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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 22:03

 

La guerre par les médias et le triomphe de la propagande

Publié par Gilles Munier sur 20 Décembre 2014, 15:49pm

Catégories : #Medias

La guerre par les médias et le triomphe de la propagande

Par John Pilger (revue de presse : Investig’Action- 8/12/14)*


Pourquoi tant de journalisme a-t-il succombé à la propagande ? Pourquoi la censure et la distorsion sont-elles la pratique standard ? Pourquoi la BBC est-elle si souvent un porte-parole d’un pouvoir rapace ? Pourquoi le New York Times et le Washington Post trompent-ils leurs lecteurs ? Pourquoi n’enseigne-t-on pas aux jeunes journalistes à comprendre les programmes des médias et à contester la haute prétention et le faible objectif d’une objectivité truquée ? Et pourquoi ne leur enseigne-t-on pas que l’essence de beaucoup de ce qu’on appelle les médias dominants n’est pas de l’information, mais du pouvoir ?


Ce sont des questions urgentes. Le monde est confronté à la perspective d’une guerre majeure, peut-être d’une guerre nucléaire – avec les Etats-Unis clairement déterminés à isoler et à provoquer la Russie et éventuellement la Chine. Cette vérité est tournée sens dessus dessous et à l’intérieur et à l’extérieur par des journalistes, y compris ceux qui ont favorisé les mensonges qui ont conduit au bain de sang en Irak en 2003.


La période que nous vivons est si dangereuse et si faussée dans la perception publique que la propagande n’est plus, comme l’appelait Edward Bernays, « un gouvernement invisible ». C’est le gouvernement. Il règne directement sans crainte de contradictions et son but principal est de nous conquérir : notre sens du monde, notre capacité de séparer la vérité des mensonges.


La période de l’information est en réalité, une période de médias. On a la guerre par les médias ; la censure par les médias ; la diabolisation par les médias ; le châtiment par les médias ; les distractions par les médias – une chaîne de montage surréaliste de clichés dociles et de fausses suppositions.


Ce pouvoir de créer une nouvelle « réalité » est en construction depuis longtemps. Il y a 45 ans, un livre intitulé The Greening of America (La prise de conscience écologique de l’Amérique) avait fait sensation. Sur la couverture, ces mots : « Une révolution est en route. Elle ne sera pas comme les révolutions du passé. Elle tirera son origine l’individu. ».


J’étais un correspondant aux Etats-Unis à cette époque et je me souviens de l’élévation d’un jour à l’autre au statut de gourou de l’auteur, un jeune universitaire de Yale, Charles Reich. Son message était que dire la vérité et l’action politique avaient échoué et que seule « la culture » et l’introspection pouvaient changer le monde.


En quelques années, poussé par les forces du profit, le culte du « moi-isme » avait presque écrasé notre sens d’agir ensemble, notre sens de justice sociale et l’internationalisme. La classe, le genre et la race étaient séparés. Le personnel était la politique, et les médias étaient le message.


A la suite de la Guerre froide, la fabrication de nouvelles « menaces » a complété la désorientation politique de ceux, qui vingt ans plus tôt, auraient formé une opposition véhémente.


En 2003, j’ai filmé une interview à Washington avec Charles Lewis, le distingué journaliste d’investigation américain. Nous avons discuté de l’invasion de l’Irak, quelques mois plus tôt. Je lui ai demandé, « Que se serait-il passé si le média le plus libre dans le monde avait sérieusement contesté George Bush et Donald Rumsfeld et avaient vérifié leurs déclarations, au lieu de transférer ce qui s’est révélé comme de la propagande pure ? » Il a répliqué que si nous, les journalistes avions fait notre boulot « Il y a une très, très grande chance qu’on ne serait pas parti en guerre en Irak. » C’est une déclaration épouvantable, et qui est soutenue par d’autres journalistes fameux à qui j’ai posé la même question. Dan Rather, David Rose anciennement de l’Observer et des journalistes et des producteurs importants de CBS, m’ont fait la même réponse. A la BBC, ceux qui souhaitaient rester anonymes, m’ont fait la même réponse.


En d’autres mots, si les journalistes avaient fait leur boulot, s’ils avaient interrogé et investigué la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants pourraient être en vie aujourd’hui ; et des millions n’auraient pas fui leur maison ; la guerre sectaire entre Sunnites et Chiites pourrait n’avoir jamais été allumée, et l’infâme Etat islamique ne pas exister maintenant.


Même maintenant, malgré les millions qui sont descendus dans la rue pour protester, la plupart des gens dans les pays occidentaux n’ont qu’une petite idée de l’envergure des crimes commis par nos gouvernements en Irak. Encore moins sont conscients que pendant les 12 ans avant l’invasion, les gouvernements US et britannique avait mis en place une motion d’holocauste en refusant aux populations civiles de l’Irak les moyens d’existence. Tels sont les mots d’un représentant britannique important responsable pour les sanctions en Irak dans les années 1990 – un siège moyenâgeux qui a causé la mort d’un demi million d’enfants de moins de cinq ans, rapporté par l’UNICEF. Le nom du représentant est Carne Ross. Au bureau des Affaires étrangères à Londres, il était connu comme “Mr Irak”. Aujourd’hui il conte la vérité sur comment les gouvernements trompent et comment les journalistes répandent de plein gré la duperie. « Nous alimentions les journalistes de renseignements apparemment factuels ou expurgés, » m’a-t-il dit, « sinon on les excluaient. »


Le principal « whistleblower” pendant cette terrible période de silence était Denis Halliday. A ce moment-là, assistant du Secrétaire général des Nations Unies et une autorité supérieure de l’ONU en Irak, Denis Halliday a démissionné au lieu d’appliquer une politique qu’il a décrit comme génocidaire. Il estime que les sanctions ont tué plus d’un millions d’Irakiens. Ce qui est arrivé alors à Halliday était instructif. Il a été vaporisé. Ou il a été diffamé. Sur le programme d’information de nuit de la BBC, le présentateur Jeremy Paxman lui a crié : « « N’êtes-vous pas simplement un apologiste pour Saddam Hussein ? ». Le Guardian a récemment décrit ceci comme un des « moments mémorables » de Paxman. La semaine dernière Paxman a signé un accord de £1 million pour un livre.


Les servantes de la répression ont bien fait leur travail. Considérez les résultats.

En 2013, un sondage ComRes a trouvé qu’une majorité du public britannique croyait que le taux de victimes en Irak était inférieur à 10.000 – une petite fraction de la vérité. Une traînée de sang qui va de l’Irak à Londres a été nettoyée presqu’à fond.

On dit que Rupert Murdoch est le parrain de la clique médiatique, et personne ne devrait douter de l’augmentation de pouvoir de ses journaux – tous ses 127 journaux, avec une circulation combinée de 40 millions, et son réseau Fox. Mais l’influence de l’empire de Murdoch n’est pas plus grande que son reflet dans le reste des médias.


La propagande la plus effective est trouvée non pas dans le Sun ou sur Fox News – mais sous une auréole libérale. Quand le New York Times a publié des déclarations que Saddam Hussein avait des armes de destruction massive, on a cru ce faux témoignage parce que ce n’était pas Fox News ; c’était le New York Times. La même chose est vraie pour le Washington Post et the Guardian, qui ont tous deux joué un rôle critique en conditionnant leurs lecteurs à accepter une guerre froide nouvelle et dangereuse. Les trois journaux libéraux ont déformé les événements en Ukraine comme un acte pernicieux de la Russie – quand, en fait, le coup dirigé par des fascistes en Ukraine, était le travail des Etats-Unis, aidés par l’Allemagne et l’OTAN. L’inversion de la réalité est tellement omniprésente que l’encerclement militaire et l’intimidation de la Russie par Washington ne sont même pas contestés. Ce ne sont mêmes pas des nouvelles, mais dissimulée derrière une campagne de diffamation ou pour faire peur, du genre de celle avec laquelle j’ai grandis pendant la guerre froide. Une fois de plus l’empire mauvais s’amène pour nous avoir, dirigé par un autre Staline ou un nouvel Hitler. Nommez votre démon et allez à fond la caisse. La dissimulation de la vérité sur l’Ukraine est un des black-out le plus complet dont je puisse me souvenir. La plus grande construction militaire occidentale dans le Caucase et l’Europe de l’Est depuis la Seconde guerre mondiale est effacée. L’aide secrète de Washington à Kiev et à ses brigades néo-nazis responsables de crimes de guerre contre la population d’Ukraine de l’Est est effacée. Des preuves qui contredisent la propagande que la Russie était responsable du tir contre un avion de ligne malais sont effacées. Et de nouveau, des médias supposés libéraux sont les censeurs. Ne citant pas de faits, pas de preuves, un seul journaliste a identifié un dirigeant pro-russe en Ukraine comme l’homme qui a tiré sur l’avion de ligne et l’a abattu. Cet homme, a-t-il écrit, est connu comme le Démon. C’était un homme effrayant qui avait fait peur au journaliste. C’était la preuve.


Beaucoup de médias occidentaux ont fort travaillé pour présenter la population ethnique russe d’Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, presque jamais comme des Ukrainiens cherchant une fédération à l’intérieur de l’Ukraine et comme des citoyens ukrainiens résistant contre un coup orchestré par l’étranger contre leur gouvernement élu.


Ce que le Président russe a à dire n’a aucune importance ; c’est un pantomime de scélérat dont on peut abuser en toute impunité. Un général américain qui dirige l’OTAN et sort directement de Dr. Strangelove - un Général Breedlove – parle systématiquement d’invasions russes sans l’ombre d’une évidence visuelle. Sa personnalisation avec le Général Jack D. Ripper de Stanley Kubrick est le comble de la perfection. Quarante mille Russes sont massés à la frontière, d’après Breedlove. Cela a été suffisant pour le New York Times, the Washington Post et l’Observer – ce dernier s’étant déjà précédemment distingué lui-même avec des mensonges et des fabrications qui soutenaient l’invasion de l’Irak par Blair, comme l’a révélé son ancien journaliste, David Rose.


C’est presque le jeu d’esprit d’une réunion de classe. Les batteurs de tambour du Washington Post sont exactement les mêmes écrivains d’éditoriaux qui avaient déclaré que les armes de destruction massive de Saddam étaient « des faits vérifiés ».


« Si on se demande, » a écrit Robert Parry, « comment le monde pourrait trébucher dans la Troisième guerre mondiale – en grande partie comme il l’a fait pour la Première guerre mondiale, il y a cent ans – tout ce qu’on a à faire est de regarder la folie qui a enveloppé virtuellement l’entière structure politique/médiatique US au sujet de l’Ukraine où un faux récit de casquettes blanches contre des casquettes noires a été saisi tôt et s’est avéré imperméable aux faits ou à la raison. » Parry, le journaliste qui a révélé l’Iran-Contra, est un des rares qui enquête sur le rôle central des médias dans ce « jeu de poulets », comme l’a appelé le Ministre russe des Affaires étrangères. Mais est-ce un jeu ? Pendant que j’écris ceci, le Congrès US vote la Résolution 758 qui en un mot dit : « Soyons prêt pour une guerre contre la Russie. »


Au 19e siècle, l’écrivain Alexander Herzen décrivait le libéralisme laïc comme « l’ultime religion, bien que son église ne soit pas dans l’autre monde mais dans celui-ci ». Aujourd’hui, ce droit divin est bien plus violent et dangereux que n’importe quoi que le monde musulman crée, bien que peut-être son plus grand triomphe soit l’illusion d’une information libre et ouverte.


Dans les nouvelles, des pays entiers sont appelés à disparaître. L’Arabie saoudite, la source de l’extrémisme et de la terreur soutenue par l’occident, n’est pas un récit, sauf quand elle pousse le prix du pétrole vers le bas. Le Yémen a subi 12 ans d’attaques américaines de drones. Qui sait cela ? Qui s’en soucie ?


En 2009, l’Université de l’Ouest de l’Angleterre a publié les résultats d’une étude de 10 ans de couverture de la BBC du Venezuela. Des 304 reportages diffusés, seuls trois mentionnent des politiques positives introduites par le gouvernement d’Hugo Chavez. Le plus grand programme d’alphabétisation dans l’histoire humaine a à peine reçu une référence en passant. En Europe et dans les Etats-Unis, des millions de lecteurs et ceux qui regardent les TV ne savent pratiquement rien sur les changements de vie remarquables appliqués en Amérique latine, dont beaucoup inspirés par Chavez. Comme la BBC, les informations du New York Times, du Washington Post, du Guardian et le reste des respectable medias occidentaux étaient notoirement de mauvaise foi. On s’est même moqué de Chavez, sur son lit de mort. Comment explique-t-on cela, je me le demande, dans des écoles de Journalisme ?


Pourquoi des millions de gens en Grande Bretagne sont-ils persuadés qu’une punition collective appelée « austérité » est nécessaire ? A la suite du crash économique en 2008, un système pourri a été dénoncé. Pendant une fraction de seconde les banques ont été alignées comme escrocs avec des obligations envers le public qu’elles avaient trahi. Mais, endéans quelques mois, - à part quelques-unes envoyées en l’air pour des « bonus » excessifs – le message a changé. Les photos d’identité judiciaire de banquiers coupables se sont évanouis des journaux et quelque chose appelé « austérité » est devenu le fardeau de millions de gens ordinaires. Y a-t – jamais eu un tour de passe aussi effronté ?


Aujourd’hui beaucoup des prémisses d’une vie civilisée en Grande Bretagne sont démantelées afin de rembourser une dette frauduleuse – la dette d’escrocs. Les coupes de « l’austérité » sont estimées à £83 milliards. C’est presque exactement le montant d’impôts évité par les mêmes banques et des entreprises comme Amazon et Murdoch’s News UK. De plus, on donne aux banques malhonnêtes un subside annuel de £100 milliards en assurance libre et en garanties – un montant qui alimenterait complètement le Service de santé nationale. La crise économique est de la pure propagande. Des politiques extrêmes dirigent maintenant la Grande Bretagne, les Etats-Unis, et une grande partie de l’Europe, du Canada et de l’Australie. Qui se lève pour la majorité ? Qui raconte leur histoire ? Qui met les choses au point à ce sujet ? N’est-ce pas ce que les journalistes sont supposés faire ?


En 1977, Carl Bernstein, fameux pour le Watergate a révélé que plus que 400 journalistes et d’exécutifs d’informations travaillaient pour la CIA. Ils comprenaient des journalistes du New York Times, du Time et de réseaux de TV. En 1991, Richard Norton Taylor du Guardian a révélé quelque chose de semblable dans son pays.

Rien de tout cela n’est nécessaire aujourd’hui. Je doute que quelqu’un ait payé le Washington Post et beaucoup d’autres diffuseurs médiatiques pour accuser Edward Snowden d’aider le terrorisme. Je doute que quelqu’un paie ceux qui systématiquement diffament Julian Assange - bien que d’autres récompenses peuvent être abondantes. Il est clair pour moi que la raison principale pour laquelle Assange a attiré autant de venin, de malveillance et de jalousie est que WikiLeaks a mis par terre la façade d’une élite politique corrompue maintenues en haut par des journalistes. En proclamant une époque extraordinaire de révélations, Assange s’est fait des ennemis en illustrant et faisant honte aux portiers des médias, et pas le moins au journal qui a publié et s’est approprié cette grande exclusivité. Il est devenu non seulement une cible mais une poule aux œufs d’or. Des livres lucratifs et des accords de films à Hollywood ont été conclus et des carrières médiatiques lancées ou démarrées sur le dos de WikiLeaks et de son fondateur. Des gens ont fait beaucoup d’argent, tandis que WikiLeaks a lutté pour survivre.


Rien de tout cela n’a été mentionné à Stockholm, le 1er décembre quand l’éditeur du Guardian, Alan Rusbridger, a partagé avec Edward Snowden le Right Livelihood Award, connu comme un Prix Nobel de la paix alternatif. Ce qui était choquant au sujet de cet événement était qu’Assange et WikiLeaks étaient évaporés. Ils étaient des non-personnes. Personne n’a parlé en faveur de l’homme qui a été le premier à dénoncer digitalement et a fourni au Guardian une des meilleures exclusivités dans l’histoire. De plus, c’était Assange et son équipe WikiLeaks qui ont effectivement et brillamment – sauvé Edward Snowden à Hong Kong et lui ont assuré la sécurité. Pas un mot. Ce qui a rendu cette censure par omission si ironique et poignante et scandaleuse était que la cérémonie se déroulait au Parlement suédois – où le silence veule sur le cas Assange était de connivence avec une grotesque erreur judiciaire à Stockholm.


« Quand la vérité est remplacée par le silence, » disait le dissident soviétique Yevtushenko, « le silence est un mensonge ». C’est ce genre de silence que nous, journalistes, devons briser. Nous devons nous regarder dans un miroir. Nous devons appeler à la responsabilisation un média irresponsable qui sert le pouvoir et une psychose qui menace le monde d’une guerre mondiale.


Au 18e siècle, Edmund Burke a décrit le rôle de la presse comme un Quatrième Etat contrôlant les puissants. Cela a-t-il jamais été vrai ? Cela ne marche certainement plus. Ce dont nous avons besoin est un Cinquième Etat : un journalisme qui contrôle, qui déconstruit et contrecarre la propagande et enseigne aux jeunes à être des agents du peuple, pas ceux du pouvoir. Nous avons besoin de ce que les Russes appelaient perestroika – une insurrection contre la connaissance assujettie. Je l’appellerais le journalisme réel.


On est 100 ans après la Première guerre mondiale. Des journalistes alors ont été récompensés et ennoblis pour leur silence et leur collusion. Au sommet du massacre, le Premier ministre britannique David Lloyd George s’est confié à C.P. Scott, éditeur du Manchester Guardian : « Si les gens savaient vraiment (la vérité), la guerre serait arrêtée demain, mais bien sûr, ils ne savent pas et n’ont pas la possibilité de savoir. »


Il est temps qu’ils sachent.


*Sur Investig’Action (Toute l’info décodée par michelcollon.info) : La guerre par les médias et le triomphe de la propagande

Traduction : Nicolas Caseaux.

Source : http://johnpilger.com/articles/war-...

Photo : Investig’Action


Biographie (Wikipedia) : Pilger a été correspondant de guerre au Viêt-nam, au Cambodge, en Égypte, en Inde, au Bangladesh et au Biafra. L'un de ses premiers films, Year Zero (Année Zéro) a attiré l'attention de la communauté internationale sur les violations des droits de l'Homme commises par les Khmers rouges au Cambodge.

Pilger a obtenu de nombreux prix de journalisme et d'associations des droits de l'Homme (le Prix Sophie en 2003), dont, deux fois, le prix britannique du Journalist of the Year.

Cet activiste anti-guerre n'a de cesse de rappeler la responsabilité de ceux qui savent, des « intellectuels », aux misères et aux violences du monde :

« Briser le mensonge du silence n’est pas une abstraction ésotérique mais une responsabilité urgente qui incombe à ceux qui ont le privilège d’avoir une tribune.1 »

En outre, John Pilger possède son propre site web2 où il communique ses idées et ses craintes.

 

http://www.france-irak-actualite.com/2014/12/la-guerre-par-les-medias-et-le-triomphe-de-la-propagande.html

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 04:08

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mais pas pour l'instant, car je suis occupée

à préparer deux nouveaux ouvrages

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voir ici :   

Chantal Dupille publie un document sur l'Amérique - L'Actualité (+ vidéos)

 

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§§§


 

 

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Mercredi 23 octobre 2013
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L'accord TOP SECRET qui doit dépecer les Services Publics ! L'Humanité le dévoile...

 

’accord top secret qui doit dépecer les services public - See more at: http://www.humanite.fr/laccord-top-secret-qui-doit-depecer-les-services-publics-545491#sthash.MoAviKwB.dpuf
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Bruno Odent
Mercredi, 25 Juin, 2014
Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

https://wikileaks.org/tisa-financial/

Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC

Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

Échanges financiers, 
le retour du délire

Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

Privatisations interdites

Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger. 

À lire également: 
David Boys: "Des pressions inévitables sur les pays émergents

http://www.humanite.fr/laccord-top-secret-qui-doit-depecer-les-services-publics-545491

 

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A lire aussi pour savoir ce qui nous attend !

 

 

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Député européen

 

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Cette réédition actualisée et augmentée de plus de 65 pages donne des éléments nouveaux sur les débats en cours et comporte un chapitre supplémentaire sur la négociation secrète sur un projet de traité international pour la privatisation des services public. A mettre entre toutes les mains pour que le mouvement de résistance populaire contre le TAFTA mette en échec ces funestes projets.
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es États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

https://wikileaks.org/tisa-financial/

Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC

Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

Échanges financiers, 
le retour du délire

Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

Privatisations interdites

Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger. 

À lire également: 
David Boys: "Des pressions inévitables sur les pays émergents"

- See more at: http://www.humanite.fr/laccord-top-secret-qui-doit-depecer-les-services-publics-545491#sthash.MoAviKwB.dpuf
Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

https://wikileaks.org/tisa-financial/

Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC

Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

Échanges financiers, 
le retour du délire

Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

Privatisations interdites

Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger. 

À lire également: 
David Boys: "Des pressions inévitables sur les pays émergents"

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 05:32
La situation dans l'Est de l'Ukraine
17:01 05/08/2014
MOSCOU, 5 août - RIA Novosti

L'Occident substitue les informations sur la situation en Ukraine par de la propagande, mais la société s'y oppose progressivement, selon Vera Tatarnikova, membre de l'Union internationale des journalistes. 

"En Occident, l'information est substituée par une propagande qui consiste à dire que [le président Poutine] incarne le mal. A mon avis, il s'agit d'une politique sans vergogne. Nous espérions qu'elle changerait et beaucoup est fait à cet effet. D'ailleurs, l'Allemagne accueille régulièrement des meetings, ne pensez pas qu'ils soient organisés par des russophones. Des Allemands de souche et des journalistes y interviennent pour parler de cette guerre. Mais ils se font traiter de marginaux, de militants de la gauche, de communistes ou d'attardés mentaux. La société se soulève progressivement contre la propagande", a indiqué Mme Tatarnikova sur les ondes de la radio La Voix de la Russie.  

"Des informations fiables apparaissent, mais il est très difficile de se frayer un passage vers la presse officielle. Des journalistes allemands interviennent lors de meetings populaires car ils sont privés d'accès à la radio, dans les journaux et à la télévision", a conclu Vera Tatarnikova. 

 

http://fr.ria.ru/world/20140805/202041009.html

 

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Ukraine démocratie liberté - Internet, délation, surveillance mutuelle, espionnite
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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 05:12

 

L’ultimatum de l’UE contre la Russie :
Un nouveau Rambouillet ?


L’histoire se répète-t-elle ? Pour Willy Wimmer, qui fut vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE durant la guerre de l’Otan contre la Serbie, l’ultimatum de l’Union européenne à la Russie ressemble à ce qui a précédé et entouré la conférence de Rambouillet sur le Kosovo : les Occidentaux font toujours semblant de chercher la paix lorsqu’ils veulent la guerre. Mais la Russie n’est pas la Serbie et le risque de Guerre mondiale est réel.


| Berlin (Allemagne) | 12 juillet 2014
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Le 6 juin, La chancelière Angela Merkel semblait favorable à la paix. Mais après la diffusion du plan Porochenko, elle devint soudain cassante et vota un ultimatum à la Russie.

Une récente enquête effectuée par une fondation d’Allemagne du Nord a clairement démontré à quel point le soutien de la population allemande à l’égard de l’orientation martiale du gouvernement fédéral et du Président, de l’UE et de l’OTAN envers la Russie, est faible. Peter Gauweiler, chef adjoint de la CSU et député du Bundestag de Munich, a mis l’accent sur ce constat dans son important discours, tenu devant les diplômés de l’Université de la Bundeswehr de Hambourg. La décision de l’Union européenne, présentée par les présidents sortants Barroso et van Rompuy, va accentuer cette aversion pour de très bonnes raisons. Est-ce qu’en Europe le moment est à nouveau venu de lancer des ultimatums à l’instar de celui lancé en 1914 à la Serbie ?

L’Union européenne demande à la Russie d’entrer, dans un délai de 72 heures, en négociation sur le « plan de paix » du président ukrainien [1]. Et sinon, va-t-on riposter par la force dès 5 h 45 ?


On a l’impression que la Commission européenne et le Conseil européen à Bruxelles, représentés par les messieurs susmentionnés, sont totalement dérangés et qu’ils veulent absolument précipiter le continent dans le malheur.


Nul besoin d’avoir visité Ypres avec ses immenses cimetières militaires, pour découvrir à quel point ce langage et cette attitude sont fatals.

Il y a précisément 15 ans, on a emprunté ce chemin « avec succès », en voulant forcer la République fédérale de Yougoslavie, par de soi-disant « négociations » à Rambouillet en France et en rupture avec les prétendus « Accords de Vienne », à des pourparlers internationaux, afin d’obéir au dictat de l’Otan qui exigeait le passage par la Yougoslavie. Afin que Belgrade le comprenne bien, l’Otan avait présenté des projets qui correspondaient en détail aux plans d’Adolf Hitler envers la Yougoslavie lors de la Seconde Guerre mondiale. Rambouillet était – aujourd’hui, nous ne le savons que trop – seulement le prétexte pour la guerre qui suivit peu de semaines plus tard avec le bombardement de Belgrade. Lors de la guerre de Yougoslavie, l’Otan avait encore fait le détour abject par les morts de Racak, que l’OSCE, représentée à Pristina par William Walker, voulait absolument attribuer à la Serbie.

Les sanctions économiques envisagées représentent-elles le pas intermédiaire avant que des violences éclatent pour de bon ? Ce que les États-Unis ont déjà causé en Irak, en Syrie et au Moyen- et Proche-Orient tout entier ne leur suffit pas ? Ne peuvent-ils pas se contenter d’y avoir mis le feu aux poudres ? Faut-il attiser une guerre contre la Russie ? Après la guerre olympique de la Géorgie contre la Russie on ne peut faire autrement que de penser que des attaques se préparent dans l’ombre d’événements sportifs internationaux. L’Europe politique pratique-t-elle l’exact opposé de l’esprit olympique, selon lequel la paix et un esprit pacifique doivent régner sur des événements tels qu’au Brésil aujourd’hui ?


Pourquoi donc un ultimatum contre la Russie, pourquoi des sanctions économiques ? Pourquoi la chancelière allemande ne s’active-t-elle pas auprès du Bundestag et en fait « sa cause » ? Pourquoi – et c’est là que ça doit avoir lieu – ne dit-elle pas aux dames et aux messieurs au sein du parlement allemand, et par eux au public allemand, où elle voit les raisons, qui justifient un tel comportement envers un voisin européen qui nous a accordé il y a 25 ans le passage à l’unité étatique de notre nation ? Que se passe-t-il dans la tête de la chancelière qui a prêté serment sur le bien-être du peuple allemand ? N’est-ce pas sa versatilité qui a empêché, sous un prétexte cousu de fil blanc, un accord de coopération avec l’Ukraine, il y a deux ans ? Seulement à cause de la dame à la natte blonde en couronne, à qui la plupart des Allemands ne souhaitent pas attribuer la moindre influence sur les intérêts allemands ? Madame la chancelière préfère manifestement prendre la voie administrative par Bruxelles, afin de ne pas devoir dire la vérité au peuple allemand et de nous refuser toute explication.

Nous sommes déjà habitués à ce que le secrétaire général de l’Otan braille d’une manière ignoble et attise à chaque occasion la haine contre la Russie. Ses exposés le prouvent. Lorsque certains procédés russes à la frontière russo-ukrainienne soulèvent ou soulèveront des questions : pourquoi l’Otan, l’UE, la chancelière et le ministre des Affaires étrangères ne consultent-ils pas l’OSCE, conçue pour cela ? Que les Britanniques soient félicités pour avoir publiquement annoncé la nouvelle voie qu’ils prendront en tant qu’avant-poste de l’Europe.

Bruxelles vante des sanctions économiques et augmente par là le risque d’une guerre en Europe. Cameron en même temps, fait signer des accords d’un montant de plusieurs milliards entre BP et Rosneft, une entreprise russe. Naturellement, cela ne va empêcher, ni Londres, ni les puissants à Washington de continuer à pousser l’Europe de l’Union européenne dans le désastre.


L’ultimatum de l’UE envers la Russie, n’est rien d’autre.

Source
Horizons et débats (Suisse)

 

L’ultimatum de l’UE contre la Russie : un nouveau Rambouillet ?

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 23:21

 

 

Objetivo de misil ucraniano era el avión de Putin, según medios rusos


 

 

El Boeing 777 de Malaysian Airlines que se estrelló hoy en el este de Ucrania con 295 personas a bordo fue derribado por un misil ucraniano que tenía por objetivo el avión del presidente ruso, Vladímir Putin, según una fuente (source) de la Aviación de Rusia citada por medios (médias) de este país.


La fuente, que pidió el anonimato, dijo a la agencia Interfax que existe la probabilidad de que el blanco de un misil ucraniano lanzado desde tierra o desde un caza ucraniano podría haber sido el avión presidencial ruso.

"Puedo decir que el avión presidencial y el Boeing de Malaysian Airlines se cruzaron (croiser) en el mismo punto y en el mismo corredor. Esto sucedió cerca de Varsovia en el nivel de vuelo 330a a una altitud de 10.100 metros. El avión presidencial estaba allí a las 16.21 hora local (12.21 gmt) y el avión de Malaysia Airlines a las 15.44 (11.44 gmt)", precisó la fuente.


"El contorno de ambas aeronaves se parece, las dimensiones lineales también son muy similares y en cuanto al color del avión, a una distancia lo suficientemente grande, también es casi idéntica", agregó la fuente.

Tanto el Canal 1 como la televisión RT rusa se hicieron eco de esta información.

 

http://www.laprensademonagas.info/Articulo.aspx?s=6&aid=158290

 

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PAS BEAU. Kiev abat l’avion du vol MH17 de la Malaysia Airlines et accuse

Posted on juil 17, 2014 @ 22:33

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crash

 

Comme vous le savez depuis cette fin d’après-midi, près de la ville de Chakhtarsk, dans la région de Donetsk, à l’Est de l’Ukraine, un avion de la compagnie Malaysia Airlines a été abattu par un missile. Les premiers a vouloir se dédouaner sont les autorités de Kiev qui se sont précipités pour accuser les pro-russes de l’est de l’Ukraine. Mais, mal leur en a pris, tout les accuse…


Cette fois-ci, ils n’ont pas tué des habitants du Donbass, mais des Français, Neerlandais, Malaysiens et autres Américains. Là, c’est une autre paire de manche. Voilà où conduit le "permis de tuer" octroyé par les Américains à leurs alliés Ukrainiens. Ces nazillons se comportent comme des éléphants dans un magasin de porcelaine. Porochenko va devoir s’expliquer…

Ce Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines a disparu des radars à 10.000 mètres d’altitude, puis s’est écrasé. Or, les milices du Donbass ne possèdent pas des missiles pouvant atteindre cette portée.  Premier mensonge de Kiev qui, lui, les a. Ensuite, selon nos informations recueillies auprès de vrais spécialistes, pas ceux qui caressent les partenaires occidentaux de Kiev dans le sens du poil, Kiev a bel et bien abattu cet avion, pensant qu’il s’agissait d’un avion russe qui allait livrer des armes aux "séparatistes".


D’autres sources un peu fantaisistes indiquent que Kiev voulaient battre l’avion du président russe, Vladimir Poutine. C’est peu probable et, si Kiev ose une pareille chose, pas de doute, les généraux russes vont raser l’Ukraine en un temps deux mouvements. Mais, ce qui est surprenant, c’est que l’Ukraine a annoncé que ce sont les séparatistes 10 minutes seulement après l’annonce de la compagnie. Une précipitation qui les accuse forcément… Les milices du Donbass ont rejeté ces accusations et indiqué qu’ils avaient retrouvé la boîte noire. Du coup, Kiev tremble…

C’est officiel, il y a dans le lot des morts, 23 Américains et 35 Hollandais, sur les 295 passagers dont on ne dénombre aucun survivant. Poussés par leurs opinions publiques, les dirigeants occidentaux ne pourront plus couvrir Kiev. Ce n’est que le début. D’ailleurs, on a vu l’amateurisme et le rétropédalage du Quai d’Orsay, qui ne sait pas combien nde Français sont mort dans cet abattage de Kiev.

Ce tweet d’un contrôleur aérien espagnol est sans équivoque. Les milices du Donbass n’ont pas un radar capable de détecter un avion à 10 000 mètres d’altitude, c’est encore…Kiev.

 

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 22:50

 

 

Palestine-et-meRdias.jpg

 

 

 

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 00:06

 

 

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Hommage à Maurice Lemoine

 


Enfin un journaliste digne de ce nom !


Voix claire, parole juste, forte, indépendante, courageuse.

L'animatrice à charge contre Maduro,

Vanessa Burggraf,

présente Maurice Lemoine

comme "défenseur de Chavez",

il répond : "Non, je suis journaliste".

Tout simplement !

Une denrée rare, aujourd'hui !

Il parle de "pic de pollution médiatique"

en connaissance de cause !

Son tort pour la presstituée,

c'est de ne pas attaquer Chavez,

mais de se faire l'écho de l'engouement des Vénézueliens,

et du monde, pour Chavez !

C'est suspect aujourd'hui,

alors que M. Lemoine décrit la réalité au Vénézuela,

pas celle dont rêvent les Atlantistes

voulant imposer leur loi et leurs leaders au monde !

 

Merci Maurice.

 

Chantal Dupille (dite eva R-sistons),

journaliste professionnelle

 

Echo à mon tweet :

 

Je confirme. J'ai eu l'occasion de travailler avec lui sur le Venezuela, c'est un grand journaliste!

 

 

Maurice Lemoine, journaliste écrivain

http://www.lireenpaysautunois.fr/index/detail_auteur/607.html

 

*

 

Manifestations au Venezuela : Nicolas Maduro et la crise de l'après-Chavez (Partie 1)

http://www.france24.com/fr/20140318-le-debat-venezuela-manifestations-violences-nicolas-maduro-partie-1/

 

En savoir plus

 

Le gouvernement de Nicolas Maduro veut mettre un terme à la contestation au Vénézuela. Contestation qui a démarré début février. Dans le quartier de Chacao, dans l'Est de Caracas, les affrontements entre forces de l'ordre et manifestants y sont quasi quotidiens. Près d'une trentaine de personnes ont été tuées et 400 autres blessées. Pourquoi cette contestation ? Quelles sont les revendications ? Pourquoi Maduro échoue là où Chavez avait réussi ?

Une émission préparée par Anthony Saint-Léger, Cécile Khindria et Isabelle Sarton du Jonchay.

 

 

 

Le débat de France 24

l’international. Du lundi au jeudi, à 19h10. 

DÉBAT

Dernière modification : 19/03/2014

Manifestations au Venezuela : Nicolas Maduro et la crise de l'après-Chavez (Partie 2)

http://www.france24.com/fr/20140318-le-debat-venezuela-manifestations-violences-nicolas-maduro-partie-2/

 

En savoir plus

18/03/2014 Venezuela

Le gouvernement de Nicolas Maduro veut mettre un terme à la contestation au Vénézuela. Contestation qui a démarré début février. Dans le quartier de Chacao, dans l'Est de Caracas,...

 

 

 

En savoir plus

Nos invités
Paula VáSQUEZ LEZAMA

Anthropologue vénézuélienne, chargée de recherche au CNRS

Maurice LEMOINE

Ecrivain, journaliste

Hector Michel MUJICA

Ambassadeur du Venezuela en France

Milos ALCALAY

Ancien ambassadeur du Venezuela auprès des Nations-Unies

 


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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 23:45

 

Répression, pression et tentatives d'intimidation pour faire taire les médias de réinformation

 

 

 

 

Durée : 13min 37sec | Postée : Il y a 27 heures | Chaîne : Le journal de VDLRUssie par chapitre


 
Des milliers de manifestants arrêtés pour simple port de teeshirt aux couleurs de la Manif pour tous…
Une radio indépendante, Méridien Zéro, cambriolée et incendiée, sans que l’enquête n’avance d’un pouce…
Des milices qui attaquent un meeting du Front National, pillent un centre-ville, sans aucune arrestation…
Une librairie d’opposition, vandalisée plusieurs fois, sans aucune poursuite ni arrestation…
Il s’installe en Hollandie un climat de répression, de pression et d’intimidations de la part des autorités légales ou de leurs nervis, visant à faire taire toutes les voix de réinformation.
 
Pour notre part, outre une série d’attaques informatiques d’un niveau remarquable, bien au-delà des capacités d’un hacker du dimanche, une campagne de la presse aux ordres, a été lancée contre ProRussia.tv et ses auditeurs. Jugez-en. Dans la même semaine, Charlie-Hebdo, Slate, Le Nouvels Obs, Médiapart, Canal +, Paris Normandie et  InfoNormandie
Mais ce n’est qu’une coïncidence, la presse n’est pas aux ordres, rassurez-vous. Ils ont tous eu la même idée en même temps. Si, si…c’est possible.
Tout le monde parle de ProRussia.tv, parfois même à en faire la Une, Mais notre site est sans importance et sans audience…allez comprendre. Pas une critique sur le fond, pas une contradiction apportée et à les entendre tout ce que nous disons bien sûr, est faux et de toute façon, nos auditeurs sont tellement bêtes que notre propagande poutinienne n’a aucune influence.
 
D’après eux en effet, vous n’êtes, vous les fidèles 904 000 télespectateurs qui nous ont regardé la semaine dernière, que des attardés, des gens trop simples, pas assez intelligents pour entendre la bonne parole distribuée par ces journalistes. Vous êtes tellement bêtes que vous n’achetez plus leurs journaux qui, s’ils n’étaient pas subventionnés à hauteurs de plusieurs milliards d’euros par vos impôts, seraient tous en liquidation judiciaire, comme l’a été d’ailleurs Paris-Normandie, et comme il le sera bientôt à nouveau. Après tout, vous n’êtes que de simples mortels face à cette caste savante, titulaire d’une carte de presse qui leur fait bénéficier d’avantages fiscaux qu’ils se gardent bien de dénoncer quand ils partent en guerre, sur ordre toujours, contre les niches fiscales. Une carte de presse qui leur permet entre autres de ne pas payer d’impôts sur le revenu, de bénéficier de réductions de 20 à 50% sur l’achat de véhicules neufs ou de matériels informatiques… Populistes que vous êtes, vous y voyez de la corruption, alors que ce n’est que de l’aide à la liberté de la Presse… Caste aux ordres, méprisée par la population, les journalistes n’ont plus la côte. Selon un sondage de l’OJIM, l’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique, les journalistes sont déconnectés à 89% des réalités, et pas du tout indépendants à 79% Voici donc un reportage réalisé par nos équipes dédié à nos confrères, au titre fort évocateur de « Journalistes collabos » :
 
Vidéo 1
 
Nous vous invitons également à regarder en direct sur notre chaîne, mardi soir, la soirée des Bobards d’Or organisée par la Fondation Polémia et qui mettra en valeur, de façon humoristique, les plus grosses manipulations, les plus gros mensonges de l’année 2013 orchestrés par les médias officiels, donneurs de leçons.
Enfin, puisque cette série d’articles n’est pas destinée à informer le public, nous avons en effet refusé systématiquement de répondre aux questions parfois très pressantes (harcèlement téléphonique, présence de caméras au domicile de certains de nos collaborateurs). Puisque cette série d’article sert uniquement à faire pression sur nous, en livrant en pâture des éléments de notre vie privée, alors que nous ne sommes pas des peoples, nous voulons nous aussi nous intéresser à la vie de nos nouveaux amis. Comme eux, nous voulons vous informer sur ceux qui vous informent. Nous voulons tous savoir : Où ils habitent, à quel parti politique ils adhèrent, leur salaire, leur vie conjugale, leur maitresse, leur dealer, leurs petits travers…et toutes les infos seront les bienvenues. Bref nous voulons tout savoir afin d’établir un portrait aussi complet que possible sur ces journalistes qui confondent information et pression, ce qui relève de la vie privée et de l’action publique. Ce sera notre réponse à leurs articles. Car nous aussi nous souhaitons que la liberté de la presse soit respectée et pour toute la presse. A la différence que pour nous, la liberté n’est pas négociable.

 

http://www.prorussia.tv/Repression-pression-et-tentatives-d-intimidation-pour-faire-taire-les-medias-de-reinformation_v810.html

 

 

Journalistes #collabos?

 

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Durée : 10min 4sec | Postée : Il y a 6 jours | Chaîne : Reportages
Accusés de connivence, avec le pouvoir, de partialité militante, les #journalistes sont sujet à un désamour de la part des Français.

Pour certains, ils seraient même purement et simplement des "Collabos du système".Prorussia.tv est allé recueillir l'opinion de ces détracteurs, mais également de personnes de la rue, ou de journalistes qui portent un regard plus nuancé sur leur profession.

 

 

http://www.prorussia.tv/Journalistes-collabos_v801.html

Dans les coulisses des #Bobards d'or

 

 

 

Durée : 0min 43sec | Postée : Il y a 2 heures | Chaîne : Tout images
Entrez dans les coulisses des Bobards d'or est vivez en quelques instants les derniers préparatifs de cette cinquième cérémonie présidé par Jean-Yves Le Gallou Président de Polémia, et toute son équipe

 

 

L'actualité vue de la Russie : Journal hebdomadaire – 10 mars 2014

 

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Ingérence impérialiste en Ukraine: Les banksters à l'ouvrage pour le pillage de l'Ukraine...
resistance71.wordpress.com
L’Ukraine tombe sous le coup des banquiers fascistes Dean Henderson 4 mars 2014 url de
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Brochette de comploteurs,


http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/03/01/lavertissement-dobama-une-intervention-russe-en-ukraine-aurait-un-cout_n_4880338.html


bhl

 

 

Actualité
(notamment du Nouvel Ordre Mondial)

 

 

Le mensonge de la Ministre 

 

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europe israel david cronin alliance contre nature

 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 15:45

 

Un documentaire révèle l’astuce de «l’antisémitisme»

defamAprès avoir accordé un libre accès au réalisateur, le directeur de l’ADL Abe Foxman a fait interdire le film parce que ce dernier révélait la non existence de leur précieux antisémitisme ; en tout cas pas au point de justifier la levée de fond annuelle de 70 000 000$, ni le salaire de 527 000$ de Foxman.

Je dis aux jeunes juifs qu’Israël est la cause de l’Holocauste et non l’inverse.


Le documentaire de Yo’av Shamir sur l’antisémitisme « Defamation », démontre que les Juifs sont tout aussi prisonniers du Sionisme que les Palestiniens et le reste du monde.

Cela me fait mal au cœur de voir les jeunes israéliens se faire enfermés dans des cages mentales. Ils sont furieux contre le monde tandis qu’ils regardent les atrocités de l’Holocauste, pendant qu’on leur dit que les Juifs sont haïs universellement sans raison. Lors d’un voyage en Pologne, ils jouent même à être pourchassés par les Nazis.

En tant que Juif, j’aime mes compatriotes Juif qui ont été dupés et trahis. Tout comme eux, j’ai aussi subi un lavage de cerveau où l’on m’enseignait qu’Israël était une sorte de « police d’assurance » contre la « haine irrationnelle » de nos voisins les Gentils. C’est incroyable de voir que bien peu de Juifs s’interrogent sur ce stratagème.

Je dis à ces enfants qu’Israël a été la cause de l’Holocauste, et non l’inverse. Dans les années 1930, seul un pour cent des Juifs allemands étaient sionistes. La moitié de tous les Juifs allemands faisaient des mariages mixtes. Les Rothschild ont financé Hitler afin de pouvoir transférer les Juifs en Israël, qui devait devenir le pivot de leur Nouvel Ordre Mondial. Les Sionistes ont travaillé la main dans la main avec les Nazis.

Les juifs sont « haïs » parce que beaucoup d’entre eux sont utilisés pour servir la cause satanique de Rothschild pour établir une tyrannie sur le monde.

Si les Juifs veulent comprendre leur véritable situation, ils doivent prendre conscience que la communauté juive organisée n’est pas du côté du bien, et ne l’a probablement jamais été. Elle est au service du plan pernicieux des banquiers kabbalistes. Grâce à la Franc-maçonnerie, presque toutes les organisations non-juive de l’Occident – politique, économique et culturelle – ont aussi été suberties.


foxman-102710Après avoir accordé un libre accès au réalisateur, le directeur de l’ADL Abe Foxman (à gauche) a fait interdire le film parce que ce dernier révélait la non existence de leur précieux antisémitisme ; en tout cas pas au point de justifier la levée de fond annuelle de 70 000 000$, ni le salaire de 527 000$ de Foxman.

La plupart des non-juifs savent faire la distinction entre la communauté juive organisée et le juif du quotidien qui leur sert de dupe. Ainsi, dans le film, l’ADL a eu du mal à montrer des preuves réelles d’antisémitisme. Certains enfants noirs jetaient des pierres sur un bus scolaire, on peut entendre un flic faire une remarque désobligeante, ou bien voir qu’un Juif ne parvenait pas à obtenir un congé pour une fête juive.

Les membres de l’ADL sont des voyous psychopathes dont le but est de dépeindre toute opposition à Israël et au Nouvel Ordre Mondial comme du racisme. Par exemple, il existe de nombreuses preuves tendant à montrer que le 11/09 a été une opération sous faux drapeau perpétrée conjointement par la CIA et le Mossad. Le rôle de l’ADL est de réprimer cette analyse pour empêcher toute enquête dans cette direction.

D’après un rapport publié par l’Executive Intelligence Review de Lyndon Larouche, l’ADL est le lobby et le bras armé des Rothschild.

L’HOLODOMOR (LITTÉRALEMENT « TUER PAR LA FAMINE »)

Si Abe Foxman est une référence, l’antisémitisme est causé par le comportement de Juifs tel que lui. La scène la plus effroyable montre comment Foxman conduit une délégation à Kiev où il fait la leçon à un conseiller spécial du président Viktor Iouchtchenko.

Foxman ne veut pas que les Ukrainiens comparent la famine des années 1930 où plus de dix millions de paysans ukrainiens trouvèrent la mort, avec « l’Holocauste ». L’Holocauste juif est absolument unique et il ne peut exister d’équivalence entre les deux.

« Attention à ne pas lier les deux, tel que votre génocide, notre génocide », dit-il. Le conseiller spécial a réprimé son indignation en se contentant de dire : « Compris. »

Considérez à quel point cela a dû être frustrant pour lui. L’Holodomor (littéralement « tuer par la famine ») fut mis en place par deux juifs communistes : Joseph Staline et Lazare Kaganovitch. Les listes officielles publiées en 2009 montrent que presque tous les communistes qui ont causé l’Holodomor étaient juifs. (Les groupes juifs souhaitent occulter ce fait.)holodomor

Shimon Peres, le président de l’État d’Israël conseillera plus tard aux Ukrainiens « d’oublier l’histoire ».

Imaginez si les Nazis avaient gagné la Deuxième Guerre mondiale à la place des sionistes. Imaginez une délégation de riches Nazis visitant Jérusalem aujourd’hui et exigeant que les Juifs cessent de se référer au massacre des Juifs européens aux mains des Nazis en tant qu’Holocauste.

Les Nazis diraient : « Arrêtez de comparer votre génocide au véritable génocide : le massacre de 250 000 civils allemands innocents sous les bombardements de Hambourg et de Dresde. »

Cette incapacité de la part de beaucoup de juifs à voir notre condition humaine commune, d’être objectif et honnête, de voir le point de vue des autres, est une cause majeure de l’antisémitisme. Cela semble avoir pour origine l’attitude Talmudique prônant que les non-juifs ne sont pas des êtres humains.

Pourquoi est-ce que cette franchise commerciale de l’Holocauste est si importante pour la communauté juive organisée ? Parce que la « culpabilité » est le bouclier derrière lequel s’abritent les sionistes pour asservir le monde. Les membres de la délégation de l’ADL admettent ouvertement dans le film qu’ils « jouent sur cette culpabilité. » Ou comme un ancien ministre israélien l’a admis : « L’antisémitisme est un truc que nous utilisons à chaque fois. »

CONCLUSION

Le film montre la naïveté des employés de l’ADL au sujet de leur rôle véritable. Ils avaient accordé l’accès à ce réalisateur israélien en pensant être dépeint comme des héros.

Foxman nie le fait que l’ADL disposerait d’un pouvoir spécial. « La perception du pouvoir détenu par les juifs est un des signes de l’antisémitisme », explique-t-il. « Les membres des gouvernements étrangers croient vraiment que nous pouvons influencer Washington. Nous ne voulons pas les détromper ! »

Le film contient un excellent portrait du professeur Norman Finkelstein qui est un véritable héros juif. Ce dernier déclare que l’obsession de l’ADL pour l’antisémitisme relève d’une forme de « narcissisme pathologique ». « Les Juifs forment le groupe ethnique le plus favorisé et le plus riche des États-Unis. »

fsteinFinkelstein, l’auteur du classique : « L’industrie de l’Holocauste » (2000) a été viré du milieu universitaire et banni de la vie intellectuelle en raison de la pression juive. Il a pris Israël à témoin pour son traitement envers les Palestiniens. Il traite Foxman de voyou et le compare à Hitler, en disant : « au moins Hitler n’a pas fait ça pour l’argent. »

 

Comme toutes les œuvres culturelles qui de nos jours révèlent la vérité, ce film a été supprimé par les sionistes.


Selon Wikipédia, « après que le film ait été projeté au Festival du film de Tribeca, l’Anti-defamation League a publié une déclaration dénonçant le film, affirmant qu’il « minimise la question (de l’antisémitisme)… et déprécie l’Holocauste. Il exprime le point de vue politique personnel pervers de Shamir, et constitue une occasion manquée de documenter un problème grave et important. »

Le critique du New York Times Neil Genzlinger indique que si ces idées méritent un examen approfondi et impartial, Shamir n’a pas été à la hauteur dans ce film.

Ce documentaire a couté environ 1,4 millions de dollar à réaliser. Il a rapporté 17 000$ dans les salles. Cela illustre comment non seulement les Juifs, mais nous tous sommes retenus en captivité par le contrôle sioniste de la culture. Voilà ce qu’il en est de nos prétentions à la liberté, dans le domaine universitaire et autre.

Tout au long de l’histoire, l’antisémitisme a été organisé par les Illuminati (c’est-à-dire les sionistes) comme un moyen de manipuler les Juifs. A présent, le terrorisme sous faux drapeau est utilisé pour manipuler le monde entier.

Un des guides présent au cours de la tournée des adolescents au sein des camps de concentration Nazis en Pologne a dit qu’il éprouvait des réserves quant à la perpétuation de cette « industrie de la mort ».

« Nous ne deviendrons jamais des gens normaux » a-t-il déclaré.

Cette remarque s’applique à chacun d’entre nous, tant que nous restons prisonniers de Sion.

 

http://henrymakow.wordpress.com/2014/02/14/un-documentaire-revele-lastuce-de-lantisemitisme/

 

 

Je n'aime pas le mot Illuminati,

menant à des considérations ne m'intéressant pas.

Par contre, "Les événements du monde sont planifiés..",

bravo pour la citation ! Elle résume tout, en effet ! (eva)

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 04:43

,

 

Un journaliste saoudien en prison :

"Al-Qaida est une fabrication saoudienne"

Une cour saoudienne a condamné un journaliste saoudien à 15 ans de prison pour « avoir empiété, discrédité le roi et déformer la réputation du royaume » dans des déclarations télévisées, et pour « avoir semé la discorde dans la société et porté atteinte au prestige de l’Etat et à ses institutions ».


Ce journaliste a « prétendu que le terrorisme et al-Qaida sont une fabrication saoudienne et une production du royaume et que le royaume a porté atteinte aux citoyens et les a privés de leurs droits ».


Parmi les autres accusations dont ce journaliste a été inculpé, celle de « la production, d’enregistrement et d’envoi de séquences de ce programme qui porte atteinte à l’ordre public via le réseau informatique ».


La cour pénale à Riyad a également imposé au journaliste une interdiction de voyage hors du royaume pendant vingt ans « date de la fin de la peine de prison ».


Le tribunal en question a aussi condamné Wajdi el-Ghazzaoui pour avoir « communiqué avec une partie ennemie au royaume (2009) et reçu une somme d’argent  suspecte », selon l’agence de presse saoudienne Was qui n’a pas cité le nom de l’Etat en question.


Toutefois, des médias locaux ont fait savoir que Ghazzaoui est accusé d’avoir reçu des sommes d’argent de l’ancien dirigeant libyen Moammar Khadafi en 2009, lors des tensions qui régnaient entre Tripoli et Riyad.
 
source: arabi-press

Source: Sites web

05-02-2014

 

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=154207&cid=76&fromval=1&frid=76&seccatid=141&s1=1#.UvIwFLKA0bU.twitter

 

 

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 13:18

 

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Pour me suivre désormais, 

o u t r e

mon site officiel :

 

http://chantaldupille.fr/

 

 


Sur mon blog officiel,

(dernier article)

Elus pourris, ou Système pourri ? Référendum dans la rue ? (+ Actualité)

 

Ou mes tweets,

actualité,

coups de coeur

ou de gueule

 https://twitter.com/rsistons

 

medias-TV-decrohons-copie-3.jpg

 

 

Rappel :

 

Pour l'actualité vraiment non alignée,

vous pouvez écouter :

 

 

 

Et bien sûr,  par  la suite,  je publierai 

ICI

 des articles promis sur les  Médias  (eva).

 

 

 


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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 06:31

 

 

petit-prince.jpg

 

 

Mes projets

 

 

Mes ami(e)s,

 

 

Merci de m'avoir accompagnée pendant presque 5 ans, fidèlement, amicalement. De mon côté, j'ai beaucoup travaillé, énormément même, plus de 15 heures par jour, pour relayer tout ce que j'apprenais sur ce monde, car pour bien le connaître il faut fouiller, fouiller, traquer la vérité toujours, encore et partout, et surtout aller dans les coulisses de l'actualité, faire de l'investigation, ne surtout pas se contenter de l'info officielle. Car comme vous le savez, tout n'est que mensonges, désinformation, propagande, censures, manipulations, conditionnements, et j'en passe... C'est intolérable !

 

Et c'est pour dénoncer cet intolérable dont j'ai vraiment pris conscience lors de la campagne électorale de 2007 où l'on nous a imposé le produit Sarkozy, que j'ai mis en place mon premier blog, "R-sistons à l'intolérable". Le but : Informer pour ensuite, face à l'intolérable, dire éventuellement non. Au départ, j'ai ciblé la désinformation, la Presse aux ordres, puis le Gouvernement, puis tout s'est enchaîné. Au final, on arrive nécessairement au Nouvel Ordre Mondial dont Nicolas Sarkozy nous a dit qu'on y viendrait "de gré ou de force". Jolie démocratie ! Et c'est grâce à Internet, comme vous tous et vous toutes certainement, que j'ai découvert la réalité intolérable, notamment parce que totalitaire, du N.0.M.

 

Pendant cinq ans, fidèlement, consciencieusement, bénévolement, j'ai bossé pour vous informer. Cela a été un sacerdoce épuisant ! Je ne peux plus continuer à entretenir dix blogs. Les principaux, R-sistons à l'intolérable, à la désinformation, ou aux crises, notamment, me prennent un temps colossal.

 

Je vais donc réorienter mes activités. On m'a créé un site, un domaine, http://chantaldupille.fr/, qui regroupe tout. Je remercie de tout coeur celui qui, bénévolement, a donné tant de temps pour que ce site voie le jour. 

 

De nombreux Lecteurs m'ont conseillé de regrouper mes meilleurs textes, je retiens une expression parmi d'autres : "Graver dans le marbre vos analyses si clairvoyantes". Ces analyses ont généralement le tort... d'avoir raison trop tôt ! Bref, d'anticiper les événements. Un exemple parmi d'autres : Il y a plus de 4 ans, j'annonçais que l'UE serait "le tremplin du Nouvel ordre Mondial", une étape vers la dictature planétaire de la haute finance. Ou encore, que les Décideurs feraient tout pour se débarrasser des retraités âgés encombrants "piètres consommateurs et producteurs, inutiles et coûteux" (Jacques Attali). Et il y a quelques semaines, un journal comme Marianne, 5 ans après, a commencé à s'en inquiéter, info désormais reprise par de nombreux sites. Depuis plusieurs années, j'alerte mes Lecteurs et mes Lectrices sur le monde orwellien qu'on nous prépare, et je l'illustrais avec la photo de Soleil Vert ou avec une image évoquant 1984.

 

 

1984 George Orwell unabridged retail Blackstone Audio 273x300 Big Brother... Real or not real?

http://www.ablogouvert.fr/tag/orwell/

 

 

Je vais donc, à votre intention, regrouper mes meilleurs textes, les arranger, les actualiser, les compléter, et peu à peu les publier : Nouvel Ordre Mondial, désinformation, résistances, le monde tel que je le vois, etc, plusieurs sujets, plusieurs ouvrages. Je souhaiterais que vous puissiez les relayer pour que l'information, pour que la vérité, circulent.

 

Naturellement, je vous tiendrai au courant de l'avancement de mes travaux : Pour cela, il faudra vous abonner gratuitement à mon site officiel créé il y a peu,  http://chantaldupille.fr/. D'autant que sur ce site, je publierai régulièrement des analyses très personnelles sur l'actualité, comme le premier article. Elles seront assorties d'une sélection de liens (remarqués au cours de mes pérégrinations sur le Net) pour suivre l'actualité.

 

En plus, vous pourrez suivre mes commentaires perso de l'actualité, et mes sélections de liens, sur mon compte twitter que j'alimente depuis six semaines environ (avant, je me contentais d'envoyer les avis de parutions d'articles, et n'intervenant pas, je n'avais aucune audience). Voici le lien : 

https://twitter.com/rsistons

 

En outre, je continuerai aussi à faire des vidéos, et à alimenter certains de mes blogs me demandant moins de travail comme sur la communion des civilisations (contre le choc de civilisations, un de mes combats prioritaires) ou celui sur mes "coups de coeur". Je penserai à nos seniors, et à nos jeunes. Pour ne pas perdre mon blog belge, je continuerai parfois à l'alimenter (R-sistons.actu). Et surtout, je veillerai à publier articles, analyses, coups de coeur ou de gueule, sur mon blog officiel, http://chantaldupille.over-blog.com

 

Autrement dit, je vais arrêter mes blogs R-sistons à l'intolérable, sos-crise, eva désinformation, no-war. Vous pourrez suivre l'actualité en particulier sur mon compte twitter. Par ailleurs, j'ai promis un certain nombre d'articles sur les blogs que je vais arrêter, comme sur la question de l'esclavage ou celle de la conquête de l'Arctique, eh bien je les publierai, mais plus tard. Là je vais d'abord penser à la littérature. Mes projets sont indiqués sur mon site chantaldupille.fr, cliquer sur la rubrique "Mes livres".

 

Vous trouverez sur ce site une sélection de blogs que je vous propose de visiter, je vais en ajouter d'autres, et par exemple je vais m'intéresser au travail du Cercle des Volontaires, que je vous recommande. .

 

Liste de mes blogs sur mon site chantaldupille.fr, cliquer sur la rubrique mes blogs.

 

Pour m'écrire, c'est seulement ici, evaresis@yahoo.fr, ou à la rubrique contact de mon nouveau site chantaldupille.fr.

 

Il n'y aura pas de commentaires sur le site chantaldupille.fr.

 


 

Pensee-Unique19-a.jpg

 

 

 

Ma fiche Wikipedia a été complètement dénaturée depuis qu'une contributrice agressive, intolérante, sectaire (enfreignant donc la règle de neutralité de ce support), atlantiste et ne supportant pas F. Asselineau que j'ai soutenu, a pris son contrôle. Elle recèle plein d'erreurs (voir Qui suis-je ? Sur mon nouveau site), elle ne mentionne même pas mes blogs, vidéos ou sites contrairement à l'usage, elle me présente moi l'humaniste souverainiste de gauche comme un défenseur de dictateurs (alors que je défends seulement la vérité, à contre-courant des mensonges de la Presse dominante), elle réduit la multiplicité de mes engagements si ouverts au soutien à des personnes "infréquentables" (ceux que la Pensée Unique dénonce parce que non-alignés, souverainistes, indépendants, etc), et preuve de la malveillance de la contributrice Euterpia (se définissant comme "suppressionniste", ayant "désirs de vengeance ou d'étranglement"... quel CV !), elle ne renvoie pas aux articles que je publie sur les personnes incriminées, car ils annuleraient complètement sa mauvaise foi. Ainsi, je salue Roger Garaudy lors de sa disparition, parce que sur un blog que j'aime beaucoup, Alain l'indépendant, j'ai découvert son amour pour tout ce qui vit, son universalisme, son humanisme, sa foi, sa passion pour la politique et pour la danse, ses combats pour la justice sociale, la communion des civilisations, la vérité, le bien public... bref, c'est un peu mon alter ego ! Et au lieu de renvoyer à mon article, la contributrice "suppressionniste", intolérante, vindicative, renvoie aux descriptions des organes de la Pensée unique. Ainsi encore, dans ma parution sur le socialiste Kadhafi, elle renvoie à la présentation falsifiée du héros africain (pleuré aujourd'hui par tout le continent), alors que je m'étais contentée de relayer les articles élogieux du Monde, du Diplo, du Courrier international etc... sur celui qui avait fait de l'Etat le plus arriéré d'Afrique, "un pays de cocagne" (le Monde). Et pour montrer sa malveillance, lorsque j'ai publié mon soutien à François Asselineau qui en toute clarté, veut comme moi sortir de l'euro, de l'UE, de l'OTAN..., elle n'a pas renvoyé à mon article, mais à une parution commentée par des adversaires du Président de l'UPR. Et elle ose dire que Rue89 a écrit que je suis une conspirationniste, alors qu'il s'agit du premier article d'une fausse journaliste et vrai agent des USA, à la réputation sulfureuse et qui s'est mis à dos une multitude d'auteurs accusés, comme toujours, quelles que soient leurs opinions, d'être "racistes, fascistes, conspirationnistes, antisémites, négationnistes, et même nazis" (excusez du peu !) parce qu'indépendants, non alignés sur la Pensée unique officielle ultra libérale, intolérante, européiste, atlantiste, sioniste, islamophobe, va-t-en guerres coloniales, pro-Nouvel Ordre Mondial, etc.

 


NOM-Zola-riche-et-esclaves.jpg

   

Alors, pour résumer,


- 4 grands blogs seront arrêtés sauf pour informer en matière de publication de vidéos ou de livres, ou pour envoyer les articles promis ici ou là,

- les blogs senior, jeunes, r-sistons.actu, coups de coeur, communion des civilisations et surtout chantaldupille seront alimentés,

- je continuerai à publier occasionnellement des infos et des analyses personnelles sur mon blog officiel chantaldupille et sur mon site officiel chantaldupille.fr (là, articles de fond pour comprendre le monde), assorties de sélections de liens, 

- je ferai peu à peu de nouvelles vidéos,

- je me manifesterai quotidiennement sur mon compte twitter,

- et surtout je préparerai les ouvrages prévus, roman, reportage, et choix de mes meilleurs textes. Peut-être aussi ma biographie que Fayard voulait déjà publier alors que j'avais à peine plus de 30 ans.

 

 

Voilà donc les liens :

 

- https://twitter.com/rsistons

- http://chantaldupille.fr/

- http://chantaldupille.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

Et tous les autres liens (blogs, livres, vidéos, etc) sont sur le site regroupant tout, chantaldupille.fr.

 

J'espère que vous me pardonnerez cette ré-orientation, il y a un temps pour chaque chose. Et là, le temps est venu de regrouper les meilleurs écrits, de les actualiser, d'y adjoindre aussi du nouveau.

 

Encore merci pour votre fidélité, grâce à vous j'ai très bientôt 5.000.000 de visiteurs uniques, et si vous voulez continuer à me lire, ou connaître mes projets, vous savez où me retrouver.

 

Je vous embrasse affectueusement, et continuons, en toute honnêteté et sincérité, à garder les yeux ouverts sur la réalité, pour mieux la vivre, s'y adapter, ou la refuser.

 

Votre eva R-sistons, Chantal (Eve, 2e prénom) Dupille

 

 

monde-avenir.png

 

 

 

__________________________________________________________________________________________________

 

 

 

 

Mes dernières vidéos

 

 

Mai 68 scoop comment tout a commencé, j'y étais ! R-sistons vidéo 14 6.4.13  
05:36

 

 

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 14:07

 

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http://www.newzilla.net/2012/12/20/l%E2%80%99integralite-de-vos-tweets-bientot-consultables-sur-votre-ordinateur/

 

Tweets, tweetons !

 

Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

La parution ici ,

 

Dimanche 17 mars 2013

Tweet, tweetons ! Par Chantal Dupille - Je me suis mise aux tweets, j'aime ça

 

 

 

Bonjour

 

Voici quelques jours, je me suis lancée dans les tweets (jusque là seulement pour annoncer mes publications) parce que je me suis rendue compte qu'ils permettaient de commenter, à chaud, la désinformation ou l'actualité revisitée par les Médias aux ordres.

 

Certes, parfois je donne mon opinion, mais pour l'essentiel, je dénonce l'insupportable communautarisme, le détournement des Médias pour servir les intérêts d'UNE seule Communauté de surcroît ultra-minoritaire et très intolérante, l'absence de neutralité et de pluralisme, le parti-pris et le manque de diversité, les mensonges des médias, le détournement de la Presse et de la Télévision pour désinformer, faire de la propagande... 

 

La coupe est pleine, moi journaliste honnête je suis ulcérée. Et je le fais savoir. Parce que j'ai une haute opinion du rôle du journaliste, et que je ne supporte pas de le voir dévoyé, au mépris de la déontologie et des citoyens, pour servir les intérêts de la Mafia qui gouverne le monde, rackette les peuples ou le cas échéant, les massacre.

 

Suivez mes tweets, à chaud, pour me voir réagir contre le communautarisme, la Pensée unique, la désinformation, la propagande, le conditionnement des citoyens..

 

Chantal Dupille (pseudo eva R-sistons)

 

https://twitter.com/rsistons

 
http://chantaldupille.fr  

chantaldupille.over-blog.com

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eva r-sistons

eva r-sistons

@rsistons

Chantal Dupille pseudo Eva R-sistons Journaliste Ecrivain Blogueuse (10 sites) d'INVESTIGATION. Dénonce médiamensonges. Esprit LIBRE,


http://chantaldupille.fr  

chantaldupille.over-blog.com

 

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Derniers Tweets de combat pour la vérité :

 

  1. Et ils attribueront l'offensive chimique des rebelles au Régime syrien, via médias collabos des guerres de l'Occident ?

  2. Syrie: Les rebelles passent à une offensive chimique

  3. Oui Valls pourtant champion brutalité,ultra droite (squattant Gauche) cache son mauvais bilan en matière lutte contre insécurité par bla-bla

  4. Il est intolérable de voir France patrie Droits homme et "Gauche" devenue successeur de Bush, fer de lance mondial des guerres US impériales

  5. SYRIE: Sayanim Hollande-Fabius,affublés étiquette Gauche démocrate,rejettent solution politique.VRAI visage: Service guerre néoconservatrice

  1. Député PC cible Bachar. Mais là a raison : Vente armes contraire à Droit international,nourrit escalade. Syriens doivent choisir leur destin

  2. Merah:Valls à l'instant comme Média = "Merah a ciblé soldats et Juifs".Toujours oubli dire soldats musulmans.TOUS servent choc civilisations

  3. Député parle Merah co Média: Cible Musulmans et émotion/victimes juives. Valls ("Je suis éternellement lié à Israël") répond. Impartialité?

  4. Merah: Après Médias,au Parlement (questions au Gouvernement). Je me répète: Shoah devenue impopulaire,trop relayée, DONC mini-shoah ds média

  5. Je dénonce sans cesse trahison PS. Mais neutre,je dénonce aussi parti-pris Médias: Attaquer toujours PS car "Gauche", et cacher HERITAGE UMP

  6. Lutter contre paradis fiscaux,bravo. Mais en même temps racketter citoyens,non ! ET cibler JUSTE paradis russes pas Bahamas,Suisse etc, non!

  7. Multiples manières de faire la guerre. Utiliser les réseaux sociaux,diaboliser et déstabiliser les pays non-alignés..+ Viser dépôts (Chypre)

 

 

  1. Daniel Schneidermann : NON à la honteuse liste noire de Patrick Cohen

  2. (3) Revisionne CE Journal FR2. A 3 reprises parle victimes juives + vise Musulmans=PAS INFO, détournement vers choc civilisations

  3. TV Chaînes publiques doivent être libres. Je regarde FR2,juste communautariste,juste au service UNE communauté. C'est intolérable

  4. Marcelo,je suis heureuse quand je rencontre un citoyen lucide,informé, ayant compris que tout est manipulation et conditionnement

  5. Tous mes tweets sont juste animés du désir de dire la vérité, journaliste honnête je m'élève contre abjects mensonges et propagande médias

  6. POURQUOI nos Médias Lanterne rouge UE, désinfo-propagande ? Car orchestrés par pions Occident libéral européiste atlantiste sioniste NOM !

  7. FR2 chaîne combat (contre vraie Info). 5e jour commémore Merah. MOHAMED abat petits JUIFS. Juifs menacés par Musulmans. Info, ou propagande?

  8. Il me semble qu'il est dit : "Tu adoreras Dieu seul". Là, images de dévotion, d' "adoration" du Pape. Euh.. pas très fidèle à Parole, non ?

  9. A FariLoua (suite et fin). Pour toi,terrorisme d' ETAT n'existe pas? Innocente blanche colombe? Trop sioniste et agressive pour être colombe

  10. Il faut allocation familiales supprimées au-delà certains revenus=justice. BASTA ponctionner les + modestes pour enrichir gros. VISER nantis

  11. Loi française protège nos dépôts,Chypre exception(Médias). Pour l'instant! Média payés pr faire peur (terrorisme) et rassurer sur le Système

  12. Vatican baigne dans scandales: pédophilie, blanchiment argent sale.. et faste. Pr faire oublier,François élu et décrit comme simple, pauvre

  13. Affaire Merah pr nous conditionner tous les jours=au menu "Infos". Luttes sociales,drames sociaux,dégoût électeurs Hollande bernés.. 2e plan

  14. Un choix lourd de conséquences terribles."Démocrates"avec Gouvernement ultra fanatiques!Exterminer Palestiniens et tout coloniser

  15. Sur les pratiques pédophiles et satanistes de la famille royale anglaise

  16. A FariLoua : Nous ne sommes pas faits pour nous comprendre! Humaniste journaliste honnête, ou talmudiste communautariste,2 mondes différents

  17. Voici le "CV" de FariLoua:Droite, sarkozyste,juive connaissant sa religion et SIONISTE. Si vs trouvez que ca me fait trop de defauts,passez

  18. Moi ce qui me fait fuir = conditionnés,désinformés.. heureux! Donc tu es sarkozyste sioniste. Et Talmud: Eliminer goys? Joli CV !

  19. . dénonce cette pratique qu’inflige Israel aux prisonniers Palestiniens: l’exil à Gaza ou hors de Palestine

  20. Ces expulsions forcées sont une forme de punition collective, formellement interdites par la 4e Convention de Genève.

  21. Que fais-tu du principal témoin, écarté ? Femme qui a vu le monstre décrit 1 tueur très différent de Merah. 2 tueurs, d'ailleurs?

  22. Le terrorisme d' ETAT (en sacrifiant un agent ayant passeport israélien,Merah) pour des motifs de conditionnement, tu connais ?

  23. "l’écart [économique] entre la France et l’Allemagne n’a jamais été si marqué depuis le lancement de l’ en 1999"

  24. Le monde se réarme - Syrie : Fabius et Hollande veulent armer l'ASL

  25. La dictature européenne. Hold-up du siècle, racket à Chypre, MES (vidéos)

  26. Le président syrien répond aux questions du Sunday Times

  27. Le journaliste dit la vérité sur l'arnaque du système monétaire, on ne le revoit plus (vidéo)

  28. Infos non-alignées : Vidéos - Racket UE, Hold-up du siècle, MES (vidéo)...

  29. Saperlipopette, François Mitterrand a donc ressuscité ? Silence Médias, encore !!!! Et Mitterrand s'intéresse à Philippot ???

  30. Tempestad New-Orléans,Bush nada. Tempestad Cuba,tu 80 anos quedas 2 dias sin dormir para tu pueblo. Chantal Dupille escritor

  31. La mitad de Fidel,es Chavez. Asi,queda medio-Chavez gracias a ti.. Grandes hombres, hay de Gaulle,Chavez,tu.. para eternidad

  32. Le djihadiste Français arrêté au Mali est un ancien de la Brigade Anti Criminalité ( BAC )

  33. "proverbe Auvergnat:Compte + sur ton âne que sur le cheval de ton voisin".Ok,mais si on est 1âne(conditionné par média),2 ânes trop

  34. Hélas, toujours + de profits, + de privé, donc moins attention à travailleurs, à prévention maladies accidents. L'HUMAIN d'abord!

  35. Nouvel Ordre Mondial : 1 gouvernement 1 langue 1 religion etc... LCP: Vers loi garde alternée enfants, donc vers 1 parent (interchangeable)

 

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 02:07

 

Un journaliste qui dit la vérité sur BFM et que l’on n’a jamais revu

 

Voici un (ex?) journaliste sur BFM Tv qui non seulement a compris

l'arnaque du système monétaire dans lequel nous vivons,

mais qui en plus l'explique à l'antenne! 

Depuis on ne l'a plus revu, probablement relégué à la photocopieuse... 

Le journaliste s’appellerait Philippe Salvador

et il aurait lui-même (ou pas) quitté BFM il y a quelques mois.

 

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 13:12
Le Venezuela avant et après Hugo Chávez

par François Asselineau

http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/le-venezuela-avant-et-apres-hugo-chavez link

Publié le 9 mars 2013

hugo_chavez_mort_upr

Je ne suis allé qu’une seule fois dans ma vie au Venezuela.

C’était à l’occasion de l’inauguration d’une grande exposition de plusieurs centaines d’entreprises exportatrices françaises, baptisée « Francia 2000 », organisée par le Centre Français des Manifestations à l’Étranger, et qui se tenait à Caracas dans les tout premiers jours de mai 1993.

Travaillant à l’époque, et depuis quelques jours, au cabinet du ministre du commerce extérieur, celui-ci m’avait demandé d’accompagner Mme Lucette Michaux-Chevry, ministre chargée de l’action humanitaire et des droits de l’homme, que le Premier ministre français avait désignée pour aller inaugurer cette exposition. Car il est d’usage qu’un membre du gouvernement fasse le déplacement dans de tels cas, pour soutenir les efforts de nos entreprises à l’exportation.

Début mai 1993 : Une étrange audience avec un Président de la République aux abois

Parmi les visites protocolaires, le programme prévoyait que la représentante du gouvernement français serait reçue en audience par le Président de la République de l’époque, M. Carlos Andrés Pérez. J’avais accompagné la ministre et l’ambassadeur de France à cet entretien.

Cela valait le déplacement et je me le rappelle, vingt ans après, comme si c’était hier. Alors que nous fûmes reçus au Palais de Miraflores – la présidence de la République – pour une audience fixée à 15 heures, donc en milieu de journée, nous eûmes la surprise de découvrir un palais présidentiel quasiment en état de siège. Tous les volets de l’édifice étaient fermés et les tentures tirées.

Situé dans le centre ville de Caracas et entouré de jardins, le Palais de Miraflores est l'équivalent de notre Palais de l'Élysée.

Situé dans le centre ville de Caracas et entouré de jardins, le Palais de Miraflores est l’équivalent de notre Palais de l’Élysée.

Lorsque le Président de la République du Venezuela nous reçut dans son majestueux bureau, aux hautes boiseries couleur crème de style Louis XV, et à la moquette sable sur laquelle était planté un drapeau vénézuélien, l’atmosphère était la même : volets à persienne métalliques fermés et lourds rideaux de soie bleu pâle tirés. Le chef de l’État vivait claquemuré ainsi, sous un lustre en cristal à pampilles, à la lumière électrique toute la journée.

L’ambassadeur de France m’expliqua ensuite que cet étrange isolement résultait probablement des craintes que nourrissait le chef de l’État d’être assassiné par son propre peuple. Il est vrai qu’un tireur isolé aurait pu se cacher à quelques centaines de mètres, dans les jardins publics proches du bâtiment de la présidence de la République, et l’abattre par un fusil à longue portée en voyant son ombre passer à travers les fenêtres.

Ambiance…

Il faut dire qu’au moment où il nous reçut, le président Carlos Andrés Pérez avait de quoi être préoccupé.

Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l'Or noir.

Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l’Or noir.

Années 90 : les effets dévastateurs du FMI et du « consensus de Washington »

Alors qu’il avait été réélu chef de l’État en 1989 avec 52,9 % des suffrages en fustigeant le « consensus de Washington », le FMI et la Banque mondiale, Carlos Andrés Pérez avait opéré sans vergogne un virage à 180° sitôt sa réélection acquise.

Tel un François Hollande faisant campagne contre le TSCG et l’adoptant quelques semaines après son élection sans même faire semblant de s’y opposer, le président Carlos Andrés Pérez avait imposé un plan d’austérité ultra-libéral, directement inspiré du « consensus de Washington », après avoir présenté aux électeurs le programme exactement contraire.

Le Venezuela devint alors le théâtre des réformes présentées bien entendu comme « indispensables » par le FMI : hausses généralisées de prix, libéralisation et privatisation de l’économie, gel des salaires et réduction des dépenses publiques, devaient, paraît-il, assurer la félicité publique.

Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela - avec le plein soutien des États-Unis - une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n'allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu'il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de "W.", Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993. C'est pendant ce second mandat qu'Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d'État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.

Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela – avec le plein soutien des États-Unis – une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n’allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu’il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de “W.”, Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993.
C’est pendant ce second mandat qu’Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d’État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.

Il avait découlé de ces réformes ce qui s’en suit systématiquement, et qu’a minutieusement décrit l’Américain Joseph Stiglitz, Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel en 2001 (dit “Prix Nobel d’économie”), dans son ouvrage Globalization and Its Discontents , paru en 2002 et traduit en français sous le titre accrocheur La Grande Désillusion. (Livre dont je recommande au passage vivement la lecture).

Comme Stiglitz le démontre dans cet ouvrage avec beaucoup de références historiques et d’exemples statistiques à l’appui, le FMI fait passer l’intérêt de son « principal actionnaire », les États-Unis, avant ceux des nations les moins favorisées qu’il a pourtant pour objectif théorique de servir. L’auteur démontre également, en prenant comme exemples la crise asiatique et la transition russe, que les politiques préconisées par le FMI aggravent presque toujours les problèmes dont il a à s’occuper, entraînant des conséquences sociales dévastatrices et un accroissement de la pauvreté.

C’est exactement ce qui se passa au Venezuela avec la politique ultra-libérale imposée par Carlos Andrés Pérez.

Selon les statistiques officielles de l’ONU que je suis allé rechercher dans le rapport spécifique de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l’ONU du 12 avril 2002, le taux de pauvreté des Vénézuéliens connut en effet un bond effarant de 1990 à 1999.

Pendant cette décennie – qui couvre les présidences de Carlos Andrés Pérez puis de ses fugaces successeurs Octavio Lepage, Ramón José Velásquez et Rafael Caldera, et qui s’achève par l’accession au pouvoir d’Hugo Chávez le 2 février 1999 -, le pourcentage de pauvres au Venezuela bondit de 40,0 % de l’ensemble de la population à… 49,4 %, et cela alors même que le pays est assis sur des réserves faramineuses d’hydrocarbures.

Le pourcentage de ménages pauvres passa quant à lui, toujours selon les mêmes statistiques onusiennes, de 34,2 % des ménages à 44,0 %.

Au même moment, le nombre “d’indigents” – c’est-à-dire de personnes vivant dans la rue ou dans des bidonvilles avec moins de 1 $ par jour de revenu – explosa : de 1990 à 1999, leur pourcentage passa de 14,6 % à 21,7 % de la population générale, ce qui – compte tenu de l’accroissement démographique entretemps – représente une hausse vertigineuse de quelque + 80 %.    [Source pour toutes les données précédentes : http://www.eclac.cl/publicaciones/xml/4/7924/Capitulo_I_2001.pdf, tableau page 12 ]

Ce sont des données fondamentales à garder à l’esprit. Lorsque Hugo Chávez accéda au pouvoir :

  • 1 Vénézuélien sur 2 vivait dans la pauvreté,
  • plus d’1 Vénézuélien sur 5 vivait dans l’extrême misère,
  • et une toute petite oligarchie vivait dans un luxe insolent, parce que, parfaite “collabo” de la puissance américaine, elle avait monnayé ce train de vie contre la cession de l‘essentiel  de la rente pétrolière vénézuélienne aux grandes compagnies américaines.

Le Venezuela des années 90 : un pays aux inégalités révoltantes 

Ces inégalités, qui ressortent des chiffres glacés des statistiques, se voyaient à l’œil nu. Elles ne pouvaient manquer de susciter un sentiment d’incrédulité et d’indignation pour le Français de passage que j’étais. Car, des rapides vues que j’avais pu glaner au cours de ce bref séjour à Caracas, il me reste en effet deux images très fortes.

D’un côté, sur des kilomètres et des kilomètres en venant de l’aéroport, des quartiers misérables de favelas s’alignaient au bord des autoroutes, tandis que les passants très pauvres et des SDF hantaient le centre ville.

De l’autre côté, j’avais assisté à un dîner avec la haute société vénézuélienne dans l’un des grands restaurants les plus chics de la capitale. On s’y serait cru dans un épisode de la série américaine Dallas : hommes en smoking à la chevelure gominée et au sourire carnassier ; femmes coiffées, maquillées et manucurées comme dans un studio d’Hollywood, se faufilant dans l’assistance avec de somptueuses robes de soirée, le cou orné de rivières de diamants ou d’émeraudes. Des vraies pierres, pas du strass.

Précision nécessaire pour bien comprendre la situation du Venezuela (comme celle de nombreux pays latino-américains, en particulier du monde andin), une différence essentielle me sauta aux yeux : cette haute bourgeoisie vénézuélienne – que notre voyage officiel pour soutenir les exportateurs français nous amenait à rencontrer – avait essentiellement le teint blanc et du sang espagnol ; elle vivait comme séparée du reste du pays, dans une enclave mentale où l’on envoie ses enfants étudier aux États-Unis et où l’on passe ses vacances en Europe. Le petit peuple en guenilles, dont j’avais croisé le regard muet dans les rues, avait quant à lui très majoritairement le teint foncé et mat ; et ses traits révélaient le sang indien ou afro-caribéen qui coulait dans ses veines.

Incontestablement, il n’est pas possible de comprendre la “Révolution bolivarienne” d’Hugo Chávez, et son immense succès auprès des couches les plus défavorisées du peuple vénézuélien, si l’on fait abstraction de ce contexte autant ethno-sociologique qu’économique.

 

Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d'origine colombienne, dont les grands-parents, venus d'Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d'un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d’origine colombienne, dont les grands-parents, venus d’Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d’un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

La famille Chávez, d'origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l'arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.

La famille Chávez, d’origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l’arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.


La  chute infamante de Carlos Andrés Pérez

Si le Président de la République Carlos Andrés Pérez avait donné instruction de garder nuit et jour fermés tous les volets de la Présidence de la République par crainte d’un tireur en embuscade, ce n’était pas seulement à cause de la situation économique et sociale explosive qu’il avait créée de ses propres mains, et qui fait toujours le lit de toutes les révolutions (une situation qui, soit dit en passant, se propage à l’identique actuellement à toute la zone euro).

Non. Il y avait une autre raison, encore plus sordide : sa corruption notoire était en train de faire vaciller les institutions du pays.

En mars 1993 en effet – c’est-à dire un mois et demi avant notre venue à Caracas -, le procureur et inspecteur général des Comptes de la République, M. Ramon Escobar Salom, avait osé porter contre Carlos Andrés Pérez des accusations de malversations, pour un montant de 250 millions de bolivars. Cette somme tirée sur le budget de l’État, qui équivalait à quelque 17 millions de dollars, devait abonder des fonds secrets au ministère de l’Intérieur. Mais elle s’était mystérieusement perdue en route, en passant justement par le secrétariat de la présidence de la République…

Au moment précis où Carlos Andrés Pérez accordait une audience à la ministre française que j’accompagnais, il savait donc que ses jours à la tête de l’État étaient extrêmement compromis et suspendus à la décision de la Cour suprême de Justice, attendue par toute la presse dans les semaines suivantes.

Il y avait donc, dans cette fermeture des volets et cette coupure palpable du monde extérieur, un réflexe de protection primaire et superstitieux, presque puéril. Pendant qu’il expliquait d’une voix machinale à Mme Michaux-Chevry tout l’intérêt qu’il portait au développement des exportations françaises vers le Venezuela, et qu’il balayait d’un revers de main ironique la situation intérieure de son propre pays, j’observais le caractère pathétique de cet escroc. Cela se voyait dans son regard fuyant et ses gestes légèrement fébriles, cela se sentait au timbre de sa voix : cet homme était intérieurement saisi d’effroi, il se savait irrésistiblement entraîné vers l’abîme.

De fait, le 20 mai suivant, soit moins de 3 semaines après cette audience, la Cour suprême de Justice du Venezuela rendit son arrêt : elle jugea que les éléments à charge étaient suffisamment graves et concordants pour qu’il y ait matière à procès. Dès le lendemain, 21 mai 1993, le Sénat suspendit Carlos Andrés Pérez de ses fonctions de Président de la République au motif, infamant s’il en est, de malversations et d’appropriation illégale.

On apprit ensuite que cette somme aurait, en partie, servi à financer des campagnes politiques dans des pays latino-américains voisins, et notamment la campagne électorale de Violeta Chamorro, élue présidente du Nicaragua en 1990 contre Daniel Ortega et les révolutionnaires sandinistes. Bien entendu, la main de la CIA ne devait certainement pas être très éloignée de tout ce micmac.

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Le 31 août 1993, le Congrès national destitua Carlos Andrés Pérez, qui fut enfermé dans la prison El Junquito puis qui fut assigné à résidence dans sa propriété personnelle, du fait de son âge, dans l’attente du jugement. Le 30 mai 1996, la Cour suprême de Justice le condamna, pour malversation aggravée, à 2 ans et 4 mois… d’arrestation à domicile.

En 1999, remis en liberté, ce diable d’homme osa créer un nouveau parti politique. Probablement était-ce dans le but d’obtenir un siège de sénateur et d’être ainsi protégé, par l’immunité parlementaire y afférente, des nouvelles accusations de corruption qui étaient apparues entre-temps contre lui : la presse avait en effet révélé qu’il possédait des comptes secrets aux États-Unis. Le 20 décembre 2001, un tribunal de première instance de Caracas ordonna qu’il soit de nouveau assigné à résidence dans sa propriété personnelle pour le juger sur ce nouveau scandale.

Mais l’oiseau s’était envolé en République Dominicaine. Le 3 avril 2001, Hugo Chávez, nouveau Président du Venezuela, demanda à la République Dominicaine l’extradition de l’ex-Président. Cependant, cette extradition ne fut jamais exécutée car Carlos Andrés Pérez s’était enfui pour résider en Floride, dans la ville de Miami (États-Unis).

Naturellement, le gouvernement de Washington n’accorda jamais l’extradition de son agent Carlos Andrés Pérez et celui-ci put vivre une fin de vie luxueuse en continuant, jusqu’à sa mort survenu en 2010, à offrir un appui aux groupes opposés au président Hugo Chávez.

Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C'est là qu'il mourut en 2010 - aux États-Unis donc - entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu'il avait arrosés de largesses. L'ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu'il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés. À l'annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu'ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d'Hugo Chávez...

Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C’est là qu’il mourut en 2010 – aux États-Unis donc – entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu’il avait arrosés de largesses.
L’ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu’il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés.
À l’annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu’ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d’Hugo Chávez…


2013 : les effets de la présidence d’Hugo Chavez

Depuis ce bref séjour de 1993, ni ma vie professionnelle ni ma vie personnelle ne m’ont donné l’occasion de retourner au Venezuela. Je n’ai donc pas eu l’occasion, ni de rencontrer Hugo Chávez, ni de me rendre compte de mes propres yeux de l’évolution du pays depuis 20 ans, et en particulier depuis qu’il a accédé à la tête de l’État le 2 février 1999.

Première photo officielle du Président Hugo Chávez

Première photo officielle du Président Hugo Chávez

Si je veux me faire un jugement lucide et objectif de cet homme, à l’évidence hors du commun, qui a présidé aux destinées du Venezuela pendant 14 ans, de 1999 à 2013, j’en suis donc rendu à me fier aux statistiques de l’ONU.

En particulier à celles de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l’ONU, tirées du très officiel “Panorama social de América Latina 2011″  publié par la CEPAL en 2012 : http://www.eclac.cl/cgi-bin/getProd.asp?xml=/publicaciones/xml/1/45171/P45171.xml&xsl=/dds/tpl/p9f.xsl&base=/dds/tpl/top-bottom.xsl

Ces statistiques, dignes de foi, dressent de façon laconique le bilan d’une décennie de gestion “chaviste” :

  • le taux de “pauvreté extrême” (“indigencia” en espagnol, correspondant à moins de 1 $ de revenu par jour) est passé, sur la même période, de 22,2 % à 10,7 %. Il s’agit de ces Vénézuéliens qui vivaient dans des favelas ou dans la rue et dont le nombre m’avait tant frappé en 1993.
  • le Venezuela a diminué de 58% le taux de malnutrition infantile, qui est passée de 7,7% en 1990 à 3,2% en 2009.

 

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Ce tableau, tiré du “Panorama social de América Latina 2011″  publié par la CEPAL en 2012, fait ressortir de façon très intéressante les politiques de justice sociale des différents États d’Amérique du sud au cours des 3 périodes (de durée variable) 1990- 2002, puis 2002-2008, puis 2008-2010.   

À chaque période correspond une barre de couleur différente, de la valeur de l’augmentation ou de la diminution du coefficient de Gini, c’est-à-dire de la hausse ou de la baisse des inégalités de revenus dans la population. 

Comme on le voit de façon spectaculaire, tous les régimes alignés politiquement sur Washington et économiquement sur le FMI ont laissé croître vivement les inégalités : ce fut le cas, dans les années 90, des gouvernements d’Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de l’Équateur, du Salvador, du Mexique, du Paraguay… et du Venezuela de Carlos Andres Perez.    

Le même tableau fait en revanche ressortir de façon spectaculaire les politiques de réduction des inégalités entreprises, à partir des années 2000, par les régimes plus ou moins en rupture avec le tuteur états-unien :

  • Argentine, avec le Président Nestor Kirchner puis la présidence actuelle de sa veuve Cristina
  • Bolivie d’Evo Morales, ami de Hugo Chávez
  • Brésil de la Présidente Dilma Rousseff, amie de Hugo Chávez
  • Équateur du Président Rafael Correa, très lié à Hugo Chávez
  • Salvador du Président Mauricio Funes, du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN)
  • Nicaragua du Président sandiniste Daniel Ortega
  • Pérou du Président Ollanta Humala
  • Uruguay du Président José Alberto Mujica
  • Venezuela du Président Hugo Chávez

Seuls deux États font exception à cette règle cynique, et seulement depuis 2008 :

  • le Mexique du Président Felipe Calderon sur la dernière période de 2008 et 2010. Rappelons que cet homme, proche des Américains comme tous ses prédécesseurs, était néanmoins de formation chrétienne-démocrate et non membre du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) – cas exceptionnel pour le chef de l’État mexicain. Il était co-fondateur du Parti action nationale (PAN), d’inspiration chrétienne-sociale et membre de l’Internationale démocrate-chrétienne.   
  • et le Panama du Président Ricardo Martinelli sur la même période. Mais c’est sans doute parce que cet homme d’affaire, soutenu par Washington, a senti le vent du boulet : son opposante Balbina Herrera, proche de Hugo Chávez, avait été longtemps donnée gagnante dans les sondages.

Il me semble utile de préciser que le coefficient de Gini pour la France est passé de 0,279 en 1996 à 0,299 en 2010. [ source INSEE septembre 2012 : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1412/ip1412.pdf ]. Et j’ajoute que l’on peut, à défaut de statistiques plus récentes, anticiper sans grand risque de se tromper que le coefficient de Gini a dû fortement grimper en 2011 et 2012 : il doit certainement être désormais aux alentours de 0,31 ou 0,32.

La France reste donc sensiblement moins inégalitaire que le Venezuela post-Chávez.  

Mais les inégalités progressent rapidement chez nous alors qu’elles ont beaucoup régressé au Venezuela sous Hugo Chávez.

 

Les grands médias occidentaux et Hugo Chávez

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mort d’Hugo Chávez n’aura pas incité les grands médias occidentaux – et notamment français – à faire preuve de bienveillance, ni même d’indulgence, vis-à-vis du défunt.

Bien au contraire, les jours qui ont suivi l’annonce de sa mort ont été marqués par un dénigrement, voire des critiques acerbes, des médias contre cet homme, régulièrement présenté comme un “dictateur” alors qu’il s’était fait élire à chaque fois par une large majorité de Vénézuéliens.

Pour n’en citer que deux exemples parmi bien d’autres :  

L’adjectif « dévasté » faisant d’habitude penser aux effets d’un cyclone, d’un tremblement de terre ou d’un tsunami, j’ai regardé de plus près cet article pour saisir les arguments avancés par le journaliste pour en justifier l’emploi. Pour faire court, Hugo Chávez aurait « laissé une économie dévastée » parce que la dette publique du pays est passée de 28 à 130 milliards de dollars en 14 ans, que le déficit public a dépassé 7 % du PIB l’an dernier, et que les industries vénézuéliennes fermeraient les unes après les autres.

J’avoue que ces arguments m’ont fait rire :  

  • Si Hugo Chávez a « dévasté » l’économie parce qu’il a fait grimper la dette publique de 102 milliards de dollars en 14 ans, quel verbe le quotidien Les Échos réserve-t-il alors à Nicolas Sarkozy qui a, quant à lui, fait exploser la dette publique française de quelque 700 à 800 milliards de dollars en 5 ans (5 à 600 milliards d’euros) ? Et qu’il a porté le déficit public jusqu’à 8,5 % ? 
  • Si Hugo Chávez a « dévasté » l’économie parce que le secteur industriel vénézuélien serait sinistré, que dit alors le quotidien Les Échos du démantèlement général de nos protections douanières et de la liberté totale des mouvements de capitaux qui nous ont été imposés par les traités européens et qui ont conduit, depuis 12 ans, à la disparition d’au moins 1/3 des heures travaillées dans l’industrie française ? Que dit le même quotidien du taux de change externe de l’euro qui, joint aux phénomènes précédents, explique que la France perd actuellement 800 emplois industriels et une usine en moyenne par jour ouvrable ?

Cependant, ce journal – propriété du milliardaire français Bernard Arnault – étant un journal réputé sérieux, il n’ose quand même pas travestir totalement la réalité. Le journaliste reconnaît, du bout des lèvres, le succès spectaculaire remporté par Chávez en matière de lutte contre les inégalités. Cependant, pour discréditer ce phénomène historique, l’article venimeux porte le titre « Chávez a réduit les inégalités au prix d’un échec économique. »

Mais, comme l’a justement fait remarquer l’un des lecteurs critiques de cet article, si « Chávez a réduit les inégalités au prix d’un échec économique », que dire alors de la totalité des dirigeants européistes qui ont, quant à eux, augmenté les inégalités, et cela au prix d’un échec économique bien pire encore… ?

(cf. l’évolution inquiétante, mentionnée supra, du coefficient de Gini en France)

En bref, les articles de la presse française ont décidé, en guise de nécrologie, de traîner dans la boue un homme qui s’est dressé contre la mainmise politique et le racket économique des États-Unis sur son pays, et qui a sorti de la misère la plus affreuse des millions de ses compatriotes.

En se comportant de la sorte, la grande presse française se déshonore encore un peu plus et témoigne, surtout, de qui sont les puissances qui la musèlent.

 

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À la différence de Carlos Andrés Pérez, le président Hugo Chávez est mort en fonctions et dans sa patrie. Derrière ses airs bravaches, il a souffert le martyre.

chavez_funeralchavez_funeral_uprchavez_enterrement_uprLe transfert de sa dépouille, puis son enterrement, les 7 et 8 mars 2013, ont drainé des foules immenses.
chavez_depouille_upr
chavez_pleurschavez_pleurs_uprchavez_tristesse_uprviva_chavez_uprchavez_cercueil_uprchavez_cercueilchavez_hommage_uprchavez_commandante_upr
L’ampleur exceptionnelle du soutien populaire au président défunt et l’affliction réelle d’une très grande majorité des Vénézuéliens semblent avoir pris de court les responsables politiques et les grands médias du monde occidental. Car dans ce monde occidental, on ne sait plus, au fond, ce qu’est un dirigeant qui œuvre sincèrement pour le bien de son peuple, et non sous l’injonction de tel ou tel lobby bancaire ou industriel ! Il faut remonter à l’assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963, ou à la mort de Charles de Gaulle le 9 novembre 1970, pour retrouver des émotions populaires d’une telle envergure et d’une telle intensité.

La France une nouvelle fois en-dessous de tout

Pour ce qui concerne plus directement la France, la mort d’Hugo Chávez aura confirmé, s’il en était besoin, à quel point les actuels dirigeants français sont indignes et lâches.

Que l’on ait aimé, ou pas aimé, Hugo Chávez, tout dirigeant français digne de ce nom aurait dû saisir l’importance historique de cet événement planétaire. Il aurait dû comprendre qu’il était de notre plus haut intérêt national de se rendre sur place, à Caracas, pour participer aux obsèques de Chávez et témoigner ainsi de la solidarité du peuple français avec le peuple vénézuélien et, au-delà, avec l’ensemble des peuples d’Amérique latine, tous plus ou moins bouleversés par cette mort.

C’est ce qu’avait si bien compris Charles de Gaulle, à la fois lorsqu’il s’était rendu aux funérailles de Kennedy en 1963, nonobstant les griefs avec le gouvernement de Washington, pour montrer que le peuple français compatissait à la douleur du grand peuple américain. C’est aussi, dans des circonstances différentes, ce qu’avait fait le fondateur de la Ve République, en effectuant sa célèbre tournée latino-américaine, au printemps et à l’automne 1964.

Ainsi donc, et comme je le faisais remarquer déjà, voici quelques jours, pour le Festival du cinéma panafricain de Ouagadougou, le Président de la République française, ou à défaut le Premier ministre, auraient dû impérativement faire le voyage de Caracas.

Ni l’un ni l’autre n’ont fait le déplacement. Ni même, comble de l’offense vis-à-vis des nouvelles autorités vénézuéliennes, le ministre des affaires étrangères. M. Laurent Fabius a fait savoir qu’il avait des “contraintes d’agenda” qui l’empêchaient d’être présent dans la capitale du Venezuela ce vendredi 8 mars.

Moyennant quoi, n’osant quand même pas laisser notre ambassadeur représenter la France tout seul sans autorité politique à ses côtés, le gouvernement a jugé bon de se faire représenter, à un niveau minimal, en choisissant Victorin Lurel, ministre “des Outre-mer”.

Ainsi donc, il faut que tout change pour que tout reste pareil :

  • en 1993, déjà, Mme Michaux-Chevry, ministre RPR  d’origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n’avait aucun rapport avec le Venezuela, et sans aucun poids politique, avait été choisie pour aller inaugurer l’exposition Francia 2000 de Caracas et rencontrer le Président Carlos Andrés Pérez.
  • vingt ans après, M. Victorin Lurel, ministre PS, lui aussi d’origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n’a lui aussi aucun rapport avec le Venezuela, et qui n’a lui aussi aucun poids politique, a été choisi pour assister aux funérailles du Président Hugo Chávez.

Décidément, l’UMP et le PS se comportent donc exactement de la même et détestable façon, à la fois vis-à-vis de nos compatriotes guadeloupéens – dont la participation au gouvernement consiste surtout à les charger de missions dont aucun autre ministre ne veut, dès lors qu’elles se situent dans la zone Caraïbes ; et à la fois vis-à-vis des plus hautes autorités vénézuéliennes, qui ne peuvent que prendre en très mauvaise part l’indifférence teintée de dédain avec laquelle le gouvernement français les considère.

Ce mauvais procédé n’était au fond pas très grave de conséquences en 1993, dans la mesure où l’événement (une grande exposition commerciale) n’était guère politique et dans la mesure où le chef de l’État était un homme corrompu, honni d’une grande majorité de la population, et qui n’avait plus que quelques jours à rester en fonctions.

En 2013, en revanche, dans la mesure où l’événement revêt une immense portée politique et symbolique, et suscite l’émotion chauffée à blanc de tout un peuple, c’est une nouvelle et véritable faute diplomatique lourde que la France vient de commettre.

 

Complètement à côté de la plaque : telle a été l'attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d'Hugo Chávez. C'est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.

Complètement à côté de la plaque : telle a été l’attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d’Hugo Chávez. C’est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.

Sentant quand même qu’il fallait faire et dire quelque chose, notre chef de l’État s’est fendu d’un communiqué, le 6 mars, d’une platitude non dénuée de perfidie et de réserve :  « Le président vénézuélien aura profondément marqué l’histoire de son pays », a affirmé M. Hollande, avant de poursuivre fielleusement : « Le président défunt exprimait, au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement. Je suis convaincu que le Venezuela saura surmonter cette épreuve dans la démocratie et l’apaisement. »

Une chose est en tout cas certaine. C’est que, lorsque viendra le jour où il sera à son tour enterré, il ne se trouvera certainement pas grand-monde pour affirmer que François Hollande, empreint jusqu’à la moelle de l’esprit de soumission et médiocre exécuteur des basses œuvres euro-atlantistes, « aura profondément marqué l’histoire de son pays ». Ou alors ce sera pour manier l’ironie cinglante.

Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l'OTAN. Il le faisait d'ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence. C'est certainement cette insoumission à l'ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem. De gauche à droite et de haut en bas : avec Vladimir Poutine (Fédération de Russie), Hu Jintao (République Populaire de Chine), Mahmoud Ahmadinejad (République Islamique d'Iran), Barack Obama (États-Unis d'Amérique), Lula da Silva (Brésil) et Mouammar Kadhafi (Jamahiriya arabe libyenne)

Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l’OTAN. Il le faisait d’ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence.
C’est certainement cette insoumission à l’ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem.
De gauche à droite et de haut en bas : avec Vladimir Poutine (Fédération de Russie), Hu Jintao (République Populaire de Chine), Mahmoud Ahmadinejad (République Islamique d’Iran), Barack Obama (États-Unis d’Amérique), Lula da Silva (Brésil) et Mouammar Kadhafi (Jamahiriya arabe libyenne)

 chavez_chomsky20 septembre 2006. Devant la 61e session de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, Hugo Chávez brandit à la tribune l’ouvrage du philosophe américain Noam Chomsky intitulé en français Hégémonie ou Survie: Quête de l’Amérique pour la domination mondiale.  Dans son discours, le président vénézuélien qui se présenta comme le défenseur des pauvres du continent américain, n’hésita pas à appeler le président George W. Bush « le diable ». C’est sans doute ce que Le Figaro appelle de la “provocation”.

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6 mars 2013 : Trois présidents sud-américains se précipitent à Caracas pour rendre un dernier hommage à Hugo Chavez, avant même son enterrement. De gauche à droite :

  • Mme Cristina Fernández de Kirchner Présidente de la République Argentine,
  • M. José Alberto Mujica, Président de la République d’Uruguay  (surnommé “Pepe Mujica” et connu pour être le chef d’État le plus pauvre du monde puisqu’il reverse 90 % de son salaire de 9000 euros à des ONG),
  • M. Evo Morales, Président de la République de Bolivie.
  • Entre la présidente argentine et le président uruguayen, on aperçoit Nicolás Maduro à l’arrière-plan, vêtu d’une veste aux couleurs du drapeau vénézuélien. Vice-président de la République, le plus proche collaborateur du défunt, il a prêté serment le 8 mars comme président par intérim, à la suite de la mort d’Hugo Chávez, dans l’attente de la prochaine élection présidentielle à laquelle il sera le candidat du Mouvement Bolivarien.

CONCLUSION : UN HOMME D’ÉTAT RESPECTABLE, DANS UN MONDE OÙ TANT DE CHEFS D’ÉTAT NE LE SONT PAS

Sans doute Hugo Chávez avait-il des défauts. Qui n’en n’a pas ?

Sans doute l’ensemble de son bilan n’est-il pas sans reproche. Quel bilan est sans zone d’ombre ?

Sans doute a-t-il parlé, parfois, un peu trop vite. Sans doute a-t-il porté des accusations un peu trop hasardeuses. Mais qui n’a jamais commis d’impair ?

Sans doute le personnage avait-il un caractère comédien, voire cabotin. Il est vrai que ses apparitions hebdomadaires dans un programme télévisé appelé « Alo presidente » étaient singulières vues de Paris, Londres ou Berlin puisqu’il lui arrivait d’y chanter, d’y réciter des poèmes, d’y nationaliser des entreprises en direct, d’y licencier, toujours en direct, des hauts fonctionnaires ou d’y annoncer la nomination de ministres clés. C’est ce qu’il fit en 2004, en révélant le nom des nouveaux ministres des Relations extérieures et de l’Information. En lui reprochant cela, n’oublie-t-on pas un peu vite qu’il s’agissait d’un Latino-Américain, avec la culture théâtrale qui s’attache souvent à la tradition locale ?

Mais que pèsent ces travers face au reste ?

  • Hugo Chávez a fait incontestablement le bien pour la grande majorité de la population vénézuélienne, en sortant des millions de ses compatriotes de la misère sans nom où l’avaient plongé les manœuvres de Washington et les injonctions du FMI.
  • Hugo Chávez fut un patriote au sens le plus élevé du terme, aimant les peuples étrangers mais pénétré de cette volonté intransigeante de souveraineté et d’indépendance nationales, dans la droite ligne des idéaux de Simon Bolivar, eux-mêmes directement hérités des idéaux de la Révolution française.
  • Hugo Chávez fut d’un très grand courage puisque, pendant toute la période passée à la tête de l’État vénézuélien, c’est cette même volonté qui l’amena à s’opposer constamment à la volonté prédatrice américaine.
  • Hugo Chávez fut d’un grand désintéressement personnel et fut, quoi qu’on en dise, un démocrate, puisqu’il avait même instauré le référendum révocatoire à mi-mandat.

Homme de bien, patriote intransigeant, courageux, désintéressé et démocrate. C’est pour tout cela que l’on peut, malgré l’anachronisme et des différences éminentes, le comparer en effet à un “De Gaulle latino-américain”. C’est une comparaison qui, probablement, aurait plu à l’un comme à l’autre de ces deux hommes hors du commun.

François ASSELINEAU

 

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À PART L’UPR….

  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique, toutes preuves à l’appui, que la prétendue “construction européenne” est une entreprise de domestication américaine du continent européen, et que “l’Union européenne” n’est que la face civile d’une même médaille dont la face militaire s’appelle l’OTAN ?
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que, loin d’être une oeuvre de paix , la prétendue “construction européenne” est une machine de guerre euro-atlantiste s’inscrivant dans les projets agressifs de Washington et de ses théories du Choc des Civilisations ?
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que, loin d’être une ouverture sur le monde, la prétendue “construction européenne” obéit à un réflexe racialiste qui affirme qu’il devrait y avoir une solidarité “européenne” qui primerait sur tous les liens établis par l’histoire entre les différents peuples du monde ? 
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que nous devons nous rassembler, au-delà du clivage droite-gauche, pour faire sortir la France de l’Union européenne et de l’euro, en application de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (T.U.E) et pour faire sortir la France de l’OTAN ? 

Vous n’en connaissez aucun autre ? C’est normal car il n’y en a en effet aucun autre.

L’UPR est unique en son genre, et heureusement. Vous y avez, vous aussi, votre place.  

VOUS AUSSI, REJOIGNEZ LA VRAIE RÉSISTANCE EN FRANCE À L’EMPIRE EURO-ATLANTISTE

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 17:58

 

 

 

  Claude Covassi, fondateur de Mecanopolis :

 

 Voir mon article complet ici, + les infos de M. Collon,
avec mon introduction

(Chantal Dupille, "eva R-sistons")  

A Caroline Fourest: Michel Collon est un conspirationniste, ou un vrai journaliste?

 

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URGENT Mali :

Un dirigeant de gauche
arrêté et menacé

(par la France colonisatrice)

 

Oumar Mariko, le plus populaire des dirigeants de gauche au Mali, que j'ai eu l'honneur de rencontrer il y a quelques années, vient d'être arrêté par la "Sécurité" malienne.

 

En réalité, par la France.

 

Nous sommes très inquiets pour sa vie, sachant que 205 dirigeants africains ont déjà été assassinés dans le passé par les puissances coloniales.


Merci de faire circuler l'info et de signaler aux Affaires étrangères françaises votre préoccupation :

 

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/

 

Michel Collon 



Un dirigeant de gauche arrêté au Mali : le véritable objectif de l'intervention ? - Eric Pauporté
Ceux qui réclament une vraie démocratie au Mali sont dans le collimateur de la France. Signez la pétition...

Oumar Mariko : « Le coup d'Etat nous a sauvés du mirage démocratique au Mali » - Interview
La face cachée de la crise et le double jeu de la France depuis un an - Interview


 

 
Soutenez l'info alternative,
Rejoignez les Amis d'Investig'Action

 

 


Relayez partout cette info pour sauver la vie d'Oumar Mariko   ! Urgent !

 

 

Mercredi 13 février 2013

 

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Michel Collon au travail : 

"Israël, parlons-en" par Michel Collon

 


 

 

 

Mali, guerres, colonialisme, Françafrique, Europe, économie, social....
Le PS n’est plus un parti de gauche  !

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-ps-n-est-pl

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 03:31

 

Sylvie Pierre-Brossolette au CSA : la discrimination des minorités au pouvoir !

jan 142013

 

spbMais quelle idée ! Quelle mouche a donc pu piquer le président « socialiste » de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, pour nommer au Conseil supérieur de l’audiovisuel Sylvie Pierre-Brossolette ?  Continue reading »

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 Publié par à 18 h 46 min  Taggué avec : , , ,

déc 092012
 

« Michel Naudy, journaliste et militant communiste, avait lancé en 1995 une éphémère émission de critique télé sur France 3 Île-de-France, Droit de regard, rappelle @rrêt sur images. Salarié par la chaîne mais placardisé depuis dix-sept ans, il a été retrouvé mort à son domicile le 2 décembre à l’âge de soixante ans. La gendarmerie privilégie l’hypothèse du suicide. » Moins neutre, le titre de l’article, tout en capitales : MICHEL NAUDY, MORT EMBARRASSANTE D’UN JOURNALISTE EMBARRASSANT. Dix-sept ans de placard, mais comment est-ce possible ? Et pour quelle raison ? Parce qu’il était communiste ? Eh bien oui. Lisons un autre extrait de l’article signé Laure Daussy : « Naudy avait conservé le statut de rédacteur en chef national, sans affectation. Régulièrement, il demandait un poste à sa direction. Continue reading »

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déc 082012
 

Ce matin autour de 9h sur France Inter, Alexandra Bensaid au micro, c’était On n’arrête pas l’éco, son magazine hebdomadaire : « Le clivage droite-gauche, en économie, je crois que c’est un petit peu dépassé ». Forcément, puisque droite ou gauche, « there is no alternative ». Balancé comme de juste avec l’aplomb naturel et vaguement méprisant des fausses évidences. France Inter« la voix est libre » mais c’est bien celle de la pensée unique libérale, qui justifie à longueur de propagande médiatique la dictature financière. Continue reading »

déc 012012
 

Ivan Levaï, l’insupportable du week-end avec son inamovible revue de presse de 8h30 sur France InterContinue reading »

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nov 022012
 

plumedepresse a souvent protesté à propos de l’affaire Tarnac, notamment dans le billet du 31 janvier 2009, Julien Coupat, prisonnier politique, ou dans celui du 25 novembre de la même année, Tarnac : une manipulation politico-policière. Nous reprenons aujourd’hui cette dernière formule, un nouvel élément venant apporter de l’eau à notre moulin. On savait déjà que le dossier était vide et que l’accusation de sabotage ne tenait pas Continue reading »

 

 

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 03:50

 

 

 

 

L'info non alignée,

le regard de la Russie sur la France,

c'est ici :

 

www.prorussia.tv

Site d'informations sur la Fédération de Russie, la France et l'Europe. Collaboration entre l'Agence2Presse, l'agence Itar-Tass, la radio Voix de la Russie

Au sommaire de cette édition du 28 janvier 2013 :
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  • L'Europe de Bruxelles n'était qu'une étape vers la mondialisation
  • Quand l'or part… les guerres arrivent…
  • La diplomatie selon Sergeï Lavrov : incompréhensible pour un Laurent Fabius
  • Le CRSC de Paris rend hommage à Vladimir Vyssotsky
En bref et en détail :
  • La France et l'Allemagne fêtent les 50 ans du Traité de l'Élysée comme un vieux couple
  • Solidarité Kosovo n'oublie pas les Serbes du Kosovo et de la Métochie
  • Mali : la France paie l'addition libyenne
  • Nigéria : le massacre des chrétiens continue

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Journal hebdomadaire de Voix de la Russie – 28 janvier 2013

 

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Journal TV - PAS L'Info !« PAS L'Info ! » : Le Journal TV du Parti Anti Sioniste sur internet !  Cette émission est destinée à vous éclairer sur l'influence du sionisme dans les différents médias, et son implication dans les domaines politique, économique et culturel, en France et dans le monde. Notre ligne éditoriale est par conséquent essentiellement basée sur l'antisionisme, mais pas seulement… Vous pouvez contacter la rédaction en envoyant un email à l'adresse passezlinfo@gmail.com , ou en utilisant le formulaire de contact du site. N'hésitez pas à nous faire part de vos critiques ou suggestions pour nos prochains numéros !


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Mali : Retour au colonialisme… [Vidéo]
Lundi, 28 Janvier 2013 [Section :  Journal TV]
 
 Vidéo

  

Le président du Parti Anti Sioniste, Yahia Gouasmi est interviewé par le journal « PAS L’Info ! » et nous éclaire sur la situation au Mali.


Que fait la France au Mali ?

La France a des intérêts au Mali. C’est une affaire économique, la France investit en Afrique. Elle a besoin de sponsors, elle s’oriente donc vers le Qatar et l’Allemagne pour collecter des fonds. Les Allemands acceptent de soutenir la France dans cet élan.

La France, de droite comme de gauche, pense être propriétaire de ces anciennes colonies et pense pouvoir y revenir quand elle le voudra. Cependant, la France ne pourra revenir à une position colonialiste que si l’Algérie suit. Comme celle-ci montre quelques réticences, on l’a impliqué en faisant croire qu’elle avait accepté le survol de son territoire et qu’elle était partenaire dans cette guerre au Mali. Il s’est avéré que c’était faux, les bombardiers français ont survolé le Maroc et non l’Algérie. Les déclarations du président et de Fabius qui, a priori, sont des manipulations, ont poussé les Islamistes à se venger, à pénétrer le territoire algérien pour faire ce qu’ils y ont fait.


J’ai l’impression qu’on se sert des Islamistes. […] Beaucoup d’hommes politiques français sont amnésiques et oublient que les Islamistes viennent d’Algérie. Dans le passé, il y a eu des élections et le parti islamique algérien (FIS) a gagné ces élections, démocratiquement. Mais, chose bizarre, on l’a obligé à ne pas réaliser le projet islamique en Algérie. Cela signifie que l’Algérie islamique fait peur… pas la Tunisie islamique, ni l’Egypte islamique, non plus la Libye islamique, ni la Turquie islamique, mais l’Algérie islamique… Alors, on oublie qu’il y a eu ces élections et que la France socialiste a tout fait pour que ces Islamistes n’arrivent pas au pouvoir en Algérie. Ces élections ont été annulées et une partie de ces Algériens ont pris les armes. L’Algérie a su négocier avec ces Islamistes et les réintégrer dans la société afin que cesse le terrorisme : l’Algérie a d’autres ennemis. Cependant, certains d’entre eux ont refusé la négociation et sont allés dans le désert. […] Ce sont ces personnes que la politique américano-sioniste utilise pour reprendre l’Afrique ! […]

 

Ce n’est pourtant pas la première fois que ce schéma se présente et qu’au nom du terrorisme, on envoie nos armées à l’étranger. On a l’impression que le Français est désintéressé.

L’Occidental est formaté. Il est conditionné pour avoir besoin de corn-flakes pour ses enfants, pour se contenter de quelques miettes en fin d’année. […] Mais, où vont les richesses des Français ?

 

Y a-t-il un rapport avec Israël ?

Il y a un rapport avec le sionisme, les clubs et les cercles où les intérêts ne profitent qu’à quelques familles. Nous allons vers une désintégration de la société. Ils (les hommes politiques français) pensent qu’être en Afrique est une solution pour le futur de la France. Ni l’Angleterre, ni l’Allemagne, ni les Etats-Unis ne suivent car ils savent qu’ils ne pourront jamais gagner une guerre contre un peuple. La meilleure solution est de transformer ces foyers de tensions en foyers de coopération. […]

 

Comment freiner le plan diabolique : impérialiste, colonialiste et sioniste ?

L’Afrique appartient aux Africains : A tout problème africain, une solution africaine. Si les Africains ont besoin de développer leurs richesses, ils choisiront un pays ami qui ne leur a jamais fait de mal comme la Russie ou la Chine. Le combat qui est mené actuellement en Afrique est un combat contre la Russie et la Chine, à qui ils (les impérialistes sionistes) veulent couper la main pour imposer un nouveau colonialisme.

 

Quand on observe l’histoire des colonies, les impérialistes n’ont jamais réellement quitté l’Afrique. Ils ont laissé, derrière eux, leurs marionnettes !

Observez les pays qui ont été colonisés, leur taux d’alphabétisation est faible. Dis-moi quel pays tu as colonisé et je te dirai à quel niveau se trouve ce pays. Les colonisateurs mentent aux Français quand ils disent qu’ils leur apportent quelque chose, ils n’apportent rien, au contraire, ils détruisent leur mental. […]

 

Avez-vous autre chose à dire, monsieur Gouasmi ?

Oui, je suis peiné de constater l’ignorance qui fait un ravage auprès des hommes. On présente les Musulmans comme des sauvages, comme des barbares, ce qui est vrai si on regarde l’actualité et ces pseudo-musulmans libyens qui assassinent un vieillard, leur président, aux cris de « Allah Akbar ! ». On dirait des malades mentaux, comment peut-on en arriver là ? Sont-ils vraiment des Islamistes ? Comment peuvent-ils, ces pseudo-Musulmans, faire des victimes innocentes en Algérie ? Quel est cet Islam au nom duquel, en Syrie, on tue sans distinction, femmes, vieillards et enfants ? Il est triste de constater l’ignorance des gens qui pensent que c’est permis alors que l’Islam est clair : le sang des innocents est cher à Dieu ! Quelle que soit la religion d’une personne, il n’est pas permis de commettre un crime contre un homme, contre une nation.


L’Occident et ses dirigeants corrompus corrompent les dirigeants africains. Par cette stratégie diabolique, l’Occident révolte et excite ceux qui, au nom de l’Islam, appelleront à la vengeance et réclameront justice. […] Voilà ce qui m’attriste ! Lorsqu’on manipule les Musulmans qui ensuite, tombent dans le piège et se soulèvent quand il ne le faut pas !

 


URL : www.partiantisioniste.com/journal-tv/pas-l-info-speciale-30-1365.html

 

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 02:57

 

J'essairerai modestement de m'y tenir également...2012 nous aura au moins apporté de belles anaphores...

Les audacieuses promesses du Grand Soir pour 2013.

Le Grand Soir

-  Moi, journal alternatif je promets de poursuivre ma mission d’information atypique et éthique,
-  Moi, journal alternatif, je promets de publier des articles qui ne reflètent pas nécessairement les idées des administrateurs,
-  Moi, journal alternatif, je promets de ne pas entrer dans les pugilats internes à la gauche, en France et à l’étranger,
-  Moi, journal alternatif, je promets de modérer modérément, mais assez pour que les forums enrichissent les articles,
-  Moi, journal alternatif, je promets de continuer à pencher du côté des petits, des obscurs, des sans grades (1) ,
-  Moi, journal alternatif, je promets de permettre à mes administrateurs de publier leur prose, mais pas trop souvent,
-  Moi, journal alternatif, je promets de combattre à la fois la violence des armées (dont Tsahal) et tous les racismes (oui, c’est possible !),
-  Moi, journal alternatif, je promets de ne pas trembler devant les milices anonymes qui font la police des écrits en remplacement de feu Herr Otto Abetz (2),
-  Moi, journal alternatif, je promets d’aller chercher la vérité partout dans le monde et de respecter le serment des témoins : « Je jure de parler sans haine et sans crainte, de dire toute la vérité, rien que la vérité. »,
-  Moi, journal alternatif, je fais miens ces mots du serment d’Hippocrate : « Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque. »

Et merci à nos talentueux lecteurs et contributeurs (3) et à tous ceux (sites Internet, journaux, journalistes, écrivains, associations, responsables politiques) qui savent ce qu’est LGS et qui ont toujours su le dire.

Le Grand Soir.


Notes :

(1) « Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades,
Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades,
Sans espoir de duchés ni de dotations… »
(Edmond Rostand. L’Aiglon).

(2) Ambassadeur de l’Allemagne nazie à Paris, Otto Abetz, avait dressé la liste d’ouvrages interdits. La première « liste Otto » comportait 1 060 titres. Plus de 700 000 livres seront saisis et détruits.

(3) A ce jour, LGS a publié 14 661 articles de 1 187 auteurs et 39 974 commentaires.  

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 06:15

 

 

 


http://mahamudras.blogspot.fr/2008/11/propos-de-lours-russe.html

 

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Impertinent et pertinent ! Décapant !


J'ai particulièrement dégusté le Journal du 31.12.2012

Hollande en prend pour son grade,

la France américanisée aussi,

Tapie qui règle ses comptes,

la politique internationale,

les gazs chimiques employés par... l'ASL,

les bobards médiatiques, etc.

Un regard différent, à relayer !

 

Allez, à la prochaine !

 

Votre eva, avec plein de bises non-alignées !

 

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Suite de cette parution,

comment Poutine remet en place

les Grands patrons (vidéo 2 mn),

commentaires...

 

Un autre regard sur la politique (France, monde, 1.13) : Russe. A découvrir !

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http://www.alterinfo.net/La-Russie-incarnation-du-reve-gaulliste-au-21eme-siecle_a83924.html


La Russie: incarnation du rêve gaulliste au 21ème siècle?
De la Russie extrêmement gaulliste

22/11/2012


Nous signalons un commentaire, que nous jugeons excellent et éclairant, d’Alexandre Latsa, sur Novosti, le 21 novembre 2012. Il s’agit de «La Russie: incarnation du rêve gaulliste au 21ème siècle?», qui présente l’évolution de la Russie sous l’impulsion de Poutine comme absolument gaulliste, fondée essentiellement sur le principe de la souveraineté.

 

C’est une évolution que nous-mêmes observions et saluons, le 19 mai 2006, sous le titre de «La Russie régénérée, premier événement important du XXIème siècle».

L’observation supplémentaire que nous faisons est que cette tendance s’est poursuivie et accentuée, signe de l’importance et de la résilience (mot qui nous convient à cet égard) de cette conception chez Poutine, – et de cette conception perse, en général.

Dans la première partie du texte, après avoir rappelé l’évolution française depuis de Gaulle, Latsa définit la situation actuelle de la France (et des pays de l’UE qui aurait eu ou qui aurait pu avoir une prétention à la souveraineté).

Le constat est net, tout comme il est incontestable, en actant la complète débâcle de la souveraineté, en complète contradiction avec les conceptions gaullistes qui sont, à notre sens, l’application ferme et évidente des conceptions structurelles et principielles nécessaires à l’affirmation identitaire antiSystème.

C’est, aujourd’hui, le constat de la France dans ses basses eaux, emportée dans une de ses plus basses périodes, une de ces périodes comme ce pays en a connu plusieurs dans son Histoire mais aujourd’hui dans une situation générale (crise terminale du Système) elle-même totalement catastrophique.

«…Les souverainistes, de droite comme de gauche, s’expriment en gros de la même manière: Un bipartisme institutionnel de convenance, permettant une alternance totalement factice (les leaders des principaux partis de droite et de gauche étant d’accord sur presque tout) s’est mis en place pendant que les transferts de souveraineté de l’état français, se sont accentués en direction des instances communautaires, que ce soit sur un plan politique, économique, financier ou encore de contrôle des frontières.

Tout cela a contribué à ce que la France d’aujourd’hui ne puisse finalement plus être considérée comme une nation, tant elle est désormais totalement dépourvue de souveraineté, et ce alors que la souveraineté est l’attribut le plus essentiel de l’état. Peut-on imaginer une nation souveraine sans état souverain?

»La France de De Gaulle avait pourtant parfaitement traduit la parfaite et réalisable alchimie entre le maintien de la souveraineté nationale et la constitution d’une Europe forte: l’Europe des nations et des états. Le Général souhaitait une Europe des patries centrée sur le couple franco-allemand et tournée vers la Russie et non pas vers le binôme Anglo-saxon, Amérique / Angleterre.

L’idée de De Gaulle était simple : l’Europe devait se baser sur la coopération et sans organe supranational et reposer sur la totale souveraineté des états, en clair l’opposé absolu du processus fédéral d’intégration en cours via l’Union Européenne.

»La plupart des droits souverains des états sont en voie de totale disparition en Europe. Lesquels? Tant celui de contrôler ses frontières, de battre monnaie, de rendre justice ou de décider de faire ou non la guerre. Malheureusement pour les peuples européens, leurs élites politiques se sont volontairement engagées dans un système politique où elles n’ont même plus la maîtrise de leurs budgets.

On pourrait longuement discuter du pourquoi et comment en est-on arrivé la. De Gaulle avait pourtant résumé la situation, alors qu’à la fin de sa carrière ce bipartisme impuissant se profilait déjà. Il avait dit:

  • “le drame de la France c’est que la gauche n’est plus populaire, et que la droite n’est plus nationale”.»

Vient ensuite, sous la plume de Latsa, la description actuelle de la Russie de Poutine.

Dans l’environnement international catastrophique qu’on a dit, la Russie affirme une position principielle remarquable de fermeté et de rigueur. Nous devrions revenir sur ce thème, notamment pour dire combien cette fermeté et cette rigueur russes constituent un acte admirable, mais également un acte qu’il faut mesurer pour bien en apprécier l’avenir en fonction de ce cadre de cette “situation générale (crise terminale du Système) elle-même totalement catastrophique”.

Nous pensons en effet que l’appréciation en fonction de l’ensemble de la situation du monde est un complément absolument nécessaire au constat de l’affirmation souveraine de la Russie, pour en nuancer nécessairement la situation, moins en fonction d’une appréciation du “tout ou rien” (elle se poursuivra ou elle échouera) qu’en fonction de son effet antiSystème dans le cadre de l’effondrement du Système.

«Alors que l’intégration européenne s’est faite en dissolvant la souveraineté des états, la Russie depuis le début de ce siècle semble pour l’instant suivre une autre voix. On a beaucoup parlé dans les médias étrangers de la « méthode forte à la Russe », du non respect des droits de l’homme et aussi de la violence avec laquelle l’état a fait la guerre en Tchétchénie. Mais on a peu parlé du fait que cette guerre était avant un conflit interne et régional de restauration de la souveraineté fédérale pour écraser le risque séparatiste. Un risque séparatiste qui guette nombre d’états européens aujourd’hui.

On parle également trop peu de la politique économique russe avec son refus obsessionnel de l’endettement extérieur, pourtant nul ne doute que les générations futures en Russie sauront remercier leurs élus politiques d’aujourd’hui, au moins à ce sujet.

»Quand aux hommes d’affaires emprisonnés pour des détournements (certains des fameux oligarques), ils illustrent un message assez clair: en Russie aujourd’hui, malgré tous les travers que cela peut engendrer, c’est le politique qui prime sur l’économie et non l’inverse. A ce titre, la leçon de Pikalevo de 2009 pourrait faire office de Jurisprudence.

Les gigantesques plans de restructuration de l’armée ou le fait que les deux plus grosses compagnies énergétiques de la planète soient nationalisées traduisent du reste bien le fait que l’état russe souhaite rester entièrement souverain face aux capitalistes russes mais aussi face aux compagnies multinationales.

Quand au “multipartisme à la russe”, qui se traduit par la gouvernance d’une seule structure politique, trans-courants, mais que l’on pourrait appeler le parti de la majorité, on pourrait le comparer au parti Gaulliste en France, au moment de la fondation de la 5° république.

»Une comparaison qui n’est pas nouvelle, car le visionnaire Emmanuel Todd envisageait dès 2002 cette perspective d’un gaullisme à la russe dans son ouvrage ‘Après l’empire’:

  • “A l’heure du débat sur la globalisation et l’interdépendance universelle, la Russie pourrait émerger, selon un scénario intégrant toutes les hypothèses les plus favorables, comme une démocratie immense, équilibrant ses comptes extérieurs et pourvue d’une autonomie énergétique, bref, dans un monde dominé par les États-Unis, l’incarnation d’un rêve gaulliste”.»

 

dedefensa.org

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 13:23

 

Source : Agoravox

 

Big-BrotherPlus que jamais les grands médias sont méfiants. Avec l’avènement des réseaux sociaux, tout un chacun peut s’improviser enquêteur, journaliste et commentateur.

N’importe qui, grâce à la toile, s’empare d’un sujet, s’exprime et acquiert potentiellement une large audience.

« Méfiez-vous, disait Arlette Chabot, méfiez-vous des adeptes de la théorie du complot, je vous demande d’être prudent(…) un jour vous vous apercevrez que vous avez été trompés, manipulés. Ayez aussi en tête que le « buzz » qui doit vous faire réagir peut-être organisé aujourd’hui par des sociétés spécialisées . »

Ainsi nous alertait Arlette Chabot dans un documentaire intitulé « Huit journalistes en colère » diffusé sur Arte en février 2010.

Depuis le 11 septembre 2001 notamment, on nous suggère de nous méfier d’internet, on y trouve tout et n’importe quoi.

Tout est matière à remises en cause, à rumeurs, à fantasmes.

Avec le temps, un nouveau qualificatif est apparu dans le langage courant : « le théoricien du complot », aussi appelé « conspirationniste » ou « complotiste ».

Ces termes souvent utilisés dans les grands médias par les journalistes et les commentateurs désignent semble-t-il celui qui s’imagine que la vérité nous est toujours cachée. Selon lui, des puissances occultes orchestrent les grands événements pour nuire au plus grand nombre. Le conspirationniste souffre d’un délire de persécution et voit des complots partout.

A priori, rien ne semble distinguer le théoricien du complot du paranoïaque.

A l’exception du diagnostique médical, les deux individus souffrent des mêmes symptômes : ils se sentent persécutés et s’imaginent des choses extraordinaires qui se trameraient dans leur dos.

Alors pourquoi est apparue cette expression et que signifie-t-elle ?

Prenons le terme « conspirationniste ».

Il est constitué de la racine « conspiration » et du suffixe « isme »

A-t-on besoin ici de définir ce qu’est une conspiration/ un complot ? Tout un chacun peut se reporter à la définition du dictionnaire et y songer à l’envi. En effet, les termes « complot » ou « conspiration » peuvent désigner un grand nombre de situations, qu’il soit question d’évènements historiques, mythologiques, ou surgis dans le quotidien. L’existence de complots entre les humains jalonnent notre existence. Comme le dit Jacques Alain Miller dans un entretien à l’Express de décembre 2011, « dès qu’on parle, n’est-il pas vrai qu’on complote ? »

La terminologie en « isme » désigne en revanche quelque chose de très précis.

Un isme est un concept. Le suffixe « isme » ajouté à la fin d’un mot permet de désigner une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie (exemples : catholicisme, bouddhisme, cubisme, surréalisme, gaullisme, socialisme, darwinisme… etc).

Ainsi en se référant à la structure du terme on peut s’interroger :

  • Soupçonner l’existence d’un complot, est-ce une doctrine, un dogme ou une idéologie ?

À l’évidence non.

Présumer une conspiration, c’est une intuition, une opinion.

S’il arrive qu’une opinion -une perception même- soit le fruit d’une idéologie, l’opinion elle, n’est pas une idéologie.

C’est un jugement personnel que l’on porte sur une question (un jugement qui n’est pas obligatoirement juste d’ailleurs).

  • Soupçonner l’existence d’un complot, est-ce un théorie ?

Le fait de mettre en doute les premiers pas de l’Homme sur la lune, la version officielle du 11 septembre ou l’attentat de JFK ne peut se réclamer d’une même théorie. Chaque mise en cause d’un fait historique suggère une théorie particulière.

Si l’on suppose que tous ces événements sont liés par un dessein commun, on ne pourra jamais englober l’ensemble des complots existants dans une même théorie. « La conspiration » dans son acception générale n’est donc pas une théorie.

A l’instar de «  conspirationniste  » ou «  complotiste  », l’expression « théoricien du complot » définit le sujet comme un adepte d’une discipline ou d’une croyance particulière (on parle d’ailleurs « d’adepte de la théorie du complot » comme on parle « d’adepte d’une secte » !). Ce terme, comme ses équivalents, tend à catégoriser sous une même expression toute personne suspectant l’existence d’une manipulation quelle qu’elle soit. C’est absurde !

En réalité les termes « conspirationniste », « complotiste » et « théoricien du complot » sont des formules qui n’ont aucun sens.

Leur structure même le prouve.

Par conséquent ces termes sont des exemples édifiants de ce qu’Orwell appelait le novlangue.

Le novlangue est un langage inventé par Georges Orwell dans son livre 1984.

C’était la langue officielle du gouvernement autoritaire de l’Océania.

Basé sur l’idiome de l’époque, il consistait à créer une langue simplifiée, débarrassée des termes jugés inutiles.

Le postulat était qu’en modifiant le langage, on transformerait l’esprit des gens.

« Il était entendu que lorsque le novlangue serait une fois pour toute adopté et que l’ancilangue serait oubliée (la langue d’origine), une idée hérétique -c’est à dire une idée s’écartant des principes de l’angsoc- serait littéralement impensable, du moins dans la mesure où la pensée dépend des mots. »

Georges Orwell 1984

Le novlangue est donc défini par une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique ( et même la seule « idée » de critique) de l’Etat.

Ainsi nous constatons aujourd’hui l’émergence d’expressions installées de manière volontaire ou non, visant à discréditer toute personne qui met en cause la parole du Gouvernement.

En effet, « être conspirationniste » est discréditant à deux égards :

1°) Comme explicité plus haut, l’expression « conspirationniste » (« complotiste » ou « théoricien du complot ») vise à assimiler le sujet non comme une personne qui exprime librement son opinion, mais comme un croyant ou un disciple d’une secte ou d’un dogme particulier. On ne peut pas discuter avec lui d’un sujet rationnel puisque celui-ci obéit au dogme conspirationniste. Le théoricien du complot est un mystique qui ne voit la réalité qu’au travers du prismecomplotiste.

2°) L’expression «  conspirationniste  » fonctionne par amalgame.C’est Donald Rumsfeld le premier, qui lors d’une conférence de presse au lendemain du 11 septembre, a attribué un caractère antisémite aux tenants de la thèse du complot. Aussitôt l’ensemble des médias s’est engouffré dans la brèche. On a accusé Thierry Messan de propager des thèses haineuses. David Ray Griffin et les réalisateurs du film Loose Change avaient prétendument puisé leur sources dans les milieux d’extrême droite. Quelques années plus tard, c’est la chroniqueuse d’une émission grand public qui affubla Mathieu Kassovitz du titre de « Négationniste du 11 septembre ». Manuel Walls lui, dans un entretien avec des internautes, avança que ceux qui croyaient au complot du Bilderberg étaient les mêmes qui mettaient en cause la version officielle du 11 septembre et l’existence de la Shoa.

L’association est clairement établie depuis longtemps :

Conspirationnisme = révisionnisme = antisémitisme

En somme ce qui sous-tend l’accusation «  conspirationniste  » c’est un procès en nazisme !

Les théoriciens du complot sont les hérétiques des temps modernes.

Si jadis on accusait certains de sorcellerie, aujourd’hui on les accuse de complotisme. Si hier ils passaient sur le bûcher, aujourd’hui ils sont voués aux gémonies.

Les théoriciens du complot sont des infréquentables. Ils propagent des rumeurs nauséabondes, manipulent, divulguent de fausses informations. Ils prennent corps dans des cercles extrêmistes et infestent le reste de la société. C’est une espèce qui se répand par contagion. Soyez vigilant, personne n’est immunisé !

Je me souviens de cette scène où un journaliste osait confronter Bernard Henry Lévy sur les doutes concernant l’existence des tirs de l’armée de l’air Lybienne sur sa propre population. Celui-ci répondant à son interlocuteur : « Méfiez-vous, vous n’êtes pas loin de la théorie du complot ! »

Assurément, toute personne qui doute de la version du Gouvernement est un conspirationniste qui s’ignore.

Bernard Henry Lévy comme Arlette Chabot nous alertait :

« Méfiez-vous, méfiez-vous des adeptes de la théorie du complot, je vous demande d’être prudent (…) un jour vous vous apercevrez que vous avez été trompés, manipulés. Ayez aussi en tête que le « buzz » qui doit vous faire réagir peut-être organisé aujourd’hui par des sociétés spécialisées . »

Arlette Chabot, comme sept autres de ses confrères, s’était retrouvée devant les caméras d’Arte pour la réalisation d’un documentaire destiné à redorer le blason d’une presse en crise. Une ronde de journalistes fameux venaient courber l’échine, confesser leurs fautes, leurs faiblesses, tenter d’exciter la charité du téléspectateur.

Dans son intervention, Arlette Chabot nous donnait un bel exemple de l’imposture de notre classe journalistique : elle nous alertait au sujet des théories du complot en reprenant paradoxalement la thématique des officines secrètes et des puissances occultes, elle usait ainsi de cette ruse orwellienne que je dénonce dans cet article.

En conclusion, les journalistes et les commentateurs refusent de reconnaître leurs contradicteurs, ils refusent de leur donner voix au chapitre et de faire écho à leur thèses. Ils font passer leurs adversaires pour des fous, des croyants, des fanatisés et s’indignent à la seule évocation de leurs thèses. Le terme novlangue décrypté ci-dessus est un outil qui permet de légitimer cette attitude. Les expression «  conspirationniste  », «  complotiste  » et « théoriciens du complot » ne signifient rien et ne visent qu’à empêcher les gens de contester la parole du Gouvernement.

Nous avons ici un exemple typique d’une stratégie sectaire.

Ainsi, nos journalistes et nos commentateurs assurent la pérennité de la pensée unique et du dogme officiel.

Gaël R

Pour venir dialoguer, découvrir mes créations et suivre mon travail, rejoignez moi sur facebook :

http://www.facebook.com/GaelRageadeIllustrateur


Il n'y a pas d'autres articles sur ce thème.

 

http://www.oulala.info/2012/12/le-conspirationnisme-na-pas-eu-lieu/#comment-12674

 

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Par R-sistons (xxx.xxx.xxx.54) 16 décembre 02:32 R-sistons

La politique ne s’improvise pas. Ceux qui ont le pouvoir ont des plans (Guerre Yougoslavie pour affaiblir la Russie, par ex), on ne peut le nier. Appelons cela plan ou « complot », peu importe, il y a une réalité. Et si être « complotiste » c’est chercher la vérité et la dire, alors soyons tous des « conspirationnistes » fiers de l’être, car propager les mensonges est avilissant !

eva R-sistons, de mon vrai nom Chantal Dupille

http://chantaldupille.over-blog.com...
(article Soyons tous des conspirationnistes, des chercheurs de vérité !)

Par doctorix (xxx.xxx.xxx.150) 16 décembre 10:24 doctorix

Dans votre blog, et par un article très pointu, vous avez tout dit.

Vous parlez des manoeuvres israéliennes en sous-main, alors que vous avez des origines juives : on ne vous taxera donc pas d’antisémitisme, et c’est une grande chance : c’est comme les blagues juives : il n’y a que les juifs qui ont le droit de les raconter...
Mais vous avez tout décrit avec précision, et la lecture de votre article est à conseiller à tous. Soyons fiers d’être conspirationnistes :
En d’autres temps, on nous aurait appelés Résistants (ou terroristes selon les autorités...).
Cela part du même esprit, de même que ceux qui gobent la propagande peuvent être qualifiés de collabos : rien de nouveau sous le soleil. Même à l’époque, les résistants étaient loin d’être majoritaires : ce sont pourtant eux qui ont fini par gagner : soyons donc optimistes.
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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 04:58

 

 

 

 

 

 

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Moi, journaliste aujourd'hui ?

Ce ne serait plus possible !

Par Chantal Dupille

(eva R-sistons)

 

 

Journalisme d'hier et journalisme d'aujourd'hui.

 

Journaliste ! Quel beau métier... c'était ! J'ai choisi d'être journaliste - pas tout à fait, d'ailleurs, car à 13 ans je devais rentrer à l'Opéra (sur proposition de  Serge Lifar), mais ma mère n'a pas voulu pour sa fille d'une carrière aussi courte, aussi aléatoire. Et à 15 ans, je rêvais de soigner les lépreux avec le Dr Schweitzer. Mais pas de fac de Médecine pour moi, car j'étais nulle en maths ! Mes meilleurs matières étaient la gym, le dessin, le Français et l'Histoire. Et l'Education civique. Tout ce qui était scientifique me faisait horreur !

 

Restait le journalisme, je m'y suis engouffrée. Par goût du contact, par ouverture d'esprit. Pour le petit côté aventureux, aussi ! Mais avec un seul souci : La neutralité, toujours ! Pas forcément dans le choix des sujets (on me confiait plutôt le secteur social); Mais dans le traitement de l'info. Car pour moi, un journaliste devait être au service de l'information, de la vérité, coûte que coûte, et avec courage, au risque de déplaire, même ! 

 

Aujourd'hui, surtout depuis que les Médias français ont été verrouillés par Sarkozy et squattés par les Sayanims, plus question de neutralité, de diversité.  La Pensée unique libérale et impériale relayée partout... Qu'apprennent nos étudiants, maintenant ? A couper la parole dès qu'une parole vraie, différente, non-alignée, est ébauchée ? Merci ! Que fait-on du respect de l'interlocuteur ? Que fait-on du respect de la réalité ? 


 

http://blogs.mediapart.fr/blog/gavroche/061212/jites-et-propagande-2

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Lorsque je vois défiler les jolies minettes sur les chaînes de télévision, aujourd'hui, relayant la bonne parole libérale, va-t-en guerres, atlantiste, sioniste, c'est-à-dire la parole mensongère et contraire aux intérêts des peuples, je les plains. Comment peuvent-elles proférer tant de contre-vérités ? Et la déontologie ? Il s'agit juste de faire l'apologie des guerres dites "humanitaires", "pour la démocratie" ? Il s'agit juste de saluer les Super Sarko, les super Mario, les super Valls, ou l'Europe pour "le bien" des peuples ? De qui se moque-t-on ? Un journaliste est-il chargé d'être l'attaché de presse des marchands d'armes ? Ou l'avocat des ambitieux ou des Institutions supra-nationales ? Doit-il prêcher toujours pour le moins-disant en matière sociale ? Qu'est-ce qu'un journaliste, aujourd'hui ? Un simple courtisan ? Pff !

 

 

http://img.over-blog.com/258x144/1/76/20/75/Dos.-5-avril-10/Voix-de-son-maitre.jpg

 

 

Le samedi 16 décembre, le journalisme a atteint un sommet de mensonges et de propagande sur France24 la chaîne de la néoconservatrice Christine Ockrent : En présentant Poutine - ciblé par l'Occident impérial - comme l'homme qui veut faire de chaque Russe... "un esclave" ! Alors que ce dirigeant est un grand patriote, un vigilant gardien de la souveraineté de son pays !

 

Et nul n'est gêné par le parti-pris de présenter le point de vue d'un seul camp ? Arte, France2, C dans l'Air, France24, 1TELE... vous ne verrez jamais l'ombre d'un partisan de Bachar-el-Assad s'exprimer, ou du Hezbollah ! C'est énorme ! Et que dire de l'incitation quotidienne à la haine des Musulmans ? Quant au gouvernement PS, pourtant loin d'être à gauche, il est sans cesse sali, discrédité, ridiculisé : Tout doit être fait pour donner la nostalgie de la Droite, et même de Sarkozy ! Sous la présidence de ce dernier, toutes les mesures anti-populaires étaient tues, et les Ministres venaient régulièrement défendre leur politique au micro des journaleux. Tout, absolument tout, était fait pour justifier l'injustifiable, alors qu'aujourd'hui les Ministres ne sont invités que... lorsqu'ils ne sont pas d'accord entre eux ! Jamais, je dis bien jamais, je n'aurais pu me prostituer comme mes confrères et mes consoeurs aujourd'hui. A l'instar de Chevènement (au sujet des Ministres), j'aurais dit : Un journaliste, "ça ferme sa gueule, ou ça s'en va" ! Et je serais partie plutôt que de débiter des mensonges, des contre-vérités, ou de faire la propagande pour l'Europe des banksters, pour les guerres impérialistes meurtrières, ou comme Pujadas, pour le gaz de schiste ! Celui-ci a d'ailleurs reçu la Laisse d'or du journaliste le plus servile (sans se plaindre pour ne pas ébruiter l'affaire), et nos Médias sont Lanterne rouge en Europe, coiffant au poteau même les berlusconiens !

 

Alors non, merci bien, pas de ce journalisme-là de cour, du politiquement correct, de la Pensée unique imposée partout. Et mieux vaut alors faire comme Edwy Plenel et fonder son support ! Ou contre-informer sur les blogs. Et d'ailleurs, partout !

 

Heureusement que je n'ai pas commencé ma carrière aujourd'hui. Je ne l'aurais pas supporté longtemps ! D'abord j'aime le pluralisme, et voir toujours les mêmes, outrageusement libéraux, atlantistes et sionistes, s'exprimer, m'est intolérable; ensuite mentir, désinformer, se prostituer pour l'argent, la carrière, les honneurs, non ! La neutralité coûte que coûte.

 

Et si ça coûte trop, alors la porte... et la résistance, la contre-information !

 

Par respect, justement, pour ce qui est un beau métier lorsqu'il est honnêtement exercé !

 

Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

TAGS : Edwy Plenel, Pujadas, Arte, France24, Ockrent, France2, 1TELE, C dans l'Air, journalisme, Chevènement, Laisse d'Or, Berlusconi, Pensée unique, Sarkozy, Poutine, Atlantiste, sioniste, libéral..

 


Pujadas 2 Pujadas
D. Pujadas s'est vu décerner le prix de la laisse d'or et du journaliste le plus servile, par quelques confrères qui ont peint son joli scooter à la bombe dorée.

http://tantevictorine.free.fr/files/tag-pujadas-002b-caravane-blind00e9e.html

 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 12:41

 

Sur la BBC, Owen Jones, journaliste de The Independent,

ne mâche pas ses mots en parlant de l’agression israélienne contre Gaza.

Un journaliste comme on aimerait en voir plus souvent !

 

 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 12:39

 

 

copé fillon sarkozy ump.jpg

La tragi-comédie de l'UMP : Quand la Toile en rigole...

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UMP: Neutralité BFMTV

avec Thierry Arnaud,

contre partialité 1télé

avec Michaël Darmon (1) 

 

 

 

 

par BFMTV

http://www.dailymotion.com/video/xvdwy3_le-tresorier-de-l-ump-dominique-dord-explique-sa-demission_news#from=embediframe
(lenteur vidéo au démarrage)
.

M. Dord  a dit beaucoup plus de choses,

en particulier sur l'emploi abusif des moyens
(notamment financiers) de l'UMP
au seul service de M. Copé
(au moins 200.000 euros) !
J'ai pris des notes à chaud,
je dirai tout un peu plus tard,
(note d'eva)

VOIR l'article ici :


Ruth Elkrief (BFMTV) "nous avons fait à BFM TV le travail le plus sincèrement et le plus honnêtement possible."
Je confirme !

J'ai assisté en direct, en zappant, à la retransmission des infos pendant ces journées chaudes,

et merci à BFMTV, qui a parfaitement fait son travail
(voir par ex la vidéo interview du comptable UMP démissionnaire),

alors que sur 1TELE, avec Michael Darmon (clairement sioniste et donc pas neutre) à la tête de la Rédaction, la partialité communautariste (au service d'Israël, donc de son poulain Copé - et  par avance, de Sarkozy, au cas où il se représente) éclate sans cesse, honteusement !

Je reviendrai longuement sur tout cela, dès que j'aurai un peu plus de temps. J'ai pris des notes, et je prouverai ce que je dis.  Par ex, sur 1TELE les soutiens de Copé sont favorisés comme d'ailleurs sur FR2, ceux de Fillon sont plus rares ou alors les extraits de leurs déclarations sont peu concluants, et puis glorification scandaleuse de Sarkozy et de Copé, etc etc. 

Je n'ai pas l'habitude d'écouter BFMTV et 1télé, car je suis les infos sur les Chaînes Parlementaires (national) - et sur France24 (international) honteusement communautariste et partiale.

Je dénonce suffisamment la désinformation sur ce blog, pour saluer ici la salutaire impartialité de BFMTV sous la conduite de Monsieur Thierry Arnaud, enfin un professionnel digne de ce nom ! C'est une denrée de plus en plus rare.... 

Eva R-sistons

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Ici, le comportement des militants UMP, sans doute supporters de Copé, en tous cas aussi musclés !

http://www.ozap.com/actu/ruth-elkrief-et-thierry-arnaud-de-bfm-tv-insultes-et-chahutes-en-direct-par-des-militants-ump/440718 (vidéo)



 

 

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 01:05

lundi 22 octobre 2012

Parti du Centre, et centre des enjeux
Jean-Louis Borloo vient donc de dévoiler son nouveau parti, l'UDI, auquel Chantal Jouanno vient de se rallier. Il s'agissait de renouveler les positions "au Centre". On peut gloser, cela occupe les "journalistes".
Ce n'est qu'un parti libéral de plus, un caméléon qui a bougé un peu : coincé entre les libéraux de Montretout, ceux de Vaugirard (puisqu'ils ont quitté La Boétie) et ceux de Solférino, il va lui falloir trouver un point d'appui pour ses papattes. Après tout, s'il a envie de renouveler son papier à lettres, pourquoi pas ? Sur le fond, qu'est-ce que cela change ?
Il est bien plus important de compter les forces anti-libérales, de scruter leurs motivations, leurs programmes, leurs divisions, leurs faiblesses. J'ai noté que, sur certains points elles ne se démarquent guère de "l'autre bord", comme en politique extérieure. Ne pas défendre Kadhafi (on sait ce que j'en pense), Gbagbo, et maintenant Assad, tous trois opposés aux diktats de "l'Occident" et résolus à garder un autre cap, est à mon avis une faute grave pour l'avenir de nos luttes elles-mêmes. Je vise là aussi bien le front de gauche que le NPA, qui ont raté la bonne interprétation des évènements il me semble. Peut-être parce que leur interprétation des paroles de Marx n'est-elle pas tout-à-fait la bonne. Défendre le travail, c'est défendre le capitalisme. Défendre "l'Occident" contre des solutions locales et originales, même si de loin elle n'apparaissent pas parfaites, c'est aussi défendre le capitalisme.
C'est pourquoi le remaniement au Centre est le non-évènement qu'adorent les médias :  il cache les dossiers importants, ceux que les patrons des groupes de presse veulent minimiser. De Notre-Dame des Landes à Fleurange, Fralib, ou la centrale de Fessenheim, de Cuba assiégé par des terroristes floridais à l'Afghanistan envahi par les mêmes, de putschs au Honduras ou au Paraguay, à un soit-disant Al Qaida des sables occupant le centre du Sahel, ce sont les mêmes défis que nous, forces de refus du libéralisme-capitalisme, devons appréhender. S'arrêter en chemin est retarder l'avancée de l'Humanité entière malgré ses prédateurs malades. Et surtout qu'on ne s'y trompe pas : malgré son aspect tentaculaire Goldman Sachs n'est pas le seul en cause.

samedi 20 octobre 2012

In memoriam - 20 octobre assassinat de Kadhafi, l'homme contre £€ $¥$T€M
Je ne pars pas sans biscuits. Eva R-sistons avait eu la patience l'an dernier de reprendre ses archives personnelles de journaliste pour démonter, avec des articles aux références prestigieuses, ce que fut vraiment l'œuvre de Mouammar Kadhafi.
Comme d'habitude, "la communauté internationale" a menti. Comme d'habitude elle a trompé, elle a tronqué, elle a sali ceux qui osent lui tenir tête. Les chefs d'États qu'elle a incriminés n'étaient pas ou ne sont pas irréprochables ? Lequel, parmi ces détracteurs, l'est ? Les calomnies d'État, de la part surtout des États-Unis, de la Grande-Bretagne ou de la France, gouvernement comme presse, n'ont pas manqué contre Jean-Bertrand Aristide en Haïti, contre Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, contre Saddam Hussein en Irak, contre Fidel Castro à Cuba, contre Vladimir Poutine en Russie, contre Hugo Chavéz au Venezuela, contre Salvador Allende au Chili, contre Yasser Arafat en Palestine, au début contre Nelson Mandela en Afrique du Sud, j'en oublie nécessairement beaucoup. A chaque fois qu'un dirigeant osait relever la tête contre l'hydre "occidentale" (ce que j'appelle les Pays du Nord), le ciel (tu parles !) lui est tombé sur la tête de la part de "l'irréprochable démocratie américaine" ou de ses caniches.
Donc, le vingt octobre  deux mille onze, le dirigeant d'une Libye suivant une nouvelle voie, libérée des sangsues nommées Total, Exxon, ENI, et d'autres a été assassiné après avoir été soigneusement démoli dans l'opinion des pays "qui comptent" (leurs sous, surtout), et pendant que son pays était ravagé par ceux qui avaient pour seul mandat par l'ONU de créer une "interdiction aérienne". 
 17/03/2011
Le Conseil de sécurité a décidé, ce soir, d’interdire tous vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne pour protéger la population civile et pour faire cesser les hostilités.

Aux termes de la résolution 1973, adoptée par 10 voix pour et 5 abstentions (Allemagne, Brésil, Chine, Fédération de Russie et Inde), le Conseil a décidé également que cette interdiction ne s’appliquera pas aux vols dont le seul objectif est d’ordre humanitaire ou encore l’évacuation d’étrangers.

La résolution, qui était présentée par la France et le Royaume-Uni, autorise en outre les États Membres à prendre au besoin toutes mesures nécessaires pour faire respecter l’interdiction de vol et de faire en sorte que des aéronefs ne puissent être utilisés pour des attaques aériennes contre la population civile.
La confirmation est quasi certaine maintenant, même si on s'en doutait (du moins ceux qui suivaient cela de près) : c'est un agent français qui l'aurait abattu, camouflé en indigène.
Il faut se souvenir que Mouammar Kadhafi avait pour ambition (il avait commencé à constituer un "trésor de guerre" dans ce but) de fédérer les États d'Afrique, de se constituer une monnaie commune indépendante du dollar, du franc CFA, et d'utiliser le pétrole comme source de développement direct du continent.  Laurent Gbagbo avait déjà eu des contacts avec lui dans ce sens. Autant dire que de tels projets ne risquaient guère de plaire à "nos chers dirigeants". Coûte que coûte, il fallait que "la bête meure", physiquement, mais aussi dans sa réputation. Le plus acharné étant bien entendu un chef d'État dont des présomptions de plus en plus vives soufflent que sa campagne aurait été financée de façon "pas très transparente".
Donc, le 20 octobre le  guide de la Révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste (ou guide tout court), comme il voulait qu'on l'appelle, a été assassiné. Et son œuvre avec lui. Tremblez, puissants : un jour ce sera votre tour, des forces populaires et démocratiques réussiront à démontrer aux yeux de tous vos turpitudes sanglantes, causes de millions de morts au cours de cette pseudo-paix où les victimes abondent chaque jour.

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