Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 00:37

 

 

                                http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/08/07/18760774.html



 Né en 1969, marié et père de 8 enfants, le Français Vincent Reynouard est ingénieur chimiste de formation, issu de l'ISMRA (Institut des sciences de la matière et du rayonnement atomique) de Caen. Il se présente volontiers comme catholique traditionaliste et ne cache pas ses opinions politiques ultra-conservatrices. Mais, surtout, il conteste publiquement, sous la forme de DVD et d’écrits, la version classique de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. ll fait partie de ces chercheurs se proclamant « révisionnistes » et qualifiés de « négationnistes » car ils ne croient pas à l’existence des chambres à gaz homicides dans les camps de concentration allemands. En 2005, Reynouard écrit et envoie à des syndicats d'initiative, des musées et des mairies un fascicule de 16 pages intitulé « Holocauste? Ce que l'on vous cache », dans lequel il prend le contre-pied de l’histoire académique. La justice française s’abat aussitôt sur lui. En première instance, il est condamné, en 2007, par le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin) à 1 an de prison ferme, 10.000 euros d'amende et 3.000 euros de dommages et intérêts pour la LICRA. En appel, en juin 2008, la Cour de Colmar confirme la peine de prison et le condamne à un total de 60.000 euros (20.000 euros d'amende + publications forcées et frais divers). Du jamais vu.

 

Comme Reynouard réside en Belgique, la France lance contre lui un mandat d'arrêt européen pour l'obliger à purger la peine de 1 an de prison ordonnée par la Cour d'appel de Colmar. Le 9 juillet dernier, il est emprisonné par la police belge, en attendant son extradition en France. Ce qui fait dire à l’intéressé : « Quand on ne songe qu’à la mise en prison pour se débarrasser d’un contradicteur, c’est qu’on n’a pas d’arguments. »Conclusion : un homme de 41 ans, père de 8 enfants, est actuellement emprisonné pour ses recherches historiques, en raison de la loi Gayssot. Cette loi, promulguée au Journal officiel de la République française le 14 juillet 1990, interdit, dans son article 24bis, le fait de « contester (…) l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international [dit de Nuremberg] annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945. »

 

Dans mon livre Sarkozy, Israël et les juifs (Oser dire, 2009), j’ai rappelé que cette loi liberticide a été vivement critiquée par des personnalités comme l’académicienne française Simone Veil ; le Secrétaire perpétuel de l’Académie française, Hélène Carrère d'Encausse ; les ministres Jean Foyer, Jacques Toubon, Alain Peyrefitte ; les historiens Henri Amouroux, Pierre Vidal-Naquet, Annie Kriegel, François Furet, Alain Besançon, Jacques Willequet et François Bédarida ; la fondatrice de l’Institut de recherche Hannah Arendt, Chantal Delsol ; le prix Nobel d’économie 1988, Maurice Allais ; les écrivains Michel Tournier, Louis Pauwels, Michel Houellebecq, Philippe Muray, Jean Daniel, Vladimir Volkoff, Michel Rachline et Alain Robbe-Grillet ; les magistrats Philippe Bilger, Alain Marsaud et Raoul Béteille ; les juristes Olivier Duhamel, Anne-Marie Le Pourhiet, Emmanuelle Duverger, André Decoq et Guy Carcassonne ; les avocats Jacques Vergès et John Bastardi Daumont ; le philosophe Paul Ricoeur ; l’humoriste Bruno Gaccio ; des défenseurs de la liberté d’expression comme le fondateur de Reporters sans frontières Robert Ménard (qui la dénonce comme une « police de la pensée ») et Gabriel Cohn-Bendit ; les journalistes Dominique Jamet, Delfeil de Ton, Alain Rollat, Albert du Roy, Philippe Tesson, Jacques Julliard et Ivan Rioufol ; ou encore l’ancienne présidente de la Ligue des droits de l’homme, l’historienne Madeleine Rebérioux. À l’étranger, le linguiste américain Noam Chomsky s’en est déclaré l’adversaire absolu. Pour le physicien et intellectuel belge Jean Bricmont, « la loi Gayssot est une régression juridique de plusieurs siècles ». Les présidents Hugo Chavez et Mahmoud Ahmadnedjad ont, quant à eux, condamné sévèrement cette répression. 

 

Il nous incombe désormais de défendre la libre expression dans les faits et non plus seulement en théorie. Pourquoi n’entend-on personne dénoncer publiquement le sort réservé à Vincent Reynouard ? Que font Reporters sans frontières, Amnesty International et Human Rights Watch ? Aucun média, ni français ni étranger, n’a informé l’opinion de cette affaire. Un tel silence est anormal. 

 

Personnellement, j’ai décidé de réagir en tant qu’historien et citoyen, et de faire savoir, par ce communiqué, combien je suis révolté par le fait que, chez nous, on jette en prison un homme pour ses opinions, aussi insolites, stupéfiantes et controversées soient-elles. Un tel traitement est indigne de la France et de sa tradition intellectuelle. La loi n’a pas à intervenir dans la définition de la vérité historique : dans un État libre, cette fonction est celle des historiens. La loi Gayssot, qui restreint la liberté du chercheur, est contradictoire avec la notion d'État démocratique ; c’est une loi scélérate. Je demande en conséquence son abrogation immédiate.J’espère être bientôt rejoint par des dizaines, des centaines, des milliers d’autres personnes ne pouvant rester indifférentes face à ce scandale qui nuit gravement à l’image de la France et bafoue l’esprit de la République. 

 

Celles et ceux qui veulent cosigner avec moi ce communiqué peuvent m’envoyer leur nom et leurs coordonnées à cette adresse : eugenie.blanrue@laposte.net. Il ne s’agit pas de soutenir les idées religieuses, politiques ou historiques de Vincent Reynouard, mais de défendre son droit à les exprimer. Pour les contester, il suffit d’un débat démocratique, ouvert, franc et loyal.Nous ferons le point sur ces signatures à la fin du mois de septembre prochain. En attendant, merci de diffuser ce texte au maximum.

Paul-Éric Blanrue,Historien,Fondateur du Cercle zététique,Auteur de Sarkozy, Israël et les juifs (Oser dire, 2009).

 

http:// sarkozyisraeletlesjuifs.blogspot.com/2010/08/en-france-un-ecrivain-pere-de-huit.htm

 

Eva : Cette loi liberticide est une honte ! On doit pouvoir effectuer les recherches historiques de SON CHOIX ! Quelles qu'elles soient ! Et le deux poids deux mesures (Juifs, Musulmans) est intolérable et lourd de frustrations pouvant alimenter l'antisémitisme abominable !

 

 

!

 

Partager cet article
Repost0
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 05:39

La 3e guerre mondiale: 

Préparatifs, scénario, dénoncer les mensonges...

La Seconde guerre mondiale, la Der des Der ? Non !

La pire, nucléaire, planétaire, se prépare !

Il faut dénoncer les mensonges, il faut refuser l'intolérable !

 

worldwarw-copie-1.jpg

 

Introduction par Eva R-sistons

 

Je travaille par recoupements. Je sais quelles sont les sources fiables. M. Chossudovsky est crédible.

 

La guerre se prépare effectivement, conséquence logique du capitalisme assassin.

 

Une partie de l'humanité doit être éliminée. Les Musulmans sont d'abord visés, car ils refusent ce Nouvel Ordre Mondial militaro-financier mortifère préparé par les Occidentaux; Ils sont un obstacle à la domination complète du monde par les Anglo-Saxons et leurs alliés. Et le sous-sol de leurs pays suscite la convoitise des adorateurs du Veau d'Or camouflés en bons démocrates défenseurs des droits de l'homme, et en ardents défenseurs de la paix (!)

 

Les Nations arabes et Israël vont se détruire mutuellement. C'est le projet des Maîtres du Monde qui détiennent les clefs du pouvoir en haut lieu. Ce sont des fous, des psychopathes ! 

 

"Dans le même temps,  les autres nations une fois de plus divisées entre elles à ce propos, seront forcées de se combattre jusqu'à un état d'épuisement complet, physique, moral, spirituel et économique." (Blog Conscience du peuple)

 

Il est temps d'informer, de réagir, de dénoncer tous ces mensonges, ces projets fous. Il y va de l'avenir même de l'humanité. Nous devons faire obstacle à ces plans monstrueux avant que l'irréparable ne soit accompli.

 

Eva R-sistons à l'intolérable

 

NB: Pour moi, les incendies en Russie sont encore un coup des Occidentaux pour les affaiblir (arme climatique) !

 

Le DEVOIR des journalistes est d'alerter ! Eva


 

apocalypse.jpg

 

Préparation en vue de Troisième Guerre Mondiale, ciblage Iran

Part I: Global Warfare Partie I: la guerre global

par Michel Chossudovsky

(Traduction imparfaite, un peu améliorée par eva)

 

L'humanité est à un carrefour dangereux. Les préparatifs de guerre pour attaquer l'Iran sont dans "un état de préparation avancé». Salut technologie des systèmes d'armes, y compris des ogives nucléaires, sont entièrement déployés.

 

Cette aventure militaire a été mis sur table à dessin du Pentagone depuis le milieu des années 1990. 

 

L'escalade fait partie de l'agenda militaire. Alors que l'Iran est la prochaine cible avec la Syrie et le Liban, ce déploiement militaire stratégique menace également la Corée du Nord, la Chine et la Russie.

 

Depuis 2005, les États-Unis et ses alliés, y compris les partenaires de l'Amérique de l'OTAN et Israël, ont été impliqués dans le déploiement à grande échelle du stockage des systèmes avancé d'armes. Les systèmes de défense aérienne des États-Unis, les pays membres de l'OTAN et Israël sont entièrement intégrés.

 

  Il s'agit d'un effort coordonné du Pentagone, l'OTAN, Israël Defense Force (IDF), avec les militaires,  participation active de plusieurs OTAN pays non-partenaires, y compris les Etats arabes de première ligne (les membres de l'OTAN du Dialogue méditerranéen et la coopération d'Istanbul Initiative ), l'Arabie saoudite , le Japon, la Corée du Sud, Inde, Indonésie, Singapour, l'Australie, entre autres.   (L'OTAN se compose de 28 Etats membres de l'OTAN États , 21 autres pays sont membres de l' Atlantique-Conseil de partenariat euro (CPEA) , le Dialogue méditerranéen et l'Initiative de coopération d'Istanbul comprennent dix pays arabes et Israël.)

 

Le rôle de l'Egypte, des Etats du Golfe et de l'Arabie saoudite (au sein de l'alliance militaire étendue) revêt une importance particulière.   L'Egypte contrôle le transit des navires de guerre et des pétroliers à travers le canal de Suez.   L'Arabie saoudite et les Etats du Golfe occupent les côtes sud-ouest du golfe Persique, le détroit d'Ormuz et le golfe d'Oman.   Au début de Juin, "L'Egypte aurait permis à un navire Israélien et à onze navires américains de passer par le canal de Suez en .... un signal donné à l'Iran. ... Le 12 Juin, le Point de presse régional a indiqué que les Saoudiens avaient accordé à Israël le droit de survoler son espace aérien ... »  (Mirak Weissbach Muriel, Insane Guerre d'Israël sur l'Iran doit être évitée. , Global Research, Juillet 31, 2010)

 

En post 9 / 11 la doctrine militaire, ce déploiement massif de matériel militaire a été défini dans le cadre de la soi-disant «guerre mondiale contre le terrorisme", en ciblant les «Etats non-organisations terroristes", y compris al-Qaïda et soi-disant «État des sponsors du terrorisme", y compris l'Iran, la Syrie, le Liban, le Soudan.

 

La mise en place de nouvelles bases américaines militaires, le stockage des systèmes d'armes avancés, y compris les armes nucléaires tactiques, etc, ont été mis en œuvre dans le cadre de la doctrine militaire préventive de défense sous l'égide de la «guerre globale au terrorisme».

 

 

La guerre et la crise économique


 Les implications plus larges d'une attaque US-OTAN Israël sur l'Iran sont considérables. La guerre et la crise économique sont intimement liées.  L'économie de guerre est financée par Wall Street, qui se présente comme le créancier de l'administration américaine.  Les armes des États-Unis, les producteurs sont les bénéficiaires de l'US Department of Defense des milliards de dollars pour les marchés des systèmes d'armes avancés.  À son tour, la bataille pour le pétrole» dans le Moyen-Orient et en Asie centrale sert directement les intérêts des géants pétroliers anglo-américains.

 

Les États-Unis et ses alliés sont prêts pour "battre les tambours de guerre" à la hauteur d'une dépression économique mondiale, sans parler de la catastrophe la plus grave de l'environnement dans l'histoire mondiale.   L'un des principaux acteurs (BP) sur l'échiquier du Moyen-Orient Asie centrale géopolitique, anciennement connu sous le nom de la Société Anglo-Persian Oil, est l'instigateur de la catastrophe écologique dans le Golfe du Mexique.

 

 

Médias Désinformation

 

L'opinion publique, influencée par le battage médiatique est tacitement favorable, indifférente ou ignorante quant à l'impact probable de ce qui est retenu comme une "opération punitive" dirigée contre les installations nucléaires de l'Iran plutôt que d'une guerre totale.  Les préparatifs de guerre: notons que les Américains et les Iiraéliens fabriquent des armes nucléaires.  Dans ce contexte, les conséquences dévastatrices d'une guerre nucléaire sont soit banalisée ou tout simplement ne sont pas mentionnés. La crise "réelle" menaçant l'humanité, selon les médias et les gouvernements, n'est pas la guerre, mais le réchauffement climatique.

 

La guerre contre l'Iran est présentée à l'opinion publique comme une question parmi d'autres.  Elle n'est pas considérée comme une menace pour la "Mère Terre" comme dans le cas du réchauffement de la planète. Le fait qu'une attaque sur l'Iran pourrait conduire à une escalade et potentiellement déclencher une «guerre mondiale», n'est pas un sujet de préoccupation.

 

 

 

Le culte de la mort et la destruction

 

 La machine mondiale à tuer est également soutenue par un culte incrusté de mort et de destruction qui règne dans les films de Hollywood, sans parler de la guerre en prime time et séries télé crime à la télévision.   Ce culte de la mort est approuvé par la CIA et le Pentagone qui également finance des productions hollywoodiennes comme un instrument de propagande de guerre:

 "L'ex-agent de la CIA Bob Baer nous a dit," Il y a une symbiose entre la CIA et Hollywood "et il a révélé que l'ancien directeur de la CIA George Tenet est actuellement", à Hollywood, en parlant à des studios. "(Matthieu Alford et Robbie Graham, lumières, Appareil photo ... Covert Action: La politique profonde de Hollywood , de la recherche mondiale 31 Janvier 2009).

La machine à tuer est déployée au niveau mondial, dans le cadre de la structure unifiée de commandement de combat.Elle est régulièrement confirmée par les institutions du gouvernement, les médias commerciaux et les mandarins et les intellectuels de l'Ordre du Nouveau Monde à Washington de think tanks et instituts de recherches stratégiques, comme un instrument incontesté de la paix et la prospérité mondiale.

 

Une culture de la mort et la violence est devenue ancrée dans la conscience humaine.


 La guerre est largement acceptée dans le cadre d'un processus sociétal: La patrie doit être "défendue" et protégée. (Note d'Eva, cf le scandaleux document de Marie Drucker, "Mourir pour la patrie", FR3)

 

 «La violence légitimée» et les exécutions extrajudiciaires à l'encontre des «terroristes» sont maintenues dans les démocraties occidentales, comme des instruments nécessaires à la sécurité nationale.

 

Une guerre «humanitaire» est confirmée par la soi-disant communauté internationale. Il n'est pas condamné comme un acte criminel. Ses principaux architectes sont récompensés pour leur contribution à la paix mondiale.


 

 En ce qui concerne l'Iran, ce qui se déroule est la légitimation pure et simple de la guerre au nom d'une notion illusoire de la sécurité mondiale.

 

 

Un attaque aérienne préventive dirigée contre l'Iran entraînerait une escalade

 

 À l'heure actuelle, il ya trois théâtres distincts au Moyen-Orient, Asie centrale : l'Irak, Afghanistan)-Pakistan, et la Palestine.

 

 Si l'Iran est l'objet d'un "préemptive" attaque aérienne par les forces alliées, la région tout entière, de la Méditerranée orientale à la frontière ouest de la Chine avec l'Afghanistan et le Pakistan, pourrait s'enflammer, nous conduisant potentiellement à un scénario de Troisième Guerre mondiale.


 La guerre s'étendra également au Liban et en Syrie.

 Il est hautement improbable que les attentats à la bombe, s'ils devaient être mis  en œuvre, seraient limités à des installations nucléaires de l'Iran, comme l'indiquent des déclarations officielles de l'OTAN aux États-Unis.  

 

Le plus probable est une attaque aérienne en règle, à la fois militaire et civile des infrastructures, des systèmes de transport, usines, bâtiments publics.


middleeast.jpg

 

L'Iran (10 %) occupe le troisième rang mondial pour la production de pétrole et de gaz, après l'Arabie saoudite (25%) et l'Irak (11%) de la taille de ses réserves.. En comparaison, les États-Unis possèdent moins de 2,8% des réserves mondiales de pétrole. (Voir Eric Waddell, La bataille pour le pétrole, Global Research, Décembre 2004).

 D'importance est la découverte récente en Iran des réserves connues de la deuxième plus grande de gaz naturel au Soumar et Halgan, estimée à 12,4 billions de pieds cubes.


 Cibler l'Iran consiste non seulement à récupérer le contrôle anglo-américain sur le pétrole de l'Iran et de l'économie de gaz, y compris les routes des pipelines, c'est aussi pour contester également la présence et l'influence de la Chine et la Russie dans la région.

 

 

Carte du Moyen-Orient

 

 

L'attaque planifiée contre l'Iran fait partie d'une carte routière mondiale militaire coordonnée. Elle fait partie des plans du Pentagone de  «guerre longue», une guerre conduite sans frontières, un projet de domination mondiale, une séquence d'opérations militaires.

 

 Les planificateurs militaires de l'OTAN aux États-Unis ont envisagé divers scénarios d'escalade militaire.  Ils sont également très conscients des implications géopolitiques, à savoir que la guerre pourrait s'étendre au-delà de la région du Moyen-Orient Asie centrale.   Les impacts économiques sur les marchés du pétrole, etc, ont également été analysés.


Alors que l'Iran, la Syrie et le Liban sont les objectifs immédiats, la Chine, la Russie, la Corée du Nord, sans oublier le Venezuela et Cuba, sont également l'objet de menaces des États-Unis

 

Les déploiements militaires US-OTAN-Israël, y compris des exercices militaires et des exercices effectués sur la Russie et les frontières immédiats de la Chine, ont une relation directe à la guerre prévue contre l'Iran. Ces menaces voilées, y compris leur calendrier, constituent un indicateur évident pour les anciennes puissances de l'époque de la guerre froide de ne pas intervenir de quelque manière que ce soit qui pourrait porter atteinte à une attaque américaine sur l'Iran.

 

 

Global Warfare


La stratégie à moyen terme, l'objectif est de cibler l'Iran et de neutraliser les alliés de l'Iran, par diplomatie de la canonnière.  L'objectif militaire à plus long terme est de cibler directement la Chine et la Russie.

 

Alors que l'Iran est la cible immédiate, le déploiement militaire n'est pas limité au Moyen-Orient et en Asie centrale.   Un ordre du jour militaire mondial a été formulé.


 Le déploiement de troupes de la coalition et les systèmes avancés d'armes par les Etats-Unis, l'OTAN et ses partenaires, se produit simultanément dans toutes les grandes régions du monde.


 Les récentes actions de l'armée américaine au large des côtes de la Corée du Nord, y compris la conduite de jeux de guerre, font partie d'un design global.


 Principalement dirigés contre la Russie et la Chine, des États-Unis, l'OTAN et alliée des exercices militaires, des exercices de guerre, les déploiements d'armes, etc sont menés simultanément dans les principaux points chauds géopolitiques.

 -La péninsule coréenne, la mer du Japon, du détroit de Taiwan, la mer de Chine méridionale menace la Chine,

 

 -Le déploiement de missiles Patriot en Pologne, le centre d'alerte précoce dans la République tchèque menacer la Russie,

 

 -Déploiements marine en Bulgarie, la Roumanie sur la mer Noire, menaçant la Russie

 

-Un déploiement naval formidable dans le golfe Persique, y compris les sous-marins israéliens à l'encontre de l'Iran.

 Parallèlement, la Méditerranée orientale, la mer Noire, dans les Caraïbes, l'Amérique centrale et la région andine de l'Amérique du Sud sont les zones de la militarisation en cours. En Amérique latine et les Caraïbes, les menaces sont dirigées contre le Venezuela et Cuba.

 

 

Etats-Unis "aide militaire"


 À leur tour, les grands transferts d'armes ont été entrepris sous la bannière des Etats-Unis, "aide militaire" pour certains pays, y compris une entente de 5 milliards de dollars d'armes avec l'Inde, qui est destiné à renforcer les capacités de l'Inde à l'encontre de la Chine. ( États-Unis Inde énormes bras Deal pour contenir la Chine , Global Times 13 Juillet 2010).

 «[Les ventes d'armes] permettra d'améliorer les liens entre Washington et New Delhi, et, intentionnellement ou non, aura pour effet de contenir l'influence de la Chine dans la région." Cité dans Rick Rozoff, Face à la Chine et la Russie: Risks US Military Clash Avec En Chine, la mer Jaune , Global Research, Juillet 16, 2010)

 Les États-Unis ont conclu des accords de coopération militaire avec un certain nombre de pays d'Asie du Sud, y compris Singapour, le Vietnam et l'Indonésie, impliquant "une aide militaire", ainsi que la participation à des jeux de guerre sous commandement américain dans le Pacifique (Juillet-août 2010).   


 De même et plus directement liés à l'attaque planifiée contre l'Iran, les Etats-Unis arment les Etats du Golfe (Bahreïn, Koweït, Qatar et les Émirats arabes unis) avec des missiles intercepteurs terrestres, Patriot Advanced Capability-3 et le Terminal High Altitude Zone de Défense ( THAAD) ainsi que de la mer à base de Standard Missile-3 intercepteurs installés sur des navires de guerre de classe Aegis dans le golfe Persique. ). (Voir Rozoff Rick, le rôle de l'OTAN à l'encerclement militaire de l'Iran , Global Research,10 février 2010)

 

 

Le calendrier de stockage militaire et le déploiement

 

 Ce qui est crucial en ce qui concerne les transferts d'armes américaines aux pays partenaires et alliés, est la date exacte de livraison et le déploiement.  Le lancement d'une opération militaire américaine parrainé normalement se produira une fois que ces systèmes d'armes seront en place, effectivement déployés avec la mise en œuvre de la formation du personnel. (Par exemple l'Inde).


 Ce que nous traitons est soigneusement coordonné, design global militaire contrôlé par le Pentagone, impliquant les forces armées unies de plus de quarante pays.  Ce déploiement militaire multinational mondial est de loin la plus grande exposition de systèmes d'armes avancés dans l'histoire mondiale. (Totalement occulté par les médias scélérats, note d'eva)


 En retour, les États-Unis et ses alliés ont établi de nouvelles bases militaires dans différentes parties du monde. "La surface de la Terre est structurée comme un large champ de bataille". (Voir Dufour Jules, le Réseau mondial des bases militaires des États-Unis , Global Research, Juillet 1, 2007).


La structure de commandement unifié divisé en secteur de commandement géographique est fondé sur une stratégie de militarisation au niveau mondial.   Nouvelles bases militaires construites depuis 11 Septembre 2001 dans sept pays. Au total, il ya 255.065 militaires américains déployés dans le monde."   (Voir Dufour Jules, le Réseau mondial des bases militaires des États-Unis , Global Research, Juillet 1, 2007


Carte du Monde avec le commandant «Domaine de responsabilité

 

 

Source: Plan de commandement unifié-DefenseLINK

 

 

Scenario La Troisième Guerre mondiale Scénario


 Ce déploiement militaire est en cours dans plusieurs régions simultanément sous la coordination de commandements régionaux des États-Unis, impliquant le stockage des Etats-Unis des systèmes d'armes par les alliés de l'Amérique, dont certains sont d'anciens ennemis, y compris le Vietnam et le Japon.

 

Le contexte actuel est caractérisé par une accumulation militaire planétaire contrôlée par une seule superpuissance mondiale, qui se sert de ses nombreux alliés pour déclencher des guerres régionales.

 Contrairement à la Seconde Guerre mondiale (séparation régionale des théâtres de guerre, compte tenu de la technologie des communications et des systèmes d'armes des années 1940), il y aura une stratégie en "temps réel" de coordination des actions militaires entre les grandes régions géographiques

 

La guerre mondiale est basée sur le déploiement coordonné d'un pouvoir militaire unique dominant, qui supervise les actions de ses alliés et partenaires.


 À l'exception d'Hiroshima et de Nagasaki, la seconde guerre mondiale a été caractérisée par l'utilisation d'armes classiques.   La planification d'une guerre mondiale repose sur la militarisation de l'espace (dans un silence médias assourdissant, note d'eva).  

 

Si une guerre dirigée contre l'Iran est lancée, il ne faudrait pas seulement utiliser des armes nucléaires, toute la gamme des nouveaux systèmes d'armes avancés, y compris les armes et les techniques électrométrique modification de l'environnement (ENMOD), serait utilisée.

 

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies

 

Le Conseil de sécurité a adopté au début de Juin une quatrième série de sanctions généralisées à l'encontre la République islamique d'Iran, qui comprenait un embargo sur les armes ainsi élargi plus de sévères contrôles financiers (pour l'asphyxier avant de le détruire, comme pour l'Irak avec le meurtrier "pétrole contre nourriture", ou comme pour l'anéantissement progressif de Gaza, note d'eva ).  

 

Par une ironie amère, cette résolution a été adoptée dans les jours suivant le refus catégorique du Conseil de l'ONU d'adopter une motion condamnant Israël pour son attaque sur la Flottille Gaza liberté dans les eaux internationales.

 

La Chine et la Russie, sous la pression des États-Unis, ont approuvé le régime des sanctions du Conseil de sécurité, à leur propre détriment.   Leur décision au sein du Conseil de sécurité contribue à affaiblir leur propre alliance militaire, l'organisation de coopération de Shanghai (OCS), dans lequel l'Iran a le statut d'observateur. La résolution du Conseil de sécurité gèle pour la Chine et la Russie leurs accrods respectifs de coopération militaire bilatérale et les accords commerciaux avec l'Iran.  Elle a de graves répercussions sur le système iranien de défense aérienne qui dépend en partie de la technologie de Russie et de l'expertise.


 

La résolution du Conseil de sécurité accorde de facto un «feu vert» pour mener une guerre préventive contre l'Iran.

 

 

 

L'Inquisition américaine:

établir un consensus politique à la guerre


 En chœur, les médias occidentaux ont présenté l'Iran comme une menace à la sécurité mondiale en raison de son prétendu (inexistant) programme d'armes nucléaires.  Se faisant l'écho des déclarations officielles, les médias exigent  maintenant la mise en œuvre des attentats punitifs à l'encontre de l'Iran afin de préserver la sécurité d'Israël.


 Le rôle des médias occidentaux est de battre les tambours de la guerre.  L'objectif est d'inculquer tacitement, par les médias répétés ad nauseam, dans la conscience intérieure des gens, l'idée que la menace iranienne est réelle et que la République islamique doit être «retirée».

 

 Un processus de construction de consensus pour la guerre est semblable à l'inquisition espagnole.  Il exige la soumission à l'idée que la guerre est une action humanitaire.

 Connue et documentée, la véritable menace à la sécurité mondiale provient de l'alliance américano-OTAN-Israël, mais les réalités dans un environnement inquisitoire sont à l'envers: les fauteurs de guerre sont présentés pour la paix, les victimes de la guerre sont présentés comme les protagonistes de la guerre.  

 

En 2006, près des deux tiers des Américains sont opposés à une action militaire contre l'Iran; selon une récente Reuter-Zogby Février  (sondage 2010),  56% des Américains sont en faveur d'une action militaire US-OTAN contre l'Iran.


 Construire un consensus politique qui se fonde sur un mensonge pur et simple ne peut pas, cependant, se fonder uniquement sur la position officielle de ceux qui sont à l'origine du mensonge.


 Le mouvement anti-guerre aux États-Unis, qui a en partie été infiltré et a coopté, a pris une position faible à l'égard de l'Iran.  Le mouvement anti-guerre est divisé.   L'accent a été mis sur les guerres qui ont déjà eu lieu (Afghanistan, Irak) plutôt que de s'opposer avec force aux guerres qui sont en cours d'élaboration au Pentagone. Depuis l'inauguration de l'administration Obama, le mouvement anti-guerre a quelque peu perdu de son élan.


 En outre, ceux qui s'opposent activement à la guerre en Afghanistan et en Irak, ne vont pas nécessairement s'opposer à la conduite des bombardements punitifs dirigé contre l'Iran, ni catégoriser ces attentats comme un acte de guerre, ce qui pourrait être un prélude à la troisième guerre mondiale.


 L'ampleur de la protestation contre la guerre en ce qui concerne l'Iran a été minime en comparaison avec les manifestations de masse qui ont précédé l'attentat de 2003 et l'invasion de l'Irak. (Il faut changer cela, note d'eva)


 La véritable menace à la sécurité mondiale provient de l'alliance américano-OTAN-Israël.


L'opération de l'Iran n'est pas opposée sur le plan diplomatique par la Chine et la Russie, elle a le soutien des gouvernements des États de première ligne arabes qui sont intégrés dans le dialogue méditerranéen de l'OTAN parrainés. Elle a également le soutien tacite de l'opinion publique occidentale.


Nous appelons tout le monde à travers le pays, en Amérique, en Europe occidentale, Israël, la Turquie et du monde entier à se soulever contre ce projet militaire, contre leurs gouvernements qui sont favorables à une action militaire contre l'Iran, contre les médias qui servent à camoufler les effets dévastateurs implications d'une guerre contre l'Iran.

 

 Le soutien à l'agenda militaire va entraîner la destruction du système économique mondial qui appauvrit les grands secteurs de la population mondiale.
 

 

Cette guerre est une folie.

 

La Troisième Guerre mondiale est en phase terminale.   Albert Einstein avait compris les dangers d'une guerre nucléaire et l'extinction de la vie sur terre, qui a déjà commencé avec la contamination radioactive résultant de l'uranium appauvri. "Je ne sais pas avec quelles armes la Troisième Guerre mondiale sera menée, mais la Première Guerre mondiale IV sera combattue avec des bâtons et des pierres. "

 

 

 Les médias, les intellectuels, les scientifiques et les politiciens, en chœur, masquent la vérité indicible, à savoir que la guerre en utilisant des ogives nucléaires détruit l'humanité, et que ce processus complexe de destruction progressive a déjà commencé.

 

Quand le mensonge devient la vérité il n'y a pas de retour en arrière.

 

 Quand la guerre est considérée comme une action humanitaire, juste, l'ensemble du système juridique international est à l'envers: le pacifisme et le mouvement anti-guerre sont criminalisés.  

 

Le mensonge doit être exposé pour ce qu'il est et ce qu'il fait.


Il sanctionne le massacre aveugle d'hommes, de femmes et d'enfants.

 

 Il détruit des familles et des personnes. Il détruit l'engagement des gens envers leurs frères humains.

 Il empêche les gens d'exprimer leur solidarité pour ceux qui souffrent.  Il défend la guerre et la société militaro-policière comme la seule voie.


 Il détruit l'internationalisme.

 

Briser le mensonge, c'est rompre un projet de destruction criminelle mondiale, dans laquelle la recherche du profit est la force dominante.

 

Axé sur les profits, l' agenda militaire détruit les valeurs humaines et transforme les gens en zombies inconscients. 

 

Inversons la tendance.

    

Défions les criminels de guerre haut placés.

 

Il faut que l'Inquisition américain cesse.

 

 

Portez atteinte à la croisade américano-OTAN-Israël militaire.

 

 Fermez les usines d'armements et les bases militaires.

 

 Ramenez à la maison les troupes.

 

Les membres des forces armées doivent désobéir aux ordres et refuser de participer aux futurs crimes de guerre. .

 

 

La partie II de cet essai sera publiée prochainement.

 

Nature et Histoire de l'opération militaire prévue contre l'Iran
Comprend l'analyse du rôle si Israël

 

Michel Chossudovsky est un auteur qui a remporté sentence, professeur d'économie (émérite) à l'Université d'Ottawa et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG), Montréal.   Il est l'auteur de la mondialisation de la pauvreté et le Nouvel Ordre Mondial (2003) et de l'Amérique "guerre contre le terrorisme" (2005).  Il est aussi un contributeur à l'Encyclopaedia Britannica.   Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues.  

 

http:// translate.google.ca/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.globalresearch.ca/index.php%3Fcontext%3DviewArticle%26code%3DCHO20100801%26articleId%3D20403&ei=HA5WTO6vLIGC8gbC0bioAw&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&ved=0CBoQ7gEwAA&prev=/search%3Fq%3DPreparing%2Bfor%2BWorld%2BWar%2BIII,%2BTargeting

%2BIran%26hl%3Dfr%26rlz%3D1R2ACAW_frCA372  (www.mondialisation.ca)


 

Old_Town_in_ruins.jpg

 

  Articles liés   (cliquer sur les liens proposés)

 


 

   «La guerre sans frontières»: Obama «longue guerre»

 

 

17720.jpg   VIDEO: Will US-NATO Start World War III by Attacking Iran? VIDEO: nous-OTAN Guerre mondiale Start III en attaquant l'Iran?


15622.jpg   Obama and the Nobel Prize: When War becomes Peace, When the Lie becomes the Truth Obama et le prix Nobel: Quand la guerre devient la paix, où le mensonge devient la vérité 

 

 

 

 

 US-OTAN ordre militaire: la déstabilisation du Pakistan

   9 / 11 et l'American Inquisition "

   Le couloir eurasien: Géopolitique des pipelines et la guerre froide Nouveau

 La crise actuelle dans le Caucase est intimement liée au contrôle stratégique sur l'énergie et de pipeline corridors de transport. 

 

 

 Blocus naval» ou Tous guerre totale contre l'Iran? 

 US prévu israélienne attaque contre l'Iran: ce qu'il y aura une guerre contre l'Iran?

 Les États-Unis par l'OTAN nucléaire doctrine préemptive: Trigger un Moyen-Orient Holocauste nucléaire pour défendre "le mode de vie occidental" 

 Guerre mondiale Bush Trois  

VIDEO: «America longue guerre». From the Truman Doctrine to the NeoCons De la doctrine Truman aux néocons

L'histoire des crimes de guerre des États-Unis

- by Prof. Michel Chossudovsky - 2007-07-05 - Par le Professeur Michel Chossudovsky - 05/07/2007
 «Terroristes islamiques» soutenu par l'Oncle Sam: Bush Administration "Black Ops" dirigée contre l'Iran, le Liban et la Syrie
 La guerre contre l'Iran.
  The Criminalization of US Foreign Policy La criminalisation de la politique étrangère américaine
 Est-ce que l'administration Bush Planification d'un holocauste nucléaire?.
 Guerre nucléaire contre l'Iran
 Prévues américano-israélienne attaque nucléaire sur l'Iran
 La "diabolisation" des Musulmans et de la bataille pour le pétrole
Les pays musulmans possèdent les trois quarts des réserves mondiales de pétrole.  En revanche, les États-Unis d'Amérique ont à peine 2 pour cent des réserves totales de pétrole.
 
19175.jpg

Partager cet article
Repost0
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 05:23

 

Wikipedia, pompiers

 

A faire circuler très largement

  

L'HORREUR SECURITAIRE
SEVIT EN FRANCE ! Silence Médias ! 
(Ici, contre les pompiers qui manifestaient)

Vous, nous, citoyennes, citoyens, pour nos enfants, pour nous-mêmes, allons-nous attendre les chars pour réagir ? Ecrivons tous à Estrosi, qui a eu l'impudence de venir à France-Inter hier. Ecrivons tous à Hortefeux, Alliot-Marie, les adhérents UMP de la base au sommet, prévenons nos amis, nos voisins, nos collègues. Redevenons enfin UN PEUPLE DEBOUT ET EN MARCHE ...
 
 
Décidément Nice est le laboratoire sécuritaire de la sarkozie. Lors de la manifestation nationale du 21 janvier 2010, des policiers  zélés avaient déjà utilisé la matraque à l'encontre de manifestants dont le seul tort était de porter un masque de Sarkozy et une affichette où était inscrit la phrase désormais célèbre:"Casse toi pôvre con".
  
En juillet, ces mêmes défenseurs de l'ordre s'en sont pris à une manifestation "bon enfant" organisée par les pompiers de la ville. Ces derniers voulaient exprimer ainsi leur désaccord avec la réforme des retraites. Les policiers ont réagi de façon très violente. Comme on pouvait le prévoir, le silence assourdissant des autorités et des élus du peuple, s'est fait entendre pour dénoncer ces "bavures" inadmissibles dans une démocratie apaisée. Pourtant les édiles locales sont friandes de déclarations fracassantes et de propositions de lois concernant la sécurité.
Le deux poids deux mesures, semble être le mode de fonctionnement de ces gens.
 
Vous trouverez ci-après le message que l'on m'a transmis, relatant ces faits jamais exposés dans la presse (Danièle).

 

 

Au cours d'une manifestation pompiers vendredi 16 juillet à Nice place MASSENA (manifestation réclamant la reconnaissance de la dangerosité et de la pénibilité de la profession et protestant contre la réforme des retraites), 4 pompiers ont été mis en garde à vue dont 3 blessés. Parmi eux, le représentant syndical du mouvement autonome des sapeurs pompiers professsionnels Mr GORETTI  (fracture du coude gauche) Stéphane DI COMUN (traumatisme cranien, perte de connaissance, plaie du cuir chevelu: 5 points de suture, contusions et hematomes multiples de la face,traumatisme cervical et dorsal) et Mr GUIDI (plaie du cuir chevelu : 2 agraphes, hematomes et contusions multiples au niveau des épaules et des cervicales).

 

Les faits: une manifestation bon enfant, un jeu du chat et de la souris entre pompiers et force de l'ordre (courant dans un sens puis dans l'autre) puis marche sur la place Masséna avec blocages ponctuels des tramways. Aux alentours des 11h00: une  première interpellation d'un représentant syndical sans violence dans le calme, par 4 hommes de la Bac, la raison invoquée: manifestation illégale car trajet non déclaré. Les arrestations suivantes ne vont malheureusement pas se passer avec le même professionnalisme: altercation violente de Mr Goretti par la police nationale brigade départementale anti émeute créée par Mr ESTROSI maire de Nice et ministre.Face, à cette violence, Stéphane DI COMUN( qui marchait tranquillement à côté de Mr Goretti) proteste verbalement à l'arrestation de son collègue. A ce moment 7 hommes de la même brigade précitée, le roue de coups au niveau du visage, crane et cervicales (tonfa,et coups de poings).

 

Stéphane tombe au sol, les coups continuent de pleuvoir (coups de pieds en plus du reste) il perd connaissance et continue à être malmené. Voyant cette scène et son collègue saignant face contre terre, yeux révulsés et langue extériorisée, Mr GUIDI hurle aux policiers de cesser les coups et de porter secours au pompier à terre inconscient en le mettant en PLS (position latérale de sécurité). Rien n'y fait, il passe le barrage des forces de police et se jette au dessus de Mr DI COMUN tentant de protéger du mieux qu'il pouvait la tête de ce dernier. Il est à son tour rouer de coups de tonfas dans la nuque et sur le crane. Il continue à hurler pour que les premiers secours soient apportés à Mr DI COMUN mais rien n'y fait. Les policiers l'écartent et constatent effectivement que Mr DI COMUN n'a plus aucune réaction. D'autres pompiers essaient d'approcher, ils sont mis en joue avec des lance grenade. Le colonnel des policiers accorde qu'un pompier approche, ce dernier lui demande que deux autres pompiers le rejoignent pour mettre Mr DI COMUN en PLS en toute sécurité après l'importance des chocs apportés au niveau des cervicales.

 

Le colonnel n'acceptent que deux pompiers. Mr DI COMUN est retourné il reprend connaissance et l'ambulance le prend en charge. Les faits sont filmés par les journalistes et la vidéo de surveillance de la ville de Nice. Les témoins sont scandalisés par l'attitude des policiers.

 

Les blessés sont évacués sur les urgences et après les sutures radios scanner....... ils sont placés en garde à vue à la caserne AUVARE . S'en suivent les auditions, les intimidations........ Pour Steph aucune violence physique ne lui est reproché malgré les coups portés par les policiers (les policiers, je cite :" on ne gère pas tout dans les interpellations") il est accusé de manifestation illégale et de s'être interposé à l'arrestation de Mr Goretti. Commentaire du colonel de la brigade anti emeute: "on va les niquer" en parlant des pompiers bien sur.

 

Les journaux sont manipulés par prefet et ministre qui condamnent les pompiers .... Les témoins contactent le 18 pour témoigner en faveur des pompiers scandalisés par ce qu'ils peuvent lire dans la presse.

 

A ce jour les videos disparaissent, les journaux locaux écrits et télévisés etouffent l'affaire mais les pompiers sont menacés d'être accusés devant le tribunal pénal.

Aujourd'hui, le procureur DE MONGOLFIER s'étonne du nombre de policiers "blessés" (vu leurs équipements de robocop) face à des pompiers en tshirt et il demande une enquête de L' IGPN police des polices de Marseille. Une lueur d'espoir peut être pour qu'éclate la vérité au milieu de ces politicars véreux????

 

Il faut dire que la police a déclaré 5 policiers blessés qui posent sur les photos avec nos politiques, mais pourtant aucun service d'urgence de Nice ne les a accueilli???
Aucun politique ne s'est soucié de l'état de santé des pompiers pas même leur propre colonel:  le COLONEL BAUTHEAC qui a accablé ses hommes sans avoir pris connaissance des faits!!

 

Voici un résumé succint de ce qui se passe dans notre pays démocratique!

 

Faites circuler l'information pour qu'un maximum de personnes soit au courant!

 

 

http://senor-information.over-blog.com/article-nos-pompiers-manifestent-ils-sont-blesses-ou-mis-en-garde-a-vue-54852843.html

 

 

 

             Tout ça, vous ne le lirez pas dans les Médias ! Eva

 


 

Partager cet article
Repost0
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 04:59
France Info - Des dessinateurs de presse réfugiés en France dessinent pour la liberté de la presse - (c)RF/Mikaël Roparz

Des dessinateurs de presse réfugiés en France dessinent pour la liberté de la presse
©RF/Mikaël Roparz


 


Des dessins pour défendre la liberté de la presse

Tous les ans, le 3 mai, c’est la journée mondiale de la liberté de la presse.

Depuis le début de l’année dans le monde, 9 journalistes sont morts. 165 sont emprisonnés.  Un anniversaire, qui cette année met notamment en avant les dessinateurs de presse.


A l’occasion de cette journée internationale de la liberté de la presse, la Maison des journalistes à Paris a décidé de mettre en avant les dessinateurs de presse.


La semaine dernière sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, trois dessinateurs de presse, 2 Tchadiens et un Algérien, tous des réfugiés politiques ont créé un dessin de 2m x 5m ayant pour thème la liberté de la presse.
Ils seront exposés à partir d’aujourd’hui à la Maison des journalistes à Paris.

 

 

L’exil ou la mort
France Info - Adjim.

Adjim.
©RF/Mikaël Roparz

Adjim est Tchadien.
Il est arrivé en France en 2004.
S’il est parti de son pays, c’est parce qu’il ne pouvait plus exercer son métier de dessinateur de presse.
Il travaillait pour un journal satirique “le Miroir” (l’équivalent du “Canard enchainé”).
Il a été obligé de quitter son pays parce qu’il était menacé. Il a même été agressé.

En savoir plus
 

Aujourd’hui, Adjim est réfugié en France.
Il réalise des dessins sur un blog.
Mais il a été obligé de trouver un autre travail pour gagner sa vie.

C’est la journée mondiale de la liberté de la presse. Adjim est Tchadien. Dessinateur de presse, il a été obligé de fuir son pays parce qu’il était menacé.  (0'32")
 

 

 
France Info - Les dessins des trois journalistes étrangers réfugiés en France

Les dessins des trois journalistes étrangers réfugiés en France
©RF/Mikaël Roparz

 

 

Il fallait sauver sa tête

 

France Info - Ahmed Mesli, dessinateur de presse algérien

Ahmed Mesli, dessinateur de presse algérien
©RF/Mikaël Roparz

En Algérie aussi le travail des journalistes est difficile. Souvent, ils sont poursuivis par la justice parce qu’ils dérangent.
Ahmed Mesli a été obligé de quitter son Algérie natale. Ce dessinateur de presse dessine depuis son enfance. Ces croquis séduisent. Il collabore pour plusieurs journaux algériens. Mais en 2003, le climat d’insécurité qui règne en Algérie le pousse à fuir son pays.“Il fallait sauver sa tête” comme il dit.
Il arrive en France ou il est accueilli à la Maison des journalistes. Mais il a dû laisser de côté son métier de dessinateur de presse. Aujourd’hui, il travaille dans un musée.

C’est la journée mondiale de la liberté de la presse. Le dessinateur de presse Ahmed Mesli a été obligé de quitter l’Algérie en raison des pressions qu’il subissait.  (0'29")
 

En savoir plus
 

 

La liberté de la presse dans le monde

Aujourd’hui dans le monde, trop de journalistes sont persécutés et détenus.
Il est encore très difficile dans certains pays d’enquêter et d’informer.

Depuis 4 mois, deux journalistes de France 3 sont détenus par les talibans. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été enlevés en Afghanistan le 29 décembre dernier alors qu’il réalisaient un reportage

L’Iran “se rapproche dangereusement du trio infernal pour la liberté de la presse, constitué depuis des années par l’Erythrée, la Corée du Nord et le Turkménistan” explique l’association Reporters sans frontières.
Mais en Europe, longtemps exemplaire en matière de liberté de la presse, dans certains pays comme la Slovaquie, l’Italie, l’Espagne, des journalistes sont aussi menacés physiquement.

L’organisation Reporters sans frontières publie aussi aujourd’hui la liste de quarante hommes politiques, religieux, issus de milices ou d’organisations criminelles, qui “s’attaquent directement aux journalistes, qui font de la presse leur ennemi privilégié, leur bête noire”. Parmi eux , il y bien sur Mahmoud Ahmadinejad.

La Journée mondiale de la liberté de la presse est l’occasion d’en rappeler les principes fondamentaux et de rendre un solennel hommage à tous les journalistes qui ont perdu la vie en accomplissant leur devoir.

Mikaël Roparz

 



Derniers articles Medias

 

http://www.france-info.com/culture-medias-2010-05-03-des-dessins-pour-defendre-la-liberte-de-la-presse-435813-36-41.html

 

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/44730/date/2010-05-03/article/des-dessins-pour-la-liberte-de-la-presse/

Partager cet article
Repost0
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 04:29

France, Etats-Unis, Italie, Afghanistan... Partout dans le monde, les lois et les pressions politiques entravent la liberté d'informer. Reporter et documentariste, Paul Moreira témoigne.

 

 

Ce qui se joue là ne concerne pas les privilèges d'une caste. Il en va de la liberté d'opinion du public, afin de ne pas remettre aveuglément notre destin entre les mains de ceux qui nous gouvernent. Les pressions s'accumulent, dans une indifférence dangereuse. Contre les journalistes et les citoyens lanceurs d'alerte...

 

Un peu partout dans le monde dit libre, ceux qui ont décidé de parler, de révéler, sont attaqués avec une violence nouvelle.

 

En France, les spin doctors de l'Elysée ont forgé des "éléments de langage" pour décrédibiliser les enquêteurs de Mediapart. Des attaques en rafales contre leurs opinions supposées. Trotskystes... Et personne pour rappeler l'article 19 de la Déclaration des droits de l'homme : "Le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions." Surtout si elles sont de jeunesse et prescrites. Ou alors, il faudrait nommer un par un les anciens néofascistes qui peuplent le camp du gouvernement.

 

Aux Etats-Unis, l'armée vient d'enfermer Bradley E. Manning, un soldat suspecté d'avoir rendu publique une bande vidéo. Il risque soixante-douze années de prison. Que montraient les images ? Un crime de guerre à Bagdad. Un hélicoptère Apache qui abat des civils, des journalistes, des femmes, des enfants. Le film a été diffusé sur le site Wikileaks. Manning croupit maintenant dans une geôle au Koweït pour avoir peut-être révélé ce qui pourrait devenir le My Lay (ce village vietnamien où les civils furent massacrés par l'armée américaine) de la guerre en Irak.

 

Couvrir les conflits militaires de manière indépendante risque d'être de plus en plus dur.

 

En France, encore, une loi votée en juillet menace ceux qui partent dans les zones dangereuses. Ils sont prévenus : s'ils viennent à être pris en otage, le gouvernement leur présentera la note pour leurs frais de libération. Le ministre des Affaires étrangères a rassuré : cette loi ne concerne ni les humanitaires ni les journalistes. Une belle déclaration. Orale. Mais lorsqu'un député socialiste, Hervé Féron, a demandé à spécifier l'exemption dans le texte, il s'est vu opposer un refus.


En mai dernier, je me suis rendu en Somalie. Une de ces fameuses zones dangereuses que nous sommes censés déserter par arrêté préfectoral... Un fonctionnaire européen zélé a eu vent de mon voyage et m'a dénoncé au ministère des Affaires étrangères. Le porteparole m'a envoyé une lettre à en-tête très officielle m'intimant de ne pas partir. Je suis parti. Ma besace pleine de stress.

 

Entre les lignes, j'entendais déjà les admonestations publiques en cas de pépin : "Malgré nos avertissements explicites, il est tout de même parti..." La même ritournelle culpabilisatrice que l'on nous inflige à propos de nos confrères de France 3 coincés par les Talibans en Afghanistan. Au fait, pourquoi partons-nous dans ces trous noirs ? Pour un peu de gloriole com me le suggère avec mépris le discours officiel ? Le frisson du danger ? C'est à cela que l'on voudrait nous réduire.

 

Or, de Somalie, j'ai ramené des images sans fracas et sans héroïsme. Des images que je ne soupçonnais pas. Au milieu des blessés de guerre, j'ai découvert une épidémie invisible de gosses difformes. Le gouvernement somalien désigne les déchets toxiques déversés dans le pays par des Européens peu scrupuleux. Des Italiens, notamment. Il se trouve que des juges italiens ont justement mis sur écoute des réseaux de trafiquants de déchets toxiques. J'ai parlé à ces magistrats, j'ai tenté de récupérer les bandes audio. Mais voilà que dans le courant du mois de juin, c'est en Italie que la liberté d'informer connaissait un recul violent. Berlusconi a fait passer une loi contre la publication des écoutes judiciaires dans la presse. La peine sera sévère. Pour les juges qui les donnent comme pour les journalistes qui les publient. Deux mois de prison et près de 500 000 euros d'amende.


Que voulait dissimuler Berlusconi ? D'après des copains journalistes italiens, il est très ennuyé par une écoute qui circule dans les salles de rédactions. On l'y entend hurler sur le patron de la rédaction du TG1, le journal de 20 heures de la RAI, et exiger de lui qu'il n'évoque pas les ennuis judiciaires de son avocat. Et aussi qu'on ne parle pas au JT d'un repenti mafieux qui le met en cause. Et les journalistes italiens de s'exécuter.

 

Car il faut le dire et le répéter : les pressions et les intimidations finissent par payer. Même si, au début, ça ne se voit pas trop.

 

Suite, liens conseillés, ici :

 

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/48775/date/2010-08-02/article/journalistes-de-tous-les-pays-taisez-vous/

 

 

 

"Plusieurs projets du gouvernement menacent clairement l'indépendance et le pluralisme de l'information.
 
Depuis vingt-cinq ans, quelles que soient les majorités politiques, les réformes concernant les médias, malgré leurs imperfections, ont toutes contribué à renforcer la démocratie et l'Etat de Droit. Et pourtant, notre pays est encore loin d'être exemplaire, comme en témoignent les condamnations dont il fait l'objet devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour violation de la liberté d'expression.
 
Or, non seulement le pouvoir actuel ne poursuit pas ce nécessaire mouvement démocratique, mais il impose à dessein un recul inacceptable de la liberté d'information.
 
C'est évidemment le cas quand il abolit l'indépendance de l'audiovisuel public en accordant au Président de la République le pouvoir d'en nommer et révoquer les PDG. C'est aussi le cas lorsqu'il se mêle directement de l'avenir de la presse écrite en organisant et contrôlant ses Etats Généraux. C'est enfin le cas quand il envisage d'assouplir les dispositifs anti-concentration dans les médias.
 
Il faut d'urgence stopper ces projets et, au contraire, promouvoir le respect du droit moral des journalistes, refuser le mélange des intérêts industriels et médiatiques, préserver l'intégrité du service public de l'audiovisuel, permettre l'accès à toutes les sources documentaires, protéger les sources des journalistes, limiter les concentrations et défendre le pluralisme.
 
Chacun de notre côté, nous nous sommes efforcés de mobiliser nos lecteurs pour faire obstacle à ces projets. La cause nous paraît tellement importante et urgente que nous avons décidé de joindre nos efforts par cet appel commun." (extraits, 17.12.8)
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/lappel-pour-une-presse-libre-1/

Paul Moreira évoque les Etats généraux de la pr

 

 

Six mois que Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière sont otages en Afghanistan. Le 29 décembre, les deux journalistes de France 3 ont été enlevés par un groupe taliban avec leurs trois accompagnateurs afghans. Ils effectuaient un reportage sur la guerre en Afghanistan pour Pièces à conviction. Leur temps de captivité est supérieur à ceux de Florence Aubenas (5 mois en 2005) et Christian Chesnot et Georges Malbrunot (124 jours en 2004).


La mobilisation populaire prend de l'ampleur. Leurs visages s'affichent depuis mi-juillet quotidiennement sur France Télévisions sur demande du comité de soutien (liberezles.net).


Dans un premier temps, le Quai d'Orsay et le ministère de l'Intérieur avaient demandé aux familles et aux confrères de garder le silence sur leur identité, officiellement afin de ne pas faire monter les enchères. Mais parallèlement, les deux journalistes étaient la cible de critiques.


Nicolas Sarkozy et Claude Guéant dénonçaient en début d'année leur "imprudence coupable" et leur "irresponsabilité". Le chef d'état-major des armées Jean-Louis Georgelin avait signifié le coût exorbitant de leur libération. Ces déclarations ont choqué les proches et la profession.


Elles marquent une évolution de la doctrine française qui, jusqu'à présent, soutenait publiquement ses otages, contrairement aux Etats-Unis et à la Grande- Bretagne. Fanny Rousseau, du comité de soutien et cousine de Taponier, ne doute pas que, "en Afghanistan, les forces françaises font ce qu'elles peuvent pour les libérer". Au niveau national, le message est plus ambigu.


Le 13 juillet, lors de son intervention en direct sur France 2, Nicolas Sarkozy a déclaré : "Nous ferons tout pour (les) sortir de la situation où ils se sont mis." Cette tournure de phrase blesse les familles : "Ça faisait froid dans le dos, on avait l'impression d'un retour en arrière", témoigne Fanny Rousseau.

 

Le peu de zèle de Sarkozy à soutenir les journalistes tranche avec son soutien indéfectible et médiatisé à Ingrid Betancourt, Florence Cassez ou encore à l'équipe de l'Arche de Zoé. Un sentiment de malaise encore accentué depuis que le gouvernement veut faire payer aux otages les frais de leur libération. (Et en étant prêt, par contre, à dédommager Ingrid !!!, note d'eva)


Devant le tollé, Bernard Kouchner a précisé que les journalistes ou les employés humanitaires ne seraient pas concernés. Une précision qui ne rassure pas les journalistes. (Précision non écrite, note d'eva) 

 

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/48792/date/2010-08-01/article/otages-en-afghanistan-le-jeu-ambigu-de-letat-francais/

 

 

Les faits sont laissés de côté : les services d’investigation des journaux majeurs ont aujourd’hui été réduits à peau de chagrin.

 

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/paul-moreira-evoque-les-etats-generaux-de-la-presse/

 

 

Visitez ce site ! Eva

 

Partager cet article
Repost0
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 04:15

 Le Chili, premier pays au monde à protéger la neutralité des réseaux par la loi (source ZDNet)

 

Peut-être est-ce dû à l’histoire particulière du Chili, qui a connu il y a plus de 30 ans des heures très sombres ? Je rappelle aux lecteurs les plus jeunes que le 11 septembre 1973 l’armée chilienne, soutenue par la CIA, déclenchait un coup d’état militaire provoquant la mort du président démocratiquement élu Salvador Allende et plongeant le Chili dans de longues années de dictature.


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/78/Flag_of_Chile.svg/125px-Flag_of_Chile.svg.png


Quoi qu’il en soit, le Chili est le premier pays au monde à avoir voté une loi garantissant la neutralité des réseaux. Le projet en avait été déposé dès 2007, à l’époque où ce sujet était moins médiatique qu’aujourd’hui, par une dizaine de députés de différent bord politique, et soutenue par le gouvernement. La loi a été largement votée, pour ne pas dire plébiscitée, puisque 100 députés ont voté pour alors qu’un seul s’est abstenu.


Cette loi, qui prendra effet une fois approuvée par la Cour Constitutionnelle chilienne, complète le code des Télécommunications du pays en instaurant 5 nouvelles obligations pour les FAI :

  1. Interdiction d’interférer, de discriminer ou de gêner en aucune façon les contenus, les applications ou les services, à l’exception des actions vissant à garantir la vie privée des utilisateurs, leur protection contre les virus et la sécurité du réseau.
  2. Obligation de fournir des services de contrôle parental.
  3. Obligation de fournir aux clients, par écrit, toutes les informations leur permettant d’identifier correctement le service souscrit.
  4. Obligation de garantir la vie privée des utilisateurs, leur protection contre les virus et la sécurité du réseau.
  5. Obligation de garantir  l’accès à tous types de contenus, services ou applications disponibles sur le réseau et d’offrir un service qui ne distingue pas les contenus, les applications ou les services, en se basant sur leur source ou leur propriété. De même, les activités qui limitent la liberté des utilisateurs d’utiliser des contenus ou des services sont interdites, sauf demande exprimée par les utilisateurs.

En France, la question de la neutralité des réseaux va être examinée par les parlementaires dans le cadre de la disposition des directives européennes du paquet télécom. Le sujet a pris de l'ampleur cette année et de nombreuses initiatives ont été lancées. l’ARCEP a éclairé le débat en recueillant de nombreuses contributions, en donnant la parole à des acteurs du secteur et en organisant un colloque dont les actes sont publics. Le régulateur a ensuite publié ses premières préconisations. De son côté, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'Economie Numérique, s'est impliquée dans un débat qui semble lui tenir à cœur : elle a demandé à un collège d’experts de faire des propositions sur le sujet, puis a également organisé une consultation publique dont les résultats ont été publiés en juin.


http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2009/10/brevets-lois-justice-97x72.jpgC’est maintenant aux députés et sénateurs français de prendre le relais pour, dès cet automne et malgré un agenda parlementaire très chargé, inscrire la garantie de la neutralité des réseaux dans la loi de notre République.


 

 http://www.zdnet.fr/blogs/infra-net/le-chili-premier-pays-au-monde-a-proteger-la-neutralite-des-reseaux-par-la-loi-39753558.htm#xtor=EPR-100

 

 

A savoir :

 

 

Dénoncer un contenu illicite : le how to du ministère de la Culture


 Mon voisin a sifflé un air sans l'avoir acheté sur iTunes


Droit

 

Vous souhaitez un web propre et net, sans contenu louche ? À un député qui l’interrogeait en ce sens, le ministère de la Culture vient de décrire les deux pistes que tout bon internaute souhaitant dénoncer « les abus et infractions » pourra suivre docilement. Rappelons que selon Frédéric Lefebvre, la dénonciation, qui ne se confondrait pas avec la délation, fait partie des « devoirs républicains ». Quelles sont donc ces pistes ?


corbeau


Internet-signalement.gouv.fr

« La première consiste en la mise en œuvre, par les pouvoirs publics, d'un portail https ://www.internet-signalement.gouv.fr mis à la disposition de tout utilisateur d'Internet souhaitant signaler des contenus ou des comportements illicites, c'est-à-dire interdits par la loi française ». Le signalement est géré par l’OCLCTIC et est ensuite « orienté et traité par le service compétent et pourra entraîner une action de la part des autorités judiciaires ». Et donc alimenter la liste noire des fameux moyens de sécurisation version Hadopi.

LCEN

La seconde voie est plus ancienne : « la loi pour la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004 prévoit qu'une personne physique ou morale peut notifier la connaissance de faits litigieux sur Internet aux personnes physiques ou morales qui assurent, même à titre gratuit, pour mise à disposition du public par des services de communication au public en ligne, le stockage de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services. Dans cette hypothèse, les hébergeurs doivent retirer les contenus illicites et en informer les pouvoirs publics. À défaut, leurs responsabilité civile et pénale sera engagée ».

Deux verrous pour tenter de prévenir les abus

Deux maigres verrous existent pour éviter les dénonciations illégitimes : l'article 226-10 du code pénal prévoit que toute « dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 EUR d'amende ».

Pour la deuxième voie, le notifiant qui signale un contenu ou une activité comme étant illicite alors qu’il sait dans le même temps que cette information est exacte, risque un an d'emprisonnement et de 15 000 EUR d'amende.

Frédéric Mitterrand précisera toutefois au député que sur internet-signalement.gouv.fr « le signalement peut s'effectuer sous couvert d'anonymat ». Ouf !

 

Rédigée par Marc Rees le lundi 02 août 2010 à 12h17 (16691 lectures)

 

 

http://www.pcinpact.com/affichage/58573-denonciation-contenu-illicite-hadopifr-mitterrand/86828.htm

 

(Lien: Cliquer sur le corbeau)

Partager cet article
Repost0
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 03:53

canard 

News: SECURITE FRANCE ISRAËL - SELON LE CANARD ENCHAINE, DES  MILITAIRES ISRAELIENS ET FRANCAIS ONT PARTICIPE DANS LES LANDES ET EN GIRONDE A UNE " SIMULATION DE GUERRE ELECTRONIQUE ET D'ATTAQUES DE SITES RADARS"

Jun 201005

Par Michel Levy-Antoine (Paris)
Rubrique: France - Israël                                                                
Publié le 5 juin 2010

canard 

 

ETONNANT. Pourquoi donc le Canard Enchaîné traite-t-il d’un sujet aussi sensible actuellement, la semaine où l’Etat Hébreu est attaqué avec une rare virulence ? La raison est assez simple : des acteurs français tentent de faire dérailler la fructueuse et assez récente (?) coopération militaire France-Israël. Un article signé par Claude Angeli (anti-israélien modéré) décrit cette semaine des opérations militaires réalisées entre militaires français et Israéliens. Ce genre d’informations est en général mis sous le couvert du “Secret Défense”. Les sources de ce journaliste (que nous suivons toutes les semaines) sont le plus souvent assez crédibles. Elles proviennent presque certainement d’informateurs qui sont au centre des décisions.

Le Canard Enchaîné raconte, sans trop de détails, que les Généraux Gaby Ashkenazi et Jean-Louis Georgelin ont signé un accord secret de coopération militaire. Des officiers de Tsahal se rendent en France pour réaliser des opérations de formations destinées aux soldats d’élite français. Les bases de Biscarosse et de Cazaux accueilleraient les soldats-formateurs israéliens.

En Israël, la censure militaire n’autorise pas la presse à traiter des détails de cette coopération. IsraelValley (site officiel de la Chambre de Commerce France-Israël) a un devoir de réserve sur ce sujet très sensible.—

http:// www.israelvalley.com/news/2010/06/05/27700/securite-france-israel-selon-le-canard-enchaine-des-militaires-israeliens-et-francais-ont-participe-dans-les-landes-et-en

 

La France va-t-elle se réveiller et tenter de retrouver sa souveraineté ? Eva

 

Sur ce site,

Rappel:

Le 15 avril 2010, au Palais de l’Élysée, le président de la République française, Nicolas Sarkozy et son homologue israélien, Shimon Peres, ont officiellement annoncé la création d’ « Europe-Israël : Maison Commune ».

et :

Extraits:

 

C.Bigot – L’année écoulée a été particulièrement riche car, à défaut de découvrir Israël, j’exerce pour la première fois la fonction d’ambassadeur. (Note d'Eva: Je rappelle que Sarkozy, "agent d'israël", a changé tout le personnel du Quai D'Orsay, habitué à la politique gaullienne d'indépendance. Voici une indication intéressante: Ambassadeurs remplacés... par des non-ambassadeurs.. (soumis). Lourd de conséquences, tout ça... Finie la politique indépendante de la France, non-alignée, respectée dans le monde, modèle !)


(..) aujourd’hui, la vision de la France est extrêmement positive ici, et ce au plus haut niveau. Selon moi, cela tient notamment à la sympathie qu’éprouvent bon nombre d’Israéliens pour le président de la république Nicolas Sarkozy  (..) Prenez le cas de l’Iran dont le programme nucléaire pose, aux yeux des Israéliens, une menace existentielle. Ce dossier est d’une extrême complexité et figure au coeur des discussions entre la France et Israël. Tous les aspects du problème sont traités. La France a toujours dénoncé avec la plus grande fermeté les propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Ensuite, nous sommes assurément l’un des pays les plus engagés en faveur de sanctions contre Téhéran. Sur ce point, Israël sait qu’elle peut compter sur l’appui de la France. Au Conseil de sécurité, nous avons été très actifs pour faciliter l’adoption de la résolution 1929. Aujourd’hui, nous souhaitons aller au-delà des sanctions votées à l’ONU et proposer des sanctions « européennes » dès la fin du mois de juillet. Ces mesures vont jouer un rôle déterminant. (..) Si la France a mobilisé toute sa diplomatie pour obtenir l’adoption d’un nouveau volet de sanctions, c’est que nous y croyons. Vous savez, les Israéliens souhaitent eux aussi que les sanctions fonctionnent. D’autres options existent mais elles sont extrêmement dangereuses. (..) Pour moi, cette affaire (Gilad Shalit )revêt avant tout un problème humain. Dès ma prise de fonction, je me suis rendu à Mitzpé Hila, auprès des parents du jeune Gilad Shalit. Nous nous connaissons depuis l’époque où j’étais un proche collaborateur de Bernard Kouchner. (..) Comme vous le savez, nous n’avons aucun contact avec le Hamas. En revanche, je m’entretiens régulièrement avec le négociateur israélien Hagay Hadas. Nos échanges se font dans une parfaite transparence, il partage avec nous toutes les évolutions du dossier. Mais la confidentialité reste le maître mot de ces tractations. (..) La France soutient sans ambiguïté l’adhésion d’Israël à l’organisation internationale de la francophonie. Certes, il y a des obstacles politiques liés à l’absence de consensus sur cette candidature, plusieurs pays continuant de s’y opposer. Cela est d’autant plus regrettable que nous recensons en Israël près de 700 000 francophones, dont 100 000 Français. Cette communauté est active. Par conséquent, notre politique consiste à agir comme si Israël faisait partie de cette organisation. Nous faisons en sorte d’intégrer Israël dans un maximum d’initiatives qui ne nécessitent pas une adhésion. A ce titre, nous nous félicitons de l’intégration à l’AUF (Agence universitaire de la Francophonie) de l’Université de Tel Aviv et du Collège universitaire de Netanya. (..)


- Justement, on assiste, sous votre égide, à une floraison d’évènements culturels franco-israéliens…


Oui, cela rejoint cette même volonté de répandre la culture française et de la partager avec d’autres pays. La société française est extrêmement créative et nous avons souhaité exporter des concepts comme la fête de la musique et la nuit blanche. Récemment, nous avons également organisé un festival du film français. Tout cela contribue à nourrir les échanges avec Israël.


- Israël s’est dernièrement rapproché de plusieurs instances internationales comme l’OTAN et l’OCDE dont il est devenu un membre à part entière. L’Etat hébreu assure également depuis peu la présidence du projet EUREKA. En avril denier, vous aviez participé à Paris au lancement de la Maison commune Europe-Israël. Selon vous, ces différentes initiatives permettent-elles également de renforcer la coopération avec la France ?


D’abord, la France a toujours soutenu l’entrée d’Israël à l’OCDE. Etant donné les performances économiques de ce pays, cette adhésion m’apparaît tout à fait logique. Concernant la création d’une Maison commune Europe-Israël, l’objectif est d’élargir à l’Union européenne une structure similaire à celle de la Fondation France Israël, qui est dirigée par l’ancienne ministre Nicole Guedj. Il est important de rapprocher les opinions publiques européennes et israéliennes. Naturellement, ce type de démarche offre un nouvel outil de coopération entre la France et Israël. (..) Au Moyen-Orient, la France dispose de relations particulières avec l’Autorité palestinienne comme avec des pays comme l’Egypte et le Liban. Nous avons également des contacts avec la Syrie. Tout cela peut être profitable à Israël. Les choses doivent être analysées de façon globale.

 

Eva : Que cherche-t-on ? A être "profitable à Israël", ou à la France ? Ce n'est évidemment pas de l'antisémitisme de dire ça, mais l'intérêt bien compris de la France, notre pays qui doit rester souverain...

 

http://www.israelvalley.com/news/2010/07/13/28054/france-israel-interview-exclusive-christophe-bigot-ambassadeur-de-france-en-israel-nos-deux-pays-ont-retrouve-des-liens-p

Partager cet article
Repost0
1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 09:44

 

retraite-parkinson-copie-2.jpgretraite-a-90-ans.jpg

 

 

 

Mes amis, chers fidèles Lecteurs,

 

juste quelques mots pour vous annoncer la création d'un blog pour les seniors,

 

en effet, j'ai entendu sur France24 que les Seniors étaient de plus en plus sur Internet,

 

or vous le savez, ce sont eux qui subissent le plus la désinformation des Médias Officiels, et réagissent, ou ne réagissent pas, en conséquence.

 

Chacun résiste comme il peut, chacun milite à sa façon,

 

en tant que journaliste, moi j'informe,

 

et là, il y a un créneau neuf à saisir,

 

je m'y emploie.

 

Vous pouvez m'aider en me signalant les infos susceptibles d' intéresser ces personnes, je les relaierai,

 

voici l'adresse de ce nouveau blog.

 

Dans la conjoncture actuelle, si préjudiciable aux intérêts des citoyens, des peuples, nous devons informer, sans cesse, et nous soutenir,

 

j'attends de chacun de vous qu'il fasse connaître ce blog d'intérêt public à chaque senior, à chaque retraité de sa connaissance, de son entourage.

 

Vous pouvez aussi relayer cette information sur vos blogs, si vous voulez que les choses évoluent dans le bon sens, celui de la paix, du Bien commun, etc.

 

Merci de votre attention,

 

Cordialement à tous, votre eva

 

http://senor-information.over-blog.com/#

 

 


 

retraite-Chimulus-j.jpg

 

 

_______________________________________________________________________

 

Unite-et-paix.jpg

 

Les Médias vous mentent,

lisez l'Info, la vraie, sur Internet, 

comme sur Médiapart (affaire Woerth)

par eva R-sistons à la désinformation

 

 

Bienvenue sur ce blog,

 

sur votre blog,

 

mes nouveaux amis !

 

Pourquoi ce site ?

 

Je viens d'apprendre, sur France24, que les Seniors étaient de plus en plus "fans" d'Internet. Et pour cause ! Il ouvre tant d'horizons, il permet de communiquer avec le monde entier, il permet, aussi, de s'informer. Vraiment !

 

Aujourd'hui, nos Médias, à l'étranger, sont montrés du doigt ! Nous sommes, avec Sarkozy, lanterne rouge d'Europe en matière de liberté de l'information ! Le saviez-vous ? Lisez Internet ou la presse étrangère plutot que la Française, vous serez stupéfiés: Notre Président est raillé partout ! Le journal "Le Courrier International" a consacré tout un article à ce sujet ! 

 

Car malheureusement les Médias "officiels", et surtout la Télévision, vous mentent en permanence. Pourquoi ? Parce qu'ils sont aux mains d'un Clan, d'abord (et c'est pour cela que vous voyez toujours les mêmes têtes), ensuite aux mains des Marchands d'Armes, c'est une réalité propre à la France, scandaleuse: Et par exemple lorsque j'étais journaliste sur une grande chaîne de télévision française, la seule émission qui, à l'époque (plus démocratique qu'aujourd'hui), a été censurée, concernait l'Association internationale des Femmes pour la Paix.

 

 

http://www.ameinfo.com/static/images/countryguides/gallery/iran-1.jpg

 

 

 

http://www.3jokes.com/images/2008/Data50/IRAN/3Jokes_Iran%20(15).jpg

 

 

http://www.resimlerden.com/iran/iran.jpg

Voilà à quoi ressemble l'Iran millénaire qui va bientôt être attaqué

et détruit comme l'Irak dont toute la culture (Musées etc) a été

anéantie par les occupants américains. Honteux !

 

 

 

Ne vous étonnez donc pas si on vous présente, par exemple, une émission intitulée "Mourir pour la Patrie", pour vous inciter à le faire (alors que sauf exception on ne meurt pas pour la patrie, mais... pour les multinationales de l'armement ou du pétrole, apatrides !). Et actuellement, cher Lecteur ou chère Lectrice, n'avez-vous pas remarqué combien, jour après jour, on nous dresse contre l'Iran, présentant ce pays comme dangereux, alors qu'il n'a jamais attaqué personne, et qu'il ne compte pas le faire ? Alors, pourquoi ? D'abord parce que l'industrie militaro-financière a besoin de guerres pour prospérer (et donc elle a sans cesse besoin d'adversaires, hier l'Irak, aujourd'hui l'Iran), ensuite parce que les "cibles" choisies intéressent les grandes puissances (comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, Israël, la France...) en raison soit de leur intérêt stratégique (route du pétrole par exemple), soit de la richesse de leur sous-sol.

 

Diviser pour régner: Machiavélique ! 

 

Voulez-vous des exemples ? Haïti représentait un intérêt stratégique, alors une arme militaire très sophistiquée a été utilisée, dite "climatique", pour dérégler le climat, provoquer un tremblement de terre (Jamais les Médias ne diront la vérité, évidemment). Et les Etats-Unis occupent militairement (quel Média en parle ?), désormais, le pays dévasté. Vous ne me croyez pas ? Souvenez-vous: Les images montraient les "sauveteurs" américains en tenue militaire... pour sortir les survivants des décombres ?

 

L'Irak était riche en pétrole ? Une guerre effroyable a été déclenchée par les Anglo-Saxons, et désormais ils gèrent le pétrole après avoir détruit le pays. Le résultat ? Un million 500.000 morts, plus de deux millions de réfugiés, la Nation divisée ethniquement (Kurdes, Chiites, Sunnites) donc affaiblie (le fameux "diviser pour régner" ! C'est ce qui s'est passé lors de la guerre de Yougoslavie, je vous expliquerai une autre fois), et puis un grand nombre de blessés, d'handicapés, de meurtris, d'orphelins, d'enfants malformés, une culture anéantie, etc etc, sans parler des pillages, des meurtres, des attentats (souvent provoqués par l'Etranger, la CIA par exemple, on appelle cela des "attentats sous faux drapeau ou sous fausse bannière", pour provoquer)...   

 

Sadam Hussein était certes un dictateur, mais la Nation était une, souveraine, laïque, c'était un pays moderne et par exemple le système de Santé était alors excellent... Aujourd'hui, le pays est détruit, et dirigé par des "marionnettes", comme on dit, c'est à dire des hommes corrompus (payés grassement) au service des Etats-Unis qui pillent les ressources pétrolières pour continuer à faire du profit et à maintenir élevé le niveau de vie des seuls Américains (sur le dos, donc, des Irakiens qui pourtant possèdent les ressources). Est-ce juste ?

 

Lisez (cliquez sur ce lien, vous accédérez à mon blog No-War, car je milite pour la paix, ce bien le plus précieux !) :

L’IRAK AN VII : Chronique d’un pays en miettes ( Pr Chems Eddine Chitour )

russes contre nazisme meyssan

2e guerre mondiale.

Les Russes libèrent l' Europe du joug nazi. Eh oui, les Médias disent

que ce sont les Américains qui ont sauvé l'Europe, mais non, ils ont perdu

300.000 hommes et les Russes vingt millions des leurs ! Et en réalité,

des Américains comme la famille Bush, déjà, ou les Rothschild,

ont en sous-mains favorisé cette guerre pour des motifs de profit !


 

Une nouvelle guerre mondiale ?

 

Aujourd'hui, ce que les Médias ne vous disent pas, c'est que les Israéliens, les Américains, les Anglais, les Français (Chirac était pour la paix, Sarkozy est le Bush de notre pays, va-t-en guerre... on en reparlera) se préparent activement pour attaquer plusieurs pays, parce qu'ils veulent rester "souverains", préserver leur indépendance : Iran, Syrie, Liban... la guerre, cette fois nucléaire,  risque de se propager dans la région, et ailleurs, comme en Corée, en Russie, en Chine, et aussi dans des pays comme le Vénézuela, dont les Etats-Unis convoitent le pétrole et n'apprécient pas le dirigeant, Chavez, qui veut que les ressources du pays profitent à tous, et non aux multinationales américaines.

 

Et la France, avec un Sarkozy ou un Kouchner (ils étaient d'ailleurs tous deux pour la guerre d'Irak, contrairement à Chirac et aux Français) particulièrement va-t-en guerres, sera au premier rang aussi, avec les conséquences que cela impliquera (attentats, armes biologiques etc). La Der des Der ? Non ! Les guerres rapportent gros, des "fous" indifférents aux malheurs des populations les programment !

 

NS-lordwar.jpg NS-l-americain-livre.jpg

 

 

Sarkozy: Un va-t-en guerre, un cow-boy, un "Bushiste"

 

 

Et vous devez savoir que je suis une femme de paix, pour moi la guerre est la pire des choses, la pire des solutions, elle aggrave les problèmes, elle les multiplie ! C'est pourquoi je tiens à informer. Pour que les citoyens soient au courant, et que si c'est possible, ils disent non ! Par exemple, en ne votant plus pour un "cow-boy", un "shérif" comme Sarkozy, qui est "musclé", "va-t-en guerre". Observez-le: Plutôt que la "prévention", il choisit la "répression"; plutôt que la "diplomatie", "l'usage de la force". Ce n'est pas un homme d'Etat et de paix, c'est le "clone" de Bush ! Oui, la France a élu un Bushiste, il faut le savoir ! Et je vais vous apprendre quelque chose de terrible: Une dizaine de livres sont sortis sur son état mental (perturbé), le plus souvent écrits par des psy ou des psychiâtres. Qui en a parlé ? Les Médias "aux ordres" ont fait silence...

 

 

Voix-de-son-maitre.jpg

 

 

Les Médias, vos ennemis

 

 

Les Médias ne sont pas vos amis. Ils mentent, ils désinforment, ils font de la propogande, ils relaient les mesures du gouvernement. Tout est faux ! Et par exemple, Woerth est-il blanchi ? Par son copain ! La vérité, c'est qu'il est dans le pétrin jusqu'au cou ! 

 

Lisez:

 

Woerth "blanchi", mais... Bassères (IGF) avait été nommé par Woerth ! (cliquer sur le lien).

 

 

NS--172--.jpg

 

 

Sarkozy est-il un homme bien ?

 

Vous voulez savoir ? Je suis Gaullienne de Gauche. J'admire le Gl de Gaulle ! C'était un homme d'Etat, lui, qui aimait la France, qui la servait avec droiture, l'éthique était première pour lui, et par exemple il n'aurait pas donné une communication de téléphone personnelle de l'Elysée sans la payer. Et Sarkozy ? Avec tout ce qu'il gagne, il ne paie pas d'impôts ! Et vous ???? Au fait, vos pensions ont-elles augmenté ? Sarkozy, lui, à peine élu, a pensé : 

- à s'augmenter scandaleusement

- à faire un immense cadeau à ses amis milliardaires (le fameux bouclier fiscal, avec lui Mme Bettencourt a vu le Fisc lui rendre trente millions !)

- à faire des Lois pour que la délinquance "en col blanc" (des riches donc) soit le moins possible poursuivie ! 

 

Je vous joins un article sur son train de vie, à nos frais, il est supérieur à celui de la Reine d'Angleterre !

 

Je vous joins également un lien (cliquer dessus) qui vous permettra de comprendre, en quelques instants et en images, ce qui se passe avec la fameuse "route du pétrole" qui occasionne tant de guerres :

 

http://img146.imageshack.us/img146/1980/axisofwarsuy7.swf   (La route du pétrole).  

 

Vous pouvez aussi cliquer sur ce lien (le site est formidable pour l'information, la vraie !): 

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14447

 

Je vous conseille aussi la lecture de cet article, publié sur l'un des meilleurs sites d'Internet: "Géopolitique, les CLEFS pour comprendre ce qui se passe réellement, ou ce qui s'est passé récemment"

 

 

http://www.voltairenet.org/, ou http://www.voltairenet.org/article165795.html

 

Je publie aussi, ce jour, sur ce blog, un post sur EDF, attention, ne signez rien !!!! C'est votre intérêt !

 

retraite-parkinson.jpg

 

Le financement de la dépendance

 

Enfin, je publie aussi un article qui vous intéressera, sur la dépendance. Nous sommes tous concernés ! Sarkozy est entouré de grands commis de l'Assurance, comme Xavier Bertrand, son frère Guillaume Sarkozy s'occupe de l'Assurance (privée, juteuse) des retraités... conflit d'intérêt !

 

Notre Président des riches (pas de tous les Français, de même qu'il est Président de l'UMP au lieu de tous nous représenter), des intérêts privés, vous prépare une loi. Eh bien, cette dépendance qui devait être financée par tous, le sera par les salariés (jamais par les rentiers, les actionnaires), au profit des Assureurs privés ! C'est la fin du Système "par répartition", solidaire, entre générations. Tout ce à quoi nous tenons, tout ce à quoi nous sommes habitués, va bientôt sauter avec Sarkozy, pour le seul profit de ses amis financiers, grands banquiers, grands entrepreneurs ! Par exemple, la Santé sera à deux vitesses, coûteuse, plus difficile d'accès (loin, moins d'hôpitaux et plus de cliniques privées, donc coût à notre charge, suppléments à payer pour être opérés..), déremboursements etc. Au final, seuls les riches pourront se faire soigner ! C'est ça que vous voulez ???

.   

Pardonnez-moi, ce premier article, d'introduction, est long. Les autres seront plus courts, donc plus faciles à lire. En quelques mots, vous comprendrez mieux l'actualité, ce qu'on vous cache, les dessous des mesures, ce qui vous menace, etc. Pour ne plus être roulés, pour choisir en connaissance de cause, pour défendre vos intérêts ! Ne vous laissez plus abuser par les mensonges des Médias, par la communication de l'Elysée d'ailleurs souvent non suivie d'effets !

 

Votre eva, qui a plus de cinquante ans comme vous, qui est jeune de caractère et d'allure, et qui veut être un modèle de jeunesse, de dynamisme, pour vous, et qui est là pour vous éviter de vous faire rouler !

 

1-2-1.jpg

 

Photo d'eva un peu floue, mais très récente, prise devant un cyber pas loin de chez elle ! La jeunesse se cultive, sports, militantisme, convictions, service des autres, idéaux, joie de vivre quelle que soient les circonstances, ouverture d'esprit, etc ! Il y a encore deux ans, on me donnait 35 ans ! Vous savez quoi ? Je ne vieillirai jamais ! Parce que mon coeur et mon esprit seront éternellement jeunes ! Et vous ? Eh bien, faites-en autant ! Et commencez par décider de ne plus vous faire rouler !

 

 

http://senor-information.over-blog.com/article-a-mes-lecteurs-et-a-mes-lectrices-senors-lisez-l-info-sur-internet-54755935.html

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 03:29
Saint-Aignan - « Les gendarmes étaient cachés, ils nous ont tiré dessus »

vendredi 23 juillet 2010, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 23 juillet 2010).

Audio Les invités 22/07/2010 à 12h20

http://www.liberation.fr/societe/06…

 

exclusif libération

Miguel Duquenet est le conducteur qui, au moment du drame, accompagnait Luigi, le jeune gitan tué la semaine dernière par un gendarme. Il s’est livré à la justice en fin de matinée. Voici son témoignage, recueilli par téléphone.

 


Par LIBÉRATION.FR

Interview : 4’33"

Miguel Duquenet, le conducteur présent aux côtés de Luigi, le jeune gitan tué la semaine dernière par un gendarme dans le Loir-et-Cher, s’est constitué prisonnier. Il s’est rendu jeudi matin au palais de justice de Blois pour témoigner sur le tir mortel, survenu selon lui, sans barrage ni sommation. Mourad Guichard, notre correspondant à Orléans, l’a suivi et a recueilli son témoignage.

Rappel des faits : vendredi dernier, Luigi Duquenet, 22 ans, meurt, victime de deux tirs de gendarmes après avoir forcé un barrage. S’en suivent deux jours de heurts, notamment à Saint-Aignan, une commune de 3.400 habitants du Loir-et-Cher. La communauté gitane accuse les forces de l’ordre d’avoir exécuté Luigi par « racisme antigitans ». (Récit sur LibéOrléans).

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article1361


 

Eva R-sistons :

 

Et les "Gitans", dûment filmés, qui s'en prennent aux arbres ou qui dessinent sur les murs, ont plus la carrure de mercenaires que de Tsiganes ! Je les connais bien, ils sont dans l'ensemble plutôt petits, et là ils étaient vraiment grands et bien baraqués, et masqués (je ne vois pas les Gitans masqués, ils ne sont pas si prévoyants) !

 

Ca ressemble formidablement à une provocation organisée pour faire diversion et pour prendre des voix au FN !

 


Partager cet article
Repost0
31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 02:57

Obama n'est pas né aux USA: il n'a donc pas le droit d'être Président des États-Unis!

 

 

Cet énonçé, en apparence farfelu, est tout de même un fait documenté et extrêmement controversé aux États-Unis.  Des gens détiennent la preuve qu'Obama est né au Kenya et qu'il n'est donc pas illigible à la Présidence selon la Constitution Américaine. 

 

Des poursuites sont actuellement en cours pour tenter de "détrôner" le président, pour prouver à la Cour son lieu de naissance.  Avouons que si ce scandale se retrouvait  dans les grands médias, le "bunker" s'activerait pour faire éclater un plus gros scandale: une guerre par exemple?

 

Écoutez le film "Des hommes d'influence" et vous serez amusés de constater à quel point le contrôle des médias peut prendre des allures de cinéma...

 

Voici un vidéo, en anglais, qui expose la fraude concernant le certificat de naissance d'Obama:

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=SIsQJNTvlUE

 

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=949607

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 01:31

NS-bigbrotheriswatchingyouei6.jpg

 

Cette société dont nous ne voulons pas

 

1984, c’était hier. Aujourd’hui, nous avons Sarkozy. Et c’est encore pire.

Par delà les clivages partisans et les options politiques des uns et des autres, nous sommes en voie de prendre conscience qu’une page de l’histoire de notre pays est en train de se tourner, et qu’un drame est en train de se jouer, sous la forme d’un profond changement sociétal.

 Pour la plupart, nous avons pu bénéficier d’une société qui, malgré ses travers, bénéficiait d’un gouvernement qui avait le souci de l’intérêt public, de la paix sociale, et de la prise en compte de l’équilibre collectif.

 Aujourd’hui, nous sommes nombreux à assister, impuissants, au saccage de nos droits les plus élémentaires, de notre liberté d’aller et venir sans être constamment contrôlés par des dispositifs policiers ou des caméras de surveillance à tous les coins de rue, comme c’est le cas dans ma propre ville, pourtant (étrangement…) si faible en ressources. Et quand bien même il est prouvé que l’efficacité de ce genre d’équipements est dérisoire. Mais le marketing de la surveillance fait des émules à droite comme à gauche, tout comme le développement des technologies numériques à des fins de contrôle de tout un chacun par le biais d’innombrables fichiers mal contrôlés et dangereux, et cela au plus grand mépris de nos libertés fondamentales, pourtant inscrites dans notre constitution.

 Notre liberté d’expression est régulièrement mise en cause, que ce soit dans nos propos, sur les blogs ou dans la presse, pour laquelle nos politiciens n’ont pas de mots assez durs alors qu’elle est constitutive de notre démocratie, là où eux-mêmes se permettent les plus grands écarts de langage, dont des propos racistes et xénophobes de plus en plus ouvertement exposés, au plus grand mépris de la démocratie . Notre liberté d’expression est en danger non seulement en France, mais dans toute l’Europe, comme chez notre cousine sévèrement bottée, ou des blogueurs manifestent en ce moment pour la défendre. Parce que la justice (la vraie) le vaut bien… et l’exige.

 On nous impose le déroulement tragi-comique d’un feuilleton de l’été à rebondissements qui en dit long sur les pratiques politico-médiatico-financières de nos élites dirigeantes,  lesquelles nous démontrent assez tristement  que la seule valeur qui anime ce petit monde là est  la cupidité, dont tout le monde a pu constater les effets, mais face à laquelle rien n’a été fait. Tout peut donc recommencer, en toute impunité,  comme avant….

 Et voila que certains faits divers montés opportunément  en épingle par une propagande gouvernementale de plus en plus évidente¹ viennent faire oublier au commun des mortels que se met méthodiquement en place une société qui veut tout contrôler jusque dans notre intimité, au point d’en devenir plus répressive et inquisitrice que le monde d’Orwell, 26 ans après. On riait encore de cette référence il y a peu. Aujourd’hui, si l’on rit, c’est plutôt jaune…

 Car après les blogueurs, les utilisateurs d’Internet, les journalistes, les fonctionnaires, les syndicalistes, les immigrés, les étrangers et/ou les musulmans,  les grévistes, les enseignants et les chercheurs,  les gens du voyage…  et après ? A qui le tour ?

 MAM a beau nier une « justice aux ordres« , nous sommes nombreux à ne plus y croire…

 (Comme le dit Maître Eolas, profitons de notre liberté avant qu’elle n’expire…).

 C’est pourquoi, Monsieur Sarkozy, qui êtes à Grenoble aujourd’hui, priez pour nous, pauvres pêcheurs : nous sommes profondément athées et ne croyons donc pas que le débat soit uniquement sécuritaire. Ainsi,  nous ne pensons pas que la déchéance de la nationalité française ou la généralisation des peines planchers que vous avez annoncés aujourd’hui en totale contradiction avec notre tradition républicaine soient  un gage de protection pour nos concitoyens, mais au contraire un véritable danger pour le ciment social de notre pays. Car le roi est nu, et nous sommes de plus nombreux à voir combien cette politique que vous menez est douce envers les riches, et dure envers les pauvres.

 … Comme nous ne pensons pas davantage que la régression sociale soit inéluctable, n’en déplaise à vos riches amis dont vous n’avez pas encore su vous départir, malgré le caractère d’équilibre qu’aurait dû comporter votre fonction qui, comme nous l’explique si judicieusement Mazarine, ici, n’est surtout pas un métier, destiné à s’empiffrer…. Mais une fonction qui, avant vous, était plus noble.

 C’est pourquoi nous pensons envers et contre vous et cette garde rapprochée qui soutient vos pires agissements  qu’ une autre politique est possible.

 


 

.. 

¹ … Ainsi sur le sujet des retraites, déjà bouclé en haut lieu au plus grand mépris de pourtant bien nécessaires négociations.


Auteur : Gauchedecombat - Source : Humeurs de Gauche

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14623#14623

 

_________________________________________________________________________________________

 

 

 

 

La xénophobie de Sarkozy menace la démocratie

 

Communiqué LDH


Le président de la République a pris la lourde responsabilité de faire des étrangers et des personnes d'origine étrangère ceux et celles qui seraient responsables de l'insécurité.


Parce qu'il a échoué dans sa politique sécuritaire, parce qu'il enregistre des échecs électoraux, parce qu'il entend interdire toute enquête impartiale sur des faits mettant en cause le financement de sa campagne électorale, et parce qu'il aggrave l'insécurité sociale et économique de millions de Français tout en favorisant jusqu'à la caricature les plus nantis, le président de la République et son gouvernement ont manifestement décidé d'agiter les vieux refrains des années 1930 destinés à attiser la haine contre les étrangers.

En se livrant, à quelques jours d'intervalle, à un discours discriminatoire contre les Gens du voyage et les citoyens européens que sont les Roms, puis en recherchant chez les étrangers et les personnes d'origine étrangère les causes de l'insécurité, Nicolas Sarkozy est en train de menacer les fondements mêmes de la République.

Ce ne sont pas les délinquants que Nicolas Sarkozy poursuit, ce sont les Français d'origine étrangère et les étrangers, qu'il désigne comme les boucs émissaires de tous nos maux.

Ce qui est ici en cause, ce n'est plus le débat légitime en démocratie sur la manière d'assurer la sûreté républicaine, c'est l'expression d'une xénophobie avérée. Quelle que soit la légitimité que confère l'élection, aucun responsable politique ne détient le mandat de fouler aux pieds les principes les plus élémentaires de la République, et de désigner à la vindicte des millions de personnes.

Le président de la République et son gouvernement mettent ainsi en œuvre une stratégie de la tension, espérant sans doute retrouver un électorat perdu, au risque de mettre en péril la paix civile.

La LDH, parce qu'elle porte de manière intangible les mêmes principes depuis plus de cent dix ans quels que soient les gouvernements, appelle tous ceux et toutes celles qui sont attaché(e)s à la démocratie et aux libertés à rejeter ces manifestations de xénophobie.

Paris, le 30 juillet 2010.


Auteur : LDH - Source : Ligue des droits de l'homme

 

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14624

 

 

 

Commentaires :

 

 

Voici mon texte d'avant les élections présidentielles de 2007:

Le Sarkonazi est encore plus dangereux que Le Pen !

http://mai68.org/spip/spip.php?article1395

 

 

 

Communiqué du MRAP :
Nicolas Sarkozy : des annonces démagogiques, contraires aux droits de l'homme, et inefficaces

 

Le Chef de l'Etat a demandé que la nationalité française puisse « être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte » à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre « dépositaire de l'autorité publique ». Dans le même esprit il veut que l'acquisition de la nationalité à l'âge de 18 ans pour un mineur délinquant né en France de deux parents étrangers ne soit plus un droit, ce qui passe nécessairement par la modification des articles pertinents du code civil sur la nationalité, ce qui serait une nouvelle forme de "double peine". Ce faisant, Nicolas Sarkozy vient de mettre un peu plus à mal le principe fondamental d'égalité entre les citoyens.

En voulant créer cette nouvelle forme de bannissement, une fois de plus Nicolas Sarkozy s'aligne sur les thèses du Front national au risque de les légitimer. Cette attaque sans précédent est un affront grave à une tradition française et met la France en dehors du droit international. Elle complète un arsenal qui, par touches successives, compose un tableau qui participe à créer un climat xénophobe des plus inquiétants.

Ces annonces sont pour le MRAP non seulement démagogiques et contraires aux droits de l'homme, mais inefficaces, car ce n'est pas ainsi que l'on apporte les réponses appropriées aux maux et aux souffrances des populations des quartiers populaires.

Paris, le 30 juillet 2010.

 

 

 

Réaction de Jean-Luc Mélenchon (sur son blog) :


Attention danger! Pas touche à la nationalité, monsieur Sarkozy! Vous allez casser la France ! La nationalité acquise ne doit pas être remise en cause pour des raisons de droit commun sauf à créer une catégorie nouvelle de sous-français conditionnels dont personne ne pourra plus empêcher qu’elle s’accroisse au hasard des gouvernement et des effets d’émotion du moment. Première, deuxième, troisième génération ? Quand cessera-t-on d’être un semi-Français dans la France de Sarkozy ?

 

Le président devrait prendre garde que sa condition de fils d’immigré ne permette pas demain de le déchoir de sa nationalité s’il venait à être poursuivi ou condamné, à tort ou à raison, du fait des conséquences de ses accointances avec les milieux d’affaires.

 

Le sentiment puéril de toute puissance du président de la république et sa grossière obsession de diversions sécuritaires le conduisent, une fois de plus, à envisager des mesures totalement étrangères à l’identité républicaine de la France. Il est essentiel de se souvenir que seul le régime du maréchal Pétain a eu recours à la remise en cause de la nationalité comme politique d’ensemble.

 

La déchéance de la nationalité française est une mesure inefficace, stupide et anti républicaine. Inefficace : aucune peine n’est dissuasive. La fonction de la peine est de sanctionner et de réparer. Stupide : elle soulève d’innombrables imbroglios injustes et cruels pour la famille des condamnés. Anti républicaine : le peuple est comme la communauté légale qu’il fonde : un et indivisible. Il ne peut y avoir deux catégories de français relevant de droits et de peines différents. Un délinquant doit être puni au nom de la loi. Et c’est assez comme ça dans tous les pays démocratiques.

 

 

 

 

Ça devient n'importe quoi, autant déchoir tous les français de leur nationalité pendant qu'on y est puisqu'on est issus à la fois des gallos-romains, des peuples dits barbares, des sarazins, puis pour les plus récents, des italiens, espagnols, polonais, russes, yougoslaves, roumains, marocains, algériens, tunisiens, libanais, maliens, sénégalais, malgaches, égyptiens, indiens, chinois, cambodgiens, vietnamiens... etc, etc. J'avais oublié nos premiers ancêtres sont africains. smiley-smile Il y a toujours eu des brassages de population.

 

 

 

Oui mais on est raciste ou on ne l'est pas...

Le sarkozysme n'est qu'un avatar du fascisme: même idéologie, mêmes méthodes, mêmes rapports avec l'argent, mêmes soutiens.

 

 

 

Exact. C'est exactement ça. Mais les aboyeurs ont peut-être aboyé trop tôt et trop fort.
Du coup, apparaît le germe d'une résistance qui n'était pas prévue sous cette forme.
Je crois, et j'espère, que ce mouvement va s'accentuer : le fascisme ne profite réellement qu'à peu de monde, pour les autres, c'est la peste brune. Tout le monde ne méconnaît pas l'Histoire au point d'accepter sans broncher cet histrion comme petit führer franSSais de pacotille, d'ailleurs fort peu crédible du point de vue borné de ses maîtres.
Il se pourrait qu'il soit subitement devenu nuisible aux intérêts qu'il devait servir, ayant confondu zèle et intelligence, hyper-activité avec efficacité.

 

 

.

 


Nadine Morano ou la droite décomplexée
envoyé par locapass - Emplacement de la vidéo

 

 

Le «Collectif droite populaire» UMP : Chaînon manquant entre toutes les droites ?

 

 

        

 

 

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14583

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 00:13

Quelques images du pays que l'Empire s'apprête à détruire comme l'Irak, avec sa culture. eva R-sistons à l'intolérable

http://www.ameinfo.com/static/images/countryguides/gallery/iran-1.jpg

www.ameinfo.com/iran/

 

http://www.resimlerden.com/iran/iran.jpg

www.must-web.com/Photos-Images/iran-resimleri...

 

http://www.3jokes.com/images/2008/Data50/IRAN/3Jokes_Iran%20(15).jpg

 

www.3jokes.com/images/2008/07/iran_photos_1.htm

 

"L'autre" Iran, les vraies déclarations d'Ahmadinejad, ses discours à l'ONU

 

 

L'Iran est sans cesse discrédité par les Médias sionisés et aux mains des dirigeants de multinationales de l'Armement, pour nous conduire à accepter l'intolérable: Une guerre contre l'Iran voulue en particulier par le Georges Bush français, Sarkozy. Parce que ce pays veut rester indépendant, ne pas se soumettre aux diktats de l'Occident, parce qu'il ne veut pas de ses marionnettes pour organiser le pillage de ses ressources et le désintégrer comme l'Irak ! eva R-sistons

 

 

N. Sarkozy a l'onu discour complet

N. Sarkozy : Soumission de l'Iran ou atomisation de l'Iran


Flash02/2010:Iran:Arrestation de 7 journalistes dont des agents de la CIA

Le ministère du Renseignement iranien a annoncé l'arrestation lundi de sept personnes accusées d'avoir planifié le rassemblement de l'opposition prévu le 11 Février 2010 prochain.  Certains d'entre eux ont été enrôlés par l'agence américaine de renseignements, la CIA.

Selon le communiqué du ministère, les sept personnes en question travaillent dans des chaînes satellitaires en langue farsi, qualifiées de "contre-révolutionnaires et sionistes".
Elles sont également liées à une radio américaine et ont été soumis à une formation à Dubaï et Istanbul. «Certains d'entre elles ont été recrutées par l'agence d'espionnage de la CIA des États-Unis» signale le communiqué.

Ils sont accusés d'avoir joué un rôle clé dans la collecte et l'envoi d'informations à l'étranger et pour avoir incité à l'émeute, en particulier le jour d'Achoura, le 27 Décembre dernier.
 « Ils voulaient faire de même pour le 11 Février puis quitter le pays pour rejoindre les Américains », ajoute le communiqué ministériel.

Pour sa part, le journal de l'opposition, a parlé de neuf journalistes iraniens travaillant pour divers médias, dont un photographe, qui ont été arrêtés au cours des deux derniers jours. Sans évoquer les raisons de cette mesure.

En parallèle, le journal L'Iran a révélé que 150 députés iraniens (sur 290) ont déposé une plainte contre le candidat malheureux aux présidentielles de Juin dernier, Mir Hussein Moussawi, exigeant qu'il soit jugé pour son rôle dans les manifestations qui ont suivi les élections. 

 
Wikipedia
Non, le Président Iranien n'a jammais dit qu'il voulait "rayer Israel de la carte"

On met des Mots dans la Bouche d'Ahmadinejad


Virginia Tilley
Counterpunch
28/08/2006

Dans ce désordre effrayant dans le Moyen-Orient, mettons une chose au point. L'Iran ne menace pas Israël de destruction. Le président de l'Iran n'a pas menacé d'une quelconque action contre Israël. À plusieurs reprises, nous entendons dire que l'Iran est clairement "engagé à la suppression d' Israël" parce que le Président Ahmadinejad "fou" ou "irresponsable" ou "dur " a menacé à plusieurs reprises de détruire Israël, mais chaque citation supposée, chaque cas supposé de faire ainsi, est faux.

La citation la plus infâme, "Israël doit être rayé de la carte", est fausse de la manière la plus évidente. Dans son discours d'octobre 2005, M. Ahmadinejad n'a jamais utilisé le mot "carte" ni le terme "rayé". Selon des experts de langage Farsi comme Juan Cole et même des services de droite comme MEMRI, ce qu'il a dit en réalité était "ce régime qui occupe Jérusalem doit disparaître de la page du temps."

Qu'a-t-il voulu dire ? Dans ce discours à une conférence anti-sioniste annuelle, M. Ahmadinejad était prophétique, pas menaçant. Il citait l'Imam Khomeini, qui a dit cette phrase dans les années 1980 (une période où Israël vendait réellement des armes à l'Iran, de manière si apparente que ça n'a pas été considéré si horrible à l'époque). M. Ahmadinejad venait de rappeler à son auditoire que le régime du Shah, l'Union soviétique et Saddam Hussein avaient tous semblé énormément puissants et immuables, cependant les deux premiers ont disparu presque au-delà du souvenir et le troisième languit maintenant en prison. Donc, également, le "régime d'occupation" à Jérusalem serait parti un jour. Son message était, en essence, "Cela passera aussi."

Mais en ce qui concerne ses autres "menaces" contre Israël ? La sphère des bêtises a fait grand foin de son commentaire ultérieur dans le même discours, "Il n'y a aucun doute : la nouvelle vague d'attaques en Palestine effacera le stigmate dans la contenance du monde Islamique." "Le Stigmate" a été interprété comme "Israël" et "la vague d'attaques" était menaçante. Mais ce qu'il a en réalité dit était, "Je n'ai aucun doute que le nouveau mouvement ayant lieu en notre chère Palestine est une onde de moralité qui enjambe tout le monde Islamique et qui supprimera bientôt cette tache de déshonneur du monde Islamique." "vague de moralité" n'est pas "vague d'attaques." La phrase précédente avait fait comprendre que "la tache de déshonneur" était l'échec du monde musulman d'éliminer le "régime d'occupation".

Pendant des mois, des érudits comme Cole et des journalistes comme Jonathan Steele du London Guardian ont fait remarquer ces erreurs de traduction tandis qu'il en apparaissait de plus en plus : par exemple, les commentaires de M. Ahmadinejad à l'Organisation des Pays Islamiques se réunissant le 3 août 2006. Radio Free Europe a annoncé qu'il a dit "que ' le remède principal ' pour la crise du Moyen-Orient est l'élimination d'Israël." "L'Élimination d'Israël" implique la destruction physique : bombes, mitraillage, terreur, largage de Juifs dans la mer. Tony Blair a dénoncé la déclaration traduite comme "tout à fait choquante". Mais M. Ahmadinejad ne l'a jamais dit. Selon Al-Jazeera, ce qu'il a en réalité dit était " le remède réel pour le conflit est l'élimination du régime sioniste, mais il devrait d'abord y avoir un cessez-le-feu immédiat. "

Des ordres du jour abominables sont évidents en traduisant invariablement "l'élimination du régime d'occupation" comme "la destruction d'Israël". "Le régime" se réfère à la direction, pas les populations ou les villes. "Le régime sioniste" est le gouvernement d'Israël et son système de lois, qui ont annexé les terres palestiniennes et tiennent des millions de Palestiniens sous occupation militaire. Beaucoup d'activistes des droits de l'homme dans la ligne du courant dominant croient que le régime d'Israël "doit en effet être transformé, bien qu'ils ne soient pas d'accord sur la manière. Certains espèrent que Israël pourra être racheté par un changement de philosophie et de (régime de) gouvernement qui permettrait une solution à deux états. D'autres croient que la structure de l'Etat juif lui-même est en soi injuste, comme il intègre des principes racistes dans la direction de l'état et appelle pour sa transformation dans une démocratie laïque (changement de régime). Aucune de ces idées du changement de régime ne signifie l'expulsion des Juifs dans la mer ou la dévastation de leurs villes et villes. Toutes signifient un changement politique profond, nécessaire pour la création d'une juste paix.

M. Ahmadinejad a fait d'autres déclarations à l'Organisation des Pays Islamiques qui ont clairement indiqué sa compréhension qu'Israël doit être traité dans la structure de la loi internationale. Par exemple, il a reconnu la réalité des frontières présentes quand il a dit que "n'importe quel agresseur devrait retourner à la frontière internationale libanaise". Il a reconnu l'autorité d'Israël et le rôle de la diplomatie en observant, "les circonstances devraient être préparées pour le retour des réfugiés et des personnes déplacées et les prisonniers devraient être échangés." Il a aussi appelé à un boycott : "Nous proposons aussi que les nations islamiques coupent immédiatement toutes leurs relations politiques et économiques manifestes et secrètes avec le régime sioniste." Un double boisseau de groupes de paix juifs principaux, de groupes d'église américains et de hordes d'organisations des droits de l'homme ont dit les mêmes choses.

Un mot final est mérité à propos du "démenti de l'Holocauste" de M. Ahmadinejad. Le démenti de l'holocauste est une question très sensible à l'Ouest, où il sert notoirement l'antisémitisme. Ailleurs dans le monde, cependant, la nébulosité de l'Holocauste révèle plus un pur manque d'information. On pourrait penser qu'il y a abondance d'information sur l'Holocauste dans le monde entier, mais c'est une erreur. (De peur que nous ne soyons arrogants, les Américains montrent la même insularité ahurissante de la connaissance générale quand, par exemple, ils vivent à l'âge adulte ne saisissant toujours pas que les forces américaines ont tué au moins deux millions de Vietnamiens et croyant que quelqu'un qui dit ainsi est anti-américain. La plupart des Français n'ont pas encore accepté que leur armée ait massacré un million d'Arabes en Algérie.)

Le scepticisme du récit de l'Holocauste a commencé à prendre dans le Moyen-Orient pas parce que les gens détestent les Juifs, mais parce que ce récit est mis en oeuvre pour soutenir qu'Israël a un droit "de se défendre" en attaquant chaque pays dans son voisinage. Le public du Moyen-Orient est si habitué aux bobards occidentaux légitimant des prises de contrôle coloniales ou impériales que certains se demandent si l'argument de six millions de morts est juste un autre mythe ou un conte exagéré. Il est lamentable que M. Ahmadinejad semble appartenir à ce secteur.

Cependant, M. Ahmadinejad n'a pas dit ce que le sous-comité américain sur la politique du renseignement a annoncé qu'il a dit : "Ils ont inventé un mythe que les Juifs ont été massacrés et placent cela au-dessus de Dieu, des religions et des prophètes." Il a en réalité dit, "Au nom de l'Holocauste ils ont créé un mythe et le considèrent être plus digne que Dieu, la religion et les prophètes." Ce langage vise le mythe de l'Holocauste, pas l'Holocauste lui-même - c'est-à-dire, "le mythe" comme "la mystique" ou ce qui a été fait avec l'Holocauste. D'autres auteurs, y compris des théologiens juifs importants, ont critiqué le "culte" ou le "fantôme" de l'Holocauste sans nier que ce soit arrivé. En tout cas, le message principal de M. Ahmadinejad a été que, si l'Holocauste est arrivé comme l'Europe dit que c'est arrivé, alors l'Europe et pas le monde Musulman, est responsable.

Pourquoi M. Ahmadinejad est-il si systématiquement cité inexactement et diabolisé ? Avons-nous besoin de demander ? Si le monde croit que l'Iran se prépare à attaquer Israël, alors les Etats-Unis ou Israël peuvent revendiquer la justification en attaquant d'abord l'Iran. À cet ordre du jour, la campagne de désinformation des déclarations de M. Ahmadinejad a été collée à un deuxième ensemble de mensonges : promotion du programme d'arme nucléaire (inexistant) de l'Iran.

L'agitation actuelle du programme d'enrichissement nucléaire de l'Iran est jouée si identiquement aux bobards américains des ADMs de l'Irak que nous devons nous demander pourquoi elle ne rencontre pas seulement une dérision internationale hurlante. Avec des ordres du jour multiples quant à l'Iran – pétrole, hégémonie américaine, Israël, les fantasmes des néoconservateurs d'un "nouveau Moyen-Orient" - l'administration de Bush a déclenché une grande panique internationale à propos du programme d'enrichissement nucléaire de l'Iran. (Voir Ray Close, Pourquoi Bush Choisira la Guerre Contre l'Iran.) Mais, en avançant avec difficulté à travers les équipements de l'Iran et des rapports, les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique n'ont trouvé aucune preuve d'un programme d'armement. La communauté du renseignement des Etats-Unis n'a rien trouvé non plus.

Tous les experts sont d'accord que, même si l'Iran a un tel programme, c'est cinq à dix ans avant d'avoir l'uranium enrichi nécessaire pour une arme réelle, donc l'action militaire préemptive est maintenant à peine nécessaire. Même le rapport récent par le Sous-comité Dominé par les Républicains de la Politique d'Intelligence, qui a fait remarquer que le gouvernement des Etats-Unis manque de renseignements sur le programme des armes de l'Iran nécessaire à le contrecarrer, confirme efficacement que le "renseignement" supposé est inégal et inadéquat.

La négligence occasionnelle de l'administration Bush du programme nucléaire de la Corée du Nord indique que des armes nucléaires ne sont pas, en fait, la question ici. Les néoconservateurs sont absorbés par le changement du régime en Iran et ont donc déployé leurs propagandistes pour promouvoir la peur des " armes nucléaires" juste comme ils ont promu la peur des ADMs irakiennes. La rhétorique républicaine et les commentateurs de nouvelles de droite se sont alignés, répétant avec obéissance des affirmations sans fondement que l'Iran a "un programme d'armes nucléaires," menace le monde et particulièrement Israël avec son "programme d'armes nucléaires," et on ne doit pas lui permettre d'achever son "programme d'armes nucléaires." Ceux qui font remarquer nerveusement qu'une preuve solide manque réellement à propos de n'importe quel "programme d'armes nucléaires" iranien sont raillés comme des gogos naïfs et veules.

Pire, l'administration de Bush a apporté ce baratin à l'ONU, se battant avec le Conseil de sécurité dans le passage d'une résolution (SC 1696) exigeant que l'Iran cesse l'enrichissement nucléaire avant le 31 août et l'avertissement de sanctions s'il ne le fait pas. Combiné avec sa performance extrême quant à l'assaut d'Israël sur le Liban, le Conseil de sécurité s'est effondré en incompétence humiliante obséquieuse sur ce point.

Comme tous les fantasmes, l'accusation d'armes nucléaires est dure à vaincre parce qu'elle ne peut pas être entièrement réfutée. Peut-être quelques scientifiques iraniens, dans une certaine installation souterraine distante, travaillent sur la technologie des armes nucléaires. Peut-être que les antennes en Corée du Nord ont exploré les possibilités d'obtenir des composants supplémentaires. Peut-être qu'un vaisseau spatial E.T. s'est crashé une fois dans le désert du Nevada. Normalement, juste parce que quelque chose ne peut pas être réfuté, ça ne le rend pas vrai. Mais dans le monde des néoconservateurs, les possibilités sont des faits et une presse lâche est là pour claquer les talons et trompetter des titres d'alerte. Il n'en faut pas beaucoup, par la répétition infinie du terme "programme possible d'armes nucléaires," pour que le mot "possible" s'efface tranquillement.

La preuve est, en tout cas, un simple détail pour l'administration de Bush, pour qui le désir d'armes nucléaires est la cause suffisante pour une attaque préemptive. Dans des débats américains avant d'envahir l'Irak, les gens insistaient parfois qu'une preuve réelle des ADMs manquait gravement. La Maison Blanche insistait alors pour que, parce que Saddam Hussein "voulait" de telles armes, il allait probablement les avoir un jour ou l'autre dans l'avenir. De là des crimes de pensée, des crimes de pensée même imaginaires, sont maintenant punissables par l'invasion militaire.

Les Etats-Unis attaqueront-ils vraiment l'Iran ? Des généraux américains sont correctement alarmés que le bombardement des équipements nucléaires de l'Iran lâcherait des attaques sans précédent sur les forces d'occupation américaines en Irak, ainsi que les bases américaines dans le Golfe. L'Iran pourrait même bloquer le Détroit d'Ormuz, qui porte 40 pour cent du pétrole du monde. La bellicosité terroriste résultante monterait en flèche. Les dégâts potentiels à la sécurité internationale et l'économie du monde seraient incompréhensiblement dangereux. Les Neocons de l'administration de Bush semblent capables de n'importe quelle folie, donc rien de cela ne peut leur importer. Mais même les néoconservateurs doivent faire une pause puisque Israël a échoué à assommer le Hezbollah en utilisant la même attaque aérienne projetée pour l'Iran.

Mais Israël peut attaquer l'Iran et ce peut être le plan. En s'associant, les deux pays pourraient indemniser les limitations stratégiques de chacun. Les Etats-Unis ont contribué à son coup de superpuissance dans le Conseil de sécurité, installant la scène pour des sanctions, sachant que l'Iran ne cédera pas sur son programme d'enrichissement. Ayant cultivé une croyance internationale (erronée) que l'Iran menace d'une attaque directe sur Israël, le gouvernement israélien pourrait alors revendiquer le droit d'autodéfense dans la prise de l'action préemptive unilatérale pour détruire la capacité nucléaire d'un état déclaré dans l'infraction des directives de l'ONU. La vengeance directe par l'Iran contre Israël est impossible parce qu'Israël est une puissance nucléaire (et l'Iran ne l'est pas) et parce que le parapluie de sécurité des Etats-Unis protégerait Israël. La réaction régionale contre des cibles américaines pourrait être réduite par la confusion (limitée) de la complicité américaine indirecte.

Dans ce cas, ce que nous voyons maintenant sont les Etats-Unis créant le contexte de sécurité international pour le coup unilatéral d'Israël et se préparant à couvrir les arrières d'Israël dans les conséquences.

Est-ce vraiment le plan ? Une certaine évidence suggère qu'il soit sur la table. Ces dernières années, Israël a acheté de nouveaux missiles "anti-bunker", une flotte d'avions à réaction F-16 et trois sous-marins Dauphin de la dernière technologie allemande (et en a commandé encore deux) - c'est-à-dire des armes appropriées pour frapper les installations nucléaires de l'Iran. En mars 2005, le London Times a annoncé qu'Israël avait construit une maquette de l'installation Natanz de l'Iran dans le désert et menait des exercices de bombardement. Ces derniers mois, les fonctionnaires israéliens ont ouvertement déclaré que si l'ONU échoue à prendre des mesures, Israël bombardera l'Iran.

Mais le Hezbollah, l'allié de l'Iran, menace toujours le flanc d'Israël. De là l'attaque du Hezbollah était plus qu'"une démonstration" pour attaquer l'Iran, comme Seymour Hersh a annoncé; c'était nécessaire pour l'attaque de l'Iran. Israël a échoué à écraser le Hezbollah, mais le résultat peut être meilleur pour Israël maintenant que la Résolution du Conseil de sécurité 1701 a rendu toute la communauté internationale responsable pour désarmer le Hezbollah. Si l'effort 1701 patronné par les Etats-Unis réussit, l'attaque sur l'Iran a le feu vert.

Comme Israël et les Etats-Unis essayent de faire fonctionner ce plan profondément défectueux, nous continuerons sans aucun doute à lire dans chaque forum que le président de l'Iran - un islamo-fasciste hostile, irrationnel, détestant les Juifs, niant l'holocauste, qui a menacé "de rayer Israël de la carte" - est évidemment assez irrationnel pour commettre un suicide national en lançant une arme nucléaire contre l'arsenal nucléaire puissant d'Israël. Le message est martelé à la maison : contre ce mythe créé par les médias, Israël doit vraiment "se défendre."

source : http://www.counterpunch.com/tilley08282006.html


source : http://www.counterpunch.com/tilley08282006.html

Wikipedia
discours entier du Président Iranien a l'O.N.U. en français:
Discours complètement occulté par notre grande démocratie et nos médias si libres et professionnels !!!
discours 1/2
 


Discours du Président Iranien a L'O.N.U. 2-2

 

 

http://nouvelordremondial.over-blog.org/article-7140244.html

 

 

 

iran-paysage-mgne.jpg

 

 

 

__________________________________________________________________________________________

 

 

 

10   

28 juillet 2010

 

L'Iran se prépare à des exercices militaires majeurs en vue d'une guerre imminente.

 

La Force aérienne iranienne a prévu un long exercice d'une durée d'une semaine dans la partie occidentale du pays, près de l'Irak et du Golfe.

 

Les officiels ont déclaré que l'exercice viserait à améliorer la coordination des opérations ainsi que les missions de nuit.   "Les manoeuvres comprendront également le ravitaillement en vol des aéronefs", a dit a dit le chef-adjoint de la Force aérienne,  le général Mohammed Alavi.

 

Le 26 Juillet, Alavi a déclaré que l'exercice commencerait le 31 juillet dans la province de Hamadan.  Il a dit que 43 avions y participeront dont celui d'origine américaine F-4 et F-5, d'origine Chinois F-6 et F-7 et d'origine Russe Su-24.

 

Cet exercice a été préparé depuis que l'Iran a signifié qu'une frappe majeure de l'armée américaine était en cours au Moyen-Orient.  Le 27 juillet, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que Washington attaquerait au moins deux pays du Moyen-Orient d'ici novembre 2010:  "Ils ont décidé d'attaquer au moins deux pays de la région au cours des trois prochains mois", a déclaré Ahmadinejab à la télévision iranienne sans préciser de quels pays il s'agissait.

 

Pour sa part, Alavi a déclaré que la Force aérienne déploiera ses véhicules aériens sans pilote au cours de l'exercice, ce qui impliquerait au moins neuf bases.  Il a dit que des missions d'attaque seraient menées dans la nuit, la première fois que le F-7 et le Su-24 participeront à ces opérations.

 

L'exercice intitulé: "Devotees to the Sanctity of Religious Leadership",[Les adeptes de la sainteté du leadership religieux] comprendrait également le lancement de munitions air-sol toujours selon les autorités.  Elles ont dit que le F-4 et le Su-24 se pratiqueraient au ravitaillement en vol pour se préparer à des missions de longue distance.

 

L'iran a intensifié ses exercices navals et aériens au milieu de son accélération du programme nucléaire de la nation.  Teheran a répété maintes fois ses mises en garde contre tout raid israélien ou américain.

 

Source:

http:// www.worldtribune.com/worldtribune/WTARC/2010/me_iran0715_07_28.asp

 

http:// consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=949618

 


Partager cet article
Repost0
31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 00:07

A relayer partout !

 

Avant 2003 naissaient à Fallujah, 1050 bébés de sexe masculin pour 1000 bébés de sexe féminin. En 2005, il n’y a eu la naissance de seulement 350 garçons pour 1000 filles, ce qui signifie que les bébés de sexe masculin ne survivent pas, révèle le Dr. Chris Busby.


(JPG)

Reportage Sky News : http:// www.liveleak.com/view?i=dda_...

 


Je viens juste de regarder une rediffusion d’une émission d’Al-Jazeera préparée par Ahmad Mansour - une entrevue avec le professeur Chris Busby. Le professeur Chris Bubsy est un scientifique et le directeur de Green Audit, et secrétaire scientifique du comité européen sur les risques liés aux radiations [European Committee on Radiation Risks].

Le professeur Busby a produit beaucoup d’articles sur les radiations, l’uranium et la contamination dans des pays tels que le Liban, le Kosovo, Gaza et naturellement l’Irak.

Je vais me focaliser ici sur ses dernières découvertes qui étaient le sujet du programme diffusé sur Al-Jazeera.

Comme certains d’entre vous le savent, Fallujah est une ville interdite. Elle a été soumise à d’intenses bombardements en 2004, avec des bombes enrichies à l’uranium [DU] et au phosphore blanc, et depuis elle est devenue zone interdite - ce qui signifie que les autorités fantoches irakiennes et les forces d’invasion/d’occupation des États-Unis ne permettent à personne d’entreprendre une véritable étude dans Fallujah. Fondamentalement, Fallujah est sous état de siège.

Il est évident que les Américains et les Irakiens savent quelque chose et le cachent au public. Et c’est là qu’entre en scène le professeur Chris Busby. Il était et est toujours résolu à aller au fond de ce qui s’est passé dans Fallujah en 2004.

Étant un des premiers scientifiques dans son domaine, il s’est lancé dans une étude sur Fallujah dont les résultats préliminaires seront publiés dans 2 semaines - si tout se passe bien.

Le professeur Busby a rencontré beaucoup d’obstacles alors qu’il entreprenait ce projet. Ni lui ni personne de son équipe n’a été autorisé à entrer dans Fallujah pour y conduire des entretiens. Mais, dit-il, quand la porte principale se ferme, il faut trouver d’autres portes à ouvrir. Et c’est ce qu’il a fait. Il est parvenu à réunir une équipe d’Irakiens de Fallujah afin que ceux-ci mènent les enquêtes pour lui.

Le projet de recherche s’appuie sur 721 familles de Fallujah, ce qui représente 4500 participants - vivant aussi bien dans des zones à niveau élevé de rayonnement que dans des zones à bas niveau. Les résultats ont été comparés avec un groupe de contrôle - un échantillon du même nombre de familles vivant dans une zone non radioactive dans d’autres pays arabes. Pour les besoins de l’étude ont été choisis trois autres pays pour la comparaison : le Kowéit, l’Egypte et la Jordanie.

Avant d’aborder les résultats préliminaires, je dois noter ce qui suit :

-  les autorités irakiennes ont menacé tous les participants de cette enquête d’arrestation et de détention si elles coopéraient avec les « terroristes » qui les interviewaient. En d’autres termes, elles ont été menacées d’être sous le coup de la loi anti-terroriste.

-  Les forces des États-Unis ont interdit au Dr. Busby de recueillir n’importe quelle donnée, arguant du fait que Fallujah est une zone insurrectionnelle.

-  Les médecins de Fallujah ont décliné la demande de passer dans le programme télévisé d’Ahmad Mansour parce qu’ils avaient reçu plusieurs menaces de mort et craignaient pour leurs vies.

En d’autres mots, l’étude a été entreprise dans des conditions très difficiles et représentant un danger pour la vie [des participants]. Mais elle a néanmoins été menée à bien.

Comme le programme n’a pas été téléchargé sur Youtube, je ne peux pas donner de transcription mot-à-mot de l’émission. J’ai pris des notes rapides à la main et mémorisé le reste. Mais je ferai de mon mieux pour présenter tous les faits que j’ai appris aujourd’hui. Qu’est-ce donc que les Etats-Unis et leurs marionnettes irakiennes ne veulent pas que le public sache ? Et pourquoi ne permettent-ils aucune mesure des niveaux du radiation dans Fallujah, et pourquoi ont-ils même interdit à l’AIEA [nternational Atomic Energy Agency] d’entrer dans la ville ?

Que s’est-il exactement passé dans Fallujah ? Quels étaient les types de bombes utilisées ? Était-ce uniquement des bombes à l’uranium ou y avait-il encore quelque chose d’autre ?

1) Une chose qui est très impressionnante dans Fallujah est que les taux de cancer ont nettement augmenté dans un très court laps de temps, en fait depuis 2004. Voici des exemples fournis par le Dr. Busby :

-  le taux de leucémie d’enfant est de 40 fois plus élevé, depuis 2004, que pendant les années qui précédent. Et comparé à la Jordanie, par exemple, ce taux est de 38 fois plus élevé
-  le taux de cancer du sein est 10 fois supérieur à ce qu’il était avant 2004
-  le taux de cancer du système lymphatique est de 10 fois supérieur à ce qu’il était avant 2004.

2) Une autre particularité à Fallujah est l’élévation dramatique du taux de mortalité infantile. Comparé à 2 autres pays arabes comme le Kowéit et l’Egypte qui ne sont pas affectés par les radiations, voici les chiffres :

-  le taux de mortalité infantile pour Fallujah est 80 enfants en bas âge sur 1000 naissances (80 pour 1000), alors que pour le Kowéit ce taux est de 9 enfants en bas âge sur 1000, et pour l’Egypte de 19 enfants en bas âge sur 1000. (Donc le taux de mortalité infantile en Irak est 4 fois plus élevé qu’en Egypte et 9 fois plus élevé qu’au Kowéit.)

3) La troisième particularité à Fallujah est le nombre de déformations d’origine génétique qui a explosé après 2004. C’est un sujet que j’ai déjà traité dans le passé. Mais ce n’était pas une étude complète, et aujourd’hui j’ai appris autre chose. Les rayonnements produits par un agent qui a été employé par « les forces de libération » causent non seulement de très nombreux défauts d’origine génétique mais provoque également, et c’est très important, des changements structurels au niveau cellulaire.

Quelles en sont les conséquences ?

En raison du code génétique des enfants en bas âge de sexe masculin (manque de chromosome X), ceux-ci risquent plus de mourir à la naissance, et les enfants en bas âge de sexe féminin ont plus de chance de survivre à la naissance avec de fortes déformations. Et ici un autre exemple est fourni par le Dr. Busby : avant 2003 les taux de natalité dans Fallujah étaient comme suit : 1050 enfants de sexe masculin pour 1000 enfants de sexe féminin. En 2005, il y a eu la naissance de seulement 350 enfants de sexe masculin pour 1000 bébés de sexe féminin - ce qui signifie que les bébés de sexe masculin ne survivent pas.

Quant aux bébés de sexe féminin, et c’est là que se trouve le pire de la tragédie... les radiations provoquent des changements au niveau de l’ADN, ce qui signifie que ces même enfants de sexe féminin, s’ils survivent et s’ils se reproduisent plus tard, donneront naissance à des filles génétiquement déformées et à des bébés de sexe masculin morts-nés.


Les résultats mentionnés ci-dessus sont corrélés par d’autres études menées sur les enfants des enfants des survivants d’Hiroshima (en 2007) et qui prouvent que même la troisième génération affiche des malformations génétiques comprenant des maladies chroniques (cancer, coeur, etc...) à un taux 50 fois supérieur à la normale. À Chernobyl, d’autre part, les études sur des animaux de la même zone ont prouvé que les effets des rayonnements ont génétiquement modifié 22 générations. En somme les effets des rayonnements sont transmis de gène en gène et ont un effet cumulatif avec le temps (je n’entrerai ici pas dans le détail sur la façon dont cela se réalise. Vous pourrez lire plus d’explications à ce sujet une fois que le document du Dr. Busby sera édité).

Certaines des déformations infantiles sont si terribles qu’Al-Jazeera et la BBC - qui a produit un documentaire sur le même sujet - ont refusé de diffuser certaines images. Les exemples de malformations dont les photos sont en la possession d’Ahmad Mansour sont :


-  des enfants nés sans yeux
-  des enfants avec deux et trois têtes
-  des enfants nés sans orifices
-  des enfants nés avec des tumeurs malignes au cerveau et à la rétine de l’oeil
-  des enfants nés avec l’absence d’organes vitaux
-  des enfants nés avec des membres manquants ou en trop
-  des enfants nés sans parties génitales
-  des enfants nés avec de graves malformations cardiaques.

Etc ...

Sur ces mêmes aspects, les médecins de Fallujah ont été invités pour les besoins de l’étude à noter les taux de malformations à la naissance en l’espace d’un mois et de comparer les chiffres avec le mois qui a précédé. Voici les résultats : en l’espace d’un seul mois, les seules naissances avec malformations dans le mois courant ont augmenté de 3 par rapport au mois qui précède (le mois courant indiqué pour l’étude était février 2010).


L’uranium est introduit dans le sang par la digestion et la respiration. Les quantités extrêmement élevées d’uranium auxquelles les gens de Fallujah ont été soumis expliquent l’élévation vertigineuse des cancers des ganglions, des poumons, des seins et du système lymphatique chez les adultes.

Il y a 40 autres secteurs fortement irradiés en Irak, mais Fallujah est LE PIRE DE TOUS.

Rien qu’avec ces résultats préliminaires, le Dr. Busby et son équipe en ont conclu que par rapport à Hiroshima et à Nagazaki, Fallujah était pire. Et je cite de Dr. Busby : « La situation dans Fallujah est effrayante et affreuse, c’est encore plus dangereux et pire qu’à Hiroshima... »


J’ai noté que ce sont des résultats préliminaires. Pourquoi ais-je noté cela ?

Parce que le Dr. Busby a été harcelé. Il a vu se réduire ses fonds pour la recherches, et des portes se sont fermées sous sous nez. Il a été menacé (comme l’ont été d’autres scientifiques qui ont conduit des études semblables dans les années 90 en Irak), abandonné par la communauté scientifique, attaqué — en raison de la nature de son travail sur l’Irak. Les implications politiques sont énormes et dangereuses pour les Etats-Unis et leurs seconds couteaux. Cela montre bien que la preuve scientifique que des crimes de guerre ont été commis se trouve vraiment ici à portée de main ...

En conséquence, la vie du Dr. Busby a été rendue très difficile. La publication sur les travaux de recherche pour lesquels il a énormément travaillé, a été envoyée au Lancet afin d’être soumise au comité scientifique de la revue. Le Lancet a retourné le projet d’article, disant ne pas avoir le temps de l’étudier. Des laboratoires ayant coopéré dans le passé pour examiner des échantillons les ont cette fois-ci retournés après avoir découvert que ces échantillons venaient d’Irak. Seuls 2 laboratoires sont disposés à examiner les mêmes échantillons pour trouver l’agent exact utilisé dans Fallujah - mais ils sont prêts à le faire uniquement à un prix tout à fait exorbitant à cause de la nature sensible de l’étude. Mais en raison du manque d’argent, le Dr. Busby attend les fonds nécessaires pour faire analyser une vingtaine d’échantillons provenant de Falluja et qu’il conserve soigneusement .

Questionné par Ahmad Mansour sur ce qui l’incitait à persévérer, quand on considère tous les obstacles formidables qu’il a été obligé de surmonter, sa réponse a été :

« Toute ma vie, j’ai cherché la vérité, je suis un chasseur de la vérité dans une jungle de mensonges. J’ai également des enfants. Les enfants sont non seulement notre futur, ils sont les porteurs des générations futures. Depuis 50 ans nous avons souillé la planète (avec les radiations) et nous faisons supporter cet héritage à nos enfants et petits enfants. Nous avons l’obligation pour les gens de Fallujah de découvrir la vérité »

Interrogé sur la façon dont il peut poursuivre ses travaux sans financement et face à des portes se fermant devant lui, il a répondu :

« Je compte sur la bonne volonté de personnes ici et là qui envoient de petites sommes d’argent, et je suis également un fermement persuadé que si la porte principale se ferme, il faut en ouvrir d’autres. Quand il y a une volonté, il y a toujours un chemin. »

Chapeaux bas devant vous ! Professeur Busby...

J’incite toutes les personnes lisant ce courrier, toutes les personnes de conscience, je pousse tous les Irakiens (réagissez ! pour l’amour de Dieu !) et tous les Arabes pour prendre contact avec le Dr. Busby et faire une donation afin que les échantillons provenant de Fallujah puissent être examinés et que la vérité puisse être découverte. Et je finirai ce courrier avec une dernière citation de ce grand homme dévoué :

« La vérité a des ailes qui ne peuvent être coupées. »

Je dois m’arrêter ici. C’est déjà le matin et je n’ai pas encore dormi. J’ai voulu transmettre tout cela au monde... La question que je vais garder avec moi — si jamais je peux fermer l’oeil — est la même question que celle que j’ai toujours posée depuis 2003 : « Pourquoi ? Qu’est-ce que le peuple irakien, qu’est-ce que les enfants irakiens vous ont fait pour mériter tout cela ? »


PS : Paola Pisi, rédactrice d’Uruknet a trouvé la vidéo de l’émission sur Youtube ; elle vient juste d’y être installée. Je ne sais pas comment elle a procédé car j’avais recherché cette vidéo pendant des heures. Merci Paola. Voici une autre personne dévouée à la Vérité. Si quelqu’un pouvait la traduire entièrement en anglais, j’en serai très heureuse.

Juillet 2010 - ArabWomenBlues - Vous pouvez consulter cet article à :
http:// arabwomanblues.blogspot.com/...

 

Traduction de l’anglais : Claude Zurbach

 



Auteur : Layla Anwar  - Source : Info-Palestine

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14496#14496

 

 

Génocide du peuple irakien (uranium appauvri)

vidéo et textes, à voir


http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=1300#NAVIGATION

 

 

http://no-war.over-blog.com/article-alerte-fallujah-pire-qu-hiroshima-ce-que-l-on-nous-cache-est-terrible-54702688.html

 

 


Partager cet article
Repost0
30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 23:50

Une information parmi d'autres, on ne vous dit pas tout, à la télé ! Sur FR2, par exemple, on insiste sur le fait que Woerth est "blanchi" par le rapport de l'Inspection générale des Finances. Mais l'IGF... est juge et partie ! eva R-sistons

Jean Bassères (AFP) Jean Bassères (AFP)

 

En demandant au patron de l'IGF de rédiger un rapport sur l'affaire Woerth/Bettencourt, François Baroin assurait que l'institution était complètement indépendante du pouvoir politique. Et pourtant...

Cela a été dit à plusieurs reprises. Le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) sur l'affaire Bettencourt/Woerth peut être considéré comme sujet à caution sur plusieurs points. Pour le gouvernement et la majorité, l'enquête réalisée par l'IGF a blanchi Eric Woerth. L'opposition, au contraire, a souligné que l'IGF, et donc son patron, était directement placée sous la tutelle de Bercy qui lui a d'ailleurs commandé ce rapport. Une proximité qui entacherait son indépendance. De fait, Eric Woerth et son cabinet entretiennent en effet une relation particulière avec l'IGF.

Le successeur d'Eric Woerth au Budget, François Baroin, a chargé Jean Bassères, patron de l'IGF, de mener à bien ce rapport. Or, ce qui n'a pas été relevé jusqu'alors, c'est que ce dernier a été nommé à ce poste par Eric Woerth lui-même. Le décret de nomination du 24 janvier 2008 annonçant le nouveau chef de service est bel et bien contresigné par Eric Woerth, alors ministre du Budget.

 

Par ailleurs, comme le soulignait un ancien chef de l'IGF interrogé par le Monde le 9 juillet dernier, le rapport n'a pas été commandé à l'IGF en tant qu'institution comme cela se pratique d'habitude, mais à son chef, Jean Bassères. "L'IGF n'a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l'IGF mais de son patron", expliquait-il.

 

Bassères a donc dû enquêter sur l'homme qui l'a conduit à occuper ce poste prestigieux. Sur le ministre mais aussi sur son cabinet, dont le directeur, Sébastien Proto, a commencé sa carrière… à l'IGF. Ajoutons que le prédécesseur de Sébastien Proto, Jean-Luc Tavernier, lorsqu'il a quitté le cabinet d'Eric Woerth a rejoint… l'IGF.

Enfin, la méthodologie utilisée pour rédiger ledit rapport est claire : "La mission a procédé à des

 

investigations sur place et sur pièces et s'est attachée à corroborer les informations qui lui ont été communiquées". Selon un bon connaisseur des procédures, les personnes ont été libres de témoigner ou pas et de livrer les pièces qu'ils voulaient bien fournir. Toutefois, le rapport stipule dès la première page que la mission "n'a pas rencontré d'obstacles dans le cadre du déroulement de ses investigations et a eu accès à des documents couverts par le secret fiscal".

 

(François Sionneau - Nouvelobs.com)

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100730.OBS7868/info-obs-affaire-woerth-basseres-igf-avait-ete-nomme-par-woerth.html

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 23:34
Les Médias s'extasiaient sur la présence de Carla sur le tournage d'un film de Woody Allen. La réalité est toute autre... eva R-sistons
Regardez Carla Bruni et Owen Wilson sur le tournage de Woody Allen... qui tourne à la mascarade !

jeu juil 29 14:26 Par Pure People

 

 

Ce qui s'annonçait comme une première expérience fascinante, passionnante et enrichissante pour Carla Bruni, est un peu en train de tourner au gros coup de pub et à... la mascarade !

En effet, notre charmante première dame, qui fait actuellement ses débuts au cinéma dans le nouveau film de Woody Allen - Minuit à Paris, qui se tourne dans la capitale française tout l'été (voir les photos ici et la vidéo ici) -, s'est mise toute seule dans une sacrée galère en acceptant la proposition du cinéaste new-yorkais.

Alors qu'elle est chanteuse reconnue, compositrice appréciée, qu'elle a été l'un des dix plus grands top models du monde, mais pourquoi avait-elle besoin d'un nouveau challenge ? Car n'est pas actrice qui veut, et visiblement, notre première dame n'a pas le don.

Pour preuve, et même si l'on sait que Woody Allen est perfectionniste et qu'il est très exigeant avec ses acteurs, Carla Bruni a dû refaire pas moins de 32 prises d'une même scène, dans laquelle elle n'a pourtant qu'à marcher dans la rue une baguette à la main. Une anecdote qui a beaucoup fait rire tous nos confrères de la presse anglaise, qui se déchaînent ce matin dans les journaux et sur internet.

Et que dire de la présence de Nicolas Sarkozy sur le tournage ? Entre l'affaire Bettencourt et les dommages collatéraux que cela provoque dans son gouvernement, la crise économique, la réforme des retraites, la baisse du pouvoir d'achat, etc... notre président a pourtant tenu a être sur place, vers 2 heures du matin - alors qu'il avait un conseil des ministres le lendemain... -, dans la nuit de mardi à mercredi, restant deux heures sur le plateau à regarder sa belle enchaîner les mêmes prises et allant saluer le cinéaste new-yorkais qui semblait, pour sa part, vouloir travailler dans plus de calme... pour ce qui s'annonce être une drôle de mascarade. Déjà il y a les gardes du corps de Carla auxquels sont venus s'ajouter ceux du président. C'est pas un peu du grand n'importe quoi ? Hier soir Gad Elmaleh... lire la suite de l'article sur purepeople.com

 

http://fr.movies.yahoo.com/blog-cinema/article/7903/

 

__________________________________________________________________________________________

 

 

 

Les débuts pas du tout prometteurs de Carla Bruni comme actrice

 

 

C'est un fait d'été qui en dit long...

Carla Bruni est en tournage à Paris dans un film de Woody Allen: Midnight in Paris.

Elle y incarne le rôle d'une directrice de musée. Il s'agit d'un petit rôle. Woody Allen a eu du nez. Carla Bruni est une immense célébrité dans le monde anglosaxon. Son nom sur l'affiche peut doper le succès commercial du film.

Hier, a eu lieu sa première scène. Et cela s'est déroulé en toute discrétion...

Journalistes français et étrangers ainsi que de nombreux badauds se pressaient à proximité du lieu du tournage, une rue en plein Paris, fermée pour l'occasion. Comme cette vidéo d'une télé anglaise en parle: 

 

 


Carla Bruni has small role in Woody Allen movie
Uploaded by itnnews. - News videos hot off the press.

  

Le métier d'actrice n'est pas facile. Woody Allen a donc donné ses consignes. Carla sort d'une boulangerie avec deux baguettes de pain puis rejoint sur le trottoir l'acteur Owen Wilson avec lequel elle marche tout en discutant. Cette scène dure trente secondes.

Pas bien difficile non? Pas de texte alambiqué à dire, pas de transport d'émotion particulier, pas de cris, de pleurs ou de rires simulés à faire, encore moins de cascades.

Cela devait se passer comme une lettre à la poste. Mieux: comme un télégramme ou un SMS!

Eh bien non! Il a fallu cinq heures à Woody Allen pour tourner cette scène. Oui, vous avez bien lu cinq heures et 35 prises. Comme pour une cascade en plein combat dans Pirates des Caraïbes! Vous imaginez ce pauvre Woody Allen en train dire "Moteur", "ça tourne!", "Action" avant de se raviser, donner ses conseils, expliquer. Tout ça 35 fois! IL est vrai que le réalisateur new-yorkais est très perfectionniste..

 

 Je vois vos lèvres brûler d'impatience à oser certaines questions délicates.

Que s'est-il passé? Pourquoi tant de temps? Serait-elle si cruche?

Il y a trois explications. D'abord Carla Bruni est une star très populaire. Il parait que c'était le bordel à proximité du tournage. Elle était entourée de gardes du corps..

Et puis, il y a eu l'apparition du mari à deux heures du matin venu voir pourquoi sa femme n'était pas encore rentrée à une heure aussi tardive.

Depuis, qu'il a vu l'épisode des Simpson où Carla et lui sont proprement caricaturés, il a quelques inquiétudes.

Sauf, que quand le mari de la star se déplace, une nuée de gardes du corps l'accompagne et s'ajoute à ceux de la première dame. 

 

 

La dernière explication est la plus révélatrice. Si Carla Bruni n'a pas réussi ses prises, c'est parce qu'elle n'arrive pas à quitter la caméra des yeux. Or, si c'est recommandé quand on passe à la télé ou si on pose avec son mari pour le journal télévisé ou encore si on défile sur un podium de haute-couture, au cinéma, hormis certaines situations précises, fixer la caméra des yeux, c'est carrément à chier.

Elle ne pouvait pas s'en empêcher parait-il. Et Woody Allen était au bord de la crise de nerfs.

Au bout de cinq heures, à la 35ème prise, contente d'avoir réussi mais sans doute vexée, elle est partie se réfugier dans les bras de son mari...

 

 

Vous pourrez apprécier d'autres photos ICI


Auteur : Milton Dassier - Source : Milton Dassier sur l'actu

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14608

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 22:57

Hadopi : « Il y a un an, j'ai été licencié par TF1 »
 Pierre Bellemare, on t'appelle

Hadopi

 

Albanel TF1Le 7 mai 2009, nous apprenions avec stupeur qu’un employé de TF1 (responsable Web) avait été licencié pour avoir vivement critiqué Hadopi. Or cette critique avait été faite en son nom (et non celui de TF1), et dans un courriel privé envoyé à Françoise de Panafieu, la députée de sa circonscription. Plus incroyable encore, l’information est arrivée aux oreilles des dirigeants de TF1 par l’intermédiaire du ministère de la culture…

TF1 s’est rapidement expliquée sur cette affaire. Tout comme Christine Albanel, qui a sanctionné Christophe Tardieu, le chef de son cabinet coupable de la « dénonciation », en le suspendant tout simplement un petit mois. Rappelons qu’il a envoyé à Jean-Michel Counillon, secrétaire général et directeur des affaires juridiques de TF1, le courriel suivant : « Bonjour Jean-Michel, vous avez des salariés qui, manifestement, aiment tirer contre leur camp. Cordialement ». Tout en transférant le courriel de l’employé de TF1 évidemment.

Fin juin, nous apprenions cette fois que Jérôme Bourreau-Guggenheim, l’employé en question, portait plainte contre son ancien employeur pour « discrimination en raison des opinions politiques ».

Fin août, le fameux Christophe Tardieu, certainement déboussolé par sa très lourde sanction, est nommé président du conseil d'administration du Centre national de la danse…

Et voilà qu’aujourd’hui, un nouvel épisode vient de parvenir à nos oreilles. Jérôme, le responsable Web de TF1 licencié, vient de créer l’association Affaire d’Opinion afin de donner quelques éclaircissements sur ces derniers mois (et les futurs), ainsi que protéger « des valeurs démocratiques et la libre expression ». En effet, selon Jérôme, sa plainte a été classée sans suite, ce qui pourrait avoir des conséquences importantes à l’avenir.

Voici son texte intégral :

Il y a un an, j'ai été licencié par TF1.

En plein débat sur le projet de loi Hadopi, j'avais adressé un courriel personnel au député de ma circonscription, Françoise de Panafieu, dans lequel j'exprimais mon avis de simple citoyen. Aussitôt reçue, cette élue a retransmis ma correspondance privée au cabinet de Christine Albanel, ministre de la culture de l’époque. Et c’est le jour même que le chef de cabinet de la ministre, Christophe Tardieu, me dénonça auprès de la direction générale de la première chaîne française en me qualifiant de "salarié qui aime tirer contre son camp". Résultat : à la porte.

C’est pourquoi, j’ai cru juste de porter plainte contre la chaîne pour discrimination en raison de mes opinions.

Après plusieurs mois d'instruction, le Procureur de la République du tribunal de Nanterre, Philippe Courroye, a conclu le 6 mai dernier au classement sans suite de ma plainte au motif que le délit de discrimination ne pouvait être "juridiquement qualifiée au regard des dispositions de l’article 225-1 du Code pénal", en d'autres termes, paradoxalement et de façon très contradictoire, que mon licenciement ne serait pas dû à mes opinions.

Si une telle décision devait faire autorité dans des cas similaires, aucun employé n'aurait plus la possibilité de s'exprimer sur les enjeux de société - en son nom propre, en dehors du cadre de son travail – sans l'accord explicite de son employeur. C'est donc la liberté d'expression citoyenne de tous et de chacun qui est insidieusement menacée dans cette affaire.

Malgré cette regrettable erreur d’appréciation du Procureur Courroye, je suis en droit et me réserve l'opportunité d'examiner toutes autres suites pénales qui permettront de condamner ce délit et de réaffirmer
clairement et dignement, ma légitimité de citoyen.

Loin d’être en reste, la chaîne, par l'intermédiaire de ses avocats, multiplie les manoeuvres juridiques pour reculer l'échéance d'une quelconque conclusion. Ainsi, le Conseil des Prud'hommes de Boulogne-Billancourt, que j'avais également saisi, a renvoyé l'examen de mon dossier au 16 mai 2011. Nous nous trouverons alors deux ans après les faits.

C'est dans ce contexte, mais aussi dans une perspective plus large, que j’ai tenu à vous informer de la création prochaine d’une association : "Affaire d'opinion". Elle dépassera ma propre personne et aura pour objet la protection des valeurs démocratiques et la libre expression.

Je remercie très sincèrement tous ceux qui m'ont manifesté leur soutien dans ces péripéties. J'espère que vous serez tout autant nombreux à rejoindre "Affaire d'opinion" et à y apporter vos contributions.

Jérôme, simple citoyen. 
Rédigée par Nil Sanyas le mercredi 28 juillet 2010 à 15h13 (37527 lectures)
http://www.pcinpact.com/actu/news/58512-hadopi-tf1-cabinet-albanel-licenciement.htm
Partager cet article
Repost0
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:11

J'ai décidé de publier en entier l'article annoncé en lien dans le précédent post: Cette fois pour attirer l'attention sur les magouilles de l'UMP ! Eva

 


Paquet de Gitanes

 

Quand le RPR se faisait élire par les Gitans

Magouilles de l'UMP, témoignage

 

L'UMP n'a pas toujours été aussi stigmatisant envers les gitans. Je vais vous raconter une histoire édifiante à ce sujet, une histoire qui se passe à l'époque où l'UMP s'appelait encore le RPR.

En 1989, à Agde, petite ville côtière du Languedoc, le maire était RPR. Il était à la tête de cette commune depuis 1977, une commune de 20.000 habitants qui comprend le Cap d'Agde dans son territoire, et qui est donc assez riche.

A cette époque sa "secrétaire politique" avait trouvé un système imparable pour gagner les élections. Grâce à une complicité à la préfecture, elle avait les noms de "gens du voyage", certainement grâce au fameux "carnet de voyage" obligatoire pour les "nomades" qui sont répertoriés en préfecture. Elle récupérait ces noms et les inscrivait sur les listes électorales de la commune. Ensuite, grâce à une autre complicité au commissariat de police, elle faisait établir des fausses procurations, qu'elle donnait à des militants RPR, qui votaient à la place de ces électeurs virtuels.

Mais vous allez me dire, pourquoi utiliser des noms de gitans et pas tout simplement des faux noms ?

Ce n'est pas si simple, les inscriptions sur les listes électorales sont vérifiées par l'INSEE, qui s'assure de 2 choses :

  1. Que la personne n'est pas inscrite ailleurs, auquel cas, l'INSEE la fait radier de son ancienne inscription.
  2. Que la personne existe vraiment et n'est pas décédé, l'INSEE vérifie cela sur les registres d'état-civil.

Dans le cas qui nous préoccupe, le complice de la préfecture savait si les gens votaient ou pas, car les "gens du voyage" qui veulent voter doivent demander au préfet de les rattacher à une commune. La préfecture doit garder des traces de cela, et le complice ne donnait les noms que s'ils ne votaient pas. Le système était bien monté et quasiment imparable grâce à la complicité d'un fonctionnaire RPR complaisant. De même un autre fonctionnaire RPR complaisant au commissariat de police établissait des procurations pour ces électeurs malgré eux.

Ca fonctionne toujours comme ça, l'UMP, il y a pleins de gens placés un peu partout qui rendent des petits services. Par exemple, en 1989, le RPR d'Agde pouvait consulter avant tout le monde les listes d'émargement qui étaient à la préfecture entre les 2 tours d'une élection. Il y avait à la préfecture un fonctionnaire RPR complaisant qui laissait faire. Les listes d'émargement, c'est très utile pour aller relancer les abstentionnistes, entre les 2 tours, et donc des militants RPR allaient à la préfecture, en toute illégalité, et relevaient les noms de ceux qui n'avaient pas voté. Ce qui fait que le mardi au plus tard, le RPR avaient la liste des abstentionnistes et pouvait commencer le porte à porte, alors que les autres partis politiques devaient attendre que les listes reviennent en mairie, le jeudi, parfois le vendredi. Ca se passait comme ça au RPR, et il y a fort à parier que ça se passe toujours comme ça, à l'UMP...

Mais revenons à notre histoire...

A Agde, ça faisait un moment que la magouille des vrais faux électeurs fonctionnait, et le RPR était toujours en tête des élections. Mais en 1989, pour les élections municipales, les résultats s'annonçaient très serrés, bien plus que d'habitude. La municipalité allait de scandales immobiliers en scandales en tous genres, à cause de la construction d'un golf et des magouilles immobilières qui allaient avec, à cause aussi d'une fausse concession de plage de complaisance, accordée à un copain, et d'autres menues magouilles. Ces scandales s'étalaient dans les journaux locaux et les gens en avaient un peu marre de ce maire. Les élections promettaient d'être très chaudes. C'est bien beau de magouiller et de se faire du pognon, mais ça finit par se voir et après ça craint pour les élections !

Le RPR serrait donc les fesses. La "secrétaire politique" décida de charger un peu la mule pour assurer le coup, et inscrivit un maximum d'électeurs "virtuels". Elle réussit à inscrire de cette façon un total de 253 faux électeurs.

A cette époque aussi, un jeune informaticien travaillait à la mairie d'Agde. Il s'aperçut de la magouille, parce que la "secrétaire politique" avait commis une petite erreur. Il y avait 253 électeurs inscrits à seulement 3 adresses postales: une villa à 2 pas de la mairie et 2 appartements au Cap d'Agde. Ca faisait beaucoup trop de monde à la même adresse et ça sortait en anomalie sur l'ordinateur !

Mais bien sûr pour que la magouille soit opérationnelle, il fallait que le courrier arrive, que les cartes d'électeurs ne reviennent pas en mairie avec la mention "n'habite pas à l'adresse indiquée", sous peine d'être automatiquement radiés par la commission électorale. D'où l'utilisation de seulement 3 adresses, la villa d'un militant RPR, l'appartement du directeur de cabinet et l'appartement de la "secrétaire politique". Ces 3 personnes se chargeaient de récupérer le courrier. Pour ce genre de choses il ne faut pas que trop de monde soit au courant et la "secrétaire politique" avait donc restreint les adresses et les témoins. Elle pensait avoir été finaude, car ni elle, ni le directeur de cabinet ne votaient sur la commune, et donc, on ne pouvait pas savoir que c'était chez eux en consultant la liste électorale. En 1989, l'informatique c'était encore nouveau et mystérieux pour beaucoup de gens.  Cette brave dame n'avait jamais pensé que ça se verrait grâce à un tri et à un programme de contrôle, elle ne savait même pas qu'il y avait des tris et des programmes de contrôle...

Quand l'informaticien s'aperçut de ça, il fut un peu dégoûté. C'était un type qui avait des convictions de gauche, mais qui ne faisait pas de politique, il travaillait dans cette mairie un peu par hasard et s'en accommodait, il faut bien vivre. Il avait bien vu passer toute sortes de magouilles sur son ordinateur, mais il ne cherchait pas à savoir, se disant que la politique c'était pourri partout. Seulement voir ainsi comment on arrivait à bafouer la démocratie, c'était trop pour lui, ça le mettait dans une rage folle. Il ne pouvait pas rester sans rien faire, c'était un idéaliste, il lui fallait agir.

Il sorti donc une liste de ces faux électeurs et la donna à un leader de la gauche locale, qu'il connaissait. Ca pouvait être très utile au cas où le maire RPR serait réélu, ça pouvait servir à faire casser les élections.

Ce ne fut pas la peine...

Pendant les élections, l'opposition de gauche réussit à faire invalider un grand nombre de ces fausses procurations, en arguant du fait que tous ces gens ne pouvaient matériellement pas tous habiter à la même adresse. 90 personnes dans un 2 pièces au Cap d'Agde, c'était trop gros pour passer, d'autant plus qu'il n'y avait qu'un seul bureau de vote, au Cap d'Agde, à cette époque, un bureau où le RPR faisait généralement 75% des voix, et pour cause ! En invalidant presque toutes les fausses procurations, la liste de gauche (PS - PC) fut élue au second tour, avec 250 voix d'avance. Ca avait été chaud !

Bien sûr vous n'êtes pas obligé de me croire, mais sachez que je suis très très bien renseigné sur cette affaire, j'ai pu moi même voir les listes imprimées par l'informaticien ainsi que les fausses procurations, je le connais très très bien cet informaticien.

La morale de l'histoire ? J'en vois au moins deux.

La première, c'est que l'UMP n'a pas toujours craché sur les gitans, et que certaines grandes gueules de l'UMP feraient mieux aujourd'hui de la fermer, parce que les gitans leurs sont parfois très utiles. Demandez donc aux maires UMP des villes où il y a une forte communauté gitane sédentaire comment ils sont élus. Sans aller jusqu'au système que j'ai décrit plus haut, il n'en reste pas moins que le clientélisme est souvent très utile avec la population gitane. On les fait s'inscrire sur les listes électorales et on les oriente dans leurs choix électoraux, on leur suggère de bien voter, en échange d'un petit boulot ou d'un logement, on leur dit que si on n'est pas réélu, on leur enlèvera leur logement et leur travail... Les gitans sont souvent peu instruits, et  donc un peu crédules, ils votent donc comme on le leur demande.... On s'assure ainsi plusieurs centaines de voix, et ça suffit pour gagner les élections.

La deuxième, c'est que l'UMP n'a aucune leçon à donner à personne, et surtout pas en matière d'honnêteté et de respect des lois. On voit tous les jours comment eux les respectent, les lois. Demandez donc à Pasqua, à Dassault, à Balkany, à Santini... à Karachi (oops!) à Sarkozy ?

En ce qui nous concerne aujourd'hui, je serai curieux de vérifier si cette magouille de faux électeurs gitans n'a pas toujours cours dans certaines villes UMP. C'est assez simple à vérifier, il suffit de croiser les fichiers "gens du voyage" avec les fichiers électoraux. Je sais bien qu'à l'UMP ce sont des gens honnêtes, mais tout de même, une vérification me tranquiliserait sur le bon fonctionnement de notre démocratie, une erreur est si vite arrivée...


Auteur : Roland


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14595&rech=25143#25143

 

 

 

Il faut aussi alerter les Tsiganes et les mettre en garde pour qu'ils ne soient plus abusés !

Journalistes, faites votre travail !

Eva

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 15:28
tsiganes roumains n° 9
Mercredi 21 juillet 2010 3 21 /07 /2010 16:03

 

 

La patrie des Droits de l'Homme est en train de les piétiner tous les uns après les autres.

J'ai publié récemment sur mon blog sos-crise un témoignage poignant: Du Sénégal à Calais, voici le lien :

 

(Cliquer sur le lien) :  Voyage au bout de l'horreur qui peut nous arriver à tous !

Et voici l'horreur pour les gens du voyage. En France, dans notre pays ! Intolérable..


 

http://columbusphotos.free.fr/galerie/tsiganes/tsigan04.htm

tsiganes roumains n° 4

 

La grande persécution des Tsiganes

Introduction d'eva

 

 

Les Tsiganes font partie de ma vie (j'ai appris à danser le flamenco avec eux, par exemple), les Gitans sont mes potes, je défends leurs causes, notamment celle de la reconnaissance du génocide nazi en 1940, qui a tué dans leurs rangs plus de citoyens que les Juifs, proportionnellement parlant - une extermination que personne ne commémore, ce qui constitue une injustice historique qu'il faut impérativement réparer, et pour ma part je m'y emploie. De même que malgré les efforts de Christiane Taubira, on passe presque sous silence le souvenir de la mémoire coloniale, de l'esclavage § (comme promis, je traiterai ce sujet dans une publication future), on ignore le tribut payé par les Tsiganes à travers l'Histoire, notamment au moment de la Shoah. Est-ce parce que les historiens officiels font tous, ou presque, partie du même Clan qui s'est érigé le droit de définir ce qui doit être retenu, et ce que l'on doit penser des événements, pour nous amener à la Pensée unique occidentale mondialiste, marchande, ultra-libérale, impériale, bientôt aux couleurs du Nouvel Ordre Mondial judéo-chrétien (protestant anglo-saxon) ?

 


Alerte ! Tous les clignotants de notre société sont au rouge. Une société se définit d'abord par la manière dont elle traite les plus faibles, réfugiés économiques, gens du voyage tentant de préserver leur mode de vie, ou même animaux, aujourd'hui enfermés dans des camps de concentration inhumains - pour ne citer que ces exemples. 

 

http://www.kommunisten-online.de/historie/ausder2.gif

 

Auzias Claire, Samudaripen : le génocide des tsiganes. Un petit livre court et nécessaire sur l’extermination des tsiganes en Europe sous le nazisme.
Samudaripen : Le Génocide des tsiganesir?t=solidaouvrie-21&l=as2&o=8&a=2844051

communisme.wordpress.com/.../

 

 

La question tsigane est particulièrement préoccupante. Seront-ils les boucs-émissaires, parmi d'autres, d'une France aux abois, dure aux pauvres, indulgente aux riches ? Trop de populations, aujourd'hui, sont stigmatisées: Noire, arabe, tsigane, ou chômeurs, assistés, réfugiés, habitants des cités... On nous dresse les uns contre les autres. On nous inocule, à dose infime mais régulière, les poisons du racisme, du rejet, de la haine. Bref, le choc de civilisations plutôt que la remise en cause du Pouvoir assassin, le rejet du basané plutôt que du Blanc arrogant et prédateur, la stigmatisation de celles qui portent la burqa plutôt que des Maîtres cupides et impitoyables.... Tout est fait pour détourner l'attention des vrais responsables de nos malheurs. Allons-nous ouvrir les yeux pour ne pas nous tromper de cible ?

 

Plus que jamais, nous devons être en alerte. Et clairvoyants !

 

Eva R-sistons aux manipulations.

 

§ Oeuvres de christiane TAUBIRA (Wikipedia)

  • L'esclavage raconté à ma fille, 2001
  • Codes noirs de l'esclavage aux abolitions, 2006
  • Rendez-vous avec la République, 2007
  • Egalité pour les exclus : le politique face à l'histoire et à la mémoire coloniales, 2009 (Temps Présent Editions) 

 

Christiane Taubira - Royal & Zapatero's meeting in Toulouse for the 2007 French presidential election 0529 2007-04-19.jpgwikipedia, Christiane Taubira

 

 

Histoire: La France contre ses Tsiganes

 

Comme chaque année, les pouvoirs publics attendent la fin de l’année scolaire pour expulser les tsiganes. Emmanuel Filhol montre comment cette politique de discrimination, qui contredit les principes de la République, s’est lentement mise en place, avant de se durcir au XXème siècle.

 


Par Emmanuel Filhol

 

Le traitement stigmatisant adopté envers les Tsiganes français s’inscrit dans la longue durée et ne peut être appréhendé qu’à la lumière de tout un ensemble de dispositifs législatifs et de politiques discriminatoires qui l’ont précédé. L’enracinement tsigane en France est un phénomène ancien puisqu’il remonte au Moyen Âge. Du début du XVème siècle, période de leur arrivée en France, à la première moitié du XVIIème siècle, les Tsiganes ont connu un âge d’or. [1] Mais, par la suite, une série de facteurs entraînent un renversement d’attitude de la part des pouvoirs.

 

 

http://www.jerusalem-pedibus.net/images/perso/phru08.jpg

filsduvent.kazeo.com/Histoire/Tsiganes-dans-l...

 

De l’accueil au rejet

  À partir des années 1600, et surtout de la deuxième moitié du XVIIème siècle, le destin de la diffuse « nation bohémienne » bascule. On assiste à une montée de l’intolérance et, avec elle, à l’établissement rigoureux et constant de sanctions effectives. La sévérité des textes est exemplaire dans sa cohérence ; elle est générale, et pas seulement française. Privés de l’accueil des châteaux, où les Égyptiennes et leurs spectacles de danse suscitaient un véritable engouement, exclus des compagnies de gens d’armes, chassés des villes, la situation des Tsiganes se dégrade rapidement ; ils sont confondus avec les « errants et vagabonds » et pourchassés à ce titre dans toute l’Europe. Les interdictions de contacts et l’impossibilité d’exercer une activité itinérante mais légale condamnent le peuple bohême au bannissement collectif. La déclaration du 11 juillet 1682, voulue par Colbert et signée de Louis XIV, « contre les Bohèmes et ceux qui leur donnent retraite », demande aux baillis, sénéchaux et leurs lieutenants d’arrêter et de faire arrêter les hommes afin qu’on les conduise aux galères, à perpétuité, en dehors de tout délit constaté, tandis que les femmes, séparées des premiers, seront tondues et passibles d’être fustigées et bannies au cas où elles continueraient à « mener la vie de bohémiennes ». [2]

Au XVIIIème siècle, l’opinion administrative englobe la catégorie des « Bohémiens » dans celle des vagabonds, mendiants et gens sans aveu. Les innombrables textes consacrés à la condamnation du vagabondage et la réprobation de la mendicité soumettent les compagnies tsiganes aux exigences de domiciliation et au contrôle. Sous le Consulat, en décembre 1802, le général de Castellane, préfet des Basses-Pyrénées, procède, avec l’aide de l’armée espagnole, pour que le coup de filet soit efficace, à l’arrestation des « Bohémiens » du Pays basque (environ 500 personnes). [3] La mobilité tsigane fait l’objet d’une surveillance de plus en plus étroite, dont témoigne au cours du XXème siècle l’application de mesures humiliantes et persécutives.


 

http://www.esmeraldjazz.com/attachments/Image/Tsiganes10.gif

www.esmeraldjazz.com/influencesfr.html

 

L’identification d’un groupe à part

En 1895, un dénombrement général de tous les « nomades, bohémiens, vagabonds » est prescrit par le gouvernement. Le recensement rencontra dans la presse populaire un écho tout à fait favorable. Pour assurer un contrôle des « nomades », l’administration française adopta des procédés nouveaux. Du 18 mars 1908 au 31 juillet 1909, 7 790 « nomades » sont photographiés par les Brigades mobiles de police, créées par Clemenceau, et inscrits dans un fichier. Cette pratique devait trouver son prolongement naturel dans la loi du 16 juillet 1912, qui instituait le carnet anthropométrique des « nomades » [4], basé sur « la méthode Bertillon » (ce chef de service de l’identité judiciaire met au point dans les années 1880 un système de signalement pour retrouver les criminels récidivistes). La loi sur l’exercice des professions ambulantes et la réglementation de la circulation des « nomades » oblige tout « nomade », quelle que soit sa nationalité, à faire viser son carnet individuel, établi dès l’âge de 13 ans révolus, à l’arrivée et au départ de chaque commune, comme elle le contraint à se soumettre aux différentes mensurations et identifications photographiques consignées sur ce carnet. Le carnet du « nomade » comporte de plus une partie réservée aux mesures sanitaires et prophylactiques auxquelles les « nomades » sont assujettis.

Dans sa volonté de contrôle, la législation ne se limite pas seulement à l’imposition du carnet anthropométrique d’identité. Les « nomades » voyageant en « bandes », c’est-à-dire en groupe ou en famille, doivent aussi se munir d’un carnet collectif. L’article 4 de la loi renforce quant à lui la visibilité des mesures de surveillance administrative et policière, dans le sens où un signe ostentatoire est imposé aux « nomades », dont les véhicules de toute nature seront munis à l’arrière d’une plaque de contrôle spéciale. Le travail de repérage des forces de l’ordre en est facilité. La description des « voitures employées » révèle une attention toute particulière au sein du carnet collectif, comme sur le carnet anthropométrique, qui l’inclut sous la rubrique « nomades voyageant en voiture isolément ». Le recours à différents moyens d’identification permet de comprendre la logique de fichage déployée par la République envers les « nomades ». [5] Une logique qui, par le procédé d’« encartement » anthropométrique, vise à assimiler des individus itinérants à une population perçue et construite comme dangereuse, criminelle, qu’il s’agit donc d’identifier et de contrôler.

L’internement des Tsiganes pendant les deux guerres mondiales Deux ans après l’établissement du système disciplinaire engendré par la loi de 1912, la guerre éclatait entre la France et l’Allemagne. Les Tsiganes arrêtés à l’intérieur ou autour des territoires reconquis d’Alsace et de Lorraine sont aussitôt évacués, voire incarcérés, et dirigés vers les centres de triage, puis internés dans des camps. D’autres Tsiganes les rejoignent, y compris ceux qui, pourtant munis de certificats d’option, avaient choisi de quitter l’Alsace-Lorraine en 1871 ou 1872 et étaient venus vivre en France. Pour les « Romanichels alsaciens-lorrains », l’internement devait durer jusqu’à la fin de la guerre, et au-delà. [6]

Durant la Seconde Guerre mondiale, le même scénario est cette fois appliqué à tous les Tsiganes circulant en France. Sans compter que certains d’entre eux, un petit nombre, furent déportés de Poitiers en 1943 vers les camps de concentration de Sachsenhausen et de Buchenwald, tandis que d’autres Tsiganes, raflés dans la région de Lille, aboutirent à Auschwitz, par le convoi Z parti de Malines le 15 janvier 1944. Le 6 avril 1940, un décret interdit aux « nomades » de circuler sur l’ensemble du territoire métropolitain. Ils sont astreints à résidence sous la surveillance de la police. Après la défaite, les Allemands ordonnent début octobre 1940 que les « nomades » de la zone occupée soient internés dans les camps. Ce sont les autorités françaises qui administrent les trente camps où séjournèrent un peu plus de six mille Tsiganes, internés par familles entières. [7] Le constat est partout identique. La vie quotidienne dans les camps révèle des conditions de logement et d’hygiène déplorables. Les Tsiganes ne souffrent pas seulement de la faim et du froid, ils meurent dans les camps. L’internement apparaît d’autant plus pénible aux « nomades » (à 90 % de nationalité française) qu’ils ne reçoivent aucune aide extérieure.

L’indifférence persista après l’installation du gouvernement provisoire de la République. On pouvait escompter que la libération du territoire national aurait signifié pour tous les Tsiganes internés la sortie des camps. Il n’en a rien été. Les derniers « nomades » seront libérés le 1er juin 1946. Les familles qu’on libère manquent de tout, vêtements, nourriture, argent, et personne ne s’en préoccupe. Malgré tant de privations et de souffrances endurées, les Tsiganes qui rentrent chez eux sont aussitôt assignés à résidence (jusqu’à la loi du 10 mai 1946 portant fixation de la date légale de cessation des hostilités), avec interdiction de quitter la commune où ils doivent demeurer. Cette obligation touche tous ceux qui ont été internés en France mais aussi les survivants revenus des camps de concentration. [8]

 

http://www.westimpact.com/Clebert-Tsiganes-6.JPG

 

www.westimpact.com/book_clebert.htm


L’anti-tsiganisme aujourd’hui

La paix retrouvée, le droit de pouvoir circuler sans contrainte sur le territoire français ne fut pas pour autant accordé aux Tsiganes puisque la loi de 1912 continua de s’exercer à leur encontre jusqu’en 1969, le « livret ou carnet de circulation », toujours en vigueur, visés chaque mois, puis tous les trois mois par un commissaire de police ou un commandant de gendarmerie, se substituant alors au carnet anthropométrique. Si le caractère vexatoire de ce dernier disparaît, l’obligation, au nom d’une idéologie sécuritaire, de détenir un « carnet de circulation » n’en constitue pas moins une entrave au droit commun, contraire au protocole n° 4 de la Convention européenne des Droits de l’Homme (daté du 16 décembre 1963) relatif au droit de circuler et de choisir sa résidence librement.

Considérés encore comme des marginaux, les Tsiganes pâtissent de nos jours des discriminations qui limitent l’exercice réel de leurs droits de citoyens. [9] Plus de quinze ans après la loi Besson qui impose aux communes de plus de 5 000 habitants la réalisation d’une aire d’accueil, seulement 20 % des 38 000 places à créer ont été réalisées. Se pose également la question de la non-reconnaissance juridique de la caravane comme un logement (reconnue uniquement comme un domicile). Cette absence de reconnaissance ayant une incidence directe sur le non-accès aux aides au logement, de même qu’elle empêche de recourir à des prêts bancaires préférentiels lors d’achat de caravanes. Selon une recommandation émise par la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité, la loi de 1969 devrait par ailleurs être révisée et il serait souhaitable de faire passer les « gens du voyage » sous le régime normal en ce qui concerne la loi électorale. [10] Ceux-ci pourraient ainsi s’inscrire sur les listes électorales de leur commune de rattachement au bout de six mois au lieu de trois ans imposés. Soulignons en outre que, dans le domaine de l’éducation, les difficultés liées à la scolarisation des enfants tsiganes sont souvent à mettre en relation avec les situations de rejet auxquelles ils se trouvent confrontés. [11] Enfin, l’histoire et la culture pluriséculaire des Tsiganes de France restent largement ignorées, faute de les faire connaître dans les manuels scolaires et de les enseigner à l’université, ce qui ne contribue guère à modifier les attitudes et les discours négatifs à leur égard.

Il suffit, pour s’en convaincre, de mentionner les propos tenus par des élus : ceux-ci en disent long sur les stéréotypes racistes et les préjugés que cherchent à légitimer ces représentants de l’anti-tsiganisme français. À gauche comme à droite, la stigmatisation des gens du voyage, qualifiés de groupe « asocial », est de fait largement répandue. En juillet 2002, le sénateur de l’UMP Dominique Leclerc les traitait de

« gens asociaux, aprivatifs [sic], qui n’ont aucune référence et pour lesquels les mots que nous employons n’ont aucune signification […]. Nous voyons toutes les nuits trois, quatre ou cinq camionnettes de gens du voyage qui viennent sauter – je n’ai pas d’autre mot – des gamines de douze ou treize ans jusque devant chez leurs parents. » [12]

S’adressant à ses administrés, le maire socialiste de Berre (Bouches-du-Rhône) invoquait en mars 2004 les principes républicains pour justifier sa politique répressive vis-à-vis des gens du voyage :

« Le stationnement des gens du voyage : une honte et un scandale pour la République ! […]. Ce mardi 20 janvier, la gendarmerie, à ma grande satisfaction, a procédé aux expulsions. Je tiens à la remercier vivement […]. Je poursuivrai cette action avec ténacité pour assurer la tranquillité de vous toutes et de vous tous. » [13]

Dans un même état d’esprit, son collègue UMP de Venelles (proche d’Aix-en-Provence), encourageant des pratiques de délation dignes d’une autre époque, déclarait à ses électeurs :

« Madame, Monsieur, vous avez pu observer et, pour certains d’entre vous, subir la présence de gens du voyage installés sur un terrain privé proche de la résidence des Vergers de Venelles […]. J’ai été immédiatement informé et j’ai demandé à la Police municipale d’engager, dans le dialogue, des mesures fermes pour leur départ dans les meilleurs délais […]. Il est anormal que dans une démocratie, des minorités imposent leur style de vie à la majorité pacifique qui peuple notre Pays […]. Je vous prie de bien vouloir noter le numéro de téléphone portable de la Police municipale de Venelles qui intervient 24 h sur 24… »

En janvier 2006, le maire de la commune d’Ensisheim, par ailleurs vice-président du Conseil général du Haut-Rhin, prenait l’initiative de faire incendier 14 caravanes de Roms croates et roumains, sous prétexte de l’illégalité de leur installation sur le territoire communal. Selon le procureur en charge de l’affaire, « le maire aurait participé directement à l’opération en mettant le feu à une épave avec un chiffon enflammé et aurait donné des instructions pour que les autres caravanes soient transportées sur le brasier, après en avoir fait retirer les objets pouvant exploser ». Un tract (les fautes d’accord et d’orthographe sont dans l’original) du Front de libération de la Provence (FLP), diffusé au printemps 2004 dans la région PACA, appelait ni plus ni moins à l’action punitive meurtrière, contre l’attentisme politique :

« Ras le bol des gitans qui volent nos voitures qui cambrioles nos maisons qui pourrissent notre environnement. Et nos hommes politiques que font-ils ? Ils se moquent bien de tout cela se qui les intéressent, c’est d’être à la tête de la région pour les prochaines élections. Alors réglons le problème nous même puisqu’ils ne sont pas capable. Prenons les armes et exterminons cette vermine jusqu’au dernier pas de pitié, hommes, femmes enfants et nourrissons ».

Rien d’étonnant alors si les lois qui ont suivi le statut administratif des nomades fixé par la législation du 3 janvier 1969, comme le texte du 5 juillet 2000 relatif à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage, ou encore les articles concernant les gens du voyage dans la loi du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure et la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance, poursuivent toutes elles aussi le même objectif : rendre le voyage et le stationnement temporaire suffisamment contraignant pour obliger les nomades à se sédentariser. Les débats au sein du Parlement en attestent clairement :

« Pire : loin de régler la question du nomadisme, vous allez l’encourager, et vous avez même commencé à le faire. Vous donnez une raison d’être, une sorte de fondement à ce mode de vie, dont il faut bien reconnaître qu’il n’est pas compatible avec la société qui est la nôtre […] Il faut changer de politique à l’égard du nomadisme et abandonner l’idée rétrograde, coupée des réalités, qui sous-tend votre projet. […] Cessons de dire des sottises ! La véritable politique à l’égard du nomadisme réside dans l’encouragement à la sédentarisation, qui a été la ligne de conduite de la République pendant des lustres et qui a réussi. » [14]

Cette politique mènera toujours à une impasse parce qu’elle ne prend pas en compte la spécificité anthropologico-culturelle des identités et modes de vie inhérents aux minorités tsiganes. Les Tsiganes ont une culture qui leur est propre et repose sur des principes différents de celle des sédentaires

 

http://www.villemagne.net/images/perso/campement-de-tsiganes-dans-la-plaine-meridionale-pres-du-village-de-videle-roumanie-ru50.jpg

 

villemagne.net

 

On le voit, les politiques adoptées par les pouvoirs publics en France vis-à-vis des Tsiganes présentent historiquement depuis le XVIIème siècle une continuité répressive, moins sévère il est vrai au cours du XIXème siècle jusqu’au Second Empire. Ses formes ont varié, en fonction des contextes et des changements opérés dans la société, et avec elle de l’idée que les législateurs se font de la déviance et de la marginalité. Le traitement administratif des « bohémiens, nomades, gens du voyage » peut se résumer, comme l’écrit Jean-Pierre Liégeois, à une logique dont les étapes vont de l’exclusion à la réclusion, puis à l’inclusion par l’assimilation. Pour chaque période de rejet, le législateur s’appuie sur la relation directe et falsificatrice entre l’image négative du Tsigane et la loi. Ainsi, « le texte de loi s’alimente à l’image. L’image sert à le rationaliser. Et l’image s’y alimente à son tour. […]. Des individus sont Bohémiens et sont bannis. Une fois bannis ils demeurent à bannir et le bannissement s’attache à la définition du Bohémien. Des Tsiganes culturellement différents sont perçus et désignés comme des « personnes d’origine nomade » à réadapter pour être incluses dans le reste de la société. Une fois objets de réadaptations, ils sont perçus et désignés comme inadaptés et leur inadaptation s’attache à l’image que l’on se fait d’eux. Le condamnable est imaginé comme tel et condamné. Et comme le condamné est forcément condamnable, il le demeure. Le discours est clos, mais non le questionnement à son égard. » [15]

Emmanuel Filhol


(Illustration : © Vincent Van GOGH, Les roulottes, campement de bohémiens aux environs d’Arles, en 1888 [Museum d’Orsay, 2009])

laviedesidees.fr

 

tsiganes roumains n° 1

 

http://columbusphotos.free.fr/galerie/tsiganes/tsigan01.htm

 

[1] Henriette Asséo, Les Tsiganes. Une destinée européenne, Paris, Découvertes Gallimard, 1994. Un âge d’or entrecoupé certes d’expulsion ou de peines infamantes

[2] Voir François de Vaux de Foletier, Les Tsiganes dans l’ancienne France, Paris, Connaissance du Monde, Société d’Édition Géographique et Touristique, 1961, p. 152-160 ; Henriette Asséo, « Le traitement administratif des Bohémiens », in Problèmes socio-culturels en France au XVIIème siècle, Paris, Klincksieck, 1974, pp.9-87

[3] François de Vaux de Foletier, « La Grande Rafle des Bohémiens du Pays basque sous le Consulat », Études Tsiganes, mars 1968, pp.13-22

[4] François de Vaux de Foletier, Les Bohémiens en France au XIXème siècle, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, 1981, pp.182-189 ; Emmanuel Filhol, « Les Brigades mobiles et le contrôle des « nomades » (Tsiganes) en France (1907-1914) », Le Banquet, 19 p. dact., à paraître dans le numéro 27 ; et « La loi de 1912 sur la circulation des « nomades » (Tsiganes) en France », Revue Européenne des Migrations Internationales, 2007, 23 (2), pp.135-156

[5] Henriette Asséo, « La gendarmerie et l’identification des « nomades » (1870-1914) », in Jean-Noël Luc (dir.), Gendarmerie, État et Société au XIXème siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, p. 301-330 ; et « La République des Nomades », in Dictionnaire critique de la République, sous la direction de Vincent Duclert et Christophe Prochasson, Paris, Flammarion, 2002, p. 400-405

[6] Emmanuel Filhol, Un camp de concentration français. Les Tsiganes alsaciens-lorrains à Crest 1915-1919, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2004

[7] Jacques Sigot, Ces barbelés oubliés par l’Histoire. Un camp pour les Tsiganes… et les autres. Montreuil-Bellay 1940-1945, Châteauneuf les Martigues, Éditions Wallâda, 1994 ; Denis Peschanski, avec la collaboration de Marie-Christine Hubert et Emmanuel Philippon, Les Tsiganes en France 1939-1946, Paris, CNRS Éditions, 1994 ; Mathieu Pernot, textes de Henriette Asséo et de Marie-Christine Hubert, Un camp pour les Bohémiens. Mémoire du camp d’internement pour Nomades de Saliers, Arles, Actes Sud, 2001 ; Emmanuel Filhol, La mémoire et l’oubli. L’internement des Tsiganes en France, 1940-1946, Paris, L’Harmattan, 2004 ; Emmanuel Filhol, Marie-Chrstine Hubert, Les Tsiganes en France : un sort à part (1939-1946), Paris, Perrin, 2009

[8] Emmanuel Filhol, « L’internement et la déportation de Tsiganes français sous l’Occupation : Mérignac-Poitiers-Sachsenhausen , 1940-1945 », Revue d’histoire de la Shoah, n° 170, Septembre-Décembre 2000, p. 136-182

[9] Sur la question de ces droits, Jean-Pierre Liégeois (dir.), L’accès aux droits sociaux des populations tsiganes en France, Rennes, École Nationale Supérieure de la Santé Publique, 2007 ; Territoires et minorités : la situation des gens du voyage, sous la direction de Bernard Drobenko, Les Cahiers du CRIDEAU, n° 12, Limoges, Presses Universitaires de Limoges, 2005

[10] Voir à ce sujet la Délibération n° 2007-372 du 17 décembre 2007 (article 38) de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité)

[11] Cf. Les jeunes tsiganes : le droit au savoir, Coordonné par Marie-Pascale Baronnet, Éditions Licorne, Paris, L’Harmattan, 2007

[12] Sénat, séance du 31 juillet 2002

[13] Andréoni Serge, maire PS de Berre, déclaration après l’expulsion d’un camp de gens du voyage, 20 janvier 2004, cité par Vincent Geisser, « Un « anti-tsiganisme » venu d’en haut : le rôle central des élites politiques dans la fabrication du préjugé. Note de synthèse », Migrations Société, Vol. 19, n° 109, janvier-février 2007, p. 111-112. Les citations suivantes sont tirées de cette étude

[14] Assemblée Nationale, 2ème séance du 2 juin 1999, cité par Christophe Robert, « Le discours sur les « gens du voyage » dans les enceintes parlementaires », Recherche sociale, n° 155, juillet-septembre 2000, p. 20

[15] Jean-Pierre Liégeois, « Le discours de l’ordre. Pouvoirs publics et minorités culturelles », Esprit, Mai 1980, p. 43 (p. 17-44)

 

http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article14156

 

Paris : le plus vieux camp de roms évacué
.
Tous les camps Roms de Seine-Saint-Denis vont disparaître,
celui du Hanul comme les autres. Les évacuations se feront au rythme de quatre par semaine», avait récemment annoncé le sous-préfet du département, Olivier Dubaut. Ce matin, soixante-dix CRS ont procédé à l’évacuation du plus vieux camp d’Ile de France, situé sous l’autoroute A86, le long du boulevard Anatole France. Malgré les barricades érigées par les résidents et les militants associatifs, les forces de l’ordre ont pu pénétrer l’enceinte et les bulldozers ont commencé à détruire les habitations de fortune en tôle et en bois. A 7h00, le bidonville était déserté.
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Paris-le-plus-vieux-camp-de-roms-evacue-198003/
.
.

http://columbusphotos.free.fr/galerie/tsiganes/tsigan07.htm

tsiganes roumains n° 7

 

 

Sarkozy scandalise les associations

avec sa réunion sur les Roms

 

"C'est sidérant : on est dans la désignation de boucs émissaires après des faits divers", dénonce la LDH après l'annonce de la tenue d'une réunion à l'Elysée sur les "problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms".

L'annonce de la tenue d'une réunion le 28 juillet à l'Elysée sur les "problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms" suscite mercredi 21 juillet l'indignation de plusieurs associations.

 

Le président Nicolas Sarkozy "stigmatise" les Roms et les gens de voyage et en fait des "boucs émissaires", dénonce la Ligue des Droits de l'Homme (LDH).

"C'est sidérant : on est dans la désignation de boucs émissaires après des faits divers", a estimé Malik Salemkour, chargée de la question au sein de la LDH, dans une déclaration à l'AFP.

Le chef de l'Etat a annoncé une réunion à l'Elysée sur les "problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms", après les violences survenues à Saint-Aignan (Loir-et-Cher). "Cette réunion fera le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière", a-t-il dit.

 

"L'impression que tous les Roms sont des criminels"

Il a fait cette annonce après les événements de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), où la gendarmerie a été attaquée et des voitures brûlées, après la mort d'un jeune de la communauté du voyage, tué dans la nuit de vendredi à samedi par un gendarme après avoir forcé un contrôle.

"Il ne faut pas faire une réunion pour stigmatiser une ethnie" car "ça donne l'impression que tous les gens du voyage et tous les Roms sont des criminels et des délinquants", a souligné Malik Salemkour, tout en jugeant "inacceptables" les violences de Saint-Aignan.

Pour lui, la "réponse sécuritaire" proposée par Nicolas Sarkozy est "inadaptée" car "en réalité, la France ne veut pas des Roms".

Malik Salemkour en veut pour preuve les mesures transitoires "qui leur ferment l'accès au marché du travail alors que ce sont des ressortissants européens".

"Plutôt que de stigmatiser une population, il serait bien que les lois de la République s'appliquent à tous", a-t-il recommandé, pointant du doigt les maires qui n'ont pas aménagé les places adaptées à ces populations contrairement à ce que prévoit la loi.

 

Hortefeux toujours au gouvernement

D'autres associations emboîtent le pas à la LDH. Nicolas Sarkozy "cherche à détourner l'opinion vers des cibles faciles", les Roms, estime ainsi l'association La Voix des Roms.

"La France va mal, votre président va mal. Il cherche à détourner l'opinion publique vers des cibles faciles", a déclaré Saimir Mile, porte-parole de la Voix des Roms.

"Nous nous préparons à en prendre plein la gueule comme ça a toujours été le cas pendant les crises politiques mais cette fois-ci, encore un peu plus", a-t-il ajouté.

"La situation est très grave", a poursuivi Saimir Mile. "Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a été condamné pour injures raciales et il est toujours au gouvernement", a-t-il déploré.

Pour Coralie Guillot, de l'association Parada France, qui travaille avec les Roms de Seine-Saint-Denis, "ce n'est pas la peine qu'ils se réunissent car c'est déjà décidé: on n'a jamais vu autant d'évacuations en Ile-de-France que depuis deux ou trois mois".

"Après ces expulsions, ils vont en Roumanie quelques semaines puis reviennent en France ou bien ils s'installent ailleurs", dit-elle. "Cela ne fait que créer plus de précarité", assure Coralie Guillot.

Pour Olivier Peyroux de l'association Hors la rue qui s'occupe des jeunes en situation d'errance, Nicolas Sarkozy "fait encore une fois l'amalgame entre les Roms, les gens du voyage et la délinquance".

"C'est une réponse sécuritaire qui va renforcer les clichés alors qu'on n'a pas besoin en temps de crise d'exacerber les fantasmes des uns et des autres", a-t-il dit.

 

Un contre-feu ?

De son côté, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a assuré lors du compte-rendu du Conseil de ministres que Nicolas Sarkozy ne voulait pas "stigmatiser une communauté" en consacrant la semaine prochaine une réunion aux "comportements" des gens du voyage et des Roms.

"Il ne cherche pas à stigmatiser une communauté mais il cherche à répondre à une problématique. On a beau être Rom, gens du voyage, parfois même Français au sein de cette communauté, et bien on doit respecter les lois de la République", a déclaré Luc Chatel.

"Cette réunion fera le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Interrogé sur ce regain d'intérêt du chef de l'Etat pour le dossier de la sécurité en pleine affaire Bettencourt/Woerth, Luc Chatel a réfuté l'idée qu'il puisse s'agir d'un contre-feu de l'exécutif.

"Je n'ai pas eu le sentiment que depuis 8 années maintenant, Nicolas Sarkozy, comme ministre de l'Intérieur d'abord, comme président de la République ensuite, se désintéresse des questions de sécurité", a-t-il dit.

"Sur une longue période, les crimes et délits dans notre pays ont baissé, de 17% en huit années. Le taux d'élucidation a augmenté de 50%, c'est tout à fait considérable", a-t-il détaillé.

"Simplement la violence est mouvante, elle évolue et le rôle du gouvernement c'est de s'adapter en permanence et de riposter à chaque fois qu'il y a des exactions et des actes majeurs en matière d'insécurité qui sont commis", a encore dit le porte-parole.

 

(Nouvelobs.com)

.

 

Roms persécutés : Fanny Ardant dit "Assez !"
.
.
Fanny Ardant, marraine d’une campagne de soutien en faveur des Roms, a plaidé mardi au Conseil de l’Europe devant les parlementaires réunis à Strasbourg. Objectif : une meilleure intégration de cette minorité.
 Fanny Ardant en a «assez» des préjugés. Marraine de la campagne «Dosta !» («Assez !», en romani) lancée le 7 juin dernier en Italie, l’actrice et réalisatrice s’est exprimée au Conseil de l’Europe pour demander moins de préjuges à l’égard des Roms. Elle a plaidé la cause de cette minorité «rejetée en toute illégalité». «Ils n’évoluent pas dans nos codes serrés, mais ils ont droit aussi à un logement, une école ou un médecin», a-t-elle martelé
suite ici :
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Roms-persecutes-Fanny-Ardant-dit-Assez-!-195128/.
.
tsiganes roumains n° 9
http://columbusphotos.free.fr/galerie/tsiganes/tsigan09.htm
Droits de l'Homme en France :

DSC08441.jpg

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14276

 

 

 

 

Lire aussi:

 

 

Tsiganes boucs-émissaires, racisme, France au ban de l' UE ?

 


 

 

 

Paquet de Gitanes


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14595

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Les chiens de l’UMP aboient, la caravane passe…

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14601

 


 la-caravane-passe1.jpg?w=300&h=225

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 00:51

Lire aussi, d'eva R-sistons:

  ___________________________________________________________________________________________________________

 


par Thierry Meyssan §

 

Happée par le conflit qui fait rage entre son président et son Premier ministre, la Russie est en train de laisser passer une chance historique de se déployer au Proche-Orient. Les élites russes n’ont pas su élaborer de stratégie dans cette région lorsqu’elles en avaient la possibilité et ne sont plus en mesure de la définir aujourd’hui. Pour Thierry Meyssan, Moscou est paralysé : il ne parvient pas à tirer pleinement parti de l’échec du « remodelage » états-unien, ni à répondre aux attentes que Vladimir Poutine a suscitées.

 


 

 

 

Quelle place pour la Russie au Proche-Orient ?

JPEG - 18.7 ko

Le président Medvedev et le Premier ministre Poutine. La complicité entre les « amis de trente ans » s’est soudain muée en guerre ouverte. Dans ces conditions, comment Moscou pourrait-il assumer une grande ambition au Proche-Orient ?

L’échec israélien face à la Résistance libanaise, à l’été 2006, a marqué la fin de l’hégémonie états-unienne au Proche-Orient. En quatre ans, la donne militaire, économique et diplomatique de la région a été entièrement renouvelée. Dans la période actuelle, le triangle Turquie-Syrie-Iran s’affirme comme leader, tandis que la Chine et la Russie étendent leur influence au fur et à mesure du retrait US. Cependant Moscou hésite à saisir toutes les opportunités qui s’offrent à lui d’abord parce que le Proche-Orient n’est pas sa priorité, ensuite parce qu’il n’y a pas de projet consensuel des élites russes pour cette région, et enfin parce que les conflits du Proche-Orient renvoient la Russie à des problèmes internes non résolus. Etat des lieux :

2001-2006 et le mythe du remodelage du « Proche-Orient élargi »

L’administration Bush avait su rassembler autour d’un projet grandiose le lobby pétrolier, le complexe militaro-industriel et le mouvement sioniste : dominer les champs pétroliers de la mer Caspienne à la Corne de l’Afrique en redessinant la carte politique sur la base de petits ethno-Etats. Délimitée non en fonction de sa population mais des richesses de son sous-sol, la zone a d’abord été nommée « Croissant de crise » par l’universitaire Bernard Lewis, puis a été désignée comme « Proche-Orient élargi » (Greater Middle East) par George W. Bush.

Washington n’a pas lésiné sur les moyens pour la « remodeler ». Des sommes gigantesques ont été englouties pour corrompre les élites locales afin qu’elles renoncent à leurs intérêts nationaux au profit d’intérêts personnels dans une économie globalisée. Surtout, une armada titanesque a été transportée en Afghanistan et en Irak pour prendre en tenaille l’Iran, principal acteur de la région à tenir tête à l’Empire. Déjà les projets cartographiés de l’état-major états-unien circulaient. On y voyait tous les Etats de la région, y compris les alliés de Washington, dépecés en multiples émirats, incapables de se défendre. Tandis que la Maison-Blanche imposait à l’Irak vaincu une partition en trois Etats fédérés (un kurde, un sunnite et un chiite).

Alors que rien ne semblait pouvoir arrêter ce processus de domination, le Pentagone confia à Israël le soin de détruire les fronts secondaires avant l’attaque de l’Iran. Il s’agissait d’éradiquer le Hezbollah libanais et de renverser le gouvernement syrien. Las ! Après avoir écrasé un tiers du Liban sous un tapis de bombes sans équivalent depuis la guerre du Vietnam, Israël était contraint de se retirer sans avoir atteint un seul de ses objectifs. Cette défaite a marqué le renversement du rapport de force.

Dans les mois qui suivirent, les généraux états-uniens se révoltèrent contre la Maison-Blanche. Ils ne maitrisaient toujours pas la situation en Irak et anticipaient avec effroi les difficultés d’une guerre contre un Etat bien armé et organisé, l’Iran, sur fond d’embrasement régional. Unis autour de l’amiral William Fallon et du vieux général Brent Scowcroft, ils firent alliance avec des politiciens réalistes qui s’opposaient à ce dangereux sur-déploiement militaire. Tous utilisèrent la Commission Baker-Hamilton pour influencer l’électorat états-unien jusqu’à renverser le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et à imposer un des leurs pour lui succéder : Robert Gates. Par la suite, les mêmes personnalités hissèrent Barack Obama à la Maison-Blanche, pourvu qu’il conserve Robert Gates au Pentagone.

En réalité, l’état-major US n’a pas de stratégie de rechange après l’échec du « remodelage ». Il se préoccupe exclusivement de stabiliser ses positions. Les GI’s se sont retirés des grandes villes irakiennes et se sont repliés dans leurs bases. Ils ont laissé la gestion du pays aux Israéliens dans la partie kurde, aux Iraniens dans les parties arabes. Le département d’Etat a cessé ses cadeaux somptueux aux dirigeants de la région et semble de plus en plus avare en ces temps de crise économique. Les obligés d’hier se cherchent de nouveaux maîtres qui les nourrissent.

Seul Tel-Aviv pense que le repli états-unien n’est qu’une éclipse, et que le « remodelage » reprendra une fois la crise économique terminée.

La formation du triangle Turquie-Syrie-Iran

Washington avait imaginé que le démantèlement de l’Irak serait contagieux. La guerre civile entre chiites et sunnites (la Fitna, selon l’expression arabe) aurait dû projeter l’Iran contre l’Arabie saoudite et diviser tout le monde arabo-musulman. La quasi-indépendance du Kurdistan irakien aurait dû sonner l’heure de la sécession kurde en Turquie, en Syrie et en Iran.

A contrario, la diminution de la pression états-unienne en Irak a scellé l’alliance des frères ennemis turcs, syriens et iraniens. Tous ont réalisé qu’ils devaient s’unir pour survivre et qu’unis, ils pouvaient exercer le leadership régional. En effet, à eux trois, ces Etats couvrent l’essentiel du champ politique régional. La Turquie, héritière de l’Empire ottoman, incarne le sunnisme politique. La Syrie, seul Etat baasiste depuis la destruction de l’Irak, incarne la laïcité. Enfin, l’Iran, depuis la révolution de Khomeini, incarne le chiisme politique.

En quelques mois, Ankara, Damas et Téhéran ont ouvert leurs frontières communes, diminué leurs droits de douane, et jeté les bases d’un marché commun. Cette ouverture a créé un appel d’air et une soudaine croissance économique. Du coup, elle rencontre un vrai soutien populaire, malgré le souvenir des querelles précédentes.

Cependant, chacun de ces Etats a son talon d’Achille par lequel non seulement les Etats-Unis et Israël, mais aussi certains de leurs voisins arabes, espèrent les blesser.

JPEG - 22.2 ko
Tout autant que Mahmoud Ahmadinejad, Vladimir Poutine est devenu pour Washington « l’homme à abattre ».
© Mehdi Ghasemi, Agence ISNA
Le programme nucléaire iranien

Depuis plusieurs années, Tel-Aviv et Washington accusent l’Iran de violer ses obligations de signataire du Traité de non-prolifération et de poursuivre un programme nucléaire militaire secret. Du temps du Shah Reza Pahlevi, les mêmes capitales —plus Paris— avaient organisé un vaste programme pour doter l’Iran de la bombe atomique. Personne ne pensait à ce moment-là qu’un Iran nucléaire représenterait une menace stratégique, dans la mesure où ce pays n’a pas eu de comportement expansionniste au cours des derniers siècles. Une campagne de communication, fondée sur des informations volontairement falsifiées, a alors objecté que les actuels dirigeants iraniens seraient des fanatiques qui pourraient utiliser la bombe, s’ils en avaient une, de manière irrationnelle, donc dangereuse pour la paix mondiale.

Pourtant, les dirigeants iraniens affirment s’interdire de fabriquer, de stocker ou d’utiliser la bombe atomique, précisément pour des raisons idéologiques. Et ils sont crédibles sur ce point. Souvenons-nous de la guerre déclarée par l’Irak de Saddam Hussein contre l’Iran de Rouhollah Khomeini. Lorsque Bagdad lança des missiles sur les villes iraniennes, Téhéran lui répondit à l’identique. Les missiles en question étaient des projectiles non guidés, que l’on tirait dans une direction et à une certaine puissance, et qui tombaient à l’aveuglette. L’imam Khomeini intervint alors pour dénoncer l’usage de ces armes par son état-major. Selon lui, de bons musulmans ne pouvaient prendre le risque moral de tuer massivement des civils en ciblant des militaires. Il avait alors prohibé le tir de missiles sur des villes, ce qui déséquilibra les forces en présence, allongea la guerre, et ajouta des souffrances à son peuple. Aujourd’hui son successeur, le Guide suprême de la Révolution, Ali Khanenei, défend la même éthique à propos des armes nucléaires, et l’on ne voit pas très bien quelle faction de l’Etat pourrait passer outre son autorité et fabriquer secrètement une bombe atomique.

En réalité, l’Iran, depuis la fin de la guerre que lui livra l’Irak, a anticipé l’épuisement de ses réserves d’hydrocarbures. Il a voulu se doter d’une industrie nucléaire civile pour assurer son développement sur le long terme, et celui des autres Etats du tiers-monde. Pour ce faire, les Gardiens de la Révolution ont constitué un corps spécial de fonctionnaires dédié à la recherche scientifique et technique, organisé selon le modèle soviétique au sein de villes secrètes. Ces chercheurs travaillent également à d’autres programmes, notamment ceux d’armement conventionnel. L’Iran a ouvert toutes ses installations de production nucléaire aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA), mais refuse de leur ouvrir les centres de recherche d’armement conventionnel. On se retrouve donc dans une situation déjà vue : les inspecteurs de l’AIEA confirment qu’aucun indice ne permet d’accuser l’Iran, tandis que la CIA et le Mossad affirment sans apporter d’indice que l’Iran cache des activités illicites au sein de son vaste secteur de recherche scientifique. Cela ressemble à s’y méprendre à la campagne d’intoxication de l’administration Bush qui accusait les inspecteurs de l’ONU de ne pas faire correctement leur travail et d’ignorer les programmes d’armes de destruction massive de Saddam Hussein.

Aucun pays au monde n’ayant fait l’objet d’autant d’inspection de l’AIEA, il n’est pas sérieux de continuer à accuser l’Iran, mais cela n’érode pas la mauvaise foi de Washington et de Tel-Aviv. L’invention de cette prétendue menace est indispensable au complexe militaro industriel qui met en œuvre depuis des années le programme israélien de « bouclier anti-missile » avec les fonds des contribuables états-uniens. Sans menace iranienne, plus de budget !

Téhéran a mené deux opérations pour s’extraire du piège qu’on lui a tendu. Il a d’abord organisé une conférence internationale pour un monde dénucléarisé, au cours de laquelle il a —enfin !— expliqué sa position à ses principaux partenaires (17 avril). De plus, il a accepté la médiation du Brésil, dont le président Lula da Silva ambitionne de devenir secrétaire général de l’ONU. M. Lula a demandé à son homologue états-unien quelle mesure serait susceptible de rétablir la confiance. Par écrit, Barack Obama lui a répondu que le compromis conclu en novembre 2009 et jamais ratifié ferait l’affaire. Le président Lula est venu à Moscou s’assurer que son homologue russe était sur la même ligne. Le président Dmitry Medvedev lui a confirmé publiquement que de son point de vue aussi, le compromis de novembre suffirait à résoudre la crise. Le lendemain, 18 mai, M. Lula a signé avec son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, un document correspondant en tous points aux exigences états-uniennes et russe. Mais la Maison-Blanche et le Kremlin ont soudain fait volte face et, revenant sur leur position, ont dénoncé des garanties insuffisantes.
Il n’y a pourtant aucune différence significative entre le texte ratifié en mai 2010 et celui négocié en novembre 2009.

JPEG - 26.3 ko
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan (à gauche) s’efforce de restaurer l’indépendance de son pays par rapport à la tutelle états-unienne. En ouvrant son pays au commerce russe, il entend rééquilibrer les relations internationales. Son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoğlu (à droite), tente de régler un à un les conflits hérités du passé qui entravent la marge de manœuvre d’Ankara.
© Service de presse du Kremlin
Le passif de la Turquie

La Turquie a hérité d’un grand nombre de problèmes avec ses minorités et ses voisins qui ont été entretenus par les Etats-Unis pour la maintenir durant des décennies dans une situation de dépendance et de vassalité. Le professeur Ahmet Davutoğlu, théoricien du néo-ottomanisme et nouveau ministre des Affaires étrangères, a élaboré une politique extérieure qui vise d’abord à dégager la Turquie des interminables conflits où elle s’est embourbée, puis à multiplier ses alliances au travers de quantité d’institutions inter-gouvernementales.

Le différent avec la Syrie a été le premier réglé. Damas a cessé de jouer avec les Kurdes et a renoncé à ses prétentions irrédentistes sur la province du Hatay. En échange, Ankara a cédé sur la question du partage des eaux fluviales, l’a aidé à sortir de l’isolement diplomatique et a même organisé des négociations indirectes avec Tel-Aviv qui occupe le Golan syrien. En définitive, le président Bachar el-Assad a été reçu en Turquie (2004) et le président Abdullah Gül en Syrie (2009). Un Conseil de coopération stratégique a été mis en place entre les deux pays.
Concernant l’Irak, Ankara s’est opposé à l’invasion du pays par les Anglo-Saxons (2003). Il a fait interdiction aux Etats-Unis d’utiliser les bases de l’OTAN situées sur son territoire pour attaquer Bagdad, provoquant la colère de Washington et retardant la guerre. Lorsque les Anglo-Saxons passèrent formellement le pouvoir à des autochtones, Ankara favorisa le processus électoral et encouragea la minorité turkmène à y participer. Puis, la Turquie allégea le contrôle à la frontière et facilita le commerce bilatéral. Seule ombre persistante au tableau : si les relations avec le gouvernement national de Bagdad sont excellentes, celles avec le gouvernement régional kurde d’Erbil sont chaotiques. L’armée turque s’est même octroyée le droit de poursuite des séparatistes du PKK en territoire irakien —certes, avec l’aval et sous le contrôle du Pentagone—. Quoi qu’il en soit, un accord a été signé pour garantir l’exportation du pétrole irakien par le port turc de Ceyhan.
Ankara a pris une série d’initiatives pour mettre fin au conflit séculaire avec les Arméniens. Utilisant la « diplomatie du football », il a admis le massacre de 1915 (mais pas sa qualification de « génocide »), est parvenu à établir des relations diplomatiques avec Ierevan, et cherche une solution au conflit du Haut-Karabagh. Cependant, l’Arménie a suspendu la ratification de l’accord bipartite de Zurich.
Le passif est également très lourd avec la Grèce et Chypre. Le partage de la mer Egée n’est toujours pas clair et l’armée turque occupe le Nord de la République de Chypre. Là encore, Ankara a proposé diverses mesures pour rétablir la confiance, notamment la réouverture mutuelle des ports et aéroports. Néanmoins, les relations sont encore loin de la normalisation et, pour le moment, Ankara ne semble pas vouloir lâcher l’auto-proclamée République turque de Chypre du Nord.

JPEG - 23.6 ko
Le président Mevedev est venu négocier en Syrie la rénovation et l’agrandissement des facilités offertes à la flotte russe. D’ici trois ans, le port de Tartous pourrait ainsi recevoir des destroyers et des sous-marins. Pour servir quelle stratégie ?
© Service de presse du Kremlin
L’isolement diplomatique de la Syrie

Washington reproche à la Syrie de poursuivre la guerre contre Israël par intermédiaires interposés : les services iraniens, le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien. Les Etats-Unis ont donc feint de considérer le président Bachar el-Assad comme commanditaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, et ont mis en place un Tribunal pénal spécial en vu de le juger.
Avec une habileté surprenante, M. Assad, que l’on présentait comme un « fils-à-papa » incompétent, a su se tirer d’affaire sans rien lâcher, ni tirer un coup de feu. Les témoignages de ses accusateurs se sont dégonflés et Saad Hariri, le fils du défunt, a cessé de réclamer qu’on l’enchaîne pour venir lui rendre d’amicales visites à Damas. Plus personne ne veut financer le Tribunal spécial et il est possible que l’ONU le démantèle avant qu’il ait eu à siéger, à moins qu’il ne soit utilisé pour charger le Hezbollah.
Enfin, à Hillary Clinton qui lui enjoignait de rompre avec l’Iran et le Hezbollah, Bachard el-Assad a répondu en organisant un sommet impromptu avec Mahmoud Ahmadinejad et Hassan Nasrallah.

Et la Russie ?

L’affirmation du triangle Turquie-Syrie-Iran correspond au déclin de la puissance militaire d’Israël et des Etats-Unis. La nature ayant horreur du vide, l’espace vacant s’ouvre à d’autres puissances.

La Chine est devenue le principal partenaire commercial de l’Iran et s’appuie sur l’expertise des Gardiens de la Révolution pour écarter les embuches de la CIA en Afrique. En outre, elle apporte un soutien militaire aussi discret qu’efficace au Hezbollah (auquel elle a probablement livré des missiles sol-mer et des système de guidage résistant aux brouillages) et au Hamas (qui a ouvert une représentation à Pékin). Toutefois, elle se hasarde prudemment et lentement sur la scène proche-orientale et n’entend pas y jouer de rôle décisif.

Toutes les attentes se tournent donc vers Moscou, absent depuis la dislocation de l’Union soviétique. La Russie ambitionne de redevenir une puissance mondiale, mais hésite à s’engager avant d’avoir réglé ses problèmes dans l’ancien espace du Pacte de Varsovie. Surtout, les élites russes n’ont aucune politique à substituer au projet US de « remodelage » et bloquent sur le même problème que les Etats-Unis : le rapport de force régional ayant changé, il n’est plus possible de mener une politique d’équilibre entre Israéliens et arabes. Tout investissement dans la région implique, à plus ou moins long terme, une rupture avec le régime sioniste.

L’horloge moscovite s’est arrêtée en 1991, lors de la conférence de Madrid. Elle n’a pas assimilé que les accords d’Oslo (1993) et de Wadi Araba (1994) ont échoué à mettre en place la « solution à deux Etats ». Celle-ci est désormais irréalisable. La seule option pacifique possible est celle qui a été mise en œuvre en Afrique du Sud : abandon de l’apartheid et reconnaissance de la nationalité unique des juifs et des autochtones, instauration d’une vraie démocratie sur la base « un homme, une voix ». C’est déjà la position officielle de la Syrie et de l’Iran, ce sera à n’en pas douter bientôt celle de la Turquie.

La grande conférence diplomatique sur le Proche-Orient que le Kremlin souhaitait recevoir à Moscou en 2009, annoncée lors du sommet d’Annapolis et confirmée par des résolutions de l’ONU, n’a jamais eu lieu. Dans ce jeu, la Russie a passé son tour.

Les élites russes, qui continuent à jouir d’un grand prestige au Proche-Orient, ne fréquentent plus cette région et la rêvent plus qu’elles ne la comprennent. Dans les années 90, elles s’enthousiasmaient pour les théories romantiques de l’anthropologue Lev Goumilev et se trouvaient en phase avec la Turquie, seule autre nation à la fois européenne et asiatique. Puis, elles succombèrent au charisme du géopoliticien Alexandre Dugin, qui abhorrait le matérialisme occidental, pensait la Turquie contaminée par l’atlantisme, et s’extasiait devant l’ascétisme de la Révolution iranienne.

Cependant ces élans se sont brisés en Tchétchénie avant même de trouver un début de concrétisation. La Russie a affronté brutalement une forme d’extrémisme religieux, soutenue en sous-main par les Etats-Unis et alimenté par les services secrets turcs et saoudiens. Du coup, toute alliance avec un Etat musulman semblait compromise et périlleuse. Et lorsque la paix est revenue à Grozny, la Russie n’a pas su, ou n’a pas voulu, assumer son héritage colonial. Comme l’a analysé Geïdar Dzhemal, le président du Comité islamique de Russie, elle ne pouvait prétendre être une nation eurasiatique en feignant que rien ne se soit passé et en se considérant toujours comme un Etat orthodoxe protégeant de turbulents petits frères musulmans. Elle devait —elle doit toujours— se redéfinir en pensant à égalité orthodoxes et musulmans.

Plutôt que de repousser à demain la solution du problème des minorités, et à après-demain l’engagement au Proche-Orient, la Russie pourrait au contraire s’appuyer sur des partenaires extérieurs musulmans, en qualité de tiers de confiance, pour nouer le dialogue intérieur. Ainsi, la Syrie de Bachar el-Assad présente un modèle d’Etat post-socialiste en voie de démocratisation, qui a su préserver ses institutions laïques et laissé s’épanouir les grandes religions, et les différents courants de ces religions, y compris l’islam wahhabite le plus intransigeant, en préservant la paix sociale.

L’attrait économique

Pour le moment, les élites russes ignorent les mises en garde de leur ancien chef d’état-major, le général Leonid Ivahov, sur la nécessité d’alliances asiatiques et proche-orientales face à l’impérialisme états-unien. Elles préfèrent penser avec le politologue Gleb Pavlovski que les antagonismes géopolitiques se dissoudront dans la globalisation économique. Aussi abordent-elles le Proche-Orient d’abord comme un marché.

Le président Dmitry Medvedev vient d’entreprendre une tournée qui l’a conduit à Damas et à Ankara. Il a levé des obligations de visa, et ouvert le marché commun en constitution (Turquie, Syrie, Iran, + Liban) aux entreprises russes. Il a favorisé la vente d’un impressionnant arsenal aux uns et aux autres. Surtout, il a négocié des chantiers décennaux de construction de centrales électriques nucléaires. Enfin, il a exploité l’évolution stratégique de la Turquie pour qu’elle prenne en considération les besoins russes de transit d’hydrocarbures. Un pipe-line russe terrestre permettra de relier la Mer noire à la Méditerranée. Et Ankara pourrait se laisser tenter par le projet de gazoduc South Stream.

Les limites de l’engagement russe

Hors du champ économique, Moscou peine à s’affirmer. Les bases navales soviétiques en Syrie ont été remises en état et ouvertes à la flotte russe de Méditerranée, qui n’en fait qu’un usage limité, d’autant que la marine en mer Noire va être réduite. Tout se passe comme si Moscou gagnait du temps et repoussait à plus tard le problème israélien.

C’est que toute condamnation du colonialisme juif pourrait raviver des problèmes intérieurs. D’abord parce que d’une manière caricaturale et peu flatteuse, l’apartheid israélien renvoie au traitement des Tchétchènes. Ensuite parce que la Russie agit sous le poids d’un complexe historique, celui de l’antisémitisme. Vladimir Poutine a plusieurs fois tenté de tourner la page avec des gestes symboliques comme la nomination d’un rabbin aux armées, mais la Russie n’est toujours pas à l’aise avec ce sujet.

Pourtant l’attentisme n’est plus de mise : les dès sont déjà jetés. Il faut en tirer les conséquences. Israël a joué un rôle déterminant dans l’armement et la formation des troupes géorgiennes qui ont attaqué et tué des ressortissants russes en Ossétie du Sud. En échange, le ministre géorgien de la Défense Davit Kezerashvili, double national israélo-géorgien, avait loué deux bases militaires aériennes à Tsahal. De la sorte, les bombardiers israéliens se serait approchés de l’Iran et aurait pu le frapper. Moscou a stoïquement encaissé le coup, sans prendre de mesures de rétorsion à l’égard de Tel-Aviv.

JPEG - 26.7 ko
Le président de la Fédération de Russie, Dmitry Medvedev, discute du possible accueil de réfugiés israéliens ex-soviétiques avec le gouverneur de l’oblast autonome juif du Birodijan, Alexander Vinnikov (2 juillet 2010).
© Service de presse du Kremlin

Cette absence de réaction étonne au Proche-Orient. Certes, Tel-Aviv dispose de nombreux relais dans les élites russes et n’a pas hésité à s’y créer des réseaux en offrant à des gens influents des facilités matérielles en Israël. Mais Moscou dispose de bien plus de relais en Israël avec un million d’ex-Soviétiques émigrés. Il pourrait mettre en lice une personnalité capable de jouer en Palestine occupée le rôle de Frederik de Klerk en Afrique du Sud : liquider l’apartheid et instaurer la démocratie au sein d’un Etat unique. Dans cette perspective, Dmitry Medevedev anticipe un exode d’Israéliens qui n’accepteraient pas la nouvelle donne. Il a donc bloqué la fusion annoncée du kraï de Khabarovsk et de l’oblast autonome juif du Birobidjan. Le président, issu d’une famille juive convertie à l’orthodoxie, envisage de réactiver cette unité administrative fondée par Staline en 1934 comme alternative à la création de l’Etat d’Israël. Ce qui fut, au sein de l’Union soviétique, une république juive pourrait accueillir des réfugiés. Ils seraient d’autant plus les bienvenus que la démographie russe est en chute libre.

JPEG - 25.8 ko
Marchand sur les pas de ses ancêtres, le président Medvedev s’est rendu au Birobidjan pour réactiver les traditions de l’oblast autonome juif.
© Service de presse du Kremlin

En définitive, ce sont les atermoiements à propos du nucléaire iranien qui surprennent le plus. Il est vrai que les marchands iraniens n’ont cessé de contester les factures de la construction de la centrale de Busher. Il est également vrai que les Persans sont devenus susceptibles à force de subir les ingérences anglo-saxonnes dans leurs vies. Mais le Kremlin n’a cessé de souffler le chaud et le froid. Dmitry Medvedev discute avec les Occidentaux et les assure du soutien russe pour voter des sanctions au Conseil de sécurité. Tandis que Vladimir Poutine assure aux Iraniens que la Russie ne les laissera pas sans défense s’ils jouent le jeu de la transparence. Sur place, les responsables se demandent si les deux dirigeants se sont répartis les rôles selon les interlocuteurs et font ainsi monter les enchères. Ou si la Russie est paralysée par un conflit au sommet. C’est en réalité, semble t-il, ce qui se passe : le tandem Medvedev-Poutine s’est lentement dégradé et la relation entre les deux hommes a tourné brutalement à la guerre fratricide.

La diplomatie russe a laissé entendre aux Etats non alignés qu’une quatrième résolution du Conseil de sécurité condamnant l’Iran serait préférable à des sanctions unilatérales des Etats-Unis et de l’Union européenne. C’est faux : Washington et Bruxelles ne manqueront pas de s’appuyer sur la résolution de l’ONU pour justifier des sanctions unilatérales supplémentaires.

Le président Medvedev a déclaré, lors de sa conférence de presse conjointe avec son homologue brésilien le 14 mai, qu’il avait arrêté une position commune par téléphone avec le président Obama : dans le cas où l’Iran accepterait la proposition qui lui a été faite [en novembre 2009] d’enrichissement de son uranium à l’étranger, il n’y aurait plus de raison d’envisager des sanctions au Conseil de sécurité. Or, lorsque —contre toute attente— l’Iran a signé le Protocole de Téhéran avec le Brésil et la Turquie, Washington a fait volte face et Moscou lui a emboité le pas au mépris de la parole donnée.

JPEG - 27 ko
Le 14 mai 2010, le président Medvedev apporte publiquement son soutien à l’initiative de son homologue brésilien, Lula da Silva, pour résoudre la crise iranienne. Quelques jours plus tard, il se ralliera aux Etats-Unis et donnera instruction à son ambassadeur aux Nations Unies de voter la résolution 1929 au mépris de la parole donnée.
© Service de presse du Kremlin

Certes le représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité, Vitaly Churkin, a largement vidé de sa substance la résolution 1929 en écartant un embargo énergétique total, mais il l’a votée. A défaut d’être efficace, celle-ci est infamante, à la fois pour l’Iran, le Brésil, la Turquie et pour tous les Etats non-alignés qui soutiennent la démarche de Téhéran. Cette résolution a été d’autant plus mal perçue qu’elle contrevient aux termes du Traité de non-prolifération. Celui-ci garantit à chaque signataire le droit d’enrichir de l’uranium, tandis que la résolution onusienne l’interdit à l’Iran. Jusqu’à présent, la Russie apparaissait comme le gardien du droit international, ce n’est pas ici le cas. A tort ou à raison, les non-alignés en général et l’Iran en particulier ont interprété le vote russe comme la volonté d’une grande puissance d’empêcher les puissances émergentes d’atteindre l’indépendance énergétique nécessaire à leur développement économique. Il sera difficile de faire oublier ce faux pas.

 

http://www.voltairenet.org/article165795.html

 

 

§

 

Thierry Meyssan :

Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 00:48
Possible attaque israélienne contre le Liban cet automne

En trois semaines les signaux de danger se sont multipliés au Liban et la tension s’est considérablement accrue.

Il y a d’abord eu les intrusions des soldats français de la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) qui, à la demande d’Israël, ont tenté de pénétrer illégalement dans les habitations de membres présumés de la Résistance pour saisir leurs armes. La population, les a repoussé à coup de pierres et de bâtons, faisant deux blessés. L’affaire est remontée au Conseil de sécurité de l’ONU. Alors que ces intrusions avaient été ordonnées par le ministre de la Défense français Hervé Morin, la France a présenté des excuses par la voix du secrétaire général de la présidence, Claude Guéant.

Pour prévenir la récidive, le Hezbollah a placardé des affiches en français à destination des soldats français. On peut y lire : « La main qui touchera à l’armement de la Résistance sera coupée ».

Le 10 juillet, l’armée française a procédé à un important exercice d’évacuation de ses ressortissants.

Le Tribunal spécial pour le Liban, qui avait été créé par le Conseil de sécurité comme instrument politique contre le Syrie, a renoncé à mettre en accusation le président syrien Bachar el-Assad et l’ancien président libanais Emile Lahoud, tous les éléments réunis contre eux ayant été démentis au fil du temps. Cependant, le Tribunal pourrait publier en septembre ou octobre un acte d’accusation. Selon Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, le Tribunal deviendrait alors un instrument politique contre la Résistance. Il lancerait des accusations aussi fantaisistes que les précédentes, mais contre le Hezbollah cette fois. Cette manoeuvre viserait à provoquer la dissension dans le pays et ouvrirait la voie à une nouvelle attaque militaire israélienne.

A Washington, le Saban Center (Brookings Institution) et le Council on Foreign Relations ont publié deux rapports contradictoires. Le premier préconise de laisser toute latitude à Israël. Le second plaide au contraire pour que l’administration Obama fasse pression sur le gouvernement Netanyahu avant, pendant et après le conflit, afin de le limiter. Ces documents doivent être interprétés dans le contexte de la rivalité de commandement qui oppose depuis des mois Tel-Aviv et Washington. Au demeurant, ces études partent l’une et l’autre de la conviction qu’Israël est déterminé à prendre sa revanche sur le Liban et que nul ne peut l’en empêcher.

Maura Connelly a été auditionnée, le 20 juillet, par le Sénat pour confirmer sa nomination comme prochaine ambassadrice à Beyrouth. Elle s’est positionnée sur la ligne définie par le négociateur spécial George Mitchell : les Etats-Unis ne devraient plus combattre frontalement le Hezbollah, qui dispose d’un soutient majoritaire de la population, mais l’isoler. En d’autres termes, Washington devrait feindre d’interpréter une guerre israélienne contre le Liban comme une opération de police contre le Hezbollah et s’abstenir d’intervenir ouvertement.

Enfin, Mahmoud Abbas, président de facto de l’Autorité palestinienne, a adressé un message aux Palestiniens du Liban leur demandant de ne pas sortir des camps de réfugiés durant la guerre annoncée pour cet automne. Ces instructions correspondent aux points qui font consensus à Washington. Toute tentative d’utiliser les Palestiniens (majoritairement sunnites) contre le Hezbollah (principalement chiite) serait contre-productive pour les intérêts états-uniens au Liban, et pourrait avoir des effets négatifs au plan régional.

 

http://www.voltairenet.org/article166427.html

 

 

Soldats français de la FINUL (Liban)

Menaces de guerre au Liban ?


Le Front de la Résistance au sionisme – Iran, Syrie, Hezbollah, Hamas – a gardé toute son unité malgré les manœuvres et intimidations d’Israël et de ses protecteurs Obama et Sarkozy.

Le sionisme ne supporte pas le Liban, pays où le Hezbollah a su conquérir pacifiquement une majorité de l’opinion publique, y compris parmi les Chrétiens (alliance avec le Général Michel Aoun). Voilà pourquoi le Liban et le Hezbollah continuent à être une cible privilégiée de Tel Aviv et de ses serviteurs. L’objectif est clair : créer un climat de tension, pour ensuite en attribuer la responsabilité au Hezbollah et justifier une agression israélienne.

Ainsi récemment, des soldats français de la  FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) ont tenté de désarmer illégalement des membres supposés de la Résistance. La population locale a repoussé les soldats, faisant deux blessés. L’affaire a été portée au Conseil de Sécurité de l’ONU, et Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, a dû présenter des excuses au nom de la France. Toujours dans le cadre de la stratégie de la tension, l’armée française a procédé le 10 juillet dernier à un important exercice d’évacuation de ses ressortissants.

Par ailleurs, le Tribunal spécial pour le Liban, créé par le Conseil de Sécurité – dont on connaît l'indulgence à l’égard d’Israël – s’efforce de lancer des accusations volontairement provocatrices à l'encontre du Hezbollah, au sujet de l’assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri (assassinat dont les présumés coupables varient selon les besoins de la politique d’USraël). Enfin, la nouvelle ambassadrice américaine à Beyrouth, Maura Connelly, s'est rangée sur la ligne de George Mitchell, l'envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient. Le but est d’isoler le Hezbollah afin de permettre une agression israélienne,  qui sera alors présentée comme un conflit Israël - Iran par Hezbollah interposé.

On reconnaît là le procédé bien connu : Israël menace, Sarkozy relaie et amplifie la menace, et enfin Obama donne son feu vert à Tel Aviv, tout en souhaitant la reprise des négociations avec les Palestiniens… !  Cette politique est dangereuse, car on connaît la détermination du peuple libanais à résister à toute agression israélienne. Le dernier conflit n’a-t-il pas été une défaite militaire et morale pour l’entité sioniste ?  La situation également est dangereuse. En effet, une agression contre le Liban pourrait s’étendre à toute la région, jusqu’à  l’Iran, véritable cible d’USraël et de son complice Sarkozy.

Ainsi, la France pourrait se retrouver entraînée dans une guerre aux conséquences incalculables. Une guerre qui ne serait certainement pas celle de ces millions de Français qui se débattent dans la crise économique, mais une guerre pour Tel Aviv, voulue par son lobby sioniste en France.

 

http://www.partiantisioniste.com/communications/menaces-de-guerre-au-liban-0469.html

 

Eva R-sistons:


Les Médias, en particulier France24 d'Ockrent (femme de... Kouchner !) parlant de l'assassinat de Hariri, après le dédouanement du Syrien Assad (l'accusation, évidemment fausse, puisque c'est la CIA et le Mossad qui ont orchestré cette mort, avait servi à obliger les Syriens à quitter le Liban) évoquent maintenant le Hezbollah (nouvelle cible bien commode pour se débarrasser de celui-ci, et fournir un prétexte pour attaquer à nouveau le Liban) et les conflits inter-ethniques. Hé non, Mme Ockrent (sioniste, "cliente" du Bilderberg), les vrais coupables sont vos zamis usraéliens, pas le Président de Syrie, le Hezbollah, les conflits inter-ethniques !

 

http://r-sistons.over-blog.com/article-notre-monde-aujourd-hui-les-liens-a-lire-actualite-dossiers-analyses-54436747.html

 


Partager cet article
Repost0
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 00:41

Et de surcroît, comme la Drucker avec FR2, il s'agit de falsifier les résultats défavorables au gouvernement ! eva

 

Le Post met en ligne une vidéo très instructive sur la façon dont nous sommes informés dans notre beau pays.


Chiffres du chômage: ça sent l'embrouille!
envoyé par LePostfr. - L'info video en direct.

 

Sans Commentaires...

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14593&rech=25127#14593

 

 

 

Mon commentaire :

 

Justement, sur eva désinfo je voulais en parler

La seule info honnête, finalement (bravo !) : France Info. Chômage en hausse, mais en baisse si on tient compte des emplois à temps partiel qui ont trouvé preneur. Voilà l'explication ! Est-ce qu'un emploi à 500 euros fait un chômeur de moins ????? smiley-yell

eva

Eva, R-sistons à l'intolérabl

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 20:36

A l’heure où la cote de popularité de Nicolas sarkozy est au plus bas,en pleine affaire Woerth et réforme des retraites, Tf1 dévoile son arme secrète pour le faire remonter dans l’estime des plus jeunes et des plus manipulables d’entre nous grâce au programme phare de l’été, secret story.


 Je profite de cet article pour faire mon coming out : oui j’ai regardé le prime de secret story !   J’avoue qu’il m’arrive même de jeter un coup d’oeil sur la ferme célébrités et quasi toutes les autres émissions de télé réalité avec toujours une question qui me taraude "mais jusqu’où vont-il aller ?"  

Hé bien cette année, grande nouveauté, Tf1 fait dans l’image subliminale.  

En plein prime, voilà qu’est présentée une candidate qui détonne au milieu des bimbos botoxées de tout sexe, j’ai nommé Marion. Marion a tout l’air d’une jeune fille lambda mais possède un lourd secret qui a perturbé toute sa jeune vie. Le secret est dévoilé avec toute la mise en scène nécessaire,images d’archive à l’appui, Marion a été l’otage de human bomb.  

Mais si, souvenez vous : la prise d’otage des enfants de la maternelle de Neuilly, qui s’est terminée par un assaut des forces de l’ordre au cours de laquelle le preneur d’otages a été abattu.  

Ah, vous ne vous souvenez plus ?  

si vous avez l’âge moyen des téléspectateurs de l’émission , c’est normal, soit vous n’étiez pas né, soit vous étiez trop jeune pour que ça ait marqué vos esprits.  

Ce n’est pas grave, Tf1 va vous expliquer de quoi il s’agissait et surtout, vous montrer qui a été le vrai héros de cette tragique aventure , qui n’écoutant que son courage et presque au péril de sa vie , a récupéré les enfants que Human bomb a accepté de libérer au fil des heures , pour les ramener dans ses bras à leurs parents éplorés.  

Nicolas Sarkozy en personne, présenté comme le jeune maire de Neuilly de l’époque, fort , (grand) et beau comme un super héros.  

Bravo Tf1 qui choisit pile ce secret au hasard pour le dévoiler dès le premier prime alors que tout le monde aurait préféré savoir qui est le vampire pour éviter de s’endormir à côté...  

Qui fait préciser à Marion qu’avant de venir, elle a bien réfléchi avec sa famille pour savoir si elle était en capacité de supporter psychologiquement le contexte de l’émission après un évènement tellement douloureux qu’il trouble encore son quotidien (ce dont je ne doute pas).  

Qui permet aux jeunes téléspectateurs de s’identifier à Marion , sauvée par Super Sarko.   Et surtout, qui laisse Marion quitter la maison des secrets à peine 48h après son arrivée parce qu ’elle ne s’y sent pas bien.  

Bravo parce que ça ne se voit pas du tout que c’est une tentative de manipulation de jeunes cerveaux anesthésiés par les températures caniculaires ambiantes, la fin d’année scolaire épuisante et les programmes télévisuels à haute teneur culturelle.


Auteur : lastridente - Source : Agoravox

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14581&rech=25121#25121

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 05:24

Des talibans armés d'un Stinger, le 30 décembre 1999, près de Kandahar (Muzammil Pasha/Reuters).

Afghanistan : ce que disent les documents de WikiLeaks

Bavures, double jeu du Pakistan, incidents français… Live blogging sur le décorticage de 90 000 rapports confidentiels de guerre.

Le site WikiLeaks vient de rendre publics quelque 92 000 documents confidentiels de l'armée américaine sur les opérations de l'Otan en Afghanistan, de 2004 à fin 2009. Ces notes et rapports soulignent le double jeu qu'a pu jouer le Pakistan, témoignent des efforts pour dissimuler le nombre de victimes civiles, et mentionnent des incidents mettant en cause des soldats français.

Ce lundi matin, trois journaux étrangers publient en même temps leur analyse des 92 201 rapports d'opération de l'armée américaine que leur a fournis WikiLeaks : le New York Times, le Guardian et Der Spiegel (aussi en anglais).

Ces rapports sont riches d'enseignements sur les opérations militaires, mais aussi sur le rôle du Pakistan, principal allié américain dans la région, les relations des troupes de l'Otan avec les différentes composantes de la société afghanes, et l'action de l'armée française sur place.

Pour Gérard Chaliand, géopolitologue expert en guérillas, ces rapports confirment

« les analyses des gens sérieux qui, jusqu'à maintenant, étaient classés comme pessimistes. C'est un énoncé des faits, reconnaissant la situation telle qu'elle se présente : complexe, sans perspective de victoire ».

L'historien Justin Vaïsse se dit « impressionné » par « l'ampleur des documents » : même s'ils ne recellent aucune grosse suprise sur le fond, ils viennent confirmer quelques « secrets de Polichinelle » connus des spécialistes de ce conflit.

Les serveurs de WikiLeaks pris d'assaut

Les serveurs de WikiLeaks.org étant pris d'assaut ce lundi, le site Owni.fr publie la base de données complète. Le Guardian propose une carte de 300 incidents clés recensés dans ces rapports. (Cliquez pour agrandir)

Capture d'écran du Guardian.

Bavures en nombre, « état de choc »

Parmi les révélations des rapports se trouvent un certain nombre de bavures, mais aussi de tirs entre alliés.

L'un des rapports présente le bombardement de Kunduz (nord), le 3 septembre 2009. A la recherche de camions d'essence volés par des talibans, les forces de l'Isaf (la force multinationale en Afghanistan) les repèrent la nuit même, sur le bord d'une rivière, bloqués dans la boue.

Le rapport assure que les camions sont « entourés par 70 insurgés », qu'il n'y a « aucun civil » et « qu'une attaque aérienne est autorisée ». Le lendemain matin, le rapport cite la presse locale, qui dénombre 60 civils tués, ils venaient se servir en essence, dans les camions abandonnés par les talibans. L'après-midi, l'armée en compte 56, aucun d'eux n'est un « insurgé ».

Les documents regorgent de bavures comme l'histoire de cet Afghan sourd et muet, blessé à la cheville par un tir, parce qu'il ne pouvait entendre les sommations.

Le Guardian révèle aussi les maladresses internes aux forces alliées. Le rapport recenserait 20 cas de tirs « bleu sur bleu ». Les confusions sont aussi importantes envers l'armée et la police afghanes. En mai 2006, un rapport décrit une attaque britannique blessant douze soldats de l'armée nationale afghane et tuant l'un d'entre eux.

La « Task Force 373 » : captures, assassinats, bavures

Autre élément gênant, l'obscure unité opérationnelle 373. Commando des forces spéciales américaines Delta Force, l'équipe aurait pour mission de capturer ou d'assassiner les chefs talibans regroupés sur la liste JPEL, aussi appelée « Tuer ou capturer ».

Gérard Chaliand nous explique l'utilité pour l'Otan d'une telle unité :

« La chose la plus difficile à remplacer dans un mouvement révolutionnaire, ce sont les cadres. Si vous les liquidez, vous gagnez du temps.

Ils reconnaissent aussi des échecs, avec des victimes civiles. Cela ne vous rend pas populaire, tout comme les bombardements de civils considérés comme des “dommages collatéraux”. »

C'est bien le problème : l'unité a manqué sa cible à plusieurs reprises, provoquant la colère des Afghans.

Le 11 juin 2006, l'unité 373 organise une opération de nuit visant à capturer ou assassiner un commandant taliban. Alors que le commando s'approche, une torche est pointée vers eux, ce qui provoque un échange de tirs. L'ennemi est touché et la mission avortée. Le rapport final montre ensuite que les ennemis nocturnes n'étaient autres que des policiers afghans. Sept d'entre eux sont tués et quatre sont blessés.

Six jours plus tard, une nouvelle opération est montée à l'encontre d'un autre chef d'Al Qaeda. Cinq roquettes sont tirées sur un bâtiment censé contenir l'homme à abattre. A l'intérieur, le commando trouve finalement huit enfants. Un seul a survécu mais il est sérieusement blessé. Dans le rapport, l'armée affirme qu'un « état de choc » a parcouru la région, forçant le gouverneur à rencontrer les villageois pour leur expliquer les raisons de l'attaque.

Selon Chaliand, les forces spéciales françaises ne participent pas au programme « Kill and Capture » :

« Les Américains préfèrent travailler en circuit fermé. »

Expert des questions de renseignement, le journaliste et écrivain Roger Faligot nous signale que les rapports mentionnent aussi la TF 500, une unité équivalente des forces spéciales britanniques, dans le sud du pays.

« Ils ont une pratique différente des Américains : leur objectif est en général d'abattre des éléments décisionnels, les plus ultras dans un groupe, pour conforter ceux qui sont prêts à négocier.

Contrairement aux Américains (ou aux Espagnols dans leur lutte contre l'ETA) qui abattent les plus modérés, les Britanniques font l'inverse pour faire émerger un pôle de négociation, pour “faire monter en structure” une fraction prête à négocier…

Je crois que c'est l'enjeu à comprendre sur le conflit afghan, qu'il faudrait vérifier bien sûr. »

Précisons que l'armée britannique, comme les autres, a commis son lot de bavures.

Les pertes civiles sont-elles minimisées ?

La publication de ces documents devrait aussi confirmer les alertes lancées par des organismes de veille ou de défense des droits de l'homme.

Ainsi, la sous-estimation du nombre de victimes civiles en Afghanistan pourrait être confirmée dans ces documents. Rachel Reid, qui enquête pour Human Rights Watch sur le sujet, en fait part au Guardian :

« Ces documents mettent en lumière une tendance lourde des Etats-Unis et de l'Otan : la dissimulation des pertes civiles. Malgré de nombreuses directives tactiques ordonnant la transparence des enquêtes lors de la mort de civils, certains incidents sur lesquels j'ai enquêté ces derniers mois montrent que ça n'est toujours pas le cas.

La responsabilité n'est pas à endosser seulement lorsqu'on se fait pincer. Elle devrait faire partie de la manière dont les Etats-Unis et l'Otan se comportent en Afghanistan quand ils tuent ou blessent des civils. »

Pour l'historien Justin Vaïsse, « il serait étonnant que des bavures dont on n'a pas eu connaissance ne ressortent pas » après la publication des rapports par WikiLeaks.

La France pointée du doigt

Dans le Guardian, on apprend que plusieurs documents mettent en cause l'armée française. Des militaires ont par exemple, lors d'un accident de la circulation, percuté un aveugle, décédé ensuite de ses blessures.

Regardons ce qui s'est passé le 2 octobre 2008 : « Des véhicules français ont ouvert le feu sur un bus qui s'approchait trop de leur convoi. » Bilan : huit enfants blessés.

Rapport sur des enfants blessés par l'armée française

Joint par Rue89, l'état-major des armées nous a envoyé sa version de cet incident. Elle est différente de celle qu'on lit dans le rapport de WikiLeaks, puisque l'armée française ne comptabilise que quatre blessés, dont un seul enfant :

« Deux minibus afghans avaient tenté de s'insérer dans un convoi de véhicules militaires français en route pour le district de Surobi. Les militaires français […] ont effectué d'abord des gestes d'avertissement, ensuite deux tirs de sommation en l'air, et enfin deux tirs de sommation au sol devant le minibus de tête.

Les deux véhicules afghans se sont alors arrêtés sans manifester de difficulté particulière, le convoi a donc poursuivi sa route.

Peu de temps après, quatre civils afghans se sont présentés au camp de Warehouse pour être pris en charge médicalement, suite à des blessures légères occasionnées par les conséquences de ces tirs.

Un des civils afghans a quitté le centre médical français le jour même, deux le lendemain. Le quatrième blessé était un enfant. Il a d'abord été soigné par les équipes médicales françaises et gardé en observation et a pu recevoir la visite de sa mère. Il a été accompagné le surlendemain à l'hôpital Mère-Enfant de Kaboul pour des examens complémentaire en vue d'une éventuelle prise en charge ORL.

Il avait alors été demandé à la police afghane de rechercher d'éventuels autres blessés. Les investigations n'ont rien donné. »

Les ratés de la guerre technologique

L'Afghanistan a été présenté comme une guerre high-tech. Les drones, ces avions sans pilote, patrouilleraient le long de la frontière en assaillant des paysans armés d'AK-47, de leurs frappes chirurgicales imparables. Deux assertions contredites par des rapports sortis par Wikileaks, qui révèlent que les technologies ne sont pas si efficaces et les talibans pas si archaïques.

Le 13 septembre, 2009, un drone de type Reaper -un appareil armé, de 20 m d'envergure- patrouille dans le sud de l'Afghanistan. Soudain, il ne répond plus aux injonctions de la base, qui le télécommandait depuis les Etats-Unis. Alors qu'il se dirige vers la frontière tadjik, l'armée décide de le torpiller : les forces aériennes sur place envoient un avion F15 pour le descendre au-dessus d'une zone désertique.

Au même moment, la base américaine reprend le contrôle du drone. Trop tard, son moteur est touché et l'appareil à 13 millions de dollars s'écrase.

Il n'est pas rare que les drones américains tombent au sol. Le Los Angeles Times révélait ce mois-ci que 47 Predator et Reaper s'étaient crashés en Afghanistan et en Irak dont 9 pendant les entraînements sur le sol américain. L'armement des talibans a aussi surpris les forces de l'ISAF. Outre les bombes artisanales (IED), véritable fléau pour les forces de la coalition, les rebelles afghans seraient également armés de technologies avancées.

Pour finir, le Guardian révèle que l'Otan a émis des doutes sur la sécurité des appels passés au siège de l'organisation à Kaboul. Selon un rapport de 2007, les talibans pourraient intercepter les conversations téléphoniques. Un coup de plus dans le mythe du combat entre un Goliath high-tech et un David moyen-âgeux.

Des talibans armés de missiles américains

Des talibans armés d'un Stinger, le 30 décembre 1999, près de Kandahar (Muzammil Pasha/Reuters).

Les Américains sont combattus avec leurs propres armes… Entre 1979 et 1989, alors qu'ils aidaient les moudjahidine afghans à combattre l'envahisseur soviétique, les Etats-Unis leur ont distribué deux mille missiles sol-air Stinger.

Les experts militaires américains considèrent que ces missiles sont aujourd'hui hors service. Néanmoins, vingt ans après, des rapports de WikiLeaks font état d'attaques au missile Stinger. L'un d'eux met en lumière un évènement passé sous silence en 2007 : sept soldats et un reporter sont mort dans l'attaque au missile Stinger d'un hélicoptère Chinook dans le Helmand.

Selon un rapport datant de 2005, un agent des services de sécurité afghans aurait été autorisé à payer 5 000 dollars pour de vieux missiles SA-7 et 15 000 pour un Stinger. La Direction nationale de la sécurité afghane a en effet ordonné le rachat de ces armes inutilisées, afin qu'elles ne tombent pas entre les mains des rebelles.

Le double jeu du Pakistan

Le New York Times l'affirme : les documents montrent clairement que le Pakistan, officiellement allié des Etats-Unis qui lui versent plus d'un milliard de dollars par an, collabore avec les rebelles talibans :

« Ces documents […] laissent penser que le Pakistan, allié ostensible des Etats-Unis, autorise des représentants de ses services secrets à rencontrer en personne des talibans lors de réunions stratégiques secrètes destinées à organiser les réseaux rebelles en lutte contre les soldats américains en Afghanistan et même à fomenter des complots visant à assassiner des dirigeants afghans. »

Pour le géopolitologue Gérard Chaliand, ce double jeu du Pakistan « est une des clés majeures du conflit »

« Tant que vous avez une logistique et un sanctuaire garantis, avec des réserves inépuisables sur le plan démographique, vous pouvez tenir des années. Le temps travaille pour vous.

Le Pakistan n'a jamais cessé de jouer un double jeu, dans la mesure où ses intérêts et ceux des Etats-Unis sont divergents. L'Afghanistan est son arrière-cour stratégique. »

Une autre guerre : contre la drogue

Les forces de l'Otan tombent fréquemment sur des trafiquants de drogue, hacshich ou opium et ses dérivés (morphine ou héroïne). Pour les « seigneurs de la guerre » afghans comme pour les talibans, le trafic de drogue est une source de financement. Les Etats-Unis ont donc dépêché sur place des agents de la Drug Enforcement Administration (DEA).

Sur WikiLeaks, la catégorie « Drug Operations » raconte plusieurs épisodes qui montrent l'importance de la drogue dans le conflit afghan, et la manière dont l'Otan et les forces locales se partagent le travail.

En février 2007, environ 200 fermiers se rebellent dans l'est du pays contre la brigade antinarcotique des forces de police afghanes. Des coups de feu sont tirés et trois agents sont blessés.

Curieux épisode en mars 2007 : la police afghane surprend des trafiquants en possession de deux containers des forces de coalition, dont il n'est pas précisé s'ils ont été volés ou perdus par ces dernières. La précision serait utile, car l'un d'entre eux est ouvert et contient l'équivalent de cinq millions de dollars en drogues ! Notamment en hacshich et en alcool. Le second ne sera pas ouvert, mais restitué aux forces de la coalition.

Un matin d'avril 2009, à 8h30, la DEA découvre lors d'une opération trois tonnes de morphine pouvant servir à produire 1 500 kilos d'héroïne. Alors qu'ils cherchent à la détruire depuis plus d'une heure avec des grenades thermite, ils réclament des renforts car un groupe de civils les encercle et menace de les prendre en embuscade. Un hélicoptère Apache intervient et la destruction se termine.

En septembre 2009, la brigade générale a confisqué, 20 puis 25 autres kilos d'opium chez un individu. Il a affirmé que c'était pour son usage personnel et il a été relâché après que ses données biométriques ont été récupérées.

Les stups américains en renfort en Afghanistan

Les Etats-Unis désarmés face à l'opium afghan

Les réactions des puissances concernées

Les Etats-Unis

Dans un communiqué envoyé par mail aux journalistes américains, le conseiller de la Maison Blanche à la sécurité nationale, Jim Jones, a fustigé les fuites de WikiLeaks :

« Ces fuites irresponsables n'auront aucun effet sur notre engagement actuel à approfondir nos partenariats en Afghanistan et au Pakistan. »

Il rappelle que « la période couverte par les document (janvier 2004-décembre 2009) s'arrête avant que le président n'annonce sa nouvelle stratégie ». Et d'ajouter :

« Il est évident que WikiLeaks n'est pas un organe de presse objectif mais une organisation opposée à la politique américaine en Afghanistan. »

Mais l'un des plus importants alliés de Barack Obama, John Kerry, le président du Comité des affaires étrangères au Sénat, a paru saluer la publication des documents :

« [Ils soulèvent] d'importantes questions sur le réalisme de la politique américaine envers le Pakistan et l'Afghanistan. […]

Ces politiques traversent une phase critique, et ces documents pourraient bien souligner les enjeux et rendre plus urgents les ajustements nécessaires à leur mise en adéquation. »

Le Pakistan

L'ambassadeur pakistanais aux Etats-Unis, Husain Haqqani, a qualifié cette publication d'irresponsable, avant de minimiser la fiabilité des documents révélés :

« Ces documents ne représentent rien d'autre que des commentaires individuels et des rumeurs, qui sont monnaie courante des deux côtés de la frontière pakistano-afghane et sont souvent démentis. [Ces documents] ne reflètent pas la réalité du terrain. »

Le Royaume-Uni

William Hague, secrétaire aux affaires étrangères, a minimisé les révélations, qu'il a qualifiées d'« insignifiantes » malgré le fait que l'armée britannique soit impliquée dans 21 incidents ayant causé la mort de civils :

« [Ces révélations] sont insignifiantes pour les troupes britanniques. Nous travaillons à améliorer la sécurité au sol en augmentant les pouvoirs du gouvernement afghan, nous ne comptons pas commenter ces “fuites”. »

La France

Contacté par Rue89, le ministère de la Défense a répondu sur la bavure commise par l'armée française qui, en tirant sur un bus, aurait blessé huit enfants selon les rapports (lire ci-dessus). Pour le reste, le gouvernement n'a pas réagi à la publication orchestrée par WikiLeaks.

Photo : des talibans armés d'un Stinger, le 30 décembre 1999, près de Kandahar (Muzammil Pasha/Reuters).

Clément Boileau, Emmanuelle Bonneau, Antoine Bouthier, Corentin Chrétien, Lucie Hennequin, Augustin Scalbert et David Servenay

Ailleurs sur le Web

 

http://www.rue89.com/2010/07/26/afghanistan-que-revelent-les-documents-de-wikileaks-159943

 

 

________________________________________________________________________________________

 

 

lundi 26 juillet 2010
mis à jour le 27 juillet 2010
Les révélations du site Wikileaks

Rapports explosifs sur la guerre en Afghanistan

 

Une masse considérable de fichiers confidentiels de l’armée américaine vient d’être dévoilée, lundi 26 juillet, par le site Internet Wikileaks.org. Ces documents relatent, événement après événement, le quotidien d’une guerre entamée en octobre 2001 et d’une occupation qui n’en finit pas.

Fouiller l’ensemble des quelque 92 000 rapports d’incident divulgués constitue une tâche herculéenne. C’est pourquoi Le Monde diplomatique s’est associé à l’initiative d’Owni.fr visant à mettre à la disposition de tous un outil de consultation de ces rapports. Accessible directement en ligne, ce dispositif nommé « War Logs » permet au lecteur d’appréhender le jargon militaire dans lequel les événements sont décrits, d’effectuer des recherches dans l’ensemble des documents dévoilés, et d’ajouter des annotations. La base de données comprend déjà 75 000 documents et sera enrichie rapidement.

Les lecteurs qui le souhaitent peuvent exploiter cet outil pour, d’une part, se familiariser avec ces documents exceptionnels, et, d’autre part, participer — avec les dizaines de personnes qui se sont déjà plongées dans ces fichiers — à la mise à nu de la guerre d’Afghanistan. Le Monde diplomatique reviendra sur ces révélations.

Avant d’ouvrir ces données à tout le monde, Wikileaks s’est associé à trois journaux, leur offrant une période d’exclusivité qui leur a permis de travailler sur ces informations : The Guardian, The New York Times et Der Spiegel. Ces derniers proposent, chacun sur leur site, un premier aperçu de ces 200 000 pages de « journaux de bord de guerre » (d’où le titre, War Logs), qui donnent de la guerre en Afghanistan une image dévastatrice aussi bien pour les talibans que pour les occupants occidentaux, Etats-Unis en tête.

Parmi les 300 rapports sélectionnés dans cette masse par The Guardian, trois concernent les troupes françaises. Notamment ceci, qui n’avait jamais été rendu public : le 2 octobre 2008, à Tangi Kalai, à proximité de Kaboul, elles ont fait feu sur un bus s’approchant trop près d’un convoi militaire, blessant huit enfants.

Sur la carte dessinée par les « data journalists » (journalistes de données) du Guardian à partir de ces rapports, on peine à distinguer une « ligne de front » ou de grands mouvements stratégiques (voir la carte des incidents). Ce sont, un peu partout dans le pays, des engins explosifs improvisés (IED) qui tuent des civils, des troupes de la coalition ou des militaires afghans (voir la carte des IED).

Si, pour le président afghan Hamid Karzai, cette fuite ne nous apprend « rien qui ne soit déjà connu », Julian Assange, porte-parole de Wikileaks, est plus convaincant quand il affirme qu’une foule d’informations se nichent dans les données qu’il a collectées : « Regardez par exemple le ratio du nombre de tués par rapport aux blessés et aux prisonniers : cette guerre est extrêmement létale. »

Wikileaks pense ainsi pouvoir déjà mettre en évidence plusieurs éléments :
— sur l’implication du Pakistan dans les attaques contre les forces de la coalition ;
— sur le rôle qu’on prête encore, au sein de l’armée, à Oussama Ben Laden ;
— sur une présence clandestine des Iraniens ;
— sur les combats entre soldats afghans ;
— sur l’unité américaine TF-373, spécialisée dans la capture et l’assassinat de chefs talibans, et qui disposerait d’une liste de 2 000 noms ;
— sur le fait que les Etats-Unis ont caché au public l’usage de missiles sol-air par les talibans contre un hélicoptère Chinook ;
le tout avec force détails, d’incident en incident et de mission en mission.

Quant au tableau des pertes humaines directes recensées par ces fichiers, qui couvrent six années de guerre (2004-2009), il est éloquent :

Nombre de morts
Ennemis 15 506
Civils 4 232
Armée afgh. 3 819
OTAN 1 138

 

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-07-26-Rapports-explosifs-sur-la-guerre

 

Cliquez ici !

 

 

Lire aussi :

Afghanistan : au boulot les journalistes après la somme de documents révélés par WikiLeaks !

 

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-rapports-explosifs-afghanistan-ce-que-disent-les-documents-de-wikileaks-54563083.html

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 05:22

A relayer partout !

 

Avant 2003 naissaient à Fallujah, 1050 bébés de sexe masculin pour 1000 bébés de sexe féminin. En 2005, il n’y a eu la naissance de seulement 350 garçons pour 1000 filles, ce qui signifie que les bébés de sexe masculin ne survivent pas, révèle le Dr. Chris Busby.


(JPG)

Reportage Sky News : http:// www.liveleak.com/view?i=dda_...

 


Je viens juste de regarder une rediffusion d’une émission d’Al-Jazeera préparée par Ahmad Mansour - une entrevue avec le professeur Chris Busby. Le professeur Chris Bubsy est un scientifique et le directeur de Green Audit, et secrétaire scientifique du comité européen sur les risques liés aux radiations [European Committee on Radiation Risks].

Le professeur Busby a produit beaucoup d’articles sur les radiations, l’uranium et la contamination dans des pays tels que le Liban, le Kosovo, Gaza et naturellement l’Irak.

Je vais me focaliser ici sur ses dernières découvertes qui étaient le sujet du programme diffusé sur Al-Jazeera.

Comme certains d’entre vous le savent, Fallujah est une ville interdite. Elle a été soumise à d’intenses bombardements en 2004, avec des bombes enrichies à l’uranium [DU] et au phosphore blanc, et depuis elle est devenue zone interdite - ce qui signifie que les autorités fantoches irakiennes et les forces d’invasion/d’occupation des États-Unis ne permettent à personne d’entreprendre une véritable étude dans Fallujah. Fondamentalement, Fallujah est sous état de siège.

Il est évident que les Américains et les Irakiens savent quelque chose et le cachent au public. Et c’est là qu’entre en scène le professeur Chris Busby. Il était et est toujours résolu à aller au fond de ce qui s’est passé dans Fallujah en 2004.

Étant un des premiers scientifiques dans son domaine, il s’est lancé dans une étude sur Fallujah dont les résultats préliminaires seront publiés dans 2 semaines - si tout se passe bien.

Le professeur Busby a rencontré beaucoup d’obstacles alors qu’il entreprenait ce projet. Ni lui ni personne de son équipe n’a été autorisé à entrer dans Fallujah pour y conduire des entretiens. Mais, dit-il, quand la porte principale se ferme, il faut trouver d’autres portes à ouvrir. Et c’est ce qu’il a fait. Il est parvenu à réunir une équipe d’Irakiens de Fallujah afin que ceux-ci mènent les enquêtes pour lui.

Le projet de recherche s’appuie sur 721 familles de Fallujah, ce qui représente 4500 participants - vivant aussi bien dans des zones à niveau élevé de rayonnement que dans des zones à bas niveau. Les résultats ont été comparés avec un groupe de contrôle - un échantillon du même nombre de familles vivant dans une zone non radioactive dans d’autres pays arabes. Pour les besoins de l’étude ont été choisis trois autres pays pour la comparaison : le Kowéit, l’Egypte et la Jordanie.

Avant d’aborder les résultats préliminaires, je dois noter ce qui suit :

-  les autorités irakiennes ont menacé tous les participants de cette enquête d’arrestation et de détention si elles coopéraient avec les « terroristes » qui les interviewaient. En d’autres termes, elles ont été menacées d’être sous le coup de la loi anti-terroriste.

-  Les forces des États-Unis ont interdit au Dr. Busby de recueillir n’importe quelle donnée, arguant du fait que Fallujah est une zone insurrectionnelle.

-  Les médecins de Fallujah ont décliné la demande de passer dans le programme télévisé d’Ahmad Mansour parce qu’ils avaient reçu plusieurs menaces de mort et craignaient pour leurs vies.

En d’autres mots, l’étude a été entreprise dans des conditions très difficiles et représentant un danger pour la vie [des participants]. Mais elle a néanmoins été menée à bien.

Comme le programme n’a pas été téléchargé sur Youtube, je ne peux pas donner de transcription mot-à-mot de l’émission. J’ai pris des notes rapides à la main et mémorisé le reste. Mais je ferai de mon mieux pour présenter tous les faits que j’ai appris aujourd’hui. Qu’est-ce donc que les Etats-Unis et leurs marionnettes irakiennes ne veulent pas que le public sache ? Et pourquoi ne permettent-ils aucune mesure des niveaux du radiation dans Fallujah, et pourquoi ont-ils même interdit à l’AIEA [nternational Atomic Energy Agency] d’entrer dans la ville ?

Que s’est-il exactement passé dans Fallujah ? Quels étaient les types de bombes utilisées ? Était-ce uniquement des bombes à l’uranium ou y avait-il encore quelque chose d’autre ?

1) Une chose qui est très impressionnante dans Fallujah est que les taux de cancer ont nettement augmenté dans un très court laps de temps, en fait depuis 2004. Voici des exemples fournis par le Dr. Busby :

-  le taux de leucémie d’enfant est de 40 fois plus élevé, depuis 2004, que pendant les années qui précédent. Et comparé à la Jordanie, par exemple, ce taux est de 38 fois plus élevé
-  le taux de cancer du sein est 10 fois supérieur à ce qu’il était avant 2004
-  le taux de cancer du système lymphatique est de 10 fois supérieur à ce qu’il était avant 2004.

2) Une autre particularité à Fallujah est l’élévation dramatique du taux de mortalité infantile. Comparé à 2 autres pays arabes comme le Kowéit et l’Egypte qui ne sont pas affectés par les radiations, voici les chiffres :

-  le taux de mortalité infantile pour Fallujah est 80 enfants en bas âge sur 1000 naissances (80 pour 1000), alors que pour le Kowéit ce taux est de 9 enfants en bas âge sur 1000, et pour l’Egypte de 19 enfants en bas âge sur 1000. (Donc le taux de mortalité infantile en Irak est 4 fois plus élevé qu’en Egypte et 9 fois plus élevé qu’au Kowéit.)

3) La troisième particularité à Fallujah est le nombre de déformations d’origine génétique qui a explosé après 2004. C’est un sujet que j’ai déjà traité dans le passé. Mais ce n’était pas une étude complète, et aujourd’hui j’ai appris autre chose. Les rayonnements produits par un agent qui a été employé par « les forces de libération » causent non seulement de très nombreux défauts d’origine génétique mais provoque également, et c’est très important, des changements structurels au niveau cellulaire.

Quelles en sont les conséquences ?

En raison du code génétique des enfants en bas âge de sexe masculin (manque de chromosome X), ceux-ci risquent plus de mourir à la naissance, et les enfants en bas âge de sexe féminin ont plus de chance de survivre à la naissance avec de fortes déformations. Et ici un autre exemple est fourni par le Dr. Busby : avant 2003 les taux de natalité dans Fallujah étaient comme suit : 1050 enfants de sexe masculin pour 1000 enfants de sexe féminin. En 2005, il y a eu la naissance de seulement 350 enfants de sexe masculin pour 1000 bébés de sexe féminin - ce qui signifie que les bébés de sexe masculin ne survivent pas.

Quant aux bébés de sexe féminin, et c’est là que se trouve le pire de la tragédie... les radiations provoquent des changements au niveau de l’ADN, ce qui signifie que ces même enfants de sexe féminin, s’ils survivent et s’ils se reproduisent plus tard, donneront naissance à des filles génétiquement déformées et à des bébés de sexe masculin morts-nés.


Les résultats mentionnés ci-dessus sont corrélés par d’autres études menées sur les enfants des enfants des survivants d’Hiroshima (en 2007) et qui prouvent que même la troisième génération affiche des malformations génétiques comprenant des maladies chroniques (cancer, coeur, etc...) à un taux 50 fois supérieur à la normale. À Chernobyl, d’autre part, les études sur des animaux de la même zone ont prouvé que les effets des rayonnements ont génétiquement modifié 22 générations. En somme les effets des rayonnements sont transmis de gène en gène et ont un effet cumulatif avec le temps (je n’entrerai ici pas dans le détail sur la façon dont cela se réalise. Vous pourrez lire plus d’explications à ce sujet une fois que le document du Dr. Busby sera édité).

Certaines des déformations infantiles sont si terribles qu’Al-Jazeera et la BBC - qui a produit un documentaire sur le même sujet - ont refusé de diffuser certaines images. Les exemples de malformations dont les photos sont en la possession d’Ahmad Mansour sont :


-  des enfants nés sans yeux
-  des enfants avec deux et trois têtes
-  des enfants nés sans orifices
-  des enfants nés avec des tumeurs malignes au cerveau et à la rétine de l’oeil
-  des enfants nés avec l’absence d’organes vitaux
-  des enfants nés avec des membres manquants ou en trop
-  des enfants nés sans parties génitales
-  des enfants nés avec de graves malformations cardiaques.

Etc ...

Sur ces mêmes aspects, les médecins de Fallujah ont été invités pour les besoins de l’étude à noter les taux de malformations à la naissance en l’espace d’un mois et de comparer les chiffres avec le mois qui a précédé. Voici les résultats : en l’espace d’un seul mois, les seules naissances avec malformations dans le mois courant ont augmenté de 3 par rapport au mois qui précède (le mois courant indiqué pour l’étude était février 2010).


L’uranium est introduit dans le sang par la digestion et la respiration. Les quantités extrêmement élevées d’uranium auxquelles les gens de Fallujah ont été soumis expliquent l’élévation vertigineuse des cancers des ganglions, des poumons, des seins et du système lymphatique chez les adultes.

Il y a 40 autres secteurs fortement irradiés en Irak, mais Fallujah est LE PIRE DE TOUS.

Rien qu’avec ces résultats préliminaires, le Dr. Busby et son équipe en ont conclu que par rapport à Hiroshima et à Nagazaki, Fallujah était pire. Et je cite de Dr. Busby : « La situation dans Fallujah est effrayante et affreuse, c’est encore plus dangereux et pire qu’à Hiroshima... »


J’ai noté que ce sont des résultats préliminaires. Pourquoi ais-je noté cela ?

Parce que le Dr. Busby a été harcelé. Il a vu se réduire ses fonds pour la recherches, et des portes se sont fermées sous sous nez. Il a été menacé (comme l’ont été d’autres scientifiques qui ont conduit des études semblables dans les années 90 en Irak), abandonné par la communauté scientifique, attaqué — en raison de la nature de son travail sur l’Irak. Les implications politiques sont énormes et dangereuses pour les Etats-Unis et leurs seconds couteaux. Cela montre bien que la preuve scientifique que des crimes de guerre ont été commis se trouve vraiment ici à portée de main ...

En conséquence, la vie du Dr. Busby a été rendue très difficile. La publication sur les travaux de recherche pour lesquels il a énormément travaillé, a été envoyée au Lancet afin d’être soumise au comité scientifique de la revue. Le Lancet a retourné le projet d’article, disant ne pas avoir le temps de l’étudier. Des laboratoires ayant coopéré dans le passé pour examiner des échantillons les ont cette fois-ci retournés après avoir découvert que ces échantillons venaient d’Irak. Seuls 2 laboratoires sont disposés à examiner les mêmes échantillons pour trouver l’agent exact utilisé dans Fallujah - mais ils sont prêts à le faire uniquement à un prix tout à fait exorbitant à cause de la nature sensible de l’étude. Mais en raison du manque d’argent, le Dr. Busby attend les fonds nécessaires pour faire analyser une vingtaine d’échantillons provenant de Falluja et qu’il conserve soigneusement .

Questionné par Ahmad Mansour sur ce qui l’incitait à persévérer, quand on considère tous les obstacles formidables qu’il a été obligé de surmonter, sa réponse a été :

« Toute ma vie, j’ai cherché la vérité, je suis un chasseur de la vérité dans une jungle de mensonges. J’ai également des enfants. Les enfants sont non seulement notre futur, ils sont les porteurs des générations futures. Depuis 50 ans nous avons souillé la planète (avec les radiations) et nous faisons supporter cet héritage à nos enfants et petits enfants. Nous avons l’obligation pour les gens de Fallujah de découvrir la vérité »

Interrogé sur la façon dont il peut poursuivre ses travaux sans financement et face à des portes se fermant devant lui, il a répondu :

« Je compte sur la bonne volonté de personnes ici et là qui envoient de petites sommes d’argent, et je suis également un fermement persuadé que si la porte principale se ferme, il faut en ouvrir d’autres. Quand il y a une volonté, il y a toujours un chemin. »

Chapeaux bas devant vous ! Professeur Busby...

J’incite toutes les personnes lisant ce courrier, toutes les personnes de conscience, je pousse tous les Irakiens (réagissez ! pour l’amour de Dieu !) et tous les Arabes pour prendre contact avec le Dr. Busby et faire une donation afin que les échantillons provenant de Fallujah puissent être examinés et que la vérité puisse être découverte. Et je finirai ce courrier avec une dernière citation de ce grand homme dévoué :

« La vérité a des ailes qui ne peuvent être coupées. »

Je dois m’arrêter ici. C’est déjà le matin et je n’ai pas encore dormi. J’ai voulu transmettre tout cela au monde... La question que je vais garder avec moi — si jamais je peux fermer l’oeil — est la même question que celle que j’ai toujours posée depuis 2003 : « Pourquoi ? Qu’est-ce que le peuple irakien, qu’est-ce que les enfants irakiens vous ont fait pour mériter tout cela ? »


PS : Paola Pisi, rédactrice d’Uruknet a trouvé la vidéo de l’émission sur Youtube ; elle vient juste d’y être installée. Je ne sais pas comment elle a procédé car j’avais recherché cette vidéo pendant des heures. Merci Paola. Voici une autre personne dévouée à la Vérité. Si quelqu’un pouvait la traduire entièrement en anglais, j’en serai très heureuse.

Juillet 2010 - ArabWomenBlues - Vous pouvez consulter cet article à :
http:// arabwomanblues.blogspot.com/...
Traduction de l’anglais : Claude Zurbach



Auteur : Layla Anwar  - Source : Info-Palestine

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14496#14496

 

 

 

 

 

Hiroshima dans les gènes

 

 

Ils vivaient à Hiroshima au moment de l’explosion de la bombe atomique, il y a 65 ans. Aujourd’hui, ils portent la marque de ce drame dans leurs chromosomes. Des mutations génétiques qui ont fait de leur vie un calvaire. Rencontre avec ces « Hibakushas » - les « exposés » - qui parcourent le monde pour demander le désarmement nucléaire.

 Le Peace Boat, affrété par une fondation japonaise pour la paix et le dialogue interculturel, est parti de Bergen en Norvège. Il navigue en mer du Nord. A son bord, neuf « Hibakushas ». Littéralement, des « exposés », présents au moment de l’explosion des bombes nucléaires sur les villes d’Hiroshima ou de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. Dans la salle Pacific du bateau, Mitsuo Kodama s’exprime en leur nom. Elégant dans son complet gris, avec des lunettes aux fines branches, il parle d’une voix calme. Sa femme, les cheveux bouclés à peine blanchis, est à ses côtés. Monsieur Kodama s’incline devant son auditoire. A l’aide d’un rétroprojecteur et d’une canne télescopique, il tente de décrire cette journée qui a fait basculer son existence, et ce qu’est sa vie depuis.

 

Hiroshima, ses immeubles, ses habitants, son ciel, tout est en feu.

Mitsuo Kodama a 78 ans, il est né à Hiroshima. Il a douze ans quand la bombe A explose au-dessus de sa ville natale. Ce jour-là, il est à l’école, au milieu d’un immeuble en bois, recouvert d’un toit en céramique. « Nous avons entendu le bruit d’un avion dans le ciel et… j’ai perdu conscience », décrit-il. Lorsqu’il se réveille, l’immeuble s’est effondré tout autour de lui, sauf au centre de la classe. Sous les débris, ses amis. Certains, encore vivants, hurlent ou gémissent. La plupart sont morts, le crâne et le corps brisés. Mitsuo Kodama est blessé. Seul et très faible, il parvient à s’extirper des ruines de son école, sans pouvoir venir en aide à ceux qui sont restés sous les gravas. Hiroshima, ses immeubles, ses habitants, son ciel, tout est en feu.

Cette image du ciel embrasé d’Hiroshima se transmet dans la mémoire collective du Japon par le récit des survivants. Mais aussi à travers l’œuvre célèbre d’un peintre, Ikuo Hirayama, lui-même hibakusha. Son tableau « Hiroshima shohenzu » (L’Holocauste d’Hiroshima) est une immense toile à la puissance émotionnelle semblable au « Guernica » de Picasso. L’observer provoque une sensation de mort et de terreur.

 

De l’horreur de l’explosion aux cancers multiples

Sorti de son école, Mitsuo Kodama quitte le quartier de Zakoba cho et ses camarades « enterrés vivants ». Il marche vers son village, Hesaka-mura, situé à cinq kilomètres d’Hiroshima. En chemin, il vomit à plusieurs reprises et ne croise que des cadavres, brûlés, démembrés, les orbites vidées de leurs yeux. A deux kilomètres du village, il s’évanouit de nouveau, et se réveille dans une maison inconnue, secouru par un anonyme. Il se remet en route, arrive vers minuit à son village.

Monsieur Kodama peut décrire longuement le jour où Little boy – le nom donné par l’US Air Force à la bombe atomique – a explosé et tué près de 100.000 personnes. Il peut raconter l’horreur de cette journée. Mais il préfère parler de ce qui s’est passé après l’explosion de la bombe : la perte immédiate des cheveux, les fièvres, les hémorragies pulmonaires et rénales, les maladies qui ne l’ont jamais quitté.

 

Comme si la bombe atomique explosait tous les jours en eux

Toute sa vie, Kodama-San - Monsieur Kodama - comme l’ensemble des Hibakushas, a développé de multiples cancers : de l’estomac, de l’intestin, de la tyroïde, de la peau… « Rien que pour traiter mon cancer de la peau, j’ai subi douze opérations chirurgicales », explique-t-il. Des tâches brunes parcourent toutes les parties visibles de son corps, de ses mains à son cou. Certains autres Hibakushas dans la salle présentent cette même particularité. Sur l’écran, Kodama-san projette la liste des cancers ayant frappé les autres Hibakushas qui, eux, en sont morts.

L’écran s’illumine ensuite sur une image d’une étrange beauté, brillante comme un vitrail. Alignés les uns à côté des autres, des bâtonnets plus ou moins rectilignes luisent d’une lumière verte, jaune, rouge ou bleue. Ce sont les chromosomes de Monsieur Kodama, à côté de ceux d’une personne non soumise à des radiations atomiques. « Les radiations peuvent briser le gène d’un chromosome. Mes chromosomes présentent 102% d’anormalités par rapport à une autre personne », décrit Mitsuo Kodama. « Les chromosomes se régénèrent, mais chaque fois qu’ils repoussent, ils copient la mauvaise information, désormais inscrite dans mon corps suite aux radiations ». C’est comme si la bombe atomique explosait tous les jours à l’intérieur d’eux.

 

Hibakushas « in utero »

En faisant exploser des bombes nucléaires au-dessus d’Hiroshima et Nagasaki, les Etats-Unis n’ont pas seulement tué des dizaines de milliers de personnes, sur le coup ou dans l’immédiate période qui a suivi. Directement exposés à la bombe et à ses radiations, des milliers d’autres continuent de subir les conséquences de l’explosion. Ceux qui n’étaient que des enfants ou de jeunes adolescents, comme les époux Kodama, Madame Mihoko Hagino (77 ans) ou Monsieur Kunihiko Bonkohara (69 ans), qui représente des 140 Hibakushas qui vivent au Brésil.

Une partie des Hibakushas, n’étaient pas nés au moment de l’explosion. Ils sont alors de simples fœtus dans les entrailles de leurs mères. Ces « Hibakushas in utero », comme les autres personnes exposées, souffrent de multiples cancers et autres maladies, telle la cécité partielle de Kenji Tanaka, dont la mère est enceinte de trois mois le 6 août 1945. D’autres personnes sont exposées indirectement aux radiations, comme celles qui sont venues en aide aux survivants près des villes martyres.


Le mouvement des Hibakushas n’est pas centré sur leurs souffrances. Ils veulent seulement que les drames d’Hiroshima et Nagasaki ne se reproduisent pas. « Les armes nucléaires, c’est le diable. Nous devons annihiler les armes nucléaires avant que ce soit elles qui nous annihilent », s’emporte Kodama-san. Ils portent ce message partout où ils le peuvent – et tant qu’ils le peuvent encore, car de nombreux Hibakushas disparaissent chaque année. En 2009 et 2010, ils étaient à New York, à l’ONU, lors des conférences de préparation et de révision du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Le programme « Orizuru » permet aux Hibakushas, à tour de rôle, d’embarquer sur le Peace Boat [1].

« Ceci est ce que je suis devenu et ce que je serai à jamais »

En ce début de mois de juin, le bateau accoste à Dublin. Des jeunes du bateau ont confectionné une immense bannière « End the blocade – Free Gaza [2] » qui occupe une partie de la coque tribord. Les sensei, anciens Hibakushas, solidaires de la flottille pour la paix attaquée par l’armée israélienne, posent ce matin-là fièrement devant la bannière pour la presse irlandaise. Cause pour laquelle leur degré d’engagement a augmenté avec une visite à la mi-mai en d’un camp de réfugiés palestiniens en Jordanie.

Le groupe part rencontrer Derek Hannon, responsable des questions nucléaires pour le Department of Foreign affairs irlandais. Dans l’hôtel cosy où la délégation est reçue, le groupe d’Hibakushas, jusque-là d’un calme quasi monacal, fait preuve d’une énergie insoupçonnée. Dans tous les coins de la salle, ils dressent des kakémonos (rouleaux suspendus) de messages et de photos d’Hibakushas encore vivants, des photos des villes d’Hiroshima et Nagasaki détruites… En dix minutes, la salle de conférence est transformée.

Au bout d’une heure de salamalecs diplomatiques, Kodama-san exprime pour la première fois sa frustration. Il se lève, se dirige vers le haut fonctionnaire irlandais qui le domine de plusieurs têtes et lui tend une image, celle de ses chromosomes, ses « vitraux génétiques ». La traductrice se cale sur le débit accéléré du survivant. « Ceci est ce que je suis devenu et ce que je serai à jamais. Ce que nous serons à jamais. Nous sommes les prophètes du présent. Ce qui s’est passé ne doit plus se reproduire, déclare-t-il. Il faut que disparaissent totalement de la surface de la terre les armes nucléaires. Le président du pays qui a lâché ces bombes sur nous vient de relancer cette initiative [3]. L’occasion est là, il faut la saisir. » Le diplomate reste sans voix.

 

Vers une convention d’interdiction totale des armes nucléaires ?

Randy Rydell, conseiller du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon sur les questions de désarmement nucléaire – présent également sur le Peace Boat - rappelle que les revendications des Hibakushas sont certes ambitieuses, mais sensées. Elles rejoignent un plan en cinq points présenté par le Secrétaire général de l’ONU pour aboutir à une convention mondiale d’interdiction totale des armes nucléaires. Lors de la dernière conférence de révision du TNP, ce projet a été soutenu par des dizaines de pays comme le Brésil, le Chili, la Norvège, la Suisse. Même la Chine, dans ses déclarations finales, fait référence à une « convention sur l’interdiction complète des armes nucléaires ». Contrairement à la France, qui ne soutient pas réellement la proposition du Secrétaire général sur l’interdiction totale des armes nucléaires. La France est à la traîne, globalement, dans la dynamique actuelle de débat sur le désarmement.

Eros Sana

Notes

[1] affrété par une organisation humanitaire japonaise, le Peace Boat est un projet d’éducation populaire pour la paix et pour la résolution non-violente des conflits, auquel participent des jeunes et des moins jeunes - majoritairement japonais, mais aussi chinois, coréens ou européens - qui parcourent le monde, de port en port

[2] Fin du blocus – Libérez Gaza

[3] Référence directe au discours de Barack Obama, le 4 avril à Prague, pour un monde "sans armes nucléaires"


Auteur : Eros Sana - Source : Basta !

 

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14562

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 04:58

 

La liquidation de nos services publics,

ici l'Hôpital

 

 

Editorial du Journal CGT de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul

l

par COMITE VALMY

                                             

A la suite du départ en retraite (bien méritée !) de Monique Gauthier-Blanchet, les militants et adhérents de la CGT de Saint-Vincent-de-Paul m’ont fait l’honneur de me confier la tâche du Secrétariat Général.

 

Nous ferons notre possible, avec tous nos camarades, pour que notre syndicat se maintienne jusqu’à la fermeture de notre hôpital. Nous serons là jusqu’au bout pour défendre le personnel, malmené par une « restructuration » qui, sur le plan collectif aussi bien qu’individuel, est source de souffrances morales et physiques, de stress, d’angoisse générée par l’incertitude de l’avenir...

 

Cette « restructuration » qui touche tous les hôpitaux de l’APHP [Assistance Publique – Hôpitaux de Paris], nous savons tous ce qu’elle signifie en réalité : la casse pure et simple de l’hôpital public, sacrifié sur l’autel des profits privés. L’argument si souvent avancé pour justifier une telle politique, à savoir la nécessité de « faire des économies », ne résiste pas une seconde à l’analyse. Quiconque connaît un tant soit peu le fonctionnement de l’APHP est en mesure de constater quasi quotidiennement le gaspillage engendré par certains modes de gestion. Il ne s’agit donc pas de faire des économies, mais bel et bien de réduire le personnel et l’offre de soin.

 

En outre, nous refusons cette idée si souvent brandie comme un étendard par les fossoyeurs des services publics, selon laquelle il faudrait « rentabiliser la santé ». Cette idée est déjà, pour l’ensemble des services publics, une aberration, dans la mesure où précisément le principe du service public est bien que les secteurs rentables doivent servir à alimenter les secteurs non rentables (et non à payer des actionnaires...), de telle sorte que tout citoyen de la république, où qu’il se trouve, puisse bénéficier partout des mêmes services. Le service public est un des piliers de notre République.

 

Ce qui vaut pour les services publics en général (par exemple une ligne de chemin de fer de campagne doit être financée par les grandes lignes rentables) est encore plus vrai pour ce qui concerne la santé. La santé est un domaine à part, dans la mesure où, si l’on pourrait toujours choisir entre le train, l’avion ou la voiture par exemple, on ne choisit pas d’être malade ou non (sauf rares exceptions !). L’hôpital n’est pas un bien de consommation, c’est une nécessité, et la qualité des soins dispensés ne doit pas dépendre de la localisation ou des ressources financières des patients.

 

Il n’y a pas d’argent ? Les doses de vaccin de Bachelot (achetés suite à une campagne lancée par des responsables de l’OMS dont certains, par la suite, ont été mis en examen pour avoir touché des pots-de-vin des laboratoires...) ont coûté plus cher que l’ensemble des déficits des hôpitaux... Nos impôts directs ou indirects augmentent sans cesse, à quoi passent-ils ? A payer des cigares aux ministres ou des voyages en jets privés ? Nos salaires non seulement n’augmentent pas mais, au vu de l’inflation, régressent depuis de nombreuses années, tandis que « la noblesse administrative » empoche primes et augmentations et bénéficie d’avantages... Etc., etc.

 

C’est dans ce contexte que se déroule la restructuration, et la fin annoncée de notre hôpital.

 

Attaque généralisée contre les services publics et contre tous les fondements de la République, incompatibles avec les objectifs de l’Europe libérale ; appauvrissement de la population (en 2005, l’ONU annonçait 7,5 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France ; début 2010, on atteignait les 13 millions, ce qui n’inclut pas toutes les personnes qui survivent à peine juste au-dessus du seuil de pauvreté...) ; incertitude généralisée sur l’avenir, renforcée par la méfiance, voire la défiance, trop souvent justifiée, à l’égard des partis politiques et des représentants élus... ; remise en cause de nos retraites, quand les plus huppés de la République s’octroient des retraites dorées...

 

Certains voudraient nous faire croire que ce sont les effets de la crise, mais d’une part ces soi-disant effets étaient déjà sensibles avant la crise, d’autre part ce que nous vivons plus particulièrement à l’APHP était déjà annoncé dans le Plan Directeur de 2000... Et puis, comme le dit souvent un de mes amis chanteurs, « Pour nous, ça fait un bail que c’est la crise tous les mois ! ». Ce que nous vivons n’est pas la conséquence de « la crise », ce que nous vivons est la conséquence d’un choix : le choix politique d’un modèle économique.

 

D’autres choix sont possibles.

 

Mais nos dirigeants n’ont aucunement l’intention de modifier leur politique. Au contraire, ils nous promettent du sang et des larmes, à l’instar de Churchill s’adressant aux Britanniques au début de la seconde guerre mondiale. Sauf que dans le cas présent, c’est le bourreau qui annonce le programme à ses victimes...

Certes, à notre modeste niveau local et à nous seuls nous ne saurions inverser cette tendance. Mais nous ne sommes pas isolés : il suffit de parler un peu avec nos collègues, avec les gens dans la rue, pour savoir que nous sommes nombreux à refuser le fatalisme, à refuser ce que le libéralisme veut nous imposer.

 

On voudrait nous convaincre que pour que la France aille mieux il faut que nous soyons plus pauvres... Travailler plus longtemps pour gagner moins, en quelque sorte. Or nous le voyons bien tous les jours : nous appauvrir ne sert qu’à enrichir les plus riches.

 

L’action syndicale ne saurait faire abstraction de ce contexte. Nous devons en tenir compte. Nous serons là, à Saint-Vincent-de-Paul, jusqu’à la fermeture, bien déterminés à vous défendre, à défendre les intérêts des patients et à défendre notre outil de travail à tous, le service public.

Et pour cela, nous aurons besoin du soutien de tous.

 

Bernard Giusti

Secrétaire Général CGT de Saint-Vincent-de-Paul

 

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-fin-de-l-hopital-public-et-des-services-publics-crise-fautive-non-choix-politique-54568486.html

 

 

 

Les organisations syndicales françaises appellent à une grande journée de grève le 7 Septembre contre la réforme des régimes de retraite.

 

 

7 Septembre 2010: Journée Internationale d’Action

La Fédération Syndicale Mondiale – FSM- appelle le mouvement syndical et les organisations progressistes du monde à agir pour participer en se joignant à nous le 7 Septembre 2010 pour participer à cette journée d’action.

 

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-7-septembre-2010-journee-de-greve-retraites-et-journee-internationale-d-action-54570599.html

 

 

 

Climat de peur créé intentionnellement :

 

Soyons attentifs à ne pas nous laisser manipuler par le rouleau compresseur de la propagande sécuritaire, que nous allons voir à l’oeuvre dans les médias de plus en plus envahissante à mesure que s’approchera l’échéance présidentielle de 2012.

 

Lire l'article ici :  

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-non-au-fantasme-de-la-peur-de-l-insecurite-pour-masquer-la-realite-54567100.html

 

 

 

 

 

Ce dont on ne parle pas non plus: (cliquer sur le lien)

 

police-ss-papiers-j.jpg

 

Politique de nature raciale:

 

 

Le Président de la République a déclaré la guerre aux gens du voyage et aux Rroms. Les Tziganes entendent répondre par une déclaration de paix pour éviter une explosion sociale.

L’organisation le 28 juillet d’une réunion à l’Elysée sur les « problèmes » posés par les Tziganes est une première depuis la Libération.

Comme trop souvent dans leur histoire, les Tziganes sont une fois de plus les boucs-émissaires privilégiés d’une classe dirigeante empêtrée dans les scandales politico-financiers.

 

l'article sur 

Tsiganes boucs-émissaires, racisme, France au ban de l' UE ?

 

Lire aussi mon article et mon dossier

spécial persécutions Tsiganes,

cliquer sur le lien :

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ou encore,

 

 

Bizarre! L'armée US rapatrie sur son sol ses véhicules de contrôle des foules

(d'Afghanistan aux Etats-Unis !)

 

 

La marée noire du Golfe du Mexique, une action délibérée, un complot ?

 

 

entre autres,

sur mon blog d'information non-alignée,

 

http://sos-crise.over-blog.com/articles-blog.html

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : R-sistons à la désinformation
  • : Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
  • Contact

Profil

  • Eva R-sistons
  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.

Recherche

Archives

Pages