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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 16:55

 

 

Quand l’Express sélectionne soigneusement les propos de Jean Robin pour discréditer tout le web indépendant

 

 

 

Remy-Pflimlin-France-Television-300Mis à part quelques journalistes d’exception (comme Elise Lucet ou Frédéric Taddeï par exemple), et quelques émissions intéressantes, il faut reconnaître que France Télévision ne propose pas beaucoup de programmes de qualité.

 

C’est toujours mieux que les autres chaînes, me direz-vous (et vous n’aurez pas tort).

 

Mais la différence, c’est que nous payons la « redevance télé », en tant que citoyens, parce que justement France Télévision est censée être une chaîne d’intérêt publique. Qu’en est-il réellement ?


Et bien je vous propose de découvrir, grâce à ACRIMED qui a isolé cette séquence, la réponse édifiante de Rémy Pfillin, président de France Télévision, à une question pourtant fort légitime d’Isabelle Attard, député du Calvados, à savoir : pourquoi France Télévision refuse de diffuser le documentaire Les Nouveaux Chiens de Garde ?


Au passage, il s’agit du documentaire qui a fait le plus d’entrées en salle en 2012…


Raphaël Berland

Fourest-caroline-epinglee-par-CSA---Denis.jpg
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isis_small

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Actualité non-alignée :
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(..) Côté syrien, on réfute la rhétorique atlantiste d’une révolution sauvagement réprimée et on affirme que la République arabe syrienne et le président Bachar el-Assad sont innocents des crimes dont on les accuse. En outre, on accuse les « Amis de la Syrie » d’avoir mis en scène une pseudo-révolution pour attaquer le pays et d’être, à ce titre, les vrais et uniques responsables des crimes commis durant la guerre. Enfin, on souligne que, malgré l’interdiction faite par les « Amis de la Syrie » aux citoyens syriens réfugés à l’étranger de voter, 63 % des Syriens ont élu le président el-Assad en juin dernier, qui a reçu 88 % des suffrages exprimés. Par conséquent le Peuple syrien a lui-même tranché cette polémique...(..)
JPEG - 21.5 ko
                                                                                                  Laurent Fabius devrait être poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Syrie.
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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 03:11

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Crise avec le Qatar : l'Arabie saoudite veut la fermeture d'Al-Jazira

Le Monde.fr avec AFP | 14.03.2014 à 19h13• Mis à jour le 14.03.2014 à 19h29

Le premier ministre qatarien, Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani, à son arrivée à Rabat au Maroc, le 10 mars.

L'Arabie saoudite, qui a des relations tendues avec le Qatar, a exigé la fermeture de la chaîne de télévision Al-Jazira, a annoncé vendredi 14 mars une source proche des participants à la dernière réunion des monarchies du Golfe.

Lire : Tensions diplomatiques entre le Qatar et trois pays du Golfe

Riyad a aussi demandé la fermeture des centres de recherches qu'abrite Doha, dont le Brookings Doha Center et le Centre arabe de recherches et d'études politiques, dirigé par l'ancien député arabe israélien Azmi Béchara, considéré comme l'éminence grise de l'émir, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, selon cette source.


SOUTIEN DU QATAR À LA MOUVANCE ISLAMISTE

L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rappelé le 5 mars leurs ambassadeurs à Doha, accusant le Qatar de s'ingérer dans leurs affaires et de mener une politique déstabilisatrice dans la région en raison de son soutien à la mouvance islamiste. Cette décision sans précédent dans les annales du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a été annoncée au lendemain d'une réunion houleuse à Riyad du groupement régional, qui compte également parmi ses membres le Koweït et Oman.

Selon une source proche d'un participant à la réunion, qui a requis l'anonymat, le chef de la diplomatie saoudienne, Saoud Al-Fayçal, a demandé que le Qatar se soumette à trois exigences, « fermer Al-Jazira, qui provoque la sédition, fermer les centres de recherches à Doha et livrer tout hors-la-loi ».


« INGÉRENCE DANS LES AFFAIRES INTÉRIEURES DU QATAR »

Le chef de la diplomatie du Qatar, Khaled Al-Attiya, a alors répliqué qu'il s'agissait d'une « ingérence dans les affaires intérieures du Qatar ». Al-Jazira, outil de la diplomatie du Qatar, a toujours exaspéré les pays de la région, et selon les experts, elle s'emploie à soutenir les islamistes, notamment en Egypte.

Le Qatar est considéré comme l'un des principaux bailleurs de fonds des Frères musulmans égyptiens et des groupes proches de cette confrérie dans les pays du « printemps arabe », alors que l'Arabie saoudite et les autres monarchies du Golfe soutiennent les militaires égyptiens.

Les trois pays accusent le Qatar d'accueillir des opposants et d'en avoir naturalisé certains. Les Emirats avaient convoqué en février l'ambassadeur du Qatar pour protester contre des propos de l'éminence grise des Frères musulmans, le prédicateur égyptien naturalisé au Qatar, cheikh Youssef Qaradawi, lors d'un prêche retransmis par Al-Jazira.


  LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE DU QATAR N'EST « PAS NÉGOCIABLE »

Selon les réseaux sociaux, cela fait deux semaines que ce cheikh n'a pas prononcé son prêche du vendredi dans la mosquée où il officie d'habitude à Doha. Un gendre de cheikh Qaradawi dirige un petit centre d'études au Qatar, l'Académie du changement, accusé par le quotidien des Emirats Al Roya d'encourager « le renversement des régimes en place ».

 

l'article complet ici :

 

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/03/14/crise-avec-le-qatar-l-arabie-saoudite-veut-la-fermeture-d-al-jazira_4383471_3218.html

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 00:41

Un rapport de l'Union européenne a exhorté régulation de la presse serré et a exigé que les fonctionnaires de Bruxelles ont le contrôle des autorités de contrôle des médias nationaux avec de nouveaux pouvoirs pour imposer des amendes ou le licenciement de journalistes .... Lire la suite ...

Leveson: EU wants power to sack journalists

A European Union report has urged tight press regulation and demanded that Brussels officials are given control of national media supervisors with new powers to enforce fines or the sacking of journalists.

http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/leveson-inquiry/9817625/Leveson-EU-wants-power-to-sack-journalists.html

 


Lord Justice Leveson's inquiry did shine a light on some genuine and shocking abuses of press power - Leveson Report: Cameron’s Tory principles are protecting our ancient liberties
The EU report praises Lord Justice Leveson’s proposals Photo: Julian Simmonds

The “high level” recommendations that will be used to draft future EU legislation also attack David Cameron for failing to automatically implement proposals by the Lord Justice Leveson inquiry for a state regulation of British press.

A "high level" EU panel, that includes Latvia’s former president and a former German justice minister, was ordered by Neelie Kroes, European Commission vice-president, last year to report on "media freedom and pluralism". It has concluded that it is time to introduce new rules to rein in the press.

“All EU countries should have independent media councils,” the report concluded.

“Media councils should have real enforcement powers, such as the imposition of fines, orders for printed or broadcast apologies, or removal of journalistic status.”

As well as setting up state regulators with draconian powers, the panel also recommended that the European Commission be placed in overall control in order to ensure that the new watchdogs do not breach EU laws.

“The national media councils should follow a set of European-wide standards and be monitored by the Commission to ensure that they comply with European values,” the report said.

The EU report praises Lord Justice Leveson’s controversial proposals and attacks politicians, including the Prime Minister, that have questioned state regulation of newspapers.

“The gross abuses revealed in the Leveson enquiry have led its author to propose much more stringent institutional supervision, where the media would be much more closely monitored,” the report said.

“That judge Leveson’s recommendations should have been rejected out of hand by some politicians in high office, is not very reassuring.”

Mrs Kroes last night hailed the report’s “concrete ideas for action” as providing “exactly what I was looking for”.

“Ensuring the independence of regulators across the member states and their cooperation will be high on my agenda,” she said.

“The recommendations in this report are an important basis for the tough and principled discussion we urgently need in the EU.”

The report’s recommendations have sparked anger in Britain, a country that is often criticised by European officials for its media coverage of EU issues

A spokesman for the Department for Culture, Media and Sport said: "We have no intention of allowing Europe to regulate the British press. We have been clear that, as set out in the Leveson report, we expect the British press industry to implement tough, independent, self-regulation."

Douglas Carswell, the Conservative MP for Clacton, attacked the report for making an “extraordinary, and deeply disturbing proposal”.

“Having EU officials overseeing our free press - and monitoring newspapers to ensure they comply with "European values" - would be quite simply intolerable,” he said.

“This is the sort of mind-set that I would expect to find in Iran, not the West. This kooky idea tells us little about the future of press regulation. It does suggest that the European project is ultimately incompatible with the notion of a free society.”

Nigel Farage, the leader of Ukip, compared the proposals to “Orwell's 1984”. “This is a flagrant attack on press freedom. To hear that unelected bureaucrats in Brussels want the power to fine and suspend journalists is just outrageous,” he said.

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 20:40

Main basse sur la mémoire, les pièges de la loi Gayssot (Oulala.info)

 

gayssot-non-liberte-oui-images.jpg

 

Sortie web du nouveau documentaire Clap36


Alors que nous pataugeons dans un faux débat sur la liberté d’expression à propos d’un film antimusulman qui n’est pas un film mais un guet-apens politique, Clap36 a jugé important de revenir sur la mère de toutes les censures actuelles -la loi Gayssot- véritable instrument de régulation du droit d’expression et de la liberté de penser.
C’est pourquoi nous vous proposons en libre visionnage « Main basse sur la mémoire, les pièges de la loi Gayssot » de Béatrice Pignède.

Synopsis
Vingt ans après l’adoption de la loi Gayssot, de nombreux historiens, philosophes, hommes politiques de tous bords, dénoncent les dérives qu’elle a engendrées. La « mère de toutes les lois mémorielles », votée en 1990, pénalise la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, tels que définis par le Tribunal de Nuremberg. Présentée à l’époque comme un rempart contre l’antisémitisme, son bilan est pourtant aujourd’hui désastreux : atteintes aux libertés, concurrence génocidaire, surenchère victimaire, renouveaux identitaires et racistes, gigantesques détournements financiers. Au plan international, le verrou idéologique institutionnalisé par la loi Gayssot participe également à justifier les guerres coloniales de ces dernières années et à couvrir la politique d’Israël d’une caution inoxydable.

Sous titrage anglais disponible (cliquer sur « CC » dans la vidéo).

Regarder le film sur clap36.net

 

http://www.oulala.info/2012/10/main-basse-sur-la-memoire-les-pieges-de-la-loi-gayssot/

 

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Samedi 7 août 2010
12 ans après Roger Garaudy, Vincent Reynouard baillonné...et emprisonné, du fait de la loi Gayssot

 


 Né en 1969, marié et père de 8 enfants, le Français Vincent Reynouard est ingénieur chimiste de formation, issu de l'ISMRA (Institut des sciences de la matière et du rayonnement atomique) de Caen. Il se présente volontiers comme catholique traditionaliste et ne cache pas ses opinions politiques ultra-conservatrices. Mais, surtout, il conteste publiquement, sous la forme de DVD et d’écrits, la version classique de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. ll fait partie de ces chercheurs se proclamant « révisionnistes » et qualifiés de « négationnistes » car ils ne croient pas à l’existence des chambres à gaz homicides dans les camps de concentration allemands.

En 2005, Reynouard écrit et envoie à des syndicats d'initiative, des musées et des mairies un fascicule de 16 pages intitulé « Holocauste? Ce que l'on vous cache », dans lequel il prend le contre-pied de l’histoire académique. La justice française s’abat aussitôt sur lui.

En première instance, il est condamné, en 2007, par le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin) à 1 an de prison ferme, 10.000 euros d'amende et 3.000 euros de dommages et intérêts pour la LICRA. En appel, en juin 2008, la Cour de Colmar confirme la peine de prison et le condamne à un total de 60.000 euros (20.000 euros d'amende + publications forcées et frais divers). Du jamais vu.

Comme Reynouard réside en Belgique, la France lance contre lui un mandat d'arrêt européen pour l'obliger à purger la peine de 1 an de prison ordonnée par la Cour d'appel de Colmar. Le 9 juillet dernier, il est emprisonné par la police belge, en attendant son extradition en France. Ce qui fait dire à l’intéressé : « Quand on ne songe qu’à la mise en prison pour se débarrasser d’un contradicteur, c’est qu’on n’a pas d’arguments. »

Conclusion : un homme de 41 ans, père de 8 enfants, est actuellement emprisonné pour ses recherches historiques, en raison de la loi Gayssot. 

Cette loi, promulguée au Journal officiel de la République française le 14 juillet 1990, interdit, dans son article 24bis, le fait de « contester (…) l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international [dit de Nuremberg] annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945. »

Dans mon livre Sarkozy, Israël et les juifs (Oser dire, 2009), j’ai rappelé que cette loi liberticide a été vivement critiquée par des personnalités comme l’académicienne française Simone Veil ; le Secrétaire perpétuel de l’Académie française, Hélène Carrère d'Encausse ; les ministres Jean Foyer, Jacques Toubon, Alain Peyrefitte ; les historiens Henri Amouroux, Pierre Vidal-Naquet, Annie Kriegel, François Furet, Alain Besançon, Jacques Willequet et François Bédarida ; la fondatrice de l’Institut de recherche Hannah Arendt, Chantal Delsol ; le prix Nobel d’économie 1988, Maurice Allais ; les écrivains Michel Tournier, Louis Pauwels, Michel Houellebecq, Philippe Muray, Jean Daniel, Vladimir Volkoff, Michel Rachline et Alain Robbe-Grillet ; les magistrats Philippe Bilger, Alain Marsaud et Raoul Béteille ; les juristes Olivier Duhamel, Anne-Marie Le Pourhiet, Emmanuelle Duverger, André Decoq et Guy Carcassonne ; les avocats Jacques Vergès et John Bastardi Daumont ; le philosophe Paul Ricoeur ; l’humoriste Bruno Gaccio ; des défenseurs de la liberté d’expression comme le fondateur de Reporters sans frontières Robert Ménard (qui la dénonce comme une « police de la pensée ») et Gabriel Cohn-Bendit ; les journalistes Dominique Jamet, Delfeil de Ton, Alain Rollat, Albert du Roy, Philippe Tesson, Jacques Julliard et Ivan Rioufol ; ou encore l’ancienne présidente de la Ligue des droits de l’homme, l’historienne Madeleine Rebérioux. À l’étranger, le linguiste américain Noam Chomsky s’en est déclaré l’adversaire absolu. Pour le physicien et intellectuel belge Jean Bricmont, « la loi Gayssot est une régression juridique de plusieurs siècles ». Les présidents Hugo Chavez et Mahmoud Ahmadnedjad ont, quant à eux, condamné sévèrement cette répression.

Il nous incombe désormais de défendre la libre expression dans les faits et non plus seulement en théorie. Pourquoi n’entend-on personne dénoncer publiquement le sort réservé à Vincent Reynouard ? Que font Reporters sans frontières, Amnesty International et Human Rights Watch ? Aucun média, ni français ni étranger, n’a informé l’opinion de cette affaire. Un tel silence est anormal.

Personnellement, j’ai décidé de réagir en tant qu’historien et citoyen, et de faire savoir, par ce communiqué, combien je suis révolté par le fait que, chez nous, on jette en prison un homme pour ses opinions, aussi insolites, stupéfiantes et controversées soient-elles. Un tel traitement est indigne de la France et de sa tradition intellectuelle. La loi n’a pas à intervenir dans la définition de la vérité historique : dans un État libre, cette fonction est celle des historiens. La loi Gayssot, qui restreint la liberté du chercheur, est contradictoire avec la notion d'État démocratique ; c’est une loi scélérate. Je demande en conséquence son abrogation immédiate.

J’espère être bientôt rejoint par des dizaines, des centaines, des milliers d’autres personnes ne pouvant rester indifférentes face à ce scandale qui nuit gravement à l’image de la France et bafoue l’esprit de la République.

Celles et ceux qui veulent cosigner avec moi ce communiqué peuvent m’envoyer leur nom et leurs coordonnées à cette adresse : eugenie.blanrue@laposte.net. Il ne s’agit pas de soutenir les idées religieuses, politiques ou historiques de Vincent Reynouard, mais de défendre son droit à les exprimer. Pour les contester, il suffit d’un débat démocratique, ouvert, franc et loyal.

Nous ferons le point sur ces signatures à la fin du mois de septembre prochain. En attendant, merci de diffuser ce texte au maximum.

 

 

Paul-Éric Blanrue,

Historien,

Fondateur du Cercle zététique,

Auteur de Sarkozy, Israël et les juifs (Oser dire, 2009).

 

 

[Le titre est de Alaindépendant, qui n'approuve en rien les thèses néo-nazies défendues par Reynouard, par exemple celles sur le massacre d'Oradour-sur-Glane, mais qui pense que les opinions doivent être combattues s'il le faut par l'intelligence et l'argumentation et non par l'autorité de la loi]

 

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/08/07/18760774.html

 

 

 

Eva : Cette loi liberticide est une honte ! On doit pouvoir effectuer les recherches historiques de SON CHOIX ! Quelles qu'elles soient ! Et le deux poids deux mesures (Juifs, Musulmans) est intolérable et lourd de frustrations pouvant alimenter l'antisémitisme abominable !

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 13:32
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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 23:32

15 septembre 2011 16:01, Les mots ont un sens, par Napakatbra


Selon Guéant et Péchenard, la DCRI a le droit d'enquêter sur les sources des journalistes dès lors que des "informations confidentielles d'une affaire judiciaire en cours" sont divulguées. Des centaines de journalistes doivent donc être espionnés en permanence...


Guéant Péchenard Liberté de la presse

A l'origine, une fuite : en pleine affaire Woerth-Bettencourt, David Sénat, alors directeur du cabinet de MAM à la Justice, balance au quotidien Le Monde quelques infos truculentes sur une enquête de police. Embêtant... une femme de ministre aurait été embauchée après intervention expresse de son mari, dans une obscure TPE soupçonnée d'avoir couvert, sinon organisé, une fraude fiscale à plusieurs centaines de millions d'euros ?! Pas franchement du meilleur effet. Il fallait agir et vite. L'impétrant s'est retrouvé muté en Sibérie Guyane en deux temps trois mouvements. Est-il utile de préciser que la fraudeuse n'a quasiment pas été inquiétée ? Non, bien entendu... mais le sujet n'est pas là.


Y a-t-il eu intervention de l'Etat pour identifier les sources des journalistes ? Oui, c'est un fait. Guéant et Péchenard l'ont admis. Même si aucune écoute n'aurait été réalisée, nos flics de chocs ont tout de même épluché les fadettes d'un journaliste pour identifier le délateur. Hors cadre judiciaire, bien entendu... mais le sujet n'est pas là (article à venir).


Un secret mal gardé


Concentrons-nous plutôt sur les arguments de nos valeureux défenseurs de la veuve (Bettencourt) et de l'opprimé (Woerth) : "J'ai demandé à la DCRI d'identifier le haut fonctionnaire qui, soumis au secret professionnel et ayant un accès direct à des documents sensibles, avait divulgué des informations confidentielles dans une affaire judiciaire en cours", a expliqué Frédéric Péchenard, Directeur général des services de police. "Je trouve cela grave. C'est un infraction pénale", a-t-il ajouté le regard sombre.

Et d'une, au moment où il a demandé à la DCRI d'enquêter, n'étant pas censé connaître le coupable, Péchenard ne pouvait pas savoir qu'il s'agissait d'un haut fonctionnaire. Et de deux, faut-il comprendre qu'à chaque fois que "des informations confidentielles dans une affaire judiciaire en cours" sont divulguées à la presse, il y a enquête ? Aïe...

♦ 13/09/2011 : "Mediator : comment Servier a corrigé le rapport du Sénat" titre LeFigaro.fr. La pilule a toujours autant de mal à passer et le site balance les retranscriptions d'écoutes téléphoniques récoltées par la police. Violation du secret de l'instruction.

♦ 13/09/2011 : LeMonde.fr publie les "déclarations de Madame Bettencourt à la police". Violation du secret de l'instruction.

♦ 13/09/2011 : Le Parisien et Le Canard Enchainé dévoilent quelques perles de l'interrogatoire de Jean-Noel Guérini, qui lâche son frère. Violation du secret de l'instruction.

♦ 14/09/2011: "En Corse, les gendarmes sur la piste agricole" titre LePoint.fr. Citant une "source proche de l'enquête", le journaliste révèle quelques secrets relatifs aux investigations des pandores sur le meurtre d'un maire. Violation du secret de l'instruction.

♦ 16/09/2011 : bon pied, bon oeil, Liberation.fr nous donne quelques indices sur l'évolution de l'enquête concernant les exploits podologistiques de Georges Tron.

♦ Les multiples révélations de Mediapart sur Ziad Takieddine ? Violation du secret d'instruction...

♦ 13/09/2011 : Marianne2.fr dévoile que Sarko compte se rendre en Libye, jeudi. Pire qu'une violation du secret d'instruction : la sécurité du chef de l'Etat est en jeu ! Haute trahison !

Liste évidemment non exhaustive. Bref. Tous les jours, en France, cinq, dix, peut-être vingt ou trente articles citent des "informations confidentielles d'une affaire judiciaire en cours". Et autant de journalistes espionnés ? Ça coule de source... à en croire nos deux compères.


http://www.lesmotsontunsens.com/des-centaines-de-journalistes-francais-sous-surveillance-11160

Lire aussi : "Journalistes en semi-liberté"

Fichier attaché Taille
liberte-de-la-presse-protection-sources.jpg 10.05 Ko

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")A lire également :

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 03:21

 

bjr.jpg


En trois mois, 35 journalistes tués dans 16 pays - Le Pakistan pays le plus dangereux

http://lechemindagoue.20minutes-blogs.fr/web

 

Bonjour,

Voyant le nombre chaque jour de journalistes enlevés ou assassinés par des
équipes de snipers formés à l'élimination de cibles civiles, j'ai souhaité
réagir.

Voici des règles à respecter pour le journaliste soucieux de préserver sa
sécurité physique et son travail.

-Ordinateur mis à jour, pour windows il existe un logiciel gratuit de chez
Sécunia, PSI, ceci vous permettra à chaque scan de vérifier si l'ensemble de
vos programmes installés sur votre ordinateur sont à jour, ceci permet de
freiner un groupe de hacker qui souhaite lire votre disque dur, comme un état
qui connait d'avance votre ip....

-Firewall et anti virus, selon moi le meilleur gratuit est COMODO, et un très
bon payant est ESET Smart security.

-Supprimer ses données avec ERASER, avec 35 pass aléatoire, si vous pensez
que votre disque dur contient des fichiers sensibles qui ont été effacés de
manière peu sécurisée par le passé, utilisez unused space erased. minimum
7pass.

-l'anonymat passe avant tout par un VPN, 5€ par mois pour un journaliste ce
n'est pas cher payer pour être sur à 100% (ex: vpntunnel.se fidèle depuis 1
an, rapide,aucun soucis fonctionne avec p2p,5€ par mois)

-Faire un PC fantôme en utilisant un livecd d'ubuntu, une distribution de
linux, qui se charge uniquement dans la mémoire vive, il possède tous les
outils, incorporés. attention vous devez éteindre le pc et bien le rallumer, de
ce fait la mémoire vive sera définitivement purgée en le ré-allumant et donc
il est sécure.

-outils très pratiques :
-modules firefox :  
--WOT, permet de vérifier la crédibilité d'un site pour un achat par
exemple.
--adblock, permet de virer les pubs, abonnez vous à toutes les listes pour
être sur dans adblock.
--Force-TLS 2.0, indispensable pour éviter de se faire capter ses mots de
passe par les gouvernements, le module force la connection https et donc tout
passe crypté et donc impossible pour un petit code espion d'écrire vos
identifiants et mot de passe sur l'url et permettre au FAI de les lire.

Tor n'est pas sécurisé du tout ! ne l'utilisez jamais lorsque vous vous
loguez à votre boite aux lettres ou bien rentrez des mots de passe,car un
simple sniffer et pas de chance et hop. un FAI connait votre IP donc le pays
fasciste aussi, il sait sniffer c'est un jeu d'enfant.

-Truecrypt, vous devez utiliser le cryptage minimum 256 bits et surtout avec
des minuscules, majuscule chiffre et caractères (/*-+), un minimum de 12
caractères avec chacune de ces syntaxes et le tour est joué.

-utilisez de petits organes de stockage, des micro SD, il existe en version de 8
et 16GO, de ce fait la police aura du mal à mettre la main sur vos documents
secrets, bien sur cryptés le tout. Cachez le en posant du bluetack et collez le
derrière un radiateur ou enterrez le dans une plante ou collez le sur la
feuille d'une plante par exemple.

KeyScrambler, il se peut ami journaliste qu'un mouchard soit installé sur
votre ordinateur, un keylogger.
.
Ce petit logiciel va vous permettre de crypter chaque frappe de votre clavier
en fonction des différents programmes que vous utilisez, mozilla outlook etc..
INDISPENSABLE

-FREENET, c'est un réseau anti censure, utilisez le pour balancer des info
de nature stratégique visant à dénoncer des personnes hautement placés. Ou si
vous craignez vraiment pour votre vie, selon la nature de l'info.

-http://www.2ip.ru/ ce site vous permet de vérifier votre adresse ip avant de
publier un article. l'adresse IP ne doit jamais être la votre, toujours celui
de votre VPN !!  

-http://www.netvibes.com/ ce site vous permet de réunir tout les flux RSS sur
une même page, INDISPENSABLE pour nos amis journalistes et autres soucieux de
rester au top de l'actu.

-http://www.virustotal.com/ ce site vérifie pour vous la présence de virus
dans un fichier, un fichier PDF peut contenir un trojan ! ou bien une phot,
avant d'exécuter quoi que ce soit, venant d'un ami, vérifier le fichier avec
virus total.

-Il se peut que la censure d'un pays, Tunisie ou Maroc dispose d'un filtrage
sur les serveurs de DNS des FAI du pays, donc utilisez ceux d' OPENDNS, ou de
GOOGLE. Cela pourrait vous donner accès à du contenu censuré en temps normal.


Sécurité Physique:

-Chaque journaliste est perçu comme un nuisible dans des pays dit sensibles.
Agissez tels des agents de renseignement, personne ne doit savoir que vous
êtes journalistes pas même le gouvernement, si le gouvernement est au courant,
votre ligne est sur écoute obligatoirement ainsi que l'adsl, il sniffe votre
connection voilà pourquoi installez un vpn,  

Le pays voudra connaitre vos agissements, habitudes et surtout vos sources, les
personnes avec qui vous êtes le plus en contact. Votre logement est déjà
infesté de micro, agissez comme tel. Réinstallez votre ordinateur ou bien
bootez sur un LIVECD pour être sur ! Vérifiez la prise de votre clavier, il se
peut qu'un keylogger matériel soit raccorder entre votre carte mère et votre
prise clavier, très utilisé dans les services de renseignement.

-vous êtes un journaliste qui réside au Maroc ou en Tunisie,  que dois je
faire ?

-j'agis comme si ma ligne est sur écoute et ma ligne internet et que mon
logement est posé (micro ou caméra dedans)

-  si je suis parti de chez moi en laissant l'ordinateur dans la pièce, il se
peut que les plombiers (...) ait mis sur écoute votre PC, je vérifie le
raccordement de ma prise clavier, elle doit rejoindre directement ma carte
mère,   j'utilise un LIVECD ou je réinstalle mon ordinateur (pas évident..)
j'utilise un VPN lorsque je surfe sur internet, OBLIGATOIRE.

- je ne prends part à aucune manifestation, sniper positionné, ordre donné
pour élimination ou capture de cible terroriste = journaliste, donc implication
des services de contre espionnage contre vous.

Agissez en tant que tel et brouillez tout !

- Lors de manifestations et de débordements, j'ai le réflexe de résider chez
des amis et de rester dans le logement, je me fais tout petit.

- ou je quitte le pays si je pense avoir accès à beaucoup de sources, il se
peut que le pays le sache aussi et utilise les débordements de manifestations
comme prétexte pour votre élimination.

- Je mets une casquette ou un chech, pas chers, et j'eenmerde bien les snipers pour les identifications lors des manifestations. Mais je ne jouerais pas avec eux si j'étais vous.

- Je ne reste JAMAIS seul !

Je constate que les journalistes passent en ligne de mire, il deviennent des
terroristes. Ils ont raison selon moi car vous dénoncez un système fasciste
vous tentez donc de renverser le pouvoir.

Agissez en personne intelligente, et évitez la mort, vous faites un travail
extrêmement dangereux dans ces pays là, vous risquez la torture mes amis, et
ce n'est pas une blague (..)


Jeudi 13 Janvier 2011
http://www.alterinfo.net/Destine-a-chaque-journaliste-residant-sur-la-terre_a53737.html
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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 19:26

http://m.gawker.com/5288536/porn-mags-you-read-for-the-stories-grow-less-lucrative/gallery/

"La presse israélienne cache la vérité", par Gideon Levy

Publié le 22-11-2010


Le journaliste israélien souligne les limites de la liberté de la presse en Israël.

"La presse israélienne cache la vérité

Beaucoup d’entre nous courbent la tête, capitulant et s’autocensurant, ce qui est incommensurablement pire qu’une censure par le gouvernement.

Nous sommes réunis à Eilat cette semaine pour notre conférence annuelle ; utilisons-la pour nous interroger. Nous avons bien des raisons d’être fiers de ce que nous écrivons, diffusons, dévoilons, exprimons. Ce n’est pas partout qu’on trouve une presse aussi vivante, surtout une presse aussi libre. Mais cette liberté qui est la nôtre est en grand danger, les amis, une liberté dont nous ne profitons pas vraiment. Un incendie menaçant se propage en ce moment autour de nous, et même s’il n’est pas arrivé jusqu’à nous, il s’approche, et pourtant nous ne prenons pas garde. Le monstre arrive, et il n’y a personne pour l’arrêter. Ici, les journalistes ne sont pas assassinés, pas encore, mais certains insinuent que cela devrait se produire. Nous ne sommes pas bâillonnés, pas encore, mais certains prêchent publiquement que ce doit être fait. Scandaleusement, certains journalistes demandent à ce que nous soyons refrénés, empêchés de murmurer quelque opinion, sans parler des opinions subversives ou minoritaires. Trop de nos collègues ne comprennent pas leur fonction ; ils confondent relations publiques et journalisme, propagande et vérité, vrai patriotisme, c’est-à-dire faire notre travail, et faux patriotisme, c’est-à-dire servir la propagande.


La maison brûle, les amis, et certains dans la profession mettent de l’huile sur le feu. Au dehors, des lois dangereuses sont votées qui visent les organisations à but non lucratif, les Arabes et les autres minorités, mais cela finira par nous atteindre, nous le souffle de vie affirmé de la démocratie, que trop peu de gens comprennent vraiment.


Il n’y a guère de censure ou de pressions venant du gouvernement, de l’armée ou d’autres groupes de pouvoir en Israël auxquelles nous ne pouvons pas résister. Le problème, c’est que beaucoup d’entre nous courbent la tête, capitulant et s’autocensurant, ce qui est incommensurablement pire qu’une censure par le gouvernement. Trop d’entre nous ont rejoint le service de la propagande israélienne, une presse qui n’a pas été écrite, mais qui est ralliée.


A première vue, aucune idéologie ne domine : les pages éditoriales sont pleines d’une large variété d’opinions, mais une ligne nous commande : il faut se faire aimer par nos lecteurs, ne pas les mettre en colère inutilement, ne pas leur dire ce qu’ils ne veulent pas savoir, mais les émouvoir et les distraire, autant que possible ; pour vendre.


Nous avons descendu des présidents, des ministres et des Premiers ministres avec nos enquêtes et nos articles, et pourtant, la matière première la plus rare chez nous, c’est le courage. Les gens ne veulent rien savoir sur l’occupation ? Nous ne leur en parlerons pas. Les gens ne veulent pas entendre la vérité sur l’opération Plomb durci ? Nous ne leur ferons pas perdre le sommeil avec ça. Nul besoin du Bureau des porte-parole des FDI, il est en nous. La plupart des fantômes qui émergent de l’épouvantable agression de Gaza, le petit nombre d’enquêtes et de procès tardifs, ne sont pas les fruits de nos investigations. Nous avons été mis en sommeil et abusés dans l’opération Plomb durci. Certains d’entre nous ont demandé à ce qu’elle ait lieu, ensuite, ils ont volontairement fait le flou sur ce qui s’est passé là-bas.


Le gouvernement nous a fermé la Bande de Gaza depuis novembre 2006 et, de façon scandaleuse, personne n’a relevé le défi. Il est difficile de croire que seule, une journaliste courageuse, Amira Hass, a réussi à se trouver sur les lieux pour écrire, sans faire partie d’une unité armée, alors que le reste de la presse avait déclaré forfait. Les militants de la flottille turque pour Gaza ont été traités de « terroristes » par les médias, sans dire en quoi ils l’étaient, parce c’est comme cela que notre gouvernement les appelait, parce que c’est ce que voulaient nos lecteurs, et ce faisant, nous avons justifié le meurtre de neuf de ces militants.

Une presse, qui excelle à bien des égards, faillit à sa tâche dans la couverture de l’occupation ; elle est le plus grand collaborateur de l’occupation. Elle aide les Israéliens à se donner l’impression qu’il n’y a pas d’occupation. Sans la campagne de déshumanisation de la presse, les Israéliens seraient moins contents d’eux, et peut-être que plus de doutes, sur le plan moral, s’installeraient sur ce que nous faisons.


En ignorant les choses, et en servant la propagande, la presse ne remplit pas la tâche qui est la sienne, elle permet que se perpétue cette cruauté non loin de chez nous, en la repoussant à des années-lumière de notre conscience. Nous devons parler de tout cela à Eilat, entre les honneurs et le langage fleuri. Autour d’un gin tonic, nous devons nous demander si nous transmettons la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité."


par Gideon Levy

Source : http://www.haaretz.com/opinion/israeli-press-is-censoring-the-truth-away-1.325832

(Traduit par JPP)

CAPJPO-EuroPalestine

 

 

Eva R-sistons : La liberté est en danger partout ! Les journalistes ne peuvent plus faire leur travail, honnêtement, en toute indépendance, en toute impartialité, en France comme ailleurs, et notamment en Israël ! La réalité est si hideuse, qu'on cache tout, de plus en plus, aux citoyens, ils sont privés de la connaissance de la vérité ! Et en particulier, les crimes d'Israël doivent éclater au grand jour ! La FDI pratique le terrorisme intellectuel: On censure ce qui gêne ! On censure même des extraits du Talmud, tellement ils embarrassent (par exemple, "les goys sont des animaux... à exterminer"). Et pendant ce temps, on dresse artificiellement les peuples contre un pays qui n'a attaqué personne, et qui ne constitue nullement une menace : L'Iran, pays millénaire coupable de ne pas s'aligner sur la monstrueuse Pensée Unique criminelle de l'Occident ! Tout cela est abject...

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 22:58
7 octobre 2010
Le Monde diplomatique
Appel aux lecteurs

L'information gratuite n'existe pas

par Serge Halimi

Même si quelques internautes semblent encore l'ignorer, l'information gratuite n'existe pas.

Pour certains journaux, sites, moteurs de recherche, qui se contentent de répercuter gratuitement les données et analyses que d'autres ont collectées, tout paraît magnifique. Surtout quand ils s'octroient la part du lion des recettes publicitaires ainsi obtenues. Mais le privilège extravagant qui leur est concédé n'aura qu'un temps. Google lui-même l'a bien compris, qui admet par la voix de son PDG Eric Schmidt avoir « désespérément besoin que les journaux, magazines et sociétés de presse réussissent, car il nous faut leur contenu ».

Or, pour ces derniers, tout devient de plus en plus difficile. Lorsqu'ils ne sont pas adossés à des journaux papier, les sites d'information ne parviennent pas à financer leurs dépenses par le biais d'abonnements, de recettes publicitaires, ou d'un système associant l'un et l'autre. Afin de survivre, ils font donc régulièrement appel à de nouveaux investisseurs à qui ils ne cessent de promettre le bout du tunnel...

Quant aux sites de journaux, comme celui du Monde diplomatique, ils n'existent en accès gratuit que parce que les acheteurs et les abonnés de ces périodiques permettent encore de financer la mise en ligne de leurs contenus. Mais pas seulement leur mise en ligne. Car, préalablement, intervient tout un travail professionnel de collecte de l'information, de vérification des données, d'édition des textes et de correction des articles.

Qu'on le comprenne, la gratuité de la distribution de l'information coïncide avec (et contredit) le caractère payant de toutes les étapes de sa collecte. Chaque article du Monde diplomatique correspond en effet à un engagement financier réglé par le mensuel : pige du journaliste ou salaire du membre de la rédaction, frais de déplacement et de séjour en cas de reportage, rémunération des correcteurs, maquettistes, imprimeurs, diffuseurs, etc.

Dans le cas d'un texte consulté en ligne, la suppression des frais d'impression et de diffusion ne réduit pas d'un centime les autres dépenses. Si émettre une opinion plus ou moins informée est assurément bon marché, la fonder sur une enquête ou sur une connaissance requiert du travail et de la peine.

Il existe encore une presse militante, en ligne et sur papier, impulsée par des gens qui paient de leur personne et qui offrent leur temps. Hormis ce cas, admirable mais rare, un travail journalistique à plein temps doit, à l'égal de n'importe quel autre emploi professionnel, être rémunéré en vertu de cette règle élémentaire qui veut que toute peine mérite salaire.

Est-il légitime que cette rémunération soit entièrement mise à la charge des acheteurs de journaux et des abonnés, pendant que la plupart des internautes joueraient un peu le rôle de « passagers clandestins » ?

Poser la question, c'est y répondre.

Or, c'est bien de ce cas de figure qu'il s'agit aujourd'hui, surtout dans le cas d'un journal comme Le Monde diplomatique dont les ressources ne proviennent ni d'un banquier soucieux d'étendre sa surface sociale et politique, ni des annonceurs (leurs dépenses ne représentent que 3 % du chiffre d'affaires du mensuel, et moins de 1 % des recettes de ce site).

Persuadés des vertus de la libre circulation de l'information, nous offrons sur notre site - le premier site de presse à avoir été lancé en France - deux années de nos archives intégrales, ainsi qu'un éclairage de l'actualité à travers nos « valises diplomatiques » et les blogs de nos collaborateurs. Notre ambition est de poursuivre ce développement. Notamment en améliorant l'interactivité, et de mener à bien le projet ambitieux de numérisation de nos archives dans lequel nous nous sommes lancés (lire « Transmettre », par Philippe Rivière, octobre 2009).

Au moment où nous faisons appel aux lecteurs du Monde diplomatique, où plusieurs centaines de ses acheteurs réguliers, de ses abonnés, ont déjà consenti un effort financier supplémentaire afin de garantir son indépendance et son développement, il serait normal par conséquent que les internautes qui consultent régulièrement ce site gratuit s'inspirent de leur démarche.

Ce serait également juste.

C'est pourquoi nous vous demandons aujourd'hui, dans la mesure de vos moyens, d'acheter le journal en kiosques, de vous abonner, d'abonner un parent ou un ami, ou même de verser un don - depuis quelques semaines, notre site propose un formulaire qui permet de le faire directement en ligne. Ainsi chacun contribuera à la poursuite et l'amplification de notre travail commun.

D'avance, merci.

Serge Halimi
Directeur du Monde diplomatique
En kiosques
Sur le site
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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 21:39

 

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La députée Muriel Marland-Militello (UMP) souhaite que le Parlement adopte une résolution pour encadrer la liberté de la presse, après la publication des informations de Mediapart dans l'affaire Bettencourt.

 Ceux qui ont suivi les débats sur la loi Hadopi se souviennent que de sa voix haut perchée, la députée UMP a parfois égayé les soirées tristes où l'on voyait jour après jour un Parlement aux ordres voter une loi inadmissible qui allait être jugée inconstitutionnelle, car attentatoire à la présomption d'innocence et à la liberté d'expression. Dans la torpeur des débats, l'élue des Alpes-Maritimes nous a souvent permis de rire, tant sa défense de la loi Hadopi était caricaturale et d'une mauvaise foi patente. 

"Le terrorisme cybernétique ne gagnera pas", avait-elle un jour déclaré alors que le site de propagande Jaimelesartistes.fr venait de subir une attaque DDOS. "Ce qui compte en démocratie ce ne sont pas les internautes, ce sont les concitoyens", avait-elle ajouté lorsque son blog a été submergé de visites et de commentaires, et qu'elle a cru être elle-même victime d'attaques de vilains hackers.

Avec l'affaire Woerth, cette grande fan d'Internet veut maintenant réguler la liberté de la presse. Car bien sûr, le problème n'est pas de se mettre en position de conflit d'intérêts et de mettre alors l'Etat en position d'être suspecté de malversations, mais d'oser enquêter sur le sujet pour vérifier ces soupçons. "Déterminée à ce qu’une certaine conception de la presse ne devienne jamais la règle dans les médias français, j’ai souhaité prolonger ma démarche par une action législative", annonce-t-elle sur son site Internet. "C’est la raison pour laquelle je vais prochainement déposer une proposition de résolution" dans laquelle "je rappellerai solennellement des grands principes qui fondent notre République".

Elle fait le lien entre les publications de Mediapart, qui s'est d'abord basé sur des enregistrements illégaux attentatoires à la vie privée des personnes écoutées, et celles du journal L'Express qui le mois dernier a publié des extraits du dossier médical de Johnny Hallyday. Elle veut ainsi rappelé dans sa résolution "l’équilibre, consacré par les textes et les jurisprudences, entre liberté de la presse, droit d’informer, droit au respect de la vie privée et respect des informations couvertes par des secrets professionnels, en particulier le secret médical".

"Je ne doute pas que cette proposition de résolution sera prochainement inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale et adoptée", conclut-elle.

Mais la Justice, elle, a déjà tranché en ce qui concerne Mediapart. Dans un jugement du 1er juillet, le tribunal de Nanterre a jugé que la diffusion d'extraits des enregistrements pirates relevait "de la publication d'informations légitimes et intéressant l'intérêt général", et qu'ordonner leur retrait serait "exercer une censure contraire à l'intérêt public, sauf à ce que soit contesté le sérieux de la reproduction des enregistrements – ce qui n'est pas le cas en l'espèce".


Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com


Auteur : Guillaume Champeau - Source : Numérama

 

/http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14132#14132

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 23:53

http://twitter.com/AugustinS

 

[VIDEO] Propos off de Sarkozy : un journaliste mis en examen

 

Augustin Scalbert, journaliste de Rue89, a été mis en examen pour "recel".

 

Un journaliste du site internet Rue89, Augustin Scalbert, a été mis en examen vendredi 11 juin à Paris pour recel dans l’enquête sur la diffusion de propos tenus hors antenne par Nicolas Sarkozy en 2008 sur France 3.

Convoqué vendredi matin par la juge Anne-Julie Paschal, au palais de justice de Paris, qui l'a mis en examen pour "recel", Augustin Scalbert est passible d'une peine de 5 ans de prison et de 375 000 euros d'amende.

Détournement de la loi sur la presse

"Ce qui est troublant dans cette affaire, c’est que l’on poursuive un journaliste pour recel, comme si une information pouvait être volée. C’est un véritable détournement de la loi sur la presse", a indiqué à Nouvelobs.com, Me Antoine Comte, avocat d’Augustin Scalbert, à la sortie du tribunal.

"L’objet de cette procédure est au final d’obtenir mes sources et de savoir comment j’ai obtenu ces informations », a confié à Nouvelobs.com Augustin Scalbert.

Un rassemblement de soutien était prévu devant le tribunal mais seuls des membres de Reporters sans frontières, Pierre Haski , patron de Rue 89 et une journaliste des Inrocks étaient présents.

 

Un technicien de France 3 également visé

Cette mise en examen fait suite à une plainte déposée le 8 juillet 2008 par France 3 pour “vol, recel et contrefaçon” après la diffusion sur internet, en particulier sur Rue89, d’une vidéo montrant Nicolas Sarkozy hors antenne, avant un passage au journal “19/20” le 30 juin 2008.

Sur cette vidéo, visionnée à plusieurs centaines de milliers de reprises, Nicolas Sarkozy semblait irrité parce qu’un technicien de France 3 ne lui avait pas rendu son salut avant l’interview. Il avait également demandé au journaliste de France 3 Gérard Leclerc combien de temps il était resté "au placard" et fait rajouter une question au débat..

Outre Augustin Scalbert, un technicien de France 3 a déjà été mis en examen pour “vol” et “malgré toutes nos demandes, la direction de France 3 refuse de retirer sa plainte”, a dénoncé jeudi le SNJ (Syndicat national des journalistes).

La vidéo incriminée :

 

Reproduction autorisée en citant la source en français : http://www.al-har.fr/blog/2010/06/11/un-film-echappe-a-la-censure-israelienne-concernant-lattaque-de-la-flotte-de-la-liberte
Ainsi que le lien de l’article original (publié sous licence Creative Commons) : http://www.democracynow.org/2010/6/10/exclusive_journalist_smuggles_out_video_of

 

 

Communiqué LDH

Vendredi 11 juin, Augustin Scalbert, journaliste à Rue 89, est convoqué pour se voir signifier sa mise en examen au motif de vol d'un document audiovisuel appartenant à la chaîne de télévision France 3

Cet objet juridique, qui ressemble bien à une vengeance du Président, n'a pas, pour une fois, pris le moyen du délit d'outrage pour tenter de contrer une représentation assez dévastatrice d'un Nicolas Sarkozy filmé tel qu'il est, mais celui du vol et du recel. Convoqué en avril 2009, prévenu que l'affaire serait suivie en septembre sous cette incrimination, Augustin Scalbert pouvait penser que le ridicule avait fait tomber la procédure dans l'oubli.

Ce n'est pas le cas. Alors que le journaliste n'a fait que son travail de transcription de faits avérés, puisque enregistrés, l'accusation de vol et de recel est maintenue. Il faut dire qu'un procès pour avoir révélé des mots réellement prononcés est plus difficile à mener jusqu'au bout ! Car la seule question qui vaille n'est pas de savoir si les phrases du Président n'auraient jamais dû être révélées, mais de constater qu'elles ont bien été prononcées.

La Ligue des droits de l'Homme soutient Augustin Scalbert et proteste contre le mauvais procès en délinquance qui lui est intenté.

Paris, le 11 juin 2010

 

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13433

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 23:53
 
Auteur : SINE-HEBDO

SINE-HEBDO N°83Le journal mal élevé

 

Communiqué de presse. Numéro 83. En kiosque le mercredi 7 avril 2010.

 

Siné Hebdo dans les kiosques jusqu’au 28 avril. Pendant encore 4 semaines, Siné continuera de semer sa zone et les collaborateurs à chier avec élégance dans les bégonias.

 

. Cette semaine, une pleine page de messages de nos lecteurs :

« Promis j’abonne mon père aussi, sûr qu’y va adorer ça…est mort depuis dix ans mais commence à s’emmerder ferme là-haut ! » Sylvie

 

« On est 37 000 : on monte tous à Paris, on empêche de fermer ce journal, on séquestre les patrons, on demande à Xavier Mathieu de venir nous aider, on menace de faire sauter les bouteilles d’oxygène de Bob, on trouvera une solution ! Cette boîte ne doit pas fermer ! » Chantal

 

« Alina vous adore, Alina est mal. Moi simple femme de ménage, j’attendais la fin du mois pour vous envoyer un petit quelque chose, mais la chance c’est comme pour vous, ça ne tombe pas sur la gueule. Je vous enverrai quand même mon petit chèque, en espérant que vous preniez un bon pinard pour le déguster peinards. Bisous à vous tous en croisant les doigts pour que vous ressuscitiez un jour très proche. Ciao. » Alina

 

Extraits de centaines de messages qui nous sont arrivés.

 

. Olivier Marbot nous narre la délicate intervention de la BAC à Montreuil face à des collégiens et Tricaud l’espiègle poursuit avec son récit de la pédagogie de la schlague utilisée par les flics…

. A Mayenne, les fous sont en cage. Par Julie Le Bolzer.

. La sortie de prison des usagers de drogue. Par Etienne Liebig…

. Nettoyage antisyndical à la crèche et le monde merveilleux du Pôle emploi. Par Thierry Pelletier. Toujours sur le monde du travail, Gérard Filoche.

. Notre mémoire est menacée par les machines. Par André Langaney.

. Et : Michel Warschawski, Michel Onfray, Jean-Pierre Bouyxou et Jackie Berroyer, Dror, Jean-Paul Rocher, Isabelle Alonso, Delfeil de Ton.

 

Et aussi :

Les dessins de la semaine avec Sergio, Felix, Large, Faujour, Pakman, Carali, Berth, Lindingre, Rémi Malingrëy , Kap, Jiho, Diego Aranega, Goubelle, Lavombe, Soulas, Decressac, Bar, Etienne Delessert, Desclozeaux, Geluck.


Auteur : SINE-HEBD

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12071

 

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 10:24
Comment la CIA pénètre nos médias.
Maxime VIVAS


Est-il permis, sans se voir clouer au pilori des « conspirationnistes », de dire que les consommateurs de la « grande » presse française devraient réfléchir à ce qu’ils vont lire ici ?

Que sait-on (de sources sûres) de l’infiltration de nos médias par la CIA ?

Prenons le cas d’une richissime ONG que j’ai étudiée de près depuis quelques années et qui inonde les médias français d’un millier de communiqués par an, informations qui seront reprises, souvent sous forme de coupé-collé. Ainsi va se façonner l’opinion française, rendue méfiante à l’égard des pays dont les choix politico-économiques dérangent l’Oncle Sam.


Mais d’abord, laissons la parole à des témoins peu suspects d’imprégnation marxiste :

« La CIA contrôle tous ceux qui ont une importance dans les principaux médias. »
William Colby, ancien directeur de la CIA.

« On trouvait des journalistes pour moins cher qu’une bonne call-girl, pour deux cents dollars par mois. »
Un agent de la CIA, sur le recours aux journalistes pour propager des articles de la CIA.
« Katherine The Great », de Deborah Davis, Sheridan Square Press, 1991.

« Les Etats-Unis et l´Union européenne contrôlent 90% de l´information de la planète ; sur les 300 principales agences de presse, 144 ont leur siège aux Etats-Unis, 80 en Europe, et 49 au Japon. Les pays pauvres, où vit 75% de l´humanité, possèdent 30% des journaux du monde. »
Ana Delicado (journaliste), « Les médias racontent un seul monde, sans le Sud ». In : Agence internationale d’informations Argos, 28 novembre 2004.


Et enfin un mot du journaliste New Yorkais John Swinton qui, le 25 septembre 1880, refusa de porter un toast à la liberté de la presse et s’en expliqua ainsi :

« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! » (Cité dans : « Labor’s Untold Story », de Richard O. Boyer and Herbert M.Morais, NY, 1955/1979).

L’ONG que j’ai étudiée s’appelle Reporters sans frontières. Peut-on mesurer son indépendance à l’égard des USA et des entreprises états-uniennes chargées d’intoxiquer l’opinion mondiale ? Voici quelques éléments qui conduisent à répondre par l’affirmative.


Au moment où cet article est rédigé (30 août 2009), les comptes de RSF pour l’année 2008 ne sont toujours pas connus, en violation de la loi relative aux organisations reconnues d’utilité publique. Cependant, deux rubriques du site Internet de RSF sont intéressantes. L’une est intitulée « Comptes 2007 » et la seconde « Agir avec nous ».


Dans la première, nous lisons : « Les entreprises qui aident Reporters sans frontières sont principalement Sanofi aventis et la CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient la Fondation Soros, le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation et la Fondation de France ».


Dans la seconde, à la sous-rubrique : « Les entreprises partenaires des actions et des campagnes de Reporters sans frontières » et dans le chapitre « Les Fondations », nous trouvons : La Fondation Ford, la National Endowment for Democracy (NED), l’Open Society Institute et enfin Sigrid Rausing Trust sur laquelle on est mal renseignés (appel aux lecteurs futés !) mais dont RSF nous dit qu’elle « soutient les activités de Reporters sans frontières pour défendre la liberté de la presse et faire reculer la censure au Maghreb, au Moyen-Orient et en Iran ». Pas en Colombie, au Mexique ou au Pérou, les potes des USA, donc.


Regardons ensemble ce que sont les sponsors étrangers de RSF :

La fondation Soros,
Le Center for a free Cuba (CFC),
L’Open Society Institute (de Soros, cité plus haut),
L’overbrook Foundation,
La National Endowment for democracy (NED),
La Fondation Ford.


Pour faire court, je renvoie le lecteur au livre « Les Etats-Unis de mal empire » (Danielle Bleitrach, Viktor Dedaj, Maxime Vivas) et à mon livre « La face cachée de reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (les deux sont publiés par Aden Editions) pour ce qui est de la NED et du CFC. Les liens quasi-directs de la NED avec la CIA y sont irréfutablement démontrés, voire confessés par des responsables de ce sponsor. Le CFC a pour mission de renverser le gouvernement cubain.


Voyons les autres, dont on a peu parlé à ce jour :


Soros et son Open Society Institute.

George Soros est partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenue (avec succès), en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.


L’overbrook Foundation

Pendant la guerre froide, pour contenir l’influence des Soviétiques, la CIA avait créé Radio Free Europe qui émettait en direction des pays de l’Est.

Parmi les promoteurs de cette radio, on trouvait un certain Frank Altschul.

Parallèlement, afin de préparer son opinion publique à une éventuelle intervention contre le bloc socialiste européen, l’Administration états-unienne avait organisé une opération d’intoxication médiatique sur son propre territoire. Une organisation prétendument formée de citoyens apolitiques (The Committee on the Present Danger) fut créée à cet effet.

Parmi ses principaux animateurs, figuraient Frank Altschul et William J. Donovan.

Qui est William J. Donovan ? Un officier états-unien qui, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avait fondé l’OSS (Office of Strategic Services) l’ancêtre de la CIA (Central Intelligence Agency). Pendant la guerre, il dirigea les services secrets US.


L’OSS forma les futurs directeurs de la CIA. Parmi eux : William Casey. C’est sur recommandation de ce William Casey que la NED a été fondée par l’Administration Reagan au début des années 1980.

Mais revenons un instant sur ce Frank Altschul qui travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, futur chef des services secrets US et fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, paravent de la CIA. Frank Altschul est aussi le fondateur d’« Overbrook Fondation », ce nouveau sponsor de RSF.

La Fondation Ford.

Le 20, puis le 25 août 2006, j’adressai à Robert Ménard, deux mails dans lesquels je l’invitais à souscrire à ses obligations légales en répondant à un certain nombre de mes questions. Par exemple, je demandais si, outre la NED dont les subventions sont affichées et le CFC (dont les subventions ont été cachées plusieurs années) RSF avait d’autres sponsors US. Ménard me fit répondre par Jean-François Julliard, aujourd’hui patron de RSF : « … nous avons fait une demande auprès de la Fondation Ford qui a été refusée. Par ailleurs, nous avons reçu pour l’année 2006 une dotation de 30 000 dollars de la Fondation Overbrook (première dotation). Et en 2003 de la Fondation Real Networks (26 000 euros, dotation qui n’a pas été renouvelée). C’est tout pour les Etats-Unis ».


On voit aujourd’hui que la demande à la Fondation Ford a été renouvelée avec succès et ce, après la publication de mon livre, lu attentivement à RSF (Robert Ménard le critique à trois reprises dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (Robert Laffont)). Or, que révélais-je dans mon livre ? Ceci que j’ai cueilli sous la plume d’Alain-Gérard Slama dans le mensuel « Lire » de mai 1995 : «  Raymond Aron raconte, dans ses Mémoires, son embarras lorsqu’il découvrit, à la fin des années 60, que le Congrès pour la liberté de la culture, officiellement financé par la fondation Ford et par quelques crédits européens, et dont il était un des phares, était soutenu, en coulisse, par la CIA. Pour un mouvement international censé réunir, en totale indépendance, la fleur de l’intelligence occidentale contre le stalinisme, et dont les revues Liberté de l’esprit et surtout Preuves, furent, en France, le bras séculier, on se serait passé de la caution. »


Presque cinquante ans plus tard, et alors qu’il n’est plus possible d’être trompé, RSF recherche à deux reprises cette caution et finit par l’obtenir.

Le 6 avril 2006, en réponse à une interview que j’avais donnée la veille au quotidien Métro, RSF nia toutes les subventions états-uniennes (qui étaient pourtant affichées sur son site) et me menaça d’un procès. Pourquoi le fit-elle si ces sponsors étaient avouables ?

Mon lecteur en aurait-il une petite idée ?


Maxime Vivas.


PS. Les informations ci-dessus (dûment vérifiées) sont en partie puisées dans les deux ouvrages cités publiés par Aden Editions.


URL de cet article
http://www.legrandsoir.info/Comment-la-CIA-penetre-nos-medias.html


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10751
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 07:34


publié par
roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 18H39

TeleSURSource: Le Grand Soir

Depuis le coup d’État, le gouvernement de facto a fermé les chaînes de radios et de télévisions, a poursuivi les journalistes et bloqué les connexions internet. Seule TeleSUR a retransmis heure par heure, en tant que chaîne internationale, les évènements relatifs au coup d’État. Ils menacent maintenant d’arrêter l’équipe de TeleSUR.

Au Honduras, des militaires putschistes ont arrêté l’équipe de teleSUR envoyée pour couvrir le coup d’État contre Manuel Zelaya, ils menacent de saisir tous les outils de travail si elle continue à retransmettre les évènements en cours dans le pays.

Les membres de l’État Major du gouvernement de facto ont menacé par téléphone l’envoyée de TeleSUR, Madeleine García, en l’avertissant qu’ils seraient détenus s’ils ne coupaient pas les retransmissions.

Des militaires participant au coup d’État stationnent autour de l’hôtel où est hébergée l’équipe de journalistes.

TeleSUR est la seule chaîne internationale qui a retransmis en direct, et heure par heure, les évènements relatifs au coup d’État contre le gouvernement légitime de Zelaya. Les médias privés locaux se sont pliés devant l’action subversive des putschistes et retransmettent leurs programmes habituels.

Les quelques médias indépendants qui couvraient les événements ont été fermés.

Dimanche à l’aube, un commando militaire est entré dans la résidence présidentielle, a séquestré le président élu démocratiquement et l’a sorti du pays pour l’emmener au Costa Rica.

L’armée Hondurienne a renoué ainsi avec l’époque la plus sombre de la guerre froide, quand elle remplissait fidèlement son rôle pour réprimer n’importe quelle initiative ou mouvement social prétendant à un progrès minime des secteurs les plus pauvres du pays.

Zelaya avait décrété une augmentation importante du salaire minimum et établi des relations avec les classes populaires. En politique internationale il s’est joint à la vague des gouvernements progressistes reniant les politiques néolibérales qui ont dominé les années 90, il a intégré l’Alliance Bolivarienne des Amériques (ALBA), et a rétabli les relations diplomatiques avec Cuba.

Dimanche dernier il a commis le crime impardonnable de vouloir "poser une question au peuple". À l’occasion des élections législatives et municipales, organisées ce jour-là, il avait proposé d’installer une urne supplémentaire dans les bureaux de vote pour que les citoyens puissent se prononcer sur la possibilité de réunir une Assemblée Constituante dans le courant de l’année prochaine.

L’initiative a été soutenue par les signatures de 400.000 citoyens honduriens, les trois centrales ouvrières, le Bloc Populaire du Honduras et un nombre important d’organisations sociales, mais pas du tout par le secteur patronal qui craint de perdre ses privilèges fiscaux et la politique de spoliation des ressources naturelles du pays, comme ce qui est arrivé dans des pays comme l’Équateur, la Bolivie et le Venezuela.

TeleSUR / 29 juin 2009

ÉQUIPE DE TELESUR AU HONDURAS

ADRIANA SIVORI / Journaliste : arrêtée par les forces armées du Honduras
MARIA JOSÉ DÍAZ / Productrice : arrêtée par les forces armées du Honduras
LARRY SANCHEZ /Caméraman : arrêté par les forces armées du Honduras

MADELEINE GARCÍA / Journaliste
CLBYBURN SAINT JOHN / Caméraman
FREDDY QUINTERO / Caméraman
REGINA OSORIO / Journaliste
RUDY QUIROZ / Caméraman

Sources :
Angèle Savino RFI Caracas angelesavino@gmail.com
venezuelaennoticias@minci.gob.ve
Equipo de Medios Internacionales - equipo@minci.gob.ve

Traduction : xalisco


 

Source: Le Grand Soir


Mais que fait Reporters Sans Frontières ?

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4662

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 20:53
publié par roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 14H16

colonel Ralph PetersPar Jeremy SCAHILLE photo : colonel Ralph Peters


A une époque où les médias se retrouvent « embarqués » avec les militaires dans les zones de conflit, les journalistes indépendants sont devenus les yeux et les oreilles du monde.

Sans ces journalistes non-embarqués qui risquent leurs vies pour rendre compte de ce qui se passe de l’autre coté du fusil ou sous les bombes, l’histoire serait pratiquement entièrement rédigée du point de vue des puissances militaires ou – pour le moins – du point de vue ceux qui tiennent les armes, plutôt que de celui des civils qui sont toujours les principales victimes.


Dans le cas de l’invasion et occupation de l’Irak, les journalistes qui ont pris des risques ont sont souvent été les journalistes locaux irakiens. Quelques 116 journalistes et travailleurs des médias irakiens ont été tués depuis mars 2003. En tout,
189 journalistes ont été tués en Irak. Au moins 16 parmi eux ont été tués par les militaires US, selon le Comité pour la Protection des Journalistes.

Un média qui a souvent été l’objet d’attaques US est Al Jazeera. Comme je l’ai écrit il y a quelques années dans The Nation :


« Les Etats-Unis ont bombardé les bureaux d’Al Jazeera (Eva : Au nom de la liberté ?) en Afghanistan en 2001, tiré à l’obus contre l’hôtel Basrah où des journalistes d’Al Jazeera étaient les seuls clients en avril 2003, tué le correspondant irakien Tareq Ayoub quelques jours plus tard à Bagdad et emprisonné plusieurs reporters d’Al Jazeera (y compris à Guantanamo), dont certains affirment avoir été torturés. En plus des attaques militaires, le gouvernement irakien soutenu par les Etats-Unis a banni la chaîne de l’Irak. »


Un nouveau rapport d’un groupe néoconservateur influent, qui défend une ligne politique de « priorité à Israël » comme moyen de conquête du Moyen Orient, suggère que pendant les futures guerres, les Etats-Unis devraient officiellement adopter une politique de censure des médias et suggère « des attaques militaires contres les médias partisans. » (
MuzzleWatch) Le rapport rédigé pour JINSA, l’Institut Juif pour les Affaires de Sécurité Nationale, fut écrit par le colonel à la retraite Ralph Peters. Il est publié dans le « journal officiel » du JINSA, The Journal of International Security Affairs. « Aujourd’hui, les Etats-Unis et leurs alliés ne se retrouveront plus jamais seuls face à leur ennemi sur le théâtre des opérations. Il y aura toujours un tiers qui participe aux combats », écrit Peters, qui qualifie les médias de « tueurs sans armes. »

« Bien sûr, les médias ont influencé le cours des conflits depuis des siècles, depuis les guerres de religion européennes jusqu’au Vietnam. Cependant, plus récemment, les médias sont devenus déterminants quant à l’issue d’un conflit. Alors que les journalistes n’ont pas réussi à battre le gouvernement US en Irak, les caméras vidéos et les reportages partisans ont assuré la survie du Hezbollah dans la guerre de 2006 contre Israel et, au moment où j’écris ces lignes, ils semblent avoir sauvé le Hamas de la destruction à Gaza.

[...]

Bien que cela paraisse encore impensable, les guerres futures pourraient nécessiter la censure, l’imposition d’un black-out et, en dernier recours, des attaques militaires contre les médias partisans.

Les journalistes se prennent pour des êtres supérieurs et se considérent comme des combattants appartenant à une espèce protégée. Mais la liberté de la presse s’arrête là où ses abus tuent nos soldats et renforcent l’ennemi. Une telle idée est traitée aujourd’hui avec dédain, mais l’élite médiatique qui a perdu tout sens du patriotisme pourrait bien découvrir un jour que cette idée est entrée dans le domaine du bon sens.


L’objectif de tout ceci est bien simple : Gagner. Dans une guerre, rien d’autre ne compte. Si on ne peut pas gagner en respectant les règles, alors il faut gagner en les brisant. Mais il faut gagner. Nos victoires sont celles de l’humanité toute entière, tandis que nos échecs engendrent des monstres. »

Evidemment, qu’un tel cri du coeur aussi méprisable appelant au meurtre de journalistes soit publié dans le journal du JINSAIl est tout à fait à-propos. L’organisation s’est longtemps enorgueilli de compter dans ses rangs des « conseillers » criminels étoilés. Parmi eux, Dick Cheney, Richard Perle, James Woosley, John Bolton, Douglas Faith et d’autres. JINSA, avec le « Projet pour un Nouveau Siècle Américain » (Project for a New American Century - PNAC), fut un des groupes les plus influents sur la politique des Etats-Unis des années Bush et garde une forte influence sur Obama et la Maison Blanche.

En lisant les propos de malade de ce tordu de Colonel Peters, je me suis souvenu d’un rapport sorti fin 2005 qui accusait l’administration Bush de planifier le bombardement du siège international d’Al Jazeera au Qatar, et sur lequel j’écrivais :

« le quotidien britannique Daily Mirror a écrit qu’au cours d’une réunion tenue au mois d’avril 2004 à la Maison Blanche avec le premier ministre britannique Tony Blair, George W. Bush a soulevé l’idée de bombarder le siège international d’Al Jazeera au Qatar. Cette information est tirée des transcriptions « top-secret » du sommet Bush-Blair. Le ministre de la justice britiannique Lord Goldsmith a invoqué la loi Officiel Secrets Act et a menacé toute publication qui publierait une quelconque partie du mémo (il a déjà porté plainte contre un ancien membre du cabinet et un ancien assistant au parlement). Alors, bien que nous ne connaissions pas le contenu du mémo, nous savons que lors de la réunion entre Bush et Blair, l’administration US avait développé une campagne publique trés dure contre Al Jazeera. La réunion s’est déroulé le 16 avril, en plein siège de la ville de Falluja par les Etats-Unis, et Al Jazeera était l’un des rares médias à couvrir les événements de l’intérieur de la ville. Ses reportages exclusifs étaient diffusés par toutes les chaines, de CNN à BBC.


L’offensive de Fallujah, un des assauts les plus meurtriers de l’occupation US, fut un point tournant. En deux semaines de ce mois d’avril, 30 marines furent tués tandis que la guérilla locale résistait aux assauts de l’armée américaine. Quelques 600 irakiens ont été tués, dont de nombreux femmes et enfants. Al Jazeera émettait depuis l’intérieur de la ville des images à travers le monde entier. En direct à la télévision, la chaine démontrait par l’image que les Etats-Unis, malgré toutes les dénégations, étaient bien en train de tuer des civils. Du point de vue des relations publiques, ce fut un désastre pour les Etats-Unis et ils ont riposté en attaquant le messager.


Quelques jours avant la tenue des propos attribués à Bush, le correspondant d’Al Jazeera à Fallujah, Ahmoud Mansour, rapporta en direct à la télévision : « la nuit dernière nous avons été attaqués par quelques tanks, deux fois... mais nous avons réussi à nous échapper. Les Etats-Unis veulent nous faire sortir de Fallujah, mais nous restons. » Le 19 avril, Washington exigeait le départ d’Al Jazeera comme préalable à un cessez-le-feu. La chaine a refusé. Mansour écrivait le lendemain : « des avions de combat américains ont tiré autour de nos nouveaux locaux et ils ont bombardé la maison où nous avions passé la nuit et ils ont tué son propriétaire, M. Hussein Samir. A cause des menaces sérieuses qui planent, nous avons du interrompre nos émissions pendant quelques jours parce que chaque fois que nous tentions d’émettre, les avions nous repéraient et nous tiraient dessus. »


Le 11 avril, un porte-parole de l’armée, Mark Kimmit, déclarait : « les médias qui montrent les Américains en train de délibérément tuer des femmes et des enfants ne sont pas de véritables sources d’information. C’est de la propagande, ce sont des mensonges ». Le 15 avril, Donald Rumsfeld faisait écho à ces propos en des termes trés peu diplomatiques, qualifiant les reportages d’Al Jazeera de « pervers, inexacts et inexcusables... ce dont cette chaine est capable est une honte. » C’est le lendemain même, selon le Daily Mirror, que Bush faisait part de son plan à Blair. « Il a clairement fait comprendre qu’il voulait bombarder le siège international d’Al Jazeera au Qatar et ailleurs, » a déclaré une source au Mirror. « Il ne fait aucun doute que Bush voulait le faire, et aucun doute que Blair ne voulait pas qu’il le fasse. »

Au cas où certains penseraient que le point de vue du Col. Ralph Peters et des neocons du JINSA/PNAC est une relique du passé, rappelons que l’administration Obama compte de nombreux poids lourds qui appartiennent à ce milieu, ainsi que de farouches partisans. Bien qu’ils ne soient plus en train de tirer toutes les ficelles, comme sous l’administration Bush/Cheney, leur influence disproportionnée sur la politique des Etats-Unis demeure.


Jeremy Scahille

Journaliste d’investigation primé, auteur de « Blackwater : The Rise of the World’s Most Powerful Mercenary Army ».

ARTICLE ORIGINAL
http://rebelreports.com/post/110980714/us-colonel-advocates-us-military-attacks-on-partisan

traduction VD pour le Grand Soir http:// www.legrandsoir.info


Source: Le Grand Soir


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=3914&rech=5321#5321

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