dictature. Mais qu’importe aux titreurs et commentateurs – dont certains ont peut-être un diplôme de science pipeaulogie : le ministre aurait bien loué une dictature en tant que telle. Échantillon





Et l’inénarrable Aphatie, toujours à la pointe du professionnalisme, ne put s’empêcher d’opposer la République à la dictature que le ministre aurait encensée en tant que dictature.

Et comme un raccourci ne va jamais seul, le ministre bénéficia d’autres coups de coup de ciseaux.

Laissons-lui la responsabilité de ce propos : « Toutes choses égales par ailleurs, Chavez c’est De Gaulle plus Léon Blum », dit comme ça, c’est pour le moins discutable. Supprimez « Toutes choses égales par ailleurs  », il ne reste plus que « Chavez c’est De Gaulle plus Léon Blum  », dit comme ça, c’est grotesque, voire pire.

On doit aussi au ministre l’affirmation (qui se passe de commentaires) selon laquelle Chavez était « tout mignon » dans son cercueil. Supprimez le cercueil, il ne reste plus que Chavez était « tout mignon ». Ce qui est improbable. Prêtez de surcroît au ministre le soutien à un dictateur comme tel, et vous obtenez ce titre halluciné (et hallucinant) d’un article de Rue 89.

Que l’on se comprenne bien : il ne s’agit ici ni de soutenir ni de condamner les propos d’un ministre, mais de constater, à partir de quelques faits d’apparence anodine, les tares d’une production de « l’actu » à flux tendu qui concourt à un consternant épisode de suivisme en chaîne.

Raccourcis et dilettantisme, concurrence moutonnière et circulation circulaire : le goût pour « ce qui fait polémique » (surtout sur des détails) et la recherche compulsive du « clic », du « buzz et du « clash » (avec le Lab d’Europe 1 en première ligne [1]) permettent de faire le plein avec du vide.

Et, en l’occurrence, cela tient lieu de débat, informé, documenté et pluraliste sur le Venezuela.

Henri Maler

Notes

[1] Comme l’a relevé à sa façon Daniel Schneidermann dans une chronique intitulée « Victorien Lunel, gibier de buzz ».

 

 

  http://www.acrimed.org/article4024.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter


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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 16:07

 

 
Photo : === FLASH ! === 7 MARS 2013 - 19H00 == => PLUS DE 1 260 PERSONNES ONT DÉJÀ SIGNÉ NOTRE PÉTITION CONTRE LE PROJET DE LOI "FIORASO" QUI VIOLE L'ARTICLE 2 DE LA CONSTITUTION FRANÇAISE => PARMI LES SIGNATAIRES FIGURENT NOTAMMENT DES FRANÇAIS EXPATRIÉS DANS 20 ÉTATS ÉTRANGERS, DONT LES ÉTATS-UNIS, LE ROYAUME-UNI, LE CANADA, L'ALLEMAGNE, L'ITALIE, LA BELGIQUE, LA SUISSE, LA CHINE, LE BRÉSIL, LE MEXIQUE, etc. --------------------------------------------------------------- Rappelons que le projet de loi du gouvernement (dit "Fioraso", du nom de la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) veut démolir la loi Toubon en autorisant des établissements français d'enseignement supérieur à effectuer TOUS LEURS examens et TOUS LEURS enseignements ENTIÈREMENT, EXCLUSIVEMENT ET OBLIGATOIREMENT EN LANGUE ÉTRANGÈRE, donc essentiellement en ANGLAIS, au pays de Molière. Ce projet VIOLE L'ARTICLE 2 de la Constitution française qui stipule : « La langue de la République est le français. » Si nous laissons le gouvernement opérer cette dérive insensée, le gouvernement, de recul en trahison, pourra accepter ensuite que des établissements privés d'enseignement secondaire puissent effectuer tous leurs cours en langue étrangère (et pas seulement en anglais d'ailleurs), et bientôt que des établissements privés d'enseignements primaire suivent cette mécanique infernale. À 19h00 le 7 mars, nous comptabilisons déjà 1262 premiers signataires de notre pétition. Parmi ces 1262 premiers signataires de notre Appel figurent des Français expatriés qui vivent dans les 20 États du monde suivants: 1. Allemagne 2. Belgique 3. Brésil 4. Bulgarie 5. Canada 6. Chine 7. Djibouti 8. Espagne 9. États-Unis 10. Hong Kong 11. Irlande 12. Italie 13. Luxembourg 14. Madagascar 15. Malaisie 16. Mexique 17. Royaume-Uni 18. Sri Lanka 19. Suède 20. Suisse Leur signature est la preuve que, vu du reste du monde par des Français situés aux premières loges de la compétition mondiale, c'est de la folie furieuse que de vouloir nier l'enseignement supérieur en langue française en France. Vu de New York, Londres, Hong Kong, Rio de Janeiro, Berlin, Acapulco et de bien d'autres endroits du monde, des compatriotes expatriés nous disent que NON, LA LANGUE FRANÇAISE N'EST PAS RINGARDE. Cette signature de nos compatriotes expatriés aux 4 coins du monde doit être un encouragement encore plus grand à signer et faire signer cette pétition. ------------------------------- Loin de nous attirer de nouveaux étudiants venus du monde entier, la loi "Fioraso" et le basculement de l'enseignement supérieur vers la langue anglaise en France ne nous attireraient que le mépris du monde entier. Car la trahison de son héritage et le reniement de soi-même ne suscitent que le mépris dans toutes les civilisations et sur tous les continents. Et c'est un mépris mérité. François ASSELINEAU 7 mars 2013 ------------------------------------------------------ Pour signer la pétition, c'est ici : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise

 

Les Français doivent maintenant se redresser

et dire NON à l'invasion galopante de l'américain

qui obéit non pas à une fatalité

mais à une stratégie délibérée

de domination économique, culturelle

et au bout du compte,

de colonisation politique absolue.

 

 

 
Photo : === FLASH ! === NOTRE PÉTITION CONTRE LE PROJET DE LOI "FIORASO" VIENT DE FRANCHIR ALLÈGREMENT LE SEUIL DES 1000 SIGNATURES == (1034 signatures à 11h15 le 7 mars) -------------------------------------------------------- Les Français doivent maintenant se redresser et dire NON à l'invasion galopante de l'américain qui obéit non pas à une fatalité mais à une stratégie délibérée de domination économique, culturelle et au bout du compte de colonisation politique absolue. POUR SIGNER, C'EST ICI : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise Nous rappelons que le projet de loi "Fioraso", ainsi qu'une proposition de loi de 36 sénateurs aggravant encore le dispositif, visent à démolir la loi Toubon de protection de la langue française afin d'AUTORISER EN FRANCE LA SUBSTITUTION PURE ET SIMPLE DE L'ANGLAIS AU FRANÇAIS DANS TOUS LES COURS pour les établissements d'établissement supérieur qui en décideraient ainsi. C'est-à-dire notamment pour les écoles de commerce qui forment des milliers de cadres dirigeants en France. ATTENTION ! Il ne s'agit ni d'une exagération ni d'un fantasme : déjà de nombreuses écoles et universités réclament "d'aménager la loi Toubon" et Pierre Tapie par exemple, le directeur de l'ESSEC (2e grande École de commerce française) milite ardemment pour que TOUS les cours dispensés, ainsi que les examens, soient EXCLUSIVEMENT ET OBLIGATOIREMENT EN ANGLAIS cf. par exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Tapie ------------------------------------------------------- POUR SIGNER, C'EST ICI : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise

 

PÉTITION CONTRE LE PROJET DE LOI "FIORASO"

Les Français doivent maintenant se redresser et dire NON à l'invasion galopante de l'américain qui obéit non pas à une fatalité mais à une stratégie délibérée de domination économique, culturelle et au bout du compte de colonisation politique absolue.

POUR SIGNER, C'EST ICI : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise

Nous rappelons que le projet de loi "Fioraso", ainsi qu'une proposition de loi de 36 sénateurs aggravant encore le dispositif, visent à démolir la loi Toubon de protection de la langue française afin d'AUTORISER EN FRANCE LA SUBSTITUTION PURE ET SIMPLE DE L'ANGLAIS AU FRANÇAIS DANS TOUS LES COURS pour les établissements d'établissement supérieur qui en décideraient ainsi. C'est-à-dire notamment pour les écoles de commerce qui forment des milliers de cadres dirigeants en France.

ATTENTION ! Il ne s'agit ni d'une exagération ni d'un fantasme : déjà de nombreuses écoles et universités réclament "d'aménager la loi Toubon" et Pierre Tapie par exemple, le directeur de l'ESSEC (2e grande École de commerce française) milite ardemment pour que TOUS les cours dispensés, ainsi que les examens, soient EXCLUSIVEMENT ET OBLIGATOIREMENT EN ANGLAIS
cf. par exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Tapie

 
POUR SIGNER, C'EST ICI :
Gigi Houille  Quand vous faites tourner précisez bien qu'il faut confirmer en cliquant sur le 2ème lien dans le mail reçu, j'ai eu quelques personnes qui n'avaient pas compris.

Et dans l'Armée française...
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The French Army informs you…

Samedi 27 novembre 2010

Sarko-USAMême maltraitée par des usages inappropriés, la langue reste un lieu et un enjeu de  pouvoir. Le souci de la langue a longtemps été une priorité de l’Etat français, qui avait compris à quel point son efficacité et son prestige dépendaient de la maîtrise et de l’imposition d’un idiome considéré comme porteur à la fois d’un système politique et d’une vision du monde: la langue française telle qu’elle fut définie par l’Académie Française à la fin du XVIIème siècle fut l’instrument d’une reconnaissance sociale par la culture; le français de la IIIème République

naissante fut la pierre de touche d’un régime qui, pour la première fois, avait uniformisé une nation aux particularismes affirmés.

 

Le début du XXIème siècle, après les errements de la fin du XXème, semble sonner le glas de cette tradition à la fois régalienne et civilisatrice. Un exemple caricatural va le montrer. Courant novembre 2010, les militaires français se sont vu remettre un dépliant illustré sur la “mission” actuellement en cours en Afghanistan intitulé France’s commitment in Afghanistan: a comprehensive approach for the Afghan People… Ils ont sans doute pensé au départ à un canular. Le double cartouche de la dernière page, frappé d’une Marianne encore tricolore, les a ramenés à la réalité: c’est bien le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (!!!) et le Ministère de la Défense qui ont commis l’opuscule. “Impossible mais pas français”, disait paraît-il Napoléon. L’Empereur a été entendu mais on peut douter que ce soit dans le sens qu’il eût souhaité.

 

Deux ministères français peuvent désormais s’associer pour produire dans une langue qui n’est pas choisie au hasard un opuscule à destination des Afghans (auxquels on explique, bons princes, que, grâce à la coalition, ils progressent dans leur aptitude à lire toute forme d’écrit: la guerre américaine comme vecteur de culture, il fallait y penser...). L’Etat français a donc décidé de pousser jusqu’à l’absurde sa logique de soumission à l’empire américain et au pseudo modèle qu’il incarne. On n’adopte pas la langue de l’ennemi: même Vichy rédigeait sa propagande en français. Si on l’adopte, c’est qu’on a renoncé à se définir selon son identité nationale (un thème récurrent du discours sarkozyen pourtant). Notre gouvernement, ou ce qui en tient lieu, jette le masque sur plusieurs points:

 

- il viole la Constitution de 1958 qui, en son article 2, stipule que “le français est la langue de la République”

- il rompt le pacte républicain, qui fait de l’Etat le garant et l’interprète de la nation, au nom de laquelle il s’exprime dans sa langue

- il humilie son armée, réduite de façon explicite à n’être qu’un supplétif de forces onusiennes qui parlent américain, dans une guerre où elle ne défend aucun de nos intérêts fondamentaux.

 

Tout cela a bien entendu une cohérence. La cancérisation progressive de nos sociétés par le simili-anglais “officiel” répond à un objectif. Non pas celui d’instiller une langue de culture, comme pouvait l’être le français au XVIIIème siècle: l’anglais qu’on tend à imposer dans nos écoles, nos administrations et maintenant notre armée n’a pas plus à voir avec la langue de Shakespeare que le français de Sarkozy avec celui de Racine. L’anglais qu’on promeut dans les écoles de commerce et les séminaires gouvernementaux est un vague “globish” digne du volapuk bruxellois dont se gaussait le général de Gaulle et qui vise à introduire la “world culture” la plus inepte et la plus fade dans les cultures qui résistent encore à la mondialisation capitaliste. Ce globish n’est pas par hasard à connotation anglo-saxonne: il est la langue de la puissance américaine qui, après avoir fait croire qu’elle avait gagné la Seconde Guerre Mondialepour sauver les démocraties, s’est comportée avec l’arrogance que l’on sait depuis l’effondrement du monde communiste. On pourrait rire de cette collaboration d’Etat avec l’empire des marchands yankees qui a tout de même le bon goût de s’effondrer peu à peu. On peut aussi, sans verser dans un nationalisme à la Déroulède, en être profondément révulsé.

 

Au tribunal de l’Histoire, Nicolas Sarkozy et le “gang” dont il est l’émanation seront traduits, à n’en pas douter, pour intelligence avec une puissance étrangère et trahison de l’intérêt national. Il ne tient qu’à notre génération de les déférer devant une juridiction plus concrète…

 

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Quel symbole ! Un  poète né en Angleterre, Michael Edwards, vient d'être élu à l'Académie française !
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Sur le site de François Asselineau,
BREF ENTRETIEN DE FRANÇOIS ASSELINEAU À L'ISSUE DE SA VISITE AU SALON DE L'AGRICULTURE LE 3 MARS 2013
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http://www.u-p-r.fr/videos/emissions-radio-tv/interview-de-francois-asselineau-au-salon-de-lagriculture-2013

 
Photo : === FLASH ! === BREF ENTRETIEN DE FRANÇOIS ASSELINEAU À L'ISSUE DE SA VISITE AU SALON DE L'AGRICULTURE LE 3 MARS 2013 ------------------------------------------------------ http://www.u-p-r.fr/videos/emissions-radio-tv/interview-de-francois-asselineau-au-salon-de-lagriculture-2013

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Qui connaît le cinéma africain francophone ?

 

LE GRAND FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU S'ACHÈVE DANS L'INDIFFÉRENCE SCANDALEUSE DES AUTORITÉS ET DES GRANDS MÉDIAS FRANÇAIS.
LA RÉCOMPENSE SUPRÊME VA AU RÉALISATEUR FRANCO-SÉNÉGALAIS ALAIN GOMIS

Lire le dossier ici :
https://www.facebook.com/notes/françois-asselineau/le-grand-festival-du-cinéma-panafricain-de-ouagadougou-sachève-dans-lindifférenc/488614771178343

 

LE DERNIER ARTICLE DE FRANÇOIS ASSELINEAU (SUR LE FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU) EST EN LIGNE SUR AGORAVOX ==
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/le-grand-festival-du-cinema-131850?debut_forums=0#forum3651771

 

Fin réponse François Asselineau :

 

(..) Le "silence total" de ces grands médias - que je dénonce dans mon article et que je maintiens - entraîne des conséquences visibles à l'œil nu. Si l'on interroge les Français, je suis bien persuadé qu'à part une infime fraction de nos compatriotes ayant des liens étroits avec le continent africain et qui ont peut-être été en effet informés par RFI, l'écrasante majorité des Français n'ont aucune idée, non seulement de l'existence de ce Festival de Ouagadougou, mais, pire encore, de l'existence même d'un cinéma africain francophone.

Si l'on compare ce silence total qui entoure ce FESPACO au matraquage médiatique qui entoure la remise des Oscars à Hollywood ou le "Festival du Film Américain de Deauville", on est accablé devant l'asservissement de nos grands médias (hors RFI) au "soft power" américain.

On est également consterné de voir que, derrière leurs discours qui affirment hypocritement le contraire, nos prétendues élites n'éprouvent en réalité aucun intérêt, et ressentent même beaucoup de mépris, pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à la défense de nos intérêts nationaux, au développement de la francophonie, et à nos liens avec l'Afrique.

RFI est donc bel et bien une exception. Et je saisis l'occasion de cet échange pour vous faire part de toute ma gratitude pour l'action que vous menez, malgré les vicissitudes du temps, pour porter la voix de la France dans le monde et pour tenter d'intéresser nos compatriotes au monde tel qu'il est.

Très cordialement

François Asselineau
Président de l'UPR

 


 

 
Photo : === FLASH ! === LE GRAND FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU S'ACHÈVE DANS L'INDIFFÉRENCE SCANDALEUSE DES AUTORITÉS ET DES GRANDS MÉDIAS FRANÇAIS. LA RÉCOMPENSE SUPRÊME VA AU RÉALISATEUR FRANCO-SÉNÉGALAIS ALAIN GOMIS Lire le dossier ici : https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau/le-grand-festival-du-cin%C3%A9ma-panafricain-de-ouagadougou-sach%C3%A8ve-dans-lindiff%C3%A9renc/488614771178343

 


Et en Italie, en Europe,

 

LE DERNIER ARTICLE DE FRANÇOIS ASSELINEAU (SUR LES DÉCLARATIONS DE BEPPE GRILLO ET LE NOUVEL OURAGAN MONÉTAIRE QUI ARRIVE) EST EN LIGNE SUR AGORAVOX ==
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/nouvel-ouragan-monetaire-en-vue-131707


Nouvel ouragan monétaire en vue sur l'euro : Beppe Grillo prédit l'effondrement total de l'Italie so

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-action-exemplaire-du-president-131597

L'action exemplaire du Président Islandais : François Hollande ne lui a accordé que 35 minutes pour.
www.agoravox.fr

 

 
Sortie de l'Union Européenne par l'Article 50

http://article50.wesign.it/fr

 

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 15:41

crifbanquise-copie1

http://www.mecanopolis.org/?p=3990

Comme chaque année, le Lobby Sioniste parisien organise son dîner, cérémonie obligatoire d’allégeance au Sionisme à laquelle les politiciens de droite comme de gauche se sentent obligés de participer par crainte de se faire traiter d’antisémite et d’être excommuniés de la vie publique


 

Le CRIF écrit-il les discours de Hollande sur la Palestine ?

http://blog.mondediplo.net/2012-11-…

 

Mardi 27 novembre 2012, par Alain Gresh du Diplo (Monde diplomatique)

Finalement, le gouvernement français votera en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien. A reculons, après avoir longtemps hésité, en demandant mille et une garanties à l’Autorité palestinienne. Il est loin le temps où la France défendait une position originale, appelait à l’autodétermination des Palestiniens et au dialogue avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), passant outre aux injonctions des Etats-Unis et d’Israël.

L’information de l’hebdomadaire L’Express ne semble pas avoir suscité de fortes réactions. Dans un article du 8 novembre de Marcelo Wesfreid, « Paul Bernard, la plume de l’ombre de François Hollande », on apprend en quoi consiste le travail de Paul Bernard :

« De l’ouverture de la conférence sociale à l’anniversaire de la Libération de Paris, de la commémoration du Vél’ d’Hiv à celle de la tuerie de Toulouse, du discours sur l’école à celui sur la mutualité française, il est celui qui rédige les premières trames, amendées ensuite par son supérieur hiérarchique, le conseiller politique Aquilino Morelle, puis remodelées par le président lui-même. Paul Bernard planche aussi sur les interviews télévisées et les Légions d’honneur, quand il ne s’occupe pas d’une préface de livre. »

Qui est donc cet homme de l’ombre ?

« Les plumes ne ressemblent jamais aux technocrates qui peuplent les cabinets. Et Paul Bernard n’a pas le parcours type d’une plume. En sortant de Normale-Sup, un DEA sur la littérature de l’époque napoléonienne en poche, il entre chez Publicis comme chargé de mission auprès du magnat de la publicité Maurice Lévy. Il participe pour le compte de l’homme d’affaires à la rédaction du rapport commandé en 2006 par le ministre des finances Thierry Breton, sur l’“économie de l’immatériel”, cosigné avec Jean-Pierre Jouyet.

Parallèlement, il rejoint le Mouvement juif libéral de France (MJLF), un courant du judaïsme progressiste qui s’est notamment illustré en menant campagne pour l’accès des femmes aux fonctions du culte. Le touche-à-tout a récemment intégré le comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). »

Rappelons que parmi les objectifs du CRIF figure celui de soutenir l’Etat d’Israël. Et que, depuis des années, cette organisation a toujours soutenu toutes les aventures militaires israéliennes, de la guerre contre le Liban en 2006 à celle contre Gaza en 2012.

Mais ne croyez surtout pas que l’homme est de parti pris. Il explique : « Il faut oublier ce qu’on pense et ne pas chercher à peser dans le sens de ses propres idées. »

Imagine-t-on un instant un citoyen français de confession musulmane, engagé dans une association de soutien au peuple palestinien, chargé d’écrire les discours du président de la République ?

Je ne sais pas si M. Bernard cherche ou non à imposer ses propres idées sur le conflit, mais comment ne pas remarquer ce que le président français a dit lors de la conférence de presse avec le premier ministre Netanyahou : « Il y a aussi la tentation pour l’Autorité palestinienne d’aller chercher à l’Assemblée générale de l’ONU ce qu’elle n’obtient pas dans la négociation (…). Seule la négociation pourra déboucher sur une solution définitive à la situation en Palestine. » (Lire, par exemple, « Sur la Palestine, Hollande conforte Netanyahou », L’Humanité, 2 novembre.)

Or c’est, au mot près, ce que disent les dirigeants israéliens depuis des mois (« Statements by Israeli leaders », ministère israélien des affaires étrangères), et qui est repris par le CRIF. On peut aussi se reporter à la déclaration de M. Netanyahou l’an dernier (« B. Netanyahu : “La vérité c’est que les Palestiniens bloquent les négociations” », RTBF, 18 septembre 2011) :

« Mon voyage [aux Nations unies] a un double objectif : faire en sorte que la tentative [des Palestiniens] de contourner des négociations directes échoue (…) La vérité, c’est qu’Israël veut la paix et que les Palestiniens font tout leur possible pour bloquer des négociations directes (…). Ils doivent comprendre que la paix ne peut être obtenue que par des négociations, et non en essayant de les contourner par la voie de l’ONU. »

Une simple coïncidence ? Sans doute, et le réalignement de la politique française sur la Palestine dépasse, bien évidemment, le travail de tel ou tel homme de l’ombre.

M. Bernard a aussi rédigé, si l’on en croit L’Express, le discours de Hollande du 1er novembre, lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat du 19 mars 2012 (Ecole Ohr Torah - Toulouse). La cérémonie s’est tenue en présence de M. Netanyahou.

« Ces enfants de la France reposent aujourd’hui à Jérusalem. Nos deux pays, nos deux peuples, sont réunis autour de leur souvenir. Monsieur le Premier Ministre, vous représentez un pays créé, au lendemain de la Shoah, pour servir de refuge aux juifs. C’est pourquoi chaque fois qu’un juif est pris pour cible parce que juif, Israël est concerné. C’est le sens de votre présence. Je la comprends, je la salue, je vous accueille. »

Il est donc normal qu’Israël soit concerné par la situation des juifs de France ? A-t-on demandé leur avis aux juifs de France qui ne veulent rien avoir à faire avec Israël et qui ne se reconnaissent pas dans cet Etat ? A-t-on demandé leur avis aux juifs de France qui ne se reconnaissent pas dans un premier ministre qui mène une politique d’oppression des Palestiniens ?

Il est paradoxal que ceux-là même qui dénoncent l’importation du conflit israélo-palestinien en France invitent le premier ministre d’Israël à une telle cérémonie, favorisant les amalgames nauséabonds entre juifs, sionistes et Israël. Les mêmes qui dénoncent la mobilisation des banlieues ou des musulmans de France en faveur des Palestiniens soutiennent celle des juifs de France (ou de certains d’entre eux) en faveur d’Israël.

Ce « deux poids deux mesures » encourage la montée d’un antisémitisme stupide, qui veut faire croire que les juifs de France disposent d’un statut différent de celui des autres citoyens.

Dans une déclaration du 22 novembre, l’Union française juive pour la paix (UJFP) s’interrogeait aussi pour savoir « Qui représente les Juifs et la “communauté juive” en France ? » et s’inquiétait du soutien inconditionnel du CRIF à l’Etat d’Israël dans son attaque contre Gaza. Cette prise de position contribue davantage à la lutte contre l’antisémitisme en France que toutes les déclarations du CRIF ou de certains de nos responsables politiques (lire aussi la lettre du grand rabbin à l’organisation et la réponse de celle-ci).

Lorsque l’on a un ministre de l’intérieur, Manuel Valls, qui peut proclamer que, par sa femme, « il est lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », nous pouvons nous inquiéter. Valls a tenté d’obtenir la suppression de cette citation, notamment dans sa biographie sur Wikipedia et en demandant à la radio de Strasbourg, sur laquelle il a proféré ces insanités, de les retirer au nom du droit d’auteur. Mais la censure ne peut rien contre Internet.

Dans une tribune publiée par l’hebdomadaire Marianne (22 novembre), « Un citoyen étonné », Pierre Conesa s’étonne que le président français n’accorde aucune place à certaines des victimes non juives de Merah.

« Avant les assassinats de l’école juive, Mohamed Merah avait exécuté de sang-froid trois parachutistes (le maréchal des logis Imad Ibn Ziaten, 30 ans, et deux militaires du rang, Abel Chennouf, d’origine algérienne, 26 ans, et Mohamed Legouad, Français musulman d’origine algérienne, 24 ans) et avait blessé grièvement à la tête un quatrième (Loïc Liber, 28 ans) les 11 et 15 mars à Toulouse et à Montauban. Aucun membre de ces familles n’a été associé à la visite présidentielle à Toulouse. Qu’en est-il de ces victimes aujourd’hui ?

Le ministre de l’Intérieur avait reçu en octobre, à la préfecture de Haute-Garonne, Hatim Ibn Ziaten, frère aîné du premier soldat tué, à Toulouse, la sœur de Mohamed Legouad et le père d’Abel Chennouf, et leurs avocats. L’avocate Me Maktouf a évoqué “un ras-le-bol, un mal-être insupportables”. L’un de ses clients, Albert Chennouf, perçoit 700 euros de retraite et a déjà dû faire l’avance de 1 700 euros de frais en tant que partie civile. Les avocats de ces soldats veulent avec raison faire reconnaître que les quatre militaires visés sont “morts pour la France”, permettant ainsi une prise en charge partielle de leurs frais de justice et une aide à leurs familles. Ce serait là un signe à l’égard de la communauté maghrébine qui, à travers ces jeunes engagés, a démontré son attachement à la France et a payé un très lourd tribut.

Pour l’heure, le président Hollande n’a pas jugé bon de les recevoir, leur faisant répondre par un courrier d’un conseiller. Sarkozy s’était au moins senti obligé de leur adresser une lettre manuscrite… »

 


http://blog.mondediplo.net/2012-11-…

 

Hollande fait écrire ses discours
par un dirigeant du CRIF !

 

C’est Paul Bernard, un dirigeant du CRIF, qui écrit les discours du président de la république "française". La fRANCE (petit "f" et grand "RANCE") fait donc effectivement partie des territoires occupés par Israël.

Rappelons que parmi les objectifs du CRIF figure celui de soutenir l’Etat d’Israël quoiqu’il fasse. Et que, depuis des années, cette organisation a toujours soutenu toutes les aventures militaires israéliennes.

Dans chacune des anciennes colonies françaises d’Afrique, depuis qu’elle a soit-disant été décolonisée, se tient au côté de son "président" quelqu’un directement nommé par Paris, qui prend toutes les décisions importantes. On l’appelle le "résident français".

Et bien, la fRANCE étant maintenant une colonie israélienne, il est donc tout à fait normal que le résident israélien se tienne auprès du "président" de la "république" française pour prendre les décisions importantes concernant notre pays, rédiger ses discours, et décider de la guerre : Libye, Syrie, etc.


do
http://mai68.org

 

-
A lire :

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 15:28

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Du  FMI  à  l' U. E. ,

le même racket planétaire

Par Chantal Dupille (eva R-sistons)



Une phrase lue dans un article de François Asselineau, provoque un déclic en moi : " Le Venezuela devint alors le théâtre des réformes présentées bien entendu comme « indispensables » par le FMI : hausses généralisées de prix, libéralisation et privatisation de l’économie, gel des salaires et réduction des dépenses publiques, devaient, paraît-il, assurer la félicité publique " (http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/le-venezuela-avant-et-apres-hugo-chavez).

 

Ne s'agit-il pas de la politique européenne ? Ce sont les mêmes mesures que l'on impose aujourd'hui aux Européens, en prétendant qu'elles sont nécessaires pour sortir de l'ornière... une ornière (la soi-disant crise) d'ailleurs provoquée par l'Oligarchie financière pour grossir encore plus des coffres-forts déjà scandaleusement remplis.

 

Regardons la Grèce, laboratoire des autres pays européens : Portugal, Espagne, France... et tous les autres, finalement ! Les salaires sont sans cesse réduits, les retraites aussi,  les services publics n'ont plus les moyens de remplir leur rôle, tout est privatisé, l'économie est ultra-libéralisée, le patrimoine des pays est bradé, etc, etc, pour éponger des dettes indues.... mais sans jamais toucher aux privilèges des plus nantis (comme ceux des armateurs grecs, par exemple).

 

Oui, ce sont les mêmes méthodes ! Les pays en voie de développement, soi-disant pour mieux se développer, se sont vu imposer des politiques contraignantes, drastiques, asphyxiantes, d'économies budgétaires, au détriment, finalement, du niveau de vie des habitants et... du développement lui-même, entravé par les sacrifices imposés pour satisfaire les diktats des grands financiers ! Tous ces ajustements dits structurels, loin de favoriser l'essor, ont ruiné des pays entiers, comme l'Argentine (avant d'être sauvée par le couple Kirchner).
 


Les peuples piégés.

 

 

Après s'être attaquée aux pays du "Tiers-Monde", la Finance internationale a ciblé, avec les mêmes exigences, les Européens pourtant considérés comme évolués, et détenteurs d'un modèle envié dans le monde, dit "social". Il est désormais clair, pour moi, que méthodes et buts sont les mêmes, et après avoir racketté les pays en voie de développement, l'Oligarchie a cette fois choisi de s'en prendre aux pays développés.

 

Ainsi, les richesses des nations, des Etats, des peuples, des citoyens, doivent-elles être progressivement transférées dans les coffres-forts des plus nantis. Pas seulement les biens matériels, mais aussi les ressources, les bijoux de famille... comme les îles grecques !

 

Et ce que je viens de comprendre aussi, c'est que tous ceux qui s'opposent à ces exigences démentielles de l'Occident, sont traités de "populistes" ou de "dictateurs", comme le regretté Hugo Chavez ; Le dirigeant du Vénézuela a toujours respecté le verdict populaire, et pourtant les Médias aux ordres de l'Oligarchie se sont évertués à le dépeindre sous les traits d'un dangereux dictateur, au mépris de la vérité la plus élémentaire.

 

Et gare, aussi, aux non-alignés comme le Colonel Kadhafi qui rêvait de soustraire les pays (et même le continent africain) aux fourches caudines des gangsters des grandes banques internationales ! Son désir de rendre autonomes les Africains, en abandonnant le dollar, lui a coûté la vie. Gare, aussi, à ceux qui refusent de se soumettre aux diktats de l'Occident de plus en plus totalitaire : Comme le courageux Bachar-el-Assad, soutenu par une grande partie de son pays !

 

Ainsi, tout se tient. Un petit nombre d'individus décide de tout au détriment de l'intérêt public : Mise en place d'Institutions internationales comme BM ou FMI, ou d'entités censées défendre l'intérêt général ou la paix comme l'UE. Dans TOUS les cas, il s'agit seulement d'agir comme les vampires, de sucer le sang des peuples, ou dit autrement, de subtiliser le maximum de biens pour les transférer des poches des citoyens aux coffres-forts les plus cyniquement emplis.

 

Guerres économiques d'accaparement des ressources, politiques d'ajustement structurel imposées aux pays en voie de développement ou mesures d'austérité exigées en Europe, procèdent toutes des mêmes objectifs et s'accompagnent des mêmes méthodes.


J'avais écrit, voici 4 ans environ, que "l'UE serait le tremplin du Nouvel Ordre Mondial", préfigurant ce qui nous attendrait à l'échelle planétaire (comme la dictature des grandes banques sur les gouvernements et sur les populations). Et à leur façon, les mesures drastiques imposées au Sud n'ont fait que préfigurer celles qui devaient être appliquées en Europe, sous couleur de lutte contre la crise.


Dans tous les cas, ce sont les peuples qui paient toujours, au Sud comme désormais au Nord, le prix des politiques insensées, monstrueuses, criminelles élaborées à la City, à Washington ou à Tel-Aviv.

 

Chantal Dupille 




 

TAGS : UE, BM, FMI, finance, banques, Nouvel Ordre Mondial, François Asselineau, Tiers-Monde, Chavez, Vénézuela, Kadhafi, Bachar-el-Assad, Grèce, Portugal, Espagne, France, City, Washington, Tel-Aviv



 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 14:12

 

(MAJ) Les nouveaux chiens de garde : médias menteurs
Lettre ouverte à Caroline Fourest :
Promis, juré :
demain j’arrête d’être un conspirationniste

 

C’est vrai quoi, j’en ai marre qu’on me regarde de travers dès que j’émets un doute sur une information pourtant vérifiée par des journalistes professionnels, dès que je tente de parler d’autres sujets d’actualités que ceux des titres de 20 minutes ou du Parisien, dès que je me mets à compter les victimes des "méchants" et celles des "gentils" ou les euros de mes impôts consacrés à l’assistanat des RMIstes (véritable cancer de la France) et à celui des banques "too big to fall" ou aux entreprises "prends l’oseille et délocalise", ou dès que j’ose rappeler les lois de la gravité, les températures de fusion des matériaux et autres choses compliquées que je ferais mieux de laisser aux "experts" ...

Promis, juré : demain j’arrête d’être un conspirationniste. Désormais, je croirai en la version officielle du 11 septembre (mais ... le WTC7 : tais-toi !), que c’est Ben Laden qui a fait le coup (mais ... même le FBI dit qu’il n’y a pas de preuves que c’est lui : chut !), qu’il a monté son coup depuis les grottes d’Afghanistan (mais ... il est saoudien et puis on l’a dégommé au Pakistan : ta gueule !), parce que c’est un "méchant" et qu’il a tué des innocents (mais ... nous les "gentils" on tue beaucoup plus d’innocents que lui alors pourquoi c’est nous les "gentils", normalement le "méchant" c’est celui qui en tue le plus : Ha tu vas la fermer !).

Forteresse de Tora-Bora qui n'a jamais existé ...mais dont a retrouvé le dessin ci-haut dans Li Monde, le grand quotidien de référence qui l'a repris aux "grands quotidiens" de la grande démocratie de la destinée manifeste des pères puritains fondateurs amateurs d'Indiens (pour le souper !) et d'esclaves noirs (pour le déjeuner), le jour de l'attaque contre l'Afghanistan. ...Et Vive Timisoara et la place verte de Tripoli, Libye, dans le désert qatariote derrière leur ch...  !!!!

C’est dur d’arrêter d’être un conspirationniste ! C’est pire que d’arrêter de fumer : toujours cette petite voix, presque inaudible : "Boah, une clope qu’est que ça fait ..." et hop c’est reparti ! Il faut tenir ! Avec le conspirationnisme c’est pareil : la même petite voix : "Mais alors .... pourquoi ci, et pourquoi ça, et patati, et patata ...", il faut tenir ... Et encore, fumer c’est un geste physique, pour résister il suffit de ne pas le faire, malgré la petite voix, alors que pour le conspirationnisme, on ne peut pas empêcher une pensée de vous traverser le cerveau, et il suffit de pas grand-chose pour que la petite voix pipelette se mette a radoter : voir la tronche de BHL ou d’Obama à la télé, entendre à la radio 5 versions officielles différentes en 5 jours sur le déroulement de l’opération "Geronimo", et hop ! C’est reparti : "Mais ... Obama et sa suite regardaient l’opération en direct sur Fox-CIA News ...".

C’est vraiment très dur d’arrêter !

Alors j’ai pris les grand moyens : j’ai pris mon lecteur MP3, j’ai effacé toutes les chansons de Georges Brassens, Woodie Guthrie, Leo Ferré, François Béranger, Jean Ferrat (quelle idée aussi d’écouter ça..), et j’ai enregistré les phrases suivantes que j’écoute en boucle, 1 heure le matin et 1 heure le soir :

 

 

- "Les communistes allemands ont incendié le Reichstag en 1933"
- "Pinochet a fait son coup d’état sans aide extérieure, grâce à lui, l’économie du Chili a pu être relancée en 1973"
- "Il n’y avait pas d’avions américains lors de l’invasion ratée de la « baie de cochons » à Cuba en 1961"
- "Les nord vietnamiens ont attaqué deux navires de l’US Navy dans le golfe du Tonkin le 4 août 1964"
- "Les espagnols ont coulé le cuirassé américain "Maine" en rade de La Havane en 1898"
- "Le parti socialiste français est de gauche"
- "BHL est un philosophe"
- "Saddam Hussein avait des armes de destruction massive"
- "Les arabes sont méchants (sauf les familles régnantes d’Arabie et des émirats, eux ils sont gentils)"
- "Les enfants palestiniens sont des terroristes"
- "Tsahal est l’armée la plus morale du Monde car ils ne font que se défendre contre les enfants palestiniens-terroristes qui leur jettent des pierres, faut pas déconner quand même …"
- "Chavez est un dictateur"
- "Cuba est un goulag tropical"
- "La Colombie est une démocratie"
- "Les FARC sont des terroristes"
- "Le Honduras est une démocratie depuis le départ de Manuel Zelaya qui avait trahi la constitution Hondurienne"
- "Depuis le départ de Saddam Hussein, l’Irak est une démocratie"
- "L’union Européenne est une démocratie, surtout depuis la signature du traité de Lisbonne et du MES"
- "Depuis le départ des taliban, l’Afghanistan est une démocratie"
- "Les taliban sont des barbares car ils ont détruit les statues de Bouddha, patrimoine mondial de l’humanité"
- "Les américains ont apporté la démocratie à l’Irak, même si les dégâts collatéraux ont fait disparaitre le patrimoine de la plus ancienne civilisation humaine et plus d’un million de vies, mais bon, hein, on fait pas d’omelette sans casser des œufs"
- "Les terroristes sont des barbares qui égorgent les gens avec des cutters"
- "Les américains et l’OTAN sont civilisés car ils effectuent des frappes chirurgicales avec des armes de haute technologie au phosphore blanc et à l’Uranium appauvri en pilotant courageusement leurs drones"
- "La colonisation française n’a apporté que des bienfaits"
- "Les africains sont des fainéants"
- "On ne peut plus continuer avec l’état providence"
- "Il fallait protéger les civils Libyens, donc il était nécessaire d’aider le Qatar à dégommer Mouammar"
- "Il faut protéger les civils Syriens, donc aidons Al-Qaïda à renverser Bachar"
- "Il faut aider le gouvernement Malien même s’il est arrivé au pouvoir par un coup d’état"
- "Le président Ahmadinedjad souhaite rayer Israël de la carte"
- "Le président Kennedy a été assassiné par Oswald, un fanatique qui a agi tout seul"
- "Ben Laden est l’auteur des attentats du 11 septembre"
- "Il est normal de bombarder l’Afghanistan après que des terroristes saoudiens ont attaqué les Etats Unis"
- "Les passeports saoudiens sont ignifugés car on a retrouvé celui du chef terroriste dans les décombres de ground zero"
- "Les terroristes saoudiens agissent sous leur véritable identité pour qu’on puisse les identifier plus rapidement (après leur attentat et grâce à leur passeport ignifugé)"
- "Les avions qui s’écrasent sur le Pentagone ne laissent aucun débris"
- "Les terroristes sont des lâches qui prennent en otage les populations civiles que nous sommes obligés de bombarder"
- "La compassion et l’altruisme ne peuvent conduire qu’à la dictature"
- "L’égoïsme et la cupidité conduisent à la démocratie et au bonheur de tous grâce à la main invisible du marché"
- "Les banquiers sont sympas (surtout les « Super Mario de Goldman Sachs » qui œuvrent au bonheur de nos enfants)"
- "Les riches payent trop d’impôts (mais il est nécessaire de plafonner les revenus à 1300 ans de SMIC par mois)"
- "Les chômeurs sont des fainéants"
- "Il est nécessaire de démanteler le programme archaïque du Conseil National de la Résistance"
- "Les fonctionnaires sont des fainéants"
- "Les musulmans ne peuvent pas s’adapter à notre civilisation"
- "L’Europe est la fille ainée de l’église chrétienne"
- "Dieu protège l’Amérique ... du nord (pour le sud c’est moins flagrant ...)"
- "Mélenchon et Le Pen c’est kif-kif, c’est l’extrémisme"
- "le bœuf et le cheval c’est kif-kif, c’est de la gastronomie sous contrôle de la commission européenne"
- "Y’en a marre des grèves"
- "Ceux qui vont manifester sont des casseurs"
- " Les OGM et leurs copains les pesticides sont excellents pour la santé"
- "Il y a trop d’insécurité, il faut prendre des mesures : vidéosurveillance, pass navigo, carte bleue, téléphone portable, IPAD, puces RFID ..."

 

Et plein d’autres comme ça ...

Au bout d’un mois de ce traitement, je peux en constater l’efficacité : ça y est ! Je suis sevré. Désormais, j’observe d’un œil amusé les forums de discussion internet sur la fin de la traque de Ben Laden (bon, j’suis quand même pas allé jusqu’à débourser 10 euros pour aller voir « Zero Dark Vador » en 3D-THX, y’a des limites quand même) :


- "Mais ça fait un moment qu’il était mort"
- "Mais non, il projetait même de faire des attentats dans les trains US pour le 10ème anniversaire des attentats du 11 septembre"
- "Pfff, tu sais bien que Ben Laden était un agent de la CIA"
- "Non la presse a dit que ça n’a jamais été le cas, même durant l’occupation soviétique de l’Afghanistan"
- "Tu parles, avec un rein en vrac nécessitant une dialyse par semaine il allait survivre dans des grottes, allons ..."
- "Non, tu as bien vu, ce sont ces salopards de pakistanais qui l’ont hébergé et soigné, heureusement que les Navy SEAL américains sont les meilleurs et qu’ils ont pu le dégommer"
- "Ouais, c’est ça à 80 tueurs armés jusqu’aux dents contre un vieillard, un messager, un jardinier et des femmes et des enfants, quelle gloire ! et en plus ils ont trouvé le moyen de bousiller un hélico"
- "Mais non, c’est pas comme ça que ça s’est passé, il était armé : il avait un AK47 à portée de main"
- "Dans quelle version officielle ? 1ère version : il s’est défendu, 2ème version il a utilisé sa femme comme bouclier humain, la troisième ..."
- "En tout cas Justice est faite"
- "Tu parles d’une justice, dégommer un mec sans procès ça s’appelle un meurtre, même les criminels de guerre nazis ont eu droit à un procès"
- etc. ...


Et c’est alors que la petite voix se réveille, insidieuse, implacable : "Et si ces rapport officiels étaient sciemment rendus flous pour alimenter ces discussions sans fin et occuper la citoyenneté des gens à la recherche de la vérité (que personne ne connaitra jamais) sur ces évènements, captant ainsi toute leur énergie contestataire, au lieu de d’utiliser cette énergie à dénoncer et combattre le VRAI complot, qui n’est pas une théorie celui-là, celui d’une petite élite qui, pour assoir sa domination sur le reste de l’humanité, n’hésite pas à se servir de ces évènements tragiques (non, Caroline, je n’ai pas dit « provoquer ces évènements », mais c’est sûrement ce que tu as entendu) pour déclencher des guerres, s’accaparer les dernières ressources énergétiques, promulguer des lois liberticides, affamer le tiers de la population mondiale, paupériser le reste, régner sans partage par la peur et la haine ..."


Et Meeeerde ! Et hop ! C’est reparti ...

Bon, je vais me faire une clope ...

Djèdje, conspirationiste malgré lui …

URL de cet article 19576 
http://www.legrandsoir.info/lettre-ouverte-a-caroline-fourest-promis-jure-demain-j-arrete-d-etre-un-conspirationniste.html
 
Djèdje - 4 mars 2013
..

Sur cet excellent site :
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-lettre-ouverte-a-caroline-fourest-115881205.html


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A lire, actualité :
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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 03:58

 

De la guerre économique à la guerre totale !



Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.

 

Dans cette enquête sans compromis sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République arabe syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants, Jean-Loup Izambert met à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.


Crimes sans châtiment : un nouvel éclairage sur les guerres contemporaines…

Prix: 22 € (format papier) / 18€ (format CD) / 14€ (format numérique)

 

 

J'ai découvert cet ouvrage remarquable,

la vie de son auteur

(voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Loup_Izamber)

et ses passionnantes enquêtes

(faites pour nous plaire

puisque nous rejetons les mensonges des médias),

grâce au mot que la Maison d'Edition m'a envoyé.

 

Vous devez absolument lire cet ouvrage

pour comprendre les ressorts des politiques actuelles !

 

Et notez précieusement l'adresse de cette Maison d'Edition.

Il faut saluer, et encourager, son travail engagé si nécessaire

 

Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

 

Bonjour,

 

Nous sommes une nouvelle maison d'édition indépendante : les Éditions 20 COEURS souhaitant redonner un véritable sens à la liberté d'expression. Les sujets que nous traitons ayant peu de chance de recevoir les faveurs des médias mainstream, nous espérons trouver des relais par le biais de sites tels que le vôtre.

 

Nous souhaiterions donc vous faire parvenir un exemplaire de notre 1ère publication à titre gracieux : « Crimes sans châtiment » du journaliste d'investigation indépendant Jean-Loup Izambert.

 

Ce livre traite, entre autres, des relations secrètes qu'entretiennent les plus hautes instances de notre pays avec des groupes terroristes pour créer des « insurrections » de par le monde.

 

Et il dénonce notamment les mensonges, les manipulations et les fausses informations que nous ont transmis les médias sur la guerre en Libye et sur les « insurgés » syriens.

 

 

Permettez-nous de vous féliciter pour votre travail d'information extrêmement utile et courageux.

 

Cordialement,

 

Les Éditions 20 COEURS

www.20coeurs.fr


 

Autre ouvrage :

  • extreme

    EXTREME PREJUDICE (livre)

    25 €

    L’histoire bouleversante d’une femme courageuse, Susan Lindauer, qui a osé défier les plus hautes sphères du gouvernement états-unien pour révéler la vérité sur le 11 septembre et la guerre contre l’Irak… Livre en pré-commande. Frais de port offerts jusqu’au jour de sa sortie officielle courant 2e trimestre 2013 !


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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 03:29

 

chavez-Bolivar-y-Chavez.jpg

http://www.cerromercedario.com/2010/07/bolivar-no-descansa-en-paz.html

 

Bonjour. Je suis une rescapée de la tempête qui a sévi dans le sud, ma voiture a d'ailleurs failli être submergée (et moi avec) au moment où je quittais précipitamment la zone en proie aux fureurs naturelles. Au retour, boîte mails plus que remplie, débordant elle aussi, et puis la disparition de notre ami à tous : Chavez. Je lui rends bien tardivement hommage, excusez-moi. Le Vénézuela le pleure, le monde le pleure, jamais personne ne pleurera nos dirigeants actuels depuis que Sarkozy nous a été imposé par les Médias orchestrés par les Sayanim pour la destruction des valeurs de notre pays et son arrimage à Tel-Aviv.. (1) Chantal Dupille  (eva R-sistons)

(1) Derniers posts à ce sujet : http://mai68.org/spip/spip.php?article4946
http://blog.mondediplo.net/2012-11-…

 

 

Chávez y Bolivar.

 http://politicalcontext.org/blog/2013/01/hugo-chavez-in-the-context-of-history/chavez-y-bolivar/

 

Mon dossier + mon introduction,

+ tweets + liens articles...

 

sur mon blog officiel 

chavez-castro.jpg  
Ses discours, ici :

§§§§


Décès de Chavez: le PC russe veut une enquête internationale
14:56 06/03/2013
MOSCOU, 6 mars - RIA Novosti

Le dirigeant du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF), Guennadi Ziouganov, affirme que la mort du président vénézuélien Hugo Chavez n'est pas fortuite et qu'elle doit faire l'objet d'une enquête internationale.

"Comment expliquer le fait que six leaders de pays latino-américains qui critiquaient la politique des Etats-Unis et tentaient de former leur propre bloc influent pour devenir souverains et indépendants, ont soudainement contracté la même maladie que Chavez?", a demandé M. Ziouganov interrogé par la chaîne de télévision Rossiya 24.

"Je pense que cet épisode est loin d'être fortuit", a souligné le chef du KPRF, ajoutant qu'il fallait "engager une enquête, y compris sous contrôle international".

Plus tôt mercredi, le vice-président de la commission des Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), le communiste Leonid Kalachnikov, a indiqué à RIA Novosti que les relations entre la Russie et le Venezuela ne seraient plus aussi étroites qu'elles l'étaient sous Hugo Chavez. Le parlementaire est persuadé qu'en cas d'arrivée de l'opposition au pouvoir au Venezuela, la Russie aura peu de chances de pratiquer une coopération fructueuse avec ce pays.

Après avoir qualifié Hugo Chavez de "personnalité illustre", le député a fait savoir que les communistes russes présenteraient dans les heures qui viennent leurs condoléances à l'occasion de sa mort.

Outre Chavez, différentes formes de cancer ont été diagnostiquées chez l'ex-président argentin Raul Alfonsin (mort en 2009) et la dirigeante actuelle du pays Cristina de Kirchner, l'ex-président brésilien Lula da Silva et la présidente actuelle Dilma Rousseff, ainsi que chez l'ancien chef de l'Etat paraguayen Fernando Lugo.

 

http://fr.ria.ru/world/20130306/197720378.html

 

 

 

Mort de Chavez: Caracas accuse ses "ennemis extérieurs"
Mercredi 6 Mars 2013


Mort de Chavez: Caracas accuse ses "ennemis extérieurs"
Le vice-président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé les "ennemis extérieurs" du pays d'avoir provoqué le cancer du commandant Hugo Chavez, rapportent mercredi les médias locaux.
"Les ennemis historiques de notre patrie cherchaient à porter atteinte à la santé de notre commandant", a déclaré le vice-président lors d'une réunion des chefs politiques et militaires du pays.
"Nous n'avons aucun doute, arrivera un moment dans l'Histoire où nous pourrons créer une commission scientifique qui révèlera que le commandant Chavez a été attaqué avec cette maladie", a-t-il poursuivi.
Dans le même temps, M.Maduro a accusé les "ennemis extérieurs" de la mort de l'ex-leader palestinien Yasser Arafat.
Ces déclarations ont été faites avant l'annonce de la mort du président vénézuélien plus tard dans la journée. D'après la version officielle, le commandant Chavez est décédé des suites d'un cancer mardi à 16h25 heure locale.
Le vice-président Maduro a également fait savoir que Caracas avait pris la décision d'expulser l'attaché militaire des Etats-Unis David del Mónaco en raison de ses tentatives de "déstabiliser la situation dans le pays".

http://fr.rian.ru
http://www.alterinfo.net/Mort-de-Chavez-Caracas-accuse-ses-ennemis-exterieurs_a87549.html

Obama "veut de nouvelles relations avec Venezuela" ? Que les USA cessent de financer des coups d'Etat et des terroristes là-bas!

 


Le avant et après Hugo

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 02:43

 

 

 

Voix-de-son-maitre-copie-1.jpg

 

 

Ne cherchez pas l'information dans les Médias.

 

Ce ne sont plus des supports d'information.

Ce sont juste des instruments de propagande

et des instruments de guerres,

au service des Oligarchies financières et militaires.

 

Et par exemple,

aujourd'hui un dirigeant est appelé

"dictateur" ou "populiste"

quand il n'est pas aligné (Bachar-el-Assad)

ou pas d'accord avec les politiques ultra-libérales

prédatrices et d'accaparement (Hugo Chavez).

 

 

Nos Médias sont Lanterne rouge d'Europe

depuis qu'ils sont orchestrés

par des sionistes et des atlantistes.

 

Boycottons-les.

 

Et préférons Internet !

 

Eva R-sistons

 

medias-TV-decrohons-copie-2.jpg

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 15:53

http://www.planetenonviolence.org/photo/art/default/258746-324521.jpg?v=1289419679

http://www.planetenonviolence.org/photo/art/default/258746-324521.jpg?v=1289419679

 

Les règles de la propagande de guerre


Comment les médias occidentaux ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.


1. Cacher les intérêts. Nos gouvernements se battent pour les droits de l’homme, la paix ou quelque autre noble idéal. Ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux opposés.
2. Diaboliser. Pour obtenir le soutien de l’opinion, préparer chaque guerre par un grand médiamensonge spectaculaire. Puis continuer à diaboliser l’adversaire particulièrement en ressassant des images d’atrocités.
3. Pas d’Histoire ! Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés, voire provoqués par les grandes puissances elles-mêmes.
4. Organiser l’amnésie. Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.

Règle n° 1. Cacher les intérêts.
La règle la plus fondamentale de la propagande de guerre, c’est de cacher que ces guerres sont menées pour des intérêts économiques bien précis, ceux des multinationales. Qu’il s’agisse de contrôler les matières premières stratégiques ou les routes du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’ouvrir les marchés et de briser les Etats trop indépendants, qu’il s’agisse de détruire tout pays pouvant représenter une alternative au système, les guerres sont toujours économiques en définitive. Jamais humanitaires. Pourtant, à chaque fois, c’est le contraire qu’on raconte à l’opinion.
La première guerre contre l’Irak a été présentée à l’époque comme une guerre pour faire respecter le droit international. Alors que les véritables objectifs, exprimés dans divers documents – même pas internes – du régime US étaient :

1. Abattre un régime qui appelait les pays arabes à s’unir pour résister à Israël et aux Etats-Unis.
2. Garder le contrôle sur l’ensemble du pétrole du Moyen-Orient.
3. Installer des bases militaires dans une Arabie saoudite déjà réticente. Il est très instructif, et cocasse, de relire aujourd’hui les nobles déclarations faites à l’époque par la presse européenne européenne sur les nobles motivations de la première guerre du Golfe.

De tout cela, zéro bilan.
Les diverses guerres contre la Yougoslavie ont été présentées comme des guerres humanitaires. Alors que, selon leurs propres documents, que chacun pouvait consulter, les puissances occidentales avaient décidé d’abattre une économie trop indépendante face aux multinationales, avec d’importants droits sociaux pour les travailleurs. Le vrai but était de contrôler les routes stratégiques des Balkans (le Danube et les pipe-lines en projet), d’installer des bases militaires (donc de soumettre la forte armée yougoslave) et de coloniser économiquement ce pays. Actuellement, de nombreuses informations sur place confirment une colonisation éhontée par les multinationales dont US Steel, le pillage des richesses du pays, la misère croissante qui s’ensuit pour la population. Mais tout cela reste soigneusement caché à l’opinion internationale. Tout comme les souffrances des populations dans les divers autres pays recolonisés.
L’invasion de l’Afghanistan a été présentée comme une lutte anti-terroriste, puis comme une lutte d’émancipation démocratique et sociale. Alors que, là aussi, des documents US parfaitement consultables révélaient de quoi il s’agissait. 1. Construire un pipe-line stratégique permettant de contrôler l’approvisionnement de tout le sud de l’Asie, continent décisif pour la guerre économique du 21ème siècle. 2. Etablir des bases militaires US au centre de l’Asie. 3. Affaiblir tous les « rivaux » possibles sur ce continent – la Russie, l’Iran et surtout la Chine – et les empêcher de s’allier.
On pourrait analyser pareillement comment on nous cache soigneusement les véritables enjeux économiques et stratégiques des guerres en cours ou à venir : Colombie, Congo, Cuba, Corée… Bref, le tabou fondamental des médias, c’est l’interdiction de montrer que chaque guerre sert toujours des multinationales bien précises. Que la guerre est la conséquence d’un système économique qui impose littéralement aux multinationales de dominer le monde et de le piller pour empêcher ses rivaux de le faire.

Règle N°2. Diaboliser.
Chaque grande guerre commence par un grand médiamensonge qui sert à faire basculer l’opinion pour qu’elle se range derrière ses gouvernants.
- En 1965, les Etats-Unis déclenchent la guerre du Vietnam en inventant de toutes pièces une attaque vietnamienne contre deux de leurs navires (incident « de la baie du Tonkin »).
- Contre Grenade, en 83, ils inventent une menace terroriste (déjà !) qui viserait les USA.
- La première agression contre l’Irak, en 1991, est « justifiée » par un prétendu vol de couveuses dans une maternité de Koweït City. Médiamensonge fabriqué de toutes pièces par la firme US de relations publiques Hill & Knowlton.
- De même, l’intervention de l’Otan en Bosnie (95) sera « justifiée » par des récits truqués de « camps d’extermination » et des bombardements de civils à Sarajevo, attribués aux Serbes. Les enquêtes ultérieures (tenues secrètes) montreront pourtant que les auteurs étaient en fait les propres alliés de l’Otan.
- Début 99, l’attaque contre la Yougoslavie sera « justifiée » par une autre mise en scène : un prétendu « massacre de civils » à Racak (Kosovo). En réalité, un combat entre deux armées, provoqué par les séparatistes de l’UCK. Ceux que les responsables US qualifiaient de « terroristes » au début 98 et de « combattants de la liberté » quelques mois plus tard.
- La guerre contre l’Afghanistan ? Plus fort encore, avec les attentats du 11 septembre. Sur lesquels toute enquête sérieuse et indépendante sera étouffée, pendant que les faucons de l’administration Bush se précipiteront pour faire passer des plans d’agression, préparés depuis longtemps, contre l’Afghanistan, l’Irak et quelques autres.
Chaque grande guerre commence par un médiamensonge de ce type : des images atroces prouvant que l’adversaire est un monstre et que nous devons intervenir pour une « juste cause ».
Pour qu’un tel médiamensonge fonctionne bien, plusieurs conditions sont nécessaires : 1. Des images épouvantables. Truquées si nécessaire. 2. Les marteler plusieurs jours, puis prolonger par des rappels fréquents. 3. Monopoliser les médias, exclure la version de l’autre camp. 4. Ecarter les critiques, en tout cas jusqu’au moment où il sera trop tard. 5. Qualifier de « complices », voire de « révisionnistes » ceux qui mettent en doute ces médiamensonges.

Règle N° 3. Pas d’Histoire !
Dans tous les grands conflits de ces dernières années, les médias occidentaux ont caché à l’opinion les données historiques et géographiques essentielles pour comprendre la situation des régions stratégiques concernées.
En 1990, on nous présente l’occupation du Koweït par l’Irak (qu’il ne s’agit pas ici de justifier ou d’analyser) comme une « invasion étrangère ». On « oublie » de dire que le Koweït avait toujours été une province de l’Irak, qu’il en a été séparé en 1916 seulement par les colonialistes britanniques dans le but explicite d’affaiblir l’Irak et de garder le contrôle de la région, qu’aucun pays arabe n’a jamais reconnu cette « indépendance », et enfin que le Koweït est juste une marionnette permettant aux Etats-Unis de confisquer les revenus du pétrole.
En 1991, en Yougoslavie, on nous présente comme de gentils démocrates « victimes » deux dirigeants extrémistes, racistes et provocateurs, que l’Allemagne a armés avant la guerre : le Croate Franjo Tudjman et le Bosniaque Alia Izetbegovic. En cachant qu’ils renouent avec le plus sinistre passé de la Yougoslavie : le génocide anti-serbe, anti-juif et anti-rom de 41-45. On présente aussi les populations serbes de Bosnie comme des envahisseurs alors qu’elles y vivaient depuis des siècles.
En 1993, on nous présente l’intervention occidentale en Somalie comme « humanitaire » en cachant soigneusement que des sociétés US ont acheté le sous-sol pétrolifère de ce pays. Et que Washington entend contrôler cette région stratégique de la « Corne de l’Afrique » ainsi que les routes de l’Océan Indien.
En 1994, on nous présente le génocide rwandais en faisant silence sur l’histoire de la colonisation belge et française. Laquelle avait délibérément organisé le racisme entre Hutus et Tutsis pour mieux les diviser.
En 1999, on nous présente le Kosovo comme une terre envahie par les Serbes. On nous parle de « 90% d’Albanais, 10% de Serbes ». Passant sous silence la forte diminution du nombre des Serbes lors du génocide commis dans cette province durant la Seconde Guerre mondiale, puis durant l’administration albanaise de la province (années 80). On escamote aussi l’existence au Kosovo de nombreuses minorités (Roms, Juifs, Turcs, Musulmans, Gorans, etc…). Minorités dont « nos amis » de l’UCK avaient programmé le nettoyage ethnique, qu’ils réalisent aujourd’hui sous les yeux et avec la bénédiction de l’Otan.
En 2001, on crie haro sur les talibans, régime certes peu défendable. Mais qui les a amenés au pouvoir ? Qui les a protégés des critiques des organisations des droits de l’homme afin de pouvoir construire avec eux un juteux pipeline transcontinental ? Et surtout, au départ, qui a utilisé le terrorisme de Ben Laden pour renverser le seul gouvernement progressiste qui avait émancipé la paysannerie et les femmes ? Qui a ainsi rétabli la pire terreur fanatique en Afghanistan ? Qui, sinon les Etats-Unis ? De tout ceci, le public ne sera guère informé. Ou trop tard.
La règle est simple. Occulter le passé permet d’empêcher le public de comprendre l’histoire des problèmes locaux. Et permet de diaboliser à sa guise un des protagonistes. Comme par hasard, toujours celui qui résiste aux visées néocoloniales des grandes puissances.

Règle N° 4. Organiser l’amnésie.
Lorsqu’une grande puissance occidentale prépare ou déclenche une guerre, ne serait-ce pas le moment de rappeler les grands médiamensonges des guerres précédentes ? D’apprendre à déchiffrer les informations transmises par des états-majors ô combien intéressés ? Cela s’est-il produit à l’occasion des diverses guerres des années 90 ? Jamais. A chaque fois, la nouvelle guerre devient la « guerre juste », plus blanche encore que les précédentes, et ce n’est pas le moment de semer le doute.
Les débats seront pour plus tard. Ou jamais ? Un cas flagrant : récemment, un super-menteur a été pris la main dans le sac, en flagrant délit de médiamensonge. Alastair Campbell, chef de la « communication » de Tony Blair, a dû démissionner quand la BBC a révélé qu’il avait truqué les informations sur les prétendues armes de destruction massive. Ceci a-t-il provoqué un débat sur les précédents exploits du dit Campbell ? N’aurait-il pas été intéressant d’expliquer que toute notre information sur le Kosovo avait été concoctée par ce même Campbell ? Que cela méritait certainement un bilan et une réévaluation de l’information donnée sur la guerre contre la Yougoslavie ? Il n’en a rien été.


Source : michelcollon.info

 

http://abidjan360.wordpress.com/2011/05/16/les-regles-de-la-propagande-de-guerre/

 

Voir aussi


Les 10 stratégies de manipulation des masses

 

 

Actualité, à voir :

 

La 3e guerre mondiale est commencée (point de vue russe, vidéo)

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titanic--sombre-tableau.jpg

 

Un monde fou, à la dérive. Le voyons-nous ? Message-Pétition, cri, vidéo

 

Le cauchemar du Nouvel Ordre Mondial (Message-Pétition, colère, vidéo)

 

RAPPEL :

 


« À défaut d’avoir recours à la force pour contrôler les populations, on peut parfaitement les contrôler par l’opinion » Harold Laswell, spécialiste des médias.

"La presse libre n'existe pas. Aucun de vous n'oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d'autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la verite, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l opinion au service des Puissances de l Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses". John Swaiton, l'éditeur du New York Times, lors de son discours d'adieu.

"Informer n'est pas une liberté pour la presse, mais un devoir"  Viktor Dedaj

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La fonction du journaliste est de mentir et de servir l'Oligarchie
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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 15:42

Attention, publication exceptionnelle.

Les liens renvoient à des articles écrits

par des Ivoiriens eux-mêmes

parfois au péril de leur vie (Ch D)

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Justice de vainqueurs,

quand les rôles sont inversés

Par eva R-sistons (Chantal Dupille)


 

Un journal français (Marianne), une fois n'est pas coutume, enquête honnêtement, écrit un papier équilibré, neutre. Le fait est trop rare pour ne pas être salué. Triste époque où une information digne de ce nom devient l'exception.

 

Les faits, les blogueurs bien renseignés les connaissent. La France de Sarkozy, aux ordres de Tel-Aviv, de Washington et de Londres, cible la Côte d'Ivoire Etat souverain et démocratique pour le soumettre - particulièrement au FMI, d'ailleurs, à travers Ouattara. Autrement dit, le développement de l'Afrique sera complètement entravé, les Noirs subiront la colonisation, les prédations, les pillages, voire les bombardements, et seront privés d'avenir. Esclavage pas mort !

 

Sur France24, j'ai un jour entendu Mme Christine Lagarde annoncer que M. Ouattara allait conduire le développement en Afrique avec le FMI qui à travers lui, serait appelé à rayonner sur tout le continent : Autrement dit, pour le mettre en coupe réglée, l'endetter, le piller, le ruiner au profit des occupants (le mot convient, l'occupation peut-être très discrète, à travers les hommes de la BM ou du FMI).

 

Gbagbo, donc, dans l'article de Marianne, apparaît pour ce qu'il est : Un démocrate aimant son pays et le défendant quand il est attaqué. C'est pourtant lui qu'on juge à la Haye, tribunal fantoche, Justice de vainqueurs. Et ceux qui l'ont privé de sa victoire électorale, ceux qui commettent exactions et pillages, sont au pouvoir sans être inquiétés. Ainsi, tout est inversé. Notre monde, ou plus exactement l'Occident et ses sbires, dérive lentement et sûrement vers un Non-Droit généralisé, vers un Totalitarisme rampant, vers l'abjection totale, tout en se parant des vertus de la démocratie, de l'humanitaire... Guerres pour la paix, guerre contre le terrorisme armé, formé et financé par ceux qui prétendent le combattre, tout est imposture... et cette imposture est rendue possible grâce aux mensonges permanents des Médias collabos des assassins des peuples.

 

A La Haye, on a jugé les Serbes qui défendaient leur pays attaqué par l'OTAN (le prétexte étant des massacres ethniques alors qu'ils étaient perpétrés par l'Occident lui-même), et les Croates ou les Bosniaques ont finalement été exonérés de leurs crimes... Que dire des vrais fauteurs de troubles, de conflits, de crimes de guerres, à Tel-Aviv, à Londres ou à Washington ? Pour eux, l'impunité est totale. Le fils de Kadhafi va être jugé à huis-clos et sans doute le plus discrètement possible exécuté, Gbagbo va être condamné pour des crimes qu'il n'a pas commis, ou comme Milosevic, il aura le bon goût de mourir dans sa cellule. Et les vrais criminels, tous les Bush, Blair, Cameron, Sarkozy, Obama, Hollande-Fabius, Ouattara, BHL, etc, continueront à berner les peuples. En toute impunité. 


Les journalistes, instruments clé dans la guerre - Jusqu'à quand l'impunité ?

 

En tant que journaliste, je suis ulcérée de voir que les Médias relaient en permanence les mensonges de l'Occident, mes consoeurs et mes confrères se rendent ainsi complices des forfaits de leurs mentors et devraient eux aussi, pour leur criminelle désinformation et leur propagande de guerre, se retrouver devant un tribunal. 

 

Ainsi, tout est inversé. Les vrais auteurs de crimes sont en liberté, et ceux qui défendent leur pays comme hier Milosevic, Gbagbo, Kadhafi ou aujourd'hui Bachar-el-Assad, sont en position d'accusés.

 

Dirigeants, juges, journalistes ne méritent aujourd'hui que notre mépris.

 

Il reste des juges indépendants, nous leur demandons de faire leur travail. Pour que justice soit faite, tout simplement.

 

Chantal Dupille

 

Outre l'article de Marianne qui rend justice à Gbagbo, voici des liens extraordinaires, qui valent leur pesant d'or. Les articles sont écrits par des Ivoiriens, et tout laisse supposer qu' abidjan360  a du payer de sa vie sa liberté et son courage. Son blog a brusquement cessé d'être alimenté.

 

 

706175_pro-outtara-republican-forces-of-

 

 

etc etc comme ceci :

...........

 

Gbagbo : criminel ou démocrate ?
Vendredi 1 Mars 2013
Propos recueillis par Alain Léauthier


Après avoir comparu pendant dix jours devant la Cour pénale internationale de La Haye (CPI), l’ancien président de Côte d'Ivoire devra attendre encore plusieurs semaines pour connaître son sort : la liberté ou un procès. Procès à haut risque, selon son conseiller spécial Bernard Houdin qui conteste ici point par point les charges de crimes contre l’humanité présentées par l’accusation.


Rebecca Blackwell/AP/SIPA
Rebecca Blackwell/AP/SIPA
C’est au plus tard le 28 mai prochain que la Cour pénale internationale (CPI) dira si oui ou non Laurent Gbagbo, 67 ans, président déchu de la Côte d’Ivoire, devra être jugé pour « crimes contre l’humanité ».

Pendant dix jours, les magistrats ont tenté de déterminer si les éléments de preuve rassemblés par l’accusation justifiaient la tenue d’un éventuel futur procès. D’après la Gambienne Fatou Bensouda, la procureur de la CPI interrogée par l’hebdomadaire Jeune Afrique, « sans l’implication de Laurent Gbagbo, tous les crimes commis durant la crise post électorale ne l’auraient jamais été. »  Il serait le « coauteur indirect » d’un plan visant à conserver le pouvoir, malgré l’élection (controversée) d’Alassane Ouattara, y compris en recourant aux meurtres et à la violence, laquelle fit près de 3 000 victimes dans les deux camps. « Il élaborait sa stratégie avec un groupe de proches mais il était le principal coordonateur des exactions » estime Fatou Bensouda. Pour Eric McDonald, un de ses magistrats, « les attaques des forces pro-Gbagbo entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 revêtaient un caractère généralisé et systématique (…) contre des communautés ethniques ou religieuses spécifiques. »  

Au dernier jour de l’audience de confirmation des charges, le 28 février, pour la première fois depuis sa comparution devant la CPI en décembre 2011, Laurent Gbagbo a pris la parole. « Toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie », a expliqué celui qui connut à plusieurs reprises les geôles d’Houphouët-Boigny. « Je n’ai jamais cru que la Côte d’Ivoire allait s’en sortir par la guerre, je n’ai jamais cru çà, j’ai toujours cru qu’on s’en sortirait par la discussion. »

Bernard Houdin - DR
Bernard Houdin - DR

Bernard Houdin, conseiller spécial et représentant du porte-parole de Gbagbo pour l’Europe et l’Amérique, revient pour Marianne, sur les contre-arguments des avocats de l’ancien président.

Marianne : Pourquoi, selon vous, la CPI ne peut renvoyer Laurent Gbagbo en procès ?

Bernard Houdi : D’abord pour des raisons strictement juridiques d’irrecevabilité, comme l’a magistralement démontré à l’ouverture de l’audience, le 19 février, un des avocats du président, le Pr Jacobs, de l’université de Leiden, lequel a d’ailleurs formé plusieurs des juges de la CPI.

Dans ses nombreux arguments, j’en retiens un. Depuis la prise de pouvoir d’Alassane Ouattara, à plusieurs reprises l’état ivoirien s’est dit parfaitement en mesure d’instruire et juger, avec son propre système. La Côte d’ Ivoire n’est ni la Somalie, ni le Sierra Leone. Pour que la CPI se saisisse, il aurait donc d’abord fallu que Laurent Gbagbo soit jugé dans son propre pays.

Par ailleurs, la notion de coauteur indirect entretient une totale confusion sur les responsabilités supposées du président dans les violences qu’on lui reproche. Et où sont les autres auteurs ?

Sur le fond, la comparution de Laurent Gbagbo devant la CPI est une entreprise politique, en contradiction flagrante avec la déclaration d’indépendance autoproclamée de cette juridiction.  Il ne faut pas oublier que son transfert à La Haye y a été précédé par le déplacement du procureur de la République du nouveau régime (celui d’Alassane Ouattara, ndlr) accompagné… du ministre français de la Justice de l’époque. Cela pose un problème, non ?

Entre autres, l’accusation a retenu quatre gros dossiers à charge. Vous les contestez ?

Prenons les un par un. Il y a d’abord la répression, soi disant aveugle, d’une marche, soi disant pacifique, des pro Ouattara sur la RTI, la télévision nationale ivoirienne. Des images des télévisions françaises ont confirmé ce que nous affirmons depuis longtemps : loin d’être pacifique cette marche était infiltrée par des éléments rebelles armés, venus d’Abobo ( immense quartier d’Abidjan, réputé favorable à Alassane Ouattara et qui abritait plusieurs groupes rebelles pendant la crise, ndlr) ou de l’hôtel du Golf (le QQ  de Ouattara jusqu’à la chute de Gbagbo, ndlr).  Face à la menace, les forces de sécurité ont fait leur travail.

Et la marche des femmes d’Abobo, réprimée dans le sang (sept tuées par balle, ndlr)... Elles aussi étaient infiltrées ?

Parlons-en ! On attribue aux forces loyalistes (FDS) la responsabilité de ce drame. Mais un livre (« Abobo la guerre » de Leslie Varenne, éditions Mille et Une Nuits),  a démontré, sans qu’il fût  à ce jour jamais contesté ni attaqué, que cette marche a été instrumentalisée par Guillaume Soro ( l’actuel Premier ministre d’Alassane Ouattara, ancien chef des rebelles lors du coup d’état de 2002, ndlr) afin de créer des incidents graves et d’en faire porter la responsabilité à Laurent Gbagbo.

Vous savez que la journaliste en question, correspondante de la Tribune de Genève, n’était pas particulièrement pro-Gbagbo et considérait d’ailleurs qu’Alassane Ouattara avait été normalement élu. On ne peut donc lui reprocher un point de vue partisan. A Abobo, elle a travaillé pendant plusieurs mois au contact du fameux Commando Invisible (une des factions rebelles contre laquelle Soro et Ouattara se sont ensuite retournés, tuant son chef Ibrahim Coulibaly dit IB, ndlr), au plus près donc de ce qui se passait réellement.

Son enquête sur cette tuerie est édifiante. Sur la foi des informations venues de l’hôtel du Golf (QG Ouattara, ndlr) les femmes en question pensaient manifester en toute tranquillité, protégées par le Commandant Invisible. Or les hommes d’IB n’étaient au courant de rien et le parcours choisi par le RDR (la formation de Ouattara, ndlr) était loin d’être sans risque. La preuve, puisqu’elles ont croisé des chars des FDS. L’accusation prétend que ce sont eux qui ont tiré sur les femmes mais pourquoi alors ont-elles étaient touchées dans le dos ?

Manip aussi le bombardement du marché de Siaka Koné, toujours à Abobo ?

Ces supposés bombardements ne sont étayés que par des témoignages au demeurant fort contradictoires. Sur place en tout cas on n’a relevé aucun impact, aucun cratère susceptible d’avoir été causé par une bombe !

Le dernier point concerne les violences et exactions perpétrées contre des populations dioulas le 12 avril à Yopougon, fief des partisans de Laurent Gbagbo ?

Une précision d’abord : cette idée que les quartiers à Abidjan seraient racialement et politiquement totalement homogènes ne correspond pas à la réalité. Mais passons. Le 12 avril Laurent Gbagbo est dans l’hélicoptère qui le conduit vers son lieu de détention forcée de Korhogo. Dès sa chute, acquise uniquement grâce à l’intervention de militaires français, les bandes rebelles se sont répandues dans de nombreux quartier d’Abidjan et notamment à Yopougon où elles ont commencé à piller et tuer. Que des individus ou des groupes d’individus se soient constitués en groupe d’auto défense ne fait guère de doute mais rien, absolument rien ne  démontre un plan machiavélique de nettoyage ethnique ordonné préalablement à son arrestation par Laurent Gbagbo.

Pour sa première prise de parole depuis sa comparution, Laurent Gbagbo a peu parlé hier (28 février). Il n’avait rien à dire aux juges ?

Le président n’allait pas refaire l’audience et reprendre les arguments de ses avocats… Il a en tout cas témoigné son respect à la Cour en étant constamment présent,  à l’inverse de la procureure qui est partie dès le troisième jour. C’est un peu cavalier comme comportement alors que c’est la première fois que la CPI, en tant que tel,  doit se prononcer sur le sort d’un chef d’état africain. Gbagbo a dit ce qu’il avait à dire : de 2002 à 2011 il a toujours fondé son action sur le respect du droit et de la Constitution.

L’accuser d’un plan machiavélique pour rester au pouvoir est absurde ! C’est lui qui a crée la commission électorale indépendante, composée essentiellement d’opposants, lui qui a autorisé Ouattara  à se présenter (en dépit de la controverse ancienne sur sa nationalité, ndlr) lui encore qui a imposé le bulletin de vote unique et un équilibre des temps de parole pendant la campagne électorale ! Cela en fait un dictateur bien singulier…

Comment voyez vous la suite…

La CPI se veut indépendante. Dans ce cas, elle doit dire le droit et rien que le droit et rejeter le storytelling matraqué ad nauseam depuis des mois par certains milieux politiques et relayés par la majorité des médias français. Elle doit libérer Laurent Gbagbo et ouvrir ainsi la voie à la réconciliation nationale dont la Côte d’Ivoire a tant besoin pour préparer son avenir et son développement. Et ce, quelle que soit la position future de Gbagbo dans le pays.

Dans le cas contraire ?

Outre que la Cour foulera aux pieds le droit, on peut craindre des dégâts politiques et humains dont elle sera redevable.


http://www.marianne.net/Gbagbo-criminel-ou-democrate_a226966.html

 

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 14:01
Un article d’Hicham Hamza
Caroline Fourest prise en flagrant délit de bidonnage
Réalisatrice d’un documentaire diffusé sur France 5, la journaliste Caroline Fourest a altéré un témoignage-clé à propos du 11-Septembre. La preuve par l’image.
25 février 2013
Vidéos sur le site :

Mardi 5 février, près de 525 000 téléspectateurs ont été dupés par une manipulation de l’information commise sur France 5 par Caroline Fourest. Celle qui se targue de respecter les faits s’est rendue coupable d’une grave faute déontologique : déformer littéralement les propos d’un citoyen sollicité pour un reportage.

Consacré à ce qu’elle nomme les « obsédés du complot », son film vise à pourfendre la remise en question – de plus en plus manifeste dans l’opinion publique – de la parole d’Etat en brocardant diverses personnalités en raison de leurs connexions politiques. Une séquence du documentaire s’attarde sur les sceptiques de la version officielle du 11-Septembre : deux hommes au visage flouté dialoguent, face caméra, tandis que la retranscription de leur échange apparaît en bas de l’écran. Après l’évocation d’une éventuelle implication de l’ISI (les services secrets pakistanais) dans les attentats, l’homme à droite de l’image semble tenir les propos suivants – si l’on en croit les sous-titres : «  Ce qui est intéressant avec le Mossad, c’est qu’il y a des agents qui se sont fait passer… »

Léger problème : la fin de la retranscription est mensongère.

Au premier visionnage de cette séquence, il était naturel de porter instinctivement son regard sur les sous-titres afin de saisir la teneur de l’échange, enregistré dans un cadre a priori bruyant. Le téléspectateur croit alors comprendre que l’homme au gilet fait vaguement allusion à des « agents du Mossad » qui auraient déguisé leur apparence ou menti sur leur véritable identité, sans que le motif d’un tel subterfuge ne soit explicité. Seule la confusion, dans l’esprit du téléspectateur, peut résulter d’une telle séquence.

Or, en réécoutant (à 19’22) le propos – et en faisant abstraction du sous-titrage trompeur –, on entend tout autre chose : contrairement aux apparences, cet homme ne s’interrompt pas, au milieu d’une phrase, sur le verbe « passer ». En réalité, il conclut sa remarque en prononçant le mot « pincer ». Son propos prend alors une autre signification : vis-à-vis de l’affaire du 11-Septembre, ce militant évoque ici une arrestation – et non un déguisement – d’agents du Mossad. Diffusé dans son authenticité, ce commentaire aurait probablement suscité la curiosité légitime de nombreux téléspectateurs, désireux de connaître les détails de cette étrange péripétie : des agents secrets israéliens interpellés le jour d’un attentat prétendument commis par Al-Qaïda.

Documenteur

Il ne s’agit pas là d’une erreur commise par le monteur du documentaire. Quiconque est passé par une table de montage connaît le temps fastidieux mais nécessaire pour voir et revoir sans cesse les moindres détails d’une réalisation. Les rushes du tournage sont disséqués et commentés par l’équipe qui entoure Caroline Fourest. Le montage final de cette séquence a nécessité une attention particulière, caractérisée par le floutage des visages, le découpage sélectif du dialogue entre les deux hommes, la retranscription de leur échange et la légère déformation de leurs voix. A l’inverse, le brouhaha de la salle n’a pas été corrigé ou, du moins, diminué, ce qui justifie tacitement l’usage de sous-titres.

France 5, chaîne « de l’éducation, du savoir et de la connaissance » ?

Partiellement financée par le service public, Caroline Fourest a pourtant enfreint, ce faisant, la charte des antennes de France Télévisions. Dans son chapitre 4, relatif à « l’honnêteté de l’information », il est précisé, au quatrième paragraphe, la chose suivante : « Le montage est une technique indispensable pour rendre compte de la réalité en un temps donné. En tant que telle, elle doit faire ressortir l’essentiel de l’information sans déformation. Elle doit rester le plus fidèle possible à la lettre et à l’esprit du propos. »

Question : pourquoi Caroline Fourest a-t-elle ainsi truqué le témoignage d’un interviewé ? Plus précisément : quel intérêt personnel a-t-elle à dissimuler au téléspectateur la réalité de l’arrestation d’agents du Mossad dans le cadre des attentats du 11 septembre 2001 ? Nous laisserons à chacun le soin d’apporter sa propre réponse en encourageant, dans le même temps, les internautes à faire fi de l’accusation inepte de « complotiste ». Souvenez-vous alors de cette citation de Noam Chomsky, linguiste de renommée mondiale : « A mon avis, « théorie du complot » est devenu l’équivalent intellectuel d’un mot de cinq lettres. C’est quelque chose que les gens disent quand ils ne veulent pas que vous réfléchissiez à ce qui se passe vraiment. »

Quant à l’épisode relatif aux agents du Mossad, il s’agit là de faits, et non de fantasmes ou de légendes urbaines. L’auteur de ces lignes vient justement d’y consacrer deux chapitres détaillés dans un ouvrage intitulé « Israël et le 11-Septembre : le grand tabou ».Objectif de cette enquête : démêler le vrai du faux à propos de la rumeur – populaire dans le monde arabe – faisant état d’une implication israélienne dans les attentats.

Dans l’après-midi du 11 septembre 2001, 5 Israéliens ont bien été arrêtés par la police du New Jersey ; trois d’entre eux ont été aperçus, juste après le crash du premier avion dans le World Trade Center, en train de se réjouir et de se prendre en photo, l’air hilare, avec la Tour nord enflammée en arrière-plan. Après 71 jours de détention, ils seront discrètement rapatriés à Tel-Aviv et raconteront leurs déboires dans un talk-show israélien, niant toujours leur appartenance au Mossad. Pour l’anecdote, le présentateur de cette émission – qui avait fait sensation – n’était autre que Yair Lapid, le « centriste » victorieux des dernières élections législatives.

Vidéo en anglais :

Des membres du contre-espionnage américain révélèrent, en 2002 et sous couvert d’anonymat, qu’au moins deux d’entre eux étaient effectivement membres des services secrets israéliens. De même, Juval Aviv, un ex-agent du Mossad, reconnaîtra, dans un reportage de la britannique Channel 4 diffusé en 2004, que leur entreprise de déménagements, dénommée Urban Moving Systems et dont le directeur a quitté précipitamment le territoire américain en direction de Tel-Aviv, était une antenne – sous couverture – du Mossad.

Depuis 2001, la plupart des grands médias occidentaux ont choisi d’ignorer ou d’édulcorer cette affaire et ses implications. Le but visé par l’ouvrage Israël et le 11-Septembre : le grand tabou consiste, à l’inverse, à susciter le débat et l’exploration rigoureuse de la piste israélienne, toujours passée sous silence. Ce sujet controversé est généralement évité par les leaders d’opinion français en matière de lutte contre l’islamophobie ou de combat pour les droits du peuple palestinien. Qu’il s’agisse là de frilosité, de déni ou de cécité, cette indifférence est inappropriée : la recherche de la vérité sur le 11-Septembre (et sa troublante connexion avec la mouvance américano-sioniste) éclaire, en définitive, les origines communes de la fabrique de l’islamophobie et de la diabolisation de la cause palestinienne.

Neoconservateurs : leurs agents, leurs complices et leurs idiots utiles

Dans l’Hexagone comme à l’étranger, les personnalités ayant attisé le racisme anti-musulman dans l’opinion publique ou celles ayant stigmatisé la défense de la souveraineté palestinienne participent, depuis une vingtaine d’années, d’un mouvement idéologique dont les principaux protagonistes sont désormais à l’œuvre pour enterrer toute discussion sérieuse à propos du 11-Septembre. Une telle collusion est un fait, n’en déplaise à ceux qui professent des arguments d’autorité pour brocarder, avec condescendance, les millions de citoyens – à travers le monde – qui rejettent la version officielle délivrée par l’Administration Bush.

En s’attaquant aux « complotistes », aux « radicaux de l’islam » (comprendre les musulmans qui ne sont pas d’accord avec elle) et aux « anti-sionistes », Caroline Fourest révèle incidemment ses véritables allégeances politiques. En validant le mythe de « Ben Laden et les 19 pirates de l’air » pour expliquer le détournement simultané de 4 avions, la désintégration de 3 tours et les millions de dollars secrètement remportés par des boursicoteurs chanceux, les citoyens – y compris ceux hostiles à l’islamophobie ou aux crimes d’État israéliens – font le jeu de la plus grande imposture du siècle naissant.

La démystification du 11-Septembre, à propos de laquelle certains préfèrent hausser les épaules ou ricaner, est un impératif politique, civique et journalistique. L’évènement a provoqué la mort de centaines de milliers d’individus, depuis le crash du premier avion dans le World Trade Center au dernier « dommage collatéral » commis par un drone américain au Pakistan. Ses séquelles persistent dans les cœurs et les consciences, entre restriction des libertés individuelles, expansion du contrôle policier et montée de l’islamophobie. En dépit du silence des grands médias et de celui – plus grave encore – de la plupart des intellectuels et militants associatifs, le 11-Septembre demeure essentiel à élucider.

C’est une question de temps : les explosions du World Trade Center n’ont certainement pas fini de causer leur ravage.

Hicham Hamza
15 février 2013

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 13:12

 

13/07/2010

pujadas-david

David Pujadas

Le chef de l’Etat est interviewé durant une heure par David Pujadas pour France  2…

 

 

Dehors les journaleux comme Pujadas !

Par eva R-sistons

 

 

Bonjour


je ne m'étendrai pas sur le sujet, j'ai souvent parlé de Pujadas, et un jour je ferai un article spécial sur tous ses manquements à la déontologie.

 

Il y a d'autres journaleux comme lui, mais il est le pire.

 

Tout, avec lui, n'est que propagande pour l'Europe des banksters, l'ultra-libéralisme sacrifiant les populations avec l'austérité imposée, la réduction du coût du travail, les emplois précaires, l'expatriement des chômeurs etc (Le presstitué Pujadas compare toujours avec les pays du "moins-disant"), le Nouvel Ordre Mondial, les guerres impériales et impérialistes, entre autres. Manichéisme garanti : Vive l'ami américain et ses rêves, jolie couronne d'Angleterre et gentils moines du Thibet...  haro sur les "dictateurs" russe, iranien, syrien, chinois, cubain, vénézuelien etc, et puis souffrances des Juifs, les Palestiniens n'existent pas, les Musulmans sont dangereux, etc, etc.

 

Et cette caricature de journaliste qu'est Pujadas Laisse d'Or du journaliste le PLUS servile (à israël, à l'Occident, aux lobbies, à l'Oligarchie...), va jusqu'à faire une propagande éhontée pour le gaz de schiste !

 

Et il va jusqu'à discréditer les résistants, après la mort de Hessel détesté par les ultra-sionistes !


Comment sur France2 (Pujadas) on déconsidère la Résistance..

 

Alors, je pose solennellement la question : Le Service public peut-il, avec nos sous, financer grassement de faux journalistes vrais propagandistes pour des causes (austérité, guerres, gaz de schiste, etc, etc) contre les peuples ?

 

Et plus généralement, jusqu'à quand tolèrerons-nous que les Médias soient orchestrés par les Sayanim, les agents de Tel-Aviv et de ses politiques anti-populaires, prédatrices, criminelles ?


Il est temps de se poser les VRAIES questions. Comme celle, justement, de cet article : Jusqu'à quand l'impunité ?

Les journalistes, instrument clé dans la guerre - Jusqu'à quand l'impunité ?

 

Et qu'attend-on pour exiger le départ de ces faux journalistes-vrais propagandistes au service des oligarchies criminelles ?

 

Eva R-sistons (Chantal Dupille)

 

 

David Pujadas reçoit sa laisse d’or

jeudi 15 juillet 2010, par Comité Valmy


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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 12:57
http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Lorsque-les-journalistes-se-trouvent-contestes-_NG_-2013-02-06-908214
Journalistes dans le nord de la bande de Gaza.
Les journalistes, un instrument clé dans la guerre

 

 

La journaliste Abby Martin de Russia Today [n’en déplaise aux rédactions occidentales, les gens qui savent où trouver des informations correctes vont aujourd’hui sur RT entre autre] revient sur les mensonges ayant conduit à légitimer une guerre qui allait, comme nous le craignions, détruire l’Irak, un grand pays, et jeter son peuple dans l’horreur et la misère. Les journalistes dont la propagande a contribué à légitimer les crimes des agresseurs devraient-ils rester impunis ?

 


26 février 2013

 

Cette vidéo (en anglais) permet de rétablir quelques vérités au sujet de la guerre criminelle lancée par les États-Unis contre l’Irak, notamment pour affaiblir un des pays les plus honnis d’Israël. Elle devrait faire réfléchir tous les journalistes -et les journalistes « embedded » liés au renseignement militaire- ainsi que les rédactions qui ont, de fait, soutenu cette guerre.

 

<iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/b0vTmsbU_tA" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

 

 

Tout citoyen a droit à une information correcte. Tout(e) journaliste devrait observer les règles énoncées dans la « Déclaration des devoirs » formulée ici :


http://www.presserat.ch/Documents/Declaration2008.pdf

 

Silvia Cattori

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 12:49

Beyrouth au bord de l’explosion

Le Moyen Orient est décidément une région compliquée et la situation en Syrie nous le rappelle une fois de plus. En effet, il est clair qu’ en l’absence d’ingérences étrangères, le conflit armé dans ce pays serait déjà terminé depuis longtemps et n’aurait certainement pas pris la dimension qu’on lui connaît aujourd’hui.
2 mars 2013

Beyrouth semble sur le point d’exploser. La tension politique croissante et l’évolution de la situation sécuritaire ont atteint un niveau critique. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré mercredi [27 février] que « quelques jours peut-être nous séparent de la sédition." Tout indique que les événements du 7 mai 2008 peuvent se répéter.

La tension au Liban n’a cessé de monter depuis quelques semaines, mais elle a atteint un niveau critique dans les derniers jours. Les deux adversaires sont le camp chiite dirigé par le Hezbollah d’une part et le camp sunnite fondamentaliste salafiste d’autre part. Pourtant, la confrontation entre eux est le résultat de ce qui se passe hors du Liban. Il ya la guerre civile syrienne, le bras de fer régional et international avec l’Iran et la guerre entre sunnites et chiites dans le monde islamique.

Un facteur nouveau est cependant apparu sur la scène libanaise : le leader Sunnite salafiste, Cheikh Ahmad al-Assir. Dans une conférence de presse qu’il a tenue mardi 26 février dans son quartier général de Sidon, au sud Liban, le leader salafiste a indiqué qu’il donnait au gouvernement libanais jusqu’à vendredi 1er mars pour satisfaire à ses exigences : il affirme que le Hezbollah m’a mis sous siège à Sidon en se servant des habitants Chiites de la ville. Les menaces d’Assir donnaient à comprendre clairement qu’il demandait au gouvernement libanais de faire partir ces gens de Sidon ou au moins de des les expulser des alentours de son quartier général. Il a posé d’autres exigences qui s’insèrent dans le contexte du conflit qu’il a initié avec le Hezbollah. Il a dit que si ses exigences n’étaient pas satisfaites, il prendrait un certain nombre de mesures sur le terrain, plus particulièrement pour couper la route que relie Beyrouth au sud, dans la direction de Sidon.

Bien sûr, le gouvernement ne peut pas répondre positivement à ces exigences. Le cheikh salafiste avait coupé cette même route en Juillet 2012 pendant environ un mois. Elle avait été rouverte en Août sous les pressions politiques et populaires contre lui.


Mais le problème fondamental avec la menace d’Assir, c’est qu’elle isolerait les unes des autres les zones où domine le Hezbollah, en particulier les axes logistiques vitaux et indispensables qui relient son fief dans la banlieue sud de Beyrouth et sont extension opérationnelle, géographique et populaire dans le sud du Liban. Notons que d’autres organisations salafistes alliées avec Assir pourraient envisager de faire la même chose dans la vallée centrale de la Bekaa. Ce qui priverait le Hezbollah de deux autres artères vitales : la route entre le sud et les régions chiites de la Bekaa, et la route entre Beyrouth et Damas, où siège le régime syrien, l’allié le plus important de l’organisation chiite libanaise.

Le Hezbollah semble avoir soupesé les menaces Assir et les juge graves. En fait, l’analyse du Hezbollah est que les menances Assir sont une étape importante de la mission qui lui a été confiée : attirer le Hezbollah dans un affrontement interne [au Liban] et dans des conflits sectaires, quel qu’en soit le prix.

Assir a procédé progressivement par étapes préparatoires avant de se lancer dans cette démarche. Ses miliciens et ceux du Hezbollah se sont affrontés à Sidon le 11 novembre 2012 après son exigence du retrait des affiches du Hezbollah de la zone. Deux personnes avaient été tuées. Assir avait continué à agir au même rythme jusqu’à sa dernière exigence de nettoyer la zone autour de son siège des résidents chiites et ses affrontements avec eux le 23 février.

Il semble que le Hezbollah a décidé de donner un dernier avertissement. Nasrallah a prononcé un discours télévisé mercredi après-midi. Il a nié les rumeurs dans les médias selon lesquelles il était malade et avait été transféré en Iran. Il a également émis un avertissement sévère : Il a dit que l’incitation [à l’affrontement] sectaire conduira inévitablement à une explosion, ce qui peut n’être qu’une question de jours. Il a appelé les bonnes volontés à agir avant qu’il ne soit trop tard.

Le discours de Nasrallah était semblable à son discours du 6 mai 2008, quand le Liban était dans un vide présidentiel. Le Parlement n’avait pas réussi à élire un successeur au président Emile Lahoud, qui avait quitté le palais présidentiel à la fin de son mandat le 24 novembre 2007.

A l’époque, après plusieurs mois de tensions sectaires, une série d’affrontements entre sunnites et chiites hommes armés avait commencé à Beyrouth et dans ses faubourgs. Nasrallah était apparu à la télévision et avait déclaré que la sédition était proche et qu’il avait décidé de la prévenir. Dans les heures qui avaient suivi son discours, des éléments du Hezbollah s’étaient répandus à Beyrouth et dans d’autres secteurs et ils avaient rapidement réglé la question. Ils avaient éliminé la présence de toutes les milices sunnites armées de la mouvance du Courant du Futur de l’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri. On estime que des dizaines de personnes avaient été tuées.

Ces affrontements avaient ouvert la voie à une médiation arabe et internationale, qui avait abouti à une conférence entre les différentes parties libanaises à Doha deux semaines plus tard. La conférence avait débouché sur un accord pour élire comme président le commandant en chef de l’armée à l’époque, le général Michel Sleimane.

Le discours de Nasrallah mercredi contient de nombreux éléments de ce scénario. Le Liban est à l’approche d’un vide parlementaire. Le Parlement est divisé et incapable de s’entendre sur une nouvelle loi électorale. Les tensions de sécuritaires s’accroissent parallèlement aux tensions politiques. Il ya cependant un élément manquant dans la situation actuelle. À savoir qu’aucun pays de la région n’est en capacité de jouer un rôle de médiation, à la suite de la forte polarisation causée par la guerre en Syrie. L’Occident en général souhaite la stabilité au Liban, mais pas au point d’investir beaucoup d’efforts pour assurer cette stabilité. Par conséquent, la situation actuelle est très volatile et les choses évoluent d’heure en heure.

Jean Aziz est journaliste contributeur pour Al-Monitor ’s Pulse Liban. Il est chroniqueur à Al-Akhbar , le journal libanais, et l’animateur d’un talk-show politique hebdomadaire sur OTV, une chaîne de télévision libanaise. Il enseigne également la communication à l’université américaine de la technologie et à l’Université Saint-Esprit de Kaslik au Liban.

Jean Aziz
Al-Monitor Lebanon Pulse
28 février 2013


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“LOUBNAN YA LOUBNAN”
Témoignages sur la guerre du Liban
 
Avec Loubna Siblini et Raymond Chahda, de retour de la rencontre internationale de solidarité de Beyrouth
mercredi 17 janvier 2007
http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.org/article.php3?id_article=1146
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