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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 02:57

 

Bonjour.

Mon blog a été dénaturé sans mon consentement par Ov
er-Blog.

Sous peu, je publierai mon dernier article ici en vous donnant toutes indications utiles.

En attendant, voici le courrier que j'ai reçu d'un journaliste dégoûté de la désinformation, se disant lui-même "journaliste défroqué".

eva R-sistons

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Journaliste défroqué depuis quelques mois - je n’en pouvais plus de mentir à mes auditeurs - , j’ai ouvert les yeux en partie grâce à vous, eva, sur la réalité et la roublardise de ce monde, ou plutôt des pseudos élites qui nous dirigent... vers l’abîme.

Je reviens fréquemment sur vos riches blogs qui sont annonciateurs de la catastrophe qui se prépare. Je tenais à vous remercier pour votre formidable travail de veille.

Aussi, aurais-je une question... Je ne veux plus retourner dans la matrice et être payé par des patrons marchands d’armes ou qataris pour endormir le peuple… Le hic, c’est qu’il faut bien vivre ….

J’adore toujours écrire, et j’aimerais marcher sur vos traces, modérément… Quels sont vos conseils pour vivre de sa passion de la vérité tout en étant indépendant du système ?

Ouvrir un blog à mon tour ? Essayer de fédérer des énergies ? Est-ce que cela finit par porter ses fruits ?

Bref, je navigue à vue en ce moment...

Merci pour vos avis si vous avez le temps de me répondre.

.

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PS : J'ai répondu et il a répondu.

Aux dernières nouvelles, il est journaliste indépendant. Evidemment.

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 00:08

OB-pub-panneau.jpg

 

 

Vu sur le site Atlas Alternatif 

Nous condamnons la décision unilatérale
de la plateforme Overblog
de truffer ce blog
de publicités en VIOLATION des conditions générales
d'utilisation initialement définies.
Pour ne plus les voir téléchagez un logiciel Addblock

Publicités

et sur ce blog,

Blog devenu depuis aujoud'hui diffuseur de pubs malsaines !


NON à la publicité envahissante !

Comment y échapper

 

 

 

Mercredi 23 octobre 2013

 

 ALERTE PUBS ENVAHISSANTES, DELIRANTES,

AUCUN HEBERGEUR N'IMPOSE AUTANT DE PUBS

PARTOUT, MEME ENTRE DES LIGNES, ENORMES,

SALES CAR NE RESPECTANT PAS LE CONTENU,

LE BLOGUEUR ET LE VISITEUR ! FUYEZ CE SITE POLLUE

ET TOUT SITE OVER-BLOG, SOUILLE COMME CELUI-CI !

Et choisissez un autre hébergeur,

respectant le visiteur !


 

.

Toutes les pubs pouvant surgir sur ce site,

ne sont pas de mon fait.

Nous en reparlerons, car je réagirai en conséquence,

mais pas pour l'instant, car je suis occupée

à rédiger trois nouveaux ouvrages

à paraître sous quatre mois environ §.

NB: Boycottez les produits faisant de la pub.

Un bon produit n'a pas besoin de pub... eva R-sistons

 

§ Le premier sous une vingtaine de jours,

un document choc sur les fondements

de la violence en Amérique (près de 300 pages).

Poubelle la vie
Journaliste en cdd depuis 10 ans à la téloche de David Pujadas - par Funambule

samedi 16 août 2014, par Comité Valmy


Journaliste en cdd depuis 10 ans à la téloche de David Pujadas
Elle est journaliste à France Télévisions, en CDD depuis dix ans. En procédure judiciaire avec la télé publique, elle utilise le pseudonyme de « Funambule » pour ce texte qu’elle a fait parvenir à l’Humanité et qu’elle a intitulé Poubelle la vie :

"C’est tout de même étrange.
Je suis rentrée à France 3 la même année que Plus belle la vie dans la grille des programmes. C’était en 2004.
J’étais CDD. Déjà. Tout avait pourtant si bien commencé. Comme dans un soap opera. Hypokhâgne, Sciences-Po, école de journalisme.
Un stage décroché à France 3 et puis rapidement un chef qui me repère.
“Reste dans le coin petite, sois disponible, tu as un style, ça me plaît.” Alors j’ai poséma valise.

 

Allô maman bobo
Et voilà.
Dix ans plus tard. Je suis toujours là.
Dans le coin devenu franchement exigu.
Moisi.
J’ai pourtant donné de ma petite personne pour me faire une place. Une vraie.
Les sujets tard, les sujets loin, les sujets cons et les sujets compliqués.
Des journées à rallonge et des contrats courts. Avec le sourire toujours.
Sans se plaindre jamais.
Heureusement il y a les compliments.
Mais comme dit ma mère : ce n’est pas ça qui te fait vivre.
Elle sait de quoi elle parle, ma mère.
C’est elle qui paie mon loyer.
Quand mon ersatz de salaire arrive
systématiquement avec deux mois de retard.
Quand mes heures sup ne sont pas payées.
Quand mes 300 euros de frais de déplacement me sont remboursés au compte-gouttes.
Quand depuis six mois je suis rémunérée aux 35 heures au lieu de 39 heures à cause d’un bug de logiciel, et parfois même aux 25 heures parce que le repos hebdomadaire nous est gentiment sucré. Comme les navettes provençales.
Quand je vais à Pôle emploi pour leur expliquer que j’ai 20 bulletins pour le mois de mars. Que non je ne suis pas intermittente. Que oui c’est le service public. Mais que maintenant, monsieur, j’aimerais bien avoir mes indemnités s’il vous plaît.
Indemnités que je n’aurais finalement pas parce que France 3 m’envoie les attestations Assedic trop tard.
Merci. Au revoir. Alors je baisse les bras.
Et je prends mon téléphone. Allô maman
bobo.

 

Plan social déguisé
Ha ça, oui, je suis toujours disponible.
De plus en plus même.
J’ai perdu 60 % de mon activité en un an.
Comme des centaines d’autres CDD
de France Télévisions. Victimes d’un plan social gratuit et silencieux. Car à France Télévisions, contrairement au quartier du Mistral, ça ne se finit pas
autour d’un verre. Une bonne tape dans le dos.
Ça se finit à la poubelle.
À coups de pied au cul.
Et les éboueurs de FTV ne sont jamais en grève.
Poubelle la vie.
Une vie en miettes. Aucune visibilité : rien prévoir, rien attendre, rien demander.
Désormais c’est par SMS qu’on me siffle pour travailler. La veille pour le lendemain.
Pour un jour, pour deux et pour la semaine si le collègue que je dois remplacer est par chance très malade.
J’en viens même à souhaiter la pécole à ma voisine de bureau.
Pas douloureuse mais longue, très longue.
Je l’aime bien quand même.
Il faut faire des économies. Voilà ce qu’ils nous disent.
Ces licenciements déguisés auraient permis à l’entreprise d’économiser 8 millions d’euros l’année dernière.
Alors que France Télévisions fait les poches de ses précaires avant de les jeter,
le Canard enchaîné parle de 1,2 million d’euros partis dans la besace Bygmalion.
Sans compter le million des contrats de FTV Publicité.
Comment voulez-vous digérer cela ?
À trop avaler de couleuvres… moi, mon gosier est bouché comme le port de Marseille.

 

1 800 jours, 400 contrats
Ça j’ai toujours du style. Oui. Mais il a viré à l’aigre.
J’ai plus envie de rire.
De toutes façons mon chef non plus.
Ou si jaune pastis.
Il a pris du grade et je ne lui plais plus.
Du tout du tout.
Je suis une plaie. Qui le gratte.
Avec mes 1 800 jours, mes 400 contrats et ma gueule béante : je représente désormais une menace. Une bombe judiciaire à retardement.
Tic. Tac.
300 ont explosé l’année dernière.
Aux prud’hommes.
Cette année, 200 de plus devraient péter.
Mais France Télévisions a des économies. De sacrés bas de cachemire. 50 millions d’euros provisionnés pour ces contentieux sur la période 2013-2014.
L’inspection du travail aussi s’est saisie du problème. Recours abusif aux CDD.
Le dossier est au tribunal de grande instance de Paris. Au pôle financier. Boum.
Apocalypse Now en prime time.

 

SOS négociations
Alors, une question me taraude.
Pourquoi en arriver à ces extrémités ?
Pourquoi préférer payer au tribunal plutôt que de nous embaucher ?
Aurélie Filippetti avait pourtant promis dès avril 2013 de faire baisser le taux de précarité à France Télévisions en intégrant les CDD et intermittents historiques.
Un an après, je crois qu’ils ont tout compris de traviole.
Ils ont juste fait baisser le taux de précaires. En les jetant.
Des négociations sur l’emploi non permanent sont en cours.
Négociations si restrictives qu’elles ne concerneraient même pas les CDD comme moi, vieux de dix ans.
De la bouillabaisse de communicant pour calmer les esprits. Pour nous servir la soupe.
Aujourd’hui, on en a marre de déguster. On veut des emplois stables et largement mérités.
Pour que ce mauvais feuilleton finisse, au moins, par un happy end."

16 Août 2014

Le blog de Roger Colombier

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4911

 

 

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Sur ce site, voir aussi :

 

 

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 05:15

 

SOS lancés aux reporters qui regardent les bombes tomber à Gaza

 

SOS lancés aux reporters qui regardent les bombes tomber à Gaza

 

 

Internet un jour, Internet toujours : je me jette sur les nouvelles pour entendre des mots horribles, « Gaza : un journaliste tué, deux blessés »… Apeuré, je continue d’être tout ouïe. En me disant « pourvu, surtout, qu’ils n’aient pas tué Christophe Barbier ».

Hagard, je poursuis mon écoute, la radio me dit : « le journaliste mort et les deux confrères blessés sont des palestiniens de Gaza… ». Et là, je suis vraiment en colère. Comment peut-on jouer ainsi avec nos nerfs, avec la réserve de notre si précieuse émotion… Tout est dans la précision entendue en fin de phrase : « palestiniens ». On nous laisse d’abord nous faire un sang d’encre et craindre le pire. Par exemple, qu’outre Barbier on nous ait aussi fauché du blé en herbe comme Pujadas et pourquoi pas F.O.G. tant qu’on y est ! La phrase complète, « trois journalistes palestiniens » me rassure : aucun vrai journaliste n’a été tué ou blessé. Ouf !

On nous avait déjà fait le coup en 2006 quand, dans leur juste combat pour leur sécurité, les israéliens avaient tué un confrère libanais présenté, lui aussi comme « journaliste ». Heureusement, nos dominants nous précisaient que ce reporter travaillait pour un journal « proche du Hezbollah », ce qui, là encore, relâchait la soupape de l’émotion. Ce n’était donc pas un reporter qui était mort mais « un proche de… ». A cet instant je me suis mis à penser à mon merveilleux ami, Jean-Pierre Elkabach, et me suis dit : « pourvu que mon JPE ne prenne jamais une balle ou une bombe perdue ». Et pourquoi ? Imaginez dans ce cas le pauvre préposé de l’AFP en train d’écrire : « Jean-Pierre Elkabach, un journaliste proche de VGE, de Tonton, de Chirac, de Sarko et de Hollande a été tué ou blessé à Gaza… ». Trop long, trop compliqué pour placer dans un communiqué devant exprimer la douleur par sa sécheresse.

Pour revenir sur le terrain, celui de Gaza et de nos confrères palestiniens, , jambe coupée, blessures multiples, bureaux et immeubles de presse éventrés, ne sont sûrement que des bavures. Au moment d’appuyer sur le bouton de son missile, le pilote a sûrement éternué, enrhumé qu’il est par le courant d’air d’une porte laissée ouverte par un tueur du . Impossible d’imaginer qu’un pays dont le ministère des Affaires étrangères est tenu par un ancien videur de boîtes de nuit, raciste d’extrême droite, puisse viser la liberté de dire et d’écrire…

En ce qui me concerne, j’aime bien les pilotes de chasse. Ils font un métier qui fait rêver les enfants et, par ailleurs, simplifie le boulot des types du genre Netanyahou. Imaginez que, pour faire la guerre, il lui faille faire comme les commandos de Libre entre 40 et 44, comme ceux du FLN ou autres mouvements pas gentils de l’, donc qu’il faille mettre des bombes dans les trains, les bistrots ou les gares. C’est tuant. En revanche, là, vous avez sous la main des pilotes. Ils sont sportifs, jolis garçons, diplômés et citoyens exemplaires. Le matin ils peuvent aisément pulvériser une famille à Gaza et, l’après-midi, tondre la pelouse et aller chercher les enfants à l’école. Citez-moi un système plus parfait. Sauf celui des drones où, depuis un bureau paysagé on peut flinguer une école à Rafah avant d’aller à la cafeteria, puis une autre à Jabalia après l’expresso.

En dehors de quelques cinéastes drogués, avez-vous vu, à l’époque heureuse du Vietnam, quiconque dénoncer comme « terroriste » un pilote d’ qui vous largue ses tonnes pyrotechniques ? Un bombardier c’est un technicien, l’égal du garçon qui, pour Orange, vient vous restaurer la Live Box.

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Mais revenons à nos héros qui ne sont pas, eux, des techniciens de presse mais des journalistes courageux. Présents à Gaza dans des conditions de travail très difficiles. Ils doivent bouger sans cesse afin d’échapper aux bombardements, c’est-à-dire jouer à la roulette russe. Approcher des zones de combat leur est impossible, sauf à être kamikazes. Cette réalité d’une guerre cachée est frustrante dans une bataille où l’on ne voit ni chars israéliens ni tireurs de RPG du Hamas. Les confrères sont donc assignés, par nécessité, à filmer la mort dans les couloirs d’hôpitaux, ou des décombres d’immeubles d’où des enfants tentent d’extraire un livre, un cahier ou une casserole intacts.

Khaled Hamad, un caméraman palestinien de 25 ans, pour avoir tenté de filmer les blindés israéliens est mort. Un sniper l’a assassiné alors qu’il portait sur la poitrine un sigle « Press » parfaitement visible. Le Syndicat des journalistes Palestiniens nous confirme aussi ce que j’ai entendu à la radio, que deux autres confrères, Karim Tartouhi et Mahmoud al-Louh ont été gravement blessés par des tirs intentionnels. Jim Boumelha, le président de la Fédération Internationale des Journalistes a déclaré, à propos de ces reporters tirés comme du gibier : « Ce que nous sommes en train de voir à Gaza est horrible et choquant. Les journalistes doivent être libres de rapporter ce qui arrive sans être ciblés par l’armée. Nous demandons à Israël de stopper immédiatement ces attaques. »

Paroles perdues. Le 25 juillet un obus, qui heureusement n’a pas explosé, a été directement tiré dans l’appartement d’un « fixeur », c’est à dire ce guide indispensable qui aide la presse à faire son travail dans des zones si périlleuses. Par chance, Rami Abou Jammous et sa mère ont échappé à la mort. Ce gazaoui parfaitement bilingue, après avoir collaboré au Monde, travaille aujourd’hui pour des télévisions françaises.

Je connais personnellement la haine qu’éprouvent les responsables israéliens pour les journalistes et leurs « fixeurs ». Le 20 octobre 2000, à Ramallah, j’ai été la victime (miraculée) d’un sniper de l’armée de Tel-Aviv qui m’a logé une balle de M16 dans le poumon. Quelques jours plus tard le magnifique Abdel Khorty, mon ami et mon guide, a été « coincé » par un commando de militaires alors qu’il rentrait chez lui. Bilan, les doigts coupés puis une balle dans la tête. Abdel est un mort anonyme du champ d’honneur de la liberté de la presse.

En ce qui me concerne, « l’enquête » soi-disant diligentée par Israël s’est perdue dans les mensonges et le sable. La politique de l’armée d’occupation étant d’annoncer une enquête, vernis démocratique, puis de ne rien faire. L’affaire Rachel Corrie, écrasée par un bulldozer, étant un parfait exemple de cette stratégie.

Je me permets donc, par expérience et très modestement, de mettre en garde les amis courageux présents à Gaza. Plus le bilan des morts d’enfants, de et autres civils palestiniens va monter, plus l’armée va piétiner, plus le danger sera grand qu’ils soient pris pour cibles. Lors de la seconde Intifada, en 2000, subitement et en quelques jours, 29 journalistes ont été victimes de « cartons » des soldats israéliens. Le signal de départ était donné : « foutez le camp qu’on puisse écraser en paix ». Bonnes filles, les rédactions du monde entier avaient alors compris ce langage du signe, et retiré leurs envoyés spéciaux. Donc, double ration de gilets pare-balles pour ceux qui s’entêtent à Gaza. Pour l’honneur d’un métier par ailleurs perdu.


Jacques-Marie BOURGET


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http://www.legrandsoir.info/sos-lances-aux-reporters-qui-regardent-les-bombes-tomber-a-gaza.html

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http://reseauinternational.net/sos-lances-aux-reporters-regardent-les-bombes-tomber-gaza/

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 19:39

medias-3-fonctions.jpg

 

Les médias sont au service des banksters,

de la Haute Finance.

Et tant pis si un jour la France est comme la Grèce !

Par eva R-sistons

 

La Haute Finance tente d'imposer sa loi

au monde entier.

Tous les pays doivent subir une dette inique.

Gare aux récalcitrants !

Par exemple, Kadhafi

qui avait fait de la Libye

un pays de cocagne

et possédant d'énormes réserves d'or,

l'a payé de sa vie.

 

Libye : Le vrai Kadhafi, un grand réformateur sauvagement assassiné

http://chantaldupille.over-blog.com/article-libye-otan-onu-france-gb-et-leurs-crimes-contre-l-humanite-80344079.html

 

L'endettement d'un pays,

cela signifie le sacrifice des populations.

Elles seront pressurées, rackettées,

obligées de renoncer à tous leurs avantages

sociaux (ou en matière de Droit du Travail),

à leurs services publics (privatisés),

et leur pouvoir d'achat sera amputé,

comme les retraites...

pour ne citer que ces exemples.

Et cela ne suffira jamais !

Les banksters ne seront jamais rassasiés !


Pour pousser les Français

à accepter les réformes contraires

à leurs intérêts,

il y a les médias aux ordres de l'Oligarchie.

Ainsi sur "C dans l'Air",

sur "Ca vous Regarde", sur France2,

sur France24, etc,

et même dans la Presse dite hypocritement de Gauche,

comme le NouvelObs,

tout est fait,

tout est dit,

tout est écrit,

pour faire croire

que les réformes sont nécessaires, incontournables.

 

Réformer, moderniser,

c'est le maître mot.

Autrement dit,

afin de satisfaire la voracité des banksters,

les peuples doivent EUX SEULS accepter l'austérité,

se serrer la ceinture.

Au point de renoncer à tout ce qui est bon pour eux !

A tout ce qui est juste, utile, nécesaire, VITAL, même.

 

Quelle trahison !

Les journalistes qui tous appellent à réformer,

sont les idiots utiles du Système.

Sciemment, ils servent les intérêts des banksters,

de la Haute Finance. Des Goldman Sachs pourris !

Si on les écoute,

notre sort sera comparable à celui des Grecs

qui ont tout perdu en réformant toujours plus.

Les journalistes doivent répondre de leur actes !

 

Les banksters ne doivent plus faire la loi,

et c'est à nous de le faire savoir aux meRdias !

Ne baissons pas les bras !

 

eva R-sistons


 

C'était comment la Grèce avant l'UE? Ce que les... par olivier-frisky

http://www.dailymotion.com/video/x1x8vmi_c-etait-comment-la-grece-avant-l-ue-ce-que-les-medias-ne-vous-diront-jamais_webcam

 

 

 


 

Parce-que l'heure est grave, nous ne pouvons plus nous permettre de nous chamailler pour des futilités. Nous devons mettre de côté nos différences dans le seul objectif de sauver la France d'une disparition pur et simple.
Que vous soyez de droite, de gauche ou apolitique rejoignez la résistance et rentrez dans l'histoire.
L'union du peuple français pour sortir de l'UE, de l'euro et de l'OTAN. UPR

 

.

Commentaire.


Ce reportage me scandalise ! Encore une fois, nous sommes face à ce que la grande finance est prête à faire pour s'enrichir. En sacrifiant tout un peuple au passage. Sur fond de mensonge et d'hypocrisie de la part des élites. Ils agissent pour leur intérêt personnel et non pas collectif. Ils créent la crise et se posent ensuite en donneurs de leçons. J'adore la Grèce et ceci m'attriste vraiment.
.

 

http://www.dailymotion.com/video/x1x8vmi_c-etait-comment-la-grece-avant-l-ue-ce-que-les-medias-ne-vous-diront-jamais_webcam

 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 22:27

 

 

François Asselineau : "M. Jean-Jacques Bourdin déshonore sa profession" OUPS ! + Les infos dont on parle peu n°58 (29 Mars 2014)

 

François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine, répond aux propos tenus à son encontre par Jean-Jacques Bourdin lors du Salon du livre 2014.

 

 

 

 

 

Publiée le 28 mars 2014


François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine,

répond aux propos tenus à son encontre

par Jean-Jacques Bourdin lors du Salon du livre 2014.

 

 

Articles Récents sur ce site 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 22:54

http://www.profencampagne.com/article-jean-michel-aphatie-une-obsession-segolene-royal-47921351.html


Lettre ouverte à Jean-Michel Aphatie

Posted: 26 Jan 2012 10:12 AM PST

 

En 2007, vous avez démontré une impartialité entre les différents candidats qui vous a honoré, et qui vous vaut sans doute de n’avoir jamais pu interviewer le président Sarkozy depuis son élection, ce qui serait pourtant légitime. Néanmoins, depuis quelques temps, je crois que vous vous égarez.

Le débat sur l’euro est parfaitement légitime
Vous vous êtes égaré au Grand Journal, quand, après un reportage d’une très grande partialité sur l’euro, seulement trois minutes ont été consacrées aux questions économiques et que vous avez balayé tout débat d’un revers de main. Cette attitude ne vous fait pas honneur à plusieurs titres. Tout d’abord, 36% des Français souhaitent la sortie de l’euro et il est donc légitime de débattre sereinement de cette question comme cela est le cas en Allemagne par exemple.
 

En outre, vous ne pouvez pas balayer cette hypothèse en évoquant des épouvantails trop commodes. Des dirigeants politiques de gauche comme Jacques Nikonoff, ancien président d’Attac, ou Jean-Pierre Chevènement, en parlent également. Mais surtout, de très nombreux économistes, de tous les horizons, soutiennent qu’une sortie de l’euro serait bénéfique à notre économie, comme l’illustre la récente tribune publiée dans le Monde signée par douze économistes.

Plus récemment, Paul Krugman, le « prix Nobel » d’économie 2008 a affirmé sur son blog que « l’élite européenne, de toute son arrogance, a bloqué le continent en un système monétaire qui a recréé la rigidité du modèle d’excellence, et (…) celui-ci s’est transformé en piège mortel ». Il soutient que « l’Europe se porterait sans doute mieux s’il s’écroulait plutôt aujourd’hui que demain ». Bref, le débat est plus que légitime et il n’est pas normal que vous ne le reconnaissiez pas.
Au-dessus des lois et de la démocratie ?
Sur LCI, vous avez qualifié de « bêtise française incroyable » l’égalité de temps de parole des candidats à l’élection présidentielle. Que 5 semaines sur 260, l’ensemble des forces politiques puissent débattre à totale égalité de temps de parole vous semble une perturbation inacceptable des grilles radios ! Cette spécificité française, voulue par le Général de Gaulle en 1965, est pourtant un moment de respiration démocratique que peu de pays offrent. Quel fantastique courant d’air politique !
N’est-il pas à la fois non seulement juste mais souhaitable que 2% du temps politique d’un quinquennat, une dizaine de candidats puissent s’exprimer à égalité pour permettre aux Français de débattre des sujets de fond afin de pouvoir faire émerger de nouvelles idées et renouveler notre vie politique ? En remettant en cause cet acquis fondamental de notre vie publique, vous vous prononcez pour une confiscation du débat démocratique par les « grands » médias et les « grands » partis.
Malheureusement, ce n’est pas totalement surprenant de votre part. En effet, depuis un an, Nicolas Dupont-Aignan a été reçu à deux reprises sur la matinale de RTL. Une telle fréquence est en soi relativement légitime étant donné que notre parti a réuni 2% des voix lors des élections européennes de 2009 et 4% aux élections régionales d’Ile de France en 2010. Mais il est plus que regrettable qu’à chaque fois, cela l’ait été par votre remplaçante, pendant vos vacances…
Oui, Monsieur Aphatie, vous pouvez être un des meilleurs journalistes de notre pays. Mais depuis quelques temps, vous vous égarez en déniant aux Français un vrai débat démocratique, que ce soit en refusant un débat sérieux sur l’euro ou vous opposant à l’égalité de traitement des candidats à l’élection présidentielle.
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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 15:01

J'aime ma planète

http://www.jaimemaplanete.name/fr/presentation.php

 

 

Le projet de Dominique de Villepin :

Gaullien, républicain, social, humaniste.

D. de Villepin, l'honneur de la France. 


Le projet de Nicolas Hulot :

Vert, républicain, social, humaniste.

La popularité au service de la France.

 

Conclusion d'eva R-sistons

 

Liens vidéo de Villepin et Hulot

 

Liens d'actualité

 

 

http://laplote.blogs.courrierinternational.com/

Sarko73.jpg

 

 

Cette semaine, deux hommes se sont présentés à nous.

Et pas n'importe lesquels: D. de Villepin et N. Hulot.

Avec eux, enfin une vision différente de la société !

 

Tout semblait opposer ces deux hommes,

et pourtant ils incarnent un changement réel

par rapport au torrent de boue que déverse le pouvoir actuel

en liquidant notre pays, ses traditions, ses valeurs, son indépendance,

et en l'asservissant à l'Etanger anglo-saxon.

 

Voici les deux projets, mon analyse et ma conclusion.

 

eva R-sistons

 

 

 

Le projet de Dominique de Villepin :

Gaullien, républicain, social, humaniste.

D. de Villepin, l'honneur de la France.

Par eva R-sistons

 

http://www.lefigaro.fr/medias/2009/09/22/f561536a-a6dc-11de-af9e-865cfc129efc.jpg

http://www.lefigaro.fr

 

Impressionnant ! Le Gaullisme est de retour, le vrai, dans le meilleur sens du terme, celui qui a une vision, un projet, du souffle. Au service de la France et des Français.

 

Avec D. de Villepin, l'homme retrouve sa dignité, et la France aussi... Certains commentateurs n'ont pas hésité à parler de programme plus à gauche que celui proposé par le Parti "socialiste". Quand la grandeur de la France rejoint le Bien commun, le Bien de tous, alors oui on sort enfin de l'horreur sarkozienne. Et l'homme a du panache ! Et de l'audace, une audace exprimée avec une clarté et une créativité impressionnantes. La clarté et la créativité étant les qualités que je préfère, avec la générosité, vous comprendrez combien le long exposé de D. de Villepin a trouvé de l'écho en moi.

 

Que veut D. de Villepin ? Un programme de rupture, assurément. Enfin ! Qu'on en juge:

 

 

 

Les points forts du projet de Villepin

 

- Le point de départ de cette République solidaire, c'est la dignité du citoyen. Pragmatique, à défaut du Grand Soir radieux, je ne cesse de réclamer une vie dans la dignité pour chacun. Le Projet du Gaulliste de Villepin tourne en effet autour du citoyen, de sa dignité, en associant étroitement Etat fort, protecteur, juste, attaché à ses devoirs comme à ses prérogatives régaliennes, et devoirs du citoyen, l'un comme l'autre devant avoir un comportement responsable. Droits et devoirs sont donc inscrits dans le marbre...


- "Il ne peut y avoir de politique efficace sans justice sociale". Bien évidemment ! L'un ne va pas sans l'autre. "Il faut donc poser les bases d'un nouvel ordre social", à l'opposé, finalement, du Nouvel Ordre Mondial que veulent nous imposer les Anglo-Saxons. L'Ordre de D. de Villepin garantit donc à chacun un revenu décent, de base (850 euros), permettant de vivre... décemment. Voilà une idée révolutionnaire, esquissée par les plus audacieux, et qui va en effet dans le sens de l'Histoire. Pourquoi ? Parce que tous les emplois, hormis ceux de service ou les commerciaux, sont peu à peu supprimés : Ouvriers, paysans, fonctionnaires, caissières, etc, seront bientôt du passé. Que faire des sans emplois ? Le Nouvel Ordre Mondial prépare un vaste programme d'élimination des populations inutiles. D. de Villepin, lui, en humaniste, croit en la dignité de chacun. Pour quelqu'un comme moi qui ne cesse de dénoncer les dérives de notre société matérialiste et barbare, ce seul point du programme est à saluer, à encourager. En proposant cette mesure révolutionnaire dont le seul tort est d'avoir raison trop tôt, D. de Villepin s'inscrit dans ce que la tradition gaullienne a de meilleur, de plus visionnaire.

 

- Revenu pour tous, mais aussi pour beaucoup coup de pouce pour le pouvoir d'achat. Les ressources doivent être mises en commun, la création d'entreprises solidaires doit être encouragée. Et D. de Villepin joue la carte des PME comme de l'Economie réelle (ce qui suppose une ré-orientation des capitaux bancaires). Bravo ! Les conglomérats, le gigantisme, ou l'économie virtuelle, ça suffit ! La France profonde vomit la mondialisation carnassière... D. de Villepin, suprêmement intelligent, l'a compris !

 

- La République solidaire, c'est un Etat fort (avec un Exécutif resserré - une dizaine de ministères - une action et des décisions fortes, de la continuité, et sans cumul de fonctions et de mandats ), rebâti, qui retrouve ses prérogatives notamment régaliennes, au service du Bien commun. Aucune ambiguïté, là encore: Pas de Santé à deux vitesses, des Hôpitaux de proximité, des Droits sociaux et des services publics garantis (notamment celui du Logement, ou du service bancaire pour tous),  un parcours d'intégration pour les étrangers, une Ecole plus juste (avec notamment continuité de parcours et soutien scolaire), une authentique solidarité territoriale, une Police municipale présente dans tous les quartiers, un seul grand impôt citoyen progressif  (symbolique pour les plus modestes, effort important demandé aux plus hauts revenus, aux grosses sociétés et aux détenteurs de larges patrimoines) et bien sûr des Médias réellement indépendants. Enfin, cet Etat fort et protecteur redonnera à la Recherche son excellence, de pointe, et à la Culture ses lettres de noblesse. Qui, aujourd'hui, parle encore de Culture ? D. de Villepin, là encore, permet à la France de renouer avec ses meilleures traditions.

 

- Ainsi, le citoyen, dans la France de de Villepin, retrouve ses droits, sa dignité. Et l'Etat retrouve le rôle qui doit être le sien : Essentiel, républicain, solidaire. Mais qui dit droits, dit aussi devoirs. D. de Villepin rend à chacun sa dignité, il croit à une France qui rassemble ses citoyens au lieu de les diviser, il accorde un statut à tous,  en demandant à chacun de prendre ses responsabilités : En participant aux décisions communes, en accomplissant un service civil d'intérêt général et aussi son devoir électoral (vote blanc reconnu), en défendant son pays... Là encore, D. de Villepin est créatif : Il invente une nouvelle façon de vivre ensemble, aux antipodes des politiques qui divisent, stigmatisent, méprisent, précarisent, ostracisent et, finalement, détruisent tout... 

 

- Le projet gaullien et humaniste de D. de Villepin ne peut s'accommoder ni des sectarismes, ni de la médiocrité, ni de la vulgarité, ni du mépris envers les plus précaires ou envers les étrangers, ni du clientélisme, ni des idéologies - il redonne à la politique tout son sens et à l'innovation ses lettres de noblesse. Cela passe par un certain détachement vis-à-vis des Partis traditionnels, en proie aux rivalités, aux clientélismes et tellement  prisonniers des groupes d'intérêts. Un Etat fort et juste doit rassembler et imposer le respect;  Il est au-dessus des intérêts partisans et corporatistes. D. de Villepin est un vrai homme d'Etat, au service de la France et des Français.

 

- Pont faible de ce projet, la partie européenne, certes bâtie avec D. de Villepin sur le couple franco-allemand, au lieu de laisser comme aujourd'hui la France se perdre dans une union contre nature (avec une G.B. isolée, matérialiste, brutale, chantre du libéralisme militaire et financier qui sacrifie les citoyens aux intérêts des plus fortunés), mais qui fait l'impasse sur l'euro et ses ravages, et sur l'ancrage de l'Europe au Nouvel Ordre Mondial... anglo-saxon technocratique, financier, va-t-en guerre, totalitaire et barbare ! Autres points faibles du projet, il ne parle pas assez de la nécessaire défense de l'environnement et de la ruralité, et il ne propose pas une rupture radicale en matière de Monnaie, il ne rend pas à l'Etat ses prérogatives en matière de Monnaie.

 

- Enfin, on a plaisir à retrouver les accents gaulliens en matière de politique étrangère, lorsque D. de Villepin, notamment, demande le retrait rapide d'Afghanistan, lorsqu'il refuse de participer à des missions sans mandat international et lorsqu'il exige la sortie du Commandement  intégré de l'OTAN. A elle seule, cette exigence, conforme aux traditions gaulliennes et françaises d'indépendance, explique la hargne des Médias aux ordres des Anglo-Saxons et des tenants du CRIF, comme les efforts faits par les ennemis de notre pays pour neutraliser une candidature permettant à la France éternelle de rayonner dans le monde.

 

Au milieu d'un concert médiatique malveillant ("République solidaire... ou solitaire !" entend-on méchamment à C. dans l'Air ou ailleurs - comme si la grandeur de D. de Villepin, justement, à l'instar de celle d'une Ségolène Royal, d'un Chevènement, d'un Nicolas Dupont-Aignan ou d'un Bayrou, n'était pas de se situer en dehors des partis traditionnels corporatistes, clientélistes, et même corrompus), j'ai relevé cette analyse d'un(e) journaliste des Chaînes Parlementaires ou plutôt de France24 (je ne me souvens plus), à chaud mais pour une fois neutre, honnête, fidèle à la réalité - bref du bon journalisme, enfin :

 

"Dominique de Villepin veut un projet fort, servant les intérêts de la France, un projet volontariste et créatif, présentant une alternative claire. Voilà une déclaration qui a du souffle (on reconnaît en effet le D. de Villepin applaudi par l'ONU et une grande partie de la planète, les ennemis de la France ont donc juré de l'abattre - note d'eva), cette République solidaire est une posture gaulliste, républicaine, citoyenne, et... bien à gauche. Nous avons là une démarche directe avec le peuple, au-delà des partis, avec un revenu garanti, le vote obligatoire, l'impôt payé par tous, la pratique du référendum, le service citoyen, l'Etat fort et redistributeur, bref nous avons un programme précis de rupture, une recherche de l'efficacité maximum, un souci de visibilité et de clarté. Il y a un programme et un chef, pas de parti. Ce discours de politique générale rentre dans tous les détails, avec même à la clef une réforme des Institutions.."

 

Bien évidemment, D. de Villepin redonne du souffle et de la clarté à la politique, et même ses lettres de noblesse, il déclare lui-même vouloir d'un projet fort, d'une réelle alternative: "C'est un Projet pour la France et pour les Français, tout le reste est arrangement politique conduisant à l'abstention ou aux extrêmes. On ne transige pas sur nos valeurs, on ne peut réussir avec des demi-réformes. Je veux offrir une réelle alternative qui passe par une refondation complète".

 

Assurément, Dominique de Villepin ferait un Président extraordinaire, un grand homme d'Etat capable de rassembler autour de sa personne tant ceux qui sont attachés aux valeurs républicaines et à la justice sociale que les nostalgiques d'une France forte, éthique, respectée. Trop grand chef d'Etat, peut-être, pour être toléré par les ennemis de notre pays, attachés, eux, à sa liquidation et à son asservissement...

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

http://www.libanvision.com/image/villepin_couple.jpg

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TAGS : D. deVillepin, France, Gaullisme, République, Gauche, social, solidaire, ONU, Bayrou, S. Royal, Chevènement, N. Dupont-Aignan, Nouvel Ordre Mondial, Monnaie, GB, vote blanc, revenu garanti, Afghanistan, OTAN, Culture, Education, PME, ruralité, environnement, allemand...

 

 

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http://www.ecolopop.info

 

Le projet de Nicolas Hulot,

Vert, républicain, social, humaniste.

La popularité au service de la France.

Par eva R-sistons

 

 

Quand j'ai entendu N. Hulot, l'humaniste que je suis (Républicaine, verte, profondément attachée à la justice sociale) a vibré. J'aurais pu prendre à mon compte presque chacune de ses paroles. Et qu'a-t-il dit ?

 

"Mon capital confiance, je souhaite le mettre au service du changement. Nous assistons au déclin conjoint de l'humanité et de la nature. Il faut passer du toujours plus au beaucoup mieux. Nous devons soustraire à la spéculation des domaines comme la biodiversité, les ressources  alimentaires, la santé... Nous devons nous libérer d'un monde de compétition agressive, car ce que l'un gagne, l'autre le perd. Ce monde opaque est fou. Revenons à l'économie réelle. Un petit nombre d'actionnaires ne peut continuer à exercer le pouvoir au détriment de la majorité. Ce capitalisme sauvage n'est pas acceptable.  Ma candidature s'inscrit dans un souci d'intérêt général. Elle est à l'opposé des méthodes, des choix, des soucis de la majorié actuelle sans pour autant donner un blanc-seing à la Gauche ou au Centre. Je propose autre chose. Il ne s'agit pas de correction à la marge, ni de passer des compromis politiciens. Le capitalisme sauvage  n'est pas la solution, mais le problème, avec sa cupidité sans humanité. Il faut un changement profond, il faut aller vers une société sociale et écologique, il faut un projet de société construit par tous pour tous. Pas d'analyses simplistes, pas de remèdes miracles, mais un nouveau modèle économique, social et écologique. Cette volonté de transformation s'accompagne d'un changement d'état d'esprit, de la recherche de nouvelles solidarités, notamment avec le Sud, qui a déjà plus que largement contribué à la prospérité du Nord. Il est nécessaire de rassembler, plutôt que d'encourager les affrontements; les pulsions identitaires désagrègent le vivre ensemble. La diversité est le meilleur atout pour faire face au changement. 

 

" Il faut redistribuer les richesses, favoriser les PME, les investissements à long terme, encourager l'innovation... tout doit être fait dans l'intérêt général. Un autre modèle agricole est possible, mais tenant compte des difficultés du monde paysan. Il faut protéger l'environnement, la santé.  La première des sécurités est sanitaire. Nos modes de vie, nos comportements doivent changer. Il faut revenir dans le périmètre de la solidarité et de l'économie réelle. La puissance publique doit récupérer le domaine régalien perdu - notamment monétaire. L'heure n'est plus au pacte, mais à un nouveau modèle, social et écologique. On ne doit pas décider à notre place. C'est à nous de décider, en humains responsables et conscients. Une alternance ne suffit pas, il faut une alternative".

 

Comme D. de Villepin, N. Hulot n'est pas un homme d'appareil. Et c'est heureux ! Les alternances de partis presque semblables, ça suffit ! Quelle différence y-a-t-il entre le libéralisme atlantiste et sioniste de l'UMP, et le libéralisme atlantiste et sioniste du PS ?  L'un est brutal, l'autre plus soft.  Maintenant, les Français ne veulent plus qu'on leur propose une alternance, mais une réelle alternative. L'intelligence de N. Hulot est d'avoir compris qu'elle doit être écologique, sociale, républicaine (rassembleuse). Mais pour lui elle passe par l'Europe, semble-t-il, Europe modèle, 3e voie, écologique et sociale certes, mais est-ce suffisant ? Evidemment non. Cette Europe-là n'est plus réformable. Il faut en sortir le plus vite possible ! Et inventer un multilatéralisme tourné vers les pays émergents, vers le BRICS par exemple. 

 

N. Hulot fait une allusion au domaine régalien monétaire, c'est un premier pas. Mais cela ne suffit pas. Le Système capitaliste, surtout financier, est un modèle pervers, car il instaure un seul but: Le profit. Avec, à terme, des perspectives de guerre. Qu'attend-on pour prôner un modèle de coopération entre les peuples, entre les pays, par exemple ? Le Système capitaliste érige la compétition en méthode ultime, au lieu de prôner la coopération. Voilà une piste radicale de changement !

 

Et comment se fait-il qu'un écologiste oublie la souffrance animale ? Elle est le reflet de notre société, un sommet de barbarie ! Quid de nos anciens, de nos retraités, aussi ?  Leur horizon sera-t-il celui brandi par Jacques Attali, banalisant l'euthanasie des improductifs et des petits consommateurs ?

 

Et comment se fait-il que l'écologie fasse l'impasse sur la politique étrangère ? Elle détermine, aussi, les choix de société ! Ce projet "hulotien" s'inscrit trop dans un modèle planétaire - via l'Europe, la Défense, la diplomatie - furieusement anglo-saxon ! Il est temps de clarifier ces questions décisives...

 

Ces réserves étant faites,  je suis sensible aux incitations à changer de modes de vie, aux incitations à changer de politique pour qu'elle soit tournée vers le qualitatif et la coopération plutôt que vers le quantitatif et la compétition.

 

Alors, oui, le projet de Nicolas Hulot est un projet qui tient la route, mais il doit aller plus loin...

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS : Nicolas Hulot, Pacte social et écologique, UMP,  Centre, Gauche, pouvoir régalien, rassemblement, pacte social, spéculation, bio-diversité, Recherche, libéralisme, monétaire, Nord, Sud, humanisme, politique étrangère, retraités, animaux, euthanasie, Jacques Attalli ..

 

 

http://lemediascope.fr/wp-content/uploads/2011/04/Nicolas-Hulot-devant-DSK-lemediascope.fr_.png

http://lemediascope.fr/wp-content/uploads/2011/04/Nicolas-Hulot-devant-DSK-lemediascope.fr_.png

 

 

Conclusion d'eva R-sistons :

Pour un grand Front Républicain

de souveraineté nationale, de progrès et vert


 

Voilà deux hommes très différents, certes, mais si semblables, au fond : Humanistes, républicains, désireux de promouvoir le social, prêts à changer les choses en profondeur.

 

Ayant un tempérament avant tout coopératif, conciliant, rassembleur - voyez mon blog "communion des civilisations", par exemple - je suis tentée de suggérer aux francs-tireurs (opposés à l'alternance de deux partis semblables, finalement, comme aux Etats-Unis) de s'allier, de constituer un grand Front Républicain, de N. Hulot à D. de Villepin, en passant par - tenez-vous bien - Chevènement, Bayrou, Ségolène Royal, Cécile Duflot, Eva Joly, Nicolas Dupont-Aignan, Asselineau, Mélenchon et la chouette Marie-Georges Buffet - et de gouverner ensemble ! Après tout, la France ne s'est jamais si bien portée qu'avec un Gouvernement de Gaulle-Communistes, cela a donné le programme du Conseil National de la Résistance, dont les bienfaits se font encore sentir, et facteurs de cohésion sociale. Programme d'ailleurs que l'Union de la "Majorité" anti-populaire s'empresse de détricoter jour après jour pour lui substituer le modèle anglo-saxon cupide, sauvage, inégalitaire, prédateur, criminel.

 

Alors, à quand ce Front pour bouter dehors

les Droites extrêmes et la fausse Gauche ?

 

Eva R-sistons

 

 

 

 

 

  6 20 /06 /Juin /2009 18:35

Médecins urgentistes, modèle de résistance - Conseil National de la Résistance

(sur mon blog R-sistons - avec le programme du CNR)

 

 

 

La vidéo Hulot, son projet,

cliquer ici :

 

Nicolas Hulot expose son projet, conférence de presse (vidéo 41 mn)

 

 

La vidéo de Villepin, son projet,

cliquer ici :

 

Dominique de Villepin expose clairement son projet. Vidéo 57 mn

 

 


 

 

A lire sur mon blog sos-crise :

 

 

 

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_sarkofinance.jpg

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_sarkofinance.jpg

 

 

 

 

TERRE1.gif

                                       http://karu7kera.over-blog.com/article-la-terre-planete-en-danger-45111708.html

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 14:04

 

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Document vidéo extraordinaire, a garder dans les annales pour enseigner ce que fut le "journalisme" comme expression de la lutte de classes en France au début du troisième millénaire (dans ce cas, contre Jean-Luc Mélenchon et son mouvement). Le clash démarre à 11 mn 30 , mais je vous conseille de tout regarder. Et vous y entendrez avec effarement que Monsieur Demorand, journaliste valet, s’il en est, a du mal à comprendre ce qu’est le suffrage universel.

 

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Nicolas Demorand : gros* ou lourdingue ?
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Pas rasé, dans un survet à capuche, il se vautre de guingois sur son fauteuil, posant parfois sa jambe sur l’accoudoir.

Avalanches de questions à charge contre son invité, le président du parti de Gauche. Il conteste implicitement la légitimité du Sénat (dont le président est le deuxième personnage de l’Etat). Il prétend que Jean-Luc Mélenchon (qui fut sénateur et conseiller général, qui est député européen) n’a jamais été élu, en tout cas « pas au suffrage universel direct ».

Et quand s’abat sur lui, en retour, le déluge de vérités qui prouvent que son allégeance politique à ses maîtres absout ses carences professionnelles, il se réfugie dans une contre argumentation physique : « Ne me montrez pas du doigt, ne me montrez pas du doigt ».

Un jour, les Demorand qui pullulent sur le PAF intervieweront (exécuteront) les candidats potentiels à la plus haute fonction, en pyjama et en se grattant les parties honteuses.

Théophraste R. (Adieu Nicolas, je t’aimais bien…).

PS. Le gros ! C’est Patricia Clark qui l’a désigné ainsi jeudi 6. Ce à quoi il a répondu qu’il était « seulement enrobé, comme Obélix ». Fogiel, Nagui, Arthur, Cauet, Dechavanne, Morandini, Sabatier, sortez de ce corps ! Toi aussi, Sarko !

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 15:48

 

AUDREY PULVAR : PRÉSENTATRICE DE JT PRÉFÉRÉE DES FRANÇAIS !

audrey

Un sondage de popularité des présentateurs de JT a été commandé par la direction de France Télévisions, nous révèle le magazine « Télé loisirs ». C’est Audrey Pulvar qui arriverait tout en haut du classement. Aux commandes du 19/20 sur France 3 depuis presque quatre ans, la journaliste de 37 ans a fait ses débuts sur la chaîne en 2003 : elle présentait alors le journal régional de France 3 Méditerranée. Dès 2004, Audrey Pulvar s’est vue confier la présentation de « Soir 3 » sur France 3 national, aux côtés de Louis Laforge : elle est ainsi devenue la première femme noire à présenter un journal télévisé sur une chaîne hertzienne. C.C.

Le 09/06/09

Le 09/06/2009
http://www.elle.fr/elle/People/La-vie-des-people/News/Audrey-Pulvar-presentatrice-de-JT-preferee-des-Francais/%28gid%29/903292

Alerte info

La candidature déclarée d'Arnaud Montebourg à la présidence de la République conduit i-Télé à suspendre l'émission d'Audrey Pulvar. La journaliste, qui partage la vie du député socialiste, conserve néanmoins son contrat avec la chaîne info. "On ne suspend pas Audrey Pulvar, on suspend son émission. Nous allons lui proposer d'animer une autre émission qui ne soit pas politique", précise Albert Ripamonti, patron de la rédaction. "L'éthique professionnelle d'Audrey n'est pas en cause, mais nous ne voulons pas nourrir une forme de suspicion de la part des invités politiques qui, à terme, affaiblirait la crédibilité d'Audrey Pulvar et celle de la chaîne." Pour combler ce trou dans sa grille, i-Télé prolonge jusqu'à la fin de l'année L'Info sans interdit, émission qui précède actuellement Audrey Pulvar Soir, et devrait mettre en place une nouvelle émission en janvier 2011. Lire la suite l'article

 

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La décision d'I-Télé a mis la pression sur France Inter, où la journaliste officie tous les matins. En catastrophe, une réunion s'est tenue dans la foulée entre les patrons de la station pour savoir s'il fallait s'aligner ou non sur la chaîne. Leur décision devrait être imminente.

I-Télé se conforme à une jurisprudence tacite qui s'applique aux journalistes vivant en couple avec des politiques. Ainsi Béatrice Shönberg avait dû abandonner la présentation du 20 heures de France 2, en juillet 2005, à la suite de son mariage avec Jean-Louis Borloo, alors ministre. Après Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar, il faut s'attendre à ce que la pression monte autour de l'autre couple du PS : François Hollande et la journaliste Valérie Trierweiler, présente à la fois sur Direct 8 et dans les pages de Paris Match. Jusqu'ici, Yannick Bolloré, patron de Direct 8, n'a pas souhaité écarter sa... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr

 

http://fr.news.yahoo.com/73/20101122/tmedia-i-tl-l-mission-d-audrey-pulvar-suspe-ac9eae5.html

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 21:14
Jean-Michel Aphatie : obsessionnel et poujadiste
Bernard GENSANE

Il y a une cinquantaine d’années, un sociologue britannique des médias, dressant une typologie des éditorialistes en fonction du lieu d’où ils s’exprimaient, distinguait trois positions :

- celle de “Sirius” (comme Hubert Beuve-Méry) : le journaliste parle d’un point imaginaire éloigné de la terre, du personnel politique, des lecteurs ; il est “objectif” parce que sans liens avec la contingence,

- celle de l’initié, l’insider, celui qui connaît les choses de l’intérieur, qui est dans la place, et fait donc profiter ses lecteurs de sa proximité avec les gens d’en haut dont il partage le style, les bonnes manières, les valeurs (les journalistes du Times, du Figaro),

- celui qui perçoit de l’extérieur, l’outsider, qui “sait”, parce qu’il est au parfum, parce qu’on ne la lui fait pas, qui a ses entrées dans le grand monde mais qui s’exprime au niveau de ses lecteurs en répondant à leurs attentes et en exprimant (prétendument) leur point de vue.

Jean-Michel Aphatie appartient, bien sûr, à la troisième catégorie des observateurs politiques.

Il faut s’arrêter un instant sur son itinéraire peu banal. Issu d’un milieu modeste, il quitte l’école à quatorze ans et travaille comme garçon de café ou vendeur de voitures (sa page Wikipédia). Il reprend des études à vingt-quatre ans. Il obtient des diplômes en journalisme et en droit public. Ce parcours méritant le situe et le constitue. Aphatie est différent des autres (il n’a pas fait Sciences Po en compagnie des responsables politiques de sa génération) et s’autorise à parler au nom de ceux qui en ont bavé. Avec Aphatie, on est dans le personnel, les fibres, le réactif, l’émotion. En septembre 2008, il expliquait sa passion pour la politique : «  J’ai le virus, je ne connais pas de lassitude. L’actualité m’intéresse toujours autant, il se passe toujours quelque chose de passionnant. Dans la politique, il y a des snipers, des trahisons, des complots, du danger partout. On y trouve de l’irrationnel, du charme, de la solitude, des drames. La politique prête à la tragédie ». Telle est sa passion : la politique ressentie comme un film à suspense, avec des larmes, des destins croisés. On ne s’étonne pas qu’il avoue venir de la gauche (il fut membre du Parti socialiste de 1982 à 1986, donc quand ce parti était au pouvoir) sans jamais avoir été de droite. Il quitte le PS lorsqu’il apprend l’existence de la fille cachée de Mitterrand (sacrément dialectique !) et va se consacrer au “ mensonge ” en politique. Il fera également une fixation sur le sonotone (lui aussi caché) de Chirac, autre preuve que le mensonge est consubstantiel à ceux qui nous gouvernent, surtout s’ils ont, à cause de leur surdité, une perception déformée du monde. En bon outsider, il indique avoir voté blanc à tous les scrutins depuis 1988, sauf lors du référendum sur le Traité de Maastricht, où on serait surpris qu’il ait rejoint le camp du Non.

De fait, il va travailler deux ans pour Politis (qui ne recrute pas ses collaborateurs au hasard), dont il sera chef du service politique, puis dans divers quotidiens et hebdomadaires nationaux avant d’exercer dans les médias radiophoniques et télévisuels. Toujours à un haut niveau : chef du service politique à France Inter (qu’il quittera, vexé de ne pas pouvoir présenter l’éditorial du matin), intervieweur à RTL, responsable du “ Grand Jury ” RTL-Le Figaro-LCI. Dans le même temps, il donnera des chroniques à Marc-Olivier Fogiel pour son émission “ On ne peut pas plaire à tout le monde ” et au “ Grand Journal ” de Michel Denisot (Canal+). De Politis à Fogiel et aux bobos de Canal+, Aphatie est donc passé d’une conception en profondeur de la politique au degré zéro des coups de gueule, des “évidences ”, de la simplification à outrance. Chez Denisot, il est parfois aidé – et c’est alors désastreux de médiocrité et de lâcheté – par Ariane, l’arrière-arrière-arrière-petite-nièce du compositeur Jules Massenet. On les verra s’en prendre à Guillon et à Porte, KO debout après leur éviction de France Inter, sans que ces derniers puissent se défendre, ou à leur tête de Turc actuelle, Jean-Luc Mélenchon, qui a la langue bien pendue lorsqu’il s’agit de dénoncer les journalistes carpettes.

Dans un récent article, Marianne2.fr, exposait les obsessions politiques du journaliste. Peu nombreuses, ces marottes. Lorsque l’on chronique avec l’aide d’Ariane Massenet, il faut faire simple, formaté. Mélenchon est violent lorsqu’il traite Pujadas (systématiquement non gréviste, comme tous les présentateurs de Canal+, d’ailleurs) de laquais. Point final. Pujadas, et d’autres, sont-ils effectivement des laquais ? Peut-on s’interroger, sans basse polémique, sur les relations entre les journalistes et le personnel politique, sur celles qui unissent les journalistes à leurs employeurs, marchands d’armes, membres du CAC 40 ? Non, bien sûr. Dans ses interviews pour RTL, Aphatie assène qu’une grève est systématiquement inutile, sans jamais s’interroger sur le sens des mouvements sociaux, sur l’inévitabilité des crises.

Comme il réduit l’essence des problèmes à une peau de chagrin, Aphatie use, jusqu’à la corde, un discours clos renfermant deux ou trois concepts ressassés presque quotidiennement : la dette est trop importante, les fonctionnaires sont trop nombreux, critiquer les médias est démagogique, les manifestations sociales sont inefficaces en démocratie.

Celui qui ne vient pas du moule mais qui est parvenu à faire sa place au soleil s’en prend avec jouissance aux marginaux de la politique. Arnaud Montebourg est vilipendé à plusieurs reprises pour avoir dénoncé la « tradition délinquante » de TF1, cette entreprise pourtant respectable qui vend du cerveau vide à Coca Cola.

Selon Marianne2.fr, au moindre surgissement d’une contestation (un droit en démocratie), «  le cerveau aphatien se met en mode automatique ». Il peut s’agiter devant son micro, à l’extérieur rien ne doit bouger. Le Parlement fait la loi, donc « on » ne « comprend » pas « l’agitation sociale ». Pourtant, si un p’tit gars comme Aphatie a pu reprendre des études, c’est bien grâce aux mouvements sociaux, en particulier à Mai 68 qui a facilité l’accès à l’enseignement supérieur de travailleurs déjà entrés dans la vie active (et vive l’examen spécial d’entrée à l’université !). Pour Aphatie, la démocratie est un état de fait, une congélation, un instant parfait, sûrement pas un rapport de forces, des luttes, des avancées, des brèches. Et il n’a pas son pareil pour surréagir en poujadiste. Voyons-le se gausser du care, cher à Martine Aubry. La responsable du Parti socialiste souhaite, selon Le Monde, "redynamiser la pensée sociale progressiste". "Nunucherie", explose Aphatie, en lançant un exocet au Monde : " Déjà, le titre. Qui a imaginé ce fabuleux titre ? Le rédacteur du papier, Olivier Schmitt ? Son rédac’ chef ? Un secrétaire de rédaction ? Le directeur du Monde soi-même ? On voudrait savoir. « Redynamiser » situe déjà l’action à un certain niveau d’exigence. Mais quand en plus on apprend qu’il s’agit de la « pensée sociale progressiste », alors là mes amis et mes aïeux, on prend son Monde solidement dans ses mains et on s’assoit parce qu’on sait que ça sera du lourd ".

Pour Aphatie, le journalisme politique se résume à un questionnement d’autorité entre un journaliste qui se met au même niveau de responsabilité que l’élu qui doit lui rendre des comptes (d’où le mot “ Jury ”, très bien trouvé).

Aphatie est hargneux parce qu’en maverick (en franc-tireur qui vient de loin et se veut non conformiste), il n’a pas l’aisance naturelle des journalistes qui appartiennent – ou croient appartenir – au grand monde : les Barbier, les Giesbert, les Mougeotte.

Bernard GENSANE


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http://www.legrandsoir.info/Jean-Michel-Apathie-obsessionnel-et-poujadiste.html
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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 22:41

 

 

 

 

Le 19 mars 2010, entre les deux tours de l'élection régionale, Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche / Front de Gauche) participe à une distribution de tracts devant une cantine interprofessionnelle dans le XIIème arrondissement de Paris.

Un étudiant de l'école de journalisme de Sciences Po l'interroge sur l'abstention, sur les perspectives pour le

 

 

 

http://nom666.over-blog.com/ext/http://www.dailymotion.com/video/xcrf7q_melenchon-les-journalistes-sont-de_news

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 05:30

Christian Poveda, photographe journaliste et réalisateur du documentaire "La Vida Loca", a été assassiné au Salvador en septembre 2009.

Depuis un an, l'interminable enquête de l'instruction ne cherche en fin de compte qu'a dissimuler l'entière vérité.
Qui ou plutôt Pour Qui et Pourquoi a-t-il été assassiné.

De nombreuses sources dont le syndicat des journalistes du Salvador mentionnent que l'on n'a pas recherché les véritables raisons et les responsables de ce meurtre.
Que l'on s'est contenté d'en faire porter l'entière responsabilité aux membres de la maras 18 que Christian avait côtoyés pendant plus d'un an durant le tournage de son documentaire.

Plus de 35 personnes inculpées, seulement sur des présomptions à charge, comme le témoignage d'un prisonnier ex-membre de la mara 18 "repenti" qui de sa prison aurait entendu, sans s'y avoir participé, que l'ordre de l'assassinat aurait été pris et organisé par des chefs de la mara 18 lors de deux réunions qui auraient eu lieu dans la prison.
Parmi les prévenus, il y a aussi un policier de l'unité 911 "anti-pandillas" qui aurait manipulé des membres de la mara 18, en leur faisant croire que Poveda sous couvert de faire un documentaire sur les maras était en fait un indicateur de police.
En résumé le bilan de cette instruction: une rafle des maras de la région du lieu le meurtre, on ajoute d'autres maras déjà en prison et un policier du bas de l'échelle.

Christian Poveda était gênant, car il remettait bruyamment en cause, la police, la justice, et derrière les réels bénéficiaires des profits (drogues, rackets, trafic d'armes, sociétés privés de sécurité) de cette délinquance violente.

Pour la remise en cause de l'enquête judiciaire sur le meurtre de Christain Poveda ( journaliste assassiné au Salvador le 02/09/2009)


Auteur : Chien Guevara - Source : http://forget.e-monsite.com/accueil.html...

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=16011

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 01:31

Les fidélités de Nicolas Demorand
Nicolas Boderault, Yves Rebours
Quelles sont, étroitement liées aux qualités professionnelles, les qualités sociales qui sont requises pour devenir un animateur connu et reconnu de la radio et de la télévision ? Le « cas » de Nicolas Demorand n’est ici rapidement examiné que dans la mesure où il est exemplaire…
Le 7 juillet 2010, suite à l’annonce du départ de Nicolas Demorand de France Inter (radio du service public) pour Europe 1 (radio privée), la Société des journalistes de Radio France publie un communiqué intitulé « Trahison et naïveté » dans lequel on peut lire qu’elle considère que Nicolas Demorand « trahit le camp qui l’a fait roi sans sommation et sans en avoir informé ceux qui lui faisaient aveuglément confiance » [1]
En réalité, en arrivant sur Europe 1 Nicolas Demorand est loin de se comporter en traître et en naïf car il fait d’emblée preuve d’une grande fidélité à ses ambitions, aux gens et réseaux qui lui ont été et lui sont utiles dans son plan de carrière. Le tout avec une grande maîtrise des techniques d’auto-promotion.
Fidélités (1)
« Je crois très, très fortement aux valeurs du service public dans les médias », disait-il. Et il ajoutait : « On a des médias qui sont aujourd’hui sous différentes influences, qu’elles soient économiques, politiques, financières. On s’aperçoit que ça complique le travail des journalistes. Les antennes de service public radio sont extrêmement importantes dans le paysage. C’est un autre rapport au contenu, au temps de parole, à l’agenda médiatique. C’est un espace de liberté. » C’était en 2006. Et Nicolas Demorand s’exprimait ainsi, à l’occasion de son passage de France Culture à France Inter, lors d’un entretien accordé au site Ozap.
Le lundi 23 août 2010 au matin Nicolas Demorand est interviewé sur Europe 1 par Marc-Olivier Fogiel [2]. Au cours de ce spot de publicité made in Europe 1 de huit minutes, Marc-Olivier Fogiel essaye « confraternellement » de mettre Nicolas Demorand en porte à faux avec d’anciennes déclarations.
Il lui demande ainsi : « Qu’est-ce qui vous fait passer de France Inter à Europe 1, vous qui aviez dit, par exemple, “ j’ai toujours refusé les propositions des radios et des télés privées, je me lève tous les jours à 3 heures du matin depuis 7 ans parce que c’est ce qui me plaît, et je crois aux valeurs du service public” » ? Vous savez ici c’est privé, ça s’appelle le groupe Lagardère, même si on a une grande liberté. […] Moi je disais pas comme vous Nicolas que, le service public je trouvais ça très intéressant, mais je ne disais pas comme vous que c’était juste le seul endroit où je voulais travailler. […] ».
Pirouette ! Pour ne pas à avoir à s’expliquer sur son absence de cohérence Nicolas Demorand répond : «  Je considère que c’est un bizutage . » [3]
Souvenir cuisant de potache des classes préparatoires ? Quand Nicolas Demorand est mis en difficulté par une question, il l’assimile à une tentative de bizutage, comme il le fit pour couper la parole et le micro à un auditeur sardonique dès son deuxième jour d’antenne sur France Inter (le 5 septembre 2006). Un grand moment de radio que les amateurs retrouveront en note [4].
Après ce « bizutage » et sans avoir répondu, Nicolas Demorand pourra défendre sur Europe 1, les valeurs de Marc-Olivier Fogiel !
… Mais pas celles de Didier Porte, dont il s’était vigoureusement démarqué sur Canal Plus, contribuant ainsi modestement, mais sans doute involontairement, au licenciement de l’humoriste (Lire ici même : « Le bal des faux-culs sur France Inter »).
En revanche, Nicolas Demorand cultive, mais discrètement, de bonnes relations avec Stéphane Guillon. Le 3 juillet 2010, soit quatre jours avant l’annonce de son départ sur Europe 1, Nicolas Demorand était le chroniqueur de la rubrique « Le regard de ... » dans le Journal du Dimanche, une publication du groupe Lagardère [5]. On pouvait y lire, sous-titré « Mon ami Guillon », un éloge appuyé de cet ami et une vibrante défense de la liberté d’expression. Quant au licenciement, la protestation est véhémente : « Pourquoi les humoristes de France Inter ont-ils autant fait parler alors que leurs prestations sont souvent à l’eau de rose, comparé à celles de leurs confrères des autres radios ? Eléments de réponse en vrac : leur talent, évidemment. La particularité de l’exercice. La liberté absolue, souveraine qui leur fut garantie dans la matinale et qui est unique dans le paysage. La fin traumatisante, bien sûr, de cette histoire.  » C’est tout ? C’est tout.
Fidélités (2)
De l’art de rentabiliser ses relations mondaines et médiatiques…
Notre transfuge amène dans ses bagages Olivier Duhamel qui était déjà chroniqueur des « Matins de France Culture » quand ils étaient animés par… Nicolas Demorand.
Le monde est petit : Olivier Duhamel co-dirige avec Nicolas Demorand la collection Médiathèque au Seuil : une collection dans laquelle sont notamment parus un livre co-écrit par Olivier Duhamel et Michel Field (un animateur d’Europe 1) et un livre co-écrit par le frère de Nicolas Demorand, Sébastien Demorand (qui a travaillé sur Europe 1) [6].
Codirecteur de collection ? Un portrait tracé dans Libération le 22 avril 2008 (sous le titre « Voie expresse ») nous explique la raisons de ce choix : « La radio lui a passé l’envie d’écrire, mais ses lectures et sa pratique quotidienne à Culture puis Inter l’ont amené à réfléchir sur le journalisme : avec Olivier Duhamel et Géraldine Muhlmann, il vient de créer au Seuil la collection Médiathèque, qui fédérera des textes courts sur le thème “Presse et démocratie”. »
Coïncidence ? Voici une courte liste des auteurs de la collection Médiathèque qui ont été invités dans « J’ai mes sources », une émission de France Inter qui faisait partie du 6.30/10 de France Inter (et qui a été supprimée le 28 août 2009) : Géraldine Muhlmann (les 25 janvier, 15 avril et le 19 septembre 2008), Laurent Joffrin les 1er février 2008 et 29 juillet 2008, puis les 23 janvier et 30 juin 2009), Edwy Plenel (les 15 avril, 30 juillet 2008 et 18 septembre 2008), Pierre Haski (le 26 mai 2008 et le 1er avril 2009) Benédict Beaugé (2 mars 2009), Adrien Gombeaud (19 mai 2009), Nicolas Vanbremeersch le 04 mai 2009. Peu d’auteurs et de collections de sciences sociales et a fortiori d’analyses des médias ont joui d’une tel privilège.
Et le portrait publié dans Libération de poursuivre : « […] Muhlmann et Demorand n’entendent pas remettre en cause le système, seulement exploiter les marges de manœuvre existantes pour l’améliorer. Cette ambition circonscrite est dénoncée par la critique bourdieusienne des médias, d’Acrimed à PLPL, d’Henri Maler à Pierre Carles, lesquels n’y voient - en substance - qu’un nouveau conformisme de jeunes gens bien élevés aux convictions floues, gens de petits réseaux aux grandes ambitions personnelles. Ces attaques exaspèrent Demorand : “Moi, j’ai les mains dans le cambouis tous les jours, j’analyse les pratiques de l’intérieur. Eux font de l’idéologie. Où sont leurs grandes enquêtes, qui nous laisseraient scotchés ?”  »
L’idéologie – air connu – c’est ce que disent et pensent les autres. Nicolas Demorand, lui, est « scotché » au réel. Pourtant nous n’avons pas souvenir d’avoir lu ces formidables analyses des pratiques menées de l’intérieur, ni entendu les grandes enquêtes du journaliste Demorand dont les mains sont tachées de cambouis. En revanche, nous avons salué comme il se doit la grande enquête de Laurent Joffrin, Média-paranoïa, publiée dans la collection honorée par France Inter (Lire ici même « Laurent Joffrin, polémiste et psychiatre »).
Mais poursuivons, « en substance », sur le « nouveau conformisme de jeunes gens bien élevés aux convictions floues ».
Fidélités (3)
Dès son deuxième jour d’antenne sur Europe 1 (le 24 août 2010), Nicolas Demorand invite Bruno Tertrais, un auteur de la collection « La République des idées » [7]. Une invitation suggestive…
En effet, Nicolas Demorand a animé « le 6.30/10 » (qui pendant un temps a été « le 7/9 » puis « le 7/10 ») de France Inter du 4 septembre 2006 au 2 juillet 2010, soit pendant une durée de 46 mois. Dès le deuxième jour de sa présence sur l’antenne de France Inter (le 5 septembre 2006) Nicolas Demorand invitait dans la séquence « Inter activ’ » Daniel Cohen, un économiste (ayant des activités de senior adviser à la banque Lazard) qui venait de publier un livre dans la collection La République des idées. Et pendant les 46 mois durant lesquels Nicolas Demorand a été l’animateur principal d’Inter activ’ les auteurs de la collection La République des idées ont été invités à 51 reprises [8]
« La République des idées » est une association de loi 1901 dont le Président est Pierre Rosanvallon, journaliste au Collège de France et professeur dans les médias. Quelle autre association de loi 1901 ou quelle autre collection a bénéficié d’un traitement aussi favorable dans Inter activ’ ? Combien d’invitations ont-elles été adressées à Attac, la Fondation Copernic, Raison d’agir, Savoir/Agir ou à des auteurs publiés par des éditeurs comme Agone, La Fabrique ou Syllepse ?
Et, pour une bonne cause il est vrai (l’appel en faveur de Sakineh, l’Iranienne condamnée à la lapidation pour adultère et complicité de meurtre), toujours au deuxième jour de sa présence au micro d’Europe 1, Nicolas Demorand invite Bernard-Henri Lévy (dit BHL) qui est chez lui sur Europe 1 [9], comme il l’est un peu partout.
Une invitation qui pourrait devenir une habitude : comme nous l’avions déjà relevé, BHL avait été invité par Nicolas Demorand sur France Inter à 7 reprises en moins de deux ans et demi [10].
Lagardère, me voilà !
Quand Nicolas Demorand arrive sur Europe 1, il est déjà plus ou moins employé par son nouveau patron. En effet, l’émission « C politique » qu’il anime sur France 5 (une chaîne de télévision du service public) depuis septembre 2009 est coproduite par Maximal productions, une société de Lagardère entertainment. Quant à l’autre société coproductrice de « C politique » - Albertine productions - elle est dirigée par Matthieu Tarot que le site des Inrockuptibles présentait, en mai 2010, comme étant l’« ami et manager d’Arielle Dombasle », l’épouse de Bernard-Henri Lévy (invité de « C politique » le 21 février 2010). Petit monde…
Comme on l’a vu plus haut, le 3 juillet 2010, soit quatre jours avant l’annonce de son départ sur Europe 1, Nicolas Demorand est chroniqueur de la rubrique « Le regard de ... ». Et c’est dans le même JDD que le 25 mai 2008 Nicolas Demorand avait fait l’objet d’un fort laudateur portrait - « Demorand : à la télé comme à la radio » - signé Jonathan Bouchet-Petersen : « […] Virevoltant d’une idée à une autre, développée chaque fois avec l’aisance d’un normalien agrégé de lettres, Nicolas Demorand a la jubilation intellectuelle communicative. […] un journaliste brillant se définissant comme "rond mais carré". Un bosseur qui n’en oublie pas d’être sympathique ...] Un CV qui lui donne effectivement une légitimité certaine pour animer un magazine culturel sur le service public […] "Il faut aller droit au but, il n’y a pas de temps à perdre", confie le journaliste [...] » Comment ne pas voir un lien entre cet article de Jonathan Bouchet-Petersen et la présence dans l’équipe des attachés de production du 6.30/10 de France Inter présenté par Nicolas Demorand jusqu’au 2 juillet 2010 d’un certain… Jonathan Bouchet-Petersen ? Comme on peut le vérifier, par exemple, à la fin de cette page du site de France Inter. Petit monde…
Après s’être laissé inviter par le JDD, la nouvelle recrue d’Europe 1 accorde à Paris Match le 19 août 2010 un entretien d’une rare complaisance titré « Nicolas Demorand change de poste ». Mais c’était avant d’être « bizuté » par Marc-Olivier Fogiel !
Evidemment, si les entreprises du groupe Lagardère – le JDD, Paris Match et Europe 1 - accueillent si bien Nicolas Demorand, il s’agit pour l’essentiel de simples effets de microcosme, mais avec promotion et auto-promotion garanties.
***

Qui a déclaré dans le n° 11 de décembre 2006 de la revue Médias « Je n’ai pas de réseau, je ne suis pas un journaliste politique [...] » [11] ?
Nicolas Demorand, bien sûr. Lui comme tant d’autres…
Nicolas Boderault et Yves Rebours
Notes
[1] Source : Le blog de la société des journalistes de Radio France.
[2] Voir la vidéo proposée par Rue 89.
[3] C’est évidemment une image. L’article 14 de la loi du 17 juin 1998 définit ainsi le bizutage : « Le fait pour une personne, d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations, ou de réunions liées aux milieux scolaires et socio-éducatif.  » Des actes punis par la loi de six mois de prison et 7 500 euros d’amende.
[4] Voici :
- Nicolas Demorand : « Rémy nous appelle de Paris, bonjour Rémy, c’est à vous »
- Rémy : « Oui, bonjour. Bravo Nicolas Demorand pour la magnifique laisse d’or que vous a décernée le journal Le Plan B pour votre campagne frénétique en faveur du oui à la Constitution européenne »
- Nicolas Demorand [interrompant Rémy] : « Voilà ! Ca c’est mon bizutage au lendemain de la rentrée des classes . Rémy est-ce que vous avez une question à poser à Daniel Cohen ? Ou est-ce que vous voulez continuer à éditorialiser comme ça parce qu’il faut s’avancer démasqué quand on est dans une démocratie »
- Rémy : « Bien écoutez, justement on est dans une démocratie et donc »
- Nicolas Demorand [interrompant Rémy] : « Et donc ? Vous trompez, vous trompez les médiateurs de cette démocratie, les gens du standard de de France Inter. Bon voilà, moi je considère en tout cas que c’est un bizutage .
[5] Source : « Le regard de Nicolas Demorand ».
[6] Source : le site des presses de Sciences-po.
[7] Source : Le site de La République des idées. Cette collection est publiée par les éditions du Seuil où, comme on l’a vu, Nicolas Demorand co-dirige une collection.
[8] Recensement effectué grâce au site de « La République des idées ». Précisons que Nicolas Demorand n’a pas toujours été l’hôte des républicains des idées : il a légitimement bénéficié de jours de congés payés, d’arrêts maladie et de congés paternité pendant lesquels il n’était pas à l’antenne.
[9] Il dirige une collection chez Grasset qui appartient au groupe Lagardère.
[10] Comme nous le rappelions ici-même : « L’amour, ça se fait à deux », par Nicolas Demorand et Bernard-Henri Lévy.
[11] Source : « Le « pongiste » des matins de France Inter ».





Mercredi 1 Septembre 2010


http://www.acrimed.org/article3433.html http://www.acrimed.org/article3433.html

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 23:26

 

Internet mis en cause dans l'affaire HortefeuxEmpêtrée dans l'affaire Woerth/Bettencourt, la majorité tente de discréditer les médias Internet, Mediapart en tête. L'occasion pour nous de revenir sur la scission évidente qui existe entre journalistes sérieux et adeptes de l'église de Webologie...

[Reprise d'article du 14/09/2009]

Il y a journaliste et journaliste. Qu'on se le dise. Le premier est sérieux, propre sur lui, il vérifie ses sources et recoupe ses infos. Le second passe ses journées sur Youtube, Twitter et Wikipedia, sa bible. Il aboie dès qu'un cheveu dépasse et chercherait des poux à une chauve souris, pour lui soutirer la preuve de l'existence de Batman...

 

Les cris, l'écrit, l'écran...

Le microcosme journalistique se fissure. D'un côté le journaliste sérieux, celui qui réfléchit, qui analyse, qui soupèse (indéfiniment) le poids des mots, qui amortit le choc des photos. Ce Pulitzer en puissance se produit en général sur une grande chaine de télévision. De l'autre, les pisse-copies du Web qui se jettent sur chaque chien écrasé dans l'espoir secret d'y découvrir un complot international. Au milieu, la presse écrite... qui se meurt, prise en sandwich entre la rotative et le sablier. Alors, au final, c'est quoi un bon journaliste ?

Attentionné

Un journaliste digne de ce nom se soucie d'abord et avant tout du confort visuel de ses téléspectateurs. Public Sénat et La Chaîne Parlementaire, par exemple, ont refusé de diffuser leurs propres images d'Hortefeux blaguant sur les Arabes. En février 2008, Associated press avait déjà rejeté la vidéo de Nicolas Sarkozy pris en flagrant délit de "Casse-toi pauvre con" au Salon de l'agriculture. Les vidéos de Patrick Devedjian traitant Anne Comparini de salope, de Manuel Valls souhaitant plus de "Blancos" à Evry, et de Jean-Marie Cavada écoutant béatement des propos aux relents homophobes et antisémites... Tous ces films mis en boîte par de mauvais pigistes ont été courageusement refusés par d'authentiques journalistes au motif d'une qualité d'images défaillante.

Woerth
© Xavier Gorce / Les Indégivrables

Profond

Mais, lorsqu'une vidéo dérangeante repoussée par les télévisions fait un tollé sur la toile, mise en ligne sur le site d'un des plus prestigieux quotidiens français (Le Monde), le bon journaliste titre "L'affaire Hortefeux, un nouveau piège tendu par internet aux politiques". Correction oblige, il se sera auparavant permis de faire réagir les défenseurs des personnes impliquées dans l'affaire... avant même de l'évoquer, comme la glorieuse TF1 ou le fulgurant Figaro dans les affaires récentes "Hortefeux - Seignosse", "Sarkozy - Faurecia" et "Woerth/Bettencour".

Courtois

Un journaliste efficace est aussi un hôte courtois. Il s'inquiète du sort de ses invités. Il ne répète jamais la même question, il n'insiste jamais sur les points d'achoppement. Un ministre a été viré par téléphone par un dictateur africain ? Silence radio de l'Elysée, repris en écho par le journaliste attentionné qui se focalisera plutôt sur le fléau de la grippe A. Le vrai problème du moment, qui menace le système solaire tout entier. Le bon journaliste sait mettre ses sentiments en veilleuse, pour jouer le rôle du Bourreau licenciant un salarié réfractaire à ses propres idées.

Diplomate

Un journaliste aguerri arrondit les angles, acceptant après-coup de diffuser des propos non tenus par son interlocuteur. Comme le rédac-chef du Parisien se l'est permis lors d'une interview de Nicolas Sarkozy. Un journaliste authentique publie systématiquement les communiqués officiels, seuls dignes de foi. Il se met à danser sur les tables lorsque le président annonce faussement la vente de plusieurs Rafale au Brésil. Il ne moufte pas lorsque le même président enchaine les incohérences, les imprécisions, voire les mensonges à la cadence d'un Benny Hill accéléré. Il propose en outre une interview fleuve de 10 pages au chef de l'Etat, politiquement équilibrée par une proposition (refusée) de deux pages de questions-réponses à la cheftaine de l'opposition... sur la loi HADOPI.

Sûr de lui

Un vrai journaliste ne se contredit pas, il n'admet pas ses erreurs... puisqu'il n'en commet pas. Si vraiment il n'a plus d'autre choix que d'expliquer un malencontreux "oubli", il condamnera Internet et ses litanies de "rumeurs" non recoupées (cf. Pernaut dans l'affaire "Woerth/Bettencourt"). Car ses vérifications à lui prennent des jours, voire des semaines, d'où le retard à l'allumage... D'ailleurs, un bon journaliste ne consulte jamais Internet. Non, il pianote ses articles sur sa machine à écrire et les envoie par Telex ou pigeon voyageur.

Déontologue

Un bon journaliste accepte sans sourciller la manne de plusieurs dizaines de millions d'euros que lui propose l'Etat. Il diffuse les publicités gouvernementales comme si de rien n'était. Un moindre mal. Il s'incline aussi quand Nicolas Sarkozy lui intime l'ordre de publier une charte déontologique ou d'enquêter sur ses collègues ayant laissé fuiter une info dérangeante... sur le Web.

"Pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste ?" disait Bernard Tapie... mais il parlait sûrement des adeptes de l'Église de la webologie...


(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

 

A lire également :


Auteur : Napakatbra - Source : Les mots ont un sens

 

 

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14140

 


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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 22:54
Liberté de la presse: Ban Ki-moon dénonce les meurtres de journalistes
Liberté de la presse: Ban Ki-moon dénonce les meurtres de journalistes

Il faut en finir avec l'impunité de ceux qui tuent et persécutent les journalistes dans l'exercice de leur activité professionnelle, lit-on dans une déclaration du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon publiée à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui sera fêtée le 3 mai.

Le secrétaire général a rappelé que l'année passée, l'UNESCO a déploré 77 assassinats de journalistes tués alors qu'ils tentaient de dévoiler  et de dénoncer les cas d'abus de pouvoir ou de corruption.

"Je condamne ces assassinats et j'exige que les coupables soient traduits en justice. Tous les gouvernements se doivent de protéger les travailleurs des médias. Cette protection comprend aussi les enquêtes lancées contre tous ceux qui commettent des crimes envers les journalistes", a indiqué M.Ban Ki-moon dans sa déclaration.

Le Comité  pour la protection des journalistes  annonce que depuis 1992, plus de 800 journalistes ont été assassinés dans le monde, dont 76 en Russie.
 



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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 08:37
Mélénchon a raison

 

Je sens que je vais encore me faire des amis. Tant pis.

 

D'abord une précision : Jean-Luc Mélenchon, d'un point de vue politique, est pour moi un adversaire de débat. Mais quand un adversaire sur le plan des idées affirme ce que l'on pense être une vérité sur le fond, il faut avoir l'honnêteté de reconnaître cette vérité.

 

Le philosophe Mélenchon, initiateur du Front de Gauche, vient de rappeler que les médias de masse, et les journalistes qui les servent, prennent souvent "les gens" pour des cons. Et les mêmes s'étonnent (ou font semblant de s'étonner) que la politique n'intéressent plus les "gens".

 

De quoi est-il question ?

 

Entre les deux tours des élections régionales, Jean-Luc Mélenchon s'en est pris à un jeune journaliste en herbe. La vidéo sort maintenant, notamment sur le site Rue89. Coup médiatique de plus ? Peut-être. Mais, dans tous les cas, fort intéressant. 

 

Sur la forme, Mélenchon n'aurait sans doute pas dû s'énerver et stigmatiser un jeune journaliste stagiaire. Mais la forme éclaire le fond. Et sur le fond, Mélenchon a raison : les journalistes, et les médias de masse, ont de plus en plus tendance à préfèrer le voyeurisme à l'intelligence, le sensationnel à la raison, l'émotion à l'empathie, le slogan à l'explication, l'exposé du fait divers à la compréhension du fait de société, la petite phrase au sens des mots, la marque à l'idée. Défendre l'intelligence et la longueur de temps pour traiter un sujet d'actualité, aujourd'hui, quand on est journaliste dans un "grand média" (qui doit vendre du papier, comme dit Mélenchon), est devenu quasi-impossible.

 

Pourquoi ? Parce que le métier de journaliste, hautement artisanal, demande du temps, des moyens matériels et humains. Tout le contraire de ce qu'apportent aux professionnels les grands médias qui ont pignon sur rue. Rue89, site internet à vocation rénovatrice (ou alors, j'ai mal compris), a probablement tort de défendre a priori le stagiaire Félix Briaud contre le responsable politique Jean-Luc Mélenchon. Le jeune homme qui exerce son métier n'est pas en cause personnellement ; il est otage d'un système qui le dépasse. Certes, Mélenchon n'a pas raison de le traiter de "petite cervelle". Il est plus question de courage que de cervelle en l'occurence.

 

Oui, il faut dénoncer la pauvreté d'esprit qui gangrène la sphère médiatique et laisse les citoyens dans une humeur de plus en plus détestable. Oui, il faut dénoncer l'intérêt commercial qui gouverne de plus en plus cette profession. Et oui, il faut mettre en cause, aussi, les problèmes de formation liés au métier lui-même.

 

Si la majorité de nos concitoyens avait la vie belle, ce ne serait pas si grave. Un regard ironique suffirait. Les dilettantes auraient leur moment de gloire. Si la médiatisation n'était que divertissement, aucun problème !

 

Mais notre société démocratique (ce mot a-t-il encore un sens ?) est plutôt mal en point, ces derniers temps, et les médias d'information, qui sont historiquement au coeur de cette société, sont également dans la panade. Mais, cela dit, je peux me tromper.

Laurent Watrin

 

 

http://eurocitoyen.blogspirit.com/archive/2010/04/06/melenchon-a-raison.html

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 23:34
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La haine des journalistes 
Source : courriel

 

Luc Chatel est ce matin l'invité de JJ Bourdin, journaliste sur RMC
dont l'émission traite de l'actualité. La spécialité de l'émission est
le "talk", un système qui consiste à donner la parole en direct aux
auditeurs, ou à certaines personnalités impliquées dans l'actualité.

On note clairement, et depuis plusieurs mois, que la haine des
journalistes de Sarkozy, semble avoir contaminé l'ensemble de ses
sbires. C'est la même réaction devant JM Apathie, devant Domerand,
Duhammel... On sent dès le départ, une haine et un mépris, qui
instaurent un climat assez malsain.

 

Ce week end, il y avait sur une émission télé similaire, où était invitée
Rama Yade. La rencontre a été impressionnante, sur sa défensive dès le
début, elle a certainement pensé que l'agressivité dès le départ pouvait lui
sauver la mise. Manque de bol, ses opposants ont de sacrées billes en main,
des faits pour la remettre en place et la moucher sur le sujet.

Ce matin, Chatel a eu la même réaction, lorsqu'une "rumeur" concernant
la création d'une nouvelle mesure de CRDS, a été évoquée. Chatel a
refusé de répondre, le journaliste a insisté et n'obtenant pas de
réponse, a continué comme si Chatel avait confirmé. Le monsieur s'est
immédiatement chargé d'attaquer Bourdin, lui faisant remarquer qu'il
avait refusé de répondre.

 

Il semble que le gouvernement ait bien décidé de tout à l'avance, en
ce qui concerne les retraites. Ils savent aussi qu'ils sont très mal
barrés, car des contreparties sont préparées, en plus du gouvernement
qui sera volatilisé. Et bien entendu, les régimes spéciaux de
parlementaires ont été évoqués. Chatel a répondu que c'était les mêmes
régimes spéciaux, qui allaient décider de leur sort. Bourdin a
confirmé à l'antenne, qu'un mandat de 5 ans, leur permettait de
toucher une prime/pension/retraite/indemnité de 1500 euros par mois, à vie...

Apathie est célèbre pour sa prise en considération de la dette. Il fait partie des
journalistes qui ne se laissent pas abuser par la langue de bois, et connait très bien

les ficelles du métiers. D'ailleurs, le rapprochement entre Sarkozy, et le
métier d'acteur, a déjà été fait, cela a été rappelé pas plus tard que
ce week end (C Politique).

 

Au début de son mandat, la plupart des médias leur léchaient les
pompes. Certains faisaient même du zèle, au point que d'autres se
demandaient s'il n'était pas prudent de tempérer et d'attendre. Du
coté du gouvernement, les arguments étaient toujours les mêmes : c'est
le début du mandat, la mise en place des réformes, qui ne montreront
leurs résultats que dans quelques mois. Questionnés sur une échéance
plus précise, ils s'aventuraient à la fixer à six mois. C'est très
exactement à la même période, que Sarkozy a "invité" (convoqué) les
journalistes de Marianne à l'élysée. Et ce qu'il leur a déclaré en dit
long "je rêve de remplacer ce journalisme de dénigrement, par un
journalisme de pédagogie de l'action gouvernementale". Autrement dit,
marchez pour moi, participez à la propagande.

 

Aujourd'hui, on voit vraiment les résultats : +20 nouvelles taxes,
déremboursements, franchises, pouvoir d'achat dans les chaussettes,
avec le moral, explosion du chomage, dette devenue i remboursable, au
point qu'économistes de gauche et de droite son d'accord sur comment
ça va finir. L'avenir même des prochaines générations a été dilapidé,
elles n'accepteront pas de vivre dans un système où elle produise
alors qu'on leur prend tout, pour boucher les trous. Par conséquent,
ça ne peut se terminer que d'une seule et unique manière : la remise à
zéro des compteurs, qui d'ailleurs a déjà plusieurs fois eu lieu.

Le problème Français, tout le monde le connait : le pays est géré dans
l'intérêt d'une faible minorité, quelques milliers, dizaines de
milliers au mieux, et au détriment de tous les autres. Les riches sont
sensés faire tourner la boutique, alors que ça n'est pas le cas.

 

L'économie nationale, locale, la vraie... est ponctionnée par les
milieux de la finances et des spéculateurs. Ils gagnent, ou gagnaient
de l'argent, parce qu'ils étaient déjà riches à l'origine. Et
contrairement aux mensonges du prince Jean, ça n'est pas de l'avoir
bien mérité, puisque pour la plupart, ils se sont contentés de naitre.

Or, le système est fait pour que cela suffise à leur garantir une vie
dorée et de loisirs de luxe à vie. C'est par exemple le cas de cette
famille d'aristos, qui vivent la moitié de l'année à Ibiza à faire la
fête, et pendant l'hiver aux Bahamas ou ailleurs. Le père, la mère et
les deux enfants, tous déguisés style gothique (on dirait la famille
Adams) qui chaque jour se lèvent vers midi, passent l'après midi à la
piscine ou à la plage, vont ensuite diner dans un palace, avant
d'aller finir la journée en boite, où la bouteille de Cristal est
vendue à plus de 1000 euros. Le monsieur avoue que de toute sa vie, il
n'a jamais travaillé. Il va s'en dire que madame non plus.

 

Si un tel système est normal, juste, que ces gens là gagnent de
l'argent en vivant de cette façon, qu'il est normal de virer des
ouvriers, de délocaliser, de s'évader fiscalement pour financer ce
genre de choses, ça ne devrait pas poser de problème. Mais manque de
bol, l'argent qu'ils gagnent, est pris sur le dos des autres, qui
selon le cas, sont contribuables, consommateurs, citoyens, ouvriers ou
personnels... Et quand on est tout ça à la fois, et que malgré un job,
il reste à peine de quoi survivre, on peut dire que ça ne va pas durer
encore très longtemps. Sarkozy et le système qu'il voulait nous
imposer, à l'Américaine, a montré ses limites, prouvé sa faillite.

Nous sommes d'accord sur l'absence de conviction des potes du roi qui
ont des groupes de presse. Ils sont simplement destinés à renvoyer
l'ascenseur, en contrepartie de très bonnes affaires accordées par la
mafia au pouvoir. Lagardère par exemple, fabrique et vend des armes,
passe des contrats avec l'état. Et on sait que dans ces pratiques, nos
mafieux ne sont pas avares puisqu'ils vont faire payer à la
population, les jolis cadeaux fait aux complices. En contrepartie, les
complices devront faire en sorte d'être "pédagogues de l'action
gouvernementale", hein ? 

 

La haine du pouvoir et des profiteurs pour les journalistes, n'a
qu'une seule et unique explication : la vérité, la réalité, sont
devenues trop visibles pour pouvoir être même partiellement masquées
par les médias, qui perdraient alors toute crédibilité. Les
journalistes dénoncent en quelques sortes, ces choses dont personne
n'a intérêt de parler (souviens toi, l'affaire du salaire de Laurence
Ferrari), puisque ce système profite à ceux qui décident, à leurs
cours, à leurs amis et complices.

 

Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l\'Etat te le demande

 

Albert Einstein

Le mental intuitif es un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don.


Source : courrie

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12190l

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 03:03

Elkabbach, wikipedia


Jean-Pierre Elkabbach en 1991 Presse
publié par roland (webmaster) Avant-hier 15H14 

Parce qu'un beau jour, il faudra bel et bien en finir avec la vermine à cartes de presse qui infeste les rédactions et régurgite à longueurs de colonnes, de temps d'antenne et de blogs à la con, les même saloperies et mensonges en tout genre déguisées en "informations". Oui, bel et bien en finir avec cette caste de pisse-copies aux ordres dont la seule activité concrète et de se mettre au service des pouvoir avec une servilité et une bassesse qui feraient honte à des gorets, puisque ceux-ci aussi se roulent certes dans la fange mais n'ont pas la prétention de faire semblant d'être objectifs dans leur crasse. Un porc est infiniment plus respectable qu'un journaliste, et en plus on peut le manger ; alors que même si il n y avait plus d'autre nourriture et que comme dans La route on était acculé à la déchirante nécessité de se nourrir de ses semblables, personne ne voudrait goûter de journaliste, de peur d'en mourir d'infection foudroyante.

Et c'est qu'en plus ils ont la dégueulasse prétention de se prétendre majoritairement "de gauche", ces cloportes ! Mais de quoi on parle, là ? "De gauche", les vers de terre qui applaudissent à toutes les "réformes" néolibérales ? "De gauche", en soutenant les traités européens qui avalisent l'étranglement de tous par la dictature de la rentabilité ? "De gauche", ce mépris de classe même pas dissimulé qui s'étale partout ? "De gauche" le soutien indéfectible à la bourgeoisie contre le reste de la population ? La "gauche" en version solférinesque, celle qui trahit et finit par se persuader de ses propres mensonges, la "gauche" qui rampe en quémandant des places et des prébendes, la "gauche" qui ne sait même plus ce que ça signifie d'être vraiment de gauche et se permet de donner des leçons de morale quand elle a mise toutes ses vestes en lambeaux à force de les retourner frénétiquement. La voilà, la "gauche" de la vermine journalistique, une caution morale pour faire oublier sa misérable lâcheté et se faire croire à soi-même qu'on a un rôle "citoyen" alors que la démocratie n'a jamais été autant mise en danger que par l'action corrosive des nuisibles médiatiques.

Quant à cette sous-espèce que constitue cette insulte vivante au genre humain qu'est le journaliste "de droite", il n'existe plus de mots pour qualifier son inqualifiable obscénité. Le vocabulaire s'exténue à chercher en vain des mots assez forts pour tenter de nommer l'abjection qui le constitue, il faudrait inventer des vocables spécifiques, un langage exprès rien que pour lui, ce qui aurait également l'avantage non négligeable d'immédiatement le désigner à la vindicte populaire : "Regardez ! Là ! un ***** !!!", et celui-ci de fuir la tête baissée pour échapper aux briques qu'on lui lancerait au visage. Un journaliste de droite, c'est ce qui justifie sans cesse la domination, c'est ce qui défend l'indéfendable en le faisant avec un enthousiasme jamais démenti, c'est ce qui fait tourner les têtes dans d'autres directions pour faire oublier que le véritable ennemi, c'est précisément celui qui fait le chèque mensuel du journaliste de droite. Le journaliste de droite est un propagandiste décomplexé du pouvoir, il le sait et il aime ça, et il en redemande parce cette place est la plus confortable et rentable qui soit, tout en oubliant jamais de se faire passer pour une victime de la "bien-pensance" en pleurant à chaudes larmes sur les complaisants plateaux-télé qui l'invitent avec délectation ; à ce titre, le journaliste de droite ne peut prétendre au titre d'être humain normal, c'est une chose. Et une particulièrement gluante, qui plus est.

Tous les jours, et : tous. Les. Jours, les journalistes corrompent la réalité, déforment les fait, ne présentent que la version des évènements qui vont correspondre à la volonté des propriétaires des médias. Regarder un journal télévisé en y cherchant des parcelles d'informations à peu près objectives au prix d'une analyse permanente du flot de conneries qui vous déferlent dessus est devenu un effort intellectuel tellement violent qu'on a envie de se rouler en boule dans un coin en suppliant que ça s'arrête. Sauf que ça ne s'arrête jamais. Jamais. Jamais...

Et les médias mentent.
Ils mentaient avant.
Ils mentent toujours.
Et vont mentir de plus en plus.
Puisque non seulement il n y a aucune raison qu'ils s'arrêtent mais que tout les encourage à continuer de plus belle.
Pendant 24 heures, Chavèz a été accusé d'avoir prétendu que c'était les États-Unis qui étaient responsables du tremblement de terre en Haïti. Ce n'est qu'après qu'elle ait fait le tour de la planète en ayant été reprise sans aucune vérification, de personne et nulle part, qu'on s'est enfin avisé que cette "information" était fausse de bout en bout. Mais qu'importe : le mal était fait et restera dans les consciences que si Hugo Chavèz ne l'a en effet pas dit, il aurait très bien pu le dire...
Manière de préparer les consciences à la "libération" du Vénézuéla par des militaires "démocrates" à peine soutenus par la CIA, un beau jour ? De toutes façons, énième tentative de discrédit de tout ce qui ose se dresser contre ce néolibéralisme qu'aucun journaliste "responsable" n'aurait l'impolitesse de vraiment remettre en question.

Pour d'autre exemples, voir le billet de
Rue-affre (via Agnès) qui résume tout le bien qu'on peut penser de nos journaputes.

Les journalistes sont payés. Payés par les gens qui possèdent la cuvette où ils vomissent, que celle-ci soit en papier ou en pixels. Les gens qui ont acheté la cuvette sont très riches, vraiment très très riches, et ils ont très envie que ça continue. Ils n'ont donc, et mettons nous à leur place, aucun, aucun intérêt à ce que leurs employés émettent des opinions en direction des populations qui pourraient aller dans le sens contraire à cette visée d'enrichissement exponentiel. Ils ont même franchement envie de convaincre le plus grand nombre qu'il est utile et urgent et bien et bon qu'ils s'enrichissent, et de leur point de vue quoi de plus normal ? C'est eux qui paient, après tout.

Et le journaliste sait qu'il ne recevra son chèque que si il obéit à ce que son employeur lui demande. Ce qu'il ne voit même pas comme de la prostitution, d'ailleurs, puisque son parcours cadet de la bourgeoisie/Science-Po/école de journalisme l'a depuis lurette converti aux charmes austères de l'économie de marché ; pourquoi diable remettraient-il en question ce qu'on lui a toujours explicité comme naturel et normal ? Hein ? Franchement ? Donc, le journaliste dit, en le pensant très sincèrement par ailleurs, que le Marché : c'est bien. Que la gauche : doit s'adapter à ces réalités. Que prétendre le contraire : c'est du totalitarisme. Que les "réformes" : sont dures mais nécessaires. Que le racisme : c'est mal. Mais que l'immigration : pose des questions.
24 heures sur 24/7 jours sur 7/365 etc...

Le journaliste est un complice ses saloperies faites par ses employeurs. Il est complice du marchand d'armes et du bétonneur et du financier. Il a une responsabilité directe dans l'acceptation d'un monde où les armes sont le meilleur produit d'exportation de la France, où des ouvriers meurent sur des chantiers de BTP parce que les mesures de sécurité coûtent trop cher, où des parasitent spéculent jusqu'à la démence pour ruiner des économies nationales. Il est complice et coupable parce qu'il offre de la respectabilité à des bouchers et construit une réalité qui n'a plus q'un rapport très lointain avec ce monde dans lequel nous vivons. Il fabrique du mensonge et il est payé pour ça : il est complice et coupable, qu'on ne l'oublie jamais.

Il ne suffira pas de renationaliser TF1 ou de virer Joffrin à coup de pompes dans train : il faudra en finir avec les "journalistes", prendre des mesures de salubrité publique pour briser définitivement cette caste réactionnaire qui se dresse contre la population et lui explique à quel point elle doit aimer son asservissement aux puissances d'argent.

Et il serait bel et bon en vérité que le NPA commence à montrer l'exemple en arrêtant d'inviter systématiquement à nos boums des gens qui n'y viennent qu'avec le seule intention de nous nuire, n'est-ce pas Sylvia Zappi ?. Ce début est très en deçà de ce qu'il sera nécessaire d'accomplir ? Sans aucun doute.
Mais il faut bien commencer quelque part.


Auteur : C.S.P - Source : C.S.P

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10653
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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 05:11
Qui est Philippe Val ? Version imprimable Suggérer par mail

Publié le 06 juillet 2009

http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_c
ontent&task=view&id=4222&Itemid=112

Image Philippe Val est né le 14 septembre 1952 à Paris. Il ne fait pas d’études, préférant se lancer très jeune dans la chanson et le café-théâtre. Dans les années ‘70, il rencontre le chansonnier Patrick Font avec qui il forme le duo “Font et Val” qui perdurera sur scène jusqu’en 1996, année où Font sera accusé de pédophilie.

En 1990, Philippe Val intègre la rédaction de La Grosse Bertha qu’il quitte en 1992 pour relancer l’hebdomadaire satirique Charlie-Hebdo, fondé et dirigé de 1969 à 1981 par l’équipe de feu Hara-Kiri (Georges Bernier, Delfeil de Ton, Cavanna,…). Actionnaire principal de Charlie-Hebdo — avec les dessinateurs Gébé et Cabu et le chanteur Renaud — Philippe Val est aussi nommé rédacteur en chef, avant de devenir en 2004 directeur de la rédaction. Il collabore parallèlement à divers journaux et radios dont Libération et France Inter.

À l’origine engagé politiquement à gauche, Philippe Val prend progressivement au cours des années 2000 des positions idéologiques néo-libérales, néo-conservatrices, occidentalistes et islamophobes, qu’il exprime chaque semaine dans ses éditos “polémiques” de Charlie-Hebdo. Intellectuel autodidacte autoproclamé philosophe, infatué et autocrate, l’ancien gauchiste devenu réactionnaire provoque de nombreux conflits au sein de la rédaction et plusieurs collaborateurs sont contraints de se soumettre ou de quitter le journal. Plusieurs d’entre eux l’accusent aujourd’hui d’être un imposteur.

Pro-israélien et philosémite notoire, Philippe Val se fait également une spécialité de voir des antisémites partout. Il devient parallèlement l’un des chouchous des médias et tient chronique sur plusieurs radios et chaînes de télévision, de Canal+ à iTélé en passant par France Culture et France Inter. Le petit écran fait aussi régulièrement appel au personnage lorsqu’il s’agit de diaboliser la mouvance de gauche: altermondialistes, libertaires, “islamo-gauchistes”, “nonistes” au Traité de Constitution européenne et même Ségolène Royal qu’il qualifie de “degré zéro de la politique”. Pour toutes ces raisons, et sans doute aussi pour le remercier de ses deux derniers faits d’arme à la tête de Charlie-Hebdo — transformation du procès des caricatures de Mahomet en curée médiatique islamophobe au nom de la liberté d’expression, et licenciement sous prétexte d’antisémitisme du dessinateur Siné qui avait eu l’impudence de critiquer Jean Sarkozy — cet ami personnel de Carla Bruni-Sarkozy est propulsé en mai 2009 par l’Elysée aux côtés de Jean-Luc Hees à la tête de Radio France.

Philippe Val abandonne un Charlie-Hebdo qu’il a en partie sabordé — son concurrent Siné-Hebdo l’a rapidement supplanté sur le marché de la presse satirique — pour diriger France Inter. Le jour même de sa prise de fonction à la tête de la radio de service public, il enlève au journaliste Frédéric Pommier sa revue de presse matinale, ce dernier étant coupable d’avoir cité Siné-Hebdo.



Source : http://www.mecanopolis.org/?p=8289


http://candide-exocet.skynetblogs.be/
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 20:21
pourquoi devrais-je mépriser le choix des iraniens?" par thierry meyssan

Pourquoi devrais-je mépriser le choix des Iraniens ?
par Thierry Meyssan*

voltairenet.org


De nombreux lecteurs ont réagi avec colère au dernier article de Thierry Meyssan. Il se devait de leur répondre. Malheureusement incorrigible, non seulement celui-ci ne fait pas amende honorable, mais il persiste et signe.


21 juin 2009

Depuis

Beyrouth (Liban)

 

Mon récent article, « La CIA et le laboratoire iranien », m’a valu un abondant courriel, principalement injurieux. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas reçu tant de protestations outrancières. La plupart de mes correspondants me reprochent d’être aveuglé par un « anti-américanisme viscéral » au point de défendre la « dictature des mollahs » et d’ignorer la vague de jeunes Iraniens luttant à main nue « pour la liberté ». À y regarder de plus près ces courriels sont peu argumentés, mais empreints d’une passion irrationnelle ; comme si on ne pouvait parler de l’Iran sans être emporté par ses émotions.


C’est que l’Iran n’est pas un État comme les autres. À l’instar de la France de 1789 et de l’URSS de 1917, l’Iran de 1979 a lancé un processus révolutionnaire qui conteste des aspects fondamentaux du modèle « occidental » triomphant ; et il l’a fait à partir d’une foi religieuse. Trente ans plus tard, nous, « Occidentaux », continuons à ressentir la parole du Peuple iranien comme une condamnation morale de notre mode de vie, c’est-à-dire de la société de consommation et de l’impérialisme. A contrario, nous ne parvenons à trouver le repos qu’en nous persuadant que la réalité n’est qu’un rêve et que nos rêves sont la réalité. Les Iraniens aspireraient à vivre comme nous et en seraient empêchés par un affreux clergé enturbanné.


Pour expliquer l’Iran moderne à ceux qui veulent la comprendre, je ne sais par où commencer. Trente ans de propagande ont forgé tant d’images fausses qu’il faut déconstruire une à une. La tâche est grande pour s’extraire du mensonge et le moment ne s’y prête guère. Je voudrais juste soulever quelques observations préalables.


La révolution islamique a accompli de grands progrès : les châtiments corporels sont devenus exceptionnels, le droit à remplacé l’arbitraire, les femmes sont de plus en plus éduquées, les minorités religieuses sont toutes protégées —à l’exception malheureusement des Baha’is—, etc. Sur tous ces sujets, où nous trouvons le régime actuel exécrable, les Iraniens pensent, eux, qu’il est autrement plus civilisé que la cruelle dictature du Shah imposée par Londres et Washington.


La révolution islamique a encore beaucoup à accomplir et doit en outre maîtriser ce système politique si oriental qui, pour donner une place à chacun, multiplie les structures administratives et conduit à la paralysie institutionnelle.
 

Bien sûr, à l’époque du Shah, il y avait aussi une bourgeoisie occidentalisée qui trouvait la vie plus belle. Elle envoyait ses enfants suivre des études en Europe et gaspillait sans compter aux fêtes de Persépolis. La révolution islamique a aboli ses privilèges. Ses petits-enfants sont aujourd’hui dans la rue. Avec le soutien des États-Unis. Ils veulent reconquérir ce dont leurs familles ont été privées et qui n’a rien à voir avec la liberté.


En quelques années, l’Iran a retrouvé le prestige qu’elle avait perdu. Son Peuple s’enorgueillit d’avoir prêté assistance aux Palestiniens et aux Libanais auxquels il a offert la reconstruction de leurs maisons détruites par Israël et des armes pour se défendre et retrouver leur dignité. Il a secouru les Afghans et les Irakiens, victimes de régimes pro-occidentaux puis des Occidentaux eux-mêmes. Cette solidarité, les Iraniens l’ont payée au prix fort avec la guerre, le terrorisme et les sanctions économiques.


Pour ma part, je suis démocrate. J’attache de l’importance à la volonté populaire. Je n’avais pas compris pourquoi il fallait proclamer la victoire de George W. Bush avant de dépouiller les votes des citoyens états-uniens en Floride. Je n’avais pas non plus compris pourquoi, avec la bourgeoisie de Caracas, il fallait féliciter Pedro Carmona d’avoir placé Hugo Chavez en prison, quand le Peuple vénézuélien l’avait élu. Je ne comprends pas pourquoi il faut appeler Mahmoud Abbas, « Monsieur le président », alors qu’il empêche l’élection de son successeur en faisant séquestrer les représentants du Peuple palestinien dans les geôles israéliennes. Je ne comprends pas pourquoi on prépare l’application du Traité constitutionnel européen, sous une autre dénomination, alors que les électeurs l’ont rejeté. Et aujourd’hui, je ne vois pas au nom de quels fantasmes, je devrais encourager la population des quartiers nord de Téhéran à piétiner le suffrage universel, et à imposer Mousavi quand le Peuple a majoritairement choisi Ahmadinejad.


Thierry Meyssan

Analyste politique, fondateur du Réseau Voltaire. Dernier ouvrage paru : L’Effroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre le Liban).


http://www.voltairenet.org/article160696.html


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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 06:29


Logo de Reporters sans frontières


LE FIL IDÉES
 - Le fondateur de Reporters sans frontières (RSF) avait surpris son monde en quittant la tête de son association, en septembre 2008, pour diriger, avec le soutien de l’Altesse du Qatar, un improbable Centre pour la liberté des médias, en pleine pétromonarchie. Empêché de travailler, Robert Ménard envisage maintenant de quitter le navire et de rendre les clés à l’émir.

La carte de visite semblait improbable : Robert Ménard, directeur général duCentre de Doha pour la liberté des médias... D’autant plus improbable que Reporters sans frontières, l’ONG de défense des journalistes fondée en 1985 par le même Robert Ménard, classait régulièrement le Qatar au fin fond du tableau de la liberté de la presse, vers la 80e place !

Mais bon, la tentation de Doha a été la plus forte. En 2007, après une première entrevue, facilitée par des journalistes arabes, avec Cheikha Mozah, la deuxième épouse de l’émir, Robert Ménard croyait déjà en sa bonne étoile qatarie. Cette femme influente, décrite par ses visiteurs comme une réformatrice – ou une « despote éclairée », c’est selon – avait répondu favorablement, deux jours seulement après leur entrevue, à la proposition du fondateur de RSF : banco pour la création d’un centre, « un refuge pour tous ceux qui risquent leur vie ou leur liberté pour nous informer », comme dit le site Internet, à la condition que les journalistes secourus « n’appellent pas à la violence, qu’ils n’incitent pas à la haine ». La femme de l’émir s’engageait, à travers sa fondation, à mettre sur la table plusieurs millions de dollars. Une bonne opération de com' pour le petit émirat, patrie de la chaîne d’info Al Jazeera, habitué à soigner son image sur tous les terrains. 

“Je veux que le Centre reste indépendant, 
et pouvoir critiquer le Qatar. 
Sinon, il n'a aucune crédibilité.”

Mais la petite équipe réunie autour de Robert Ménard (qui se rendait lui-même au Qatar environ quinze jours par mois) a vite vu la partie qatarie lui mettre des bâtons dans les roues. En mars dernier, l’ancien secrétaire général de Reporters sans frontières menaçait déjà, sur le site du Nouvel Obs, de quitter Doha, dénonçant la volonté de certains conseillers de l'émir du Qatar de « mettre en place une nouvelle gouvernance où ce serait eux qui auraient la mainmise, où je n'aurais plus mon mot à dire » . « Je veux que le Centre reste indépendant, et pouvoir critiquer le Qatar » disait-il. « Sinon, le Centre n'a aucune crédibilité. Je ne suis pas un alibi, il fallait prendre quelqu'un d'autre qui accepte d'être servile ». Le fondateur de RSF n’avait pas digéré – parmi d’autres choses – que le Qatar bloque l’entrée de journalistes menacés (l’un étant iranien) alors que le Centre de Doha était prétendument là pour çà. 

En mai dernier, devant un journaliste de l’
Agence russe d’information Novosti, Robert Ménard faisait encore semblant d’y croire : « Moi, quand je critique le Qatar, je critique parce que je pense que ça va servir à quelque chose. Bien sûr, je suis optimiste. Le fait même que je puisse dire ça ici, c'est une révolution. Vous croyez qu'en Arabie Saoudite, je peux tenir ce discours-là ? » 

Le président du conseil d’administration du Centre de Doha, Sheikh Hamad Bin Thamer Al Thani – qui n’est autre que le président de la chaîne de télévision Al Jazeera – a visiblement tout fait pour bloquer la machine. Querelle de pouvoir au sein des cercles dirigeants de l’émirat ? C’est la version donnée par l’entourage de l’ex secrétaire général de RSF. 

Robert Ménard,
 l’« entrepreneur du spectacle de la liberté », comme le définit Jacqueline Aubenas, la mère de Florence, découvre que la liberté de la presse n’est pas soluble dans le pétrole et le gaz qataris. Le Centre pour la liberté des médias, qui n’a accueilli que deux journalistes en six mois, se vante d’avoir malgré tout aidé financièrement 200 médias et journalistes en difficulté à travers le monde, en leur distribuant plus de 500 000 dollars.

Pas sûr que Robert Ménard soit invité à l’Elysée, lundi, pour la visite d’Etat du très cher (et très bon client) Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, l'émir du Qatar, et de son Altesse Cheikha Mozah, la « princesse des sables, belle, moderne et cultivée », comme 
le chante l’hebdomadaire Jeune Afrique.

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 01:17


Laurent Joffrin,
le traître par excellence.
Par Eva R-sistons


Laurent Joffrin ! Un vrai traître à la Gauche, celui-là ! Chaque fois que je l'entends, il parle pour encenser Sarkozy, le défendre, mettre en valeur la Droite, et torpiller la Gauche, encore ce soir à Mots Croisés !

Et par ex, ce 15 juin 2009 sur Mots Croisés:
 
"La gauche va échouer en 2012, car Nicolas Sarkozy est très organisé". Ce qui fait même réagir Calvi, pourtant l'un des plus serviles valets du Pouvoir en place : "C'est motivant pour l'opposition" ! Tout y est : On déconsidère, une fois de plus, la Gauche, et on salue la Droite ! Répugnant ! Vous comprenez pourquoi les Médias l'invitent ????

D'ailleurs pour diriger Libération, journal aux mains d'un Rotschild, et être convié à de nombreux débats télévisés, il faut être complètement aligné sur la Pensée Unique !

Pour mémoire, je rappelle la sortie de son livre "Bécassine" sur Ségolène Royal, pour lui coller en pleine élection présidentielle ce surnom et la faire échouer, au profit de Sarkozy. Et vous n'avez pas compris ?

Lecteurs, boycottez Libération, devenu un journal libéral de plus, et écrivez à Joffrin votre dégoût ! Il ne mérite que notre mépris.

Eva R-sistons à l'intolérable



23 février 2009

Laurent Joffrin _ Média paranoïa

joffrin media paranoia.gifMedia paranoïa, de Laurent Joffrin. Selon lui, on peut critiquer les médias, mais trop de critique et on tombe dans la média paranoïa. La media paranoïa consiste à accuser les journalistes de tous les maux: mensonge, manipulation, soumission au pouvoir et à l'argent, pensée unique...
Et, d'une certaine façon, on peut être d'accord avec Laurent Joffrin. Critiquer les médias est une question de dosage et aussi de respect de la vérité. Mais, en lisant son bouquin on n'est pas totalement convaincu, pour des raisons que je détaille plus loin.

D'abord, une remarque: je m'attendais à lire un pamphlet, un brûlot contre le Plan B, Acrimed et tous les critiques des médias identifiés. Ce n'est pas ça. Et, même, Laurent Joffrin concède de nombreux points à l'"adversaire". C'est sa façon d'argumenter: on concède un peu à l'adversaire pour rendre plus acceptable ses thèses. Si vous lisez ses éditos dans Libé, vous voyez ce que je veux dire.

Laurent Joffrin au Plan B?

Et donc, dans certains passages du livre on peut même se demander (quitte à alimenter notre media paranoïa) si Laurent Joffrin ne bosse pas au Plan B (il pourrait, puisque les auteurs sont anonymes).
Voici, par exemple, ce qu'il écrit sur TF1, qualifiée d'"
unique objet du ressentiment pavlovien de la média-paranoïa" (bouh, comme c'est méchant!)
"La chaine est la propriété du groupe Bouygue, dont les penchants politiques ne le portent pas à gauche. Ses principaux dirigeants, Francis, puis Martin Bouygue, Patrick Le Lay, Etienne Mougeotte, Robert Namias, Nonce Paolini, Jean-Claude Dassier, tous de forte conviction libérale en économie et souvent liés, d'une manière ou d'une autre, à des leaders de la droite française, ne font pas mystère de leurs inclinations et interviennent en ce sens le cas échéant. Cette orientation déséquilibre à coup sûr le débat national.Aucun organe de gauche ne fait contrepoids à TF1 avec cette puissance et cette efficacité."
Ecrivons-nous autre chose sur nos blogs? Et nous pouvons être d'accord avec l'auteur: allez plus loin, c'est tomber
dans une forme de média paranoïa. Mais, entre nous, si on concède que Martin Bouygue est l'ami du président de la république et que sa chaîne, qui porte à droite, sert à influencer le débat démocratique, est-il besoin d'en dire plus? C'est déjà suffisamment grave.

Autre passage, digne d'
Acrimed, où il est question du rôle des annonceurs.
"On le voit dans beaucoup de journaux professionnels qui dépendant pour leur survie des budgets publicitaires consentis par les entreprises dont ils parlent. On le voit dans une partie de la presse féminine qui s'est mise à la remorque des annonceurs du luxe et du cosmétique. On le voit dans certains médias généralistes qui laissent se développer dans leur rubrique de consommation cette détestable pratique qui consiste à remercier l'annonceur en faisant paraître des articles qui vantent les mérites des produits déjà présentés dans des placard publicitaires".

Les maux du journalisme

Bref, la méthode d'arguementation de Laurent Joffrin fait que, si on en a envie, on ne peut lire que les passages critiques ou que les passages où il défend les journalistes. Vous me direz, les seconds l'emportent en poids sur le premiers. Mais, tout de même...

Dans la première partie du livre, il est question des quatre maux du journalisme. Ce sont:

1. l'héritage infernal _ le journalisme français a deux origines: le journalisme engagé et le journalisme à sensation. D'où il ressort que les journalistes délaissent trop souvent l'exactitude des faits pour le commentaire. Le taux d'erreur dans les journaux est trop important.

2. la révolution technologique _ le développement de la télé dans les années 80 puis d'Internet a forcé les journaux à s'adapter. Adaptation difficile.

3. la rupture économique _ les journaux souffrenet de difficultés économique.

4. le discrédit des élites _ les journalistes sont englobés dans une critique qui touche toutes les élites, et cela même si certains journalistes sont fort mal payés.

Et, donc, malgré ces maux du journalisme, ou à cause d'eux, s'est développé une critique des médias. Et Laurent Joffrin la juge excessive.
Cette critique dit plusieurs choses:

_ les médias mentent: ici Laurent Joffrin reprend le slogan du Plan B, justement. Clin d'oeil évident. Mais, bien sûr, Joffrin nous rassure: les médias ne mentent pas. Ouf, on a eu chaud!

_ les médias sont tenus: bing! on aura reconnu François Bayrou et toute la clique des gens qui accusent les médias français d'être à la solde du président de la république. Et là, Laurent Joffrin nous rassure: c'est faux! Les médias sont libres.

_ les médias véhiculent une pensée unique: là, on a reconnu Jean-François Kahn et Marianne. Mais, dormez tranquille, la pensée unique n'existe pas! D'ailleurs, Jean-Michel Aphatie, Alain Duhamel, Etienne Mougeotte, Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Christophe Barbier et Franz-Olivier Giesbert sont bien de cet avis.

_ les médias manipulent l'opinion: là encore, rassurez-vous! les médias ne manipulent pas l'opinion. La preuve, explique Joffrin, ils ont essayé en 2005 pendant le référendum européen et ça n'a pas fonctionné. Vous voyez bien qu'ils ne manipulent pas l'opinion! La guerre du Golfe, la guerre d'Irak, ce n'était pas de la manipulation d'opinion.


Laurent Joffrin expose, de façon assez pédagogique, ce qu'il appelle les 5 règles du "business de la vérité". Cinq règles journalistiques qu'il convient de rappeler:

Les cinq règles du "business de la vérité"

1. Relater les faits avec autant de précision que possible: date, heure, lieu, identité des personnes, etc.

2. Croiser les sources et les citer.

3. Adopter un style impersonnel. Eviter les jugements de valeur, les prises de position.

4. Donner les parole aux différents courants de pensée. Les différentes sensibilités politiques, professionnelles, philosophiques doivent être entendues au sujet d'un événement.

5. Situer l'événement dans son contexte. Elargir le point de vue pour situer les faits.


Une argumentation peu convaincante

Au final, on n'est pas totalement convaincu par l'argumentation, pour cinq raisons au moins:

1. le type d'argumentation, que j'ai qualifiée de jésuitique. Elle consiste ç ménager la chèvre et le chou, à ne pas être d'accord sans être tout à fait en désaccord. Bref, la portée des arguments s'en trouve réduite.

2. Joffrin demande à ce qu'on ait un oeil nuancé sur la presse alors que lui-même n'a pas un regard nuancé sur les critiques. En gros, ce sont des barbus bourdieusiens, des complotistes du 11 septembre et des geeks nerveux qui traquent les vidéos virales sur le net. Il ne donne pas de nom à ses adversaire, ne les désigne pas. Quand on veut faire un travail de journaliste, il n'est pas bon de se réfugier dans l'impressionnisme et le flou...

3. Des erreurs. Page 14 on lit: "Déchu du tour de France pour dopage, Lance Armstrong veut reprendre la compétition". C'est totalement faux. Armstrong n'a pas été déchu du tour de France pour dopage. Je ne sais pas si Lance Armstrong a lu le livre de  M. Joffrin (ça m'étonnerait) mais quand on connaît le caractère procédurier du bonhomme, on ne saurait trop conseiller à l'éditeur de réimprimer l'ouvrage sans cette erreur grossière.
Ce qui est amusant c'est que l'auteur regrette que les journalistes commettent trop d'erreurs.

4. Trop souvent, Laurent Joffrin déporte le problème. Un exemple: il ne parle pas de la question de la connivence et du renvoi d'ascenseurs entre journalistes de différents médias. En fait, c'est un problème central qui est tout simplement éludé.

5. Le livre est trop souvent en apesanteur ou en dehors de l'histoire. On nous parle des liens entre patrons de médias et homme politique comme si, en gros, ça avait toujours été plus ou moins la même chose. On aurait aimé plus de précision. Quels sont les rapports de l'actuel locataire del'Elysée avec ces mêmes patrons de presse?


A lire aussi:

 

http://crisedanslesmedias.hautetfort.com/archive/2007/08/17/liberation-aeschimann-fantome-depolitiser.html


16 août 2007

"Libération", la machine à dépolitiser

Libération a (ou avait) le don des titres. C'est aussi une machine à dépolitiser. C'est ce que montre Libération et ses fantômes, écrit par Eric Aeschimann, journaliste à Libération.

L'identité du journal repose sur trois piliers:

 

1. le lien avec le lecteur est très fort, acheter Libé c'est éprouver un "sentiment de liberté"

2. l'art du titre, exemple: une galerie de vieillard soviétiques bardés de médailles pour l'annonce de la mort de Youri Andropov, c'est titré: L'URSS présente ses meilleurs vieux

3. raconter l'actualité par imitation d'une genre artistique (roman, cinéma, chanson...). Exemple: en 1983, la gauche entame un plan d'austérité. Libé titre: DUR. Le mecteur de l'époque pense aussitôt au Collaro show, où un personnage récurrent conclut chacune de ses apparitions par un "Dur, dur!" dépité.

Et la machine à dépolitiser? Elle est là, justement. Les jeux de mots et la fiction produisent une prise de recul. L'information apparaît forcément un peu dérisoire. L'engagement politique aussi.

Le summum est atteint le 20 avril 2002. Libération trouve son plus mauvais titre: "Allez-y quand même".

Quelle connerie!

Le titre du 22 avril était Non! Ce n'était pas meilleur, à mon avis...

Aeschimann se demande pourquoi, ces derniers mois, la rédaction n'a pas tenté un coup de force pour prendre le pouvoir. Ce qui a permis à Laurent Joffrin d'obtenir ce pouvoir. Aeschimann explique cela par la dépolitisation des jeunes journalistes, les quadra ou trentenaires. Et il écrit:


"A Libération comme ailleurs dans la société française, la dépolitisation s'est révélée une belle machine à protéger le pouvoir des soixante-huitards."

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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 14:37
 




Propos recueillis par Abel Zébute (le jivaro.fr)
09/06/09 :: 12:36
inv
Arlette Chapot : oui, je suis fière de rester une journaliste dans la glorieuse lignée de nos aînés de l'ORTF!
inv
A.B - Bonjour Madame Arlette Chapot, quels sont vos journalistes référents ?


A.C - Je me suis inscrite dans la grande tradition du journalisme français instituée par feue l'ORTF et poursuivie par le Président Nicolas Sarkozy, une école de liberté de parole et d'indépendance d'esprit comme chacun sait. J'ai essayé, en toute humilité d'allier l'impertinence de Léon Zitrone, l'impartialité de Michel Droit et l'ouverture intellectuelle de Jean Dutour. Mes modèles encore vivants sont Monsieur Elkabbach, pour sa liberté de ton et Monsieur Michel Drucker pour ses questions embarrassantes.


A.B - Pourtant, certaines mauvaises langues vous accusent de complaisance avec le pouvoir...


A.C - Monsieur Abel Zébute, je suis scandalisée par de tels propos, je suis une journaliste libre qui a exercé aussi bien sous la gauche que sous la droite avec Nicolas Sarkozy ! Quelle meilleure preuve d'indépendance voulez vous ? En fait on me reproche de trop bien faire mon métier ! Je ne conçois pas le journalisme comme un champ de bataille : nos dirigeants dont le président Nicolas Sarkozy ont déjà tant de problèmes à résoudre, faut il leur en créer davantage en les agressant ? Je suis là pour faire de la pédagogie, pas pour poser des questions indécentes ou gênantes au Président Nicolas Sarkozy.


A.B - Que pensez vous de la classe politique actuelle ?


A.C - Ah ! Il y a beaucoup à dire, Monsieur Zébulon, quand on a vu le spectacle de jeudi soir, comme on regrette la dignité du Président Nicolas Sarkozy ! J'en suis encore toute bouleversée... D'un côté la racaille, les blousons noirs, la banlieue avec son cortège de gros mots et de violence : les Mélenchon, Bayrou, de Villiers, Le Pen et de l'autre côté le savoir vivre avec Xavier, Martine, Daniel et surtout ce ravissant petit révolutionnaire Olivier, poli, propre sur lui, mesuré. Nicolas ne tarit pas d'éloge sur lui - (En aparté, elle se reprend et me demande de couper cet extrait. Je m'exécute.)


A.B - Certains esprits retors vous ont reproché votre allusion stigmatisant la banlieue, lieu de perdition, de débauche fréquenté par des individus sans foi ni loi.


A.C - Et bien oui, parfaitement ! La banlieue est un endroit dangereux où je n'ai jamais mis les pieds car le Président Nicolas Sarkozy n'arrête pas de répéter qu'elle est une zone de non-droit depuis qu'il s'en occupe et que je risquerais le pire si par malheur je m'égarais à Aubervilliers ou à Sarcelles : j'en ai des frissons dans le dos. Mais en tant que journaliste, j'occupe beaucoup le terrain, les 7, 8, et 16èmes arrondissement de Paris. Avec Jean Michel Aphatie et le Président Nicolas Sarkozy, nous sommes probablement les meilleurs connaisseurs des problèmes sociaux des arrondissements de l'ouest de Paris ! Voilà un scoop que je vous révèle et qui fera taire certaines méchantes rumeurs !


A.B - Vous avez consulté les résultats des élections européennes, quelles conclusions en tirez vous ?


A.C - C'est avant tout un énorme succès pour le Président Nicolas Sarkozy ! Et je m'exprime en toute objectivité. Je dois également manifester ma satisfaction : le guet-apens que nous avions organisés, Nicolas et moi, débat entre Daniel Cohn Bendit et François Bayrou a donné le résultat que nous escomptions surprenant, un laminage complet du Modem. Monsieur Bayrou manque de nerfs et nous sommes heureux que la chaîne publique aie été l'artisan de cette découverte. Autrement, la médiocrité de Martine Aubry a sauté aux yeux de tous. Devant un tel succès, je pense postuler à la direction de France télévision dans un proche avenir, le président Nicolas Sarkozy ayant besoin d'une personnalité impartiale et particulièrement objective pour diriger ce mastodonte médiatique : n'oublions pas que l'élection présidentielle aura lieu dans tout juste 3 ans et que la femme qui tiendra les rênes devra se poser comme le garant des débats démocratiques dont je suis professionnellement coutumière.


A.B - Merci Madame Arlette Chapot pour le temps que vous m'avez consacré
.

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article03/EkuuVyVFyEYTukGtYN.shtml
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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 19:21
Leymergie, le show néo-sioniste
chaque matin sur FR2 télé communautariste

William Leymergie
William Leymergie
wikipedia.org

Commentaire-témoignage reçu



En 91, Leymergie (voir l'origine ethnique des collaborateurs qu'il choisit) avait invité un certain Bruno Etienne, spécialiste du monde arabe donne son avis sur la guerre du golfe : Là! patatras, celui-ci fit entendre un discours très honnête. Après deux phrases, le Leymergie dont j'ignore le véritable patronyme, lui coupa le sifflet sans vergogne.

Israël a besoin de la guerre et de la tension pour éliminer ceux qui lui résistent, avec le sang et l'argent des autres si possible, et pour racketter les autres états.Tout est lié, médias, politiciens, financiers...BISES EVA ET BON WEEK-END.
Commentaire n° 3 posté par morsli aujourd'hui à 18h59

Autre commentaire de Morsli, écrivain :

J'ai lu son livre remarquable et tellement vrai ! je me rends compte qu'il existe un lobby qui agit dans les radios (France inter, France info...) dans les télés (France 24, TV5) pour intimider et exclure tous ceux qui seraient tentés de donner un point de vue neutre sur tout ce qui touche le monde arabe en général.Je serais curieux de connaître le nom du fonctionnaire défense, du ministre Morin.Mais je suis une mauvaise langue.Nous sommes une république bananière.Amitié Eva.
Commentaire n° 1 posté par morsli aujourd'hui à 18h46





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Et je trouve ceci sur Google :
Leymergie,
l’ennemi du petit déjeuner



par

tags : violence , polémique

DR

 

Il y a 7 réactions à cet article.


C
e brave vieux William… Ce bon William qui, depuis des lustres, accueille, pépère, le téléspectateur au saut du lit sur France 2. Ce William-là fait l’objet d’une plainte de la part d’un des chroniqueurs de
Télématin, ainsi que le rapportait hier la lettre Satellifax. Jean-Philippe Viaud, chargé du théâtre dans Télématin, a déposé une main courante à la suite d’une altercation avec Leymergie la semaine dernière. Il est question d’une tentative de strangulation de l’animateur sur le chroniqueur. Lequel se serait évanoui, nécessitant une intervention des pompiers de près d’une heure. Mardi, Leymergie a été reçu par le directeur de France 2, Philippe Baudillon, qui a aussi vu Jean-Philippe Viaud. De cette entrevue résultera, explique la Deux, « une décision managériale ».


Une toute bête bagarre entre collègues de bureau ? Voilà qui pourrait prêter à sourire mais les syndicats de France 2, eux, ne décolèrent pas. C’est que Leymergie a un passif plutôt salé. « Ça fait plusieurs fois, explique Luc Deléglise, délégué syndical CGT, qu’on dénonce ses comportements aberrants à l’égard des techniciens et des chroniqueurs. » Aberrants ? De l’avis général, Leymergie (1) se comporte en despote. Maryse Richard, déléguée syndicale SNJ, membre du CHSCT (2), confirme : « De nombreux collaborateurs de Télématinsont partis à cause des pressions qu’il exerce. Il pousse les gens à bout intellectuellement et aujourd’hui physiquement. Il doit avoir un problème avec le pouvoir, car il manage ses troupes avec une incroyable violence verbale et morale. » Christian Fruchard, caméraman à France 2 et membre du CHSCT, a « des souvenirs d’engueulades très vives entre Leymergie et des réalisateurs, il monte très très vite ».


Depuis des années, plusieurs salariés se sont ouverts du comportement de Leymergie auprès du CHSCT et des instances syndicales, qui ont ensuite alerté la direction. En vain. « Il est producteur d’une tranche matinale qui pèse 40 % de parts de marché, grince Luc Deléglise, c’est l’argument de la direction. » Pour Maryse Richard, France 2 a tout fait pour que ces histoires ne fassent pas de vague : « Est-ce que la direction a incité les plaignants à changer de poste pour que ça n’aille pas en justice et que ça ne devienne pas public ? Peut-être France 2 a-t-elle négocié leur silence… »


Si la direction ne bouge pas, les syndicats sont résolus à faire appel à l’inspection du travail. « Aucune sanction n’a été prise après le pétage de plombs de Delarue, sous prétexte que ça s’était passé en dehors de France 2, prévient Maryse Richard, mais là, dans le cas de Leymergie, ils ne peuvent plus se retrancher derrière ça : aujourd’hui, un salarié a été blessé. »


(1) Il n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien.
(2) Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.



___________________________________________________________________________________________


Le tyran :

C'est officiel
|
William Leymergie: harceleur né?
Une plainte a de nouveau été déposée contre le présentateur de France 2 pour mauvais comportement envers ses salariés

C’est Télé Star qui a révélé l’info: William Leymergie fait encore des siennes. Une plainte avec constitution de partie civile a été déposée le 28 septembre 2008 contre France 2 par le président de la fédération CGC des médias. Cette réclamation vise directement William Leymergie, déjà égratigné par le même genre de doléance l’an dernier.

France 2 épinglée par le président de la fédération CGC des médias pour manquement à son obligation de sécurité à l'égard des salariés? William Leymergie a encore frappé (enfin au figuré bien sûr). Une plainte a été déposée contre le présentateur de Télématin. Pourtant, William Leymergie semblait avoir fait des efforts puisque la chaîne lui avait même accordé un créneau le samedi matin.
Mais visiblement, Leymergie n’a pas retenu la leçon de l’an dernier, où il avait été incriminé pour l’agression du chroniqueur Jean-Philippe Viaud, qui communiquerait désormais avec William par email pour travailler. France Télévisions avait donc demandé à un cabinet d’expertise agréé par le ministère du Travail de mener une étude. Leur rapport, intitulé La Prévention Des Risques Psycho Sociaux À Télématin, a été rendu le 4 septembre dernier à la chaîne. Il souligne le dur style de management du présentateur, adepte des remarques «plus ou moins maladroites, abruptes, directes, parfois blessantes, souvent relatives au physique, et formulées sans réelle possibilité de réponse». Un vrai tyran en fait. Gageons que cette nouvelle plainte ouvre les yeux de William Leymergie, et le rende ainsi plus humain. 

http://www.gala.fr/l_actu/c_est_officiel/william_leymergie_harceleur_ne_135948?xtor=RSS-10

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 09:19

Depuis, le mardi 12 mai, les salariés de Radio France International (RFI) sont, comme nous l’écrivions ici même « en grève contre les menaces de grande braderie » : un « plan social » qui menace plus de 200 personnes. Le mercredi 20, l’intersyndicale (FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT) a interpellé les parlementaires et reçu le soutien de certain d’entre eux. Le même jour, l’assemblée générale a voté la poursuite de la grève à l’unanimité moins deux voix. 

Entre temps, Christine Ockrent, « directrice générale délégué » de la station, ne s’est pas privée de témoigner de son mépris.


Le mépris de la reine Christine


Christine Ockrent, dans Jeune Afrique du 10 mai, le rappelle : « Le journalisme, on l’oublie trop souvent, c’est aussi prendre des risques et aller sur tous les fronts où se joue l’Histoire. Ce n’est pas un dîner en ville où l’on ricane entre people. » Le Canard enchaîné qui rapporte ces propos, commente : 
« Et c’est sûrement en vertu de ce principe que Christine Okrent a pris le risque d’aller, le 15 mai, au bras de son pédégé, Alain de Pouzilhac, sur un front où se joue l’Histoire : la montée des marches à Cannes… »

Dans une interview accordée au Point.fr, celle que l’on a surnommée la « reine Christine et qui est connue pour être la« reine des ménages » déclarait : « Les grévistes sont ceux qui contrôlent la situationEvidemmentcertains salariés, non grévistes mais qui soutiennent le mouvement, ne se sont pas privés de descendre au Festival de Cannes, de réaliser des reportages, d’enregistrer des débats en sachant pertinemment que tout ce travail ne serait jamais diffusé. Je ne trouve pas cela très élégant pour les invités qu’on a dérangés… ».

Réaction immédiate du SNJ, dans un communiqué daté du 19 mai :

La reine du mépris à RFI

« […] Les équipes (rédaction en français, magazines, rédactions en langues, réalisateurs et techniciens) ont eu à cœur de faire leur travail avec enthousiasme et rigueur, sans jamais avoir le sentiment de « déranger » les invités. Ces derniers étaient pour beaucoup très sensibilisés à l’avenir de RFI et tout a fait solidaires du mouvement de grève.

Si, compte tenu de la grève, la direction voulait annuler ou alléger la mission Cannes, elle le pouvait ! Ses leçons de morale condescendantes sont donc tout à fait insupportables et le vocabulaire employé totalement insultant.

Cannes est peut être un lieu de villégiature pour les membres de la direction qui ne se « sont pas privés de descendre sur la Croisette », parfois avec leur conjoint, mais certainement pas pour les salariés. Les films ont été vus, les entretiens réalisés et si certaines interviews n’ont pu être diffusées, elles seront comme tous les ans utilisées ultérieurement lors de la sortie des films.

Alors que les salariés envoyés à Cannes ont cherché à garder haute l’image de RFI et du service public de l’information, ils n’ont rencontré que le mépris de leur directrice. Le dénigrement public est-il à la base du dialogue social à RFI ? […]

De son côté, la Société des journalistes de RFI, déclare, dans un communiqué, qu’elle condamne “avec la plus grande fermeté ces accusations portées à l’encontre de nos consœurs et de nos confrères chargés de couvrir l’événement”. Considérant que “les journalistes de RFI n’ont pas de leçon d’élégance à recevoir” elle rappelle que ceux-ci “ne descendent pas au Festival de Cannes, pas plus d’ailleurs qu’ils ne s’y invitent ou n’y sont invités, mais qu’ils y sont envoyés par la rédaction afin d’y effectuer un travail”. »

La poursuite de la grève 

… en deux communiqués de l’intersyndicale

* L’intersyndicale de RFI appelle la direction à prendre ses responsabilités 

L’assemblée générale de ce mercredi 20 mai 2009 a voté la poursuite de la grève à l’unanimité moins deux voix.

RFI s’engage donc dans sa 9° journée de grève, sans que la direction ne daigne exprimer quel qu’intérêt que ce soit ni ouvrir des négociations dignes de ce nom. Depuis plus de deux jours, aucun rendez-vous n’a été donné par la direction. Manifestement, nos dirigeants appliquent la politique de la chaise vide.

Le PDG Alain de Pouzilhac n’est venu qu’une heure le 1er jour des négociations et depuis on ne l’a jamais revu, pas davantage la directrice générale Christine Ockrent ou Geneviève Goetzinger (directrice déléguée).

L’assemblée générale a donc appelé solennellement Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent à s’asseoir enfin à la table des négociations et à se pencher sur les solutions à apporter pour sortir du conflit. L’intersyndicale a fait des propositions, elle attend des réponses concrètes. La direction est comptable et responsable de l’avenir de RFI, pendant la grève et après. Elle a le pouvoir de négociations et qu’elle n’ait crainte (Canard Enchaîné du 22 avril 2009) : « on ne séquestrera personne »

FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT - Paris, le 20 mai 2009 

* Des parlementaires exigent la vérité sur l’AEF et le plan de licenciements à RFI

L’intersyndicale de RFI (FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT) a interpellé mercredi 20 mai les parlementaires sur le plan social en cours à RFI qui prévoit la suppression de 206 postes, dont des licenciements secs, et sur l’avenir de Radio France Internationale au sein de la holding Audiovisuel extérieur de la France (AEF), dont elle devient filiale de second rang.

A l’issue de deux heures d’entretien à l’Assemblée Nationale, l’intersyndicale a reçu le soutien des députés présents : Maxime Gremetz (GDR), François Rochebloine (NC), Didier Mathus (PS), Noël Mamère (GDR). Ils se sont engagés à demander rapidement au gouvernement des éclaircissements par tous les moyens et de l’interpeller lors des questions d’actualité. Ils vont demander la création d’une commission d’enquête sur l’Audiovisuel extérieur de la France et sur la pérennité du budget de RFI. Ils doivent aussi, dans les prochains jours, adresser une lettre aux dirigeants de RFI.

L’intersyndicale a ensuite été reçue au Sénat par Catherine Tasca (PS), vice présidente du Sénat, Serge Lagauche (PS) vice-président de la commission des affaires culturelles et Marie-Christine Blandin (Verts). Ils ont exprimé leur vif soutien aux salariés de RFI et ont publié un communiqué pour défendre les emplois qui existent, revoir les objectifs fixés pour l’AEF, et pour maintenir « la voix de la France dans les pays où elle a été retirée ». Pour eux, la radio reste un élément d’information essentiel.

FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT - Paris, le 20 mai 2009

  RFI en grève face à Christine Ockrent, reine du mépris (Acrimed 21/05) 

http://www.marcfievet.com/article-31790370.html
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