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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 21:25

 

 

Une nouvelle occasion de stigmatiser Islam, Musulmans... et artificiellement l'Iran, et de justifier toutes les croisades et chocs de civilisations ! La normalité, aujourd'hui, c'est l'islamophobie. Sans doute un fait divers avec comme protagoniste un cinglé ! Ou un manipulé de plus ! Eva R-sistons 

Australie/Otages: le preneur d'otage est...!!!!
Australie/Otages: le preneur d'otage est...!!!!  
IRIB-on le voyait venir !!!

la crise de la prise d'otage en Australie s'est achevée sur une révélation à dormir debout : le preneur d'otage est un "réfugié d'origine iranienne ayant un casier judiciaire"!!! " il s'agirait en plus d'un "religieux iranien salafiste" puisqu'il " aurait hissé en haut du club où il retenait ses 40 otages d'abord un drapeau de Daech puis un drapeau d'Al Nosra ".... vers 15 heures de l'après midi, les sources proches du ministère australien de la justice annonce avoir identifié le preneur d'otage sans toutefois vouloir révéler son nom et sa nationalité. très bizarrement Reuters suivi de l'AP devancent le ministère australien et rend public le nom de ce mystérieux otage, " un cheikh fautif, le dénommé Haroun Mounes"! aussitôt après un flot d'images, de textes bioraphiques sur ce curieux personnage dont tout, à savoir  attitude, foi takfiri , voire le nom, a étonné les iraniens est publié par les agences de presse occidentaux . En plus , une dernière information nous apprend qu'il a brûlé vif sa première femme et qu'il a quitté l'Iran en 96 pour se réfugier en Australie pour " sa lecture trop libérale de l'Islam"!!!! dans cette avalanche d'info les unes plus contardictoires que les autres, il y a aussi une dernière remarque : le preneur d'otage aurait demandé aux otages de contacter une radio locale pour annoncer au monde entier qu'il soutient Daech et qu'il fait tout à la demande de Daech!! puis il aurait demandé aux otages de hisser le drapeau d'al Nosra ...ces informations sont impossibles évidemment à vérifier dans la mesure où le preneur d'otage est à l'heure qu'il est, mort ..... pour les lecteurs du site Frenchirib, cette information relève d'une véritable blague !!!

Que faut-il conclure de cette affaire ? il semblerait que l'Australie en fidèle allié des Etats Unis cherche à coller à l'Iran et aux Iraniens, une étiquette qui ne leur colle pas ... Daech et Al Nosra et autres n'ont d'ailleurs cesse de commettre leur crime au nom de la haine anti chiite... l'Occident cherche-t-il désespérement à lier l'Iran et les iraniens à Daech? à suggérer que Daech à des soutiens en Iran? si oui le combat est perdu d'avance !!!
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http://french.irib.ir/info/international/item/352403-australie-otage-le-preneur-d-otage-est
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 23:11

 

 

 

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L’UPR demande à France Télévisions de déprogrammer la série de propagande européiste « Anarchy » prévue sur France 4 et d’organiser à la place une série de débats approfondis et pluralistes sur la sortie de l’euro

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Lecture : 13 min
 

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France Télévisions a annoncé qu’elle diffuserait, à partir du jeudi 30 octobre 2014, sur sa chaine consacrée à la jeunesse, France 4, la série « Anarchy » qui met en scène la sortie de la France de l’euro.


La présentation de la série sur le site du producteur témoigne d’un parti pris sur la question, incompatible avec l’exigence de neutralité politique qui anime théoriquement le service public. Cette présentation est en effet formulée comme suit : « France 4 et francetv nouvelles écritures vous invitent à découvrir Anarchy, l’histoire d’une France forcée de sortir de la zone euro. Chaque citoyen est désormais contraint de vivre avec 40 euros par semaine. L’économie chancelle, les institutions et la société vacillent, le chaos menace » (1).

Présentation de la série télévisée destinée à la jeunesse et financée par la redevance audiovisuelle payée par tous les téléspectateurs  : «  Anarchy, l’histoire d’une France forcée de sortir de la zone euro. Chaque citoyen est désormais contraint de vivre avec 40 euros par semaine. L’économie chancelle, les institutions et la société vacillent, le chaos menace »

France 4 part donc du postulat que la sortie de la France de l’euro provoquerait une catastrophe économique, politique et sociale. Cette présentation des choses revient exactement à donner la caution du service public aux prophéties apocalyptiques qu’assènent en permanence les partis et médias européistes, sur toutes les télévisions et radio, sans la moindre démonstration à l’appui.

Si la question de la sortie de l’euro est, en effet, un sujet d’anticipation intéressant, encore faut-il le traiter d’une façon équilibrée présentant au public une pluralité de points de vue. Avec « Anarchy », France Télévisions piétine donc sa propre charte, qui pose que « dans toutes ses émissions, dans tous les services qu’elle offre, France Télévisions assure le pluralisme de l’information et l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion ». (2) 


La position outrageusement partisane adoptée par le groupe audiovisuel public revient à faire un bras d’honneur aux millions de Français favorables à la sortie de l’euro et qui, payant la redevance de l’audiovisuel public, sont en droit d’attendre que celui-ci respecte leur point de vue.


Cette opération de propagande destinée aux jeunes occulte d’ailleurs la situation économique et sociale catastrophique à laquelle sont précisément confrontés les jeunes, ici et maintenant, dans tous les pays de la zone euro, Allemagne comprise. Aujourd’hui même, l’UNICEF a ainsi publié une étude alarmante sur l’augmentation de la pauvreté parmi les enfants des pays riches, et tout spécialement dans l’Union européenne, où 7,5 millions de jeunes ne travaillent pas et ne suivent ni études ni formation, plus spécialement encore dans les pays de la zone euro. (3)


 L’UPR demande à France Télévisions de déprogrammer la série de propagande européiste « Anarchy » prévue sur France 4 et dorganiser à la place une série de débats approfondis et pluralistes sur la sortie de leuro

Les « bienfaits » de l’euro : 2/3 du peuple grec vit désormais officiellement dans la pauvreté ou sous la menace de la pauvreté. En Grèce, le rapport du bureau du budget de l’État transmis au Parlement et intitulé « Politiques de revenu minimum dans l’Union européenne et la Grèce : une analyse comparative » a constaté que « quelque 2,5 millions de personnes sont en dessous du seuil de pauvreté relative, qui est fixé à 60 pour cent du revenu moyen des ménages » et que « 3,8 millions de personnes sont confrontées à la menace de la pauvreté due à la privation matérielle et au chômage  ». Cela représente un total de 6,3 millions de personnes, soit 2/3 du peuple grec. (4)

La série télévisée de propagande de France 4 occulte aussi les travaux de nombreux économistes reconnus qui démontrent que l’euro n’est pas viable et qu’il est la première cause de l’effondrement économique et social des peuples qui l’ont adopté.

 

Citons, à titre d’exemples :

  • Les travaux de huit Prix Nobel d’économie qui ont émis les plus vives réserves quant à l’euro et à sa pérennité : le Français Maurice Allais (1988), le Britannique James Mirrlees (1996), l’Indien Amartya Sen (1998), les Américains Joseph Stiglitz (2001),  Paul Krugman (2008) et Thomas Sargent (2011), ainsi que le Britannico-chypriote Christopher Pissarides (2010)
  • L’appel public et solennel de 5 Prix Nobel d’économie (James Mirrlees, Paul Krugman, Joseph Stiglitz, Christopher Pissarides et Thomas Sargent) qui ont conseillé à l’Espagne à sortir de l’euro dans son propre intérêt, dans un article de mai 2013 du magazine espagnol Expansión.com.
  • L’étude de Jacques Sapir, directeur d’étude à l’EHESS, publiée par la Fondation Res Publica en septembre 2013, qui conclut, sur la base de neuf scénarios alternatifs, aux bénéfices immenses que la France retirerait d’une sortie de l’euro, notamment en termes de croissance économique (avec un gain de +8 à +21% en 4 ans), d’emploi (avec une baisse de 1 à 2 millions de chômeurs), de réduction de la dette publique (qui régresserait rapidement de l’ordre d’une dizaine de points de PIB), et de réindustrialisation. (5)

En outre, l’émission de propagande programmée par l’audiovisuel public garde le silence sur le fait que les pays qui ont refusé d’adopter l’euro comme le Royaume Uni, le Danemark et la Suède, ainsi que ceux qui ont refusé, tout net, d’entrer dans l’Union européenne, comme la Suisse, l’Islande et la Norvège, se portent tous bien mieux que les pays de la zone euro, qui sont en état de stagnation ou de quasi-récession depuis quinze ans.


Mais il y a encore pire dans la désinformation. D’après le JDD, le premier épisode d’« Anarchy » place Marine Le Pen à l’Élysée, après que François Hollande eut dû faire sortir la France de l’euro et quitter prématurément ses fonctions.(6)


Ce scénario est doublement inacceptable :

  • D’une part, contrairement aux fables qu’aiment à entretenir les grands médias, l’idée que Mme Le Pen puisse accéder à la présidence de la République fait hausser les épaules à tous les experts politiques qui savent parfaitement que le FN bute, depuis sa création il y a 42 ans, sur un « plafond de verre » électoral, de l’ordre de 13% des électeurs inscrits et qu’il suscite par ailleurs une hostilité irrémédiable et record dans les 2/3 de la population ;
  • D’autre part, ce choix éditorial est destiné à incruster une nouvelle fois dans l’esprit des Français que le FN proposerait la sortie de l’euro et que la remise en cause de la prétendue « construction européenne » serait l’apanage de l’extrême droite. Ce qui est faux.

L’Union Populaire Républicaine (UPR) rappelle en effet une fois encore :

  • a) – que le FN ne propose pas la sortie unilatérale de l’Union européenne ni même de l’euro. Ces propositions n’ont JAMAIS figuré sur aucune profession de foi électorale des candidats du FN à quelque élection que ce soit, ni dans son programme écrit. Dire et écrire le contraire, comme se propose de le présenter France 4, revient à propager une fausse information, et donc à piétiner les devoirs 1, 3, 6 et 9 de la charte des devoirs et droits des journalistes, dite « charte de Munich » de 1971.(7)
  • b) – que nous avons publié un dossier circonstancié (8) qui présente 14 positions différentes et contradictoires des dirigeants du parti d’extrême droite sur la « construction européenne », toutes axées sur des promesses d’« autre Europe » et de renégociation des traités. Une quinzième version est, d’ailleurs, sortie récemment (9). Pourquoi les journalistes se refusent-ils à faire mention de ce dossier, alors qu’il a été lu par des centaines d’entre eux et qu’il est fondé sur des déclarations qu’ils peuvent eux-mêmes parfaitement vérifier ?
  • c)-  que la sortie de l’euro n’est en rien une position caractéristique de l’extrême droite. Les Prix Nobel d’économie cités plus haut ne sont pas d’extrême droite parce qu’ils s’opposent à l’euro. Ni d’ailleurs les Britanniques, les Danois, les Suédois, les Suisses, les Islandais et les Norvégiens. Ni d’ailleurs les adhérents, sympathisants et électeurs de l’UPR, dont les listes aux élections européennes du 25 mai dernier ont été classées en « LDIV » (diverses) par le ministère de l’Intérieur et non en « LDVD », « LDVG », « LEXD » ou « LEXG ».

L’UPR attire enfin l’attention de France Télévisions et des producteurs d’« Anarchy » sur le fait que les jeunes Français ne correspondent pas à l’image qu’ils semblent s’en faire.


Avec son nom en anglo-américain – « Anarchy » – et son parti pris péremptoire, la série de France 4 traduit en effet une vision stéréotypée de la jeunesse française, qui est censée être son public : elle les prend pour des individus qui considèreraient bêtement leur propre langue – la langue française – comme une chose ringarde et dépassée, et qui percevraient naïvement la « construction européenne » comme un projet radieux et porteur d’avenir.


Cette perception est gravement erronée. Soucieux d’accéder à une information réellement pluraliste, un très grand nombre de jeunes Français s’informent bien davantage sur Internet que leurs ainés et sont de moins en moins sensibles à la propagande européiste, grossière et autoritaire. C’est la raison pour laquelle l’UPR, qui s’est développée essentiellement par Internet – cf. par exemple les conférences sur l’euro « La tragédie de l’euro » (10) et « Faut-il avoir peur de sortir de l’euro ? » (11) – compte une importante proportion de jeunes, puisque la moitié de ses 6.277 adhérents ont moins de 40 ans


En conclusion, l’UPR demande au service public de respecter sa charte et de renoncer à diffuser une série de propagande européiste.

 

France Télévisions doit déprogrammer la série « Anarchy » et organiser, enfin, des débats télévisés approfondis, sérieux et sereins, sur les avantages et les inconvénients de la sortie de l’Union européenne et de l’euro, tels qu’il en existe par exemple à la télévision britannique.


François Asselineau, président de l’UPR et ancien Délégué général à l’intelligence économique à Bercy, et Vincent Brousseau, responsable national de l’UPR pour l’euro et les questions monétaires, qui a été économiste à la BCE pendant 15 ans et est de ce fait l’un des meilleurs experts français de l’euro, sont à la disposition du service public de l’audiovisuel pour participer à ces débats qui engagent de façon décisive le niveau de vie et l’emploi des Français au cours des années qui viennent.

 

 

 


NOTES

  • (2) Charte de déontologie de France Télévisions qui lui fait obligation « d’assurer le pluralisme de l’information et l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion [...] dans toutes ses émissions, dans tous les services qu’elle offre » : http://www.francetelevisions.fr/engagements/charte.php

http://www.upr.fr/communiques-de-presse/lupr-demande-france-televisions-deprogrammer-serie-propagande-europeiste-anarchy-prevue-france-4-dorganiser-place-serie-debats-approfondis-plur

 

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L'actualité :

 

 

La lente agonie des Palestiniens est un scandale qui doit vite cesser !

Une bande de clowns déguisés en "socialistes"...par Jean LEVY

Le masque tombe: Fabius appelle à bombarder l'armée d'Assad anti-terrorisme !

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 15:44

 

 

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La CIA pousse à la guerre mondiale, via les médias qu’elle contrôle
 

ulfkotte.jpgUdo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef d’un des plus grands quotidiens allemands de grand tirage, "Frankfurter Allgemeine Zeitung", admet qu’il a travaillé pour la CIA.

“Je suis journalise, depuis, environ, 25 ans, et on m’a appris à mentir, à trahir et à ne pas dire la vérité au public”, a dit Ulfkotte, dans un entretien avec la chaîne Russia Today (RT). “J’ai été soutenu par la CIA, pourquoi ? Parce que je suis pro-américain”

Il a décidé de dire la vérité, au sujet des médias de masse, complètement, contrôlés, par la classe financière, parce qu’il a peur d’une guerre, en Europe.

“Les médias allemands et américains essaient d’amener la guerre aux gens en Europe, d’amener la guerre, en Russie. C’est le point de non-retour et je vais dire ce que j’ai à dire… Ce que j’ai fait, dans le passé, est mal, manipuler les gens, construire une propagande contre la Russie”.

Ulfkotte a dit que la plupart des journalistes de la corporation médiatique aux Etats-Unis et en Europe sont “soi-disant des couvertures non-officielles”, ils travaillent pour une agence de renseignement.

“Je pense que c’est particulièrement le cas pour les journalistes britanniques, parce qu’ils ont une relation bien plus étroite (avec leur service de renseignement). C’est très certainement le cas avec les journalistes israéliens et bien sûr les journalistes français… C’est également le cas avec les journalistes australiens, néo-zélandais, taïwanais, bref, de beaucoup de pays.”

Operation Mockingbird (Opération “oiseau moqueur”)

La subversion par la CIA des médias de masse est très bien documentée. Dès 1948, l’ancien avocat de Wall Street Frank Wisner (NdT: le père du beau-père de Sarkozy…) a établi l’opération Mockingbird quand il était directeur de l’OSP (Office of Special Projects), qui allait devenir par la suite un département de la CIA. Cette opération avait pour but de convertir les médias en outil de propagande pour l’élite financière. Wisner engagea Philip Graham du Washington Post pour diriger l’opération et recruter des journalistes, beaucoup d’entre eux avaient travaillé pour le renseignement militaire durant la seconde guerre mondiale.

“Vers la fin des années 1950, Wisner ‘possédait’ des membres respectés du New York Times, de Newsweek, de CBS et autres véhicules de communication,” écrit Deborah Davis dans son livre “Katharine the Great: Katharine Graham and the Washington Post”.

Dès 1953, l’opération fut dirigée par le directeur de la CIA Allen Dulles et balayait virtuellement toutes les grosses entreprises médiatiques incluant le New York Times (NdT: Nous avons dit sur ce blog depuis très longtemps que le New York Times était “la voix de la CIA”…), les magazines Time et Life, les équipes de journaux télévisés, particulièrement CBS News sous Philip Paley, en plus des journaux et chaînes de télévision d’information, la CIA contrôlait aussi Hollywood et la production des films.

“Les fichiers de la CIA documentent des arrangements de couverture additionnels avec ces organisations de presse entre autres: Le New York Herald Tribune, Saturday Evening Post, Scripps-Howard Newspapers, Hearst Newspapers, Associated Press (AP), United Press International (UPI), the Mutual Broadcasting System (MBS), Reuters, the Miami Herald,” a écrit Carl Bernstein le célèbre journaliste de l’affaire du Watergate dans un article paru dans la revue Rolling Stone en 1977.

Des preuves de l’existence du réseau de la propagande de la CIA, son “puissant Wurlitzer” comme l’appelait Wisner, avaient été révélées dans les années 1970 suite aux révélations du comité d’enquête du sénateur Church (Church Committee). “”La CIA entretient couramment un réseau de plusieurs centaines d’individus étrangers à travers le monde qui fournissent des renseignements à la CIA et parfois essaient d’influencer les opinions publiques au travers de l’utilisation de propagande cachée. Ces individus donnent à la CIA un accès direct à un grand nombre de journaux, magazines et périodiques, un grand nombre d’agences de presse, de stations de radios et de télévisions, d’entreprises de publication de livres, maisons d’édition et autres fonctions médiatiques étrangères,” citait un rapport du comité du Congrès en 1976.

Comme le documente Alex Constantine, l’opération Mockingbird est toujours opérationnelle aujourd’hui sous une grande variété de déguisements. Un de ses plus grands géniteurs, Richard Mellon Scaife, vient juste de décéder.

Vers une guerre catastrophique avec la Russie

Udo Ulfkotte s’est dévoilé parce qu’il a peur d’une guerre entre les Etats-Unis, l’Europe et la Russie.

“Les médias américains et allemands essaient d’amener la guerre en Europe, en Russie. C’est le point de non-retour et je vais dire ce que j’ai à dire… Ce que j’ai fait dans le passé est mal, manipuler les gens, construire une propagande contre la Russie. Ce n’est pas juste ce que mes collègues font également, ce qu’ils ont fait dans le passé, parce qu’ils sont corrompus pour trahir le peuple, pas seulement en Allemagne, mais partout en Europe… J’ai très peur d’une nouvelle guerre en Europe et je ne veux pas voir une fois de plus cette situation se produire, car une guerre ne vient jamais toute seule, il y a toujours des gens qui poussent à la guerre et ce ne sont pas seulement les politiciens, ce sont les journalistes également… Nous avons trahi notre lectorat, nous avons juste toujours poussé pour la guerre… J’en ai assez, j’en ai ras le bol de toute cette propagande. Nous vivons dans une république bananière et non pas dans un pays démocratique où nous aurions la liberté de la presse.”

Pour l’élite gouvernante, l’oligarchie financière en contrôle des Etats-Unis, la guerre est un outil fait sur mesure pour maintenir et centraliser le pouvoir ainsi qu’établir un ordre monétaire mondial. Aveuglée par son arrogance démesurée, l’élite croit qu’une guerre avec la Russie va mettre en échec les aspirations géopolitiques de cette nation, qu’ils perçoivent comme une menace, comme celles de la Chine. Mettre en échec et défier la Russie est l’objectif de cette guerre en Ukraine, qui s’est mise en sourdine depuis quelques temps.

 

La Russie au courant

La Russie est parfaitement au courant de ce qui se trame et se prépare maintenant pour l’inévitable: une guerre thermonucléaire. Impensable il y a encore 2 ou 3 ans, la Russie est maintenant en train de considérer une refonte à très grande échelle de sa position militaire et de considérer (NdT: comme l’ont déjà fait les Etats-Unis…) la possibilité d’une première frappe nucléaire contre l’OTAN et les Etats-Unis.

“A mon avis, notre ennemi principal sont les Etats-Unis et l’OTAN”, a dit le mois dernier le général Youri Yakoubov, vétéran du ministère de la défense russe.

Yakoubov a dit que la Russie avait fusionné ses forces aériennes et spatiales avec ses forces nucléaires aériennes, terrestres et maritimes.
“De plus, il est nécessaire de finement détailler les conditions sous lesquelles la Russie pourrait mener une frappe préemptive avec ses forces balistiques stratégiques”, a t-il dit.

 

Kurt Nimmo

Info Wars


Traduction : Résistance 71

 

 

http://french.almanar.com.lb/adetails.php?eid=196370&frid=19&seccatid=71&cid=19&fromval=1#.VDfklEc-SRg.twitter

 

 

Propagande de guerre et désinformation une vidéo à voir !

 

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Propagande et désinformation : un lanceur d’alerte allemand révèle que les journalistes manipulent et trahissent le public, et sont majoritairement vendus aux agences de renseignement de l’Ouest

 

Cette vidéo est un montage d'une interview d'un journaliste allemand par la chaîne Russia Today où l'on n'entend pas les questions mais seulement les réponses.

 

Udo Ulfkotte est un journaliste repenti : bien qu'ayant désinformé le public pendant 25 ans, il révèle que la situation des journalistes de l'Ouest est catastrophique : ils mentent, ils désinforment, ils manipulent, ils trahissent le public. Mais pire : ce sont des agents aux ordres des services de renseignements occidentaux.

 

Ce que raconte Udo Ulfkotte est en tous points semblable aux déclarations du journaliste indépendant Thierry Meyssan lorsqu'il était en Libye dans un hôtel qui hébergeait des occidentaux et des journalistes : ces derniers étaient aussi des espions qui désinformaient leur média, et même parfois aussi ils posaient des balises près de certains bâtiments pour permettre aux avions de la coalition contre la Libye de les prendre pour cible.

 

 Aujourd'hui, un journaliste est 
 soit une prostituée au service d'une agence de renseignement ou d'une entreprise, 
 soit une personne intègre qui est chômeur ou un indépendant au service de médias altératifs. 

 

Une interview de premier ordre qui révèle l'ampleur de la connivence des journalistes avec le pouvoir, et notamment les services et agences de renseignement qui sont devenus des États dans l'État, des repères de malfaisants croyant servir leur pays. Les sales cons ! Ils servent, avec les doigts sur la couture de leurs pantalons, les intérêts des puissants, des banquiers, des multinationales, et luttent contre la démocratie véritable et les peuples qui veulent s'émanciper.

 

Quant aux citoyens qu'ils sont censés informer loyalement conformément à leur charte, les journalistes les trahissent continument. Ahurissant !

Un must.

À voir absolument !

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Sur ce blog, derniers posts :

 

 

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Le journaliste allemand Udo Ulfkotte a donné cette semaine une interview tonitruante sur la chaîne Russia Today, à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Gekaufte Journalisten (Journalistes achetés).


Dans ce livre, il détaille la manipulation des médias et des journalistes par les agences de renseignement étasuniennes et notamment comment le Frankfurter Allgemeine Zeitung sert «  comme une prostituée les intérêts de Washington en manipulant ses lecteurs au profit des États-Unis » au travers de multiples organisations pilotées depuis Washington, comme l’Atlantic Bridge, la Commission trilatérale, le German Marshall Found, l’American Council on Germany, l’Aspen Institute, etc.

Ces informations ont été depuis confirmées par Willy Wimmer, ex-secrétaire d’État du ministère allemand de la Défense, qui a accusé le département d’État américain d’ingérence dans le travail de la presse allemande.

 

 

Il faut dire qu’Udo Ulfkotte a lui-même été la victime, parfois consentante, des méthodes des agences de renseignement étasuniennes. Né en 1960, l’homme a été journaliste au service politique étrangère du Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ, l’équivalent allemand du Monde) pendant prés de dix-sept ans (1986-2003). À ce titre, il a vécu dans de nombreux pays musulmans entre 1986 et 1998, s’étant même, un temps, converti à l’islam. Il a par ailleurs été membre de l’équipe de planification de la Fondation Konrad-Adenauer, un think tank proche du CDU (union chrétienne démocrate d’Allemagne, le parti d’Angela Merkel) et a enseigné entre 1999 et 2007 à la Bundesakademie für Sicherheitspolitik (Institut fédéral des hautes études de sécurité), un organisme du ministère de la Défense qui forme les hauts responsables politiques et économiques allemands.

Il a publié une quinzaine d’ouvrages, dont notamment en 2008 Der Krieg im Dunkeln. Die wahre Macht der Geheimdienst (La Guerre de l’ombre. La vraie puissance des services secrets). Il y détaillait les opérations sous faux drapeau et la guerre psychologique menées par les services secrets israéliens, citant notamment leur influence dans les événements de l’automne 2005 dans les banlieues françaises en vue de l’élection de Nicolas Sarkozy. Dans son interview à Russia Today, il revient sur son parcours et sur les méthodes de manipulation de l’opinion publique par la corruption des journalistes opérée par les agences de renseignement étasuniennes.

 

 

Transcription

Je suis journaliste depuis 25 ans, et on m’a appris à mentir, à trahir et non à dire la vérité au public. Mais en voyant ces derniers mois comment les médias allemands et américains essaient d’amener les gens à la guerre contre la Russie en Europe, c’est pour moi un point de non-retour. Je vais me lever et dire que ce que j’ai fait par le passé n’est pas juste : manipuler les gens en faisant de la propagande contre la Russie. Ce n’est pas bien ce que mes collègues font et ont fait par le passé parce qu’ils sont payés pour trahir, pas seulement les Allemands mais tout les Européens. J’ai écrit ce livre car j’ai très peur d’une nouvelle guerre en Europe et je ne veux pas que l’on ait de nouveau cette situation car la guerre ne vient jamais par elle-même, il y a toujours des gens derrière qui poussent à la guerre et pas seulement des politiciens, aussi les journalistes. J’ai écrit dans mon livre comment, par le passé, nous avons trahi nos lecteurs juste pour pousser à la guerre, parce que je ne veux plus le faire et je n’en peux plus de cette propagande.

Nous vivons dans une république bananière et plus dans un pays démocratique où l’on est sensé avoir la liberté de la presse, les droits de l’homme. Si vous observez les médias allemands qui, jour après jour, écrivent contre la Russie, ils sont dans des organisations transatlantiques et sont supportés par les États-Unis dans leur action. Moi, je suis devenu un citoyen honoraire de l’État de l’Oklahoma juste parce que j’écrivais des articles pro-américains. J’étais soutenu par la CIA parce que je devais être pro-américain. Je n’en peux plus donc je viens d’écrire un livre, non pas pour gagner de l’argent, cela va plutôt me causer beaucoup de problèmes, mais juste pour donner aux Allemands, aux Européens, aux gens dans le monde entier, un aperçu de ce qui ce passe en coulisse.

Il y beaucoup d’exemples qui étayent ce que je dis. Si vous allez dans vos archives, vous verrez qu’en mars 1988, en Irak, les Kurdes ont été gazés avec du gaz chimique. Ce fait est connu dans le monde entier. En juillet 1988, ils m’ont envoyé dans une ville appelée Zoubedat, à la frontière entre l’Irak et l’Iran. C’était alors la guerre entre ces deux pays et on m’a envoyé pour enquêter à propos d’Iraniens qui s’étaient fait gazer par du gaz allemand du LOST, du gaz sarin, du gaz moutarde. J’étais envoyé pour faire des photos de ces gens gazés par du gaz fabriqué en Allemagne. Quand je suis rentré en Allemagne il y a eu juste une photo dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, accompagnée d’un tout petit article qui n’expliquait pas à quel point c’était horrible, brutal et inhumain de gazer, quelques dizaines d’années après la Seconde Guerre mondiale des gens avec du gaz fabriqué en Allemagne. C’était une situation que j’ai trouvé mal traitée, avec juste un petit article. Il aurait fallu crier au monde ce que nous avions fait en coulisses.

Jusqu’à aujourd’hui, il est méconnu du public qu’il y a eu des centaines de milliers de personnes qui se sont fait gazer par du gaz allemand dans la ville de Zoubedat. Maintenant vous me demandez ce que j’ai fait pour les agences de renseignement. La plupart des journalistes que vous voyez dans les pays étrangers se proclament journalistes, et ils peuvent l’être, qu’ils soient européens ou américains, mais beaucoup d’entre eux, comme moi par le passé, servent en faite de non-official cover [couverture non-officielle], comme les appellent les Américains. J’ai été non-official cover. Qu’est-ce que cela signifie ? Vous travaillez pour une agence de renseignement, vous les aidez parce qu’ils le veulent, mais quand vous êtes capturés ou qu’il se révèle que vous êtes un espion et non un simple journaliste, ils ne diront jamais, au grand jamais que vous étiez l’un des leur. Ils ne vous connaîtront plus. Voila ce que signifie non-official cover. Je les ai aidés à de multiples occasions et aujourd’hui j’en ai honte. Tout comme j’ai honte d’avoir travaillé pour des grands journaux recommandables comme le FAZ, parce que j’ai reçu des pots de vins de milliardaires, d’Américains, pour ne pas rapporter l’exacte vérité. Dans ma voiture, en venant à cette interview, j’essayais juste d’imaginer ce qui se serait passé si j’avais écrit un article pro-russe dans le FAZ… Je ne sais pas ce qui se serait passé, mais nous avons tous été éduqués à écrire des articles pro-européens, pro-américains, mais s’il vous plaît, surtout pas pro-russes. Je suis vraiment désolé de tout cela, mais ce n’est pas ce que j’entends par démocratie et liberté de la presse. L’Allemagne est encore en quelque sorte une colonie américaine. Par exemple la majorité des Allemands ne veulent pas avoir d’arme nucléaire sur leur pays, mais il y a des armes nucléaires américaines. Donc nous sommes encore une sorte de colonie américaine et en tant que colonisateur, c’est très facile d’approcher de jeunes journalistes au moyen des grandes organisations transatlantiques, qui sont très importantes en Allemagne.


Tous les journalistes des magazines, journaux, radios et des télévisions grandes et respectables, sont tous membres ou invités des grosses organisations transatlantiques. Dans ces organisations transatlantiques, vous êtes approchés pour être pro-américain. Il n’y a personne qui vient vous dire : « Nous sommes la CIA, voudriez-vous travailler pour nous ? » Non, ce n’est pas comme cela que ça se passe. Ce qu’elles font, ces organisations transatlantiques, elles vous invitent pour visiter les États-Unis, elles payent pour cela toutes les dépenses. Vous êtes corrompu parce qu’ils vous donnent également des bons contacts. Vous ne saurez pas que ces « bons contacts » sont par exemple des non-official covers, ou des gens qui travaillent officiellement pour la CIA ou d’autres agences de renseignement américaines. Vous pensez que se sont des amis et vous coopérez avec eux. Ils vous demandent : « Pourriez-vous me faire telle ou telle faveur ? » et c’est par ce biais-là que vous êtes de plus en plus conditionné mentalement.

Votre question était : est-ce seulement le cas de journalistes allemands ? Non, je pense que c’est particulièrement le cas avec les journalistes britanniques de part leur relation beaucoup plus proche [avec les États-Unis, NDLR]. C’est aussi particulièrement le cas avec les Israéliens et bien sûr avec les journalistes français, mais en partie, pas autant qu’avec les journalistes allemands ou anglais. C’est le cas pour les journalistes australiens, néo-zélandais, taïwanais… Il y a beaucoup de pays, comme certains pays arabes dont la Jordanie, le sultanat d’Oman… Il y a beaucoup de pays où cela arrive et où vous trouvez des gens qui se proclament journalistes respectables. Mais si vous regardez derrière, vous découvrirez que se ne sont que des marionnettes de la CIA.

Je vais vous donner un exemple : parfois, les agence de renseignement viennent dans votre bureau et veulent que vous écriviez un article. Voici un exemple de ma propre expérience. J’ai oublié l’année. Des agents du BND [Bundesnachrichtendienst, les services de renseignement allemands, NDLR], qui n’est qu’une organisation sœur de la CIA et qui d’ailleurs a été fondée par les agences de renseignement américaines, sont un jour venus dans mon bureau au FAZ. Ils voulaient que j’écrive un article sur la Libye et le Colonel Kadhafi. Je n’avais aucune information à propos de Kadhafi et la Libye, mais ils voulaient juste que je signe de mon nom l’article qu’ils avaient préalablement écrit. C’est un article qui a été publié dans le FAZ et qui venait originellement du BND. Pensez-vous vraiment que c’est cela le journalisme, des agence de renseignement qui écrivent des articles ? Je l’ai partiellement mis dans mon livre. C’était un article sur comment le colonel Kadhafi essayait de construire secrètement une usine d’armes chimiques (gaz). C’est une histoire qui a ensuite été reprise dans le monde entier deux jours après. Je n’avais strictement aucune information à ce propos. C’est l’agence de renseignement qui voulait que j’écrive cet article.

Ce n’est pas la manière dont le journalisme devrait fonctionner, ça ne devrait pas être les agences de renseignement qui décident de ce qui est publié et de ce qui ne l’est pas. Si j’avais dis non… Je vais vous donner un très bon exemple de ce qui se passe si vous dites non. Nous avons une unité de sauvetage en Allemagne avec des hélicoptères pour les accidents de la route. Ils s’appellent les « Yellow Angels ». Il y avait un type qui ne voulait pas coopérer, c’était un pilote d’hélicoptère des Yellows Angels, ce type a dit non quand il a été approché par le BND comme non-official cover, tout en continuant à prétendre qu’il faisait partie des Yellow Angels. Eh bien, il a perdu son travail et les juges des tribunaux allemands ont décidé qu’ils avaient eu raison de le virer parce qu’on ne pouvait pas faire confiance à un gars pareil. Il a été viré parce qu’il n’a pas coopéré avec le BND. Donc je savais ce qui me serait arrivé si je ne coopérais pas avec les services de renseignement.

J’ai eu six perquisitions parce que j’ai été accusé par le procureur de la République fédérale, de faire fuiter des secrets d’État. Six perquisitions ! Ils ont espéré que je ne ferais pas ça et que je ne le ferais plus jamais. Et je pense que ça vaut le coup et que la vérité sortira un jour, la vérité ne mourra pas. Je me fiche de ce qui peut m’arriver, j’ai déjà eu trois crises cardiaques, je n’ai pas d’enfant. S’ils veulent m’amener devant les tribunaux ou me mettre en prison, la vérité en vaut la peine !

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Propagande-mediatique-les-revelations-d-Udo-Ulfkotte-ancien-grand-reporter-allemand-repenti-28415.html

 

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Pourquoi les USA veulent une guerre en Europe ? (VF)

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Voir aussi :

 

L'OTAN veut anéantir la Russie (Castro) - La colère de l'armée française

 

 

 

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La réponse russe à une double déclaration de guerre
Le Saker

vendredi 10 octobre 2014, par Comité Valmy


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Le contexte : une double déclaration de guerre

En écoutant d’abord Porochenko, il y a quelques jours, puis Obama à l’Assemblée générale des Nations Unies, impossible d’avoir encore le moindre doute sur le fait que l’Empire anglo-sioniste est en guerre avec la Russie. Pourtant, beaucoup de gens croient que la réponse russe à cette réalité est insuffisante. De même, on constate qu’un flux constant d’accusations sont portées contre Poutine au sujet de la politique de la Russie face à la crise en Ukraine. Ce que je me propose de faire ici, c’est d’offrir quelques rappels de base sur Poutine, sur ses obligations et sur les options qui s’offrent à lui.

declaration_de_guerre.jpg Entre l’OTAN et l’Ukraine

Tout d’abord, Poutine n’a jamais été élu pour être le gendarme ou le sauveur du monde ; il n’a été élu que pour être président de la Russie. Cela semble évident, et pourtant il est encore bien des gens pour penser que Poutine serait en quelque sorte moralement obligé de faire quelque chose afin de protéger la Syrie, la Novorussie ou toute autre partie de notre monde harcelé. Ce n’est pas le cas. Oui, la Russie est le leader de facto des BRICS et des pays de l’OCS, et la Russie accepte ce fait, mais c’est de ses propres compatriotes que Poutine a l’obligation morale et légale de prendre soin en premier lieu.

Deuxièmement, la Russie est maintenant officiellement dans le collimateur de l’Empire anglo-sioniste, lequel comprend non seulement 3 puissances nucléaires (Etats-Unis, Royaume-Uni et France), mais aussi la plus puissante force militaire (USA + OTAN) et les plus importantes économies du monde (Etats-Unis + Union Européenne). Je pense que nous pouvons tous convenir sans peine que la menace posée par un tel empire n’est pas négligeable, et que la Russie a dès lors tout à fait raison d’user des plus grandes précautions pour traiter la question.

Casser du sucre sur le dos de Poutine, mais manquer la cible

Maintenant, étonnamment, beaucoup de ceux qui accusent Poutine d’être une mauviette, un vendu ou une Pollyanna [1] naïve, affirment également que l’Occident est en train de préparer une guerre nucléaire contre la Russie. Si tel est vraiment le cas, s’il y a bien un risque réel de guerre, que celle-ci soit nucléaire ou non, cela pose la question de savoir si Poutine ne fait pas dans ce cas précisément ce qui convient en s’abstenant d’agir avec rudesse et de se montrer menaçant. Certains diront que l’Occident veut absolument une guerre, peu importe ce que Poutine peut faire. Bon, très bien, mais dans ce cas, gagner autant de temps qu’il est possible avant l’inévitable, n’est-ce pas justement la bonne chose à faire ?!

Troisièmement, sur la question de l’action des Etats-Unis contre l’EIIL, plusieurs commentaires sur ce blog ont accusé Poutine de poignarder Assad dans le dos parce que la Russie a soutenu la résolution des États-Unis au Conseil de sécurité.

Et qu’est-ce que Poutine était censé faire ?! Faire voler la force aérienne russe jusqu’en Syrie pour protéger la frontière syrienne ? Qu’en est-il d’Assad ? A-t-il envoyé sa propre armée de l’air se ruer pour essayer d’arrêter les États-Unis ou a-t-il tranquillement fait une offre : bombardez-les, « eux », pas nous, et je protesterai mais ne ferai rien à ce sujet ? De toute évidence, c’est cette dernière option qu’il a choisie.

En fait, Poutine et Assad ont exactement la même position : protester contre le caractère unilatéral des frappes, exiger une résolution de l’ONU tout en regardant tranquillement comment l’Oncle Sam se retourne contre sa propre progéniture et tente maintenant de la détruire.

Je voudrais ajouter que Lavrov, assez logiquement, a déclaré qu’il n’y a pas de « bons terroristes ». Il sait que l’EIIL n’est rien d’autre que la continuation de l’insurrection syrienne créée de toutes pièces par les États-Unis, elle-même une continuation de la création étatsunienne qu’était al-Qaïda. D’un point de vue russe, le choix est simple : qu’est-ce qui est le mieux, que les États-Unis utilisent leurs forces et leurs hommes pour tuer les wahhabites fous ou qu’ils laissent Assad le faire ? Et si l’EIIL est victorieux en Irak, combien de temps avant qu’il ne revienne s’en prendre à la Tchétchénie ? Ou à la Crimée ? Ou au Tatarstan ? Pourquoi risquer la mort d’un seul soldat russe ou syrien alors que l’US Air Force est prête à faire les choses à leur place ?

Bien qu’il y ait une douce ironie dans le fait que les États-Unis ont maintenant à bombarder leur propre création, laissons-les faire ça. Même Assad a été clairement prévenu, et il en est évidemment très heureux.

En fin de compte, ONU ou pas ONU, les Etats-Unis avaient déjà pris la décision de bombarder l’EIIL. Alors, quel intérêt y aurait-il à bloquer une résolution de l’ONU qui n’a rien que de positif ? Ce serait, pour la Russie, agir à l’encontre de ses propres intérêts. En fait, cette résolution peut même être utilisée par la Russie afin d’empêcher les États-Unis et le Royaume-Uni de servir de base arrière aux extrémistes wahhabites (cette résolution l’interdit, et nous parlons ici d’une résolution obligatoire du Conseil de sécurité des Nations Unies, puisque prise dans le cadre des dispositions du Chapitre VII).

Et pourtant, certains continuent à dire que Poutine a poussé Assad sous l’autobus. A quel point de folie et de stupidité faut-il en arriver pour avoir ce genre de notion de la guerre ou de la politique ? Si Poutine voulait jeter Assad sous le bus, pourquoi ne l’a-t-il pas fait l’année dernière ?

Frustration sincère ou malhonnêteté intellectuelle ?

Il reste que cette sorte de non-sens à propos de la Syrie est complètement éclipsée par le genre de truc vraiment dingue que certaines personnes publient sur la Novorussie. Voici mes préférés. L’auteur commence par me citer : « Cette guerre n’a jamais été à propos de la Novorussie ou à propos de l’Ukraine. »

Puis il poursuit :

« Cette déclaration est trop vide et trop facile, comme une dérobade. Voulez-vous vraiment dire que les milliers de personnes tuées par les bombardements, les milliers de jeunes conscrits ukrainiens jetés dans un hachoir à viande, les milliers de maisons détruites, plus d’1 million de personnes transformées en réfugiés… que RIEN de tout cela n’a rien à voir avec la Novorussie et l’Ukraine ? Qu’il ne s’agit que de la Russie ? Vraiment, on aimerait que vous vous absteniez de faire des déclarations stupides comme celle-là. »

Le seul problème étant, bien sûr, que je n’ai jamais fait la déclaration en question.

Bien entendu, il est assez évident que je voulais dire que POUR L’EMPIRE ANGLO-SIONISTE, l’objectif n’a jamais été ni l’Ukraine ni la Novorussie, mais de mener une guerre à la Russie. Tout ce que la Russie a fait, ce fut de reconnaître cette réalité. Encore une fois, les mots « voulez-vous vraiment dire que » montrent clairement que l’auteur s’apprête à tordre ce que j’ai dit, à fabriquer encore un autre homme de paille, puis à me dénoncer avec indignation comme étant un monstre qui ne se soucie pas de l’Ukraine ou de la Novorussie (le reste du commentaire était dans la même veine : dénonciations indignées de déclarations que je n’ai jamais faites et de conclusions auxquelles je ne suis jamais parvenu).

J’ai déjà pris l’habitude de ce niveau tout à fait remarquable de malhonnêteté de la part de la foule de ceux qui dénigrent Poutine et, à ce stade, je considère que ce n’est là rien de plus qu’un comportement assez typique. Mais je voulais illustrer la chose une fois encore pour montrer que, au moins dans certains cas, le but n’est pas du tout d’avoir une discussion honnête. Mon intention, toutefois, n’est pas de ramener le tout à quelques individus malhonnêtes et exaltés. Il y a aussi beaucoup de gens qui sont sincèrement déconcertés, frustrés et même déçus par l’apparente passivité de la Russie. Voici un extrait d’un courriel que j’ai reçu ce matin :

« Je suppose que j’espérais vraiment que peut-être la Russie, la Chine, les BRICS, pourraient constituer une contre-force. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est pourquoi, après toute la diabolisation mise en œuvre par les Etats-Unis et l’Europe, la Russie ne riposte pas. Les sanctions imposées par l’Occident font du mal à la Russie et pourtant les Russes font toujours le commerce du pétrole en euros ou en dollars, et ils se plient en quatre pour s’adapter à Europe. Je ne comprends pas pourquoi ils ne disent pas tout net : vous levez toutes les sanctions, ou bien plus de gaz. La Chine également ne s’exprime que très peu contre les États-Unis, alors que les Chinois comprennent bien que si la Russie est affaiblie, ils seront les prochains sur la liste. C’est comme pour tous les discours à propos de la levée des sanctions contre l’Iran, qui sont grotesques parce que nous savons tous qu’Israël ne permettra jamais qu’elles soient levées. Alors, pourquoi la Chine et la Russie continuent-elles à jouer le jeu de cette vaste mascarade ? Parfois je me demande si nous ne sommes pas tous comme des personnages dont les rôles seraient déjà écrits, et si tout cela n’est pas une simple scène de théâtre, où rien n’a aucune chance de jamais vraiment changer. »

Dans ce cas, l’auteur de ces lignes voit à juste titre que la Russie et la Chine suivent une politique très similaire qui, à n’en pas douter, ressemble à une tentative d’apaiser les États-Unis. Contrairement à la remarque précédente, ici l’auteur est à la fois sincère et vraiment affligé.

En fait, je crois que ce que j’observe, ce sont trois phénomènes très différents qui se manifestent tous en même temps :

1) une campagne organisée de dénigrement anti-Poutine lancée par les services des gouvernements des Etats-Unis et du Royaume-Uni chargés de manipuler les médias sociaux ;
2) une campagne spontanée de dénigrement anti-Poutine conduite par certains cercles nationaux-bolchéviques russes (Limonov, Douguine et compagnie) ;
3) l’expression d’une perplexité sincère, d’une anxiété et d’une frustration de la part de personnes honnêtes et bien intentionnés, pour qui la position russe actuelle n’a vraiment aucun sens du tout.

Le reste de cet article sera entièrement consacré à essayer d’expliquer la position russe à ceux qui appartiennent à ce troisième groupe (tout dialogue avec les gens des deux premiers groupes n’aurait simplement aucun sens).

Essayer de donner un sens à une politique apparemment illogique

Dans mon introduction ci-dessus, j’ai affirmé que ce qui se passe est une guerre contre la Russie, pas (pas encore ?) une guerre chaude, et plus tout à fait non plus une guerre froide à l’ancienne. En substance, ce que les Anglo-Sionistes sont en train de faire est assez clair, et beaucoup de commentateurs russes sont déjà arrivés à cette conclusion : les Etats-Unis sont engagés dans une guerre contre la Russie pour laquelle ils sont prêts à se battre jusqu’au dernier Ukrainien. De sorte que pour l’Empire, le « succès » de cette guerre ne saurait être défini comme un résultat qui pourrait être obtenu en Ukraine, parce que, comme je l’ai dit précédemment, l’Ukraine n’est pas l’objectif de cette guerre. Pour l’Empire, le « succès » sera un résultat spécifique obtenu en Russie : à savoir un changement de régime en Russie. Examinons la façon dont l’Empire prévoit d’atteindre ce résultat.

Le plan originel était simpliste, à la façon typique des néoconservateurs US : renverser Ianoukovitch, faire entrer l’Ukraine dans l’UE et dans l’OTAN, amener l’OTAN à la frontière russe sur le plan politique et la déplacer militairement en Crimée. Ce plan a échoué. La Russie a accepté la Crimée en son sein, et l’Ukraine s’est effondrée dans une guerre civile brutale associée à une crise économique fatale. Alors les néoconservateurs américains se sont rabattus sur le plan B.

Le plan B aussi était simple : amener la Russie à intervenir militairement dans le Donbass, et utiliser cela comme un prétexte pour une guerre froide « version 2 » à grande échelle, qui créerait des tensions du style de celles des années 1950 entre l’Est et l’Ouest, justifierait en Occident des politiques inspirées par la peur, et romprait complètement les liens économiques entre la Russie et l’UE. Sauf que ce plan aussi a échoué : la Russie n’a pas mordu à l’hameçon et au lieu d’intervenir directement dans le Donbass, elle a commencé une opération secrète massive destinée à soutenir les forces antinazies en Novorussie. Le plan russe a marché, et les forces de répression de la junte (FRJ) ont été sévèrement battues par les forces armées novorusses (FAN), alors que celles-ci souffraient pourtant d’un énorme déficit de puissance de feu, de blindés, de spécialistes et d’hommes (progressivement, l’aide secrète russe a renversé la situation).

A ce moment-là, la ploutocratie anglo-sioniste a vraiment flippé en réalisant tout à la fois que son plan était en train de s’effondrer et qu’il n’y avait rien qu’elle pût vraiment faire pour le sauver (une option militaire étant totalement impossible, comme je l’ai déjà expliqué dans le passé). Ils ont essayé les sanctions économiques, mais cela n’a fait qu’aider Poutine à s’engager dans des réformes qui n’étaient depuis longtemps que trop nécessaires. Mais le pire de tout cela, c’est qu’à chaque fois que l’Occident s’est attendu à ce que Poutine fasse une certaine chose, il a fait exactement le contraire :
• personne ne s’attendait à voir Poutine utiliser la force militaire en Crimée pour une prise de contrôle aussi rapide que l’éclair, et qui restera dans l’histoire comme quelque chose d’au moins aussi incroyable que le fut l’opération Storm-333.
• tout le monde (moi y compris) s’attendait à voir Poutine envoyer des forces en Novorussie. Il ne l’a pas fait.
• personne ne s’attendait à des contre-sanctions russes venant frapper le secteur agricole de l’UE.
• tout le monde s’attendait à des représailles de Poutine après la dernière série de sanctions. Il ne l’a pas fait.

Il y a comme un modèle derrière ceci, et c’est une base dans tous les arts martiaux : d’abord, ne jamais signaler vos intentions ; deuxièmement, user de feintes ; et troisièmement, frapper où et quand votre adversaire ne s’y attend pas .

A l’inverse, il y a deux choses qui sont profondément enracinées dans la mentalité politique occidentale et que Poutine ne fait jamais : il ne menace jamais et il ne prend jamais de posture. Par exemple, alors que les États-Unis sont pour l’essentiel en guerre avec la Russie, la Russie se fera un plaisir de soutenir une résolution américaine sur l’EIIL si elle est à son avantage. Et les diplomates russes parleront de « nos partenaires américains » ou de « nos amis américains », tandis que, dans le même temps, ils font davantage à eux seuls que le reste de la planète ensemble pour faire tomber l’Empire anglo-sioniste.

Un rapide regard sur le bilan de Poutine

Comme je l’ai écrit dans le passé, contrairement à d’autres blogueurs et commentateurs, je ne suis ni voyant ni prophète, et je ne peux pas vous dire ce que Poutine pense ou ce qu’il fera demain. Mais ce que je peux vous dire, c’est ce que Poutine a déjà fait dans le passé. Il a (sans ordre particulier) :
• brisé le dos de l’oligarchie soutenue par les anglo-sionistes en Russie ;
• obtenu un succès vraiment miraculeux en Tchétchénie (un succès que personne, prophètes compris, n’avait prévu) ;
• littéralement ressuscité l’économie russe ;
• reconstruit les forces armées, les forces de sécurité et les forces de renseignement russes ;
• gravement perturbé les capacités de subversion des ONG étrangères en Russie ;
• fait plus pour la dé-dollarisation de la planète que quiconque avant lui ;
• fait de la Russie le leader incontesté à la fois des BRICS et de l’OCS ;
• ouvertement contesté le monopole de l’information de la machine de propagande occidentale (avec des projets comme Russia Today) ;
• arrêté une frappe US/OTAN imminente sur la Syrie par l’envoi d’un corps expéditionnaire de la Marine russe (qui a procuré à la Syrie une couverture radar complète de l’ensemble de la région) ;
• permis à Assad de l’emporter dans la guerre civile syrienne ;
• rejeté ouvertement le « modèle de civilisation universelle » de l’Occident et déclaré son soutien à un autre modèle, fondé sur une religion et des traditions ;
• ouvertement rejeté un « nouvel ordre mondial » unipolaire sous la conduite des Anglo-Sionistes, et déclaré son soutien à un ordre mondial multipolaire ;
• soutenu Assange (à travers Russia Today) et protégé Snowden ;
• créé et promu un nouveau modèle d’alliance entre le christianisme et l’islam, sapant ainsi le paradigme du « choc des civilisations » ;
• viré les Anglo-Sionistes de certains endroits clés dans le Caucase (Tchétchénie, Ossétie) ;
• viré les Anglo-Sionistes de certains endroits clés en Asie centrale (base de Manas au Kirghizstan) ;
• donné à la Russie les moyens de défendre ses intérêts dans la région de l’Arctique, y compris les moyens militaires ;
• établi une alliance stratégique à spectre complet avec la Chine, alliance qui est au cœur à la fois de l’OCS et des BRICS ;
• Il est actuellement en train de faire adopter des lois empêchant des intérêts étrangers de contrôler les médias russes ;
• Il a donné l’Iran les moyens de développer un programme nucléaire civil dont ce pays a grand besoin ;
• Il travaille avec la Chine à la création d’un système financier sous forme entièrement séparée de l’actuel système contrôlé par les Anglo-Sionistes (comprenant notamment un commerce en roubles ou en renminbi) ;
• Il a ré-établi un soutien politique et économique de la Russie à Cuba, au Venezuela, à la Bolivie, à l’Équateur, au Brésil, au Nicaragua et à l’Argentine ;
• dégonflé de manière très efficace la révolution colorée pro-américaine en Russie ;
• organisé le « Voentorg » [4] qui a armé les FAN ;
• donné refuge à des centaines de milliers de réfugiés ukrainiens ;
• envoyé une aide humanitaire vitale dont la Novorussie avait absolument besoin ;
• fourni aux FAN un soutien russe direct en matière de puissance de feu et peut-être même une couverture aérienne dans des endroits clés (le « chaudron sud », par exemple).
• enfin, et ce n’est pas là la moindre de ses actions, il a parlé ouvertement de la nécessité pour la Russie de rétablir elle-même sa propre « souveraineté » en l’emportant sur la 5ème colonne pro-américaine.

Et la liste s’allonge encore et encore. Ce que j’illustre ici, c’est qu’il y a une très bonne raison à la haine que les Anglo-Sionistes vouent à Poutine : la longue histoire du combat efficace qu’il mène contre eux. Donc, à moins de supposer que Poutine ait soudainement changé d’idée et d’intention, ou qu’il soit tout simplement venu à manquer d’énergie ou de courage, je soutiens que la notion d’un brusque virage à 180 degrés de sa part n’a pas de sens. Et d’ailleurs, les politiques qu’il mène actuellement sont parfaitement cohérentes, comme je vais maintenant essayer de l’expliquer.

Si vous êtes du genre à penser que « Poutine a trahi la Novorussie », s’il vous plaît mettez cette hypothèse de côté pour un moment, juste pour la commodité du raisonnement, et supposons ensemble que Poutine soit à la fois quelqu’un de raisonné et de logique. Que pouvait-il faire en Ukraine ? Pouvons-nous donner un sens à ce que nous observons ?

Des impératifs que la Russie ne peut ignorer

Tout d’abord, je considère que la séquence suivante n’est pas contestable :

Premièrement, la Russie doit l’emporter dans la guerre que les Anglo-Sionistes mènent actuellement contre elle. Ce que l’Empire veut en Russie, c’est un changement de régime, suivi par une absorption complète du pays dans la sphère d’influence occidentale, avec aussi une dislocation probable de l’intégrité de la Russie. Ce qui est menacé, c’est donc l’existence même de la civilisation russe.

Deuxièmement, la Russie ne sera jamais en sécurité avec un régime russophobe néo-nazi au pouvoir à Kiev. Les monstres nationalistes ukies ont prouvé qu’il est impossible de négocier avec eux (à ce jour, ils ont ruban_pro_russe_2-17.png rompu absolument chacun des accords qu’ils ont signés), que leur haine pour la Russie est totale (comme le montrent leurs constantes références à l’utilisation d’hypothétiques armes nucléaires contre la Russie). Par conséquent,

Troisièmement, un changement de régime à Kiev suivi d’une dénazification complète est la seule voie possible qui permette à la Russie d’atteindre ses objectifs essentiels.

Encore une fois, et au risque que certains viennent à tordre et déformer mes mots, je dois répéter ici que la Novorussie n’est pas ce qui est en jeu ici. Ce n’est même pas l’avenir de l’Ukraine qui est en jeu. Ce qui est en jeu ici, c’est une confrontation planétaire (c’est bien la seule des thèses de Douguine avec laquelle je sois entièrement d’accord). L’avenir de la planète dépend de la capacité des pays des BRICS et de l’OCS à remplacer l’Empire anglo-sioniste par un ordre international multi-polaire qui serait véritablement très différent. La Russie est un élément crucial et indispensable dans cet effort (entrepris sans la Russie, un semblable effort serait voué à l’échec), et ce qu’elle fera en Ukraine décidera de son avenir. Quant à l’avenir de l’Ukraine, il dépend en grande partie de ce qui va arriver en Novorussie, mais pas exclusivement. D’une manière paradoxale, la Novorussie est plus importante pour la Russie qu’elle ne l’est pour l’Ukraine. Voici pourquoi :

Pour le reste de l’Ukraine, la Novorussie est perdue. POUR TOUJOURS. Même un effort conjoint Poutine-Obama ne pourrait empêcher cela. En fait, les Ukies le savent, et c’est pourquoi ils ne font aucun effort pour gagner les cœurs et les esprits de la population locale. Au point que, j’en suis convaincu, la prétendue destruction « aléatoire » et « délibérée » des infrastructures industrielle, économique, scientifique et culturelle de la Novorussie a été un acte intentionnel de vengeance haineuse, similaire à la façon dont les Anglo-Sionistes en viennent à chaque fois à tuer des civils lorsqu’ils ne parviennent pas à vaincre les forces militaires (les exemples de la Yougoslavie et du Liban viennent à l’esprit). Bien sûr, Moscou peut probablement forcer les dirigeants politiques novorusses sur place à signer une sorte de document d’acceptation de la souveraineté de Kiev, mais ce sera une fiction ; il est bien trop tard pour cela. Si ce n’est pas de jure [2], alors en tout cas de facto [3] la Novorussie n’acceptera jamais d’en revenir à la primauté et au gouvernement de Kiev, et tout le monde le sait, à Kiev, en Novorussie et en Russie.

A quoi pourrait ressembler une indépendance de facto mais non de jure ?

Pas de militaires ukrainiens, pas de garde nationale, pas de bataillons des oligarques ou de SBU, une complète indépendance économique, culturelle, religieuse, linguistique et éducative, des dirigeants élus localement et des médias locaux, mais tout cela avec des drapeaux ukies, pas de statut d’indépendance officielle, pas de forces armées novorusses (elles seront dénommées « forces de sécurité régionale » ou quelque chose d’approchant, voire même « forces de police ») et pas de monnaie novorusse (même si le rouble – avec le dollar et l’euro – sera utilisé quotidiennement dans la région). Les hauts fonctionnaires devront être officiellement approuvés par Kiev (ce que Kiev fera, bien entendu, de peur que son impuissance ne devienne visible). Ce sera un arrangement temporaire, transitoire et instable, mais il devrait suffire pour fournir à Kiev un moyen de sauver la face.

Cela posé, je d

irais que Kiev et Moscou ont toutes deux intérêt à maintenir la fiction d’une Ukraine unitaire. Pour Kiev, c’est une façon de ne pas apparaître comme complètement vaincue par les maudits Moskals. Qu’en est-il de la Russie ?

Que feriez-vous si vous étiez à la place de Poutine ?

Posez-vous la question suivante : si vous étiez Poutine et que votre objectif était un changement de régime à Kiev, préféreriez-vous que la Novorussie fasse partie de l’Ukraine ou non ? Je dirais qu’avoir une Novorussie intégrée à l’Ukraine est de beaucoup le mieux, pour les raisons suivantes :

1. cela fait d’elle une partie prenante, ne serait-ce qu’à un niveau macro-économique, des processus ukrainiens, tels que les élections nationales ou les médias nationaux ;
2. cela permet de comparer sa situation avec celle du reste de l’Ukraine ;
3. cela rend beaucoup plus facile de peser sur le commerce, les affaires, les transports, etc ;
4. cela crée un centre politique alternatif (exempt de Nazis) à Kiev ;
5. cela facilite la pénétration des intérêts russes (de toutes sortes) en Ukraine ;
6. cela supprime la possibilité de mettre en place un « mur » ou une barrière façon guerre froide le long d’un marqueur géographique précis ;
7. cela fait taire l’accusation selon laquelle la Russie veut la partition de l’Ukraine.

En d’autres termes, maintenir la Novorussie de jure, c’est-à-dire théoriquement, en tant que partie de l’Ukraine est la meilleure façon de se présenter comme se conformant aux exigences anglo-sionistes, tout en fragilisant la junte nazie au pouvoir. Dans un article récent, j’ai décrit ce qu’il me semblait loisible à la Russie de faire sans encourir de conséquences majeures :
1. s’opposer politiquement au régime partout : à l’ONU, dans les médias, vis-à-vis de l’opinion publique, etc ;
2. exprimer son soutient politique à la Novorussie ainsi qu’à toute forme d’opposition ukrainienne ;
3. poursuivre la guerre de l’information (les médias russes font un excellent travail) ;
4. empêcher la Novorussie de tomber (aide militaire secrète) ;
5. maintenir impitoyablement la pression économique sur l’Ukraine ;
6. perturber autant qu’il est possible l’« axe de la bienveillance » des États-Unis et de l’UE ;
7. aider la Crimée et la Novorussie à devenir économiquement et financièrement prospères ;

En d’autres termes : donner l’apparence de rester en dehors tout en profitant de chaque occasion d’intervenir.

Quelle est de toute façon l’alternative ?

J’entends déjà le chœur des « patriotes du hourra » indignés (c’est ainsi qu’on les appelle en Russie) m’accusant de ne voir la Novorussie que comme un outil au service des fins politiques russes et d’ignorer la mort et la souffrance endurées par le peuple de Novorussie. A cela, je vais simplement répondre ce qui suit :

Quelqu’un croit-il sérieusement qu’une Novorussie indépendante puisse vivre en paix et en sécurité, si peu que ce soit, sans un changement de régime à Kiev ? Si la Russie ne peut pas se permettre une junte nazie au pouvoir à Kiev, la Novorussie le peut-elle ?!

En général, les « patriotes du hourra » s’étendent longuement sur ce qu’il faudrait faire aujourd’hui mais restent des plus brefs s’agissant d’une quelconque perspective à moyen ou long terme. Tout comme ceux qui croient que la Syrie peut être sauvée par le simple envoi de la force aérienne russe, les « patriotes du hourra » croient que la crise en Ukraine peut être résolue en y envoyant des tanks. Ils sont un parfait exemple de la mentalité à laquelle H.L. Mencken faisait allusion quand il a écrit : « Pour chaque problème complexe, il existe une réponse claire, simple et erronée ».

La triste réalité, c’est que la mentalité qui s’exprime derrière ces solutions « simples » est toujours la même : ne jamais négocier, jamais de compromis, ne jamais regarder à long terme, mais seulement à l’avenir immédiat, et utiliser la force dans tous les cas.

Mais ici, les faits sont : le bloc US/OTAN est puissant, militairement, économiquement et politiquement, et il a la capacité de faire mal à la Russie, en particulier avec le temps. En outre, si cette dernière est en mesure de vaincre facilement l’armée ukrainienne, ce ne serait pas là une « victoire » très significative. Extérieurement, une telle victoire ne manquerait pas de déclencher une détérioration massive du climat politique international, tandis qu’à l’intérieur, les Russes auraient à éliminer les nationalistes ukrainiens (lesquels ne sont pas tous nazis) par la force. La Russie pourrait-elle faire cela ? Encore une fois, la réponse est oui, mais à quel prix ?

Un de mes bons amis était colonel dans l’unité des forces spéciales du KGB appelé « Kaskad » (qui plus tard fut rebaptisée « Vympel »). Un jour, il m’a raconté comment son père, lui-même opérateur spécial pour le GRU, s’est battu contre les insurgés ukrainiens de la fin de la seconde guerre mondiale, de 1945 jusqu’en 1958 : ce qui fait treize années ! Il a fallu à Staline et à Khrouchtchev 13 ans pour parvenir à écraser les insurgés nationalistes ukrainiens. Est-ce que quelqu’un, s’il a toute sa raison, croit sincèrement que la Russie moderne devrait répéter ce genre de politique et passer à nouveau des années à traquer les insurgés ukrainiens ?

A ce sujet, d’ailleurs, si les nationalistes ukrainiens ont pu combattre le régime soviétique sous Staline et Khrouchtchev pendant pas moins de 13 années après la fin de la guerre, comment se fait-il qu’il n’y ait pas de résistance anti-nazie visible dans les provinces de Zaporijia, Dnepropetrovsk ou Kharkov ? Oui, Lugansk et Donetsk se sont soulevées et ont pris les armes, avec beaucoup de succès ; mais le reste de l’Ukraine ? Si vous étiez Poutine, auriez-vous cette confiance qu’en libérant les villes en question, les forces russes y recevraient le même accueil qu’elles ont connu en Crimée ?

Et pourtant, les « patriotes du hourra » continuent à pousser pour davantage d’intervention de la Russie et en faveur d’une avancée des opérations militaires novorusses contre les forces ukies. N’est-il pas temps pour nous de commencer à nous demander qui seraient les bénéficiaires de telles politiques ?

C’est un vieux truc de la CIA américaine que de se servir des médias sociaux et de la blogosphère pour pousser à l’extrémisme nationaliste en Russie. Un patriote et journaliste russe bien connu et respecté, Maksim Shevchenko, avait un petit groupe de personnes organisées pour traquer les adresses IP de certains des contributeurs nationalistes radicaux les plus influents l’internet russe, qu’ils s’agisse d’organisations, de sites Web, de blogs ou même de pages personnelles. Il s’avère que la plupart étaient basés aux États-Unis, au Canada et en Israël. Surprise, surprise. Ou peut-être pas de surprise du tout ?

Pour les Anglo-Sionistes, soutenir les extrémistes et nationalistes enragés en Russie paraît parfaitement sensé. Soit qu’ils parviennent à influencer l’opinion publique, soit à tout le moins qu’on puisse se servir d’eux pour dénigrer le régime au pouvoir. Personnellement, je ne vois pas de différence entre un Oudaltsov ou un Navalnyi d’un côté, et un Limonov ou un Douguine de l’autre. Ils ont pour seul effet les uns comme les autres de rendre les gens furieux contre le Kremlin. Quel que soit le prétexte utilisé pour cela, cela n’a guère d’importance : pour Navalnyi, ce sont des « élections volées » ; pour Douguine, la « Novorussie poignardée dans le dos ». Et cela n’a pas non plus d’importance de savoir lesquels d’entre eux sont des agents effectivement payés par l’Occident et lesquels ne sont que des « idiots utiles ». Dieu soit leur juge. Mais ce qui importe, c’est que les solutions qu’ils préconisent ne sont pas des solutions du tout, seulement de purs prétextes pour dénigrer le régime au pouvoir.

Dans l’intervalle, non seulement Poutine n’a en rien vendu, poignardé, troqué ou autrement abandonné la Novorussie, mais on voit au contraire que Porochenko parvient à peine à se maintenir au pouvoir et que le Banderastan est en train de disparaître. Il y a aussi, heureusement, beaucoup de gens qui voient clair à travers ce galimatias pessimiste et dépourvu de sens, que ce soit en Russie ( Yuri Baranchik) et à l’étranger ( M.K. Bhadrakumar).

Mais quid des oligarques ?

J’ai déjà abordé cette question dans un article récent, mais je pense qu’il est important ici de revenir sur ce sujet ; et la première chose qu’il me semble crucial de comprendre dans le contexte russe comme dans le contexte ukrainien, c’est que les oligarques sont une réalité de la vie. Cela ne veut pas dire que leur présence soit une bonne chose, seulement que Poutine et Porochenko, ainsi d’ailleurs que n’importe qui, bref : que quiconque essaierait de faire ou d’obtenir quoi que ce soit là-bas doit tenir compte des oligarques. La grande différence, c’est que, alors qu’à Kiev un régime contrôlé par les oligarques a été remplacé par un régime d’oligarques, en Russie l’oligarchie n’est capable que d’influencer le Kremlin, pas de le contrôler. Les exemples de Khodorkovski ou Evtushenkov montrent que le Kremlin peut encore mettre à bas un oligarque en cas de besoin, et le fait parfois.

Il reste que c’est une chose de s’en prendre à un ou deux oligarques, et que c’en est une autre de les retirer de l’équation ukrainienne : cette dernière éventualité ne se concrétisera tout simplement pas. Dès lors, pour Poutine, toute stratégie ukrainienne doit tenir compte de la présence et, pour parler franchement, du pouvoir des oligarques ukrainiens et de leurs homologues russes.

Poutine sait que les oligarques n’ont de vraie loyauté qu’à l’égard d’eux-mêmes, et que leur seul « pays » est le lieu où se trouvent leurs actifs. Poutine étant un ancien officier du renseignement étranger du KGB, c’est pour lui un atout évident, parce que cet état d’esprit lui offre la possibilité de les manipuler. Tout agent de renseignement sait que les gens peuvent être manipulés par un nombre seulement limité d’approches : l’idéologie, l’ego, le ressentiment, le sexe, un squelette dans le placard et, bien sûr, l’argent. Du point de vue de Poutine,Rinat Akhmetov, par exemple, est un gars qui avait l’habitude d’employer quelque chose comme 200.000 personnes au Donbass, quelqu’un qui peut évidemment faire avancer les choses, et dont la loyauté officielle envers Kiev et l’Ukraine n’est qu’un camouflage : sa réelle fidélité va à son argent. Ainsi, Poutine n’a nul besoin d’aimer ou de respecter Akhmetov – et de fait la plupart des officiers de renseignement n’ont qu’un mépris souverain pour ce genre de personne – mais cela signifie aussi que pour Poutine, Akhmetov est une personne à qui il est absolument crucial de parler, avec qui il faut explorer les options, et une personne qu’éventuellement on utilisera pour atteindre un objectif stratégique national russe dans le Donbass.

Je l’ai déjà écrit à de nombreuses reprises sur ce site : les Russes parlent à leurs ennemis. Avec un sourire amical. Cela est encore plus vrai pour un ancien officier de renseignement, formé à toujours communiquer, à sourire, à se montrer engageant et compréhensif. Pour Poutine, Akhmetov n’est pas un ami ni un allié, mais il est un personnage puissant qui peut être manipulé à l’avantage de la Russie. Ce que j’essaie d’expliquer ici, c’est ceci :

Il circule de nombreuses rumeurs au sujet de négociations secrètes entre Rinat Akhmetov et divers responsables russes. Certains disent que Khodakovski est impliqué. D’autres mentionnent Sourkov. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que de telles négociations secrètes sont en cours. En fait, je suis sûr que chacune des parties concernées parle à chacune des autres parties concernées. Même avec une créature répugnante, malfaisante et vile comme Kolomoiski. En fait, le signal le plus sûr de ce que quelqu’un aurait finalement décidé de le sortir du jeu serait que personne ne parlât plus avec lui. Cela arrivera probablement, avec le temps, mais certainement pas avant que la base de son pouvoir ait été suffisamment érodée.

Je connais un blogueur russe qui estime qu’Akhmetov a déjà été « convaincu » (lire : acheté) par Poutine et qu’il est prêt à jouer selon les nouvelles règles, celles qui prévoient désormais que « Poutine est le patron ». Peut-être. Peut-être que pas encore, mais bientôt. Peut-être que jamais. Tout ce que je dis, c’est que des négociations entre le Kremlin et les oligarques locaux ukies sont aussi logiques et inévitables que le furent les contacts des américains avec la mafia italienne avant que les forces armées des États-Unis ne viennent à entrer en Italie.

Mais y a-t-il une 5ème colonne en Russie ?

Oui, absolument. Tout d’abord, et c’est le plus important, on la trouve à l’intérieur du gouvernement Medvedev lui-même et à l’intérieur même de l’administration présidentielle. Rappelez-vous toujours que Poutine a été amené au pouvoir par deux forces opposées : les services secrets et le grand capital. Et oui, même s’il est vrai que Poutine a considérablement affaibli la composante « grand capital » (ce que j’appelle les « intégrationnistes atlantistes »), ils sont toujours là et bien là, mais ils se montrent plus modérés, plus prudents et moins arrogants que durant le temps où Medvedev était officiellement en fonction. Le grand changement intervenu au cours de ces dernières années, c’est que la lutte entre les patriotes (les « souverainistes » eurasiens) et la 5ème colonne se fait maintenant à l’air libre ; pour autant, elle est loin d’être terminée. Et nous ne devons jamais sous-estimer ces gens : ils ont beaucoup de pouvoir, beaucoup d’argent, et une capacité fantastique à corrompre, à menacer, à discréditer, à saboter, à camoufler, à diffamer, etc. Ils sont aussi très intelligents, ils peuvent engager les meilleurs professionnels dans n’importe quel domaine, et ils sont très, très bons pour monter d’affreuses campagnes politiques. Ainsi par exemple, ceux de la 5e colonne s’efforcent de donner une voix à l’opposition nationale-bolchevique (aussi bien Limonov que Douguine obtiennent régulièrement du temps d’antenne à la télévision russe) et la rumeur veut qu’ils financent une grande partie des médias nationaux-bolcheviques (tout comme les frères Koch ont payé pour le Tea Party aux Etats-Unis).

Un autre problème est que, bien que ces gars-là accomplissent objectivement les besognes de la CIA américaine, il n’existe aucune preuve de cela. Comme me l’a dit à plusieurs reprises un ami avisé : la plupart des conspirations sont en fait des collusions, et ces dernières sont très difficiles à prouver. Pour autant, la communauté d’intérêts entre la CIA des Etats-Unis et les oligarchies russe et ukrainienne est tellement évidente qu’elle en est indéniable.

Le vrai danger pour la Russie

Nous avons donc maintenant une image complète. Encore une fois, Poutine doit faire face simultanément à
1) une campagne de manipulation psychologique (ce qu’on appelle une campagne PsyOp) stratégique dirigée par les États-Unis, le Royaume-Uni et autres, combinant diabolisation de Poutine par les grandes entreprises de médias et campagne dans les médias sociaux tendant à le discréditer pour sa passivité et son manque de réponse appropriée face à l’Occident ;
2) un groupe, petit mais qui donne fort de la voix, de (pour l’essentiel) nationaux-bolchéviques (Limonov, Douguine et compagnie) qui ont trouvé dans la cause novorusse une occasion parfaite pour dénigrer Poutine en lui reprochant de ne pas partager leur idéologie et leurs « solutions » à la fois « claires, simples et erronées » ;
3) un réseau de puissants oligarques qui entendent profiter de l’occasion offerte par les actions des deux premiers groupes pour promouvoir leurs propres intérêts ;
4) une 5ème colonne pour laquelle tout ce qui précède constitue une opportunité fantastique d’affaiblir les souverainistes eurasiens ;
5) un sentiment de déception chez beaucoup de gens sincères, qui estiment que la Russie se comporte comme un punching-ball purement passif ;
6) une majorité écrasante de personnes en Novorussie qui veulent une complète indépendance (de facto et de jure) vis-à-vis de Kiev et sont sincèrement convaincues que des négociations avec Kiev sont en fait un prélude à une trahison des intérêts novorusses par la Russie ;
7) la réalité objective qu’intérêts russes et novorusses ne sont pas identiques ;
8) la réalité objective que l’Empire anglo-sioniste est encore très puissant et même potentiellement dangereux.

Il est très, très difficile pour Poutine d’essayer d’équilibrer ces forces de telle manière que le vecteur résultant soit en coïncidence avec l’intérêt stratégique de la Russie. Je dirais qu’il n’y a tout simplement pas d’autre solution à cette énigme que de séparer la politique officielle (le déclaratif) de la Russie et ses véritables actions. L’aide secrète à la Novorussie – le Voentorg – en est un exemple, mais seulement un exemple limité parce que ce la Russie doit faire à présent va au-delà des seules actions secrètes : elle doit apparaître comme faisant une chose tout en faisant exactement le contraire. Il est dans l’intérêt stratégique de la Russie, à ce stade, de paraître :

1) soutenir une solution négociée en vue de ce qui ressemblerait à une Ukraine unitaire non-alignée, avec des droits régionaux étendus reconnus à toutes les régions, mais, dans le même temps, de s’opposer politiquement au régime partout où il est possible : à l’ONU, dans les médias, devant l’opinion publique, etc., cela en soutenant à la fois la Novorussie et toute forme d’opposition ukrainienne ;
2) donner aux oligarques russes et ukrainiens une raison pour, sinon soutenir, du moins ne pas s’opposer à une telle solution (par exemple : en ne nationalisant pas les actifs d’Akhmetov dans le Donbass), mais, dans le même temps, de faire en sorte de continuer à disposer de suffisamment de « puissance de feu » (littéralement) pour garder l’oligarque en question sous contrôle ;
3) négocier avec l’UE sur la mise en œuvre effective de l’accord d’association de l’Ukraine avec l’UE, mais, dans le même temps, d’aider l’Ukraine à commettre un suicide économique en s’assurant qu’elle subisse exactement ce qu’il faut d’étranglement économique pour empêcher le régime de rebondir ;
4) négocier avec l’UE et la junte de Kiev sur la livraison de gaz, mais, dans le même temps, de faire en sorte que le régime paie suffisamment pour s’en retrouvé « cassé » ;
5) se montrer, de façon générale, non conflictuelle et non belliqueuse à l’endroit des Etats-Unis, mais, dans le même temps, de faire tout son possible pour créer des tensions entre les Etats-Unis et l’Union européenne ;
6) paraître généralement disponible et disposée à faire des affaires avec l’Empire anglo-sioniste, mais, dans le même temps, d’édifier un système international qui ne soit centré ni sur les Etats-Unis ni sur le dollar.

Comme vous le voyez, cela va bien au-delà d’un programme d’action secrète régulière. Ce à quoi nous avons affaire, c’est à un programme très complexe, multi-couches, en vue d’atteindre en Ukraine l’objectif le plus important de la Russie (un changement de régime et une dénazification) tout en inhibant autant que possible les tentatives anglo-sionistes de recréer une crise Est-Ouest grave et durable dans laquelle, pour l’essentiel, l’UE fusionnerait avec les USA.

(..)  SUITE ici :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5130

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 01:36

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9 octobre 2014

L'un des sujets de tension les plus alarmants aujourd'hui en Europe est la guerre civile en Ukraine qui pourrait conduire à un conflit armé international. Ce serait la conséquence du conflit politique et économique qui s'est développé entre les Etats-Unis et l'Union européenne, d'une part, et la Russie, d’autre part, conflit qui aurait d'énormes implications, toutes négatives, pour l'Europe.


 

En fait, le conflit est déjà considérablement préjudiciable à l’économie européenne et, particulièrement à l’Espagne. Plus troublant encore, la lecture des grands médias espagnols ne permet pas d’apercevoir le risque énorme que la nouvelle guerre « froide » puisse devenir « chaude ». Comme dans tout conflit, les causes sont nombreuses et tous les acteurs ont leur part de responsabilité. Mais certains sont plus responsables que d’autres.

Dans cet article, je voudrais résumer les mythes que les institutions de Washington et de Bruxelles font circuler sur les causes de la crise. Je voudrais également apporter les arguments qui les mettent en doute en me référant à l’article du professeur Cohen qui démonte ce qu’il appelle « les mythes MacCarthyste de la deuxième guerre froide ». (1)

 

Mythe n ° 1 :

"Le problème ukrainien est causé par les ambitions impérialistes du gouvernement Poutine."


Il existe de nombreuses preuves que les secteurs les plus bellicistes du complexe militaire et industriel de la droite américaine voulaient depuis longtemps se développer vers l’Est, y compris vers l’Ukraine via l’OTAN. Comme l’a dit Carl Gershman, président de l’institution National Endowment for Democracy (relique de la guerre froide I), « L’Ukraine est un des derniers bijoux que nous devons obtenir" (déclaration faite en 2013). Et le Washington Post, l’un des plus influents journaux de la capitale, a écrit que « l’Occident veut finir le travail qu’il a commencé avec la chute du mur de Berlin et prévoit de s’étendre à l’Est ... le grand objectif est l’Ukraine" (écrit en 2014).

 

Mythe n ° 2

Les citoyens de l’Ukraine et de la Russie veulent être libres d’adhérer à l’UE.


L’Ukraine est un pays qui est loin d’être uniforme. Il existe de grandes différences entre l’Ouest et l’Est. Différences qui sont religieuses, linguistiques, ethniques, culturelles, économiques et politiques. L’Ukraine est un Etat qui présente une énorme diversité, ce qui a donné lieu à de nombreuses tensions en fonction du groupe politique qui gouverne le pays. L’Est et le Sud, tels que définis par les médias occidentaux comme étant pro-russes, sont très proches de la Russie car ils ont fait partie de ce pays pendant une longue période de son histoire. Par conséquent, ils sont très proches de la Russie, non seulement par leur langue, mais aussi du fait de leur culture, de l’origine ethnique de leurs habitants, de leur religion et de leurs coutumes.

 

Mythe n ° 3

La crise ukrainienne a commencé en novembre 2013, quand Bruxelles et Washington ont offert au gouvernement de Kiev de s’intégrer à l’Union européenne. C’est ce qui a provoqué une réponse hostile et même belliciste de la Russie.


Intéressant. Cette explication admet que ce n’était pas Poutine qui, pour satisfaire un désir impérialiste, a tenté d’incorporer l’Ukraine ou une partie de l’Ukraine à la République de Russie. Poutine n’a donc fait que réagir à la proposition de Bruxelles et ce n’est pas le gouvernement russe qui a initié les tensions.

Mais le plus important est le fait (ignoré dans les médias) que l’offre de Bruxelles (par ailleurs très désavantageuse pour l’Ukraine parce qu’elle exigeait une série de mesures d’austérité que l’Espagne et l’Europe du Sud connaissent bien) incluait un nombre de mesures qui soulignaient la nécessité d’une intégration du système de sécurité, y compris militaire, de l’Ouest, ce qui impliquait (comme le fait remarquer le professeur Cohen) de s’intégrer dans l’OTAN (qui a des bases militaires tout autour de la Russie).

 

Mythe # 4 :

Le gouvernement en place à Kiev a été déposé par une mobilisation populaire de la majorité de la population ukrainienne, qui exigeait l’intégration dans l’UE.


Le gouvernement a été dirigé par un oligarque qui avait été élu démocratiquement.

Par contre, ces supposées manifestations populaires étaient en réalité dirigées par des membres du parti nazi, celui qui avait combattu l’Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Cela explique mieux le fait que le nouveau gouvernement ait décidé d’annuler la langue russe comme langue officielle de l’Etat. Ce qui déclencha une agression envers la population pro russe, majoritaire dans l’Est du pays. 

Des bâtiments syndicaux ont été incendiés et des dirigeants de mouvements pro russes ont été brûlés vifs. Supposer que la Russie tolérerait de tels actes est en soi une provocation. Il était inévitable que la Russie réagirait comme elle l’a fait. 

 

Mythe # 5 :

Poutine représente un risque énorme pour tous, il a de grandes envies impérialistes.


Poutine n’est pas un saint, comme le professeur Cohen (et moi-même) l’avons souligné. C’est un oligarque qui manque de sensibilité démocratique. Il dirige une élite du vieil appareil communiste soviétique transformé en une sorte de mafia qui contrôle l’économie russe. Mais sa réponse est logique et raisonnable, comme le fait remarquer le professeur Cohen. L’ayant acculé, l’Occident ne lui laisse pas d’autres possibilités. Désarçonné mais restant sur la défensive, il essaie de résoudre l’énorme problème que l’Occident a créé à ses portes.

Et dire que certains, comme Mr Henry Kissinger, personnage important de la première guerre froide, ex secrétaire d’Etat aux Etats-Unis, peu soupçonnable de sympathies pro russes, critiquent la « diabolisation » de Poutine ! Ils la considèrent comme profondément dramatique, comportant de gros risques pour l’Occident et ne laissant aucune alternative au gouvernement russe que celle de collaborer avec le gouvernement chinois.

 

Mythe n ° 6 :

Les sanctions économiques forceront Poutine à se rendre à la raison.


Cette stratégie ne tient pas compte du fait que ces sanctions mobilisent la population russe pour le soutien au gouvernement Poutine. En adoptant cette stratégie, on oublie l’énorme sacrifice que la Russie (l’Union soviétique) a consenti pour vaincre l’Allemagne nazie. En fait, la liberté dont jouit aujourd’hui l’Europe est due aux 22 millions de citoyens soviétiques qui sont morts pour vaincre Hitler. L’argument des sanctions économiques ne tient pas compte de l’énorme capacité de sacrifice dont les Russes font preuve lors qu’ils sont injustement attaqués, comme ce fut le cas à l’époque et comme c’est encore le cas maintenant.

 

Mythe # 7 :

La solution est d’accepter ce que l’Ouest propose à Poutine.


La solution est que l’Ukraine devienne une fédération ou un État décentralisé qui reconnaisse la diversité du pays, ce que les rebelles pro russes sont prêts à accepter sous la pression de Poutine.

Ces données ont été cachées dans la lutte idéologique menée par les médias en Espagne.

Notes :

1. Le professeur Cohen, dont j’ai parlé dans mes articles précédents, est aux Etats-Unis l’un des meilleurs historiens et analystes de l’Union Soviétique d’hier et de la Russie d’aujourd’hui. Il a été pendant de nombreuses années conseiller dans les questions soviétiques et a joué le rôle d’« épine dorsale » de la chaîne de télévision américaine, CBS. Il a récemment mis à mal les mythes dont « l’establishment » américain a fait la promotion et a répondu à chacun d’entre eux dans son excellent article « Patriotic Heresy vs The new Cold War » publié dans The Nation (15/09/14), l’un des magazines les plus influents dans le monde intellectuel des Etats-Unis.

Source : http://www.vnavarro.org/?p=11320

Traduction : Investig’Action

 

http://michelcollon.info/7-mythes-sur-l-Ukraine.html?lang=fr

 

 

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 03:32

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675636-une8sept.jpgComme vous, je me suis senti rescapé de l’enfer, et lisant la une de Libé de ce 8 septembre : un page imprimée en noir, et ce titre : 14 juillet 2014 : « l’attentat auquel Paris a échappé ». Nous sommes tous des rescapés, car c’est bien Paris qui était visé. Des révélations palpitantes de Patricia Tourancheau, qui sous-titre ainsi : Mehdi Nemmouche : «Je vais faire cinq fois Merah au 14 Juillet ».


Pour nous faire peur avec ce massacre avorté, l’excellent Libé doit avoir de sacrées infos. Je lis : « Dépêché par l’Etat islamique en Irak et au Levant pour frapper l’Europe ou auto-investi d’une mission, Mehdi Nemmouche prévoyait «au moins un attentat en France, au cœur de Paris». C’est ce qui ressort des procès-verbaux d’auditions des plaintes contre X des quatre ex-otages français libérés le 20 avril, entendus par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) durant la garde à vue de Nemmouche, entre le 30 mai et le 2 juin, pour les quatre assassinats au Musée juif de Bruxelles ».


Donc d’emblée, on voit que Patricia est perdue  dans la semoule. Regardez bien le début : « Dépêché par l’Etat islamique en Irak et au Levant pour frapper l’Europe ou auto-investi d’une mission… ». De la bouillie pour les chats… Elle invente, et dit n’importe quoi. Investi par qui, comment de quoi ? Le mec avait des contacts avec l’EIIL ? Les quels ? Et finalement, Patricia adopte la sécurité. Mehdi Nemmouche s’est « auto-investi »d’une mission… Pauvre Libé…


La suite est du même tonneau, à savoir qu’il n’y pas le début d’un indice d’info sur cet attentat. D’après Libé, des ex-otages, affirmant reconnaitre Mehdi Nemmouche – qu’ils n’ont jamais vu ni rencontré depuis son arrestation – expliquent que le mec se vantait devant eux de faire un attentat à Paris, lors du 14 juillet. C’est plus que faiblard, mais même ça c’est bidon.

Aucun indice factuel, mais mieux, aucun contact direct avec le dossier d’enquête. On lit : « Versés à l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour «enlèvements et séquestration en relation avec une entreprise terroriste», ces PV de Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, qui ont alors reconnu en Nemmouche un de leurs geôliers, révèlent en effet, selon plusieurs sources, «un projet d’action terroriste d’envergure» : «L’objectif de Nemmouche était de commettre un attentat à Paris pendant le défilé du 14 Juillet». Donc on croit comprendre que Patricia a lu les PV, mais même pas : elle a simplement causé avec ceux qui ont peut être lu les PV !

Résultat des courses : un communiqué immédiat du Parquet de Paris pour démentir : «Au stade actuel des investigations, aucun procès-verbal d’audition recueilli dans un cadre judiciaire ni aucun autre acte d’enquête réalisé à la suite de l’enlèvement et de la séquestration de Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, ne fait état d’un projet d’attentat sur le territoire national, en particulier le jour du 14 juillet à Paris».


Une bonne raclée pour Patricia et Libé, le journal qui invente l’info, et qui fait son bénef en gonflant les affaires de terrorisme.

 

Pour tenter de sauver la face, Patricia a pondu un justificatif hilarant où elle dit maintenir ses informations sur « les affirmations ou vantardises » de Mehdi Nemmouche. Ah bon, il ne reste que des vantardises ? Oki, Patricia. Mais alors il fallait que Libé titre : « Toutes nos informations non vérifiées sur les vantardises de Mehdi Nemmouche sur un hypothétique attentat dont on ne sait rien ». Bon, je suis d’accord, c’est moins vendeur…

 

http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/

 

3022-bidon-lait_2.jpg

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 19:01

 

 

medias-TV.jpg

 

 

 

Pourquoi les médias

sont les ennemis des peuples

Par eva R-sistons

 

 

Les médias en France sont à part,
beaucoup appartiennent aux marchands d'armes.
Et surtout, ils ont été colonisés depuis Sarkozy,
comme la France,
par les néo-sionistes.

Le drame français: C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16
16:05

 

Les grands médias dans le monde sont atlantistes.

Autrement dit, ils véhiculent la pensée impériale,

militaro-financière, du seul Occident.

 

Et plus précisément, et c'est cela qu'il faut souligner,

les médias sont au coeur du Système.

Ils sont le COEUR du Système,

sans eux le Système serait massivement rejeté et combattu.

 

Les journalistes qui acceptent de collaborer

avec ce Système monstrueux,

piétinent la déontologie de la profession.

Ce sont des collabos, des vendus,

des "presstitués", des prostitués.

Ils devraient se retrouver

devant un Tribunal des Peuples,

comme leurs Maîtres infâmes !

 

eva R-sistons

 

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 03:45

 

 

Comment les médias ont fait le jeu du FN

 

Dimanche, le parti de la famille Le Pen a fait un très bon score, devançant largement le PS et l’UMP. Outre des circonstances politiques totalement exceptionnelles (crise longue et forte, majorité et opposition profondément discréditées), le succès du Front National s’explique aussi largement par la façon dont les médias ont rendu compte de la campagne.

  

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Hold up sur l’opposition à l’UE
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Ce qui est impressionnant depuis l’élection présidentielle, c’est la façon dont Marine Le Pen et ses troupes ont réalisé un véritable hold up sur l’opposition à l’Union Européenne construite par  le PS et l’UMP. Parti à l’automne 2011 avec des sondages qui le donnaient à peine à 20% du score de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon avait réussi à fortement remonter pour atteindre 11,1% des voix contre 17,9%, comblant plus de la moitié de l’écart de l’automne. Mais dimanche, le Front de Gauche, dont le score était proche de celui du FN en 2009, n’a réalisé qu’une petite fraction du score de son score. Et les autres alter-européens ont eu du mal à émerger dans une campagne électorale courte à laquelle beaucoup de médias n’ont pas donné toute la place qu’elle mérite, même si Debout la République s’en sort bien en multipliant par plus de deux son score de l’élection présidentielle grâce à un formidable travail de terrain.
Marine Le Pen a bénéficié d’un double phénomène médiatique. Le premier, c’était la dramatisation des sondages et de la position du FN par de nombreux journalistes : cela réduisait l’enjeu de l’élection au seul score du FN. Et comme beaucoup de français sont mécontents de l’UE, du PS et de l’UMP, cela revenait à les pousser à voter pour ce parti, qui devenait le principal symbole de l’opposition aux politiques menées ces dernières décennies. Deuxième phénomène : combien de fois des journalistes, en débattant de la sortie de l’euro avec des intellectuels ou des hommes politiques d’autres formations, rappellent qu’il s’agit de la position du FN, pour la discréditer ? Ceci est abusif puisque des dizaines d’économistes, dont 9 « prix Nobel d’économie » critiquent la monnaie unique européenne. Et ce n’est pas le FN qui a théorisé cette question, que Marine Le Pen maîtrise mal et qui a été développée par d’autres bien avant elle et sa famille politique. Si cela semble pouvoir, pour l’instant, contenir la proportion de la population hostile à la monnaie unique, en revanche, cela peut pousser ceux qui le sont à soutenir le FN.
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Une impasse médiatique à dépasser
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En outre, la brièveté de la campagne, voulue par le PS, et sans doute l’UMP, était sans aucun doute un avantage pour le FN, le parti d’opposition le mieux installé, et un inconvénient majeur pour les partis moins importants, qui ont manqué de temps, notamment médiatique, pour pouvoir émerger. Une campagne plus longue avec de nombreux débats aurait sans doute permis de bousculer l’ordre établi en 2012. La brièveté de la campagne était donc du pain béni pour le FN sachant que l’image du PS et de l’UMP s’est dégradée depuis la précédente élection présidentielle. En revanche, elle a sans doute pénalisé les relativement nouvelles voix que sont Debout la République ou Nouvelle Donne.

La focalisation du débat autour du FN n’est pas forcément mal intentionnée. D’abord, il faut bien reconnaître la réalité électorale, et avec les résultats de 2012 et 2014, ce parti, quelles que soient ses limites, mérite malheureusement un traitement médiatique important. Ensuite, je persiste à croire que la grande majorité des journalistes est sincère dans sa couverture de notre vie politique et ne cherche qu’à rendre compte de la manière la plus juste possible de ce qui se passe dans notre pays. Et, paradoxalement, leur hostilité naturelle à  l’égard de ce parti sert doublement le FN. D’abord parce qu’ils rendent compte de sa progression avec une emphase proportionnelle à leur rejet. Ensuite, parce que le rejet viscéral que le FN suscite auprès de l’immense majorité des commentateurs peut également pousser certains électeurs à le soutenir par esprit de contradiction par rapport à des médias dont l’image n’est pas toujours très bonne.
Mais il y a sans doute également un calcul machiavélique d’une partie du PS et de l’UMP qui pourraient bien préférer affronter le FN en 2017, pensant alors que la victoire sera facile. Dès les régionales, les déclarations de Jean-Marc Ayrault semblaient indiquer que le PS préférait affronter le parti de la famille Le Pen. Lundi, Manuel Valls était sur la même ligne. Et du côté de l’UMP, il y a le pari d’une réédition de 2002, avec une élimination du PS au premier tour et une victoire facile face au FN au second. Bref, on peut se demander si les deux grands partis ne sont pas finalement heureux de la montée de Marine Le Pen, qui  pourrait leur offrir une victoire facile en 2017 si elle éliminait leur premier rival. Après tout, les détails des sondages indiquent que le FN ne convainc pas vraiment les français. Sa réussite actuelle pourrait bien être du même tonneau que celle de François Hollande en 2012 : un choix faute de mieux.
Malgré tout, et devant le caractère exceptionnel des circonstances, je crois que ce qui fait le FN fait que son plafond de verre a davantage été relevé que cassé. Néanmoins, à force de jouer avec le feu, il faut quand même reconnaître que l’hypothèse qu’il parvienne au pouvoir semble malheureusement un peu moins fantaisiste qu’en 2012, à moins de donner la parole à des alternatives républicaines au PS et à l’UMP.

http://www.gaullistelibre.com/2014/05/comment-les-medias-ont-fait-le-jeu-du-fn.html#more
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Mes derniers tweets sur le FN
à partir de ceux de LoudL :

  Et pour introduire 1 semblant de changement ils veulent nous fourguer 1 pouliche histoire que les femmes soient pas frustrées!
· Je pense que le taux d'abstention dimanche est aussi à interpréter comme une réponse à ce "pourquoi? " les gens sont pas dupes
 
  Voilà et en choisissant bien les mots comme ici pour être crédibles et ne pas faire peur à leurs proies
C'est des paternalistes qui font croire qu'ils protègent sans dire que c'est pour s'enrichir
 Finances publiques le FN prévoit :hausse de TVA, suppression de impôt sur le revenu+ taxe pro +prélèvements sur les +values boursièresr

 

 

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Je suis juste une observatrice des meRdias, de plus en plus désabusée de la réalité. Et la réalité n'a rien à voir avec ce que les meRdias présentent..

Les nouveaux fans du FN, ou ayant voté pour protester, découviront que c'est un Parti ELITISTE (donc médiatisé) qui sacrifie les couches populaires par ex en voulant supprimer l'impôt sur le revenu touchant les mieux nantis, tout en augmentant la TVA pénalisant les plus modestes
Laissons les électeurs découvrir peu à peu la vraie nature ANTI-sociale du FN, il est JUSTE raciste. Marine Le Pen est une avocate douée, mais au FN, DISCOURS et réalité sont antinomiques

Au fond, pourquoi le Système a-t-il boosté le FN ? Car il sait qu'il est son ALLIE : Islamophobe, anti-social, libéral qui méprise les plus modestes..

En réalité, le FN n'est pas anti mondialisation libérale ; ce qui compte pour lui, c'est la primauté de la RACE blanche pure blonde etc

Le REVEIL SERA DUR. Comme je l'ai écrit, après le mirage "super Sarko" et "changement Hollande", le ùirage FN, puis le mirage du cow-boy Valls. Pauvre peuple floué !

Très intéressante notion de paternalisme, en effet. Le FN s'érige en protecteur des gens déçus des Partis, en disant... ce qu'ils veulent entendre !

Les meRdias ont peu invité Mélenchon et Nicolas Dupont-Aignan, et black-out total pour Asselineau (UPR). Les gens devraient s'interroger : POURQUOI ?

Plus un Dirigeant est désavoué, plus il s'accroche au pouvoir et devient tyrannique. C'est le cas de Hollande, ordonnant par ex lors des Européennes 2014 d'ostraciser ceux qui veulent quitter l'UE , et qui est même prêt à gouverner par décrets !
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Les combattants du Praviy sektor. Archives
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Actualité

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 05:05

 

Actualité, voir :

Boko Haram - 16 mai 2014 - Un 11 septembre africain (Sun Tzu 269)

 

Le mensonge des « camps de la mort » serbes

 

Le mensonge des « camps de la mort » serbes

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Quand on parle d’, notre conditionnement filmographique nous fait imaginer immédiatement des individus avec la tête de l’emploi que nous verrions bien volontiers emmener à la potence ou jeter au fond d’une sombre geôle. Quand il s’agit d’assassinat de masse, la première image qui vient est celle des nazis de la dernière guerre mondiale, ou celle des divers qui ont sévi ces dernières décennies.

 

Pourtant, s’il devait y avoir un autre tribunal de , beaucoup de journalistes devraient y figurer en bonne place. Ils ne tiennent pas eux-mêmes les fusils et n’appuient pas sur la gâchette. Mais par leurs , leur déformation volontaire de la vérité, ils préparent et incitent et justifient tous les officiels. Et ils ne peuvent même pas dire, comme certains militaires, qu’ils « n’ont fait qu’obéir aux ordres ».

 

Nous les voyons ici à l’œuvre dans ce qui va devenir la guerre de la Yougoslavie et où l’on va comptabiliser des milliers et des milliers de morts, dans une émission de la chaine de télévision serbe RTS, qui démontre le trucage des du camp de d’Omarska et de réfugiés de Trnopolje en 1992. Ces photos sont encore utilisées pour faire passer les Serbes pour des bourreaux nazis.


Ce trucage est un modèle de manipulation des publiques occidentales.

 

http://reseauinternational.net/mensonge-camps-mort-serbes/

 

Washington conduit le monde à la guerre finale

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Vous pouvez voir mon dossier

Guerres en cours et à venir, ici

 

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 11:30

 

03/05/2014

RTS, Ukraine, la rhétorique à l'oeuvre

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Quand la rhétorique vient au secours de l'idéologie, on s'empresse de la dénoncer s'il s'agit d'un pouvoir que l'on rejette.


Quand la rhétorique permet à l'information de se diffuser dans le sens souhaité, cela ne suscite apparemment que bien peu de réactions.


Ce matin, sur la chaîne de la RTS Espace 2, on évoque "38 personnes" mortes à Odessa. On ne précise ni qui ni comment.


Ces "38 personnes" sont des Pro Russes qui ont été brûlés vifs.


Par qui?


Par le mouvement Pravij Sektor, dont on sait très bien l'influence qu'il exerce en Ukraine.

 

A part ça, la Russie a toujours tout faux.  

 

Mais que vaut une telle vision du monde? 

 

 

http://en.itar-tass.com/russia/730295

 

 

http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/05/03/rts-ukraine-la-rhetorique-a-l-oeuvre.html

 

 

Notes récentes

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24/04/2014

"J'accuse"

Ukraine-la-Russie-privee-de-G.8_article_main.jpg

A suivre l'actualité liée à l'Ukraine, sans surprise, la Russie est dans le viseur de la plupart des grands medias occidentaux.

Et si d'aventure on se risque à remettre en cause certaines de leurs informations, voici qu'on verse dans la propagande, celle-ci ne pouvant et ne sachant bien sûr être que le fait de la Russie.

Pourtant, à observer les réactions qui suivent émissions ou  articles consacrés à la crise ukrainienne, force est de constater que nombre de commentaires n'abondent pas dans le sens voulu par les relais de la doxa états-unienne et de son inféodée Union Européenne.

Qui a raison, qui a tort n'est pas la seule question à se poser ici. Une autre mériterait autant d'intérêt sinon plus encore, celle de comprendre comment ces détracteurs avérés de la Russie de Poutine peuvent à ce point se barder de certitudes accusatrices.

Qui ose prétendre que Washington et Bruxelles mènent une politique angélique, pétrie de bonnes intentions?

Qui peut avancer que le sang ne tacherait aucune des mains de leurs dirigeants?

Il faut être bien naïf ou de la plus mauvaise foi pour estimer le mal ne résider que d'un côté.

Car si pour certains, la Russie doit être noircie, tous ne sont pas de cet avis et pensent qu'au contraire, il est impératif qu'on reste à son écoute.

A défaut, le pire est à redouter.

 

http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/04/24/j-accuse.html

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 23:58
Nathan Folks le Producteur Hollywoodien donne la preuve que l’attentat de Boston était un False Flag (Vidéo/ANGLAIS)
attentat-boston

 

 

Selon un producteur Hollywoodien, Nathan Folks, « l’attentat » du Marathon de Boston était une attaque sous fausse bannière [false flag, ndlr]. La totale, avec des « acteurs, des bombes fumantes, du faux sang et des miroirs », Nathan Folks devrait connaitre ce qu’est Jouer un RÔLE mieux que quiconque, en tant que producteur de film, et d’après ce qu’il a vu, il est CERTAIN, que c’était un travail de professionnels, le pire et le meilleur qu’Hollywood a à offrir. Ne me croyez pas cependant, écoutez le producteur Hollywoodien Nathan Folks.

 

Les gens utilisent ses connaissances pour apporter de la clarté au terme « acteurs de crise ». Il avertit également que si les gens du monde entier savent que l’attentat de Boston était un faux, les Américains sont constamment alimentés par un flux de mensonges, et les gens qui s’expriment sont empoisonnés, et pire …

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Source : Before It’s News, le 27 Avril 2014


 

 


 

http://www.nouvelordremondial.cc/2014/04/27/nathan-folks-le-producteur-hollywoodien-donne-la-preuve-que-lattentat-de-boston-etait-un-false-flag-videoanglais/ 

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 01:44

 

 

Voir aussi mon article du 17 2 2014

 

Les médias français sont les pires d'Europe 


Il vaut mieux un journal de Droite annonçant la couleur,

qu'un journal de "Gauche" masquant ses intentions réelles

sous une étiquette prétendument de gauche !

Eva R-sistons

 

 

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Libération, Le Monde, Le Nouvel Obs,

ou la fausse Presse de Gauche

au service de causes dangereuses

Par eva R-sistons

 

 

On sait tous maintenant que les médias

sont orchestrés par des agents du sionisme international,

à la fois juges et parties..

Il suffit de regarder qui est à la tête des médias

et surtout des pages ou des infos politiques,

pour comprendre le conditionnement que nous devons subir chaque jour.

Depuis que nos médias ont été verrouillés par Sarkozy,

ils sont devenus Lanterne Rouge en Europe, les pires.

Et pour être informés, il faut lire la Presse Etrangère !

Ou bien Internet....


 

Libération

 

Mais il y a pire: La Presse de Gauche est une vraie escroquerie !

Ne parlons pas de Libération, le journal de Sartre

siutué à l'Extrême-Gauche, évoluant avec Serge July

vers le libéralisme libertaire cher au pédophile Cohn-Bendit,

puis avec des actionnaires comme Edouard de Rothschild

vers la sociale-démocratie de plus en plus libérale,

militariste... au point de relayer la Pensée Unique

dans tous les domaines: Economie, Diplomatie, etc.

Avec un Demorand, par ex, on ne pouvait s'attendre à autre chose !


 

Le Monde

 

Lorsque j'ai fait l'Ecole de Journalisme, le Directeur

nous recommandait de lire Le Monde, la référence absolue

en matière de journalisme. J'ai failli y rentrer, d'ailleurs,

avec Jean Planchais (alors Rédacteur en Chef adjoint)

qui s'est entiché de moi. Il avait remarqué ma lettre de candidature

(qu'il trouvait originale),

et après m'avoir convoquée, il voulut m'embaucher,

mais on a buté sur "la spécialisation".

Les miennes ne coïncidaient alors pas avec celles

proposant un emploi dans le Journal. Mais passons.

Le Monde a fini par être un relais de la Pensée Unique parmi d'autres.

Plus grave: Il a véhiculé de fausses rumeurs

pour justifier les guerres de l'OTAN en Yougoslavie comme en Syrie,

montrant ainsi son vrai visage atlantiste. Le Lecteur croit être informé,

et il est victime des pires manipulations !

 

A lire absolument, mon dossier

La désinformation des Médias en temps de guerre (Syrie, Kosovo..) Dossier

 

 

 

 

 

le_monde_syrie

 

L’enquête sur les armes chimiques par deux reporters du Monde en Syrie :
Une nouvelle manipulation

 

Le Nouvel Observateur

 

Quant au NouvelObs, sous une étiquette de Gauche

il véhicule la pensée la plus libérale, la plus européiste,

la plus sioniste, la plus impériale,

et surtout il est (avec dans son équipe Cohn-Bendit)

le pire relais de la pensée folle du Nouvel Ordre Mondial.

Ainsi, il va jusqu'à plaider pour le sexe neutre ! NEUTRE !

J'ai rajouté les infos sur cet article

Alerte ! Le NouvelObs est le journal le plus sournois et dangereux du NWO

 

 

Il n'y a rien de plus redoutable qu'une Presse qui avance masquée !

Notre devoir est de dénoncer toutes les impostures.
Et surtout la propagande de guerre pour en diffusant de fausses informations,

pousser au conflit comme en Yougoslavie ou en Syrie !

Et pire encore, nous devons impérativement mettre en garde

les Lecteurs du NouvelObs : Ils sont conditionnés numéro après numéro

pour ensuite accepter la plus grande folie de tous les temps :

Le Nouvel Ordre Mondial !

 

eva R-sistons

 

Tags : Libération, Le Monde, Nouvel Observateur,

guerres, Nouvel Ordre Mondial,

Yougoslavie, Syrie, Jean Planchais

Presse, médias, Gauche

 

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medias-manipulent-copie-1.JPG

 

 

 


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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 02:09

 

Hugo Chavez, le ministre et les médias

par Henri Maler, le 12 mars 2013


Il était une fois un ministre qui, le vendredi 8 mars 2013, interrogé par Europe 1 à l’occasion des obsèques d’Hugo Chavez crut bon de déclarer : « Moi je dis, et ça pourra m’être reproché, [...] que le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez puisqu’on prétend que c’est un dictateur. Il a pendant ces 14 ans respecté les droits de l’Homme. »

N’importe quel journaliste, passé ou non par les écoles reconnues par la profession, pouvait comprendre que le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, entendait ainsi contester qu’Hugo Chavez était un « dictateur », louer, ne serait-ce partiellement, sa politique et non faire l’éloge de sa « dictature ».

N’importe quel journaliste, mais pas nombre de médias parmi les plus réputés. Ceux-ci optèrent pour des titres, voire, pour certains d’entre eux, pour des commentaires, laissant entendre que c’est bien une dictature que saluait le ministre. Et cette fable bénéficia d’une remarquable circulation circulaire.

De dictature, sous la présidence d’Hugo Chavez, il n’y en eut point. L’hostilité au régime et au président du Venezuela dispose d’un répertoire de vocables suffisamment discutables (c’est-à-dire que l’on peut discuter, fût-ce âprement) – « populiste », démagogique », « autoritaire », « autocratique » – sans qu’il soit nécessaire d’évoquer une introuvable dictature. Mais qu’importe aux titreurs et commentateurs – dont certains ont peut-être un diplôme de science pipeaulogie : le ministre aurait bien loué une dictature en tant que telle. Échantillon





Et l’inénarrable Aphatie, toujours à la pointe du professionnalisme, ne put s’empêcher d’opposer la République à la dictature que le ministre aurait encensée en tant que dictature.

Et comme un raccourci ne va jamais seul, le ministre bénéficia d’autres coups de coup de ciseaux.

Laissons-lui la responsabilité de ce propos : « Toutes choses égales par ailleurs, Chavez c’est De Gaulle plus Léon Blum », dit comme ça, c’est pour le moins discutable. Supprimez « Toutes choses égales par ailleurs  », il ne reste plus que « Chavez c’est De Gaulle plus Léon Blum  », dit comme ça, c’est grotesque, voire pire.

On doit aussi au ministre l’affirmation (qui se passe de commentaires) selon laquelle Chavez était « tout mignon » dans son cercueil. Supprimez le cercueil, il ne reste plus que Chavez était « tout mignon ». Ce qui est improbable. Prêtez de surcroît au ministre le soutien à un dictateur comme tel, et vous obtenez ce titre halluciné (et hallucinant) d’un article de Rue 89.

Que l’on se comprenne bien : il ne s’agit ici ni de soutenir ni de condamner les propos d’un ministre, mais de constater, à partir de quelques faits d’apparence anodine, les tares d’une production de « l’actu » à flux tendu qui concourt à un consternant épisode de suivisme en chaîne.

Raccourcis et dilettantisme, concurrence moutonnière et circulation circulaire : le goût pour « ce qui fait polémique » (surtout sur des détails) et la recherche compulsive du « clic », du « buzz et du « clash » (avec le Lab d’Europe 1 en première ligne [1]) permettent de faire le plein avec du vide.

Et, en l’occurrence, cela tient lieu de débat, informé, documenté et pluraliste sur le Venezuela.

Henri Maler

Notes

[1] Comme l’a relevé à sa façon Daniel Schneidermann dans une chronique intitulée « Victorien Lunel, gibier de buzz ».

 

 

  http://www.acrimed.org/article4024.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter


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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 02:43

 

 

 

Voix-de-son-maitre-copie-1.jpg

 

 

Ne cherchez pas l'information dans les Médias.

 

Ce ne sont plus des supports d'information.

Ce sont juste des instruments de propagande

et des instruments de guerres,

au service des Oligarchies financières et militaires.

 

Et par exemple,

aujourd'hui un dirigeant est appelé

"dictateur" ou "populiste"

quand il n'est pas aligné (Bachar-el-Assad)

ou pas d'accord avec les politiques ultra-libérales

prédatrices et d'accaparement (Hugo Chavez).

 

 

Nos Médias sont Lanterne rouge d'Europe

depuis qu'ils sont orchestrés

par des sionistes et des atlantistes.

 

Boycottons-les.

 

Et préférons Internet !

 

Eva R-sistons

 

medias-TV-decrohons-copie-2.jpg

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 14:01
Un article d’Hicham Hamza
Caroline Fourest prise en flagrant délit de bidonnage
Réalisatrice d’un documentaire diffusé sur France 5, la journaliste Caroline Fourest a altéré un témoignage-clé à propos du 11-Septembre. La preuve par l’image.
25 février 2013
Vidéos sur le site :

Mardi 5 février, près de 525 000 téléspectateurs ont été dupés par une manipulation de l’information commise sur France 5 par Caroline Fourest. Celle qui se targue de respecter les faits s’est rendue coupable d’une grave faute déontologique : déformer littéralement les propos d’un citoyen sollicité pour un reportage.

Consacré à ce qu’elle nomme les « obsédés du complot », son film vise à pourfendre la remise en question – de plus en plus manifeste dans l’opinion publique – de la parole d’Etat en brocardant diverses personnalités en raison de leurs connexions politiques. Une séquence du documentaire s’attarde sur les sceptiques de la version officielle du 11-Septembre : deux hommes au visage flouté dialoguent, face caméra, tandis que la retranscription de leur échange apparaît en bas de l’écran. Après l’évocation d’une éventuelle implication de l’ISI (les services secrets pakistanais) dans les attentats, l’homme à droite de l’image semble tenir les propos suivants – si l’on en croit les sous-titres : «  Ce qui est intéressant avec le Mossad, c’est qu’il y a des agents qui se sont fait passer… »

Léger problème : la fin de la retranscription est mensongère.

Au premier visionnage de cette séquence, il était naturel de porter instinctivement son regard sur les sous-titres afin de saisir la teneur de l’échange, enregistré dans un cadre a priori bruyant. Le téléspectateur croit alors comprendre que l’homme au gilet fait vaguement allusion à des « agents du Mossad » qui auraient déguisé leur apparence ou menti sur leur véritable identité, sans que le motif d’un tel subterfuge ne soit explicité. Seule la confusion, dans l’esprit du téléspectateur, peut résulter d’une telle séquence.

Or, en réécoutant (à 19’22) le propos – et en faisant abstraction du sous-titrage trompeur –, on entend tout autre chose : contrairement aux apparences, cet homme ne s’interrompt pas, au milieu d’une phrase, sur le verbe « passer ». En réalité, il conclut sa remarque en prononçant le mot « pincer ». Son propos prend alors une autre signification : vis-à-vis de l’affaire du 11-Septembre, ce militant évoque ici une arrestation – et non un déguisement – d’agents du Mossad. Diffusé dans son authenticité, ce commentaire aurait probablement suscité la curiosité légitime de nombreux téléspectateurs, désireux de connaître les détails de cette étrange péripétie : des agents secrets israéliens interpellés le jour d’un attentat prétendument commis par Al-Qaïda.

Documenteur

Il ne s’agit pas là d’une erreur commise par le monteur du documentaire. Quiconque est passé par une table de montage connaît le temps fastidieux mais nécessaire pour voir et revoir sans cesse les moindres détails d’une réalisation. Les rushes du tournage sont disséqués et commentés par l’équipe qui entoure Caroline Fourest. Le montage final de cette séquence a nécessité une attention particulière, caractérisée par le floutage des visages, le découpage sélectif du dialogue entre les deux hommes, la retranscription de leur échange et la légère déformation de leurs voix. A l’inverse, le brouhaha de la salle n’a pas été corrigé ou, du moins, diminué, ce qui justifie tacitement l’usage de sous-titres.

France 5, chaîne « de l’éducation, du savoir et de la connaissance » ?

Partiellement financée par le service public, Caroline Fourest a pourtant enfreint, ce faisant, la charte des antennes de France Télévisions. Dans son chapitre 4, relatif à « l’honnêteté de l’information », il est précisé, au quatrième paragraphe, la chose suivante : « Le montage est une technique indispensable pour rendre compte de la réalité en un temps donné. En tant que telle, elle doit faire ressortir l’essentiel de l’information sans déformation. Elle doit rester le plus fidèle possible à la lettre et à l’esprit du propos. »

Question : pourquoi Caroline Fourest a-t-elle ainsi truqué le témoignage d’un interviewé ? Plus précisément : quel intérêt personnel a-t-elle à dissimuler au téléspectateur la réalité de l’arrestation d’agents du Mossad dans le cadre des attentats du 11 septembre 2001 ? Nous laisserons à chacun le soin d’apporter sa propre réponse en encourageant, dans le même temps, les internautes à faire fi de l’accusation inepte de « complotiste ». Souvenez-vous alors de cette citation de Noam Chomsky, linguiste de renommée mondiale : « A mon avis, « théorie du complot » est devenu l’équivalent intellectuel d’un mot de cinq lettres. C’est quelque chose que les gens disent quand ils ne veulent pas que vous réfléchissiez à ce qui se passe vraiment. »

Quant à l’épisode relatif aux agents du Mossad, il s’agit là de faits, et non de fantasmes ou de légendes urbaines. L’auteur de ces lignes vient justement d’y consacrer deux chapitres détaillés dans un ouvrage intitulé « Israël et le 11-Septembre : le grand tabou ».Objectif de cette enquête : démêler le vrai du faux à propos de la rumeur – populaire dans le monde arabe – faisant état d’une implication israélienne dans les attentats.

Dans l’après-midi du 11 septembre 2001, 5 Israéliens ont bien été arrêtés par la police du New Jersey ; trois d’entre eux ont été aperçus, juste après le crash du premier avion dans le World Trade Center, en train de se réjouir et de se prendre en photo, l’air hilare, avec la Tour nord enflammée en arrière-plan. Après 71 jours de détention, ils seront discrètement rapatriés à Tel-Aviv et raconteront leurs déboires dans un talk-show israélien, niant toujours leur appartenance au Mossad. Pour l’anecdote, le présentateur de cette émission – qui avait fait sensation – n’était autre que Yair Lapid, le « centriste » victorieux des dernières élections législatives.

Vidéo en anglais :

Des membres du contre-espionnage américain révélèrent, en 2002 et sous couvert d’anonymat, qu’au moins deux d’entre eux étaient effectivement membres des services secrets israéliens. De même, Juval Aviv, un ex-agent du Mossad, reconnaîtra, dans un reportage de la britannique Channel 4 diffusé en 2004, que leur entreprise de déménagements, dénommée Urban Moving Systems et dont le directeur a quitté précipitamment le territoire américain en direction de Tel-Aviv, était une antenne – sous couverture – du Mossad.

Depuis 2001, la plupart des grands médias occidentaux ont choisi d’ignorer ou d’édulcorer cette affaire et ses implications. Le but visé par l’ouvrage Israël et le 11-Septembre : le grand tabou consiste, à l’inverse, à susciter le débat et l’exploration rigoureuse de la piste israélienne, toujours passée sous silence. Ce sujet controversé est généralement évité par les leaders d’opinion français en matière de lutte contre l’islamophobie ou de combat pour les droits du peuple palestinien. Qu’il s’agisse là de frilosité, de déni ou de cécité, cette indifférence est inappropriée : la recherche de la vérité sur le 11-Septembre (et sa troublante connexion avec la mouvance américano-sioniste) éclaire, en définitive, les origines communes de la fabrique de l’islamophobie et de la diabolisation de la cause palestinienne.

Neoconservateurs : leurs agents, leurs complices et leurs idiots utiles

Dans l’Hexagone comme à l’étranger, les personnalités ayant attisé le racisme anti-musulman dans l’opinion publique ou celles ayant stigmatisé la défense de la souveraineté palestinienne participent, depuis une vingtaine d’années, d’un mouvement idéologique dont les principaux protagonistes sont désormais à l’œuvre pour enterrer toute discussion sérieuse à propos du 11-Septembre. Une telle collusion est un fait, n’en déplaise à ceux qui professent des arguments d’autorité pour brocarder, avec condescendance, les millions de citoyens – à travers le monde – qui rejettent la version officielle délivrée par l’Administration Bush.

En s’attaquant aux « complotistes », aux « radicaux de l’islam » (comprendre les musulmans qui ne sont pas d’accord avec elle) et aux « anti-sionistes », Caroline Fourest révèle incidemment ses véritables allégeances politiques. En validant le mythe de « Ben Laden et les 19 pirates de l’air » pour expliquer le détournement simultané de 4 avions, la désintégration de 3 tours et les millions de dollars secrètement remportés par des boursicoteurs chanceux, les citoyens – y compris ceux hostiles à l’islamophobie ou aux crimes d’État israéliens – font le jeu de la plus grande imposture du siècle naissant.

La démystification du 11-Septembre, à propos de laquelle certains préfèrent hausser les épaules ou ricaner, est un impératif politique, civique et journalistique. L’évènement a provoqué la mort de centaines de milliers d’individus, depuis le crash du premier avion dans le World Trade Center au dernier « dommage collatéral » commis par un drone américain au Pakistan. Ses séquelles persistent dans les cœurs et les consciences, entre restriction des libertés individuelles, expansion du contrôle policier et montée de l’islamophobie. En dépit du silence des grands médias et de celui – plus grave encore – de la plupart des intellectuels et militants associatifs, le 11-Septembre demeure essentiel à élucider.

C’est une question de temps : les explosions du World Trade Center n’ont certainement pas fini de causer leur ravage.

Hicham Hamza
15 février 2013

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 02:08
http://www.obiwi.fr/culture/lectures/93354-indignez-vous-stephane-hessel
À peine Hessel est-il mort, qu'ils en profitent déjà pour assassiner la résistance !
  
  
(Pour voir la vidéo de cinq minutes, extraite du 20 heures de France 2 d'hier soir, cliquer le lien ci-dessus)
 
 
    Bonjour à toutes et à tous,
 
C'est tout le socle des acquis de la résistance (CNR - Conseil National de la résistance) qu'ils veulent détruire : la sécurité sociale, les retraites, des salaires conséquents, une presse indépendante, les services publics, etc.
 
Profitant de la disparition de l'URSS, ils ont déjà sérieusement commencé à réduire tous ces acquis sociaux en se servant de la propagande, au sujet d'une prétendue "crise", comme d'une arme de destruction massive.
 
Mais, pour parvenir à détruire dans sa totalité les acquis de la résistance, ils doivent faire maintenant une terrible propagande mensongère afin de détruire le souvenir lui-même de la résistance, en la faisant passer pour un mythe, c'est-à-dire en faisant passer la vérité historique pour un mensonge.
 
C'est le prétendu "historien" Olivier Wieviorka qui s'est chargé d'exécuter le sale boulot. Voyons ce qu'ils disent de lui dans Wikipedia :
 
 
Extrait : « Dans son livre Histoire du Débarquement en Normandie, Des origines à la libération de Paris, il écrit que "des soldats canadiens d'origine indienne" ont scalpé des prisonniers. L'historien canadien Scott Sheffield, professeur à l'Université de la vallée de Fraser à Abbotsford, en Colombie-Britannique, spécialiste des autochtones au sein de l'armée canadienne pendant la Seconde Guerre mondiale, réfute cette affirmation : "Je me suis entretenu avec plusieurs vétérans autochtones et non autochtones, j'ai parcouru des tonnes d'ouvrages sur la question en plus de fouiller dans à peu près tous les documents d'archives. Je n'ai jamais lu ou entendu quoi que ce soit à ce sujet." »
 
Ainsi, vous voyez à quel point vous pouvez faire confiance à ce personnage qui doit certainement être tout autant un "ami" de la résistance qu'il l'est des Indiens. Rappelons à leur sujet qu'à l'origine, ce sont les cows-boys qui scalpaient les Indiens et pas l'inverse. En effet, le gouvernement des USA donnait une récompense pour chaque scalp d'Indien que l'on remettait aux autorités. Ce n'est qu'ensuite, pour leur rendre la monnaie de leur pièce, que les Indiens se sont mis à scalper les cow-boys !
 
Destruction d'au moins l'un des mensonges que l'on rencontre dans la vidéo indiquée ci-dessus. Il est dit que les résistants, comme les Français en général, partageaient au sujet des Juifs les mêmes préjugés que le gouvernement de Vichy. C'est tout simplement évidemment faux.
 
En effet, Léon Blum fut élu en 1936 alors que tout le monde savait bien qu'il était juif. Une France antisémite ne l'aurait jamais placé au pouvoir ! De surcroît, si Wieviorka rappelle avec justesse qu'en France 75% des Juifs furent sauvés, il oublie de rappeler que dans les autres pays soumis à l'envahisseur nazi, c'est seulement 25% d'entre eux qui le furent ! La comparaison des chiffres ne laisse aucun doute sur la prétendu "indifférence" de la résistance vis-à-vis du sort fait aux Juifs : ON NOUS MENT !
 
Dans une semaine ou deux, je viendrai compléter cet article pour contredire d'autres mensonges proférés dans la vidéo. Notamment au sujet du rôle militaire de la résistance.
 
    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org/spip
 
Pour voir la vidéo de cinq minutes et vingt secondes, extraite du 20 heures de France 2 d'hier soir, 28 février 2013, cliquer le lien ci-dessous :
  
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NB: Obsession de David Pujadas, ultra-sioniste : Défendre les Juifs (et Israël), tout est ramené aux Juifs, comme s'il n'y avait QU'eux qui avaient souffert pendant cette guerre qui fit 50.000.000 de morts. Et fervent supporter du Nouvel Ordre Mondial, il nous prépare à l'accepter sans résister... Ce n'est pas un journaliste, mais un sayan au service d'israël et du NOM. Honteux ! Il est probablement le pire journaleux de la TV. Il va même jusqu'à faire sans cesse l'apologie du gaz de schiste ! Il mérite amplement la Laisse d'or du journaliste le plus SERVILE que des militants lui ont décernée... (eva)
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Communiqué

David Pujadas reçoit sa laisse d’or

jeudi 15 juillet 2010, par Comité Valmy


Le 30 juin 2010 vers 21 h 30, alors que le présentateur du journal télévisé de France 2 David Pujadas quittait les bureaux de France Télévisions, une délégation l’attend sur le trottoir pour lui remettre le trophée le plus convoité du Parti de la presse et de l’argent (PPA) : la Laisse d’or.

L’objet, composé d’un collier en métal robuste et d’une lanière en cuir véritable, avait été acheté le jour même dans une quincaillerie parisienne et enduit d’une fine mais alléchante couche de peinture dorée. Une boîte de cirage, une brosse et un plumeau multicolore doté, selon son fabricant, du pouvoir d’« attirer la poussière » complétaient la panoplie.

En décernant ce kit au présentateur du « 20 heures » de France 2, les organisateurs entendaient récompenser le « journaliste le plus servile », comme ils l’ont expliqué au Plan B, qui passait par là. Selon eux, Pujadas mérite la Laisse d’or pour son amour des euros (12 000 euros de salaire mensuel), sa haine des syndicalistes [1] et son dévouement pour les puissants, réaffirmé récemment dans le film culte de Denis Jeambar, Huit journalistes en colère (Arte, 9.2.10), qui le montrait fustigeant la surmédiatisation des humbles : « Le journalisme des bons sentiments, c’est aussi une bien-pensance. C’est l’idée que, par définition, le faible a toujours raison contre le fort, le salarié contre l’entreprise, l’administré contre l’État, le pays pauvre contre le pays riche, la liberté individuelle contre la morale collective. En fait, c’est une sorte de dérive mal digérée de la défense de la veuve et de l’orphelin. »

La cérémonie fut brève mais solennelle. Au moment où le journaliste « en colère »s’apprête à enfourcher son scooter, le comité des fêtes surgit d’un arrêt de bus pour l’acclamer, le couvrir de confettis et lui enrouler sa laisse autour du cou (qu’il a fort bas). Le récipiendaire ne cache pas son émotion, laquelle redouble lorsque ses hôtes entreprennent de dorer intégralement son scooter en le vaporisant de peinture aérosol. « Vive le laquais du Siècle ! Vive le roi des laquais ! », exulte la foule en liesse, cependant que la monture du présentateur se métamorphose en carrosse royal (voir photo).

Sans doute intimidé par cette profusion d’hommages, et soucieux manifestement d’y convier les vigiles, David Pujadas prend alors ses jambes à son cou pour s’engouffrer dans l’immeuble de France Télévisions, où le sas de sécurité le retient une bonne trentaine de secondes, le temps pour l’assistance de se disperser dans la bonne humeur. On le verra ensuite donner l’ordre aux vigiles de recouvrir la selle plaquée or de son carrosse d’une bâche en plastique. Après quoi il grimpera dessus et quittera fièrement les lieux dans une explosion de dorures et de vrombissements.

David Pujadas n’a pas souhaité donner plus de retentissement à son embouffonnage. Mais que le public se rassure : les images de la scène figureront dans le prochain film de Pierre Carles…

LE PLAN B, samedi 3 juillet 2010

Notes

[1] Exprimée notamment lors de son interview en direct de Xavier Mathieu, le porte-parole CGT des grévistes de l’usine Continental de Clairoix, le 21 avril 2009. Lire à ce propos « Des journaux télévisés face aux “violences” des salariés » sur le site d’Acrimed, http://www.acrimed.org/article3132.html.

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 17:06

21 février 2013

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Après cinq années d’attente, Yoani Sánchez a enfin obtenu l’autorisation de se rendre à l’étranger. Suite à la réforme migratoire entrée en vigueur le 14 janvier 2013, qui permet à tout Cubain de quitter le pays sans autre formalité que l’obtention d’un passeport et d’un visa, la plus célèbre opposante au gouvernement de La Havane débute au Brésil une tournée mondiale qui la mènera sur plusieurs continents. Elle sera reçue à Recife par le cinéaste Dado Galvao et participera à la présentation du documentaire Conexión Cuba Honduras1.

 

La plus célèbre opposante au gouvernement de La Havane
débute au Brésil une tournée mondiale

 

Source : Opera Mundi

 

Sa tournée est digne de celle d’un chef d’Etat ou d’une star de la musique et les moyens mis à la disposition de Yoani Sánchez sont impressionnants. En effet, « un programme très intense » attend la jeune opposante de 37 ans (2). Des conférences sont prévues au Mexique où elle sera l’invitée d’honneur de la Société interaméricaine de presse (SIP) qui tiendra sa réunion semestrielle à Puebla, aux Etats-Unis, avec des rencontres prévues à New York, où elle sera reçue dans les bureaux du New York Times, à Washington et à Miami, en Argentine, au Canada, au Pérou, en Espagne, en Italie, en Pologne, en Allemagne, en République tchèque, aux Pays-Bas et en Suisse (3).


Voyager étant un droit universel reconnu dans la Déclaration des Nations unies de 1948, on ne peut que se réjouir du fait que la principale figure de l’opposition cubaine puisse exprimer ses convictions à travers le monde. Néanmoins, il est inévitable de souligner certains aspects obscurs de la personnalité et de la vie de Yoani Sánchez qui sont l’objet de controverses, et que cette tournée monumentale semble confirmer.


En effet, Yoani Sánchez n’est pas une opposante ordinaire. Après avoir vécu deux années en Suisse, elle a choisi de rentrer à Cuba et d’intégrer l’univers de la dissidence. En 2007, elle a créé le blog Generación Y – traduit en pas moins de 18 langues ! – dans lequel elle y fustige de manière virulente le système et le gouvernement cubains. Sa nouvelle activité a été couronnée de succès. En l’espace de quelques années, Sánchez a reçu de multiples distinctions du monde entier, toutes accompagnées de dotations financières. Au total, la bloggeuse a été rétribuée au total à hauteur de 250 000 euros, c’est-à-dire une somme équivalant à plus de 20 années de salaire minimum dans un pays tel que la France, cinquième puissance mondiale, et à 1488 années de salaire minimum à Cuba (4).


A cela s’ajoute le salaire mensuel de 6 000 dollars que lui verse la Société interaméricaine de presse, qui regroupe les grands conglomérats médiatiques privés du continent, et qui a décidé de la nommer vice-présidente régionale de la Commission de liberté de presse et d’information pour Cuba (5). Le quotidien espagnol El País a également décidé de la nommer correspondante à La Havane, lui octroyant un confortable salaire (6).


Le gouvernement des Etats-Unis, dont l’objectif ouvertement affiché est un changement de régime à Cuba par le biais du financement d’une opposition interne, a fait de Yoani Sánchez sa priorité. Il considère, dans des documents confidentiels rendus publics par Wikileaks, « que Yoani Sánchez peut jouer un rôle à long terme dans une Cuba post-Castro (7) ». L’opposante cubaine est en étroite relation avec la diplomatie étasunienne à Cuba, comme l’indique un câble classé « secret » en raison de son contenu sensible. Elle est tenue en haute estime par l’administration Obama, comme le montre la réunion secrète qui a eu lieu dans son appartement avec la sous-secrétaire d’Etat étasunienne Bisa Williams lors de sa visite à Cuba entre le 16 et le 22 septembre 2010 (8).


Michael Parmly, ancien chef de la diplomatie étasunienne à La Havane, qui, d’après les documents confidentiels de la Section d’intérêts nord-américains de La Havane, se réunissait régulièrement avec Yoani Sánchez dans sa résidence personnelle, a fait part de son inquiétude au sujet de la publication des câbles diplomatiques étasuniens par Wikileaks : « Je serais vraiment ennuyé si les nombreuses conversations que j’ai eues avec Yoani Sánchez venaient à être publiées. Elle pourrait en payer les conséquences toute sa vie (9) ». La question qui vient inévitablement à l’esprit est la suivante : pour quelles raisons Yoani Sánchez serait-elle en danger si ses agissements, comme elle l’affirme, respectent le cadre de la légalité ?


A l’évidence, Yoani Sánchez n’est pas une simple dissidente. Il serait intéressant que la principale figure de l’opposition cubaine profite de sa tournée mondiale pour éclairer certaines zones d’ombres sur son parcours personnel et révèle quels sont les puissants intérêts qui se cachent derrière sa personne.


Notes
1. Voz de América, « Yoani Sánchez viaja a Brasil el 17 de febrero », 6 février 2013.
2. Yoani Sánchez, 17 février. https://twitter.com/yoanisanchez&nbsp ;
3. EFE, « La bloguera cubana hablará en Brasil sobre libertad y derechos », 17 février 2013.
4. Yoani Sánchez, « Premios », Generación Y.
5. El Nuevo Herald, « Nombran a Yoani en Comisión de la SIP », 9 novembre 2012.
6. El País, « Artículos escritos por Yoani Sánchez », http://elpais.com/autor/yoani_sanchez/a/ (site consulté le 17 février 2013).
7. Jonathan D. Farrar, « The U.S. and the Role of the Opposition in Cuba », United States Interests Section, 9 avril 2009, cable 09HAVANA221. http://213.251.145.96/cable/2009/04/09HAVANA221.html (site consulté le 18 décembre 2010).
8. Joaquin F. Monserrate, « GOC Signals ‘Readiness to Move Forward’ », United States Interests Section, 25 septembre 2009, cable 09HAVANA592, http://213.251.145.96/cable/2009/09/09HAVANA592.html (site consulté le 18 décembre 2010)
9. Michael Parmly, « Consenso On Line : An Impartial Forum In Cuba », United States Interests Section, 28 juin 2007, cable 07HAVANA622, http://wikileaks.org/cable/2007/06/07HAVANA622.html (site consulté le 15 septembre 2011) ;Stéphane Bussard, « Ma rencontre avec l’auteur des câbles sur Cuba », Le Temps, 30 décembre.


 

Amérique Latine - Cuba

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 14:40

 

 

http://www.alterinfo.net/Ecole-de-journalisme-et-voyage-en-Israel-finance-par-le-CRIF-lettres-aux-etudiants-et-au-directeur-de-l-ESJ_a83361.html

alterinfo.net

Ecole de journalisme et voyage en Israël financé par le CRIF: lettres aux étudiants et au directeur de l'ESJ
Ecole de journalisme et voyage en Israël financé par le CRIF : lettres aux étudiants et au directeur de l’ESJ

jeudi 8 novembre 2012

 

Ci-dessous le tract qui a été diffusé ce matin aux 60 élèves de l’Ecole de Journalisme de Lille qui partent demain en Israël à l’invitation du CRIF, ainsi que la lettre adressée ce jour par Michel Warschawski au directeur de l’Ecole.

 

Etudiants de l’ESJ, ne vous vendez pas au CRIF avant même d’être journalistes !


Nous, militants de la solidarité avec le peuple palestinien, vous adjurons de ne pas compromettre votre honneur et votre futur métier en participant à une opération flagrante de propagande organisée par le CRIF. C’est par un article du site Rue89 que nous avons pris connaissance du projet de voyage organisé par la direction de l’école en Israël, en collaboration avec le CRIF.

Pour ceux qui l’ignoreraient, le CRIF (« Conseil Représentatif des Institutions Juives de France ») a cessé depuis longtemps de représenter les intérêts de la population juive française, pour devenir une simple courroie de transmission, assumée d’ailleurs, de la politique du gouvernement d’extrême-droite dirigé par Benyamin Netanyahou et Avigdor Lieberman. Ceux qui en douteraient n’ont qu’à consulter le site web de cette agence http://www.crif.org, et deux minutes leur suffiront pour être convaincus sur ce point.

Il n’est pas besoin non plus d’être grand clerc pour observer que si le CRIF finance la plus grosse partie (« billet d’avion + une partie du logement » selon Rue89) du voyage de soixante d’entre vous pendant 9 jours, c’est qu’il y trouve son intérêt : vous emmener là où il veut, rencontrer qui il veut, pour y débiter sa propagande habituelle, loin, le plus loin possible, des millions de Palestiniens enfermés et parqués derrière les murailles de l’occupation.

La direction de votre établissement, qui n’avait pas jugé bon de communiquer sur ce voyage avant la parution de l’article de Rue89, a publié mercredi soir un texte sur le site de l’école. Contrairement à vous qui pouvez poser les bonnes questions à la direction de l’école, nous n’avons pas les moyens d’évaluer les contradictions flagrantes entre le programme tel que conçu par le CRIF et celui affirmé par l’école sur son site, qui prévoit effectivement une série de déplacements dans les territoires palestiniens occupés.

Mais une chose saute aux yeux dans le communiqué de l’ESJ : c’est que le rôle du CRIF dans l’aventure y est carrément zappé. Alors, gêne, incompétence ou ingratitude du rédacteur ?

Nous penchons pour la première hypothèse, car les déclarations du directeur des études Pierre Savary à Rue89 (que l’intéressé n’a pas démenties) sont elles-mêmes empreintes d’un parti-pris n’ayant rien à envier au discours officiel israélien.

Pour Pierre Savary, les colonies juives de Cisjordanie, définies comme telles par l’ONU et les gouvernements du monde entier à l’exception d’Israël, et dont le caractère illégal est tout aussi unanimement établi, ne sont pas nécessairement des colonies. Selon lui, on « doit se poser la question » d’écrire que ce sont des « implantations », autrement dit reprendre à leur égard le terme soft et indolore utilisé par la seule propagande israélienne et ceux qui la servent.

Idem pour ses déclarations sur la ville palestinienne d’Hébron, où quelques centaines de colons fanatiques, protégés par des milliers de soldats israéliens, interdisent toute vie un tant soit peu normale aux 200.000 habitants palestiniens de la cité.

« Où mettre le curseur historique quand on raconte l’histoire d’Hébron. La question doit se poser », écrit Pierre Savary, bien dans la ligne de Netanyahou et consorts, qui répètent matin et soir que même dans le cadre d’un accord avec l’Autorité Palestinienne, Israël conservera son contrôle de la ville. Pour ceux qui l’ignorent, Hébron est au milieu de la déjà toute petite Cisjordanie, et fait partie avec elle des territoires occupés illégalement par Israël depuis 1967.

Etudiants de l’ESJ, nous ne doutons pas qu’un déplacement au Proche-Orient, d’une dizaine de jours qui plus est, soit a priori attrayant. Mais nous pensons qu’en l’effectuant dans de telles conditions, vous prendriez un mauvais chemin professionnel, en plus de cautionner l’occupation criminelle de tout un peuple.

Le groupe de Lille de CAPJPO-EuroPalestine

**************************

Lettre ouverte a Pierre Savary – Ecole Supérieure de Journalisme de Lille

​Cher collègue,

Par des collègues journalistes, nous avons eu connaissance du voyage d’étude en Israel qui s’organise, sous le patronage – et le financement – du CRIF. Sans faire de fausses analogies, un tel projet nous rappelle les invitations de journalistes en Afrique du Sud organisés et payes par le régime de Pretoria, a l’époque de l’apartheid.

Que des étudiants en journalisme se rendent sur le terrain, en particulier dans des régions de conflits, est tout a leur honneur, mais qu’ils acceptent d’être pris en charge par une organisation qui sert d’agence de propagande pour la politique du gouvernement d’extreme droite israélien n’est pas seulement surprenant, mais aussi désolant.

Le fait d’"equilibrer" ce voyage par un détour à Ramallah ou par une rencontre avec nos amis de Breaking the Silence, ne change pas grand-chose au caractère propagandiste de cette initiative. Pour exemple : dans la visite du Golan, y aura-t-il une rencontre avec des représentants de la population syrienne qui y vit sous occupation ? J’en doute.

Le Centre d’Information Alternative dont je suis le co-President organise souvent le programme de journalistes, de délégations et de missions professionnelles en Israel ET dans les territoires palestiniens occupes. Le fait d’être une organisation mixte, palestino-israélienne, nous permet d’avoir un regard précis et une connaissance intime des deux réalites qui caractérisent cette région.

Nous comprenons qu’il n’a plus moyen de faire marche arrière. Du moins, pouvons essayer non pas d’"équilibrer" – il ne saurait y avoir d’équilibre entre occupants et occupés, colonisateurs et colonisés – mais au moins de permettre aux étudiants-journalistes de sortir du cadre propagandiste de cette initiative.

Nous sommes a votre disposition pour une réorganisation du programme, de telle sorte qu’il devienne une rencontre avec la réalite, telle qu’elle est des deux côtés du mur : entre autres un tour de la colonisation et du mur autour de Jérusalem, rencontre avec des femmes et des femmes qui représentent la societé civile palestinienne, ainsi que des militant/es d’organisations anti-colonialistes israéliennes ; rencontre avec des Syriens du Golan occupé.

Cordialement,

Michel Warschawski

President/Centre d’Information Alternative

Jerusalem/Beit-Sahour

CAPJPO-EuroPalestine

 

http://www.europalestine.com/spip.php?article7783

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 02:23

 

 

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Honteuse manipulation des Médias !

Par eva R-sistons

 

 

Voici un exemple type de désinformation caricaturale,

avec une inversion totale des faits en SYRIE :

 

France 24, le 10.11.2012 :

 

" L'Armée de Bachar-el-Assad bombarde les villes,

et ensuite vient la riposte

avec des attentats ".

 

Voici comment nos médias "démocrates"

justifient la guerre d'agression contre la Syrie,

et pire encore, les attentats terroristes meurtriers,

dont l'Occident est en réalité co-responsable

en armant, en formant et en finançant les Salafistes.

Bachar-el-Assad avait 70 % de la population avec lui,

maintenant il en a + de 80 %,

car les Syriens sentent bien qu'il est le REMPART contre

le chaos, la ruine et la désintégration

via l'occident et ses islamistes fanatiques !

Bachar-el-Assad ordonne le bombardement

des zones infestées de terroristes,

il répond aux attaques, évidemment !

Aucun Etat ne laisserait massacrer sa population

sans réagir !


Et lorsqu'un immeuble ou même un hôpital

est bombardé, c'est parce que les mercenaires

y ont trouvé refuge,

en terrorisant la population,

voilà la vérité !

Bachar ne bombarde pas son peuple,

il le défend comme il peut !

 

Honte à nos merdias au seul service

de l'impérialisme occidental !

C'est une haute trahison qui devrait être poursuivie

devant les Tribunaux !

 

Nos médias sont seulement des relais de l'OTAN,

des instruments au service des sales guerres permanentes

de cette organisation hautement terroriste

sacrifiant les peuples

pour le seul profit des multinationales de mort

(armement, pétrole, nucléaire, chimie, etc)

et de la Haute Finance.

C'est un scandale abominable !

 

eva R-sistons

 

.

 

medias-TV-decrohons-copie-1.jpg

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 05:05

 

Argentine : Alerte, l'Empire s'en prend maintenant à Cristina Kirchner

 

 

Cristina-Kirchner
http://www.bresilalille.com/amerique-latine/actualites-de-l-amerique-du-sud/argentine-cristina-kirchner-prete-serment-pour-un-second-mandat.html

.

Argentine :

L'Empire s'en prend à Cristina Kirchner. 

 

 

Affaire à suivre ! Cristina, la grande Cristina, a osé !

L'Argentine, avec courage, rompt l'isolement diplomatique de l'Iran

Et donc l'Empire usraélien veut le lui faire payer

(d'autant que c'est une femme vraiment de gauche

et que les époux Kirchner ont défié les banksters !) :

En déstabilisant le pays,

en utilisant les réseaux sociaux pour pousser

les Argentins à manifester contre elle.

Et ensuite imposer un pion de Washington et de Tel-Aviv !

 

NB : C'est la méthode "Obama" qui prévaut !

Romney, lui, aurait utilisé la manière forte

envers les pays non-alignés;

Obama-Brzezinski choisit la manière "douce", subtile :

Par la déstabilisation du pays, de l'intérieur

(genre Révolution de couleurs)

 

Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

La propagande commence :

NB : Les Argentins oublient le rôle des Kirchner dans la résurrection du pays miné, ruiné par les exigences du BM et du FMI. Les banksters veulent reprendre la main ! (Chantal)

 


Bashar al-Assad et sa femme Asma

Bashar al-Assad et sa femme Asma

 

Et pour venir à bout de la Syrie,

tous les moyens sont bons :


Le dernier en date,

après avoir tenté de pousser Mme Assad

à quitter son mari et à se réfugier... à Londres :

L'Appel aux femmes contre les dirigeants non-alignés.

"Le temps est venu pour les dames de défiler" !

Notons au passage le courage de Bachar-el-Assad

à qui Cameron propose l'exil à son tour :

"Je suis né dans mon pays, j'y mourrai aussi" !

Vous voyez nos larbins servir leur pays jusqu'à la mort ?

Et lorsque l'Occident impose le départ à Bachar,

il répond aujourd'hui avec courage :

"Seules les urnes peuvent

décider de l'avenir du Président".

 

Evidemment ! Belle leçon d'un "dictateur"

en matière de démocratie !

 

Et les Médias participent de la désinformation

institutionnalisée

contre les pseudo "dictateurs corrompus"

Cristina Kirchner et Bachar-el-Assad,

d'une même voix mensongère !

 

.

 

Chantal

 

__________________________________________

 

.

 

Rappel : Contre l'Europe de l'austérité imposée,

 

 

 

 

  Silence Médias !

 

Gréve Générale ...

 

 

 

Grève générale 1411

 

.
.
..
En espérant que ce mouvement populaire sera le déclencheur
d'un changement radical indispensable...
.
Lire ausssi mon post :
.

.

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 00:12

 

 

Comment séduire les gogos

par eva R-sistons

 

 

Comment nous séduire pour ensuite mieux nous conditionner ? Il y a plusieurs méthodes. En voici trois, parmi d'autres. Je me contenterai de l'exemple de France2, la chaîne la moins nationale et la plus communautariste.

 


laurent delahousse-copie-1

http://www.paperblog.fr/3454954/flash-sur-laurent-delahousse/


 

Pour attirer les dames et si possible les retenir, voici Laurent Delahousse, beau gosse, certes mièvre et douceureux, mais beau gosse. Elles mordent à l'hameçon ? En tous cas, le bonhomme est docilement aux ordres des Maîtres de la désinformation.

 


http://farm4.static.flickr.com/3189/2799953581_6749ce29d1.jpg

 

Avec Pujadas (Laisse d'Or du journaliste le plus servile), comme il est moche et ridicule avec sa grosse tignasse qui ressemble à une perruque masquant sans doute une calvitie précoce, autre registre. Là, on joue la carte de la pédagogie, du didactique. Avec moult cartes et schémas très orientés (suivez mon regard, à côté on fait mieux que chez nous avec le moins disant... il s'agit de conduire le public à accepter la réduction des coûts du travail donc des revenus, entre autres), le pseudo maître d'école nous explique tout. Il faut donner l'impression d'être sérieux, neutre, alors que le Journal est un vulgaire instrument de propagande au service des intérêts des plus nantis, de la Finance, des Anglo-Saxons, du peuple "Elu", etc

 

 

 

 

Et le matin, réveil en fanfare dans le rire, dans la bonne humeur, la joie, la détente forcées avec le vieux Leymergie (dument lifté) et son Journal à l'américaine, un véritable show, un ballet rose-bonbon. Souriez, bonnes gens, vous êtes roulés !

 

Vous voulez mon conseil ? Décrochez !

 

eva R-sistons

 

TV-jaune-decrochons.jpg

 

.................

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 03:46

 

 

Vendredi 26 octobre 2012

 

LIVRE : "Propaganda" ou Comment manipuler l'opinion en démocratie
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Propaganda

«Le manuel classique de l'industrie des relations publiques », selon Noam Chomsky. Véritable petite guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud, ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement ».
Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des « démocraties de marché », ces questions se confondent.
Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui viendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d'en faire la critique, l'auteur se propose d'en perfectionner et d'en systématiser les techniques à partir des acquis de la psychalanyse.
Un document édifiant où l'on apprend que la propagande politique au XXe siècle n'est pas née dans les régimes totalitaires mais au cœur même de la démocratie libérale américaine. Texte présenté par Norman Baillargeon, philosophe, professeur à l'université du Québec à Montréal et auteur d'un Petit cours d'autodéfense intellectuelle, paru chez Lux en 2007.

L'avis de la presse lors de la parution du livre "PROPAGANDA" en 2007

« Ce livre devrait être inscrit au programme de tous les lycéens. Sa valeur civique serait au moins égale à celle de la lettre de Guy Môquet. La lecture et le commentaire à voix haute de l'ouvrage d'Edward Bernays, tranquillement sous-titré Comment manipuler l'opinion en démocratie, serait une oeuvre de salut public. »
L'EXPRESS

« Neveu de Sigmund Freud, diplômé d'agronomie et journaliste occasionnel, Edward Bernays fut un personnage haut en couleurs, qui prodigua ses conseils à de nombreuses entreprises et orchestra maintes campagnes d'opinion, aux Etats Unis comme en Amérique latine. Avec Propaganda, il signa un volume mince et incisif, qu'un regard trop pressé qualifierait de cynique. »
LE MONDE

« ... un passionnant Propaganda, de l'Américain Edward Bernays, énonçant les grands principes de la manipulation mentale de masse. Un document révélant que la propagande politique moderne a bien vu le jour au coeur d'une démocratie libérale. »
REGARDS

« Un bouquin qui donnera envie à ceux qui ne le sont pas encore de devenir des résistants à l'agression publicitaire. »
LA DÉCROISSANCE

« Propaganda est le témoignage des efforts accomplis par une certaine élite pour limiter la conscience sociale du peuple. »
FORCE OUVRIÈRE HEBDOMADAIRE

Brève présentation de l'auteur

edward-bernays.jpgedward bernays

Edward Bernays (1891-1995), neveu de Sigmund Freud émigré aux États-Unis, fut l’un des pères fondateurs des « relations publiques ». Conseiller pour de grandes compagnies américaines, Bernays a mis au point les techniques publicitaires modernes. Au début des années 1950, il orchestra des campagnes de déstabilisation politique en Amérique latine, qui accompagnèrent notamment le renversement du gouvernement du Guatemala, main dans la main avec la CIA.

Lecture du livre en ligne

Les éditions ZONES donnent gratuitement accès au contenu des livres publiés par Zones, en particulier celui-ci.

 

Remarque des éditions ZONES :

Nous espérons que ces lybers vous donneront envie d’acheter nos livres, disponibles dans toutes les bonnes librairies. Car c’est la vente de livres qui permet de rémunérer l’auteur, l’éditeur et le libraire, et… de vous proposer de nouveaux lybers… et de nouveaux livres.

 

Edward Bernays

Propaganda

Comment manipuler l'opinion en démocratie

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Oristelle Bonis

Préface de Normand Baillargeon

Ouvrage initialement paru sous le titre Propaganda aux éditions H. Liveright, New York, en 1928 et réédité chez Ig publishing en 2004. © Edward Bernays, 1928. © Pour la traduction française, Zones / Éditions La Découverte, Paris, 2007.

 

SOMMAIRE :

Préface
1. Organiser le chaos
2. La nouvelle propagande
3. Les nouveaux propagandistes
4. La psychologie des relations publiques
5. L'entreprise et le grand public
6. La propagande et l'autorité publique
7. La propagande et les activités féminines
8. La propagande au service de l'éducation
9. La propagande et les œuvres sociales
10. L'art et la science
11. Les mécanismes de la propagande

 

http://www.islamnord.fr/manipulation/

 

.

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Lire : La fabrication du consentement, de Noam Chomsky et Edward Herman (un extrait)

le 26 novembre 2008

L’ouvrage de Noam Chomsky et Edward Herman, Manufacturing consent, vient de reparaître dans sa version intégrale sous le titre La fabrication du consentement : une nouvelle édition revue et actualisée, une nouvelle traduction [1] aux Editions Agone.

On lira ci-dessous, précédé d’une rapide présentation du livre, de très larges extraits (reproduits avec l’autorisation de l’éditeur) de l’analyse de l’un des filtres du « modèle de propagande » proposé par les auteurs : le filtre constitué par les sources d’information.

Présentation de l’éditeur

« Dans cet ouvrage, désormais un classique outre-Atlantique (1988, rééd. 2002), les auteurs présentent leur « modèle de propagande », véritable outil d’analyse et de compréhension de la manière dont fonctionnent les médias dominants. Ils font la lumière sur la tendance lourde à ne travailler que dans le cadre de limites définies et à relayer, pour l’essentiel, les informations fournies par les élites économiques et politiques, les amenant ainsi à participer plus ou moins consciemment à la mise en place d’une propagande idéologique destinée à servir les intérêts des mêmes élites.

En disséquant les traitements médiatiques réservés à divers événements ou phénomènes historiques et politiques (communisme et anticommunisme, conflits et révolutions en Amérique Latine, guerres du Vietnam et du Cambodge, entre autres), ils mettent à jour des facteurs structurels qu’ils considèrent comme seuls susceptibles de rendre compte des comportements systématiques des principaux médias et des modes de traitement qu’ils réservent à l’information. Ces facteurs structurels dessinent une grille qui révèle presque à coup sûr comment l’inscription des entreprises médiatiques dans le cadre de l’économie de marché en fait la propriété d’individus ou d’entreprises dont l’intérêt est exclusivement de faire du profit ; et comment elles dépendent, d’un point de vue financier, de leurs clients annonceurs publicitaires et, du point de vue des sources d’information, des administrations publiques et des grands groupes industriels. »

En attendant de proposer ici même une présentation plus détaillée, on se bornera à ajouter que La fabrique du consentement propose une modélisation de la propagande – ce que les auteurs appellent « Le modèle de propagande » - qui repose sur l’identification de cinq filtres : 1. Tailles, actionnariat, orientation lucrative – 2. La régulation par la publicité - 3. Les sources d’information - 4. Contrefeux et autres moyens de pressions 5. L’anticommunisme.


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Extrait (sous-titres d’Acrimed)

Chapitre I. Un modèle de propagande
3. Troisième filtre : Les sources d’information

Les médias sont en symbiose avec de puissantes sources d’information pour des raisons économiques et du fait d’intérêts partagés. Ils ont impérativement besoin d’un flux continu et stable d’information brute. Ils sont confrontés à une demande d’information quotidienne et à une grille horaire qu’ils doivent remplir. Pour autant, ils ne peuvent se payer le luxe de maintenir en permanence reporters et caméras partout où un événement important peut se produire. Les limites de leurs budgets leur imposent donc de concentrer leurs moyens là où les événements significatifs sont les plus fréquents, où abondent fuites et rumeurs, et où se tiennent régulièrement des conférences de presse.

Des sources officielles

La Maison-Blanche, le Pentagone, et le département d’État à Washington sont des épicentres de ce type d’activités. Au niveau local, la mairie et le siège de la police jouent le même rôle. Les grandes entreprises et sociétés commerciales sont également des producteurs réguliers et crédibles d’informations jugées dignes d’être publiées. Ces bureaucraties produisent en masse un matériel idéal pour alimenter la demande d’un flux régulier et planifié d’information, qui est celle des salles de rédaction : selon ce « principe d’affinité bureaucratique, seules d’autres bureaucraties peuvent satisfaire aux besoins d’une bureaucratie de l’information [2] ».

Les sources proches du gouvernement ou des milieux d’affaires ont aussi le grand avantage d’être reconnues et crédibles sur la seule base de leurs statut et prestige – ce qui est très important pour les médias. Mark Fishman observe que « les travailleurs de l’info sont prédisposés à prendre les déclarations des bureaucrates pour argent comptant car ils participent au renforcement d’un ordre normatif accréditant les experts officiels de la société. Les journalistes se comportent comme si les personnes autorisées savaient ce qu’il est de leur responsabilité professionnelle de savoir. […] En particulier, un journaliste tiendra les allégations d’un responsable, non pour de simples allégations, mais pour des faits crédibles et établis. Cela revient à une division morale du travail : les responsables connaissent et communiquent les faits, les journalistes les relaient pour l’essentiel [3]  ».

Autre raison du poids considérable accordé aux sources officielles : les médias prétendent dispenser « objectivement » l’information. Afin de préserver cette image d’objectivité, mais surtout pour se mettre à l’abri de toute accusation de partialité et d’éventuelles poursuites pour diffamation, ils ont besoin de sources qui puissent être données comme a priori au-dessus de tout soupçon [4]. C’est aussi une question de coût : tirer des informations de sources tenues pour crédibles réduit d’autant les frais d’enquêtes ; tandis que les autres informations impliquent de minutieux recoupements et des recherches coûteuses.

La taille des services de communication des bureaucraties gouvernementales comme privées qui sont les sources primaires d’information est immense ; et elle assure un accès privilégié aux médias. Le service de presse du Pentagone, par exemple, emploie plusieurs dizaines de milliers de personnes et dépense annuellement des centaines de millions de dollars. En comparaison, les groupes ou individus dissidents sont des nains – pris individuellement mais également si on additionne les capacités de communication de toutes les organisations de ce type. Pour 1979-1980, au cours d’une très éphémère période d’ouverture (bien révolue), l’US Air Force (USAF) détailla l’ensemble de sa communication, soit :

- 140 journaux, tirant à 690 000 exemplaires par semaine ;
- Airman Magazine, mensuel tirant à 125 000 exemplaires ;
- 34 radios et 17 chaînes de télévision émettant principalement à l’étranger ;
- 45 000 communiqués de QG et d’unités ;
- 615 000 communiqués concernant des personnels [5] ;
- 6 600 interviews avec des médias d’information ;
- 3 200 conférences de presse ;
- 500 vols de repérage pour des journalistes ;
- 50 rencontres avec des rédactions ;
- 11 000 discours [6] .

Mais cela exclut encore de vastes domaines où s’exercent aussi les efforts d’information du public de l’USAF. En 1970, le sénateur J. W. Fulbright écrivait qu’en 1968 les services d’information de l’USAF employaient à plein temps 1 305 personnes, auxquels s’ajoutaient plusieurs milliers d’autres ayant « des fonctions de représentation parallèlement à d’autres responsabilités [7] ». À l’époque, l’USAF proposait aux télévisions une séquence filmée par semaine et enregistrait un programme destiné à être diffusé trois fois par semaine par 1 139 stations de radio. Elle produisit en outre cent quarante-huit films de cinéma, dont vingt-quatre furent distribués pour le grand public [8]. Selon des données plus récentes, l’USAF publiait deux cent soixante-dix-sept journaux en 1987 contre cent quarante en 1979 [9].

Encore ne s’agit-il là que de l’armée de l’air. Les trois autres armes sont dotées de moyens tout aussi énormes, auxquels s’ajoute un programme global d’information tous publics sous la responsabilité d’un secrétaire-adjoint à la Défense pour les relations publiques au Pentagone. En 1971, une enquête de l’Armed Forces Journal révéla que le Pentagone éditait au total trois cent soixante et onze magazines, dont le coût de publication se chiffrait à quelque cinquante-sept millions de dollars, soit un budget représentant seize fois celui du plus grand éditeur américain. Lors d’une remise à jour, en 1982, le même journal des forces armées indiquait que le Pentagone publiait 1 203 périodiques [10].

Pour donner une meilleure idée, comparons avec les moyens de l’American Friends Service Committee (AFSC) et du National Council of the Churches of Christ (NCC), soit deux des plus grandes ONG qui font entendre un point de vue défiant celui du Pentagone. Le secrétariat central des services d’information de l’AFSC disposait pour l’année 1984-1985 d’un budget inférieur à cinq cent mille dollars, pour une équipe de onze personnes. Annuellement, il publiait environ deux cents communiqués de presse, organisait environ trente conférences de presse et produisait un film et deux ou trois montages audiovisuels. Il ne proposait aucune séquence filmée ni programme radio préenregistrés aux médias. Le bureau d’information du NCC dispose, lui, d’un budget de quelque trois cent cinquante mille dollars, produit une centaine de communiqués et quatre conférences de presse par an [11]. Le ratio des communiqués de presse pour les deux ONG par rapport à l’USAF est de un pour cinquante (ou, si l’on compte aussi les communiqués sur les personnels de l’USAF, de un pour deux mille deux cents) ; celui des conférences de presse est de un pour quatre-vingt-quatorze – mais si on pouvait tenir compte de l’ensemble des services de communication du Pentagone, le différentiel se creuserait encore considérablement.

En matière de relations publiques et de propagande, seul le monde des affaires dispose des moyens de rivaliser avec le Pentagone et les autres services gouvernementaux. Ainsi, à la différence de l’AFSC et du NCC, Mobil Oil peut-il se permettre de dépenser des dizaines de millions de dollars pour acheter de l’espace dans différents médias et imposer ses vues [12].

En 1980, le budget relations publiques de Mobil Oil s’élevait à vingt et un millions de dollars et employait soixante-treize personnes. Entre 1973 et 1981, ce service produisit plus d’une douzaine de documentaires télévisés sur des sujets comme les fluctuations du prix de l’essence, allant jusqu’à payer des journalistes vedettes de la télévision pour interviewer les responsables de Mobil entre autres experts. Fréquemment diffusés à la télévision, ces documentaires l’étaient généralement sans aucune mention de leur financement par Mobil.

Le nombre d’entreprises qui disposent de budgets de communication et de lobbying excédant ceux de l’AFSC et du NCC se chiffre en centaines voire en milliers. Un regroupement d’entreprises comme la Chambre de commerce des États-Unis se prévalait d’un budget de recherche, communication et activités politiques d’environ soixante-cinq millions de dollars [13] . À partir de 1980, la Chambre publia le Nation’s Business, tirant à 1,3 million d’exemplaires, et un hebdomadaire comptant 740 000 abonnés. Elle produisait en outre une émission hebdomadaire dont quatre cents stations de radio assuraient la diffusion et sa propre émission de débats télévisés, retransmise par cent vingt-huit chaînes commerciales [14].

Mis à part ce célèbre organisme, des milliers d’autres chambres de commerce, régionales ou fédérales, et d’associations commerciales se sont engagées dans des activités de promotion et de lobbying. Le réseau qu’elles ont tissé avec les industriels « compte bien plus de 150 000 professionnels [15] » et les moyens qu’il réunit sont proportionnels aux revenus et bénéfices de l’industrie et au retour sur investissement des campagnes promotionnelles et du lobbying. Les profits avant impôt de l’industrie pour 1985 étaient d’environ 295,5 milliards de dollars. Lorsque la situation politique inquiète les milieux d’affaires, comme ce fut le cas dans les années 1970, ils ne manquent assurément pas de moyens de faire face. Les seuls fonds consacrés à la promotion de l’industrie et de ses objectifs sont passés de 305 millions de dollars en 1975 à 650 millions en 1980 [16]. Les campagnes directes par courriers, sous forme de concours et autres prospectus, la distribution de films éducatifs, de brochures, de pamphlets, les dépenses dans le cadre d’initiatives populaires et de référendums et les investissements dans les sondages, le lobbying politique et les think tanks ont suivi la même progression. Additionnés, les investissements promotionnels des entreprises et de leurs associations commerciales dans la publicité politique et visant les citoyens de base étaient déjà estimés à un milliard de dollars par an en 1978, et avaient passé le cap des 1,6 milliard de dollars en 1984 [17].

Des médias subventionnés

Afin de renforcer leur prédominance comme sources d’information, les fabricants gouvernementaux et commerciaux d’information se donnent beaucoup de peine pour faciliter la vie des médias. Ils mettent à leur disposition des locaux, font parvenir à l’avance aux journalistes les textes des discours et des rapports, ajustent les horaires des conférences de presse en fonction des délais de bouclage [18] ; rédigent leurs communiqués dans un langage qui peut être facilement repris ; veillent à la mise en scène de leurs conférences de presse et de leurs séances photo [19]. C’est le travail des chargés de communication que de « répondre aux besoins et à la temporalité journalistique en leur livrant un matériel préparé clés en main par leurs services [20] ».

Dans les faits, les grandes bureaucraties des puissants subventionnent les médias et s’y assurent un accès privilégié en réduisant les coûts des nouvelles brutes et de production de l’information. Elles deviennent ainsi des sources d’information « de routine » et ont libre accès aux médias tandis que les autres sources doivent se battre pour obtenir un accès et peuvent être ignorées pour cause d’arbitraire des gate-keepers [portiers de l’information].

S’agissant des largesses du Pentagone et du bureau de relations publiques du département d’État, ces subventions aux médias sortent de la poche du contribuable de telle sorte qu’en fin de compte ce dernier paye pour être endoctriné dans l’intérêt de puissants groupes d’intérêts comme ceux qui bénéficient de contrats d’armement et autres sponsors du terrorisme d’État.

Du fait des services qu’ils rendent, de contacts quotidiens et de leur dépendance réciproque, les puissants peuvent compter sur des relations personnelles, recourir à la carotte et au bâton pour influencer et contrôler un peu plus les médias. Ceux-ci se sentiront obligés de colporter les nouvelles les plus douteuses et de taire les critiques pour ne pas froisser leurs sources ou ternir des relations aussi privilégiées.

Le 16 janvier 1986, l’American Friends Service Committee publia une dépêche indiquant qu’on avait dénombré, entre 1965 et 1977, trois cent quatre-vingt-un accidents graves et « incidents » liés aux manipulations et fonctionnement d’armes nucléaires, un chiffre nettement supérieur à celui officiellement avancé jusque-là. Ces informations avaient été obtenues grâce à une requête s’appuyant sur le Freedom of Information Act. Les médias couvrirent ce sujet brûlant uniquement à travers la réponse des porte-parole de la marine américaine, qui firent de leur mieux pour minorer la portée significative de cette découverte et occulter ou noyer dans des généralités la majorité des faits mis à jour. Ainsi ce titre – particulièrement significatif – d’un article, « La Marine dresse la liste des dysfonctionnements nucléaires : selon ses services, aucun des six cent trente incidents ne mettait la population en danger » (Washington Post, 16.01.86).

Il est assez difficile, même lorsqu’elles soutiennent des énormités, de contredire les autorités dont on tire les mensonges quotidiens qui alimentent le journal du soir. Et les sources critiques peuvent être écartées non seulement parce qu’elles sont moins accessibles et plus difficilement vérifiables mais aussi parce qu’on pourrait froisser les sources primaires – qui pourraient même se faire menaçantes.

Ces sources puissantes peuvent aussi utiliser leur prestige et leur importance comme un levier pour interdire aux critiques l’accès aux médias. Le département de la Défense, par exemple, refusait de prendre part à des débats radiophoniques à propos de questions militaires si des experts du Center for Defense Information comptaient parmi les invités [21]. Elliott Abrams [22] refusait d’apparaître au programme d’une série de conférences sur les droits humains en Amérique centrale – à la Kennedy School of Government de l’université de Harvard – si l’ancien ambassadeur Robert White n’était pas exclu de la liste des intervenants. Enseignant à Harvard et superviseur l’émission, Harvey Mansfield déclara que, de toutes façons, inviter Robert White avait été une erreur car « c’était un représentant de la gauche ultra » tandis que le forum avait pour objet de lancer un débat « entre libéraux et conservateurs » [23]. La journaliste Claire Sterling refusait de participer à des débats télévisés au sujet de la « filière bulgare » où ses critiques auraient eu un droit de parole [24]. Dans ces deux derniers cas, les autorités et experts officiels parvinrent à monopoliser l’accès à l’espace public par la menace.

Plus essentiellement, ces sources puissantes tirent avantage des routines médiatiques (l’accoutumance et la dépendance à leur égard) pour pousser les médias à suivre un agenda et un angle prédéfini [25]– ainsi que nous pourrons le voir en détail dans les chapitres suivants. Ce mode de management consiste à inonder les médias de nouvelles qui peuvent servir à imposer une ligne particulière ou un angle spécifique (le Nicaragua supposé livrer illégalement des armes aux rebelles salvadoriens) ; ou, dans d’autres cas, pour concurrencer les nouvelles indésirables, voire les occulter purement et simplement (comme la prétendue livraison de Mig au Nicaragua la semaine des élections nicaraguayennes de 1984). On trouve trace de ce type de techniques au moins à partir du Committee on Public Information, chargé de coordonner la propagande durant la Première Guerre Mondiale : celui-ci « découvrit, en 1917-1918, que l’un des meilleurs moyens de contrôler l’information était de saturer les canaux de “faits” ou de tout ce qui pouvait ressembler à des informations officielles [26] ».

Des experts

La relation entre pouvoir et sources d’information dépasse le simple approvisionnement en nouvelles quotidiennes par les autorités et les entreprises incluant la livraison d’« experts ». La prédominance des sources officielles demeure vulnérable face à l’existence de sources non-officielles extrêmement respectables qui délivrent les points de vue dissidents avec une grande autorité. Le problème est contrôlé grâce à « la cooptation des experts [27] » – c’est-à-dire en les rémunérant comme consultants, en finançant leurs recherches, en organisant des think tanks qui les emploieront directement et aideront à diffuser leur message. De la sorte, on peut créer des biais structurels en orientant la mise à disposition d’experts dans la direction souhaitée par les autorités et « le marché » [28]. Comme le soulignait Henry Kissinger, dans cet « âge des experts » la « communauté » des experts est constituée par « ceux qui ont un intérêt particulier dans les opinions communément admises, élaborant et définissant ces consensus à un haut niveau ; c’est ce qui en fait, en dernière analyse, des experts » [29]. Une telle évolution est tout à fait logique pour permettre aux opinions les plus communément admises (à savoir celles qui servent au mieux les intérêts des élites) de continuer à prévaloir.

Cette technique de création d’une communauté d’experts a été mise en œuvre en toute connaissance de cause et à grande échelle. En 1972, le juge Lewis Powell (qui devait plus tard être nommé à la Cour suprême) écrivit un mémo à l’attention de la Chambre de commerce américaine, pressant les milieux d’affaires « d’acheter les universitaires les plus réputés du pays afin de crédibiliser les recherches des entreprises et de leur donner davantage de poids sur les campus universitaires [30] ». On les achète et on s’assure que – selon les propres termes d’Edwin Feulner, de la Heritage Foundation – le domaine des politiques publiques soit « inondé de solides études scientifiques » aux conclusions adéquates. Dressant le parallèle avec Procter & Gamble vendant du dentifrice, Feulner expliquait qu’on peut « le vendre et le revendre jour après jour, en gardant simplement le produit toujours présent à l’esprit du consommateur ». Par un effort commercial, notamment en disséminant les idées appropriées dans « des milliers de journaux différents », on peut limiter le débat « à des limites convenables » [31].

Conformément à cette formule, tout au long des années 1970 et au début des années 1980, on mit en place une série d’institutions, en réactivant de plus anciennes au passage, à seule fin d’imposer la propagande des industriels. Des milliers d’intellectuels furent attachés à ces institutions, qui financèrent leurs recherches et assurèrent la diffusion de leurs analyses dans les médias au travers d’un système de propagande très élaboré. Leur financement par les industriels et l’orientation clairement idéologique de la démarche d’ensemble ne nuisaient pas le moins du monde à la crédibilité de tels « experts » : bien au contraire, leurs soutiens financiers et la mise en exergue de leurs idées les catapultèrent dans les médias [32].

[…]

Enfin, les médias produisent aussi leurs propres « experts », lesquels ne font en général que reprendre à leur compte la version officielle. John Barron [33] et Claire Sterling devinrent des références maison faisant autorité en matière de KGB et de terrorisme dès que le Reader’s Digest eut financé, publié et vendu leurs ouvrages à grand renfort de publicité. De même le transfuge soviétique Arkady Shevchenko fut-il décrété expert en armement et services secrets soviétiques aussitôt que Time, ABC-TV et le New York Times eurent décidé de le tenir pour tel (en dépit d’une crédibilité sévèrement ternie) [34]. En mettant massivement en avant ces prosélytes de la version officielle, les médias consacrent leur statut et les qualifient indiscutablement pour donner leur opinion et leurs analyses [35]

Autre catégorie d’experts dont l’omniprésence tient en grande part à leur servilité au pouvoir : les anciens radicaux pour qui, un beau jour, « tout est devenu clair »… Les raisons qui les ont fait basculer d’une divinité à l’autre, de Staline ou Mao à Reagan et à la « libre entreprise » sont diverses. Mais aux yeux de l’industrie de l’information, la raison de ce changement tient seulement à ce qu’ils ont finalement eu la révélation de leurs erreurs. Dans un pays où les citoyens accordent de la valeur aux notions de révélation et de repentance, ceux qui retournent leur veste y gagnent une auréole de pécheurs pénitents. Il est intéressant d’observer comment ces repentis, dont les engagements antérieurs étaient sans intérêt (sinon l’objet de railleries dans les médias) se trouvent subitement promus au titre d’authentiques experts. On pourra rappeler comment, à l’époque du maccarthysme, transfuges et ex-communistes rivalisaient, entre autres affabulations effrayantes, d’absurdités au sujet de l’imminence d’une invasion soviétique [36] . Ils trouvaient dans les médias un job sur mesure, brodant à la demande sur les mythes du moment. Le flux ininterrompu d’ex-radicaux propulsés de la marginalité aux feux de la rampe médiatique montre que nous sommes témoins d’une méthode durable de production d’experts, prêts à dire tout ce que l’establishment souhaitera.

[…]

Noam Chomsky et Edward Herman

Notes

[1] La première traduction en français (souvent très fautive) sous le titre (inexact et trompeur) de La Fabrique de l’opinion publique. La politique économique des médias américains, était parue en 2003 aux éditions Le Serpent à plumes.

[2] Mark Fishman, Manufacturing the News, University of Texas Press, 1980, p. 143.

[3] Ibid., p. 144-5.

[4] Gaye Tuchman, « Objectivity as Strategic Ritual : An Examination of Newsmen’s Notions of Objectivity », American Journal of Sociology, 1972, 77/2, p. 662-4.

[5] Il s’agit de communiqués destinés à la presse locale concernant l’activité de personnels originaires de la région. [note de l’éditeur].

[6] United States Air Force, « Fact Sheet : The United States Air Force Information Program », mars 1979 ; « News Releases : 600000 in a Year », Air Force Times, 28 avril 1980.

[7] J. W. Fulbright, The Pentagon Propaganda Machine, H. Liveright, 1970, p. 88.

[8] Ibid., p. 90.

[9] « Newspapers Mustered as Air Force Defends BIB », Washington Post, 3 avril 1987.

[10] « DOD Kills 205 Periodicals ; Still Publishes 1,203 Others », Armed Forces Journal International, août 1982, p. 16.

[11] Les neuf bureaux régionaux de l’USAF mènent aussi quelques opérations de communication ; mais à ce niveau, les moyens sont très inférieurs à ceux du secrétariat central. Il en est de même pour les niveaux locaux des ONG, comme ceux du NCC, qui produisent aussi quelques articles, des magazines, des documentaires vidéo ou cinématographiques.

[12] A. Kent MacDougall, Ninety Seconds To Tell It All, Dow Jones-Irwin, 1981, p. 117 20.

[13] John S. Saloma III, Ominous Politics. The New Conservative Labyrinth, Hill & Wang, 1984, p. 79.

[14] A. Kent MacDougall, Ninety Seconds…, op. cit., p. 116-7.

[15] Thomas B. Edsall, The New Politics of Inequality, Norton, 1984, p. 110.

[16] Peggy Dardenne, « Corporate Advertising », Public Relations Journal, novembre 1982, p. 36.

[17] S. Prakash Sethi, Handbook of Advocacy Advertising, Strategies and Applications, Ballinger, 1987, p. 22 ; lire aussi Thomas B. Edsall, New Politics…, « The Politicization of the Business Community », chap. III, op. cit. ; John S. Saloma III, Ominous Politics…, « The Corporations : Making Our Voices Heard », chap. IV, op. cit.

[18] Ainsi le bombardement de la Libye par l’aviation américaine le 14 avril 1986 fut-il la première intervention militaire américaine spécialement programmée pour pouvoir être retransmise en direct au journal du soir.

[19] Sur la manière remarquable dont l’administration Reagan utilisa ces dernières pour manipuler la presse, lire « Standups », The New Yorker, 2 décembre 1985, p. 8 sq.

[20] Mark Fishman, Manufacturing the News, op. cit., p. 153.

[21] Fondé en 1972, le Centre pour l’information sur la défense (division du World Security Institute), est une organisation à but non lucratif composé d’universitaires et d’officiers supérieurs retraités qui produisent des analyses critiques sur les politiques de sécurité et de défense des États-Unis.

[22] Secrétaire aux affaires inter-américaines sous Ronald Reagan, Elliott Abrams était un farouche ennemi de tout plan de paix en Amérique centrale. Convaincu en 1991 d’avoir dissimulé des informations au Congrès dans le cadre de l’Irangate, il occupera toutefois, dans le premier gouvernement de George W. Bush (fils), le poste d’assistant spécial du Président et directeur senior du conseil national de sécurité au Proche Orient et en Afrique du Nord ; sous la seconde présidence, il fut nommé conseiller pour la sécurité nationale sur les stratégies de démocratie globale. [note de l’éditeur].

[23] Harvard Crimson, 14 mai 1986, p. 123-4.

[24] Lire Edward S. Herman et Frank Brodhead, The Rise and Fall of the Bulgarian Connection, op. cit., p. 123-4.

[25] Mark Hertsgaard, « How Reagan Seduced Us : Inside the President’s Propaganda Factory », Village Voice, 18 septembre 1984 ; lire aussi « Standups », art. cit.

[26] Stephen L. Vaughn, Holding Fast the Inner Lines, University of North Carolina Press, 1980, p. 194.

[27] Bruce Owen et Ronald Braeutigam, The Regulation Game : Strategic Use of the Administrative Process, Ballinger, 1978, p. 7

[28] Lire Edward S. Herman, « The Institutionalization of Bias in Economics », Media, Culture and Society, juillet 1982, p. 275-91.

[29] Henry Kissinger, American Foreign Policy, Norton, 1969, p. 28.

[30] Cité in Alex Carey, « Managing Public Opinion : The Corporate Offensive », University of New South Wales (document ronéotypé), 1986, p. 32.

[31] Citations tirées de communications données par Edwin Feulner en 1978 et 1985, ibid., p. 46-7.

[32] Pour une remarquable étude portant sur la plupart de ces organisations et sur leurs objectifs, financements, réseaux et autres programmes prospectifs, lire John S. Saloma III, Ominous Politics…, op. cit., chap. IV, VI et IX.

[33] Fondamentalement anticommuniste, journaliste au Reader’s Digest, John Barron fut notamment l’auteur du succès de librairie KGB : The Secret Work of Soviet Secret Agents, Reader’s Digest Press, 1974.

[34] Au sujet des qualifications d’expert de Claire Sterling, lire Edward S. Herman et Frank Brodhead, The Rise and Fall of the Bulgarian Connection, op. cit., p. 125-46 ; sur Arkady Shevchenko, lire Edward J. Epstein, « The Invention of Arkady Shevchenko, Supermole : The Spy Who Came In to Be Sold », New Republic, 15-22 juillet 1985.

[35] Au début de 2002 était lancé un « Programme des analystes militaires du Pentagone ». L’idée était de recruter des personnes-clés susceptibles d’influencer l’opinion en prévision d’une invasion de l’Irak. Huit mille pages de documents relatifs à ce programme ont été rendus publics à la suite d’une requête d’accès à l’information en mai 2008. Ces documents attestent que les analystes militaires recrutés pour la circonstance étaient considérés comme de potentiels « multiplicateurs » pour diffuser « les thèmes et messages » de l’administration à des millions d’Américains « en les faisant passer pour leur propre opinion ». Plus de soixante-quinze officiers à la retraite furent ainsi embauchés pour délivrer ces messages sur les plateaux de radio et de télévision, ainsi que sous forme de tribunes dans les journaux. Le succès du programme a conduit d’autres branches de l’administration à recourir au programme, notamment pour légitimer les écoutes téléphoniques illégales dans le cadre de la « lutte antiterroriste » ou donner une image positive de Guantanamo. Nombre de ces « experts » étaient aussi consultants pour des firmes sous contrat avec le Pentagone. Source : . [note de l’éditeur].

[36] Certains analystes ont mit l’accent sur le rôle crucial de l’« informateur menteur » ; d’autres sur cette pathologie maccarthyste de l’« hégémonisme soviétique » – leitmotiv maoïste – qui faisait apparaître ex nihilo la stratégie soviétique de conquête du bloc de l’Ouest par l’entremise de Cuba, des sandinistes et de divers mouvements de guérilla en divers endroits du globe. Lire David Caute, The Great Fear : The Anti-Communist Purge under Truman and Eisenhower, Simon & Schuster, 1978, p. 114-38 ; Robert Leiken, Soviet Strategy in Latin America, Praeger, 1982.

 

http://www.acrimed.org/article3010.html

 

 

 

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Conférence inédite de François Asselineau à Marseille : La tromperie comme mode de gouvernement

2 Novembre 2012
 
Brasserie Les Danaïdes

6 Square Stalingrad, Marseille, 13001

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Cette conférence, dont ce sera la « première », vous donnera des éclairages inédits sur plusieurs sujets d’actualité. Nul doute que plusieurs informations non médiatisées passionneront l’auditoire….


Exemples spectaculaires à l’appui,

cette conférence avec support vidéo démontrera pas à pasc omment

la tromperie, le mensonge, la désinformation,

la manipulation et la censure,

sont désormais devenus les principaux

instruments de gouvernement

dans l’ensemble du monde occidental.

 

Et pourquoi il est de la plus grande urgence de réagir.


Elle sera suivie :

- d’un large débat avec la salle
- d’une séance de dédicace par François ASSELINEAU

du « Programme de Libération Nationale »

dans sa version « collector » CNR 2.0 à tirage limité

 

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MODALITÉS D’ENTRÉE

À QUI CETTE CONFÉRENCE EST-ELLE OUVERTE ?
A tout public : adhérents ou sympathisants UPR, ou simples curieux.

LIEU
Cette conférence se tiendra dans une grande brasserie de MARSEILLE.

Brasserie Les Danaïdes
6 Square Stalingrad
13001 MARSEILLE


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RESTAURATION
Consommation non alcoolisées gratuites.
Consommation alcoolisées à régler au bar.

HORAIRES
Début de la Conférence à 19h30.
Début du débat public à 21h30.
Après le débat public : séance de dédicace avec François Asselineau pour le « Programme de Libération Nationale »
Fermeture de l’établissement à 23H30

DROITS D’ENTRÉE
Les droits d’entrée sont gratuits pour toutes les personnes qui souscriront aux forfaits autocar proposés, même pour les non-adhérents de l’UPR.

Pour le public qui se rendra sur place par ses propres moyens (habitants d’Aix ou de la région notamment), ces droits d’entrée sont fixés, comme à l’accoutumée, ainsi :

Tarif normal : 5 € / par personne (buffet apéritif inclus)

Tarif réduit : 3 € / par personne (buffet apéritif inclus) : pour les chômeurs, RSA, étudiants et personnes en grandes difficultés financières

Gratuit : 0 € / par personne (buffet apéritif inclus) :

- pour les adhérents de l’UPR (possibilité d’adhésion à l’UPR sur place, ouvrant droit à gratuité d’accès immédiate),

- pour les moins de 18 ans

- pour les personnes qui auront souscrit à notre offre spéciale (cf. http://www.u-p-r.fr/actualite/france/participez-vous-aussi-aux-conferences-de-la-toussaint-en-provence-avec-lupr)

ATTENTION
Si vous habitez à Paris, en Île-de-France, dans le nord de la France ou en région lyonnaise, nous vous conseillons de prendre connaissance avec attention de notre OFFRE SPÉCIALE pour le transport et l’hébergement :

(cf. http://www.u-p-r.fr/actualite/france/participez-vous-aussi-aux-conferences-de-la-toussaint-en-provence-avec-lupr)

 

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Published by Eva R-sistons - dans Manipulation - conditionnement