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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 05:03




Tripatouillage sur « l’ultra-gauche »,
en direct de France Inter

Tout d'abord un reportage (ou plutôt propagande) de Tf 1. Les alter mondialistes y sont présentés comme très violents, voulant casser du flic, etc... Le système se sent en danger face à des idées alternatives de plus en plus répandues, sa défense classique = diaboliser et effrayer.



Publié le 24 novembre 2008
par Olivier Poche

Après les sabotages des lignes TGV, le 8 novembre dernier, neuf personnes, présentées comme membres d’une « mouvance anarcho-autonome » et « d’ultra-gauche » par la ministre de l’Intérieur ont été mises en garde à vue. Les médias, par l’odeur alléchés, se sont jetés sur cette affaire, en relayant en général la version officielle. Dernier épisode de cette chasse aux coups médiatiques sur un sujet « croustillant », au moins aux yeux de ceux qui le couvrent : l’annonce tonitruante sur France Inter d’un « scoop » sur cette ultra-gauche qui prend les armes, scoop qui se dégonfle aussitôt promis, comme doit le reconnaître, à contrecœur et à mots couverts, le journaliste pris la main dans le pot de confiture.

Samedi 22 novembre, dans « Eclectik », l’émission de Rébecca Manzonni sur France Inter, Thomas Chauvineau consacre son « journal de bord » à ceux qu’on présente comme des « militants d’ultra-gauche », et qu’il a rencontrés chez eux. Il interroge en particulier « Bertrand », arrêté puis relâché dans le cadre de l’enquête. Dans le journal de la mi-journée, deux heures plus tard, Denis Astagneau revient sur ce reportage – et revient avec un « scoop » qui mérite d’être reproduit en intégralité :

Le « scoop » de 13 heures

- Denis Astagneau : Et puis je vous propose un scoop. L’ultra-gauche est-elle en train de s’organiser en France ? La question se pose après l’arrestation de plusieurs militants ou sympathisants dans le cadre de l’enquête sur le sabotage des lignes SNCF. Trente ans après Action Directe, ces militants sont-ils prêts à passer à la clandestinité et à la lutte armée ? Dans ce journal, je vous propose donc d’écouter ou de réécouter le témoignage d’un ultra-gauchiste que Thomas Chauvineau a rencontré […]. Ce militant vit en communauté, et quand on le pousse dans ses retranchements, il n’exclut pas la lutte armée.

On entend alors un extrait du reportage :
- Voix de « l’ultra-gauchiste » : Evidemment, « révolutionnaire », ça fait sympa, ça fait 68, ça fait LCR, ça fait Besancenot, c’est sympa. « Terroriste », ça fait assassin, ça fait meurtrier, ça fait des milliers de morts, ça fait des bombes, ça fait des voitures piégées, etc. Donc si on veut criminaliser les gens, si on veut les faire passer pour des gens qu’il faut mettre en prison, on va pas les appeler « révolutionnaires ». On va les appeler « terroristes », et là, je dirais, l’opinion publique sera évidemment du côté du gouvernement, qui, normal, chasse les méchants terroristes.
- Thomas Chauvineau : Mais vous, vous vous estimez révolutionnaire ?
- Bertrand : Oui… Sûrement pas au sens de la LCR, sûrement pas au sens de mai 68 non plus.
- Thomas Chauvineau : Alors dans quel sens ?
- Bertrand : Une révolution… Une révolution dans le sens où tout doit changer.
- Thomas Chauvineau : Dans la bibliothèque, là y’a un livre d’Auguste Blanqui, qui s’appelle Maintenant il nous faut des armes, est-ce que ça passe aussi par ça ?
- Bertrand : C’est une hypothèse politique…

Et le journaliste conclut :
- Denis Astagneau : Une hypothèse politique, donc… euh… cet ultra-gauchiste. Propos recueillis pas Thomas Chauvineau.

On peut, à ce stade, se dire qu’un « scoop » sur « l’organisation » de l’ultra-gauche et son basculement dans « la lutte armée » qui se réduit finalement au commentaire d’un livre par un de ces supposés militants, c’est un peu maigre. Mais on peut aussi avoir envie d’en savoir plus. Et l’on n’est pas déçu quand on écoute l’émission à partir de laquelle on a fabriqué cette (dés)information.

Le reportage original diffusé deux heures plus tôt

Avant le reportage proprement dit, Thomas Chauvineau précise d’abord, à propos de ces jeunes gens dont « Bertrand » fait partie : « Première surprise : alors qu’on parlait d’une ultra-gauche, eux ne se revendiquent même pas de gauche ». Voilà pour « l’ultra-gauchiste », qui l’est donc devenu par la grâce de Denis Astagneau. Mais surtout, on constate que ce dernier a effectué une coupe, et que la discussion a été tronquée – au bon moment...


Voici donc l’entretien sans la coupe opportune réalisée au treize heures :

… et la transcription du passage « oublié » :

- Bertrand : C’est une hypothèse politique…
- Un autre militant : Des armes, ça peut être une arme psychologique, enfin c’est avoir une pensée, une réflexion, avoir des références, faire des lectures… Les armes… je pense que le raccourci il est trop simple… Je veux dire… Les armes c’est un flingue qu’on va pointer sur n’importe qui dans la rue, qu’on va descendre à tout bout de champ… Rien à voir avec ça . Je sais pas, en premier lieu, la première chose qu’on a à partager, c’est nos idées, quoi, c’est nos réflexions, c’est nos discussions, c’est évoluer ensemble.
- Une autre : Clairement, on ne prône pas la lutte armée . Justement, quand on faisait… on regarde les erreurs du passé, on regarde les erreurs de la RAF [
1], ou des brigades rouges qui se sont mis en groupuscule armé, ça non.
- Thomas Chauvineau : C’est pas ce que vous avez envie de faire.
- La même : Non .

Dans la version du « scoop » inventé par Denis Astagneau, le reportage a été coupé pour lui faire dire à peu près le contraire de ce qu’il disait : ce que l’auditeur n’entendra pas au journal de treize heures, ce sont ces deux autres prétendus « ultra-gauchistes » – a priori de la même « mouvance »… – affirmer sans ambiguïté leur rejet de la lutte armée.

Un bidouillage assez grossier pour que le journaliste se fende d’un correctif le soir même. Avec professionnalisme, et une parfaite mauvaise foi.

Le « correctif » du soir

- Denis Astagneau : Et puis la politique toujours, vous avez peut-être entendu dans le journal de treize heures l’interview d’un militant de l’ultra-gauche , c’était un extrait d’un reportage de Thomas Chauvineau pour l’émission Eclectik de Rebecca Manzoni. Dans cette interview ce militant parlait d’armes, mais il s’agissait vous l’aviez compris d’armes politiques ou psychologiques. Certains l’ayant mal compris, il convenait de le préciser.

« Vous l’aviez compris ? » Naturellement. On vous « propose un scoop », à propos d’une ultra-gauche qui « s’organiserait », et qui « trente ans après Action Directe », est prête à (re)prendre les armes. Le scoop est le suivant : certains militants de cette mouvance « n’excluent pas la lutte armée ». Pour preuve, un « ultra-gauchiste » déclare qu’une « révolution » passe aussi par « les armes » : c’est une « hypothèse politique ». Qui n’en tirerait pas cette conclusion évidente, qu’il s’agit « d’armes politiques ou psychologiques » ? Si évidente qu’on se demande comment, en effet, certains ont pu s’y tromper, ou « mal comprendre ».

Qui croyait et croit encore être en droit d’attendre des excuses, ou à tout le moins des explications, devra se satisfaire de ces pitoyables « précisions » qui mettent sur le compte de « certains » une prétendue incompréhension… de ce qu’on avait tout fait pour suggérer. Devant tant de rigueur journalistique, on se contentera de soumettre à Thomas Chauvineau un solide sujet de reportage pour les semaines à venir : une enquête sur les recettes de fabrication des « scoops », sauce France Inter.


Olivier Poche
http://sathyadas2.blogspot.com/2008/12/manip-mdiatiques-sur-la-soit-disante.html


Ministère de la désinformation


Gérard Larcher, actuel président du sénat, qui tente de faire
pression sur Canal+ afin que le personnel de la chaine participe aussi
à la mascarade en ne diffusant plus certaines images.

L'affaire a commencé il y a quelques jours, dans l'émission présentée
par M.DENISOT et diffusée tous les soirs de semaine sur Canal + entre
19H00 et 20H00. Chaque soir, la rubrique "les dernières 24 heures en
24 secondes" montre des images pendant qu'un animateur ajoute ses
commentaires.


Les images à l'origine du scandale ont été filmées dans la journée au
sénat. On y voit des sénateurs et sénatrices (donc d'un age assez
avancé), faire ce qui ressemble fortement à une sieste pour aider à
digérer, bailler aux corneilles, se faire les ongles... On est
vraiment pas loin de la pièce pour regarder la télé dans les maisons
de retraite.


En dehors de celui qui blablate les autres pioncent à moitié,
n'écoutent pas et bricolent dans leur coin, on voit qu'ils se font
clairement chier, qu'ils font acte de présence si on peut dire et
encore vu le nombre de places vides. Quelques images montraient aussi

la dégaine de certains, par exemple une sénatrice habillée en rayures
jaunes et noires qui ont rappelé le dessin animé "Maya l'abeille" à
l'animateur.


Dans l'émission d'hier soir, ils ont montré un courrier de plainte à
l'en-tête du sénat et signé de Gérard Larcher qui demandait aux
animateurs de ne pas montrer de telles images et de ne pas critiquer
ces comportements.

Tout simplement hallucinant !!! En dehors du sénat ou de l'assemblée
nationale, dans quel autre job est on autorisé à dormir pendant les
heures de soit disant "travail" ? Les télespectateurs ont pu voir à
quoi sert une partie de leurs impots et pourront comprendre pourquoi
la France et son peuple vont si bien.

Heureusement, la chaine n'a pas accepté de suivre les consignes de
Larcher, et comme réponse a balancé une deuxième fois les images
scandaleuses prises au sénat "en pleine séance de travail".
Seul petit "mea culpa", Maya l'abeille ressemble en fait plus à Willy
le bourdon ;))) Elle est belle, cette France là !!!

FdP

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-25258977.html




Renforcer la perception de
la diversité dans les Médias


Introduction

Le Conseil a rendu publics les principaux résultats de son étude sur la représentation de la diversité dans les programmes de télévision. En voici une synthèse. Il a également décidé de créer un baromètre de la diversité et d’organiser, dans les semaines à venir, une réunion de travail avec chaque chaîne pour obtenir de leur part des engagements précis. 
 

Renforcer la perception de la diversité dans les médias

Date de publication sur le site : 28 novembre 2008
La Lettre du CSA n° 221 - Novembre 2008

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des chances a consacré la compétence du Conseil en matière de diversité  en complétant l’article 3-1 de la loi du 30 septembre 1986 : « 
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel contribue aux actions en faveur de la cohésion sociale et à la lutte contre les discriminations dans le domaine de la communication audiovisuelle. Il veille notamment auprès des éditeurs de services de radio et de télévision, compte tenu de la nature de leurs programmes, à ce que la programmation reflète la diversité de la société française. Il rend compte dans son rapport annuel de l’action des éditeurs de services dans ce domaine ».
 
En janvier 2007, sur la proposition de son président Michel Boyon, le Conseil a créé un groupe de travail sur la diversité dont la présidence a été confiée à Rachid Arhab et la vice-présidence à Alain Méar. Le groupe de travail a procédé à une série d’auditions au cours desquelles a été avancée la proposition de créer un Observatoire de la diversité, dont le Conseil a adopté le principe le 24 juillet 2007.
 
Son objectif est d’apporter au Conseil un soutien en orientant ses recherches et en formulant des propositions sur toutes les questions relatives à la diversité dans les médias.
 
À travers la 
composition de l’Observatoire de la diversité dans les médias audiovisuels, le Conseil a souhaité associer des représentants d’organismes publics tels que la HALDE ou la CNIL, mais aussi des professionnels représentant le monde de la création, de la diffusion ou de la production.
 
Son premier objectif a été de procéder à une étude quantitative et qualitative de la représentation de la diversité à la télévision. Cette étude a été confiée, après appel d’offres, à M. Éric Macé, professeur de sociologie de l’université de Bordeaux.


Consultez aussi les interventions des membres du Conseil et le dossier remis aux journalistes lors de la conférence de presse du 12 novembre 2008 sur la diversité dans les médias audiovisuels.

http://www.csa.fr/actualite/dossiers/dossiers_detail.php?id=127544

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 09:44

Reprise de mon article sur

http://r-sistons.over-blog.com

 

Alerte !

Intolérable !

 

Les médias à la solde des industriels de l'armement

nous préparent à la guerre !

Des généraux de l'OTAN préconisent

la guerre préventive à l'encontre de pays n'attaquant personne,

simplement parce qu'ils sont non-alignés ou puissants,

et aussi, horreur suprême, la guerre permanente

même mondiale et nucléaire !

Et les médias dominés par les multinationales de l'armement

se font les relais serviles de la machine de guerre impériale

méprisant le Droit international

et les vies humaines, même civiles, même innocentes !

 

Après Benoît Duquesne,

sur France 2, avec son

"Mourir pour la France",

voici maintenant Marie Drucker

sur France 3, mercredi 3 décembre,

avec son "Prêts à mourir pour la France ?",

"retour sur la France des héros"

 

 

 

Alerte, mes amis !

On nous ment !

 

Nous n'allons pas mourir pour la France,

mais pour la caste militaro-financière

qui va s'engraisser sur le dos de nos vies sacrifiées,

en laissant un champ de ruines dont se saisiront

les industriels de la reconstruction ou du pétrole

avec à leur tête les Bush ou les Cheney,

 

 

 

Oui vous, tous les peuples,

 

proclamez partout

qu'on nous manipule,

qu'on se sert de nous,

qu'on nous trompe,

 

faites savoir partout

qu'il ne s'agit pas de donner

notre unique existence

pour la patrie, mais pour

les multinationales apatrides,

 

qui se repaissent de notre sang

en provoquant la joie

des requins de la Bourse,

 

car notre malheur,

nos licenciements,

nos dégraissages,

nos délocalisations,

et surtout nos champs de ruines

et tous les sacrifices humains,

font monter les cours de la Bourse

et réjouissent ceux qui sont aux commandes !

 

 

Veuve, la statue. Blog de Joke

 

Duquesne, Drucker,

en faisant indirectement "l'apologie"

de ces guerres misérables,

en les présentant, par des titres menteurs,

comme conçues pour protéger

ou sauver la patrie,

ou encore en parlant de "héros",

de héros mourant pour la France,

vous vous rendez complices

de l'intolérable !

 

 

 

http://laplote.fr

 

Duquesne, Drucker,

vendus,

soumis,

serviles,

propagandistes

sans le dire ouvertement,

mais certainement pas journalistes,

 

en parlant de héros

qui meurent pour leur pays,

vous préparez les esprits

à accepter de se sacrifier

pour la mafia militaro-financière,

vous les préparez à vivre l'enfer

pour banquiers et multinationales de la mort,

vous faites le jeu des ennemis des peuples,

vous faites le jeu des Rockefeller ou des Rothschild

qui sont des adeptes de l'eugénisme,

vous faites le jeu des apprentis-sorciers

ou des psychopathes ivres de puissance

et adorateurs du veau d'Or, 

vous incitez à la guerre,

   

 

 

 

 

 

Qu'attendez-vous pour remplir votre mission d'informateur,

qu'attendez-vous pour alerter sur ce qui se trame,

qu'attendez-vous pour provoquer des débats

sur les vraies raisons des politiques, ou

pour dénoncer l'absence de concertation des peuples ?

 

Drucker, Duquesne, vous travaillez

sur des Chaînes Publiques,

vous êtes payés avec l'argent des contribuables,

le nôtre, pour informer,

pas pour nous préparer à accepter

joyeusement les pires souffrances

que l'humanité puisse connaître !

 

 

Cela ne vous suffit pas de faire constamment

l'apologie du libéralisme financier

qui dévaste nos vies,

ou de pointer le doigt

contre des ennemis imaginaires,

Musulmans ou Rouges

menaçant soi-disant la France,

au risque des pires amalgames, 

non, il vous faut maintenant aussi

présenter la guerre comme un honneur !

 

 

 

En somme, si l'on vous écoute,

bonheur du capitalisme,

mondialisation "heureuse",

avec ses riches et (surtout) ses pauvres,

 

 

 

et guerres fabriquant des héros,

joyeux de naître pour mourir au seuil de la vie,

avec un nom gravé à jamais...

dans le marbre inerte !

 

Vous n'avez pas honte ?

Eh bien, nous vous disons NON !

Non, nous ne céderons pas

à vos sirènes mortifères,

non, nous ne fabriquerons plus

votre panoplie d'engins de mort,

non, nous ne tirerons pas sur

des adversaires fabriqués de toutes pièces, 

non, nous n'engraisserons pas 

les criminels et les assassins des peuples !

 

 

 

Oui, nous voulons voir l'unité du genre humain,

oui nous voulons voir fraternellement

notre prochain, 

oui nous sommes tous citoyens du même monde

pour coopérer et nous aimer, 

oui nous sommes membres de la

grande famille humaine,

riche de sa diversité, 

oui nous sommes enfants du même Dieu

et nous voulons respecter la vie de chacun

qui est sacrée, unique, précieuse,

oui, nous n'acceptons pas vos questions fallacieuses

qui sont autant d'incitations à rejeter

nos frères et soeurs humains,

oui, nous vouons tous

être d'ardents défenseurs de la paix,

car la paix est notre bonheur,

notre programme, notre avenir !

Oui, les Béatitudes plutôt que l'Apocalypse !

Eva

 

 

" Heureux ceux qui

  procurent la paix "

_____________________________________

TAGS : Guerre, paix, Dieu,

Benoît Duquesne, Marie Drucker,

OTAN, mafia militaro-financière,

multinationales de mort,

citoyens du monde, Bourse,

capitalisme, chaînes publiques,

Musulmans, Rouges,

Bush, Cheney, Veau d'Or...

 

 

 

 

 

Commentaire reçu, je le mets ici, car très significatif :

J'avais un professeur de sociologie en fac de droit d'une culture gigantesque et qui nous avait répété une centaine de fois de toujours envisager la réalité effective des choses.Effectivement avec un tel préalable,bien des illusions seraient dissipées: il est fini le temps des propagandistes que l'on entendait venir avec leurs gros sabots.Tout est plus fin, le citoyen a l'illusion qu'il n'est pas passif, qu'il participe à un processus, seulement le bruit de fond dont il est inondé parasite sa capacité de réflexion, le drogue : comment expliquer sinon qu'il ne se rende pas compte que le libéralisme aggrave les choses depuis des décennies, que la recherche du bouc émissaire est un os à ronger pour "ciller" les yeux de ceux qui ne veulent déjà pas voir.Martin Luther King le disait dans un discours, tous les conquérants et dictateurs se sont drapés dans les oripeaux du mot "paix",dans des idéaux élevés(Napoléon,Hitler....).


C'est vrai qu'on ne dit plus ministère de la guerre comme on ne dit plus ministère de la propagandes mais des affaires étrangères(encore que le mot affaires est vicieux sans qu'ils s'en soient rendus compte).En revanche, ministère de la culture et de la communication pour cette inculte d'Albanel,il y a un mot de trop.Cf Kahn, c'est bien la peine qu'il ouvre sa bouche contre le système, si c'est pour servir la soupe à Bayrou

commentaire n° : 1 posté par : morsli le: 30/11/2008 10:00:20

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 05:15
forme de France Télévisions: principaux points
- L'immeuble France Télévisions, dans le sud-ouest de Paris (janvier 2008) - France 2 -

 

© France
La réforme de l'audiovisuel public annoncée par Nicolas Sarkozy le 8 janvier entre dans sa dernière ligne droite

L’Assemblée a commencé à débattre du texte de loi gouvernemental mardi. Un texte sur lequel le gouvernement a demandé l’urgence ce qui impose une lecture unique au parlement.

Ce texte a suscité les critiques de l’opposition de gauche mais aussi du centre et de professionnels des médias, sans compter l’inquiétude des personnels de France Télévisions.

Les objectifs officiels de la réforme (concernant la télévision):
« Inventer la télévision de service public du XXIème siècle » nécessite une réforme du groupe France Télévisions pour lui permettre de marquer davantage sa différence en renouvelant en profondeur l’identité et le visage du service public à travers une offre culturelle plus dense, plus créative et plus audacieuse. Pour ce faire, le projet de loi comporte deux volets :

1. Il libère la télévision publique de la pression de l’audience, qui résulte principalement de la commercialisationd’espaces publicitaires au sein de ses programmes. Il garantit expressément le financement pérenne de France Télévisions. Pour donner au budget de l’Etat les moyens de cette compensation, sont instituées deux taxes sur le chiffre d’affaires des opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle et du secteur des communications électroniques.

2. Il rénove la structure de France Télévisions afin de favoriser l’émergence d’un « média global » permettant la présence du secteur public audiovisuel sur tous les supports de diffusion. Cela implique un nouveau modèle de gouvernance qui aboutit à transformer France Télévisions en une entreprise unique et conduit l’État actionnaire à reprendre la responsabilité de la nomination de son président. (Communication du Conseil des ministres du 22 octobre 2008).

Les inquiétudes suscitées par le texte:
Les explications apportées par le gouvernement et le président de la République n'ont pas atténué les principales inquiétudes sur le texte gouvernemental qui ont trait aux :
-questions liées à la disparition de certaines recettes de l’audiovisuel public en raison de la suppression d’une partie de la publicité (après 20 heures).
-questions liées au soutien des grands groupes privés de communication (Bouygues, M6…) principaux bénéficiaires du transfert de recettes publicitaires.
-questions liées à l’indépendance éditoriale de France Télévisions en raison du mode de nomination et de révocation de son PDG voulu par le président de la République et de sa dépendance aux arbitrages budgétaires annuels.
-questions liées aux programmes qui pourront être diffusés par France Télévisions.
-questions liées à la création d'une société unique et ses conséquences éventuelles sur l'emploi.

 
Les principales mesures du texte

Conférence de presse de Nicolas Sarkozy (8 janvier 2008)Principaux points contenus dans la loi sur l'audiovisuel discutée mardi:

Suppression de la publicité:             
Elle se matérialisera dans un premier temps par un arrêt de la publicité sur  les chaînes de France Télévisions entre 20H00 et 6H00 du matin à compter du 5  janvier 2009.

L'arrêt complet de la publicité doit intervenir à compter de l'extinction de la télévision analogique en faveur du numérique, prévue fin 2011.

Toutes les chaînes de France Télévisions sont concernées par cette mesure sauf RFO, qui gardent pour l'instant la  publicité le soir.

Selon le projet de loi, le manque à gagner résultant de la suppression de la  publicité sera compensée par une taxe de 3% sur la publicité diffusée par les  chaînes de télévision privées qui ont des recettes publicitaires supérieures à  11 millions d'euros. Les députés ont cependant voté en commission un amendement remplaçant la taxe de 3%  par une taxe modulable pouvant varier entre 1,5% et 3%.  Le texte gouvernemental instaure par ailleurs une taxe de 0,9% sur les  services fournis par les opérateurs de télécom dont les encaissements annuels  excédent 5 millions d'euros. Là aussi, en commission, les députés l'ont remplacée, en votant un amendement, par une  taxe progressive comprise entre 0,5% et 0,9% selon les résultats des  entreprises.
              
Gouvernance des présidents de l'audiovisuel  public:
Les mandats en cours des présidents de France Télévisions, Radio France et  de l'Audiovisuel  extérieur de la France ne seront pas interrompus. A l'avenir,  ces présidents seront nommés par décret pour 5 ans, après avis conforme du CSA  et accord des commissions parlementaires compétentes à une majorité qualifiée  des 3/5ème.  Comme dans les autres entreprises publiques, le président est révocable.              

              
France Télévisions devient une entreprise unique:
Tout en conservant ses différentes chaînes (marques), la holding France Télévisions  devient une société nationale de programmes unique.

Autres points contenus dans la réforme:
-Le projet de loi maintient le principe de financement du secteur public  audiovisuel  par la redevance qui sera indexée chaque année sur le taux de  l'inflation à compter de 2009.

-Le projet de loi prévoit la possibilité d'une seconde coupure publicitaire  par tranche de 30 minutes lors de la diffusion de fictions et de films par les  chaînes privées.  Un décret autorisera au 1er janvier le passage de 6 minutes à 9 minutes de  publicité par heure sur les chaînes hertziennes et le passage de l'heure  glissante à l'heure d'horloge, ce qui permet de concentrer la publicité pendant les pointes d'audience (par exemple entre 20H45 et 21h15).

 
 
 
 
Débat parlementaire et urgence

Le gouvernement a prévu de faire appliquer son texte dès le début janvier. Pour cela, le gouvernement à déclaré l'urgence sur le texte (lecture unique dans chacune des Assemblées).

Une procédure d'urgence peut être aussi imposée au Conseil constitutionnel pour qu'il rende son avis -si il est saisi- dans un délai raccourci.

Le débat parlementaire à l'Assemblée est prévu pour durer deux semaines...mais le nombre d'
amendements déposés (quelque 400 qui tiennent sur environ 517 pages), tant par l'opposition que par la majorité, pourrait rallonger cette durée.

Quelques amendements déposés par l'UMP ont déjà provoqué de vifs débats. Les députés UMP ont ainsi notamment remplacé la taxe de 3% sur les chaînes  privées, voulue par le gouvernement pour financer le manque à gagner pour France  Télévisions, par une taxe modulable pouvant varier entre 1,5% et 3%. Une mesure  aussitôt dénoncée par la gauche et les syndicats comme un "cadeau à TF1".

La majorité a également remplacé la taxe de 0,9% sur le chiffre d'affaires  des opérateurs télécoms par une taxe progressive comprise entre 0,5% et 0,9%  selon les résultats des entreprises.

Un autre 
amendement UMP, s'il était adopté, pourrait peser sur l'audience des programmes de France Télévisions en indiquant que «Les créneaux libérés par les messages publicitaires sur les chaînes publiques seront dédiés à la diffusion de spots ayant pour thèmes : l'éducation sanitaire et sociale, le développement durable, l'instruction civique et citoyenne et l'Union européenne.»

Devant la montée de bouclier des syndicats qualifiant "d'assassinat en  règle" les derniers amendements , le gouvernement a multiplié les propos  rassurants. A tour de rôle, la ministre de la Culture Christine Albanel et le  président de la commission spéciale Jean-François Copé ont réaffirmé que la  somme de 450 millions d'euros (supposée couvrir les pertes de recettes liées à la disparition de la pub) était "garantie" car "inscrite dans la loi de  finance de 2009".
   
Vendredi dernier alors qu'il recevait les représentants syndicaux, le patron de  France Télévisions lui-même est monté au créneau. Patrick de Carolis leur a dit  avoir averti le gouvernement "des risques" que certains amendements  au projet de  loi "faisaient courir au groupe".

Le débat pourrait aussi être rallongé par la proposition de François Bayrou. Le président du Modem estime que le texte gouvernemental mériterait "une motion de censure". Le MoDem n'a "pas le nombre de députés nécessaires, mais je suis prêt à me  joindre à ceux qui voudraient le faire", a-t-il ajouté
.

 
Les principales critiques

François Bayrou: "On revient plus de 30 ans en arrière. C'est un manquement si grave que l'Assemblée nationale devrait déposer une motion de censure", a déclaré le député des Pyrénées-Atlantiques. Il a qualifié ce projet de "régression qui doit être insupportable à tous  ceux qui veulent que la France soit une démocratie respectueuse des principes  permettant au peuple d'être librement informé, et donc plus responsable". Pour une information "indépendante", il faut "que l'indépendance budgétaire  soit assurée", a-t-il ajouté. "La discussion budgétaire sera chaque année un enjeu renouvelé, c'est un  moyen pour le pouvoir et la majorité de l'époque de tenir l'audiovisuel  public",  a-t-il estimé.

Parti Socialiste:
"Les députés PS ont dit très clairement leur soutien aux personnels de  France Télévisions. Dans leurs interventions, comme dans leurs amendements, ils  défendront l'indépendance, l'intégrité et l'évolution négociée du service public  de l'audiovisuel ", lors de l'examen du projet de loi. Pour Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée, le projet "met nettement en cause le pluralisme dans l'audiovisuel ". Priver France Télévisions de publicité, "c'est une faute politique et  budgétaire, dans une période où il manque de l'argent public", a insisté M. Ayrault.

Plusieurs producteurs
(Hervé Chabalier-Capa, Marin Karmitz-MK2, Nicolas Traube et Marie  Masmonteil) et des scénaristes  (Sophie Deschamps et Jacques Santamaria), qui avaient fait partie de la Commission Copé, ont critiqué les dernieres modifications du projet de loi: "le détricotage des propositions de la Commission Copé, auquel se sont  livrés les hommes politiques de la majorité ces dernières semaines, rend vains  tous les efforts que nous avons déployés pendant 6 mois pour faire de France Télévisions un grand groupe de l'audiovisuel européen". Ils estiment que pour le financement du groupe "aucune pérennité (...) n'est assurée : comment réaliser alors les  ambitions que nous nourrissions pourManifestation de salariés de France Télévisions à Toulouse (AFP) France Télévisions ?"

Intersyndicale de France Télévisions: Les syndicats "s'inquiète de "l'absence de financement public fiable et pérenne; faiblesse du  non financement des programmes de remplacement". Sur son indépendance éditoriale "la loi empiète sur les prérogatives des chaînes et pose la question de la nécessaire indépendance éditoriale et du pluralisme", ont indiqué les syndicats. Enfin, les syndicats dénonce "l'absence de garantie sur la capacité pour le service public de produire et fabriquer ses programmes en interne" et s'interrogent sur les garanties collectives des salariés (risque de disparition des Conventions Collectives,  menace de suppressions d’emplois et de licenciements (plan social déguisé), de nivellement social par le bas
).

 
France Télévisions en chiffres

Le siège de France Télévisions (AFP)Le groupe France  Télévisions réunit cinq chaînes (France  2, France 3, France 4 sur la TNT, France 5 et France Ô) pour un budget global de  2,927 milliards d'euros.

- Les ressources de France  Télévisions 
se sont élevées au total à 2,927  milliards d'euros en 2007. La redevance audiovisuelle a constitué les 2/3 des ressources (1,879  milliard euros) en 2007.
Les recettes publicitaires et celles du parrainage se sont élevées à 823  millions d'euros en 2007. A fin 2006, le groupe représentait 24,4% du marché  publicitaire télévisé français (contre quelque 55% pour TF1). 

Les autres ressources (ventes de DVD, produits dérivés...) se sont élevées à  225 millions d'euros. 

- Résultats: France  Télévisions  a réalisé en 2007 un résultat net part du  groupe de 22,2 millions en hausse de 70% par rapport à 2006. Le chiffre  d'affaires s'est élevé à 2,9 milliards d'euros (+2,6% sur 2006).

- Effectifs: le groupe compte 11.000 salariés, dont 2.100 à France 2, 5.300  à France 3 et 1.900 à RFO.
 

- Budget:
le coût des grilles de programmes a atteint 1,857 milliard d'euros  en 2007. Le budget de l'information de France 2 s'est élevé à 139 millions  d'euros. Le budget de l'information nationale de France 3 a atteint 67 millions  et celui de l'information régionale 270 millions. Le budget de l'information  nationale de RFO s'est élevé à 11,3 millions d'euros et celui de l'information  régionale à 72,3 millions.

France  Télévisions  a par ailleurs consacré 353 millions d'euros à la  création française en 2007.

http://info.france2.fr/dossiers/france/48911593-fr.php

 

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 03:22


Une maladie ronge la terre...

le "nazisme",

masqué par les médias

 

Un texte étrange que je vous offre, à lire entre les lignes... Petite digression sur le théâtre d'ombres que nous vivons, grâce aux médias soumis. Eva

Toute vérité passe par trois stades : En premier lieu on la ridiculise; en deuxième lieu on s'y oppose violemment; enfin on l'accepte comme si elle allait de soi." Schopenhauer

 

 

Vous devez savoir... car il n'est plus permis d'ignorer les multiples visages de la maladie qui ronge la Terre.
Il y a des forces à la surface de votre monde dont il n'est aujourd'hui plus admissible d'ignorer la présence.
Il y a, depuis fort longtemps sur votre monde, un peuple d'êtres dont l'ego est comparable à un bloc de pierre non encore dégrossi. Ces êtres sont non seulement semblables à vous tous mais aussi vivent un peu en vous tous de par la puissance de leur psychisme.
N'en faites pas des démons venus réduire à néant l'humanité terrestre, voyez-les seulement comme des hommes qui ont un autre passé que le vôtre..... mais la même destination.
Pour l'heure ils sont malades, ils souffrent d'orgueil, ils ont contracté le virus de la domination .... un virus qui n'a de prise que sur un terrain en vide d'amour, en manque de simplicité. Voilà pourquoi, certains d'entre vous ont plié devvant lui et l'ont invité chez eux.

(Suite à des visions concernant des constructions en plein Alaska, il est répondu à D.M.):
Ces visions rendent compte de l'implantation concrète de quelques recherches scientifiques menées depuis des décennies par les puissance du non-amour.
Les constructions aperçues, à demi enfouies dans les glaces, font partie d'une vaste chaîne de laboratoires et de centres d'étude répartie sur l'ensemble de votre planète et qui a pour but la domination psychique de la population humaine et le contrôle d'éléments naturels tels les climats.
De petites îles perdues en plein océan et des bases souterraines ont été secrètement investies dans le seul but d'asservissement des énergies planétaires et humaines ; quelques navires ont été également affrétés en ce sens et sillonnent toutes les mers.

L'Ombre est avant tout une énergie mais l'énergie a souvent pour nécessité de s'incarner. C'est ici le cas, non pas par attrait pour le mal (parce que domination, puissance et perfectionnement d'une seule et unique race leur semblent un bien) mais pour faire de la planète un lieu d'assouvissement de leurs nécessités mentales et physiques.
C'est récemment derrière l'étiquette nazie que leur projet fut jusqu'à présent le plus élaboré. Une telle étiquette a en partie disparu car elle a fini par effrayer les hommes.
Mais qu'est-ce qu'une étiquette ? Une force résolue à s'imposer peut en porter autant qu'il lui plaît, au gré du vent. Nul n'étouffe une idée en en gommant le nom.
Ainsi, je vous le dis, LA PUISSANCE NAZIE EST PLUS QUE JAMAIS PRESENTE SUR VOTRE TERRE. Elle s'est revêtue de parures honorables et s'est parfaite dans la maîtrise d'une technologie bientôt capable de modifier les climats, donc l'équilibre économique des nations. (ce livre a été publié en 1990)

 

 


Elle se base aussi et surtout sur le peu de résistance physique et émotionnelle d'un grand nombre d'êtres en résonance avec ce que l'on pourrait appeler "une certaine longueur d'onde".
Ce qui importe, c'est d'aider le plus grand nombre possible d'êtres à se hisser d'eux-mêmes au-delà de la longueur d'onde nocive.
VOILA DONC QU IL EST L HEURE POUR VOUS TOUS D' ADMETTRE L' URGENCE D' ACCEDER A UNE FREQUENCE DE VIE DIFFERENTE

Le nazisme a essaimé sous toutes les latitudes et la seule chance pour vos civilisations de ne pas le voir réapparaître au grand jour sous une autre appellation plus insidieuse c'est de vous libérer tous de "l'esprit de masse" que les idéologies cultivent savamment en vous. C'est votre coeur qui doit maintenant vous faire agir.
Cela ne pourra être ainsi que si vous vous extrayez de la ronde des arguments médiatiques, qu'ils soient philosophiques, politiques ou dogmatiques.
Nombreux sont ceux d'entre vous que j'entends être certains d'y voir clair, certains de ne pas tomber dans le piège des forces sombres.
Alors je vous affirme ceci : les nazis n'ont pas tous su qu'ils l'étaient ni ce que signifiait le nazisme. Les hommes et les femmes qui ont soutenu un tel mouvement étaient souvent des hommes et des femmes qui vous ressemblaient, qui croyaient "bien faire". Ils ne savaient pas qu'ils étaient en réalité les tremplins inconscients d'une force qui les dépassait infiniment.


Votre tâche n'est pas de mener un combat en vous raidissant de toutes vos forces contre des organisations aux incroyables ramifications de matière (un petit nombre dont c'est le rude choix s'est chargé de cela). Votre tâche est de faire pourrir en vous toute résistance à l'avancée de l'espoir, à faire germer autour de vous toute raison d'espérer.

Les frères de l'Ombre ont compris ces mécanismes, ils vous offrent à chaque lever de soleil un zéphyr sous forme D' INFORMATIONS CONTRADICTOIRES, DE QUERELLES ANESTHESIANTES ET D' IMAGES PLAISANTES afin que vous puissiez nourrir votre nature mentale, émotionnelle et physique ....POUR UN MEILLEUR SOMMEIL.

ILS N' ONT BESOIN QUE DE CELA.

Je vous propose donc de SORTIR DU TROUPEAU DES BOUCHES QUI HAISSENT ET SUIVENT NEANMOINS L' ENNEMI QU' ELLES SE SONT FORGE. Vous n'y avez que trop traîné vos sabots et baissé la tête tout en montrant les dents.
Les mille querelles dont vous êtes les fidèles instigateurs, spectateurs et acteurs, qu'elles se déroulent dans l'arène sociale ou familiale, sont les premiers actes qu'obtiennent de vous les Frères de la non Lumière. Ils comptent sur votre participation comme vous comptez vous-mêmes sur vos appointements de fin de mois !

Cette information (sur cette énergie de l'Ombre) devait vous parvenir mais JE VOUS METS EN GARDE contre le fait de vous polariser autour d'elle.
IL VOUS SERAIT TROP FACILE DE REJETER LA RESPONSABILITE DE L' ETAT DE SOUFFRANCE DE LA TERRE SUR UN SEUL GROUPEMENT D' HOMMES QUI MANIPULENT LES LEVIERS DE CERTAINS MECANISMES.
Ces êtres sont certes des détonateurs qui se placent habilement aux intersections de la destinée humaine, mais à quoi sert un détonateur s'il n'est pas connecté à tout un dispositif favorisant et acceptant l'explosion ?
Ici donc, pas plus qu'ailleurs, je vous l'affirme, ne voyez pas d'un côté le bien, de l'autre le mal, les victimes et les bourreaux.
Les forces de l'Ombre s'enracinent dans votre volonté (..) Elles sont habiles dissimulatrices capables d'emprunter le vocabulaire de la Lumière.

L'Ombre vient d'apprendre à parler de Lumière car elle a compris que, plus que par le passé, il y a des oreilles pour recueillir des mots de paix.
Elle usurpe des identités, des signatures afin de lancer des appels qui seront des mots d'ordre à des nouveaux conditionnements.
Vous avez pu noter à quel point chacun aujourd'hui, de par votre monde, utilise le même vocabulaire de paix et presque d'amour.
Il n'est pas un homme détenteur de pouvoir qui n'appuie son action sur la défense des principes de liberté, de tolérance ou de respect en une foi ....
qui écouterait un chef d'Etat ou un économiste n'affichant pas quelque grand principe respectable ?
Rares sont ceux qui déclarent des guerres au grand jour.
Il est bien connu que les peuples et les gouvernants ne font plus que se défendre et n'agressent plus.
Les ministères de la guerre ont fait mine de baisser les armes et s'intitulent ministères de la Défense.
IL LEUR FAUT SE PARER D' UN MANTEAU BLANC, D' UNE NOBLE CAUSE, formulée selon une belle réthorique, toute de logique et faisant référence à la raison.
De grands dirigeants, rois des faux-semblants, sont ainsi apparus à la tête de vos nations et apparaîtront encore.
Heureux celui qui se faufile entre tout cela. Heureux celui qui, dans la jungle des arguments, conserve la simple vision du But, entend les mots au-delà des mots.
Vigilance ne ressemble pas à méfiance.
LA MEFIANCE EST GRANDE AIGUISEUSE DE COUTEAUX, INVENTRICE DE PRETEXTES....



Actualité

 

 

Grève de l'audiovisuel public

http://info.france3.fr/medias/48944061-fr.php

De 2.000 à 4.000 salariés de l'audiovisuel ont manifesté mardi à Paris contre la réforme débattue à l'Assemblée

La grève, la 3e depuis le début de l'année, a été suivie par 43,4 % des salariés du groupe.

Le projet de loi supprime la publicité à France Télévisions et prévoit la désignation des dirigeants de l'audiovisuel public par l'exécutif.  Pour Frédéric Lefebvre, l'un des porte-parole de  l'UMP, "il y a un problème" d'effectifs à France Télévisions.

"Quand vous avez un groupe qui fait 11.500 personnels, France Télévisions, et que vous avez en même temps la totalité des chaînes sur la télévision  hertzienne -le câble, le satellite et la TNT- que vous les additionnez toutes et que vous aboutissez à 8.500 personnes, ou 9.000, vous voyez bien qu'il y a un  problème", a déclaré le député des Hauts-de-Seine lors de l'émission Questions  d'info (LCP-France Info-AFP).

"Si on fait l'entreprise unique, c'est pas pour embaucher plus de gens",  a-t-il ajouté, rappelant avoir réclamé un audit sur France Télévisions.

Deux députés UMP Jacques Myard et Lionnel Luca se sont déclarés favorables à la suppression du journal télévisé de France 3. "Il y a un journal télévisé de trop. Il faut en supprimer un. France 3 devrait garder le régional", a estimé le premier. "France 3 national, on s'en fout. Le journal télévisé, juste avant celui de France 2, cela fait doublon. Il vaut mieux  mettre le paquet sur le régional", a expliqué le second.

La Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 a dénoncé "vivement" les propos des députés qui "semblent ainsi négliger et mépriser les quelques 5 millions de téléspectateurs (soit 20 à 25 % de parts de  marché) qui, chaque soir, regardent notre journal national pour disposer d'une information différente, qui ajoute à la diversité régionale la richesse d'un regard national et international".

"De tels propos montrent bien de quel côté se rangent certains députés de la majorité prêts à tout pour mettre à mort le service public en général et France 3 en particulier", a affirmé de son côté le Syndicat national des journalistes (SNJ) dans un communiqué.

Les perturbations dues à la grève
A France Télévisions, 40% des salariés du groupe étaient en grève. Le taux de grévistes atteignait 42 % à France 2 et 47 % à France 3, selon la direction du groupe public. Sur France 2, le journal télévisé de 13h00 a été annulé et celui de 20h00 a été réalisé avec des moyens restreints. Les journaux de France 3 et RFO ont également été perturbés. La diffusion du 19-20 de France 3 n'a pas été assurée. La réactualisation des pages informations des sites internet de France 2 et France 3 a été ralentie.

Près de 40 % du personnel de RFO à la Réunion étaient aussi en grève. Selon la direction de Radio France, la grève était suivie mardi dans l'après-midi par 16,56 % des salariés : France Inter, France Info, Fip, France Culture, France Bleu et ses 41 stations locales n'ont pu assurer l'intégralité de leurs programmes.

Environ 4000 salariés, selon les syndicats, ont défilé en compagnie de producteurs, scénaristes et réalisateurs, de la Tour Eiffel jusqu'aux abords de l'Assemblée nationale. France 3 Régions était largement représentée dans le cortège. Les dirigeants socialistes Martine Aubry et Benoît Hamon s'étaient joints aux manifestants. "Ce dont Bouygues a rêvé, Sarkozy l'a fait et il va même plus loin", a pour sa part lancé le député Vert Noël Mamère, très applaudi par les manifestants.

L'intersyndicale (SNRT-CGT, CFDT, CFTC, FO, SNJ, Sud, CSA, SITR, SRCTA et SNJ-CGT) s'inquiète du financement du groupe public en raison de la perte des recettes publicitaires et d'un retour à une mainmise du pouvoir politique sur l'audiovisuel. Elle craint également les effets du plan de départs volontaires de 900 salariés évoqué par le président de France Télévisions, Patrick de Carolis.

850 amendements déposés
Mesure phare du texte, l'arrêt de la publicité est prévu après 20h00 à partir du 5 janvier prochain, avant sa disparition totale fin 2011. "Nous souhaitons une bataille d'amendements. Nous espérons que les députés qui nous soutiennent feront entendre la voix des citoyens", a affirmé Jean-François Téaldi, de l'intersyndicale. Plus de 850  amendements seront examinés au cours du débat sur la réforme de l'audiovisuel public, qui a député mardi après-midi  à l'Assemblée nationale.

La ministre Christine Albanel tente de rassurer
La ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel a tenté de rassurer les salariés de France Télévisions sur la compensation du manque à gagner résultant de l'arrêt de la pub.

"L'Etat a pris un engagement précis, c'est 3 milliards d'euros pour  l'audiovisuel public pour les trois années qui viennent, dont 450 millions d'euros de compensation pour la publicité supprimée", a-t-elle déclaré. Elle a réaffirmé que les 450 millions d'euros destinés à compenser l'arrêt de la pub seraient "garantis de façon pérenne pour 2009, 2010 et 2011".

La réforme
La réforme, la plus importante depuis la privatisation de TF1 en 1987, prévoit de faire de France Télévisions une entreprise unique, 35 ans après l'éclatement de l'ORTF. Son président, ainsi que celui de Radio France, serait nommé par le président de la République et non plus par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). L'examen du texte, en urgence, est prévu jusqu'au 4 décembre.

Voir notre dossier sur la réforme de l'audiovisuel

 

 

Emission gouvernementale : critique des journalistes

3 questions à... Carole Petit (SNJ France Télévisions) : "Nous sommes atterrés, c'est du grand n'importe quoi"

 

RFI

Protestation contre la fermeture de six antennes

 

Le n° de L’Express sur les religions interdit

Un numéro du magazine français L'Express interdit au Maroc

 

Des bons points à collecter pour France Télévisions

Les syndicats s'élèvent contre 900 possibles départs volontaires

Dossier La fin de la publicité dans la télévision publique

 

Birmanie : un blogger condamné à 20 ans de prison

Berlusconi en assez de cette télévision qui le raille

Crise financière Tension entre Berlusconi et la Rai

Obama "jeune, beau et bronzé" Berlusconi crée la polémique

 

France 2 : Carolis appelé à renouer le dialogue

 

Presse : le SNJ-CGT quitterait les états généraux

Etats généraux de la presse La composition des groupes de travail

 

 

Le Figaro efface la bague de Rachida Dati

Quand Paris Match gommait les bourrelets de Sarkozy

 

Audiovisuel : un amendement soumet les ordinateurs à la redevance TV

Le SNJ dénonce un amendement qui crée une entreprise unique Sur TéléObs L'UMP en plein doute

 

 

J-F Kahn sera le candidat MoDem aux européennes

 

24 octobre
23 octobre
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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 03:00
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Informations médias juin-septembre 2008

02 septembre
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30 juillet
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18 juillet
17 juillet
15 juillet
10 juillet
09 juillet

Vidéo "off" : France 3 porte plainte contre X

Vidéo Vidéo Le "off" de Sarkozy sur France 3 flch_pt_rouge.gifFrance 3 met en garde les sites

 

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01 juillet
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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 06:17

Le scandale des Etats généraux de la presse passera-t-il inaperçu ?

 

Emmanuelle Mignon, organisatrice des "Etats généraux de la presse"

Face à une situation économique critique de la presse française, notamment écrite, le vigoureux président Sarkozy tient l'explication, tant et si bien qu'il a promis aux acteurs du secteur, en mai dernier, leurs premiers « Etats généraux de la Presse » sur le modèle d'un forum. Ouvert le jeudi 3 octobre sous la direction de son ancienne directrice de cabinet Emmanuelle Mignon, cet événement devrait durer 2 mois, sous la forme d'ateliers de réflexion des professionnels pour déboucher sur une loi. Voilà un premier échec, car aucun système de presse au monde n'aurait permis que l'on s'en remette à l'Etat pour régler ses affaires. Mais le cœur du scandale n'est pas là : la remise au président Sarkozy par Danielle Giazzi, secrétaire nationale de l’UMP, le 11 septembre, d’un rapport contenant 34 résolutions sur « les Médias et le numérique », démontre plus que jamais les intentions de la machine, qui pousse à un contrôle très important des médias, sur fond de servilité des journalistes selon la récente tradition française. Parmi les propositions de ce « Rapport Giazzi » figurent deux mesures particulièrement scandaleuses : d'une part, la libéralisation totale de l'économie de la presse (mais pas de la presse en soi), et de l’autre la prise de contrôle de la presse Internet, sans parler de la gestion de sa pluralité directement par l'Etat, donc l'acceptation implicite du contrôle politique.

Une régression vers l’avant-1981 ?

En suivant la voie choisie vers la reprise en main de la presse, sur fond de corporatisme exacerbé et de non remise en cause des journalistes eux-mêmes, alors que la presse, même écrite, se porte plutôt bien dans les autres états européens, c'est la presse « de l'extérieur » qui pourrait faire le job. Car la presse ne peut être que libérale et plurielle, elle est une part de liberté de nos sociétés et une garantie de démocratie : les lois françaises envisagées permettant la « concentration » des médias dans les mains de grands groupes financiers risquent fort d'en tuer la pluralité, dans une fausse liberté, à l'image de la presse quotidienne régionale, qui s'est progressivement transformée en monopoles sur les territoires. À l'instar de la Catalogne Nord où le même groupe concentrera à Perpignan l'unique quotidien, l'unique hebdomadaire et l'unique chaîne de télévision locale : en deux mots, une formidable capacité à orienter l'opinion. Dieu merci, Internet étant mondial, les lois imaginées sur un contrôle accru de la presse internet, à la fois par la profession journalistique et par l'Etat, pourraient créer un phénomène comparable au temps de l'ORTF en matière de radio : de solides journaux en ligne hébergés dans d'autres états européens ou plus lointains, mais orientés vers le territoire français, seule garantie de persistance d'une information réellement critique, le journalisme « officiel » ayant déjà baissé les armes.

http://www.la-clau.net/medias/le-scandale-des-etats-generaux-de-la-presse-passera-t-il-inapercu-1123

Les crises de 1929 et de 2008 sont radicalement différentes en termes de communication car le filtrage de l’info devient parfois plus lourd que les faits relatés. Par temps de crise, la Com’ devient un enjeu de chaque instant pour les responsables, poli

Communication de crise en 1929 et 2008 : sommes-nous mieux informés ?

 

La communication de crise est une discipline à part entière des sciences de la communication, bien connue des entreprises. C’est un passage obligé. Mais, alors que jusqu'à présent les responsables politiques semblaient un peu moins stratèges en la matière, la poussée de l'utilisation de la com' en politique et l'avènement de la société médiatique ont poussé les institutions à créer une inversion des valeurs inédite face à la plus grande crise depuis 79 ans : en France, le président Sarkozy a fait de la communication le principal instrument de sa gestion de la crise. Après une certaine latence, sans doute due à l'analyse de scénarios, l’Entreprise France a lancé une surprenante offensive d'inondation des médias pour occuper l'espace « crise » en anticipant exagérément les risques bancaires, tout en minimisant l'augmentation du chômage et la crise économique qui suivra en 2009 et probablement au-delà, bien plus dramatique que le risque à court terme sur les avoirs bancaires du petit peuple. Ce choix du « projet latéral », cette stratégie de communication de crise qui consiste à changer l'angle de vue sur la crise, en inculpant les Américains, les « patrons voyous » aux parachutes dorés et les banquiers irresponsables démontre sans doute la plus grande crainte de l'Etat Français : la réactivation de la lutte sociale, permanence de l'histoire de France, anesthésiée depuis 1 an.

La crise de 2008 démontre l'inexistence de l'Europe médiatique

Les entreprises « Catalogne » et « Espagne », comme une majorité d’ensembles européens, ont quant à elles choisies la stratégie bien connue de la « reconnaissance », probablement parce qu’elles possèdent un système de presse moins enclin influençable que son homologue français. Les gouvernements catalan et espagnol reconnaissent pratiquement tout au sujet des maux économiques actuels et à venir : ils évoquaient déjà la crise bien avant la faillite financière de la banque Lehman Brothers aux Etats-Unis et ont commencé à annoncer des mesures face à la grave crise, économique celle-là, ignorant ou minimisant la crise bancaire et le risque pour les économies placées du sujet espagnol. Les Présidents José-Luis Zapatero et José Montilla ont assumé davantage la crise que ce qu'ils ont annoncé de solutions, le principal risque pour l'Etat espagnol étant ailleurs : l'annonce de l'accord entre les principales forces politiques du gouvernement catalan et bientôt espagnol sur les reversements fiscaux de l'Etat Espagnol à la Catalogne Sud était prioritaire pour éviter que la crise économique n'attise les volontés souverainistes de la communauté autonome dont l’autogouvernement est supérieur à certains Etats d'Europe de l'Est. Cette nette différence d'appréhension d'une même réalité partagée illustre à merveille le silence et la cacophonie médiatique entendue actuellement en Europe, dont les instances de gestion possèdent sans doute les meilleures armes face à la crise bancaire et économique, mais pas encore une seule voix écoutée par ses citoyens.

 

http://www.la-clau.net/medias/communication-de-crise-en-1929-et-2008-sommes-nous-mieux-informes-1058

 


Prévu comme un boulevard de l’expression, le phénomène des blogs décline sur les 5 continents. A croire que nous tenons plus à vivre en démocratie qu’à la faire vivre.

99% des blogs sont des cadavres

Vendredi 14.11.2008. 21:00h

 

1,1% des blogs sont actifs, sur un total de 133 millions ouvert depuis 2002, selon l’état des lieux 2008 “The State of the Blogosphere” établi par le moteur de recherché californien Technorati. Certes, 61000 nouveaux blogs ont été ouverts et 900.000 nouveaux articles ont été envoyés sur les blogs du monde dans les dernières 24 heures, contre 1,5 millions en 2007, c’est encore énorme, mais ça faiblit : nous sommes loin de l’image supposée de hordes sympathiques d’écrivains, profitant du bas coût d’Internet, voire de sa gratuité, faisant un pied de nez à Gutemberg, au vieux ronéotype et au parchemin réunis. La proportion maigrichonne relevée sur l’année qui s’achève est établie selon le critère de la fréquence : les blogs considérés actifs, 1,5 millions sur l’ensemble de la planète, sont ceux agrémentés d’un nouvel article sur les 7 derniers jours. Le reste est composé de pages inertes, mais pas forcément inintéressantes, car le blog « pur », aux graphismes cousins, imposés par les fournisseurs gratuits de « pages crées en 2 minutes », est un bloc-notes indépendant de la cadence propre aux médias. L’ordre des choses est d’abord une envie pressante sur le principe de l’achat compulsif, puis, dès la disparition du plaisir de la création et le plaisir idiot d’exister sur Internet, un désamour de l’objet et de ses contraintes, puis enfin l’oubli, qui abandonne au www des blogs dinosaures, fossilisés mais parfois très bien indexés par oncle Google : un blog familial peut facilement devenir marginal, mais un reportage pointu sur un domaine inexploré, ou des écrits coquins, peuvent s’offrir une belle seconde vie.

Les blogs, pour ceux qui ont des choses à dire où en sont persuadés

Parmi les 1,1% de blogs actifs, le plus célèbre et le plus fréquenté du monde,
www.huffingtonpost.com, est tenu par la journaliste mégalo américaine Arianna Huffington, mais les dernières statistiques font état d’une tendance masculine pour 73% des blogs européens, 57% pour les américains. Et les pianoteurs sont à 74% des personnes dotées d’études supérieures aux USA, pour une proportion de 67% en Europe. Partout, le phénomène réunit ceux qui ont des choses à écrire ou en sont persuadés, et, chez les journalistes ou décideurs politiques blogueurs, il devient aisé de discerner les vrais blogs, entendus comme des carnets intimes à feuilleter librement, parfois repérables à des fautes d’orthographes monstrueuses, des faux blogs, aux mains de professionnels de la Com’ qui agissent pour le compte du signataire. En Pays Catalan plane le doute : qui rédige réellement les articles des blogs des deux hommes forts du pays, Christian Bourquin, président du Conseil Général, (http://blog66.blogs.com) et celui de Jean-Paul Alduy, maire-sénateur de Perpignan et président de son Agglomération (www.alduy.fr) ? Tout porterait à croire à la présence de mains invisibles, les deux décideurs étant naturellement surbookés, tout en dégageant mystérieusement du temps pour écrire, parfois la nuit, dans une précision langagière nourrie de métaphores en parfait décalage avec une certaine expression écrite, parfois plate et sans surprises. Mais ces deux blogs-là sont à l’abri de la menace cadavérique tant l’intérêt est grand pour les protagonistes d’y communiquer leurs humeurs et prises de position, se répondant parfois l’un à l’autre sans jamais signaler l’existence du blog de l’autre. Pire, la présence, fonction de la fréquence des actualisations d’articles, rend l’un et l’autre prisonniers de l’idée : même si Jean-Paul Alduy ou Christian Bourquin n’ont rien à dire, ils se doivent de « poster » pour que chacun garde son rang et ne passe pas pour pris de vacuité, fainéantise ou grandes vacances. Si 99% des blogs sont inertes, le 1% restant sont tout simplement des médias.

 

http://www.la-clau.net/medias/133-millions-de-blogs-1-sont-actifs-1229

 

 

    QUEL EST LE MEDIAS FRANÇAIS QUI, A FAIT ETAT DE CE RAPPORT ? AUCUN !!! MAIS, SI AU LIEU ET PLACE D'ETRE

 

        ...Toutes les informations les concernant sont  manipulées, transformées, voire mensongères afin de démonter
    PARCE QU’IL EST L’UN DES REPRESENTANTS D’UNE « AUTRE MANIERE DE GOUVERNER UN PAYS »  :  ...

 

  sur le blog

http://hadria.riviere.over-blog.com/articles-blog.html

 

http://www.sauvonslastatistiquepublique.org/

 

 

 

  Indépendance AFP : Pétition en ligne

 

 

  L'intersyndicale de l'Agence France-Presse a lancé aujourd'hui une pétition en ligne, "SOS AFP", pour soutenir "l'indépendance et la survie" de l'AFP face à "des projets bien avancés" menaçant selon elle le statut de l'entreprise de presse.

L'AFP, rappelle l'intersyndicale (CGT, SNJ, FO, CFDT, Sud) dans un communiqué à l'issue d'une assemblée générale, est dotée d'un "statut unique, défini par une loi de 1957 destinée à garantir son indépendance structurelle à l'égard des pouvoirs publics et de tout autre groupement idéologique, politique ou économique".

En octobre, les représentants de l'Etat au conseil d'administration de l'AFP ont donné mandat au PDG, Pierre Louette, pour proposer une "modernisation" du statut, évoquant la possibilité de créer un "actionnariat stable".

M. Louette devra faire ces propositions avant la fin du premier trimestre 2009.
L'intersyndicale estime que le statut garanti par le parlement risque d'être aboli, afin de permettre la transformation de l'AFP "en société anonyme et l'entrée d'actionnaires".

Un éventuel changement du statut de l'AFP ne pourrait se faire que devant le Parlement.

"Si on livre un changement éventuel au Parlement aujourd'hui, on ne sait pas du tout ce qui va en sortir", a déclaré au nom de l'intersyndicale Dimitri de Kochko, faisant allusion au projet de loi réformant l'audiovisuel public actuellement débattu devant l'Assemblée nationale, et qui fait l'objet de plus de 800 amendements.

Dans son communiqué, l'intersyndicale affirme aussi que l'Agence a récemment fait l'objet d'"attaques sans précédent" "de la part de certains hommes politiques proches du pouvoir en France".

La pétition peut être signée sur un site spécialement conçu dont l'adresse est
http://www.sos-afp.org

http://vigicitoyen.canalblog.com/

 

 

Médias complaisants

intellectuels et Ligue Droits de l'Homme dénoncent,

 

Une trentaine d'intellectuels s'élève face au "tour clairement politique" que constitue la mise en examen dans le cadre de la législation antiterroriste de neuf personnes dans l'affaire des sabotages SNCF. La Ligue des droits de l'Homme observe également "avec inquiétude l'extension de l'accusation de terrorisme à toute forme de contestation sociale et politique".

Une trentaine d'intellectuels, dans une tribune à paraître jeudi 27 novembre dans Le Monde, et la Ligue des droits de l'Homme, dans un communiqué, dénoncent un usage abusif de la législation antiterroriste après la mise en examen de neuf personnes dans l'affaire des sabotages SNCF.


Les neuf membres du groupe soupçonnés d'avoir provoqué des dégradations contre des lignes TGV ont été mis en examen le 15 novembre par un juge d'instruction pour des délits qualifiés de "terroristes" par la justice. Cinq d'entre eux ont été placés en détention provisoire.


Dans une tribune publiée par Le Monde, les intellectuels estiment que "la cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n'existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché".

 

"Inculpés pour l'exemple"

Les "personnes inculpées n'ont pas été choisies au hasard, mais parce qu'elles mènent une existence politique. Ils ou elles ont participé à des manifestations (...), ils réfléchissent, ils lisent des livres", dénoncent les signataires.


Selon eux, "une fois établie l'inconsistance de l'accusation de sabotage des caténaires, l'affaire a pris un tour clairement politique".
Les philosophes Alain Badiou, Daniel Bensaïd, Jean-Luc Nancy et Jacques Rancière, le sociologue Luc Boltanski, l'écrivain Dominique Noguez, et l'éditeur Eric Hazan figurent notamment parmi les signataires de cette tribune.
Ils réclament en particulier "l'arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont été inculpés pour l'exemple".

"Gesticulations sécuritaires"

De son côté, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) regarde "avec inquiétude l'extension de l'accusation de terrorisme à toute forme de contestation sociale et politique alors même que, dans le cas présent et de l'aveu même de la ministre de l'Intérieur, aucune vie n'a jamais été mise en danger, ni même susceptible de l'être".


"Le terrorisme est une menace trop sérieuse pour que l'on cède en la matière à des instrumentalisations et à des gesticulations sécuritaires", juge la LDH dans un communiqué dénonçant "une procédure qui ne s'embarrasse pas du respect des libertés individuelles et se déroule sous l'oeil de médias alimentés d'informations uniquement à la charge des personnes mises en cause".

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20081127.OBS2937/

des_intellectuels_denoncent_lusage_de_la_legislation_an.html

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 05:39
Je reprends ici mon article sur mon blog R-sistons à l'intolérable, parce que j'aborde la question des médias,
Non à la dictature de la Pensée Unique
Non à la censure, non à l'ostracisme, non à la Dictature de la Pensée, non à la Pensée Unique,  non à la "démocratie irréprochable" qui nous prive de démocratie, non à l'aliénation de la Pensée, non à la Liberté qui tue nos libertés, non au Libéralisme qui est une imposture, non aux média-mensonges, non à toutes les manipulations pour nous faire accepter l'inacceptable... Eva

 

logo valmy pjmComité Valmy

Voici le mail reçu ce jour :
Chère Eva,
        Merci pour votre message sur notre site. Il est tout à fait encourageant.   La répercussion de ce texte sur votre blog est particulièrement utile et précieux car en général, en dehors de ce type d'expression de solidarité, le Comité Valmy est méthodiquement censuré et ostracisé ( nous ne nous demandons pas pourquoi)
       
Bravo pour l'excellent travail que de votre coté vous réalisez avec votre blog.
         Très cordialement, Claude B.

Voilà exactement le genre de message qui me fait sortir de mes gonds, moi qui me bats entre autres pour le pluralisme et l'équité. La dictature d'un parti, d'un clan, d'un groupe ou d'une idéologie, à plus forte raison dévastatrice pour les peuples et hypothéquant l'avenir de nos enfants (dette, saccage de la nature, accaparement des richesses et des ressources...), je ne l'accepte pas. L'intolérable se combat. On ne pactise pas avec le diable. La tyrannie d'un clan sur l'humanité est une monstruosité, elle doit être dénoncée sans relâche, et combattue avec énergie et détermination.

 

Notre combat, aujourd'hui, est existentiel. Civilisation, ou barbarie ? Dictature de la finance sur les peuples, au risque de les éliminer, de les asservir, de faire leur malheur ? Ou humanisme, un Système qui met au coeur de tout l'humain, l'humain dans sa diversité et dans sa dignité ? Oui, notre combat est EXISTENTIEL, car ce n'est pas seulement le type de société dans lequel nous voulons vivre qui est à définir, mais, déjà, avant tout, la lutte pour la survie de l'espèce humaine. Car notre pseudo civilisation a les moyens de se détruire. Et des dirigeants fous, pathologiquement obsédés par l'Argent et le Pouvoir, ne font aucun cas de la vie humaine. Ils préparent une forme totalitaire, fascisante, anti-démocratique, de gouvernement mondial, à leur seul profit ainsi qu'à celui de leurs amis ou de leurs valets. Quel être humain normalement constitué peut accepter d'être promis à la sélection eugénique, à la précarité, à la flexibilité, à la délocalisation ou  au "dégraissage", ou tout simplement à la boucherie ?

Et si personne ne réagit, c'est parce que nous sommes sous le règne de la Pensée Unique, qui distille jour après jour son venin pour nous asservir davantage. Ainsi, l'Occident judéo-chrétien au service de l'oligarchie financière utilise quotidiennement les médias pour faire de nous des esclaves du divertissement, des jeux, de l'abrutissement, de l'apathie, de la résignation, de fallacieux bonheurs (Dès tôt le matin, William, sur FR2, nous assène sa vision du bonheur ayant un lointain rapport avec la réalité), prêts à mourir en chantant pour les guerres impériales, ou à subir l'affaiblissement continu de notre pouvoir d'achat en bénissant nos bourreaux. Suprême victoire ! Voilà comment les tyrans perpétuent leur domination sur les masses, au cours des siècles, en travestissant la réalité, leurs véritables projets. Mais jamais cette domination n'a été aussi pernicieuse, dévastatrice, carnassière, criminelle, et lourde de dangers, étant donné les moyens utilisés (techniques meurtrières, contrôle complet, OGM, mines anti-personnel, bombes à fragmentation, armes biologiques ou nucléaires, ... ou Bourse ! etc). Elle menace non seulement le présent des populations, mais leur avenir et même l'existence de l'homme sur terre. Je reproduis le commentaire N°6 que j'ai fait sur un récent post de mon blog :

 

" A noter qu'en ce moment FR2 aux Infos se tait sur ce qui se prépare (Iran, crise etc) et parle des beaux rêves des Français, du bonheur des Français, et des salaires mirobolents des golden-boys, "comblés de bonheur" eux aussi. Les seuls fausses notes concernent... l'opposition.  Evidemment. Et sur La chaîne Parlementaire, au moment même où le G20 est un échec complet et où Sarkozy est ridiculisé, on parle de Sarkozy bonne fée du G20, en qq sorte ! Et en ce moment, FR2 TV communautariste (presque tout le personnel passant à l'écran a les mêmes origines, parfois c'est scandaleux avec l'émission littéraire quotidienne confiée à Monique Atlan, qui ... fait l'apologie de la guerre contre l'Iran qui va nous conduire tous au suicide collectif)  annonce, pour changer (!), une soirée consacrée aux souffrances... des Juifs. Encore, en permanence ! J'ai appris qu'il sortirait (?) 100 films par an faisant allusion aux drames vécus par les Hébreux, pour bien moins de dix aux Arabes. Bonjour le pluralisme !!!!  Il faudrait finir par boycotter la TV. Tout y est scandaleux. Nous n'avons plus rien à envier à Berlusconi... Une honte !!! On croit rêver... Jamais l'info n'a été autant COUPEE DE LA REALITE !!!! La démocratie est morte.... (cf éloges N. Sarkozy au G20, et ce qui s'est passé en fait) "

 

Aujourd'hui, démarrage en fanfares du bonheur made in FR2, une équipe au complet qui en effet ne risque rien avec la réforme de l'audio-visuel, tant elle est au service du Pouvoir; un C dans l'Air, tenez-vous bien, consacré aux Talibans qui menacent la France, ça va loin vous voyez, maintenant un film consacré aux malheurs des Juifs (bien réels à l'époque, mais dont on nous submerge en permanence, au risque de produire l'effet inverse de celui recherché), etc. Vous en déduisez quoi ? Que tout va bien, ne manifestez pas Français contre la politique de Sarkozy, pardon, contre les effets de la crise - puisque le coupable présenté est bien évidemment la crise, alibi si commode pour faire oublier les effroyables méfaits de la politique sarkozienne au bénéfice exclusif de ses amis milliardaires -; ayez de la compassion pour les enfants d'Israël en ne débattant jamais de leur désir de rayer l'Iran, et les pays alentour, de la carte, pour dominer la région; et craignez, bonnes gens, l'ultra-Gauche fort opportunément ressuscitée pour les besoins de la crise (il faut bien trouver des boucs-émissaires), ou l'invasion des hordes "barbares" d'étrangers, ou redoutez ces affreux Talibans qui menacent de voiler notre Tour Eiffel et nos femmes... Après ça, soumission parfaite au Nouvel Ordre Mondial dont Attali ne manque pas de nous vanter les charmes, ou aux aventures épiques en Afghanistan pour complaire à nos zamis yankees. Les veaux Français sont prêts à accepter le Pouvoir qui va les contrôler et les broyer, ou les chocs de civilisation contre les ennemis du moment, arabes, russes, ou chinois. Rideau.

 

Il existe des résistants. Oui, il y en a encore.

 

 

 

Jean Moulin

 

Celui-ci, c'est Jean Moulin. Voici un extrait de Wikipedia :

 Il dirigea le Conseil national de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Souvent considéré comme un des principaux héros de la Résistance, il est inhumé au Panthéon des grands hommes de la République française.

C'est lui que vous voyez représenté sur le logo du Comité Valmy.

Je suis comme lui une résistante à l'intolérable. C'est le nom de mon blog, d'ailleurs, R-sistons à l'intolérable.

 

Comme je suis une résistante,  j'ai décidé d'ouvrir mon blog (et il est lu par au moins 1500 lecteurs par jour - en constante augmentation - en incluant les abonnés et les sites qui reprennent les articles, sans parler de ceux de journalisme citoyen qui publient régulièrement mes posts, ou des forums de discussion qui organisent des débats autour de mes publications engagées et ouvertes) à ceux qui sont privés de la parole par la Pensée Unique qui, au nom sans doute de la "démocratie irréprochable" chère au magicien Sarkozy, confisque la démocratie, la liberté, et, au final, notre avenir et celui de nos enfants, au profit de la caste prédatrice monstrueuse qui s'est emparée, SANS mandat, des commandes du monde, à seule fin d'étendre son pouvoir à notre détriment à tous.

Vous ne partagerez peut-être pas les options du Comité Valmy. Mais vous saurez qu'il existe, et parler d'eux, c'est un acte de liberté, un acte de résistance à la Pensée Unique totalitaire. Voici ses derniers écrits. Je suis sûre que mes lecteurs apprécieront tous le premier texte, qui dénonce la perte de la souveraineté de la France, son asservissement à des intérêts étrangers. Mon blog ne tolère ni la dépendance à des pays extérieurs, ni la dépendance aux Puissances de l'Argent-roi. Alors, un texte comme celui-ci est du pain béni.

A bientôt, Eva
TAGS : Comité Valmy, Résistance, Pensée Unique, démocratie, liberté, censure, FR2, barbarie, civilisation, médias-mensonges, totalitaire, NOM, OGM, bombes à fragmentation, armes nucléaires, mines ant-personnel, Attali, Hébreux, Juifs, Islam, Arabes, Iran, Afghanistan, Talibans, Sarkozy, Ultra-Gauche, G20, humanisme, dégraissage, flexibilité, délocalisations, Berlusconi, choc des civilisations, C dans l'Air... 
Derniers textes Comité Valmy
EN FINIR AVEC L’ALIÉNATION
EURO-ATLANTIQUE !
Claude Beaulieu

La politique de la France doit être décidée par son peuple, à Paris et nulle part ailleurs !

dimanche 23 novembre 2008,

par Comité Valmy


 

Depuis plus de 60 ans, la politique social démocrate en France est conditionnée par le fédéralisme européen, l’atlantisme et la soumission aux dirigeants américains. C’est l’une des causes fondamentales de l’éloignement grandissant du peuple républicain des dirigeants du Parti Socialiste. L’enracinement de ceux-ci dans le dogme supranational source de régression sociale, et leur attachement inconditionnel à l’OTAN source de guerres, a conduit, lors des trois dernières élections présidentielles, des millions de citoyens républicains et progressistes à cesser de voter pour le candidat présenté par le PS, alors même que celui-ci se réclamait de telle ou telle variante d’une "union de la gauche" qui a progressivement perdu toute crédibilité.

 

L’Europe fédérale et atlantiste est avant tout, un outil de l’hégémonie de l’impérialisme étasunien sur le monde. Elle est complice de la mondialisation, de la vision unipolaire et des guerres, que celui-ci développe depuis des décennies. Cette domination agressive des USA aujourd’hui en déclin, et de ses vassaux, n’est plus une perspective tolérable par les peuples du monde dont la résistance contre leur ennemi commun, commence à converger dans une sorte de front anti-impérialiste, encore relativement informel.

 

La scission du mouvement ouvrier dans notre pays lors du congrès de Tours, aura joué un rôle déterminant dans l’ancrage anti- soviétique et anti-communiste qui demeure toujours l’un des fondements idéologiques inspirant la politique des dirigeants socialistes. Il est souhaitable de prendre en considération notre histoire depuis la deuxième guerre mondiale ; elle illustre une réelle continuité politique. A la Libération, l’influence populaire importante que le PCF avait acquise grâce à son rôle dans la Résistance, inquiétait les diverses forces politiques qui, selon leur rôle dans la lutte des classes, lui étaient hostiles.

 

Pourtant, dès cette époque et jusqu’à nos jours ses dirigeants ont toujours été dépourvus de toute velléités de prise du pouvoir et ont choisi une voie démocratique, républicaine et nationale. En réalité, ceux des dirigeants du Parti Communiste qui en contrôlent l’appareil, ont après l’éloignement de Georges Marchais, imposé une "mutation" qui abandonnait la vision à la fois nationale et internationaliste du parti. A bas bruit, ils se sont alignés sur la négation nationale trotskyste et le fédéralisme social-démocrate.

 

Au moins à partir de 1942, la puissance des communistes et leur rôle dans la lutte patriotique et anti-nazie en France, sert de prétexte aux dirigeants américains pour s’ingérer gravement dans la vie politique de notre pays. Ainsi ils se sont opposés directement à Jean Moulin et financé ceux qui dans la Résistance, s’opposaient à lui et dont certains iront jusqu’à le trahir. Ils ont été hostiles au Général de Gaulle, à l’alliance gaullistes- communistes, à l’existence du CNR, dont ils ne voulaient pas. Ils ne furent pas pour rien dans la mise en sommeil rapide de celui-ci, peu de temps après la Libération.

 

Après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, crimes contre l’humanité et instruments de leur chantage nucléaire, ils ont entrepris leur stratégie de "guerre froide" contre une URSS sortie exsangue et épuisée de la guerre, avec une industrie pratiquement détruite par les nazis. Comme l’a montré Noam Chomsky, ils parviendront " à créer aux USA " une véritable psychose du "péril rouge" et à "manipuler la pensée de la plus grande partie du monde" sous leur domination.

 

Mobilisant les réseaux à leur service, qu’ils ont constitués en France avant, pendant et après la guerre, les impérialistes américains orchestrant l’anti-soviétisme, ont développé sur notre continent leur stratégie de domination dans deux directions inséparables : la création de l’OTAN et le lancement de l’Europe fédérale. Celle-ci était entre autres, destinée à détruire les nations qui dans la propagande US reprise par leurs émules, sont depuis présentées comme étant historiquement dépassées. Avec leurs agents ils s’attaquèrent dans un long processus qui perdure, à la souveraineté populaire, à la forme républicaine de notre Etat-nation et à tous les éléments pouvant permettre aux Français et aux autres peuples, de préserver leur droit inaliénable à disposer d’eux-mêmes, à refuser de devenir des instruments vassalisés, au service des propres objectifs nationalistes des USA.

 

Dès mars 1946, Léon Blum annonça clairement l’alignement de son parti sur la stratégie américaine. A Washington où il négociait les accords Blum-Byrnes, il fit ses offres de services dans un discours dont le sens profond ne fait aucun doute : "Je sais bien que la France ne vous laisse pas indifférents. Je crois qu’aujourd’hui encore elle possède un pouvoir d’influence spirituelle et d’orientation politique pour l’ensemble du continent européen, et je ne crois pas me montrer trop présomptueux si j’affirme qu’en Europe, la France est encore aujourd’hui, comme elle l’était jadis, la position stratégique dominante de la démocratie et que sur le plan mondial, sa coopération active est et restera un élément indispensable pour cette organisation pacifique du monde où votre pays a pris l’initiative principale et dont il a assuré la principale responsabilité."( La Revue socialiste » janvier 1951)

 

A propos de la réalité ou non de la "menace soviétique", de son caractère mensonger, manipulateur et, d’instrument de la lutte des classes à l’échelle internationale, au sein du Comité Valmy, il n’existe certainement pas une opinion monolithique, car il rassemble des militants issus des principales sensibilités de l’arc républicain. On y retrouve pourtant une réelle unanimité sur la conviction que si par hypothèse elle a existé à une époque, cette "menace" a disparu en même temps que l’Union soviétique.

 

Celle-ci comme le Pacte de Varsovie n’existent plus. L’OTAN dont la création a précédé de six ans celle du Pacte de Varsovie, n’a plus aujourd’hui aucune raison avouable d’exister, ni aucune légitimité. (Si toutefois elle en a jamais eue). L’alliance atlantique et son organisation militaire intégrée, dans laquelle Nicolas Sarkozy obéissant à son suzerain, a réinsérée la France, sont plus manifestement que jamais, l’outil d’une politique d’agression et de guerre, sous le contrôle absolu des dirigeants étasuniens.

 

Orienté en particulier contre la R P de Chine, la Russie, l’Iran, l’Afghanistan etc.., l’OTAN, on le voit bien, peut également être utilisée contre n’importe lequel des peuples du monde. Il peut aussi servir à attiser le choc des civilisations, si l’appareil oligarchique occulte qui détient véritablement le pouvoir, poussait la nouvelle administration américaine à conserver cette stratégie qu’elle a commencée par l’intermédiaire de Georges W Bush.

 

Le Parti Socialiste vient de tenir son 75 ème Congrès. Le bon peuple à son sujet, a été submergé par la propagande déversée par les médias sarko-régulés. La première constatation possible, c’est qu’il n’y aura pas eu de débat de fond lors de cet exercice de politique-spectacle.

 

La ligne euro-atlantiste tracée dans les années quarante, reste intangible, non discutable et déterminante. Il est impensable qu’elle puisse être remise en cause, même 20 ans après la disparition de l’URSS dont l’existence prétendait la légitimer.

Après ce congrès, toujours pré-déterminé par le carcan de l’euro-atlantisme, le Parti socialiste reste incapable de développer sur l’essentiel, une politique différente de celle de Nicolas Sarkozy.

 

Nos concitoyens ont pu constater à travers le traitement de faveur réservé par la domesticité politico-médiatique du pouvoir, que Ségolène Royal demeurait la candidate choisie par le clan de Nicolas Sarkozy. On comprend que le chef compradore de l’Etat aimerait bien lui voir prendre à nouveau, la tête de l’opposition officielle et recréer le couple Royal / Sarkozy, dépourvu d’antagonisme politique de fond et intégré dans une pratique électoraliste inspirée dans les deux cas, par l’exemple américain.

 

Si Ségolène Royal qui a pris politiquement en exemple Anthony Blair, l’avait emporté, le Parti Socialiste, aurait perdu ce qui permet encore relativement de le considérer comme un parti de militants, pour devenir une sorte de copié-collé du Parti Démocrate américain.

 

Il est vrai que sa volonté affichée d’alliance avec les chrétiens démocrates du MODEM peut être comprise comme une sorte d’épuration intégriste en faveur de l’Europe fédérale des régions, un retour logique aux pires sources de l’euro-atlantisme et adoptant les méthodes américaines de conditionnement des peuples.

 

Les dirigeants du Parti Socialiste en crise, sont généralement aliénés par un euro-atlantisme systémique qui élimine ou stérilise en eux, toute capacité de définir une politique à la fois conforme à l’intérêt du peuple, de la nation et de la République une, indivisible, laïque et sociale. Du "pareil au même" disait JP Chevènement en comparant les politiques des renégats de la nation situés à droite comme à "gauche". L’élection contestée de Martine Aubry première Secrétaire du PS, ne changera en rien cette réalité et ses incantations sur une mythique Europe sociale, n’ont aucune chance de connaître un début de concrétisation

 

Pourtant en s’opposant au traité de Lisbonne, l’aile gauche de ce parti représentée par Benoît Hamon, a fait un pas qui marque un progrès dans la bonne direction, celle qui peut ramener à la souveraineté populaire, sans laquelle toute ambition de progrès social est illusoire. Nous avons salué avec sympathie les démissions du Parti Socialiste de Jean-Luc Mélenchon et de Marc Dolez lequel, à une occasion au moins, s’est déclaré favorable à la souveraineté nationale qui selon nous, est inséparable de la souveraineté populaire.

 

Il reste à espérer que les réalités économiques sociales, et politiques qui ont amené une certaine radicalisation de leurs analyses, amèneront ces camarades à aller au bout de leur logique et à rompre clairement avec toute démarche supra-nationale.

 

Dans notre pays, une dynamique de compréhension a progressé pas à pas dans le peuple-nation qui a entrepris de tirer les leçons de son expérience concrète de plus de soixante ans de "construction européenne" accompagnée de démagogie, de mensonges et en permanence de manipulation idéologique.

 

Cette "construction" à l’étape actuelle de cette prise de conscience, est analysée de plus en plus fréquemment par les citoyens, comme une régression économique, sociale et politique, comme un véritable recul de civilisation et comme un totalitarisme en marche. Elle a amené le peuple souverain à dire non au traité constitutionnel européen. Pour bien apprécier l’importance fondamentale de ce non de Résistance, il convient de se rappeler qu’il a été exprimé, en dépit d’une intense campagne politico-médiatique, massivement antidémocratique et menée par l’oligarchie supranationale à double face, qui monopolise le pouvoir tout en contrôlant les médias.

 

Il est trop tôt pour être très précis sur ce que sera la politique des dirigeants américains sous Barack Obama. Il a déjà annoncé sa volonté de poursuivre la politique de domination mondiale des États Unis. Nombreux parmi ceux qui lui font confiance seront certainement déçus. Ce qui est déjà nettement perçu par les peuples, c’est la mise en échec presque partout dans le monde, de la politique guerrière conduite sans discontinuité par Georges W Bush pendant sa présidence. L’impérialisme américain n’a plus totalement les moyens d’imposer partout et toujours cette volonté hégémonique dans le monde qui a cessé d’être unipolaire. Le recul américain qui tend à s’accentuer, est aussi celui de ses alliés, vassaux et supplétifs. Les plus lucides d’entre-eux en France, notamment parmi ceux qui sévissent dans le cadre de l’alliance supranationale UMPS, devraient envisager leur recyclage.

 

Aujourd’hui la donne politique internationale se modifie rapidement et en profondeur. La France doit se libérer de l’OTAN, cesser d’être la vassale des USA et rétablir son indépendance nationale.

 

Il devient indispensable et urgent que l’ensemble des organisations, personnalités et militants, se réclamant de la République et de la souveraineté populaire, qui ont en commun pour objectif de changer la société en combattant pour le progrès social et la paix dans le monde, intègrent les nouvelles réalités de la situation mondiale dans leurs analyses. La volonté partagée au delà des différences de construire une nouvelle perspective de rassemblement populaire appelé à devenir majoritaire, en sera renforcée et les convergences clarifiées.

 

Le Comité Valmy internationaliste et patriote, membre fondateur de l’Arc Républicain de Progrès, considère que la politique de la France doit être décidée par son peuple à Paris et nulle part ailleurs. Il inspire sa démarche de rassemblement de l’exemple de la Résistance et de son esprit. Il propose la réactualisation du programme du Conseil National de la Résistance qui, dans son essence, garde une grande modernité et une réelle capacité à répondre aux problèmes que connaît aujourd’hui la France républicaine.

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article111 

 

 

suite sur mon blog http://r-sistons.over-blog.com/article-25146970.html

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 26 novembre 2008
Si le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) avait perdu les élections municipales dimanche cela aurait fait la "Une" de vos journaux qui auraient fait leur titre sur le "déclin de Chavez". Manque de chance pour eux, c'est une victoire chaviste dans 77% des régions, 81% des communes, 18 des 24 capitales d'Etats. Notamment le PSUV n'a pas perdu le fief de Caracas et cumule 5,5 millions de voix (http://larepublica.es/spip.php?article13490)
Le journal Le Monde, qui se console comme il peut, préfère parler des quelques localités qui basculent dans le camp de l'opposition (les chavistes dominaient jusque là l'écrasante majorité des institutions locales - par exemple 20 des 22 régions en 2004 suite au boycot partiel du scrutin par l'opposition).
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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 02:06

http://tele.fluctuat.net/Benoit-Duquesne.html

 

Benoît Duquesne

 

 

Par eva :

 

BENOIT DUQUESNE :

Un journaliste ? Non, un propagandiste !

 

 

J'ai remarqué pour la première fois ce journaliste quand, aux Infos de 13 h, sur la 2 chaîne communautariste, il s'en est pris à Nicolas Dupont-Aignan, coupable à ses yeux d' être trop efficace dans sa défense du NON au traité européen.  Sa réaction a été grotesque. Il a manifesté son irritation de le voir contredire toute l'intervention du partisan du Oui.

 

 

Ce jour-là, Duquesne avait organisé un débat comme on les aime tant dans les médias, particulièrement à C dans l'Air : entre gens du même bord, ou en invitant une personne de l'opposition sur des sujets ne mettant pas en cause la politique sarkozienne - ou afin de critiquer la Gauche.  Le problème, avec Nicolas Dupont-Aignan, c'est qu'il avait en face de lui une personne efficace, informée, de conviction. Et contre l'Europe de Maastricht.

 

Son prochain "Pièces à conviction" ne traite évidemment pas de la responsabilité de Sarkozy dans la crise actuelle, ou des méfaits du capitalisme; elle fait diversion : Sabotage, défiance, la France voit rouge. Le but est clair : Empêcher l'opposition d'accéder au Pouvoir (en l'assimilant outrageusement aux saboteurs). Et donc déconsidérer tout ce qui de près ou de loin s'y rattache. Le rouge, le rose...

 

On peut inviter Besancenot à la télévision pour affaiblir la gauche de gouvernement, sans pour autant lui permettre de menacer le pouvoir en place, soutien du Grand Capital. Accessoirement, on détourne la colère des citoyens envers Sarkozy, contre le bouc-émissaire rouge. Jouer sur la peur, une valeur sûre. Les apeurés se précipiteront dans les bras de Sarkozy. Et le libéralisme continuera de broyer les peuples.

 

Entre temps, émission contre la Corée du Nord, ou faisant l'éloge de Reporters sans Frontières, ou invitant une ministre honnie à se justifier (Rachida Dati, évidemment), ou pour nous inciter à sacrifier allègrement nos vies pour les intérêts des multinationales. "Jeunes, mourez pour la patrie"...

 

Dois-je conclure ? Vous avez compris : Cet homme-là n'est pas un journaliste, mais un simple propagandiste. Il ne mérite pas sa carte de presse. Il ne mérite que l'opprobe.

 

Quant à FR2 chaîne communautariste, où Duquesne sévit, c'est un défilé permanent de gens des mêmes origines (vous avez vu, vous, un journaliste ou un animateur Noir ou Arabe ?) qui mettent en valeur l'action de Sarkozy, qui invitent à leur micro des partisans du gouvernement pour défendre sa politique, et qui empêchent la Gauche d'émettre la moindre critique envers le Président, ou la poussent à médire d'elle-même.

 

Vous avez dit "démocratie irréprochable", comme l'annonçait Sarkozy ?

 

Les médias sont la honte de la France. Boycottons-les. Lisons la presse indépendante, ou les blogs d'Internet. A commencer par le mien, http://r-sistons.over-blog.com 

 

Bien à vous, Eva

 

TAGS : Benoît Duquesne, FR2, chaîne communautariste, Sarkozy, Rachida Dati, Corée du Nord, guerre, Besancenot, Pièces à conviction, Nicolas Dupont-Aignan, Pièces à conviction, Reporters sans Frontières, Non à l'Europe, Europe de Maastricht, C dans l'Air...

 

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 20:55
"La presse est totalement dépendante !"

http://masterjournalisme.com/La-presse-est-totalement,496

François Malye

 

Depuis les dernières élections présidentielles, les rapports incestueux entre médias, politiques et industriels ne cessent de défrayer la chronique. Au quotidien, ces problèmes sont gérés par des Sociétés de journalistes (SDJ), internes aux rédactions. Ce sont les seuls organes de surveillance déontologique, mais ils souffrent toujours d’un manque de reconnaissance. Depuis 2003, date de la création du Forum permanent des SDJ, elles ont enfin la possibilité de se fédérer. Vingt-sept SDJ y ont adhéré, soit une moyenne de 3000 journalistes.

 

Après avoir été le président de ce forum de 2003 à 2007, François Malye, Grand reporter au Point, en est aujourd’hui le secrétaire général. Observateur privilégié de ces rapports complexes, il confirme : "L’ambiance des rédactions est excessivement délétère".

 

 

 

 

 

             - P.B. : En quelques mots, comment est né le Forum permanent des SDJ ?

 

François Malye : Jusqu’à la fin des années 1990, le secteur n’était pas encore trop sinistré. A partir des années 2000, la concentration a augmenté. Des entrepreneurs, dont les médias n’étaient pas le cœur de cible, ont racheté des journaux. Il devenait de plus en plus difficile de faire face aux problèmes internes liés à la déontologie et à la censure... Et il devenait indispensable de remettre de l’ordre dans tout ça. Nous avons alors décidé de nous fédérer. Et en cinq ans, nous avons doublé nos adhérents... C’est bien la preuve qu’il y a un problème !

 

 

 

 

               - Quel est son rôle ?

 

F.M. : Aujourd’hui, nous répondons à des attaques multiples. Il existe des attaques économiques, comme les pressions liées à la publicité... Il existe aussi des attaques politiques, comme lorsque Sarkozy souffle le renvoi de Genestar, l’ancien patron de Paris Match.

 

Il y a une mainmise évidente. Mais concrètement, la seule chose que l’on peut opposer à ça, c’est une "sanctuarisation" de l’indépendance des rédactions.

 

La loi doit reconnaître une existence juridique des Sociétés de journalistes. Nous revendiquons également un droit de veto. Cela nous permettrait de refuser un directeur de rédaction s’il ne respecte pas la ligne du journal, ou si son projet éditorial n’est pas bon. Aujourd’hui, il fait ce qu’il veut.

 

 

 

 

                 - En tant qu’observateur privilégié, quel combat exemplaire de SDJ a pu vous conforter dans votre mission ?

 

F.M. : Il y en a plusieurs. Le combat des Échos est un combat exemplaire... Celui du Monde l’est également. A la Tribune, les journalistes ont négocié une vraie charte avec Alain Weill, le nouveau propriétaire, ce qui est exemplaire pour bien des rédactions... Or ce n’était pas simple ! Ce fut un vrai combat technique et juridique. Weill a signé un accord contraignant. Ce n’est pas forcément un grand philanthrope... mais il a compris que c’était nécessaire. Et d’autant plus dans l’information économique. Nous devons garantir au lecteur que nous produisons une information de qualité. Aujourd’hui, il n’y a pas de garantie.

 

 

 

 

                  - Avez-vous rencontré ce genre de problèmes au Point ? Avez vous le souvenir d’un conflit avec la famille Pinault, qui possède votre journal ?

 

F.M. : Vous ne verrez jamais de conflit avec la famille Pinault... Le conflit se joue avec le directeur de la rédaction. En réalité, c’est plus un problème d’autocensure que de censure. Prenez l’exemple des suicides chez Renault. Il résume bien l’ambiance. Il y a eu très peu d’enquêtes. Les journalistes n’ont pas cherché à en savoir plus que ça... Il faut surtout avoir en tête que Renault est l’un des premiers annonceurs dans tous les journaux... Pour ma part, j’avais écrit un article sur des insecticides. BASF [1] a annulé un an de publicité. Croyez moi, ce n’est pas rien...

 

 

 

 

                    - Vous parlez souvent en termes "guerriers". Il est question de combats, de rapports de force. Alors quel est l’adversaire principal des SDJ ?

 

F.M. : A un moment, c’étaient les syndicats. Ils estimaient qu’on empiétait sur leur travail. Aujourd’hui, nous avons quasiment fait alliance avec eux. C’est vraiment que la profession va mal. Le problème, c’est que le pouvoir politique croit que les journalistes doivent être à la botte.

 

Dans leur logique, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) est un système imparfait, alors ils vont atténuer ses fonctions, et c’est le président qui décidera... Idem pour la direction de France Télévision [2]. C’est un recul extraordinaire. Je crois qu’au fond, c’est un problème de société. La population n’a pas forcément conscience que certaines valeurs doivent être préservées. Lorsqu’on observe l’histoire des médias, on s’aperçoit que la lutte pour la liberté de la presse a pu provoquer des révolutions. Mais aujourd’hui, nous vivons dans une société consumériste et égocentrique. Cependant, je ne désespère pas.

 

 

 

 

                     - Le Forum permanent des SDJ a fait des propositions de loi pour garantir l’indépendance de la presse. Avez-vous eu un retour du côté du gouvernement ?

 

F.M. : Non. Les États Généraux débutaient juste après... Mais je ne dis pas que sans ça, ils nous auraient répondu. Pour ces gens, nos demandes paraissent outrancières. Ils ne comprennent rien à la vie dans une rédaction.

 

 

 

 

                      - Que pensez-vous des États Généraux de la presse ?

 

F.M. : Le problème de ces États Généraux, c’est qu’ils ne se préoccupent pas non plus de la qualité du produit. Depuis 93, le journal la Croix publie un baromètre de la confiance des lecteurs. Et depuis 93, ça s’aggrave. La défiance s’accroît. S’ils ne nous ont pas vraiment voulus aux États Généraux, c’est qu’ils ne voulaient pas de ce débat. Ils auraient dû financer un sondage sur le sujet. Les lecteurs aussi ont leur mot à dire...

 

Aux États Généraux, ils nous ont fait passer un Quiz : "Citez un pays où le pluralisme est meilleur qu’en France". La question était mal posée... Ils auraient dû nous demander : "Y a-t-il d’autres pays qui ressemblent à la France ?" J’aurais répondu non.

 

En France, la presse est totalement dépendante du pouvoir.

 

 

http://vigicitoyen.canalblog.com/

 

(Veilleur en temps de crise)

 

 

 

_______________________________________________________________________________________

 

L'info oubliée..... 

J'ai vu le mollah homard au wagon restaurant

 

http://www.bakchich.info:8080/article5945.html

 

C’est une info qui devrait faire la une de tous les journaux, et l’ouverture des jités - si la presse, naturellement, n’était pas ce qu’elle est.

La presse étant ce qu’elle est [1], cette info est enfouie ce soir au fond de la page 12 du Monde [2] : l’Assemblée nationale vient d’entériner [3] "la prolongation, jusqu’en 2012, de trois articles de la loi contre le terrorisme du 23 janvier 2006".

Bel acte patriot(iqu)e.

"Ces dispositions concernent les contrôles "préventifs" à bord des trains transfrontaliers, la réquisition des données de connexion auprès des opérateurs de communication et des hébergeurs de sites Internet, et l’accès à certains fichiers administratifs".

 

Mettons que tu fasses l’erreur (tragique) de consulter ici la recette du homard thermidor ?

À peine t’es-tu connecté(e) que des keufs encagoulés se branchent sur ta bécane, histoire de vérifier pourquoi tu as soudain voulu rencontrer le hideux mollah du même nom.

(J’avoue que c’est assez tendu.)

Mais le plus cocasse [4], évidemment, est dans "les contrôles "préventifs" à bord des trains transfrontaliers".

 

Je ne dis pas, n’est-ce pas, qu’un Rome-Paris est sans risque(s) : si tu vois débouler en gare de Vintimille un mec avec une longue barbe noire, dont la djellaba fait tic-tac ?

Si le gars hurle qu’il veut ta peau de chien(ne) d’infidèle ?

Tu peux, dans le doute, changer de wagon : prudence est mère de voyage peinard.

Mais les statistiques sont formelles : depuis le 11 septembre 2001, les djihadistes boudent carrément le Palatino - de sorte qu’il faut chercher ailleurs que dans l’espoir (souvent déçu) de pécho Ben Laden au wagon-restaurant la raison du maintien de ces "contrôles "préventifs"".

 

Benoîtement, un certain Claude Bodin, qui est quelque chose à l’UMP, donne le fin mot de l’affaire : "Les contrôles réalisés par des patrouilles mixtes (à bord des trains internationaux) ont permis de nombreuses interpellations, notamment dans le domaine de la lutte contre l’immigration clandestine".

Glousse-t-il, ravi qu’on ait trouvé pour traquer le sans-papier le couvert d’une "loi contre le terrorisme".

Ainsi : "Les patrouilles franco-belges ont réalisé "72 interpellations dont 59 étrangers en situation irrégulière"".

 

(Tremble, moudjahidin.)

 

Et pendant ce temps-là, côté "données électroniques" ?

Accroche-toi bien, je te prie, à la caténaire : "De mai 2007 à août 2008, "49.896 demandes ont été adressées aux opérateurs"" Internet.

(Ah ouais, quand même.)

Hypothèse numéro 1 : y a vraiment beaucoup de (possibles) terroristes, qui surfent là, et là, et là.

Hypothèse numéro deux : comme dit joliment Le Monde, les "dispositions" adoptées par le Parlement "risquent d’être détournées de leurs fins".

Personnellement ?

Je pencherais plutôt pour la seconde solution.

Notes

[1] Tu aimes, quand je tire sauvagement à la ligne ?

[2] Qui préfère consacrer le gros de son espace aux tristes clowns de (la rue de) Solférino.

[3] J’aimerais savoir combien de nobles "socialistes" ont marché dans la combine ?

 

[4] Je me comprends

 

Article intégral avec photos :  http://www.bakchich.info:8080/article5945.html

trouvé sur ce très bon blog

http://bridge.over-blog.org/article-25110470.html

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 16:31



SOUVENONS-NOUS  DU MOIS DE MARS  2003 :

 

 IL Y A DES ANNIVERSAIRES,  A NE PAS OUBLIER

IL Y A OBLIGATION A RENDRE HONNEUR AU COURAGE, A LA TENACITE,

A LA COMBATTIVITE, D’UNE JEUNE FEMME :

 

EN 16 MARS 2008, NOUS FETERONT LE 5eme ANNIVERSAIRE DU MEURTRE DE RACHEL CORRIE, 

 

LE 16 MARS 2003,  RACHEL CORRIE  SE FAISAIT ECRASER 
PAR UN BULLDOZER ISRAELIEN,

SOUVENONS-NOUS :

 

SI, RACHEL CORRIE- LA CITOYENNE AMERICAINE--, AVAIT ETE TUEE  SOIT PAR

DES PALESTIENS, SOIT PAR DES IRAKIENS SOIT ENCORE PAR

DES AFGHANS ?

SA MORT, N’AURAIT-ELLE PAS FAIT LA UNE ET, EN BOUCLE DES MEDIAS  FRANÇAIS, EUROPEENS, AMERICAINS, TOUS « DES SOUTENEURS » DE LA POLITIQUE D’EXTERMINATION

DU PEUPLE DE PALESTINE,

ORGANISEE ET MISE EN ŒUVRE PAR LA MAJORITE DES ISRAELIENS?

MAIS VOILA, RACHEL CORRIE- L’AMERICAINE A ETE TUEE PAR

LES SOLDATS ISRAELIENS, DE FAIT :


LA MORT DE
RACHEL CORRIE- LA CITOYENNE AMERICAINE - EST FRAPPEE OSTRACISME  MEDIATIQUE, CORPORATISTE, DANS LE BUT DE MASQUER, AUX PEUPLES, DE LA PLANETE, LES VERITABLES DESSEINS GENOCIDAIRES,

LA BARBARIE, LES HORREURS COMMISES PAR


LES ISRAELIENS, SUR LE PEUPLE DE PALESTINE ET SUR TOUS CEUX ET CELLES QUI, VIENDRAIENT LEUR APPORTER LEUR SOUTIEN,

ET,

CES PSEUDOS JOURNALISTES- ENTREMETTEURS, AFFIRMENT ENCORE

ET,

TOUJOURS VOULOIR :

« INFORMER EN TOUTE OBJECTIVITE »

RIGOLADE, VOUS DIS-JE !!!

EN REVANCHE, CES ENTREMETTEURS DU JOURNALISME ONT MONTE DES CABALES QUI, TENDRAIENT A  DEMONTRER,

ACCREDITER L’IDEE SELON LAQUELLE :


RACHEL CORRIE- LA CITOYENNE AMERICAINE-,  N’EST, CERTAINEMENT PAS MORTE DANS L’EXERCICE DE SES  ACTIONS PACIFIQUES MAIS EN VOULANT COUVRIR,-- FORCEMMENT DES ACTES TERRORISTES--,

DES ACTES INAVOUABLES VISANT A L’ATTEINTE ET A LA SECURITE

« DE LA GRANDE ISRAEL -» ---, CONSTRUITE SUR LE CADAVRES DE COMBIEN DE PALESTINIENS---?

POUR DAVANTAGE


DISCREDITER LES COMBATS DES COURAGEUX PACIFISTES

ET,


PAR RICOLET, SALIR LA MEMOIRE, L’ENGAGEMENT CITOYEN

D’UNE JEUNE FEMME.

MAIS,


DIS-MOI CITOYEN LAMBDA, TU NE VAS PAS LES CROIRE ?

TU VAS CHERCHER A T’INFORMER ?


TU VAS PRENDRE LE TEMPS DE TE POSER QUELQUES PETITES QUESTIONS, DONT NOTAMMENT :

A QUI PROFITE LE CRIME ?

QUI POSSEDE LA FORCE ARMEE ?

QUI, EMPECHE LES JOURNALISTES SERIEUX, HONNETES

ET COURAGEUX DE SE RENDRE SUR LE TERRAIN

ET POURQUOI ?

QUI, REFUSE DE  LES LAISSER FILMER ET DE RENDRE COMPTE

DE LA REALITE DES FAITS ?

QUI, S’AUTO-PROCLAME « GRANDE DEMOCRATIE » ET, N’A DE CESSE DE BAFOUER, DE FOULER AU PIED AVEC LA COMPLICE ACTIVE DES AMERICANO-EUROPEENS  LES DROITS FONDAMENTAUX

DU PEUPLE DE PALESTINES

QUI ?

QUI, A INTERET A ORGANISER AUTOUR DE CE MEURTRE UNE PROPAGANDE MENSONGERE ?

QUI, EN TIRE AVANTAGE ?

ALLONS…ALLONS… !!!!

CITOYEN LAMBDA…


N’AVALE PLUS BETEMENT LA MIXTURE  INFECTE ET INGESTE ELABOREE PAR TES JOURNALISTES FAISANTES PAR DES DECENNIES DE SOUMISSION AUX POUVOIRS POLITIQUES ET A LA HAUTE FINANCE !

CONSTRUIS TA PROPRE OPINION, EN EVITANT LES SCORIES DE LA DESINFORMATION ORHESTREE PAR TES MEDIAS VILS SERVITEURS DE LA PENSEE UNIQUE…


POUR UNE FOIS DANS TA MISERABLE VIE FAIT MONTRE DE COURAGE….

QUE DIABLE !!!!


RACHEL CORRIE, MORTE POUR LA PAIX :

 
 


En savoir un peu plus sur RACHEL CORRIE :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rachel_Corrie

 

VOUS TROUVEREZ LES PHOTOS DU MEURTRES DE RACHEL CORRIE, LA CITOYENNE AMERICAINE LA :

 

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=821&type=temoignage&lesujet=Victimes%20ISM

 

VIDEOS LA:

http://www.dailymotion.com/video/xuoaq_rachel-corrie-morte-pour-la-paix_extreme



http://fr.youtube.com/watch?v=ugOiF4araMg

 

Assassinat d'une idéaliste :
Rachel CORRIE- CITOYENNE AMERICAINE

 

http://www.dailymotion.com/video/x47flx_assassinat-dune-idealiste-rachel-co_news

 

QUELQUES EXEMPLES DE DESINFORMATIONS A L’AVANTAGE DE QUI ? 

  

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://www.rachelcorriefacts.org/&prev=/translate_s%3Fhl%3Dfr%26q%3Drachel%2Bcorrie%26tq%3DRachel%2BCorrie%26sl%3Dfr%26tl%3Den

  

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://littlegreenfootballs.com/weblog/%3Fentry%3D11207%26only%3Dyes&prev=/translate_s%3Fhl%3Dfr%26q%3Drachel%2Bcorrie%26tq%3DRachel%2BCorrie%26sl%3Dfr%26tl%3Den


 
http://www.upjf.org/actualiees-upjf/article-13802-115-2-rachel-corrie-nest-pas-morte-en-protegeant-maison-palestinienne-destruction.html

 


ILS SONT CONVAINCUS…HE ?

ET,

PEUVENT DEVENIR TRES CONVAINQUANTS…


N’EST-CE PAS ?

AU POINT DE TE FAIRE HAIR RACHEL CORRIE !!!

POURTANT, RIEN NE PEUX ET NE POURRA JUSTIFIER CELA :



UNE SEULE SOLUTION, UNE SEULE ATTITUDE POSSIBLE, AFIN SE PRESERVER DE CES PREDATEURS DE LA DESINFORMATION  :


RESTER SUR LE QUI-VIVE !!!!

SE MEFIER !!!!!

S’INFORMER TOUJOURS ET ENCORE !!!


A L'APPROCHE DE LA DATE ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE RACHEL CORRIE,
N'OUBLIE PAS :
LA PROPAGANDE DESTRUCTRICE DE L'HONORABILITE D'UN ETRE HUMAIN, VA ALLER EN S'AMPLIFIANT :

CITOYEN LAMBDA, NE TE LAISSE PAS, MANIPULER,
NE TE LAISSES PLUS BERNER !!!!

ET, SOUVIENS-TOI DES PRINCIPES DE BASE DE LA MEFIANCE :

S'INFORMER (AUPRES DE PLUSIEURES SOURCES),
ANALYSER,
REFLECHIR,
REAGIR AVEC PONDERATION,
AGIR AVEC CIRCONSPECTION !!!!
 

  http://hadria.riviere.over-blog.com/article-24810082.html

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 20:55





3e article médias français
vils serviteurs du néo-libéralisme

  

ILS SE DOIVENT ORGANISER LA MANIPULATIONS DES ESPRITS DE LA MAJORITE DES HABITANTS DE CE PAYS :

 

LE PEUPLE, LES CITOYENS FRANÇAIS !

 

 

2eme EXEMPLE  :

UN DEMONTAGE EN REGLE ET FONDE DE  OLIVIER, DU COLLECTIF : "GAUCHE VERTE" DE  

DE L’ARTICLE DE

 

Christophe CORNEVIN, PARU DANS LE FIGARO LE 12 NOVEMBRE 2008  :

 


»RAMASSIS DE CONNERIES :
QUAND LE FIGARO AGITE LE SPECTRE DES “TERRORISTES D’ULTRAGAUCHE” POUR FAIRE PLAISIR À ALLIOT-MARIE


… Cet article du plumitif du Figaro est un chef d’œuvre de désinformation et de manipulation de l’opinion.

Il se trouve que nous connaissons certains des interpellés de Tarnac et nous ne les reconnaissons absolument pas dans le portrait “tremblez braves gens” qui est dressé ici…

Outre la soupe qu’il sert complaisamment à Alliot-Marie, le journaliste utilise tous les petits procédés rhétoriques pour faire croire à un vaste complot de fous nihilistes s’apprêtant à faire sauter l’Etat… tout est bon pour faire peur au populo et lui faire accepter encore plus de surveillance… et détourner son attention des mesures gouvernementales en cours…

Sabotages de la SNCF :

la piste de l’ultragauche

Christophe CORNEVIN - LE FIGARO - 12/11/2008

Susceptibles d’être violents, ces nihilistes clandestins voulaient s’attaquer à un symbole de l’État.

Les saboteurs du rail auraient presque pu être interpellés en flagrant délit tant ils étaient surveillés depuis des mois par les services de renseignements.

(NdL&I : Ils étaient surveillés et malgré cela ils ont pu réaliser une opération à la logistique aussi lourde, au nez et à la barbe de leurs surveillants ? Et ce alors que la majorité du groupe n’a pas quitté Tarnac aux dates où les sabotages ont eu lieu ? Soit ces mecs sont très forts, soit les flics sont très cons)

Il aura donc fallu une enquête éclair d’à peine 48 heures avant de démanteler le groupuscule d’ultragauche qui a posé dans la nuit de vendredi à samedi dernier cinq pièges d’acier sur les caténaires du réseau SNCF enfin d’en perturber le trafic.

Mardi, pas moins de dix personnes - cinq hommes, quatre de leurs compagnes et la mère d’un dernier - ont été interpellées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) et les gendarmes à Rouen, Paris, Limoges, dans la région de Nancy ainsi qu’à Tarnac. C’est d’ailleurs dans ce petit village corrézien que les gendarmes ont appréhendé, retranchés dans une ferme isolée, le «cerveau» et deux femmes membres présumées du réseau.

(NdL&I : Le “cerveau” est un “deep ecologist” de 33 ans qui cultive ses propres légumes et a participé aux blocages des trains CASTOR aux côtés de dangereux terroristes comme Dominique Plancke, élu du Nord.

Il a aussi manifesté contre le CPE, a signé des pétitions contre EDVIGE et lit le journal “La Décroissance”.

Avec un profil pareil, il est bon pour Guantanamo… tout comme un paquet d’autres gens en France )

Présentés comme «appartenant à l’ultragauche, mouvance anarcho-autonome», les suspects, en totale rupture de ban avec la société, vivaient en communauté.

«Leur vie autarcique, qui n’avait aucune connotation sectaire, garantissait leur clandestinité»
, précise un policier.

Embarqués dans un mode de vie altermondialiste, vivotant pour certains du négoce de produits agricoles, fuyant le regard des rares riverains qui les entouraient, ces apprentis terroristes de la gauche ultra présentaient un profil bien particulier.

Âgés de 25 à 35 ans pour le plus âgé, ces nihilistes considérés comme «potentiellement très violents» étaient articulés autour d’un petit «noyau dur» d’activistes déjà fichés pour divers actes de violences et de dégradation.

(NdL&I : Ils étaient tellement clandestins qu’ils avaient un site Web !!!! Et ils fuyaient tellement le regard des riverains qu’ils habitaient à côté de la mairie et tenaient une épicerie… et jouaient aux boules avec le Maire !!!

Quand au fichage, pour actes de violence, il s’agit des classiques interpellations pour barbouillage de panneaux de pub… et le traditionnel “outrage” qui accompagne désormais toute arrestation de militants lors d’une manif quelconque…

Mais le plumitif veut nous faire croire qu’il s’agit d’une version moderne de la Bande à Bonnot. Ca tombe bien, il y a un film sur la Bande à Baader au cinoche !)

Aucun ne travaillait

Deux d’entre eux avaient notamment été repérés à la fin de janvier pour des troubles à l’ordre public provoqués en marge d’une réunion anarchiste se tenant à Times Square à New York.

Avec une rare véhémence, ils protestaient alors devant un centre de recrutement de l’armée américaine qui, d’ailleurs, a été frappé par un attentat le mois suivant.

En France, le groupuscule s’était distingué lors des manifestations lycéennes de décembre 2007 ou, plus récemment, parmi les associatifs appelant à la disparition du fichier de police Edvige.

(NdL&I : Des chomeurs terroristes qui réussissent à se payer un billet d’avion pour New York, au plus fort de l’hystérie sécuritaire US ? Tu nous prends pour des cons Christophe ?

Quand aux manifestations anti-CPE ou anti-EDVIGE, le Figaro est trop content de servir la soupe à sa copine Alliot-Marie et de réduire les manifestants à des “terroristes en puissance”.)

A priori, aucun d’entre eux ne travaillait. «Cela ne correspondait pas à leur philosophie», lâche un enquêteur.

(NdL&I : On aimerait savoir qui est cet “enquêteur”. Si par “ne pas travailler” il entend que ces personnes n’étaient pas des salariés “metro-boulot-dodo”, alors en effet… mais dans ce cas là il y a des millions de personnes - agriculteurs, commercants, artisans - qui “ne travaillent pas” en France.

Probablement parce que cela ne “correspond pas à leur philosophie”… Encore une fois, le plumitif tente de nous dresser un tableau de nihilistes oisifs et tarés, vivant aux crochets de la “bonne société”. Tremblez braves gens ! )

Les femmes de la bande, (NdL&I :Notez l’élégance toute phallocratique de l’expression, “les femmses de la bande”. ) quant à elles, sont plus volontiers dépeintes sous les traits de «filles de bonne famille issues de la bourgeoisie de province».
Un profil somme toute guère étonnant au regard de la jeune fille chic en Burberry qui répondait au nom de Joëlle Aubron à l’époque d’Action Directe.

(NdL&I : Aaaah, en 30 ans, aucun des arguments de la droite n’a changé. Les radicaux sont toujours des fils de bourgeois dégénérés et des petites jeunes filles écervelées… un grand classique.

Or dans le cas présent, les membres du groupe sont issus de familles RMIstes, enseignants, petits-fonctionnaires, agriculteurs… on est loin de la bourgeoisie dégénérée qui fréquente les écoles de journalisme et les cafés du Boulevard Hausmann )

Dès son arrivée au ministère de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, très sensible aux «risques de résurgence violente de l’extrême gauche radicale», a demandé à ses services de renforcer les surveillances.

(NdL&I : C’est bien Christophe, bon toutou, tu n’oublies pas de citer ta patronne… mais il fallait nous le dire tout de suite que tu bossais pour le Service d’information du Ministère de l’Intérieur. )

Les agents de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, ex RG-DST), qui avaient secrètement déployé leurs antennes, ont ciblé et identifié avec patience les «objectifs» appréhendés mardi.
Olivier

Besancenot, le leader trotskiste, a affirmé que les actes de sabotage «ne sont pas et ne seront jamais ceux de la LCR», tandis que SUD-Rail a mis en garde «ceux qui frisent la diffamation en voulant confondre terrorisme et action syndicale».

LA SUITE  EST LA :

 

http://lgvsite.canalblog.com/archives/2008/11/15/11365441.html

http://hadria.riviere.over-blog.com/article-24783520.html






Deux poids, deux mesures
de la désinformation

 

 

LES PAYS, LES PEUPLES ETIQUETES DU VOCABLE

DE :

« AXE DU PAYS »

DIXIT LA RETHORIQUE NEOCONSERVATRICE ULTRALIBERALE BUSHISTE

TOUS,  FORCEMENT INTEGRISTES MUSULMANS,

ABRITANTS, FORCEMENT  DES TERRORISTES,

TOUS, FORCEMENT HANTES, PAR LE  DESIR OBSESSIONNEL,  

 D’ENVAHIR LES PAYS AMERICANO-ISRAELO-EUROPEENS,

ET, POUR CELA CES « DESAXES DU MAL » ONT BESOIN DE FABRIQUER LA BOMBE ATOMIQUE,

AFIN,

DE DETRUIRE LES HABITANTS DE SES CONTREES

DE HAUTES CIVILISATIONS 

HUMANISTES,  RESPECTEUSES, DES PRINCIPES DEMOCRATIQUES LIES A LA SOUVERAINETE DES PEUPLES,

C’EST D’AILLEURS, AU NOM DE CES PRINCIPES HUMANISTES QU’ILS-LES GOUVERNANTS AMERICANO-ISRAELO-EUROPENS :

ORGANISENT LA FAMINE, EN AFRIQUE,

GENERENT, ATTISENT DES CONFLITS DANS LES PAYS DU SUD

DECLARENT DES GUERRE AUX PEUPLES « D’EN FACE »

AFIN

D’APPRENDRE, A CES SAUVAGES INCULTES DU SUD :

 COMMENT « VOLER, ET SPOLIER UN PEUPLE » TOUT EN LUI FAISANT CROIRE QU’ILS VIENNENT L’AIDER A SE DEBARRASER DE DICTATEURS, QU’ILS ONT A EUX-MËMES ENGENDRER,

 ET,

IMPOSER AUX PEUPLES D’EN FACE !!!!

 

LA SYRIE – PAYS MUSULMAN

C’EST DONT AU NOM DE CE POSTULAT QUE SES GOUVERNANTS ET SON PEUPLES SONT DE FAIT, COUPABLES DE "TOUT ET N’IMPORTE QUOI"

C’EST AU NOM DE CE POSTULAT, QU’IL EST PERMIS DE LE BOMBARDER,

ET, DE TUER SES HABITANTS :

 

VIENNE –Reuters-

.. »Des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique ont relevé des traces d'uranium sur un site de Syrie bombardé l'an dernier par l'aviation israélienne, apprend-on de sources diplomatiques.


Des particules d'uranium ont été détectées dans des échantillons prélevés sur le site lors d'une visite des inspecteurs en juin dernier.

 

Cette découverte ne permet pas de tirer de conclusions définitives mais relance les inquiétudes concernant l'hypothèse d'un programme nucléaire syrien, fermement démentie par Damas, ajoute-t-on de mêmes sources.

 

L'AIEA et la Syrie se sont refusées à tout commentaire sur cette information, mais l'Agence va publier pour la première fois un rapport sur un éventuel programme nucléaire militaire clandestin en Syrie, qui figurera officiellement à l'ordre du jour de la réunion de l'AIEA fin novembre.

 

En inscrivant le dossier syrien au programme du Conseil des gouverneurs des 27 et 28 novembre, l'AIEA laisse entendre qu'elle dispose d'éléments pouvant témoigner d'une activité nucléaire sur un site syrien bombardé par l'aviation israélienne l'an dernier.

 

Les services de renseignement américains affirment que la Syrie avait pratiquement achevé la construction d'un réacteur secret produisant du plutonium avant que l'armée israélienne ne le détruise.


Damas, qui assure que le site visé était une installation militaire abandonnée, a interdit le mois dernier l'accès de ses sites militaires à l'AIEA en invoquant des considérations de sécurité nationale.


"Il est clair que l'Agence estime détenir des éléments assez significatifs pour placer la Syrie à l'ordre du jour, juste après la Corée du Nord et l'Iran", analyse un diplomate proche de l'AIEA.


L'AIEA avait indiqué en octobre que les premières analyses d'échantillons prélevés sur le site lors d'une visite autorisée par Damas en juin dernier, n'étayaient pas les accusations américaines.


Le directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradeï, a jusqu'ici crédité la Syrie d'une bonne coopération, mais il continue d'exiger de Damas le "maximum de transparence" et lui demande de fournir toutes les informations nécessaires à l'agence pour qu'elle parvienne à ses conclusions.. »

Mark Heinrich, version française Pascal LETOUT

 

LIEN SOURCE :

 

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/des-traces-d-uranium-relevees-sur-un-site-syrien/924/0/290503

 

 

.. »La Syrie dément les rumeurs de la découverte de traces d'uranium
sur son territoire

 

 

DAMAS, 12 novembre –Xinhua-

 

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Muallem, a déclaré mercredi qu'il était  choqué des rapports sur les traces d'uranium retrouvées sur un  site nucléaire présumé en Syrie bombardé par des avions de guerre  israéliens en septembre 2007. 

    

M. Muallem s'est exprimait lors d'une conférence de presse en  présence de son homologue irakien, Hoshyar Zebari, en visite en  Syrie, en faisant référence aux allégations selon lesquelles des  traces d'uranium auraient été découvertes dans des échantillons  prélevés par les inspecteurs de l'Agence internationale de  l'énergie atomique –AIEA- sur le site bombardé. 

    

Il a fait remarquer que les déclarations qu'ont laissé échapper  certains diplomates aux media occidentaux interviennent avant la  présentation du rapport sur la Syrie que le directeur général de  l'AIEA, Mohammed ElBaradei, fera plus tard dans le mois à l'AIEA,  et d'ajouter que de telles fuites ont des motivations politiques  et ont pour objectif de faire pression sur la Syrie. 

   

  "Cela signifie que le sujet n'est pas technique mais politique ", a déclaré M. Muallem. 

    
M. Muallem a déclaré que les Etats-Unis avaient soumis ces  allégations à l'AIEA sept mois après le raid israélien, notant que les Etats-Unis avaient soutenu que le réacteur nucléaire syrien  était en construction. 

    

 Personne n'a demandé quel type de bombes Israël avait lancé et ce que ces bombes contenaient, suggérant que les traces d'uranium  peuvent avoir été laissées par les bombes israéliennes.

Les Etats- Unis et Israël avaient utilisé des bombes contenant de l'uranium  épuisé en Irak, en Afghanistan et au Liban, a rappelé M. Muallem,  déclarant que la Syrie attend le rapport de M. ElBaradei avant de  répondre. 

    

 Le conseil des gouverneurs de l'AIEA examinera pour la  première fois, fin novembre, le problème nucléaire syrien. 

    

En septembre 2007, l'aviation israélienne avait détruit un  bâtiment à Al-Kibar, affirmant qu'il servait de base à la Syrie  pour développer en secret des armes nucléaires. 

    
Les Etats-Unis avaient donné des renseignements en mai à  l'AIEA confirmant les accusations d'Israël… »

 

LIEN SOURCE :

 

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/13/content_760671.htm

http://hadria.riviere.over-blog.com/article-24727132.html

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 20:08



..ILS SE DOIVENT ORGANISER LA MANIPULATIONS
DES ESPRITS DE LA MAJORITE DES HABITANTS DE CE PAYS : 
 

LE PEUPLE, LES CITOYENS FRANÇAIS !
 

QUELQUES EXEMPLES DE TEXTES MANIPULATOIRES. 

MANIPULER L’INFORMATION
SOIT COMPLETEMENT
SOIT DE MANIERE PARCELLAIRE,
TEL EST LE SPORT FAVORIT DE LA PRESSE ECRITE, DES JOURNAUX TELEVISUELS, RADIOPHONIQUES FRANÇAIS.
 

MAIS, POUR MIEUX CERNER L’ARRIERE COUR
DES REELLES MOTIVATIONS

DE CES TRES petits JOURNALISTES,

REVENONS SUR  LES PROPOS DE HENRI LABORIT,  
ALORS QU’IL ETAIT INTERROGE  PAR DANIEL  ROUMANOFF

pour la revue psychologie de l’année 1982 :

 

Daniel ROUMANOFF :

 

…(…).. Et, ces relations sont fondées sur la dominance ?

 
Henri LABORIT :

 


Dans la compétition, c’est le plus fort qui gagne.
Il y a dominance !

 

L’ETAT EST TOUJOURS UNE STRUTURE DE DOMIANCE ! »



 

QUELQUES EXEMPLES DE
MANIPULATIONS MEDIATIQUES AFIN DE CONTRAINDRE LE CITOYEN LAMBDA A HAIR, CHOISIFIER  « L’AUTRE »,

CE PEUPLE D’EN FACE

CETTE PREMIERE ETAPE ATTEINTE,
LES NEOCONSERVATEURS ULTRALIBERAUX
POURRONT DE FAIT ET DANS L’APPROBATION GENERALE,

DEVANT LA PASSIVITE SILENCIEUSE  DU PEUPLE
DONT L’ESPRIT A ETE AINSI MANIPULE, GRUGE,
PREPARE A  ADMETTRE LES SANCTIONS ECONOMIQUES, IMPOSEES « AU PEUPLE D’EN FACE » ;

SANCTIONS GENERATRICES
DE NOMBREUSES VICTIMES INNONCENTES,

PUIS,

A LA SUITE DE CES SANCTIONS INJUSTIFIEES
ET INIQUES DONT  LE

SEUL ET UNIQUE OBJECTIF EST  D’AFFAIBLIR,
« LE PEUPLE D’EN FACE »

SUIVRA INEVITABLEMENT :

LA DEUXIEME ETAPE LONGUEMENT PREPAREE :

 

DECLARATION DE GUERRE,
CONTRE  » LES MECHANTS D’EN FACE » :

ENVAHIR LE PAYS,
SOUMETTRE ET COLONISER LE  PEUPLE,
ORGANISER LES VOLS ET LES SPOLIATION
DANS L’INDIFFERENCE TOTALE
DES PEUPLES DES PAYS AGRESSEURS,
COLONISATEURS

ET,  SI TOUT CELA EST POSSIBLE 
C’EST BIEN GRACE  AUX JOURNALISTES 
SERVIABLES ET DÉFÉRENTS

ET A LA CREDULITE

 

 EXEMPLE DE MNIPULATION MEDIATIQUE  :

… »Top secret-"---
France 24 -

 

A présenté au monde le second satellite caché du Venezuela


 

ARTICLE IRONIQUEMENT CRITIQUE, ECRIT PAR Jean ARAUD 
A L'ENCONTRE DU REPORTAGE "TRES SUBJECTIF" DE
François-Xavier FRELAND  PUBLIE SUR France 24 :





 


PARTIE II


1er EXEMPLE DE MANIPULATION MEDIATIQUE :


L'ARTICLE ECRIT PAR Jean ARAUD :



Depuis quelques deux ans, comme beaucoup de mes compatriotes, je suivais avec intérêt les préparatifs du premier satellite vénézuélien, le Venesat-1 « Simon Bolivar ».

 

J´en connaissais donc ses données techniques, ses objectifs et son programme.


Le 29 octobre à 12h25 heure du Venezuela, comme prévu, nous avons donc assisté à son lancement.


Dès le lendemain, France 24 publia un reportage de François-Xavier FRELAND qui présenta le Venesat-1, mais si différent de celui que je connaissais que pour un instant j´ai eu l´illusion qu´en fait le Venezuela devait posséder non seulement un mais deux satellites.


Caracas, novembre 2008 Malheureusement, l’illusion fut de courte durée. Il ne s´agissait que d´une confusion de commentaires.

 

Pour y voir un peu plus clair, il est intéressant d´apporter quelques précisions aux informations de François-Xavier FRELAND, publiées par France24, par ailleurs riches en qualificatifs très instructifs.

 

Nous en reprenons ci-après quelques extraits mentionnés comme France24. France24.

 

Le satellite « Simon Bolivar » fait la fierté du régime chaviste.

Bien sûr, un satellite fait la fierté de tout pays surtout émergent et même des autres. Vivant sur place, j´ai constaté que cette fierté ne se limite pas au seul « régime chaviste ». Ici nous assistons aussi à des lancements diffusés par la France et j´espère que Mr. Freland est fier des ses « Ariane ».

 

France24. Pour la plus grande fierté de Chavez, qui se targue d'offrir à son peuple… J´ai dû avoir recours au Larousse pour saisir la portée du message du verbe « targuer ». Lors du lancement de Venesat-1, j´ai observé un Chavez satisfait et se réjouissant du succès de la mission, ce qui semble assez éloigné de la définition de « se vanter avec arrogance » du dictionnaire.


France24. Caracas a lancé, en coopération avec Pékin, son premier satellite de télécommunication… et affirme sa proximité avec la Chine communiste.

Caracas est en relation avec Beijing, actuelle capitale de la République Populaire de Chine mais ce qualificatif de «communiste» est une précision très instructive.

Pour améliorer ma culture et vision du monde, j´attend d´autres reportages de François-Xavier FRELAND sur d´autres pays car après le régime chaviste du Venezuela et la Chine communiste, je vais peut-être découvrir des Etats-Unis impérialistes, une Espagne royaliste mais je reste curieux au sujet de la France et autres pays de l´Union Européenne.

 

France24. … le commandant de la station terrestre, le général Antonio Jose Nuñez, se veut rassurant. Juste à côté pourtant, les avions de chasse Sukhoi, tout récemment livrés par la Russie, décollent sans interruption de la piste d'entraînement voisine.

Un décor de guerre froide.

J´ai l´impression que face à un éventuel «chargé de mission médiatique», ce général a été discret, car probablement par expérience méfiant des manipulations médiatiques.


Ayant eu quelques liaisons avec l´Armée de l´Air française, comme François-Xavier FRELAND, j´ai observé que sur les bases aériennes d´entraînement de équipages les avions décollent sans interruption, mais je n´ai pas réussi à saisir le rapport avec son décor de guerre froide.


France 24 devrait charger François-Xavier FRELAND de nous présenter un grand reportage sur les mesures de protection et de sécurité des diverses stations terrestres de satellites de par le monde, en commençant par la station spatiale qui opère en Guyane Française.

France24. "Elle scelle le début d'une grande aventure scientifique vénézuélienne conçue pour l'homme, claironne le chef du programme satellitaire".

Coup médiatique ? … on soupçonne derrière cette opération une nouvelle gesticulation médiatique de la part d’"El Presidente".

A ce niveau de la lecture, résumons et ordonnons quelques mots clés et idées essentielles projetées par France 24 à ses lecteurs, qui dans mon cas m´ont fait penser à un deuxième satellite:

 

Un chef de programme qui claironne, un général qui se veut rassurant dans un décor de guerre froide, un coup médiatique d´un président qui gesticule et se targue d'offrir le satellite d´un régime chaviste pour affirmer sa proximité avec la Chine communiste.

Vraiment, le satellite Venesat-1 que je connais a d´autres objectifs dans un autre cadre très différent. Mais continuons à lire avec attention d´autres informations de cette source instructive.

France24. Il est vrai qu'au Venezuela, Internet et la téléphonie portable sont encore parfois à leurs balbutiements…. voire franchement inexistantes dans les barrios –bidonvilles-.

 

Visiblement, François-Xavier FRELAND n´a pas su s´informer du fait que le Venezuela fait partie des pays où la téléphonie portable est très développée, particulièrement au sein des secteurs populaires, et que les « cyber cafés » et « points Internet » gratuits s´y développent de plus en plus.


France24. "Au lieu de mettre des satellites en orbite à coup de millions de dollars, explique Juan, un commerçant du centre de la capitale, Chavez ferait mieux de rénover notre système d'électricité défaillant, on en a marre des coupures de courant à répétition."


Cherchant des informations fiables, j´aimerais avoir le contact avec cet emblématique Juan qui à lui seul exprime l´opinion de toute une population.

Pourtant, Juan a oublié de préciser que ce système d´électricité défaillant est en bonne partie un héritage du secteur privé et que l´Etat a racheté récemment ces sociétés.

Chavez fait mieux que ce que lui recommande Juan; non seulement le satellite est en orbite mais en plus le système d´électricité est actuellement en pleine rénovation.

 

France24. A quelques semaines d'un double scrutin régional et municipal qui s'annonce serré…

Je ne sais pas si la source de François-Xavier FRELAND est également ce fameux Juan, mais s´il vérifie le 23 novembre prochain les résultats du scrutin des 23 gouverneurs et 337 maires, il risque de constater que son qualificatif de « serré » aura été un faux pronostic.


En étant conservateur, je préconise à François-Xavier FRELAND que les gouverneurs et maires appartiendront à environ 80% à son « régime chaviste ».

 

France24. Pourtant, en y regardant de plus près, le projet a été réalisé, conçu et fabriqué à 90 % par la Chine. Il suffit d'entrer dans la salle de contrôle de la station terrestre pour en avoir le cœur net.


Derrière les ordinateurs, des ingénieurs chinois "anglophones" sont aux manettes, même si une trentaine d'ingénieurs vénézuéliens, formés à Pékin, devraient peu à peu les remplacer.

Et oui, François-Xavier FRELAND.


Les, non pas 30 mais 80, ingénieurs vénézuéliens formés depuis trois ans en Chine qui ont participé à la construction et au lancement n´ont pas eu le temps de rejoindre la salle de contrôle au Venezuela pour prendre en charge son téléguidage.

 

Le problème est que Venesat-1 après avoir décollé a rejoint ses coordonnées géostationnaires à 11.000 kilomètres à l´heure. Bien sûr que pour un programme de technologie de pointe un pays émergent doit le confier à un pays dominant cette technologie.

Même les nations technologiquement développées doivent s´associer pour mener à bien des programmes comme Concorde ou Airbus et les spationautes français doivent faire de la « navette-stop » pour aller dans l´espace avec leurs collègues astronautes ou cosmonautes à bord d´engins 100% d´ailleurs.

 

Mais soyez indulgent, François-Xavier FRELAND, le Venezuela de Simon Bolivar de 1.811 doit rattraper presque mille ans à la France du Traité de Verdun en 843.

 

FRANCE  24. "C'est un grand honneur pour nous d'avoir conçu ce satellite à vocation uniquement civile, explique Nan Yin, une journaliste de l'agence Xinhua -Chine nouvelle-, notre coopération avec le Venezuela montre qu'il est possible de construire un nouveau monde, plus juste et davantage centré vers l'homme.

" Merci pour l´information que le Venezuela réalise son programme spatial avec une Chine communiste auquel coopère une Chine nouvelle qui se sent honorée.

 

Mais surtout merci de nous avoir cité la journaliste Nan Yin qui en seulement quelques mots a réussi à souligner l´essentiel. Effectivement, le Venesat-1 « Simon Bolivar » est un satellite à des fins pacifiques, n'a aucun objectif militaire et sa mission principale est sociale.

 

Il servira à la télécommunication pour des programmes d´éducation, à la télémédecine, à la préservation de l´environnement, à la diffusion de l´information et sera au service de nations amies pour consolider l´union des peuples de la région.

 

Il est ainsi en contraste avec la quantité impressionnante des satellites militaires et les quelques 60% des satellites qui appartiennent à des multinationales à des fins exclusivement commerciales.

 

Pourtant France24 aurait pu améliorer ses informations en signalant quelques faits intéressants concernant le lancement de ce satellite. Par exemple:

 

 Que jusqu´à la dernière minute Washington fit pression sur la Chine pour retarder son lancement. . La Colombie ayant décliné sa coopération, ses coordonnées géostationnaires se trouvent dans l´espace uruguayen, pays qui fut également soumis aux pressions de Washington pour renoncer. .

 

Le coût de Venesat-1 est de 400 millions de dollars.

En tenant compte des contrats de services de télécommunications payés jusqu´à présent à des transnationales par le Venezuela, le coût de son premier satellite sera amorti dès sa première année de mise en service. .


Actuellement, le Venezuela prépare le projet de sa propre station de lancement de laquelle seront lancés ses prochains satellites fabriqués également sur place.

Il m´est impossible de conclure mes observations sans rajouter quelques commentaires personnels, ceci en ma qualité de franco-vénézuélien :

 

 Au lieu de publier des articles orientés à discréditer systématiquement le Venezuela, n´existe-t-il pas en France des journalistes capables de couvrir les réalités de ce pays avec un minimum de respect, d´honnêteté et d´éthique professionnelle et non dans le cadre d´une guerre médiatique? .

 

Au début du siècle dernier, par exemple, la médecine et les services de télécommunications se sont implantés au Venezuela dans le cadre de la coopération française. .

 

Aujourd´hui, le Venezuela coopère de plus en plus et à juste raison avec des nations qui lui expriment leur amitié et le respect de sa souveraineté. .

Ceci peut expliquer à François-Xavier FRELAND la présence des avions de chasse russes Sukhoi qu´il a remarqué au lieu des Mirages français qu´il y a peu de temps opérait l´Armée de l´Air Vénézuélienne. .

 

Lui expliquer aussi pourquoi Venesat-1 a été construit et lancé de Xichang dans la province du Shaanxi en Chine et non de Kourou en Guyane Française, pourtant voisine du Venezuela et alors que la France a sans nul doute un excellent savoir-faire à offrir dans le domaine spatial.

François-Xavier FRELAND
s´est rendu à la station spatiale terrestre du Venezuela dans la localité « El Sombrero » qui se traduit par « Le Chapeau » et cela m´inspire de lui tirer un coup de chapeau pour son reportage. Coup de chapeau également pour les deux photos très illustratives du reportage.

1ère photo "A la station "El Sombrero".


Photo de François-Xavier FRELAND
:

 

" Le commandant de la station terrestre qui semble scruter le ciel… sans doute pour apercevoir le satellite se trouvant à 35 kilomètres d´altitude en géostationnaire sur l´Uruguay qui se trouve à quelques 4.000 kilomètres du Venezuela. 2ème photo "Dans un café, un client regarde le lancement du satellite, retransmis en direct à la télévision publique.

 

Photo de François-Xavier FRELAND :

 

" Cinq personnes dans un local avec une vingtaine de chaises vides. Quelle sera l´intention du message du photographe ? Le reportage complet et les photos de François-Xavier FRELAND sont disponibles sur :


 

http://www.france24.com/fr/20081029-satellite-simon-bolivar-lancement-reussi-hugo-chavez-venezuela-reportage

Jean ARAUD.

 


LIEN SOURCE DE L’ARTICLE
  :

 
http://www.michelcollon.info/archives_articles.php?log=invites  


( à suivre, article 3
et le 2 poids 2 mesures
de la désinformation )


http://hadria.riviere.over-blog.com/article-24782932.html

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 04:55
Interview de Maxime Vivas par Le Grand Soir.

Ne dites pas à ma mère que j’ai lu "La face cachée de Reporters Sans Frontières", elle croit que je suis journaliste dans un média libre.
VIVAS Maxime
 
Une ONG fait son fond de commerce de la défense de la liberté d’expression. S’écartant de la fiction, un romancier va l’étudier de près et dévoiler son autre visage. Il ignore alors à quel point il dérangera des mastodontes médiatiques. Sans y être préparé, il va être jeté, dans la tourmente : menaces de procès, omerta, puis instrumentalisation, interviews piégés, mensonges, calomnies, coups fourrés, perfidies et autres chausse-trapes. Il observe les pressions exercées sur ceux qui veulent parler de son livre. Il recueille les confidences de journalistes et intellectuels contraints au silence et de ceux qui ont résisté. Il devrait être abattu : il en rit comme au spectacle d’une comédie moderne. Pédagogue, il explique par quelle astuce il est sorti, indemne et droit, de cette jungle « où maraudent les chacals et les hyènes en service commandé ». Le Grand Soir lui a demandé de raconter son aventure...

Le Grand Soir : Maxime Vivas, depuis quand écrivez-vous ?

Maxime Vivas : j’ai écrit en 1995 un premier livre qui est paru en 1997.

Un roman ?

Oui, pendant 10 ans je me suis cantonné à la fiction.

Dans quel genre ?

Des romans de littérature générale d’abord, puis des sortes de polars un peu atypiques, fondés sur l’humour, ou sur des événements politiques, ou sur l’histoire récente, un roman d’humour, un conte pour enfant. Pas mal de nouvelles, aussi.

Quel accueil ont reçu ces œuvres d’imagination ?

Mon premier livre, un roman « social », m’a valu un prix littéraire et un article élogieux dans le Monde. Un autre a été couronné par un prix sous l’égide de Régine Deforge. Claude Mesplède, considéré comme le spécialiste mondial du polar a eu la gentillesse de m’inclure dans son dictionnaire mondial des polardeux et de m’attribuer la paternité du premier polar altermondialiste.

Et les médias ?

C’est plus compliqué. Toutes les critiques sur tous mes livres (à un ou deux articles près) ont été favorables. Mais je vis à Toulouse, loin des médias nationaux, et j’écris « à la marge », sur des sujets qui fâchent. Je n’étais donc pas très omniprésent dans les médias nationaux. Encore que j’aie bénéficié d’une demi page dans Télérama, d’une heure d’émission sur France Inter, pour ne citer que ceux-là, mais il y en a d’autres comme RMC, RTL, M6, etc.

Les médias régionaux (presse écrite, radios et télévisions) ont comblé ces relatives lacunes, même si je n’écris pas sur ma région mais sur des sujets qui intéressent les citoyens du monde. Malgré ce positionnement doublement excentrique au sens premier du mot (hors de Paris et hors des thèmes porteur) j’ai toujours pu franchir le seuil des ventes en dessous duquel les éditeurs vous boudent, les salons ne vous invitent pas, les critiques ne vous lisent pas.

Vous-même, quel jugement portez-vous sur vos écrits ? Sur ceux des autres ?

Un jugement cyclothymique. Pour écrire, disait je ne sais plus qui, il faut un peu d’orgueil. Les écrivains qui jouent les modestes, qui déprécient en public leur travail cachent leur satisfaction narcissique quand ils écrivent et quand ils parviennent jusqu’au mot « Fin ». Douter pendant l’acte d’écriture c’est se paralyser. Le manuscrit terminé, les relectures sont des moments d’humilité, tant on y trouve des choses à redire. Puis, le livre est donné à des éditeurs, qui le refusent (et le doute surgit, terrible) ou qui l’acceptent (et l’angoisse s’installe dans l’attente de la réaction des critiques et des lecteurs). Plus de paix, plus de certitude. Pour finir, si les ventes sont mauvaises, on se remet en cause, si elles sont bonnes, on pense que c’est le thème qui était porteur.

Quel jugement portez-vous sur les écrits des autres ?

Ils sont trop nombreux pour que je cite tous ceux que j’aime et respecte. Masochiste, je lis aussi, ou feuillette d’autres auteurs à la mode du jour (j’ai les noms !). Dans les périodes dépressives, c’est excellent pour que la confiance en soi revienne. Quand je suis en manque de maîtres, hors des inaccessibles classiques, je relis des auteurs que je vénère depuis ma jeunesse, Jean-Patrick Manchette pour le polar, et Roger Vailland pour le roman de littérature générale.

Vous avez obtenu le prix Roger Vailland, je crois.

Oui, pour mon premier roman. J’ai appris par la suite que Jean-Patrick Manchette vénérait également cet auteur, jusqu’à glisser son nom dans deux de ses polars. Bon, si on parlait plutôt de la censure ?

D’accord. Quel type de rapport avez-vous avec la presse ?

La bonne question est « aviez-vous », c’est-à-dire : tant que j’écrivais des romans. Là, les journalistes qui vous chroniquent ou qui vous interviewent ont envie de vous mettre en valeur. J’ai eu avec des critiques littéraires réputés (dont l’un a obtenu le prix du « meilleur critique européen ») des rapports vrais et chaleureux. Souvent, les critiques sont eux-mêmes romanciers, cela peut créer une confraternité spontanée. Enfin, il y aurait beaucoup à dire : on sait qu’il existe une confrérie d’auteurs-critiques parisiens qui s’encensent à tour de rôle dans les médias où ils sévissent. Mais ce que je veux suggérer, c’est que d’autres critiques de romans existent aussi dont l’œil peut être plus littéraire que politique. C’est différent du monde des critiques de livres politiques où maraudent les chacals et les hyènes en service commandé. Pour ceux-là, que vous ayez réussi votre livre ou pas, qu’ils l’aient aimé ou détesté compte pour du beurre. Ils ouvrent votre ouvrage comme une carte d’Etat-major pour étudier les endroits où larguer leurs bombinettes. Ils vous invitent à venir, désarmé, à une rencontre et ils vous défouraillent dessus. Ils arrivent chez vous, souriants, parfumés et se sauvent en ricanant après avoir jeté des boules puantes. Ils n’ont ni foi ni loi.

Mais alors, les choses ayant bien démarré pour vous dans la fiction, qu’est-ce qui vous a pris d’écrire un livre-enquête sur RSF ?

C’est Danielle Bleitrach et Viktor Dedaj qui m’ont détourné du roman (ce n’est pas un reproche, ils m’ont permis d’explorer d’autres horizons). Un beau jour de mai 2005, ils rentraient d’Espagne où ils été partis promouvoir leur livre « Cuba est une île » (1), co-écrit avec Jacques-François Bonaldi, (aux éditions le Temps des Cerises) et ils m’ont proposé une rencontre à la gare de Narbonne. Nous avons déjeuné ensemble. Au dessert, le principe et les modalités d’écriture à trois de « Les Etats-Unis de mal empire » (éditions Aden) (2) étaient dans la boîte. Le livre est paru quelques mois plus tard. A l’époque, je regardais de près Reporters sans frontières et je rendais compte assez fréquemment sur Internet du résultat de mes étonnantes trouvailles. Au bout d’un moment, je me suis aperçu que je disposais d’une quantité importante d’écrits épars sur le sujet. Par ailleurs, des journalistes d’investigation de plusieurs pays, dont les USA, ayant lu ce que je publiais sur la Toile, m’ont envoyé d’autres informations qui n’étaient pas disponibles en France. Je commençais à me demander si je n’allais pas récidiver dans mon infidélité au genre romanesque et publier un livre-enquête, mais je n’étais pas vraiment décidé. J’en mesurais vaguement le danger en terme de brouillage d’image auprès de mon premier lectorat et des critiques qui m’étaient acquis.

Danger que vous avez vérifié par la suite ?

Mon agent littéraire, appuyant sur la parano propre aux auteurs, m’assure aujourd’hui que j’ai ruiné ma carrière littéraire dans le roman et que mon salut est désormais dans la publication sous pseudonyme.

Admettons. Vous pressentiez un risque. Pourquoi l’avoir pris ?

A cause de la réaction de RSF à un interview que j’ai accordé le 5 avril 2006 au quotidien Métro à propos de « Les Etats-Unis de mal empire ». J’y faisais une très courte allusion au financement de cette ONG par des officines écrans de la CIA. Aussitôt, RSF a obtenu un droit de réponse dans lequel elle me menaçait de poursuites judiciaires. J’ai alors pris conseil auprès d’un ami toulousain, spécialiste réputé en Droit. C’est par lui que j’ai notamment appris que, RSF étant une organisation reconnue d’utilité publique vivant en partie des subsides de l’Etat, elle était tenue à la transparence sur son fonctionnement et devait afficher ses sources de financement. Par suite, j’ai décidé d’écrire « La face cachée de Reporters sans frontières » en mettant dans mon jeu un atout maître : pour chaque information qui pouvait ouvrir un contentieux, je me suis tourné vers RSF pour en vérifier la véracité. Ainsi, quand je publie dans mon livre le montant des subventions versées par le Center for a Free Cuba, année par année et au dollar près, je ne fais que reproduire une information que m’a personnellement confirmée RSF (après l’avoir cachée au public). Même chose pour les demandes d’argent faites par RSF auprès d’autres organisations US, ou pour le montant des cotisations payée par les adhérents (2% du budget total !), ou pour les critères qui vont permettre le classement des pays eu égard à la liberté de la presse, etc.

Vos rapports avec la presse se sont gâtés à cause de ce livre ?

Oui, et à un point que je ne pouvais imaginer, bien que je ne sois pas naïf. Dans un premier temps, il y a eu l’omerta. Des journalistes qui m’avaient promis de chroniquer mon livre ne pouvaient plus. D’autres se sont portés aux abonnés absents. Bref, pour la première fois (c’était mon huitième livre), je n’arrivais pas à avoir de critiques dans la presse nationale.

Pas une seule ?

Si, une. En mai 2007, je me trouvais au Venezuela pour y glaner des informations irréfutables concernant le comportement de la presse et des correspondants locaux de RSF pendant le coup d’Etat d’avril 2002 qui avait destitué le président Hugo Chávez. Lors d’un colloque sur « Le droit citoyen d’informer et d’être informé » qui se tenait à Caracas, j’ai rencontré Ignacio Ramonet qui m’a promis que le Monde Diplomatique chroniquerait mon livre. Promesse tenue en février 2008 sous la plume de Maurice Lemoine. Et puis, dans le cadre du festival CulturAmérica, je prononçais, le premier avril, une conférence sur RSF à l’Université de Pau. Daniel Mermet l’a annoncée en fin de son émission « Là-bas si j’y suis ».

Comment cela s’est-il passé avec les autres médias ?

Il y a eu de nombreux cas de figure. Passons sur le journaliste qui se gratte la tête chaque fois qu’il me voit, qui me complimente sur les premiers chapitres et qui, tandis que les mois passent, m’assure en regardant ses chaussures, qu’il va lire la suite et écrire quelque chose. Il y a le journaliste qui est impatient de recevoir le livre, qui m’a promis une chronique, et qui finit par m’avouer que cette idée a été jugée très mauvaise en conférence de rédaction. Il y a ces journalistes que je connais bien, que je côtoie dans des salons parce qu’ils sont aussi écrivains, que je tutoie et qui ne répondent plus à mes mails relatifs à mon livre. Il y a ce journaliste d’un grand hebdomadaire qui me contacte pour me reprocher une erreur dans le livre mais qui ne donne pas suite à mon invitation de la signaler à ses lecteurs. Il y a ces journalistes qui demandent d’urgence à mon éditeur ou qui me demandent directement un « service de presse » (exemplaire gratuit) pour chroniquer le livre et qui écriront sur RSF sans citer le livre.

Votre éditeur est Belge, je crois. Pourquoi ce choix ?

Il s’agit des éditions Aden. Si vous lisez mon livre et y regardez l’organigramme de RSF, si vous imaginez l’immense réseau dont disposait Robert Ménard dans les médias, vous vous apercevez que, compte tenu de la concentration des moyens d’informations (presse et édition) entre quelques mains, le risque existait que mon manuscrit ait pour premier lecteur Robert Ménard et ses avocats, avant même d’être imprimé. Un journaliste m’avait averti : « Vous ne soupçonnez pas l’épaisseur de son carnet d’adresses ». J’ai contacté deux éditeurs qui me paraissaient indépendants et dotés de la puissance de diffusion nécessaire pour promouvoir le livre. L’un a pensé qu’il fallait le publier en feuilleton dans un journal, ce qui n’était pas mon idée et je ne vois d’ailleurs toujours pas le journal qui ferait ça. L’autre l’a refusé au motif que nous allions avoir un procès. Je me suis alors tourné vers l’éditeur de « Les Etats-Unis de mal empire ». Il l’a accepté sans l’ombre d’une hésitation. Il est vrai aussi que le fait que le livre soit édité en Belgique rendait plus compliquée une intervention de la justice française à son encontre.

Le risque de procès est-il réel ?

Non parce que le procédé ruine tout le discours de RSF sur la liberté absolue d’écrire. Oui, parce que l’association RSF est une épicerie compassionnelle qui en appelle à la charité publique et que le rapprochement des sigles RSF/CIA peut tarir cette manne et inciter des entreprises, des ministères, à cesser de la subventionner. Non, parce qu’un procès risquait de faire mieux connaître le livre. Robert Ménard l’a écrit dans la presse, faisant ainsi l’éloge d’une omerta qu’il est censé combattre urbi et orbi. Oui encore parce qu’un procès, même perdu par RSF, est un moyen de me nuire et de lancer un avertissement à tous ses détracteurs.

Vous pouvez nous parler des financements publics et privés français de RSF ?

Tous les détails sont dans mon livre. Sur cette question, on peut néanmoins s’abstenir de l’acheter en consultant le site de RSF. Il y a deux ministères français et l’Office français de la francophonie. Une part de nos impôts, quoi. Puis des groupes privés, comme Sanofi, Carrefour…

Carrefour qui est très implanté en Chine.

Oui, ils y ont ouvert plus de cent magasins et ils projettent d’en créer d’autres. Il se trouve que les rayons librairie des magasins Carrefour en France diffusent, sans prendre de commission, les albums de Reporters sans frontières. C’est leur manière de les subventionner. Mais ils refusent de diffuser mon livre.

Ils refusent vraiment ?

Oui, oui. Au mois de mai, alors que des manifestations venaient d’avoir lieu en Chine devant les magasins Carrefour avec appels au boycott, j’ai contacté leur service central de référencement des livres, celui qui décide de ce qui sera en rayon dans toute la France. J’ai fait savoir à mon interlocuteur que le fait d’abandonner leur ristourne à RSF, de promouvoir les ouvrages de cette ONG et de ne pas accepter un essai qui la présente sous un autre angle, était de nature à compliquer leur situation. Inversement, le fait de donner à lire, et les ouvrages de RSF, et le mien, entrait dans la logique d’une attitude française libérale.

Et leur réponse a été ?

Que leurs problèmes en Chine étaient aplanis car Carrefour avait distribué gratuitement des tentes à l’occasion de la catastrophe du Sichuan. Sic !

Fin de non recevoir, donc. Mais revenons à cette histoire de procès. RSF en est restée à la menace, misant sur l’effet dissuasif de cette épée de Damoclès.

L’effet n’est pas nul. J’ai dû en effet alléger mon texte d’informations que je tiens pour vraies mais sur lesquelles le réseau de preuves pourrait paraître insuffisant à un tribunal. Je dois peser mes mots dans les débats ou interviews. Il est moins risqué, d’écrire sur n’importe quelle organisation politique, n’importe quel leader, que sur RSF et Ménard. Aucun écrivain n’aime sentir derrière son fauteuil une trique et la muselière.

Est-il raisonnable de penser que votre éditeur belge n’a pas eu les moyens de toucher suffisamment la presse française ?

Ce n’est certes pas un mastodonte comme ceux qui nous inondent avec d’autres livres politiques parfaitement creux et écrits par des « nègres ». Mais il dispose d’un diffuseur français (« Les Belles lettres »). « La face cachée de Reporters sans frontières » a circulé, parfois en plusieurs exemplaires, dans toutes les salles de rédaction. Il figure dans des bibliothèques d’écoles de journalisme. Il a été sélectionné pour un prix très médiatique.

Quel prix ?

Le prix 2008 « Lire la politique », décerné au Palais Bourbon par le président de l’Assemblée nationale.

Avec quel jury ?

Un jury composé de 17 directeurs de la rédaction, ou rédacteurs en chef, ou responsables des services politiques des grands médias de presse écrite nationale ou régionale ou de la presse audiovisuelle. Ces 17 sommités de grands médias ont eu à lire mon livre. Croyez-vous qu’elles en ont dit ou laissé dire un seul mot ? Sauf erreur, « La face cachée de Reporters sans frontières » fut le seul, parmi les 34 ouvrages sélectionnés, à se heurter à un silence sépulcral, hormis les recensions que je viens de signaler.

Pouvez-vous nous citer quelques-uns de vos concurrents pour le prix ?

Ségolène Royal, Bernard Guetta Simone Weil, Jean-François Kahn, Michèle Cotta, Jimmy Carter, Yasmina Reza, Vincent Peillon, etc. Tous ceux-là étaient surmédiatisés.

Qui étaient les 17 membres du jury et quels médias représentaient-ils ?

Le président était le philosophe et écrivain Régis Debray.

Le jury était formé d’Arlette Chabot, directrice générale adjointe de France 2, Jean-Michel Helvig, rédacteur en chef de la République des Pyrénées, François Bazin, rédacteur en chef, du Nouvel Observateur, Alexis Brezet, directeur de la rédaction du Figaro Magazine, Elisabeth Chavelet, rédactrice en chef adjointe de Paris-Match, Michèle Cotta, vice-présidente d’IDF1 (Ile de France 1), Gérard Courtois, éditorialiste au Monde, Nicolas Demorand de France Inter, Chantal Didier, journaliste à l’Est Républicain, Sylvain Gouz, conseiller du directeur de la rédaction de France 3, Bernard Guetta, journaliste à France Inter, Laurent Joffrin, PDG de Libération,Valérie Lecasble, directrice générale I-Télé, Dominique de Montvalon, directeur adjoint de la rédaction du Parisien, Luce Perrot, présidente-fondatrice du prix et inspecteur général honoraire de l’administration des affaires culturelles, Hélène Pilichowski, du Dauphiné Libéré, Pascal Riché, rédacteur en chef de Rue89.com.

Du beau monde ! Mais, on y trouve deux candidats au prix !!!

Oui, Michèle Cotta et Bernard Guetta. La première a finalement démissionné du jury pour concourir. Le second, je ne sais pas. Il a réussi à se faire inviter à « Là-bas si j’y suis ».

Et vous n’avez pas eu le prix ?

(Rires). Non. Dommage, j’aurais rejoint la joyeuse bande des prestigieux lauréats des années précédentes : Alexandre Adler, Laurent Joffrin, Jean-François Revel, François Furet, Laurent Fabius, Alain Duhamel, Fadela Amara, etc.

Grande fut votre déception ?

Au contraire, en mesurant mes chances (nulles), j’ai décidé de rejouer cette fable de la Fontaine où le renard, voyant que les raisins sont inaccessibles, y renonce en disant « Ils sont trop verts et bons pour les goujats ». J’ai envoyé un courrier au président du jury, Régis Debray, pour l’alerter sur ma crainte de subir le sort de mon quasi-voisin, Marcellin Albert, porte-parole des viticulteurs du Midi au début du siècle passé. Monté à Paris pour porter la voix de ses camarades, il accepta de Clemenceau un billet de 100 francs pour payer son billet de train et, pour cela, faillit être pendu par ses frères à son retour.

En conséquence, j’informais le président du jury que je refuserai le prix et que, s’il m’était attribué de force, je voulais que son montant de 5 500 euros, soit versé directement à Sami Al Haj, journaliste soudanais encagé et torturé depuis 2002 à Guantanamo pour avoir refusé d’espionner son employeur pour le compte de l’US Army, et oublié pendant deux par RSF dans sa liste des journalistes en prison.

Comment Régis Debray a-t-il réagi à cette espièglerie ?

Par un petit mot sympathique. Il a communiqué mon courrier au jury. Il m’a annoncé avec ménagement que mon livre n’avait pas survécu à la seconde réunion de sélection.

Résumons : privé de médias, le livre est mort-né ?

C’est le sort habituel des livres ignorés par la presse et par conséquent transformés en un tas de papier broché au milieu de milliers d’autres livres. Ils stagnent incognito sur l’étal du libraire pendant quelques semaines et ils sont renvoyés à l’éditeur qui va les solder ou les mettre au pilon et qui hésitera à reprendre un manuscrit du même auteur.

Là, les choses se sont passées différemment grâce à des réseaux d’internautes, de cyberjournalistes. Des dizaines de sites ont parlé de ce livre, en France et à l’étranger. En France, je dois citer Le Grand Soir, Bellaciao, Bakchich, Oulala, Altermonde-Le-Village, Rouge Midi. Pardon si je ne peux les citer tous. Le sénateur Jean-Luc Mélenchon en a fait la promotion dans les médias et sur son blog. Il s’est passé avec ce livre ce qui s’est passé (toute proportion gardée) avec la campagne du référendum sur la Constitution européenne, à savoir un complet déphasage entre les médias « installés » (les vieux médias) et le public. Un réseau spontané de militants s’est créé pour empêcher l’étouffement d’une voix dissemblable.

Comment ce réseau est-il intervenu, concrètement ?

De mille manières et souvent sans que j’en sois préalablement informé. Le bouche à oreilles, d’abord. Il a fait que le premier tirage a été épuisé et qu’une seconde édition est actuellement en vente. Puis, de nombreux articles sont parus dans de nombreuses langues sur Internet, couvrant à peu près tous les continents. Il y a eu aussi les interventions d’Internautes en commentaires sur des sites chaque fois qu’on y parlait de Robert Ménard ou de RSF. Les médias qui n’ont pas voulu souffler un mot de ce livre ont vu la brèche s’ouvrir sur leurs sites. Ce fut le cas sur des sites de médias qui ont participé au prix « Lire la politique ». De nombreux Internautes les ont mis au défi (non relevé) de me donner la parole.

On peut donc constater que les journaux qui ont lu votre livre et n’ont pas voulu en parler, ont malgré tout laissé passer des choses sur leurs sites.

C’est un peu ça. Ils se donnent là un vernis de libéralisme, d’objectivité. Mais à faible dose et pour un lectorat exigeant mais restreint. En effet, les clients de ces médias ne vont pas, en masse, visiter leurs sites pour y réentendre la même musique. Néanmoins (chassez le naturel…) des Internautes y ont vu la censure frapper leurs commentaires évoquant mon livre. Des cas m’ont été signalés sur les sites de Libération et de 20 minutes. Le site de RSF ayant eu la malencontreuse idée d’ouvrir un blog « Pour ou contre le boycott de la cérémonie d’ouverture des J.O. », des farceurs sont allés y conseiller mon livre comme élément de réflexion. Du coup, le blog a été bloqué quelques jours, puis fermé. Entre-temps, RSF avait été confrontée à un dilemme cornélien : laisser passer ces informations ou censurer des Internautes. Dur, car Robert Ménard venait de recevoir de Taiwan un chèque de 100 000 dollars pour créer un site destiné à encourager le libre usage d’Internet… en Chine.

Comment s’en sont-ils sortis ?

Par la recette du pâté d’alouette. Un cheval d’approbation du boycott des JO., une alouette de désapprobation d’où surnageait parfois le titre « La face cachée de Reporters sans frontières ». J’ai reçu en copie des mails censurés par RSF. Une amie facétieuse m’a averti qu’elle envoyait un mail où elle affectait de me critiquer férocement. Il est passé sans retard ! (rires).

En résumé, votre livre a été beaucoup censuré dans les « grands » médias et un peu sur leurs sites, qui sont leurs vitrines « libérales », jeunes, ouvertes.

Oui. Cela a duré de novembre 2007, date de la parution du livre, au 10 avril 2008.

Pourquoi cette date précise du 10 avril ?

Parce qu’il s’est produit à Paris, le 9 avril, des incidents dont nous n’avons pas bien mesuré les conséquences.

La perturbation du passage de la flamme olympique par RSF ?

Par RSF et des manifestants pro-tibétains chauffés à blanc par les vieux médias inondés de communiqués de RSF. C’est la méthode de RSF pour intoxiquer. Elle balance bon an mal an 1000 communiqués déjà rédigés. Il reste à faire un copié-collé. Les médias orthodoxes avalent sans vérifier.

La classe politique, soucieuse de l’opinion publique, en a rajouté dans le discours anti-chinois, condescendant, comminatoire. Les Chinois ont subi un affront. Selon l’expression chinoise qui recouvre un ressenti à ne pas sous-estimer, ils ont « perdu la face ». Les images de leur jeune athlète handicapée défendant sur son fauteuil roulant la flamme que veulent lui arracher des forcenés au nom du respect dû aux faibles, ont été passées en boucle à la télévision chinoise. Par la suite, quand Nicolas Sarkozy a tardivement décidé de se rendre à la cérémonie d’ouverture, l’opinion générale, crûment exprimée en Chine, était : « Il vient s’il veut, mais il n’est pas le bienvenu ». L’accueil promis à George W. Bush était plus débonnaire !

La France s’était piégée elle-même ?

Oui, par l’activisme surmédiatisé de RSF. Il a fallu dépêcher à Beijing le président du sénat, Jean-François Poncelet et un ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, pour tenter de recoller les morceaux. Mais le pire risquait de venir. RSF annonçait qu’elle allait faire le même cinéma à Hong-Kong. Or, il s’agit-là, pour les Chinois, d’une partie de leur territoire. On allait droit vers un incident grave.

Et la presse a fait sonner le canon.

Canon chargé à blanc. Comme si un filet maintenant les criquets avait cédé, j’ai vu fondre sur moi, dès le 10 avril, une nuée d’organes de presse qui n’avaient (leurs clients l’auraient juré !) jamais entendu parler de moi la veille.

Par coïncidence, il s’est trouvé que je partais en famille en Chine le 12 pour voir un de mes enfants qui travaillait là-bas depuis un an et y étudiait la langue. La date avait été fixée en raison des vacances de Pâques (ma conjointe est enseignante). Pour tout dire, j’avais un contact à Beijing avec un français occupé à développer des échanges commerciaux et je voulais aussi faciliter une rencontre avec mon fils afin qu’ils définissent les conditions lui permettant de séjourner en Chine le temps nécessaire pour parfaire sa connaissance de la langue chinoise. En fait, des difficultés pour obtenir le renouvellement de son visa l’ont contraint à rentrer en France. Je vous raconte ces choses personnelles parce que cela a un lien, vous allez le voir, avec la presse, mon livre et RSF.

Donc, le 10 avril….

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 04:49





(2e partie interview M. Vivas,
auteur de la face cachée de RSF)


 

Le 10, une chaîne de télévision, Paris Première, contactait mon éditeur pour m’inviter sur son plateau. J’ai dû refuser pour cause de voyage imminent. Peu après, c’est France 2 qui veut me voir à Paris pour l’enregistrement de l’émission « Complément d’enquête » de Benoît Duquesne. Je refuse pareillement. Ils me proposent alors de descendre le 11. C’est la veille de mon départ. J’accepte à contrecœur en précisant que l’interview se fera dans un café toulousain. Ils acceptent mais, au dernier moment, ils préfèrent que cela se passe chez moi. Ils débarquent à trois à l’aéroport de Blagnac, louent une voiture et nous voilà en train de déjeuner dans un restaurant au bord de l’Ariège. Puis, on part vers ma maison, ils filment la campagne qui est télégénique, verdoyante et vallonnée, la chaîne des Pyrénées en arrière-plan. L’interview a lieu dans mon bureau. Entre le moment où ils ont débarqué et celui où je leur ai dit au revoir, près de 5 heures se sont écoulées. Je n’avais pas prévu ça, mais je me suis consolé en me disant qu’il en subsisterait peut-être 10 à 15 minutes pendant lesquelles les téléspectateurs allaient apprendre ce qu’est RSF.

On sent venir une désillusion.

L’émission a été diffusée le 21 avril. J’étais dans un hôtel d’une petite ville à presque mille kilomètres de Pékin quand des amis scandalisés m’ont informé que l’émission avait montré en tout et pour tout, en 15 secondes, la couverture de mon livre et quelques lignes extraite d’une page. Je n’apparaissais pas. Par contre, Robert Ménard dissertait à loisir et Benoît Duquesne instruisait à charge contre la Chine avec un acharnement qui gêna même David Douillet. On se souvient que ce judoka se fit arracher la flamme des mains par des officiels chinois à Paris et qu’il l’a mal vécu. On le comprend. Duquesne, qui l’avait invité pour qu’il dévide sa colère, réussit le tour de force de paraître plus vindicatif que lui.

J’avais hâte de voir cette émission, amputée de plusieurs heures de tournage. Sur Internet, nous avons librement visionné, en famille, l’intégralité de cette production française violemment anti-chinoise, qui m’avait censuré en France pour mieux dénoncer la censure chinoise ! Quelques hiatus entre ce que nous entendions sur la réalité chinoise vue de Paris, et ce que nous découvrions sur place nous firent par ailleurs ricaner.

Vous nous parlez là de censure, mais également de parti pris journalistique.

Exactement. Toute analyse portant sur un sujet global et complexe (la réalité d’un pays par exemple) doit proposer une thèse et une antithèse qui permettront, pour conclure, une synthèse. La thèse sur la nature du système chinois est ressassée à satiété, partout et toujours. Dans le traitement de la Chine par cette émission de France 2, l’antithèse est absente. Il en résulte que quiconque est allé sur place où a étudié de plus près le pays, est ulcéré par le manichéisme abêtissant contre lequel on a le droit de s’élever sans pour autant adhérer au PCC. Sans l’antithèse, la conclusion tirée par les consommateurs de médias les fait apparaître comme des abrutis de première. Il en est de même pour l’image idyllique de RSF servie au public par Benoît Duquesne and Co.

Vous avez protesté auprès de France 2.

Un des journalistes m’avait laissé sa carte avec son adresse électronique. Je lui ai envoyé quelques messages sans jamais obtenir la moindre réponse.

Voici le texte de mon premier mail (sarcastique) :

« Cher X,

Les amis que j’avais invités à regarder « Complément d’enquête » avant que je parte en Chine m’ont dit que l’émission était assez déséquilibrée.

Je l’ai donc visionnée en Chine sur Internet (failles dans la censure ?) et je l’ai trouvée équitable, les séquences à tonalité plutôt anti-chinoises alternant harmonieusement avec le discours de Ménard.

Les seules vraies scories sont dans les 15 secondes gauchisantes où apparaissent deux images sur mon livre.

Des presque cinq heures que j’ai passées à Toulouse avec votre équipe de France 2, je retiens qu’un écrivain doit exercer sa vigilance dans l’écriture et surtout dans la promotion de ses ouvrages.

Je vous remercie sincèrement de cette leçon. D’autant plus que je subodore que vous n’êtes pas personnellement maître du montage de l’émission, ni ravi de la poubellisation de votre travail.

Bien à vous. »

Vous parliez de ruée des médias.

Le Figaro Magazine m’a proposé un interview par mail. Prudent, j’ai demandé à voir les parties de mes réponses qu’ils garderaient. Ils l’ont accepté. Ils n’ont pas gardé grand-chose, mais c’était honnête. Mieux, ils ont déploré l’omerta qui durait depuis novembre 2007 : « Et gare à ceux qui critiquent Robert Ménard… Maxime Vivas a tenté de le faire. Résultat : l’ouvrage n’a reçu aucun écho, même négatif, dans la presse ». Discrète autocritique puisque le Figaro Magazine avait été de la confrérie des muets : son directeur de la rédaction possédait mon livre depuis 5 mois en qualité de juré au prix « Lire la politique ».

Un soir, à Beijing, nous déambulons dans un hu tong (quartier populaire fait de maisons basses) quand mon téléphone sonne. C’est une journaliste du Figaro (quotidien). A l’en croire, elle n’a pas encore lu mon livre, elle sait par mon éditeur que je fais des conférences en Chine, que le livre vient d’être réédité, elle me demande combien en ont déjà été vendus. Je lui explique que mon séjour est familial avec un objectif d’aider mon fils à s’établir dans des activités d’échanges économiques, commerciaux, culturels qui ne peuvent qu’être utiles à notre pays, que j’ignore le tirage du livre et que je ne fais pas des conférences.

Le lendemain elle écrit qu’un « écrivain toulousain, en villégiature en Chine, cela ne s’invente pas, […] a écrit un livre peu convaincant… », etc. Le coup de la « villégiature » veut évidemment faire contraste avec ce que la presse française dit de la répression au Tibet dont je me rends complice en me pavanant dans les parages. J’appelle mon éditeur qui m’apprend qu’il ne lui a jamais parlé de conférence ou de réédition. Cherchez la déontologie journalistique.

Une nuit, je reçois un appel d’une journaliste de RTL2 qui avait mal apprécié le décalage horaire. En vue de faire un portrait de Ménard, elle souhaite m’entendre et elle le contactera ensuite. A ce moment-là, j’ai déjà vécu des expériences similaires : les journalistes m’interrogent, rapportent à Ménard mes paroles qu’il peut réfuter sans contradiction postérieure. Je propose donc que Ménard soit d’abord interviewé et qu’elle me contacte à mon retour en France. Elle accepte sans discuter.

Et vous n’avez plus entendu parler d’elle.

Si. Le mutisme n’intervient en général qu’après le mauvais coup, comme avec France 2 ou l’Express. Une journaliste de cet hebdomadaire sollicite d’urgence un « service de presse » pour brosser un portrait de Ménard. Quand son article paraît, des informations puisées dans mon livre y sont réfutées, sans que jamais le titre du livre apparaisse. N’oublions pas que, pour une certaine gent journalistique, cet ouvrage est indispensable dans les salles de rédaction et les écoles de journalistes, mais que son contenu doit être ignoré du public.

Revenons à la journaliste de RTL2. Elle vous rappelle à votre retour en France et…

Oui, c’est un matin à 9 heures. Très affable, elle me dit qu’elle souhaite me poser une question sur le financement de RSF par la National Endowment for Democracy (NED) dont je prétends qu’elle est un paravent de la CIA. Elle me précise que j’aurai 90 secondes et qu’il serait bien que je sois clair, précis, convaincant. Elle me rappellera dans une heure. J’ai le temps de préparer la forme de mon intervention. Je connais très bien le sujet et je pouvais en parler sur le champ, mais, après tout, un délai de répétition pour ciseler mon intervention… A 10 heures, quand le téléphone sonne, j’ai fignolé mon propos et j’ai disposé devant moi quelques feuilles de papier A4 avec des notes rédigées. La journaliste : « On y va ? Antenne. Monsieur Vivas, pensez-vous que la liberté de la presse soit plus grande à Cuba et en Chine qu’aux USA ? ».

Vous en avez d’autres, comme celle-là ?

Oui, on en ferait un catalogue. Mais je préfère signaler que le journal l’Humanité a fait une chronique sur mon livre qui est la plus complète et la plus longue qui soit parue dans la presse papier. Cette critique aimable est parue en mai. On a failli attendre. Il est vrai que, naguère, Robert Ménard était invité au Village du livre de la fête de l’Huma et que nombre d’articles de ce quotidien renvoyait au site de RSF dès l’instant où il était question de liberté de la presse. On mesure le chemin parcouru. Le Parisien-Aujourd’hui a tracé un portrait de Ménard en signalant (brièvement) mon livre en des termes honnêtes.

Vous avez parlé de tirs de canons « chargés à blanc » contre RSF.

Oui, parce que, après le désastre du 9 avril à Paris, il fallait calmer Ménard, le dissuader d’aller à Hong-Kong, mais pas discréditer RSF, pas lui faire connaître le sort de l’ARC ou de l’Arche de Zoé. Par l’occupation qu’il faisait des médias, Ménard a effacé les syndicats professionnels tout en revendiquant sa volonté de ne jamais aborder les problèmes de la presse française et de ses journalistes. Le public connaît les noms de syndicats de salariés ou celui du patronat, les noms de leurs dirigeants, il sait à quoi ils ressemblent. Connaît-il les noms des syndicats de journalistes ou de leurs dirigeants ? Non. Effacés par RSF.

Bref, les canons ont fait de simples sommations.

Oui. Les médias ont brandi le titre de mon livre, parfois la couverture et une ligne ou deux (ce que fit le zapping de Canal +) comme on agite la croix et l’ail devant le vampire invité à retourner dans son cercueil et à refermer le couvercle jusqu’à la prochaine nuit de pleine lune. Et ça a marché. On a assisté à la disparition momentanée de Robert Ménard de l’espace médiatique qu’il occupait à satiété depuis des semaines. Il a prétendu ensuite qu’il avait annulé son voyage à Hong-Kong car il ne voulait pas heurter les Chinois, qu’il fallait permettre un dialogue. Ô cynisme lourdingue de l’éléphant sortant en sifflotant du magasin de porcelaine de l’époque Ming !

Avez-vous été invité par la suite à vous exprimer dans des médias ? Quand Ménard a démissionné par exemple.

En fait, si l’on oublie le traquenard de RTL2, je n’ai jamais pu passer en direct dans une émission de radio ou de télévision nationales, même si des auditeurs ou téléspectateurs le réclament. Et ils le font. Quant aux émissions enregistrées, je les refuse désormais si les conditions ne sont pas claires. Je préfère m’exprimer sur le Net. Il y existe une vraie éthique, un dialogue possible avec les lecteurs. La diffusion des idées n’y est pas marginale. J’ai vu certains de mes articles, librement reproduits, traduits en plusieurs langues, toucher à travers le monde un lectorat immense, qu’aucun journal français traditionnel ne peut offrir.

J’ai récemment reçu une demande d’un journaliste du service étranger de France inter. Il voulait m’interviewer sur Robert Ménard au Qatar. J’ai décliné et il n’a pas insisté car ma réponse posait des conditions implicites. En effet, aurais-je eu le droit de dire que Ménard a justifié la torture sur France Culture en août 2007 ? Non. Que France Inter, participant au jury du prix « Lire la politique », a censuré mon livre ? Non. Que le Qatar est une monarchie polygame où les partis politiques sont interdits, où la loi islamiste (la charia) prévaut ? Non. Que la flagellation y est de rigueur mais la critique du pouvoir interdite ? Non. Et si j’avais pu avancer l’embryon d’une de ces informations, la parole aurait aussitôt été donnée à Ménard pour qu’il contredise même ce que je n’ai pu dire. A lui le dernier mot. Toujours. C’est la loi d’airain. Le plus souvent, il intervient dans une ambiance de cirage de pompes.

Vous dénoncez là une complaisance des journalistes envers RSF ?

Et envers Ménard. Il peut proférer n’importe quelle énormité, ses interlocuteurs restent révérencieux. Comme quand il a justifié la torture sur France Culture dans l’émission « Contre expertise » de Xavier de la Porte le 16 août 2007. Les médias qui ont levé le lièvre sont des sites Internet (Rue89 en premier). Plus tard (le 29 mars 2008) dans l’émission « On n’est pas couché » sur France 2, au journaliste Eric Naulleau qui lui rappela ses propos, Ménard répliqua : « Vous êtes un menteur » avant d’en donner une version fausse avec un aplomb sidérant. Et nulle part, un journaliste n’a cherché à savoir et à dire qui mentait dans cette passe d’armes sur un sujet capital. Des dizaines d’articles sont parus sur le Net et même dans les médias traditionnels pour évoquer le « clash Ménard/ Naulleau ». Mais, sauf sur Internet, personne n’a informé le public sur la vérité. Quand Ménard reçoit la Légion d’honneur des mains de Bernard Kouchner, époux de Christine Ockrent, membre du Conseil d’Administration de RSF, aucun journaliste ne déplore qu’on puisse décorer quelqu’un qui a refusé de condamner la torture appliqué à des innocents (la famille d’un preneur d’otage) par les policiers pakistanais « Je ne dis pas, je ne dirai pas qu’ils ont eu tort de le faire » et qui crache que, s’il était concerné « il n’y aurait aucune limite, je vous le dis, je vous le dis, il n’y aurait aucune limite pour la torture. » Cette information là, vous le trouvez sur le Net (c’est ce que vous êtes en train de faire). Aucun journal « consacré » ne l’a publiée et donc, commentée.

Vous pensez que les journalistes subissent des pressions de RSF ?

Son emprise est grande sur la presse. Des choses me sont confiées en off par des journalistes. S’ils en ont le courage, qu’ils disent donc à leur public ce qu’ils me confient en privé sur RSF et son chef. A eux aussi de me permettre d’exprimer un avis discordant. Je parcours la France depuis presque un an, de salons du livre en librairies, en conférences dans des rassemblements et des Universités. Des journalistes tellement timides qu’ils veulent n’en point parler en public, me susurrent que des interventions de RSF se produisent à mon encontre. Si c’est vrai, à eux d’en dire plus. A Duquesne de dire pourquoi Ménard a parlé sans contradicteur dans son émission sur la Chine. A Daniel Schneidermann de dire pourquoi il fait la sourde oreille aux multiples demandes qui lui ont été faites de me donner aussi la parole quand il traite du cas RSF. A Nicolas Poincaré d’expliquer pourquoi, avisé au préalable qu’un de ses invités va exprimer, tout à la fin de son émission, un « coup de cœur » pour mon livre, le propos est fustigé par un auditeur furibard qui accède à l’antenne dans la seconde même (ce qui est techniquement impossible : l’auditeur était forcément en attente au standard avant même que mon livre soit cité). J’ai un tombereau d’exemples de cette espèce.

Vous pensez que les journalistes manquent de courage ?

Je pense d’abord qu’ils ne sont pas libres. Pour qu’ils le soient, et je l’écris en préambule de « La face cachée de Reporters sans frontières », il faudrait que leur hiérarchie soit du métier et non de la finance. Mais il reste qu’ils ont une marge de manœuvre. Pour en user, il faudrait qu’ils n’appartiennent pas à la famille politique des propriétaires des médias de la pensée unique (ce qui devient rare) et qu’ils osent. On en rencontre pourtant. J’ai eu affaire à une jeune journaliste, qui a pris ce risque à propos de l’essai : « Les Etats-Unis de mal empire ». Je l’avais mise en garde sur les risques qu’elle encourait en rapportant mes propos sur les liens de RSF et de l’argent de la CIA, mais elle n’a pas reculé. A Toulouse, un journaliste de Télé-Toulouse m’a interviewé en mai sur « La face cachée de Reporters sans frontières ». L’enregistrement est passé en boucle plus de dix fois. C’est d’autant plus remarquable que, là aussi, je l’avais mis en garde dans un contexte d’omerta régionale. France 3 Sud, qui m’avait plusieurs fois reçu dans le passé, m’avait envoyé paître. La Dépêche du Midi, seul quotidien régional, avait laissé sans réponse de nombreux mails et messages téléphoniques que mon éditeur ou moi lui avions adressés. J’ai mal vécu cet ostracisme hautain car je connais personnellement des journalistes de ce journal, dont certains qui y sont influents. Il est vrai que RSF compte un correspondant à la Dépêche.

En dehors des journalistes, il reste les historiens, des chercheurs, des universitaires… Ils ne touchent pas le grand public. Dommage car là, on pénètre dans le territoire de la rigueur et de l’éthique. Au mois de septembre, je suis avisé d’une étude sur RSF effectuée par l’Observatoire de l’Action Humanitaire, travaillant avec Institut d’Etude du Développement Economique et Social (IEDES) de l’Université Paris I Sorbonne. J’y suis abondamment cité, mais qualifié de « castriste ». C’est l’argument récurrent de RSF à mon encontre. Argument étriqué qui fait l’impasse sur ma sympathie pour Evo Morales, Rafaël Correa, Daniel Ortega, Hugo Chávez, le Che, Simon Bolivar, Robespierre, Spartacus, Martin Luther King, Jean Moulin. Je dois en oublier, dont De Gaulle quand il parle du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Je contacte le responsable de l’étude, qui va alors très aimablement rectifier, publier mon mail en annexe, et qui me révèle ce qui suit : Robert Ménard a été consulté pour la rédaction d’une partie (l’historique) de l’étude. En mai 2008, l’Observatoire a travaillé à une réactualisation de cette partie avec Vincent Brossel, le responsable du bureau Asie de RSF. Il a alors essayé de faire supprimer les références à mon travail et à celui de Jean-Guy Allard (l’auteur du premier livre qui ait dévoilé RSF). Bien entendu, précise mon interlocuteur de l’Observatoire, « Nous avons quand même conservé et utilisé ces références bibliographiques et refusé de les éliminer ». RSF s’active pour que les bouches s’ouvrent en Asie et qu’elles se ferment en France.

Dans le premier cas, elle mobilise les sunlights et la sono, dans le second, elle utilise l’éteignoir en catimini.

Donc, beaucoup de mal à faire connaître le contenu de ce livre.

Vous ne pouvez pas savoir combien d’interviews j’ai accordées après le 10 avril à des journalistes qui n’en ont rien fait. A eux de dire pourquoi ils viennent si inutilement me tendre leurs micros ou me placer devant leurs caméras pour des interviews que personne ne lira ou ne verra. A eux de dire ce qui s’est passé quand ils ont rapporté leur travail à leur rédacteur en chef.

Je parle là de la France. Car mon livre, préfacé par Thierry Deronne (vice-président de Vive-TV) qui a créé au Venezuela plusieurs médias communautaires et des écoles d’audiovisuels, est traduit en espagnol et publié au Venezuela. Le plus grand journal vénézuélien (Ultimas Noticias, l’équivalent du Monde) m’a accordé une interview alors que le livre était en cours d’écriture. Son rédacteur en chef l’a chroniqué récemment dans un éditorial. Le quotidien Suisse La Liberté a rendu compte de ma conférence à L’Université de Fribourg (ce qui m’a valu une seconde menace de procès, directement proférée par Robert Ménard). Le plus inattendu a été la réaction des Chinois.

Vous avez traité des rapports de RSF et de la Chine dans votre livre ?

Aucunement. C’est sans doute une lacune, mais quand je l’écrivais, RSF était surtout braquée sur d’autres pays, sur l’Amérique latine (pour pourfendre les pays qui résistent à l’Oncle Sam) et sur l’Irak (pour absoudre l’armée US). Moi-même, je ne m’intéressais guère à l’Empire du Milieu. Après les événements du 9 avril à Paris, les Chinois ont voulu en savoir plus sur RSF. Ils ont acheté plusieurs exemplaires du livre, les ont envoyés à Beijing et les ont traduits à l’intention des Autorités et des médias. Au mois de juin, la responsable du bureau parisien de Radio Chine International est venue me voir à Toulouse. Je l’ai accueillie courtoisement comme je l’aurais fait pour n’importe quel journaliste de n’importe quel journal de n’importe quel pays dont j’aurais pressenti le désir réel de parler de mon travail. L’interview que je lui ai accordé a été diffusé sur les ondes du monde entier en 45 langues. Un autre journaliste chinois, très connu dans son pays, a voulu me rencontrer à Paris. Sous sa plume, ou celle de ses collègues, des articles sont également parus dans plusieurs journaux chinois à forts tirages dont l’un fin octobre 2008. Le moteur de recherche chinois Baidu.com a répercuté ces articles et des discussions sur mon livre.

Vous diriez que votre livre est plus connu en Chine qu’en France ? Et vous aussi ?

(Rires). Exactement, d’autant plus que ma photo accompagne certains articles.

N’avez-vous pas le sentiment d’être instrumentalisé ?

Instrumentalisé ? Nous le sommes tous et toujours. Avec ce livre, je l’ai été trois fois. La première, par la sélection au prix « Lire la politique ». Dans le lot des ouvrages vautrés dans le discours dominant ou s’autorisant des objections tièdes, il fallait quelques alibis contestataires. « La face cachée de Reporters sans frontières » et « De quoi Sarkozy est-il le nom ? », d’Alain Badiou, furent ces alibis.

La deuxième, par nos médias après le 9 avril. Il importait alors de faire savoir que ce livre existait afin de calmer le trublion. A aucun moment, mis à part les organes que j’ai cités (le Monde Diplomatique, l’Humanité et les sites Internet d’information libre), le contenu du livre n’a été porté à la connaissance des citoyens par la presse nationale traditionnelle. Je suis en attente d’une critique négative sur le fond, d’une contestation étayée de mes chiffres et révélations.

La troisième, par la publicité que les Chinois font à ce livre et me font chez eux. Mais de ces trois instrumentalisations, la troisième seule me paraît honorable parce que non dissimulée, n’obéissant pas à des mobiles hypocrites. En popularisant mon livre, les Chinois se défendent contre RSF. Ils ne l’ont jamais caché. Ils n’ont jamais cherché à me piéger, eux. Ils n’ont jamais essayé de m’entraîner hors de mon sujet pour une approbation globale de la réalité chinoise.

Je souhaiterais une quatrième instrumentalisation : celle des rédactions françaises qui, trouvant que trop de grands reporters se font tuer dans l’impunité sur le théâtre des guerres (200 en Irak depuis 2003), demanderaient à RSF si ce que j’écris est vrai et exigeraient une autre attitude de cette ONG. Cette instrumentalisation-là sauverait des vies de confrères. Et favoriserait l’information des Français.

Revenons aux Chinois. Ne craignez-vous pas néanmoins d’être utilisé par eux contre votre pays ?

Au contraire. En leur disant : usez de mon livre à votre guise, la France n’est pas RSF, il y a des écrivains, quelques journalistes, des Internautes qui disent la vérité sur cette officine, j’ai la certitude de contribuer, à ma petite échelle, à renouer des relations amicales établies par le général De Gaulle et brisées en quelques heures par un irresponsable dont la plupart des actions comblèrent d’aise George W. Bush. Regardez comment, ni l’opinion publique française, ni l’opinion publique états-unienne, ni Robert Ménard (qui a traité Sarkozy de « lâche ») ne se sont excités contre la longue « villégiature » de Bush à Beijing pendant et après la cérémonie d’ouverture des jeux. Je vis dans une région qui fabrique des Airbus. Les USA fabriquent des Boeing. Vous croyez que la mascarade du 9 avril nous a fait du bien ? Vous croyez que la liberté de la presse en Chine a avancé d’un iota ? Robert Ménard a tiré le bilan de son activisme anti-chinois en disant : « Nous avons échoué. ». C’est trop modeste. La CIA le contredirait. La vérité est que, si la Chine n’a été blessée que dans son amour propre, nos intérêts là-bas ont reculé au profit de nos concurrents. La situation de nos ressortissants en Chine est plus compliquée. Mais tout baigne pour les relations sino-états-uniennes. Parallèlement, chez nous, le droit des citoyens français à être informés, le droit d’un auteur français à faire connaître son travail, ont été bafoués.

Pardon de vous dire que nos intérêts économiques ne doivent pas occulter la question des droits de l’Homme.

J’en suis d’accord et j’irai même plus loin. Il faut y penser partout et exercer des ripostes graduées en fonction des atteintes que ces droits subissent. Elles sont terribles dans la plupart des pays qui nous fournissent en pétrole et en matières premières. Elles sont effrayantes en Irak où plus de 800 000 civils, hommes femmes, enfants, ont perdu la vie depuis l’invasion US. Terribles aussi en Afghanistan (et la France y participe). Il faut être vigilant partout. Hurler à l’unisson pendant des mois contre des troubles au Tibet et murmurer deux secondes quand des bombes US anéantissent par des « erreurs » répétitives tous les habitants de villages afghans n’est pas convenable. S’il s’agit de rompre nos relations commerciales avec la Chine tant qu’elle n’aura pas calqué notre modèle de démocratie, il faut aussi rompre avec plus de 150 pays dont le système déroge à nos critères. A commencer par le Qatar.

Vous diriez que la presse martèle sur certains sujets et est trop discrète sur d’autres.

Oui, hormis sur Internet. De source sûre, je sais aussi deux ou trois autres choses dont je m’étonne que la vieille presse ne dise rien.

La première est que le président Sarkozy s’est personnellement opposé à la présence de Ménard à la garden party de l’Elysée le 14 juillet (pauvre Kouchner qui venait de le décorer !).

La deuxième est que Ménard a été « démissionné », vite fait, bien fait.

La troisième, et je m’en désole, c’est que, 8 mois après les incidents autour de la flamme olympique, l’affront n’est pas digéré par le peuple chinois, qu’un sentiment anti-français est né dans la jeunesse chinoise et que, peut-être par effet d’hystérésis, il progresse. Indirectement, ici, et par les articles qui me sont consacrés là-bas, je m’adresse à ce peuple pour lui dire que l’agressivité, le mépris, l’arrogance de quelques farfelus, de quelques politiciens en mal d’élection et de quelques médias ancestraux ne sont pas significatifs de l’opinion du peuple français. Je revendique le droit de dire cela sans pour autant adhérer au Parti Communiste chinois, sans rêver de voir importés chez nous le mode de vie, les systèmes politique, économique, social, culturel de la Chine.

La gastronomie, à la rigueur ?

Si vous voulez. D’autant plus qu’elle n’est pas celle qu’on nous raconte. Et quelques leçons de savoir-vivre aussi. Pendant mon séjour en Chine, l’ambassade de France avait donné aux ressortissants Français des conseils de prudence et de discrétion. En fait, partout nous avons rencontré des gens courtois, serviables, même chez ceux qui nos interpellaient sur ce que les Français avaient fait à leur jeune athlète en fauteuil roulant.

Il serait bien que notre vieille presse renonce à nous persuader que nous sommes un peuple supérieur et qu’elle en finisse avec son ton de donneuse de leçons hémiplégique.

Il serait temps qu’elle affiche dans les salles de rédaction et au-dessus des prompteurs ce mot célèbre d’un député tarnais que vous reconnaîtrez : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. »

Jean Jaurès. Pour finir, vous avez des projets ? Sur quoi travaillez-vous actuellement ?

Je relis et corrige le manuscrit d’un roman, je travaille à finir un polar que j’avais commencé il y a quelques années et que j’avais abandonné par manque de temps. J’ai aussi en rayon un petit guide touristico-littéraire et un autre manuscrit atypique où je mets en scène des auteurs des siècles passés. Je ne vous en dis pas plus, il y a du pseudo dans l’air, pour quelques-uns de ces livres qui devraient paraître en 2009/2010. Il n’est pas impossible que j’aggrave mon cas en co-écrivant, sans masque, une autre enquête, sur un sujet tabou. On y réfléchit.

Toute dernière question. Vous n’avez pas l’impression de mener un combat perdu ? Trop tôt, trop seul ?

Oh non ! Nous sommes de plus en plus nombreux et je suis loin d’avoir été le premier. L’avenir est aux porteurs d’un discours de vérité. Si les médias décatis n’en veulent pas, ils vont moisir sur leur socle vermoulu tandis que les consommateurs de médias exigeants, les leaders d’opinion, les citoyens jeunes, vont les fuir. Le phénomène est enclenché et il est irréversible. Chaque bébé qui naît, chaque enfant qui apprend à lire, chaque esprit qui s’ouvre, chaque corbillard qui passe est un client perdu pour eux. Déjà, les médias aux ordres lisent et plagient les travaux des cyberjournalistes. Ils s’empressent de créer leurs propres sites dans l’espoir de bénéficier de l’aura environnante. Ils essaient désespérément de se démarquer de leur image.

Ils sont en train de perdre la bataille menée pour discréditer les sites Internet qu’ils ne contrôlent pas. Vous connaissez ce mot de Gandhi : « D’abord ils vous ignorent, puis ils se moquent, puis ils vous combattent, puis vous avez gagné » ?

Ils sont de plus en plus perçus comme un clan dont chaque membre est intouchable à leurs yeux, quoi qu’il fasse. S’ils conservent un pouvoir, c’est moins celui de convaincre (sauf la ménagère de moins de 50 ans, qu’ils méprisent, d’ailleurs), que celui de passer des bâillons. Mais ils manoeuvrent en recul. De même qu’il n’est pas d’exemple historique d’un peuple occupé qui ne se soit libéré, les agents de propagande déguisés en journalistes finissent toujours par sombrer dans le discrédit.

Merci. Je vous souhaite une autre réédition de « La face cachée de Reporters sans frontières ».

Dont le sous-titre est « De la CIA aux Faucons du Pentagone ». Réédition ? On y va tout droit si tous ceux qui sont révoltés par ce qu’ils apprennent ici achètent le live. Merci à vous.


(1) Cuba est une île http://vdedaj.club.fr/spip/article.php3 ?id_article=169

(2) Les Etats-Unis de Mal Empire, ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud http://www.legrandsoir.info/spip.php ?article6821





La face cachée de Reporters sans frontières : De la CIA aux faucons du Pentagone
 
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La face cachée de Reporters sans frontières : De la CIA aux faucons du Pentagone (Broché)
de Thierry Deronne (Préface), Maxime Vivas (Auteur)

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Prix éditeur: EUR 20,00
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Du même auteur :




Les Etats-Unis de mal empire :
Ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud






La face cachée de Reporters sans frontières : De la CIA aux faucons du Pentagone + Les Etats-Unis de mal empire : Ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud
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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 04:38

L’élection de Barack Obama ne surprend personne. La médiatisation à outrance de sa campagne ne visait pas tant à combattre Mac Cain, qui s’est aussitôt rallié au vainqueur, qu’à forger l’image mondiale du futur président.

 

La vraie bataille politique a eu lieu avant, lors de la primaire démocrate l’opposant à Hilary Clinton. Allait-on proposer aux Américains une alternance traditionnelle avec le retour du Parti démocrate, version Clinton, sur des propositions sociales plutôt moins timides que celles d’Obama ?

Les milieux d’affaires, relayés par des media influents ont penché vers un autre choix. 

 

L’impérialisme américain traverse une double-crise. Aux Etats-Unis même, le modèle de crédit et de financiarisation de l’économie a atteint une limite. Au plan mondial, la domination américaine perd à la fois de son effectivité et de sa légitimité. Les prétentions d’autres puissances montent. Les opérations d’Irak et d’Afghanistan s’embourbent. L’opinion publique internationale, en particulier dans des pays alliés ou satellites, rejette de plus en plus fortement la politique des USA. Les conditions de l’hégémonie américaine sont entamées.

 

Pour le capitalisme américain, les méthodes de l’équipe Bush ne sont plus appropriées pour asseoir la domination US. Le soutien massif des marchés financiers et des multinationales à Obama  traduit la nécessité pour eux de marquer une rupture, de faire voir un changement radical d’image et de méthode. De tout changer pour que rien ne change.

 

Obama a les caractéristiques pour incarner ce changement de façade qui doit apparaître comme radical. La première est sa couleur de peau. Quoi de plus symbolique pour marquer une rupture aux Etats-Unis que d’élire une personnalité identifiable à la communauté la plus écrasée historiquement par le modèle US : les noirs. Peu importe que M. Obama n’ait rien à voir personnellement comme socialement avec les descendants des esclaves qui ont tant contribué à bâtir les Etats-Unis.

 

On comprend les sentiments des citoyens américains d’origine africaine. Le symbole de l’élection d’Obama a en lui-même une signification politique et sociale immédiate qu’il convient pourtant de relativiser. La présence de Colin Powell, rallié à Obama, à la tête des armées US agressant l’Irak, la présence de Condoleeza Rice à la tête de la diplomatie US n’ont guère amélioré le sort des millions de noirs victimes de discrimination et de relégation sociales. La présence à la tête de l’Inde pendant des années de Mme Gandhi, n’a pas empêché que les droits humains les plus élémentaires soient toujours refusés à des centaines de millions de femmes de son pays.

 

Les progressistes ne peuvent qu’observer avec intérêt la défaite de Bush et de sa politique, la volonté de rupture avec une politique ultra « libérale » et ultra réactionnaire qui a trouvé dans la candidature d’Obama un moyen pour s’exprimer. L’augmentation du taux de participation en est un signe, même si Obama n’obtient les suffrages que d’un quart de la population adulte et que la majorité de la classe ouvrière reste tenue à l’écart ou se tient à l’écart des élections.

 

Mais quel changement réel peut représenter Obama ? Le capitalisme américain devra lâcher, comme à d’autres époques, quelques réformes pour éviter une crise sociale majeure. Obama pourra s’en prévaloir.

Mais, au-delà des formules publicitaires vides (« oui, nous pouvons » mais quoi ?), toutes les positions fondamentales d’Obama se situent dans la droite ligne des choix du grand capital américain.  

Au plan intérieur, il a été le premier à défendre le plan Paulson d’aide de 700 milliards de dollars aux milieux financiers. Sur les questions de société, il n’a cessé de donner des gages aux milieux les plus rétrogrades.

Au plan extérieur, il s’est affirmé pour l’intensification de l’intervention en Afghanistan, la montée des pressions sur  l’Iran, etc…, il a confirmé son soutien inconditionnel à Israël.

 

Au centre du programme d’Obama se trouve une priorité exprimée explicitement : « renewing American leadership », « renouveler l’hégémonie américaine dans le monde ».  

 

Pas de quoi enthousiasmer les progressistes de monde ! Pas de quoi céder au battage médiatique mondialisé ?

 

En France, comme ailleurs, une vaste campagne a été orchestrée pour susciter la sympathie pour Obama. Elle s’évertue à transformer le rejet de Bush et de la politique récente des Etats-Unis en soutien à Obama.

Avec la figure présentable d’Obama, il s’agit de réhabiliter non seulement la politique de l’impérialisme américain mais aussi les politiques qui le suivent.

Le traité de Lisbonne marque ainsi l’alignement des gouvernements des pays de l’UE sur l’OTAN, l’OMC et sur le leadership américain. Ils viennent d’adopter les mêmes plans de soutien à la finance.

En France, les partis qui appuient ces choix politiques, notamment de gauche, trouvent dans Obama un moyen d’autojustification. Accessoirement, nous assistons à une tentative d’importer avec l’avènement d’Obama le modèle communautariste américain, incompatible avec la laïcité républicaine.

 

 nous ne tomberons pas dans la mystification.


L’aspiration au changement exprimée par des dizaines de millions de travailleurs américains, la montée de la contestation de l’impérialisme américain sont des encouragements.

Mais nous ne pouvons pas leur donner le nom d’Obama.

 

Plus que jamais, nous demandons le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, une action indépendante de la France, membre du conseil de sécurité de l’ONU, pour une paix juste et durable en Palestine, la sortie de notre pays de l’OTAN, le respect du rejet par les peuples du traité européen de Lisbonne.

 

Plus que jamais, nous nous opposons aux impérialismes, au premier d’entre eux, l’impérialisme américain.


http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-24652787.html



Israël ferme la bande de Gaza aux journalistes
 
18:09 | 12/ 11/ 2008
Version imprimée

TEL-AVIV, 12 novembre - RIA Novosti. Depuis une semaine, la bande de Gaza est fermée aux journalistes étrangers à la suite de la dégradation de la situation politique et militaire à la frontière de cette enclave palestinienne.

Le blocus israélien ne concerne pourtant pas les cas dits "humanitaires", à savoir les Palestiniens qui quittent l'enclave avec l'autorisation de l'Etat hébreu pour se faire soigner à l'étranger ou qui regagnent leurs foyers après un séjour à l'hôpital, ainsi que les employés des ONG.

L'enclave a été fermée au milieu de la semaine dernière lorsque les combattants palestiniens ont repris les bombardements contre Israël en réponse à une intervention de Tsahal, la première depuis quatre mois et demi de cessez-le-feu dans la région.

"La situation actuelle est telle que nous ne pouvons maintenir la frontière ouverte que pour les cas humanitaires", a confié à RIA Novosti Peter Lerner, porte-parole du ministère israélien de la Défense.

Cette explication n'arrange pas l'Association de la presse étrangère qui réunit les journalistes en poste en Israël et dans les territoires palestiniens. Dans une de ses déclarations, ces démarches des autorités israéliennes ont été qualifiées de "violation sérieuse de la liberté d'expression".

"Aujourd'hui, alors que la réconciliation est mise à l'épreuve et que la pénurie de carburant risque de déclencher une nouvelle crise humanitaire, il est particulièrement important de laisser les médias exercer librement leurs activités", indique la déclaration.



http://www.juif.org/go-news-71760.php

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 06:39



Liberté de la presse :
la France s'enfonce encore...


Le classement 2008 de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF) est tombé. Et la France avec, à la 35ème place sur 173 pays classés. En 2002, elle occupait le 11ème rang. Depuis deux ans, l'hexagone détient le record européen en nombre d'interventions policières ou judiciaires liées au secret des sources...

RSF classement 2008 liberté de la presse - rebuts de presse

Atteintes à la protection des sources en France

Des perquisitions, des gardes à vue, des mises en examen... "la protection du secret des sources n'est toujours pas garantie au pays des droits de l'homme" indique le rapport, rendu public le 22 octobre 2008. Les diverses déclarations d'intentions des politiques n'y changent rien. Au contraire, la dernière loi, voulue par Sarkozy et déposée par Dati, serait plus menaçante que les règlements en vigueur...

L'Espagne et l'Italie sont "toujours plombés par la violence mafieuse ou politique", selon l'organisation. Pourtant, elles occupent respectivement la 36ème et la 44ème place, talonnant de peu la France. "Dans le trio de tête figurent l'Islande, le Luxembourg et la Norvège, pays où la liberté de la presse est la mieux respectée" selon RSF, qui note que les vingt premières places sont tenues par les pays de l'espace européen, à l'exception de la Nouvelle-Zélande et du Canada.

Faites la presse, pas la guerre

Globalement, l'étude nous apporte comme principal enseignement que c'est la paix qui garantit la liberté de la presse, et non la prospérité économique. La seconde conclusion que l'on peut en tirer est que le comportement de la communauté internationale envers des régimes autoritaires comme la Chine, 167e malgré les Jeux Olympiques, n'est pas assez efficace pour donner des résultats. Les trois lanternes rouges sont le Turkménistan (171e), Corée du Nord (172e), Erythrée (173e).

"Les grandes démocraties sont déstabilisées et placées sur la défensive, grignotant peu à peu l'espace des libertés. Les dictatures les plus puissantes économiquement revendiquent leur autoritarisme avec arrogance, profitant des divisions de la communauté internationale et des ravages des guerres menées au nom de la lutte contre le terrorisme. Les tabous religieux ou politiques s'imposent chaque année davantage à des pays qui avançaient auparavant sur la voie de la liberté", a déclaré Reporters sans frontières. Mais, "cette dérive mondiale donne d'autant plus de relief aux petits pays économiquement faibles, qui garantissent malgré tout à leur population le droit de n'être pas du même avis que le gouvernement et de le dire publiquement", a ajouté l'organisation.

Ce rapport a été relativement peu commenté dans la presse française, cherchez l'erreur.

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

 

 
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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 04:20
La mafia des medias
Posté le Friday, March 11 @ 10:29:57 EST par
Alex

Vers le N.O.M
Un regard innovateur sur les préjugés de la presse et l'avenir de la presse libre.

« De toute évidence, les signes sont partout, » déclare l’éditeur de WorldNetDaily Joseph Farah dans son édition de mai de la revue Whistleblower. « La Grande Presse se condense. » Pour la première fois, la publication autonome mensuelle de WND dirige son rayon laser d'investigation sur la presse elle-même, et les résultats sont simultanément indignes et optimistes, mêmes révolutionnaires.

Il est intitulé, LA MAFIA DES MÉDIAS : Un regard innovateur sur les préjugés de la presse et l'avenir de la presse libre.

Pendant qu’il documente d’une manière impitoyable le déclin dans le prestige et les parts de marché de la presse traditionnelle, « la Vieille Presse », Whistleblower analyse simultanément la révolution de « la Nouvelle Presse » que les discussions radiophoniques et Internet ont provoqué, et comment la manière que les gens obtiennent leurs nouvelles a été changée profondément et d'une façon permanente.

« Internet permet aux gens d’obtenir les nouvelles qu’ils n'auraient jamais pu voir lorsque les Quatre Grands Réseaux (ABC, CBS, NBC et CNN) avaient le monopole de l'information, » raconte Farah. Indiquant un seul indicateur actuel, il ajoute : « Les tendances de Bernard Goldberg déchirent la liste des meilleurs et embarrassent les réseaux majeurs, les exposant pour ce qu'ils sont, décevantes pour le Grand Gouvernement, la justesse politique et les fantaisies culturelles POP. »

(Par un arrangement spécial, cet article de Whistleblower inclut un extrait exclusif et assez long, le premier chapitre au complet, de « Les Tendances. » Attention : C'est extrêmement drôle.)

L’édition de mai de Whistleblower inclut :

- « Le cinquième anniversaire de WND » (débuté par Joseph et Elizabeth Farah, en mai 1997)

- « La Vieille Presse contre la Nouvelle Presse » (Comment les discussions radiophoniques et Internet ont révolutionné les affaires des médias)

- « La Mafia des Médias» (Une personne à l’intérieur de CBS expose comment la presse déforme les nouvelles)

- « Le mythe du très conservateur Wall Street Journal » (L'agenda Anti-Affaires et pro-homosexuel caractérise l'opération des nouvelles)

- « Le savoir-faire du Net trompe la vieille presse » (Comment «les principaux médias» continuent à descendre à cause des rumeurs d'Internet)

- « Est-ce que les journaux vont disparaître ? » (Pourquoi les sites de nouvelles d'Internet sont l'avenir du journalisme)

- « Dieu, l'homme et les discussions radiophoniques » (L'ascension et la chute du monopole de la presse régulière)

- « Le déclin du journalisme américain » (Comment une vision du monde autrefois chrétienne a disparu de la presse américaine)

- « La presse libre dans une société libre » (Pourquoi les médias d'information sont la clef de la renaissance ou de la fin de l'Amérique)




http://shop.wnd.com/store/item.asp?ITEM_ID=599


http://www.pleinsfeux.com/article.php?sid=163



http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10845

Obama :
le choix des minorités ethniques,
de l'hyper-classe mondiale
et des médias


Mondialisation.ca, Le 7 novembre 2008


Les Républicains étaient usés : marqués par l’échec de leur politique étrangère néoconservatrice en Irak, en Afghanistan et au Pakistan ; frappés de plein fouet par la crise financière et économique mondiale. L’élection comme président des Etats-Unis de Barack Obama, un métis, considéré comme « Noir » dans la terminologie américaine, n’en est pas moins un événement symbolique particulièrement important.

Explications :

C’est la défaite de l’Amérique traditionnelle et des classes moyennes blanches. Obama a été choisi par les minorités ethniques et l’hyper-classe mondiale. Il s’est imposé à l’ensemble de la population américaine grâce au puissant soutien des médias dont il a bénéficié.

Le choix des minorités ethniques

Obama s’est présenté à l’origine comme un candidat « post-racial » ; mais malgré ses ambiguïtés et grâce à sa femme Michelle (une « sister »), Obama s’est fait reconnaître comme un « frère » par les Afro-Américains. Selon les sondages, il a recueilli de l’ordre de 90% des suffrages des « Noirs », représentant 11 à 12% des électeurs.

Il s’agit là d’un vote « racial », d’autant que, dans la communauté noire, il était quasiment impossible de s’afficher, y compris sur Internet, en faveur de McCain.

Obama a aussi bénéficié du vote d’une majorité des 9 millions d’électeurs hispaniques ; ce sont d’ailleurs les électeurs hispaniques qui ont fait basculer en faveur d’Obama le Nouveau Mexique, le Nevada et la Floride.

Pour séduire les Hispaniques, Obama leur avait adressé (à la différence de McCain) des messages en espagnol, rompant ainsi avec la règle d’unité linguistique des Etats-Unis faisant de l’anglais l’un des marqueurs de l’identité américaine.

La préférence de beaucoup d’Hispaniques a aussi été largement déterminée par des raisons ethniques : cette catégorie sociolinguistique américaine est composée de métis mêlant des sangs blancs, indiens et noirs. Ils ont pu se reconnaître dans Obama, sorte de Lara Croft (1) de la vie réelle.

En outre, beaucoup d’électeurs hispaniques se sentent solidaires des travailleurs clandestins mexicains et sud-américains ; ils s’opposent ainsi aux classes populaires blanches sur la question de l’immigration ; ajoutons que les Hispaniques sont bénéficiaires, comme les Noirs, des mesures de discrimination positive dans l’accès aux universités, aux emplois et au logement (beaucoup de crédits « subprimes » – appelés ironiquement Sanchez – étaient d’ailleurs gagés sur des biens hypothécaires appartenant à des Hispaniques).

Pour les Noirs comme pour les Hispaniques, les motivations du vote ont donc souvent été à la fois ethniques et sociales.

Une autre minorité, la communauté juive, s’est aussi largement prononcée en faveur d’Obama, à 74% selon un sondage préélectoral de Gallup, d’octobre 2008 (2) . Les Etats où la communauté juive est fortement présente – côte est, Californie, Floride – ont d’ailleurs choisi Obama.

A la différence des minorités précédentes, il s’agit là d’une minorité riche puisque ses revenus moyens sont deux fois supérieurs à la moyenne américaine et trois fois supérieurs à ceux des Noirs et des Hispaniques (3) .

L’alliance « progressiste » (« libéral » au sens américain du terme) habituelle des juifs et des Noirs en faveur du parti démocrate s’est donc largement reconstituée derrière Obama ; c’est la fin de l’épisode néoconservateur qui avait vu une partie importante de la communauté juive rejoindre le camp républicain et influencer fortement la politique étrangère de George Bush.

Ces différentes données conduisent à poser en ordre de grandeur l’arithmétique suivante :

– électorat noir : 11% de l’électorat total ; 10% pour Obama, 1% pour McCain ;
– électorat hispanique : 8% de l’électorat total ; 5% pour Obama ; 3% pour McCain ;
– électorat juif : 3% de l’électorat total ; 2% pour Obama, 1% pour McCain.

Dans ces conditions, pour gagner l’élection présidentielle McCain aurait dû impérativement rassembler plus de 58% de l’électorat blanc ou asiatique (4) . Une vraie gageure, compte tenu de la puissance des soutiens financiers et médiatiques d’Obama.

Le choix de l’hyper-classe mondiale

Le sénateur républicain du New Hampshire Judd Creg l’a reconnu : « Il y a à Wall Street un courant de sympathie indéniable pour Obama. C’est en partie lié au fait que nous avons perdu nos racines » (5) .

En tout cas, Obama a bénéficié du soutien affiché des milliardaires Warren Buffett et George Soros et recueilli des fonds des patrons des principales banques d’affaires de Wall Street… avant leur disparition. Et à Chicago, sa base de départ, il a eu comme l’un de ses principaux appuis Kennett Griffin, le patron du fonds spéculatif Citadel Investment.

Et même si les médias ont complaisamment parlé des petits donateurs, l’essentiel des 660 millions de dollars collectés par Obama pour sa campagne électorale (record américain et mondial) l’ont principalement été auprès des Américains les plus fortunés.

Là aussi, l’arithmétique est parlante : des centaines de milliers de donateurs à moins de 100 dollars peuvent, certes, apporter quelques dizaines de millions de dollars mais cela représente moins de 10% du total des sommes collectées.
Le reste des dons provient des secteurs de la finance, des affaires et des lobbyistes (6)
 : avec 740.000 dollars, le principal regroupement de dons vient d’ailleurs de la banque d’affaires Goldman Sachs, berceau de l’actuel secrétaire au Trésor Harry Paulson ; ce qui contribue à expliquer que le plan de sauvetage des banques présenté par Paulson a été puissamment soutenu par… Obama.
Cette mobilisation de l’argent des riches en sa faveur a permis à Obama de noyer la campagne publicitaire de John McCain dans un rapport de un à quatre, voire dans certains cas de un à huit, selon le quotidien canadien « Le Devoir
 » (7). Elle lui a aussi permis de mettre en œuvre un marketing électoral très agressif sur Internet. Or, dans une élection, c’est souvent celui qui dépense le plus qui gagne !

D’autres secteurs que les milieux d’affaires de l’hyper-classe mondiale ont aussi soutenu Obama : ainsi le monde de la mode s’est engagé en faveur du sénateur de l’Illinois, conduisant le « New York Magazine » à titrer : « La récolte de fonds par la mode pour Barack Obama est en soi un mini défilé. »

Le monde de l’art contemporain et celui du rock se sont aussi engagés pour Obama tout comme la majorité des « peoples », c'est-à-dire des personnages en vue des médias.

Le succès d’Obama, c’est l’alliance de Wall Street et d’Hollywood.

Seule la country music, musique traditionnelle et européenne de l’Amérique profonde, a pris le parti de McCain et Sarah Palin.

Les Etats les plus « huppés » des Etats-Unis ont voté Obama qui a recueilli 67% des suffrages (8) dans le Vermont (lieu de villégiature des « bobos » américains) et de 62% à 63% dans le Rhode Island, le Massachussetts et le Delaware.

Le choix des médias

A la charnière de l’hyper-classe mondiale et du monde médiatique, les deux plus grands journaux financiers mondiaux, le « Wall Street Journal » et le « Financial Times » ont clairement annoncé la couleur : Obama. C’est aussi le cas, selon « Le Figaro », dont l’obamania ne s’est jamais démentie, de 70% des médias américains dont le « New York Times », le « Washington Post », le « Los Angeles Times », le « Boston Globe », le « Chicago Tribune », le « San Francisco Chronicle ».

Cette préférence des médias pour Obama n’a pas seulement été quantitative, elle a été aussi qualitative. Ainsi, selon une étude du Pew Research Center sur les médias (9)  : de début septembre à mi-octobre, 57% des articles et reportages consacrés à McCain étaient négatifs et seuls 29% positifs ; a contrario, Obama a bénéficié de 36% de reportages positifs contre 29% de négatifs.

Il est vrai qu’Obama a été vendu moins comme un candidat que comme une « marque » selon le chroniqueur Christian Salmon ; et qu’à l’occasion d’une « fictionnalisation croissante de la politique américaine », les médias lui ont laissé jouer le rôle du « conteur » et du « griot » (10) .

Dans le cadre d’une campagne parfaitement scénarisée, dont le clou a été la visite à la grand-mère malade à Hawaï, Obama s’est vu attribuer le rôle du « gentil » : à un point tel que les caricaturistes et les satiristes en sont venus à épargner de leurs traits cruels le favori de l’élection, montrant ainsi un singulier conformisme…

L’action des médias a constamment joué dans le sens d’une angélisation de Barack Obama et d’une diabolisation, sinon de McCain, du moins de sa colistière Sarah Palin.

Ainsi, les journalistes d’ « investigation » se sont beaucoup plus intéressés au gouverneur de l’Alaska qu’au sénateur de l’Illinois, pourtant produit par l’appareil démocrate de Chicago, qui n’a pas toujours été un exemple de… moralité.

La diabolisation de Sarah Palin était essentielle pour casser la capacité de McCain à mobiliser la classe moyenne blanche et les milieux chrétiens et conservateurs. A contrario, l’obamania médiatique était, elle, nécessaire pour pousser les soutiens naturels d’Obama (les Hispaniques et les Noirs) non seulement à s’inscrire sur les listes électorales, mais aussi à venir voter. La forte participation électorale du 4 novembre (au regard des habitudes américaines) montre l’efficacité de la pression médiatique.

Non sans raison, la « National Review » a observé : « C’est la fin du journalisme, au profit du média de propagande », le « Boston Herald » estimant, lui, que « le grand perdant des élections était le journalisme objectif ».

L’énorme pression médiatique – à la fois productrice et exploitante des sondages – a contribué à frapper de sidération l’électorat de l’Amérique profonde selon l’équation suivante : qu’un Noir vote Obama, c’est normal ; qu’un Blanc ne vote pas Obama, c’est parce qu’il est « raciste ».

Malgré cela, McCain est resté nettement majoritaire parmi les classes populaires et moyennes blanches : mais pour être élu, il lui aurait fallu recueillir plus de 60% de leurs suffrages : l’énorme pression médiatique en faveur d’Obama rendait une telle performance difficile, sinon impossible.

Certes, McCain a emporté la majorité dans huit des douze Etats où les Blancs représentent encore plus de 90% de la population (11) et c’est dans le Wyoming (66%), l’Utah (61%) et l’Idaho (51%) qu’il a réalisé ses meilleurs scores : mais la victoire dans trois de ces petits Etats (ainsi qu’au Nebraska, au Dakota du Nord, au Kentucky et en Virginie occidentale) ne pouvait évidemment suffire à faire la décision en sa faveur.

Une élection symbolique

Le mondialisme triomphant poursuit depuis longtemps deux objectifs symboliques :

– le couronnement d’un pape sud-américain : l’élection de Benoît XVI en 2005 ne l’a pas permis ;
– l’élection d’un président « noir » aux Etats-Unis : c’est chose faite.

Obama représente l’archétype de l’idéologie mondiale unique (IMU) : métis, mondialiste, social-démocrate, de gauche, « antiraciste ». Il est l’élu de l’Amérique des minorités assistées et de l’hyper-classe mondiale assujettissant les classes moyennes blanches.

Les différents bénéficiaires des « subprimes » ont mêlé leurs votes pour lui : les insolvables qui ne peuvent rembourser leurs prêts, et les financiers qui ont « titrisés » ces dettes pour transférer les défaillances de paiement aux épargnants et aux contribuables de l’Amérique profonde et du monde entier.

De la promesse du changement à la tyrannie du statu quo

Usant d’une figure classique de la rhétorique électorale, Obama a fait campagne sur le thème du changement. Mais il va très vite se heurter à la tyrannie du statu quo.

En politique étrangère, les engagements précis et solennels qu’il a pris devant l’AIPAC (l’American Israel Public Affairs Committee) (12) lui interdisent tout changement notable au Proche-Orient et limitent sa marge de manœuvre sur l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan, la Syrie et l’Iran.

En politique économique, la fuite en avant est aussi inéluctable : comment financer, sinon à crédit, les baisses d’impôts promises (pour tous les Américains gagnant moins de 250.000 dollars annuels) et les dépenses sociales annoncées, pour faire accéder tous les membres des minorités au « rêve américain » ? L’endettement de l’Etat américain d’un côté, de l’Amérique vis-à-vis du reste du monde, de l’autre, va donc se poursuivre. Jusqu’à quand ?

Obama est le premier président américain noir. Mais il n’est pas le premier Noir à exercer de hautes responsabilités politiques aux Etats-Unis. De nombreux maires de grandes villes et des gouverneurs d’Etat sont noirs : prisonnière d’un clientélisme à base d’aide sociale et de militantisme associatif, leur gestion est rarement performante, comme l’a rappelé le cyclone Katrina : les autorités de la Nouvelle-Orléans s’étant révélées particulièrement peu efficaces.

Le risque existe d’une transposition de cette situation au niveau fédéral.

En élisant Obama, les Etats-Unis ont cédé à l’emballement d’une bulle médiatique. L’économiste noir conservateur Thomas Sowell décrit ainsi la situation : « Après le grand pari sur les “subprimes” qui ont conduit à la crise financière actuelle, voilà un pari plus gros encore, consistant à confier les rênes de la nation à un homme qui a pour seule qualification l’égo et la bouche » (13). .

En élisant Obama, les Etats-Unis ont aussi rompu avec ce que Samuel Huntington (14) considère comme des éléments fondamentaux de leur identité : un pays d’origine européenne, de culture anglo-saxonne, de langue anglaise.

Leur puissance y survivra-t-elle ? Les lendemains déchanteront !

Polémia, le 5 novembre 2008.

Notes :
(1)     Personnage de jeux vidéos destinés à être vendus dans le monde entier, Lara Croft synthétise les traits physiques des différentes races humaines.
(2)    
http://www.gallup.com/poll/111424/Obama-Winning-Over-Jewish-Vote.aspx.
(3)     « Les Juifs américains », par André Kaspi, Plon, 2008 :
http://www.polemia.com/article.php?id=1642.
(4)     L’électorat asiatique étant traditionnellement réservé par rapport à la communauté noire, d’autant que les Américains d’origine asiatique sont, comme les Blancs, victimes de la discrimination positive. Le poids des votes de la minorité indienne (1%) et de la minorité arabe (en partie chrétienne) est difficile à apprécier.
(5)     « Pourquoi Wall Street parie sur Obama », « Les Echos », 31 octobre 2008 :
http://elections-americaines.lesechos.fr/article.php?id_article=2272.
(6)     « Le Devoir », 28 octobre 2008 :
http://www.ledevoir.com/2008/10/28/212857.html
(7)     « L’argent fait-il le vote ? » :
http://www.ledevoir.com/2008/10/31/213365.html
(8)     Selon des résultats non encore définitifs.
(9)    
http://journalism.org/node/13307.
(10)   Christian Salmon, « La “second life” du politique », « Le Monde », 1er novembre 2008.
(11)   Selon l’infographie du journal « Le Monde ».
(12)  
http://www.polemia.com/article.php?id=1690.
(13)  
http://townhall.com/columnists/ThomasSowell/2008/10/31/ego_and_mouth.
(14)   « L’identité nationale selon Huntington » :
http://www.polemia.com/article.php?id=1392.

Les Juifs américains par André Kaspi, Plon, 2008,
http://www.polemia.com/article.php?id=1642.

L’électorat asiatique étant traditionnellement réservé par rapport à la communauté noire, d’autant que les Américains d’origine asiatique sont, comme les Blancs, victimes de la discrimination positive. Le poids des votes de la minorité indienne (1%) et de la minorité arabe(en partie chrétienne) est difficile à apprécier.

Pourquoi Wall Street parie sur Obama, Les Échos, 31 octobre 2008,
http://elections-americaines.lesechos.fr/article.php?id_article=2272.

Le Devoir, 28 octobre, 2008, http://www.ledevoir.com/2008/10/28/212857.html

« L’argent fait-il le vote ? » http://www.ledevoir.com/2008/10/31/213365.html

Selon des résultats non encore définitifs.

http://journalism.org/node/13307.

Christian Salmon, « La "seconde life" du politique », Le Monde, 1er novembre 2008

Selon l’infographie du journal Le Monde.

http://www.polemia.com/article.php?id=1690.

http://townhall.com/columnists/ThomasSowell/2008/10/31/ego_and_mouth.

L’identité nationale selon Huntington, http://www.polemia.com/article.php?id=1392.

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10845


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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 05:02


Exclusif :
France Télévisions redevient l'ORTF !


Marianne s'est procuré l'avant-projet de cahier des charges de France Télévisions. Téléchargez-le et jugez sur pièces : c'est le retour de l'ORTF!


Exclusif : France Télévisions redevient l'ORTF !


Marianne s'est procuré l'avant-projet du cahier des charges de France Télévisions qui doit accompagner la réforme de l'audiovisuel public… Le texte, qui fixe à la virgule près les missions et les obligations de la télé publique, signe le grand retour de l'ORTF façon Sarkozy ! France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et France O), dont le Pdg sera nommé par le chef de l'Etat, pourra être mobilisée à tout moment par le gouvernement. À noter, d'autres innovations : les chaînes vont programmer sous la houlette de Bercy des émissions sur la vie économique et seront aussi chargées de promouvoir à l'antenne « l'identité européenne ». Quel programme !

Exclusif : France Télévisions redevient l'ORTF !

Exclusif : France Télévisions redevient l'ORTF !

Exclusif : France Télévisions redevient l'ORTF !

Exclusif : France Télévisions redevient l'ORTF !
Téléchargez l'avant-projet et sa synthèse ci-dessous.

Vendredi 07 Novembre 2008 - 18:31
Perrine Cherchève

synthèse.pdf Synthèse.pdf  (1.97 MB)
avant_projet.pdf Avant projet.pdf  (3.53 MB)


Tags : carolis, france télévisions, ortf



La télé de Sarkozy,

une provocation de trop
 

Le site internet du journal "Marianne"ici :


http://www.marianne2.fr/Exclusif-France-Televisions-redevient-l-ORTF- !_a92980.html?preaction=nl&id=2940023&idnl=25549&


Met au telechargement l’avant projet , confondant, de mise a la botte (officiellement cette fois) de toutes les chaines de television dites publiques en France

Le gouvernement va nous "eduquer"(sic) sur la citoyenneté , l’insertion des immigres, l’economie (je souhaite que ce soit mme Lagarde on pourra rire un peu) et va "agreer de emissions de grande cause nationale" c’est quoi la grande cause,? on sait pas ! La vie et l’oeuvre de Bollore, Lagardere, comprendre la politique de Sarkozy..

Bref les chaines sont disponibles a tout moment sur un claquement de doigts d’un Ministre,Sandaleux, je ne trouve pas de mots

Au moins les choses seront claires , ce texte signe l’abandon de toute liberté d’expression

Je vous invite a telecharger d’urgence ce texte et a le lire ; et eventuellement a vous rappeller de l’article 35 de la declaration des droits de l ’Homme de 1793

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs"

http://vincentluaces.unblog.fr/



De : vincent

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-24551935.html
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 07:05




• Règle numéro 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers, et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles.


• Règle numéro 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme.


• Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense.


• Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.


• Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.


• Règle numéro 6 : Les Israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 10 000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants). Il n’y a aucune limite et ils n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique 'terroriste'.


• Règle numéro 7 : Quand vous dites 'Hezbollah', il faut toujours rajouter l’expression 'soutenu par la Syrie et l’Iran'.


• Règle numéro 8 : Quand vous dites 'Israël', il ne faut surtout pas rajouter après : 'soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe', car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.


• Règle numéro 9 : Ne jamais parler de 'Territoires occupés', ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur de France Info.


• Règle numéro 10 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s’appelle de la neutralité journalistique...

Les règles que tout le monde doit avoir à l’esprit lorsqu’il regarde le journal télévisé du soir ou quand il lit son journal le matin.

Bernard Langlois:
Voici, en exclusivité, les règles que tout le monde doit avoir à l’esprit lorsqu’il regarde le JT le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.



http://www.marcfievet.com/article-24531425.html






11 septembre,
l'incroyable désinformation


Nov 05, 2008 15:47:58 GMT

 Voici une vidéo presque culte intitulée “L”incroyable Rumeur” symbolisant surtout l’incroyable désinformation qui se perpétue dans les médias alignés à propos du 11 Septembre. Livrée dans son intégralité, sans coupure ni montage (du moins pour ce qui nous concerne) :

http://www.dailymotion.com/video/x6q7lk_11-septembre-2001-lincroyable-rumeu_news


Vidéo : “L’Incroyable Rumeur” fait sortir les Zorros ou les Zozos du bois - Dailymotion

Les 2 z-intervenants, l’un “grand journaliste”, l’autre “grand expert… des rumeurs” (sic) viennent nous livrer la Vérité sans aucun argument tangible, avec les amalgames classiques de révisionnisme, de paranoïa, de cupidité ou autres débilités officielles dès lors que le sujet du 11 Septembre et du Nouvel Ordre Mondial est abordé.

Ils font semblant de prendre tout cela à la légère en se rassurant l’un l’autre avec des arguments du style “la rumeur, c’est normal”, “ils sont très minoritaires”, “c’est pour créer du lien social”, comme ça il y a “quelque chose à dire lorsque l’on va à la machine à café”, etc.

Comme si on abordait les sujets du NWO et du 11 Septembre à la machine à café de l’entreprise ou de la collectivité…

Alors que les informations alternatives sur le 11 Septembre et le Nouvel Ordre Mondial  sont au coeur de l’émission, celle-ci dérive ensuite vers des rumeurs qui n’ont strictement aucun rapport, afin de mélanger les cartes et de ridiculiser le tout, passant en quelques pirouettes d’Elvis à l’affaire Diana…

Bref, avec des z-informations et des z-informateurs de cette trempe (bien faire la liai-z-on), on comprend pourquoi nous en sommes arrivés là, dans cette crise mondiale incompréhensible pour beaucoup et ingérable.

Et on comprend que ce n’est pas avec ce genre d’arguties ineptes que la Résistance va se restreindre. Bien au contraire, ce style


http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-24530751.html

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 09:01

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En ces temps d’imposture journalistique et de désinformation permanente, il faut lire l’interview du spécialiste en géopolitique Yves Bataille.





Interview réalisée cette semaine entre Moscou, Belgrade et le sud de la France.

Extraits :

“J’ai fait serment sur son lit de mort à Paris au Colonel Tranié, fils du général Tranié héros du Front de Salonique, de me battre toujours du côté des Serbes attaqués par Moloch ”

” Vous m’avez posé la question sur Radovan Karadzic. Je l’ai rencontré en Bosnie. Il m’a reçu à Pale en 1995. C’est un personnage intègre, un pur ”

” Le monde retourne donc à une affirmation bainvillienne des nations et des sphères d’influence ”

” Avec la crise, l’Europe de Bruxelles apparaît comme ce qu’elle est, un géant économique et un nain politique ligoté aux Etats-Unis. Depuis 1945 cette Europe, qui s’est élargie et est devenue l’Union Européenne, a été volontairement maintenue dans un état de dépendance politique et militaire que dénonçait il y a quarante deux ans déjà le Général De Gaulle ”

” Sarközy l’Américain, comme il s’est qualifié avant son élection, incarne une France amnésique, déboussolée, affaiblie par le capitalisme financier, la démocratie libérale, l’ingérence étrangère et une immigration colonisation de peuplement porteuse de conflits ”

” L’ Ukraine me fait penser au Liban et à la Yougoslavie à la veille de leurs guerres civiles. On présentait ces deux derniers pays comme des modèles de cohabitation et de fraternité entre ethnies et religions et puis on sait ce qui s’est passé “

La suite ici


[cc] Novopress.info, 2008, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[
http://fr.novopress.info]

       




Ce que les Médias français
ne disent pas sur Obama


Même si les médias du monde entier ne jurent que par Obama, quelques voix s'élèvent outre-atlantique pour critiquer son opportunisme et le choix du mode de financement entièrement privé de sa campagne qui risque de faire de lui l'otage des lobbies de Washington.


cc flickr springhill 2008

cc flickr springhill 2008
La France vote Obama ! Sans blague. Selon un sondage publié en France le 17 octobre, 69% des personnes interrogées accordaient leurs suffrages au candidat démocrate, seulement 5% à John McCain. Un score soviétique relevant surtout du sondage de notoriété dépourvu de toute signification politique. 
Simple détail, les Français ne sont pas appelés à se prononcer. 
Alors certes, un seul Obama vaudra mieux que tous les McCain du monde puisque tout le monde le dit. 

Posons la question autrement sans tomber dans l'idéalisation de l'homme providentiel. Combien de Français donneraient leur vote à un homme affirmant sa foi en Dieu, favorable à la peine de mort et à la vente libre d'armes, qui a promis de bâtir une nouvelle armée du XXIème siècle forte de 100.000 hommes supplémentaires, sans s'interdire d'envisager une intervention militaire au Pakistan. Certes, le portrait est aussi minimaliste que caricatural, à la mesure des louanges qu'on lui tresse à l'habitude mais il dit aussi à quel point la transposition du duel américain en France est ridicule. 

Obama, la créature de Washington 

Heureusement, certains journaux américains n'ont pas attendu pour relativiser le cas Obama. Dans un portrait critique, 
publié dans Harper's Magazine en novembre 2006, Ken Silverstein croquait Obama en créature, qualifiée de « Washington machine », façonnée sur mesure par les lobbys et les réseaux de communicants, conseils en relations publiques, sondeurs et autres stratèges politiques. 

Repris en partie par la revue Le plan B, le portrait « souligne ses liens avec des bailleurs de fonds liés eux-mêmes à de grandes entreprises, ainsi que son opposition à un calendrier impératif de retrait d'Irak. Il rappelle aussi qu'en 2006 Obama a soutenu le sénateur démocrate pro-guerre Joseph Lieberman contre le candidat investi par les militants du parti, Ned Lamont. Mais même les commentateurs de gauche les plus sévères envers Obama omettent souvent les éléments de son passé politique qui contredisent son étiquette d'homme du centre. De son côté, Joe Klein, éditorialiste « ultracentriste » du i[Time, célèbre le sénateur de l'Illinois pour la raison suivante : « Il semble faire preuve d'une volonté presque obsessionnelle de trouver un terrain d'accord avec la droite » 

Une campagne financée à 75% par des gros donateurs privés
 
Interrogé par le Journal du Dimanche, Dominique de Villepin appelle, lui aussi, à une certaine prudence: « Obama est séduisant, mais n'allons pas réinventer l'atlantisme s'il était élu! L'Amérique n'est plus le centre de l'Occident qui n'est plus le centre du monde. Obama, comme McCain, défendra les intérêts de son pays, qui ne seront pas exactement les nôtres. Il développe des thèmes sociaux qui renvoient à Roosevelt. Mais il est aussi choisi par des lobbies financiers: la moitié du financement d'Obama vient des grands groupes, de dollars venus de Goldman Sachs... ». 

En effet, Obama est le premier candidat de l'histoire des élections américaines qui refuse la subvention électorale de l'Etat fédéral (84,1 millions de dollars) et finance entièrement sa campagne grâce aux donateurs privés. Un coup fatal porté au mode de financement public des élections. Du jamais vu et sans doute un nouveau problème à régler pour le financement des futures campagnes politiques. Pas mal pour un candidat censé incarner la gauche de l'échiquier politique. Barack Obama a beaucoup communiqué sur ses méthodes de financement consistant à s'appuyer sur les petits donateurs privés. Certes, il a récolté 600 millions de dollars au cours de cette campagne, le double des sommes levées par son opposant, selon une 
enquête du Washington Post. 
Simple détail, souvent oublié, les trois quarts de cette somme ne proviennent pas des militants de base mais de grands donateurs, VIP, grandes fortunes, lobbies, entreprises… Les élites du pays qui ne manqueront sans doute pas de se rappeler à son bon souvenir en temps utile.

Mardi 04 Novembre 2008 - 09:08
Régis Soubrouillard

http://www.marcfievet.com/article-24406325.html



Dennis Ross et Obama
Silence médias !


Dennis Ross, le principal conseiller de Barack Obama sur l’Iran mais aussi possible successeur de Condeleeza Rice au poste de Secrétaire d’Etat, a signé un manifeste sur l’Iran qui prône une ligne dure. Tellement dure que, si elle est appliquée, elle provoquera l’entrée en guerre de l’Amérique contre le pays des mollahs. A l’origine, Ross, 59 ans, est un expert de feu l’URSS, rompu et formé à la Guerre Froide. Il a servi au Conseil de sécurité nationale de Ronald Reagan et notamment dans le staff du néo-conservateur Paul Wolfowitz, pour ensuite devenir le Directeur du planning...

http://www.marcfievet.com/article-24397702.html


http://laplote.over-blog.fr 

Silence médias raid US contre Syrie :


 
Dans l’après-midi du dimanche 26 octobre, les hélicoptères des forces armées américaines ont lancé une attaque à l’intérieur de la Syrie. Selon la télévision syrienne, quatre hélicoptères ont violé l’espace aérien dans la region d’Al-Boukamal, à la frontiere irakienne. Ils ont visé une maison en construction — située à 8 kilomètres à l’intérieur du territoire syrien — et provoqué, selon les autorités, la mort de huit citoyens, dont le gardien, sa femme et leurs trois enfants. Les hélicoptères sont ensuite retournés en Irak. Dans cette zone...

http://www.marcfievet.com/article-24406325.html



Election Obama :
Un bon show ne fait pas la démocratie


Les médias des États membres de l’OTAN accordent une très large couverture de l’élection présidentielle US. Ce faisant, ils transmettent un double message : l’avenir des peuples alliés se joue à Washington, et les États-Unis sont un modèle démocratique. Or, il est admis que l’élection présidentielle US est faussée par l’argent. L’édition 2008 a déjà coûté plus 1,5 milliards de dollars. Cependant cette critique est superficielle en ce qu’elle laisse croire que les moyens financiers font le vainqueur, alors que c’est peut-être l’inverse : l’argent va au vainqueur préalablement désigné. En réalité, remarque Thierry Meyssan, la classe dirigeante US manipule chaque étape du processus électoral, des primaires aux conventions, des listes électorales aux machines à voter. Aux États-Unis, la démocratie est une pure fiction.


Les médias internationaux rendent compte en détail de la campagne présidentielle aux États-Unis. Il va de soi que ce pays est une démocratie, que McCain et Obama s’affrontent loyalement et que le choix des électeurs déterminera la politique future de Washington. Nous sommes donc invités à nous passionner pour ce feuilleton haut en couleurs avec ses conventions illuminées de stars, ses pluies de confettis, et ses clips TV assassins.

Pourtant, au cours des dernières années, les mêmes médias ont suggéré que le système ne fonctionne pas de cette manière. Ils observaient que la différence entre républicains et démocrates n’était guère plus évidente qu’entre Coca et Pepsi. Ils notaient que le président Bush n’avait pas l’envergure de la fonction et n’était au fond que la marionnette de puissants intérêts économiques. Ils s’étonnaient que des décisions aussi importantes que la guerre en Irak servent plus les intérêts de quelques multinationales et d’Israël que des États-Unis eux-mêmes.

D’où cette question faussement naïve : les États-Unis sont-ils vraiment la démocratie qu’ils prétendent être ?

Le peuple états-unien n’est pas souverain

On serait tenté de répondre « oui » sans réfléchir, d’autant que par le passé, la gauche ne les critiquait pas sur ce point, mais uniquement sur l’absence de droits sociaux. Pour répondre plus précisément, il convient de définir ce qu’est une démocratie, de vérifier si la Constitution et sa mise en pratique correspondent à cette définition.



suite à  http://www.marcfievet.com/article-24426506.html






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C O M M E N T A I R E  S  :  I C I

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 05:13



Tous informateurs,
pour pallier le manque
de crédibilité de l'information !



J'ai reçu 2 courriels, en voici des extraits, je joins ma réponse
http://r-sistons.over-blog.com/article-24397159.html




Bonjour Eva,

Tout d'abord, je souhaite vous féliciter pour l'énorme travail que vous faites pour nous proposer ce blog (http://r-sistons.over-blog.com) très riche d'infos en tous genres (et surtout exempt d'intox si courante au JT du 20h, dans la presse ou sur de nombreux sites) ! Bravo !!


Bonjour Eva,
 
Avant tout, je tiens à vous féliciter pour le blog que vous nous proposez : un des rares blogs exceptionnellement riche en infos (contrairement à une multitude de sites "intoxifiants").
 
De mon coté, je copie nombre de vos articles pour les faire tourner dans mon entourage personnel ou professionnel.

 
(..)
 
 
Vous nous incitiez récemment à nous procurer de l'iode, à titre préventif (je l'espère même si j'ai bien peur qu'il soit probable que nous soyions amené à l'utiliser), or effectivement, je me suis rendue en pharmacie et le discours tenu est récurent : "mais pourquoi vous voulez de l'iode (comme si ma question était suspecte) ? ou encore l'iode n'est délivré que sur ordonnance..." Bref, difficile d'en trouver. Et comme vous écriviez que vous avez pu en acheter, me permettez vous de vous demander auprès de qui car je suis sincèrement intéressée. Par ailleurs, l'iode 127 stable non radioactif dont il est question, doit etre pris dans les 4 à 5 h qui suivent un éventuel incident nucléaire afin de protéger la thyroide. Je crains donc que si un incident devait se produire (et encore une fois j'espère de tout coeur qu'il n'y aura rien de tel pour l'humanité toute entière), je ne vois pas comment les autorités pourraient fournir la population de cet élément dans les 4 à 5h qui suivraient l'incident !!
 
Quelle que soit votre réponse, je vous en remercie par avance et encore une fois merci pour ce magnifique travail.
Bien cordialement,
 
Nawel




Mes réponses,
extraits :



Tous informateurs de nos concitoyens !

D'abord, au sujet de Nawel, je tiens à souligner une phrase de son commentaire.

Elle rejoint ce que je vous disais : Soyez TOUS journalistes à la place des journalistes qui ne font pas leur travail, informez votre entourage, famille, voisins, collègues...

L'info doit circuler !

Voilà une idée : Vous imprimez certains articles, vous faites lire, vous discutez ! Il faut étendre ça à vaste échelle : Ce sera notre réponse à la désinformation ! Tiens, je vais en parler dans mon blog R-sistons à la désinformation

Des réunions de maison, aller voir les retraités isolés, etc. Une bonne idée de loisirs gratuits !

Il faut s'organiser comme on peut pour dénoncer, résister, informer sur ce qui se passe réellement

les idées ne manquent pas

- tee-shirt qui interpelle et provoque le débat

- "homme sandwich" bulletin d'info qui se ballade et interpelle

- réunions de maison

- interventions conseil municipal ("autre logique", "20 % logement social" etc), réunions etc

- articles ou même seulement COURRIER des LECTEURS

- affiches, pubs, tracts

- faire circuler articles choisis, imprimés

- discuter avec collègues, pause café

- avec voisins, familles, amis, commerçants... ou même son médecin, les RETRAITES, les ISOLES, si mal informés, si manipulés, votant contre leurs intérêts.  Partout !


Nous pouvons TOUS être à notre façon journalistes, à la place des journalistes qui ne font pas leur travail, par conviction, ou, il faut hélas le dire, par peur de perdre leur emploi...

Alors, tous journalistes !

Eva


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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 04:55




Crise financière :
Ce que les Médias taisent
peut avoir des conséquences terribles
pour l'avenir de l'humanité !



Une rumeur absurde est entrain de grossir, la crise serait en passe d’être régulée par l’action efficace des plans de renflouement, de capitalisation de banques et de la baisse des taux d’intérêts directeurs des banques centrales. Seules quelques corrections resteraient à faire lors du sommet du G20, le 15 novembre 2008 à Washington.

 

Et pourtant ! Quelle erreur !

 

Le système est mort ! Il est fini depuis longtemps. C’est une bonne nouvelle la population devrait se réjouir et proposer une nouvelle organisation juste et viable.  Mais au contraire, le citoyen semble se laisser bercer par la fée carabosse, les médias.

 

Le British Woods de Gordon Brown !

 

Dans la presse, nous pouvons voir comment l’oligarchie financière est en train d’organiser le Hold-up du somment  du G20 du 15 novembre 2008 à Washington. Nous voyons clairement se mettre en œuvre la vision du Faux nouveau Bretton Woods frelaté proposé par le premier ministre Britannique, Gordon Brown.

 

Il y a 15 jours Gordon Brown affirmait : « Nous avons besoin d’une solution globale, pour un monde fait de flux de capitaux mondiaux… Le système de Bretton Woods était très bien, il avait été conçu par de grands leaders comme Roosevelt et Churchill… Le système de BW était fait pour une économie mondiale composée de marchés nationaux protégés et des flux de capitaux limités avec des taux de change fixes… Donc ce n’est plus valable, il faut créer une nouvelle architecture financière au service de l’âge global… Ca doit être un effort global un effort mondial, pour les générations à venir, que Londres et l’Angleterre puissent rester le lieu d’excellence de la finance mondialisée. »

 

Dans le journal Le Monde du vendredi 31 octobre 20081, nous pouvons lire l’interview de Dominique Strauss Kahn (Président du FMI), où il explique comment il compte travailler main dans la main avec Gordon Brown.  Sous une étiquette charmante, « Global regulation strategique »  pour en finir avec les bulles à répétition qui détruisent l’économie réelle, DSK cache à peine son intention de se soumettre à la volonté de l’oligarchie financière et sous couvert d’une gouvernance mondiale d’un FMI renforcé veut donner toutes les mannettes économiques au seul expert valable, les banquiers internationaux.

 

Cette intention est clairement exprimée dans le quatrième axe de son plan qu’il proposera lors du sommet G20 du 15 novembre 2008. «  4/Surveiller la mise en place des nouvelles régulations financières élaborées, avec le FMI, par le Forum de stabilité financière, qui regroupe principalement les grandes banques centrales. » Et oui pourquoi ne lavons pas pensé plus tôt cest toujours plus facile de travailler entre banquiers, pas besoin découter les envies folles des nations qui souhaitent faire vivre leur population.

 

Dans un autre article paru dans les échos intitulé « Pourquoi Wall Street parie sur Obama »2, nous pouvons constater le soutien inconditionnelle6 de certains financiers comme Rohatyn ou encore Buffet, qui encore une fois propose la voix Britannique pour faire face à la crise. Selon ses sponsors, Obama devra faire du Blairiste, il devra respecter la réalité des marchés.

 

Suite à la réunion Brown-Sarkozy3, mardi 28 octobre, il semble que Nicolas Sarkozy se soit rangé sous la conception frelaté du faux Nouveau Bretton Woods de Gordon Brown.

 

Le complot contre le citoyen est ouvert !

 

Folie

 

Ces Lopperello de l’oligarchie financière, dans leur ignorance, leur arrogance et leur mépris, oublient toutefois une chose, la REALITE (le système est Mort). Il pense que le systéme est boiteux, qu’il suffira de quelques corrections pour assoir la puissance de l’empire de Wall Street et de la City.

 

Cette erreur de jugement pourrait être fatale à tous. A commencer par les plus pauvres ! Nous sommes sur le palier de l’âge des ténèbres, un retour brutal au moyen âge où l’humanité a perdu un grand nombre des siens.

 

Contraction de l’économie réelle

 

Je me suis souvent étonné que certains bloggeurs tentent d’opposer la crise financière à la crise alimentaire, elles sont pourtant intimement liées, c’est la dictature du court terme qui a détruit la finance et l’économie productive.

 

Depuis des décennies, la production alimentaire et autre suffisait tout juste à faire vivre 6,5 Milliards d’individus sur notre planète.

 

Mais depuis un an, nous avons pu constater que ce n'était plus le cas. Nous avons eu des émeutes de la faim dans plus de 46 pays.

 

Cette contraction de l’économie productive a tout à voir avec la conception de l’économie politique mondiale depuis 30 ans. La seule croissance que nous avons eu depuis 30 ans, c’est la croissance des bulles financières, et de la monnaie de singe.

 

Depuis 15 Aout 1971, le jour où Richard Nixon à cassé le lien entre la monnaie et la réalité, en brisant la parité or dollar, nous sommes entrés dans l’ère post industrielle. L’argent alla à l’argent dans de grands jeux de casino. C’est alors que le cancer financier commença à frapper.

 

Depuis lors, l’argent ne va plus à la production, à l’infrastructure, c’est ainsi que nous avons détruit le potentiel de faire vivre 6,5 Milliards d'habitants aujourd’hui et 9 Milliards dans 50 ans.

 

WWF : La solution Malthusien

 

Face à cette situation, le célèbre panda carnivore propose dans son dernier rapport sur la terre4  de baisser de 30% la consommation de chaque individu même en eau. Si une telle politique devrait être appliquée, nous assisterons au plus grand crime contre l’humanité de tous les temps.

 

La Fraude la pensée écologique sert aujourd’hui l’intérêt de l’oligarchie financière5 en imposant au peuple une austérité brutale.

 

L’écologie doit cesser d’opposer l’Homme à la nature. L’Homme à besoin de la nature, la nature à besoin de l’Homme. L’Homme doit se montrer responsable, il doit proposer un plan Marshall pour équiper la nature pour créer les conditions pour faire vivre 6,5 Milliards d’individu aujourd’hui, 9 Milliards dans 50 ans.6

 

La Solution viable face à la crise, le Vrai Nouveau Bretton Woods de Larouche et Cheminade.

 

En substance voici les points qui doivent être traités le G 20 du 15 novembre à Washington : Que...

 

• Le système financier actuel soit déclaré en faillite, mis en règlement judiciaire et remplacé par un nouveau.

• Un système de parités fixes soit accepté et immédiatement mis en place.

• Les produits financiers hyper-spéculatifs, tels que les « produits dérivés », soient mis hors la loi par des accords entre gouvernements.

• Une vaste réorganisation de la dette soit entreprise, certaines dettes devant être rééchelonnées ou annulées.

• De nouvelles lignes de crédit soient ouvertes grâce au crédit productif public, en s’inspirant de la politique d’Alexander Hamilton et du « Système d’économie politique américain », rendant ainsi possible le plein emploi qualifié grâce à des investissements dans un renouveau infrastructurel et technologique.


Le « pont terrestre eurasiatique » soit réalisé, clef de voûte de la reconstruction économique mondiale et vision qui sera à l’origine non seulement d’un « miracle » économique mais aussi socle de la paix mondiale du vingt-et-unième siècle.

• Un nouveau « traité de Westphalie » soit signé pour garantir la disponibilité, l’exploration et le développement des matières premières en faveur de tous les pays du monde, au moins pour les cinquante ans à venir.

 

Pour aller plus loin je vous propose la lecture de l’article de Jacques Cheminade, Nouveau Bretton Woods, enjeux de civilisation !7

 

Une question tout de même demeure ! Où se cache l’opposition !

 

Souvenez vous le 21 mai dernière, les doyens de la social-démocratie européenne avaient signé un appel fort : La finance folle ne nous gouvernera pas.8

 

Alors qu’aujourd’hui se joue l’avenir de l’humanité, nous n’entendons aucun socialiste et autre opposant s’élever pour définir une conviction sur le contenu du sommet du G20 du 15 novembre à Washington.

 

Le peuple Français lance un avis de recherche !

 

Il préfère surement se consacrer entièrement dans un débat de second ordre, la bataille fratricide qui déterminera qui sera à la tête du PS qui n’a pas grand avenir s’il ne positionne pas dans le débat de la réalité.

 

Vous me direz : Vous êtes pessimiste

 

Je répondrais qu’il faut connaitre la réalité pour y intervenir.

 

Je sais qu’un changement est possible, nous sommes dans un période révolutionnaire, les convictions changent, les gens changent. C’est alors que le citoyen doit agir ! Il est quand même difficile de prendre en otage 6,5 Milliards d’individus.

 

Et en plus dans la bataille pour un VRAI Nouveau Bretton Woods, il y a un point important, c’est la volonté affiché des leaders de Russie, de l’Inde et de la Chine de réellement changer les règles des jeux de l’échiquier monétaire et financier afin de développer leur population. A voir les échanges au Somment Europe Asie.9

 

Le 15 Novembre à Washington, enjeux de civilisation !

 

Ce nouveau Bretton Woods ou Bretton Woods II déterminera notre vie pour le pire et le meilleur

 

Nous sommes dans une tragédie.

 

Si nous ne voulons pas connaitre une fin à la Shakespeare, il faudrait que le citoyen intervienne sur les élites.

 

Nous pouvons encore éviter la chute dans un effondrement du type moyen âge comme avec la chute des banques lombardes qui ont emporté un tiers de la population européenne.

 

Citoyen ! Tu as une seule vie ! Monte sur la scène pour changer l’histoire !

 

David C.

 

Dans le journal Le Monde intitulé « Dominique Strauss-Kahn : "Je proposerai au G20 un plan de nouvelle gouvernance mondiale »

Dans le journal Les Echos intitulé Pourquoi Wall Street Parie sur Obama

A lire Sarkozy a-t-il oublié que Gordon Brown dirige un paradis fiscal ?

RAPPORT PLANÈTE VIVANTE 2008 du WWF

Les présidents du WWF sont très liés à la Grande Bretagne et aux Commonwealth

A lire l’intervention de Jacques Cheminade Au-delà du Pont terrestre eurasiatique, Le paradigme culturel de ce millénaire

Nouveau Bretton Woods, enjeux de civilisation ! de Jacques Cheminade

La finance folle ne nous gouvernera pas

La Chine rejoint la dynamique du Nouveau Bretton Woods

http://david.cabas.over-blog.fr/article-24358435-6.html#anchorComment

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 17:54



OMAR  et les journalistes



IL y a quelques jours je rencontrais Omar Raddad à Toulon, pour le mensuel Le Courrier de l'Atlas
. Il vient de prendre Sylvie Noachovitch comme avocate et s'apprète à demander la révision de son procès. Près de 4 heures 30 d'entretien non stop durant lesquelles il m'a conté son procès 'abracadabrantesque'. Une affaire qui s'apparente bien plus à un complot qu'à une erreur judiciaire proprement dite.

Bien sûr, j'ai voulu connaître son regard sur les médias. Il m'a d'abord parlé des journalistes honnêtes (pour lui, ceux qui simplement disent la vérité). Il a d'ailleurs été dithyrambique sur le journaliste écrivain Jean-Marie Rouart qui avait mené une enquête à l'époque ("Omar, la construction d'un coupable" Ed. de Fallois). Evidemment, ce ne sont pas ceux-là qui m'intéressaient. Il m'a ensuite expliqué avoir souffert des mensonges étalés dans la presse sur toute la période 1991/94. "A 80%, tout était faux". La raison est simple : "Les journalistes prennent tout ce que disent le juge et les enquêteurs" m'a-t-il dit
.

C'est sans doute le problème des journalistes fainéants, mais c'est surtout quelquefois - et c'est plus grave - celui des journalistes spécialisés dans les affaires judiciaires. Combien de ces journalistes en effet travaillent avec certains magistrats, dans un esprit de donnant-donnant. Il n'est plus question alors pour eux de changer une virgule, de peur de se griller une source essentielle (celle qui va peut être leur assurer régulièrement de la matière pour leurs papiers). Raddad a-t-il aussi été victime de ces collusions entre journalistes et juges ?

Aujourd'hui, on le sait, le juge Renard qui a instruit la quasi totalité du dossier a été quelques années plus tard - et pour une autre affaire - condamné pour violation du secret d'instruction. Il aura fallu toute la ténacité du procureur Eric de Montgolfier et un rapport accablant du Conseil Supérieur de la Magistrature pour qu'il soit finalement mis à la retraite.

Lors de l'interview, Raddad s'est ainsi étonné d'un étrange numéro qui lui était récemment consacré dans l'émission "Faites entrer l'accusé" de France 2. Presque une commande de la partie adverse, avec des éléments inventés ne figurant pas même dans le dossier ! De plus, ni lui ni aucun de ses avocats n'avaient été sollicités. Etrange, non ?

Pour tous ceux qui suivent les affaires judiciaires, ces collusions contre nature, sont légion. La semaine dernière, Roger-Marc Moreau, le détective privé appelé par Verges en 1994 pour l'affaire me résumait la politique de cette émission contre laquelle il m'a dit porter plainte " 'Faites entrer l’accusé', c’est bien connu, donne la part belle à l’accusation, bien plus qu’à la defense. Les journalistes ne veulent  pas se griller avec le systeme et pouvoir faire intervenir des juges et des policiers sur leur plateau. Ils remettront rarement en cause des décisions judiciaires".

Ainsi, s'il ne faut pas se fier aveuglément aux journalistes, a fortiori intégrés à une rédaction, il faut sans doute être plus vigilant encore  à l'égard de ces journalistes 'rubricards' qui ont tissé au cours des années des liens privilégiés avec certains services, administrations, politiques... Parmi ceux-là, quelques uns sont quelquefois près à piétiner leurs beaux principes éthiques pour conserver une source régulière, fût-elle celle de la désinformation. Les grandes affaires politico-judiciaires en cours en sont une éclairante illustration.
Et c'est un journaliste qui vous le dit... 

Yann

http://redacnomade.over-blog.com/article-24009443.html

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 03:06
 
Christine Boutin, le 21 décembre 2007.
wikipedia.org

Christine Boutin,
sur France 2 comme chez elle

Le producteur de l’émission réalise à prix d’or le blog perso de la ministre

jeudi 30 octobre 2008, par Olivier Bonnet

La ministre du Logement était récemment l’invitée d’ "Ils font bouger la France", où elle bénéficia d’un traitement particulièrement complaisant : questions gênantes évacuées et opposants largement muselés. Or le producteur de l’émission réalise à prix d’or le blog personnel de Christine Boutin !

 

 

Pour Christine Boutin, "La crise du logement est une conséquence de la crise financière", explique-t-elle sur le plateau d’Ils font bouger la France, ne reculant devant aucune énormité pour dédouaner le gouvernement de son incurie. Sur le blog du collectif Jeudi Noir, En direct de la crise du logement, un militant qui assistait à l’émission, Manuel Domergue, la reprend de volée : "Ah bon ? Pourtant, la crise du logement existe depuis près de dix ans. Pourtant c’est plutôt la crise du logement, la bulle immobilière, les subprimes et l’idéologie du « Tous propriétaires », qui sont à l’origine de la crise mondiale". Chose qu’il n’eut pas l’occasion de dire durant le débat télévisé (...).

Dans le cadre de notre collaboration avec le magazine Contre-feux, la suite est à lire en cliquant sur ce lien.

Voici la suite :

Nous avions longuement dénoncé ici la loi Boutin, rebaptisée "de démobilisation pour le logement et d'aggravation de l'exclusion". Sa disposition la plus scandaleuse - abaisser le seuil obligatoire sous les 20% de logements sociaux au profit de "l'accession sociale à la propriété", a étonnamment fait l'objet d'un assassinat en règle par les sénateurs : 314 voix contre 21 ! C'est Boutin la déboutée. Mais un arrangement politique avec les députés est conclu : si le gouvernement (antisocial) renonce à toucher au seuil de la loi SRU, on va alléger les pénalités infligées aux villes récalcitrantes, à condition qu'elles... facilitent cette fameuse "accession sociale à la propriété". Voilà donc une loi déjà notoirement bafouée dans de nombreuses villes bourgeoises et on ne trouve rien de mieux à faire que d'encourager leur mépris de la légalité ! Ces UMPistes ne comprennent vraiment rien. Le rêve est toujours celui d'une "France de propriétaires". Pour Christine Boutin, "La crise du logement est une conséquence de la crise financière", explique-t-elle sur le plateau d'Ils font bouger la France, ne reculant devant aucune énormité pour dédouaner le gouvernement de son incurie. 

 

Le collectif Jeudi Noir fait de la résistance... En vain !

 

Sur le blog du collectif Jeudi Noir, En direct de la crise du logement, un militant qui assistait à l'émission, Manuel Domergue, la reprend de volée : "Ah bon ? Pourtant, la crise du logement existe depuis près de dix ans. Pourtant c'est plutôt la crise du logement, la bulle immobilière, les subprimes et l'idéologie du «Tous propriétaires», qui sont à l'origine de la crise mondiale". Chose qu'il n'eut pas l'occasion de dire durant le débat télévisé : "C'est en arrivant sur le plateau que nous comprenons que nous serons cantonnés aux canapés derrière le plateau lui-même, et que nous parlerons d'en bas, en interpellant la ministre une minute, mais jamais sur un pied d'égalité avec elle ou Jean Perrin, le représentant des propriétaires de l'UNPI. Nous serons aussi les seuls sans micro «HF», mais avec un micro à la main, c'est-à-dire que nous ne pourrons parler que quand on nous en donnera la permission, sans aucun droit de suite. (...) De même, le reportage tourné sur Jeudi Noir et ses étudiants contraints de réquisitionner les bâtiments vides est finalement passé à la trappe."
 

Béatrice Schönberg-Borloo.JPG

 


 Complaisance journalistique

 

Comment qualifier ce programme diffusé sur France 2 le 14 octobre dernier ? Un festival de journalisme couché - l'animatrice du débat n'étant autre que l'épouse du prédécesseur de Boutin au ministère du Logement. Exemple avec cette question de Béatrice Schönberg-Borloo : "Christine Boutin, apparemment, ces maisons à 15 euros donnent envie (...) Est-ce que vous allez être victime de votre succès ?". La présentatrice ne soufflera mot du fait qu'il faille s'endetter quarante ans pour les acquérir, ni ne rappellera le précédent échec d'une opération similaire, connue il est vrai du nom de son mari : les fameuses "maisons Borloo".

 

Augustin-Legrand.jpg

Augustin Legrand, le fort en gueule des Enfants de Don Quichotte, tentera bien le parallèle, répétant à deux reprises "votre mari" en s'adressant à l'animatrice. Séquence coupée au montage, révèle @rrêt sur Images. Sera tout de même diffusée la scène dans laquelle Legrand cite la promesse de Nicolas Sarkozy ("Je veux si je suis élu président de la République que d'ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir", en décembre 2006) et demande à Boutin où nous en sommes, à deux mois de l'échéance. La ministre tente de s'en tirer en annonçant des chiffres dérisoires, ce qui lui vaut l'apostrophe suivante : "Vous nous dites on a fait cent places en bungalows à Paris ? C'est très bien. Mais les Français, vous les prenez vraiment pour des idiots, Madame Boutin !" (vidéo ici).

 

 "Ils font bouger la France" se garde bien de bousculer l'UMP...

 

Léger accroc au milieu d'un monument de complaisance télévisuelle, produit pour France 2 par Emmanuel Chain et ainsi décrit par Manuel Domergue : "Chaque reportage est ponctué d'applaudissements du public enregistrés à l'avance, comme si cette actualité heureuse des mille et unes initiatives individuelles était censée répondre à la crise du logement (rentes viagères, colocation intergénérationnelle…). A la fin, Mme Schönberg-Borloo nous demande de tous nous réunir au centre de ce plateau sur lequel nous n'avions pu poser le début d'un orteil, pour montrer à la caméra que tous ensemble, nous faisions bouger la France, en nous battant tous pour le logement. Oui, nous tous, y compris la ministre qui démantèle la loi SRU et prend un milliard d'euros au 1% logement pour compenser les coupes claires dans son budget. Y compris aussi le chef des propriétaires qui pense que les mères célibataires mal-logées l'ont quand même bien cherché."

 

Domergue livre un autre pertinent exemple de la piteuse façon dont la journaliste de France 2 exerce son métier : "Boutin, révoltée par la crise du logement, menace le représentant des propriétaires d'une vague de réquisition d'appartements vacants. Mme Schönberg-Borloo aurait pu lui rappeler qu'elle avait fait la même promesse il y a un an à l'approche de l'hiver 2007". Pour évidemment s'abstenir de prendre une seule mesure de réquisition ! Mais cela ne sera pas dit.

 

 Echange de bons procédés

 

emmanuelchain.jpg

Comme certaines coïncidences sont fâcheuses : c'est le même Emmanuel Chain que l'on retrouve à la tête de la société de production Elephant at work, qui a décroché le marché du... blog personnel de Boutin. Pour le réaliser et assurer le tournage en vidéo de tous les déplacements de la ministre, le montant de la prestation est facturé pas loin de 230 000 euros, révèle Le Canard enchaîné.  "La fonction de producteur d'émission politique sur le service public est-elle compatible avec un travail de communicant pour un ministre ? Un producteur peut-il inviter un responsable politique qui est par ailleurs un de ses clients ?", interroge le blog Politique.net. Poser cette question devrait suffire à y répondre. C'est pourtant ce qui s'est passé sur France 2 avec, cerise sur le gâteau, la femme d'un membre du gouvernement pour gentiment interroger la collègue de son mari.

auteur: Olivier Bonnet
en savoir plus sur l'auteur



http://www.contre-feux.com/politique/christine-boutin-sur-france-2-comme-chez-elle.php

http://www.plumedepresse.info/




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Russie : Désinformation de l' Occident

 

MOSCOU, 31 octobre - RIA Novost. La Russie a besoin du soutien de ses compatriotes dans la lutte contre les aspirations de l'Occident visant à faire de la Russie l'agrésseur dans la récente guerre dans le Caucase du Sud, a déclaré le maire de Moscou Iouri Loujkov à la conférence internationale des Russes de l'étranger.

"Le conflit osséto-géorgien a suscité en Occident et aux Etats-Unis une vague d'hostilités envers la Russie de la désinformation et des insinuations. On essaie de de faire de la Russie l'agrésseur et l'êmpêcheur de tourner en rond de la tranquilitlé internationale. Dans ces conditions, Moscou et la Russie ont besoin du soutien de leurs compatriotes", a noté le maire de Moscou.

L'interaction active du pays avec les Russes de l'étranger pendant l'agréssion georgienne en constitue un bon exemple, a-t-il poursuivi.

"J'estime que nous devons d'ores et déjà interagir activement si une situation semblable se reproduit. Dienous en préserve", a conclu le maire de Moscou.

Lien içi:


http://fr.rian.ru/world/20081031/118057311.html

http://chiron.over-blog.org/article-24274171.html

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 02:59

sarkozy.1225211822.jpg 


Des aides en baisse...
présentées comme un événement !


La communication Elyseéenne en plein travail !

En 2007 il y avait 1.196.237 salariés  embauchés sur contrats aidés par l’Etat! Sarkozy et son team  arrivent au pouvoir , ils estiment que cette aide doit etre significativement freinée ! Pour l' année 2009,  ils avaient décidé de ramener ces aides à 230000 soit une baisse de 80°/°!!!! Donc un désengagement presque total de l' Etat pour l' emploi dans ce domaine.

La crise est là , il faut faire des annonces , il faut trouver des chiffres qui frappent  100000 en plus.... soit  330000 !

Voila la formule magique qui sera reprise par toute la presse aux ordres du pouvoir !

Mesdames , Monsieurs , Comment arriver à faire passer un désengagement sans précèdent par une augmentation virtuelle ....  Sarkozy   venait d' arriver à réduire de 72°/° la participation de l' Etat sous les applaudissements d' un peuple de France conquit! 

Le Général de Gaulle avait raison , les Français sont des veaux, à ma grande tristesse!

Sly


http://vigicitoyen.canalblog.com/

L' ARTICLE COMPLET :

http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2008/10/28/les-emplois-aides-100000-de-plus-ou-866000-de-moins/

Le  voici  : 

28 octobre 2008

 sarkozy.1225211822.jpg 


Certains parlent d’un « grand retour » des emplois aidés. Le discours de Nicolas Sarkozy à Rethel les a visiblement impressionnés. C’était évidemment son but. Parlant de 100.000 emplois aidés de plus, afin d’en porter le nombre à 330.000, le Chef de l’Etat a suggéré une augmentation de moitié, ou presque. Bigre.

Une fois encore, cependant, il est prudent de repasser au ralenti le film présidentiel, dont la communication effervescente continue de faire songer à une partie de bonneteau.

contrats-aides-situation-et-perspective.1225211997.PNG

 En 2007, pas moins de 1.196.237 salariés ont été embauchés sur contrats aidés par l’Etat, dont 801.688 dans le secteur marchant (celui des entreprises), et 394.549 dans le secteur non marchand (celui des associations). Ce sont les chiffres du ministère du Travail.

En avril 2008, le gouvernement décida de freiner ces dispositifs des quatre fers. Le chômage diminuait. Et d’ailleurs, toute la politique de l’emploi de Nicolas Sarkozy visait moins à réduire le chômage qu’à ralentir l’effet favorable du papy-boom sur l’emploi. Il fut alors décidé qu’on ne signerait plus que 280.000 contrats aidés en 2009.

Et la dégringolade commença. A la fin septembre 2008, guère plus de 560.000 contrats aidés avaient été signés depuis le début de l’année. A peine la moitié du total de 2007. Quant au projet de budget pour 2009, si l’on suit bien le Président, il a encore réduit la voilure et ramené le nombre de ces contrats aidés à 230.000 l’an prochain.

Malheureusement, les perspectives de l’emploi ne sont plus aussi roses. Dans son dernier point de conjoncture, l’Insee prévoit même une remontée du chômage en fin d’année, de 7,2% à 7,4% de la population active. Le papy-boom amortit le choc, mais il ne anpe.1225212128.jpgl’annule pas.

Au demeurant, il s’agit d’un pronostic optimiste. L’Insee l’accompagne d’ailleurs de ce commentaire : « Cette prévision repose sur l’hypothèse que les turbulences financières ne s’aggravent pas et que les ménages et les entreprises ne doivent pas faire face à un durcissement trop marqué des conditions de crédits de la part des banques ».

Espérons que l’hypothèse de l’Insee se vérifiera et qu’en 2009, la crise ne sera plus qu’un mauvais souvenir. En tous cas, il ne faudra pas compter sur les contrats aidés pour contenir le chômage.

Même si leur nombre atteint finalement 330.000, cela fait 866.000 de moins qu’en 2007 – une excellente année pour l’emploi.



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