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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 00:23

 bachelot-haiti-j.jpg 

Laplote, Bachelot et Haïti

 

« Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils ont

entre les mains les clefs du changement. » NOAM CHOMSKY

 

 

L'OMS ennemie de l'humanité,

alerte, danger !

 

L'OMS va-t-elle tirer profit de l'élimination

de l'élite polonaise ?

 

Le décès des personnages clés du gouvernement polonais et des autorités militaires samedi dernier dans un accident d'avion va changer de manière radicale le paysage politique du pays et affaiblir la position du Ministre de la Santé Ewa KOPACZ, qui, l'automne dernier, a refusé la vaccination contre la grippe porcine au début de la fausse pandémie.

 

KOPACZ a été le seul Ministre de la Santé en Europe à refuser le vaccin contre la grippe porcine en dépit des énormes pressions de la part de l'OMS et des compagnies pharmaceutiques.

Son refus a modifié la donne et suscité un débat sur la nécessité du vaccin contre la grippe en Europe.

 

Le 29 mars, au cours d'une importante audition, le Conseil de l'Europe a félicité la Ministre de la Santé Polonaise Ewa KOPACZ pour sa gestion de la pandémie.

Le Comité du Conseil pour les Affaires Sociales, la Santé et la Famille a déclaré correcte la décision de KOPACZ de ne pas commander de vaccins contre la grippe porcine en dépit des pressions exercées par les autorités sanitaires et les compagnies pharmaceutiques.

 

KOPACZ a précisé que la Pologne avait jugé inacceptables les propositions faites par les compagnies pharmaceutiques.

La Ministre a souligné que le virus de la grippe porcine avait provoqué moins de décès que dans les autres pays et que le virus avait aussi été moins virulent.

 

Le parlementaire européen britannique Paul FLYNN qui est occupé à préparer un rapport du Conseil de l'Europe sur la fausse pandémie et qui devrait paraître fin avril, a qualifié la décision du Ministre KOPACZ « d'acte de courage».

Flynn a ajouté que les autres pays avaient gaspillé des millions d'euros pour des vaccins qui n'étaient pas nécessaires.

 

Le Pr Marc Gentilini, ancien Président de la Croix Rouge française, a déclaré, lui aussi, que la Pologne pouvait être montrée en exemple quant à la manière de gérer la menace d'une pandémie H1N1.

 

Mais, ceci n'a été possible que parce qu'Ewa KOPACZ a pu compter sur l'appui du véritable pouvoir dans le gouvernement, les services de sécurité et l'armée.

Ces « pouvoirs derrière du trône » protègent les ministres de représailles, de menaces ou de pillages.

Les chefs militaires et les services secrets polonais ont également soutenu le gouverneur fort et indépendant de la Banque Centrale.

La décision de KOPACZ de ne pas acheter les vaccins contre la grippe porcine a été sévèrement critiquée et l'ombudsman Janusz Kochanowski a même menacé la Ministre de poursuites judiciaires. Il était donc extrêmement vital pour elle de pouvoir bénéficier de tout un réseau de soutien parmi les institutions clés, tels que les services secrets et l'armée.

 

Il est vrai que l'ombudsman Kochanowski a péri dans le crash avec les chefs militaires, le chef des services de sécurité et le gouverneur de la Banque Centrale. Le pouvoir de l'ombudsman est faible par rapport à celui de l'armée et des chefs des services secrets. Au jeu d'échec un pion est souvent sacrifié pour sauver le roi.

 

En éliminant le Président, les deux candidats à cette Présidence, l'actuel leadership militaire, financier, les services secrets polonais, les forces pro-OMS, pro-IMF, pro-gouvernement européen de Donald Tusk, seraient en fait susceptibles de monter un coup d'Etat.

Profitant de l'état de choc dans lequel se trouve actuellement la Pologne, l'actuel Président faisant fonction, Bronislaw Komorowski et tout le leadership militaire, financier et services secrets se sont déjà empressés d'occuper des positions clés comme la direction des services de sécurité.

 

Il est exact de dire que ceci se trouve être en accord avec la Constitution, mais la Constitution n'a jamais été conçue pour une situation au cours de laquelle le Président, deux des trois candidats à la présidence, les chefs suprêmes de l'armée, comme des services secrets, le gouverneur de la Banque Centrale seraient tués dans un même crash d'avion et dans de suspectes circonstances.

Il s'agit vraisemblablement ici d'une affaire criminelle et non d'une affaire constitutionnelle.

Il y a pas mal d'indices qui font penser à des choses pas très claires.

Komorowski et Tusk devraient en fait faire l'objet d'une enquête judiciaire.

 

Un changement complet de l'élite au pouvoir en Pologne permet à Tusk d'introduire de nouvelles politiques économiques, de nouvelles politiques de santé publique favorables à l'OMS, aux compagnies pharmaceutiques et aux banques.

 

La destruction du réseau invisible qui soutenait la politique de KOPACZ ouvre la porte à l'élimination finale d'une opposition efficace au vaccin pandémique et à la loi martiale.

 

Les expériences que mène actuellement le professeur Bruno-Lina, collaborateur de l'OMS, pour croiser le virus de la grippe porcine avec le virus de la grippe aviaire peuvent laisser supposer que l'OMS serait en train de planifier une pandémie aviaire.

 

En outre, le fait que l'OMS ait refusé de modifier son niveau 6 de déclaration de pandémie lui permet de maintenir son pouvoir sur les gouvernements du monde.

 

Il convient aussi de noter que des gouvernements comme celui du Royaume Uni n'ont annulé les vaccins contre la grippe porcine que pour pouvoir commander des vaccins contre la grippe aviaire.

 

L'élimination de l'élite indépendante de la Pologne au cours d'un crash d'avion manigancé peut aussi servir d'avertissement aux autres politiciens et militaires d'Europe qui contestent l'OMS et les mondialistes.

 

Flynn et le Conseil de l'Europe (COE) ont lancé leur propre enquête à propos de l'OMS et des réactions gouvernementales à la pandémie. Le rapport qui doit être terminé pour la fin avril afin de pouvoir être voté par les officiels élus de 47 pays sera ensuite présenté au Parlement Européen. - L'OMS doit sûrement en appréhender les résultats !

 

L'OMS est clairement opposée à l'enquête du Conseil de l'Europe (COE) : elle a refusé d'envoyer des experts à la seconde audition en mars au cours de laquelle le panel du conseil de l'Europe a non seulement entendu le témoignage de KOPACZ, mais aussi la critique accablante de l'épidémiologiste Tom Jefferson au sujet des vaccins.

 

Le rapport du Conseil de l'Europe pourrait, même sous une forme atténuée, créer les bases d'un démantèlement du système de gérance de la pandémie que l'élite mondialiste a mis au point pour imposer la vaccination forcée, la loi martiale et entraîner une masse de décès.

 

La purge de l'élite polonaise pourrait annoncer le début d'autres purges, notamment des opposants au vaccin à travers l'Europe du fait que l'OMS et les compagnies pharmaceutiques se préparent à lancer une pandémie globale, cette fois avec le virus de la grippe aviaire.

 

Selon le Traité de Lisbonne, la police européenne pourrait arrêter n'importe qui suspecté de terrorisme même si la Constitution Européenne l'interdit.

Les mondialistes de l'Union Européenne et des USA, défiant la loi, ont élargi la définition de terrorisme pour y inclure toute personne qui critique leur politique et leurs crimes.

(Essai de traduction)

http://www.theflucase.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3302%3Adoes-who-gain-from-the-elimination-of-the-polish-elite&catid=41%3Ahighlightednews&Itemid=105&lang=fr

 

Le lien du site de remplacement de Jane Burgermeister qui était son site
avant  theflucase.com.
Elle couvre l'enquête sur le crash...le site est en anglais :
http://birdflu666.wordpress.com/

http://bridge.over-blog.org/article-l-oms-va-t-elle-tirer-profit-de-l-emimination-de-l-elite-polonaise-48684303.html 

 

 

 vaccin-bachelot-vendus-j.jpg 

 

tout cela sur http://r-sistons.over-blog.com

 

 

 

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 00:15

Soyons comme eux, curieux et solidaires !

 

animaux-curieux-j.jpg 

 

Voici ce qu'on ne vous a pas dit

sur le volcan et sur l'avion polonais,

entre autres :

 

VOL AU-DESSUS D'UN NID DE CORROMPUS (Goldman Sachs acte I)

 
Du 19 au 21 avril 2010 : Comme à son habitude, la quasi totalité de la presse économique française est passée à côté de la vraie bombe médiatique désamorcée vendredi dernier puisque tout le monde a embrayé sur Goldman Sachs.
Voici ce qui s'est passé : un rapport officiel de 159 pages de la SEC signé par l'Inspecteur Général David Kotz a établi que les anciens de la même SEC, savaient en réalité que le banquier Stanford faisait une escroquerie pyramidale de 8 milliards avec ses fonds d'investissements depuis... 1997 !
Oui, le milliardaire Stanford, celui qui avait déclaré "c'est bien d'être milliardaire" sur CNBC. "The Securities and Exchange Commission knew that Allen Stanford was involved in a Ponzi scheme as far back as 1997". Ce que dit l'inspecteur est dramatique "the scheme was able to continue for so long due to "institutional influences" within the SEC, and the agency's desire to chase after slam-dunk cases".
Stanford a même été aidé par un haut responsable de la SEC...
 
La publication de ce rapport dévastateur et sa reprise sur toutes les télés de la planète, aurait décrédibilisé à jamais Washington, Obama et les US, sans parler de la SEC qui avait déjà fermé les yeux sur Madoff. Cela aurait été la 2e méga affaire et aurait prouvé la corruption totale de Wall Street et surtout des policiers de la SEC ainsi que de la classe politique.
 
En catastrophe donc, la SEC a allumé un contre feu géant en convoquant la Goldman Sachs et celui qui a conçu les CDS toxiques basés sur la chute du marché immobilier grand public, John Paulson de Paulson Inc, devant les tribunaux pour une fraude de 1 milliard.
Des CDS, rappelons-le, vendus avec enthousiasme dans le monde entier par la Goldman Sachs.
Donc, voilà la vraie raison pour laquelle les policiers de la SEC ont donné le dossier Goldman Sachs à Gretchen au New York Times.
Les journalistes du Wall Street Journal sont passés totalement à côté. Le feu a d'autant mieux pris qu'il s'agit de Goldman Sachs.
REMARQUEZ QUE CE N'EST PAS BLANKFEIN QUI EST ACCUSE MAIS LE FRANÇAIS PATRICK TOURRE : « Tourre et Goldman Sachs sont responsables de l'impression fausse (d'un investisseur trompé) selon laquelle Paulson faisait un pari à la hausse, plutôt qu'à la baisse », a accusé la SEC.
A ce propos, demandez-vous pourquoi cela a pris 2 ans et demi à la SEC pour faire un procès alors que tout le monde sait que la banque a parié sur la chute des subprimes ?
Bref... pendant que GS va être brûlée sur le bûcher des médias, la SEC, elle, s'en sort miraculeusement sans scandale géant.
Et sachez que si Goldman Sachs ne risque pas grand chose, à part payer quelques millions, Paulson, lui, risque presque la chaise électrique puisque les médias le désignent déjà comme le grand responsable.
Pourtant il a distribué une grande partie de sa fortune aux associations et aux gens surendettés car il était un peu dégoûté de la manière dont il a gagné son argent.
Petit détail : savez-vous qui sont les gens de la SEC ? "Des financiers" vous allez répondre, ou des "policiers spécialisés dans la finance".
Erreur, ce sont tous des avocats, incapables de comprendre quoi que ce soit aux montages financiers ultra complexes de Wall Street.
Cela a été une décision de Washington afin de laisser les magouilleurs tranquilles...
Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2010

 

 

ALERTE CHEMTRAILS (reçue de D.D.)
 
"10.45 heure locale , toujours 0 avion commercial dans le ciel sur l'aéroport d'ORLY.
Mais le ciel de l'Essonne nord est rempli de " CHEMTRAILS " qui s'entrecroisent : en ce moment je vois 4 avions - qui peuvent être là sous autorité de l'OTAN.
Ils déversent leurs épandages chimiques et laissent deux larges traînées blanches qui diffusent en brouillard dans le ciel en moins de 5 mn.
Entre temps on voit nettement des sillons par dizaines qui s'entrecroisent à angles droits !
Que font ces avions dans le ciel puisque - soi disant - leurs moteurs devraient être encrassés par un (soi-disant) brouillard de poussières abrasives qui proviendrait d'un volcan pourtant minuscule ?
Personnellement on ne me refera pas deux fois le coup du 11/9 : on sait depuis des années qu'il s'agissait d'une "démolition contrôlée" réalisée avec des milliers d'explosifs posés pendant des semaines.
On sait aujourd'hui que cette mise en scène formidable était destinée à nous sidérer, pour faire croire à Al Quaïda et faire accepter aux peuples une guerre contre l'Afghanistan et l'Irak
 
Qu'ont " ils " fait durant cette période d'inactivité de tous les vols des pays contrôlés par l'OTAN ?
 
Pourquoi font ils cela ? (NB eva :  J'ai lu que les avions de l'OTAN dans un ciel "dégagé", se livraient à des essais, à des expériences. Voir en particulier en bas de cette parution).
 
Pourquoi aucun chef d'état occidental ne s'est rendu aux obsèques des hommes de l'État polonais décapité (90 morts : les têtes du gouvernement, de l'armée, des services secrets, des institutions etc.).
On en nous fera pas croire que les chefs d'États européens ne pouvaient s'y rendre par un moyen ou un autre ; il est évident qu'ils devaient rester à leurs postes... pourquoi ? 
Quelles sont les merdes qui sont dans ces produits chimiques actuellement répandus en Essonne nord, et vraisemblablement dans toute l'Europe (ceux qui ont du temps pourront chercher sur le net les sites d'informations pour se renseigner).
Levez souvent la tête et regardez le ciel ! Faites-vous votre idée par vous même.
Si vous en avez le temps recherchez la vérité sur le net tant qu'il n'est pas censuré par hadopi.
Des chercheurs de vérité dénoncent ces faits depuis des années ? Ce matin, c'est la preuve !
 
 
Pologne et nuage (reçu de Ki@)
 
"Oui la nature !? Quand on connaît les techniques dont disposent les armées modernes et ceux qui les commandent, il est difficile de ne voir qu'un hasard dans cette série de drames qui s'enchaînent comme si c'était du "tout programmé" .. ce que je crois pour ma part !
On élimine d'abord des dirigeants gênants parce qu'ils ne veulent pas obéir facilement aux puissances de contrôle de la planète... peu importe qui est ensuite chargé d'exécuter les ordres, ils ont des agents partout, et s'ils ont réussi le 911 au coeur même de la soi-disant plus grande puissance mondiale, ce n'est pas une opération dans un petit pays qui sort à peine de sa prison qui va les arrêter...
Petit pays naïf qui ne se doute pas qu'il a simplement changé de contre-maître... mais pas de maître... Cruel destin de l'ignorance politique de ce bas-monde !
 
Et comme ce genre "d'accident-sacrifice" est aussi fait pour prévenir tous ceux qui ne seraient pas à la hauteur des exigences que l'on attend d'eux... on interdit ensuite de rendre l'hommage officiel classique en pareil circonstance, il suffit pour cela de disposer des outils... et la nature, elle, ne fait que réagir à quelques impulsions "scalaires" (ondes artificielles spécifiques très puissantes) sur un point géologique sensible, à savoir un volcan islandais qui ne demande qu'à fumer un peu ... en s'aidant des systèmes de contrôle climatique si l'orientation des vents n'est pas adéquate ...
Le reste c'est le travail des services très spéciaux qui vont ordonner l'arrêt des vols sous prétexte de risque dont l'analyse n'a jamais été faite...
 
Bref le tour est bien joué une fois de plus, et permet à la fois d'atteindre le but symbolique (double punition pour la Pologne § éternelle sacrifiée), d'expérimenter "grandeur nature" des armes sur l'activité volcanique, et de faire des essais de restriction des transports comme cela sera mis en place en cas de loi martiale et de guerre au Moyen-Orient. (§ eva : entre autres, réticences vis-à-vis Europe et vaccins).
  
C'est aussi une façon de dire aux européens qu'ils devront se plier à toutes les "ordonnances" qu'on projette de leur imposer et de voir leurs réactions...
Surtout après l'échec du H1N1 car il faut, (à mon avis) selon eux, reprendre les choses en main, et de façon toujours plus forte.
C'est ainsi que le scénario prend sens. Aucun hasard ni coïncidences dans tout ça !
Mais je ne cherche à convaincre personne, j'ai passé ce cap là, pas plus que je ne suis sensible aux arguments soi-disant logiques des niaiseries pseudo-scientifiques qu'on nous balance pour nous faire avaler cette soupe infâmante.
Il est temps que chacun soit responsable et assume les conséquences de cette liberté.
Aucun autre discours ne tient désormais, il est trop tard pour théoriser, les évènements sont lancés et il ne reste que notre sagesse intérieure pour distinguer ce qui est... chacun-e ayant droit à l'erreur... Moi aussi j'en prend acte. Amicalement Kristian"
 
Défection des chefs d'États aux obsèques
Une partie de la population polonaise prend la chose plus émotionnellement que d'autres. Pour ne parler que du président américain, ils sont choqués à plusieurs niveaux.
Il n'est pas venu alors que le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, qui se trouvait à New York, a pris un avion privé. En clair, cette partie de la population se dit qu'il suffisait de vouloir venir pour le pouvoir, en jet, en hélicoptère, en voiture, en train, peu importe... En outre, la presse polonaise est en train de diffuser une information du Washington Times qui fait pencher la balance : visiblement, Barack Obama jouait au golf le jour même des obsèques...
 
Ça cache quoi tout ça ?
Les allemands se demandent "s'ils" n'en ont pas fait un peu trop avec "leur" nuage (des essais en réels ne montrent aucun danger).
Les données viennent d'un calcul informatique théorique, sans vérification physique, en plus, c'est l'Angleterre qui les donne, siège des Illuminati...
 
Ça cache quoi ?
 
- Préparation/répétition générale pour un beaucoup plus gros coup avec un gros volcan (voir "Libres infos" n°166) ?
 
- Sabotage des compagnies européennes et + (le fret doit être atteint aussi, et quid de l'espace aérien militaire) ?
 
- Entre dans la stratégie du chaos ?
 
- Essai pour l'application de terrible projet "Blue Beam" de la Nasa, apothéose du Nouvel Ordre Mondial (voir Libres-infos n°158).
 
- Montrer qui commande et habituer à ces ordres venus du "haut", "que l'on ne discute pas", comme pour l'OMS avec la pseudo pandémie ?
  

                                     

Plus d'infos sur : artemisia-college.org

 

 

 

Zone orientale de l’OTAN : fermeture du ciel aux avions civils durant les exercices militaires

Suite à l’éruption du volcan Eyjafjöll, la fermeture de l’espace aérien dans la zone orientale de l’OTAN a été décidée sur la base de recommandations infondées de l’organisme britannique de surveillance. Celles-ci ont été immédiatement rejetées par la Russie, mais appliquées par les Etats de l’OTAN à leur seule aviation civile, tandis que l’Alliance faisait voler ses chasseurs bombardiers, pourtant théoriquement plus vulnérables. Les vérifications ont été retardées par les autorités, malgré l’impatience des compagnies aériennes. En définitive, la gestion de cette catastrophe naturelle a été délibérément catastrophiste.

suite ici :

  

http://www.alterinfo.net/Zone-orientale-de-l-OTAN-fermeture-du-ciel-aux-avions-civils-durant-les-exercices-militaires_a45236.html

 

 

 

volcan.jpg
Un volcan peut en cacher un autre...
Comme le notait un commentateur de France Inter : s’il n’y avait pas eu l’explosion du volcan en Islande, l’affaire Goldman Sachs (GS) aurait fait largement la « une » de toute la presse. Car il y a matière et les cendres sont chaudes.

 

Depuis vendredi 16 avril 2010, la Security and Exchange Commission (SEC), le gendarme des marchés outre-atlantique, créée sous le président Franklin Delano Roosevelt, a déposé une plainte civile pour fraude contre la banque d’affaires la plus puissante du monde et contre un de ses traders chargé des produits structurés, un jeune centralien français, Fabrice Tourre, directeur exécutif de GS Londres.

 

Déjà soupçonnée d'avoir accéléré la chute de la banque Lehman Brother et de l'assureur AIG, d'avoir aidé la Grèce à maquiller ses comptes pour entrer dans l'union européenne et pointée du doigt pour ses bonus records, la banque américaine Goldman Sachs essuie un nouveau scandale.


Ces divers révélations commencent à délier les langues et le malaise s'étend au-delà des États-Unis, ainsi en Europe, l'autorité des services financiers britannique (FSA) comme la Bafin, l'organe de régulation financière allemand, ont annoncé avoir lancé des investigations pouvant déboucher sur une possible plainte contre Goldman Sachs.

 

et le Glass-Steagall


Ce nouveau scandale bancaire, nous rappelle l'urgence d'agir politiquement afin de répondre efficacement à l'effondrement du système bancaire et monétaire internationale.


Suite à la crise de 2008, ainsi que la dégradation de la situation économique de notre pays ( destruction d'entreprises, destruction d 'emplois, augmentation de la dette souveraine...). Il est inacceptable de continuer à constater qu’une exception soit faite en faveur des excès d’une profession.


La responsabilité de nos hommes politiques est de défendre l'intérêt général et le bien commun contre l'empire fou de la finance et des marchés. Nous devons retrouver notre souveraineté économique afin de pouvoir financer les besoins de notre population avec une banque nationale et du crédit productif public, en demandant un nouvel ordre économique international avec un Nouveau Bretton Woods ainsi qu'un retour à Glass-Steagall , afin de séparer les banques de dépôts, des banques d'affaires et des assurances, pour ramener les banques à leur métier, prêter de l'argent afin de soutenir l'économie physique et non de se gaver sur le casino des marchés financiers de la City de Londres ou de Wall Street de New York.

 

et non les marchés !


Depuis plus d'un an, le mouvement politique Solidarité et Progrès propose aux citoyens de prendre position en signant la pétition : « Appel à constituer sans délai une Commission d’enquête parlementaire sur la crise financière » à l'image de la comission Pécora ordonné par Franklin Delano Roosevelt afin de déterminer les causes de la grandes dépression de 1929 ainsi que d’exposer, aux yeux de tous les citoyens amériacains, l’emprise mafieuse des intérêts financiers de son temps sur la République américaine, afin d’ouvrir la voie au véritable changement de système économique : Le New Deal.


Citoyens ! Nous devons refuser la tyrannie des banques, nous devons donc exiger une telle commission aujourd'hui !


 

Signer la pétition ici

 

http://david.cabas.over-blog.fr/article-un-volcan-peut-en-cacher-un-autre-49027204.html

 

 

Et un volcan peut cacher une guerre mondiale...

En fait, la guerre mondiale a commencé... partout !

Et cette guerre est bien évidemment anglo-saxonne !

 

 

 

Payons-nous une chouette guerre mondiale, les gars


 

      Dans sa dernière rubrique pour New Statesman, John Pilger décrit l’élargissement du front de guerre étasunien dans le monde, de l'Afghanistan jusqu’en Afrique et l'Amérique latine. Il s'agit de la Troisième guerre mondiale, sauf qu’elle n’en porte pas le nom, menée par le seul « isme » agressif qui nie être une idéologie, menacé non pas par des membres de tribus repliés en des lieux lointains, mais par l'instinct pacifique de ses propres citoyens.


John Pilger, 25 mars 2010


      Voici des nouvelles de la Troisième guerre mondiale. Les États-Unis ont envahi l'Afrique. Leurs troupes sont entrées en Somalie, élargissant leur front de guerre d'Afghanistan et Pakistan au Yémen, et à présent à la Corne de l'Afrique. Dans les préparatifs en vue de l’attaque de l'Iran, des missiles ont été placés dans quatre États du Golfe Persique et des bombes « brise bunker » seraient arrivées à la base étasunienne sur l'île britannique de Diego Garcia dans l'Océan Indien.


      À Gaza, la population malade et abandonnée, la plupart des enfants, est ensevelie sous terre derrière des murs fournis par les États-Unis afin de renforcer un siège criminel. En Amérique latine, l'administration Obama a obtenu sept bases en Colombie, à partir desquelles elle mène une guerre d'usure contre les démocraties populaires du Venezuela, de Bolivie, d'Équateur et du Paraguay. Pendant ce temps, le secrétaire de la « Défense, » Robert Gates, se plaint du fait que « le grand public et la classe politique [européens] » sont tellement opposés à la guerre qu’ils sont un « obstacle » à la paix. Souvenez-vous que nous sommes au mois du Lièvre de mars.


      Selon un général étasunien, l'invasion et l'occupation de l'Afghanistan ne sont pas tant une véritable guerre qu’une « guerre au discernement » (war of perception). De cette manière, la récente « libération de la ville de Marja » du « commandement et des structures de contrôle » Talibans était du pur Hollywood. Marja n'est pas une ville ; il n'y avait aucun commandement ni contrôle Taliban. Les libérateurs héroïques ont tué les habituels civils, les plus pauvres des pauvres. Autrement, c’était simulé. Cette guerre au discernement est destinée à fournir de fausses nouvelles aux gens à la maison, à faire qu’une aventure coloniale ratée semble utile et patriote, comme si The Hurt Locker [le film Démineurs] était réel et que les parades de cercueils enveloppés du drapeau à travers la ville de Wiltshire de Wooten Basset n’étaient pas une manœuvre cynique de propagande.


      « La guerre est divertissante, » disaient avec l’ironie la plus glauque les casques au Viêt-nam, voulant dire que, si une guerre se révèle n’avoir d’autre but que de justifier la puissance rapace pour la cause de fanatismes lucratifs tels que l'industrie de l'armement, le danger de la vérité fait signe. Ce danger peut être illustré par la perception libérale de Tony Blair en 1997, comme celui « qui veut créer un monde [où] l'idéologie a complètement cédé devant les valeurs » (Hugo Young, The Guardian), comparée au menteur et criminel de guerre dans le jugement du public d'aujourd'hui.


      Les États va-t-en-guerre occidentaux, comme les États-Unis et la Grande-Bretagne, ne sont pas menacés par les Taliban ni par quelques autres tribus repliées en des lieux lointains, mais par l'instinct pacifique de leurs propres citoyens. Considérez les sentences draconiennes prononcées à Londres pour admonester de jeunes gens qui ont protesté contre l'agression d'Israël sur Gaza en janvier de l'année dernière. À la suite des manifestations, au cours desquelles la police paramilitaire a parqué des milliers de gens, des délinquants primaires ont obtenu deux ans et demi d’incarcération pour de petites infractions non passibles de prison normalement. Des deux côtés de l'Atlantique, la contestation sérieuse qui étale l’illégalité de la guerre est devenue un délit grave.


      Le silence dans les autres hauts lieux permet cette parodie morale. S’étant vite éloignées des détritus de Blair et d’Obama aujourd’hui, les élites libérales continuent à feindre leur indifférence à la barbarie et aux objectifs des crimes des États occidentaux, en promouvant rétrospectivement la malfaisance de leurs démons bienvenus, comme Saddam Hussein, à travers les arts, la littérature, le journalisme et la loi. Avec Harold Pinter disparu, essayez de compiler une liste d'écrivains célèbres, d’artistes et d’avocats, dont les principes ne sont pas dévorés par le « marché » ou neutralisés par leur célébrité. Qui parmi eux a osé dénoncer l'holocauste en Irak durant près de 20 ans de blocus et d'agression meurtrière ? Et tout cela était délibéré. Le 22 janvier 1991, avec un détail impressionnant, la US Defence Intelligence Agency a prévu comment un blocus détruirait systématiquement le réseau d’adduction et de distribution d’eau potable de l'Irak et entraînerait « une incidence accrue, si ce n’est épidémique, des maladies. » C’est pourquoi les États-Unis se sont mis à éradiquer l'eau potable dans la population irakienne : l'une des causes, a indiqué l'Unicef, de la mort d'un demi-million de bébés irakiens de moins de cinq ans. Mais cet extrémisme n’a apparemment pas de nom.


      Norman Mailer a dit autrefois qu'il pensait que, dans leur quête sans fin de guerre et de domination, les États-Unis étaient entrés dans une ère « pré-fasciste. » Mailer semblait circonspect, comme s'il cherchait à mettre en garde contre quelque chose qu’il n’était pas encore capable de définir. « Fascisme » n'est pas exact, car il remémore des précédents de paresse historiques, évoquant une fois encore l'iconographie de la répression allemande et italienne. D'autre part, l'autoritarisme étasunien, tel que le désignait naguère le critique culturel Henry Giroux, est « plus nuancé, moins théâtral, plus rusé, moins préoccupé par les modes de contrôle répressifs que par les façons de manipuler le consentement. »


      C'est l’Américanisme, la seule idéologie prédatrice qui nie être une idéologie. Il est sans précédent que, dans leur ascension, les compagnies tentaculaires, qui sont en elles-mêmes des dictatures et une armée représentant désormais un État dans l'État, installent à Washington derrière la façade de la meilleure démocratie 35.000 lobbyistes ayant le pouvoir de soudoyer, et une culture populaire programmée pour divertir et abrutir. Plus nuancé peut-être, mais les résultats sont à la fois tout à fait clairs et familiers. Denis Halliday et Hans von Sponeck, les hauts fonctionnaires des Nations Unies en Irak pendant le blocus dirigé par les Étasuniens et les Britanniques, ne doutent absolument pas d’avoir été témoins d’un génocide. Ils ne voient pas de chambres à gaz. Insidieuse, non déclaré, présentée même avec esprit comme une illumination en marche, la Troisième guerre mondiale et ses génocides avancent, être humain après être humain.


      Dans la prochaine campagne électorale en Grande-Bretagne, les candidats ne pourront parler de cette guerre que pour faire l'éloge de « nos boys. » Les candidats sont des momies politiques quasi identiques, enveloppées dans l'Union Jack et la bannière étoilée. Comme Blair l’a démontré avec un peu trop d'empressement, l'élite britannique aime les États-Unis parce qu’ils leur permettent de se moquer et de bombarder des autochtones et se qualifier elle-même de « partenaire. » Nous devons interrompre leur amusement.



Original : www.johnpilger.com/page.asp?partid=570
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

 

http://no-war.over-blog.com/article-la-guerre-mondiale-us-a-commence-sur-l-ensemble-des-continents-49017747.html

 

Nous devons sauver les gens Vers un nouveau Breton Woods

 

 

tout cela sur http://r-sistons.over-blog.com

 

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 08:42

Prochaine réunion du groupe Bildeberg, du 3 au 6 juin 2010

  

Riche ou pauvre, qu'est-ce que ça peut faire, du moment qu'on a de l'argent !

  

daniel Lecompte small

Comme dit le journaliste : Daniel Lecomte :

Les journalistes sont là pour informer, pas pour changer le monde

 

Il ne faut guère compter sur des professionnels comme lui pour couvrir ces événements que sont les réunions annuelles du Groupe Bildeberg et de la Trilatérale, puisque dans ces réunions il ne se passe rien, vu qu'en sortant les participants nous déclareront qu'ils n'ont rien à dire.

 

Les citoyens-internautes ont finit par apprendre que ces réunions avaient lieu chaque année, qui regroupaient des gens connus, comme Hillary Clinton, Dominique Strauss-Kahn, Henry Kissinger, Rockefeller, Beatrix des Pays-Bas, Richard Pearle, Bernard Koutchner, Ben Bernanke (FED), etc.

 

Ces gens ... refont le monde, à leur manière. Mais, leur prêter des intentions peu avouables, c'est du conspirationnisme. Tous ne veulent que notre bien.

 

Le groupe Bildeberg effectuera sa réunion annuelle en 2010 du 3 au 6 Juin , à Sitges, en Espagne (une petite station balnéaire exclusive située à environ 20 miles de Barcelone, sur la Costa Brava) derrière un mur de gardes armés qui scelleront cette station dans une vaine tentative pour maintenir cet événement secret.

 

La réunion du groupe Bildeberg suivra celle de son groupe frère, la commission Trilatérale, qui se réunira à l’hôtel « Four Seasons » de Dublin , en Irlande, du 6 au 10 Mai. Les meneurs du groupe Bilderberg assistent également à la réunion des Trilatéralistes afin de réaliser la carte de leur programme commun. Environ 300 personnes assistent aux réunions de la Commission trilatérale, qui se déroulent derrière les espaces de leur hôtel qui sont coupés de l’extérieur et surveillés par des gardes. Environ 100 personnes participeront à la conférence Bilderberg,laquelle scellera la station tourte entière derrière des pelotons de policiers en uniforme et de gardes de sécurité privée.

 

Bildeberg espère maintenir la récession mondiale pendant au moins un an, selon un consultant financier international qui traite personnellement avec beaucoup d'entre eux. La raison de ceci est que, parmi plusieurs raisons, Bildeberg espère encore créer un ministère du trésor « mondial » sous l’organisation des Nations Unies. Le groupe a entrepris cette mission pour la première fois lors de sa réunion au printemps dernier en Grèce, mais cet effort a été bloqué par les nationalistes en Europe et aux Etats-Unis. Ces " nationalistes " (un mot considéré comme déplacé, inconvenant, au sein du club) se sont opposés au fait d’abandonner leur souveraineté à l'ONU.

 

La source de l’AFP a souligné les mots du président français Nicolas Sarkozy dans un discours du 29 mars à l'Université de Columbia (qui est notoirement de gauche), et où il a dit: « Nous devons inventer un Nouvel Ordre Monétaire Mondial ». Il faisait clairement référence au «département du trésor» mondial qui a été récemment proposé. Selon une telle formule, le dollar disparaîtrait. Toutes les monnaies, y compris les monnaies de singes, seraient fondues en une seule, la parfaite fausse monnaie, ce qui permettrait aux plus endettés de partager leur addition avec les copains.

 

L’objectif ultime du Bildeberg demeure inchangé : transformer l’ONU en un gouvernement mondial ou les « Etats-Nations » deviendraient de simples références géographiques. L'Union européenne doit devenir une entité politique unique, suivie par « l’union américaine » et, enfin, par « l’union Asie-Pacifique » L'Union américaine doit inclure l'ensemble de l'hémisphère occidental, y compris Cuba et d'autres îles.

 

Comme l'UE, "l’AU" (Union américaine) aurait un pouvoir législatif, une Commission exécutive et un chef d’état qui peut imposer des lois aux pays membres.. Il devrait y avoir une monnaie commune, semblable à celle de l'Union européenne, supprimant ainsi le symbole de la souveraineté de chaque état membre. « L’Union Asie-Pacifique », ou «APU», doit suivre une voie similaire.

 

Mais la prise de conscience croissante du public concernant l'agenda malfaisant des membres de Bilderberg et de trilatéralistes a émergé, apparaissant comme un obstacle important.

 

Pendant des décennies, jusqu'en 1975 où « The Spotlight » a vu le jour, le blackout était complet, à 100% dans le monde entier. (« The Spotlight » est l'ancêtre direct de l'AFP). Aujourd'hui, en Europe, les grands journaux métropolitains et moyens de diffusion donnent à ces deux groupes une lourde attention, en première page. Aux États-Unis, les journaux indépendants et les stations de radiodiffusion donnent une large couverture du meeting Bilderberg.

 

Mais les grands journaux et les réseaux de diffusion tentent de maintenir un black-out complet aux Etats-Unis. C’est parce que leurs dirigeants ont assisté à ces réunions sous la promesse à vie du secret.. Les propriétaires hypocrites du Washington Post y ont participé depuis 1954. Le président du journal The Post, Donald Graham, et son rédacteur en chef adjoint, Jimmy Lee Hoagland, ont assisté à chaque réunion depuis des années.

 

A mesure que la sensibilisation du public s’accroît, la résistance patriotique augmente aussi . Il y a une forte résistance dans toute l'Europe à l’accroissement les pouvoirs de l'UE au détriment des souverainetés nationales. Aux États-Unis, il y a une résistance croissante au North American Free Trade Agreement (Accord de Libre Echange Nord-Américain ou ALENA) qui a été proposé, lequel permettrait d'éliminer les frontières entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. L'ALENA doit s'élargir, en vertu des projets des Bilderberg et de la trilatérale, afin d'inclure tout l'hémisphère et d'évoluer vers « l’Union américaine ».

 

Dans les années 1990, les Bilderberg étaient confiants dans le fait que « l’American Union » verrait le jour d'ici l'an 2000. Une décennie plus tard, ils se battent encore - et sont peut être en train de perdre cette bataille. Car ces gens ne sont forts que de la faiblesse des citoyens de tous les pays, notre faiblesse et de notre passivité.

 

La démocratie est une activité qui est censée se jouer à ciel ouvert, au su et au vu de tous. Mais par leur essence même, ces réunions sont antidémocratiques. Quand des free lance se hasardent à filmer les voitures amenant les participants, nous sommes surpris de voir quels sont ceux qui se réunissent pour ces assises secrètes. Si un journaliste tend un micro, les seules phrases qu'il pourra glaner seront du genre ;

- Nous avons discuté de différents sujets, d'intérêt général. Nous avons écouté des rapports sur différentes questions.

 

Faux. Ces gens débattent de projets très précis, fixent des calendriers de mesures, prennent des engagements non écrits dont le contenu échappe totalement aux citoyens de la planète, qui ne sont que les dindons de la farce.

 

En psychologie il existe une problématique qu'on appelle " le dilemme du prisonnier ". Vous lirez sur Wikipedia de quoi il retourne. Des réunions comme la Trilatérale ou la réunion du groupe Bildeberg sont un exemple de comportements d'oligarchies de possédants, ou de leurs représentants, de leurs "fondés de pouvoir" que sont les hommes politiques, issus des différents pays, qui choisissent de s'entendre, d'adopter des mesures communes, plutôt que de se combattre inutilement.

 

On s'entend toujours sur le dos de quelqu'un. Là, ce quelqu'un, c'est vous, c'est moi. L'Europe se constitue et, chose étrange, les écarts entre riches et pauvres se creusent de plus en plus. Le chômage se maintient à un taux élevé, ce qui permet d'exercer une pression efficace sur les salaires. Les organes de presse perdent le peu de liberté qui leur restait, acquis par des groupes. Les règles adoptées sont toujours les plus catastrophiques, les plus dommageables. Ces "ententes" passent par le délabrement des services publics, la perte des acquis sociaux, la détérioration des environnements, le règne de la malbouffe et du dommageable pour la santé.

 

Je reviens à ce que j'ai déjà dit dans d'autres pages. S'agit-il de la manifestation d'un cynisme sans frein, de calculs sordides ? Vous pouvez peut être le penser. Eux, non. Il y a plus de vingt ans j'étais l'invité d'un milliardaire italien, sur un Yacht de rêve, de trente cinq mètres de long. Il s'agissait d'une expédition en mer des Caraïbes, annoncée dans les médias de l'époque. C'était feu Jacques Mayol qui m'avait mis sur ce coup. Le but était de rechercher une fabuleuse pyramide engloutie, quelque part entre la Floride et Cuba, dont l'écrivain Charles Berlitz avait parlé dans son best seller " le triangle des Bermudes ". Si vous dénichez cet ouvrage vous y verrez un échogramme, un enregistrement fait à l'aide d'un échosondeur, par Don Henry, un marin de Fort Lauderdale, Floride.

 

Cet échogramme avait ... la forme d'une pyramide engloutie. Et nous voilà donc partis avec ce milliardaire, Mayol, un Allemand qui s'était échappé d'Allemagne de l'Est en passant par les égout à l'aide d'un scaphandre de sa fabrication et un photographe italien. Le lieu était censé se trouver près d'un endroit perdu nommé Cay Sal Bank, au large de Cuba, que vous trouverez aisément sur une carte.

 

Le yacht de trente mètres quadrille la zone. Pas plus de pyramide que de beurre en broche. Le marin avait vendu à Berlitz un échogramme truqué. Avant de quitter Fort Lauderdale, nous avions demandé au capitaine d'acheter des bang sticks. Ce sont des sortes de lances, portant à leur extrémité des balles de 9 mm, fendues, et qui constituent les seules défenses efficaces contre les gros requins, qui abondent dans le coin. Par souci d'économie le capitaine, un anglais, avait acheté les plus courtes : un mètre.

 

bang stick

 

Passons sur cette aventure, haute en couleur, qui pourrait constituer le chapitre d'un livre à elle toute seule. Nous n'avons découvert que plus tard que le riche propriétaire du yacht avait utilisé cette soit-disant expédition que comme couverture, pour réaliser une opération de blanchiment d'argent sale. Mayol et moi avions rejoint Fort Lauderdale, où le bateau, ayant traversé l'Atlantique avec l'argent, à notre insu, nous attendait déjà. Le milliardaire vint nous y rejoindre. Avant de gagner le large, le yacht fit escale à Nassau, au Bahamas. Motif officiel : participation du milliardaire à une " réunion du conseil d'administration d'une banque ".

 

Quand nous arrivons à Nassau, la police du port monte à bord, pour vérifier les identités des différents passagers. Avant sa venue, le capitaine nous explique que son patron ne tient pas à ce que l'on sache qu'il est dans le coin sans nous donner de raison précise et, effectivement, celui-ci disparaît (il nous a raconté plus tard que c'était dans une cache spécialement aménagée dans son bateau à cet effet).

 

Après que les policiers aient quitté le bord notre homme réapparaît, et descend prestement à terre en portant un attaché case lourdement chargé. Direction ... la banque.

 

Quelques mois plus tard éclatait le scandale de la Loge P2 italienne. Mayol m'apprit que notre milliardaire était en prison, en ajoutant :

 

- Il doit être en train d'acheter ses juges...

 

Ce dont je souviens, c'est la façon dont ce milliardaire se percevait : comme un capitaine d'industrie "responsable du sort de milliers de salariés". Il avait l'air de croire à ses paroles.

 

Si vous pouviez être dans la tête des participants de réunions comme celle de Bildeberg ou de la Trilatérale, vous ne trouveriez que des gens soucieux de mieux aménager le monde futur, dans l'intérêt général (charité bien ordonnée commence par soi-même). Des gens qui construisent notre avenir, voient loin, grand. Pas des " pense-petit " comme vous et moi. " Couillonner le pauvre monde ?". Allons donc, quelle vilaine pensée! Quel mauvais esprit ! Du conspirationnisme, toujours !

 

A propos de ces questions monétaires, cela me rappelle une phrase d'un faux-monnayeur Marseillais, disant à l'adresse du tribunal :

 

- Monsieur le juge, mes billets de cinquante francs, ils étaient si beaux qu'on aurait pu les vendre soixante !

 

http://www.jp-petit.org/nouv_f/bildeberg.htm

 

http://r-sistons.over-blog.com/ext/http://bridge.over-blog.org/

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 08:37
Mélénchon a raison

 

Je sens que je vais encore me faire des amis. Tant pis.

 

D'abord une précision : Jean-Luc Mélenchon, d'un point de vue politique, est pour moi un adversaire de débat. Mais quand un adversaire sur le plan des idées affirme ce que l'on pense être une vérité sur le fond, il faut avoir l'honnêteté de reconnaître cette vérité.

 

Le philosophe Mélenchon, initiateur du Front de Gauche, vient de rappeler que les médias de masse, et les journalistes qui les servent, prennent souvent "les gens" pour des cons. Et les mêmes s'étonnent (ou font semblant de s'étonner) que la politique n'intéressent plus les "gens".

 

De quoi est-il question ?

 

Entre les deux tours des élections régionales, Jean-Luc Mélenchon s'en est pris à un jeune journaliste en herbe. La vidéo sort maintenant, notamment sur le site Rue89. Coup médiatique de plus ? Peut-être. Mais, dans tous les cas, fort intéressant. 

 

Sur la forme, Mélenchon n'aurait sans doute pas dû s'énerver et stigmatiser un jeune journaliste stagiaire. Mais la forme éclaire le fond. Et sur le fond, Mélenchon a raison : les journalistes, et les médias de masse, ont de plus en plus tendance à préfèrer le voyeurisme à l'intelligence, le sensationnel à la raison, l'émotion à l'empathie, le slogan à l'explication, l'exposé du fait divers à la compréhension du fait de société, la petite phrase au sens des mots, la marque à l'idée. Défendre l'intelligence et la longueur de temps pour traiter un sujet d'actualité, aujourd'hui, quand on est journaliste dans un "grand média" (qui doit vendre du papier, comme dit Mélenchon), est devenu quasi-impossible.

 

Pourquoi ? Parce que le métier de journaliste, hautement artisanal, demande du temps, des moyens matériels et humains. Tout le contraire de ce qu'apportent aux professionnels les grands médias qui ont pignon sur rue. Rue89, site internet à vocation rénovatrice (ou alors, j'ai mal compris), a probablement tort de défendre a priori le stagiaire Félix Briaud contre le responsable politique Jean-Luc Mélenchon. Le jeune homme qui exerce son métier n'est pas en cause personnellement ; il est otage d'un système qui le dépasse. Certes, Mélenchon n'a pas raison de le traiter de "petite cervelle". Il est plus question de courage que de cervelle en l'occurence.

 

Oui, il faut dénoncer la pauvreté d'esprit qui gangrène la sphère médiatique et laisse les citoyens dans une humeur de plus en plus détestable. Oui, il faut dénoncer l'intérêt commercial qui gouverne de plus en plus cette profession. Et oui, il faut mettre en cause, aussi, les problèmes de formation liés au métier lui-même.

 

Si la majorité de nos concitoyens avait la vie belle, ce ne serait pas si grave. Un regard ironique suffirait. Les dilettantes auraient leur moment de gloire. Si la médiatisation n'était que divertissement, aucun problème !

 

Mais notre société démocratique (ce mot a-t-il encore un sens ?) est plutôt mal en point, ces derniers temps, et les médias d'information, qui sont historiquement au coeur de cette société, sont également dans la panade. Mais, cela dit, je peux me tromper.

Laurent Watrin

 

 

http://eurocitoyen.blogspirit.com/archive/2010/04/06/melenchon-a-raison.html

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 08:35

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Le train de vie mené par l’hôte du palais de l’Elysée est stupéfiant. Des millions d’euros par an voir le Site :

 

 http://kamizole.blog.lemonde.fr/2009/09/21/fastueux-train-de-vie-a-l%E2%80%99elysee-du-temps-de-sarko-1er-%C2%ABroi-sans-pareil%C2%BB/

 

Même si une certaine représentativité est nécessaire eu égard à la fonction, on est en droit de se poser des questions quant aux avantages personnels dont Monsieur Sarkozy bénéficie. Est-ce bien légitime qu’un seul homme et sa compagne, son entourage, ses alliés, puissent jouir gratuitement, au nom de la 5ième république, de 8 avions, 61 voitures de fonction, 1000 employés, 40 chauffeurs, j’en passe et des meilleurs , tout cela sans le moindre risque d'être inquiété ?

Le quotidien allemand, Bild Zeitung s’en étonne et le dénonce dans son article paru le 21 septembre 2009. Qui paye ? Vous et moi avec nos impôts alors que des centaines de milliers de familles françaises vivent en dessous du seuil de pauvreté. Tout est passe-droit, népotisme, gaspillage, impéritie, sans compter l’incapacité à relever l’économie. Notre pays est bien mal géré avec à sa tête un monarque qui ne fait rien pour redresser les finances de l'état excepté celles des banquiers, un peu plus riches depuis la crise financière. Et nous, moutons de payants de courber l’échine par nos silences et  notre incapacité à réagir contre ces abus.

 

On est aux limites du supportable. Que fait la cour des comptes ?  

 

Nous avons eu l'imprudence de mettre à la tête de l'état, un homme intelligent, fort habile, adroit et fin retord, un excellent  diplomate aux discours populistes, un tribun qui laisse ses adversaires sans voix (même Le Pen). Journalistes, pamphlétaires !  Sortez de vos silences hypocrites, planchez sur cette  gabegie  au lieu de perdre votre temps et votre énergie pour des problèmes qui n'en sont pas comme le voile, l'Islam, la guerre au Pakistan, l'identité nationale, la garde à vue, la taxe carbone, mille détails dont on à cure.

 

Quand vous irez voter lors de la prochaine élection présidentielle, souvenez-vous de tout cela et sanctionnez sévèrement et légalement.

Alléluia Banzaï

 

 

http://georgio77.over-blog.org/article-monsieur-sarkozy-president-45855910.html

 

 

 

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SCANDALEUX 

 

Lorsqu'on  sait que le petit Louis (dernier de Sarkozy)  est scolarisé  

depuis septembre à Dubaï, l'article s'éclaire d'un  jour nouveau ! C'est   intéressant.

Pendant que  Le gouvernement  ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy veut  imposer une  réforme géniale: il a décidé d'offrir aux expatriés la  gratuité  des écoles et lycées français de  l'étranger.
 

Un cadeau  sympa, non ? Sauf  qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que  l'addition,  pour l'Etat, s'annonce  carabinée. 

 Ces écoles,  très cotées,  étaient jusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des  établissements publics, d'autres, privés sous  contrat.

 

En  tout 160.000  élèves y sont scolarisés, dont 80.000 français.  Sous la tutelle du  Quai d'Orsay, chaque établissement  fixe assez librement ses tarifs  et ça atteint des sommets:  5 500 € l'année à Tokyo, 6 500 € à  Londres, 15 000 € à New York  et 17 000 €, le record, à San  Francisco.

 

Au diable  l'avarice! Pour  les expatriés modestes, un système de bourses  plutôt généreux  est déjà en place.

 

A New  York, par exemple, il  faut gagner moins de 65 000 € par an - pas  vraiment le SMIC-  pour décrocher 4 500 € d'aide.   

 

Environ   un quart des élèves français bénéficient d'une bourse.  

 

Mais   pour Sarko, ce n'était pas  assez. Depuis l'an  dernier et à la demande express de l'Elysée, l'Etat prend en charge  l'intégralité des frais de scolarité des élèves français de  terminale... Quels que soient les revenus des parents. Plus   besoin de bourse !  A la  rentrée de septembre,  ce sera le tour des premières, puis des  secondes l'an prochain,  et ainsi de  suite. "  J'aurais  pu commencer la  gratuité par la  maternelle, a expliqué Sarko, le 20   juin dernier, devant la communauté française d'Athènes,  mais  j'ai voulu commencer  par l'année la plus chère pour que vous  puissiez constater la  générosité des pouvoirs publics  français. Encore  merci !

 

 

Mais  générosité pour qui  ? A Londres, l'une des familles concernées par  ce généreux  cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus  annuels. Et  deux autres gagnent plus d'un  million.
 

Jusqu'alors, une partie du  financement était assurée par des  grandes entreprises françaises  désireuses d'attirer leurs cadres  vers l'étranger. Ces boîtes,  comme Darty ou Auchan, rentrent déjà  leur chéquier : pourquoi  payer les frais de leurs expat’ si l'Etat régale ?  

 

Un   coût qui fait boum au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à  l'étranger a simulé le coût de cette  plaisanterie mais s'est bien  gardé d'en publier le   résultat. Lequel est tout de même tombé dans les  palmes du  "Canard". 
 

D'ici dix ans, appliquée du  lycée jusqu'au  CP (sans parler de la maternelle), la gratuité  coûterait à l'Etat  la bagatelle de 713 millions d'€ par an  ! Intenable !
 

La vraie  priorité, c'est  l'ouverture de nouveaux établissements, pas la   gratuité.
 

Mais  pourquoi Nicolas  Sarkozy s'est lancé là-dedans  ?

Peut-être  parce qu'il se sent personnellement concerné par la question:   après avoir été annoncé à New York puis à Londres, petit Louis   est finalement inscrit au lycée  françaisde  Doha... Et  il va falloir payer  !
 

Auditionné  par le Sénat à  la fin juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus  "inconvénients". Son cabinet songe   d'ailleurs à couper la poire en deux: une gratuité    partielle... mais toujours sans conditions de revenus.  Sauf que,  pour le moment, Sarko n'en veut pas.  

"Je   tiens beaucoup à la  gratuité",   s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le   temps de préciser comment sera financée cette très généreuse  gratuité !

A   DIFFUSER LARGEMENT. Ce ne sont pas les médias qui nous le   diront. Et puisqu'il faut faire des économies à l'Education  Nationale, je vous laisse juge. Tout va bien. Surtout pour  certains.Il  n'y a plus d'argent  ???

Eh   oui, les caisses de  l'Etat  ne  sont pas vides pour tout le  monde........

(envoyé par une enseignante)

 
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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 08:27

Le Siècle est un club, fondé en 1944 par Georges Bérard-Quélin[1], réunissant des membres influents de la « classe dirigeante » française. On y retrouve des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, des syndicalistes, ou encore des représentants du monde de l'édition et des médias de premier plan. En 2005, le Siècle comptait 580 membres et 160 « invités » qui attendaient une décision sur leur demande d'admission[1].

Chaque dernier mercredi du mois les membres du Siècle se réunissent à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris[2].

 

Source Wikipédia:

 

Vidéo sur la mafia du siècle, un club de réflexion ou l'élite industrielle, politique et médiatique se réunit pour parler ( et surement pour prendre des décisions non-démocratiques )... Ce genre de groupe est hautement nuisible à la démocratie et doit être dénoncé avec force car ce n'est pas dans les médias ( qui leur obéissent aveuglement, car dans le cas contraire on entendrait parler d'eux plus souvent ) que le peuple sera correctement informé des agissements de cette véritable mafia !!!

 

 

VIDEOS :

 

 

http://www.marcfievet.com/article-le-siecle-48828846.html

 

 

 

liste complète

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 08:18
La malédiction Sarkozy tombe sur les médias

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L'impopularité du Président gagne tout ce qu'il touche, Et comme il touche beaucoup les médias...le secteur se gangrène. Démonstration d'abord à Radio France, où le malheureux Jean-Luc Hees s'emploie à nier la réalité avec acharnement. «Tout va bien, je suis heureux, la radio va bien, donc je suis donc très heureux » est le discours qu'il a tenu devant l'association des journalistes média la semaine dernière. Sauf que ce Jean-Luc Hees  qui se refuse à reconnaître les problèmes liés à son mode de désignation, qui se refuse à admettre que ses salariés lui en veulent, et que son autorité interne est contestée, tout comme celle de Val, à cause de la marque hystérisante de Nicolas Sarkozy, ce Jean-Luc Hees avait l'air - malgrè son discours en béton armé- amer et fatigué. Nettement moins fringuant que le Hees éclatant du bonheur de la revanche, celui de l'an dernier qui après avoir arraché la bénédiction de l'Elysée, flottait dans son bonheur XXL, comme le Petit Chose enfin récompensé. Le Hees 2010 est désabusé  et il le sera encore plus s'il poursuit sa lutte contre Guillon ( car son discours anti-Guillon a évolué : l'an dernier, il espérait recadrer l'humoriste, et assurait qu'il le garderait en poste. Cette année, il passe la patache chaude à Val, en assurant ne pas savoir si Guillon sera toujours la en septembre...on prépare donc les esprits au renvoi).

 

Le nouveau bagnard médiatique marqué au fer rouge est désormais le patron de l'AFP, Emmanuel Hoog, imposé à ce poste par Sarko. Il a fallu trois tours de scrutin, et non pas un comme l'on écrit la plupart de mes confrères pour y arriver. La manipulation était à tous les niveaux : Le Figaro annonçait, pour des raisons mystérieuses que Philippe Micouleau avait des chances à l'élection. Le Micouleau en question fut éliminé au premier tour de scrutin. Puis, au second tour, ce fut Louis Dreyfus qui obtint 7 voix, contre 8 à Hoog. Passé pas loin, donc Dreyfus...ce qui aurait été une vilaine claque pour l'Elysée, qui prenait très au sérieux ses chances de victoire. C'est à ce moment la que les administrateurs de l'AFP ont organisé le premier tour « officiel » - en fait, le troisième- de scrutin, et que Hoog a eu toutes leurs voix.  L'Elysée le leur avait ordonné, ils l'ont fait. Sur le fond,  la victoire de Hoog ne devrait pas être une mauvaise nouvelle pour l'AFP : cet homme a très bien piloté l'INA pendant 10 ans, il a réussi à innover, il a eu des idées excellentes. Si l'Ina est vivant aujourd'hui, c'est parce que son goût pour la communication et la mise en lumière ont aussi servi l'entreprise, tout comme son goût pour la modernité. A l'AFP, il devra renouveler le miracle et faire évoluer une institution qui en a besoin pour survivre. Mais cela ne changera pas le fond de l'affaire : la méthode de désignation. D'abord parce que tout  indique que Hoog ne voulait pas du poste ( il voulait avoir Arte, mais Arte appartiendra à Jérôme Clément jusqu'à ses 70 ans), ensuite, il devra se défaire de l'étiquette collante « nommé par Sarko », parce que l'Elysée ne doit jamais apparaitre en première ligne à l'AFP, même si aucun patron ne peut y être nommé sans le feu vert implicite du président.

Cela augure donc mal de la prochaine nomination en direct de l'Elysée, celle du patron de France Télévisions. Contrairement à ce que disent tous les courtisans de l'Elysée, la nomination des patrons des médias publics par le CSA avait au moins un grand avantage : celle de couper le cordon ombilical entre le Château et ses dépendances médiatiques. En rétablissant la ligne directe, Sarkozy va continuer à tuer la légitimité de tous les PDG qu'il va nommer...et en faire des hommes faibles par nature.

 

PS: Et en prime, les Français sont de moins en moins curieux du cirque Sarko: le Président a longtemps permis à tous les journaux de faire monter leurs ventes. Ce n'est plus le cas. Il n'y a donc plus aucun gagnant derrière cette agitation.

 

http://claude-soula.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/04/19/la-malediction-sarkozy-tombe-sur-les-medias.html

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 06:38
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Emmanuel Hoog Nouveau Directeur De L'AFP

Encore un membre de la tribu Sarközy à un poste clef.

Cooptés à tous les postes-clef.

Il a été collaborateur de Jack Lang et de Laurent Fabius.

Il est membre du "Comité de Surveillance" d'Arte

où l'on retrouve BHL comme président.

 

Hoog a publié aux éditions du Seuil Mémoire Année Zéro,

compilation dans laquelle  « il oppose la  mémoire comme devoir,

après la tragédie absolue de la Shoah,

fondatrice de notre Europe (sic)

 et les sociétés
techniques du « tout-mémoire » dans lesquelles

le droit à l’oubli
s’impose comme un absolu démocratique» (...)

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12256

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 03:27
Danger Média: influence, manipulation ...aliénation?
 
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Danger Média: influence, manipulation ...aliénation?
inv
 
Le récent débat sur l’immigration, et l’identité nationale, fut révélateur de l’aliénation populaire dont souffrent  les français à leur dépens et de l’emprise qu’exerce les médias. Car seul existe dans l’esprit du public ce qui existe dans les médias.


En mettant en avant des évènements et en en occultant d’autres, ils nous présentent une réalité partielle, quand ils ne créent pas carrément dans le public une vision déformée de la réalité. Poussés par la recherche de l’audience la plus large et suivies par une partie de la presse, ils se permettent dangereusement d’accorder une place de choix dans leurs informations aux actes xénophobes, racistes, et chaque jour nous pouvons remarquer la vision étroite, et étroitement nationale, pour ne pas dire nationaliste, qu’ils ont de la politique.


Leurs outils, radio, tv, journaux, se changent ainsi en d’ extraordinaires instruments d’oppression symbolique. Mais Comment en est-on arrivé là ?


Les conditions: Le fait que les sujets soient imposés, et les conditions de communication sont les premières raisons de la difficulté de traiter une information correctement. La limitation du temps impose aussi au discours de nombreuses contraintes .


Un contrôle politique :
 
Le fait que l’état finance ou donne des subventions au monde audiovisuel à titre de « culture », est la face immergée de l’ iceberg, et là n’est pas notre problème. La face cachée, c’est l’influence du gouvernement sur le programme télévisuel qu’on nous propose entre autres. Est-ce une illusion ? Bien qu’il soit fait en sorte de cacher toute preuve de cette proximité, force est de constater qu’indéniablement, une autorité « élysée-ène » est exercée sur les émissions passées par les médias, sur les thèmes abordés, sur la façon de les aborder, et sur le traitement de l’information . La proximité de Nicolas Sarcozy avec les présidents de firmes que nous citerons plus loin, nous confirme notre sentiment : manipulation, censure , préférences pour telle ou telle personnalité, droit à la parole pour certains, privation d’antenne pour d’autres. Les exemples bien concrets sont multiples.


Une grande précarité d’emploi dans les professions de la télévision, et de la radio, fait que la propension à la conformité est ainsi plus grande. Ce qui a pour résultat que les gens se conforment par une forme consciente ou inconsciente d’auto-censure, sans qu’il soit besoin de faire des rappels à l’ordre. Les journalistes en sont les premières victimes et se plient par crainte de perdre leur emploi, voir par peur de représailles et menaces. (Certains « qui dérangent » en font régulièrement les frais). Ainsi l’ on comprend que les gens qui participent au fonctionnement que nous détaillons, sont finalement manipulés autant que manipulateurs...


La concurrence pour les parts de marché et la publicité:
 
A cause de recherche continuelle d’annonceurs publicitaires, la tentation est grande pour les médias de ne considérer un sujet qu’à la lumière de sa capacité à faire de l’audience, car on le sait plus l’audience est élevée, plus les annonceurs payent cher pour une insertion. Si les informations sont banales et peu susceptibles d’attirer du monde (après tout, un chat perdu sur les toits on s’en fiche un peu), on leur fait dégager de l’émotion en mettant en scène l’inquiétude de la mamie propriétaire de la bête etc...


Les affaires ! Ce qui passe à la tv, est déterminé par les gens qui la possèdent, par les annonceurs qui payent la publicité, par l’état qui donne des subventions, et surtout par les firmes, (par exemple TF1 est la propriété de Bouygues, ou Direct 8 de Bolloré) .
En publiant des informations et en en occultant d’autres, connexes, les médias contribuent à créer un climat serein, qui favorise les affaires; et si par la force des choses, le climat n’est pas tout à fait serein, les médias s’emploient afin qu’il soit au moins rassurant au point de ne pas trop gêner les affaires.  C’est du pur calcul économique !


Le mécanisme


En deçà se cachent des mécanismes anonymes, invisibles, occultes, au travers duquel s’exercent des censures de toutes ordres, qui font de la télévision et des informations qu’elle véhicule  un formidable instrument de maintien de l’ordre public !


Les prestidigitateurs, dont quelques uns sont cités plus haut : "firmes, grands patrons, états" ont un principe élémentaire: Attirer l’attention sur autre chose que ce qu’ils font !


La télé prend du temps, du temps qui pourrait être employé à dire autre chose. On choisit des thèmes qui intéressent donc tout le monde, des thèmes polémiques (identité, immigration, musulman/ islamisme, banlieue) mais qui dans le fond … eh bien … ne touchent à rien d’important …


Et si l’on emploie des minutes si précieuses, pour dire des choses si futiles c’est que … ces choses si futiles sont en fait très importantes, dans la mesure ou elles cachent des choses précieuses…. Vous suivez ?


En mettant l’accent sur des faits divers, ou des polémiques, en remplissant notre temps avec… du vide, on écarte les informations pertinentes, celle qui peut être feraient taire justement ces polémiques... Et cacher en montrant autre chose, ou en montrant ce qu’il faut montrer mais en le rendant insignifiant, c’est construire l’information de telle manière qu'elle ne correspond plus du tout à la réalité, c’est à dire d’un point de vue émotionnel.


Le fait que des dizaines de nouvelles chaînes de télévision ont vu le jour ces dernières années n’a pas favorisé l’éclosion d’une information plurielle. Que l’on regarde Tf1, fr2, Bfm ou i-télé, les informations se suivent et se ressemblent. Dans le contenu, bien sûr, mais aussi dans une certaine scénarisation croissante des sujets. Tel un film de cinéma, l’information est censée dégager de l’émotion afin de provoquer l’adhésion d’un plus grand nombre de téléspectateurs. L’évènement est donc mis en scène en exagérant l’importance, la gravité, le tragique, le dramatique.. sans oublier des mots qui créent le fantasme. Flaubert disait : « il faut peindre bien le médiocre », rendre extraordinaire l’ordinaire et spectaculaire, la banalité .


Ainsi, par ce mécanisme, les médias ont une sorte de monopole de fait sur la formation des cerveaux d’une partie très importante de la population.


Les idées reçues


Les médias arrivent à penser à des conditions où personne ne pense plus, parce qu’ils pensent en fait par idées reçues . Etant donné que ces idées sont plus ou moins présentes dans l’imaginaire collectif,  il ne reste qu’à …. les attiser .


Et vu que le souci du médium en terme de communication audiovisuelle  est la réception, c’est à dire que celui qui écoute, et regarde, ait le code pour décoder, avec des idées reçues, le problème ne se pose pas. Rien de mieux qu’un journal télévisé qui vient confirmer ce que tout le monde pense tout bas, donc parfaitement ajusté aux structures mentales.


Conclusion


La télévision est devenue en quelques décennies un véritable directeur de conscience, qui me dit ce qu’il faut penser, ce qu’ils appellent « les problèmes de société », qui je dois aimer ou détester, ce que je dois acheter et consommer, comment je dois m’habiller - et ouvrir les yeux sur cette réalité est essentiel, celle-ci nous encourage à regarder l’information d’un oeil nouveau .


Finalement, la formule: « je ne crois que ce que je vois » n’a jamais été aussi appropriée que dans ce cas présent .
 
Laura Asma 
 
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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 03:18
grippe-aviaire-j.jpg
 
Certaines tactiques de suppression de la vérité
Pour éviter les débats scientifiques


Il y en a plusieurs autres, mais en voici quelques unes. Quand on connait ces tactiques, on n'est plus surpris des réponses des provaccins purs et durs, les arrogants. Ils ne sont pas très originaux dans leur manière de répondre.

- Ignorer complètement les preuves ou arguments : comme se faire silencieux au sujet du rapport de Thomas Jefferson, du groupe Cochrane, au sujet de la vaccination contre la grippe saisonnière

- Demander des solutions complètes.: « Avez-vous lu toute la littérature sur le sujet ? » ou « si tu veux enquêter au sujet de X parce que tu crois qu’il a tué Y, alors dis-moi donc quels sont ses motifs, comment il a fait, etc »

- Focuser sur la personne, et non sur les preuves ou arguments. Tenter de discréditer les personnes en leur disant par exemple:  ‘vous n’êtes pas un expert en microbiologie pour parler ainsi’ ou ‘ce sont des gens de la biologie totale qui sont contre le vaccin h1n1, ce sont des complotistes et des charlatans’

- Ridiculiser : ridiculiser internet comme si c’était une mauvaise source d’information, ridiculiser les gens qui s’opposent au vaccin h1n1 en les associant à des sectaires, illuminés, conspirationnistes.

- Hit and Run : Je cite un exemple, Jean Barbeau microbiologiste qui m’a écrit sans plus d’explications : ‘Merci de m'envoyer toute cette littérature incomplète et citée hors contexte’.

- Invoquer les autorités : ‘vous n’êtes pas un expert. L’OMS est une source crédible, entourée des meilleurs experts du monde entier, pas vous’
 
Nathalie Roussy
Nathalie Roussy
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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 01:22

enfant-calcine-tronc.jpg 

Mis à Jour le : 15 janvier 2009  13:08
Gaza : un médecin urgentiste français raconte l’horreur

15 janvier 2009

Le docteur Régis Garrigue, urgentiste au CHU de Lille en mission humanitaire à Gaza, raconte l’horreur de la situation dans des hôpitaux submergés de blessés graves, et dans lesquels tout manque pour soulager la douleur des victimes. « C’est une horreur, » dit-il, « il faut que les israéliens arrêtent d’appuyer sur le bouton des avions de chasse pour tuer des gens. » Audio, transcription et reportage photo.

 

Témoignage du docteur Régis Garrigue recueilli par Charlotte Menegaux pour le Figaro, 14 janvier 2009

 

[...] se prendre deux bombes à côté de l’hôpital, je viens de faire un vol plané. Ca va... j’ai un peu mal au crâne, mais...Dans les pièces où on est il n’y a plus de carreaux. On est dans un hôpital. Les hôpitaux ne sont même plus des refuges. [Ce sont] des conditions de guerre, avec des équipes palestiniennes qui sont exceptionnelles de courage, de bravoure. Ce sont eux les vrais sauveteurs. Nous avons des ambulanciers qui partent sous les bombes chercher des gens.

 

Il n’y a rien ! C’est la misère, c’est une catastrophe. Il n’y a pas à manger, pour nous non plus d’ailleurs. Il n’y a pas de matériel médical, très peu de matériel chirurgical, orthopédique, alors qu’il y a énormément de fractures, d’amputations.

 

Sur l’hôpital central il n’y a plus de pansements, à Shifa il n’y a plus de quoi faire les pansements pour les enfants pour les plaies. Il n’y a plus aucun médicament, quasiment, contre la douleur. Rien...

 

 

VIDEO

 

Quand on est médecin et qu’on doit faire un pansement à une petite fille avec la moitié de la jambe arrachée et qu’il n’y a pas de morphine, c’est terrifiant.

 

Il y a deux niveaux. Il y a un niveau d’horreur qui est celui de l’arrivée des urgences. Aujourd’hui on a vu des bébés de trois mois morts, des mecs qui arrivaient sans tête, avec ce cortège de drames. Ce sont des familles entières qui sont décimées, c’est toujours deux, trois personnes en ce moment.. [inaudible] .

 

Et puis il y a ce qui se passe dans les étages, après, quand les gens ont été opérés, ils sont livrés à eux-mêmes. C’est quatre infirmiers pour trente malades qui nécessitent chacun une à deux heures de soins de pansements, sans antibiotiques, dans une putréfaction terrible...

On est en train de les laisser mourir. Ceux qui ne seront pas morts... que l’armée israélienne n’aura pas tués directement, ils vont les tuer à petit feu par.... Ça a encore pété... il vont les tuer à petit feu par l’infection et en les laissant [inaudible].

 

Donc voilà, c’est une horreur. Il faut que les israéliens arrêtent d’appuyer sur le bouton des avions de chasse pour tuer des gens.

 

On a vu avec notre ami chirurgien, on a vu encore des jeunes gens amputés des jambes, pourquoi faire ? Ce ne sont pas des combattants.

Les enfants de trois mois, ceux qu’on a vus, ce ne sont vraiment pas des combattants.

 

On est, je dirais, bloqué dans Gaza. On travaille, on essaye de voir ce que l’on peut faire. On essaye de faire venir d’autres équipes, mais c’est très très dangereux, La violence, pas des combats, la violence de l’attaque israélienne fait que c’est quasiment impossible de travailler en tant qu’humanitaire. On peut le faire, on y arrive. C’est très très difficile.

 

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2496

 

 

A relayer !!!!

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 00:30
Nullité de la presse française

 


Les français sont vantards et cocardiers au point de croire en cette fiction de leur suprématie dans le domaine des droits de l'homme et dans la qualité de leur presse.
Chaque jour, la semaine dernière, je lisais El Pais en admirant ce qu'était un journal: Largement 5 fois plus d'informations que dans le Monde et bien davantage d'articles de fonds, de débats et de tribunes.
Même un journal moins prestigieux, El Périodico, avait plus de densité que n'importe quel quotidien de notre incomparable grande nation.
Il faut dire que ce journal, vendredi, évoquait les "rumeurs" concernant notre famille royale sur 3/4 de pages, sans ragots et en rappelant l'historique de l'affaire. (A ce propos, retenons ce qu'en dit désormais notre Président: "Tout ceci est très exagéré". Dont acte. Mais l'exagération n'étant qu'un grossissement de la réalité, le voici qui avoue ce qu'il voulait faire taire, non?)
Mais revenons à notre presse dite "sérieuse".
Dans un dossier sur les retraites, le Monde du 13 avril publie une enquête reposant sur des personnages présentés comme réels et illustrant quelques catégories: le cadre, l'ouvrier, la cadre, l'employée, le fonctionnaire.
Arrêtons nous sur ce dernier exemple qui démontre la désinformation à l'oeuvre dans cet article. Car on a beau s'interroger dans le même journal sur l'éthique des "infiltrés"à la télévision ou se pincer le nez sur les "dérapages" ou"la vie privée" à grand renfort de moralisme pour censurer ce qui doit l'être, le Monde est souvent à l'avant-garde de la manipulation et du mensonge.
Ce fonctionnaire est donc présenté comme "Professeur des Ecoles" de 50 ans avec un salaire brut de ...3475 Euros!
Il faudrait donc que ce fonctionnaire soit rémunéré dans les ultimes échelons de la hors classe... ce qui serait, au mieux, rarissime mais plus vraisemblablement impossible. Le cas le plus courant pour quelqu'un dans cette situation serait un salaire brut de 2811 Euros. Soit 2200 Euros net et pas de treizième mois. (J'entendais un Présentateur dire récemment dans un journal télévisé à propos de la Grèce:"Que dirions-nous si l'on supprimait en France le treizième et le quatorzième mois des fonctionnaires?" Chiche!)
La même journaliste parle de 8% de primes... Ah, bon! Dans ce cas, il s'agirait d'un Directeur d'école mais pas un mot dans l'article! On nous dit, pour bien souligner le privilège du fonctionnaire: "Son espérance de vie à la naissance est de 81 ans"Comme si le travail de l'instituteur était le même aujourd'hui qu'il y a 50 ans!
Bref tout ceci est absurde, malhonnête et indigne : la journaliste invente un fonctionnaire qui n'existe pas ou bien seulement dans une "cellule propagande" de l'Education Nationale qui distribue ces fictions aux journaux qui les publient sans sourciller.
Alors de grâce, plutôt que de vous acharner sur des blogs qui sont réalisés par des gens qui écrivent pour un peu plus de vérité mais jamais pour l'argent ou un autre maître, commencez, Messieurs et Mesdames les Journalistes , à apprendre votre métier.
Mais il est vrai qu'en bons caniches, vous avez votre niche fiscale. Pas vrai?

Publié par HERMES à l'adresse 14:08

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12226#12226

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 00:27

Une parole d'un rare courage : Interview du journaliste israélien Gideon Levy

Traduit par Isabelle Rousselot. Édité par Fausto Giudice
 

David CRONIN
Samedi 17 Avril 2010


 

Une parole d'un rare courage : Interview du journaliste israélien Gideon Levy 

Gideon Levy est une des rares voix courageuses qui s'élève dans des médias israéliens généralement prosternés devant la classe dirigeante. Depuis 1988, il alimente la rubrique "Twilight Zone" (Zone grise) pour le quotidien israélien Haaretz, informant sans répit des multiples cruautés infligées au peuple palestinien sous occupation. Dans son nouveau livre Gaza: Articles pour Haaretz, 2006-2009 qui vient d'être publié par les éditions La Fabrique, Levy émet des opinions qui, de son propre aveu, sont considérées comme "insensées" par la plupart de ses compatriotes. David Cronin s'est entretenu avec Gideon Levy sur son itinéraire et sur le  journalisme.

 

David Cronin : Vous êtes né à Tel Aviv dans les années 1950. Vos parents sont-ils des survivants de l'Holocauste ?

 

Gideon Levy : Ils ne sont pas des survivants de l'Holocauste, ils ont juste quitté l'Europe en 1939. Mon père était originaire d'Allemagne, ma mère tchèque. Tous les deux étaient des réfugiés typiques car mon père est arrivé illégalement sur un bateau qui a été bloqué pendant 6 mois à Beyrouth par les Britanniques et c'est seulement après encore 6 mois passés en mer qu'il a pu débarquer en Palestine. Ma mère est arrivée dans le cadre d’un programme de l’ONG Save the Children (Sauveons les enfants).. Elle est venue sans ses parents et s'est rendue directement dans un kibboutz.

 

Mon père a toujours dit qu'il n'avait jamais trouvé sa place en Israël. Il y a vécu pendant 60 ans mais sa vie était détruite. Il a un doctorat en droit mais n'a jamais exercé en Israël. Il n'a jamais vraiment parlé l'hébreu correctement. Je pense qu'il a été vraiment traumatisé toute sa vie.

 

En même temps, il n'a jamais voulu retourner en Europe même en simple visiteur. Il était originaire des Sudètes qui sont devenues tchécoslovaques. Tous les Allemands en ont été expulsés.

 

DG : De quelle manière l'histoire de vos parents vous a-t-elle affecté durant votre enfance et adolescence ?

 

GL : J'étais un immigrant type de la première génération. Quand ma mère me parlait en allemand, j'avais grand honte car elle me parlait dans une langue étrangère. Son prénom était Théa ; je l'ai toujours appelé Léa. Théa est un nom grec issu de la mythologie. C'est un prénom magnifique mais quand j'étais enfant, j'ai toujours dit Léa pour couvrir le fait qu'ils étaient immigrants.

 

Le nom de ma famille était Loewy et pendant de nombreuses années, on m'a appelé Loewy. Puis j'en ai changé pour Levy et maintenant je le regrette beaucoup.

 

DC : Parlez-moi de votre service militaire dans l'armée israélienne.

 

GL : J'ai fait mon service militaire dans la station de radio de l'armée. J'ai toujours été un bon petit gars de Tel Aviv, j'avais une vision très traditionnelle, je n'ai pas grandi dans une maison où on parlait politique.

 

J'étais dans cette station de radio pendant quatre ans au lieu de trois (la durée standard du service militaire) mais la quatrième année en tant que civil. C'est une station de radio très populaire, elle est financée par l'armée mais elle est entièrement civile.

 

Je n'avais pas du tout conscience de ce qu'était l'occupation. C'était un mot que je n'osais pas prononcer. J'étais un produit typique du système d'endoctrinement israélien, je ne posais pas de question et je n'avais pas de doute. J'avais une grande fierté nationale, je pensais que nous étions les meilleurs.

 

Je me souviens de ma première visite dans les territoires occupés (la Cisjordanie et la bande de Gaza). Je ressentais beaucoup d'émotions nationales en visitant la tombe de Rachel et la mosquée à Hébron. Je n'ai vu aucun Palestinien à ce moment-là. Je me souviens juste des draps blancs sur les terrasses. J'étais même convaincu qu'ils étaient heureux que nous les ayons vaincus, qu'ils étaient reconnaissants que nous ayons libéré les Palestiniens du régime jordanien.

 

DC : Quel a été le tournant qui vous a amené à critiquer l'occupation ?

 

GL : Il n'y a pas eu de moment décisif. Ça a été un processus progressif. Ça a commencé quand je me suis mis à voyager dans les territoires occupés en tant que journaliste pour Haaretz. Ce n'est pas comme si j'avais décidé un jour "je dois couvrir l'occupation". Non, pas du tout. J'ai été attiré progressivement comme un papillon par le feu ou par une lumière.

 

Mes opinions politiques se sont forgées au cours des années. Ce n'est pas comme si j'avais changé en un jour. Ça a vraiment été un processus progressif lors duquel j'ai réalisé l'importance du drame : le sionisme, l'occupation. Et en même temps, j'ai réalisé qu'il n'y avait personne pour le dire aux Israéliens. Je ramenais très souvent des récits en exclusivité car presque aucun d'autre (journaliste israélien) n’était présent. Durant la première Intifada (palestinienne), il y avait un certain intérêt dans les médias israéliens. Mais entre la première Intifada et la seconde Intifada, je me suis vraiment retrouvé tout seul à couvrir le côté palestinien.

 

DC : Avez-vous complètement rejeté le sionisme ?

 

GL : Le sionisme a plusieurs significations. Bien entendu, le concept le plus courant du sionisme comprend l'occupation, comprend la perception que les Juifs ont plus de droits en Palestine que n'importe qui d'autre, que le peuple juif est le peuple élu, qu'il ne peut pas y avoir d'égalité entre les Juifs et les Arabes, entre les Juifs et les Palestiniens. Je ne peux pas partager toutes ces croyances qui sont fondamentales dans le sionisme d'aujourd'hui. En ce sens, je peux me définir comme anti-sioniste.

 

D'un autre côté, la croyance selon laquelle le peuple juif a le droit de vivre en Palestine, côte à côte avec les Palestiniens, en faisant tout ce qui possible pour dédommager les Palestiniens de la terrible tragédie qu'ils ont du traverser en 1948, cela peut également être appelé la croyance sioniste. Dans ce cas, je partage cette vision.

 

DC : Si quelqu'un vous considérait comme sioniste modéré, y verriez vous une objection ?

 

GL : Les sionistes modérés sont comme la gauche sioniste en Israël, que je ne peux pas supporter. Comme Meretz et Peace Now par exemple, qui ne sont pas prêts à ouvrir les "dossiers de 1948" et à comprendre que tant nous n'aurons pas résolu ce point, rien ne pourra fonctionner. Ceux-là sont les sionistes modérés. Dans ce cas, je préfère encore la droite.

 

DC : La droite est plus honnête ?

 

GL : Exactement.

 

DC : En tant que juif israélien, avez-vous rencontré de l'hostilité de la part des Palestiniens pendant votre travail dans les territoires occupés palestiniens ?

 

GL : Jamais. Et c'est le plus incroyable. Je les ai parcourus pendant 25 ans. J'ai été sur la scène des plus grosses tragédies un jour après qu'elles s’étaient produites. Il y avait des gens qui avaient perdu cinq enfants d’un coup, même sept enfants une fois.

 

J'étais toujours là-bas le matin après l'événement et j'aurais compris qu'ils me disent : "Écoutez, nous ne voulons pas parler à un Israélien, partez." Non, il y avait toujours une ouverture pour raconter. Il y avait cette croyance naïve, cet espoir que s'ils le racontaient aux Israéliens à travers moi, les Israéliens changeraient, qu'un récit dans les médias israéliens pourrait peut-être les aider.

 

Ils ne savent pas qui je suis. Le peuple n'a jamais entendu parler de moi : ce n'est pas comme si j'avais un nom là-bas. La seule fois où on a tiré sur notre voiture, c'était des soldats israéliens. C'était durant l'été 2003. Nous nous déplacions dans un taxi avec une plaque jaune, un taxi israélien, blindé sinon je ne serais plus là aujourd'hui. Il était clair que c'était un taxi israélien. Nous suivions une instruction de couvre-feu. Un officier nous a dit : "Vous pouvez passer par cette route". Et quand nous nous sommes engagés sur cette route, ils nous ont tiré dessus. Je ne pense pas qu'ils savaient qui nous étions. Ils nous tiraient dessus comme ils auraient tiré sur n'importe qui. Ils avaient la gâchette facile comme ils l'ont toujours. C'était comme fumer une cigarette. Ils n'ont pas tiré qu'une balle. La voiture était remplie de balles.

 

DC : Etes-vous allé à Gaza récemment ?

 

GL : On m'a empêché d'y aller. La dernière fois que j'y suis allé, c'était en novembre 2006. Comme je l'ai mentionné dans l'avant-propos de mon livre, je suis allé voir le jardin d’enfants Indira Gandhi à Gaza le jour après qu'une puéricultrice (Najwa Khalif), eut été tuée devant tous ses petits élèves (par un missile israélien). Quand je suis arrivé, ils retiraient les cadavres, il y avait un avion dans le ciel et un char au sol. Je suis juste allé aux funérailles de la puéricultrice. Cet jardin d’enfants s'appelait Indira Gandhi pas parce qu'Indira Gandhi (le Premier ministre indien assassiné) s'y était impliquée mais parce que la propriétaire de ce jardin d’enfants avait reçu le nom d'Indira Gandhi par admiration pour Indira Gandhi.

 

DC : Vous avez souvent mentionné combien vous appréciez de jouir d'une complète liberté pour écrire ce que vous vouliez. Mais n'avez-vous pas l'impression que la vie devient de plus en plus difficile pour les gens qui sont critiques envers Israël et que le gouvernement essaie activement de réprimer la contestation ?

 

GL : Pour moi personnellement, en écrivant pour Haaretz et en passant à la TV, cela ne m'a pas fait gagner plus de liberté. Aujourd'hui je passe chaque semaine à la TV israélienne dans un programme de débats. Il y a eu des périodes pendant lesquelles il fallait être plus prudent, il y a eu des périodes pendant lesquelles les mots « crimes de guerre » étaient illégaux, même pour Haaretz. Aujourd'hui, ces mots sont partout et je suis totalement, totalement libre. Aucune pression du gouvernement ou de l'armée, rien.

 

Mais bien sûr, cette dernière année il y a eu de vraies fêlures dans le système démocratique d'Israël. Les autorités ont essayé d'empêcher les manifestants de se rendre à Bilin (un village de Cisjordanie, la scène de protestations fréquentes contre le mur construit par Israël). Mais il y a également un processus de délégitimation de toutes sortes de groupes et d'organisations non gouvernementales, pour réellement faire taire toutes ces voix. Ce n'est pas occasionnel, c'est systématique. Les choses deviennent bien plus difficiles. Ils l'ont fait à Breaking the Silence  (« Briser le silence ») (un groupe de soldats critiques de l'occupation) de manière tout à fait cruelle mais très efficace. "Briser le silence" ne peut plus manifester sa contestation. Et ils l'ont fait à beaucoup d'autres organisations, comme ISM, le Mouvement de Solidarité Internationale, qui est considéré comme un ennemi en Israël.

 

DC : Avez-vous rencontré Rachel Corrie, militante pour la paix Usaméricaine tuée par un bulldozer israélien il y a sept ans ?

 

GL : Je ne l'ai jamais rencontrée, malheureusement. J'ai juste regardé le film qui lui a été consacré, la semaine dernière. Rachel, James Miller et Tom Hurndall ont tous été tués sur une période de six à sept semaines, l'un après l'autre, au même endroit, plus ou moins, à Gaza. Il est clair que c'était un message.

 

DC : Que pensez-vous de la décision de ses parents d'intenter un procès à l'État d'Israël pour sa mort ?

 

GL : Excellent. Je les ai vu tous les deux quand ils étaient en Israël. Ils sont tellement nobles. Ils parlent de la tragédie du soldat qui a tué leur fille, en disant que c'est aussi une victime. Et ils sont tellement délicats. J'admire la façon dont ils gèrent cela et j'espère qu'ils vont gagner. Ils méritent un dédommagement, des excuses, quelque chose. Leur fille a été assassinée.

 

J'ai participé à un film au sujet de James Miller, un documentaire de la BBC. L'histoire de James Miller est encore plus bouleversante. Il y a eu un vrai meurtre. Ils savaient qu'il était journaliste, il était photographe, sur sa veste était écrit « Presse ». Il était clair que c'était un journaliste. Et ils lui ont juste tiré dessus.

 

DC : Que pensez-vous du soi-disant affront d'Israël envers les USA quand a été annoncée la construction de nouvelles colonies à Jérusalem-Est pendant la visite au Moyen-Orient du vice-président US, Joe Biden ?

 

GL : Je pense vraiment qu'il est trop tôt pour en juger. Quelque chose se prépare. C'est certain qu'il y a un changement dans l'atmosphère. Il est certain que Netanyahou (le Premier ministre israélien) transpire. Et la question est : est-ce que les Usaméricains ont un programme clair ?

 

Une chose est claire : Israël n'a jamais été aussi dépendant des USA qu'aujourd'hui. Jusqu'à maintenant, (Barack) Obama a fait toutes les erreurs qu'il est possible de faire. Sa première année a été un gâchis. Mais pourtant nous devons leur donner (aux Usaméricains) une chance car il est certain qu'il y a un changement de ton. Mais j'ai peur que leur but principal soit de se débarrasser de Netanyahou. Et si c'est le cas, cela ne va nous mener à rien. Avec la personne qui le remplacera, ce sera plus ou moins la même, juste en plus gentil. Et ce sera à nouveau cette mascarade du processus de paix, de belles occasions de faire des photos, de gentillesses qui ne mènent à rien. De ce point de vue, je préfère un gouvernement de droite. Au moins, avec eux, il n'y a pas de surprise.

 

DC : L'Espagne, l'actuelle détentrice de la présidence tournante de l'Union Européenne, semble désireuse de renforcer les relations de l'Europe avec Israël. Quel signal enverrait une plus grande intégration d'Israël dans le programme politique et économique de l'E.U. ?

 

GL : Je pense qu'il serait honteux de récompenser Israël aujourd'hui. La récompenser pour quoi ? Pour construire plus de colonies ? Mais je pense également que l'Europe suivra les changements à Washington comme elle suit presque aveuglément, tout ce que font les Usaméricains.

 

DC : Il y a eu une controverse mineure récemment sur le fait qu'Ethan Bronner, le correspondant du New York Times à Jérusalem, a un fils dans l'armée israélienne. Avez-vous aussi un enfant dans l'armée et pensez-vous que, de ce fait, Bronner ait été compromis par cette affaire ?

 

GL : Mon fils sert dans l'armée. Mon fils ne sert pas dans les territoires mais je me suis toujours déconnecté de mes fils. Ils ont leurs vies propres et je n'ai pas essayé de les influencer.

 

En ce qui concerne Ethan Bronner, c'est vraiment une question très délicate. Le fait qu'il y ait tant de journalistes juifs, de journalistes sionistes qui fassent des reportages pour leurs médias nationaux depuis le Moyen-Orient, est certainement un problème. D'un autre côté, je sais, de par ma propre expérience, que vous pouvez avoir un fils qui sert dans l'armée et être vous-même très critique. Je n'en ferai pas une raison suffisante pour lui interdire de couvrir le Moyen-Orient pour The New York Times, même si, je dois l'admettre, Il y a peu de possibilités que le correspondant du New York Times à Jérusalem soit quelqu'un dont le fils puisse servir dans les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa (l'organisation de la résistance palestinienne), par exemple.

 

DC : Quel rôle peuvent jouer les journalistes pour essayer de parvenir à une solution juste et durable au conflit entre Israéliens et Palestiniens ?

 

GL : Le rôle historique que jouent les médias israéliens est énorme. Les médias israéliens, qui sont des médias libres, libres de censure, libres de pression gouvernementale ont déshumanisé les Palestiniens, les diabolisant. Sans la coopération des médias israéliens, l'occupation n'aurait pas duré si longtemps. Ils sont destructifs d'une façon que je ne peux même pas décrire. Ce n'est pas la Roumanie, ce n'est pas la Russie soviétique. C'est une démocratie libre, les médias peuvent jouer le rôle qu'ils veulent mais ils ont choisi de jouer ce rôle. Et quand on voit le flot d'informations : il est tellement unilatéral, il y a tellement de propagandes, de mensonges et d'ignorance.

 


Source :

A rare voice of courage: journalist Gideon Levy interviewed


Article original publié le 31/3/2010

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http://www.alterinfo.net/Une-parole-d-un-rare-courage-Interview-du-journaliste-israelien-Gideon-Levy_a45118.html

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 23:27

BHL n’est pas seulement ridicule, il est surtout dangereux 

Il est de bon ton, dans de nombreux milieux, de se gausser de Bernard-Henri Lévy et d’affecter à son égard, une indifférence ironique. L’affaire Botul – dont BHL a le culot de s’estimer victime – n’est ni sa première, ni sa dernière escroquerie intellectuelle. La carrière de BHL est faite d’affabulations et de ratés monumentaux, qu’il veuille créer un journal, faire un film, écrire une pièce de théâtre ou un livre. Il y a un écart grandissant entre l’écho médiatique qui lui est donné et la désaffection du public, qui n’est pas dupe.
Pascal Boniface, directeur de l’IRIS
Pascal Boniface
Vendredi 16 Avril 2010


 

Les journalistes qui font semblant de le prendre au sérieux voient leur propre crédibilité atteinte. Soit ils ne connaissent pas l’étendue des mensonges de BHL et ils sont donc incompétents. Soit ils lui donnent une tribune en connaissance de cause et ils ne sont pas honnêtes, privilégiant leur intérêt personnel (BHL sait renvoyer l’ascenseur) sur le respect de la déontologie et du public.

Mais BHL n’est pas simplement ridicule, il est également dangereux. Dangereux car au-delà de ses proclamations voltairiennes, il cherche à faire taire ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Au-delà de ses appels à la paix au Proche Orient, il favorise des politiques qui prolongent le conflit.


Au nom d’une certaine éthique, il cherche à définir les limites de ce qui est acceptable ou non dans le débat public et à en exclure ceux qui ne partagent pas ses vues. Et il n’hésite pas pour cela à déformer les propos et idées de ceux qui lui déplaisent pour en obtenir la condamnation, le tout au nom de la morale, toujours invoquée, rarement respectée.


C’est un faussaire doublé d’un Maccarthyste. Etre en désaccord avec lui, c’est forcément encourir le soupçon d’antisémitisme. Et il fait un amalgame qui mériterait un zéro pointé à un étudiant faisant une telle faute, entre opposition à la politique du gouvernement d’Israël, qu’il assimile à de l’antisionisme (opposition à l’existence de l’Etat d’Israël) et antisémitisme (haine des juifs).


Au cours d’un débat organisé par Radio Communauté juive le 23 mars, BHL s’en est pris une nouvelle fois à moi en me traitant de « triste personnage », ce dont il a le droit, mais en m’attribuant des propos qu’il sait pertinemment que je n’ai jamais tenus. Il m’accuse d’avoir préconisé une attitude pro-palestinienne en fonction du poids plus important de la communauté arabe en France par rapport à la communauté juive, reprenant une thèse largement colportée pour disqualifier une argumentation jugée gênante par ceux qui refusent la moindre critique à l’égard du gouvernement israélien. Dans la note au PS de 2001 – que j’ai reproduite dans mon livre Est-il permis de critiquer Israël ? (Robert Laffont), je recommandais au contraire de ne pas appliquer une approche communautariste sur le conflit au Proche Orient, mais de faire valoir les principes universels, ceux-la mêmes qui ne sont pas appliqués à ce conflit.
Un jugement, confirmé en appel, m’avait d’ailleurs rendu justice. A propos de cette note, il était écrit dans le délibéré : "ce document au ton mesuré constitue une analyse, laquelle peut être approuvée ou critiquée, de la situation au Proche-Orient, comme de la façon dont elle est perçue en France et propose au Parti Socialiste d’adopter une position plus juste, aux yeux de son auteur, et plus conforme à l’intérêt bien compris des deux communautés particulièrement concernées sur le territoire national par le conflit. "


BHL le sait pertinemment. Il m’avait mis en cause publiquement dans le passé, je lui avais écrit pour rétablir la vérité sans obtenir de réponse. Il déforme sciemment ma pensée pour la rendre condamnable. Le procédé est indigne d’un intellectuel. Sans doute pensait-il que je n’aurais pas eu écho de sa diatribe tenue devant un public communautaire.


BHL n’aime pas tellement le débat public, il n’accepte les interviews que si elles sont faites par des gens obséquieux ou par des amis, mais jamais les débats contradictoires où il risquerait d’être pris au piège de ses insuffisances et contradictions. Il dénature ainsi les règles du débat intellectuel. En 2003, nous devions débattre dans l’émission sur France 2 de Guillaume Durand. Il venait de publier son « roman enquête » sur l’affaire Pearl et moi Est-il permis de critiquer Israël ?. Il est intervenu auprès du Président de France Télévision pour pouvoir être interviewé à part.


Pire encore, il cherche à créer un réflexe de peur au sein de la communauté juive en lui inventant des ennemis inexistants, négligeant ainsi ses véritables ennemis. Faisant donc sciemment et consciemment de la désinformation, il trahit ainsi son devoir d’intellectuel – qui est d’éclairer le débat – et son idéal proclamé d’universalisme en surjouant la carte du communautarisme.


Sur le plan international, il se dit pour la paix. Une fois de plus ce sont de sa part, des paroles sans aucun ancrage dans la réalité. Il ne va bien sûr pas dire qu’il est pour la guerre, même s’il a soutenu les deux dernières lancées par Israël et dont les populations civiles libanaises et palestiniennes ont été les principales victimes. Il s’attaque régulièrement à ceux qui, en France, sont pour la paix mais estiment que pour y arriver, il est nécessaire que le gouvernement israélien change de politique. Il n’a jamais eu de lien avec le camp de la paix en Israël et encore moins avec les différentes et admirables ONG qui luttent pour faire reconnaître le droit des Palestiniens. Il a toujours été du côté du gouvernement israélien, que celui-ci s’engage dans de réelles négociations, comme ce fut le cas sous Rabin, ou qu’il refuse de le faire, comme c’est le cas de Netanyahu. Son approche est donc ultra-communautariste. Mais comme BHL veut jouer aux consciences universelles, il n’a d’autre recours que de traiter d’antisémites ceux qui dénoncent ses contradictions.


Son attachement à la paix est sans racines, sans réalité, simplement verbal, au point qu’il s’inquiète qu’Obama puisse faire des pressions sur Netanyahu, sous l’influence d’autres « sinistres individus », qui seraient mes équivalents aux Etats-Unis. Que BHL puisse craindre qu’Obama, dont on se rappelle qu’il se vante d’avoir été celui qui l’a fait connaître en France, puisse faire pression sur Netanyahu, montre bien de quel côté il est. Il préfère le maintien en place d’un gouvernement de droite et d’extrême droite. N’est-ce pas à l’inverse, l’absence de pressions exercées sur Netanyahu qui explique le blocage de la situation ? BHL peut-il se dire à la fois pour la paix tout en préférant Netanyahu à Obama ? Tzipi Livni n’a pas voulu entrer dans ce gouvernement parce qu’elle estime justement qu’il ne veut pas de paix, paix qu’elle juge être conforme à l’intérêt d’Israël.


Passons sur l’utilisation qu’il fait du terme « lobby juif ». Si un autre que lui avait utilisé l’expression, n’y aurait-il pas eu une tempête de protestations ? Mais BHL a tous les droits. Je sais que nous ne sommes pas sur un pied d’égalité. Non pas tant parce qu’il n’a jamais eu à travailler pour gagner sa vie, et qu’il en a profité pour bâtir auprès de lui un réseau d’obligés, de courtisans ou de gens prudents qui ne veulent pas s’opposer à lui. Je comprends pourquoi, après des mois de négociations avec ARTE pour la réalisation de documentaires géopolitiques, je n’ai eu aucune suite. BHL est le Président du Conseil de surveillance d’ARTE.


Non, ce qui nous distingue c’est que mon éducation m’a toujours conduit à respecter les autres, à ne pas mentir sciemment pour convaincre. Autant de contraintes dont BHL a toujours été exempté.


Curieuse société française où les médias font une affaire d’Etat pour une faute de main dans la surface de réparation, et qui continuent d’honorer un multirécidiviste de l’escroquerie intellectuelle. htmlA
 
 

http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article3184 

 

http://www.alterinfo.net/BHL-n-est-pas-seulement-ridicule-il-est-surtout-dangereux_a45059.html

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 23:21
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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 18:16

Le président mal communicant, mal compétent et mal populaire, a fait, fort prévoyant, ses emplettes de médias pour dans deux ans.

Déjà que dans son garde manger, il a tout un stock de provisions acquises à prix coûtant directement chez les grossistes :  Arnaud Lagardère (Europe 1, Paris Match, JDD, Elle, Télé 7 jours, NMPP…) Bernard Arnault, (les Echos, Investir, Radio classique…) Martin Bouygues, (TF1, LCI, TPS…)  Serge Dassault, (Le Figaro, Valeurs  actuelles…) Albert Frère, (actionnaire de M6), Vincent Bolloré (Direct 8, Direct soir …), tous présents au Fouquet’s, qu’a t’il encore mis dans son caddy en prévision des frimas ?


Voici sa liste de commissions à l’hypermédia du coin :


Rayon télé


PPDA
-  Laurence Ferrari - Harry Roselmak (présentateurs TF1)
Jean-Claude Dassier  - directeur de l’info TF1
Laurent Solly - ( direction générale TF1)
Gérard Leclerc – président Chaîne parlementaire
Christine Ockrent - Directrice générale  France Monde  (TV5 France 24 RFI)
Alexandre Bompard ??? - (président France télévision )
Stéphane Courbit Alain Minc ??? - Régie pub France Télévision -   

Rayon journaux


Nicolas Beytout - présidence de DI Group (les Echos, Investir…pôle médias de LVMH)

Claude Askolovitch – Rédacteur en chef du JDD
Alain Genesta
r – (Paris-Match)
Denis Olivennes - Directeur général délégué - Le Nouvel Observateur

Rayon radio


Jean Luc Hess - Président du groupe Radio France –

Philippe Val  - Directeur de France inter

Divers


Emmanuel Hoog - Président de l’agence AFP

Françoise Laborde - membre du CSA

Espérons donc, qu’avec toutes ses menues provisions de bouche, notre président mal communicant, mal compétent, mal populaire, pourra passer un hiver politique glacial relativement calfeutré, jusqu’au printemps renaissant de 2012 et ce, malgré la dictature blogueuse dont l’antisarkozisme  primaire n’a d’égal que sa pensée unique primitive.


tgb


Auteur : TGB - Source : Rue Affre

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12289

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 18:14

 al jazeera.jpg 

Francophonie depuis le Qatar. Après l’arabe et l’anglais, les autorités du Qatar ont l’ambition de lancer Al Jazeera en français. Grâce à cette chaîne d'informations en continu, Doha veut récupérer le marché de la francophonie en Afrique, où le minuscule, mais richissime émirat gazier, investit déjà massivement.

Le Qatar, et son dynamique ambassadeur en France, Mohammed al-Qouwari, s’intéresse également de près à la population française d’origine maghrébine.

 

Al Jazeera est l’outil de la très active diplomatie du Qatar, qui se veut « ami avec tout le monde », c'est-à-dire des Américains et des Iraniens, des Israéliens et du Hamas, de l'Occident et des islamistes. Une politique qui confine cependant parfois au grand écart.

Par ailleurs, selon nos informations, une radio émettant en langue française devrait également voir le jour bientôt à Doha.

Partenaire privilégié de la France, le Qatar entretient de bonnes relations avec la Paris. Nicolas Sarkozy y a fait un saut de puce en novembre à son retour d'Arabie, afin d'y récupérer Carla, qui était allée s'entretenir avec la cheikha Moza, la très dynamique deuxième épouse de l'émir. Une visite éclair qui n'a pas fait que des heureux !

http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2010/03/bientot-al-jazeera-en-francais.html

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 18:01
 

 L’intégration d’Israël dans le programme européen de recherche lié à la sécurité  ébranle les engagements d’impartialité de l’UE au Moyen-Orient.


Depuis que la Communauté Européenne a commencé à financer la recherche en 1984, autant les montants des fonds que la variété des sujets proposés ont considérablement augmenté (le dernier programme-cadre FP7 a un budget de 53 milliards d’euros sur sept ans). Il en va de même pour la participation de chercheurs extra-européens dans des projets accomplis en collaboration.

Per capita, aucun pays non-membre de l’Union Européenne n’a autant bénéficié des largesses de l’UE qu’Israël. En effet, selon la Commission Européenne,  l’UE est maintenant deuxième à la Fondation des Sciences d’Israël en tant que source de fonds de recherche pour les associations académiques et les entreprises publiques israéliennes.

De plus en plus, en Israël, ce fond abouti dans le secteur déjà en pleine expansion de la sécurité. Les revenus israéliens tirés des exportations de produits liés au contre-terrorisme atteignent maintenant, selon le gouvernement israélien, un milliard de dollars par an.

Depuis qu’Israël a été intégré dans la « zone de recherche européenne », la Commission a conclu des douzaines de contrats lucratifs pour le plus grand plaisir d’Israël Aerospace Industries (une entreprise publique de fabrication de drones), de Motorola Israel (producteur de « barrières virtuelles » autour des colonies israéliennes) et d’Elbit Systems (l’une des plus grandes firmes privées de technologie militaire en Israël, qui prend en charge, autour de Jérusalem, des segments du « mur de séparation » construit entre les communautés juives et palestiniennes, pour reprendre le terme des Nations Unies).

Quelques 58 projets de recherche liés à la sécurité de l’UE sont maintenant financés par les 1,4 milliards d’euros de la composante recherche-sécurité du FP7. Des compagnies et institutions israéliennes participent à 12 d’entre eux. Parmi ceux-ci, elles en dirigent et coordonnent cinq. Seuls la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France et l’Italie dirigent plus de projets.

Parmi cette dernière tranche de contrats, il y a un projet de 9,1 millions d’euros dirigé par Verint Systems qui va livrer des  « données de champs dérivés » à des « managers de crise » dans des « centre de commandes et de contrôle ». (Ces contrats ont tendance à éviter des expressions telles que « surveillance » et « sécurité intérieure » en les remplaçant par des termes moins chargés de connotations.)
Verint se décrit elle-même comme « un leader dans les entreprises d’optimisation d’effectifs et de solutions dans les services de renseignements pour la sécurité, incluant la vidéosurveillance, la sécurité publique et des solutions pour les transmissions et les investigations du renseignement ». Ce qu’elle fournit avant tout ce sont des espaces de travail pour la surveillance ainsi que des installations de vidéosurveillance et  de mise-sur-écoute. Verint est donc maintenant subventionnée par l’Union Européenne pour développer des systèmes de surveillance et de communication qui pourrait, au final, être revendus à des Etats-membres.

La raison d’être de l’établissement du programme de recherche lié à la sécurité de l’UE était de mettre en valeur la compétitivité d’une industrie européenne naissante de sécurité intérieure. La Commission prétend que financer la sécurité intérieure d’Israël  est en parfait accord avec cet objectif (dans la mesure où cela va développer les « connaissances de base » de l’Europe).

Mais la Commission devrait-elle donner plus d’argent à un secteur israélien de la sécurité déjà très florissant qu’à ses équivalents dans la plupart des Etats de l’UE ? Plus encore, doit-elle seulement le financer ? Le contrôle israélien de ce qui reste des territoires palestiniens dépend maintenant surtout du matériel et des logiciels de l’industrie de la sécurité intérieure. Ils constituent la suprématie militaire traditionnelle d’Israël.

Par conséquent, l’UE risque de se rendre complice d’une armée qui fréquemment, accorde très peu d’importance à la vie et au gagne-pain des civils. Et ces subventions font apparaître une Union Européenne beaucoup moins impartiale dans le processus de paix.

Aux yeux de nombreux Palestiniens, c’est déjà fondamentalement compromis. Au mois de septembre dernier, Javier Solana, qui a dirigé la politique étrangère de l’UE pendant une dizaine d’années, confiait à Jérusalem : « Israël est, permettez-moi de le dire, un membre de l’Union Européenne sans être un membre de ses institutions.
« Aucun pays en dehors du continent n’a des relations comme celles qu’entretient Israël avec l’Union Européenne » a-t-il dit, ajoutant qu’ « aujourd’hui, l’Union Européenne a une relation plus forte avec Israël qu’avec la Croatie » (qui espère toujours devenir membre de l’UE en 2011).

Apparemment, Solana ne se soucie pas que l’UE apparaisse neutre ou pas, ni comment le budget de la recherche est dépensé. Mais les contribuables européens souhaitent-ils que les administrateurs de l’UE allouent leur argent à une industrie qui se trouve au cœur d’un des enjeux géopolitiques les plus sanglants, les plus longs et les plus difficiles de notre époque ?

Ben Hayes est un directeur de projet du groupe de libertés civiles Satewatch. Il tient également un blog sur le programme de recherche lié à la sécurité de l’UE.

Traduit de l'anglais par Investig'Action

Source originale: Europeanvoice


Auteur : Ben Hayes - Source : Investig'action

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12219

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 03:51

london 

 

 

Revue de presse économique du 07 avril 2010 : Les vrais infos sur la crise

 
 

 

Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux” (1 Timothée 6:10)

Depuis près de 1 an et demie, chaque mercredi, de 14h à 16h30 sur “Radio Ici Et Maintenant” (95.2), Pierre Jovanovic, journaliste et écrivain, nous fait le point sur l’actualité économique dans le monde.

 

En faisant un tour d’horizon complet de la presse mondiale concernant la crise économique que nous vivons, il nous livre les principales informations que les médias se gardent de nous donner.

 

Effectivement, la réalité de la crise est bien différente de celle rapportée par nos chers médias. Cette réalité est bien plus grave que ce que l’on voudrait nous faire croire et plus le temps passe, plus cela s’intensifie..

 

Cette crise fait ressortir la cupidité et la totale inhumanité d’un système économique immoral, affligeant et déplorable. Ce système voué à l’échec (voir la vidéo “l‘argent dette” sur le site et celle de “la création de l’argent“) est en phase d’auto-destruction. L’effet s’en fait ressentir un peu plus chaque jour dans le monde et il est nécessaire d’être mis au courant. Le seul côté positif de cette crise est peut-être de pouvoir comprendre réellement l’immense immoralité  du système sombre et manipulateur dans lequel l’homme est tombé par le biais du système bancaire international. A ce sujet, nous vous conseillons l’excellent livre d’Eric Laurent, “la face cachée des banques”, livre qui nous révèle un formidable système arnaqueur et cupide mis en place à l’échelle mondiale (voir la vidéo). Ce livre nous emmène dans les coulisses de Wallstreet et de certaines banques européennes et nous révèle les secrets les plus inavouables d’un scandale financier sans précédents ayant pour seul but d’enrichir les dirigeants de ce système. La présentation de ce livre est disponible à cette page : Livre

 

Les banquiers et les financiers étant responsable de cette vaste mascarade, s’accrochent à leur système arnaqueur et corrompu, tentant de grapiller ce qu’ils peuvent avant un effondrement total, qu’ils auraient peut-être même volontairement provoqué. Tout cela sur le dos d’un peuple souffrant, mourrant, désinformé et placé au statut de marchandise jetable. Les bêtes sont mieux traitées.

 

Les mots sont pesés et d’ailleurs pas assez fort pour exprimer la réalité. Pour vous en convaincre, allez faire un tour sur le blog de Pierre Jovanovic qui publie les infos de la presse mondiale concernant la crise.

 

Un tout petit exemple de ce que l’on peut y trouver :

“du 15 au 17 Juin 2009 : Les banques américaines ont trouvé la parade: plutôt que de se retrouver avec un parc de maisons saisies, elles ont décidé de les détruire, purement et simplement. Tout est neuf, même l’életro-ménager, pourtant ils ont commencé la politique de déstruction parce que cela coûte trop cher de s’en occuper, de les nettoyer, surveiller, vendre, etc.”

 

Notons bien-sûr que les familles vivants dans ces maisons saisies, se retrouvent à la rue et contribuent à la propagation des bidons-villes. Comprenez la logique : On licencie parceque c’est la crise, la crise est provoquée par la perfidie des banquiers, on jette le peuple à la rue, et on injecte des centaines de milliards pour sauver ces banques.

 

Depuis la récession, commencée véritablement en décembre 2007, l’économie américaine a perdu 6,5 millions d’emplois et le nombre de chômeurs a augmenté en juin 2009 de 467 000. Au total, ce sont  près de 14 millions d’Américains qui se retrouvent sans travail, le chiffre le plus élevé depuis décembre 1983. On estime également entre 10 et 12 millions le nombre de foyers américains qui ne pourront pas rembourser leur crédits immobiliers au cours des quatre prochaines années. En France, le nombre d’emplois perdus en juin 2009 est déjà largement supérieur au nombre de postes de travail créés tout au long de l’année 2008. Les prévisions indiquent que le taux de chômage au sein des 27 pays de l’Union européenne atteindra 11,5% en 2010 et que plus de 4,5 millions d’Européens perdront leur emploi au cours des prochains mois.

 

En Chine, où les statistiques sont peu fiables, près de 20 millions de travailleurs auraient déjà été congédiés.(extrait du livre d’Eric Laurent).

 

La vision de tous ces financiers ayant créés la crise, méprisant et ignorant totalement toute démocratie, pourrait se résumer à cette phrase : “Pile nous gagnons, face vous perdez”.

 

Nous faisons face à une vaste communauté à l’influence disproportionnée qui agit  avec un mépris absolu de l’intérêt général.

 

Aussi arrogante qu’une caste supérieure, elle fonctionne dans le secret et l’opacité, certaine de son impunité.

 

Heureusement, avec des personnes tel que Pierre Jovanovic ou Eric Laurent, il est possible de saisir l’ignomité des gérants et des promoteurs d’un tel système financier. Ces personnages sont  visiblement dépourvus d’amour si ce n’est celui de l’argent.

 

La mèche est allumée, l’explosif surpuissant.. le peuple saura-t-il interrompre ce processus apocalyptique face aux puissants lobbys qui n’ont que la seule ambition d’enfumer, de duper et de dominer le peuple par le biais de l’argent et du mensonge ? La perfidie de ce système criminel aura-t-elle le dernier mot ? Le proche avenir nous le dira..

 

Il est possible de retrouver les dernières revues de presse sur “dailymotion“, “youtube” ou “google video” ou directement sur l’espace vidéo de la radio en cliquant ici. La dernière revue de presse sera publiée si possible chaque semaine sur ce site.

 

Pierre Jovanovic tiens un blog régulièrement mis à jour concernant la crise que vous pouvez retrouver ici.

 

Sur son blog, il nous dit :

 

“J’ai commencé cette revue de presse en février 2008 à cause de la Société Générale qui a utilisé Jérôme Kerviel pour dissimuler ses pertes abyssales dues aux subprimes, au moment même où d’autres banques (UBS, DB, etc.) cherchaient des milliards pour masquer les leurs ! Merci à tous ceux qui suivent ce blog"

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12206

 

 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 02:21
La diversion de la burqa : surtout ne pas parler de social !

La diversion de la burqa : Surtout ne pas parler de social ! 

 
Serge Halimi dénonce "la poutre des polémiques subalternes"Le chômage ? La précarité ? Le temps partiel subi, les travailleurs pauvres ? Le mal-logement ? Les inégalités qui s’accroissent vertigineusement entre une minorité de privilégiés, bénéficiaires du bouclier antisocial, et l’immense majorité des autres qui ne s’en sortent plus ? Non : la burqa ! Tête-à-claques Copé, le premier, n’a que ce mot à la bouche. Comment ne pas s’insurger de cette diversion shflagrante des vrais problèmes des Français 
 
Serge Halimi remet en perspective l’exploitation hypocrite de ce débat dans un article de l’édition d’avril du Monde diplomatique, titré avec pertinence Burqa-bla-bla.
 
Extrait : "Les Français sont vraisemblablement plus nombreux à connaître le nombre de minarets en Suisse (quatre) et de « burqas » en France (trois cent soixante-sept) qu’à savoir que le Trésor public a perdu vingt milliards d’euros à la suite d’une décision « technique » de l’exécutif. Il y a dix-huit mois en effet, au lieu de subordonner son sauvetage des banques en perdition à une prise de participation dans leur capital, laquelle ensuite aurait pu être revendue avec un joli bénéfice, le gouvernement français a préféré leur consentir un prêt à des conditions inespérées… pour elles. Vingt milliards d’euros de gagnés pour leurs actionnaires, c’est presque autant que le déficit de la Sécurité sociale l’an dernier (22 milliards d’euros). Et quarante fois le montant de l’économie annuelle réalisée par l’Etat lorsqu’il ne remplace qu’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux. Le rétablissement électoral du Front national, et plus généralement de l’extrême droite en Europe, n’est pas tout à fait étranger à cette distribution de l’attention publique entre la poutre des polémiques subalternes qu’on enflamme et la paille des sujets prioritaires dont on prétend qu’ils sont trop compliqués pour le commun des mortels. Le fiasco des élections régionales derrière lui, M. Nicolas Sarkozy va s’attaquer à la « réforme des retraites ». L’enjeu social et financier étant considérable, on sait déjà que le gouvernement français s’emploiera à distraire la galerie en relançant le « débat sur la burqa".

P.-S.

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http://www.alterinfo.net/La-diversion-de-la-burqa-surtout-ne-pas-parler-de-social-!_a44937.html

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 01:09

Internet-ordi.jpg

  

La neutralité du réseau Internet, c'est-à-dire la garantie d'un accès égal à tous les sites web, est aujourd'hui en question alors que les opérateurs réclament une régulation.

 

Le principe de la neutralité d'internet, qui garantit de surfer à la même vitesse sur tous les sites, est mardi 13 avril au centre d'un colloque réunissant acteurs du web, qui plaident pour son maintien, et opérateurs, qui se plaignent de la congestion de leurs réseaux.

 

Jusqu'à récemment, la question ne semblait pas se poser : par une sorte d'accord tacite, tous les fournisseurs d'accès internet garantissent un accès égal à leurs clients, quel que soit le site qu'ils consultent ou le contenu qu'ils téléchargent.
Mais internet génère désormais un trafic énorme et les opérateurs craignent que leurs réseaux arrivent à saturation. Les coupables ? Selon eux, les usages gourmands en bande passante, tels que la vidéo. Leur solution ? Créer un accès à plusieurs vitesses.

 


"L'enjeu est de réguler le trafic"

Le débat fait rage depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Il arrive en Europe via le paquet "Télécoms", vaste réforme du secteur qui invite chaque pays membre à se poser la question.
Organisatrice du colloque, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), qui publiera ses orientations avant l'été, donne la parole aux acteurs dans des entretiens diffusés sur son site.
"Internet est un bien collectif stratégique", rappelle sagement son président Jean-Ludovic Silicani en introduction du débat.
"Il faut absolument que cet espace reste ouvert, libre d'accès", estime Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, mais "il faut que chacun des acteurs qui contribuent au développement d'internet s'y retrouve". "Internet est comme une immense autoroute où il y a énormément de trafic, donc comme dans n'importe quelle infrastructure de ce type, il faut qu'il y ait des gestionnaires de trafic, sinon il y a des accidents en série tout le temps", plaide-t-il.
"L'enjeu est de réguler le trafic aux heures de pointe" donc "au moment où il y a un risque d'engorgement des réseaux", avance Jean-Bernard Lévy, président de Vivendi.
Réguler, mais aussi faire payer les géants de l'internet comme Google, Dailymotion ou Facebook pour participer aux coûts importants des réseaux.
 


La crainte d'un "Internet à deux vitesses"



"Derrière ce joli concept de neutralité, certains créent les plus grosses capitalisations boursières mondiales en apportant des services dans une dimension très commerciale, en refusant toute contribution au financement des réseaux", s'agace Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad (Free).
Les producteurs de contenus craignent que l'on dénature ainsi la Toile. "Le principal enjeu est de maintenir et prolonger le modèle ouvert de l'internet", pointe Olivier Esper, directeur des affaires institutionnelles de Google France.
"L'opérateur ne peut brider ou bloquer un service vidéo au détriment d'un moteur de recherche, d'un service de vente aux enchères... ou d'un autre service vidéo", affirme Giuseppe de Martino, président de l'Asic (association des services internet communautaires) et directeur juridique de Dailymotion.
Alain Bazot, président de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, redoute un "internet à deux vitesses", se demandant si le risque de congestion des réseaux est bien réel. En outre, alors que désormais les fournisseurs d'accès internet produisent des contenus, "un opérateur doit s'appliquer les mêmes contraintes qu'aux autres" et non favoriser ses propres sites, insiste-t-il.
La secrétaire d'Etat au numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, qui interviendra en clôture du colloque, a invité vendredi les internautes à participer au débat via une consultation en ligne, précisant qu'elle défenderait le "maintien d'un accès ouvert et égal à internet pour tous".
De quoi alimenter le rapport du gouvernement qui sera remis en juin au Parlement

 

http://tempsreel.nouvelobs.com//actualite/vu-sur-le-web/20100413.OBS2362/l-acces-aux-sites-internet-doit-il-etre-regule.html.



(Nouvelobs.com)

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 00:57

Plus de neuf mois après le coup d'Etat du 28 juin 2009 qui a renversé le président légal du Honduras, le silence s'installe autour de la situation de ce pays.

 

honduras.jpg

Le 27 janvier s’est terminé officiellement le mandat de M. Manuel Zelaya à la présidence de la République du Honduras. Elu le 29 novembre, au cours d’un scrutin illégitime (21,5 % de participation) organisé par le gouvernement putschiste Roberto Micheletti, le conservateur Porfirio Lobo a pris ses fonctions.

 

Le président du Guatemala a lancé un processus d'intégration du gouvernement putschiste dans le Système de l'Intégration Centraméricaine (SICA). Mme Clinton a annoncé le 4 mars dernier que les Etats-Unis reprendraient leur aide économique au gouvernement issu du putsch, en estimant que le pays a donné suffisamment de gages de démocratie.

 

Pourtant la répression militaire se poursuit dans ce pays. Globadia.com cite le cas d'un journaliste assassiné de plus de trente balles le 14 mars. Ils ont été au moins trois à faire l'objet d'exécutions sommaires en mars 2010, six depuis le début de l'année. Le 15 février le syndicaliste Funes Benítez  était assassiné par des hommes en moto sans que la police accepte d'enregistrer la plainte. Tandis que les paramilitaires visent spécifiquement ceux qui ont participé aux marches de soutien au président Zelaya, l'armée, elle s'en prend au mouvement paysan : hier un fort contingent de soldats a été déployé cette semaine contre la communauté paysanne de Guadalupe Carney qui s 'est approprié les terres d'un riche propriétaire qui les avait illégalement expropriés pour planter des palmes (une culture agrotoxique pour l'environnement et qui prive les petits paysans de leurs ressources) dans la région du Bas Aguan. Pour faire accepter la répression, le journal de droite La Prensa a prétendu que les opposants radicaux s'étaient alliés aux narcotraficants pour installer une guérilla armée dans le Bas Aguan.

 

L'opposition du Honduras néanmoins ne désarme pas. L'ancien Front populaire national contre le coup d'Etat rebaptisé Front national de résistance populaire qui réunit des secteurs variés de la société réclame maintenant une nouvelle constitution et va lancer une campagne de signatures dans ce but.

 

F. Delorca

 

http://atlasalternatif.over-blog.com/article-le-honduras-sous-la-botte-des-putschistes-48544995.html

 

 

 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 23:21

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Gestion de la grippe H1N1 :

les nouveaux médias accusés par l'OMS

 

 

Document sans-titrehttp://lci.tf1.fr/science/sante/2010-04/gestion-de-la-grippe-h1n1-les-nouveaux-medias-accuses-par-l-oms-5808857.html

 

Gestion de la grippe H1N1 : les nouveaux médias accusés par l'OMS

Par S.O.avec agences, le 13 avril 2010 à 17h19, mis à jour le 13 avril 2010 à 17:27

 

Dossier : Grippe A (H1N1)

Réunis à Genève pour évaluer la gestion internationale de la grippe H1N1, l'OMS et un expert accusent les nouveaux médias d'avoir perturbé la communication autour de la pandémie.

 

 

Alors que les critiques se sont multipliées contre l'OMS, accusée d'avoir exagéré la menace sous l'influence des groupes pharmaceutiques, la gestion internationale de la grippe pandémique H1N1 est évaluée depuis lundi à Genève par des experts. Mardi, ils ont décidé de se pencher plus en détail sur la question de la communication, à propos de laquelle le conseiller spécial pour les grippes de l'OMS, le Dr Fukuda, a reconnu qu'il y avait eu de la "confusion", notamment en ce qui concerne la terminologie utilisée à propos du virus et de la pandémie. Twitter, blogs, email... les nouveaux médias ont perturbé la communication autour de la grippe pandémique H1N1 ont souligné mardi l'Organisation mondiale de la Santé et un expert. Il y a eu "des informations, des rumeurs, beaucoup de spéculations et des critiques dans de nombreux supports" médiatiques, a rappelé le Dr Keiji Fukuda, en revenant sur les difficultés rencontrées par l'organisation dans sa communication sur la pandémie.
 
Alors que son apparition au Mexique et aux Etats-Unis en avril 2009 avait mis le monde entier en émoi, et que sa propagation rapide faisait craindre une catastrophe sanitaire majeure, "l'information était bien plus disponible et décentralisée" qu'auparavant, a-t-il relevé. Si "les médias traditionnels" ont bien sûr relayé les informations des autorités, mais aussi les débats, doutes et polémiques au sujet de la nouvelle grippe, de nombreux nouveaux médias se sont aussi emparés du sujet, a-t-il souligné en évoquant "internet, twitter, les blogs et emails".

Un nouveau facteur à prendre en compte 
 
Dans un monde de plus en plus "complexe", l'OMS doit apprendre à "anticiper et répondre aux attentes et inquiétudes changeantes des populations", a-t-il souligné. Un ancien responsable des maladies contagieuses de l'OMS, David Heymann, a lui aussi estimé qu'il y a désormais "un nouveau facteur" à prendre en compte dans la communication sur les grandes crises sanitaires. "Il est très difficile de corriger les idées erronées" une fois qu'elles circulent sur internet et dans les réseaux sociaux, a-t-il expliqué. Des sites et blogs d'experts autoproclamés affirmant que la pandémie était une pure invention ont ainsi fleuri.
 
Dans une vidéo en six épisodes mise en ligne, une religieuse espagnole mettait en doute la menace de la grippe. "Les campagnes anti-vaccination ont compliqué la tâche des services de santé publique", a aussi fait valoir le dr Fukuda, alors que les vaccins ont cristallisé nombre de critiques contre la gestion de l'OMS. Des cas d'allergies graves au vaccin, et des décès suspects chez des personnes venant d'être vaccinées, ont été amplement commentés et relayés, renforçant la réticence des populations à se faire vacciner. Nombre de pays se sont alors retrouvés avec des millions de vaccins inutilisés promis à la destruction, déclenchant une polémique sur l'exagération de la menace par l'OMS sous pression des laboratoires pharmaceutiques, alors même que le virus se révélait moins meurtrier qu'initialement craint.

 

http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-04/gestion-de-la-grippe-h1n1-les-nouveaux-medias-accuses-par-l-oms-5808857.html

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 00:18

 

 urss j

 

Avant d'ouvrir cette synthèse trimestrielle, je souhaiterais apporter tout mon soutien aux victimes (cliquer sur le lien), Russes ou pas, qui ont été touchées par les attentats odieux perpétrés à Moscou. J'apporte également tout mon soutien au gouvernement Russe dans ce moment difficile.

*

Beaucoup de gens me demandent pourquoi le blog a l'intitulé : "contre les révolutions de couleurs". Cela s'explique par le phénomène de rejet que m'inspire ces "révolutions" que l'on veut nous vendre comme spontanées et démocratiques. Celles ci sont en fait complémentaires à une volonté qu'ont certain de démembrer la Russie. Pour cela, les Américains dès la chute de l'URSS ont lancé un assaut sur le continent Eurasien, assaut qui s'est traduit par de nombreuses révolutions de couleurs.

Néanmoins pour Xavier Moreau, ces révolutions colorées sont toutes en état d'échec.


 

Les élections en Ukraine ont beaucoup fait de bruit, radio Vieille Europe a eu la gentillesse de m'interviewer sur ce sujet (parmi d'autres). J'ai aussi tenté de commenter de façon dissonante les élections en Ukraine et je ne suis pas le seul à me satisfaire des résultats, pour Jacques Sapir et Emmanuel Todd c'est un résultat cohérent et logique également.

Les élections en Ukraine ont également créé un débat sur le danger d'une "trop grande Russophilie", auquel j'ai apporté mon point de vue.


 

La Russie semble sortir de la crise systémique mondiale, c'est l'avis du LEAP mais également de Jacques SAPIR. 

A noter également l'analyse de Dimitri Orlov et sa prévoyance sur ces évènements.

A cette occasion j'ai traduit cette analyse économique dissonante de la décennie post Soviétique pour les pays de cet espace.


 

2010 c'est l'année croisée Franco-Russe et à l'occasion unique de rétablir l'image de la Russie comme nous le confirment Marek Halter et le journaliste de Ria Novosti, Thierry Géllée. Corriger et rétablir l'image de la Russie c'est ce à quoi s'attellent les journalistes du projet Russia Beyond the Headlines, en nous indiquant par exemple ce qui va changer en 2010 en Russie mais également en nous rappellant que l'image de la Russie dépend aussi des Russes eux mêmes

J'ai également donné une interview a l'agence de presse NOVOpress pour présenter une Russie souvent mal connue.


 

A l'occasion de la venue du président Russe en France, et malgré des commentaires insipides de Gluksmandes francais ont accueillis positivement le président Russe dans la Rue. Lors de cette visite, des avancés notables ont pu être faites sur l'acquisition des navires MISTRAL par la Russie, et cela afin d'augmenter la sécurité de la Russie, en conformité avec sa nouvelle doctrine militaire, adoptée le 05 février 2010. Un point d'importance si l'on analyse objectivement la pression militaire croissante que met l'OTAN sur la Russie à ces frontières nord.


 

Le 26 mars 2000 c'était l'anniversaire des 10 ans de l'accession de Vladimir Poutine au pouvoir en Russie. Pour faire un bilan intéressant de cette décennie, lisez l'analyse de Stratfor sur la Russie post Poutine mais également le compte rendu de Aymeric Chauprade sur sa visite à la Douma.


 

Un gros mécontentement, les articles de plus en plus délirant du "courrier de Russie" ou l'on peut y lire des appels à manifestation contre le Kremlin ou encore contre les analyses délirantes de Francais de France qui se croient en Russie .. Je passe les JEGOesqueries qui sont devenues monnaies courantes ..

On préfère réellement les analyses de Pierre Levy dans le figaro, de bonnes augures pour le 9 mai ou encore les interviews de "Balkans Infos" .. ;)


 

Enfin, le tronçon sous  marin de North-Stream a été inauguré et une symphonie industrielle créé pour le gisement Chtokman, que je vous incite à écouter ..

 

 

Alexandre  LATSA

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 00:07
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« Soulévement Populaire au Kirghizistan » Publié sur indymedia paris au lien suivant :  http:// paris.indymedia.org/spip.php?article625

 

Et qui ose prétendre qu’il y a une vraie tentative du prolétariat Kirhize de faire une révolution dans ce pays,

J’ai publié sur le même indymédia de paris à 15h27 aujourd’hui, 10 avril 2010, un article intitulé :

« Révolution colorée au Kirghizistan liée à la guerre US contre l’Afghanistan »

dont voici le texte :

« Le prétendu soulèvement populaire au Kirghizistan est en fait une révolution colorée commanditée par la CIA :

« Kourmanbek Bakiev le président du Kirghizistan, contre qui a eu lieu le coup d’État, a fermé en 2009 une base militaire aérienne américaine essentielle pour la guerre de l’impérialisme américain en Afghanistan !

« Les révolutions colorées par John Perkins :

«
http:// www.dailymotion.com/video/xbmtde_intervention-de-john-perkins-vostfr_news
»

À 15h40, l’article était déjà refusé par indymedia Paris !

La preuve est donc faite. Ceux qui disaient sur Bellaciao que le nouvel indy-Paris d’aujourd’hui est tenu par des sionistes avaient raison :

http:// bellaciao.org/fr/spip.php?article100519

Le nouvel indymedia Paris est effectivement au service de l’impérialisme américain, comme tout site sioniste.

Note : s’il est besoin d’une preuve de ce que j’avance, il vous suffira d’aller au lien suivant sur wikipedia :

http:// fr.wikipedia.org/wiki/Kourmanbek_Bakiev

L’article de Wikipedia vient d’être modifié le 9 avril 2010 à 17:04. Mais ce qui nous intéresse y est toujours.

Extrait :

« Début février 2009, il annonce la fermeture de la base aérienne de Manas, ouverte par les Etats-Unis en décembre 2001, et qui, située à 900 km à vol d’oiseau de l’Afghanistan, servait de hub aérien principal pour la guerre d’Afghanistan. »

Articles refusés sur indy paris :

http:// paris.indymedia.org/spip.php?page=rubrique-refus&id_rubrique=1


Auteur : Anti-Into

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12174x

 

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