Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 21:46
Laurent Joffrin, président du directoire depuis le 22 novembre 2006.
wikipedia.org

Honduras : Libération ment à nouveau
Thierry Deronne   

Libération : Manuel Zelaya maintient son retour au Honduras
    
"Les nouvelles autorités honduriennes ont interdit son retour et assurent qu’il sera aussitôt arrêté mais le président destitué et extradé au Costa Rica, Manuel Zelaya, affirme toujours vouloir revenir dans son pays afin d’être rétabli dans ses fonctions. «Je suis très optimiste parce que tout le monde condamne le coup d’Etat», a-t-il déclaré samedi, fort d’un soutien sans faille de l’Organisation des Etats américains. Il compte revenir accompagné de «plusieurs présidents et membres de la communauté internationale». Si la présidente argentine Cristina Kirchner a démenti être du voyage, son homologue équatorien Rafael Correa et, peut-être, le président du Paraguay, Fernando Lugo, pourraient accompagner dans son retour au pays Zelaya.

Homme de droite qui a dérivé vers un populisme nationaliste inspiré du modèle autocratique de Hugo Chávez, Manuel Zelaya était au pouvoir depuis 2006. Il a été renversé par l’armée et les principaux corps constitués du pays pour avoir tenté d’organiser un référendum lui permettant de briguer un second mandat présidentiel, démarche déclarée illégale par la Cour suprême."



COMMENTAIRE :

Libération ment une fois de plus, et plutôt qu´informer ses lecteurs s´enfonce dans son idéologie anti-ALBA (mobile identique a celui des putschistes et de  leur principal allié militaire formé a l´École des Amériques, Romeo Vasquez). En effet :

- il ne s'agissait pas d'un référendum, mais d'une simple consultation sans aucune portée contraignante, s'appuyant sur 400 000 signatures, et en pleine conformité avec l'article 2 de la Constitution ;

- dans l'hypothèse où le "oui" aurait été majoritaire, un référendum sur la convocation d'une assemblée constituante aurait pu avoir lieu le 29 novembre EN MÊME TEMPS que l'élection présidentielle prévue à cette date ;

- par définition, Zelaya n'aurait donc pas pu se représenter puisque les scrutins auront lieu dans le cadre de l'actuelle Constitution ;

- réduire une réforme constitutionnelle à la possibilité de réélection du président sortant est voir les choses par le très petit bout de la lorgnette. L'exemple  des réformes constitutionnelles dans la région montre qu'il s'agit de tout autre chose : permettre des transformations sociales en profondeur.

Lire le papier de Maurice Lemoine, rédacteur en chef du "Monde diplomatique" qui rétablit la vérité sur le prétendu "référendum" : .
 
(Analyse collective Mémoire des Luttes (France) et Collectif 13 avril (Belgique))

Blog http://www.vive-fr.org/blog/
www.vive.gob.ve  (castellano)



http://www.vive-be.org/  (francais)


http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2184:honduras--liberation-ment-a-nouveau&catid=7:attention-medias-&Itemid=12



Libératiion n'est plus un journal de Gauche ! Eva R-sistons




______________________________________________________________________________________________________



Arrivée d'Édouard de Rothschild

En 2005, le journal a besoin d'un nouveau financement. Serge July se bat alors pour l'entrée dans le capital d'Édouard de Rothschild, et celui-ci est accepté par le conseil d'administration le 20 janvier.


Rapidement le climat se détériore. Lors du conseil d'administration de Libération, qui s'est tenu le mercredi 13 avril
2005, Louis Dreyfus, directeur général adjoint, est élu à l'unanimité directeur général du quotidien, sur proposition du PDG Serge July. Il remplace Evence-Charles Coppée, dont la révocation est approuvée à l'unanimité par les membres du conseil d'administration.


Le 25 novembre 2005, le journal est en grève contre la suppression de 52 postes. Début 2006, les actionnaires refusent de suivre la direction du journal[6], le journal perd de plus en plus d'argent et Édouard de Rothschild estime qu'il ne participe pas assez au processus de décision[7].


Dans ce contexte houleux, le journal annonce au mois de mai 2006, la sortie d'un Libé week-end avec un supplément Écrans (télévision, internet, cinéma…) et un autre intitulé R. Celui-ci sera abandonné dès septembre.

Le 13 juin 2006, Serge July annonce à la rédaction qu'Édouard de Rothschild n'acceptera une recapitalisation qu'à la condition que lui et Louis Dreyfus (directeur général) quittent le journal, et qu'il s'y résoudra pour le sauver. Pour les journalistes, la nouvelle est un choc. Le lendemain, ceux-ci publient en une un communiqué rendant hommage à leur fondateur et exprimant leur inquiétude quant à leur indépendance[8]. Serge July quitte le journal le 30 juin 2006[9].

« Le chef d'orchestre que je fus vous dit adieu.
Le journaliste que je suis est infiniment triste de ne plus pouvoir écrire ici.
Le lecteur que je vais demeurer vous dit à tous au revoir. »

Les réactions sont nombreuses. Une polémique naîtra, dans les colonnes du journal Le Monde, entre Bernard Lallement, premier administrateur-gérant de Libération et Édouard de Rothschild. Dans une tribune publiée le 4 juillet 2006, le cofondateur de Libération voit dans le départ de Serge July la fin d'une époque où « écrire était du sens » et brosse un tableau pessimiste de l'avenir du quotidien, et de la presse en général. Il lui oppose cette phrase de Jean-Paul Sartre dans Nekrassov : « L'argent n'a pas d'idées »[10]. Deux jours plus tard, l'actionnaire de référence lui réplique, de façon cinglante, en rappelant que « Libération a besoin d'aides et de supports moraux, intellectuels et financiers. Libération n'a pas besoin de requiem »[11].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ration_(journal)

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : R-sistons à la désinformation
  • : Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
  • Contact

Profil

  • Eva R-sistons
  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.

Recherche

Archives

Pages