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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 05:39

 

juif-rejette-sionisme-j.jpg

 

Large diffusion dans la presse de l'Appel à la raison § .

Mais qui parle de cet appel-là ?

 

 

RAISON GARDER

Un groupe d’intellectuels et de personnalités se réclamant avec ostentation de leur appartenance juive pour gage de leur objectivité a pris l’initiative sélective d’un « Appel à la raison » auquel il entend assurer la plus large diffusion possible. En réalité, cet appel va à l’encontre de ses buts affichés : la démocratie, la moralité, la solidarité de la Diaspora, le souci du destin d’Israël. L’offensive politicienne qui le sous-tend est claire pour tout le monde.

1) L’idée d’une paix imposée à Israël sous la pression, voire l’intervention de puissances, est un déni de la démocratie et du droit international, aux relents néo-colonialistes. Elle bafoue le libre choix des citoyens de la démocratie israélienne et constitue un dangereux précédent pour toutes les autres démocraties.

2) Elle se repose sur un président américain qui échoue à faire face au défi mortel iranien et une Union européenne qui s’est globalement identifiée à la cause palestinienne. Israël est sous une menace d’extermination proférée par la République islamique d’Iran et ses satellites qui l’enserrent au nord, le Hezbollah, au sud, Gaza.

3) Alors que ces mêmes signataires font peser la responsabilité de l’impasse sur le seul Israël, toutes les enquêtes objectives montrent et démontrent que ni l’Autorité ni la société palestiniennes ne sont véritablement intéressées par une paix juste: 66,7% de cette population rejettent la création d’un État palestinien sur la base des frontières de 1967, 77,4 % rejettent l’idée que Jérusalem soit la capitale de deux États (sondage d’avril 2010 par l’Université Al Najah de Naplouse). La création d’un État palestinien sans la confirmation de la volonté de paix du monde arabe sans exception exposerait le territoire exigu d’Israël à une faiblesse stratégique fatale.

4) L’«Appel à la raison » souffre d’amnésie : les accords d’Oslo ont conduit à une vague de terrorisme sans précédent, le retrait du Liban à l’installation du Hezbollah - et les garanties du Conseil de sécurité à ce propos sont un chiffon de papier -, le désengagement de Gaza a conduit au coup d’État du Hamas et à une pluie de missiles de plusieurs années. Demain « Jérusalem-Est » et l’État de Palestine seront-ils sous la coupe de ce dernier ? Les regrets des signataires de l’Appel ne serviront à rien...

5) La morale et l’honneur, la volonté de paix, ne sont l’apanage d’aucun camp. Ils sont un enjeu de chaque instant. Par ses motivations partisanes et partiales, cet « appel à la raison » contribue aux tentatives de boycott et de délégitimation qui visent l’État d’Israël, et il porte gravement préjudice à sa population.

6) Devant les véritables menaces qui visent Israël dans son existence même et qui compromettent les chances d’une paix durable au Moyen-Orient nous entendons constituer un mouvement d’opinion véritablement médiateur au sein de l’Union européenne dont nous sommes les citoyens, qui se propose de défendre et d’illustrer la légitimité de l’État d’Israël dans le cadre d’une véritable paix, et de lutter contre l’antisémitisme qui s’y développe dangereusement.

Nous appelons à signer en masse cette déclaration.


Premiers signataires :

Jean Pierre Bensimon, professeur de sciences sociales, Raphaël Draï, professeur de sciences politiques et de droit, Judith Gachnochi, psychologue, Georges Gachnochi, psychiatre-psychanalyste, Nicolas Nahum, architecte, Georges Elia Sarfati, professeur des universités, linguiste et philosophe, Perrine Simon Nahum, chercheur au CNRS, historienne, Pierre-André Taguieff, directeur de recherche au CNRS, philosophe, politologue et historien des idées, Michèle Tribalat, démographe, Shmuel Trigano, professeur de sociologie politique, directeur de la revue "Controverses".

 

 

http://www.dialexis.org/php/index.php

 

 

 

§ Voir http://r-sistons.over-blog.com/article-mouvement-juif-europeen-pour-la-paix-quelle-paix-pour-le-proche-orient-49209949.html  

 

 

 

Lire aussi :

Un appel doit être publié sous le titre JCall qui se veut un appel à la raison sur la question Israël-Palestine. Cet appel lancé par des Juifs d'Europe veut être l'analogue du JStreet des Etats-Unis. Mais si JStreet se présente comme un autre lobby juif (il faut entendre le terme lobby au sens anglo-saxon, un groupe de pression) pour contrer le pro-israélisme d'AIPAC, JCall apparaît essentiellement comme un appel à sauver Israël d'une politique israélienne qui le conduit, selon les auteurs du texte, au naufrage. Mais JCall oublie que la politique israélienne du gouvernement actuel à l'encontre des Palestiniens s'inscrit dans la continuité et que cette politique, avant que d'être la politique de tel ou tel parti est inspirée par une idéologie, le sionisme, C'est le sionisme qui est en cause et les geignardises de "partisans de la paix" n'y peuvent rien. Se contenter de condamner la politique israélienne actuelle n'est qu'un leurre. Que les auteurs de ce texte soient sincères ou non importe peu.

Plutôt que de reprendre point par point les quatre principes de l'appel, nous nous proposons démontrer en quoi ce texte n'ouvre aucune perspective, se contentant de ressasser le discours du sionisme de gauche.

Le point essentiel de l'appel est le renvoi à l'Etat juif et démocratique, leit-motiv du discours sioniste de gauche. Quand bien même la solution : "deux peuples, deux Etats" serait encore possible, on ne peut que rappeler que 20% de la population de l'Etat d'Israël dans ses frontières de 1949 définies par ce que l'on appelle la ligne verte est palestinienne et n'a aucune raison de devenir juive si on donne à ce terme la définition nationale de la doctrine sioniste. Dans ces conditions, demander que l'Etat d'Israël soit un Etat juif et démocratique revient à refuser la citoyenneté à une partie de sa population conduisant à une politique de discrimination, sauf à réaliser l'expulsion de la partie non juive de la population, ce que certains appelle pudiquement le transfert. En soutenant le principe d'un Etat juif et démocratique l'appel se situe dans un sionisme intransigeant oubliant que l'Etat d'Israël s'est construit au détriment des habitants de la terre sur laquelle il s'est constitué.

Il est vrai que l'appel répond à ce qu'il considère comme un danger, la démographie. Des lorsqu'il a décidé de construire l'Etat juif en Palestine, le sionisme a rencontré le problème démographique. Il s'est alors donné pour objectif de renverser la démographie de la Palestine en renforçant l'immigration juive, politique facilitée par le refus des Etats européens de recevoir les Juifs qui fuyaient les persécutions nazies. Après la décision de partage par l'ONU et la guerre de 1948, l'Etat d'Israël se retrouvait avec 78% du territoire palestinien, situation qu'il acceptait en attendant mieux. Le mieux est arrivé en 1967 avec l'achèvement de la conquête de la Palestine. Mais le gouvernement israélien de l'époque ne pouvait annexer les territoires conquis, ce qui lui aurait apporté un surplus de population indésirable. Si, pour des raisons d'ordre symbolique l'Etat d'Israël annexait Jérusalem promis à devenir la "capitale éternelle" de l'Etat d'Israël, les gouvernements israéliens, à commencer par les gouvernements de gauche au pouvoir en 1967, ont pratiqué une politique d'annexion rampante sous la forme d'implantations, appelés communément en français "colonies". Ces annexions de fait rendent impossible la mise en place d'un Etat palestinien viable. Au mieux un tel Etat ne serait qu'une dépendance de l'Etat d'Israël.

Tout cela l'appel ne le dit pas en laissant entendre que la solution réside dans le principe "deux peuples, deux Etats". Rappelons que cette solution a été proposée par Yasser Arafat en 1988 et renouvelé en 1993 avant la signature des Accords d'Oslo, proposition que l'Etat d'Israël n'a jamais voulu entendre. Et pourtant la proposition d'Arafat acceptait que l'Etat d'Israël occupe 78% de la Palestine, l'Etat de Palestine se contentant des 22% restant ; "la paix contre les territoires" pourrait-on dire.

Alors que signifie aujourd'hui cet appel au principe "deux peuples, deux Etats". Pour le comprendre il faut revenir à une fiction entretenue par les sionistes de gauche. On dénonce la guerre de 1967 et les implantations dans les territoires occupées mais on oublie 1948. Ainsi on se dispense de parler du sionisme et de la conquête de la Palestine. On peut alors attaquer les gouvernements de droite en oubliant que les gouvernements de gauche ont pratiqué la même politique et dénoncer les "méchants colons" qui dénaturent le sionisme et mettent l'Etat d'Israël en danger. Effectivement il y a, pour les sionistes de gauche, un double danger, le danger démographique dont nous avons parlé ci-dessus, la dégradation de la belle image d'Israël, ce petit pays entouré d'ennemis qui a su reconstituer l'antique nation d'Israël et faire fleurir le désert. Aujourd'hui l'Etat d'Israël apparaît comme un pays guerrier, celui de l'agression contre Gaza, agression qui comprend à la fois les bombardements contre les civils de l'hiver 2008-2009 et le blocus qui empêche la population de Gaza de vivre normalement, celui aussi de l'occupation de la Cisjordanie dont on prend conscience de la brutalité, celui enfin de la discrimination à l'encontre de la population non juive de l'Etat d'Israël.

C'est cela qui fait la trame de JCall : sauver Israël.

Cet appel à la raison qui se veut un appel pour la paix n'est en fait qu'un appel à venir au secours d'Israël. Les Palestiniens ne comptent pas, sauf pour dire qu'ils représentent un danger démographique pour Israël. Il faut donc organiser un divorce à l'amiable pour permette à Israël de trouver la paix en tant qu'Etat juif et démocratique.

Il suffit de lire les commentaires de certains signataires pour comprendre combien ils sont contradictoires entre eux mais aussi contradictoires à l'appel. Apparaissant comme un appel à la paix, JCall a été entendu comme tel par nombre de signataires ; on comprend alors qu'ils l'aient signé même s'ils émettent des réserves sur les termes de cet appel. Cela s'appelle, de la part des auteurs du texte, de la manipulation. On se présente à peu de frais comme des partisans de la paix, et en ce qui concerne la France comme une autre voix juive qui s'oppose à un CRIF qui apparaît de plus en plus comme la voix du gouvernement israélien.

En cela JCall relève de la malhonnêteté intellectuelle.


rudolf bkouche
ujfp (Union Juive Française pour la Paix)
ijan (International Jewish AntiZionist Network)

 

http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=735

 

L'appel à la raison:

http://www.jcall.eu/?lang=fr

 

 

 

Une info ignorée par les Médias:

Le nouveau représentant du Mossad n'est pas le bienvenu à Londres

 
Un mois et demie après que le Royaume Uni ait expulsé le représentant du Mossad à Londres, suite aux présomptions qu’Israël ait falsifié des passeports anglais utilisés dans l’élimination du chef du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, à Dubaï, les britanniques ont refusé d’autoriser l’entrée dans le pays d’un nouveau représentant, selon Yediot Aharonot.
 
L’article signale que le refus de Londres d’accepter un nouveau représentant du Mossad intervient malgré des accords existants entre les deux pays stipulant que le Royaume Uni permettra un nouveau délégué à la place de celui qui a été expulsé.
 
La condition britannique pour l’arrivée d’un nouveau représentant du Mossad est un engagement israélien, par écrit, qu’aucune autre utilisation de passeports britanniques ne sera faite par l’agence de renseignement israélienne dans ses opérations.
 
Israël s’est jusqu'à présent abstenu de signer un tel document, ce qui peut être interprété comme une confession de l’utilisation de faux passeports britanniques dans l’élimination de Dubaï.
 
Des responsables des services de sécurité israélien sont concernés par l’impasse dans les liens entre les agences de renseignement israéliennes et britanniques. Il est estimé que l’affaire ne sera seulement résolue, si elle l’est, qu’après les prochaines élections au Royaume Uni.
Jérusalem suit de près les développements politiques avant les élections britanniques prévues pour jeudi. Des analystes israéliens estiment que si le parti libéral démocrate devient une composante importante du nouveau gouvernement, cela aura une mauvaise influence sur les liens avec Israël, vu que ce parti soutien un boycott d’Israël.
 
Si le parti conservateur est élu pour former le gouvernement, cela pourrait conduire à une amélioration des relations avec Israël, et la restauration possible des relations entre les agences de renseignement des deux pays.
 

 

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 05:20
"En Iran, nos synagogues ne sont pas gardées, elles sont en sécurité."
 

 

 
ciamak.jpgCiamak Morsadegh est le député représentant la minorité juive au Parlement iranien. Il vient d'effectuer une visite en France, où il a participé à un colloque sur les minorités religieuses dans la République islamique.
 

 
 
Le Figaro : quel est le sens de votre visite en France ?
 
Ciamak Morsadegh : A titre privé, j’ai rencontré des membres de la communauté juive française pour leur dire que la perception donnée par les médias des minorités religieuses en Iran est erronée. L’Iran a la plus large communauté juive du Moyen-Orient après Israël, avec entre 25 et 30 000 membres. Nous sommes politiquement et socialement intégrés. Nous n’avons pas de problèmes avec les musulmans. Il y a vingt ans, il y avait 35-40000 juifs en Iran. Après la révolution, certains ont émigré surtout aux Etats-Unis, moins de 1% sont allés en Israël. Savez-vous que nous avons l’un des taux d’assimilation et de mariages mixtes les plus faibles des communautés juives à travers le monde, à peine 2%. Nos jeunes n’ont pas de problèmes pour se marier. Nos synagogues ne sont pas gardées, elles sont en sécurité.
 

 
 
Vous vous considérez d’abord comme juif ou comme Iranien ?Ce sont deux questions différentes. Je suis Iranien de nationalité, mais religieusement, je suis juif. Je prie en hébreu, mais je pense et parle en farsi. Comme près de 90% des juifs iraniens, je respecte le shabbat, je suis observant.
 

 
 
Quand le président de la République, Mahmoud Ahmadinejad, met en doute la réalité de l’holocauste ou déclare qu’il veut rayer Israël de la carte, ne vous sentez-vous pas offensé par de telles attaques négationnistes ?
 
Le président Ahmadinejad a dit qu’Israël, par sa politique agressive, serait tôt ou tard rayé de la carte. Quant à l’Holocauste, c’est une réalité historique que personne ne peut nier. Je sens cette blessure en moi. Des millions de juifs ont été massacrés. Personne ne peut dire le contraire. Mais qui sont les coupables ? Des Européens, et même des Français qui ont collaboré avec les Allemands. En tant que juif, je me sens vraiment attaché au souvenir de l’holocauste. Mais j’ai aussi le devoir d’empêcher que les droits de l’homme soient bafoués ici ou là. La victime ne peut s’arroger le droit de faire ce qu’elle veut, sous prétexte qu’elle a été victime. C’est pourquoi Israël doit cesser d’occuper la terre des Palestiniens. C’est mon devoir de défendre les Palestiniens dans leur combat pour leur indépendance. Il n’y a ni bonne ni mauvaise ségrégation.
 

 
 
Comment améliorer les relations franco-iraniennes, actuellement exécrables ?
 
L’Iran et la France ont beaucoup en commun : un passé révolutionnaire, un patrimoine culturel important. Les deux pays peuvent travailler ensemble, surtout aujourd’hui que la domination américaine est remise en question par de nombreux pays à travers le monde. Mais pour cela, les Français doivent définir une nouvelle ligne de conduite qui prenne en compte leurs intérêts propres, et non pas s’aligner derrière tel ou tel pays. Réfléchissez à ce que sont vos intérêts à moyen terme en Iran ? En s’associant à la décision de sanctionner l’Iran à l’ONU, la France va perdre beaucoup d’opportunités d’investissements dans notre pays, qui est un pays riche dans lequel les entreprises françaises avaient une position importante il y a seulement cinq ans de cela.
 

 
 
En cas de frappes militaires contre l’Iran, comment réagiront vos concitoyens ?
 
Je n’imagine pas que des militaires occidentaux  mettent à exécution un tel projet. Mais je rappellerai tout de même un point d’histoire. Pendant la guerre que nous déclara l’Irak en 1980, et que beaucoup de pays occidentaux soutenaient dont la France afin de faire pression sur l’Iran révolutionnaire, qu’a fait le peuple à l’époque ? Les Iraniens se sont serrés les coudes. Peu importe les ethnies, peu importe les religions : lorsqu’il s’agit de la défense de l’intégrité territoriale, il n’y a plus de différence entre un juif, un musulman et un chrétien en Iran. Tous les Iraniens seront prêts à sacrifier leur vie pour défendre leur pays.
 
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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 04:36

 

Sans UNE télé, sans UNE radio, sans UN article dans la grande presse, "Sarkozy, Israël et les juifs" s'est vendu à 10 000 exemplaires en moins d'un an ! Merci à tous et continuons le combat !

 

 

 

Ce commentaire fait référence à cette édition : Sarkozy, Israël et les juifs (Broché)
Si Paul-Eric Blanrue rencontra de telles difficultés à rendre son dernier ouvrage public en France, c'est moins parce qu'il s'attaque à l'atlanto-sionisme (aussi appelé néoconservatisme) que parce qu'il en expose l'influence décisive acquise et consacrée par l'accession de Nicolas Sarkozy à la présidence. Le sujet n'avait pas vraiment été traité exhaustivement de cet angle là, pourtant plus que jamais pertinent.
L'auteur met ici la lumière sur ce qui n'est ni plus ni moins que la liquidation d'une position française traditionnelle dont la fonction est d'équilibrer les puissances, et qui se voyait si bien incarnée par le Général De Gaulle.
Dans une France qui, jusqu'en 2003 au moins (avec le non à la guerre en Irak opposé par De Villepin à l'ONU) vivait encore sous l'héritage moral ainsi laissé par De Gaulle, l'exposition de la profondeur du mal se révèle particulièrement douloureuse : de Neuilly à l'Elysée, les Etats-Unis et Israël sont les étapes clés de la future allégeance qui engagera tout un pays.
La partie la plus édifiante du livre étant certainement la période pendant laquelle Nicolas S. fut ministre de l'intérieur ainsi que celle précédant l'élection présidentielle de 2007 où le candidat s'efforça, par de multiples aller-retour France/USA, de gagner le soutient de différents lobbys tels l'AJC American Jewish Committee.
Un constat, Nicolas Sarkozy est plus que tout autre président de la Vème République en phase avec les deux pays précités (plus bushiste qu'Obama ; inconditionnel dans son soutien à Israël, peu important les violations du droit international et de la morale, le deux poids-deux mesures est patent ) l'indépendance de la France devant désormais s'entendre dans la limite de ces deux termes. La logique d'alignement est substituée à la logique d'indépendance.

Paul-Eric Blanrue sort ici un livre salutaire alors que notre pays décline, la manière par laquelle on a tenté de le réduire au silence est révélateur d'un mal profond qui ronge notre pays : où sont ses dissidents ? Où sont ses grands penseurs ? Que reste-t-il des Lumières ? Surtout, de Voltaire ? Plus qu'ailleurs, la liberté d'expression est entravée par une pensée unique toute puissante et qui empêche la réflexion des esprits libres!
Ce livre est un électrochoc citoyen, lucide, dépassionné ! (se révélant bien plus à même de désamorcer l'antisémitisme que ces tentatives d'amalgamer français juifs et politique israélienne de ceux qui se présentent comme "les défenseurs de la cause"; - en fait de vrais tyrans qui jouent avec le feu). La présence de centaines de notes infrapaginales pour retrouver les sources de l'auteur reflète bien une démarche qui se veut citoyenne.
 
 
LE LIVRE (207 pages, 16 euros) EST À COMMANDER SUR
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OU CHEZ VOTRE LIBRAIRE HABITUEL

- "Ce livre devrait être diffusé, non seulement par les amis de la Palestine, mais par tous les amis d'une France indépendante et souveraine."
(Professeur Jean Bricmont, universitaire, essayiste).
- "Un livre qui mérite le débat, et non un interdit de fait."
(Alain Gresh, directeur-adjoint du Monde diplomatique).


- "Je regrette qu'on ne puisse acquérir le dernier livre de Paul-Éric Blanrue en France. Je trouve cela scandaleux !"

(Dr. Marcel-Francis Kahn, ancien résistant, cofondateur de l'Association France-Palestine Solidarité, porte-parole du Collectif des citoyens français d'origine arabe et juive
, co-organisateur du Tribunal Russell sur la Palestine)


- "Il dit avec clarté et preuves à l'appui ce qu'on a trop souvent tendance à cacher sur les relations entre la France et l'État d'Israël... La diffusion du livre de Paul-Éric Blanrue s'impose en France, ne serait-ce que pour donner à ses critiques une chance de le juger sur pièces."


(Roger Briottet, ancien universitaire, consultant juridique aux Nations Unies et pour l'Union européenne)


- "Je viens de terminer votre livre que j'ai trouvé très intéressant, instructif, accablant et même quelque peu visionnaire. En un mot :
important... Un très beau travail en tout cas, en espérant qu'un distributeur français se réveille rapidement."


(Frank Barat, réalisateur/activiste)


- "Merci, Blanrue. Faute de lever le voile au complet, on peut commencer par en lever un coin."


(Jean-Guy Allard, écrivain, journaliste à
Granma)

- "Ce livre brillant et mesuré récuse d'abord l'assimilation fallacieuse entre judaïsme et sionisme. Il décortique ensuite avec minutie l'influence majeure du lobby pro-israélien sur la vie politique française. Blanrue démontre enfin - références incontestables à l'appui - que le premier défenseur de ce réseau communautariste et xénophobe n'est autre que l'actuel Président de la République. Une situation inquiétante, au premier chef pour les Français juifs que l'auteur appelle à se rebeller contre cette politique pro-israélienne désastreuse à terme. Pour eux comme pour tous les Français..."


(Olivier Mukuna, écrivain, journaliste, réalisateur)

 

http://sarkozyisraeletlesjuifs.blogspot.com/

 

 


J'accuse le CRIF d'avoir colonisé la France,
de l'avoir dévoyée, par Eva R-sistons

 
http://r-sistons.over-blog.com/article-36186594.html

 

Cet article, j'ai commencé à le préparer deux mois avant la publication du livre de Paul-Eric, j'en avais même parlé à Michel Collon lors d'une de ses réunions, alors que personne ne savait que cet ouvrage sortirait. C'est dire que comme Paul-Eric, j'ai été sensible au sujet, inquiète et meurtrie en réalisant ce qui se passait réellement. C'est parce que je suis Gaullienne (de Gauche) et attachée à l'indépendance nationale, que je me suis intéressée à la question, pressentant, comme Paul-Eric, sa gravité. Eva R-sistons à la colonisation de la France.

 

Et encore récemment, j'ai écrit sur la colonisation de la France par Israël, le CRIF.. :

http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/post/7853171/veau-dor-vache-sacree-les-2-mamelles-de-la-fr

 

 

 

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 03:32

Segolene_Royal.jpg

 

J'ai attendu quelques heures pour mettre ces extraits du discours de Sélogène Royal qui date d'hier.

Le bog de l'express titre sur la Statue Africaine offerte à Ségolène par Martine,

Le Figaro met les vidéos (bravo)  des discours de ségolène et martine...

http://www.lefigaro.fr/elections-europeennes-2009/2009/05/27/01024-20090527ARTFIG00583-aubry-et-royal-mettent-en-scene-leur-unite-.php

Et pour lui avantage à l'applaudimètre à Martine !

Quand à la presse dite de gauche elle ne parle quasiment que de la forme tout comme la presse régionale elle met tout de même les extraits des discours de Ségolène et Martine mais pas grand-chose de plus . Quand à libération il nous dit carrément que La maire de Lille enverrait bien la présidente de la région Poitou-Charentes ramasser des feuilles en automne.  Même si c'est de la caricature avec Polémix et la Voix Off

 

Quelques extraits de la presse régionale qui ne fait à priori que très peu d'analyse de fond.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/revues_de_presse/francaise/20090528.OBS8319/le_meeting_commun_daubry_et_royal.html

 

Pourtant il y avait de quoi faire, sur ce discours ! Certes on pouvait parler de la robe de Ségolène, de la statue de Martine mais sur le fond, il y avait quand même pas mal de choses à dire. Je vous laisse apprécier

(j'ai souligné les points qui m'ont paru essentiels, mais c'est purement subjectif...)

 

Rien ne peut se faire sans l'unité de la gauche.
Et l'unité de la gauche ne peut se faire sans l'unité des socialistes.

 

Pour contrer une droite puissante et arrogante qui vient de nous inventer le travail à domicile pour les salariés malades et les femmes enceintes, nous nous avons la puissance de notre idéal de justice et de fraternité.
Aujourd'hui, ce qui menace, c'est l'abstention, l'indifférence parfois même le dégoût.

(...)

Ecoutez ce que disaient les « Conti » de Clairvoix en manifestant en Allemagne avec les ouvriers allemands : « on voudrait nous mettre en concurrence mais nous sommes main dans la main, poing dans le poing, Français, Allemands, Européens ».
Poing dans le poing. Salariés, cadres, jeunes, femmes, retraités d'Europe, unissons-nous, tous ceux qui veulent pour leurs enfants des jours meilleurs, unissons-nous.
Unissons-nous malgré les épreuves, malgré les doutes, malgré les peurs, malgré le ras le bol, malgré le découragement.

Unissons-nous pour l'Europe sociale. Personne d'autre que la gauche pour la construire. Personne.

Et dans socialiste il y a social, et c'est sur nous que repose la responsabilité et le devoir de faire l'Europe Sociale.

C'est pourquoi, je lance un appel vibrant à la participation. Les travailleurs frappés de plein fouet par la crise libérale et financière doivent être au premier plan de l'Europe sociale.

Salariés de Gandrange « l'Europe sociale a besoin de vous ».
Salariés de Continental « l'Europe sociale a besoin de vous ».

Salarié de Molex, d'Heuliez, de Peugeot, « l'Europe sociale a besoin de vous ».
Salariés de toutes les entreprises menacées, fragilisées, subissant des plans de licenciement dont plusieurs dizaines annoncées encore ce matin à travers toute l'Europe.

Nous sommes solidaires de vous, qui subissez les logiques féroces du capitalisme financier.

Salariés de Natixis, Calyon, Sanofi-Aventis, MBO et Innovex, Continental, Renault, Valeo, Tyco Electronics, Faurecia, Rieter, Fulmen, Scapa, Amora, Alcatel-Lucent, Nufarm, Hewlette-Packard, Celanes, l'Europe a besoin de vous.
Femmes discriminées dans leur salaire, salariés précaires, jeunes sans emploi et sans espoir, artisans et commerçants, l'Europe sociale a besoin de vous.

Agriculteurs, producteurs de lait en colère, chefs d'entreprise, entrepreneurs sans soutien bancaire, l'Europe sociale a besoin de vous.

Enseignants et chercheurs abandonnés, l'Europe sociale a besoin de vous.

Salariés de tous les secteurs publics, éducation, recherche, hôpital, transports, justice, police, défense nationale, l'Europe sociale a besoin de vous.

Travailleurs étrangers malmenés, l'Europe sociale a besoin de vous.

Oui, l'Europe sociale a besoin de vous, et, bien au-delà des socialistes, toutes celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans l'axe Sarko-berlusconien et qui le refusez, mobilisez-vous !

Parce que nous avons soif de liberté d'expression, de dignité, de respect, de culture, d'éducation, de valeurs  morales.

Oui, pour tout cela, mobilisons massivement.

Et c'est pourquoi je lance un appel vibrant à la participation.

La crise nous donne une leçon. Elle nous aura montré que par delà nos différences, nous affrontons les mêmes séismes et les mêmes défis.

Je lance ce soir un appel à un nouveau patriotisme européen, un esprit d'engagement et de responsabilité.

C'est parce que vous serez nombreux et exigeants que nous aurons, comme le dit la belle devise de l'Internationale socialiste « Le courage de faire la différence ».

C'est quoi faire la différence ?

C'est que l'esprit de paix l'emporte sur les conflits et les souffrances, que la justice sociale l'emporte sur l'injustice libérale, que la culture l'emporte  sur l'obscurité, que le respect l'emporte sur le racisme ordinaire , que la générosité de la vie l'emporte sur la brutalité qui humilie, que la cohésion l'emporte sur la division, que la fraternité l'emporte sur toutes les formes de mesquinerie et que la construction d'une sécurité et d'un ordre juste - avec une justice et une police républicaine, dotée de moyens et de considération - l'emporte sur l'hystérie législative de la droite pour mieux faire oublier qu'elle est chargée de ces questions depuis 2002 ; qui fait que la République ne sait plus où elle en est lorsque des enfants de 6 ans sont mis en garde à vue pour un vol de vélo qu'il n'ont pas pris.

Venez voter toutes celles et ceux qui veulent que ça change. Ne vous abstenez pas.

Le combat est difficile mais tellement important. La confiance est à reconquérir. Tout devrait réussir à la gauche européenne. La faillite de Wall Street et la crise financière mondiale ont entraîné la condamnation du libéralisme et ont fait place à des demandes que la gauche a toujours défendues : le besoin d'Etat, la demande de protection sociale, des règles financières réelles, la nécessité de mettre la finance au service de l'économie et l'économie au service du progrès humain, l'urgence écologique

Seulement voilà, les droites au pouvoir ont aussi compris cette mutation. Et après avoir, comme la droite en France, promis les ruptures libérales et même affirmé leur admiration du système des prêts hypothécaires de l'administration Bush, parce qu'au lieu de distribuer du pouvoir d'achat elles ont distribué du crédit, les droites retournent leur veste et reprennent sans vergogne le vocabulaire de la gauche, sans changer pour autant de politique : mollesse dans la régulation d'un système bancaire qui n'en fait toujours qu'à sa tête, injustice fiscale insolente qui perdure, des paradis fiscaux d'autant plus prospères que les dénonciations n'ont été suivi d'aucunes actions, des services publics en détresse comme l'enseignement supérieur , l'hôpital, la culture et la recherche.

Qu'est ce qu'un contrat non tenu ? N'est ce pas un abus de  confiance ? Une promesse non tenue, n'est ce pas un abus de confiance ? que la fraternité l'emporte sur toutes les formes de mesquinerie et que la construction d'une sécurité et d'un ordre juste - avec une justice et une police républicaine, dotée de moyens et de considération -

Et enfin - et la liste n'est pas close - une timidité coupable  de la droite dans les politiques de développement durable alors que le réchauffement planétaire s'accélère et qu'il y a, dans la croissance verte, la clé d'un combat victorieux contre la désindustrialisation de l'Europe.

Et qui peut dire que les valeurs écologiques ne sont pas de gauche ? Elles le sont. Profondément. Voilà pourquoi.

Penser aux générations futures avant de penser à soi-même, partager un patrimoine que l'on sait limité, réparer ce qui a été détruit par l'autre, économiser l'eau même si on la croit abondante, penser qu'à l'autre bout de la planète, des centaines de millions d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable et que les guerres, les déplacements massifs de population viendront désormais de la lutte pour l'accès à l'eau potable. Oui, ces raisons et ces façons de faire et de penser sont passionnément de gauche.

La crise a révélé notre communauté de destin. De Paris à Vilnius, de Stockholm à Athènes, il existe une fraternité de ceux qui souffrent et qui espèrent, une fraternité des peuples, et une « communauté des ébranlés » pour reprendre le beau et le puissant concept du philosophe Jan Patockà.

Notre devoir est là, à nous les gauches européennes, c'est la tâche historique de notre génération, au même titre que celle d'avant nous a fait l'élargissement et la réunification après la chute du mur, et que celle d'avant a fait l'Europe après les horreurs de la guerre.

    Oui, la tâche historique de notre génération c'est de transformer les ébranlements, les basculements de notre époque pour construire, grâce à un idéal d'avenir commun, une nouvelle harmonie humaine, bâtie sur des actions concrètes et efficaces.
Oui, je crois que nous sommes engagés dans une profonde mutation, ce  basculement des repères,  et  c'est  à nous, socialistes européens, de construire cette nouvelle civilisation.
Regardez la carte politique de l'Europe.

Le constat est là. Au fil de la décennie qui vient de s'écouler, nous avons assisté à l'impitoyable progression de cette droite décomplexée qui séduit en flattant ce qu'il y a de plus négatif dans la nature humaine :

-  l'individualisme  là où nous, nous pensons qu'il ne peut y avoir  concorde civile que dans la cohésion sociale. 

- l'avidité : boulimie  d'argent , de bénéfices, de stock options,  d'acquisitions, de pouvoir , de retraites chapeaux, de parachutes dorés :  là ou nous, nous pensons que le progrès social passe par le soutien  aux  entreprises  mais aussi   par  une redistribution plus juste. 
- la brutalité : le plus fort écrase le plus faible, là où nous, nous pensons  qu'il faut avant tout rendre leur dignité humaine à ceux qui se sentent humiliés.

     - l'imposture : faire croire aux pauvres qu'ils peuvent devenir riches et aux classes moyennes qu'elles peuvent progresser alors que jamais le descenseur social n'a été aussi cruel.

     - le populisme : diviser, dresser certaines catégories les unes contre les autres , menacer, puis flatter. Là où nous, socialistes,  pensons que le respect de chacun, du citoyen au parlementaire d'opposition, du journaliste critique au salarié ou à l'étudiant en grève est une condition des réformes efficaces et rapides.

- la démagogie : vider les mots de leur sens tout en préservant les privilèges fiscaux et clientélistes pour leurs amis. Là où nous socialistes pensons que les citoyens éclairés ont droit à un langage de vérité.

Les voilà les repères de cette droite décomplexée dite «  moderne » : individualisme, avidité, brutalité, imposture, populisme et démagogie.

A ce cynisme libéral, nous devons opposer la réconciliation sociale. La tâche est difficile, mais parce que nos idées sont plus grandes que nous et que nous les servons, nous aurons la force de réussir.

    La réconciliation sociale est un  vaste chantier.

- réconcilier le citoyen avec cette Europe qui semble si lointaine. Une Europe qui ne doit plus être étrangère à la souffrance de ses ouvriers, licenciés dans le flot des délocalisations, de ses cadres moyens, qui se demandent s'ils vont eux aussi préserver leur emploi, de cette jeunesse , frappée plus que tout autre catégorie par le chômage et par un mal plus pernicieux encore : l'impossibilité à imaginer le futur.

- Il faut aussi réconcilier la gauche avec la radicalité qui se développe partout en Europe.

Oui je crois qu'il faut se battre, donner de la voix, mener le rapport de force jusqu'au bout lorsqu'une situation est parfaitement injuste et qu'elle résulte d'un cynisme absolu de quelques prédateurs financiers avec la complicité des pouvoirs en place.

    Parce que nous sommes de gauche, nous avons aussi le devoir d'agir puissamment en faveur des jeunes, qui sont particulièrement frappés par le chômage en Europe ; cette jeunesse en colère qui , manifeste un peu partout avec tant de force son angoisse de demain.

     C'est à nous, socialistes européens, de mener ce  grand plan de lutte contre le chômage des jeunes,  véritable fléau qui frappe les 27 pays de l'Union.

Non, ne nous résignons pas à voir triompher, année après années, en Europe les forces les plus conservatrices qui divisent là où nous devons unir.

Non, ne nous résignons pas à l'avidité des plus fort là ou nous devons protéger les plus  vulnérables.

Non, ne nous résignons pas aux préjugés et aux idées reçues là ou nous devons inventer et briser les dogmes dépassés.

Non, ne nous résignons pas au repli identitaire là où nous devons  regarder au-delà de la ligne d'horizon.

Oui, c'est notre mission historique, à nous socialistes européens, de retrouver notre unité, notre combativité, notre efficacité pour faire triompher ce social-humanisme du 21 ième siècle.

    Chers amis, chers camarades,

Un mot pour conclure.

Je voudrais m'adresser à nos candidats, dont je souhaite qu'ils soient demain tous nos députés européens.

Je voudrais leur dire combien grande est la mission d'un élu du peuple. Mais la vôtre, la leur, est particulière. Elle est unique.

Demain à Strasbourg et à Bruxelles, vous serez les peuples de l'Union européenne ; vous serez les peuples d'Europe. Vous serez porteurs  de nos espérances. Alors ne les décevez pas.

Vous travaillerez, vous assisterez aux séances, vous ferez des lois, vous ferez tout cela et nous le savons.

Mais vous devez faire plus, vous devez faire l'Europe unie, l'Europe unie des peuples d'Europe.

Votre mandat sera peut être historique, il dépend de  vous qu'il le soit.
La crise arase les statuts, les salaires dévalent la pente, l'insécurité sociale grandit, le climat malade bouleverse nos équilibres, l'environnement est pollué par la cupidité.

Il y a urgence.

Et comme toujours, dans ces moments là, les mauvais démons de la  xénophobie, du nationalisme revanchard, ou de la haine communautariste sont à l'affût.

Alors il faut que les peuples s'unissent. Et pour cela il faut que les élus, les députés, donnent l'exemple de l'union, le signal de la marche en avant.

Face aux périls nous aurons besoin d'un continent uni.
Face aux dangers, nous aurons besoin d'un parlement à l'avant-garde de la démocratie en Europe. Portant la voie des peuples.

Nous aurons besoin d'un gouvernement démocratique en Europe, pas seulement d'un gouvernement économique, pas seulement d'un directoire de la zone euro.

Car quand les dangers se feront plus pressants nous devront décider en commun de notre avenir.

Il est là le moment. Le rêve d'hier des bâtisseurs. Elle est là, la nécessité pour demain.
Il est là le tournant, le message secret des berlinois qui éboulaient le mur de Berlin, rassemblant deux villes en une seule, deux Europe en une seule.

C'est cela qu'attendent, même confusément, les peuples. Et c'est cela qui les dépite, tellement nous leur répondons en deçà de leurs désirs, nos désirs,  parfois les plus enfouis.

Nous peuples d'Europe nous ne demandons pas une directive de plus, même si c'est utile.
Nous ne demandons pas un règlement de plus, même si c'est indispensable.

Nous socialistes, nous peuples d'Europe qui voulons une vie meilleure, nous voulons plus d'Europe et, mieux encore, une Europe de plus.

Une Europe plus juste, plus attentive, plus démocratique, plus efficace, plus passionnée, plus combative pour la paix du monde. Qui, par exemple, est capable de se dresser contre la junte birmane en gelant leurs avoirs financiers pour obtenir la libération d'Aung San Suu Kyi. Par exemple en soutenant la Fédération Internationale des Droits de l'Homme qui a fait la proposition de priver la junte de ses revenus gaziers en les versant sur un compte placé sous séquestre et sous le contrôle de la Communauté internationale, tant que persistera en Birmanie l'asservissement d'un peuple.

A vous les députés européens socialistes de saisir toutes les occasions pour faire bouger les lignes et laisser envahir d'espoir les travées du Parlement européen.

A vous de décider que nos prochaines listes seront transnationales ;

A vous de décider que nous élirons un président de l'Europe ;

A vous de décider le moment venu qu'il faut enfin créer les Etats-Unis d'Europe.

Saisissez l'occasion, ne la laissez pas passer, elle sera historique. N'écoutez pas le moment venu ceux qui vous diraient que ce n'est pas votre mandat. Les délégués des Etats généraux n'avaient pas reçu non plus le mandat de décréter les droits de l'homme.
Et pourtant ils l'ont fait. Et qui songerait à leur reproche ?

N'hésitez pas à faire rentrer l'Europe dans l'histoire.

Appelez les parlements nationaux en renfort. Ils vous rejoindront.
Appelez les peuples en soutien, ils convergeront.

Des obstacles vous en aurez. Les forces de l'argent vous barreront le chemin. Et si vous trébuchez, relevez-vous. Reprenez votre souffle pour continuer l'effort jusqu'à la ligne d'arrivée.

Ce jour là, enlevez vos écouteurs et écoutez le tumulte des places et des rues, la joie et la fête, un langage qui se passe de traduction, le langage des peuples unis.

Ce jour là vous proclamerez les Etats-Unis d'Europe.

Et si ce n'est pas ce jour là ce sera le lendemain, et si ce n'est pas le lendemain, remettez vous au combat et à l'ouvrage. Mais ce jour viendra.
Sinon, l'alternative nous la connaissons parfaitement et il n'y aura pas d'échappatoire lorsqu'il faudra dresser les bilans :

Ou l'Europe marche vers l'unité politique, ou elle se disloquera dans les nationalismes.  Et souvenons-nous de François Mitterrand, le nationalisme c'est la guerre.

On ne veut pas de la guerre économique de tous contre tous, où l'homme devient un loup pour l'homme.

A l'opposé, nous les connaissons les ciments politiques des Etats Unis d'Europe : justice sociale au service de l'efficacité économique, démocratie exemplaire, combat écologique, libertés.

Les socialistes se sont donné la mission de l'Europe unie, sociale et humaniste.

C'est aux socialistes, fidèles à leur promesse,  de préparer le grand destin politique qui attend les peuples du continent et c'est à nous de le commencer dans le futur parlement européen d'abord.

Vous aurez, futurs députés européens, mandatés par les peuples impatients, une grande responsabilité.

Nous vous regarderons, nous vous soutiendrons.

Concentrez-vous sur l'essentiel, car à force de sacrifier l'essentiel à l'urgent, on oublie l'urgence de l'essentiel.

Rendez-vous le 7 juin, c'est urgent, c'est essentiel ! Pas nous.

Que pas une voix ne manque.
 

 

Les quelques point que je retients

Entre l'Europe Sociale, l'unité Politique , l'appel à la réconciliation sociale, que la fraternité l'emporte sur toutes les formes de mesquinerie et que la construction d'une sécurité et d'un ordre juste - avec une justice et une police républicaine, dotée de moyens et de considération - l'emporte sur l'hystérie législative de la droite pour mieux faire oublier qu'elle est chargée de ces questions depuis 2002

Ce dernier point me parait essentiel. Depuis 2002, ni l'Europe ni la France n'a connu la crise ou la récession de façon constante, pour autant la situation de la France n'a cessé de se détériorer

Alors le 7 juin Votez !

Lire la suite : http://front-europeen-et-republicain.blogspirit.com/archive/2009/05/28/segolene-royal-pour-un-patriotisme-europeen.html.

 

http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&Itemid=999&id=27088&task=view&mosmsg=Impossible+de+voter+deux+fois+de+suite+%21

 

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 06:27

DSK, le queuttard sioniste aux ordres du système mondialiste, s'apprête à remplacer le nabot. 

DSK à la place de Sarkozy ?

La peste ou le choléra ! (Thierry Meyssan)

 

Note de TSS: l'article ci-après date d'octobre 2007. Nul doute qu'il sera bientôt actualisé...Les veaux étant ce qu'ils sont et la France ce que nous savons qu'elle est devenue, les media dominants préparent chaque jour les esprits égarés à une candidature DSK. Le titre est, bien entendu de TSS, dans son style inimitable.


Dominique Strauss-Kahn est un homme aimable et cultivé. Il s’est construit une image positive d’homme de gauche soucieux du bien être des plus démunis. Mais alors, comment est-il devenu directeur général du Fonds monétaire international, l’organisation internationale qui a institutionnalisé le pillage des pays du Sud ? Thierry Meyssan répond en révélant tout ce que la presse mainstream vous a caché depuis des années sur les relations de DSK avec les États-Unis.


La nomination triomphale de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), le 28 septembre 2007, a donné lieu à deux messages contradictoires. D’un côté la presse occidentale exalte la capacité du bloc atlantiste à imposer son candidat face à celui de la Russie, Josef Tosovsky ; d’autre part, elle affirme que la principale mission de M. Strauss-Kahn sera d’associer plus largement les pays du Sud aux décisions, c’est-à-dire de mettre fin à la domination du bloc atlantiste.


Avec chauvinisme, la presse française se félicite que des Français se trouvent aujourd’hui à la tête de quatre grandes organisations internationales. En effet, outre Dominique Strauss-Kahn au FMI, Pascal Lamy dirige l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Jean Lemierre préside la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), et Jean-Claude Trichet la Banque centrale européenne (BCE). Mais doit-on mettre ces quatre institutions sur le même plan ? Et surtout, doit-on se réjouir d’une situation qui, loin de manifester la place de la France dans le monde, illustre l’intégration des élites françaises dans la mondialisation, c’est-à-dire leur acharnement à détruire leur pays, en tant qu’État-nation, un cadre politique qu’ils jugent dépassé ?


Le dernier exploit en date laisse songeur : le FMI est une des organisations internationales la plus critiquée dans le monde. Il a abondamment financé l’installation de dictatures dans les pays du Sud, notamment en Argentine, au Brésil, en Indonésie, au Nigéria, aux Philippines, en Thaïlande etc… En outre, ses exigences soudaines de remboursement immédiat de prêts ont contraints des États à sacrifier leur avenir en dévaluant et en fermant écoles et hôpitaux. Ses adversaires l’accusent donc d’avoir provoqué, par l’oppression et la famine, des centaines de millions de morts en un demi-siècle, c’est-à-dire bien plus que les agressions militaires des États-Unis durant la même période. De son côté, le FMI considère au contraire que ses politiques « d’ajustement structurel » loin d’avoir provoqué ces catastrophes y ont mis fin. Des « Prix Nobel » d’économie aussi divers que le néo-keynésien Joseph Stiglitz ou le libertarien Milton Friedman ont accusé le FMI d’être le grand organisateur des déséquilibres Nord-Sud. En effet, l’action principale du FMI aura été de financiariser l’économie mondiale, permettant ainsi aux spéculateurs du Nord de s’enrichir en exploitant le travail, plus encore que les ressources, des pays du Sud. S’il n’était la vénération que la société de consommation voue à ses banquiers, il y a longtemps que le FMI aurait été déclaré organisation criminelle. Pourtant, c’est bien cette institution que le socialiste Dominique Strauss-Kahn a ambitionné de diriger, et c’est bien M. Strauss-Kahn qui a obtenu le soutien appuyé des grands argentiers de la planète, pressés de toutes parts par les multinationales les moins scrupuleuses.


Si l’on laisse de côté l’intérêt personnel de Dominique Strauss-Kahn, qui devient ainsi le haut-fonctionnaire le mieux payé de Washington avec un salaire annuel de base de 461 510 dollars net d’impôts, l’on doit se poser la question de ses objectifs politiques. Pour y répondre, jettons un coup d’œil sur sa biographie et découvrons-y ce que la presse mainstream cache depuis des années : ses liens avec les principaux dirigeants de l’administration états-unienne.


Issu d’une famille aisée de gauche, « DSK » a été élevé au Maroc, puis à Monaco. Il reçoit une éducation juive —plus séfarade qu’ashkénaze—, à laquelle il accorde plus d’importance au plan culturel que religieux. Il est diplômé de Sciences-Po Paris, ancien élève d’HEC, licencié en droit et agrégé de sciences économiques. Il se destine à être avocat d’affaires.


Il entre en 1976 au Parti socialiste où il milite au Cères, le courant social-étatiste animé par Jean-Pierre Chevènement. Il ne tarde pas à s’en séparer pour se rapprocher de Lionel Jospin et Jean-Christophe Cambadélis, les deux meilleurs élèves français d’Irving Brown, l’agent de liaison de la CIA avec la gauche ouest-européenne [1]. Jospin et Cambadelis sont issus d’un petit parti trotskiste (les « Lambertistes ») traditionnellement lié à la CIA. Avec une centaine de camarades, ils ont infiltré le PS et ont réussi à prendre les renes.


Il entre en 1986 à l’Assemblée nationale à la faveur du scrutin proportionnel alors brièvement mis en place. Il choisit de s’implanter, en 1988, dans une circonscription du Val-d’Oise, à Sarcelles, qui abrite une forte communauté juive. Il s’y fait élire en faisant jouer le réflexe identitaire. Il devient président de la Commission des finances de l’Assemblée, puis, en 1991, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce extérieur auprès du ministre de l’Économie Pierre Bérégovoy. Tout oppose les deux hommes : « DSK » est un brillant dilettante vivant au milieu des grandes fortunes comme un poisson dans l’eau, tandis que « Béré » est un pénible tâcheron partagé entre ses idéaux ouvriers et son besoin de reconnaissance personnelle par le monde de la finance. « DSK » s’amuse de se dire socialiste tout en faisant le contraire, tandis que « Béré » a des états d’âme.


Alors qu’il est ministre délégué à l’Industrie, il a connaissance des problèmes rencontrés par son ami Jean Peyrelevade à la tête du Crédit Lyonnais. Il intervient personnellement pour favoriser diverses opérations hasardeuses réalisées en faveur de son ami Franck Ullman-Hamon. Cet homme d’affaires est connu pour avoir par ailleurs réalisé diverses interventions en Amérique latine pour le compte d’Israël et pour être actionnaire-fondateur du magazine Marianne de Jean-François Kahn. Les montages de M. Ullman-Hamon avec les filiales du Crédit lyonnais coûteront plusieurs dizaines de millions de francs au contribuable français.


À la même époque, Dominique Strauss-Kahn épouse à la synagogue —en troisièmes noces— une star d’une rare beauté, Anne Sinclair, la journaliste préférée des Français. Le couple choisit de tenir la presse à l’écart de la cérémonie, mais de donner de l’éclat à la fête au sein de la communauté juive, où ils s’affirment comme des personnalités brillantes. Leurs deux témoins de mariage sont le professeur de philosophie Élisabeth Badinter (héritière du Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François Kahn).


En 1987, il se démarque de François Mitterrand, il conduit une délégation du Parti socialiste en Israël et se rend à la mairie de Jérusalem qu’il considère comme capitale de l’État hébreu. En 1991, il participe à un voyage de solidarité en Israël, organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en pleine Guerre du Golfe.


En 1994, usant de sa qualité d’ancien ministre de l’Industrie, il créé le Cercle de l’Industrie auquel il parvient à faire adhérer en six mois 48 des 50 plus grands patrons français. La moitié d’entre eux au moins payent une cotisation annuelle de 200 000 F pour que leurs intérêts soient défendus à Bruxelles. Il laisse la présidence de cette association patronale à Raymond Lévy (ex-Pdg de Renault) et en assure la vice-présidence. Incidemment, le même Raymond Lévy sera nommé à la tête du Consortium de réalisation, chargé de liquider les placements pourris du Crédit Lyonnais et, au passage, d’étouffer les affaires Ullman-Hamon.
Simultanément, DSK devient consultant auprès des mêmes patrons ou avocat d’affaires et établi son bureau dans les locaux du Cercle. La Cogema, la Sofres et EDF, entre autres, lui versent des émoluments exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis à un grand de ce monde. Cette activité peu contraignante lui assure des revenus de plus de 2 000 000 F par an [2].
Par la suite, il donne des cours à l’université, à Stanford et Casablanca, sans compter des conférences ici et là, toujours royalement payées.
Précisément, aux États-Unis Stanford est le bastion des Républicains. C’est là qu’ils ont leur propre centre de recherches, la Hoover Institution [3]. À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn— n’est autre que Condoleezza Rice [4]. Sur place, Dominique Strauss-Kahn fait la connaissance de George P. Schultz et des universitaires qui formeront le vivier de l’administration Bush.


En 1995, il rédige la partie économique du programme électoral de Lionel Jospin, candidat à la présidence de la République, Propositions pour la France. Il défend alors le principe de la « taxe Tobin » sur les transactions en devises, dont il affirmera plus tard qu’elle est impraticable.


Député de Sarcelles, il en est aussi brièvement le maire, avant d’en confier les clefs à son fidèle François Pupponi. Le temps de « jumeler la plus juive des communes françaises avec la plus française des communes d’Israël », Netanya.


De 1997 à 1999, il est ministre de l’Économie et des Finances. Il pilote le passage à l’euro et la privatisation de France-Télécom. Surtout, il fait entrer la France dans le processus de financiarisation de l’économie en multipliant les mesures démagogiques sectorielles. L’adoption de la semaine de 35 heures diminue considérablement le nombre d’heures travaillées ; tandis que l’exonération de charges sociales sur les stock-options déplace les revenus des cadres du travail vers la finance. Il résulte de cette politique que le début de décroissance de la production française est compensée, au plan statistique, par un développement des profits financiers. Cependant, en fin de compte, le pouvoir d’achat des classes moyennes s’effrite sensiblement.


Dominique Strauss-Kahn fréquente les cercles les plus prestigieux du pouvoir. Dès 1993, on le voit au Forum de Davos. Anne Sinclair l’introduit au Siècle, l’association la plus mondaine de Paris. Puis, Antoine et Simone Veil le font entrer au Club Vauban. En 2000, l’OTAN l’invite au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy et Jean-Claude Trichet qui occupent avec lui aujourd’hui de prestigieux fauteuils dans les institutions internationales.


Dominique Strauss-Kahn est piégé par son perpétuel mélange des genres entre engagement politique et lobbying rémunéré. Il fait l’objet d’une mise en examen dans une affaire concernant la principale mutuelle étudiante, la MNEF, puis dans une autre relative à la caisse noire de la compagnie pétrolière nationale Elf. Les magistrats estimeront en définitive que ses activités étaient licites, à défaut d’être morales.

 

Cependant les instructions pénales et une commission d’enquête parlementaire mettront en évidence ses méthodes peu orthodoxes. Lionel Jospin, lorsqu’il était ministre de l’Éducation, avait modifié par décret le taux des remboursements effectués à la MNEF par la Sécurité sociale, transformant la Mutuelle en véritable pompe à finances pour le compte du PS. Puis, il avait étendu les activités de la MNEF dans les campus toujours pour détourner plus d’argent. Dominique Strauss-Kahn lui-même recevait des émoluments considérables pour des prestations imaginaires. Plus tard, il avait fait prendre en charge le salaire de sa secrétaire au Cercle de l’Industrie (ou à son cabinet, il n’est guère possible de différencier) par le groupe Elf.


Derrière des manières policées, un goût prononcé pour la bonne chère et les belles femmes, Dominique Strauss-Kahn est un tueur : lorsqu’apparaît, à titre posthume, l’enregistrement vidéo du promoteur immobilier Jean-Claude Méry mettant en cause Jacques Chirac, on ne tarde pas à découvrir qu’il est un des organisateurs de ce mauvais coup.


Ses démêlés avec la Justice l’écarteront un temps de la scène politique. Pendant sa traversée du désert, son épouse, Anne Sinclair, fera preuve de sang-froid et de dignité, plaidant auprès du public en sa faveur par sa seule attitude.


Opérant son grand retour, en 2001, après avoir bénéficié de non-lieux, il prend en mains le développement de la Fondation Jean-Jaurès, le partenaire de la National Endowment for Democracy (NED) pour la gauche française [5]. La chose est d’autant plus aisée que, depuis Stanford, il connaît la nouvelle conseillère nationale de sécurité des États-Unis Condoleezza Rice, et que c’est la sœur adoptive [6] de celle-ci, Mardeleine Albright qui dirige le National Democratic Institute (NDI), organisme tampon de la NED chargé d’acheminer les subsides du département d’État US dans les caisses du Parti socialiste français.


En 2003, le German Marshall Fund of the United States, une des principales officines atlantistes, crée un Forum sur le commerce et la pauvreté. DSK devient l’un des six administrateurs, rémunéré comme toujours [7]. Il y écrit, ou tout au moins signe, divers rapports en faveur du libre-échange absolu.


La même année, il contraint un expert du Parti socialiste, Pascal Boniface, à démissionner. Ce spécialiste en relations internationales a eu le toupet de souligner que le soutien aveugle du parti à Israël est idéologiquement incohérent et électoralement contre-productif alors que le PS doit ambitionner de réunir derrière lui les six millions de Français de culture arabe.
En outre, Dominique Strauss-Kahn pilote la création du Cercle Léon Blum, au sein du PS, dont l’objectif est de veiller au soutien du parti au mouvement sioniste.


En 2004, il déclare lors d’une interview sur France-Inter : « Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël. » [8]


En 2005, il lance les clubs « À gauche en Europe » (AG2E) en faveur du « oui » au référendum d’approbation du projet de Traité constitutionnel européen. Il travaille alors en lien avec le Policy Network (Grande-Bretagne) et la Fondation Friedrich-Ebert (Allemagne). Mais les Français votent « non ».


En 2007, alors que l’écrivain Claude Ribbe ouvre un débat sur les conséquences sociales actuelles de l’esclavage et de la colonisation, DSK participe activement à la création du Conseil représentatif des noirs de France (CRAN), une organisation qui bénéficie de conseils techniques de spécialistes israéliens et reproduit le modèle du Conseil représentatif des juifs de France (CRIF) [9]. À défaut de trouver un écho parmi les noirs de France, cette initiative sera une réussite médiatique, comme l’avait été quelques années plus tôt la création de SOS Racisme pour stopper la structuration des beurs.


Lorsque s’ouvre la compétition au Parti socialiste pour désigner le candidat à l’élection présidentielle de 2007, Dominique Strauss-Kahn apparaît à la fois comme le candidat le mieux placé face à son rival déclaré, l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, et comme le candidat officiel des États-Unis pour la gauche française. Ainsi, il donne un entretien à la revue néo-conservatrice Le Meilleur des mondes, dans lequel il brocarde la politique arabe de la France et plaide pour un rapprochement avec Washington et Tel-Aviv [10].


Tout semble réglé à l’avance. Les cotisations d’adhésion au Parti socialiste ont été réduites à un montant négligeable de sorte que les quelques milliers de membres de parti lambertiste ont pu acquérir des cartes, juste pour participer au vote de désignation interne du candidat. La manœuvre a été organisée par le lieutenant de DSK, Jean-Christophe Cambadelis, lui-même ancien dirigeant de ce parti et que nous avons déjà présenté à propos de ses relations avec la CIA. Pourtant, contre toute attente, c’est un outsider, Ségolène Royal, qui est désigné. C’est qu’à Washington on a un autre projet : placer Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Pour cela, il convient d’installer face à lui un concurrent peu crédible. En échange de son retrait silencieux, DSK sera largement récompensé par la direction générale du FMI.


Peu après son accession à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy présente la candidature de DSK à Washington, et Condoleezza Rice lui apporte son soutien. Tout en participant à la création de l’European Council on Foreign Relations (E-CFR) [11], il sillonne le monde, officiellement pour convaincre les États du Sud de soutenir également sa candidature. En réalité, leur vote importe peu, puisque les USA et l’Union européenne ont à eux seuls 48 % des voix. La campagne de DSK est payée par la France et organisée par l’agence de relations publiques TD International. Ce que le cabinet de M. Strauss-Kahn minimisera en prétendant ne travailler qu’avec la correspondante française de l’agence. TD International « vendra » à la presse la légende d’un DSK désœuvré, téléphonant au Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker lors d’un colloque à Yalta, lequel lui aurait suggéré d’ambitionner le FMI. En réalité, Dominique Strauss-Kahn et Christine Ockrent participaient au Yalta European Seminar, moyennant un défraiement de 7 000 euros chacun indirectement versés par George Soros. Ce colloque avait pour but de soutenir la « révolution orange » et l’arrimage de l’Ukraine à l’OTAN. Or, TD International est une officine de la CIA, notamment chargée de la construction de l’image publique de la « révolution orange ». Elle est dirigée par William A. Green III, un célèbre agent qui n’était ni plus ni moins que le chef de poste du stay-behind en France et qui fut expulsé en 1995 pour des motifs d’une extrême gravité qui ne furent jamais dévoilés au public.


Hugo Chavez, le président de la République bolivarienne du Vénézuela, quant à lui, n’a pas été convaincu par le show de Dominique Strauss-Kahn. Il a confirmé le retrait de son pays du FMI « avant qu’ils ne nous pillent » et invité tous les États du Sud qui le peuvent à faire de même.


____________
[1] Selon les propos d’Irving Brown lui-même, rapportés dans Éminences grises, par Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard 1992. Sur le réseau US, voir « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.

[2] « Dominique Strauss-Kahn, 1993-1997, profession – conseil », par Laurent Mauduit, Caroline Monnot et Martine Orange, Le Monde, 11 décembre 1999. « Influents dans le monde de l’entreprise », par Bérengère Mathieu de Heaulme, Le Figaro, 22 janvier 2002.

[3] « La Hoover Institution, archives réservées aux Républicains », Réseau Voltaire, 26 octobre 2004.

[4] « La fulgurante intégration de Condoleezza Rice », par Arthur Lepic et Paul Labarique, Réseau Voltaire, 8 février 2005.

[5] « La NED, nébuleuse de l’ingérence démocratique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22janvier 2004.

[6] Op. cit.

[7] « Le German Marshall Fund, un reliquat de la Guerre froide ? », Réseau Voltaire, 5 octobre 2004.

[8] Cité in Encyclopédie politique française, Tome 2, Facta éd., 2005.

[9] Les Nègres de la République, par Claude Ribbe, Jean-Paul Bertrand éd., 2007.

[10] « MM. Sarkozy et Strauss-Kahn affichent leurs allégeances », par Cédric Housez, Réseau Voltaire, 7 novembre 2006. Article plagié depuis. La position de Dominique Strauss-Kahn est partagée par le premier secrétaire du PS, François Hollande, voir « France : le Parti socialiste s’engage à éliminer les diplomates pro-arabes », Réseau Voltaire, 9 janvier 2006. Les propos imputés à M ; Hollande dans ce dernier article ont fait l’objet d’un démenti de l’intéressé, mais ont été maintenus sur le site internet du CRIF.

[11] « Création accélérée d’un Conseil européen des relations étrangères », Réseau Voltaire, 3 octobre 2007.

 

Thierry Meyssan*

http://r-sistons.over-blog.com/article-pourquoi-la-ballade-de-sarko-en-chine-alerte-superflicage-des-medecins-49517960.html

 

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkZkVuFAyyKUNbNICm.shtml

http://www.marcfievet.com/article-dsk-le-queuttard-mondialiste-s-apprete-a-remplacer-le-nabot-49518216.html

 

 

Vous pouvez aussi lire mon article sur DSK

http://r-sistons.over-blog.com/article-d-strauss-kahn-serait-une-catastrophe-pour-la-france-societe-toxique-44131622.html

(sélectionné par le site M. Collon)

 

 

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 06:08


Photo: centerblog.net


Les Projets diaboliques de l’UE

 

L’Union européenne a décidé de réintroduire la peine de mort pour les insurgés. Vous ne le croyez pas? Les médias ne vous l’ont pas appris? Alors asseyez-vous et attachez vos ceintures.


 

Tous les Etats membres de l’Union européenne ont aboli la peine de mort. Lors d’émeutes, c’est la prison qui est la pire sanction qui attend les insurgés. Or le Traité de Lisbonne admet de nouveau la peine de mort pour les insurgés au sein de l’Union européenne. A la suite de la crise économique, elle s’attend à de graves troubles dans beaucoup d’Etats membres. C’est pourquoi elle tient à ce que le Traité de Lisbonne entre en vigueur le plus rapidement possible.


 

En juin 2008, les Irlandais l’ont refusé et bloqué ainsi son entrée en vigueur. Il vise à étendre considérablement le pouvoir des 27 commissaires de l’Union européenne, à mettre en place un président puissant, à réduire à l’état de vestiges les lois nationales des Etats membres et à rendre possible la peine de mort dans certains cas. L’entrée en vigueur du Traité permet explicitement de «réprimer [si nécessaire], conformément à la loi, une émeute ou une insurrection».


 

La peine de mort pourra être prononcée dans l’UE pour sanctionner «des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre». Cela a été précisé en petits caractères dans le Bulletin officiel de l’Union européenne du 14 décembre 2007 et dans les commentaires à propos de la Charte des droits fondamentaux qui aurait force de loi si le Traité entrait en vigueur. Il semble que personne n’ait lu ce passage car l’article 2 («droit à la vie») de la nouvelle Charte des droits fondamentaux dispose que «nul ne peut être condamné à la peine de mort ni exécuté.» Cela paraît incontestable, mais dans un passage en petits caractères on trouve les exceptions:


 

«La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire:


 

a)   pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;


 

b)  pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue;


 

c)   pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»


 

C’est ainsi que l’abolition de la peine de mort est relativisée et invalidée. Selon l’alinéa c), il sera donc possible dans l’UE, malgré l’interdiction officielle de la peine de mort, d’y recourir pour «réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection». Le saviez-vous? Le Bundestag allemand a voté en avril 2008, à une majorité de deux tiers, avec les voix de la CDU, du SPD, du FDP et des Verts, pour l’abandon de la souveraineté en faveur de l’UE, le Traité de Lisbonne et la réintroduction de la peine de mort pour des insurgés qui y est inscrite. La chancelière Angela Merkel a salué le Traité comme étant un «grand projet».


 

Avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le gouvernement de l’UE devient un gouvernement central puissant, comme celui de l’ex-Union soviétique. Les différentes républiques perdront beaucoup de leur importance et devront renoncer à leurs intérêts individuels pour le bien de l’Empire. Les Irlandais qui, contrairement aux Allemands, avaient été consultés par référendum sur le Traité et l’abandon de leur souveraineté qu’il impliquait l’avaient rejeté en juin 2008 également à cause du retour de la peine de mort. A l’automne 2009, il y aura en Irlande une seconde tentative.


 

Pour que tout marche comme prévu, les 27 commissaires européens se sont mis d’accord en secret, le 18 mars, à Bruxelles, sur le fait de modifier plusieurs lois irlandaises avant le référendum. Ainsi l’UE a mené en Irlande, en dépit de l’interdiction de la propagande politique dans les médias étatiques, une campagne politique en faveur du oui au Traité de Lisbonne, campagne financée avec l’argent des contribuables européens.


 

Afin que les Irlandais votent «correctement» lors du second référendum, cet automne, les 27 pays de l’UE se sont mis d’accord, le 18 mars à Bruxelles, pour aller à la pêche aux voix. Par exemple, les évêques qui prêchent dans les églises en faveur du Traité de Lisbonne, et donc de l’abandon de la souveraineté irlandaise, recevront de l’argent provenant des caisses de l’UE. En tête de la campagne figure la direction du Parlement européen. Elle a même annoncé publiquement qu’elle voulait que le «non» irlandais soit corrigé le plus vite possible, même au moyen de pressions directes exercées sur les évêques irlandais. De nombreux commissaires de l’UE ont estimé que c’était probablement un peu trop audacieux et ils se sont mis d’accord pour acheter des votes en secret.


 

Extrait de:
Udo Ulfkotte, «Vorsicht Bürgerkrieg!
Was lange gärt, wird endlich Wut.»
pp. 361-363. Kopp Verlag, 2009
(Traduction Horizons et débats)

ISBN 978-3-938516-94-2
[Attention, guerre civile! Ce qui fermente longtemps, explose enfin]

Les emphases sont d'IN.

Projets diaboliques de l’UE: le retour de la peine de mort

A lire sur le "Traité constitutionnel" de 2005;


Lire aussi:

http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2009/05/05/le-retour-de-la-peine-de-mort-en-france-i_1188847_3232.html

 

 

 

 

http://www.internationalnews.fr/article-35660199.html

 

 

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 23:56
La conférence sur le nucléaire proposée par l’Iran soulève les vraies questions.
par Maryvonne Leray

samedi 24 avril 2010, par Comité Valmy


 

La conférence de Téhéran qui dure deux jours, rappelle qu’il existe des milliers d’armes nucléaires qui menacent la paix et la sécurité dans le monde. Elle prend, pour cela, la communauté internationale à témoin toute en signalant que celle-ci a exprimé de nombreuses demandes en faveur du désarmement mais aucune n’a abouti à ce jour. [1]

 

La conférence, à laquelle les pays occidentaux ne sont pas présents, doit discuter pendant deux jours du "désarmement nucléaire, de la non-prolifération et de l’utilisation de la technologie nucléaire à des fins pacifiques, selon les autorités iraniennes.

Elle réunit huit chefs de diplomatie (Irak, Syrie, Liban, Oman, Arménie, Turkménistan, Centrafrique et Swaziland) ainsi que des vice-ministres de Russie, du Qatar, des Emirats arabes unis et un "assistant spécial du ministre chinois des Affaires étrangères", selon les Affaires étrangères.

Le président de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) Ekmeleddin Ihsanoglu et des représentants de l’AIEA et de l’ONU sont également présents, a-t-on précisé. [2]

Cette conférence n’est pas prise au sérieux par les médias occidentaux, elle même tournée en dérision et dévalorisée. Pourtant cette conférence a le mérite de soulever les vraies questions. Elle est à l’opposée de celle convoquée par Obama dont le but avéré était de maintenir la main mise des grandes puissance sur le nucléaire militaire et civil.

L’Iran est habitué à tenir des séminaires sur le désarmement mais cette conférence est très importante de par le niveau des participants et la conjoncture dans laquelle elle se tient », nous ont affirmé hier des organisateurs. En effet, l’on dénombre près d’une soixantaine de pays dont les représentants sont venus en nombre, qu’ils soient ministres, hauts responsables d’institutions, experts et même journalistes de divers médias internationaux. L’Algérie y est aussi présente aux côtés des pays qui aspirent à un nouvel ordre mondial sans trop de heurts entre les puissants et ceux qu’ils ont décidé de considérer comme faibles. Ainsi, dénombre-t-on beaucoup de pays arabes, d’Amérique Latine et d’Asie. .../...

C’est à croire que le président américain chercherait à inaugurer une nouvelle ère en matière de règlements des conflits, celle qui éviterait le recours systématique à la force des armes. C’est d’ailleurs, ce que l’on pourrait entrevoir à travers le nouveau défi que s’est fixé récemment l’Organisation de l’Alliance Nord Atlantique (OTAN) -que les USA dirigent - en cherchant à élaborer ce qu’elle qualifie de « nouveau concept stratégique ». Il faut reconnaître que le bourbier irakien et afghan dans lesquels s’enlisent depuis de longues années les Américains, oblige bien ces derniers à réviser leurs méthodes d’intervention à travers le monde. Il ne faudrait pas croire que ce sont les grosses pertes en vie humaines, civiles de surcroît, causées par ces affreuses guerres, qui pèseraient sur la conscience des dirigeants américains et autres occidentaux, puisque dans leur esprit ce ne sont que « des dégâts collatéraux ». Ce sont plutôt les budgets colossaux qu’elles exigent pour être « bien menées » qui leur posent problème. [3]

***

"Les Etats ayant l’arme nucléaire, ceux l’ayant utilisée ou ceux ayant menacé de l’utiliser, et particulièrement les Etats-Unis, devraient être suspendus de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)". dit Ahmadinejad.

Selon lui, une révision du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) doit être "effectuée par les pays indépendants ne possédant pas d’armes nucléaires. La présence des pays possédant l’arme nucléaire, particulièrement les Etats-Unis, empêche l’élaboration d’une traité équitable". [4]

Nous nous permettrons aussi de ne pas rejoindre les récentes allégations de Caroline Fourest

Tout le monde se doute bien que Barack Obama ne va pas appuyer sur le bouton nucléaire. Personne ne peut faire confiance à Mahmoud Ahmadinejad pour ne jamais y songer. Cet homme-là, qui croit être l’élu de Dieu, a renoncé à toute rationalité. Il ne faut rien en espérer, si ce n’est le pire. [5]

Personnellement je ne suis pas sûre qu’Obama n’appuie pas sur le bouton, je suis encore moins sûre que Netanyahou ne le fasse pas. La plume alerte de C . Fourest ne fait qu’oublier l’essentiel : le danger que fait peser sur le moyen orient et sur le monde un Israël sur armé et surnucléarisé.

 

Article publié sur le site Palestine Solidarité.

 

Notes :

 

1 http://www.continentalnews.fr/actualite/science,2/l-iran-tient-lui-aussi-sa-conference-sur-le-nucleaire,10209.html

 

2 http://www.france24.com/fr/20100417-iran-president-mahmoud-ahmadinejad-conference-desarmement-nucleaire-energie

 

3 http://www.continentalnews.fr/actualite/science,2/l-iran-tient-lui-aussi-sa-conference-sur-le-nucleaire,10209.html

 

4 http://www.france24.com/fr/20100417-iran-president-mahmoud-ahmadinejad-conference-desarmement-nucleaire-energie

 

5 http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/04/16/diplomatie-radioactive-par-caroline-fourest_1334844_3232.html

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article617

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 22:59

Alors que le couple présidentiel est en visite officielle en Chine, un livre s'intéresse aux relations de Nicolas Sarkozy avec la télévision. Le hold-up de Sarkozy est signé de l'excellent journaliste Emmanuel Berretta, spécialiste média au Point. Il y décrit un président "télécrate et nostalgique du petit écran de sa jeunesse." Lire la suite l'article

Photos/Vidéos liées

 

Nicolas Sarkozy :

le clash auquel vous avez échappé de très peu...

en direct sur France 3 !

 

 

Sur 300 pages, Berretta permet de comprendre comment fonctionne le pouvoir quand il se mêle des médias. Le Point en publie logiquement les meilleures pages dans son numéro sorti hier. Une anecdote a particulièrement retenu notre attention : la venue de Nicolas Sarkozy dans les locaux de France Télévisions le 30 juin 2008. Extraits :

"En sortant la tête de la voiture, Nicolas Sarkozy est accueilli sur les marches par une vingtaine de manifestants, brandissant une banderole "Plus belle la vie sans Sarkozy", référence ironique au titre du feuilleton de France 3. Pas de quoi fouetter un chat... En amont, Carolis a négocié, dans la matinée, avec les personnels afin d'éviter, croit-il, les manifestations d'hostilité."

 

Le président est de mauvaise humeur et le fait savoir à Patrick de Carolis, président de France Télévisions, venu l'accueillir devant sa voiture en lui ouvrant la portière. Dérangé par ces quelques manifestants, Sarkozy lance : "C'est scandaleux, cette maison n'est pas tenue, je ne sais pas pourquoi je reste, je ferais mieux de partir." Carolis aurait alors répondu, sans que personne (pas même le président ?), semble-t-il, n'entende sa réponse : "Avec le bordel que tu m'as foutu, je ne tiens pas si mal la maison."

 

Après cette entrée en matière déjà musclée, les choses se corsent à l'intérieur du salon privé des invités de France 3. En plus de sa garde rapprochée (Guéant, Louvrier), Sarkozy est venu avec sa maquilleuse personnelle. Enfermés dans un salon privé, Sarkozy et Carolis s'affrontent verbalement en présence de Guéant. Selon Berretta, Carolis "en a plus qu'assez d'essuyer les critiques injustes du président sur ses progr... lire la suite de l'article sur purepeople.com

 

 

http://fr.news.yahoo.com/51/20100430/ten-nicolas-sarkozy-le-clash-auquel-vous-0111c6b.html

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 22:54
Liberté de la presse: Ban Ki-moon dénonce les meurtres de journalistes
Liberté de la presse: Ban Ki-moon dénonce les meurtres de journalistes

Il faut en finir avec l'impunité de ceux qui tuent et persécutent les journalistes dans l'exercice de leur activité professionnelle, lit-on dans une déclaration du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon publiée à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui sera fêtée le 3 mai.

Le secrétaire général a rappelé que l'année passée, l'UNESCO a déploré 77 assassinats de journalistes tués alors qu'ils tentaient de dévoiler  et de dénoncer les cas d'abus de pouvoir ou de corruption.

"Je condamne ces assassinats et j'exige que les coupables soient traduits en justice. Tous les gouvernements se doivent de protéger les travailleurs des médias. Cette protection comprend aussi les enquêtes lancées contre tous ceux qui commettent des crimes envers les journalistes", a indiqué M.Ban Ki-moon dans sa déclaration.

Le Comité  pour la protection des journalistes  annonce que depuis 1992, plus de 800 journalistes ont été assassinés dans le monde, dont 76 en Russie.
 



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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 21:48

La campagne contre l’Iran et le droit international

 

En adhérant aux Nations Unies, 192 Etats du monde ont pris les engagements suivants:

•    «Maintenir la paix et la sécurité internationales et à cette fin: prendre des mesures collectives efficaces en vue de prévenir et d’écarter les menaces contre la paix et de réprimer tout acte d’agression ou autre rupture de la paix, et réaliser, par des moyens pacifiques, conformément aux principes de la justice et du droit international, l’ajustement ou le règlement de différends ou de situations, de caractère international, susceptibles de mener à une rupture de la paix;
•    Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du prin­cipe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde.»
De plus, il est inscrit dans la Charte des Nations Unies, concernant les devoirs des Etats membres:
•    «Les membres de l’Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger.
•    Les membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.»

Le fait que certains Etats, membres des Nations Unies, ont contrevenu à maintes reprises à ces dispositions ne dispense pas le monde actuel de ces engagements. Bien au contraire: Toutes les guerres menées après la Seconde Guerre mondiale ont démontré de façon cruelle à quel point était vrai ce que, en 1945, les membres fondateurs des Nations Unies avaient écrit au début du préambule de la Charte: «Nous, peuples des Nations Unies, résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances.»

Est-ce compatible avec ces principes que des représentants de gouvernements et de médias attaquent verbalement avec force un pays et n’excluent pas une guerre contre lui?

C’est bien ce qui se passe depuis de nombreuses années envers l’Iran. Et avec un ­nouvel élan depuis ces dernières semaines et mois.

On ne tient pas compte du fait
•    que ce n’est pas que le gouvernement iranien qui affirme depuis des années ne pas vouloir posséder des armes atomiques, mais les inspecteurs de l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA) de même que les services secrets ne peuvent apporter de preuve tangible d’un programme d’armes atomiques de l’Iran. Les rapports actuels des services secrets américains ont même attesté que l’Iran ne mène pas de programme d’armes atomiques. Certains adversaires de l’Iran prétendent même qu’il ne s’agit pas de prouver l’existence d’un tel programme, mais que c’est à ce pays à prouver qu’il n’en a pas – mais comment est-ce possible alors que tout ce que l’Iran présente comme preuves est remis en question;
•    que les déclarations du président iranien concernant Israël sont présentées dans les médias occidentaux de façon erronée et qu’on ne connaît pas de plans de guerre de l’Iran contre Israël;
•    que des plans de guerre israéliens ­contre l’Iran (et même des Etats-Unis) existent très probablement alors même que la Charte des Nations Unies interdit toute acte d’agression;
•    que l’Iran est menacé d’intervention guerrière par d’autres pays, voire par de hauts officiers allemands: Entre-temps le manuscrit du discours du général allemand de l’OTAN, Karl-Heinz Lather, tenu le 25 mars à Bonn devant la

Communauté de soldats catholiques a été rendu public. Et c’est précisément lors de la Journée mondiale de la Paix 2010 qu’il a dit: «D’ailleurs, la communauté internatio­nale [en fait les Etats membres de l’OTAN] pourrait se voir contrainte d’intervenir militairement si l’Iran ne renonce pas à ses ambitions d’un armement atomique. Il semble que l’action politique, la diplomatie et les sanctions n’apportent guère de solution.» Puis il ajouta – à l’encontre des obligations de la Charte de l’ONU – que «les Etats et les gouvernements [ceux de l’OTAN] acceptent en général [donc pas toujours] un mandat des Nations Unies comme condition d’une intervention militaire [ce qui, selon lui, n’est pas obligatoirement le cas];

•    que les propositions soumises à l’Iran ne respectent pas l’égalité des droits de tous les Etats inscrite dans la Charte des Nations Unies et on soumet l’Iran à des exigences sans aucun fondement dans le droit des traités touchant au nucléaire – ce que les décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU au sujet du programme nucléaire iranien ne peuvent cacher;
•    que des Etats qui, comme Israël, le Pakistan et l’Inde, refusent de se soumettre au Traité sur la non-prolifération des armes nuclé­aires (TNP), et disposent d’un énorme arsenal d’armes nucléaires, ne sont pas contraints de rentrer dans le rang (sans parler des 5 puissances nucléaires «officielles», qui ont aussi signé le TNP et se sont engagés à réduire leurs arsenaux nucléaires, voire à les supprimer, mais qui sont à des lieues de leur application) – on travaille ici aussi à deux niveaux;
•    que ce n’est pas la «Communauté inter­na­tionale» qui fait pression sur l’Iran, mais avant tout Israël, les Etats-Unis et l’UE, lesquels se sont unis contre l’Iran et exercent une pression sur les autres pays pour qu’ils se soumettent à leur volonté. La plupart des Etats et des gouvernements, comme par exemple les 118 membres du Mouvement des non-alignés, considèrent la politique de l’Iran différemment et estiment qu’il y a une possibilité d’entretenir des relations avec ce pays et de résoudre les conflits, se démarquant ainsi nettement du bloc politique des 3 pays sus-mentionnés, lesquels ne représentent finalement qu’une petite minorité dans l’ensemble du monde.

On n’évoquera pas ici les vraies raisons des plans de guerre contre l’Iran. On se contente de signaler que toute cette agitation guer­rière est alarmante pour tout un chacun qui s’intéresse raisonnablement à ce problème. Il est vrai aussi que tous ceux qui menacent l’Iran ne veulent pas forcément la guerre. Toutefois, ils aplanissent le terrain pour ce petit groupe de pays qui veulent cette guerre, en violation de la Charte des Nations Unies.

Il est particulièrement inquiétant de constater qu’on n’entend plus aucune voix contraire dans ces gouvernements et ces médias-là. Il n’y a aucun débat, on se contente de hurler avec les loups, alors même que ces cris n’ont rien à voir avec la vérité, mais ne sont poussés que pour soutenir des projets poli­tiques inavouables.

Cette volonté d’ignorer la Charte des Nations Unies n’est pas un délit mineur. C’est proprement une tentative de porter un coup à l’effort des peuples et des Etats de vivre en paix et dans la justice. C’est une menace pour l’humanité et c’est pourquoi, au sein de la Communauté internationale, ils sont nombreux à ne pas vouloir suivre cette voie.

Au cours des derniers 20 ans, plusieurs guerres ont été déclenchées contre la volonté de la Communauté internationale, avec des conséquences dramatiques tant pour les victimes qu’en ce qui concerne les coûts. Il est donc important de réfléchir à la façon d’empêcher une nouvelle guerre et aux moyens à disposition pour faire respecter le droit international – et cela par tous les Etats.  

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18902

 

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 18:02
Mercredi 28 avril 2010 3 28 /04 /2010 17:36
La 3e guerre mondiale a commencé: Un de ses aspects, le choc de civilisations, mais pas Judéo-Chrétien contre Musulmans comme on le pense, mais Judéo-Protestants contre Catholiques et Musulmans. Les Médias sont un rouage terrifiant de ce choc, ce sont des intruments de propagande, des hauts-parleurs pour les amateurs de conflits induisant aux guerres de prédation meurtrières ! Excellent exemple, les Infiltrés de David Pujadas, le 27 avril 2010 sur FR2. Pour inciter les individus à se désolidariser des Catholiques et des Musulmans, et à accepter de s'enrôler dans la guerre contre l'Iran, avec les conséquences planétaires que l'on sait ! eva R-sistons   
 
 
worldwarw.jpg
 
J'accuse les Anglo-Saxons d'avoir déclaré la guerre
aux Catholiques et aux Musulmans,
par Eva R-sistons 
 
La 3e guerre mondiale a commencé. Ce n'est pas une boutade ! Tandis que les Etats-Unis placent leurs armes de destruction massive aux quatre coins de la planète, multipliant les bases un peu partout, au Moyen-orient, en Afrique, en Amérique Latine (sept en Colombie, par exemple)..., tandis que l'Occident s'attaque aux citoyens de mille façons, en leur retirant leurs derniers avantages sociaux, en délocalisant leurs emplois, en restreignant leurs libertés, en fabriquant de toutes pièces de sordides pandémies ou des crises financières transférant leurs économies dans les coffre-forts bien remplis des Grandes banques - les Médias, criminels relais des politiques monstrueuses menées à l'échelle de la planète, se sont lancés dans une propagande impitoyable contre les Catholiques et les Musulmans. Tous les jours des attaques sont proférées contre les actes de pédophilie perpétrés par quelques brebis galeuses de l'Eglise catholique, alors que ces mêmes Médias font preuve d'une tolérance incroyable envers les rabbins pédophiles (1) ou des individus comme Polanski, Cohn-Bendit ou Frédéric Mitterrand; et tous les jours, c'est la curée contre les Musulmans, terrorisme, burqa, minarets, viande halal, et même polygamie.. tout leur est reproché, à tort ou à raison !
 
Il est temps de réaliser que le monde anglo-saxon, via les banksters de la City ou de Wall-Street, mène une guerre sans merci contre les Musulmans mais aussi contre les Catholiques, depuis peu stigmatisés en permanence, en accusant Benoît XVI de tous les maux (réintégration de la frange intégriste dans le giron de l'Eglise, pour l'unifier; béatifications jugées inopportunes; scandales pédophiles, etc, etc). Et le parti-pris scandaleux de ces attaques, à sens unique, relève de la diffamation, tout en montrant qu'il s'agit d'une croisade d'une partie de l'humanité contre l'autre, celle qui détient les leviers de la finance et les armes de destruction massive, contre les populations de plus en plus spoliées, diabolisées et meurtries. Les Médias, eux, ont choisi leur camp, de gré ou de force: Celui des nantis, et des nantis d'origine anglo-saxonne ou israélienne, protestants ou juifs.
 
C'est une véritable guerre des très riches contre les classes moyennes et contre les pauvres, doublée d'une guerre de religions d'un genre nouveau, puisqu'il ne s'agit plus d'une croisade contre les Chrétiens ou contre les Musulmans, mais bien contre les deux, unis dans une même stigmatisation outrageante et permanente. Cela frise l'indécence !
 
Et pourquoi cet acharnement contre deux religions du Livre, la catholique et la musulmane ? Parce que l'Histoire s'accélère, parce que le Nouvel Ordre Mondial des banques est pressé d'établir sa domination sur la planète, et que ce NOM est d'essence non pas judéo-chrétienne, comme on a tendance à le croire, mais judéo-protestante. 
 
Les Juifs ont toujours eu un rapport particulier à l'argent, en partie parce qu'ils étaient exclus de nombreuses fonctions et qu'ils étaient acculés à se spécialiser dans le négoce, en partie en raison de leur religion (prêts, dettes, endettement, dîme...). Jacques Attali vient encore de me le rappeler, d'une certaine manière, puisque pas plus tard qu'hier soir, en ré-écoutant d'anciens enregistrements des années 2002-2006, je suis tombée sur son interview dans l'émission Judaïca, à propos de son ouvrage "Les Juifs et l'argent". Quant aux Protestants, ils sont totalement décomplexés par rapport à l'argent, particulièrement les Evangéliques - et je les connais mieux que personne pour les avoir fréquentés pendant une vingtaine d'années avant de fuir leur sectarisme, leur littéralisme et leur fondamentalisme.
 
On doit en particulier aux Anglo-Saxons la fameuse "Théologie de la Prospérité", enrichissant nombre de leurs pasteurs et jolie carotte pour les fidèles accrocs à leurs prédications... Soit dit en passant, cette théologie est fort éloignée de la pauvreté évangélique, elle est même aux antipodes de la religion chrétienne. Dieu reconnaîtra les siens !
 
Et donc, le catholicisme et son Pape très attaché à la Doctrine de l'Eglise et à la Charité chrétienne (synonyme, au moins en théorie, de pauvreté) forts éloignées de notre modernité mercantile, représentent un danger pour le monde anglo-saxon friand de compétition, de consommation, et avide d'argent, de réussite, de pouvoir... devant l'Eternel, ou devant le Diable de la cupidité ? Autant dire qu'il faut combattre ce catholicisme-là par tous les moyens, de surcroît au moment où il se rapproche des Orthodoxes russes et alors même qu'il compatit aux souffrances des Palestiniens. Mgr Sabbah ne va-t-il pas jusqu'à prendre la défense du Hamas, au nom de la légitimité de la résistance à l'intolérable ? 
 
Quant aux Musulmans, du moins quant aux croyants - à distinguer de la plupart de leurs dirigeants eux aussi enrôlés sous la bannière très anglo-saxonne de Mâmon -, ils sont très exigeants en matière de morale, très rigoureux, leur finance islamique repose sur l'éthique, et ils se sentent obligés de pratiquer "l'aumône", autrement dit de songer aux plus défavorisés. Demandez aux Anglo-Saxons ce qu'ils pensent des plus pauvres: C'est le cadet de leurs soucis ! Ils n'ont même que mépris pour eux, et s'ils leur viennent parfois en aide, c'est plus pour soulager leur conscience ou par intérêt. La Prospérité d'abord ! Quant à leurs amis israéliens, ils vouent eux aussi un culte au Veau d'Or, comme au temps de la Bible. Chassez le naturel, il revient au galop ! Bref, Dieu là aussi reconnaîtra les siens, et Mâmon aussi. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes capitalistes...
 
Sauf que ce capitalisme-là est de plus en plus financier, de plus en plus gourmand, de plus en plus cupide, de plus en plus prédateur, de plus en plus dominateur, de plus en plus belliqueux... et qu'il a bien envie de garder pour lui tout seul le gâteau de la richesse, des dernières ressources de la planète et du pouvoir. Comment y parvenir ? En éliminant les indésirables, ceux qui ont des vélléités d'indépendance, ceux qui ont d'autres priorités, ceux qui pensent autrement, comme les Catholiques par principe opposés à la modernité chère aux Anglo-Saxons, ou comme les Musulmans sincèrement attachés à une éthique elle aussi très anachronique. Un choc de civilisations, alors, passant par l'opprobe jetée, via les Médias aux ordres, sur les Catholiques et sur les Musulmans, puis par leur anéantissement au besoin par la guerre ? Justement, voilà qui rapportera gros aux industriels de l'armement, du pétrole, de la chimie, de la reconstruction... La City, Wall-Street, en ont l'eau à la bouche ! Car on ne peut plus stigmatiser, aujourd'hui, les communistes. Il faut bien s'inventer de nouveaux adversaires en les discréditant... Les Catholiques et les Musulmans feront l'affaire ! Bref, c'est la curée...
 
David Pujadas en guerre contre
les Catholiques et les Musulmans:
Les infiltrés, sur FR2 la télé ultra-sioniste. 
 
Et ce 27 avril 2010, la campagne orchestrée contre les deux religions du Livre a atteint un sommet grâce à la star de la désinformation... vous avez tous reconnu David Pujadas, le lauréat du "Bobard d'or 2010" ! Imaginez une émission censée nous informer sur des groupuscules de jeunes intégristes, et qui se transforme en réquisitoire, mine de rien, contre les Catholiques et contre les Musulmans ! Oui, coup double, un exploit pour le champion du communautarisme à l'écran !  FR2 réalise des coups de maître, avec son équipe de zélés journalistes supporters d'Israël devant l'Eternel ! Et sur une chaîne publique, s'il vous plaît, avec NOS sous ! Alors, elle est pas belle, la télé française ? Elle vient de nous valoir la 43e place, s'il vous plaît, au palmarès de la liberté de l'information... Je suis antisémite en disant ça ? Non, seulement attachée à la véracité de l'information, à l'équité, à la neutralité, au pluralisme. Messieurs les Censeurs, bonsoir ! Allez vous faire voir chez les Grecs, c'est le moment...
 
Or donc, dans cette émission une équipe de FR2 s'est infiltrée parmi de jeunes intégristes violents, et elle en a profité pour discréditer le catholicisme et l'Islam, oui les deux religions à la fois. Vous voyez comme les Médias surtout orchestrés par les valeureux sionistes et au service de la vision anglo-saxonne du monde, et des intérêts du Grand Capital apatride, travaille bien ? Bref, j'ai été si choquée par l'introduction de l'émission, odieuse à l'égard de l'Islam, que j'ai aussitôt mis en place, sur FR2, un forum "Journalisme ou prétexte pour attaquer les Musulmans ?". Et j'ai placé un petit commentaire (2)  
  
Et que disait cette introduction ? En gros, que de jeunes excités voulaient faire la peau aux Musulmans dépeints, tenez-vous bien, comme "violeurs, tueurs, égorgeurs, adeptes d'une religion de guerre..." et qu'ils étaient antisémites.. Pauvres Juifs, éternelles victimes, et méchants Musulmans prêts à passer par l'épée (à défaut d'armes de destruction massive, ne pouvant rivaliser avec celles des Etats-Unis et d'Israël !) les peuples de la planète par fidélité au Coran ! 
 
Avec le recul, je me suis dit que les Catholiques n'avaient pas été épargnés non plus. Et en allant sur le forum, j'ai vu qu'il y avait aussi de bien jolis sujets, par exemple: "Que cherche FR2" ? "Plainte contre FR2", "Les Infiltrés manipulent-ils l'opinion ?"...
 
Pas du tout contents, les catholiques traditionnalistes ! Je vous joins leurs plaintes... (3).   Et "Que cherche FR2 ?" Morceaux choisis: "Les Infiltrés manipulent l'opinion. On va créer des amalgames, des tensions, de la haine... c'est irresponsable... Faux débats... C'est une incitation aux émeutes... C'est de la téléfiltrée... Les clichés sont haineux... On va attiser la haine une fois de plus... ". Hein, elle est pas belle, la vie, sur FR2 ? Elle est pas chouette, notre télé ? 
 
Oui, M. Pujadas, c'est une incitation à la haine, passible de poursuites. Car indirectement, en reprenant les mêmes mots "tueurs, violeurs, égorgeurs, religion de guerre.." au début et au milieu de votre émission, et même lors du débat (en remontrant la séquence), vous les martelez dans la tête des télespectateurs, vous faites un amalgame insupportable entre les Musulmans et les fauteurs de guerre, les violeurs, les égorgeurs ... Ne savez-vous pas que le Coran incite à l'effort de guerre contre ses mauvais penchants, et à la guerre défensive, et non offensive comme dans la Bible hébraïque ? Vous le "journaliste", ne savez-vous pas que ce sont vos amis israéliens et américains qui bombardent les populations sans défense avec des armes sophistiquées ? De qui vous moquez-vous ? N'êtes-vous pas en train de faire, indirectement, votre sale propagande en vue de la guerre contre l'Iran, que vous appelez certainement de vos voeux pour complaire au pays que vous servez et aux marchands d'armes vos employeurs ? Quel conflit d'intérêts ! Dites-moi, il me semble que vous officiez sur une chaîne publique, et en France, non ? Alors, comment osez-vous manipuler ainsi l'opinion publique ? Vous salissez votre carte de presse, comme tant d'autres dans nos Médias, ainsi la soubrette des marchands d'armes, votre collègue Marie Drucker qui encore hier, se complaisait à décrire la vie des Légionnaires pour mieux inciter nos jeunes, sans doute, à "mourir pour la patrie" (titre de l'une de ses émissions) ! Quelle patrie, au fait ? Celle du Grand capital, apatride, ou celle de l'Empire, ou encore celle d'Israël ?
 
Les infiltrés, quelques extraits: " Le Coran dit qu'un Musulman qui pose le pied sur une terre, la terre lui appartient. L'Islam est de plus en plus virulent. Il peut y avoir une guerre civile (sous-entendu, ce sera la faute des Musulmans !). Un jeune: "Les femmes voilées, c'est elles qu'il faut tuer en premier". Les Musulmans grandissent dans la haine de l'autre. C'est une religion de guerre. Là c'est dangereux",  etc etc
 
Et les Catholiques ? La vision que Les Infiltrés donnent est caricaturale. Ils chantent les louanges de Pétain, ils endoctrinent les enfants à l'école confessionnelle, ils encouragent, au plus haut sommet de l'Eglise, leurs traditionnalistes et même leurs intégristes, ils minimisent la violence de l'occupant nazi (au fait, on ne minimisme pas la violence envers les Palestiniens ???), ils dénigrent le Gl de Gaulle, ils sont rebelles à la modernité, et pas un mot sur l'holocauste... pauvres Juifs ! Doublement victimes, de la Shoah, et de l'indifférence (exactement comme les Tsiganes) ! Mais dans quel monde vivons-nous ? Mais dans un bien vilain monde catholique, Messieurs-Dames ! Et que fait le Pape ? Il réintègre ces brebis galeuses dans l'Eglise catholique ! Il leur donne une légitimité ! Obsédé par la réunification de son Eglise, il ferme les yeux sur ce qui est incompatible ! Et les croisades, et l'Inquisition, alors !  Le Pape n'est-il pas nostalgique de l'époque où religion et politique étaient liées, ne déplore-t-il pas la République, la démocratie, la laïcité, ne regrette-t-il pas la grande époque de la chrétienneté missionnaire ?
 
Comment, au final, ne pas faire d'honteux amalgames, d'abord entre les Musulmans et les Islamistes, ensuite entre les Catholiques et ses intégristes ? Et si Pujadas déplore l'antisémitisme, à juste titre, jamais il n'emploie le mot d'islamophobie ou de racisme anti-Musulman ! Que retiendront les téléspectateurs ? Que les Catholiques et les Musulmans sont infects, et que les Juifs sont les éternelles pauvres victimes ? De là à planter dans notre tête l'idée qu'il faut venger ces malheureux Juifs en attaquant les Iraniens, il n'y a qu'un pas, que d'autres, ensuite, se chargeront de populariser ! Les croisades catholiques et le prétendu amour de la guerre des Musulmans, ne sont-ils pas le prélude aux croisades, à venir, contre le Mal ? Un Mal fabriqué de toutes pièces !!! Quelle responsabilité ! 
 
Cette télé-là est à vomir. Non seulement elle dresse les individus les uns contre les autres, mais elle distille la haine, insidieusement, et elle induit au choc de civilisations broyeur de vies humaines !
 
Il est temps que les Pujadas soient chassés de l'espace public. Ils sont dangereux !
 
Et l'époque des guerres de religion, par la faute de sinistres apprentis sorciers, ne doit pas revoir le jour !  Autant dire qu'une partie capitale se joue présentement sous nos yeux...
 
Eva R-sistons 
                         
 
 
(2) Voici mon commentaire sur FR2:
 
"Je suis journaliste de profession, attachée à la neutralité, au pluralisme. Et en tant que citoyenne, je suis attachée à l'équité. Comme d'habitude, Davis Pujadas, la star de la désinformation, lauréat du "Bobard d'or 2010", saisit toutes les occasions pour défendre SON clocher (le sien est juif), or je rappelle qu'un journaliste doit être NEUTRE. Et comme d'habitude, il saisit l'occasion pour attaquer les Musulmans, d'une manière, ici, détournée. Il se plaint à juste titre de l'antisémitisme, mais à aucun moment il ne parle du racisme anti-musulman, de l'islamophobie (au contraire il l'entretient dans une émission comme celle-ci), et pourtant des diatribes intolérables sont prononcées contre eux: "Attention Islam !... Violents, violeurs, égorgeurs, religion de guerre, politique, c'est dans le Coran (non, je l'ai lu une fois: Guerre contre soi, contre ses mauvais penchants, ou guerre DEFENSIVE, fausse accusation donc - alors que dans la Bible (1e partie, hébraïque) on parle de guerre OFFENSIVE, nuance -), et même une allusion à la guerre civile... laissant penser que ce sont les Musulmans qui pourraient la provoquer ! C'est une façon détournée de nous dresser contre les Musulmans, c'est donc de l'incitation à la haine raciale, passible de poursuites. M. Pujadas prend prétexte de ses temps d'antenne, sur une chaîne PUBLIQUE, payée avec NOS sous, pour attaquer les Musulmans, sous couleur d'attaquer les extrémistes (et aussi d'attaquer les Catholiques, indirectement, comme partout en ce moment, cela fait aussi partie de la stratégie anglo-saxonne), cela rentre dans le cadre du CHOC de CIVILISATIONS vers lequel le capitalisme fou souhaite nous entraîner, nouvel adversaire après le communisme: Il faut faire marcher l'industrie de l'armement, et pousser les citoyens à accepter la guerre contre l'Iran, juteuse pour la Haute Finance et les industriels du pétrole.
La France de Voltaire est tombée bien bas, M. Pujadas est le roi de la propagande, de la désinformation, des bobards.  Alerte, le danger c'est lui, pas les 350 femmes qui portent la burqa ou les Catholiques ou les Musulmans ou les quelques groupuscules extrémistes à la marge. Cet homme ne mérite pas sa carte de presse, il la deshonore !
eva R-sistons à l'intolérable, http://r-sistons.over-blog.com (+ de 500.000 visiteurs), le blog d'une journaliste-écrivain éprise d'équité, de paix, de neutralité de l'information, dénonçant guerres, choc de civilisations, communautarismes, désinformation, capitalisme militaro-financier.. Je vais publier un article, c'est trop grave"
 
 
(3)NB : Un plainte a été déposée à la suite de cette émission:
Communiqué : L’AEP Saint Projet victime d'ignobles calomnies 
 
Le Cours Saint Projet, établissement d'enseignement privé hors contrat fondé par des familles de Bordeaux en 2005, a fait l'objet de calomnies gravissimes de la part de journalistes de la Télévision publique ayant recouru à des manipulations de mineurs et des mensonges d'une extrême gravité.
 
L’Association d'Education Populaire Saint Projet, gestionnaire du Cours Saint Projet, tient à faire savoir :
 
1 - que le Cours Saint Projet est une école fondée par des parents, pour donner une solide instruction à leurs enfants, que ce cours est totalement indépendant de toute  formation politique, qu' il bénéficie d'une aumônerie catholique et s’appuie sur des valeurs chrétiennes.
 
2 - qu'elle condamne avec la plus grande fermeté toute forme de racisme, d'antisémitisme ou  d'incitation à la haine, lesquels n'ont aucune place au Cours Saint Projet, école fondée sur des valeurs chrétiennes de paix et d'amour.
 
3 - qu'elle dénonce comme de dangereuses calomnies montées de toutes pièces les allégations proférées dans le cadre de l'émission les INFILTRES de David Pujadas;
 
4 - qu'elle est scandalisée par  les procédés  indignes utilisés par cette équipe de journalistes :
- abus de confiance,
- mensonges,
- manipulation de mineurs
- incitation de mineurs à la haine raciale de la part du journaliste infiltré,
- atteinte à la vie privée,
- amalgames,
- désinformation.
 
5 - Cette émission devant être diffusée dans les jours à venir, l’AEP Saint Projet demande à la justice, à France 2 et au CSA de sanctionner les auteurs de ces ignobles calomnies.
 
http://cours.saintprojet.free.fr/communique.htm

 

 

Exclusif ! FRance 2 commence à recevoir du papier bleu…
 

Me Solange Doumic a déposé plainte aujourd’hui même contre France 2, Matthieu Maye (l’“infiltré”) et Capa Télévision, le producteur de l’infâme « À l’extrême-droite du Père », auprès du Procureur de la République de Bordeaux, au nom de 15 familles de l’école Saint-Projet de Bordeaux, familles agissant au nom de 36 enfants mineurs.
 
Une seconde plainte sera déposée ultérieurement au nom des familles qui n’ont pas eu le temps matériel de la mandater.
 
Une copie de la plainte a été adressée au C.S.A., à CAPA Télévision, au journaliste David Pujadas et à France 2
.
 
Riposte-catholique a appris, aux meilleures sources, que d’autres plaintes et démarches judiciaires étaient en cours contre ce reportage scandaleux qui constitue une nouvelle et grave agression contre le catholicisme.
 
Restez mobilisés ! L’affaire va prendre de l’ampleur…
 
Daniel Hamiche  
 
http://www.riposte-catholique.fr/?p=6382  

 

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 18:00

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Qui sommes-nous ?

Force de Défense d'Israël sur Internet / F.D.I.I

La "Force de Défense d'Israël sur Internet" (F.D.I.I) est une initiative du média Juif.org qui a comme missions de veiller et combattre les informations antisémites et mensongères à propos d'Israël sur Internet.
La F.D.I.I réunit des membres & collaborateurs à travers le monde qui partagent les mêmes valeurs d'unité, de fierté juive et les mêmes volontés d'éradiquer les propagandes négationnistes et autres groupuscules racistes et antisémites sur le réseau Internet devenu un outil efficace de propagande.

L'antisémitisme sur Internet

La propagande antisémite devient plus sophistiquée dans son contenu et dans ses moyens de diffusion. L'internet permet de toucher un public très vaste, un moyen de propagande de premier ordre pour les groupuscules racistes et antisémites.
Les mouvements extrémistes "classiques" ont déjà investi internet : on y trouve une foison de contenus (textes, photos, vidéos,...) de néo-nazis, négationnistes, de terrorisme,...
Depuis la création des sites gratuits de partages vidéos de type "Youtube" et réseaux sociaux de type "Facebook", la diffusion de contenus antisémites est volumineuse, quotidienne et la difficulté à déterminer l'origine de l'information s'est accentuée.
On trouve ainsi les Protocoles des Sages de Sion, des listes de juifs célèbres travaillant dans les médias, des diatribes antisémites ressassant l'accusation de meurtre rituel et de déicide, des pamphlets antisionistes.... On peut commander des publications antisémites, des t-shirts et disques de musique skinhead, des drapeaux nazis et tout un matériel de propagande normalement interdit de diffusion.
Les groupes de discussions qui fleurissent sur internet sont aussi un outil de propagande, dans lesquels on trouve de nombreux clichés antisémites anciens, la dénonciation des "sionistes" - plutôt que d'utiliser le mot "juif" -, la négation de la Shoah.
  • La négation de la Shoah est devenu une "opinion légitime".
  • L'armée israélienne "Tsahal" passe pour une armée de violeurs inhumains.
  • Les "sionistes" auraient introduit le virus Sida en Afrique.
  • Les juifs contrôleraient les médias.
Le danger réside dans le fait que des mensonges, des insinuations et des discours ambigus influencent des utilisateurs non avertis.

Union des forces

La "Force de Défense d'Israël sur Internet" réunit des membres dynamiques & solidaires d'Israël et du peuple Juif à travers le monde qui partagent les mêmes valeurs d'unité, fierté juive et volonté d'éradiquer les propagandes négationnistes et autres groupuscules racistes et antisémites sur le réseau Internet.

Veille & Combat des informations antisémites et mensongères à propos d'Israël

La F.D.I.I est à la pointe de la technologie pour combattre ses ennemis.
Nous avons développé et développons des solutions permettant la veille en temps-réel des sites les plus sensibles en ce qui concerne la diffusion de messages antisémites.
L'objectif est de récolter, trier et signaler pour faire supprimer ces contenus le plus rapidement avant qu'ils influencent et occasionne des dégâts.
Juif.org
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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:58
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Tout ce que vous ne devriez pas savoir sur l’Erythrée (1/3)
 
Mohamed Hassan   
 
La Corne de l’Afrique est une des régions les plus meurtries du continent : guerres incessantes, famine, pauvreté… Des images que tout le monde connaît. Mais peu de gens savent que l’Erythrée estime possible de sortir de ce cercle infernal, de résoudre les conflits par le dialogue et d’atteindre un important niveau de développement. On pourrait s’en réjouir. Pourtant, aux yeux de la communauté internationale, l’Erythrée est un Etat paria, mis au banc des accusés du Conseil de Sécurité de l’ONU ! En quoi ce pays, dont personne ne parle, menace-t-il les puissances occidentales ? Dans ce nouveau chapitre de notre série « Comprendre le monde musulman », Mohamed Hassan dévoile tout ce que nous ne devrions pas savoir sur l’Erythrée.
 
 
INTERVIEW: Grégoire Lalieu & Michel Collon

L’Erythrée serait-elle la source de toutes les violences dans la Corne de l’Afrique ? C’est ce que semble penser le Conseil de Sécurité des Nations Unies qui a récemment voté des sanctions contre ce pays. L’Erythrée est notamment accusée de fournir des armes aux rebelles somaliens.
Ces sanctions reposent sur une campagne mensongère visant à déstabiliser le gouvernement érythréen. Il y a un embargo sur la fourniture d’armes vers la Somalie depuis 1992, des experts internationaux sont présents sur place pour contrôler la situation et il existe aujourd’hui, pour toute arme, un numéro de série qui permet d’assurer sa traçabilité. Malgré toutes ces dispositions, le Conseil de Sécurité n’a pas plus de preuves sur ce présumé trafic qu’il n’en avait sur les armes de destruction massive en Irak ! Par contre, vous retrouvez encore une fois Washington derrière ce type de campagne mensongère. Pourtant, même le secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires africaines des Etats-Unis, Johnnie Carson, n’y croit pas. La vérité, explique-t-il, c’est que la Somalie est en guerre depuis vingt ans et regorge d’armes. N’importe qui peut en vendre ou en acheter sur le marché noir. Les rebelles somaliens n’ont donc pas besoin de l’Erythrée pour s’approvisionner.

L’Erythrée est également accusée d’entretenir des tensions avec Djibouti sur un différend frontalier. Il y a d’ailleurs eu un accrochage entre les deux armées en 2008.
L’Erythrée n’a jamais manifesté la moindre revendication territoriale sur Djibouti. Comme la plupart des frontières en Afrique, celle qui sépare les deux pays a été tracée par les puissances coloniales. Elle a donc été marquée il y a bien longtemps et n’a jamais été discutée.
Cet « incident » de 2008 est une pure fabrication de l’administration Bush. Tout a commencé au mois d’avril lorsque le président érythréen, Isaias Afwerki, a reçu un appel téléphonique de l’émir du Qatar. Ce dernier rapportait une plainte du président djiboutien, Ismail Omar Guelleh : l’Erythrée amasserait des troupes à la frontière. Or, le président Afwerki n’avait rien ordonné à son armée et a été très surpris par cet appel. Pourquoi son homologue djiboutien passait-il par une tierce partie ? Isaias Afwerki proposa tout de même de rencontrer Guelleh à Djibouti, en Erythrée ou même au Qatar s’il le souhaitait. Le président djiboutien ne répondit pas à l’invitation.
Quelques semaines plus tard, le 11 juin 2008, des soldats de l’armée de Djibouti attaquèrent des troupes érythréennes à la frontière. Un bref combat s’engagea causant une trentaine de morts et des dizaines de blessés de part et d’autre. Le président djiboutien clama aussitôt que l’Erythrée avait attaqué son pays. Avec une rapidité déconcertante, les Etats-Unis produisirent un communiqué condamnant l’ « agression militaire de l’Erythrée contre Djibouti ». Le Conseil de Sécurité des Nations Unies fit aussitôt écho à cette condamnation. Et ce n’est qu’ensuite qu’il proposa d’envoyer une commission d’experts pour analyser la situation sur place et établir les faits. Pourquoi le Conseil de Sécurité a-t-il mis la charrue avant les bœufs ? Sur quoi se basaient ses accusations ? Il n’y a pas de différend entre l’Erythrée et Djibouti. Les peuples de ces deux pays ont toujours été en bonnes relations. Mais une fois de plus, les Etats-Unis manipulent la communauté internationale et le Conseil de Sécurité pour faire pression sur l’Erythrée.

Comment expliquer l’attitude de Djibouti ?
Le président Ismail Omar Guelleh n’a pratiquement pas de base sociale. Il est seulement maintenu au pouvoir grâce au soutien de puissances étrangères.  Par conséquent, il ne peut rien leur refuser. Cela explique notamment pourquoi il y a tant de soldats étrangers à Djibouti. Par exemple, les Etats-Unis n’ont qu’une base militaire en Afrique, et elle se trouve à Djibouti. Ce petit pays abrite également des contingents d’autres nations et la plus grande base française du continent.
Guelleh est donc totalement dépendant de Washington. Si les Etats-Unis ont besoin de lui pour créer une nouvelle crise dans la région, il s’exécute. C’est devenu une spécialité US : fomenter des problèmes pour ensuite proposer de les résoudre. Ici, les Etats-Unis cherchent à faire passer l’Erythrée pour un pays belliqueux qui serait la cause de tous les problèmes dans la Corne de l’Afrique.   

Pourquoi les Etats-Unis veulent-ils marginaliser l’Erythrée ?
Le gouvernement érythréen a une vision pour son propre pays et pour la région : il est possible d’atteindre un bon niveau de développement et de résoudre les conflits par le dialogue si on se débarrasse des interférences des puissances étrangères. Si vous regardez la crise en Somalie, l’Erythrée a toujours prôné de rassembler tous les acteurs politiques de ce pays autour d’une table pour dialoguer. Pour trouver une solution au conflit et reconstruire la Somalie, l’Erythrée propose également d’impliquer la société civile : femmes, vieillards, chefs religieux… Rassembler tout le monde au delà des clivages pour rebâtir un pays qui n’a plus de gouvernement depuis vingt ans. Cette méthode serait certainement efficace pour ramener la paix dans le pays. Mais, de leur côté, les Etats-Unis ont volontairement maintenu la Somalie dans le chaos. En 2007, ils ont même ordonné à l’armée éthiopienne d’attaquer Mogadiscio alors que la paix était revenue. Et au bout du compte, c’est l’Erythrée qui est sanctionnée par l’ONU !
En fait, les Etats-Unis craignent que la vision érythréenne ne fasse des adeptes dans la Corne de l’Afrique. Cela signifierait la fin de l’ingérence américaine dans cette région stratégique. Washington cherche donc à mettre l’Erythrée en quarantaine pour éviter que le « virus » se propage. C’est une technique que les Etats-Unis ont toujours appliquée et que Noam Chomsky a étudiée. Il parle de « théorie de la pomme pourrie » : si une pomme pourrit dans un panier, il faut vite la retirer avant que les autres pommes pourrissent à leur tour. C’est pourquoi les Etats-Unis ont toujours cherché à renverser des gouvernements (avec ou sans succès) : Castro à Cuba, Allende au Chili, le Laos dans les années 60… Chomsky remarque que Washington intervient alors sous prétexte d’assurer la « stabilité » du monde. Mais cette « stabilité », nous explique-t-il, signifie « sécurité » pour les multinationales et les classes dirigeantes.

Pour Washington, l’Erythrée est donc la pomme pourrie de la Corne de l’Afrique ?
Tout à fait. Mais le véritable ennemi de la région, c’est l’impérialisme. Particulièrement l’impérialisme US. L’Erythrée souhaite donc que les pays de la Corne de l’Afrique se débarrassent des ingérences des puissances néocoloniales et développent un projet commun. La Corne de l’Afrique jouit d’une position géographique très avantageuse : elle est à la fois connectée aux pays du Golfe et à l’Océan Indien où s’effectue la majeure partie du commerce maritime mondial. Elle dispose également de nombreuses ressources : minerais, gaz, pétrole, biodiversité… Si les pays de cette région se libéraient du néocolonialisme et unissaient leurs efforts, ils parviendraient à sortir de la pauvreté. Voilà ce que souhaite l’Erythrée pour la Corne de l’Afrique. Bien évidemment, les Etats-Unis ne souhaitent pas que ce projet voie le jour car ils pourraient faire une croix sur le contrôle de cette région stratégique et sur l’accès à ses matières premières. Washington essaie donc de faire pression sur le président Isaias Afwerki pour qu’il change sa politique. En fin de compte, l’Erythrée, qui a dû mener un long combat pour obtenir son indépendance en 1993, lutte encore aujourd’hui pour protéger sa souveraineté nationale.

Le combat pour l’indépendance mené par l’Erythrée est le plus long de l’histoire de l’Afrique. Le pays a d’abord été colonisé par les Italiens en 1869. Comment l’Italie, qui n’était pas un grand empire colonial, s’est-elle retrouvée en Erythrée ?
Il faut replacer cela dans le contexte de l’Europe au 19ème siècle. A l’époque, le vieux continent était le théâtre d’une lutte sans merci entre les puissances impérialistes pour le contrôle des colonies et de leurs matières premières. Il y avait déjà une très forte rivalité entre la France et la Grande-Bretagne. Et l’unification de l’Italie en 1863 puis celle de l’Allemagne en 1871 firent apparaître de nouveaux concurrents de taille. De plus, le monde capitaliste connut sa première crise majeure en 1873. Cette crise entraîna le démantèlement progressif de l’empire ottoman et exacerba encore plus les appétits rivaux des puissances européennes. L’Allemagne, par exemple, voulait profiter du démantèlement de l’empire ottoman pour acquérir de nouvelles colonies. De leur côté, les Britanniques soutenaient Istanbul pour bloquer l’expansion allemande.
Le chancelier Bismarck décida donc d’organiser la conférence de Berlin en 1885. C’est un événement majeur dans l’histoire du colonialisme : alors que jusque là, elles s’étaient surtout installées sur les côtes de l’Afrique pour y établir des comptoirs commerciaux, les puissances européennes projetèrent lors de cette conférence de coloniser graduellement l’ensemble du continent. Ainsi, pour éviter de nouveaux conflits et relancer l’économie capitaliste, l’Europe se mit d’accord sur le partage du gâteau africain. Durant ces discussions, la Grande-Bretagne encouragea les Italiens à s’installer dans la Corne de l’Afrique. La stratégie des Britanniques était d’inviter une puissance coloniale pas très menaçante (l’Italie) pour bloquer l’expansion de concurrents plus sérieux (la France et l’Allemagne).

L’Europe se partagea l’Afrique mais au début du 20ème, l’Ethiopie était le seul pays indépendant du

continent. Pourquoi ? 
Cette particularité résulte d’un compromis entre les Français et les Britanniques. Les premiers avaient pour projet de s’étendre de Dakar à Djibouti. Or, les seconds ambitionnaient de déployer leur empire du Caire au Cap, en Afrique du Sud. Si vous observez une carte de l’Afrique, vous verrez qu’immanquablement, ces projets coloniaux étaient amenés à se télescoper. Pour éviter un conflit qui aurait entraîné de grosses pertes dans les deux camps, la France et la Grande-Bretagne ont décidé de ne pas coloniser l’Ethiopie. Mais les impérialistes n’ont pas pour autant renoncé à ce territoire. Ils ont soutenu et armé Menelik II qui régnait sur une des régions les plus riches d’Ethiopie. Avec le soutien des puissances coloniales, Menelik II a pris le pouvoir dans toute l’Ethiopie et permis aux Français et aux Britanniques d’avoir accès aux ressources de son empire.
Finalement, si l’Ethiopie était le seul pays à ne pas être colonisé, on ne peut pas dire pour autant qu’elle était indépendante ! Celui qui se faisait appeler Menelik II, Negusse Negest d’Ethiopie, lion conquérant de la tribu de Judah, élu de Dieu, n’était qu’un agent des puissances impérialistes, incapable de bâtir un Etat moderne. Il avait été choisi notamment parce que c’était un chrétien orthodoxe et qu’il provenait d’une des régions les plus riches d’Ethiopie. Menelik II dirigeait donc un régime minoritaire dans un système féodal où la majorité des nationalités n’avaient aucun droit. L’esclavage y était pratiqué. Tout cela a créé de nombreuses inégalités qui se ressentent encore aujourd’hui en Ethiopie.

L’Erythrée, par contre, fut colonisée par l’Italie. Mussolini déclara même plus tard qu’elle serait le cœur du nouvel empire romain. Quels furent les effets de la colonisation italienne en Erythrée ?
Quand elle colonisa l’Erythrée, l’Italie comptait trop de paysans dans ses frontières. Beaucoup ont  émigré en Suisse ou en France. Et d’autres sont partis s’installer en Erythrée. Avec son paysage de carte postale et son climat agréable, la nouvelle colonie italienne en faisait rêver plus d’un. Des colons se sont implantés sur place avec les paysans. La bourgeoisie italienne a alors beaucoup investi en Erythrée. La situation géographique de cette colonie l’intéressait particulièrement. En effet, le pays a de longues côtes bordant la mer Rouge. Il est proche du Canal de Suez au nord et du détroit de Bab-el-Mandeb au sud : un des couloirs de navigation les plus fréquentés du monde, reliant la mer Rouge à l’Océan Indien.
Les Italiens ont donc investi en Erythrée et développé des plantations, des ports, des infrastructures… Pour vous donner une idée du niveau de développement de cette colonie, lorsque les Britanniques vont envahir l’Erythrée durant la Seconde Guerre mondiale, ils vont carrément démonter des usines pour les emporter !

On paraît loin des pillages habituels ou des mains coupées du Congo belge. L’Erythrée était-elle une exception dans le monde impitoyable du colonialisme ?
Il y a eu des aspects positifs mais il ne faut pas se leurrer, le colonialisme italien restait un concept discriminatoire où les Noirs n’avaient pas beaucoup de droits par rapport aux Blancs. Pourquoi ? En fait, quand l’Italie s’est emparée de l’Erythrée et d’une partie de l’actuelle Somalie à la fin du 19ème siècle, elle a tenté de poursuivre son expansion en Ethiopie. Mais les soldats italiens ont été vaincus par Menelik II durant la bataille d’Adoua en 1896. Dans les années suivantes, l’idéologie fasciste s’est développée au sein de l’intelligentsia italienne avec la volonté de restituer l’honneur du pays qui avait été vaincu par des Noirs. Le colonialisme italien était donc très raciste envers ces derniers. La population érythréenne avait été intégrée au projet colonial mais en tant que classe inférieure.
D’ailleurs, le fascisme italien (qui arrive au pouvoir en 1922) était avant tout basé sur un racisme anti-noir, il n’était pas antisémite comme le fascisme allemand. Des juifs ont travaillé au sein d’organisations fascistes en Italie ! Et Mussolini avait une maîtresse juive. Imaginez cela pour Hitler ! Ce n’est que plus tard, vers la fin des années trente, que l’Italie va commencer à persécuter les juifs. D’abord, parce que Mussolini s’était rapproché d’Hitler. Ensuite, parce que le parti fasciste italien avait besoin d’un second souffle. Il utilisa donc la communauté juive comme bouc émissaire pour mobiliser la population italienne.

Finalement, les fascistes italiens ont eu leur revanche sur l’Ethiopie : en 1935, les troupes de Mussolini envahirent le seul pays non colonisé de l’Afrique.
Oui, même si l’occupation de l’Ethiopie ne dura pas très longtemps. En 1941, en pleine guerre mondiale, l’armée britannique chassa les Italiens de la région et les Alliés prirent le contrôle de la Corne de l’Afrique. Au lendemain de la guerre, si l’Ethiopie retrouva son « indépendance », le sort de l’Erythrée, par contre, fit débat.
L’Union soviétique souhaitait que cette colonie obtienne son indépendance. De leur côté, comme ils l’avaient fait un peu partout, les Britanniques souhaitaient diviser le pays en deux sur base de la religion : les musulmans devaient rejoindre le Soudan et les chrétiens orthodoxes l’Ethiopie. Il est intéressant de noter que l’Eglise éthiopienne était favorable à cette option et faisait pression sur les chrétiens d’Erythrée pour qu’ils l’acceptent. Elle leur disait que s’ils refusaient, ils ne seraient pas enterrés et leur âme ne rejoindrait pas le paradis. Malgré tout, les chrétiens d’Erythrée refusèrent : ils se sentaient Erythréens avant toute chose ! Ce sentiment d’appartenance s’explique notamment par le fait que les Italiens, à l’inverse de nombreuses puissances impérialistes, avaient intégré le peuple érythréen au projet colonial sans distinction ethnique. Mais finalement, ce fut la troisième option qui l’emporta, celle des Etats-Unis : l’Erythrée devait être intégrée à l’Ethiopie dans un système fédéral.

Pourquoi les Etats-Unis soutenaient-ils cette option ?
Sa position géographique avait conféré à l’Erythrée une grande importante aux yeux de Washington pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Dès les années 40, le Pentagone et des firmes d’armement privées développèrent d’importants projets dans le pays : une ligne d’assemblage d’avions, des ateliers de réparation, une force navale… Et surtout, dans les années 50, les services de renseignement américains établirent dans sa capitale Asmara une de leurs plus importantes bases de télécommunication à l’étranger. A l’époque, il n’y avait pas de surveillance satellite comme aujourd’hui et les systèmes d’écoute avaient une portée limitée.  Mais depuis l’Erythrée, vous pouviez surveiller ce qui se passait en Afrique, au Moyen-Orient, dans le Golfe et même dans certaines parties de l’Union soviétique.
Les Etats-Unis plaidèrent donc pour que l’Erythrée soit rattachée à l’Ethiopie, qui était un allié de Washington. John Foster Dulles, une figure éminente de la politique américaine, dirigeait le bureau des Affaires Etrangères. Il reconnut dans un débat du Conseil de Sécurité : « Du point de vue de la justice, les opinions du peuple érythréen doivent être prises en considération. Néanmoins, les intérêts stratégiques des Etats-Unis dans le bassin de la mer Rouge, et les considérations pour la sécurité et la paix dans le monde, rendent nécessaire  que ce pays soit rattaché à notre allié, l’Ethiopie ». Voilà comment fut réglé le sort de l’Erythrée. Avec de lourdes conséquences : la plus longue lutte pour l’indépendance en Afrique allait commencer…

A suivre dans les prochaines semaines, les deuxième et troisième parties de notre interview sur l’Erythrée. Avec Mohamed Hassan, nous retracerons les trente ans d’un combat épique mené par les résistants. Nous découvrirons les enjeux de la révolution érythréenne, ses similitudes avec Cuba. Nous aborderons également la question des droits de l’homme en Erythrée, objet d’attaques des puissances occidentales. Enfin, nous analyserons ce fameux paradoxe africain : tant de richesses pour une population si pauvre.

 

 

Mohamed Hassan recommande les lectures suivantes:

- Dan Connell, Against All Odds. A Chroincle of the Eritrean Revolution , The Red Sea Press, Inc, 1997

- Firebrace & Holland, Never Kneel Down, Spokesman, 1984

 

Mohamed Hassan* est un spécialiste de la géopolitique et du monde arabe. Né à Addis Abeba (Ethiopie), il a participé aux mouvements d’étudiants dans la cadre de la révolution socialiste de 1974 dans son pays. Il a étudié les sciences politiques en Egypte avant de se spécialiser dans l’administration publique à Bruxelles. Diplomate pour son pays d’origine dans les années 90, il a travaillé à Washington, Pékin et Bruxelles. Co-auteur de L’Irak sous l’occupation (EPO, 2003), il a aussi participé à des ouvrages sur le nationalisme arabe et les mouvements islamiques, et sur le nationalisme flamand. C’est un des meilleurs connaisseurs contemporains du monde arabe et musulman.

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-tout-ce-que-vous-ne-devriez-pas-savoir-sur-l-erythree-1-3-49433161.html 

 

Déjà paru dans notre série "Comprendre le monde musulman":

- Comment expliquer le succès du Hamas?

- Réponse à vos questions sur le Hamas: "Gaza est un endroit normal avec des gens normaux"

- Crise au Darfour: le sang, la faim et le pétrole

- Afghanistan-Pakistan: Le trou noir de l'Empire

- Que doit faire Ahmadinejad pour recevoir le Prix Nobel?

- Somalie: Comment les puissances coloniales maintiennent le pays dans le chaos

- Yémen: Ce n'est pas Al-Qaïda que les USA combattent, mais la démocratie

http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2709:tout-ce-que-vous-ne-devriez-pas-savoir-sur-lerythree-13&catid=6:articles&Itemid=11

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:55
Un enfant de 3 ans en garde à vue pendant deux heures avec son père

Un enfant de trois ans a été maintenu durant deux heures au commissariat de Juvisy en Essonne, après que son père, en situation irrégulière, a été interpellé puis placé en garde à vue, jeudi dernier, selon le Réseau éducation sans frontières (RESF). Lire la suite l'article

Selon RESF, l'homme a été arrêté le 22 avril, vers 17h, alors que son fils de trois ans se trouvait avec lui.

«Séparé de son père, il est terrorisé»

Au commissariat, l'enfant se trouve «seul avec son père, dans une pièce vide. Son père est assis sur une chaise, menotté à cette chaise. Les policiers laissent l'enfant une vingtaine de minutes avec son père puis viennent le chercher. Le petit ne comprend rien, séparé de son père, il est terrorisé», indique RESF dans un communiqué.

La mère de l'enfant a pu venir chercher le garçonnet vers 19h. Contacté par l'AFP, le commissariat de Juvisy n'a pas été en mesure de commenter cette information. 

 

http://fr.news.yahoo.com/82/20100427/tfr-un-enfant-de-3-ans-en-garde-vue-pend-4abdc0f.html

 

 

 

Etrange garde à vue pendant

la visite de Sarkozy à Bobigny

 

 

Mardi, Nicolas Sarkozy se déplaçait à la préfecture de Seine-Saint-Denis, à Bobigny, pour assister à la prise de fonction du nouveau préfet, Monsieur Christian Lambert. Pour l'occasion, la préfecture a été fermée pendant deux jours, cette mesure étant justifiée par les autorités par le fait qu'il faille « travailler en sécurité ». C'est à se demander s'il ne faudrait pas également fermer l'Elysée pour les deux prochaines années.

Profitant de l'occasion pour parler de la sécurité justement, Nicolas Sarkozy a promis que « tous les jours il y aura des actions de police contre les trafiquants ». Sitôt dit, sitôt fait. Pour l'action en tous cas. Pour le trafiquant, on repassera.

Garde à vue non justifiée

Il s'appelle Grégory Pasqueille. Il a l'air bonhomme, un t-shirt mauve marqué « No Sarkozy day » qu'il incarne bien. Le jeune homme s'est déplacé devant la préfecture pour parler à la presse, annoncer une mobilisation le 8 mai prochain pour un nouveau « No Sarkozy day ».

Il n'a pas eu le temps de parler qu'il a été interpellé et placé en garde à vue. Rien n'est dit, tout est fait. Pourquoi une telle mesure ?

On rappellera que les gardes à vue sont régies par les articles 63 et suivants du code de procédure pénale. L'article 63 du code de procédure pénale est ainsi libellé :

« L'officier de police judiciaire peut, pour les nécessités de l'enquête, placer en garde à vue toute personne à l'encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction. »

 

L'article 63-1 du code de procédure pénale précise :

« Toute personne placée en garde à vue est immédiatement informée par un officier de police judiciaire […] de la nature de l'infraction sur laquelle porte l'enquête. »

 

Difficile pour Grégory Pasqueille de savoir le motif de son placement puisque l'OPJ lui-même l'ignorait. Sa hiérarchie lui avait juste demandé d'interpeller l'individu.

Là encore, rien n'est dit mais tout est fait.

Difficile de supporter d'être privé de sa liberté quand celui qui vous en prive est incapable de justifier. Difficile aussi probablement pour l'OPJ qui obéit, avec ce que cela représente de renoncement et de compromission.

La possibilité d'émettre une contestation, voire de sortir une dangereuse pancarte, voilà l'infraction dont était officieusement soupçonné Grégory Pasqueille. Mais puisque manifester, puisque parler, puisque s'opposer n'est pas encore illégal, les policiers ont choisi l'outrage. Ils n'ont même pas pu désigner le mot qui aurait constitué cet outrage.

Si les mots ont un sens, ils n'ont pas choisi l'outrage pour rien. Etre opposant serait-il devenu outrageant ?

Des ordres qui empêchent la police de travailler

Au commissariat de Bobigny, on ne fait pas semblant. On est trop effondré pour ça. Effondré comme on l'est devant les valeurs qui s'écroulent, y compris celles de la loi. Effondrés comme on l'est devant soi-même quand on plie devant l'autorité par peur d'être sanctionné alors qu'on devrait y résister.

Et pendant ce temps là, Nicolas Sarkozy annonçait « pas un jour sans traquer les trafiquants ». Au commissariat de Bobigny, on le dit aussi.

On dit qu'on doit arrêter des trafiquants, qu'on est débordé et que des ordres comme celui-là empêchent de travailler.

Au commissariat de Bobigny, on dit surtout qu'on a dû arrêter « un gars gentil et qui était dans son bon droit », qui n'avait même pas une pancarte, juste un t-shirt « No Sarko » en guise de drapeau.

Au commissariat de Bobigny, on pense comme le conseil général de Seine-Saint-Denis qui réclame un effectif supplémentaire de 400 policiers. Seulement, les policiers ne peuvent pas être dans les bus de Tremblay et en escorte présidentielle pour empêcher une petite voix solitaire à peine muée de s'élever.

Voilà le premier acte du préfet. Pour sa tranquillité et pour celle de sa majesté, on fait embastiller les individus pour que rien ne dépasse sur les côtés. On fait pression sur les policiers pour qu'ils utilisent des moyens illégaux contre ceux qui veulent parler.

Nul besoin d'être juriste pour s'inquiéter du message en droit qui vient d'être transmis à la société. Nul besoin d'être militant pour imaginer l'illégalité quotidienne quand l'infraction présumée est plus grave que de parler.

Ni grand caïd ni petit dealer, juste harcelé

Et puis il y a eu « l'entretien avocat » durant la garde à vue, cette demi-heure d'une utilité relative puisque, en attendant la réforme pour laquelle le corps judiciaire a eu l'outrage de manifester, l'avocat ne sait toujours rien du dossier.

L'article 63-4 dispose :

« L'avocat peut communiquer avec la personne gardée à vue dans des conditions qui garantissent la confidentialité de l'entretien. »

 

L'entretien a eu lieu dans une salle sécurisée, chacun y entre de son côté, la porte qui se referme du côté du gardé à vue ne peut plus être ouverte de l'intérieur, un hygiaphone sépare l'avocat de son client : la confidentialité est tellement respectée qu'on ne s'entend pas. Même en maison d'arrêt, les parloirs avocats ne se font pas dans ces conditions là.

Pour ceux qui auraient un doute, Bobigny n'est pas en Turquie.

Et pendant ce temps-là, Nicolas Sarkozy expliquait que ce qu'avaient vécu les chauffeurs de bus de Tremblay en France était intolérable. Il avait raison. Il aurait pu dire la même chose de ce que vivait Grégory Pasqueille dans une cellule crasseuse, retenu en toute illégalité, pour que le Président puisse tranquillement parler de sécurité.

Il devait se sentir en sécurité ce garçon de 20 ans devant les forces de police qui pouvaient tout contre lui, puisqu'ils pouvaient même s'affranchir des lois.

Et pendant ce temps là, Nicolas Sarkozy disait qu'il allait « harceler les délinquants, qu'ils soient grands caïds ou petits dealers ». Grégory Pasqueille n'est ni grand caïd ni petit dealer, juste harcelé.

Ils ont quand même fini par relâcher ce dangereux criminel désormais « défavorablement connu par les services de police » puisqu'arrêté.

Il risque de récidiver. Est-ce qu'on encoure une peine-plancher pour vouloir s'exprimer ?

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 02:23
GIEC, OMS, Goldman Sachs : les Menteurs sont dans la place, et les gens regardent ailleurs.

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 02:42

 

Reporters sans frontières a publié en octobre 2009 son classement mondial de la liberté de la presse. 175 pays ont ainsi été passés en revue, avec des résultats fort instructifs.

 

Dans le palmarès des vingt premiers, nous trouvons bon nombre de pays européens aux identités nationales fortes et structurées, des pays indépendants où dominent un esprit civique et un respect de la tradition : le Danemark (1er du classement : tout le monde se souvient du courage et de la solidarité dont ont fait preuve les Danois face aux menaces des islamistes dans l'affaire des “caricatures de Mahomet”), la Finlande (2e), l'Irlande (3e : longtemps réfractaire à l'asservissement de l'Union européenne), la Norvège (4e : elle ne fait pas partie de l'Union européenne), la Suède (5e), la Suisse (8e : où l'Union démocratique du centre de Christophe Blocher réunit plus de 30 % des voix sans subir de diabolisation par le système médiatique), l'Islande (9e), etc.

Puis suivent l'Australie (16e), le Japon (17e), et les Etats-Unis d'Amérique qui remontent - effet de la fin de l'ère-Bush oblige… - de la 40e à la 20e place.

 

Vous ne serez sans doute pas étonnés d'apprendre que la France se situe glorieusement à la 43e place, juste entre le Surinam (42e) et le Cap-Vert (44e), et loin derrière le Ghana et le Mali.

 

La France poursuit ainsi sa descente aux enfers, où elle s'enfonce année après année. Une reculade qui n'a pas été freinée par l'arrivée du Grand Conducator que le monde nous envie : Nicolas Sarkozy.

 

Autre dégringolade remarquée : celle d'Israël qui perd carrément 47 places d'un coup, se retrouvant au  93e rang, loin derrière le Koweit (60e) et les Emirats-Arabes-Unis (86e), mais, ouf !… quand même devant son ennemi juré, l'Iran, sans surprise à la 172e place.

 

Dans cette liste établie entre le 1er septembre 2008 et le 1er septembre 2009, les critères sont basés sur un questionnaire recensant des atteintes directes contre les journalistes (assassinats, emprisonnements, agressions, menaces…) ou les médias (censures, saisies, perquisitions, pressions…).

 

 

Deux principales sources peuvent être citées à cet ensemble de données :
-
http://humanrights-geneva.info/Classement-mondial-de-la-liberte,6782
- http://www.rsf.org/fr-classement1001-2009.html

 

L'information a notamment été relayée par Anne Kling sur son journal informatique, le mercredi 21 octobre 2009.

 

En guise de complément, les commentaires de l'actualité par Nicolas Domenach et Eric Zemmour sur I-Télé, samedi 24 octobre, soulignent l'importance de la liberté d'expression et d'information des Français par Internet.

 

Enfin, il est révélateur de savoir que cet article a été publié sur LePost.fr le 26 octobre 2009 et que LePostfr l'a finalement censuré en mars 2010.

 

La France est bien en 43e position de la liberté de la presse.

 

 

Propagande, pensée unique, médias français

22 avril, 2010 à 12:22

 

 

http://sangliergris.unblog.fr/2010/04/22/classement-mondial-de-la-liberte-de-la-presse-la-france-en-43e-position/

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 02:32

 

David Pujadas au Salon du Livre de Paris le 14 mars 2009
wikipedia

 

La remise de prix de la meilleure manipulation médiatique :

les Bobards d’or

 

La fondation Polémia a organisé, mardi 20 avril 2010,

une cérémonie au cours de laquelle ont été remis

les Bobards d'or. Ces prix honorent

les meilleures manipulations médiatiques de l'année 2009.

Je vous invite à découvrir cette soirée

et les lauréats en vidéo :

 

VIDEO sur le site

 

Pujadas, Dominique Wolton, etc, lauréats

 

 

En guise de complément, voir Classement mondial de la liberté de la presse : la France en 43e position !

 

 

                                  http://www.lepost.fr/article/2010/04/22/2043551_les-bobards-d-or-les-resultats.html

 

 

__________________________________________________________________________________________

 

 

Communiqué de Polémia

David Pujadas, Dominique Wolton et Stéphane Durand-Souffland,
lauréats des premiers « Bobards d’or ».
Le prix spécial du jury, « Les Ciseaux d’or », attribué au médiateur de TF1, Jean-Marc Pillas

La cérémonie de remise des premiers bobards d’or a eu lieu mardi soir 20 avril, à Paris, devant plus de 200 personnes réunies dans une salle pleine à craquer. Pour récompenser les meilleurs désinformateurs, les internautes, le public et le jury ont décerné les prix suivants :

Bobard d’or (télévision) : David Pujadas de France 2 qui avait utilisé, le 28 décembre 2009, des images du Honduras pour illustrer la répression d’une manifestation en …Iran.

Le tout en avertissant au préalable les spectateurs : « Attention ! Si des enfants sont à vos côtés, certaines de ces images peuvent choquer. » David Pujadas, qui était dépassé par Laurence Ferrari lors du vote des internautes, a refait son handicap au cours de la soirée et a été plébiscité par le public dont le jury a repris le choix.

Bobard d’or (presse écrite) : Stéphane Durand-Souffland du Figaro pour avoir écrit, le 2 janvier 2010, que les meurtriers de Jean-Claude Irvoas (le photographe de lampadaires tué à Épinay en 2005) étaient « d’origine européenne » (en fait il s’agit d’un Sénégalais, d’un métis de Congolais, d’un Antillais et d’un Maghrébin né en Franche Comté). Stéphane Durand-Souffland est une référence dans le monde de la presse en tant que président de l’Association des journalistes judiciaires. C’est une donc une « autorité morale » qui se voit couronnée du Bobard d’or.

 

Bobard d’or (maîtres à penser) : Dominique Wolton l’a largement emporté sur tous ses concurrents. Une déception pour Bernard-Henry Lévy habitué à cumuler les distinctions honorifiques.

 

Enfin le jury a créé une distinction spéciale, les Ciseaux d’or, qui ont été attribués à Jean-Marc Pillas, médiateur de TF1. Jean-Marc Pillas a expliqué la censure, par TF1, des images de la Marche pour la vie ainsi : « la “première chaîne nationale”, n’a pas vocation à couvrir la manifestation de quelques militants anti-avortement contestant une loi de la République. » Une explication qui ne manque pas de saveurs alors qu’il ne se passe pas de semaine sans que TF1 ne parle de manifestations de clandestins et de leurs soutiens demandant la modification des lois sur l’immigration.

 

La deuxième cérémonie des Bobards d’or aura lieu au printemps 2011. .

 

http://www.polemia.com/bobardor/communique.html

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 02:12

Marie Drucker

 

http://www.purepeople.com/people/marie-drucker_p492/photos/1

 

 

 

Juste un mot, en passant...

 

Le Journal de 20 h, FR2 télé orchestrée par les néo-sionistes.

 

J'arrive au moment où... on annonce que le Grand Rabbin

va à Vichy,

 

ensuite interview de Bruel, chanteur, acteur,

et grand ami de Tsahal

- vous savez cette armée si morale qui liquide les Palestiniens -.

 

Et on annonce une soirée animée par... les Drucker, en famille,

Michel et Marie.

 

Et la Marie aime la guerre !

Toujours là pour en faire la promotion...

Allons, citoyens, allez faire les guerres qu'elle présente

- et que sa famille ne fera pas !

Là, la soubrette des marchands d'armes

va bientôt faire la promotion de la Légion.

 

Alors, elle est pas belle (et variée), la télé sioniste ?

Mettez un néo-sioniste à la Télé, même publique,

et c'est la désinformation et la propagande assurées !

 

Alors, on décroche ?

 

Eva R-sistons à la désinformation et à la propagande

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 02:05

 

Dieudo-Zemmour-j.jpg

  

Dieudonné à la télé ! (Quand ???)


M. Éric Zemmour a déclaré que la plupart des trafiquants en France, sont Noirs ou Arabes. Ces propos ont causé un tollé. La LICRA devait porter plainte mais ne le fera pas, et par fausse symétrie le MRAP, lui, porte plainte…Attendons.

M. Zemmour a reçu, au nom de la liberté d’expression le soutien de nombreux habitués de nos médias sionisés. M. Zemmour est toujours présent à la télévision (dans l’émission de haut niveau culturel « On n’est pas couché ! » de son ami Ruquier).  M. Zemmour a le droit de tout dire !
 
Les derniers naïfs qui ne croient pas à l’existence du lobby sioniste dans les médias peuvent comparer le cas de M. Zemmour avec celui de M. Dieudonné.

Ce dernier est toujours interdit de télévision (avec une ou deux exceptions, récemment). Sous la pression du CRIF et d’autres associations communautaires, aucun maire de France n’ose louer une salle à M. Dieudonné. Les propriétaires de salles privées subissent de telles pressions qu’ils y ont renoncé. M. Dieudonné doit se produire dans son théâtre personnel ou dans son autocar, quand il sillonne la France. Et ce, avec des tentatives « d’interdiction de stationner » toujours sous la pression du lobby sioniste.  M. Dieudonné a répondu, récemment, à M. Zemmour qui, bien-sûr, refuse tout débat public avec lui.

La « rébellion » et  la « transgression » ont des limites que M. Zemmour connaît très bien. Ce sont les limites qui distinguent les vrais rebelles des bouffons de service qui, en plus, se savent protégés et peuvent dire n’importe quoi en toute impunité. Protégés par qui ?  Pourquoi ?  Chacun a le droit d’avoir son opinion à ce propos !  Certains crient déjà au deux poids - deux mesures.

Il y aurait bien un moyen pour faire taire cet odieux soupçon :
Dieudonné à la télé !


Le Président,
Yahia Gouasmi.

 

http://www.partiantisioniste.com/communications/dieudonne-a-la-tele-0395.html

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 01:59

 


 

  lundi 26 avril 2010

 

La face cachée du voile intégral, par Jean Lévy

 

 

      

Ainsi, Nicolas Sarkozy déclare la guerre totale à la « burqa ».
Il décide même que la loi sera examinée « en urgence » dès le mois de mai par les Assemblées…  

La « burqa » serait, dit-il, « une atteinte intolérable à la dignité féminine ».    

Les médias aux ordres et la majorité, se réjouissent de cette décision présidentielle (les lois sont-elles maintenant décidées à l’Elysée ?). Elle aurait été prise, dit-on, « pour protéger les femmes ». La sous-ministre Amara et son ancienne organisation « Ni putes, ni soumises » tressent des couronnes de fleurs à notre auguste président.

      

     

Plus détonnant, dans ce concert de louanges, celles du député communiste André Gerin. Certes, on savait sa répulsion pour toute forme de communautarisme, qui l’avait conduit à signer une préface d’un livre écrit par le député UMP de droite extrême, élu de Montfermeil, Eric Raoult, mais de là à encenser Sarkozy !  

    

     

Moins étonnante, l’adhésion du socialiste Manuel Valls, toujours favorable aux mesures les plus droitières et les plus ultralibérales, prises par le pouvoir.  

 

     

Mais pourquoi cette précipitation présidentielle, alors que le Conseil d’Etat, qui n’est pas composé de « barbus » intégristes, a émis d’amples réserves quant à l’interdiction du voile intégral dans tout l’espace public.  

    

     

Les raisons invoquées en haut lieu ne tiennent pas la route.  

 

Le chanoine d’honneur de Saint-Jean de Latran, par ailleurs président de la République, n’est guère qualifié pour donner des  leçons de « laïcité ». Ses propos méprisants à l’égard des instituteurs, moins aptes, selon lui, à faire la morale que les  curés, et surtout sa propension à inonder l’école dite « libre » de ses dispendieux cadeaux, ne font pas de Nicolas Sarkozy, l’expert in contesté de la laïcité.  

    

     

D’ailleurs, lui et les partisans de l’interdiction de la « burqa » répètent à loisir que la religion n’est pas en cause, seul « le droit des femmes », est mis en péril par le voile intégral.  

 

  Et bien parlons-en du « droit des femmes » dans notre société !  

    

     

  Faut-il rappeler les discriminations dont sont victimes les salariées dans les entreprises, privées comme d’Etat, en matière de qualification, de rémunération, de promotion ?  

 

Les patrons et les politiques nous renvoient à une affaire « d’état d’esprit », déplorable certes, mais ancrée dans l’opinion et « qu’il est difficile d’en sortir ».  Ces messieurs nous serinent la même chanson depuis un demi-siècle, comme si, en matière de rémunérations, ils n’étaient pas les seuls décideurs !  

    

     

  Faut-il rappeler que les « congés de maternité » sont opposés aux mères qui travaillent, comme un handicap pour leurs carrières, et souvent motif de licenciement. Sans que le pouvoir intervienne : « les patrons sont maîtres dans leurs entreprises ». Et celles-ci ne sont pas « un espace public »  

    

     

Pas question là de faire appel à la protection de « la liberté des femmes ».  

 

On pourrait parler des crèches qui manquent cruellement, du chemin de croix des femmes, qui se lèvent dès l’aube pour revenir, tard le soir du travail, pour un salaire dérisoire, et qui sont les premières à être licenciées, après avoir laissé leur santé à l’entreprise.  

 

C’est la loi du marché, nous dira-t-on. Et il faut respecter la loi.  

 

Peu importe la dignité, la liberté des femmes en régime capitaliste.  

 

Et ce sont les mêmes qui s’indignent de la « burqa », la prison du vêtement, disent-ils, les hypocrites !  

 

  En fait, l’offensive du pouvoir vise bien d’autres choses. Elle s’insère dans une politique globale remise au goût du jour à la suite des résultats calamiteux de Nicolas Sarkozy et de son UMP aux élections régionales. Le président veut regagner les voix du Front National, perdues lors du dernier scrutin.  

 

  Et tout lui est bon pour atteindre ce but.  

 

  La « burqa » donc, mais aussi l’installation fixe de policiers dans les écoles, la suppression des allocations familiales en cas d’absences scolaires répétées, pour ne parler que des dernières mesures annoncées.

   

     

  Ne nous « voilons pas la face », sous la « burqa », il y a la  face cachée du  président

 

 

[http://canempechepasnicolas.over-blog.com/]

 

 

 

10 raisons d’être contre l’interdiction de la Burqa..

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12416

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 02:29

 

    

 
 
Le Net, une toile… d’araignée ?

 

Les véritables origines du réseau informatique mondial Internet, la toile sont peu connues. A la base, c’est un projet militaire US qui avait pour but de constituer un réseau d’ordinateurs afin d'améliorer les communications entre chercheurs au sein du DARPA (Defense Advanced Reseach Projects Agency).

 

Le Darpa est une agence du département de la défense des Etats-Unis chargée de la recherche et du développement de technologies à usage militaire. Ce projet a réellement abouti en 1966 lorsque Lawrence G. Roberts (chercheur au MIT puis au DARPA), le National Physical Laboratory et surtout la Rand Corporation ont mis au point le réseau Arpanet qui devient officiellement Internet le 1 janvier 1983. (voir Lawrence Roberts, sur wikipedia.org).

La Rand Corporation est un think tank américain spécialisé dans l’aide décisionnelle, la recherche et l’analyse dans le domaine des nouvelles technologies. C’est une institution puissante qui a eu des membres prestigieux comme Condoleezza Rice ou Donald Rumsfeld, avec un budget évalué à 230 millions de dollars en 2008.

 

Plus tard, en 1989, Tim Berners-Lee, informaticien au CERN (Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire) a développé un lien hypertexte qui utilise Internet. Le World Wide Web était né. Le 30 avril 1993,  le CERN a annoncé que le World Wide Web sera gratuit pour tous car il entre dans le domaine public (voir aussi : (PressWeb)

 

Il est intéressant de noter que le World Wide Web consortium dont le sigle est W3C est noté www. La lettre w qui correspond à la sixième lettre de l’alphabet hébreu a pour valeur numérique 6 (la gematria) et donc, www = 666. Drôle de hasard, surtout lorsque l'on sait que la date choisie pour le lancement, le 30 avril, est traditionnellement associée à la nuit des sorcières, dite nuit de Walpurgis, date du suicide de Hitler et de la création de l’'Église de Satan à San Francisco par Anton LaVey. De plus, le logo se passe de commentaires.

 

Rapidement, cet outil est devenu le plus grand fournisseur d'informations instantanées, il s'est aussi transformé en un remarquable outil de résistance ou de militantisme... Mais la liberté d'expression sur Internet pourrait bien être mise à mal un jour. 

Lockheed Martin, Microsoft et le Darpa préparent en effet un Internet militaire du futur. Leur but est de mettre au point un nouveau protocole réseau militaire. Lockheed Martin a décroché un contrat de 31 millions de dollars avec le gouvernement américain pour travailler à réinventer TCP/IP. Microsoft est associé aux travaux. D’après les déclarations de John Mengucci de chez Lockheed Martin, l’objet principal du contrat consiste à anticiper les possibles attaques: “Les nouvelles menaces et attaques réseaux requièrent des concepts de protection révolutionnaires. Avec ce projet [...] nous travaillons à renforcer la cyber-sécurité et à nous assurer que les combattants pourront combattre en dépit de cyber attaques.” Ne faut-il pas plutôt y voir la volonté de créer un nouveau réseau plus contrôlable ?

 

Par ailleurs, une nouvelle loi en préparation aux Etats-Unis pourrait couper le robinet aux internautes. La Cybersecurity Act of 2009 ou plutôt The Rockefeller-Snowe Cybersecurity Act , si elle est votée, permettra de limiter ou de couper l’Internet aux USA. Il s’agit de la section 18 de la loi S 773 proposée par le sénateur John (Jay) Rockefeller et la sénatrice Olympia Jean Snowe . « Le président peut déclarer un état d'urgence en cybersécurité et ordonner la limitation ou la fermeture du trafic internet en provenance ou vers tout gouvernement fédéral compromis ou tout système réseau critique ».

 

De plus, la création d’un poste de conseiller national à la cyber-sécurité (NCA) est prévu. Il rapporterait directement au Président des États-Unis.

 

John Fontana, journaliste sur Network World, s'en inquiètait dans son article du 4 avril 2009 dernier  intitulé « Bill would give Obama power to shut down Internet, networks during cyber attacks. Des voix critiques demandent que cette phrase (la section 18, ndlr) soit plus clairement définie. « C'est une loi de grande envergure. Il semble que le président puisse complètement couper internet ou demander à des sociétés comme Verizon Communications d'en limiter le trafic. Il y a largement de quoi être inquiet », assure Leslie Harris, présidente du CDT (Center for Democracy and Technology (CDT), qui défend les valeurs démocratiques et les libertés constitutionnelles à l'ère du numérique ».

 

La sénatrice du Maine Olympia Jean Snowe a d’ailleurs affirmé que cette loi « favorisait l’utilisation des tribunaux militaires au détriment des tribunaux civils » afin de lutter contre le terrorisme.

 

De plus, cette proposition de loi se retrouve au cœur de l’actualité. Mercredi 24 mars 2010, le Comité du Commerce Science et Transport a approuvé la Loi de Cybersécurité S 773 qui est en discussion au sénat actuellement.

La lutte contre le terrorisme est donc encore une fois de plus mise en avant afin de restreindre les libertés. Certains parlent de la révision de la section 18 de cette loi qui, si elle passait en l’état, permettrait au président des USA de totalement contrôler le Net.

De plus, tout ceci fait étrangement penser à Ésaïe 59.5 : « Ils couvent des oeufs de basilic, Et ils tissent des toiles d'araignée. Celui qui mange de leurs oeufs meurt; Et, si l'on en brise un, il sort une vipère. » Ou bien Job 8.14 : « Ses certitudes sont fragiles, sa sécurité n'est qu'une toile d'araignée. »

Chez les Aztèques, l'araignée est le symbole du dieu des Enfers. Dans la mythologie grecque, Arachné voulut se mesurer à Athéna en tissant une toile et elle ut punie car nul ne peut être l’égal des dieux.
 

N’oublions pas ce que Jean-Claude Juncker Premier ministre, ministre des finances luxembourgeois, gouverneur de la Banque mondiale de 1989 à 1995 ancien gouverneur de la BERD et du FMI président actuel de l'Eurogroupe, déclarait dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel n°52/1999 p136 :


« D’abord nous décidons quelque chose, ensuite on le lance publiquement. Ensuite nous attendons un peu et nous regardons comment ça réagit. Si cela ne fait pas scandale ou ne provoque pas d’émeutes, parce que la plupart des gens ne se sont même pas rendus compte de ce qui a été décidé, nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’aucun retour ne soit possible... » (Spiegel)


 (Jean-Claude Juncker ist ein pfiffiger Kopf."Wir beschließen etwas, stellen das dann in den Raum und warten einige Zeit ab, was passiert...).


Gilles Bonafi est professeur et analyste économique.


Gilles Bonafi est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  

Articles de Gilles Bonafi publiés par Mondialisation.ca

 

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18797

 

 

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 02:22
Des nouvelles qui n’arrivent pas jusqu’en Europe
 

A-t-il été informé, le Parlement de l’Union Européenne, de ce qu’au Honduras ont été assassinés plusieurs journalistes seulement coupables d’avoir exercé leur métier ?

 

A-t-il été informé, ce même Parlement, du fait qu’Israël s’apprête à expulser de leurs maisons et de leurs terres quelques soixante dix mille citoyens palestiniens seulement coupables de vivre encore là où ils sont nés ?

 

Ont-ils été informés, nos illustres eurodéputés, de quelques cas d’atteinte aux plus élémentaires Droits de l’Homme survenus en Irak ou en Afghanistan et imputables aux militaires étrangers qui occupent ces pays ?

 

Il faut croire que non, car dans le cas contraire ils auraient immédiatement élevé une énergique condamnation après avoir déchiré leurs vêtements avec colère et proféré de fortes protestations indignées.

 

Ou bien sont-ils trop accaparés par leurs investigations concernant les vols secrets effectués dans leur espace aérien par des avions des Etats-Unis transportant des prisonniers de guerre accusés de terrorisme pour être torturés dans leurs propres prisons ou pour être conduits à la base navale que les Etats-Unis occupent, en toute illégalité, sur le sol cubain ?

Il se peut aussi que nos eurodéputés soient débordés et manquent cruellement de temps pour s’intéresser à de telles futilités, trop occupés à légiférer pour en finir avec le chômage galopant qui ravage le vieux continent et menace de croître encore.

 

Il est logique de penser de la sorte, car sinon on ne comprend absolument pas pourquoi, avec toutes ces violations du Droit à la Vie commises, jour après jour, dans notre monde ils n’ont pas encore émis la moindre résolution accusatrice qu’on est en droit d’attendre.

 

Et en effet, en l’absence de toute condamnation, il serait logique de penser que l’Europe du capital, l’Europe des grandes déclarations sur la Démocratie, sur l’Egalité et la Fraternité a perdu totalement tout sens de l’éthique, de la morale et de la honte … Mais, IMPOSSIBLE, car que deviendrait ce monde si, sur notre vieux continent, de si nobles valeurs étaient perdues ?

 

Concluons, par conséquent, logiquement, que nos valeureux eurodéputés ont juste assez de temps pour s’intéresser à Cuba, pour caresser dans le sens du poil l’extrême droite - aux ordres du Partido Popular - et danser au son de la musique choisie par la réaction étatsunienne et la mafia de Miami.

 

Ángel Rodríguez Álvarez
Rebelión
http://www.rebelion.org/n oticia.php?id=104383

Traduction : Manuel Colinas pour LGS

23 avril 2010
 
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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 01:28

Sommet Nucléaire : Le Mythe du Terrorisme…

legrandsoir.info

 

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Georges STANECHY

 
«  Le temps vient toujours dans une nation où il faut se soumettre ou bien se battre. Ce temps est arrivé en Afrique du Sud. Nous ne pouvons pas nous soumettre et nous n’avons pas d’autre choix que de frapper à la mesure de nos moyens pour défendre notre peuple, notre avenir et notre liberté. »
Nelson Mandela (1)

 

Le “Terrorisme” est un mythe.

 

Une fable, une illusion, une légende. Construction de l’esprit sans rapport avec la réalité.

 

Un Totem.

 

Maléfique. Rassembleur du clan des crédules. Dans la ferveur guerrière et la danse du scalp.

 

Ronde mortifère, rythmée, scandée, par les tambourins et hululements des sorciers-charlatans : “experts en terrorisme”, “hyperterrorisme”, et autres hallucinations…

 

Totem qui n’explique rien et ne fait que déplacer la difficulté. Mais qui, en la déplaçant, parait en atténuer « le scandale logique ». Comme disait Durkheim, repris par Claude Levi-Strauss dans Le Cru et le Cuit (2).

 

« Scandale logique ». Oui.

 

Janus

 

En fait, nous le savons, scandale de la « Logique du Prédateur » : La Loi du Plus Fort. La loi du Deux poids - Deux mesures. Ou, comme disent nos amis anglophones, du : Double Standard. En plus imagé : Pile, je gagne – Face, tu perds…

 

La violence guerrière, c’est Janus. Le Dieu aux deux visages. Visages de l’Enfer. Nul besoin d’être expert en Polémologie, pour en identifier les contours.

 

Qu’elle soit financière, commerciale, culturelle, intellectuelle, ou armée, le plus souvent le tout à la fois, elle comporte deux visages, deux habillages. Deux “travestissements rhétoriques”.

 

Celle exercée par Le Fort contre Le Faible, qu’il spolie, opprime, méprise : violence déclarée “Légitime”. Car, civilisatrice, bienfaisante, “démocratisante”. Même au prix de millions de morts et de destructions incommensurables.

 

Dans l’autosatisfaction de la bonne conscience du Fort, évidemment.

 

Celle employée par Le Faible contre Le Fort qui le pille, l’occupe, l’humilie, le massacre. Résistance dont la violence est inacceptable pour Le Fort qui la déclare Illégitime. La diabolisant, sous le vocable sacralisé de “Terrorisme”. Par glissement sémantique, le résistant devient un insurgé. Lequel ne peut être que terroriste.

 

Le Fort s’arroge l’usage « légitime » de la violence. De la terreur. Qu’il s’estime seul en droit de détenir et d’exercer. Y compris dans ses configurations de destruction massive : chimique, bactériologique ou atomique.

 

Car rationnel et civilisé, face aux sauvages.

 

Avec ses moyens “étatiques”, par ses armées officielles et ses services secrets. Ou “privatisés”, par l’entremise de ses colons, mercenaires, “miliciens-politiciens-collabos”, et autres vecteurs.

 

Dictant ses normes, anathèmes et excommunications. Juge et partie. Traités internationaux, Conventions de Genève n’étant que des chiffons de papier, pour reprendre l’expression de Bismarck. Le Fort impose la violence sous toutes ses formes.

 

Même la plus abjecte : la torture.

 

Tous les prétextes étant recevables pour “intervenir militairement”, selon son bon vouloir : guerres déclarées ou non déclarées, officielles ou secrètes.

 

Au motif de la défense de ses “intérêts vitaux”, de ses “valeurs”, de sa civilisation, du devoir de mémoire. Voire, du péché originel. Lequel varie suivant les époques et les propagandes. Sans oublier le droit autoproclamé d’ingérence, pour raison humanitaire et “démocratique”.

 

A titre défensif ou offensif. Et, même, à titre “préventif”. Car le Fort, dans sa mégalomanie, s’assimile aux divinités mythologiques : il possède la préscience. Il connaît et maîtrise l’avenir. Ou, aux Héros de science-fiction, maîtrisant l’espace-temps. Dune, Matrix, Stars Wars, il se trouve déjà dans leur monde, leur dimension, par son génie.

 

En conséquence, le Fort dénie l’usage de la violence au Faible qui n’accepterait pas sa domination.

 

Comment ne pas comprendre ?...

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Pour lui, bombarder des mariages avec ses femmes et ses enfants, ce n’est que “neutraliser” des rassemblements terroristes. Raser par ses drones les maisons des chefs de village de toute une vallée, avec femmes et enfants, ce n’est que supprimer des “commandants” de l’insurrection. Mitrailler des civils dans les rues avec ses hélicoptères, c’est maintenir l’ordre. Gérer des centres de torture de par le monde, c’est assurer la sécurité.

 

Les mercenaires qu’il paye grassement, en complément de ses propres troupes, pullulant en Irak ou en Afghanistan ne peuvent être que des « agents de sécurité ». Leur violence de soudards, s’ajoutant à celle de sa soldatesque, dans un pays conquis, martyrisé, rappelle celle des guerres du Moyen-Age. Mais non, ce n’est que de l’autodéfense. Justement, dans la lutte contre le terrorisme, afin d’aider les autorités du pays occupé...

 

Le Fort, grâce à ses “valeurs”, ne peut accomplir que Le Bien.

 

Lors de la seconde guerre mondiale, l’occupant allemand en France considérait les actes de résistance à ses pillages et à son oppression comme des actes terroristes. Réservant aux insurgés et aux populations civiles prises en otage, tortures et exécutions. A l’exemple des troupes françaises occupant l’Espagne, sous Napoléon, tombées dans la spirale de la férocité des représailles face à la lutte farouche du peuple espagnol.

 

Souvent pour conforter des politiques d’occupation, de spoliation, de répression, et les justifier auprès de l’opinion publique, le Fort fomente des attentats. Nourrissant des guerres civiles, sur fond de pauvreté planifiée. Faisant sauter des édifices religieux, églises, mosquées, et autres, des bombes dans des lieux publics, multipliant les assassinats de responsables politiques et syndicaux.

 

Allant, suivant la conjoncture médiatique, jusqu’à organiser l’enlèvement de ses propres ressortissants. Avec de fausses “organisations terroristes”, dont les sigles apparaissent et disparaissent comme autant de pâquerettes au printemps.

 

Sur son propre territoire, le Fort affirme que des dizaines d’attentats sont déjoués chaque année grâce à la vigilance de ses services spécialisés. Mais, étrange : dans une démocratie, ces “présumés terroristes” devraient être jugés publiquement, pour tentative d’attentat. Avec débats publics et contradictoires permettant de comprendre : qui sont-ils, que veulent-ils ?... La nation, constituée de citoyens adultes et instruits, doit savoir. Mais, non. Impossible.

 

Les observateurs savent que la quasi-totalité des attentats commis dans le monde à l’encontre de populations civiles sont l’œuvre de services spéciaux étatiques. “Démocraties” et dictatures, pour des raisons différentes mais souvent convergentes, étant des adeptes de ces méthodes.

 

Car les dictatures se sont ruées au portillon, profitant de l’hystérie collective, pour mieux museler et déconsidérer leur opposition. A un échelon réduit, appliquant à leur tour, la relation du Fort, l’oligarchie au pouvoir, au Faible, leur peuple écrasé de répression.

 

Un des exemples les plus tristement célèbres de ces manipulations est celui des nazis, qui avaient incendié le parlement allemand, le Reichstag. Présenté comme un attentat effectué par des communistes. Permettant la rafle de plus de 4000 cadres du parti communiste allemand, envoyés dans les premiers camps de concentration. Pour les inaugurer. Au grand soulagement des milieux financiers et industriels allemands, et même européens, de l’époque… (3)

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Popeye

 

Obama, les 12-13 avril derniers, a réuni les représentants de 47 Etats pour un “sommet sur la sécurité nucléaire”. Tout spécialement focalisé sur les risques du “terrorisme nucléaire”. Le plus grand sommet sur la sécurité depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ne cessaient de répéter, avec zèle et obséquiosité, les médias de la propagande,

 

Mais, en écoutant son discours et ceux des autres “dirigeants nucléaires”, je pensais à Popeye avalant ses épinards pour montrer ses muscles, se rassurant sur sa force tout en voulant intimider ses adversaires…

 

Ce n’étaient que postures et mensonges. Dans la paranoïa et le cynisme, les plus ridicules dans l’outrance.

 

Comme toujours dans ce genre de manifestations, les non-dits sont plus importants que les belles phrases de la bonne conscience. Dans cette mélasse de bla-bla-bla, de ces non-dits, je retiens les “non”.

 

J’en ai recensé six :

 

i) Non à la Paix

 

Dès l’énoncé de ce sommet, les “grandes puissances” occidentales confirmaient qu’elles n’étaient pas intéressées par La Paix dans le Monde. Entre assurer La Paix et assurer La Sécurité, le choix est clair.

 

Assurer La Sécurité : c’est Surveiller et Punir (4). La répression, la stigmatisation.

 

“La Sanction”.

 

Punir, cogner, frapper, isoler, marginaliser, étouffer… La régression de l’intelligence et de la Civilisation Humaine.

 

Tenir un sommet sur “comment instaurer la Paix dans le Monde”, ce serait rappeler le respect du droit à l’autodétermination des peuples et nations. En conséquence :

 

=> Interdire toute occupation militaire d’un pays par un autre. Et, donc programmer le démantèlement de toutes bases aériennes, terrestres, navales d’un Etat chez un autre.

 

=> Interdire, dans une vigoureuse réactivation des Conventions de Genève, toute prise en otage des populations civiles : punitions collectives, embargos, incarcérations arbitraires, entraves à la libre circulation des personnes dans leur propre pays, famines imposées, destructions de maisons et de villages, destructions d’infrastructures civiles (notamment les stations d’épuration d’eau, de puits et de pompages), destructions d’écoles et d’hôpitaux, tueries et massacres.

 

=> Interdire les rapports de forces dans les relations internationales. En instaurant une authentique diplomatie, fondée sur le respect de son interlocuteur. Même de celui avec qui on n’est pas d’accord. Privilégiant la négociation, l’échange, l’empathie. Excluant menaces, chantages, déclaration méprisantes et belliqueuses.

 

ii) Non au Désarmement

 

Toute référence à un désarmement était exclue du sommet.

 

Tout autant les discussions, réflexions et décisions, sur la maîtrise et diminution des budgets militaires. Par une limitation indexée sur un pourcentage des PIB, donnant lieu à des contrôles internationaux.

 

Afin de :

 

=> limiter l’impact des lobbies militaro-industriels, devenus ingérables pour les gouvernements civils du fait de leur poids financier, corrupteur, dans un contexte d’opacité n’ayant plus rien à voir avec le "Secret Défense". Présentant à l’heure actuelle un des plus graves dangers pour la survie des « démocraties ».

 

=> donner la priorité aux besoins urgents et colossaux de notre planète que sont : alimentation, santé, éducation, emplois et retraites.

 

iii) Non à l’identification et au contrôle des arsenaux nucléaires existants

 

Le sommet a mis en lumière deux tabous, quant à la conception des occidentaux dans la “hiérarchisation” des puissances nucléaires :

 

=> Le refus des occidentaux de livrer la connaissance précise de leurs arsenaux nucléaires, dont le cumul est en mesure de faire sauter la planète. Constituant un danger autrement plus grave que la fonte des glaciers ou la disparition de l’hippopotame.

 

Refus d’un inventaire actualisé chaque année, contrôlé par des organismes indépendants, et publié afin d’informer les citoyens du monde qui ont le “droit” de connaître les dangers que court La Terre des Hommes.

 

=> L’identification et le contrôle de l’arsenal, actuellement tenu secret, d’Israël, qui est estimé à 400 bombes nucléaires. Pays non signataire du Traité de Non Prolifération Nucléaire, qui avait dans les années 1970 fourni 6 bombes nucléaires à l’Afrique du Sud… (5)

 

iv) Non à la résolution des conflits actuels

 

Résoudre les conflits actuels, est la dernière des préoccupations des puissances occidentales. Notamment, celui de la Palestine.

 

Il s’agit pourtant d’un des fondements de la sécurité internationale, notamment par l’imposition de la quarantaine de résolutions de l’ONU non appliquées à ce jour. Certaines, datant de 1967…

 

Comment assurer la sécurité internationale, en laissant des pays en envahir d’autres, les détruire, les occuper, les piller ?... Y compris par dictatures et gouvernements fantoches interposés, via des élections truquées.

 

Alors qu’on sait qu’aucun peuple, aucune nation, ne se livreraient à des actes de résistance, sous forme d’attentats à l’encontre des intérêts de pays étrangers, s’ils vivaient dans la liberté.

 

v) Non à l’abandon de la politique de la canonnière

 

Ce sommet a pour finalité le renforcement de la politique traditionnelle de l’Occident : maintenir son avance technologique sur le plan militaire. Fondement de sa richesse, depuis le XV° siècle, par la création des grands empires coloniaux, puis néocoloniaux, portugais, espagnol, hollandais, britannique, français, US, etc. : la politique de la canonnière.

 

L’Occident entend monopoliser toutes les sources d’approvisionnements miniers et énergétiques de la planète. Pétrole et gaz, tout particulièrement. Et, à présent : uranium.

 

Son but n’est pas la “sureté nucléaire”, car il sait très bien qu’aucun Etat ne vendra une arme nucléaire à un groupe armé non contrôlé par ses services spéciaux.

 

Sa volonté, sous couvert de ses déclarations pacifistes, est de conserver sa prééminence nucléaire, dans une politique de terreur pour imposer son Empire.

 

Si les occidentaux ont pu, par exemple, occuper et piller un pays aussi immense et peuplé que la Chine pendant un siècle (1840-1940), c’est grâce à leur supériorité en armement. Les Chinois qui n’avaient aucune intention de conquête et donc une armée aux armements limités, n’avaient pu s’opposer à leur flotte, leur artillerie à longue portée et leurs fusils à tir rapide. Mais, ils ont retenu la leçon…

 

vi) Non à la Justice Internationale

 

Le comble du cynisme, ou du ridicule, a été atteint par le président français, suggérant la création d’un tribunal international qui jugerait et condamnerait ceux qui se livreraient au “terrorisme nucléaire” : vente, formation, transfert de technologie.

 

Autrement dit, les "crimes contre l’humanité" commis lors de la destruction de l’Irak, sur fondement de mensonges, avec plus de 1,5 millions de morts et d’immenses destructions, peuvent rester impunis. Ceux récents, des massacres de civils, au Liban, à Gaza ou en Afghanistan, tout autant.

 

Comment être pris au sérieux avec un tel niveau d’inconscience et de mégalomanie, quant à la conception de la Justice Internationale ?...

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En fait, camouflé sous cette manœuvre, il s’agit de criminaliser tous les chercheurs en énergie nucléaire dont les travaux, le niveau de compétence, l’indépendance d’esprit ou le patriotisme, ne conviendraient pas à l’Occident. Il suffira, en bon magicien de cirque, de sortir de son chapeau une inscription sur une “liste terroriste”, même sans preuve, Etats, instituts de recherche, organismes industriels, pour que toute collaboration, de ce fait, devienne “criminelle”.

 

Comme cela a été effectué pour l’usine de produits pharmaceutiques de Khartoum au Soudan, spécialisée dans la production de médicaments génériques. Rasée avec tout son personnel dont de nombreuses femmes, par des missiles de croisière, sur ordre du président Clinton. Motif : elle fabriquait des armes chimiques. Ce qui était faux, tout le monde le savait, ainsi que l’ont reconnu les américains par la suite. Simplement, sa production gênait les lobbies pharmaceutiques en Afrique…

 

Comme les occidentaux l’ont fait, pour le grand chercheur et “père” de la bombe atomique pakistanaise Abdul Qadeer Khan. Face aux menaces de l’Inde, il avait contribué à édifier une force de dissuasion nucléaire pour assurer la souveraineté et l’indépendance de son pays. A l’exemple de la Grande-Bretagne ou de la France.

 

Toutes les calomnies à son égard ont été employées par les occidentaux, notamment les USA. Prétendant se faire livrer cet éminent scientifique comme un vulgaire criminel… Au prétexte qu’il aurait communiqué des secrets nucléaires aux Libyens et aux Iraniens. Même l’aurait-il fait, ce qui n’est pas le cas, les occidentaux n’ont jamais criminalisé leurs savants et techniciens qui ont collaboré avec les israéliens, sud-africains, australiens et autres, pour leurs recherches sur l’arme nucléaire.

 

Les Pakistanais ont eu le courage de ne pas céder, en dépit d’énormes pressions. Abdul Qadeer Khan, retiré de la vie active, vit protégé dans sa villa. Mais, par crainte d’un enlèvement ou d’un assassinat des services spéciaux occidentaux, il est pratiquement en résidence surveillée.

 

Ce sommet n’était qu’une Danse du Scalp des occidentaux. Souhaitant associer, à leur délire impérial, leurs vassaux avec les nomenklaturas et ploutocraties d’un certain nombre de pays.

 

Tout le monde l’a compris, c’est l’Iran qui est visé. Son pétrole et son gaz. Et, au-delà de l’Iran, le contrôle de l’accès de l’Asie, spécialement de la Chine, aux fournisseurs d’énergie.

 

Toutefois, personne n’est dupe. Comme le rappelle Anthony Payne :

“… La politique mondiale du “développement inégalitaire” est liée et contingente des “hiérarchies de puissance” …

 

Les pays désavantagés ne trouveront un développement plus égalitaire, n’obtiendront des concessions ou des changements dans les politiques actuelles du secteur des finances, du commerce, ou de l’environnement, qu’en opérant des changements d’alliances, dans un contexte de rapports de forces, en maîtrisant ou déployant les ressources de la puissance, même limitée, dont ils disposent.” (6)

 

Telle est la voie étroite, mais inévitable, des puissances émergentes soucieuses de préserver leur souveraineté, dont fait partie l’Iran.

 

Popeye, malgré ses boîtes d’épinard, ses moulinets de gonflettes musculaires, n’y peut et n’y pourra rien…

 

Georges STANECHY
http://stanechy.over-blog.com/artic...

 

Photos du film de Stanley Kubrick, à voir et revoir (les TV le censurent…) : Docteur Folamour ou comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe (Dr. Strangelove or How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb).

Monument d’humour noir sur les délires bellicistes des nomenklaturas.

La scène où le pilote (joué par Slim Pickens) du bombardier américain chevauche avec son chapeau texan, fou de joie, la bombe nucléaire qu’il vient de lâcher sur la Russie (l’URSS dans le contexte de la Guerre Froide) est un moment “culte” de ce film…

 

(1) Nelson Mandela, The Struggle is My Life, IDAF, 1978, cité par Sophie Pons dans Apartheid – L’aveu et le pardon, Bayard éditions, 2000.

 

(2) Claude Lévi-Strauss, Mythologiques, t. I : Le Cru et le cuit, Paris, Plon, 1964.

 

(3) Consultez les remarquables travaux sur cette époque de l’historienne française (actuellement boycottée et censurée par les medias) Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 7. Notamment ses livres sur les liens entre la finance, la grande industrie (comme toujours, milieux violemment opposés à tout politique sociale) avec l’extrême-droite européenne et nazie.

 

(4) Michel Foucault, Surveiller et Punir, Gallimard, 1991.

 

(5) Shibil Siddiqi, Terrorism : The nuclear summit’s “straw man”, Asia Times, 16 avril 2010, http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/LD16Ak02.html

“Israel presently possesses an estimated 400 nuclear weapons, from powerful thermonuclear devices to tactical or "battlefield" nukes.

Its nuclear doctrine embraces not only a "first strike" posture but also one of "preemptive strike" against a conventional or unconventional attack on any of its weapons of mass destruction (nuclear, chemical or biological).

It is also committed to maintaining nuclear superiority by preventing any other Middle Eastern country from obtaining nuclear weapons.

It has already employed conventional attacks and assassinations to prevent such an outcome.”

 

(6) Payne, Anthony, The Global Politics of Unequal Development, Palgrave Macmillan, New York, 2005, p. 246 & 247. Cité dans mon billet du lundi 16 juin 2008, Crise Alimentaire Mondiale : Le Boulanger, La Boulangère et Le Petit Mitron …

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