Copains-coquins,
duo Pujadas-Sarkozy,
par eva R-sistons
Ce soir,
Fr2 la télé animée par les supporters du CRIF,
via Arlette Chabot la copine de Sarkozy,
a délégué David Pujadas, le copain de Sarkozy,
son plus fidèle valet
("Laisse d'or" du journaliste le plus servile,
star de la désinformation),
pour faire la promotion du Boss en déconfiture.
David Pujadas chargé d'organiser une session de rattrapage
pour que Sarkozy ne coule pas complètement !
Ouais, pour permettre au Président de l'UMP
(qui osera encore dire des Français ?)
de se justifier devant une opinion dégoûtée !
T'en fais pas, Lecteur, Lectrice,
le David saura trouver les questions
qui auront l'air d'être gênantes,
indépendantes, pour faire croire
qu'il n'est pas le copain du sieur Sarkozy !
Mais pff ! Dans le fond,
tout sera soigneusement préparé
pour au final justifier l'injustifiable.
Olé, caramba ! La voix de son Maître
dans toute sa splendeur,
oyez, bonnes gens,
ce soir c'est la fête des copains-coquins !
Déjà, FR2 voix du CRIF, du MEDEF, de l'Empire
et de p'tit, tout p'tit Sarkozy
(Sarko, comme dit l'autre compère Yves Calvi
pour nous rendre plus proche celui qui n'en a rien
à branler des Français qui ne sont pas milliardaires),
FR2, donc, s'évertue jour après jour
à nous dissimuler les péripéties fâcheuses
de l'Affaire Woerth, et à cocoricoter
que ouais, Woerth il est blanc comme neige,
immaculée conception du Système UMP,
il n'a trempé dans rien, juré, promis,d'ailleurs
ses copains au Parquet, au Fisc et au Gouvernement
se tuent à nous le dire.
Vous avez dit Justice dépendante ?
Fisc aux ordres de Bercy ?
Médias complices du Nabot ?
Hé, hé, ce soir on va rigoler !
On va voir comment Pujadas va permettre
à Sarkozy de pérorer à son avantage !
Vous avez dit la République des copains-coquins ?
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14192
Si quelques veaux sont dupes, convaincus,
réconciliés avec leur Président,
alors oui, sont vraiment veaux, irrémédiablement veaux !
Et nous, nous, qui sommes si intelligents,
ce soir, olé ! Oui on va bien rigoler,
FR2 atteindra un nouveau sommet du ridicule,
de la complaisance,
de la manipulation.
Vous avez dit télé de connivence ?
Lanterne rouge de la désinformation et de la propagande !
Rions un bon coup ce soir,
et demain, surtout, surtout,
oublions cette caricature de télé...
sauf pour la dénoncer !
Eva R-sistons aux copains-coquins
Lettre ouverte à Sarkozy, d'une citoyenne indignée
Monsieur le Président,
Ce soir, lundi 12 juillet 2010, vous avez décidé de vous adresser aux Françaises et aux Français sur une chaîne de télévision publique. Ce soir, Monsieur le Président, j’ai décidé de ne pas vous écouter.
Je ne fais que reproduire votre propre attitude : Entendez-vous la colère des salariés qui manifestent, de plus en plus nombreux, contre votre politique sociale injuste et destructrice de tous leurs acquis durement gagnés depuis des décennies ? Non.
Entendez-vous les résistances qui s’opposent à la casse de l’école de la république, au traitement inhumain que vous infligez non seulement aux détenus, mais aux sans-papiers, même aux demandeurs d’asile en attente de régularisation ? Non, vous semblez même sourd aux condamnations des organismes internationaux : aucune honte, aucun remords.
Entendez –vous l’opposition, même quand elle se manifeste dans votre propre camp ? Non, vous semblez imperméable à toute critique. Et, surtout, inutile de vous demander une mesure de justice sociale telle que l’annulation du « bouclier fiscal » : Là, votre audiogramme est complètement plat. Ce bouclier est sacré, c’est sans doute la valeur la plus immuable de votre république. Vous saccagez des principes constitutionnels comme la laïcité, les droits de l’Homme, ou encore le code du travail, mais « Pas touche au bouclier fiscal » !
S’il vous arrive de répondre, c’est par la censure, souvent déguisée en « licenciements » pour cause de renouvellement, ou encore par la décision d’étendre un peu plus votre pouvoir vers l’absolutisme. Vous confondez d’ailleurs, vous ou vos ministres à votre botte, la liberté d’expression démocratique et le fascisme, fascisme ainsi banalisé. Est-ce vraiment votre opinion, Monsieur le Président de notre République ? Ce serait inquiétant et je n’ose pas y croire. Une autre réponse est parfois apportée à l’expression du mécontentement populaire, surtout à l’encontre de notre jeunesse, mais jamais directement par votre personne : les arrestations arbitraires, qui suivent souvent des provocations policières ou d’agitateurs sortis d’on ne sait où, les jugements des syndicalistes, militants, manifestants, humanitaires.
Vous allez sans doute m’opposer votre légitimité garantie par votre élection. Puis-je vous dire ce que je pense ? J’ai sincèrement l’impression qu’il y a eu quelques légers malentendus en 2007. Vous vous êtes présenté comme le président de la rupture, mais vous auriez du à mon avis préciser avec quoi vous prétendiez rompre. Vous étiez aussi le président du pouvoir d’achat, mais vous avez oublié de dire qu’il s’agissait de l’augmentation du pouvoir d’achat des plus riches grâce à une paupérisation de tous les autres. Quant à la république irréprochable que vous promettiez, je n’ai pas le souvenir que vous ayez pris des mesures avant que les scandales aient éclatés. En ce qui concerne le dernier, le fait que seules des instances liées à votre pouvoir politique l’aient étudié n’évitera pas la persistance de soupçons. Pourquoi refuser de passer l’affaire à un juge d’instruction indépendant ? Les Français penseront qu’il doit y avoir une raison. Et le renvoi de deux ministres ne suffira pas à fermer ce chapitre : ils ressemblent trop aux « lampistes » bien commodes.
C’est pour toutes ces raisons, Monsieur le Président, que j’ai décidé d’être aussi sourde que vous et que, pour ne pas perdre mon temps, j’ai choisi de ne pas écouter France 2 ce soir. J’invite toutes les citoyennes et tous les citoyens qui pensent comme moi à faire de même et je vous prie de bien vouloir accepter mes regrets les plus sincères.
Danièle Dugelay – Les Ulis (91)
Le 12 juillet 2010 (lettre ouverte)
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14197
On connaissait Nicolas Sarkozy est mort et Nicolas Sarkozy est gay. Et maintenant, il y a ce que vous allez découvrir plus bas. Il fallait oser ! Enfin, en tout cas Le Monte l’a fait. "Nous caricaturons juste l’hyper-président de manière vulgaire et outrancière", déclare au Post Stéphane de Rosnay, éditeur du bimestriel. Pour le numéro annonçant la bonne nouvelle le décès du chef de l’Etat, le directeur de la publication, Frédéric Lafeuille, avait été convoqué par la police pour "atteinte à la dignité de la personne". Pour celui révélant son orientation sexuelle, l’imprimeur et la société qui distribue le journal avaient reçu "la visite de policiers agissant dans le cadre d’une réquisition judiciaire visant des faits d’atteinte à la représentation de la personne", relatait le blogueur multicartes Guy Birenbaum. Mais Rosnay, nullement intimidé, persiste. Ce coup-ci, son directeur de publication Lafeuille est convoqué aujourd’hui pour être entendu par la Brigade de répression de la délinquance. A cause de la croustillante Une ci-dessous, donc.
L’association de l’image et du titre est véritablement obscène ! Mais non, pas l’aimable pochade ci-dessus. C’est d’un autre journal que nous parlons. Regardez ci-dessous et tâchez de réprimer le haut-le-coeur.
Nous avons déjà fustigé la Une proclamant Claire Thibout dénonce « la romance de Mediapart » : "un titre qui devrait valoir au directeur du journal le goudron et les plumes, tant il bafoue la réalité donc la déontologie journalistique". La Pravda sarkozyste s’était tout simplement mise au service d’une manipulation venue de l’Elysée. Elle récidive aujourd’hui dans la malhonnêteté. Quel est ce "rapport qui blanchit" Woerth ? Le Figaro le présente comme celui de l’Inspection générale des finances (IGF) et il ment. Daniel Schenidermann l’avait à l’avance prédit sur @rrêt sur images : "Ecoutez bien, dans les jours et les heures qui viennent, les présentateurs qui vous parleront "du rapport de l’Inspection des Finances", censé apprendre lundi au pays soulagé qu’Eric Woerth, non, quelle surprise, n’a pas donné d’instructions écrites, en trois exemplaires, avec copie carbone et exemplaire aux Archives Nationales, demandant de ne pas contrôler le patrimoine de Liliane Bettencourt. (...) à chaque fois qu’ils évoqueront "le rapport de l’Inspection générale des Finances", ils vous tromperont. Ce n’est pas un rapport de l’IGF, qui va être rendu lundi, mais un rapport personnel de son chef, Jean Bassères, très estimable haut fonctionnaire certainement, mais nommé par son ministre, et dont le sort ultérieur (promotion ou placard) dépend de lui (...) Se faire blanchir par l’administration placée sous ses ordres : si Poutine (au hasard) avait recours à cette grosse ruse, on entend d’ici les ricanements de la presse française." Gilles Klein, toujours chez @rrêt sur images, précise ce qu’il faut penser de ce rapport : "François Baroin veut "obtenir de l’inspection générale des finances (IGF) la preuve de l’absence d’intervention de son prédécesseur, Eric Woerth, dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt", constate Le Monde, mais la procédure choisie n’est pas habituelle. "Le rapport n’a pas été commandé à l’IGF, comme il est d’usage, mais à son chef, Jean Bassères." "L’IGF n’a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l’IGF, mais de son patron. Il a été confié directement par le ministre au haut fonctionnaire qu’il a nommé", souligne un ancien chef de l’IGF." Le délai très court imparti à M. Bassères pose aussi question. "Ce ne sont pas de bonnes méthodes, relève un autre expert de l’IGF. Comment huit jours peuvent-ils suffire pour voir ce qu’a fait l’administration générale, aller au fond du dossier transmis par le procureur de Nanterre - en janvier 2009, sur de possibles fraudes fiscales liées à l’enquête pour "abus de faiblesse" visant le photographe François-Marie Banier ?" "Jamais par le passé, rappelle cette source, un rapport de l’IGF n’a mis en cause un ministre ou un gouvernement." "On ne peut demander l’impossible à ses membres, ils ne bénéficient pas des garanties de neutralité ou d’inamovibilité des magistrats de la Cour des comptes ou du Conseil d’Etat."
Ça n’empêche pas Le Figaro d’écrire, sous la plume de Laurence de Charette* : "Les conclusions du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sont formelles : « Éric Woerth, durant la période où il était ministre du Budget, n’est pas intervenu auprès des services placés sous son autorité pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. (François-Marie) Banier et (Patrice) de Maistre, ainsi que sur les sociétés Téthys et Clymène » où travaillait son épouse Florence. Rendu public hier, ce document, signé par Jean Bassères, haut fonctionnaire plutôt classé à gauche, contribue largement à laver Éric Woerth des soupçons qui pesaient sur lui." Ah, trop fort le coup du "plutôt classé à gauche" ! Relisons à nouveau Schneidermann : "ce haut fonctionnaire a fait une partie de sa carrière sous des ministres de gauche. Imaginez jusqu’où il pousse le trotskisme : il a dirigé "pendant quelques jours" le cabinet de Laurent Fabius à Bercy. Le seul fait qu’il ait accepté cette mission, dans ces conditions mirobolantes, démontre d’ailleurs assez sa parfaite indépendance : au moins, il ne craint pas les critiques". Voilà donc Woerth, par la grâce du Figaro, "lavé des soupçons qui pesaient sur lui".
C’est à n’en pas douter l’air de pipeau que va nous jouer à son tour Nicolas Sarkozy ce soir sur France 2, face à David Pujadas : "Ce sera donc dans le cadre détendu du jardin de l’Elysée. Ou dans la bibliothèque, si le temps ne le permet pas. Car la météo est bien la seule inconnue de l’opération, annonce ce matin Schneidermann. (...) On aurait pu imaginer que, mis en cause, le président de la République irréprochable se déplaçât jusqu’au studio du 20 Heures. Mais non. Pourquoi aller à Pujadas quand Pujadas est au garde-à-vous, prêt à sauter sur son scooter pour déférer à la convocation ? Qu’on n’ait aucune crainte sur l’indépendance du présentateur. On ne cesse de vous le répéter : il n’y a pas davantage de pressions sur la presse, que sur la Justice, ou sur l’Inspection des finances, tous corps cultivant une farouche indépendance. Pujadas aime d’ailleurs tellement l’indépendance, qu’il s’en est forgé une définition toute personnelle, désormais légendaire. L’essentiel, à ses yeux, est la lutte contre la "bien-pensance". Entendez par bien-pensance "l’idée que, par définition, le faible a toujours raison contre le fort, le salarié contre l’entreprise, l’administré contre l’Etat, le pays pauvre contre le pays riche, la liberté individuelle contre la morale collective." Nul doute qu’il saura parfaitement mettre en pratique sa conception. On observera donc avec intérêt sa lutte contre les affreuses tentations de la bien-pensance, qui pourraient le conduire, s’il n’y prenait garde, à donner raison à la petite comptable contre la banquière de luxe, au majordome contre le gestionnaire de fortune, ou au site de presse contre l’Elysée irréprochable."
Si seulement Pujadas pouvait faire son métier ! Interpeller ainsi le président sur les mensonges de Woerth que rappelle Le Post, "J’ai rencontré (Liliane Bettencourt) deux-trois fois. Elle ne me reconnaîtrait pas" : c’est ce qu’avait déclaré le ministre à la fin du mois de juin. Or quelques jours plus tard, Le Monde révélait que le ministre avait dîné chez l’héritière l’Oréal le 30 janvier 2008. Marianne publie le procès verbal attestant que ce repas a bien eu lieu. L’hebdomadaire précise qu’un autre dîner a eu lieu, au printemps 2008, où étaient notamment présents le couple Woerth et Patrice de Maistre, bras droit de Liliane Bettencourt. Ce repas était organisé par l’association qui regroupe les plus gros donateurs de l’UMP, dont Eric Woerth est trésorier. "Madame Bettencourt a fait l’objet de nombreux contrôles fiscaux" : c’est ce qu’Eric Woerth a déclaré le 27 juin lors de grand jury RTL-LCI-Le Figaro. Or quelques jours plus tôt, le 22 juin, Liliane Bettencourt annonçait, par communiqué, "la régularisation fiscale de l’ensemble de ses avoirs qui seraient encore aujourd’hui à l’étranger" : "J’ai décidé de faire procéder à la régularisation de l’ensemble des avoirs familiaux qui seraient encore aujourd’hui à l’étranger, en collaboration avec l’administration fiscale française," a-t-elle fait savoir. Comment, si des contrôles fiscaux avaient effectivement eu lieu, l’héritière l’Oréal pouvait-elle encore se trouver en situation irrégulière par rapport au fisc ?" Ajoutons un autre élément à charge, souligné dans notre billet récapitulant le Bettencourtgate, qui démentit le ministre : "En douze ans, ma cliente, qui était chargée d’établir les déclarations d’impôt et l’ISF de Mme Bettencourt, n’a jamais été saisie de la moindre demande ou vérification émanant d’un contrôleur fiscal", le contredit formellement l’avocat de l’actuelle comptable personnelle de la milliardaire. Deuxième mensonge avéré de Woerth. Puisse Pujadas aborder aussi - soyons fou - une troisième menterie ministérielle : "Je n’ai jamais déclenché de contrôle fiscal (...) comme je n’ai jamais empêché un contrôle fiscal", a déclaré l’ex-ministre du Budget, interrogé sur l’affaire Bettencourt lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Le problème, c’est que les journalistes ne comprennent pas comment fonctionne le fisc".
Le Post complète d’une autre citation woerthienne : "Le contrôle fiscal (...) fonctionne de manière autonome du ministre". Or Bakchich écrit : "Eric Woerth a déclaré vendredi soir avoir lui-même autorisé en 2009 un contrôle fiscal de François-Marie Banier. "Eric Woerth (…) souligne que c’est sous son autorité qu’a été lancé un contrôle fiscal sur Monsieur Banier", affirme un communiqué du ministère du Travail." Effectivement, le journaliste que nous somme ne comprend pas comment fonctionne le fisc : si ce n’est pas le ministre qui déclenche ou empêche un contrôle fiscal, pourquoi revendique-t-il de l’avoir fait pour Banier ? D’autant qu’une phrase du rapport du patron de l’IGF contredit le communiqué cité par Bakchich : "La mission a vérifié que le lancement du contrôle de M. Banier n’a pas été demandé, empêché ou orienté par le ministre", est-il précisé. Aucune intervention de Woerth donc, d’après le "rapport qui blanchit", ce dont il se vantait pourtant lui-même dans un communiqué ! De toute façon, la version du rapport est à son tour contredite : "selon un représentant du parquet de Nanterre contacté par Marianne, relève Le Post, le ministère aurait à l’inverse conseillé au fisc de "jeter un oeil" sur les comptes personnels de François-Marie Banier, en raison d’ "un certain nombre de mouvements de fonds". Et Marianne de s’interroger : "Pourquoi une éventuelle fraude de François-Marie Banier soulève-t-elle l’intérêt (légitime) du parquet alors qu’une possible fraude de Mme Bettencourt ne l’intéresse pas ?" On s’y perdrait presque ! Alors, Woerth-le-serial-menteur est-il ou pas intervenu ? A votre avis ? Depuis le début de l’affaire, le pouvoir nous enfume. Attendons-nous ce soir, avec Sarkozy lui-même sur France 2, à une apothéose de foutage de gueule, exercice dans lequel il est depuis longtemps passé virtuose.
*Laurence de Charette est une récidiviste de la désinformation : elle avait déjà signé en mars dernier un article titré La CEDH ne remet pas en cause le statut du parquet, ce qui était exactement, comme c’est amusant, la position de Michèle Alliot-Marie, récompensée pour cela dans nos colonnes d’un Bonnet d’âne : la ministre comme la zélée propagandiste du Figaro faisaient juste semblant de ne pas avoir lu que l’arrêt de la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l’Homme, qu’elles étaint censées commenter, écrit textuellement : "Le procureur de la République n’est pas une autorité judiciaire au sens que la jurisprudence de la Cour donne à cette notion : comme le soulignent les requérants, il lui manque en particulier l’indépendance à l’égard du pouvoir exécutif pour pouvoir être ainsi qualifié". Pas une autorité judiciaire, mais le statut du parquet n’est pas remis en question ? Laurence de Charette est enfin aussi l’auteure d’un article où elle explique tranquillement Pourquoi un enfant sera passible de prison dès 12 ans, se félicitant dès la première ligne que "La justice des mineurs s’émancipe de son carcan d’après-guerre". Vous aurez noté l’emploi du mot "carcan". Une "journaliste" comme on les aime en Sarkozie !
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14199