C’est réglé comme du papier à musique. Chaque fois que la droite et l’extrême droite israélienne sont au pouvoir, chaque fois que les Palestiniens sont pourchassés et tués, les essayistes médiatiques acquis aux politiques du gouvernement de Jérusalem mettent en garde contre… l’antisémitisme supposé des adversaires de la colonisation. La technique n’interdit pas – au contraire ! – de jouer au partisan d’une paix menacée par les « extrémistes des deux camps ». Le premier qui résiste, l’autre qui opprime ; les uns armés de pierres, les autres d’avions de guerre. Les « terroristes » sont exclusivement ceux qui manient les armes les plus rudimentaires. Et qui n’ont pas l’appui de l’Occident. Exemple parmi mille autres, entendu à France Info, à 12 heures le 17 décembre 2001 : « Ce matin, un membre du Hamas a été tué par l’armée israélienne. Le terroriste tentait d’échapper à une arrestation par Tsahal. » Ici, « terroriste » est devenu synonyme de « membre du Hamas désirant n’être ni arrêté ni torturé par l’armée d’occupation israélienne ». Une armée qui, elle, n’est jamais qualifiée de terroriste.
Tract publicitaire
Palestiniens = comédiens ? Mais peu importe. Les médias ont décidé de se faire les haut-parleurs des cris de fou des autorités israéliennes et des intellectuels à leur solde. Il faut donc hurler à l’antisémitisme en France pour effrayer les juifs de France et les inciter à partir coloniser des territoires palestiniens. Un ministre de Sharon s’est exprimé comme si Paris et Marseille étaient dévastés par des pogroms ; le vieil ami de Ronald Reagan, Élie Wiesel, déclarant même que le ciel de l’Hexagone était « noirci par la fumée des synagogues en flammes ».
Notes : 1. Le Monde, 08.01.02. Il s’agit d’un article et non d’un point de vue extérieur.
Les Sharoniards (PLPL, février 2002 12h53) Le Plan B n°16 (déc-janv) est disponible dans les kiosques le 5 décembre |
Un excellent article du Post concernant la "nouvelle affaire France 2" montée en épingle par les sionistes.
Je ne reviendrai pas sur les faits très bien exposés ici :
http://www.lepost.fr/article/2009/01/05/1375396_gaza-france-2-diffuse-une-video-intox.html
Je tenais simplement à livrer ici quelques réflexions. Il s’agit d’une séquence de 18 secondes sur un reportage d’1 mn. 44 s. présentée au conditionnel et comme issue d’un site de vidéos amateurs. Cette séquence est d’ailleurs précédée d’une autre séquence plus atroce encore assez peu commentée par nos chers proisraéliens car authentique (les nombreux défenseurs de cet État ont à disposition des archives complètes, qui font que tout recyclage mensonger d’images déjà diffusées est immédiatement relevé et dénoncé) et montrant les cadavres de quatre petits enfants.
France 2 est par ailleurs la chaîne la plus favorable à Israël, n’hésitant pas à donner complaisamment la parole aux défenseurs du massacre en cours ni à relayer docilement toutes les intoxs de l’armée d’occupation, à commencer par la classification en militaires de policiers lâchement assassinés lors d’un bombardement ou par la qualification de l’agression israélienne comme "riposte" (en oubliant que celle-ci n’a été précédée d’aucune victime israélienne depuis huit mois et que pendant ce temps-là des dizaine de Palestiniens ont été assassinés) ou par la mention du nombre de roquettes lancées par les Palestiniens plutôt que du nombre de leurs victimes (quand on parle des "frappes" israéliennes on s’intéresse plus à leurs résultats en termes de pertes et de blessures sur le terrain qu’au nombre de missiles tirés) ou par l’éternelle et fausse symétrie entre un Etat surpuissant et occupant et une populations misérable et occupée.
Naturellement ce léger dérapage sera monté en épingle par tous les fans de cet État qui y trouveront un argument en béton pour disqualifier tout le flux d’images et de reportages montrant les conséquences de l’agression israélienne sous un jour peu glorieux pour l’armée d’occupation. Ainsi il y a quelques années les groupies de Tsahal s’étaient emparé d’un reportage concernant la mort d’un enfant palestinien présenté alors selon toute vraisemblance comme la conséquence d’une "bavure" israélienne et, l’ayant transformé en soit-disant mise en scène palestinienne*, s’en étaient servi pour disqualifier tous les compte-rendus des centaines de gamins et des milliers de civils tués par l’armée d’occupation. De même une photo de Libé montrant le visage ensanglanté d’un Israélien présenté à tort comme celui d’un Palestinien leur avait permis de mettre en doute la véracité de tous les documents visuels concernant la barbarie de la politique d’occupation.
Il y a cependant comme un léger vice de raisonnement dans cette "démonstration". En effet inférer de la falsification (réelle ou supposée) d’une image ou d’un reportage à celle de la totalité des images et des reportages défavorables au point de vue israélien (curieusement les images et les commentaires de "Tsahal" ne sont, eux, jamais mis en doute) relève de l’illogisme et de l’incohérence la plus manifeste. A tel point qu’en partant des mêmes prémisses (la révélation d’une falsification) je pourrais à bon droit tirer des conclusions exactement inverses : puisque vous n’avez été capable de retrouver dans vos archives qu’une seule séquence de 18 secondes j’en déduis que vous ne mettez pas en doute les autres séquences et que vous êtes bien en peine de trouver de quoi alimenter votre paranoïa proisraélienne et conforter vos préjugés sur une armée "morale" et un peuple "terroriste". Mes chers amis proisraéliens je connais votre passion pour cette pratique un peu idiote, qui est la contemplation du doigt médiatique pointé sur la Palestine. Oh, certes ! je n’en nie pas l’utilité comme le prouve la jolie pépite sur laquelle vous venez de tomber, je vous demande simplement de temps en temps de regarder un peu ce que le doigt désigne et d’en tirer quelques conclusions concernant votre idéologie.
* Il s’agit naturellement de la mort du petit Mohamed Al Dura. Concernant cette affaire j’aimerais rappeler à ceux qui accusent Charles Enderlin et la caméra de France Télévision d’avoir inventé la mort de ce gosse les paroles de Picasso qui, à un officier allemand qui lui demandait à propos de son tableau "Guernica" ; "C’est vous qui avez fait ça ?" répondit "Non, c’est vous".
Pas d’images, pas de media. Silence radio. Il ne se passe rien. Seules images autorisées, celles de l'armée israélienne qui montre un homme israélien blessé par une roquette et un militaire israélien de 22 ans tué. Les mêmes images montrées sur notre chaîne nationale, France 2, en boucle depuis deux jours. Les centaines de morts Palestiniens, les milliers de blessés, la mort, la désolation des Palestiniens n’ont pas le droit d’être montrées. Ceux qui meurent faute de soins, les enfants, les femmes on ne les verra pas. Quand tout sera fini, le monde pensera qu’il ne s’est rien passé à Gaza.
Les reporters privés du théâtre de la guerre
« L'envoyé spécial de «Libération», tout comme ses confrères, n'a pas été autorisé par la police israélienne à pénétrer dans la bande de Gaza où Tsahal est entré hier samedi. Par souci de sécurité, avance l'armée de l'Etat hébreu. »
Au moins 500 Palestiniens (dont 87 enfants) ont été tués et 2.450 blessés dans les frappes aériennes et les opérations terrestres.
Comprendre ce qu’est le Hamas
par SIEGHART William, président de Forward Thinking, une agence de résolution des conflits
« La semaine dernière, j’étais dans la bande de Gaza. Durant mon séjour, j’ai rencontré un groupe d’une vingtaine d’officiers de police qui suivaient un cours sur la gestion des conflits. Ils étaient impatients de savoir si les étrangers se sentaient plus en sécurité depuis que le Hamas a pris le pouvoir. C’était le cas, en effet, et nous le leur avons dit. Sans aucun doute les 18 derniers mois ont vu s’établir un calme relatif dans les rues de Gaza : plus d’hommes armés dans les rues, plus d’enlèvements. Ils ont souri avec une grande fierté et nous ont dit au revoir.
Moins d’une semaine plus tard, tous ces hommes étaient morts, tués par une roquette israélienne lors d’une cérémonie de remise des diplômes. » lire la suite
Du blocus à l’assassinat collectif
Gaza : la responsabilité directe de la France et de l’Union Européenne
Communiqué de l'Union Juive Française pour la Paix (UJFP) 27 12 2008
Extrait
« Depuis maintenant des années, la bande de Gaza subit, avec le soutien complice de l’Union Européenne un siège criminel qui viole délibérément toutes les lois internationales : un million et demi de civils sont prisonniers de l’armée israélienne et privés de tout : de nourriture, de carburant, d’électricité, de médicaments, de matériel scolaire … Moins d’un dixième des camions nécessaires au ravitaillement normal de la population parviennent à passer. L’aéroport et le port ont été détruits avant même d’avoir jamais pu fonctionner. Il est interdit de pêcher. Seuls quelques bateaux affrétés par des militants ont pu forcer le blocus. La population subit une « punition » collective impitoyable pour avoir « mal » voté. La communauté internationale laisse faire, voire encourage ce siège. L’occupant a expulsé Robert Falk, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme de l’ONU.
Il n’y a aucun statu quo possible, aucune perpétuation envisageable de ce siège impitoyable et criminel. Tout peuple assiégé a le droit de résister à l’oppression. »
A peine cette note ci-dessous fut-elle postée, (à 9h55 samedi matin) voila le carnage. Pour les valeureux guerriers, c'est toujours plus facile de choisir les moments de fête et de trêve pour tuer. Les media seront frileux pour montrer les images des morts, vont pas gâcher les fêtes avec tous ces morts dont tout le monde se fout.
"Bande de Gaza : Israël lance une attaque massive contre le Hamas
NOUVELOBS.COM | 27.12.2008 | 11:30
Israël a tiré une vingtaine de missiles contre près de trente installations du Hamas situées dans la bande de Gaza. L'attaque a fait au moins cent quarante morts et une centaine de blessés, selon un premier bilan."
Bruits de bottes à Gaza
Des élections en Israël en février, la fin du mandat de Mahmoud Abbas en janvier rendent la situation au Proche-Orient encore plus incertaine. Qui soutient les Palestiniens ? Les pays arabes ? Les Etats-Unis ? L’Europe ? Apparemment les Palestiniens ne peuvent compter que sur eux-mêmes et sur les citoyens israéliens qui sont à leurs côtés. Alors quand ils essaient de défendre leurs droits à la vie, le pouvoir israélien menace de les écraser un peu plus. Et les Israéliens qui soutiennent les Palestiniens sont considérés comme des traîtres et les Juifs et les non juifs dans le monde qui soutiennent les Palestiniens sont taxés d’antisémites. Circulez il n’y a rien à voir là-bas qu’ils disent. Regardez plutôt au Darfour ou au Congo. Laissez-nous occuper, spolier et massacrer tranquillement. On vous sonnera quand le sale boulot sera terminé. Sous entendu quand il ne restera plus rien de la Palestine. Alors ici nous disons comme le dit Stéphane Hessel que si Israël veut vivre en paix, il y a une solution. Israël doit laisser vivre les Palestiniens librement et en paix sur leur terre.
P.S. pour ceux qui penseraient que je suis hors sujet en ces temps de Noêl, je rappelle que Noël c'est l'anniversaire de la naissance de Jésus, vous savez ce Juif qui est né en Palestine...
Le blocus économique de Gaza renforce les islamistes du Hamas
« Soumise à un blocus israélien particulièrement strict depuis deux ans et demi, la bande de Gaza parvient malgré tout à survivre. Une survie précaire, avec des pénuries et des espoirs, des angoisses et des interrogations sur chaque lendemain. Mais, comme le souligne l'économiste Ismaïl Omar Shaban : "Depuis le temps, nous nous sommes faits à tout. La plupart des Gazaouis sont des réfugiés. Ils ont appris à se battre, à résister car ils n'ont jamais été gâtés." Ce n'est pourtant pas facile avec les coupures d'électricité de dix, voire seize heures, par jour, le manque de gaz, d'eau, et surtout le désagréable sentiment de tourner en rond dans la même cage depuis si longtemps. (…) » La suite dans Le Monde
LES AUTORITES ISRAELIENNE D’OCCUPATION CONFISQUENT 4000 DUNUMS (400ha)
Extrait
« Les autorités israéliennes d’occupation ont confisqué 4 000 dunums dans la région de Hebron ce 15 décembre 2008. Ces terres, propriété du village de Ramadin au sud de Hebron ont été confisquées au profit du mur d’expansion construit par les autorités israéliennes.
Abdel Hadi Hantash, cartographe et expert de la colonisation a révélé que les autorités israéliennes d’occupation ont balisé ces terrains, propriété des Bédouins de Ramadin afin de les annexer à l’intérieur du mur expansionniste. Il a également souligné que les Bédouins palestiniens ont déposé plainte auprès de la Cour internationale de justice ainsi que de la Cour israélienne contre ces mesures répressives. Il a jouté que ces terrains appartiennent à des citoyens palestiniens de différentes familles telles les Amro, Al Shaour, Al Zagharneh et Al Sawaedeh dont la survie dépend des arbres et de l’espace nécessaire à leurs troupeaux. Si Israël veut sérieusement faire la paix avec les Palestiniens, il doit cesser de confisquer les terres et de construire des murs aux dépens du peuple palestinien et de la création d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale. »
Le Likoud de Netanyahu se transforme en parti d’extrême droite
Juan Miguel Muñoz - El Païs
La campagne palestinienne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) appelle au boycott de l’Oréal
extrait
« En cette période de fêtes, le Comité National Palestinien BDS en appelle aux consciences des citoyens du monde et demande à ceux-ci de boycotter tous les produits du géant français des cosmétiques L’Oréal , en raison de sa profonde et intensive implication dans les relations d’affaires avec Israël. Ceci en dépit de la poursuite et de l’amplification de la colonisation, et en dépit des politiques d’apartheid menées à l’encontre du peuple palestinien. »
LES FAUCONS ISRAELIENS PRENNENT LEUR ENVOL
(extrait)
« Le déséquilibre est patent. Selon l’armée israélienne, une cinquantaine de roquettes ou d’obus de mortier ont été tirés depuis vendredi, faisant un blessé léger, alors qu’un Palestinien a été tué suite à un tir de missile israélien. Alors que des élections législatives doivent avoir lieu le 10 février en Israël, les faucons haussent d’autant plus le ton que les sondages donnent Benjamin Netanyahou gagnant. « À long terme, le renversement du régime du Hamas est inévitable », a dit le dirigeant du Likoud, en visitant à Sderot une maison touchée par les tirs venus de Gaza. « L’État d’Israël et un gouvernement sous ma direction se fixeront comme objectif stratégique de renverser le régime du Hamas à Gaza », a aussitôt répliqué la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, devant des membres de son parti Kadima. « Les moyens d’atteindre cet objectif devraient être militaires, économiques et diplomatiques », a-t-elle ajouté, sans entrer dans les détails. Isaac Herzog, l’un des ministres du gouvernement, a déclaré que l’armée n’aurait pas d’autre choix que de mener des « actions sévères », sans préciser lesquelles, si les tirs palestiniens ne cessaient pas. « Il faut que ce soit clair. Il y aura une frappe à Gaza, et elle sera forte et douloureuse », a-t-il prévenu. Sur le départ, le premier ministre Ehoud Olmert temporise : « Israël saura comment donner la réponse appropriée, au bon moment et de la bonne façon, de manière responsable », explique-t-il. »
Israël a peur de la paix
Mahmoud Darwish
extrait
« Les Israéliens ont une obsession sécuritaire due à deux sortes de peur : une, légitime et compréhensible, due à ce qu’ils ont subi de la part des européens. Mais, de cela, ils ont été en partie indemnisés aux dépens de la Palestine, et, prenant appui sur le sentiment de culpabilité de l’Europe, ils vivent d’un crédit infini sur le plan moral, économique et militaire. Au point qu’aujourd’hui, critiquer la politique israélienne équivaut à de l’anti-sémitisme. Mais il y a un autre type de peur que nous ne pouvons pas résoudre même si un nouveau Freud se présentait : c’est la peur de ce qu’ils ont commis contre nous. Mais nous nous sommes prêts à oublier et à pardonner s’ils nous restituent certains droits. La haine et la rancœur ne sont pas éternelles, si la victime obtient une indemnisation. Ce n’est qu’à Israël de décider. »
http://anna-1.blogs.nouvelobs.com/
(Source : M’PEP)
Le pouvoir sarkozien multiplie les initiatives pour resserrer sa mainmise et celle des grands groupes de communication dont il est l’agent sur les médias français. Il s’agit de réorganiser le dispositif permettant tout à la fois d’assurer une rentabilité maximale aux propriétaires de médias, de renforcer la guerre idéologique dont les grands médias sont le vecteur, et de « rendre les cerveaux disponibles » à la pénétration de la publicité. L’offensive se déploie en trois directions : le démantèlement de l’Agence France Presse (AFP), la dilution du service public de l’audiovisuel, la remise en cause de la loi Bichet issue du programme du Conseil national de la Résistance de 1944.
1.- Démantèlement de l’Agence France Presse (AFP)
Une pétition vient d’être lancée pour l’indépendance et la survie de l’Agence France Presse (AFP) ; le M’PEP appelle à la signer en masse. Le législateur, en 1957, dans la continuité des réformes de la Libération, avait doté l’AFP d’un statut particulier lui garantissant son indépendance. D’après l’article 2 de ses statuts, l’AFP « ne doit, en aucune circonstance, passer sous le contrôle de droit ou de fait d’un groupement idéologique, politique ou économique ».
Or, c’est ce qui est remis en question en ce moment. Le PDG, Pierre Louette, aux ordres de Nicolas Sarkozy, ancien conseiller média d’Edouard Balladur, veut « toiletter » les statuts et ouvrir le capital de l’AFP. On reproche en réalité à beaucoup des journalistes de respecter les statuts de l’AFP et de refuser d’être l’agence de presse privée de Nicolas Sarkozy. C’était trop pour le pouvoir qui veut démanteler l’AFP.
2.- Dilution du service public de l’audiovisuel
Le projet de loi sur l’audiovisuel doit être soumis au vote de l’Assemblée nationale le 16 décembre 2008. Il prévoit de supprimer la publicité sur la quasi-totalité des chaines publiques entre 20h et 6h, mesure qui devrait entrer en vigueur le 5 janvier 2009. Tout le problème est de savoir quelle sera la nature, le niveau et la pérennité de la compensation financière pour les chaines publiques, mais il est juste que les chaines publiques soient financées par l’impôt, de préférence direct. La redevance, qui relève de la fiscalité indirecte, est néanmoins injuste. Elle fait payer proportionnellement davantage les classes populaires.
La réduction de la publicité n’est qu’un leurre et une diversion qui vise à masquer le transfert en cours de l’audiovisuel public vers le privé. Et, en attendant que ce processus parvienne à son terme, de le contrôler étroitement dans la perspective des élections présidentielles de 2012. C’est l’objectif de la nomination prévue des présidents de la télévision et de la radio publique par le président de la République.
Il nous faut penser à tous les aspects de l’audiovisuel, à ses rôles politique, social et culturel, et pas simplement à l’audiovisuel public ; c’est sur l’ensemble de l’audiovisuel qu’il faut par exemple réduire la place de la publicité et augmenter la place et l’intervention des citoyens dans la gestion économique et qualitative des programmes et du service.
D’autant que la télévision pose désormais un véritable problème de santé publique. Son emprise sur les esprits, à partir de mécanismes issus du marketing, a parfois des effets proches de l’addiction. Des études scientifiques ont montré un lien entre une consommation précoce de télévision, des troubles de l’attention et une modification des circuits synaptiques (pour se mouvoir et survivre, les animaux et l’homme doivent être informés de l’état du milieu extérieur dans lequel ils sont situés et dans lequel ils doivent organiser leur comportement).
Selon le philosophe Bernard Stiegler (http://www.arsindustrialis.org/), la télévision peut court-circuiter les structures sociales que sont la famille ou l’école et « les différences intergénérationnelles puisqu’elle infantilise les adultes et prive les enfants de leur enfance ». La télévision peut détruire la singularité de la construction individuelle de chacun. Quand on passe 3 heures par jour devant la télé comme en France ou 6 heures comme aux Etats-Unis, on se retrouve avec des gens qui n’ont pas d’autre vie sociale que de regarder la télévision. télévision.
Tout au contraire, il faut faire de la télévision un instrument d’émancipation et de connaissance, ce qui implique de l’arracher aux griffes du marché. Pourtant, pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, on ne débat pas de l’essentiel.
3.- Remise en cause de la loi Bichet issue du programme du Conseil national de la Résistance de 1944
Avec la loi du 2 avril 1947, dite « loi Bichet », du nom de son rapporteur Robert Bichet, la France devient le seul pays au monde où la liberté de distribution de la presse est inscrite dans la loi. La loi permet à chaque éditeur, quelle que soient sa taille et son influence, d’avoir l’assurance d’être distribué. C’est un système coopératif de distribution de la presse encore en vigueur aujourd’hui malgré les tentatives répétées de remises en cause de ce qui reste le socle mutualiste de la presse française. Cette loi prévoit l’égalité de traitement entre journaux : l’impartialité ; la mise en commun des moyens ; la péréquation des coûts et des tarifs ; la solidarité entre titres rentables et titres moins rentables. Elle assure la liberté de la presse et la formation d’une opinion libre dans un espace public pluraliste et diversifié. Elle édicte un certain nombre de principes fondamentaux : la liberté de diffusion ; l’égalité entre les éditeurs membres d’une coopérative ; l’impartialité de la distribution.
C’est tout cela que le pouvoir veut casser : en finir avec le Syndicat du Livre, avec le système de distribution de la presse, avec les seuils anti-concentration, avec le droit d’auteur des journalistes, avec les clauses de cession et de conscience… En un mot : mettre fin à la loi Bichet, placer les sabots des entreprises de presse dans la cheminée où elles attendent le passage du Père Noel Sarkozy.
Les « Etats généraux de la presse écrite », qui se veulent ceux de toute la presse écrite (quotidienne, périodique et magazine, généraliste, thématique et spécialisée, nationale, régionale et locale, gratuite ou payante, sur papier, sur Internet ou multi-supports, car aujourd’hui presse écrite ne signifie plus forcément presse papier), sont organisés actuellement par Nicolas Sarkozy. Ils ne sont qu’une mascarade, un semblant de consultation avant que le pouvoir n’annonce des décisions déjà prêtes dans les tiroirs de l’Elysée. Alors que les Etats généraux devaient être ceux de toute la société (professionnels, lecteurs, consommateurs, citoyens, responsables publics), ils ont soigneusement tenu à l’écart ceux pour qui la presse doit être faite : les citoyens.
On observe pourtant une baisse tendancielle de la diffusion, un déficit chronique de certains titres, des menaces de disparition de journaux, un vieillissement du lectorat, une contraction des rédactions. Les signes d’une crise profonde de la presse écrite se multiplient et s’aggravent. Confrontés à un effet de ciseaux (hausse des coûts d’un côté, baisse des recettes des ventes, de la publicité, des annonces de l’autre), de nombreux journaux sont dans l’impasse économique ou s’y acheminent.
Cependant, la concentration n’est pas la solution. Ainsi, après avoir fusionné Le Provençal et Le Méridional, la diffusion a reculé de 35 %. Le journal régional qui se porte le mieux, Le Télégramme de Brest, est une entreprise totalement indépendante. En matière de presse, le dynamisme n’a besoin ni du gigantisme ni de l’adossement à de grands groupes industriels.
Certes on ne peut faire l’impasse sur les questions de la distribution comme de la fabrication. Mais il faut redonner de l’attrait à la presse. Personne n’achètera un journal parce qu’il est bien géré, mais parce qu’il est attractif. Or, beaucoup de titres et tous les quotidiens, sauf L’Humanité, portent une voix unique : celle du Traité constitutionnel en 2005, celle du traité de Lisbonne en 2007…
On ne peut vouloir chloroformer les esprits avec la pensée unique néolibérale et européiste et attendre une augmentation des ventes. La police de la pensée est à l’œuvre, elle est liée à la montée de l’autoritarisme dans la société, en France comme dans d’autres pays de l’Union européenne, la Grèce en particulier.
Il faut revenir à l’esprit de la Libération !
Pour en savoir plus sur la prise d’assaut des journaux collaborationnistes à la Libération en août 1944, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php ?article710
http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-26255453.html
Qu’elle était naïve, décidément, cette idée selon laquelle, avec l’expansion des moyens de communication, il ne serait plus possible de commettre une exaction sans que l’opinion internationale, aussitôt alertée, réagisse par une protestation unanime... Alors que, pour compenser ce rétrécissement spectaculaire de la planète, il suffisait d’intensifier en proportion les efforts de propagande. Les bombardements israéliens sur Gaza en offrent la démonstration la plus achevée. Vous croyez voir une population prise au piège, privée de tout par un blocus inhumain, se faire massacrer par un Etat qui, soutenu par la première puissance mondiale et assuré, quels que soient ses forfaits, de ne jamais être inquiété, occupe illégalement des territoires et opprime un peuple depuis quarante ans, en violant sans cesse ses engagements ? Abracadabra ! Mais non : vous voyez un pauvre petit Etat merveilleusement démocratique se défendre contre les méchants islamistes qui veulent sa perte. Et le pauvre petit Etat est vraiment désolé de devoir au passage réduire en charpie quelques gamins - les seuls Palestiniens que l’on daigne considérer comme « innocents », ce sont les enfants ; et encore... - pour parvenir à atteindre les fourbes activistes méritant mille fois la mort qui se cachent lâchement parmi eux.
« A partir du moment où l’autre est l’ennemi, il n’y a plus de problème. » On avait déjà eu l’occasion de citer ici cette phrase par laquelle, dans le roman de Stéphanie Benson Cavalier seul, un personnage explique comment on peut justifier les pires crimes. Croit-on vraiment qu’un seul massacre ait pu se commettre sans que ses auteurs se persuadent et persuadent les autres qu’ils y étaient obligés par le danger que représentaient leurs victimes ? Dans son livre La peur des barbares (Robert Laffont, 2008), Tzvetan Todorov rappelle : « Quand on demande aux policiers et aux militaires sud-africains pourquoi, au temps de l’apartheid, ils ont tué ou infligé des souffrances indicibles, ils répondent : pour nous protéger de la menace que les Noirs (et les communistes) faisaient peser sur notre communauté. "Nous n’avons pris aucun plaisir à faire cela, nous n’en avions aucune envie, mais il fallait les empêcher de tuer des femmes et des enfants innocents (1)." »
Ainsi, le sort fait aujourd’hui aux Gazaouis a été permis par une longue et obstinée construction de l’ennemi. Depuis le mensonge fondateur d’Ehud Barak sur la prétendue « offre généreuse » qu’il aurait faite en 2000 à Camp David, et que les Palestiniens auraient refusée, les politiciens et les communicants israéliens s’y emploient avec zèle ; et, ces jours-ci, ils intensifient leurs efforts (lire par exemple « Internet, l’autre zone de guerre d’Israël », Le Figaro, 31 décembre 2008). Mais le 11 septembre 2001, en poussant l’Occident à la frilosité grégaire et au repli identitaire, leur a offert un terrain favorable en leur permettant de jouer sur la nécessaire solidarité des « civilisés » face aux « barbares » : innocence inconditionnelle pour les premiers, culpabilité tout aussi inconditionnelle pour les seconds. Dans son éditorial de Libération du 29 décembre, Laurent Joffrin met ingénument en garde Israël contre le risque de perdre sa « supériorité morale » : en effet, on frémit à cette hypothèse. Quant à Gilad Shalit, il n’est pas le soldat d’une armée d’occupation capturé par l’ennemi, ce qui fait quand même partie des risques du métier, mais un « otage » (2).
La focalisation hypnotique, obsessionnelle, sur l’« intégrisme musulman », relayée avec zèle par d’innombrables éditorialistes et tâcherons médiatiques, tous ces « meilleurs spécialistes de l’islam de tout leur immeuble » qui, conformément au désormais bien connu « théorème de Finkielkraut » (moins tu en sais sur le sujet dont tu causes, plus on t’écoute), y ont trouvé un fonds de commerce providentiel et l’occasion d’une gloire facile, est parvenue à persuader l’opinion occidentale que celui-ci représentait aujourd’hui le plus grand danger menaçant le monde. « Pour ma part, je soutiens Israël et les Etats-Unis. La menace islamiste est, à mes yeux, beaucoup plus terrifiante », ânonne ainsi un intervenant sur un forum - les forums constituant un témoignage accablant de l’ampleur et de la réussite du lavage de cerveau. Bassiner jour après jour des citoyens occidentaux désorientés par l’évolution du monde et peu sûrs d’eux-mêmes avec la « menace islamiste » a eu pour effet de faire disparaître tout le reste, et en particulier de gommer comme par magie tout rapport de forces objectif. Le résultat, c’est qu’un type qui insulte une femme voilée dans le métro parisien n’a pas l’impression de s’en prendre à plus faible que lui, mais de poser un acte de résistance héroïque (« M’agresser est quasiment vécu par l’agresseur comme de la légitime défense », observe Malika Latrèche dans Les filles voilées parlent). Et qu’Israël passe non pas pour l’agresseur, mais pour la victime : « Les Israéliens ont toute ma sympathie dans cette épreuve », lit-on sur les forums du Nouvel Observateur, alors que les Gazaouis pataugent dans le sang et les gravats.
Le matraquage sur l’« islamisme » a été si efficace que l’occupation israélienne, qui constitue pourtant la donnée première de la situation au Proche-Orient, a tout simplement disparu des radars. Au mieux, quand on reste un peu sensible au malheur palestinien, on fait comme s’il était symétrique au malheur israélien - toujours cette « fausse symétrie » que pointaient Denis Sieffert et Joss Dray dans La guerre israélienne de l’information. Si d’aventure l’opinion occidentale est quand même prise d’un doute passager, « euh, vous êtes sûrs que vous n’y allez pas un peu fort, là, quand même ? », elle est aussitôt invitée à se rappeler que, de toute façon, ces gens-là ne sont que des bêtes malfaisantes qui détestent les juifs par pure méchanceté d’âme (eh bien oui, pour quelle autre raison cela pourrait-il bien être ?) et qui oppriment leurs femmes - on espère que les femmes palestiniennes seront au moins reconnaissantes à Israël de les débarrasser de tels monstres en tuant leurs maris, leurs pères, leurs frères, leurs fils. Faut-il en déduire que le machisme mérite la peine de mort ? Dans ce cas, suggérons que la sanction soit aussi appliquée en Occident : je sens qu’on va rigoler. Oh, mais pardon, bien sûr, j’oubliais : il n’y a pas de machos en Occident, où règne une égalité parfaite entre les sexes. Et il n’y a pas d’antisémitisme non plus. Six millions de morts, c’était avant le déluge, d’ailleurs nos grands-parents étaient tous résistants, et de plus ces salauds d’Arabes étaient pronazis, ce qui prouve quand même leur malfaisance foncière. Avoir été pronazi, c’est vachement plus grave que d’avoir été nazi ou collabo, non ?
Cette analyse faisant de l’intégrisme musulman le plus grand péril menaçant la planète est parfois posée au détriment du plus élémentaire bon sens, comme le montrait par exemple en 2004 Sadri Khiari dans sa lecture du livre de Caroline Fourest et Fiammetta Venner Tirs croisés. Il relevait la contradiction entre le tableau que peignaient les auteures de la puissance respective des différents intégrismes monothéistes et les conclusions qu’elles en tiraient, à savoir que l’islamisme était le plus redoutable : « Malgré ses bombes humaines, son argent sale, ses foules arabo-musulmanes fanatisées et impuissantes, l’islamisme semble bien inoffensif par rapport à la puissance des intégrismes chrétien et juifs, du moins tels qu’elles nous les présentent, influençant la politique des Etats les plus puissants du monde. Or, c’est à l’idée inverse qu’elles aboutissent : "A côté de l’intégrisme musulman, les intégrismes juifs et chrétien donnent l’impression de phénomènes marginaux plutôt folkloriques, en tous cas sans conséquences." »
Mais surtout, cette focalisation sur l’« islamisme » est désastreuse parce qu’elle s’en prend à un phénomène de nature essentiellement réactive et défensive, qu’elle ne fait qu’alimenter encore davantage. La prise de pouvoir du Hamas est présentée comme une preuve de l’arriération et du caractère belliqueux des Palestiniens, alors qu’elle résulte de l’exaspération d’une population qui a vu l’occupant poursuivre inexorablement sa politique de terreur et de spoliation. « On nettoie, et ensuite, peut-être qu’on verra enfin émerger un partenaire palestinien raisonnable », disent en substance les autorités israéliennes aujourd’hui - comme si elles ne s’étaient pas acharnées auparavant à discréditer, à diaboliser, à éradiquer les partenaires raisonnables qu’elles avaient en face d’elles, assiégeant le quartier général de Yasser Arafat tandis que les infrastructures du Hamas et du Djihad islamique restaient debout. Selon toute vraisemblance, c’est plutôt les Palestiniens qu’il s’agit de « nettoyer ». « Sharon fera la paix... quand les Palestiniens seront finlandais », prédisait à juste titre Charles Enderlin (Libération, 20 octobre 2004). C’est tout aussi vrai d’Ehud Olmert. Et cela risque malheureusement d’être encore plus vrai de celui ou celle qui lui succédera en février.
Comment pourrait-il en être autrement ? C’est l’existence même des Palestiniens qui gêne. Dans un texte publié le 30 décembre, « On Gaza », l’activiste altermondialiste américaine Starhawk écrit : « Je suis juive, de naissance et d’éducation, née six ans après la fin de l’Holocauste, élevée dans le mythe et l’espoir d’Israël. Le mythe dit ceci : "Pendant deux mille ans nous avons erré en exil, nulle part chez nous, persécutés, presque détruits jusqu’au dernier par les nazis. Mais de toute cette souffrance est sortie au moins une bonne chose : la patrie à laquelle nous sommes revenus, enfin notre propre pays, où nous pouvons être en sécurité, et fiers, et forts." C’est une histoire puissante, émouvante. Elle ne présente qu’un seul défaut : elle oublie les Palestiniens. Elle doit les oublier, parce que, si nous devions admettre que notre patrie appartenait à un autre peuple, elle en serait gâchée. Le résultat est une sorte d’aveuglement psychique dès qu’il s’agit des Palestiniens. Si vous investissez réellement Israël comme la patrie des juifs, l’Etat juif, alors, vous ne pouvez pas laisser les Palestiniens avoir une réalité à vos yeux. Golda Meir disait : "Les Palestiniens, qui sont-ils ? Ils n’existent pas." Nous entendons aujourd’hui : "Il n’y a pas de partenaire pour la paix. Il n’y a personne à qui parler." » Face à cet aveuglement, une seule alternative s’offre à la communauté internationale, au sein de laquelle les leviers de décision sont encore occidentaux : soit obliger les Israéliens à voir les Palestiniens ; soit approuver cet aveuglement - « mais non, bien sûr, vous avez raison, ces gens n’existent pas, mais larguez donc encore quelques bombes pour vous en assurer, si cela peut vous soulager » - et cautionner, voire encourager, un sociocide. Il semble qu’elle ait fait son choix.
Ce choix a été largement facilité par la résurgence du mépris colonial le plus cru - élément que Starhawk néglige quelque peu. Pouvoir déchaîner son inconscient colonial à l’abri du noble combat pour ceux que l’on a autrefois si allègrement génocidés, avouons que c’est quand même une formidable aubaine. La propagande pro-israélienne compte sur l’imprégnation persistante des cerveaux par les vieux clichés coloniaux, qui empêche toute appréhension réelle du malheur des Palestiniens. Ensevelis sous les représentations racistes, parlant une langue dont les accents ont été moqués par des générations de comiques troupiers, ceux-ci inspirent toujours la méfiance et le soupçon : quand Arafat avait reconnu Israël, on était persuadé qu’il s’agissait d’une ruse. Leur douleur est toujours suspectée d’être une mise en scène, une fourberie destinée à abuser l’Occidental trop naïf (une militante féministe, citée dans Les filles voilées parlent, à une femme voilée qu’elle vient d’agresser : « Arrêtez avec vos larmes de crocodile »). La propagande pro-israélienne parie sur l’impossibilité d’une identification du pékin occidental avec les Palestiniens, comme en témoigne le succès de l’argument que l’on voit copié-collé ad nauseam sur tous les forums : « D’accord, mais mettez-vous à la place des malheureux Israéliens qui vivent sous les tirs de roquettes, quel Etat au monde accepterait cela », etc. Ce n’est jamais à la place des Palestiniens qu’on est invité à se mettre. Le fait de vivre sous la menace d’une mort violente, menace qui se concrétise rarement, est considéré comme plus intolérable que celui de vivre avec l’omniprésence de la mort effective, qui plus est dans des conditions matérielles et morales infernales, et de subir une occupation depuis des décennies.
L’obsession de l’islamisme et l’effacement du rapport de forces réel - son inversion, même - ont été d’autant plus faciles à installer qu’ils permettent de faire l’économie de toute identification aux dominés. Et cela tombe bien, parce que justement, de toute façon, en France ou ailleurs, on ne meurt pas d’envie de se mettre à la place des dominés, d’essayer de comprendre ce qu’ils vivent ou comment ils voient les choses. On laisse désormais cet exercice pénible à ceux qui ont, dit-on, la « haine de soi ». A propos d’Amira Hass, rare journaliste israélienne à travailler dans les territoires palestiniens, un intervenant ricane sur un forum : « Plutôt qu’Amira Hass, c’est Amira Selbsthass [« haine de soi » en allemand] qu’elle devrait se nommer ! » L’opinion majoritaire, c’est que les victimes nous emmerdent avec leurs pleurnicheries, qu’elles font un drame de tout - à preuve, les dénonciations très en vogue de la « victimisation ».
Cette profonde réticence, le refus de fournir cet effort d’identification - car cela demande bien un effort -, cet enfermement dans le confort de ses certitudes et de sa position dominante, produisent une sous-estimation permanente des souffrances de l’autre. On reste sans voix, par exemple, en entendant certains, en France, affirmer leur incrédulité quant au fait que l’histoire coloniale continuerait de produire des effets dans notre réalité présente : « C’était il y a longtemps », arguent-ils... Sous-estimation, aussi, dans tous ces discours qui affirment que l’ancien tiers-monde ne doit sa piètre situation qu’à lui-même, et non à l’héritage colonial. Pire : la possibilité même de l’existence d’un point de vue sur le monde autre que le point de vue blanc et occidental suscite le scepticisme. C’est peut-être bien cela que signifient les accusations de « relativisme culturel », si fréquentes ces dernières années à l’égard de tous ceux qui défendent encore la nécessité d’un décentrage : il n’y a au monde qu’un seul point de vue valide et respectable, c’est le point de vue occidental ; et la seule alternative offerte aux autres est soit de l’embrasser, soit de rester dans les ténèbres de leur sauvagerie.
Cette sous-estimation du préjudice causé à l’autre, le journaliste néerlandais Joris Luyendijk la pointait en 2007 dans un article du Monde diplomatique intitulé « Les mots biaisés du Proche-Orient » : « Le mot "occupation" peut-il être, lui aussi, vide de sens pour les lecteurs et les téléspectateurs occidentaux ? Un tel vide expliquerait pourquoi on multiplie les pressions sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle prouve qu’elle "en fait assez contre la violence" alors qu’on ne demande presque jamais aux porte-parole du gouvernement israélien s’ils "en font assez contre l’occupation". Nul doute qu’en Occident le citoyen sait ce qu’est la menace terroriste, ne serait-ce que parce que les responsables politiques le lui rappellent régulièrement. Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot "occupation" ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les "sanglants attentats-suicides", ne parlent jamais de la "sanglante occupation". » Et pourtant, imaginons un seul instant l’impact qu’aurait, par exemple, l’instauration d’un check-point tenu par des soldats hostiles dans les rues de Paris ou de New York...
Non seulement l’occupation reste une abstraction, mais on sent aussi percer l’idée qu’après tout, des métèques, semblables à ces colonisés et à ces immigrés que l’on tutoie avec mépris, ne devraient pas être aussi chatouilleux sur leur dignité ou sur les conditions de vie qu’on leur impose. N’est-ce pas leur destin naturel, après tout ? On détruit leur société ? Oui, bon, pour ce qu’elle vaut, leur société... De là à estimer que leur oppression par un peuple « civilisé » représente pour eux une chance, il n’y a qu’un pas - que Bernard-Henri Lévy, dialoguant en mars 2008 avec l’écrivain arabe israélien Sayed Kashua à l’occasion du Salon du livre de Paris, franchissait joyeusement : « Vous ne parleriez pas l’hébreu, et vous ne le parleriez pas si bien et avec tant de grâce et de talent, si l’Etat d’Israël n’existait pas », avait-il le culot prodigieux de lui dire (3)...
Non seulement la majorité des gens, biberonnés à la propagande télévisuelle, cramponnés à leurs « principes » comme à des bouées de sauvetage, ne veulent même plus essayer de comprendre ce que vivent et ressentent des non-Blancs ou des non-Occidentaux, ne veulent plus essayer de se mettre à leur place ne serait-ce qu’un instant, mais ceux qui en ont encore le désir deviennent suspects, comme si, ce faisant, ils choisissaient leur camp, ou posaient un acte criminel. Déplacer un tant soit peu la perspective revient à trahir sa communauté, à se ranger du côté des barbares, des terroristes. Lorsqu’on a rendu compte, sur ce site, du livre Les filles voilées parlent, les quelques mails scandalisés qu’on a reçus en retour ne disaient pas simplement, comme c’était encore le cas en 2003, quand le « débat » sur le sujet a été lancé : « Je ne suis pas d’accord avec vous. » Cette fois, ils disaient : « Je suis atterré, je suis abasourdi, moi qui aimais tant vos livres... » Autrement dit : « Je vous croyais du côté de la culture, et vous étiez du côté de la barbarie. »
La divergence des points de vue, s’agissant du Proche-Orient, est particulièrement exacerbée. D’un côté, des Occidentaux, profondément marqués par le génocide des juifs d’Europe, et que le double ressort d’une mauvaise conscience mal placée et d’un vieux complexe de supériorité raciste conduit à accorder à Israël un chèque en blanc moral. De l’autre, des pays, des communautés, des individus épars, marqués par une tout autre histoire — ou pas, d’ailleurs —, qui ne comprennent pas pourquoi c’est aux Palestiniens de payer les crimes commis par des Européens ; qui sentent bien, pour certains d’entre eux, que, à travers l’abandon et l’écrasement de ce peuple, c’est leur vie à eux aussi que l’on insulte, que l’on traite pour rien ; et qui, voyant l’étau de la propagande se refermer sur eux, perdent peu à peu tout espoir de voir une issue à l’injustice. On leur souhaite de ne pas se laisser défigurer par la haine, de résister à ce que l’on veut faire d’eux. Mais il faut avouer qu’on a vu des années commencer sous des augures moins sinistres.(2) Lire aussi, dans Le Monde diplomatique de janvier 2009, « La mémoire refoulée de l’Occident », par Alain Gresh.
(3) « L’appel au boycott du Salon du livre est une prise d’otages », Libération, 13 mars 2008.
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Ce que les médias occidentaux ne diront jamais sur Israël |
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Il est évident qu’Israël n’aurait jamais pu lancer ses F 16 contre Gaza sans l’assurance d’une impunité internationale totale. Comme on s’y attendait, Washington a proclamé le « droit d’Israël à se défendre ». Plus hypocrites, le conseil de sécurité de l’ONU et l’UE ont appelé tous les protagonistes à cesser les hostilités, renvoyant dos à dos agresseur et agressé, colonisateur et colonisé, au mépris du droit international. Face à cette agression criminelle, les Etats arabes sont plus que jamais divisés entre la complicité des uns, à commencer par l’Egypte de Moubarak, et l’impuissance des autres qui se contentent de dénoncer une agression militaire par des communiqués de presse… |
Titre original: Les médias occidentaux au secours de l’agresseur israélien à Gaza http://oumma.com/Les-medias-occidentaux-au-secours 31 décembre 08 Si les retombées humaines et politiques de l’agression israélienne sont d’une gravité qui interpelle la conscience morale de tous les hommes libres, le rôle joué par les médias occidentaux dans la couverture de cette agression n’est pas moins abject. A défaut de pouvoir soutenir efficacement les vivants, nous insulterions la mémoire des morts de Gaza si nous ne démasquions pas la propagande sournoise des médias occidentaux dans cette bataille qui vise à asservir les esprits et à prévenir tout mouvement de solidarité avec le peuple palestinien en lutte pour ses droits nationaux légitimes. Dès le lendemain des frappes israéliennes, tous les médias occidentaux ont repris la fable consistant à présenter l’agression israélienne comme une réponse au lancement des roquettes du Hamas ! La disproportion des deux types d’action suffirait à susciter le doute parmi des enfants mais qu’importe pour ces médias pro-israéliens ! Le plus important est qu’ils s’acquittent de la tâche qui leur a été confiée dans cette guerre et sans laquelle l’opération israélienne risquait de perdre ses dividendes politiques. En effet, l’essentiel est de cacher le fait capital que cette agression a été préméditée et préparée depuis six mois dans le cadre d’un agenda stratégique régional qui dépasse de loin le conflit israélo-palestinien, agenda qui a sans doute été précipité par la perspective de la prochaine élection législative israélienne et la perspective de l’investiture du nouveau président américain. On peut toujours discuter des choix tactiques du Hamas et notamment de sa décision de ne pas reconduire une trêve qui s’est avérée un piège visant à étrangler la société palestinienne de Gaza en vue de neutraliser l’esprit de résistance de la population en recourant notamment à un embargo illégal et criminel. Mais il n’y a pas plus grand crime aujourd’hui que de chercher à faire endosser la responsabilité de l’agression israélienne par le Hamas comme tentent de le faire les régimes vendus de Moubarak et de Mahmoud Abbas. Ce que les médias occidentaux ne diront jamais est que l’agression israélienne contre Gaza, outre qu’elle était préméditée et préparée secrètement par l’état-major israélien depuis six mois, s’inscrit dans une logique stratégique bien définie, en concertation avec Washington, visant à imposer la « pax americana » dans la région du Moyen Orient. Dans ce projet de « pax americana », les rôles des acteurs régionaux sont définis par avance. L’Iran et la Syrie doivent être neutralisés par la mise en œuvre d’une stratégie de la tension graduelle. Isolement diplomatique, embargo économique et guerre psychologique devraient préparer le terrain à une agression militaire le cas échéant. La guerre de l’été 2006 contre le Hezbollah s’inscrivait dans cette logique visant à la fois à précipiter l’effondrement du front intérieur libanais, à créer un conflit artificiel entre la Syrie et le Liban et à enlever à la Syrie et à l’Iran un allié aux capacités mobilisatrices certaines. L’agression israélienne contre le Liban a lamentablement échoué grâce à la résistance admirable du Hezbollah mais aussi grâce à la maturité de la société libanaise dans son ensemble qui a déjoué le plan israélo-américain qui escomptait un scénario de guerre civile. L’évolution de la scène politique en Irak n’est pas pour rassurer les Américains et les Israéliens. Les actions suspectes de la soi-disant nébuleuse d’al Qaeda contre la population civile chiite n’ont pas donné le résultat escompté à savoir une guerre civile. Les forces de la résistance sunnite contre l’occupant américain ont compris le jeu américain et se sont retournés contre les groupes criminels d’al Qaeda et sont entrés dans une négociation intelligente avec le gouvernement irakien visant à redessiner la carte politique intérieure autour de la revendication majeure du retrait des forces d’occupation étrangère. La perspective d’une agression israélienne contre ses sites nucléaires a poussé, entre-temps, l’Iran à modérer son discours et sa politique à l’égard des Etats arabes voisins dans le but de leur enlever tout prétexte à une action hostile. Dans ces conditions, il restait aux Américains et aux Israéliens de frapper le « maillon faible » de la résistance régionale qui se trouve être malheureusement Gaza. Pourquoi Gaza qui constitue pourtant un symbole de la résistance héroïque du peuple palestinien est-il devenu un « maillon faible » dans le dispositif de la résistance ? La densité démographique, la radicalisation politique de la population comme en témoigne la victoire électorale du Hamas de juin 2007 et l’existence d’une organisation paramilitaire aguerrie auraient milité pour une insertion autrement plus honorable de Gaza dans le dispositif de la résistance régionale à la « pax americana ». Mais c’était sans compter sur l’acharnement criminel d’acteurs internationaux et régionaux autrement plus puissants à commencer par Israël qui n’a pas cessé depuis 2007 de planifier et d’exécuter un embargo criminel visant la capitulation de Gaza. Ce que les médias occidentaux ne diront jamais est que l’agression israélienne contre Gaza n’est que la continuation militaire de cette guerre qui ne dit pas son nom qui a commencé depuis juillet 2007. Ce que les médias occidentaux ne diront jamais est que cette guerre qui a déjà fait plus de 300 morts et un millier de blessés a commencé non pas le jour où les F 16 se sont lancés contre une ville sans défense aérienne mais bien le jour où Américains et Européens ont unanimement décidé de déclarer comme « terroriste » et de geler ses comptes bancaires une organisation qui vient de bénéficier de la majorité des suffrages de sa population ! La guerre médiatique occidentale a bien précédé la guerre tout court de l’aviation israélienne. L’isolement diplomatique de Gaza par les puissances occidentales qui a précédé et accompagné l’embargo économique et social exécuté par Israël a été facilité par la complicité des régimes arabes qui se sentaient politiquement menacés par la victoire électorale du Hamas. Cette complicité prend des formes variées. Le régime égyptien se charge d’enfermer la population de Gaza en faisant surveiller par son armée la seule porte d’entrée qui reste pour les habitants (Rafah). La monarchie saoudienne contribue à financer la bureaucratie de l’autorité palestinienne vendue de Mahmoud Abbas pour lui permettre de jouer son rôle policier contre la résistance. Il faut savoir que sans la corruption de l’argent saoudien et européen, la pseudo-autorité palestinienne ne tiendrait pas un seul jour. Les bureaucrates et les politiques européens n’hésitent pas à justifier leur « aide » économique et humanitaire à la population de Gaza par leur volonté de diminuer l’influence du Hamas, et plus généralement des organisations islamistes, parmi la population palestinienne ! Au-delà des F 16 israéliens, le peuple palestinien de Gaza a affaire à une véritable conspiration criminelle internationale que les médias occidentaux cherchent à couvrir en se faisant les relais passifs de la propagande israélienne. Le peuple palestinien paie dans le sang et la douleur les frais de l’Après-11 septembre. Sinon comment expliquer l’aveuglement généralisé dont font preuve ces médias qui ne ratent pourtant aucune occasion de se lamenter sur les atteintes aux droits humains sous d’autres cieux ? Mais ce que les médias occidentaux ne diront jamais est que le Hamas palestinien est un mouvement de libération nationale dont les noyaux fondateurs appartiennent à une mouvance idéologique, les Frères Musulmans, qui, tout en soutenant la résistance armée légitime contre l’occupation étrangère en Palestine, en Afghanistan et en Irak, s’est démarquée depuis longtemps de la violence politique dans les pays arabes et musulmans comme moyen d’accès au pouvoir et ce, malgré la répression systématique des régimes autoritaires en place. Cette mouvance condamne périodiquement les attentats terroristes qui ciblent aveuglément les civils dans le monde et qui sont généralement revendiqués par des groupuscules dits « salafistes » sans aucun rapport avec les Frères Musulmans. Ce que les médias occidentaux ne diront jamais est que l’agression israélienne censée contribuer à la « croisade » universelle contre le « terrorisme islamique », si elle réussissait à briser militairement et politiquement le Hamas à Gaza, risquerait de détruire le seul véritable rempart contre le « salafisme » armé. Ce n’est pas le pouvoir corrompu du Fatah de Mahmoud Abbas qui pourra endiguer la déferlante « salafiste » qui risque de trouver dans la tragédie de Gaza et la défaite du Hamas de quoi nourrir son discours apocalyptique et revanchard ! A moins que ce ne soit le but inavoué des stratèges de Washington et de Tel Aviv qui trouveraient ainsi dans le « choc des civilisations » un nouveau souffle dans cette période de morosité économique… Le fait de dénoncer la propagande mensongère des médias occidentaux ne doit à aucun moment nous amener à occulter la responsabilité des mouvements de libération arabe.La douleur et l’émotion légitimes suscitées par les scènes d’horreur des corps palestiniens déchiquetés par les missiles de l’aviation et de la marine israéliennes ne devraient pas nous empêcher de réfléchir sérieusement sur les voies et moyens à mettre en œuvre en vue de faire face à la guerre médiatique qui cultive l’amalgame entre islamisme et terrorisme. La tragédie de Gaza montre que l’enjeu de cette guerre médiatique n’est plus seulement d’ordre stratégique mais conditionne jusqu’à la mobilisation pacifiste à court terme contre un massacre à huis clos. Il n’est pas aisé de relever ce défi d’une guerre médiatique menée par des lobbies transnationaux possédant des ressources financières, technologiques et humaines sans commune mesure avec celles dont disposent les organisations militantes. Mais ce n’est pas une raison pour négliger cette bataille capitale. En fait, ce qui fait la force de frappe essentielle des médias occidentaux dans leur guerre mensongère contre la résistance du peuple palestinien, et des peuples musulmans en général, c’est la faiblesse idéologique et politique du front de résistance anti-impérialiste et anti-sioniste dans la région. Un des symptômes les plus évidents de cette faiblesse est l’incapacité à rendre plus visible aux yeux de l’opinion publique internationale et occidentale en particulier, sa nette démarcation de toutes les formes de terrorisme aveugle visant des populations civiles innocentes où que ce soit dans le monde. La résistance à l’occupation étrangère et à la tyrannie politique de régimes dictatoriaux perdrait de son efficacité si elle était déconnectée de la lutte contre l’intégrisme religieux qui nourrit le terrorisme aveugle, divise le front intérieur sur des bases artificielles et affaiblit les chances d’une solidarité internationale conséquente. Aujourd’hui, même les acteurs stratégiques qui devraient compter parmi les alliés objectifs et naturels du mouvement de libération arabe, comme la Russie et la Chine, restent dans l’expectative. Et pour cause. Eux aussi ont affaire à des mouvements sécessionnistes d’obédience musulmane sunnite qu’ils considèrent, à tort ou à raison, comme une menace pour leur sécurité nationale. Ils craignent par-dessus tout que ces mouvements soient manipulés par les Américains directement ou indirectement via l’Arabie saoudite. Même les syndicats européens semblent passifs face à la tragédie de Gaza, travaillés de l’intérieur par de puissants courants pro-israéliens, liés notamment à l’Internationale socialiste. Or ces courants n’auraient jamais influencé ces organisations avec l’aisance actuelle sans les provocations stupides des courants « salafistes » qui développent en Europe un discours réactionnaire qui se retourne finalement contre les peuples musulmans en butte au sous-développement et à la dictature et contre la communauté musulmane d’Europe qui souffre d’un climat de racisme et d’islamophobie croissant. Nul n’est besoin de chercher à savoir si les groupuscules de la mouvance pseudo-salafiste sont ou non manipulés par le Mossad et la CIA même si plusieurs indices ont montré dans un passé récent que pareille hypothèse n’est pas une vue de l’esprit. Il suffit de savoir qu’ils font objectivement le jeu des stratèges américains et israéliens et constituent le pain quotidien de la propagande des médias occidentaux pour les dénoncer et les combattre ! Ce qui se passe aujourd’hui à Gaza augure malheureusement de jours encore plus sombres pour toute la région. Si, en plus de notre incapacité à venir en aide à nos frères de Gaza, nous ne voulons pas insulter leur mémoire, ayons au moins le courage de comprendre d’où provient la force de nos adversaires, non pas pour capituler devant elle, mais pour mieux la démonter pierre après pierre. http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2009-01-01%2012:28:14&log=attentionm |
Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.
N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Eviter soigneusement les points clés de l’argumentation.
Rejeter le sujet de façon indignée ("jamais une chose pareille ne serait possible"). Jouer sur le sentiment d’incrédulité ("il y aurait eu des fuites", "ça se saurait", …)
Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présenté
Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.
Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que "excentrique", "extrême droite", "gauchiste", "terroriste", "conspirationniste", "radical", "fanatique", ou même "blonde" etc…
Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.
Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.
S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.
Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.
Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées
Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.
Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.
Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.
Les énigmes n’ont pas de solution. Etant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…
Eviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.
Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.
Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.
"You don’t bite de hand that feeds you", disent les Anglais. Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.
Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement
Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des "sources non valides" ou "des éléments sortis de leur contexte".
Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.
Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.
Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.
http://www.factum911.com/article-25504903.html
http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php
Au sommaire :
Le cri d'Eva pour une information digne de ce nom !
Ras-le-bol du journalisme à la Marie Drucker !
L'opinion d'un blogueur sur les relations médias-Sarkozy
et sur l'affaire du journaliste de Libération.
Rambo-Sarko en délicatesse avec les journalistes.
L'autocrate exaspère !
Le climat entre les journalistes et le gouvernement n'est pas très bon! L'opinion d'un blogueur : |
Cette année il y a eu plusieurs affaires concernant les journalistes, la protection des sources,....etc; j'ai en mémoire l'affaire Dasquié, l'affaire du journaliste de auto plus qui avait publié des photos d'une future voiture de renault.....etc. -Les moyens et le ton employé: en effet les policiers ont débarqué tôt le matin; le journaliste a été injurié devant ses enfants; il lui a été interdit de téléphoner(c'est à dire laisser les enfants seuls) - Et encore plus grave; si un journaliste ayant les moyens de se défendre se trouve traité de cette façon par la justice, qu'en est-il du citoyen ordinaire désemparé face à de telles mesures et qui n'a pas les moyens de se défendre ? |
http://contesurbains.over-blog.com/
Cette année, la Finance est reine.
Les financiers peuvent saccager la planète,
oui, ils peuvent tout se permettre,
ils restent impunis.
Ils sont même remerciés par des dons faramineux,
payés par une communauté exsangue !
Et pendant ce temps, les petits délinquants
et les délinquants en culottes courtes,
sont poursuivis d'une manière impitoyable,
scandaleuse.
Le génie de Laplote :
Sarkozy - vedette.
Sculptons-le avec Laplote !
http://laplote.over-blog.fr
La démocratie ne s'est jamais aussi bien portée !
Les Droits de l'Homme aussi....
Kouchner,
toujours axé
sur la défense des Droits de l'Homme,
comme en Irak,
ou en Yougoslavie,
guerres qu'il a soutenues....
Pendant ce temps, la Gauche rassemble
Enfin, autre événement majeur,
l'élection d'Obama.
Tout va changer.
Avec les mêmes !!!!
Ou l'art de berner le monde......
Ici, la lutte contre la pollution :
http://laplote.over-blog.fr
La grande conspiration
contre la Russie
Au moment où la propagande occidentale refabrique un « péril russe » pour mieux masquer l’énorme pression militaire que les Etats-Unis et leurs vassaux de l’OTAN exercent sur les frontières de la Fédération de Russie, il n’est pas inutile de citer un passage du livre écrit au sortir de la seconde guerre mondiale sous ce titre par deux historiens étasuniens MICHEL SAYERS ET ALBERT E. KAHN. La traduction française fut publiée en Avril 1947.
Le livre, bien qu’il soit difficile à trouver de nos jours, mérite bien sûr une lecture intégrale au moment où la nouvelle équipe étasunienne dirigeante s’apprête à livrer sur le « Grand échiquier » eurasien une nouvelle bataille pour l’hégémonie mondiale. Il revient à un sénateur US de tirer les enseignements de cette gigantesque et dramatique « partie d’échecs » qu’a été la seconde guerre mondiale.
Parlant au Sénat américain le 20 mars 1946, le sénateur Pepper, de l’Etat de Floride, avertit avec force du danger sinistre d’une nouvelle guerre :
« Pensant que sa philosophie est telle qu’elle ne sera jamais acceptée par les nations dominées par les trusts, la réaction ou les russophobes, la Russie est obsédée par de nombreuses craintes…
La Russie sait ce qu’est la guerre .C’est pourquoi sa crainte n’est pas imaginaire. E1le se développe sur son angoisse et ses souffrances. Elle nait des ruines fumantes, de ses régions dévastées, des 15 millions d’hommes de femmes et d’enfants - 50 fois nos pertes – qu’elle a perdu dans cette guerre, des 25 millions de gens que la guerre laisse sans foyer et misérables, de tous ceux qui marchèrent , affamés , mal vêtus et mal logés avec la volonté de vaincre ces ennemis qui, avec une barbarie cruelle et une atrocité indescriptible , envahirent le territoire de leur patrie et attaquèrent ses peuples.
La peur de la Russie est aggravée par les souvenirs du passé. Elle se souvient de l’été 1919, alors que les armées de 14 nations parmi lesquelles l’Angleterre, la France, la Chine, les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne menaient une guerre contre la nouvelle Union sur le sol soviétique.
La Russie se souvient de la lutte contre les Rouges, de la conspiration ouverte et organisée contre elle dans les plus grandes nations capitalistes du monde, qui se poursuivit après que les forces militaires étrangères eussent été retirées ou chassées d’U.R.S.S., longue période où elle était redoutée et haïe de tous et reconnue par personne.
Elle se souvient comment Hitler a été créé contre elle et comment on a refusé de l’inviter à Munich, où elle acquit virtuellement la certitude qu’Hitler l’attaquerait. Elle se souvient de la conspiration germano-italo-japonaise en vue de la détruire sous l’hypocrite prétexte d’un pacte anti-komintern et qu’aucune des nations fortes et puissantes n’a protesté contre cette agression projetée. »
http://socio13.wordpress.com/2008/12/24/la-grande-conspiration-contre-la-russie/#comment-9652
Quelques
médiamensonges
de guerre,
rappel !
Chaque guerre est précédée d’un grand médiamensonge. Aujourd’hui, Bush menace le Venezuela et l’Équateur. Demain, l’Iran ? Et après, à qui le tour ?
Avec, dans le rôle de la marionnette, le président Uribe, narcotrafiquant et massacreur d’Indiens (quatre millions de déplacés). Lequel Uribe prétend avoir trouvé dans l’indestructible ordinateur de Raul Reyes (FARC) des preuves du soutien de Chavez au « terrorisme » et de militarisation de la région.
Des journaux comme Le Monde répercutent cette campagne de propagande pour la prochaine guerre de Bush. Rappelons simplement combien de fois les mêmes États-Unis et les mêmes médias nous ont déjà manipulés. Chaque grande guerre est « justifiée » par ce qui apparaîtra plus tard (trop tard) comme une désinformation.
Inventaire rapide...
1. VIETNAM (1964-1975) :
MEDIAMENSONGE : Les 2 et 3 août, le Nord-Vietnam aurait attaqué deux navires US dans la baie du Tonkin.
CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : L’attaque n’a jamais eu lieu. C’est une invention de la Maison-Blanche.
VERITABLE OBJECTIF : Empêcher l’indépendance du Vietnam et maintenir la domination US sur la région.
CONSEQUENCES : Millions de victimes, malformations génétiques (Agent Orange), énormes problèmes sociaux.
2. GRENADE (1983) :
MEDIAMENSONGE : La petite île des Caraïbes est accusée de construire une base militaire soviétique et de mettre en danger la vie de médecins US.
CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Entièrement faux. Le président US Reagan a fabriqué ces prétextes de toutes pièces.
VERITABLE OBJECTIF : Empêcher les réformes sociales et démocratiques du premier ministre Bishop (qui sera assassiné).
CONSEQUENCES : Répression brutale et rétablissement de la mainmise de Washington.
3. PANAMA (1989) :
MEDIAMENSONGE : L’invasion vise à arrêter le président Noriega pour trafic de drogue.
CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Créature de la CIA, Noriega réclamait la souveraineté à la fin du bail du canal. Intolérable pour les USA.
VERITABLE OBJECTIF : Maintenir le contrôle US sur cette voie de communication stratégique.
CONSEQUENCES : Les bombardements US ont tué 2.000 à 4.000 civils, ignorés des médias.
4. IRAK (1991) :
MEDIAMENSONGE : Les Irakiens auraient volé les couveuses de la maternité de Koweït-City
CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Invention totale par une agence publicitaire payée par l’émir du Koweït, Hill & Knowlton.
VERITABLE OBJECTIF : Empêcher que le Moyen-Orient résiste à Israël et acquière son indépendance envers les USA.
CONSEQUENCES : D’innombrables victimes par la guerre, puis un long embargo y compris sur les médicaments.
5. SOMALIE (1993) :
MEDIAMENSONGE : Monsieur Kouchner se « met en scène » comme héros d’une intervention humanitaire.
CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Quatre sociétés US avaient acheté un quart du sous-sol somalien riche en pétrole.
VERITABLE OBJECTIF : Contrôler une région militairement stratégique
CONSEQUENCES : Ne parvenant pas à la contrôler, les États-Unis maintiendront la région dans un chaos prolongé.
6. BOSNIE (1992 - 1995) :
MEDIAMENSONGE : La firme US Ruder Finn et Bernard Kouchner mettent en scène de prétendus camps serbes d’extermination.
CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Ruder Finn et Kouchner mentaient. C’étaient des camps de prisonniers en vue d’échanges. Le président musulman Izetbegovic l’a avoué.
VERITABLE OBJECTIF : Briser la Yougoslavie trop à gauche, éliminer son système social, soumettre la zone aux multinationales, contrôler le Danube et les routes stratégiques des Balkans.
CONSEQUENCES : Quatre années d’une guerre atroce pour toutes les nationalités (musulmans, serbes, croates). Provoquée par Berlin, prolongée par Washington.
7. YOUGOSLAVIE (1999) :
MEDIAMENSONGE : Les Serbes commettent un génocide sur les Albanais du Kosovo
CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Invention pure et simple de l’Otan comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel.
VERITABLE OBJECTIF : Imposer la domination de l’Otan sur les Balkans, et sa transformation en gendarme du monde. Installer une base militaire US au Kosovo.
CONSEQUENCES : Deux mille victimes des bombardements OTAN. Nettoyage ethnique du Kosovo par l’UCK, protégée de l’Otan.
8. AFGHANISTAN (2001) :
MEDIAMENSONGE : Bush prétend venger le 11 septembre et capturer Ben Laden
CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Aucune preuve que ce réseau existe. De toute façon, les talibans avaient proposé d’extrader Ben Laden.
VERITABLE OBJECTIF : Contrôler militairement le centre stratégique de l’Asie, construire un pipeline permettant de contrôler l’approvisionnement énergétique de l’Asie du Sud.
CONSEQUENCES : Occupation de très longue durée, et forte hausse de la production et du trafic d’opium.
9. IRAK (2003) :
MEDIAMENSONGE : Saddam posséderait de dangereuses armes de destruction, affirme Colin Powell à l’ONU, éprouvette en main.
CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : La Maison-Blanche a ordonné à ses services de falsifier des rapports (affaire Libby) ou d’en fabriquer.
VERITABLE OBJECTIF : Contrôler tout le pétrole et pouvoir faire chanter ses rivaux : Europe, Japon, Chine...
CONSEQUENCES : L’Irak plongé dans la barbarie, les femmes ramenées à la soumission et l’obscurantisme.
10. VENEZUELA - ÉQUATEUR - (2008 ?) :
MEDIAMENSONGE : Chavez soutiendrait le terrorisme, importerait des armes, serait un dictateur (le prétexte définitif ne semble pas encore choisi).
CE QU’ON SAIT DEJA : Plusieurs médiamensonges précédents se sont déjà dégonflés : Chavez tirant sur son peuple, Chavez antisémite, Chavez militariste... Mais la diabolisation continue.
VERITABLE OBJECTIF : Les multinationales US veulent garder le contrôle du pétrole et des autres richesses de toute l’Amérique latine, ils craignent la libération sociale et démocratique du continent.
CONSEQUENCES : Washington mène une guerre globale contre le continent : coups d’État, sabotages économiques, chantages, développement de bases militaires près des richesses naturelles..
Bref, chaque guerre est précédée et « justifiée » par un grand médiamensonge. Et notre inventaire est loin d’être complet !
Empêcher les guerres, c’est démasquer ces médiamensonges le plus tôt possible et le plus largement possible. Merci de diffuser ce texte, de le traduire si possible (la version espagnole arrive bientôt), et de nous communiquer ces traductions. Dans la guerre de l’info, la véritable force, c’est vous !
Michel Collon.info
Sioniste et Néosioniste ? La communauté religieuse juive de France, composée parait-il de 600.000 personnes, chiffre inchangé depuis des lustres, dont un nombre significatif de bi-nationaux israélo-français, est aujourd’hui prise en otage au plan politique par - l’idéologie sioniste : Israël à tout prix et intégrisme communautariste, et - l’idéologie néosioniste : Avoir raison et dominer en instrumentalisant les juifs et les nazis, la Shoah et Israël, - Les deux pouvant être ensemble et globalement qualifiées d’idéologie néosioniste, puisque le sionisme d’origine visant la création d’un état israélien n’a plus aucun sens à exister, le but étant atteint. La plus grande arnaque mondiale de l’idéologie sioniste a été de faire croire via les mass-médias ultra-libéraux, aux ordres des vendeurs d’armes et de pétrole, au concept de "guerre contre le terrorisme" (indispensable à la poursuite de la politique coloniale d’extrême-droite israélienne), une expression qui n’a aucun sens puisque par essence on ne peut combattre le terrorisme que par des actions secrètes de renseignement, ce qui se faisait bien avant le 11 septembre 2001. L’idéologie néosioniste met en oeuvre des outils sémantiques et des manipulations mentales et politiques qui permettent d’asseoir son pouvoir et d’avoir raison, presque quel que soit le sujet dont on parle. Et pas seulement comme beaucoup le croient au sujet du seul conflit israélo-palestinien, ou de sujets liés à la communauté juive. Ainsi, on instrumentalise les juifs, la Shoah, et surtout les clichés antisémites, pour développer tous les pouvoirs ultra-libéraux et museler toutes les résistances antilibérales, voire même simplement "gauchistes" ou "sociales". Par exemple, toute critique des plus riches ou même de la richesse, deviendra antisémite dans une société corrompue par le néosionisme. Ou aussi, tout autre communautarisme que le juif deviendra antisémite, directement ou indirectement. Egalement, toute recherche de vérité historique sur des thèmes susceptibles de relativiser le caratère absolu de la Shoah, devenue un outil néosioniste dans leur idéologie et leurs pratiques, se trouvera entravée. La compétition des mémoires et la hiérarchie des souffrances sont des outils de censure utilisés par les néosionistes, avec l’accusation ultime : le négationnisme. Autre exemple : Toute recherche de simple application de l’égalité républicaine entre communautés se heurtera à l’intox du "rôle positif de la colonisation". Le néosionisme, c’est l’arme absolue pour gagner à tous les coups en faisant de sales coups avec une sale méthode. C’est une insulte au judaïsme, une perversion politico-religieuse, une insulte à tous les juifs qui veulent simplement un respect de leurs croyances, de leurs pratiques, et de leur histoire. Lobbyistes politiques, ni aléatoires, ni communautaires : Si la répartition des gens dans les médias était fonction des compétences, elle serait aléatoire et proportionnelle en fonction des religions et communautés. C’est à dire que sur 100 personnes qui défilent à l’écran par exemple, vous devriez voir grosso modo 1 Juif, 10 Noirs, 10 Arabes, 5 Asiatiques, et 74% qui ne sont ni l’un ni l’autre. Ou si l’on ne parle que religion, 1 judaïque, 5 musulmans, 5 divers, 40 chrétiens et 50 athées. Or, la répartition constatée n’est pas du tout celle-là. Il existe une sous-représentation alarmante des Noirs, des Jaunes, des Arabes, mais aussi des Musulmans. Par contre, sur 100 personnes, vous voyez à l’écran près de 50 Juifs là où vous devriez en voir 1 seul, et vous voyez 50 non-Juifs là où vous devriez normalement en voir 99. Mais sur 100 personnes qui défilent à l’écran, vous voyez aussi 50 sionistes juifs et 30 néosionistes non-juifs, et 20 personnes "diverses" seulement. Le communautarisme Juif n’explique pas seul cette surreprésentation. Les autres communautarismes, noir, arabe, ou musulman ou catholique ou protestant, devraient également avoir placé leurs lobbyistes, or ce n’est pas le cas. C’est bien le lobbying politique néosioniste qui amène une très forte proportion de Juifs à condition qu’ils soient sionistes, mais aussi donc la quasi-inexistence médiatique de Juifs non sionistes. C’est aussi le lobbying politique néosioniste qui impose dans les médias une grande proportion de néosionistes non-Juifs, et le rejet de non-sionistes ou de personnes simplement indifférentes à cette idéologie. Le lobbyisme néosioniste écrase tout débat ouvert : Les débats ne sont pas équilibrés. Dans la plupart des débats de société vous trouverez au moins un représentant de la communauté juive, ce n’est pas le cas en général pour les autres communautés minoritaires. Vous y trouverez toujours plusieurs idéologues néosionistes. Souvent même, sur des sujets très sensibles comme Israël ou Bush ou les pays arabes, vous trouverez 100% de débatteurs juifs, qui ne diront pas la plupart du temps leur partialité dans le débat. Imagine-t-on un débat sur les Noirs sans Noir ? Un débat sur les Noirs avec uniquement des Noirs ? Quel équilibre de débat ? Quand un débat comporte un antisioniste, vous trouverez toujours pour l’encadrer une forte majorité et des "calibres" néosionistes. Des émissions se font une spécialité de ce genre de manipulation. Il s’agit de C DANS L’AIR / FRANCE 2 de Yves Calvi, RIPOSTES / FRANCE 5 de Serge Moati, ARRET SUR IMAGES / FRANCE 5 de Daniel Schneidermann, Chez FOG / FRANCE 5 de Franz Olivier-Giesbert, EN APARTE / CANAL + de Pascale Clark, ESPRITS LIBRES / FRANCE 2 de Guillaume Durand, LE DROIT DE SAVOIR / TF1 de Charles Villeneuve, LES ENFANTS DE LA TELE / TF1 de Arthur, T’EMPECHE TOUT LE MONDE DE DORMIR / M6 de Marc-Olivier Fogiel. Les chaines de télévision les plus idéologues néosionistes sont Direct 8, BFM, i Télévision, LCI, France 2, France 5, M6, sans oublier Arte, qui "entretient la flamme" au moins deux soirs par semaine... Comment s’est dévoilé le réseau dominant néosioniste juif, puis le non-juif? Les réseaux néosionistes sont particulièrement visibles dans l’axe du bien américano sioniste dominé par les évangéliques faucons américains, pas juifs puisque chrétiens-protestants, mais plus sionistes même que les israéliens. En France, contrairement à l’Angleterre par exemple, la mise au jour de ces réseaux, contrairement à d’autres réseaux moins fermés et moins complotistes, est rendue difficile par la chape de culpabilité et de diabolisation liée au crime contre l’humanité perpétré par les nazis sur des juifs et d’autres minorités. Mais pour qui a suivi régulièrement les programmes de la Télévison Française Juive (TFJ), surtout deuxième formule, qui avait peu à voir avec la communauté juive mais tout à voir avec cette idéologie belliqueuse et coloniale qui l’instrumentalise, il n’y a plus de doutes sur l’importance du réseau néosioniste en France. Cette télé a en effet passé des mois à signaler à ses télespectateurs, supposés être massivement juifs, qui est juif et qui ne l’est pas dans le Paysage Audiovisuel Français. Tous les jours on pouvait publiquement établir de véritables listes de juifs, souvent se confondant, mais pas toujours, avec des listes de sionistes, et ceci impunément, sans aucune inquiétude sur les conséquences possibles de leur démarche. Car en effet dans presque chaque émission on posait la question aux nouveaux venus "Etes-vous Juif ?"... L’animateur Jacky en avait même fait une véritable spécialité dans son Rabby Jacky Show (version 1 de TFJ). Cette télé dite "juive" mais furieusement sioniste surtout dans sa deuxième version quasiment israélienne, a disparu brutalement et sans explication. Chacun peut se douter de la raison principale de ce coup d’arrêt. Contrairement à KTO, télévision catholique voisine de la première sur les canaux, TFJ ne s’est jamais contenté de la démarche religieuse, mais a toujours mélangé la politique politicienne avec les croyances et pratiques auxquelles est supposé se limiter le judaïsme dans un pays laïque comme la France. Le Vatican n’est pas non plus Israël. Du fait de ces confusions graves, il est devenu impossible à un juif non sioniste, ou "pire", antisioniste, d’apparaître à la télévision française, et ceci uniquement pour raison politique et idéologique ! Mais ce n’est pas pour autant que les personnes qui se disent juives ne sont pas présentes dans les médias. C’est même tout le contraire. Les Juifs, mais uniquement ceux qui sont clairement sionistes, sont largement surreprésentés dans les médias : plus de 50% des gens qui y ont accès. Pour ces personnes, ce n’est plus l’étiquette "Juif", l’étoile jaune diront certains, qui fait office de passeport. Mais bien l’accord, presque corps et âme, avec l’idéologie politique d’hégémonie élitiste et de colonisation d’appropriation, dont le coeur bat en Israël. Ces personnes ne sont en réalité plus juives, au sens religieux du mot. Elles sont sionistes, au sens exclusivement politique. Ces personnes du lobby sioniste, qui se disent juives (50% du PAF visible), sont rejointes par des personnes qui ne sont pas ou ne se disent pas juives, mais qui partagent le même idéal politique du sionisme (30% du PAF visible), soit par antisémitisme sournois (concentrer tous les juifs en Israël pour s’en "débarasser"), soit par compassion avec les victimes d’une histoire terrible, soit par antisémitisme clientéliste (les juifs seraient puissants et riches donc je me fais promouvoir par eux), soit par simples relations familiales (ma belle-fille est "juive", donc je défends "les juifs"), soit tout simplement parce qu’on calcule l’utilité de flatter un supérieur qui met en avant sa "judaïté". Ce lobbying n’a donc aucun intérêt à être scruté du point de vue de la judaïté. Une liste de juifs des médias n’a aucun sens sans une approche politique. Même si elle peut en avoir dans une approche anticommunautariste, comparative avec les communautés musulmanes ou arabes, ou chrétienne, ou franc-maçonne, ou avec la communaté de couleur de peau noire, ou jaune, par exemple. Par contre une liste des personnes véhiculant une idéologie sioniste, une liste des néosionistes des médias (sionistes juifs et néosionistes non-juifs), permet de mesurer l’impact politique du néosionisme en France. C’est donc une liste des sionistes des médias qui est proposée ci-dessous. Elle montre que le PAF est largement dominé par cette idéologie pourtant contraire aux fondements de la République et aux droits de l’Homme. Il est aussi important de signaler la marge de manoeuvre résiduelle de l’antisionisme ou du non-sionisme dans les médias. Ainsi il est signalé également plus bas une liste des gens des médias français qui ont démontré une ouverture idéologique démontrant qu’ils ne sont visiblement pas néosionistes. Liste des idéologues Sionistes juifs et Néosionistes non-juifs des médias français: - Adeline HAZAN - Airy ROUTIER - Alain AFFLELOU - Alain DEVAQUET - Alain DUHAMEL - Alain FINKIELKRAUT - Alain GEISMAR - Alain GENESTAR - Alain GERBER - Alain KRIVINE - Alain MINC - Alain POHER - Alain SUSSFELD - Alain VEINSTEIN - Alain-Gérard SLAMA - Alexandre ADLER - Alexandre ARCADY - Alexandre BENMAKHLOUF - Alexia LAROCHE-JOUBERT - Amirouche LAIDI - André ESSEL - André GLUCKSMANN - André KASPI - André MANOUKIAN - André ROSSINOT - André SANTINI - André SANTINI - Anne ROUMANOFF - Anne SINCLAIR - Anne TRISTAN - Anne-Sophie LAPIX - Anne-Sophie MERCIER - Annick TOUBA - Ariel WIZMAN - Arielle DOMBASLE - Arlette CHABOT - Arnauld CHAMPREMIER-TRIGANO - Arno KLARSFELD - ARTHUR ESSEBAG - Arthur NOTEBART - Axel KAHN - Béatrice SCHONBERG - Benjamin CASTALDI - Benoît DUQUESNE - Benoît RAYSKI - Bernard BENYAMIN - Bernard DE-LA-VILLARDIERE - Bernard GUETTA - Bernard KOUCHNER - Bernard MARIS - Bernard TAPIE - Bernard WERBER - Bernard-Henri LEVY - Bertrand DELANOE - Blandine KRIEGEL - Brice HORTEFEUX - Brice LALONDE - Brice TEINTURIER - Bruno SOLO - Calixthe BEYALA - Candice MAHOUT - Carine BLOCH - Carole GAESSLER - Caroline DIAMENT - Caroline FOUREST - Catherine CEYLAC - Catherine MATAUSCH - Catherine NAY - Catherine VAUTRIN - Charles AZNAVOUR - Charles BEIGBEDER - Charles CECCALDI-RAYNAUD - Charles FITTERMAN - Charles MELCER - Charles VILLENEUVE - Charlotte GAINSBOURG - Christian BLANC - Christian CLAVIER - Christian LEHMANN - Christian PONCELET - Christine ANGOT - Christine CLERC - Christine OCRENT - Christophe BARBIER - Christophe DECHAVANNE - Christophe HONDELATTE - Claire CHAZAL - Claude ASKOLOVITCH - Claude BARTOLONE - Claude ESTIER - Claude GOASGUEN - Claude HABIB - Claude IMBERT - Claude LANZMAN - Claude LELOUCH - Claude SARRAUTE - Claude WEBER - Clélia COHEN - Clément WEILL-RAYNAL - Clémentine AUTAIN - Colette FELLOUS - Corinne LEPAGE - Corinne TAPIERO - Cyril HANOUNA - Daniel BENSAÏD - Daniel COHN-BENDIT - 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Pierre-Gilles de GENNES - Rachid ARHAB - Rachida DATI - Raphaël ENTHOVEN - Raphaelle SCHAPIRA - Raymond FEDERMAN - Raymond LAMONTAGNE - Raymond LEVY - Raymond TRIBOULET - Razzie HAMMADI - Renaud MUSELIER - René GOSCINNY - Richard ANCONINA - Richard BERRY - Richard RECHTMAN - Rika ZARAI - Robert BADINTER - Robert HOSSEIN - Robert MENARD - Robert MISRAHI - Roger CUKIERMANN - Roger FAJZYLNBERG - Roger HANIN - Roger KAROUTCHI - Roland CASTRO - Roland CAYROL - Roland PEREZ - Roland TIMSIT - Romain GOUPIL - Romain HATCHUEL - Rudy SALLES - Ruth ELKRIEFF - Ruth STEGASSY - Samuel BENCHETRIT - Samuel ETIENNE - Sarah LELOUCH - Sarah PITKOWSKI - Serge ADDA - Serge HEFEZ - Serge JULY - Serge KLARSFELD - Serge MOATI - Serge RUFFY - Shalom TOURGEMAN - SHIREL DJAOUI - Simone VEIL - SMAIN - Sophie BESSIS - Sophie GAREL - Steevy BOULAY - Stéphane GUILLON - Stéphane POCRAIN - Sylvain ATTAL - Sylvain MIMOUN - Thérèse AILLAUD - Thierry ARDISSON - Thierry LEVY - Thomas HUGUES - Tomer SISLEY - Tony DREYFUS - Tristan MENDES-FRANCE - Valerie ABECASSIS - Valérie BENAIM - Valérie MAIRESSE - Valéry ZEITOUN - Véronique GENEST - William GOLDNADEL - William KLEIN - William LEYMERGIE - Wolf-Hervé FRIEDMAN, - Xavier COUTURE - Yann-Houllier BOUTANG - Yvan ATTAL - Yvan LEVAÏ - Yves CALVI - Yves DERAI - Yves JEGO - Zaki LAÏDI 500 personnes, dont une grande partie non juives, ne peuvent pas être confondues ou assimilées à 600.000 personnes qui ont en commun normalement de partager une croyance et des pratiques d’ordre religieux, quelles que soient leurs idées politiques sur Israël ou autre chose. Liste de personnalités non-sionistes des médias - Christophe Alévêque - Josiane Balasko - Emmanuelle Béart - Guy Bedos - Stéphane Bern - Stéphane Blakowski - Didier Bourdon - Francis Cabrel - Bernard Campan - Pierre Carles - Sébastien Cauet - Clémentine Célarié - Alain Chabat - François Cluzet - Charles Berling - Rony Brauman - Dieudonné - Mireille Dumas - Albert Dupontel - Bernard-Pierre Donnadieu - Roland Dumas - Charles Enderlain - Mr Jacques Gaillot - Thierry Guerrier - Groland - Serge Halimi - Yvan Le Bolloch - Philippe Lefait - Pascal Légitimus - Noël Mamère - Bruno Masure - Edgar Morin - Omar et Fred - Daniel Prévost - Audrey Pulvar - Bernard Rapp - Renaud - Tariq Ramadan - Pierre Richard - Denis Robert - Claude Sérillon - Frédéric Taddéï - Bertrand Tavernier - Niels Tavernier - Manu Tchao - Alexis Tregarot - Michael Youn Avertissement nécessaire: Les internautes lecteurs et lectrices de cet article sont informés que celui-ci ne contient rien qui relie ni directement ni indirectement les noms des personnes cités avec une appartenance religieuse ou ethnique spécifique, ni à aucune appartenance politique déclarée publiquement dans le cadre d’un fonctionnement habituel d’institutions politiques classiques. La caractéréristique commune des personnes des deux listes (qui ne sont pas gérées ni mises à jour au sens de fichiers informatiques), est d’être soit promoteur régulier dans ses déclarations publiques ou actes publics (liste 1), soit non-promoteur dans ses déclarations publiques (liste 2), d’une instrumentalisation du génocide de Juifs par les nazis, des Juifs et des nazis, ainsi que de la tragédie liant Israël et la Palestine, instrumentalisation assimilable à une idéologie politique consistant à obtenir par le chantage un assentiment ou un accord sur un thème de discussion en cours. Par la consultation de cette page, vous reconnaissez avoir pris connaissance qu’elle ne contient en aucun cas une "liste de juifs", et que vous pourriez être l’objet de graves poursuites en justice si vous utilisiez cette expression pour qualifier cet article. ___________ Article mis à jour sur le site "Les Ogres" en février 2007. |
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Source : LesOgres Liste des 500 sionistes et néosionistes des media (non exhaustive hélas, à vous de la compléter). |
relier les points : guerre de terreur et sionisme mènent la danse
http://bridge.over-blog.org/article-26137917.html
http://futurquantique.org/big-brother/523-relier-les-points-guerre-de-terreur-et-sionisme-menent-la-danse
La Bataille du Discours, Avant-propos
par Israël Adam Shamir, p. 11-17, BookSurge 2008
http://www.amazon.fr/Bataille-discours-Israel-Adam-shamir/dp/1439211434
Traduction par Marcel Charbonnier
[Inscription sur le tank: “Today Baghdad, Tomorrow Paris”]
Sur ce tank, photographié sur la terre irakienne, on peut lire le slogan : « Aujourd’hui à Bagdad, demain à Paris ! ». Durant la guerre en Irak, aux jours de l’opposition de Jacques Chirac à l’agression des Etats-Unis, cette animosité était très répandue parmi les Yankees : en la France, ils voyaient leur pire ennemi. Mais le pire qu’ils aient pu commettre, c’était de rebaptiser les « French Fries » (les frites) en « Freedom Sticks » (bâtonnets de la Liberté), ce qui a beaucoup fait s’esclaffer les gens intelligents. Toutefois, quelques années plus tard, ce slogan est devenu la réalité : après la prise de Bagdad, Paris aussi est tombé aux mains des forces américaines. Pour installer un fantoche américain à Bagdad, les Américains avaient dû se battre durant plusieurs semaines. Mais le fantoche américain du Palais de l’Elysée y a été installé sans qu’on ait eu à tirer la moindre balle.
En dépit de son look de Panthère Rose, Sarkozy restera comme un des personnages les plus sinistres de l’histoire de France. La France avait été le seul pays, au monde, qui eût réussi à se débarrasser de l’occupation yankee ; c’est désormais du passé. Le Président Sarkozy a décidé de détricoter le grand œuvre de Charles de Gaulle, lequel avait réussi à chasser l’armée américaine d’occupation et à placer l’armée française sous le contrôle de la nation. Sarkozy a remis l’armée française sous la coupe de l’Otan. Il a envoyé des soldats français en Afghanistan, versant leur sang sur l’autel de la soumission à l’atlantisme. Dans un de ces discours pompeux dont il a le secret, il a juré « de ne pas livrer l’Afghanistan » [aux Afghans, j’imagine…] « Une guerre est en cours, dans ce pays – une guerre contre le terrorisme, contre le fanatisme, une guerre que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre, et que nous ne perdrons pas ! » Il n’a fait que répéter les propos tenus par Jacques Doriot, lorsque celui-ci décida d’envoyer des ‘volontaires’ français se battre aux côtés du Troisième Reich, contre l’Union soviétique.
Alors : « Bienvenue en France occupée » ? Oh non : quelle absurdité ! La vie n’est pas si horrible : les cafés sont ouverts, les théâtres sont pleins, les Français sont libres de s’exprimer, allez-vous objecter. Mais, sous l’occupation allemande, les cafés étaient tout aussi pleins, et les Halles étaient tout aussi achalandées. Récemment, il y a eu une exposition de photos prises par André Zucca, intitulée « Les Parisiens sous l’Occupation », et cette expo nous a rappelé que le train-train quotidien se déroulait comme d’habitude, même alors. Maimonide a écrit, très sagement, que la vie continuera comme d’habitude, même une fois le Messie venu : le soleil se lèvera, puis il se couchera, les filles tomberont amoureuses, et les gars se battront.
Sans même y prendre garde, la France –et avec elle l’Europe– est passée de l’ère de la démocratie à la tyrannie du libéralisme totalitaire, fondé sur trois pouvoirs a-démocratiques et non élus –celui des banques, celui des médias et celui des juges– et soutenu par les armées et par les banques des USA. Cette tyrannie sans nom n’a pas non plus de visage : nous n’élisons pas ceux qui tiennent notre sort en leurs mains ; nous ne les connaissons même pas, ni ce qu’ils veulent faire de nous, mais nous en ressentons le pouvoir écrasant.
Les essais ici réunis ont été écrits principalement en Israël/Palestine, et ce lieu de leur écriture m’a rendu particulièrement sensible à un trait étrange, et quelque peu inattendu, de la nouvelle tyrannie : généralement dépourvue de tout sentiment humaniste, elle est extrêmement partiale, dès lors qu’il s’agit des juifs (en leur faveur, bien entendu). Pour un centième de ce que font les juifs, quotidiennement, les Palestiniens peuvent être affamés jusqu’à ce que mort s’ensuive, les Libanais bombardés, les Iraniens vitrifiés et les Russes ostracisés. Ce sont les hauts postes tenus par des juifs, dans les trois branches non-élues du pouvoir, qui fournissent une explication d’une telle partialité.
Des médias scandaleusement partisans
Les hommes politiques français le sentent bien : à chaque fois qu’un juif est blessé, tous les dirigeants politiques français se précipitent à son chevet, et des milliers d’hommes et de femmes bien intentionnés défilent, en solidarité. Si le mur d’une synagogue est sali de graffitis, le président de la République accourt, afin de faire part de sa colère et de sa tristesse. Mieux vaut nier la Création du monde et la Crucifixion du Christ que douter de la suprême importance de l’Holocauste, cette nouvelle religion élitiste et antidémocratique, fondement de l’interventionnisme et de la supériorité des riches-et-puissants. Bien que ce culte démente la soi-disant séparation de l’Eglise et de l’Etat, nul émule de Voltaire n’écrase l’infâme et, quand bien même y en aurait-il un qui le veuille, la République a de nouvelles prisons, qui valent bien celle de la Bastille.
Essayez seulement, pour voir, de formuler la moindre critique au sujet de l’apartheid à direction juive en Palestine, de ses racines historiques et idéologiques. On ne vous expédiera pas dans un camp, c’est vrai, mais on vous submergera sous les pénalités jusqu’à vous faire disparaître. Mon ouvrage consacré à cette question, The Galilee Flowers, a été publié en plusieurs langues et dans beaucoup de pays, tant en Europe qu’ailleurs. Il a été publié, également, en France, sous le titre L’Autre Visage d’Israël. Mais il n’y a qu’en France que la première édition de ce livre a été brûlée, sur les injonctions du CRIF, et que l’éditeur de la deuxième édition a été condamné à une amende d’un montant de quinze mille euros.
Ainsi, moi, qui suis Israélien, j’ai été poursuivi par le CRIF pour manque de respect envers les juifs, et un tribunal français a reçu la plainte transmise par la LICRA. Y a-t-il une autre communauté, existe-t-il une autre religion ou un autre groupe de personnes qui jouissent d’une telle protection ? Ne vous y trompez pas : ces jugements ne sont nullement fondés sur le droit, mais uniquement sur son interprétation biaisée. Quand un raciste antimusulman est poursuivi pour offense à l’Islam, les tribunaux rejettent, indignés, de telles plaintes, au nom de la liberté d’expression. En fait, les tribunaux ne jouissent jamais d’une totale liberté de décision : ils sont susceptibles d’accepter une plainte afin de protéger la dignité de quelqu’un, ou bien ils peuvent la rejeter, afin de protéger les libertés. Les juges sont des êtres humains : ils savent surtout ce qui est bon pour eux-mêmes. S’ils interdisaient les attaques contre l’Islam, tout en autorisant la critique de la judéité, ils pourraient probablement dire adieu à leur promotion, pour commencer… Aujourd’hui, les juifs sont dans la position de l’aristocratie sous l’ancien régime : ils sont au-dessus de toute critique et il est tout simplement inenvisageable de les mettre en cause.
Nombreux sont ceux qui ont remarqué les origines juives de Sarkozy. Mais cela ne veut pas dire grand-chose. Si vous voulez observer ce que sont le véritable sycophantisme et l’authentique soumission aux juifs, alors écoutez plutôt Fadela Amara, la secrétaire d’Etat française (d’origine algérienne) chargée de la Politique de la Ville*. Pour elle, seuls importent la souffrance juive, les droits juifs, la mémoire juive. Et rien d’autre ; ni les peines des Français, ni celles de son propre peuple. Elle donne de la voix pour défendre le sang de responsables juifs potentiellement déloyaux. Elle « regrette » le malheur des Algériens ou des Africains colonisés, mais « cela ne saurait être comparé » au sort des juifs. Elle hait le Hamas, le gouvernement palestinien démocratiquement élu, elle abhorre le président de l’Iran ; elle soutient les caricatures et les films antimusulmans, et se elle sent comme chez elle en Israël.
Un autre ministre, celui des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, fut le gauleiter de l’Otan au Kosovo occupé ; sous son administration bienveillante, des milliers de Kosovars de la « mauvaise » ethnie ou de la « mauvaise » croyance religieuse ont été chassés de chez eux, ou tués. Aujourd’hui, il vous gouverne. Sioniste et activiste droit-de-l’hommiste, il a soutenu toutes les interventions militaires fondées sur les « droits de l’homme » : bombardements de la Serbie, invasion de la Somalie, invasion de l’Irak… (Remplissez les pointillés…) Il a gouverné le Kosovo conquis par l’Otan, et il a autorisé ses chouchous, les gangs albanais, à brûler des églises et à expulser les Serbes. Aujourd’hui – normal – il soutient les plans d’attaque de l’Iran fomentés par Bush, et les projets israéliens d’étranglement de Gaza.
Tout sauf Sarkozy.com
Ni Sarkozy, ni Kouchner ne seraient parvenus au pouvoir, si ces puissances non-élues que sont les médias, les banques et la justice, n’avaient pas comploté contre votre liberté, placé BHL et Finklelkraut à l’intérieur de chaque téléviseur et de chaque poste de radio, arrêté et jeté en prison des gens pensant différemment, et financé exclusivement certains projets bien particuliers, à l’exclusion de tous les autres.
Il faut réinstaurer la démocratie ; les pouvoirs non-élus doivent être placés sous le contrôle des électeurs.
Ce qui se passe en France préoccupe énormément le monde entier. La France était un phare de civilisation, un bastion de culture et le pays par excellence où il faisait bon vivre.
Nous, les milliards d’étrangers, nous aimerions que vous restiez à la hauteur de vos glorieuses traditions françaises. Nous en vous conjurons : ne devenez pas, à votre tour, des clones produits en masse !
Israel Adam Shamir
Jaffa
*La gauchiste (de service) de Sarkozy (extraits)
par Adara Primor, le 26 août 2008, in Haaretz (Israël)
https://www.haaretz.co.il/hasen/pages/ShArtStEngPE.jhtml?itemNo=971505
Fadela Amara (43 ans), secrétaire d’Etat à la Politique de la Ville, est féministe et célibataire, militante dans l’âme et elle a l’anti-islamisme dans le sang. Bien que liée à la gauche idéologique, elle est ministre dans un gouvernement de droite…
Comme chez elle, en Israël
Amara dit qu’en Israël, elle s’est sentie, de fait, comme chez elle.
L’Holocauste : incomparable
L’Algérie : « Il est exact que mon père, né sous le colonialisme, était privé de ses droits. Il n’avait pas pu aller à l’école, et je ne peux que regretter ces « intervalles malheureux » qui parsèment l’histoire de la France. Mais il n’y a rien de commun, en cela, avec la Solution finale. Le terrible Holocauste fut l’acte le plus barbare auquel le monde ait eu jamais à faire face. Cela n’est comparable à absolument rien d’autre. Même pas au génocide, au Rwanda. »
Mais, au Rwanda, il s’agissait d’un génocide organisé, cependant ?
« Certes, mais il n’avait pas été planifié, ni mis à exécution, de la même manière, mécaniste et perverse. A mon avis, le piège auquel certains intellectuels tentent de recourir en mettant tout sur le même plan, au nom d’une sorte de compétition entre les différentes mémoires, représente le summum de l’antisémitisme. C’est là un acte d’antisémitisme de luxe… L’antisémitisme est en train de revenir, sous une nouvelle formule, dans les banlieues, où les Islamistes ont pourri le cerveau de nos gamins. Si nous avions rempli nos rôle comme il aurait fallu, et si nous avions radicalement réduit l’antisémitisme en France, y compris dans l’administration, nous n’assisterions pas, aujourd’hui, dans les banlieues, à sa forme islamiste, ni à son discours, qui a des tonalités fascistes. Tout cela, c’est le résultat de notre lâcheté, et aussi du fait que nous n’avons pas voulu l’admettre, que nous voulions ne pas savoir.
Soutenez-vous la proposition controversée du Président Sarkozy, d’assigner à chaque élève des écoles élémentaires la tâche de se souvenir d’un enfant juif particulier ayant péri dans l’Holocauste ?
« Oui. Je suis si terriblement angoissée à l’idée que cela puisse se produire à nouveau, que je ferais n’importe quoi à ce sujet. L’idée de l’adoption de la mémoire d’un enfant disparu dans l’Holocauste – peut-être pas par un élève en particulier, mais par une classe entière – est une idée qui est, à la fois, bonne, efficace et nécessaire. En particulier, aujourd’hui.
« Les gens évoquent un si grand nombre de mémoires – colonisation, esclavage, etc… Mais c’est sur l’Holocauste qu’il faut mettre l’accent, parce que nous n’en avons pas suffisamment internalisé la mémoire.
« Etant quelqu’un qui respecte la démocratie, et opposée aux forces islamistes, j’ai été très très triste, quand le Hamas a remporté les élections...
« Quoi qu’il en soit, on ne peut permettre à quiconque de remettre en cause le droit à l’existence d’Israël, comme le fait ce psychopathe de président iranien !...
Ce « président psychopathe », comme vous dites, vous effraie-t-il ?
« Quiconque affirme ne pas avoir peur de quelqu’un comme lui est aussi fou que lui ! »
Quelle est votre position en ce qui concerne la publication de la caricature du Prophète Mahomet ?
« En tant que partisane fanatique de la liberté d’expression, je la défends. Je comprends que d’aucuns puissent avoir été offensés par cette publication, mais je ne comprends toujours pas pourquoi elle a pu provoquer un tel tollé ? »
Et vous soutenez aussi la distribution du film produit par le Hollandais d’extrême-droite Geert Wilders, qui affirme que le Coran est d’essence fasciste, et qui le compare au Mein Kampf d’Adolf Hitler ?
« Oui ! », répond Amara avec ferveur. « Je suis contre la comparaison établie avec Mein Kampf, mais j’exige qu’on me permette de combattre pour que les gens puissent s’exprimer conformément à leurs idées et à leurs croyances. »
Même s’ils ont l’intention de provoquer ?
« Oui. S’il existe des gens qui pensent que l’Islam est une religion de terroristes, je dois être en mesure de les entendre dire cela, et de leur répliquer sur ce point : c’est l’essence même de la démocratie ».
http://r-sistons.over-blog.com/article-26096453.html
http://www.israelshamir.net/French/Avant-propos.htm
http://bridge.over-blog.org/article-26065016.html
L’affaire est grave, racontée par LibéLyon : "Les deux photographes suivaient une manifestation lycéenne de faible ampleur dans le centre de Lyon. "Dès le début, raconte Jean-Philippe Ksiazek, des gradés nous ont dit qu’on ne pouvait pas faire de photos cette fois, que c’était interdit. J’ai montré une carte de presse et une policière a pris toute mon identité, très longuement, puis elle m’a dit de me tenir à l’écart car c’était interdit de photographier, pour des questions de droit à l’image des policiers"... La cinquantaine de lycéens se trouvant place Bellecour a ensuite été chargée par les CRS. "J’ai alors fait mon métier", poursuit le photographe. Mais un policier lui aurait fait une clef de bras pour le conduire à une voiture. Le deuxième photographe, Frédéric Dufour, également salarié de l’AFP, s’est retrouvé dans le même temps bloqué contre un mur, une matraque sous le cou. "Ils m’ont demandé mon appareil, continue Jean-Philippe Ksiazek. J’ai bien sûr refusé. Ils me l’ont arraché et ont effacé les photos et la disquette".
Droit à l’image des policiers ? A-t-on déjà entendu prétexte plus grotesque pour justifier la censure ? L’AFP eût pu sans problème flouter le visage des fonctionnaires, de façon à ce qu’ils ne soient pas reconnaissables, ce qui rend caduque la justification du droit à l’image. Une fois ce faux-nez retiré, reste la vraie question : au nom de quoi prétend-on empêcher deux journalistes de livrer un témoignage visuel du comportement policier ? Faut-il donc que les forces de l’ordre soient assurées de jouir de l’impunité au moment de matraquer des lycéens, sans témoin, pour mieux sans doute les accuser a posteriori d’outrage, histoire de se couvrir ?
La liberté d’informer est mentionnée dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, dont on vient de fêter le 60e anniversaire : "Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit." Des policiers gradés n’ont absolument pas le droit d’interdire à des reporters photographes de faire leur métier. Il s’agit d’une dérive scandaleuse, à juste titre dénoncée par l’intersyndicale de l’AFP (CFDT, CGC, FO, SAJ-Unsa, SNJ, CGT et Sud), comme un "acte de censure intolérable dans une démocratie" et une "atteinte grave à notre mission et au droit à l’information pour tous les citoyens". Elle analyse l’interdiction de photographier par les policiers comme "le reflet d’une volonté, au plus haut niveau, d’étouffer les mouvements sociaux et leur retransmission dans les médias". Et elle appelle la direction de l’AFP à "déposer une plainte contre ces agissements qui portent atteinte à la liberté de travailler".
La France sarkoziste emprunte de plus en plus de traits au visage hideux d’un Etat policier totalitaire. Seule une mobilisation et une vigilance citoyenne de tous les instants peut constituer un rempart face à ce péril. Car demain, n’importe qui peut se retrouver victime de l’arbitraire policier, humilié, battu puis poursuivi en justice et condamné ! Lors d’une manifestation comme à l'occasion d'un simple contrôle d'identité. Vous aussi.
PS : lire à ce sujet Echec à l’accusation d’outrage et Répression du mouvement lycéen : l’arbitraire policier en question.
http://www.plumedepresse.info/
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-25949235.html
SILENCE RADIO SUR L’EFFONDREMENT DU MODELE AMERICAIN | ||||
SARKOZY + UMP + MODEM + PS = RIEN | ||||
En ce mercredi 17 septembre 2008, alors que les marchés financiers du monde entier continuent de s’effondrer et que les nouvelles de faillites retentissantes de banques et d’assurances s’accumulent, voici quelles ont été les principales déclarations des dirigeants des partis politiques français qui monopolisent environ 95% de l’espace médiatique :
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et le lien cliquable : http://u-p-r.org/ab/index.php?page=article&id=66 |
Ce que pense une citoyenne lambda :
Mal partis !
j'aimerais parler de toutes les couleuvres que depuis quelques temps on me forçe a avaler , dans l'ordre:
-la censure dans les medias(bigard et les autres)
-les enfants pris dans les ecoles pour les expulser avec leurs parents,ont il eu peur? faim? sont-il vivants?
-les journalistes soumis a des pressions y compris physiques(le journaliste de libé)
-les journalistes qui nettoient les godasses de leurs maitres avec leur langues et qui sont repugants et apathie pardon apathiques
-l'injustice sociale ,les pertes en bourse sont deductibles et on sucre la demi part de celui ou celle qui a eleve seul un enfant pour compenser pouquoi, s'en prendre aux forts c'est si facile avec les faibles
-les simples d'esprits qui peut etre devront porter un bracelet electronique
-la diabolisation d'internet envers les enfants,alors que les reseaux pedophiles organises sont peut etre proteges, va savoir le but de la diabolisation c'est surtout de decourager les gens d'aller decouvrir le monde tel qu'il est,c'est pas vendeur ça en politique
Dans le monde:
-Gaza qui meurt sous le bloqus israelien et là personne quelques voix se levent a l'onu et on les fait rassoir,c'est pas grave ils meurent en silence ,ce sont des etres humains,femmes ,enfants ,vieillards,que les chefs de familles sont empeches de proteger,tiens au fait nos beaux marins du vendee globe ils ne pourraient pas aller preter main forte au majesti? qui a couragesement forçe le bloqus pour porter vivres et medicament
-l'irak:là monsieur le journaliste vous avez humilié l'homme le plus puissant,et le plus deteste de la planete du haut de vos 30 ans ,j'espere que vous ne le paierez pas trop cher
-et il en a encore a dire c'est tres dur ces temps çi et ce n'est pas fini
Et pouquoi tout ça est il possible?
On dort ,je crois qu'on dort , mais je voudrais pour finir dire a mr Sarkosy dont je ne conteste pas la fonction car elu democratiquement, que lorque il dit qu'ayant voulu changer l'europe c'est l'europe qui l'a changé et bien nous ici la france d'en bas là c'est bingo! Vous nous avez changé et on est tres malheureux!!!
J'arrete , je vais me faire pleurer ou pitie, mais comme le disait Brel dans une de ses chanson "l"aventure se leve a l'aurore a l'aurore de chaque matin"!
Alors vive demain que nos enfants aient la force de nous faire les lendemains que nous ne somme pas capables de leur preparer et qu'ils meritent!
Merce
http://vigicitoyen.canalblog.com/archives/2008/12/17/11778820.html
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Journalistes, vous devez savoir !
L'escroquerie monétaire
http://r-sistons.over-blog.com/article-25874488.html
http://911nwo.info/
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En cette période de crise financière et économique, le soutien des États aux banques risque d'alourdir encore la dette publique dont les seuls intérêts annuels engloutissent déjà la quasi totalité de nos impôts sur le revenu.
Peut-être vous interrogez-vous, êtes-vous choqués, dépassés ?
Comprenez-vous que l'Europe s'apprête à renflouer les banques avec des milliards d'euros alors que des postes sont supprimés dans la fonction publique, que vos retraites diminuent, que l'on vous oblige à travailler plus longtemps, que l'on ferme des petits hôpitaux, maternités, des tribunaux par cause de déficit budgétaire ? Comment se fait-il que l'Europe et les États-Unis soient capables d'imaginer un plan de sauvetage de plusieurs milliers de milliards pour sauver le système financier au prix d'une dette encore alourdie, alors qu'ils restent impuissants à trouver les « petits » 100 milliards qui résoudraient le problème de la faim , de la santé et de l'éducation dans le monde entier?
Pour beaucoup d'entre nous, c'est parfaitement incompréhensible ! Mais c'est malheureusement l'ignorance dans laquelle les peuples sont tenus en matière monétaire qui permet de telles aberrations.
Bien sûr on peut se dire que tout cela nous dépasse, que l'on n'y peut rien à notre niveau... Détrompez-vous ! Nous pouvons non seulement résoudre la question de la dette publique dont le montant risque de croître fortement en 2009, mais en plus nous donner les moyens de financer l'immense chantier à mettre en œuvre pour permettre à tous une réelle amélioration de la qualité de la vie, sans oublier personne.
Pure utopie pensez-vous? Certainement pas ! Savez-vous que :
- Depuis 1971, plus aucune monnaie n'est liée à un étalon réel (or), ce qui la rend depuis totalement virtuelle et donc potentiellement infinie. Seules les règles définies par les hommes eux-mêmes en limitent l'émission.
- En 1973, la France s'est légalement obligée d'emprunter sur les marchés financiers cette monnaie dont elle avait auparavant le pouvoir d'émission!
- Contrairement à ce que croit la majorité d'entre nous, ce ne sont plus les États qui émettent la monnaie, mais le système bancaire privé. La Banque Centrale Européenne a seulement le monopole de l'émission des pièces et billets (soit 15% de la masse monétaire) ; les banques commerciales créent la différence, soit 85%. Comment ? Lorsqu'elles acceptent une demande de crédit. Elles ont donc en main le destin des peuples, puisqu'elles seules décident d'accepter ou de refuser le financement des projets dont les citoyens demandent le financement.
- Suite au Traité de Maastricht (article 104 qui interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder un quelconque crédit aux institutions ou organes publics de la Communauté), toute l'Europe est dans la même situation. Cela conduit les États à s'endetter pour obtenir, au prix fort, auprès de la finance privée, la monnaie « virtuelle » qu'ils pourraient émettre eux-mêmes par l'intermédiaire de leur Banque Centrale.
C'est ainsi que dans notre pays, depuis 1973, nous avons déjà payé, au seul titre de l'intérêt, plus de 1300 milliards d'euros, soit une ponction actuelle sur nos impôts et sur le fruit de notre travail de près de 120 millions d'euros par jour, et nous devons toujours 1250 milliards d'euros en principal. Si nous n’avions pas eu à payer d’intérêts, nous n’aurions pas de dette publique !
Les "élites" européennes ont volontairement abandonné notre droit de création monétaire, au profit exclusif d'une finance privée dont les excès et l'irresponsabilité sont aujourd'hui étalés au grand jour! Cette politique du "tout marché", appliquée à la fonction monétaire, est la cause première de la dette publique, avec son cortège de restrictions budgétaires, resserrement des aides sociales, salaires et conditions de travail qui se dégradent, et recul du service public...
Alors disons « ça suffit ! ». Ensemble réclamons qu'au minimum la Banque Centrale Européenne (ou à la Banque de France si nécessaire) puisse disposer du droit d'émission monétaire et de crédit au bénéfice des collectivités - Etat, Régions, Départements et Communes - pour financer les investissements nécessaires.
Aidez-nous dans notre action en signant d'une part cette pétition électronique et, d'autre part, en écrivant à vos élus et aux medias pour faire pression sur eux afin que le sujet sorte enfin de l'ombre. Merci aussi de diffuser largement cet appel.
Nous demandons instamment aux pouvoirs politiques d'accéder aux demandes suivantes. Au niveau de la zone euro: 1 - Pour tout ce qui concerne le financement des projets collectifs de l'eurozone - et en particulier pour financer la mutation qu'exige le défi écologique ainsi que le virage technologique pour pallier l'épuisement de certaines ressources naturelles; pour financer la recherche, un enseignement ainsi qu'un système de santé de qualité gratuits et, en général, pour tout ce qui sera considéré démocratiquement comme nécessaire pour l'amélioration collective de la qualité de la vie de façon durable - la Banque Centrale Européenne (BCE) doit pouvoir être contrainte à une émission monétaire centrale, éventuellement sans échéance et sans intérêts. 2 - Les critères de Maastricht doivent être revus et permettre de soumettre au débat démocratique, par exemple, les propositions suivantes: a) les budgets des États doivent être équilibrés en "fonctionnement" + "amortissements" par la fiscalité. b) les États et collectivités publiques peuvent faire financer les investissements d'utilité collective par un appel à émission monétaire sans intérêt de la BCE. c) les besoins d'investissements de l'eurozone liés aux objectifs décrits en (1) doivent également pouvoir être financés par émission monétaire sans intérêt de la BCE. Les statuts et la mission de la Banque Centrale Européenne doivent être revus en conséquence. Au niveau national : A défaut de faire aboutir ce projet au niveau européen, d'opérer une reprise du droit collectif (national) d'émettre la monnaie, éventuellement par émission d'une monnaie nationale , complémentaire à l'euro , quitte à se mettre en dissidence à l'égard de l'UE, non par anti européanisme mais pour se donner la possibilité de devenir un modèle d'inspiration des autres Nations. |
Merci de transférer ce mail à vos amis et connaissances.
Excusez-nous pour d'éventuels doublons
L'équipe de "public-debt.org"
http://www.verites.org/article-24139724.html
sur un blog que les journalistes doivent tous lire
Vérités - et non mensonges !
http://www.verites.org/
Alertes !
FR2 - T.V. poubelle !
Avec nos sous, cette chaîne
vraiment communautariste
ose faire une propagande éhontée
contre la Russie, au mépris de la vérité,
pour nous préparer à une guerre
qui bénéficiera à Israël,
aux USA, et aux marchands de mort.
Arme de l'information pour nous
inciter à la confrontation militaire !
Comment on manipule les citoyens.
L'Europe est appelée par FR2
à s'opposer à la Russie,
au moment même où Israël
étend son influence dans l' U.E,
à l'insu des citoyens, et sans vote.
Démocratie assassinée.
Indépendance et pluralisme presse tués.
Tout est scandaleusement inversé !
Contre la propagande éhontée
et les manipulations,
soyons tous journalistes !
J'accuse FR2 de salir le métier de journaliste,
et la Russie, pour des raisons communautaristes
Mes amis,
FR2 vient de nous offrir une des pages les plus sombres de l'histoire du journalisme ! Honte à cette chaîne soi-disant publique, financée avec nos sous, pour servir les intérêts, tenez-vous bien... d'Israël ! C'est une journaliste attachée au pluralisme et à la neutralité de la presse qui vous parle, et une journaliste attachée, aussi, à l'indépendance nationale. Or, notre pays est avec Sarkozy vassal des USA, et colonisé par le CRIF, qui défend les intérêts d'Israël. Le Général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe : La France n'est plus libre ! Et en particulier sur FR2 télé communautariste, les journalistes, les animateurs etc, ont presque tous la même origine, sans le dire ouvertement. C'est hypocrite ! Même l'émission littéraire du lundi au vendredi, est confiée à Monique Atlan, qui fait ouvertement campagne pour la guerre contre l'Iran !!! C'est très grave, car les sujets proposés, les prises de position, le choix et le traitement de l'information, découlent de cette main-mise par un seul groupe, au service d'un seul pays qui n'est pas le nôtre, et dont les intérêts sont dangereusement liés à ceux des Anglo-Saxons qui ravagent la planète. Le libéralisme est défendu, avec ses promoteurs tous ennemis des intérêts du peuple, et en favorisant leur élection ; l'Occident est mis en valeur, au détriment de tout le reste ; le martyr des Palestiniens est ignoré ; la Shoah est servie quotidiennement, sur tous les tons, comme un leit-motiv lancinant ; les guerres impériales sont présentées comme une nécessité ; les pays non-alignés sont dépeints sous leur plus mauvais jour, ou défigurés, etc, la liste est interminable...
Curieusement, l'émission à l'origine de mon article, "Un oeil sur la planète : Russie", n'est pas présentée par le journaliste habituel, mais par une personne au nom sonnant comme presque tous ceux défilant à FR2. Et bien entendu chargée de discréditer la Russie, à coups de falsifications et de mensonges, à coups de slogans simplificateurs et haineux, et même pire encore, en insinuant que la politique "apaisante" de l'Europe à l'égard de la Russie est sans doute bien naïve. L'objectif de cette émission étant en réalité de dresser les Français contre les Russes, et de les inciter à considérer ceux que le Général de Gaulle voyait pourtant prolonger l' Europe, comme des ennemis potentiels. Loin d'informer ou de pousser les peuples à s'entendre, cette chaîne prône ouvertement la confrontation, la rend souhaitable, l'attise même, au bénéfice des seuls intérêts des Anglo-Saxons et des Israéliens, et au mépris des règles déontologiques.
Cette chaîne, encore plus que toutes les autres, propose des programmes uniformes, à sens unique, et elle fait de la propagande à longueur d'antenne, en réalisant par ex des télé-films favorables à Sarkozy, à l'Occident, à Israël. La nécessaire neutalité de l'information est bafouée à chaque instant. Quand les médias ne sont plus libres mais exclusivement de propagande comme FR2, disons-le clairement, la démocratie est assassinée, la liberté est assassinée, la France, patrie des Droits de l'Homme et des Lumières, est assassinée. C'est intolérable !
Tout est inversé
Tout en écrivant, je regarde d'un oeil l'émission de propagande contre la Russie. Tout est inversé. Et cela prouve qu'une télévision aux mains d'un seul groupe (de surcroît dont les intérêts sont aux antipodes de ceux des Français), déforme la réalité, de façon malsaine, perverse. En mentant ! Par exemple, il est fait état des menaces potentielles sur l'approvisionnement en énergie de l'Europe. Faux ! Russie et U.E. alliées, l'indépendance énergétique est assurée. Par contre, cette solution menacerait... les intérêts d' Israël, qui préfère dominer la région avec ses amis anglo-saxons. Est-ce que nous devons défendre les intérêts de l'Empire usraélien ? Un Empire d'ailleurs outrageusement dépeint dans cette émission sous les traits... de la Russie ! Oui, tout est inversé.
Brefs rappels. L'affaire georgienne ? L'agression de l'Ossétie par la Georgie a été menée de concert avec les USA, dont on a retrouvé des soldats... noirs, morts au "champ d'honneur" (des multinationales criminelles), et avec Israël, qui armait et formait les militaires georgiens. Les Russes ont défendu leurs ressortissants attaqués. Et le nettoyage ethnique n'est pas le fait de la Russie, mais de la Georgie, jusqu'à ce que ses visées criminelles soient stoppées par ... les Russes.
L'Occident veut rester maître du jeu caucasien. Après avoir démantelé l'Empire russe en détachant une partie de son territoire, après avoir encerclé la Russie et limité sa puissance, il voudrait aussi prendre le contrôle des richesses pétrolières de la région, et de ses oléoducs. Par ailleurs, Israël craint d'être à la portée des tirs russes si le Caucase est, sinon aux mains des Russes, du moins partagé. Tout doit être fait pour affaiblir la Russie. C'est là qu'entrent en jeu des médias comme FR2, presque entièrement aux mains des supporters de ce pays, et chargés de déverser la propagande haineuse à l'encontre des Russes. Je rappelle par ailleurs qu'Israël a un autre but, peu connu du grand public, grâce au silence complice des médias : Son adhésion à l'UE, sinon officiellement, du moins officieusement. Afin, ensuite, de la phagocyter. Avec les conséquences que l'on imagine, entre autres la confrontation avec la Russie qui, depuis Poutine, retrouve sa place dans le monde, et des guerres impériales de domination de la planète, pour le seul bénéfice de la Haute Finance et des multinationales de mort. Vous voyez les ramifications d'une émission comme celle-là, soi-disant d'information, en réalité de propagande contre la Russie, et donc contre nos intérêts réels à nous Français, et pour le bénéfice de Puissances étrangères qui se servent seulement de nous, et qui nous utiliseront un jour comme chair à canons dans une immense confrontation contre la Russie, dont l'Empire ensuite se partagera le cas échéant toutes les richesses. Sordide !
Une gigantesque destabilisation
Au nom de la vérité, nous devons savoir que comme la Colombie est un sous-marin des USA en Amérique Latine, Israël est l'instrument de la politique américaine en Europe. Ce pays est derrière chaque étape décisive. Un exemple ? Les fameuses révolutions "oranges", présentées comme une réussite de la démocratie, et qui ont permis en réalité de faire passer l'Ukraine et la Georgie de la dépendance à la Russie, à la dépendance à l'Occident impérialiste et conquérant (dans l'émission, c'est la Russie qui est présentée comme "conquérante", alors qu'elle cherche juste à stopper son encerclement, et à retrouver, légitimement, une part de son influence confisquée), les Révolutions Oranges, donc, ont été patronnées par Israël. Je rappelle son rôle auquel j'ai déjà fait allusion, après avoir un jour assisté en direct aux manipulations de la télévision "publique" : A midi, on voit les ONG juives servir des soupes chaudes aux manifestants ukrainiens pour la "démocratisation" de leur pays, afin de leur permettre de continuer leur révolution malgré le froid ; le soir même, cette "précision" cruciale (comme quoi, tout ce qui est décisif nous est caché - qu'est devenu le journaliste ayant laissé passer une telle information, au fait ?) avait disparu des écrans. Et elle seule... Chers lecteurs, vous conviendrez avec moi que les dites ONG n'étaient pas là toutes les nuits pour faire oeuvre de charité... Je ne vois pas souvent ce type d'associations venir en aide à des personnes qui ne sont pas de leur communauté !
Quant à la Yougoslavie, elle constituait pour les Usraéliens un enjeu de taille sur la route de la domination des territoires caucasiens, enjeu stratégique, géographique, politique (trop forte, trop proche des Russes, trop communisante). Et c'est ainsi que des populations entières ont été sacrifiées à la soif de domination de quelques-uns, et qu'une entité forte s'est retrouvée, elle aussi, comme sa soeur russe, démantelée, affaiblie, divisée, nettoyée ethniquement (une autre inversion des faits, puisque dans l'émission ce sont les Russes qui sont présentés comme des nettoyeurs), privée de ses libertés, de sa souveraineté, au profit de la Démocratie occidentale "irréprochable", pour parler comme le sieur Sarkozy, et d'une base militaire américaine gigantesque au Kosovo.
Ah, que la démocratie est jolie quand elle est exportée, imposée, et bombardée !
Derrière Oeil sur la Planète, une partie décisive
Or donc, ce qui se joue maintenant est crucial. Via des médias poubelles comme FR2, on nous prépare à une gigantesque confrontation contre la Russie en nous la présentant comme on devrait présenter l'Empire usraélien, anglo-saxon et israélien : C'est à dire conquérant, raciste, destabilisateur, carnassier, en un mot, dangereux. Oui, tout est inversé. Celui qui vient au secours de ses ressortissants en Ossétie est présenté comme l'agresseur de la Georgie, celui qui a fait preuve de maîtrise et de modération est dépeint comme annonciateur de grandes catastrophes, celui qui n'aspire qu'à une réorganisation plus juste des rapports planétaires est représenté comme cynique, colonisateur, celui qui n'aspire qu'à redevenir un acteur influent est présenté comme une menace pour tout l'Occident. Comme quoi, Fr2 travaille au rapprochement des peuples, à la paix ! Quelle ignominie...
Morceaux choisis, parmi d'autres : "La Russie défend ses citoyens à l'étranger mal dans leur peau", "l'invasion" russe est mise sur le même plan que "la nazie", la Russie est qualifiée, tenez-vous bien, d'Empire, en Ukraine c'est la Russie qui "mène le jeu" (alors que le divorce est complet entre les dirigeants inféodés à l'Occident, et le peuple russophone), il faut "craindre" les ambitions russes, en Estonie on doit voir "l'ombre de la Russie" avec d'inquiétantes "cyber-attaques", les Russes "font payer à la Georgie leur ralliement à l'Europe", ou encore cette perle : "L'Armée Rouge a envahi la Georgie et détruit ses infrastructures", le pays "est en morceaux". Oui, vous avez bien lu, l'Armée Rouge !!!! C'est de la terreur intellectuelle, non ? FR2 est un "média terroriste", pour reprendre l'expression à la mode, car spécialisé dans la désinformation, l'intoxication, et la propagande.
L'accent est d'ailleurs mis sur la peur à l'égard de la Russie. Voudrait-on inoculer ce sentiment aux télespectateurs, qu'on ne s'y prendrait pas autrement !
Pour une politique européenne plus musclée
Mais ce n'est pas tout ! Le but, au final, est d'amener les Européens à changer leur politique, jugée par FR2 "trop apaisante". Allons, amis télespectateurs, réagisez, prenez parti contre les Russes, et priez vos gouvernements de durcir leur politique, au risque d'une guerre et même d'un conflit planétaire !
Que dit cette émission, en effet : " A-t-on vraiment pris la mesure de ce qui s'est passé en Georgie ? On ne se pose pas assez de questions sur les visée du Kremlin". "Si le monde ne nous aide pas, nous ne pourrons pas faire face à ces "BARBARES", la Georgie n'existera plus". "Au mépris de la vérité, l'Europe fait marche arrière. L'EMPIRE est de retour, l'Europe finira par avoir de graves problèmes". "L'Europe ne veut rien savoir, le temps viendra où l'Europe aura honte de ce qui se passe en Georgie".
Et le journaliste, après cela, ose parler de "guerre de propagande permanente", de la "nécessité de la véracité des faits" ? Caucase, non ? Pardon, cocase ! Ou plus exactement, criminel. Car ce n'est pas de l'information neutre, c'est de la désinformation, de la manipulation, du mensonge, et c'est même une incitation à la confrontation, à la haine. Est-ce le rôle d'un média digne de ce nom ?
Concrètement, que faut-il en extrapoler ?
- 1 - Quand on voit ce que signifie un média aux mains d'un groupe, et d'un groupe défendant les intérêts d'un pays étranger, on ne peut que redouter la main-mise de ce groupe sur l'Europe.
Mes amis, si nous nous taisons, l'Europe sera bientôt une colonie de l'Empire usraélien, dirigée par Israël en liaison avec les Anglo-Saxons qui sévissent sur la planète. Avec tout ce que cela implique de souffrances pour les peuples, et aussi, j'insiste là-dessus, de guerres effroyables, et d'abord contre la Russie qui devrait être notre meilleur allié pour une Europe forte, de paix, indépendante.
- 2 - Face à une désinformation aussi dévastatrice, aussi criminelle - le mot convient si l'on songe aux conséquences de cette incitation au troc d'une politique d'apaisement contre une politique de confrontation -, il ne nous reste plus qu'à devenir nous-mêmes des journalistes, si vous préférez, à nous transformer en informateurs. A temps, et à contretemps.
Il y va de notre intérêt à tous, et de la paix.
Eva
Voyez mon spécial "tous journalistes",
http://r-sistons.over-blog.com/article-18915143.html
TAGS : Guerre, Révolutions Orange, désinformation, médias menteurs, FR2, Un oeil sur la planète, Occident, Yougoslavie, Russie, Caucase, Ukraine, Georgie, communautarisme, propagande, paix, Anglo-Saxons, barbarie, Europe, UE, Armée rouge, ONG, multinationales, Kosovo, finance, Poutine, Ossétie, Israël, démocratie, Sarkozy, USA, Droits de l'Homme, Général de Gaulle, Palestiniens, CRIF, Shoah...
http://r-sistons.over-blog.com/article-25839526.html
J'ai publié cet article sur mon blog http://r-sistons.over-blog.com, et j'ai reçu cette réaction qui est très significative. Elle écrit clairement ce que tous pensent... puisse FR2 le lire ! Ces Infos du matin sont une caricature sur TOUS les plans, et il y a même au bout le visage repoussant de Monique Atlan, visage qui réflète sa personnalité (celle-là qui incite... - je reprends, en extrapolant, le terme employé dans le commentaire joint pour les moutons - à "égorger" les Arabes, en attaquant l'Iran au risque d'un conflit nucléaire mondial. Comment ? En incitant à la guerre contre l'Iran, de nettoyage ethnique sous le prétexte fallacieux de lutte contre la terreur nucléaire). Eva
Le commentaire du 16. 12. 8 :
Bonsoir Eva et merci pour votre site qui est le reflet de ce qui se passe dans les coulisses du monde et dans le monde cependant relatés par les médias qui nous servent au quotidient leur désinformation qui pue le parti pris, l'analyse est parfaite les mots sont justes pour tous vos articles bravo.. de mon coté je vais suivre a un maximum de monde le lien de votre site..
pour ce qui est de france deux et des medias en général c'est vrai qu'il ya qu'un seul naguy lol mais il y a télématin(100%sioniste) qui degueule chaque matin au reveil leur formatage contre islamiste,terroriste, ils emploie des mots pour choquer du style égorgé(pour les moutons de la fete de lahîd) alors que les abattoirs francais ont fait comme avec les porcs et les veaux?? On les coupe pas pour les bouffer bref tout est dit de maniere à détruire les arabes et les autres au bénéfice d'israel
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The Tribune Company se déclare en faillite, The Miami Herald en vente et le The New York Times hypothèque son immeuble face à la crise économique (1). On entend beaucoup parler de la crise de l’automobile , des banques mais un autre secteur est frappé par la crise celui des médias. Déjà fragilisé par internet, les éditions en ligne, l’endettement de la presse et le refus d’accorder des liquidités de la part des banques, la baisse des ressources publicitaires ce secteur connait depuis quelques jours un séisme dans les grandes entreprises de presse. Nous ne les regretterons pas, sinon que là encore on va assister à de monstrueuses restructurations et au final on risque d’un pouvoir accru pour des groupes encore plus concentrés. ce n’est sans doute pas de la presse étasunienne, celle des pays occidentaux qui monopolisent 90 % de l’information de la planète que l’on peut attendre une révolution dans le domaine du droit à l’information de la dite planète… Pas plus d’ailleurs des Etats-Unis que de l’ Europe, de la France, sinon que les mêmes causes engendrent les mêmes effets… A moins que…
8 décembre de 2008.-Les propriétaires du journal The Miami Herald ont annoncé vendredi leur intention de vendre leur maison d’édition, devant la chute des ventes de leurs titres.
McClatchy Company, propriétaire du journal, est la troisième entreprise de presse aux Etats-Unis, en terme d’audience et d’exemplaires. Comme diverses informations l’ont révél lesdettes de McClatchy ont atteint un tel niveau qu’elles ne peuvent être épurées que par la vente de ses actifs
À la vente du Herald York s’ajoute à l’annonce que The New York Times va devoir hypothéquer son édifice coûteux à New York, il ne s’agit pas bien sûr du meilleur moment vu la crise immobilière, mais la vénérable institution a le couteau sous la gorge. Faute de liquidité devant le refus des banques de renouveler la ligne de crédit, ce journal est obligé de recourir à un tel moyen pour faire face.
Comme si cela n’était pas assez, dans la foulée, on a appris que Tribune Company, éditeur des journaux Chicago Tribune et Los Angeles Times, s’ était déclaré en faillite. L’entreprise a devant elle 13 milliards de dollars de dette et ses ventes et recettes publicitaires continuent de baisser.
L’entreprise a annoncé qu’elle négociait de nouvelles facilités de paiement avec ses créanciers et qu’elle étudiait le schéma à suivre pour la déclaration de faillite. L’entreprise a essayé de vendre en vain certains de ses actifs comme l’équipe de base-ball Chicago Cubs.
The Tribune est également propriétaire du Los Angeles Times, du Chicago Tribune, du The Sun of Baltimore, du The Hartford Courant, de six autres journaux nationaux et 23 stations de télévision..
Le commerce des journaux en papier a décliné depuis l’apparition des moyens digitaux. Face à cet hécatombe certains vont verser une larme sur la perte de liberté que représente la disparition de la presse, oui et non. D’un côté il en est aux Etats-Unis comme en France, un peu moins cyniquement peut-être, les journaux sont déjà complètement pris dans des « systèmes de propagande » selon le mot de Chomsky, dans lesquels le poids des propriétaires, de grands groupes d’intérêts (en france les marchand d’armes), plus les gros annonceurs dirigent l’information, ils le font par le biais d’une direction, rédaction de journal qui théoriquement prône avant tout la vente et donc « le choix du public », ce mélange de grands intérêts et de marchandisation de l’information s’accompagne d’une pression sur les travailleurs du secteur, les journalistes, de plus en plus précarisés, de plus en plus soumis à des conditions qui ne favorisent pas la recherche d’informations, les enquêtes mais leur font répéter les dépêches et ce que dit le confrère. Nous avons donc un système de propagande soumis aux grands intérêts, à la marchandisation de l’information et donc à la fin se détourné le grand public qui n’y trouve rien de plus qu’à la télé pour les uns et beaucoup moins que sur internet pour les autres.
Dans cette situation de fragilité, la dépression économique que traverse les Etats-unis prépicitera la fermeture de centaines de compagnies qui dépendent de la vente de la publicité , et il en résultera une concentration dans peu de mains des entreprises qui réussiront à survivre, donnant comme résultat un monopole de l’information encore plus grand que celui qui existe déjà aux Etats-Unis.
Les analystes économiques ont affirmé qu’ils s’attendent à des licenciements massifs dans les entreprises de presse. Il est clair qu’il n’y a pas qu’aux Etats-unis que nous allons assister à de tels phénomènes. On ne peut pas s’en réjouir mais on peut se dire que certains journalistes qui n’avaient que mépris pour les luttes des travailleurs, qui dénonçaient leur ringardise, et prônaient la modernité du marché, ne l’auront pas volé. Cela dit il y a toute chance pour que ce soient les pires salopards qui s’en sortent le mieux quitte à écraser la nuque des autres comme ils ont l’habitude de le faire. Que les autres considèrent que les temps sont venus d’avoir des solidarités collectives, de songer à des luttes… C’est un conseil amical.
Danielle bleitrach
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(1) Nouvelles prises dans Aporrea.org / Agencias
datede publicación: 08/12/2008La croisade de France 2 contre l’Internet : une insulte à l’intelligence et un piétinement de la déontolo
Association ReOpen911
L’article en intégralité avec les liens
Complément d’enquête ? Non, juste un complément de mauvaise foi, de parti pris et d’amalgames. Des choix éditoriaux et des techniques de montage qui enfreignent toutes les règles de la déontologie journalistique ; alors même que le reportage se termine par un rappel de la « charte du journaliste » (Munich, 1971).
Morceaux choisis :
Sur la crise de confiance que traversent les médias de masse auprès de leur public, les reportages se suivent et se ressemblent ; malheureusement est-on tenté d’ajouter. La dernière émission en date ne déroge pas à la règle : il n’y a tout simplement aucune raison de douter de la qualité de l’information dans les médias traditionnels, et quiconque éprouve le besoin ou la curiosité de naviguer sur l’Internet est un imbécile prêt à croire n’importe quoi… Décryptage de l’émission Complément d’enquête de France 2, diffusée le lundi 2 décembre 2008 (à une heure pas assez tardive), puis rediffusée par TV5 Monde. Un seul ennemi : l’Internet !
Après la désinformation à laquelle s’était livrée l’équipe de Jeudi Investigation (sur Canal+, en avril dernier) vous avez peut-être subi les dernières fadaises sur « les rumeurs de l’Internet » produites par l’équipe de Complément d’enquête. Vous auriez mieux fait de vous coucher un peu plus tôt… voire de ne pas regarder la télé ! Pour « expliquer » la perte de confiance de nos concitoyens dans les médias, la chaîne publique, comme la privée, n’ont qu’un seul ennemi, un même bouc émissaire : l’Internet [1].
Accroche : Des citoyens désabusés et méfiants à l’égard des médias jugés trop proches du pouvoir. Aujourd’hui pour s’informer, beaucoup ne se fient qu’à Internet ; mais l’info sur la toile est-elle plus crédible ? Entre rumeurs, mensonges et vidéos, difficile de faire le tri. Quand la télé est à la fois juge et partie, le résultat est un reportage lamentable…
Autant la moitié du reportage consacrée aux sceptiques du 11-Septembre par Canal+ s’affranchissait allègrement et à plusieurs reprises de la plus élémentaire honnêteté intellectuelle [2], autant ce reportage de Thomas Horeau se caractérise avant tout par son extrême médiocrité :
Lancement de M. Duquesne : S’il y a défiance du côté, pourquoi pas, vis-à-vis des partis politiques officiels, vis-à-vis des médias officiels, est-ce qu’on la retrouve dans cette illustration du succès aujourd’hui d’Internet et du fait que l’on a tendance à considérer que ce qui est sur Internet est vrai alors que ce qui est à la télévision par exemple n’est pas forcément vrai, quitte quelquefois à succomber à toutes les rumeurs possibles... Thomas Horeau et Régis Mathé sont donc allés enquêter sur ce média dit libre, indépendant et démocratique, plus que ne peut l’être la télévision.
Dès le départ, le ton est donné, puisque le reportage commence avec la présentation du site français Hoaxbuster, qui depuis quelques années recense les rumeurs sur le Net. Il convient de bien frapper les esprits en établissant que sur Internet circule… tout et n’importe quoi. Ce qui en soit relève plus du cliché que du scoop. Mais aussi, et cela est beaucoup plus pernicieux, de la logique de l’amalgame, puisque tout de suite après avoir illustré de très nombreuses rumeurs (au sens propre du terme, c’est-à-dire des histoires sans fondement ni réalité) le reportage nous conduit directement au … 11-Septembre. Le montage est certes cousu de fil blanc et cependant vous le verrez, il vaut la peine de s’arrêter sur les détails, image par image. Pour l’instant, nous remarquerons simplement deux choses :
1. que l’équipe de France 2 semble ignorer que les histoires sans fondement voire les reportages « bidonnés » ne sont nullement l’apanage de l’Internet : la presse, la radio et la télévision ayant démontré à satiété qu’elles peuvent outrepasser les règles déontologiques de la profession journalistique. 2. que cette même équipe de journalistes a oublié d’interroger l’équipe d’Hoaxbuster sur le 11-Septembre. Un « oubli » qui trouve peut-être un début d’explication dans le fait qu’à ce jour, en effet, ce site ne s’est toujours pas exprimé sur le sujet : son analyse s’est arrêtée en 2002 avec ce statut : "Analyse en cours".
Mise en condition : utilisation de techniques de montage "subliminales" ?
Commentaire de transition :
La vidéo : Complément d’enquête : la vérité est ailleurs
Transcription : « Plus de la moitié des Français connectés ; deux tiers des internautes estiment trouver sur la toile ce que la presse traditionnelle ne publie pas. Car [sic, on notera la totale absence de logique de ces 2 prépositions, malgré l’utilisation indue de cette conjonction] dans les tuyaux du web, tout se mélange : des faits avérés et les rumeurs les plus improbables. (…) [suit un petit florilège mêlant Carla Bruni, les extra-terrestres, le père de l’enfant de Rachida Dati, les effets toxiques des fours à micro-ondes…] Et si vous ne trouvez ces pseudo informations que sur le web, ce n’est pas parce qu’elles sont fausses, mais parce que les médias vous mentent. Voilà le discours légèrement paranoïaque de ceux qui propagent ces rumeurs au nom de la liberté d’expression. »
Arrêts sur images : Plus de la moitié des Français connectés ; deux tiers des internautes estiment trouver sur la toile ce que la presse traditionnelle ne publie pas. Car dans les tuyaux du web, tout se mélange : des faits avérés et les rumeurs les plus improbables. (…)
Ce texte n’a clairement aucun lien avec la rumeur sur le duo Carla-Nicolas ; il s’agit d’une citation d’Orwell reprise de la page d’accueil du site ReOpen911 (lequel est cité a minima, car bien sûr, il faut éviter que le téléspectateur soit pris de l’envie saugrenue d’aller vérifier par lui-même la pertinence du site incriminé.
Carla et Nicolas Sarkozy en duo à l’Élysée _ (…) Et si vous ne trouvez ces pseudos informations que sur le web, ce n’est pas parce qu’elles sont fausses, mais parce que …
Images du World Trade Center en flammes, trop rapides pour être vues (pas pour être perçues).
les médias vous mentent. Voilà le discours légèrement paranoïaque …
Image d’un clip invitant à s’informer sur les attentats du 11-Septembre ; trop rapide pour être vue (pas pour être perçue) ; NB : le commentaire audio affirme le contraire de ce que dit le message original.
… de ceux qui propagent ces rumeurs …
Rappelons que les articles 28, 33-1 et 43-11 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, font obligation aux télévisions d’assurer sur leur antenne « l’honnêteté de l’information et des programmes ». Ceci exclu formellement l’usage de techniques subliminales définies par le Conseil supérieur de l’audiovisuel comme « visant à atteindre le subconscient du téléspectateur par l’exposition très brève d’images ». S’agit-il de techniques subliminales ? En droit, France 2 et TV5 Monde seraient passibles de sanctions graves de la part du Conseil supérieur de l’audiovisuel pour ce manquement à l’éthique. Des citoyens défiants … ou déviants ? À ce stade, le téléspectateur s’attend logiquement à voir des individus atteints de paranoïa (« légère » toutefois !), véhiculant des rumeurs ; il a été conditionné pour cela, à la fois explicitement, mais aussi, et cela est beaucoup plus grave, de manière détournée.
« Ils ne croient pas à la version officielle des attentats du 11 Septembre. » Un fait suivi immédiatement par un premier mensonge : « Ils sont persuadés que c’est le gouvernement américain qui a tout manigancé. » Cela est faux, comme le sait parfaitement M. Horeau qui a interviewé un nombre non négligeable de membres ou de sympathisants de ReOpen911 bien que le montage final n’en laisse rien deviner. Leurs propos tels qu’ils nous ont été rapportés par ceux qui les ont tenus n’ont jamais mis en cause la responsabilité du gouvernement des États-Unis. Pour plus d’informations sur les objectifs de l’association, le lecteur se référera à sa présentation, ici [3]
« Une défiance jusqu’à l’excès, jusqu’à l’obsession du complot (…) ils acceptent de nous recevoir, mais en filmant l’entretien : ils se méfient des journalistes, de leurs questions et de leurs montages. » Pour qui a vu le reportage de Canal+, celui de la RTBF, ou encore celui de la TSR, (sans parler de celui que nous commentons ici), il s’agit d’une légitime méfiance. Nous allons rapidement voir pourquoi. D’abord, l’usage, réservé aux seuls sceptiques de la version officielle des attentats, de l’expression « obsession du complot » occulte le fait que la version officielle elle-même est bel et bien une théorie du complot (pour rappel, celle de 19 terroristes islamistes d’al-Qaïda frappant l’Amérique en son cœur). « Ce qu’ils n’aiment pas c’est qu’on les traite de révisionnistes. » Ensuite, la mauvaise foi de la part des journalistes de France 2 s’étale dans toute sa splendeur : les membres de ReOpen911 ont longuement expliqué leur position par rapport à ce type d’accusations : s’ils revendiquent d’être « révisionnistes », c’est dans l’acception du terme de Pierre Vidal-Naquet, au sens du nécessaire travail de l’historien ; mais ils refusent cette appellation dans les médias à cause des connotations lourdes que véhicule ce mot, rattaché au négationnisme. L’équipe de France 2 use donc de cette manipulation sémantique en toute connaissance de cause !
Passant dans la rue, où des membres distribuent des tracts, les journalistes n’ont conservé qu’un seul témoignage très ironique à l’égard de ces bénévoles. Certes, cette reconstruction parcellaire du réel n’est pas dramatique en soi, sauf qu’elle tend à ridiculiser l’action de sensibilisation d’un public souvent très réceptif, et surtout, que la référence à Hitler inscrit dans l’imaginaire du spectateur l’idée de la Seconde Guerre Mondiale, donc pour beaucoup celle de la Shoah et par voie de conséquence de la négation de cette réalité historique. Ceci n’est pas anodin, car si le journaliste évite soigneusement d’utiliser le terme impropre de « négationnisme », lui préférant celui « de révisionnisme », ce dernier a pour la plupart de nos concitoyens un sens similaire. Cela est en outre renforcé par le verbe « nier » quelques phrases plus loin pour clore la partie 11 Septembre : « … sans aller jusqu’à nier les attentats du 11-Septembre… »
Le troisième mensonge est un mensonge par omission. Ainsi, « plus de 300 curieux » (notons que parmi ces citoyens se trouvaient au moins 80 architectes et ingénieurs, fait que M. Horeau ne peut ignorer pour en avoir interviewés plusieurs !) se réunissent non pour assister à la conférence de M. Richard Gage, un architecte américain qui a réuni près de 550 collègues architectes et ingénieurs dans son association, mais parce qu’ils "ont tous un point commun : la défiance envers les médias traditionnels".
Toutefois si l’on s’amuse ici à recenser les mensonges commis par omission par ces apprentis sorciers, on n’est pas au bout de nos peines : en voici quelques exemples, en effet le mouvement pour une nouvelle enquête sur le 11-Septembre ce n’est pas que sur Internet, il y a aussi :
1. des livres édités en français sur le sujet. 2. des films documentaires d’excellentes factures, états-uniens pour la plupart, traduits, sous-titrés et mis en ligne gratuitement par les bénévoles de l’association ReOpen911. 3. des dossiers et des articles traduits ou écrits par les membres de ReOpen911 ; 4. des sites regroupant les témoignages de personnalités qui mettent en doute, à des degrés divers, la version officielle du complot et dont les domaines d’expertise sont aussi variés que la politique, la haute administration, l’armée, les services de renseignement, l’université, les sciences, l’aviation, la lutte incendie, l’ingénierie, l’architecture, les médias et d’autres encore … (Mieux vaut recycler dès que l’occasion se présente les doutes d’une jolie comédienne ou d’un sympathique comique, pour mieux éviter de parler de ces milliers de personnes plus compétentes et mieux renseignées) ; 5. et surtout les nombreux éléments d’information factuelle expliqués avec une infinie patience par les membres de l’association ReOpen911 interviewées pendant plusieurs heures par l’équipe de France 2 ! Aucun d’entre eux n’ayant été repris dans le montage final !
Ne serait-ce l’ironie évidente du commentaire en complet décalage avec la « démonstration » des journalistes (qui partent d’une conclusion présupposée et ne reposant que sur leurs propres préjugés, pour étayer un argumentaire faussé), on serait tenté à ce moment précis de souscrire à ce commentaire qui clôt la partie stricto sensu sur le 11-Septembre : « Des journalistes paresseux, suivistes, une information tronquée, une censure qui ne dit pas son nom, sans aller jusqu’à nier le 11-Septembre [on se demande ce que peut signifier cette phrase dans l’esprit des journalistes] beaucoup de citoyens aujourd’hui ne se fient plus qu’à la Toile pour s’informer. »
Le reportage enchaîne sur le site « auto-proclamé média citoyen » AgoraVox. Visiblement, un concept qui ne passe pas auprès de la presse : se prétendre journaliste, quand on n’est simple citoyen, (c’est-à-dire lorsque l’on a échappé aux écoles de formatage de la pensée unique) relève du crime très grave de "lèse-majournalité", et pas seulement pour France 2. La médiocrité et la bassesse des attaques contre ce site de qualité parle d’elle-même... Mais bon, nous touchons là directement un des aspects du désintérêt et de la défiance du public envers les médias traditionnels, et cet aspect essentiel du sujet ne sera pas du tout traité
.
Passons sur la présentation des sites qui trouvent grâce, une fois n’est pas coutume, aux yeux des pourfendeurs de l’Internet : Rue89 et Mediapart (qui font un travail journalistique de qualité sans commune mesure avec celui de cette équipe de France 2) sont a priori au-dessus de tout soupçon, puisqu’ils emploient des confrères journalistes (forcément sérieux sinon omniscients). Vous avez dit esprit de corps ? Corporatisme ? Demander à ces journalistes pourquoi ils ont éprouvé le besoin de créer leur propre média sur le tant honni Internet aurait pu dévoiler quelques surprises quant au fonctionnement de la presse traditionnelle…
Le clou du spectacle est l’apparition de l’ineffable Philippe Val, ex-administrateur du Réseau Voltaire devenu grand philosophe, (depuis qu’il s’est acoquiné avec Bernard Henri-Levy, un autre « grand esprit » de ces deux siècles), au motif que le fossoyeur de l’esprit de Charlie Hebdo présente en quatrième de couverture de sa pelure une « Rumeur Internet de la semaine ». Le ridicule de la situation nous exonère de poursuivre le commentaire, quand on entend ce(t autoproclamé) grand-défenseur-de-la-liberté-d’expression-grand-pourfendeur-de-l’antisémitisme nous vendre son leitmotiv aussi éculé qu’écoeurant sur la rumeur des juifs n’étant pas allé travailler le 11 septembre. Une rumeur maintes fois expliquée et combattue tant par le mouvement pour une nouvelle enquête que par ReOpen911, que seuls les néo-conservateurs français et ceux qui ne connaissent rien à l’affaire osent encore mettre en avant. Histoire de raviver la peur et le dégoût pour mieux conforter ceux qui ne veulent pas s’intéresser au sujet de rester dans leurs certitudes…
De façon très ironique, le reportage se termine sur le rappel par Edwy Plenel (Mediapart) des termes de la Charte du journaliste, (Munich, 1971). Quiconque a vu le reportage de Complément d’enquête (dont le titre « La vérité est ailleurs » est une référence facile à la série X-Files… Signalons quand même incidemment, que cette série a fait les beaux jours de … la télévision et du cinéma et nullement du tant dénigré média Internet) est en droit de se demander, à la lecture de ce qui précède, si un seul journaliste de Complément d’enquête a jamais entendu parler de cette déclaration d’intention.
Plus que jamais, amis internautes, il semble que les médias sur Internet et encore plus les médias citoyens libres et indépendants dérangent dans cette période de reprise en main... Pour conclure, nous ne pouvons que vous inviter à défendre l’information libre et à user sans modération de votre esprit critique !
Un article d’Arno Mansouri (directeur des Éditions Demi-Lune) Et de l’Association ReOpen911.
[1] Et en particulier les deux sites qui croient au concept de journalisme citoyen et y font appel : AgoraVox et ReOpen911.
[2] Certains membres de l’association ReOpen911 sont en train de finaliser la réponse documentée (en ligne prochainement sur leur site) à ce travail de propagande, dont on pourra lire, ici, un double exemple illustré par l’image.
[3] Ainsi est né le Collectif [maintenant association] ReOpen911.info dont les objectifs sont désormais :
* Porter à la connaissance d’un large public les informations majeures relatives aux attentats du 11 septembre 2001 * Pallier la déficience de la presse et des médias qui, de manière générale, ne relaient ces informations que sous forme erronée et partiale, quand ils ne les omettent pas. * Œuvrer pour l’établissement d’un vaste débat sur les attentats du 11 septembre 2001 dans la société et les médias, sans parti pris et en prenant en compte l’ensemble des informations aujourd’hui disponibles. * Mener une investigation afin de connaître au mieux la vérité sur les attentats du 11 septembre 2001 et les faits rattachés. * Militer pour la réouverture d’une enquête sur les attentats du 11 septembre 2001 réellement indépendante et disposant de moyen suffisant.
Ou encore ici, extraits : En revanche, nous ne sommes pas qualifiés pour déterminer ce qui s’est réellement passé le 11 septembre, d’où la nécessité d’une nouvelle enquête. Même s’il est très tentant pour beaucoup de nos membres et sympathisants de répondre à cette question, qui est souvent parmi les premières que l’on nous pose, il faut réfréner cette envie, et ce, pour au moins trois raisons. Tout d’abord, nous ne pouvons pas à la fois exiger une nouvelle enquête et désigner à l’avance les coupables, ce qui ne manquerait pas d’être le cas si nous établissions notre version. Ensuite, le peu de documents et d’éléments irréfutables à la disposition du grand public ne permet pas d’avoir une vision exacte de ce qui s’est passé… Enfin, définir notre version des faits nous poserait comme experts, alors que nous demandons justement une expertise indépendante !
Pour commenter ce dernier « reportage », l’invité fut Jean-François Kahn, qui n’a pas dit que des bêtises, en remettant bien dans son contexte politique l’avènement de l’Internet… Du directeur de la publication de Marianne qui s’est illustrée en début d’année par « l’affaire Cotillard », on pouvait pourtant s’attendre au pire… Or, il a même su se remettre en cause, personnellement. (Heureusement, il n’a pas parlé du 11 Septembre)… comme quoi, rien n’est encore perdu ! Post-Post-Scriptum Vous souhaitez réagir à cette émission ? deux possibilités s’offrent à vous :
* Laissez un message sur le site de l’émission puis « Réagissez à l’émission » * Ou par courriel, à complementdenquete@france2.fr
Aux termes de la loi du 30 septembre 1986, les présidents des sociétés de l'audiovisuel public sont désignés par le CSA. Ce dernier étant composé d'un Collège de 9 membres nommés par décret du président de la République. Trois sont désignés par le président de la République, trois par le président du Sénat et trois par le président de l'Assemblée nationale. Désormais, comme le prévoit l’article 8 du projet de loi sur l’audiovisuel, les dirigeants de France Télévisions et de Radio France seront désormais nommés en Conseil des ministres après avis conforme du CSA et accord du Parlement à la majorité qualifiée.
Cette modification est importante car actuellement ils sont désignés par les membres du CSA dont l’indépendance avec le politique est garantie par le caractère non renouvelable et non révocable de leur mandat.
Les tenants de cette nouvelle disposition argumentent en précisant que le lien avec le politique n’est pas plus important qu’auparavant car le Président de la république devra rendre un avis conforme au CSA. Sauf qu’il convient de souligner que le CSA ne pourra se prononcer que sur le ou les noms que lui proposera l’exécutif. Cette différence est majeure car elle démontre que le lien avec le politique sera plus important contrairement avec ce qui est faussement affirmé par les partisans de cette mesure, et, l’accord du Parlement à la majorité qualifiée ne change rien. Ce pouvoir d’initiative conféré à l’exécutif est une distinction fondamentale qui est occultée, de manière délibérée, dans l’explication de l’article 8 de ce projet de loi.
Par ailleurs, celui qui sera nommé devra faire preuve d’une grande servilité car il pourra être révoqué à tout instant s’il ne convient plus au pouvoir en place. En effet, l’article 9 de ce même projet de loi qui vient d’être approuvé prévoit que le mandat de ces présidents "peut leur être retiré par décret motivé" en Conseil des ministres après avis conforme, "également motivé", du CSA et accord du Parlement à la majorité qualifiée. Depuis longtemps, sarkozy ne cache pas le mal qu'il pense de la télévision publique : "A France Télévisions, je dis : vous êtes nuls ".
La nomination du PDG de France TV par le chef de l'Etat sera "liée au fait du prince". La censure et l’autocensure iront bon train pour véhiculer la pensée unique. Certains ont déjà commencé de peur de perdre leur emploi. Sarkozy nous fait du Poutine! Le politiquement correct a commencé depuis longtemps relégation de l’émission de Daniel Mermet sur France Inter à une heure d’écoute moins favorable. Il ne serait pas étonnant qu’en 2009 son émission soit purement et simplement annulée (fais je un procès d’intention ? L’avenir le dira), comme cela a été le cas de l’émission " Arrêt sur Image " qui fut supprimée. Ceux qui vont rester en place ou être nommés vont s’évertuer à détourner l’attention de nos concitoyens des vrais problèmes. Dans quel régime sombrons nous lorsque les médias sont muselés ou à la solde du pouvoir économique. La suppression de la publicité est justifiée par des arguties consistant à masquer les multiples cadeaux faits aux chaînes privées.
Les limogeages ont commencé, se poursuivent et iront probablement en s’intensifiant. Christine Ockrent, la directrice générale déléguée de l’audiovisuel extérieur, qui comprend France 24, RFI et TV5 Monde, aurait-elle décidé une "reprise en main brutale au sommet de France24" ? Ulysse Gosset "paie t-il" pour un affront fait à Bernard Kouchner ? (Ministre des Affaires étrangères, et accessoirement compagnon de Christine Ockrent). Kouchner invité du "Talk de Paris", dans une grosse colère avait montré qu’il n’avait pas apprécié du tout le portrait qui lui avait été consacré.
Le problème ne se situe pas tant au niveau des personnes que par le fait que cela illustre une volonté de formater plus aisément les esprits. Où se trouve l'intérêt de la France dans ce projet de loi? Ces gens disent défendre la démocratie alors qu'ils en sont les fossoyeurs les plus zélés. Les journalistes sont de plus en plus dépendants du pouvoir politique ou économique. Ainsi la liberté d'expression s'éteint un peu plus.
Ce qui est tout autant révoltant c’est le peu d’intérêt qu’à la gauche à défendre l’indépendance des médias comme en témoigne le faible nombre de députés présents lors du vote. L’article 8 fut adopté par 42 voix contre 21 et l’article 9 par 31 voix contre 18. Elle est belle notre démocratie représentative ! De qui se moque t-on ? Ségolène Royal, par respect à son principe de non-cumul des mandats, ne s’est pas présentée aux élections législatives. De ce fait n’étant pas député elle n’a pas pu y être présente, mais les autres ?
Internet est également un espace de liberté qui se restreint. Les procès en diffamation se multiplient. C’est une instrumentalisation de la justice pour constituer un moyen de pression sur l’expression des citoyens sur le web. En mars 2008 Nicolas Princen, jeune militant UMP de 24 ans, avait été nommé "chargé de mission au service Internet", auprès de Franck Louvrier, conseiller pour la presse et la communication. Il a "en charge la veille de ce qui circule sur la toile au sujet du président de la République: blogs, sites d'information, vidéos... L’œil de Moscou .
http://poly-tics.over-blog.com/article-25486262.html
Propagande pour la guerre,
suite, à lire :
Par Nicolas Dupont-Aignan, mardi 2 décembre 2008 à 17:25 :: Réflexion :: #293 :: rss
Jusqu’où ira-t-on ?
Le débat parlementaire sur l’audiovisuel donne la nausée.
Comment la majorité peut-elle accepter de se livrer à un tel exercice de sabordage du service public ?
Au gré des amendements, les petits télégraphistes d’intérêts privés dessinent un paysage audiovisuel à la Berlusconi. L’idée de départ consistant à supprimer la publicité pour libérer France Télévisions de la dictature de l’audimat n’était pas mauvaise si elle restait partielle et si elle était compensée par des ressources pérennes. En vérité, il ne s’agissait que d’un piège pour faire avaler en douceur aux Français « l’essorage » de France Télévisions.
La suppression des recettes de la pub ne sera pas compensée et le service public devra obligatoirement faire preuve chaque année d’obéissance pour quémander son budget.
Avec la nomination directe du Président de France Télévisions, les parlementaires de la majorité se rendent-ils d’ailleurs compte qu’ils subiront, en cas de retour dans l’opposition, les effets déplorables de leur plan.
Une fois de plus, par volonté de contrôler l’information, le pouvoir public passe à côté d’une occasion historique. Une réduction maîtrisée de la pub, une redevance confortée, une réorganisation interne, l’investissement dans le numérique, une liaison entre la télévision et les disciplines artistiques (théâtre, cinéma, lecture…), auraient permis enfin de faire de la télévision publique un pôle culturel et éducatif fort
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/index.php/2008/12/02/293-les-copains-du-fouquet-s-l-ont-emporte-sur-l-interet-general
Michel Collon sur Ce Soir (ou Jamais) !
Précision apportée suite à polémique :
C'était bien Ben Gourion...
MESSAGE DE MICHEL COLLON
Hier soir, 3 décembre, j'ai participé au débat de Ce Soir ou jamais sur France 3: Iran, Irak, Proche-Orient : que va faire l'Amérique ? Durant ce débat que vous pouvez visionner à :
Débat Moyen-Orient
J'ai cité une déclaration cynique et significative de Ben Gourion, fondateur de l'Etat d'Israël en 1948. Mes contradicteurs défenseurs d'Israël ont affirmé que "mes sources étaient fausses" et que la citation ne serait pas de lui.
Après vérification, la citation est bien de Ben Gourion, la voici au complet en original :
"Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l'a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur.
Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?"
David Ben-Gourion, premier ministre israélien, cité par Nahum Goldmann dans "Le Paradoxe Juif", page 121
Mes contradicteurs, n'ayant pas d'arguments sur les faits, ont utilisé une méthode mesquine classique : semer le doute sur un point de détail pour détourner l'attention du fond du problème.
Vous trouverez ici plus bas une petite sélection de déclarations colonialistes et racistes, comme on peut en trouver chez tous les grands dirigeants israéliens.
Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont témoigné leur soutien. Et surtout je leur demande de nous envoyer les meilleurs articles, témoignages et analyses sur l'injustice faite aux Palestiniens. Pour diffuser dans notre sélection hebdomadaire d'articles.
Pour contrer les mensonges, "nous sommes tous des journalistes".
MICHEL COLLON
Avec l'équipe Investig'action
www.michelcollon.info
LA PENSEE DES DIRIGEANTS D'ISRAËL :
" Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille ". Rafael Eitan (chef d’état-major israélien). New York Times (14 avril 1983).
" Les Palestiniens sont comme des bêtes marchant sur deux pattes ". Menahim Begin (premier ministre), discours à la Knesset, cité par Amnon Kapeliouk, Begin et les bêtes. New Statesman (25 juin 1982).
" Nous marchions dehors, Ben-Gourion nous accompagnant. Allon répéta cette question, qu’est-ce qu’on doit faire de la population palestinienne ? Ben-Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire : “Conduisez-les en dehors” ! " Mémoires de Rabin, publié dans le New York Times (23 octobre 1979).
" Il n’y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé ". Golda Meir, premier ministre israélien, 15 juin 1969
" C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation, d’État Juif sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres ". Yoram Bar Porath, Yediot Aharonot (14 juillet 1972).
" Des villages juifs furent construits à la place des villages arabes. (...) Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’ait pas eu une ancienne population arabe ". Moshe Dayan, ministre de la Guerre, adressé à The Technion Haifa, rapporté par Ha’aretz (4 avril 1969).
" Nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront ". David Ben-Gourion dans ses mémoires le 18 juillet 1948 (page 157)
www.michelcollon.info
Sur le blog de Frédéric Delorca :
Face aux agents de l'ordre établi, tenants de la pensée dominante, arrogante et agressive, il n'est pas facile de faire entendre la voix des alternatives, qui est souvent la voix du réel, et la voix du plus grand nombre dans le monde, mais une voix refoulée dans le show mediatique, et donc une voix qui peine à y trouver sa propre forme, sa propre assiette. Je livre ici deux moments dans le flux des images où cette voix essaie de passer. Ces deux moments sont dus à Taddei dont l'émission est une des rares à s'ouvrir (un peu) aux opposants au système (mais qui les place toujours en minorité et en position difficile). Deux moments, deux voix : Michel Collon (avant hier) et Houria Bouteldja (en novembre 2006).
Vidéos de ce passage sur FR3
Je précise que pour ma part je n'ai pas souscrit à toute la manière dont Michel a parlé de la situation au Proche-Orient, notamment sur l'emploi du terme "camp de concentration". Mais l'exercice auquel il devait se livrer face à l'extrême impolitesse (pour ne pas dire plus) de ses contradicteurs, était extrêmement difficile et courageux. La manière dont ces derniers ont tenté de le disqualifier en affirmant que la citation de Ben Gourion était en réalité de Moshe Dayan était vraiment stupide et mesquine.
http://delorca.over-blog.com/article-25466686.html
La colère d'un télespectateur-blogueur :
La France, toujours prompte à donner des leçons de démocratie au reste du monde, fait un grand bond en arrière et sera bientôt revenue au bon vieux temps de l'ORTF, sous la tutelle d'Alain Pierrefitte, le ministre de l'information de l'époque. Comme s'il n'y avait pas assez de TF1, pour servir la soupe à ce petit nain
(..)
Comme ça, ils pourront nous faire rentrer dans le crâne les vertus du travail du dimanche, de la retraite à 70 ans, du RSA et toutes leurs saloperies. Et les français applaudiront des deux mains !
On est tombé bien bas, et notre démocratie est décidement bien vermoulue...
http://ripouxblicain.hautetfort.com/archive/2008/12/05/tele-sarko-c-est-pour-bientot.html
Commentaire reçu :
Une autre facette de l'action des médias et de leur formatage des esprits:
M6, pour un peuple presque parfait : une armée de clones !
Précisons d'abord que M6 n'est pas spécifiquement française. En Angleterre par exemple, on l'appelle génération Channel 4.
En France, ses fidèles ont entre 14 et 35 ans et ce point commun de n'avoir aucun souvenir d'une France sans M6. La nature des programmes de cette chaîne, son introduction du concept d'évaluation puis d'élimination des individus par leurs semblables, son recours au coaching comportemental approfondi reculant sans cesse les limites de la vie privée ou sociale, ses prescriptions d'achat aux apparences anodines qui font de ces shows des publi-reportages, son humour socialement inoffensif, la ligne éditoriale de ses magazines d'enquête précédant ou accompagnant les réformes du gouvernement, son survol distancié de l'information, ont modelé une génération :
Génération M6 ?
Force anti-révolutionnaire tapie dans la lumière vario-climatisée de ses espaces de vie parfumés à la cannelle et au citron vert, tant il y aurait sujet à chapitres...
Toujours partante pour courir là où on lui suggère de marcher, prête à supplier là où on l’invite à ramper, son champ d’analyse sociale part de ma droite (elle est ainsi, à l’image de ses grands aînés très réceptive aux discours publicitaires d’hommes providentiels promettant plus d’argent en échange de plus d’efforts) pour s’étendre jusqu’au plus à gauche possible pour elle (c’est à dire encore bien à ma droite) au travers du sentiment d’injustice qui la déchire à l’idée de ne pas avoir un écran plasma aussi bien que celui de Dany Boon vu dans le M6 Déco spécial intérieurs de stars.
Pour conclure provisoirement, si l’on doit résumer à un seul le critère de reconnaissance d’appartenance à la génération M6, ce sera le conformisme. Insensible à l'injustice, sans véhémence contre sa classe dirigeante, bien au contraire, résolue au marché et comptant ses coupons de réductions, elle est la preuve en chair et neurones que la vieillesse n’attend pas le nombre des années.
- La révolution ? Hein ? Pas jeudi, y a "Nouvelle star".
Voir >>> :
http://www.dailymotion.com/video/kRBMaIwdOT1B1vTLhA