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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 18:52
PRESSE ET MEDIAS
Un blog est un organe de presse
Gilles Devers
Lundi 10 Octobre 2011


Un blog est un organe de presse
La Cour de cassation, c’est vraiment ma copine. Je l’adore. Elle vient de donner ses titres de noblesse aux blogs, reconnus comme des organes de presse (Première Chambre civile, 6 octobre 2011, n° 10-18.142). Ma Cour, tu es un cœur. Demain, mets ta belle robe, je t’emmène danser.

Qu’est-ce qu’un blog ? Grande question, et franchement on n’en sait rien. Par une chance extraordinaire, le blog reste largement hors la loi. Certes, bien des aspects de leurs activités relève de la loi sur la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004. Mais dans cette époque dominées par les trouillards et les obsessionnels du contrôle (ce sont les mêmes), cette époque où l’on légifère sur tout ce qui bouge, il n’existe pas de loi sur le blog. Un oasis inespéré.
Pas de loi, mais du droit, car le droit, c’est la civilisation. L’absence de loi serait un vide juridique ? Jamais de la vie. C’est juste un vide législatif ponctuel, et on fait l'affaire avec les belles et bonnes lois structurantes que nous a laissé la République.
Que  dit la Cour de cassation ? Si on ne sait pas exactement ce qu’est « un blog », on sait ce qu’il en est de son activité : elle est protégée par la loi sur la presse loi du 29 juillet 1881. Muchas gracias. Je vais maintenant vraiment pouvoir dire n’importe quoi, comme le font mes petits compagnons : TF1, Nouvel Obs, Paris-Match, L’Express, JDD…
L’histoire, c’est Serge Grouard, le député-maire UMP d’Orléans, qui comme un Poutine des mauvais jours, avait pété les plombs contre l’auteur d’un blog, Antoine Bardet, alias Fansolo, au motif que le blogueur dénigrait son auguste pensée et sa non moins auguste personne.
Le député dépité avait assigné le blogueur en référé pour obtenir des dommages intérêts et la fermeture du blog litigieux. Le juge avait dit « Oui », la cour d’appel avait confirmé, et ma copine de cœur a dit « Niet ».
Qu’avait dit la cour d’appel ?
Le blogueur qui a agi de façon anonyme et sous une présentation trompeuse, cherche effectivement à discréditer le député-maire auprès des électeurs. « Cette entreprise ne repose que sur une présentation générale le tournant en ridicule à travers le prisme caricatural d’une vision orientée et partiale de sa politique locale ou de sa personnalité sans imputer spécialement au maire, ou au candidat, de faits précis de nature à porter, par eux-mêmes, atteinte à son honneur ou à sa considération ». conjuration.jpg
La Cour d’appel avait fondé sa décision sur le droit commun de la faute, le célèbre article 1382 du Code civil, expliquant que le blog  n’était pas diffamatoire, faute de quoi s’appliqueraient les infractions prévues par la loi sur la presse. Donc, ni injure, ni diffamation, ni provocation, mais franchement le blogueur abusait et il fallait mettre fin à ses débordements.
Tout faux, et erreur de droit répond ma copine : « Les abus de la liberté d’expression ne peuvent être réprimés que par la loi du 29 juillet 1881 ».
Ouah, l’uppercut jurisprudentiel ! Ce qu’est la nature juridique d’un blog, peu importe. Mais ce qu’il produit, ça compte. Ce sont des écrits, qui sont publiés, et toute l’activité du blog relève donc du droit de la presse.
Deux conséquences principales.
- Les dérapages du blog ne peuvent être sanctionnés d’une manière générale. Ils doivent correspondre aux infractions précises définies par la loi sur la presse, telle que les interprète la jurisprudence.
- Les poursuites doivent être exercées en respectant toutes les formalités de la loi sur la presse, formalités complexes et bien connues pour être un véritable cimetière des procédures.
Tous mes remerciements à l’UMP censeur de service, le susnommé Serge Grouard, qui se prend un râteau de première et nous offre bien involontairement le meilleur des cadres pour profiter, comme des citoyens libres, de la liberté d’expression. En remerciements, j’ai le plaisir de lui remettre son certificat de la plus féconde des imbécilités, accordé avec les félicitations du jury.
trente-ans-conjuration-imbeciles-toujours-mod-L-u5AC3v.jpg
Le député UMP Serge Grouard sortant les armes pour défendre son honneur

http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/
http://www.alterinfo.net/Un-blog-est-un-organe-de-presse_a64825.html
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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 03:02

 

 

Internet-Censorship-Guardian-428x270.jpg

 

"Internet ne peut pas être contrôlé,

autant s'y faire"

.

Reçu aujourd'hui ce message : 

 

Bonjour Eva,

 

  Article très intéressant de PCInpact, cela va t’intéresser !

 

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

 

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

 

Conseil Constitutionnel

 

"Le droit de recevoir et diffuser de l’information est inaliénable.
Internet est à ce jour l’unique moyen d’exercer ce droit.

Donc tout contrôle d’Internet risque d’être contraire aux droits de l’homme".

 

(ctrl et click sur l’image)

 

 

"Internet ne peut pas être contrôlé,

autant s’y faire"
 Vers l'auto-civilisation


Hadopi

Un livre à ne pas manquer vient d’arriver dans les rayons d’InLibroVeritas, collection Framabook. Tapoté sous LibreOffice et licence Creative Commons By-Sa, ses auteurs sont Chantal Bernard-Putz et Benjamin Sonntag et son titre : « AlternC Comme si vous y étiez ».

framabook alternc comme si vous y étiez


Les pages sont enrichies de contributions de trois "noms" : Valentin Lacambre (cofondateur de Gandi, Altern.org, affaire Estelle Halliday…), le juriste Sébastien Canevet et Laurent Chemla (« confession d’un voleur », et premier à être inculpé puis relaxé pour piratage depuis un minitel).

 On peut télécharger gratuitement (licence libre) le livre mais aussi l’acheter en version papier. Un détail : ses auteurs ont décidé de reverser leurs droits à La Quadrature du Net, vigie bien connue des libertés numériques.

Si nous évoquons en quelques lignes cet ouvrage, c’est aussi pour signaler l’article qu’on y trouve dès les premières pages. Il est signé Laurent Chemla. Inédit, il date de 2010. Et il tombe au mieux puisqu’il apporte un son de cloche un poil différent de la radioactive tribune Riguidel publiée par le Monde, disséquée ici.

La prose est toujours sous licence Creative Common. Après Framablog.org, nous la reproduisons à notre tour.

* *
 *

Internet ne peut pas être contrôlé, autant s’y faire
Laurent Chemla - juillet 2010 - Licence Creative Commons By-Sa

Plus que jamais, à l’heure où j’écris ces lignes, Internet est la cible des critiques du pouvoir. Il serait responsable de toutes les dérives, de toutes les ignominies, il nous ramènerait aux pires heures de notre histoire et serait le lieu de toutes les turpitudes.

Bon. Depuis longtemps, je dis qu’il est normal - de la part de ceux qui disposaient de l’exclusivité de la parole publique - de s’inquiéter de l’avènement d’un outil qui permet à tout un chacun de s’exprimer. Pas de quoi s’étonner, dès lors, des attaques furieuses que subit le réseau.

Tant qu’il ne s’agit que de mots…

Oh bien sûr, le législateur étant ce qu’il est, il tente souvent d’aller au delà des mots. Il fait aussi des lois. C’est son métier.

Or donc - sans volonté d’exhaustivité - nous avons vu depuis 1995 un certain nombre de tentatives de « régulation », de « contrôle », voire même de « domestication ». Il y a eu la loi Fillon, la commission Beaussant, la LCEN, la DADVSI, la LSI, la LSQ, et plus récemment HADOPI et LOPPSI. Beaucoup d’acronymes et de travail législatif pour un résultat plus que mince : ce qui n’a pas été retoqué par le Conseil Constitutionnel s’est toujours avéré inapplicable.

La seule chose qui reste, c’est le principe d’irresponsabilité pénale des intermédiaires techniques (LCEN). Grand succès !

On pourrait imaginer que le pouvoir apprendrait quelque chose d’une telle suite d’échecs. On pourrait penser, par exemple, qu’il mesurerait le risque de vouloir créer des lois d’exceptions selon qu’on s’exprime sur Internet ou ailleurs. Que nenni : aujourd’hui encore, j’apprends qu’une député vient de se ridiculiser en proposant d’encadrer le journalisme « en ligne ».

J’ai hâte. On en rigole d’avance.

Mais qu’est qui rend Internet si imperméable à ces tentatives réitérées de contrôle ? J’y vois (au moins) quatre raisons majeures :

La première (dans tous les sens du terme) est historique. À la demande de l’armée américaine, qui souhaitait trouver une parade au risque d’une attaque nucléaire contre son réseau de télécommunication, Internet a été inventé à la fin des années 1960 (dans l’Amérique de Woodstock et de la lutte contre la guerre du Vietnam) par de jeunes universitaires qui rêvaient d’un monde dans lequel l’accès à un réseau mondial de communication serait un droit pour tous (pour que son impact social soit positif)[1].

À l’époque de Mac Luhan, les bases théoriques du futur réseau sont toutes influencées par l’utopie du « village global » et teintées d’idéologie libertaire. Le principe selon lequel la rédaction d’une RFC (texte définissant un des standards d’Internet) doit être ouverte à tous, scientifique ou non - et son contenu libre de droit - est adopté en avril 1969.

Quoi d’étonnant dès lors si le résultat est un réseau presque entièrement décentralisé et non hiérarchique ? Après tout, c’est bien ce que l’armée américaine avait demandé à ses jeunes ingénieurs : un réseau centralisé est facile à détruire (il suffit d’attaquer le centre).


"Tout ce qui est facile à contrôler est facile à détruire.
Internet est difficile à détruire.

Donc Internet est difficile à contrôler."


Il faudrait, pour qu’Internet soit plus aisément « domestiquable », que ses bases théoriques mêmes soient revues (à l’exemple du Minitel pour lequel l’émission de contenus était soumise à l’approbation préalable de France Telecom). Mais comment démanteler l’existant et interdire l’utilisation d’une technologie ayant fait ses preuves à tous ceux qui l’ont adoptée depuis des années ?

Et surtout - c’est la seconde raison qui fait d’Internet un bastion dont la prise semble bien difficile - le réseau est international.

On peut, même si c’est difficile à envisager, imaginer qu’un pays impose à ses citoyens l’usage d’une technologie « contrôlée » plutôt qu’une autre, trop permissive. Mais quel pouvoir pourrait faire de même à l’échelle du monde ?

Et comment, dès lors qu’il existerait ne serait-ce qu’un seul endroit dans le monde qui protège la liberté totale de communication (comme c’est le cas depuis peu de l’Islande), empêcher les citoyens et les entreprises du monde entier d’exporter dans ce lieu une communication désormais dématérialisée ?

Pour y parvenir, il faudra non seulement pouvoir contrôler tel ou tel réseau imaginaire, mais aussi réussir à interdire toute communication internationale… Mission impossible. Et puis, comment imaginer la fin des « paradis numériques » dans un monde qui n’a jamais réussi à obtenir celle des paradis fiscaux ?


"Internet est supranational.
Il existera toujours des paradis numériques.

Donc l’information ne pourra jamais être contrôlée."


D’autant plus - et c’est la troisième raison majeure qui rend dangereuse toute tentative de contrôle des réseaux - qu’Internet est devenu désormais une source de croissance non négligeable. Une croissance qui dépend d’une législation pérenne et qui surtout va faire l’objet d’une concurrence effrénée entre les pays.

On n’imagine pas aujourd’hui une grande entreprise, telle que Google ou Facebook, avoir son siège social dans un pays dont la fiscalité n’est pas, disons, encourageante. Comment imaginer que demain une entreprise innovante, source d’emplois et d’impôts, se créera dans un pays dont la législation imposerait un contrôle trop strict de l’information diffusée ?

Tout contrôle nécessite une infrastructure plus chère, tant humaine que technique. Il va de soi qu’une entreprise capitaliste choisira plutôt, si elle a le choix, le pays d’accueil dont la législation numérique sera la plus laxiste, qui récupérera du coup les emplois et les impôts (et je ne dis pas que c’est bien : je dis juste que c’est dans ce monde là qu’on vit).

Et même avant d’en arriver là : imaginons qu’un pays impose le filtrage à la source de tout contenu illégal (en passant outre la difficulté technique inhérente). Quel entrepreneur de ce pays osera se lancer dans un nouveau projet novateur, sachant qu’il sera immédiatement copié par un concurrent vivant, lui, dans un paradis numérique et qui ne sera pas soumis aux mêmes contraintes ?

Internet est solide, c’est vrai, mais l’innovation reste fragile, et est souvent l’oeuvre de petites structures très réactives et pécuniairement défavorisées. Les lois votées à l’emporte-pièces sans tenir compte de cette fragilité-là sont autant de balles tirées dans le pied de la société toute entière.

"La concurrence est mondialisée.
Une législation de contrôle coûte cher.

Donc les lois de contrôle d’Internet sont source de délocalisation".

Malgré tout il existe bel et bien des règles de vie supranationales et qui s’imposent à tout pays se voulant un tant soit peu démocratique. Mais si.

Je vais citer ici l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Lisez-la bien :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

Elle a été rédigée en 1948. Bien avant Internet, même si à la lire on a l’impression qu’elle a été écrite spécialement pour lui. Car en effet, il n’existait pas grand chose, avant Internet, pour « recevoir et répandre sans considération de frontière les informations et les idées ». Il faut croire que ses rédacteurs étaient visionnaires…

Comment s’étonner, à la lecture de cet article, du nombre de censures que notre Conseil Constitutionnel a opposé aux diverses velléités de contrôle que le pouvoir a tenté d’imposer

depuis 15 ans ?


"Le droit de recevoir et diffuser de l’information est inaliénable.
Internet est à ce jour l’unique moyen d’exercer ce droit.

Donc tout contrôle d’Internet risque d’être contraire aux droits de l’homme".


Sauf à s’exonérer des grands principes fondamentaux, et donc à vivre dans une société totalitaire, le contrôle ou le filtrage d’Internet se heurtera toujours à la liberté d’expression. Les états peuvent l’accepter, et à l’instar de l’Islande décider d’en profiter, ou refuser de le voir et, à l’instar de la France, se heurter sans cesse à un mur en essayant encore et encore de réguler ce qui ne peut l’être.

Historiquement, techniquement, économiquement et moralement, Internet ne peut pas être contrôlé.

Autant s’y faire.

[1] J.C.R Licklider et Robert Taylor, The Computer as a Communication Device in Science and Technology, April 1968.

Rédigée par Marc Rees le samedi 26 mars 2011 à 09h42 (18024 lectures)


 


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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 19:44

Internet picture

http://depts.alverno.edu/cil/mod1/webtutorial/internet.html

 

Pourquoi Internet a-t-il été créé ?

Par eva R-sistons

 

Internet est devenu un formidable outil de communication, d'expression, d'information. Il a été créé pour plusieurs raisons. J'aimerais juste aborder deux d'entre elles, dont les Médias au service de l'Occident militaro-financier évitent de parler.


Certes, Internet a joué un rôle majeur dans les révolutions arabes, tunisiennne ou égyptienne. Pour permettre aux résistants à un ordre mondial inique, impérial, capitaliste sacrifiant les peuples aux intérêts boursiers (hausse du prix des produits première nécessité, notamment alimentaires), tyrannique (avec des despotes à la solde de l'Etranger) de s'informer, d'échanger, de se concerter... On doit à cet instrument une partie de la réussite des Révolutions tunisienne et égyptienne.


Mais Internet, facebook, twitter, tous les réseaux, sont à double tranchant.


Les ennemis des peuples, ceux qui travaillent pour la Haute Finance ou pour la Grande industrie, et finalement pour le Nouvel Ordre Mondial en gestation (devant établir définitivement la domination des Anglo-Saxons et de leurs alliés sur le monde) ont besoin d'Internet pour toucher des catégories de population (surtout jeunes d'ailleurs, plus malléables, étudiantes, séduites par les mirages de l'Occident), et entreprendre toute une propagande destinée à déstabiliser les Régimes qui refusent de s'aligner sur le modèle et sur le Système imposés.  Formidable outil de propagande, de manipulation !


Cet outil est particulièrement utilisé dans la Libye de Kadhafi (militant des causes nationalistes, un des promoteurs du non-alignement sur l'Occident), afin de colporter des mensonges (ex, bombardements de Tripoli) et pour dresser les citoyens contre leur dirigeant - un dirigeant qui, soit dit en passant, a fait de son pays l'un des plus modernes et des plus évolués de la région. Mais d'autres Etats sont ciblés : La Chine, un très gros morceau, Cuba, le Vénézuela, ou l'Iran, avec des opposants créés de toutes pièces pour être instrumentalisés par un Occident aux abois et en perte de vitesse.


Une autre fonction d'Internet, dont on ne parle pas, est le repérage des personnes éveillées, conscientisées, réfractaires au Nouvel Ordre Mondial totalitaire et génocidaire en gestation. Il s'agit aussi de découvrir ce que pensent les citoyens, ce qu'ils comptent faire - pour mieux les contrer !

 

(..)  suite ici :

 

 

http://r-sistons-actu.skynetblogs.be

http://sos-crise.over-blog.com

 

unite-monde-copie-1.jpg

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 08:00
Révolution tunisienne

La presse classique challengée par le journalisme citoyen
19/02/2011  par Julien Massenet

 

 

Les citoyens congédient le pouvoir et font eux-mêmes l’information. Belle leçon pour la presse classique locale. France 24 a su intelligemment utiliser cette nouvelle donne.



Photo : Houda Trabelsi pour Magharebia.

« Le journalisme citoyen a constitué le principal fer de lance de la révolution tunisienne, depuis l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi. Un mois après, alors que les médias officiels restaient dans leur mutisme, cet événement fut relayé par les réseaux sociaux, essentiellement, poussant Ben Ali à fuir le pays. Leurs réactions, d’ailleurs, n’ont fait qu’alimenter le feu de la révolte populaire en Tunisie. Alors que les réseaux sociaux, en l’occurrence facebook et twitter, inondaient de vidéos et de photos montrant l’ampleur des manifestations et des confrontations à Sidi Bouzid et Kasserine, nos médias se limitaient à dire que ces événements sont des actes isolés et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. »

Ce constat est formulé par webmanagercenter, un site tunisien investi dans le développement d’une information économique et financière « fiable, utile et de qualité ». Il montre la fracture existant entre le système médiatique classique et celui constitué désormais un peu partout dans le monde par le filet des réseaux sociaux. Il montre qu’il faut compter, désormais et définitivement, avec le citoyen.

Les politiques ne peuvent plus décider seuls ; les médias ne peuvent plus informer seuls. Et si ni les uns ni les autres ne s’ouvrent à ces nouveaux interlocuteurs, ils seront proprement balayés…

 

Vers la création d’un Conseil de presse

Le conseil des ministres a décidé, le 10 février 2011, sous la présidence de M. Foued Mebazaa, président de la République par intérim, de créer une commission chargée de veiller au respect de la déontologie journalistique.

Selon Taïeb Baccouche, porte-parole du gouvernement provisoire, cette commission comprendra des compétences nationales et des représentants des différentes composantes de la société civile.

> Voir également : A quoi ressemblera la nouvelle « instance de l’information » ?

France 24 l’a compris. Suivant au jour le jour la révolution tunisienne, elle « a recouru à une panoplie d’observateurs qui constituait sa principale source d’information, essentiellement avant le 14 janvier 2011 [date de départ du président Ben Ali]. Elle a organisé, le 17 février 2011, une rencontre avec ces observateurs pour qu´ils puissent apporter leurs témoignages sur leur vécu ».

Parmi eux, la blogueuse Lina Ben Mhenni est intervenue à plusieurs reprises sur France 24, à visage découvert : « Je ne cherchais pas à me protéger. J’étais déjà très suivie, donc il ne servirait à rien de me cacher», explique-t-elle. Le lycéen Rami Zaatour, originaire de Gabès, rapportait ce qui se passait dans son lycée. Sahbi Khalfaoui, un militant d’opposition, qui a témoigné sur la chaîne, a été incarcéré trois jours avant le 14 janvier 2011.

« Une chose est sûre, conclut webmanagercenter, ce sont les réseaux sociaux qui ont façonné la révolte populaire en Tunisie. Ces médias alternatifs étaient le seul recours en absence de médias officiels crédibles. (…) Le journalisme citoyen a eu le mérite d’ouvrir la voie au journalisme classique, lui permettant de tirer les leçons des fautes du passé. »

Si on ne peut pas véritablement parler encore d’une « nouvelle presse », le journalisme citoyen « aura certainement toujours sa place comme partenaire de cette évolution vers un avenir meilleur de la presse tunisienne ».

 

Création du "Fonds Citoyen 111"

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a décidé la création d’un "Fonds citoyen 111", un fonds indépendant de collecte de dons provenant de parties tunisiennes et étrangères ayant exprimé leur souhait d´accorder un soutien financier à la Tunisie post-révolution.

Selon le communiqué de la BCT, cette création a pour but de collecter les ressources pour financer des « projets de développement dans les régions ainsi que sous forme d’assistance sociale, directement ou par le biais des associations habilitées à cet effet ».

Le gouverneur de la BCT a mis l´accent sur l´indépendance juridique du fonds, indiquant que celui-ci ne relève d´aucune partie administrative ou catégorie d´entreprises et fonds connus en Tunisie. Une commission de gestion, regroupant notamment des membres des composantes de la société civile, qui ne percevront pas de contrepartie financière, sera chargée de la gestion des ressources du fonds.

 

>> Les médias tunisiens apprécient leur nouvelle liberté.

 

>> « Tous les journalistes n’ont pas trempé dans le système. Ceux qui ont réellement tiré profit de la dictature représentent une infime minorité. » Lire la suite sur tekiano.com.

 

http://www.ouvertures.net/newsletters/index.asp?doc_id=437&nsl_id=46

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 00:29

Google et Verizon, un acteur majeur de l’accès à inter­net aux Etats-Unis, seraient sur le point de trou­ver un com­pro­mis concer­nant la net neu­tra­lity. Cet accord – qui reste à vali­der avec les auto­ri­tés amé­ri­caines – per­met­trait à Verizon de don­ner la prio­rité à cer­tains conte­nus sur son réseau en échange d’un paie­ment fourni par les ser­vices four­nis­sant ces conte­nus. Selon le New York Times, cet accord pour­rait à terme signi­fier une hausse du prix de l’accès à inter­net pour les consommateurs.

Cet accord serait une sérieuse atteinte à la Net Neutrality, un prin­cipe fon­da­teur du net qui veut qu’un réseau traite de façon indif­fé­ren­cié une infor­ma­tion qui y tran­site, quel que soit son ori­gine, sa des­ti­na­tion ou son contenu. Un prin­cipe à la fois garant de la liberté d’expression et de la libre concur­rence sur inter­net. En lieu et place, les consom­ma­teurs pour­raient se voir pro­po­ser rapi­de­ment des for­mules pre­mium et de for­mules d’entrée de gamme où l’accès à cer­tains conte­nus serait plus lents, en par­ti­cu­lier si les éditeurs n’ont pas payé les four­nis­seurs d’accès.

Les four­nis­seurs d’accès tra­vaillent d’arrache pied pour mettre en place la «prio­rité payante» qui leur per­met­tra d’exiger auprès des plus riches éditeurs de conte­nus et de ser­vices le droit de voir leurs infor­ma­tions tran­si­ter plus rapi­de­ment que d’autres sur leurs réseaux. Ils font égale­ment beau­coup d’efforts pour faire en sorte que le légis­la­teur consi­dère l’internet mobile comme une tech­no­lo­gie à part, sur laquelle la neu­tra­lité des réseaux n’aurait pas à s’appliquer.

Beaucoup de four­nis­seurs de conte­nus comme eBay, Skype ou Amazon pré­fèrent la règle de la neu­tra­lité des réseau et veulent s’assurer que si elle venait à être amen­dée, tous les éditeurs puissent avoir la pos­si­bi­lité d’accéder à cette option de prio­rité payante. Tout le monde ne pou­vant être prio­ri­taire, il se posera néces­sai­re­ment la ques­tion d’une hié­rar­chie, pro­ba­ble­ment établie sur la base d’enchères, une option qui selon le Washington Post aurait été écar­tée dans le cadre de l’accord sup­posé entre Google et Verizon.

Politico de son coté affirme que l’accord – qui rap­pe­lons le est pour l’instant secret – empê­che­rait Verizon de bloquer cer­tains conte­nus mais lui per­met­trait d’en contrô­ler la vitesse, afin de per­mettre, par exemple, à la VOD d’être plus rapide, et ce à par­tir du moment où cela «ne por­te­rait pas atteinte aux consommateurs».

Verizon est aux USA le prin­ci­pal par­te­naire de Google pour la com­mer­cia­li­sa­tion d’Android, sa pla­te­forme dédiée à l’internet mobile, et les deux acteurs semblent avoir suf­fi­sam­ment d’intérêts en com­mun pour que Google jette aux orties sa doc­trine du «dont’ be evil».


Des accords simi­laires en France, qui ne sau­raient tar­der, per­met­traient à cer­tains opé­ra­teurs inter­net qui sont égale­ment four­nis­seurs de contenu (la majo­rité d’entre eux), de ren­for­cer ce mou­ve­ment en cours d’intégration ver­ti­cale de l’internet, en don­nant la prio­rité à leurs ser­vice de strea­ming musi­cal, par exemple, tout en ralen­tis­sant ceux pro­po­sés par la concur­rence, les ren­dant quasi inuti­li­sables, et s’assurant par la même occa­sion qu’aucun nou­vel entrant sur ce sec­teur – ou un autre sur lequel ils auraient jeté leur dévolu – ne viennent à les déranger.

Si ce prin­cipe venait à se géné­ra­li­ser, ce serait la fin du prin­ci­pal moteur de l’innovation qui a fait l’internet que nous connais­sons aujourd’hui, c’est à dire une inno­va­tion qui vient de la base (de «trois gus dans un garage», pour reprendre l’expression de Christine Albanel, qui ignore sans aucun doute que Apple et Hewlett Packard sont issus de trois, ou plu­tôt deux gus dans des garages). L’innovation serait de plus en plus l’apanage des gros acteurs, comme c’est le cas dans bien d’autre sec­teurs, comme le spa­tial ou le nucléaire.

Accessoirement, tout cela repré­sen­te­rait un très sérieux revers pour la liberté d’expression (le terme acces­soire est bien évidem­ment une forme d’ironie). On ima­gine mal la presse, déjà en proie à de sérieuses dif­fi­cul­tés finan­cières, payer pour sa dif­fu­sion (bien que, l’Etat pour­rait une fois de plus lui venir en aide), et inutile de par­ler de l’auto-édition et du web 2.0 dans son ensemble, qui seront à coup sûr les grands per­dants dans la dis­pa­ri­tion de la Net Neutrality.

En France, Nathalie Kosciusko-Morizet a remis la semaine der­nière un rap­port concer­nant la Neutralité du Net au par­le­ment, ce der­nier ne l’a pas pour l’instant rendu public. La secré­taire d’Etat s’est pour l’instant mon­trée pru­dente sur le sujet et a jusqu’ici affi­ché un sou­tien à la neu­tra­lité des réseaux, mais au sein de l’Assemblée les lob­bies en faveur de sa mise à mort sont nom­breux, comme le témoigne la réunion hou­leuse sur la loi et le numé­rique qui a eu lieu le mois der­nier, ou 4 lob­byistes dif­fé­rents ont suc­ces­si­ve­ment tenté de faire valoir leur point de vue en par­faite contra­dic­tion avec la Net Neutrality.

Le sort de la Net Neutrality est désor­mais dans les mains du légis­la­teur. Après le fiasco de l’Hadopi, et alors qu’il s’apprête à adop­ter Loppsi en cati­mini à la ren­trée, et mal­gré des signes de bonnes volonté affi­chés récem­ment, les chances pour la Net Neutrality de pas­ser l’hiver sont faibles, en par­ti­cu­lier compte tenu des rap­ports ‘par­ti­cu­liers’ qu’entretiennent l’Etat et le plus gros four­nis­seur d’accès à inter­net natio­nal, et de l’intérêt que pour­rait avoir l’un et l’autre a pou­voir ralen­tir ou accé­lé­rer cer­tains contenus.

sabre au clair


Auteur : Fabrice Epelboin - Source : ReadWriteWeb France

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14768

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 04:15

 Le Chili, premier pays au monde à protéger la neutralité des réseaux par la loi (source ZDNet)

 

Peut-être est-ce dû à l’histoire particulière du Chili, qui a connu il y a plus de 30 ans des heures très sombres ? Je rappelle aux lecteurs les plus jeunes que le 11 septembre 1973 l’armée chilienne, soutenue par la CIA, déclenchait un coup d’état militaire provoquant la mort du président démocratiquement élu Salvador Allende et plongeant le Chili dans de longues années de dictature.


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/78/Flag_of_Chile.svg/125px-Flag_of_Chile.svg.png


Quoi qu’il en soit, le Chili est le premier pays au monde à avoir voté une loi garantissant la neutralité des réseaux. Le projet en avait été déposé dès 2007, à l’époque où ce sujet était moins médiatique qu’aujourd’hui, par une dizaine de députés de différent bord politique, et soutenue par le gouvernement. La loi a été largement votée, pour ne pas dire plébiscitée, puisque 100 députés ont voté pour alors qu’un seul s’est abstenu.


Cette loi, qui prendra effet une fois approuvée par la Cour Constitutionnelle chilienne, complète le code des Télécommunications du pays en instaurant 5 nouvelles obligations pour les FAI :

  1. Interdiction d’interférer, de discriminer ou de gêner en aucune façon les contenus, les applications ou les services, à l’exception des actions vissant à garantir la vie privée des utilisateurs, leur protection contre les virus et la sécurité du réseau.
  2. Obligation de fournir des services de contrôle parental.
  3. Obligation de fournir aux clients, par écrit, toutes les informations leur permettant d’identifier correctement le service souscrit.
  4. Obligation de garantir la vie privée des utilisateurs, leur protection contre les virus et la sécurité du réseau.
  5. Obligation de garantir  l’accès à tous types de contenus, services ou applications disponibles sur le réseau et d’offrir un service qui ne distingue pas les contenus, les applications ou les services, en se basant sur leur source ou leur propriété. De même, les activités qui limitent la liberté des utilisateurs d’utiliser des contenus ou des services sont interdites, sauf demande exprimée par les utilisateurs.

En France, la question de la neutralité des réseaux va être examinée par les parlementaires dans le cadre de la disposition des directives européennes du paquet télécom. Le sujet a pris de l'ampleur cette année et de nombreuses initiatives ont été lancées. l’ARCEP a éclairé le débat en recueillant de nombreuses contributions, en donnant la parole à des acteurs du secteur et en organisant un colloque dont les actes sont publics. Le régulateur a ensuite publié ses premières préconisations. De son côté, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'Economie Numérique, s'est impliquée dans un débat qui semble lui tenir à cœur : elle a demandé à un collège d’experts de faire des propositions sur le sujet, puis a également organisé une consultation publique dont les résultats ont été publiés en juin.


http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2009/10/brevets-lois-justice-97x72.jpgC’est maintenant aux députés et sénateurs français de prendre le relais pour, dès cet automne et malgré un agenda parlementaire très chargé, inscrire la garantie de la neutralité des réseaux dans la loi de notre République.


 

 http://www.zdnet.fr/blogs/infra-net/le-chili-premier-pays-au-monde-a-proteger-la-neutralite-des-reseaux-par-la-loi-39753558.htm#xtor=EPR-100

 

 

A savoir :

 

 

Dénoncer un contenu illicite : le how to du ministère de la Culture


 Mon voisin a sifflé un air sans l'avoir acheté sur iTunes


Droit

 

Vous souhaitez un web propre et net, sans contenu louche ? À un député qui l’interrogeait en ce sens, le ministère de la Culture vient de décrire les deux pistes que tout bon internaute souhaitant dénoncer « les abus et infractions » pourra suivre docilement. Rappelons que selon Frédéric Lefebvre, la dénonciation, qui ne se confondrait pas avec la délation, fait partie des « devoirs républicains ». Quelles sont donc ces pistes ?


corbeau


Internet-signalement.gouv.fr

« La première consiste en la mise en œuvre, par les pouvoirs publics, d'un portail https ://www.internet-signalement.gouv.fr mis à la disposition de tout utilisateur d'Internet souhaitant signaler des contenus ou des comportements illicites, c'est-à-dire interdits par la loi française ». Le signalement est géré par l’OCLCTIC et est ensuite « orienté et traité par le service compétent et pourra entraîner une action de la part des autorités judiciaires ». Et donc alimenter la liste noire des fameux moyens de sécurisation version Hadopi.

LCEN

La seconde voie est plus ancienne : « la loi pour la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004 prévoit qu'une personne physique ou morale peut notifier la connaissance de faits litigieux sur Internet aux personnes physiques ou morales qui assurent, même à titre gratuit, pour mise à disposition du public par des services de communication au public en ligne, le stockage de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services. Dans cette hypothèse, les hébergeurs doivent retirer les contenus illicites et en informer les pouvoirs publics. À défaut, leurs responsabilité civile et pénale sera engagée ».

Deux verrous pour tenter de prévenir les abus

Deux maigres verrous existent pour éviter les dénonciations illégitimes : l'article 226-10 du code pénal prévoit que toute « dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 EUR d'amende ».

Pour la deuxième voie, le notifiant qui signale un contenu ou une activité comme étant illicite alors qu’il sait dans le même temps que cette information est exacte, risque un an d'emprisonnement et de 15 000 EUR d'amende.

Frédéric Mitterrand précisera toutefois au député que sur internet-signalement.gouv.fr « le signalement peut s'effectuer sous couvert d'anonymat ». Ouf !

 

Rédigée par Marc Rees le lundi 02 août 2010 à 12h17 (16691 lectures)

 

 

http://www.pcinpact.com/affichage/58573-denonciation-contenu-illicite-hadopifr-mitterrand/86828.htm

 

(Lien: Cliquer sur le corbeau)

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 08:53

 

 

 

La Loppsi 2 est-elle renvoyée aux calendes grecques ?

 

Christophe AUFFRAY

 

Mis à jour : Adoptée en février par les députés français, la loi Loppsi 2 introduisant le filtrage de sites et les espions logiciels de la police ne devait plus pas être examinée par les sénateurs en 2010, mais le ministre de l'Intérieur a demandé son examen pour septembre.

 

Le soulagement des anti-Loppsi n'aura finalement été que de courte durée. Le 6 mai, Henri de Raincourt, le ministre chargé des relations avec le Parlement, a fait savoir que le texte serait examiné par les sénateurs en septembre.

 

L'annonce du président du Sénat, Gérard Larcher, qui le 5 mai laissait entendre que Loppsi 2 ne serait vraisemblablement pas voteé en 2010, a été rapidement démentie par Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur. A la demande du gouvernement, le texte sera donc inscrit à l'ordre du jour de la session parlementaire extraordinaire de septembre au Sénat.

 

La polémique Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi) a été remaniée à plusieurs reprises et portée par deux ministres différents, d'abord par Michèle Alliot-Marie puis par Brice Hortefeux.

 

Un projet dérangeant évacué

avec la réforme de la procédure pénale

Si en février la loi a passé la première étape, celle du vote au Parlement, il semble bien qu'elle s'arrêtera aux portes du Sénat. Le Parisien rapporte en effet l'annonce du président du Sénat, Gérard Larcher, reportant l'examen de Loppsi 2 (ainsi que de la toute aussi décriée réforme de la procédure pénale).

 

Lors de l'énumération des projets de loi amenés à être étudiés en 2010, Gérard Larcher n'a pas évoqué de date pour Loppsi 2. Il se pourrait donc que comme en 2009, le vote du texte soit une nouvelle fois repoussé.

Dans une déclaration de 2009, dont les propos sembleraient presque empruntés à Frédéric Lefebvre, Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, avait argué de la nécessité de légiférer en expliquant qu'Internet était devenu un vrai lieu de danger.

 

Quels dangers ? « Escroqueries, faux e-mail, vols de numéros de cartes bancaires, trafics de stupéfiants, apologie du racisme, pédopornographie et, dans un certain nombre de cas, terrorisme » selon le ministre.

http://www.zdnet.fr/actualites/la-loppsi-2-est-elle-renvoyee-aux-calendes-grecques-39751418.htm

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 08:43
Un projet de loi sur l’anonymat des blogueurs
suscite l’inquiétude

 

Législation -

Un sénateur agite depuis quelques jours la blogosphère en proposant de lever l’anonymat des blogueurs non professionnels. Les hébergeurs de blogs appellent à abandonner l’idée. D'autant plus qu'il est déjà possible d'identifier un blogueur...

 

Bientôt la fin des blogs anonymes ?

Le sénateur de la Moselle, Jean-Louis Masson jette un pavé dans la mare en proposant de « faciliter l'identification des éditeurs de sites de communication en ligne et en particulier des « blogueurs » professionnels et non professionnels ».

 

Cela pour « protéger les éventuelles victimes de propos inexacts, mensongers ou diffamations qui sont, hélas, de plus en plus souvent colportés sur la toile ». Rien de moins.

 

Concrètement, il demande à ce que chaque blogueur français indique sur son site « des éléments précis permettant de l'identifier », notamment les nom, prénom, numéro de téléphone ou adresse.

 

Cette prise de conscience serait avant tout personnelle. Dans une entrevue vidéo, il explique réagir à une série de billets écrits à l'encontre de la candidate UMP Marie-Jo Zimmermann lors des dernières élections municipales de Metz, qu'il attribue à un député UMP de son département, en déplorant l'absence de recours rapide.

 

Pour lui, « la réglementation applicable à la presse écrite doit s'appliquer aux blogs », notamment au niveau des commentaires qu'il considère être une forme de courrier des lecteurs.

 

L'inquiétude pointe chez les hébergeurs... et au Sénat

 

La pilule a du mal à passer du côté des hébergeurs de blogs. Les P-DG des principaux hébergeurs français (Wikio, Canalblog, Overblog, Blospirit), Tristan Nitot de la fondation Mozilla et les responsables de la Quadrature du Net ont lancé un appel commun à l'abandon de cette proposition de loi qui « porterait atteinte à la liberté d'expression sur Internet ».

 

Plus proche du législateur, Jean Arthuis, président de la commission des finances du Sénat, défend pour sa part le droit de s'exprimer anonymement. Il pointe l'impossibilité technique de la démarche et les articles anonymes non-signés qui paraissent en presse écrite.

 

Briser une législation déjà efficace ?

 

Dans une lettre ouverte publiée chez PC INpact, le responsable juridique d'Overblog, Nicolas Poirier, estime que la législation en place est suffisante au regard des obligations des blogueurs vis-à-vis de leurs hébergeurs fixée par la loi pour la Confiance dans l'Economie Numérique (LCEN) de 2004.

 

Mais selon Jean-Louis Masson, la LCEN aurait été écrite à une époque où les blogs n'étaient « qu'un phénomène marginal sur le réseau Internet ». La loi oblige néanmoins chaque blogueur à fournir ses informations personnelles à son hébergeur et à répondre rapidement à ses requêtes en cas de diffamation ou dénigrement.

 

Le cas s'est d'ailleurs déjà présenté. Antoine Bardet, candidat à la marie d'Orléans, avait édité un blog satirique à l'encontre de la liste adverse. Retrouvé grâce à son hébergeur, Google, il a été condamné pour dénigrement du fait du cadre électoral des écrits.

 

Par ailleurs, il est toujours possible de remonter à la source grâce à l'adresse IP de l'auteur. Bref, ce projet de loi qui a très peu de chances d'être adopté, exige ce qui est déjà possible d'atteindre en matière d'identification.

 

http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39751905,00.htm#talkback_list

 

http://www.dailymotion.com/video/xdfadz_jl-masson-anonymat-des-blogueurs_news

 

 

Reçu ce commentaire sur un autre site :

 

 

A rapprocher de ça: http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13152 LOPPSI - Hortefeux prépare un sale coup, et c’est pour mercredi prochain. Sans oublier le petit sénateur qui voulait lever l'anonymat des blogeurs (http:// www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13125) dans le but de pouvoir les harceler sur le plan judiciaire, et rien d'autre. Comme en Chine.

 

Les blogs un peu contestataires en France, c'est bientôt fini. Le Pouvoir sait que le temps des émeutes va arriver : le pays est ruiné, et fait ce qu'il peut pour sauver l'apparence. Guerres civile, ethnique, religieuse, sociale, économique : tout va arriver en même temps. Nous sommes au bord du chaos, scientifiquement conçu et mis en oeuvre depuis 30 ans.

Allez aux USA pour votre blog. Quoique l'on en dise, et malgré le Patriot Act, vous y serez bien plus libre qu'en France, je peux vous l'assurer.

 

 

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 18:00

8-vues-gaza.jpg

 

Qui sommes-nous ?

Force de Défense d'Israël sur Internet / F.D.I.I

La "Force de Défense d'Israël sur Internet" (F.D.I.I) est une initiative du média Juif.org qui a comme missions de veiller et combattre les informations antisémites et mensongères à propos d'Israël sur Internet.
La F.D.I.I réunit des membres & collaborateurs à travers le monde qui partagent les mêmes valeurs d'unité, de fierté juive et les mêmes volontés d'éradiquer les propagandes négationnistes et autres groupuscules racistes et antisémites sur le réseau Internet devenu un outil efficace de propagande.

L'antisémitisme sur Internet

La propagande antisémite devient plus sophistiquée dans son contenu et dans ses moyens de diffusion. L'internet permet de toucher un public très vaste, un moyen de propagande de premier ordre pour les groupuscules racistes et antisémites.
Les mouvements extrémistes "classiques" ont déjà investi internet : on y trouve une foison de contenus (textes, photos, vidéos,...) de néo-nazis, négationnistes, de terrorisme,...
Depuis la création des sites gratuits de partages vidéos de type "Youtube" et réseaux sociaux de type "Facebook", la diffusion de contenus antisémites est volumineuse, quotidienne et la difficulté à déterminer l'origine de l'information s'est accentuée.
On trouve ainsi les Protocoles des Sages de Sion, des listes de juifs célèbres travaillant dans les médias, des diatribes antisémites ressassant l'accusation de meurtre rituel et de déicide, des pamphlets antisionistes.... On peut commander des publications antisémites, des t-shirts et disques de musique skinhead, des drapeaux nazis et tout un matériel de propagande normalement interdit de diffusion.
Les groupes de discussions qui fleurissent sur internet sont aussi un outil de propagande, dans lesquels on trouve de nombreux clichés antisémites anciens, la dénonciation des "sionistes" - plutôt que d'utiliser le mot "juif" -, la négation de la Shoah.
  • La négation de la Shoah est devenu une "opinion légitime".
  • L'armée israélienne "Tsahal" passe pour une armée de violeurs inhumains.
  • Les "sionistes" auraient introduit le virus Sida en Afrique.
  • Les juifs contrôleraient les médias.
Le danger réside dans le fait que des mensonges, des insinuations et des discours ambigus influencent des utilisateurs non avertis.

Union des forces

La "Force de Défense d'Israël sur Internet" réunit des membres dynamiques & solidaires d'Israël et du peuple Juif à travers le monde qui partagent les mêmes valeurs d'unité, fierté juive et volonté d'éradiquer les propagandes négationnistes et autres groupuscules racistes et antisémites sur le réseau Internet.

Veille & Combat des informations antisémites et mensongères à propos d'Israël

La F.D.I.I est à la pointe de la technologie pour combattre ses ennemis.
Nous avons développé et développons des solutions permettant la veille en temps-réel des sites les plus sensibles en ce qui concerne la diffusion de messages antisémites.
L'objectif est de récolter, trier et signaler pour faire supprimer ces contenus le plus rapidement avant qu'ils influencent et occasionne des dégâts.
Juif.org
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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 02:29

 

    

 
 
Le Net, une toile… d’araignée ?

 

Les véritables origines du réseau informatique mondial Internet, la toile sont peu connues. A la base, c’est un projet militaire US qui avait pour but de constituer un réseau d’ordinateurs afin d'améliorer les communications entre chercheurs au sein du DARPA (Defense Advanced Reseach Projects Agency).

 

Le Darpa est une agence du département de la défense des Etats-Unis chargée de la recherche et du développement de technologies à usage militaire. Ce projet a réellement abouti en 1966 lorsque Lawrence G. Roberts (chercheur au MIT puis au DARPA), le National Physical Laboratory et surtout la Rand Corporation ont mis au point le réseau Arpanet qui devient officiellement Internet le 1 janvier 1983. (voir Lawrence Roberts, sur wikipedia.org).

La Rand Corporation est un think tank américain spécialisé dans l’aide décisionnelle, la recherche et l’analyse dans le domaine des nouvelles technologies. C’est une institution puissante qui a eu des membres prestigieux comme Condoleezza Rice ou Donald Rumsfeld, avec un budget évalué à 230 millions de dollars en 2008.

 

Plus tard, en 1989, Tim Berners-Lee, informaticien au CERN (Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire) a développé un lien hypertexte qui utilise Internet. Le World Wide Web était né. Le 30 avril 1993,  le CERN a annoncé que le World Wide Web sera gratuit pour tous car il entre dans le domaine public (voir aussi : (PressWeb)

 

Il est intéressant de noter que le World Wide Web consortium dont le sigle est W3C est noté www. La lettre w qui correspond à la sixième lettre de l’alphabet hébreu a pour valeur numérique 6 (la gematria) et donc, www = 666. Drôle de hasard, surtout lorsque l'on sait que la date choisie pour le lancement, le 30 avril, est traditionnellement associée à la nuit des sorcières, dite nuit de Walpurgis, date du suicide de Hitler et de la création de l’'Église de Satan à San Francisco par Anton LaVey. De plus, le logo se passe de commentaires.

 

Rapidement, cet outil est devenu le plus grand fournisseur d'informations instantanées, il s'est aussi transformé en un remarquable outil de résistance ou de militantisme... Mais la liberté d'expression sur Internet pourrait bien être mise à mal un jour. 

Lockheed Martin, Microsoft et le Darpa préparent en effet un Internet militaire du futur. Leur but est de mettre au point un nouveau protocole réseau militaire. Lockheed Martin a décroché un contrat de 31 millions de dollars avec le gouvernement américain pour travailler à réinventer TCP/IP. Microsoft est associé aux travaux. D’après les déclarations de John Mengucci de chez Lockheed Martin, l’objet principal du contrat consiste à anticiper les possibles attaques: “Les nouvelles menaces et attaques réseaux requièrent des concepts de protection révolutionnaires. Avec ce projet [...] nous travaillons à renforcer la cyber-sécurité et à nous assurer que les combattants pourront combattre en dépit de cyber attaques.” Ne faut-il pas plutôt y voir la volonté de créer un nouveau réseau plus contrôlable ?

 

Par ailleurs, une nouvelle loi en préparation aux Etats-Unis pourrait couper le robinet aux internautes. La Cybersecurity Act of 2009 ou plutôt The Rockefeller-Snowe Cybersecurity Act , si elle est votée, permettra de limiter ou de couper l’Internet aux USA. Il s’agit de la section 18 de la loi S 773 proposée par le sénateur John (Jay) Rockefeller et la sénatrice Olympia Jean Snowe . « Le président peut déclarer un état d'urgence en cybersécurité et ordonner la limitation ou la fermeture du trafic internet en provenance ou vers tout gouvernement fédéral compromis ou tout système réseau critique ».

 

De plus, la création d’un poste de conseiller national à la cyber-sécurité (NCA) est prévu. Il rapporterait directement au Président des États-Unis.

 

John Fontana, journaliste sur Network World, s'en inquiètait dans son article du 4 avril 2009 dernier  intitulé « Bill would give Obama power to shut down Internet, networks during cyber attacks. Des voix critiques demandent que cette phrase (la section 18, ndlr) soit plus clairement définie. « C'est une loi de grande envergure. Il semble que le président puisse complètement couper internet ou demander à des sociétés comme Verizon Communications d'en limiter le trafic. Il y a largement de quoi être inquiet », assure Leslie Harris, présidente du CDT (Center for Democracy and Technology (CDT), qui défend les valeurs démocratiques et les libertés constitutionnelles à l'ère du numérique ».

 

La sénatrice du Maine Olympia Jean Snowe a d’ailleurs affirmé que cette loi « favorisait l’utilisation des tribunaux militaires au détriment des tribunaux civils » afin de lutter contre le terrorisme.

 

De plus, cette proposition de loi se retrouve au cœur de l’actualité. Mercredi 24 mars 2010, le Comité du Commerce Science et Transport a approuvé la Loi de Cybersécurité S 773 qui est en discussion au sénat actuellement.

La lutte contre le terrorisme est donc encore une fois de plus mise en avant afin de restreindre les libertés. Certains parlent de la révision de la section 18 de cette loi qui, si elle passait en l’état, permettrait au président des USA de totalement contrôler le Net.

De plus, tout ceci fait étrangement penser à Ésaïe 59.5 : « Ils couvent des oeufs de basilic, Et ils tissent des toiles d'araignée. Celui qui mange de leurs oeufs meurt; Et, si l'on en brise un, il sort une vipère. » Ou bien Job 8.14 : « Ses certitudes sont fragiles, sa sécurité n'est qu'une toile d'araignée. »

Chez les Aztèques, l'araignée est le symbole du dieu des Enfers. Dans la mythologie grecque, Arachné voulut se mesurer à Athéna en tissant une toile et elle ut punie car nul ne peut être l’égal des dieux.
 

N’oublions pas ce que Jean-Claude Juncker Premier ministre, ministre des finances luxembourgeois, gouverneur de la Banque mondiale de 1989 à 1995 ancien gouverneur de la BERD et du FMI président actuel de l'Eurogroupe, déclarait dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel n°52/1999 p136 :


« D’abord nous décidons quelque chose, ensuite on le lance publiquement. Ensuite nous attendons un peu et nous regardons comment ça réagit. Si cela ne fait pas scandale ou ne provoque pas d’émeutes, parce que la plupart des gens ne se sont même pas rendus compte de ce qui a été décidé, nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’aucun retour ne soit possible... » (Spiegel)


 (Jean-Claude Juncker ist ein pfiffiger Kopf."Wir beschließen etwas, stellen das dann in den Raum und warten einige Zeit ab, was passiert...).


Gilles Bonafi est professeur et analyste économique.


Gilles Bonafi est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  

Articles de Gilles Bonafi publiés par Mondialisation.ca

 

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18797

 

 

 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 01:09

Internet-ordi.jpg

  

La neutralité du réseau Internet, c'est-à-dire la garantie d'un accès égal à tous les sites web, est aujourd'hui en question alors que les opérateurs réclament une régulation.

 

Le principe de la neutralité d'internet, qui garantit de surfer à la même vitesse sur tous les sites, est mardi 13 avril au centre d'un colloque réunissant acteurs du web, qui plaident pour son maintien, et opérateurs, qui se plaignent de la congestion de leurs réseaux.

 

Jusqu'à récemment, la question ne semblait pas se poser : par une sorte d'accord tacite, tous les fournisseurs d'accès internet garantissent un accès égal à leurs clients, quel que soit le site qu'ils consultent ou le contenu qu'ils téléchargent.
Mais internet génère désormais un trafic énorme et les opérateurs craignent que leurs réseaux arrivent à saturation. Les coupables ? Selon eux, les usages gourmands en bande passante, tels que la vidéo. Leur solution ? Créer un accès à plusieurs vitesses.

 


"L'enjeu est de réguler le trafic"

Le débat fait rage depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Il arrive en Europe via le paquet "Télécoms", vaste réforme du secteur qui invite chaque pays membre à se poser la question.
Organisatrice du colloque, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), qui publiera ses orientations avant l'été, donne la parole aux acteurs dans des entretiens diffusés sur son site.
"Internet est un bien collectif stratégique", rappelle sagement son président Jean-Ludovic Silicani en introduction du débat.
"Il faut absolument que cet espace reste ouvert, libre d'accès", estime Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, mais "il faut que chacun des acteurs qui contribuent au développement d'internet s'y retrouve". "Internet est comme une immense autoroute où il y a énormément de trafic, donc comme dans n'importe quelle infrastructure de ce type, il faut qu'il y ait des gestionnaires de trafic, sinon il y a des accidents en série tout le temps", plaide-t-il.
"L'enjeu est de réguler le trafic aux heures de pointe" donc "au moment où il y a un risque d'engorgement des réseaux", avance Jean-Bernard Lévy, président de Vivendi.
Réguler, mais aussi faire payer les géants de l'internet comme Google, Dailymotion ou Facebook pour participer aux coûts importants des réseaux.
 


La crainte d'un "Internet à deux vitesses"



"Derrière ce joli concept de neutralité, certains créent les plus grosses capitalisations boursières mondiales en apportant des services dans une dimension très commerciale, en refusant toute contribution au financement des réseaux", s'agace Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad (Free).
Les producteurs de contenus craignent que l'on dénature ainsi la Toile. "Le principal enjeu est de maintenir et prolonger le modèle ouvert de l'internet", pointe Olivier Esper, directeur des affaires institutionnelles de Google France.
"L'opérateur ne peut brider ou bloquer un service vidéo au détriment d'un moteur de recherche, d'un service de vente aux enchères... ou d'un autre service vidéo", affirme Giuseppe de Martino, président de l'Asic (association des services internet communautaires) et directeur juridique de Dailymotion.
Alain Bazot, président de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, redoute un "internet à deux vitesses", se demandant si le risque de congestion des réseaux est bien réel. En outre, alors que désormais les fournisseurs d'accès internet produisent des contenus, "un opérateur doit s'appliquer les mêmes contraintes qu'aux autres" et non favoriser ses propres sites, insiste-t-il.
La secrétaire d'Etat au numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, qui interviendra en clôture du colloque, a invité vendredi les internautes à participer au débat via une consultation en ligne, précisant qu'elle défenderait le "maintien d'un accès ouvert et égal à internet pour tous".
De quoi alimenter le rapport du gouvernement qui sera remis en juin au Parlement

 

http://tempsreel.nouvelobs.com//actualite/vu-sur-le-web/20100413.OBS2362/l-acces-aux-sites-internet-doit-il-etre-regule.html.



(Nouvelobs.com)

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 23:21

grippe-A-cochon.jpg

 

Gestion de la grippe H1N1 :

les nouveaux médias accusés par l'OMS

 

 

Document sans-titrehttp://lci.tf1.fr/science/sante/2010-04/gestion-de-la-grippe-h1n1-les-nouveaux-medias-accuses-par-l-oms-5808857.html

 

Gestion de la grippe H1N1 : les nouveaux médias accusés par l'OMS

Par S.O.avec agences, le 13 avril 2010 à 17h19, mis à jour le 13 avril 2010 à 17:27

 

Dossier : Grippe A (H1N1)

Réunis à Genève pour évaluer la gestion internationale de la grippe H1N1, l'OMS et un expert accusent les nouveaux médias d'avoir perturbé la communication autour de la pandémie.

 

 

Alors que les critiques se sont multipliées contre l'OMS, accusée d'avoir exagéré la menace sous l'influence des groupes pharmaceutiques, la gestion internationale de la grippe pandémique H1N1 est évaluée depuis lundi à Genève par des experts. Mardi, ils ont décidé de se pencher plus en détail sur la question de la communication, à propos de laquelle le conseiller spécial pour les grippes de l'OMS, le Dr Fukuda, a reconnu qu'il y avait eu de la "confusion", notamment en ce qui concerne la terminologie utilisée à propos du virus et de la pandémie. Twitter, blogs, email... les nouveaux médias ont perturbé la communication autour de la grippe pandémique H1N1 ont souligné mardi l'Organisation mondiale de la Santé et un expert. Il y a eu "des informations, des rumeurs, beaucoup de spéculations et des critiques dans de nombreux supports" médiatiques, a rappelé le Dr Keiji Fukuda, en revenant sur les difficultés rencontrées par l'organisation dans sa communication sur la pandémie.
 
Alors que son apparition au Mexique et aux Etats-Unis en avril 2009 avait mis le monde entier en émoi, et que sa propagation rapide faisait craindre une catastrophe sanitaire majeure, "l'information était bien plus disponible et décentralisée" qu'auparavant, a-t-il relevé. Si "les médias traditionnels" ont bien sûr relayé les informations des autorités, mais aussi les débats, doutes et polémiques au sujet de la nouvelle grippe, de nombreux nouveaux médias se sont aussi emparés du sujet, a-t-il souligné en évoquant "internet, twitter, les blogs et emails".

Un nouveau facteur à prendre en compte 
 
Dans un monde de plus en plus "complexe", l'OMS doit apprendre à "anticiper et répondre aux attentes et inquiétudes changeantes des populations", a-t-il souligné. Un ancien responsable des maladies contagieuses de l'OMS, David Heymann, a lui aussi estimé qu'il y a désormais "un nouveau facteur" à prendre en compte dans la communication sur les grandes crises sanitaires. "Il est très difficile de corriger les idées erronées" une fois qu'elles circulent sur internet et dans les réseaux sociaux, a-t-il expliqué. Des sites et blogs d'experts autoproclamés affirmant que la pandémie était une pure invention ont ainsi fleuri.
 
Dans une vidéo en six épisodes mise en ligne, une religieuse espagnole mettait en doute la menace de la grippe. "Les campagnes anti-vaccination ont compliqué la tâche des services de santé publique", a aussi fait valoir le dr Fukuda, alors que les vaccins ont cristallisé nombre de critiques contre la gestion de l'OMS. Des cas d'allergies graves au vaccin, et des décès suspects chez des personnes venant d'être vaccinées, ont été amplement commentés et relayés, renforçant la réticence des populations à se faire vacciner. Nombre de pays se sont alors retrouvés avec des millions de vaccins inutilisés promis à la destruction, déclenchant une polémique sur l'exagération de la menace par l'OMS sous pression des laboratoires pharmaceutiques, alors même que le virus se révélait moins meurtrier qu'initialement craint.

 

http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-04/gestion-de-la-grippe-h1n1-les-nouveaux-medias-accuses-par-l-oms-5808857.html

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 20:07
Microsoft tente, puis renonce, à bloquer la publication d’un document "gênant"

par Christophe Auffray,




Juridique - Arguant d’une violation de la législation DMCA relative au droit d’auteur, Microsoft a obtenu la déconnexion du site Cryptome qui avait mis en ligne un document détaillant les données des utilisateurs de ses services en ligne enregistrées par l’éditeur et à disposition de la police.

Site connu pour ses publications de documents sensibles, cryptomeorg a été déconnecté hier après que Microsoft en ait adressé la demande à son hébergeur, sous prétexte d'une violation de la loi américaine DMCA (relative au droit d'auteur).


Cette menace de poursuites en justice de Microsoft faisait suite à la publication sur cryptomeorg d'un
document de 22 pages de l'éditeur destiné aux forces de police et détaillant les données des utilisateurs de ses services en ligne, conservées et mises à disposition.


Microsoft menace, puis renonce


Microsoft a dans un premier temps contacté l'auteur du site, arguant d'une entorse à la DMCA pour le contraindre à retirer le document en question. Après avoir
essuyé un refus, Microsoft a finalement contacté l'hébergeur du site, Network Solutions, qui a accédé à sa demande, déconnecté cryptomeorg puis bloqué le domaine.


L'éditeur a finalement renoncé à déposer plainte et demandé à Network

Solutions de remettre en ligne cryptomeorg.
Le fichier PDF de 22 pages qui a valu au site les foudres de Microsoft est quant à lui toujours disponible en ligne.

(...)

Lire la suite sur le site source

http:// www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39713393,00.htm#xtor=EPR-100

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 02:49

Internet-j.jpg


Comment la Loppsi légalise l'espionnage des ordinateurs


C'est une mesure radicale, perdue dans le fourre-tout de la Loppsi : la loi sur la sécurité autorise la surveillance des ordinateurs. La police pourra s'introduire discrètement chez les suspects pour installer des mouchards. Pour le gouvernement, ce n'est qu'une modernisation des écoutes téléphoniques.


« Mouchards », « logiciels espions » le gouvernement évite prudemment les mots qui font peur. Le texte de la Loppsi évoque pudiquement la « captation des données informatiques » :


« Un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d'accéder, en tous lieux, à des données informatiques, de les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent sur un écran pour l'utilisateur d'un système de traitement automatisé de données ou telles qu'il les y introduit par saisie de caractères. »

=Affaires de vol, drogue, proxénétisme ou immigration clandestine


En clair, la police sera autorisée à surveiller tout ce qui se passe sur l'ordinateur des suspects : tout ce qu'ils tapent sur leur clavier, des e-mails aux chats, tous les sites qu'ils consultent, tous les fichiers qu'ils téléchargent.


Voici exactement ce que prévoit l'article 23 de la Loppsi, qui autorise cette « captation des données informatiques » :


* Qui est visé ? Pas seulement les terroristes présumés, mais toutes les personnes suspectées de crimes en « bande organisée », qu'il s'agisse de vols, de trafic de drogue, de proxénétisme ou encore d'aide à l'immigration clandestine.


* Comment ça marchera ? Pour installer les mouchards, la police pourra discrètement s'introduire au domicile du suspect, dans sa voiture ou dans n'importe quel local, et à toute heure (sans les limites imposées aux perquisitions qui ne sont autorisées, hors affaires de
terrorisme, qu'entre 6 heures et 21 heures).La loi ne précise pas les outils informatiques utilisés (« cheval de Troie », surveillance en amont au niveau du fournisseur d'accès).


* Combien de temps ça durera ? La surveillance durera quatre mois au maximum, mais pourra être renouvelée pour la même durée « à titre exceptionnel », si l'enquête l'exige.


* Quelles sont les garanties prévues ? L'opération ne sera menée que par des officiers de police judiciaire, elle devra être autorisée par un juge d'instruction et dument motivée. Si elle est ...


Lire la suite sur Rue89


http://fr.news.yahoo.com/69/20100210/tfr-comment-la-loppsi-lgalise-l-espionna-b8d393e.html





OPPSI : usurpation d'identité numérique,
adresse IP et HADOPI
démultiplication des risques

 

Loppsi

 

Ce soir (ou demain matin) les députés examinent l’article 2 qui incrimine l’usurpation d’identité numérique au sein de la LOPPSI. L ’occasion pour nous de refaire le point sur cet article d’apparence anodine, mais dont les conséquences pourraient être radicales.



jingjing chacha police chinoise



Voilà ce que dit le texte examiné :

«
Le Code pénal est ainsi modifié :

1° Les articles 222-16-1 et 222-16-2 deviennent respectivement les articles 222-16-2 et 222-16-3 ;

2° L’article 222-16-1 est ainsi rétabli :

« Art. 222-16-1. – Le fait de faire usage, de manière réitérée, sur un réseau de communications électroniques, de l’identité d’un tiers ou de données qui lui sont personnelles, en vue de troubler la tranquillité de cette personne ou d’autrui, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.

« Est puni de la même peine le fait de faire usage, sur un réseau de communications électroniques, de l’identité d’un tiers ou de données qui lui sont personnelles, en vue de porter atteinte à son honneur ou à sa considération. » »

La partie centrale est le 2° et ses deux alinéas.

Une vieille idée

Cette incrimination a
plusieurs fois été proposée au Parlement. Elle fut envisagée une première fois en 2006 à l’initiative du sénateur du Territoire de Belfort, Michel Dreyfus-Schmidt (depuis décédé) qui regrettait le vide juridique en la matière. Vaines tentatives repoussées par le gouvernement qui expliquait alors que notre droit était assez complet puisque plusieurs infractions étaient applicables, comme le délit d’escroquerie.

D’autres parlementaires firent valoir cependant que le droit pénal actuel n’embrasse pas toutes les situations : outre l’escroquerie, il ne réprime que les cas d’utilisation de fausse identité dans un acte authentique ou un document administratif, le fait d’utiliser un faux nom pour se faire établir un extrait de casier judiciaire, ou dans les cas où on tente de faire passer le volé pour un délinquant voire la diffamation. En clair, seules les conséquences de l'usurpation d'identité étaient sanctionnées non l'usurpation d'identité elle-même comme dans le cadre du phishing par exemple.

Un texte boiteux

Le texte incrusté dans la LOPPSI est cependant boiteux.

L’alinéa 1 qui réprime l’usurpation d’identité d’une personne en vue de troubler sa tranquillité implique un acte réitéré (plus d’une fois, donc).
L'alinéa 2 qui réprime les atteintes à la réputation via l’usurpation d’identité se satisfait d'un seul acte.

1) Comme se le demandaient les acteurs du web réunis au sein de l'ASIC, quel est le degré de rapprochement des actes pour qu'on considère qu'il y a réitération ? Un billet blog publié en 2007 puis un autre en 2009 seront-ils analysés en un acte réitéré ?

Si l’on regarde bien le texte, on voit qu’il ne réprime pas )2)  seulement l’usurpation d’identité mais de manière plus vaste, tout usage de toute donnée personnelle d’autrui d’une manière qui trouble sa tranquillité (al.1). Problème : troubler la tranquilité d’une personne sur internet peut aller très vite.

Comme le notait encore l’ASIC, le texte pourrait s’appliquer au simple fait de « tagger » quelqu’un sur une photo sur un réseau social sans son accord, de critiquer qui que ce soit sur un blog (beaucoup de personnes perdent leur tranquillité dès qu’ils lisent des propos non élogieux), de critiquer un artiste, une personnalité, une personne publique sur un forum, poster la vidéo d’un président au salon de l’agriculture disant « casse-toi pauv’con », ou le fait de poster les coordonnées d’un député sur un site en invitant les citoyens à le contacter pour exprimer leur opposition à un texte de loi (s’il s’en suit un nombre important d’appels pouvant nuire à la tranquillité du député).

L'usurpation de données personnelles, l'IP et HADOPI

Autre chose :  la justice estime que l'adresse IP
est une donnée personnelle. Cet article , disions-nous, vise l'usurpation de données personnelles. Il pourrait du coup avoir des effets chez ceux qui utiliseront de fausses adresses IP par exemple suite au vote d'HADOPI. Ceux-ci pourraient se voir punir de 15 000 euros d'amende et d'un an de prison de ce seul fait, par le jeu de l'incrimination de l'usurpation de données personnelles. Une manière d'incriminer les moindres mouvements des internautes qui seraient incités à quelques bidouillages sur les réseaux...

On pourra suivre
ces débats sur cette page.

http://www.pcinpact.com/actu/news/55363-asic-usurpation-identite-donnees-personnelles.htm




LOPPSI : le blocage des sites
pourrait être décidé sans juge



 Première brèche...

Loppsi

 

La problématique soulevée par la LOPPSI autour du blocage des sites pédopornographiques prend toute sa consistance à quelques encablures de l’examen de l’article 4 du texte. Ce soir, selon des bruits de couloirs à l’Assemblée nationale les parlementaires s’apprêtent à atténuer considérablement le rôle du juge dans le blocage des sites pédophiles. Une première qui risque d’ouvrir une dangereuse brèche, sous couvert cosmétique d’efficacité.

Le blocage des sites pose en effet deux questions : pas seulement comment doit-on bloquer, mais avant tout qui doit décider du blocage. Pour cette deuxième question, une alternative : soit on confie à une autorité indépendante le soin de décider qui sera bloqué, soit on laisse le juge cette compétence .

cadenasCe soir, à l’Assemblée, on expose que l’intervention judiciaire prendrait trop de temps, quand l’urgence commande d’aller vite, très vite. Pour alimenter le trouble, la position de Brice Hortefeux sur le thème a varié du tout au tout : lors des travaux préparatoires du texte, il avait défendu l’amendement de Lionel Tardy visant justement à laisser au juge la décision de blocage, quand finalement, il fait part de réserve sur cette question et laisse à l’Assemblée le soin de décider seule de cette question, sans consigne.

En dernier round,
un amendement déposé par la très discrète députée Brunel laisse imaginer le pire en matière de blocage. Il faut sauter l’intervention de « l ‘autorité judiciaire » qui fut décidée en commission des lois pour laisser libre champ à une autorité administrative le soin de faire la pluie et le beau temps en matière de blocage. Aucune indication sur la façon dont le juge pourrait intervenir dans cette hypothèse. Un juge qui ne viendrait qu’a posteriori, peut être sans contradictoire, bref : une justice de papier. Du coup, Tardy a déposé un sous amendement pour contre-attaquer...

Pourquoi s’émouvoir de cette situation ?

HADOPI : Le Conseil constitutionnel avait exigé l’intervention du juge dès lors qu’une liberté fondamentale (information, communication) est malmenée. Ce principe avait été posé lors d’HADOPI 1 et vaut aujourd’hui. Évidemment, il ne s’agit pas de dire : « transmettre des contenus pédophiles répond à une liberté constitutionnelle », mais plutôt d’encadrer les risques d’atteinte à cette liberté. En matière de blocage, il ne faut en effet pas négliger les hypothèses de faux positifs où un site pourtant « sain » va être qualifié de pédophile pour un contenu mal interprété (l’exemple de Wikipedia en Angleterre est encore dans nos têtes). Seul le juge est qualifié pour encadrer ce secteur, assurer une publicité des débats et un strict respect des droits et libertés fondamentaux des justiciables.

L'égalité des formes : L’intervention du juge est encore commandée par un principe d’égalité des formes, de parallélisme. L’Assemblée nationale avait ainsi justement décidé que seul le juge est apte à décider du blocage d’un site de jeu d’argent en ligne. Décider l’inverse pour les sites pédophiles traduirait une curieuse position française où les jeux d’argent serait mieux protégée, encadré juridiquement que la pédophilie !

Une brèche : comme souvent, la pédophilie jouerait le rôle de cheval de Troie pour bon nombre d’autres secteurs. Plusieurs acteurs de l’industrie culturelle nous avaient expliqué être très attentifs au blocage des sites pédophiles, sous entendu pour réclamer « leur » blocage dans les mêmes formes le moment venu. Toutes les industries, tous les secteurs pourront ainsi réclamer « leur » blocage et transformer le web ouvert en une simple liste blanche.

Urgence ? Enfin, secouer l’exigence d’urgence dans la réponse pénale contre la pédophilie est pour le moins paradoxal avec un texte qui accuse des mois et des mois de retard.

L'article 4 sera discuté ou ce soir, tard, ou demain matin.


http://www.pcinpact.com/actu/news/55362-loppsi-blocage-site-pedophile-juge.htm
http://tech.zicos.com/news.php/n/22867273/LOPPSI-le-blocage-des-sites-pourrait-%EAtre-d%E9cid%E9-sans-juge

Internet-j.jpg


 

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 05:21
Auteur : Korben - Source : korben.info

Par Korben le 2 février 2010 | Nb visites : 3 440

2559830929 6135530b40 o Comment identifier une personne sur Internet



On se croit en sécurité derrière son navigateur mais des chercheurs en sécurité sont en train de travailler sur une technique pour dé-anonymiser les internautes. Il partent du principe que chaque personne possède un navigateur différent, des plugins différents, avec des versions différentes, des polices différentes, un fuseau horaire différent…etc. Et toutes ces petites différences, misent bout à bout, permettent au final de créer une empreinte unique du navigateur (donc de la machine utilisée pour aller sur le net). Ça, c’est ce que l’EFF a appelé Panopticlick et que vous pouvez tester en allant ici.



Mais une nouvelle technique exploite les réseaux sociaux. En effet, en exploitant l’historique de votre navigateur, un attaquant (ou un espion ou une société privée) peut savoir sur quels sites vous avez été. A partir de là, en connaissant vos préférences de navigation, les groupes auxquels vous appartenez sur Facebook ou autre et en utilisant la technique de la EFF sur l’empreinte unique du navigateur, il devient possible de clairement vous identifier en tant que personne lors de votre surf
quotidien et ce même si vous passez par un
VPN



Effrayant non ? Toutes les explications sont disponibles dans ce document PDF et vous pouvez tester la technique si vous faites parti du réseau social Xing en cliquant ici.

[source & photo]




Auteur : Korben - Source : korben.info


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10665
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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 22:26
http://brethmas.blogspot.com/search/label/cloud_computing_internet%20libre_linux
 
 
vendredi 10 juillet 2009  

 

Pendant que l'on s'inquiète des effets néfastes qu'Hadopi-2 et Loppsi vont avoir sur nos libertés individuelles, les Big Brothers nous concoctent une mouture bien plus inquiétante de l'internet de demain: le « Cloud Computing ».

 

Il s'agit ni plus ni moins d'abandonner l'ordinateur « autonome » que nous connaissons pour revenir à un réseau comparable au minitel..

Dans ce projet, nos ordinateurs ne sont plus des machines contenant les programmes de notre choix et nos données, mais des terminaux raccordés à un « central planétaire » impalpable, qui contiendra à la fois les programmes dont nous aurons besoin et le stockage de nos données.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Informatique_dans_les_nuages


A partir de là, quelques doux rêveurs imaginent que chaque internaute avec sa petite machine va pouvoir prendre place dans ce système diffus et quasiment immatériel. Je doute que les dinosaures les laissent faire, et leur tendance ne débouchera au mieux que sur le « new-hacking »...:

 

http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2009/06/du-cloud-computing-au-home-computing.html


Ainsi par exemple, pour écrire un texte comme je le fais en ce moment, vous n'utiliserez même plus "Open Office Writer" (équivalent gratuit d'un «Microsoft Office Word» dont il faut acheter à grand frais l'installation initiale et chaque nouvelle version.)

http://fr.openoffice.org/


Vous écrirez en ligne, sur un logiciel hébergé on ne sait où, mais qui ne manquera pas de vous facturer l'utilisation que vous en aurez faite, au temps passé ou au kilo-octet...

L'ordinateur sera redevenu ce machin qui coûte de l'argent dès qu'on y touche comme l'était le minitel, comme l'est aujourd'hui votre téléphone portable. Le système vous aura repris ce que d'imprudents informaticiens vous avaient offert.

Une pompe à fric de plus dans la maison.

Cela suppose évidemment quelques progrès techniques, notamment sur le volume des données transmises et la sécurité des connections, mais soyez tranquilles, ils vont les faire.

 

Comme il n'y aura plus de stockage dans votre ordinateur et que tous vos mouvements de données passeront par « The » système, nos maîtres auront l'assurance que vous ne détenez pas, à défaut des plans d'une bombe ou du sous-sol du Pentagone, une photo cochonne, un film ou morceau de musique dont les droits n'auraient pas été vraiment légitimés... Pour être sûr que personne ne cache quelque chose dans ses poches, on met tout le monde à poil.

 

Ce nivellement par le bas est un retour au système du minitel, que les auteurs d'Hadopi regrettent amèrement. Plus aucune donnée stockée chez ce voleur potentiel qu'est chaque internaute, plus de peer-to-peer, plus d'accès à des serveurs exotiques ou privés. Plus de bidouillage, d'auteurs de logiciels utiles ou non, d'applications téléchargeables, de sites « contestables ». Le club des « serveurs agréés » sera constitué de grands organismes officiels, regroupés autour d'accords et de chartes qui réduiront la puissance de votre ordinateur à celle d'un téléphone amélioré.

 

 

Chaque fois que vous transmettrez un document à quelqu'un, la transaction s'effectuera non plus d'ordinateur à ordinateur, mais dans les rayons de votre stockage Big Brother, qui pourra toujours se souvenir si ça le chante du contenu et du destinataire de la communication. Nous serons avec nos données dans la position du client d'une banque avec son argent: obligé d'aller le chercher au comptoir pour en disposer.

 

Si l'idée globale arrange bien les empereurs du copyright et autres droits d'auteur, elle n'est pourtant pas née de leurs élucubrations. Ils sont juste prêts à monter dans un train qui passe fort à propos.

 

A l'origine, la complexité des tâches informatiques a conduit à constituer des réseaux d'entreprise, avec un « ordinateur central » auquel on accède par des terminaux étroitement paramétrés. Le débit et la fluidité des transferts de données a naturellement amené au niveau supérieur, qui a consisté à sous-traiter l'activité informatique à des entreprises extérieures qui louent les services de puissants systèmes. Plus de salle et de matériel informatique, ni de maintenance, les chefs d'entreprise aiment se simplifier la vie.

 

 

A partir de là, il y a convergence entre les propriétaires de systèmes payants qui voient d'un mauvais oeil la moitié de la planète utiliser leurs systèmes sans le payer ou d'autres systèmes gratuits (Linux, Open Office...) et quelques autorités politiques morales et psychorigides qui pensent qu'une centralisation à tout va permettra à la fois un meilleur "contrôle" d'internet et un enrichissement plus substantiel de leurs potes.

D'ailleurs Google ne vient-il pas d'annoncer cette semaine la sortie de son "Chrome OS", un nouvel OS qui ne concerne pour l'instant que les petits portables, mais qui est la rampe de lancement du concurrent de Windows qu'il prétend devenir rapidement. Certes, le code source sera connu, mais le système est conçu pour que toutes les transactions puissent, le jour venu, se faire via "la maison-mère". Tout comme déjà aujourd'hui, les "apps" de l'iphone et d'Androïd... Hasard, vous croyez?

Le problème pour les majors du système payant est que les très gros systèmes tournent majoritairement sous Linux, dont la base est gratuite, le code source connu et la sécurisation plus simple. Les coûts se limitent à la conception et à la maintenance du système...

 

Malgré cela, le système ne prospèrera que s'il permet de réaliser des économies, ce qui ne semble pas évident à tout le monde:

 

http://www.zdnet.fr/actualites/it-management/0,3800005311,39392470,00.htm


et l'avenir semble encore dévolu pour quelque temps au « datacenter » de papa:

 

http://www.toolinux.com/lininfo/toolinux-information/blog-podcast/article/le-cloud-computing-c-est-du-buzz-l


Un des logos de Firefox auxquels nous avons échappé:

.

 

 

 

 

 

 

 

A gauche le concept d'origine, à droite la version politiquement correcte que vous avez sur votre ordinateur...

Vous n'utilisez pas Firefox à la place d'Internet Explorer?

Vite:

http://www.firefox.fr/


La seule conclusion certaine est que tout est fait pour que nous maîtrisions de moins en moins les programmes et les contenus de notre ordinateur, que nous soyons de moins en moins libres de dire, d'écrire et d'exprimer ce que nous voulons, d'accéder aux informations et aux œuvres culturelles dont nous avons besoin, et pour que la violation systématique de nos espaces privés et de notre intimité fasse dorénavant partie de notre quotidien.

 

 

D'où l'intérêt de nous passer autant que possible des systèmes payants et d'utiliser exclusivement des systèmes gratuits en open source.

Essayez Ubuntu sans rien changer à votre ordinateur:

http://www.gnu.org/home.fr.html

http://doc.ubuntu-fr.org/live_cd


Gravez vous-même votre CD ou DVD utilisable avec ou sans installation:

http://doc.ubuntu-fr.org/

Chapitre "Installation".

Maintenir l'autonomie et l'indépendance de nos ordinateurs et de nos systèmes est un garant de nos libertés.


http://brethmas.blogspot.com/search/label/cloud_computing_internet%20libre_linux

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 08:01
publié par liliM Avant-hier 08H51

17.06.2009

Un blogueur a-t-il le droit de rester anonyme ?

Egypte_louvre_285_scribe.jpgQue seraient les blogs sans les pseudos ? Des blogs, encore, mais plus vraiment les mêmes. Aussi « attention aux abus » nous rappelle une décision de la Haute Cour de justice britannique rendue hier à propos d'un célèbre flic blogueur d'Outre-Manche.

L'histoire est simple. Un inspecteur de police britannique a, en février 2008, ouvert un blog qui, comme tout blog digne de ce nom, est à implication personnelle maximale. Le blogueur ? Jack Night. Jack Night, c'est la tenue de camouflage de ce policier, qui écrit en tant que policier, à propos des affaires de famille de la police et sur les affaires pour lesquelles elle enquête. Et, parce que c'est ça un blog, le flic ne parle pas que des affaires de flics : de la vie, de la société, de la politique.

« J'ai voulu écrire sur là où nous ont mené vingt ans de réformes de la police parce que je pense que les changements ne sont pas toujours bons », avait  déclaré notre inspecteur à The Independent. Un ton et des sujets traités qui ont percuté, avec grosse audience à la clé. Ce mois de mai 2009, Jack Night a reçu le prix Orwell qui récompense les meilleurs auteurs et journalistes politiques. Juste après avoir arrêté le blog, ce mois d'avril.

Il faut dire que l'inspecteur de police publiait des textes tout de même assez proches des affaires réelles, racontait l'ambiance maison avec un véracité très crue, et donnait parfois quelques petits conseils pas méchants pour mieux jouer à cache-cache avec les pandores. Surtout The Times raconte que certaines infos publiées ont pu influer sur le sort d'affaires en cours. De quoi titiller son administration, qui lui a aurait collé un blâme disciplinaire, et The Times, qui est parti à sa trace, a déniché l'inspecteur blogueur, et s'apprête à publier son identité. ecrivain1.jpg

A la parade, son avocat, Hugh Tomlinson, a saisi la Haute Cour de justice britannique pour imposer le respect de l'anonymat.

Et bien pas d'accord, répond le juge Eady : « Bloguer est une activité publique et non privée. » (Blogging is essentially a public rather than a private activity). Aussi, l'intérêt du public de connaître ses sources d'information prévaut face au respect de la vie privée d'un blogueur anonyme. En ajoutant : « Il est dans l'intérêt du public de savoir comment certains officiers de police se comportent et les lecteurs des journaux pourront tirer leurs propres conclusions quant à l'activité de cet officier ».

The Press Association publie des extraits du jugement. Il faut être prudent dans l'analyse, mais le raisonnement du juge, qui se construit en deux temps, me semble tout-à-fait transposable.

- Un blog, aussi personnel soit-il, est une activité de communication publique, et relève, s'agissant du contenu, du régime général de la presse. Ce qui signifie aussi que le blogueur, quand il est tenu par une déontologie, s'exprime dans les limites de ce cadre professionnel.

- Il est certainement possible de communiquer sous un pseudonyme. Mais c'est à la justice, saisie d'une demande particulière, d'apprécier au vu des intérêts en cause, jusqu'où elle peut aller, et notamment lever l'anonymat qu'avait choisi le  blogueur.

Tentons de reprendre pour le flic blogueur. Il est libre d'ouvrir un blog, anonyme ou pas. Mais, en droit français, il doit, en tant qu'agent public, concilier la liberté d'expression et le devoir de réserve auquel il est tenu. Aussi, la révélation, même floutée, d'infos dont il a eu connaissance dans le cadre professionnel, marque la limite et autorise le juge, à revenir de manière proportionnée sur cet anonymat, qui est une facilité mais pas un sanctuaire. Un équilibre pas évident, et les blogs ont fait bouger les lignes, car rien de ne sert d'ouvrir un blog si c'est pour distiller de l'eau tiède.

 

personnage.jpg

Source : publié sur actualités du droit par Giles Devers


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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 16:33



Le sénateur
Rockfeller part en guerre contre internet

L'idée n'est ni plus ni moins de décréter une loi d'urgence pour museler internet qui constitue, selon lui,  une menace pour la sécurité américaine. La vidéo en anglais EST ICI.


Encore une fois, ce n'est pas un hasard si un média comme internet est en pleine émergence et que cette technologie s'est aujourd'hui largement démocratisée et popularisée. Internet favorise la liberté d'expression et permet l'accès à un savoir collectif qui grandit exponentiellement. (Avec évidemment certaines dérives mais bon ici bas rien n'est parfait).


Internet est une menace contre le pouvoir global et mondial car il permet d'élever le niveau de compréhension et de conscience des peuples du monde entier.
Mais ils ne pourront plus s'opposer à cette marche en avant. On ne peut pas s'assoir sur le couvercle de la casserole du progrès et de l'évolution sans se brûler le cul.

 

 

Je vous l'ai déjà dit :


-"Pensez dès à présent à sauvegarder et/ou imprimer les informations pratiques et importantes !"


Les gouvernants vont couper l'accès aux savoirs partagés et à la l'expression des pensées critiques.


Merci à Leveilleur !

                                                                  ------------------------------





Le Magnat de la Presse Rupert Murdoch déclare:” Internet, c’est bientôt terminé”

Source: Journal Anglais The Guardian


Le milliardaire et magnat de la Presse Rupert Murdoch a répondu étrangement lorsqu’il a été interrogé sur les stratégies des sites d’information (Fox News, Sky news,etc) de faire payer le contenu.

Rupert Murdoch a alors déclaré:” Internet c’est bientôt terminé”

Il semblerait qu’il est fait référence au fait que les sites webs des grands médias ne peuvent plus continuer à survivre dans leur stratégies financières actuelles.


Les sites web des grands médias sont à l’agonie et les revenus publicitaires générés par ces sites se sont effondrés. Les gens se tournent vers les blogs et les médias alternatifs pour s’informer au mieux.


Ceci a forcé les sites web des médias à faire payer les fidèles et loyaux lecteurs, une pratique qui se généralisera avec le temps. Cependant, cette stratégie est au détriment des médias. En effet, les gens refusent de payer et s’orientent vers des des médias alternatifs qui sont gratuits. Et de facto la propagande des États est vouée à s’éteindre.


Interrogé si Rupert Murdoch comptait faire payer les sites web d’actualités tels que le Times, le Sunday Times, le Sun, ou le News of the World, Il a répondu: “Oui nous l’envisageons sérieusement”. Il a précisé que cela devrait intervenir dans les 12 prochains mois. en ajoutant étonnamment “Internet c’est bientôt terminé

Rupert Murdoch qui a la tête de nombreux journaux et de chaines de télévision tels que Fox News, Sky News a vu les chiffres d’affaires de son groupe passait de 216 millions de dollars US à 7 millions de dollars US pour l’année 2009


Quand on est conscient de l'impact que ces deux vieux malades peuvent avoir sur la politique de leur pays ces déclarations en plus des nouvelles lois instaurées par GW Bush font des USA un régime potentiellement pire que l'ex-URSS...

                                                                  ------------------------------------------

 

 

Le parlement Australien est lui aussi vassalisé par les illuminatis, la preuve en images en cliquant içi.


De là à faire un lien entre la censure de l'internet en Australie et le lobbying illuminati il n,'y a qu'un pas que je ne me priverai pas de franchir …


[Nick Farrell - traduit et adapté par Cyril Fussy - Mercredi 15 octobre 2008]
(…)Le gouvernement australien a mis en place un système de filtrage sans demander l’accord de ses citoyens.

(…) Le gouvernement australien a réservé 125,8 millions de dollars (américains) pour son Plan for Cyber-Safety.

Deux listes noires ont été établies en fonction de l’intention de l’internaute de bloquer le contenu inapproprié pour les enfants ou le contenu “illégal”.


Le gouvernement australien y voit l'opportunité de bloquer l’accès à des sites jugés mauvais pour la santé de la nation.
Apparemment la pornographie pourra toujours circuler, mais les sites sujets à controverse, comme ceux prêchant la légalisation de la vente de Marijuana ou l’euthanasie, seront sous contrôle. Les sites de protestataires n’étant pas forcément d’accord avec les décisions du gouvernement risquent aussi de passer à la trappe.


Tim Marshall, porte-parole du gouvernement, dit que les FAI devront fournir un service Internet propre aux foyers, aux écoles et aux points d’accès publics pour protéger l’enfance.


Les FAI ont prévenu que ce système ralentira l’Internet australien
(…) Des essais préliminaires ont montré que 10 000 pages web sur un million seront bloquées par erreur. La communauté d’internautes risque de s’échauffer mais au moins les enfants seront à l’abri.

http://www.theinquirer.fr/2008/10/15/laustralie-censure-officiellement-lacces-a-internet.html

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Pour la France je vous ai déjà détaillé la censure annoncée içi ...


 

PRESSure 



Sur un blog passionnant,

d'une grande érudition !

A visiter absolument ....

http://suntzu.vox.com/library/post/internet-cest-tr%C3%A8s-bient%C3%B4t-mondialement-fini-la-libert%C3%A9.html

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La démocratie, c’est “le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple“, si l’on en croit la Constitution de 1958, qui a repris la définition d’Abraham Lincoln. Mais dès lors qu’il s’agit de l’internet en général, et de l’informatique en particulier, le gouvernement semble plutôt schizophrène.

Le moins que l’on puisse dire est qu’il existe en effet “deux poids, deux mesures” : vous êtes un industriel/chercheur/”startupeur” travaillant sur un domaine sensible ? L’Etat vous protège, et vous explique comment vous protéger, sur le Net, au nom du contre-espionnage. Vous êtes un simple citoyen lambda ? L’Etat ne vous explique rien, mais fait au contraire tout pour s’autoriser le fait de vous espionner.

C’est, paradoxalement, le constat que j’ai pu faire lors de mon intervention aux États généraux de l’identité numérique, qui se tenaient, au Sénat, ce lundi 27 avril 2009, à l’initiative de la revue Hermès, du CNRS, qui m’avait proposé d’expliquer “Comment contourner la cybersurveillance“.(...) La suite de l'article : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/05/04/internet-quand-letat-ne-nous-protege-pas/

http://bridge.over-blog.org/article-31317170.html

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sathyadas2.blogspot.com
internet libre

Exposé incontournable de Benjamin Bayart.
L'internet libre disparait, pourquoi, comment, etc...
Une vidéo en 4 parties qui permet de connaitre le véritable avenir d'Internet

VIDEOS

BenjaminBayart_Internet_Libre1_4
envoyé par Tyrosine76
La suite :
http://sathyadas2.blogspot.com/2009/05/internet-libre.html

http://bridge.over-blog.org/article-31379735.html
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 02:31
egaliteetreconciliation.fr
On fait le ménage chez Dailymotion Version imprimable Suggérer par mail
Publié le 13 mai 2009
Image 

Depuis quelques semaines, la censure se fait de plus en plus sentir sur Dailymotion. Après une série de vidéo dont les 4 parties du débat Dieudonné / Elisabeth Lévy, c'est des comptes entiers d'utilisateurs qui sont supprimés. Les plus assidus ont remarqué que le compte du "Libre Penseur" est passé à la trappe, après avoir posté deux vidéos pour défendre la liste antisioniste mené par Dieudonné et dénoncer "lantidieudonnisme" des médias. De son coté, l'utilisateur "Prince-_de_Conde", connu pour regrouper les vidéos d'Alain Soral et surtout Eric Zemmour, a vu 26 de ses vidéos sur Dieudonné et Soral disparaître...

Pour remédier à ce problème qui est en constante progression, nous vous conseillons d'ouvrir un compte sur RuTube, le YouTube russe.

Comment créer un compte RuTube et “uploader” sa première vidéo (...) Lire la suite de l'article :

http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=4015&Itemid=173

Merci Bridge !

Dernières parutions sur ce blog :


liste complète

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Comment créer un compte RuTube
et “uploader” sa première vidéo



1 - Créer un compte


> Cliquer sur Регистрация (= s’inscrire) en haut à droite.
> Remplir le formulaire d’inscription (Ник = pseudo, E-mail = …, Пароль = mot de passe, Иеще раз = confirmation du mot de passe, Код с картинки = captcha de protection à recopier).
> Cocher Я принимаю условия ользовательского соглашения (= je suis d’accord et gnagnagna).
> Cliquer sur le bouton, le compte est créé et on est automatiquement connecté.


2 - Accéder à son compte


>Une fois connecté, il faut cliquer sur son pseudo qui se trouve en haut à droite pour accéder à son compte.



3 - Uploader une vidéo


Un fois que l’on est dans son compte…

> Cliquer sur + Залить видео (= publier des vidéos), bouton vert tout en haut au milieu.
> Remplir le formulaire :

. Путь к файлу (= le chemin d’accès au fichier), cliquer sur le bouton “Parcourir…” pour trouver l’emplacement du fichier à uploader.
. Заголовок ролика (= titre).
. Описание ролика (= description).
. Категория (= catégorie), il faut en choisir une autre que celle proposée par défaut (prenez la première qui vous tombe sous la souris).
. Тэги (= tags).
. Комментарии (= commentaires), préciser qui peut laisser des commentaires (Все = tous, Только мои друзья = seuls mes amis, Никто = aucun).
. Скрывать не авторские комментарии (= les auteurs ne cachent pas les commentaires)
. Категория “18+” (= Les “18 +”), à cocher si vidéo de cul, violente ou cruelle.
. Показывать на сайте, участвовать в рейтинге (= voir sur le site, participer à la notation)

> Cliquer sur le bouton, l’upload commence et une fois qu’il est terminé, on revient automatiquement dans son compte. Et là, Ô miracle, une vidéo ultra subversive attend son buzz.

Se déconnecter

> Выйти (= exit), en haut à droite.

Se connecter


Quand on a créé son compte et que l’on est déconnecté…

> Cliquer sur Войти на сайт (= connectez-vous), en haut à droite.
> Reprendre la phase 3 décrite avant pour uploader de nouveau.

Astuce


Aidez-vous du traducteur Google pour vous en sortir une fois votre compte RuTube créé.


http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article5687
 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=4015&Itemid=173


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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 22:08



Société Européenne
de l’Information :
Créons là ensemble !

Cet article rédigé par un des fondateurs de l’Internet, Robert Cailliau, est une synthèse d’un document de travail visant à être enrichi par chaque internaute qui le souhaite afin de servir de base à la proposition sur la société de l’information de Newropeans, car HADOPI concerne la France mais l’Europe suit et décidera in fine !

Un droit d’accès universel pleinement reconnu est le pré-requis à toute diffusion de savoir commun. Nous voulons contribuer à l’édification de l’Espace Unique Européen de l’Information (SEIS) qui définit les instruments juridiques et économiques pour atteindre les objectifs de la stratégie i2010 et plus. Alors que l’Espace promeut un marché interne ouvert pour la société de l’information et des médias, Newropeans veut également protéger les droits des utilisateurs du réseau des effets de distorsion et de limitation des forces du marché.

 

Une charte européenne des droits digitaux garantissant les droits fondamentaux de l’environnement Internet (WSIS Tunis 2005) a notre pleine approbation. Les récentes influences gouvernementales, technologiques, économiques sur les droits des utilisateurs de l’internet montrent la nécessité d’une dimension légale pour protéger les droits fondamentaux de la société d’information. Nous encourageons une approche de la base vers le haut dans les débats déjà existant, des acteurs et utilisateurs de l’internet vers les réunions et forums de la ’gouvernance’ Internet. Ces droits et principes devraient inclure le respect de la vie privée, la protection des données, la liberté d’expression, les droits d’accès universel, la neutralité du réseau, l’interopérabilité, l’accès global à tous les noeuds, l’utilisation de formats et standards libres, l’accès public au savoir et le droit à l’innovation. 

Nous croyons au principe de la neutralité du net pour préserver les bénéfices de l’internet comme une technologie libre et ouverte favorisant l’innovation, la croissance économique et la communication démocratique. Le transport de l’information ne devrait pas être priorisé selon l’identité de son émetteur ou de sa destination. L’UE devrait encourager les réseaux neutres libre de toute restriction de contenu, sites ou plate-formes, types d’équipements autour, et noeuds de communication permis.

 

Une solution de régulation à court-terme devrait séparer les responsabilités pour le contenu de celles du transfert, les Fournisseurs de Services Internet (ISP) doivent être divisés en Fournisseurs Hôtes Internet (IHP) et Fournisseurs de Transfert Internet (ITP). Les ITP doivent traiter tous les paquets de façon égale. Les entreprises ne devraient pas fournir de tels services. L’objectif à moyen terme est d’avoir une infrastructure haut-débit municipale publique, telle que pour les routes, pistes cyclables, chemins de randonnées, et parcs.

 


La protection de la vie privée devrait être renforcée au profit des utilisateurs de cette technologie afin que les gouvernements et entreprises soient responsables pour toute violation de la vie privée. Newropeans considère la vie privée comme une clé de toute société égalitaire. Nous insistons sur le droit à la protection des données privées dans l’environnement digital : la vie privée est un pré-requis à tout processus démocratique et un outil essentiel afin que les citoyens agissent de façon autonome. 

Les standards garantissent l’accès à l’information à travers l’espace et le temps. L’UE devrait exiger l’utilisation de standards dans son administration.

Les formats ’open source’ et les logiciels libres devraient être utilisés par les administrations publiques à travers toute l’Union européenne et devraient être encouragés afin de convertir les processus administratifs basés sur le papier à l’électronique, l’objectif étant une administration publique ’sans paperasse’ mais interopérable. 

Newropeans veut une propriété intellectuelle publique internationale adoptée à travers des processus démocratiques et avec une participation citoyenne et publique.

 


Nous encourageons les formes alternatives de licences pour tout matériel créatif (tels que les licences ’Creative Commons’), l’accès libre aux publications scientifiques et aux résultats de recherche, la gestion des savoirs et travaux des auteurs inconnus. Nous considérons que la propriété intellectuelle est très importante mais nous sommes également préoccupés par le respect des droits civils et de l’architecture web. Nous dénonçons fortement la proposition récente de la Commission européenne (COM(2008) 464 final).

 

Nous voulons un rôle à l’avant-garde pour l’Union européenne qui explore les solutions pour l’écosystème dans un cadre et des modèles de licences volontaires collectives. Newropeans revendique le fait que malgré les risques des systèmes P2P, cette technologie pourrait enrichir les interactions humaines avec des possibilités de collaboration et de relations créatives innovantes.

Un marché d’information pure devrait être élaboré à partir d’expérimentations avec de la monnaie digitale et des micro-paiements. Ceci résoudrait quelques-uns des problèmes des ’business models’ exclusivement basés actuellement sur des techniques de publicité et de propriété intellectuelle douteux. Nous considérons comme impératif d’encourager la diversité dans la propriété des médias de diffusion et de promouvoir le développement de nouveaux médias pour l’expression des divers points de vue. Nous croyons que la démocratie nécessite une exposition des citoyens à une large variété de sujets, différents points de vue, idées non spécifiquement sélectionnés par avance.

La propriété des données sera vitale dans l’espace de l’Information. Les données informatiques du citoyen reposeront sur des services de stockage en ce qui concerne les données privées à l’extérieur de chez l’utilisateur. Ces services sont similaires au stockage de l’argent personnel dans les banques, et devraient être régulées de façon égale contre les risques de vol et d’abus.

L’influence des sites de réseaux sociaux devrait être étudiée soigneusement afin que des lois puissent être créées pour la protection des membres les plus fragiles (enfants, personnes âgées...) sans entraver les côtés utiles de ces outils. 

Robert Cailliau & Luca Cominassi*
www.newropeans.eu  

* Robert Cailliau est un scientifique belge, qui ensemble avec Sir Tim Berners-Lee, a développé le World Wide Web (Internet). Il est membre de Newropeans - Luca Cominassi est membre de Newropeans et un des 30 premiers candidats de Newropeans aux élections européennes du 7 juin 2009 (N°3 en Italie, Régions Nord-Ouest et Centre).

 

Newropeans est le 1er mouvement citoyen à présenter des listes dans 10 pays de l’UE aux élections européennes de juin 2009 : Son objectif est de démocratiser l’Union européenne. 




DISCUSSION PUBLIQUE NEWROPEANS :
http://interneteurope.pbwiki.com

 

Newropeans lance sa première discussion publique sur une de ses propositions majeures sur la Société de l’Information dans l’Union Européenne. Ce domaine est d’un intérêt tout particulier pour Newropeans étant donné que les conditions qui font une vrai démocratie sont directement menacées par les futures règlementations européennes et lois nationales sur les télécoms et la Société de l’Information.

 

Newropeans diffuse donc un ’document de travail’ sur la société de l’information en Europe pour discussion publique. C’est en s’appuyant sur la participation des internautes et acteurs sur un modèle commun de production ’peer’ que ce document sera enrichi et amélioré.

 

Chacun est invité à commenter le contenu de la proposition sur le wiki suivant : http://interneteurope.pbwiki.com 
 
Après cette discussion publique, les membres de Newropeans seront invités à approuver le texte final. Les membres de Newropeans se réservent le droit d’intégrer ou non les suggestions publiques, mais ils assureront des feed-backs réguliers au cours de ce processus.



logo DOCUMENT 47373  http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=53878
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  • : Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
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