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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 06:17

Le scandale des Etats généraux de la presse passera-t-il inaperçu ?

 

Emmanuelle Mignon, organisatrice des "Etats généraux de la presse"

Face à une situation économique critique de la presse française, notamment écrite, le vigoureux président Sarkozy tient l'explication, tant et si bien qu'il a promis aux acteurs du secteur, en mai dernier, leurs premiers « Etats généraux de la Presse » sur le modèle d'un forum. Ouvert le jeudi 3 octobre sous la direction de son ancienne directrice de cabinet Emmanuelle Mignon, cet événement devrait durer 2 mois, sous la forme d'ateliers de réflexion des professionnels pour déboucher sur une loi. Voilà un premier échec, car aucun système de presse au monde n'aurait permis que l'on s'en remette à l'Etat pour régler ses affaires. Mais le cœur du scandale n'est pas là : la remise au président Sarkozy par Danielle Giazzi, secrétaire nationale de l’UMP, le 11 septembre, d’un rapport contenant 34 résolutions sur « les Médias et le numérique », démontre plus que jamais les intentions de la machine, qui pousse à un contrôle très important des médias, sur fond de servilité des journalistes selon la récente tradition française. Parmi les propositions de ce « Rapport Giazzi » figurent deux mesures particulièrement scandaleuses : d'une part, la libéralisation totale de l'économie de la presse (mais pas de la presse en soi), et de l’autre la prise de contrôle de la presse Internet, sans parler de la gestion de sa pluralité directement par l'Etat, donc l'acceptation implicite du contrôle politique.

Une régression vers l’avant-1981 ?

En suivant la voie choisie vers la reprise en main de la presse, sur fond de corporatisme exacerbé et de non remise en cause des journalistes eux-mêmes, alors que la presse, même écrite, se porte plutôt bien dans les autres états européens, c'est la presse « de l'extérieur » qui pourrait faire le job. Car la presse ne peut être que libérale et plurielle, elle est une part de liberté de nos sociétés et une garantie de démocratie : les lois françaises envisagées permettant la « concentration » des médias dans les mains de grands groupes financiers risquent fort d'en tuer la pluralité, dans une fausse liberté, à l'image de la presse quotidienne régionale, qui s'est progressivement transformée en monopoles sur les territoires. À l'instar de la Catalogne Nord où le même groupe concentrera à Perpignan l'unique quotidien, l'unique hebdomadaire et l'unique chaîne de télévision locale : en deux mots, une formidable capacité à orienter l'opinion. Dieu merci, Internet étant mondial, les lois imaginées sur un contrôle accru de la presse internet, à la fois par la profession journalistique et par l'Etat, pourraient créer un phénomène comparable au temps de l'ORTF en matière de radio : de solides journaux en ligne hébergés dans d'autres états européens ou plus lointains, mais orientés vers le territoire français, seule garantie de persistance d'une information réellement critique, le journalisme « officiel » ayant déjà baissé les armes.

http://www.la-clau.net/medias/le-scandale-des-etats-generaux-de-la-presse-passera-t-il-inapercu-1123

Les crises de 1929 et de 2008 sont radicalement différentes en termes de communication car le filtrage de l’info devient parfois plus lourd que les faits relatés. Par temps de crise, la Com’ devient un enjeu de chaque instant pour les responsables, poli

Communication de crise en 1929 et 2008 : sommes-nous mieux informés ?

 

La communication de crise est une discipline à part entière des sciences de la communication, bien connue des entreprises. C’est un passage obligé. Mais, alors que jusqu'à présent les responsables politiques semblaient un peu moins stratèges en la matière, la poussée de l'utilisation de la com' en politique et l'avènement de la société médiatique ont poussé les institutions à créer une inversion des valeurs inédite face à la plus grande crise depuis 79 ans : en France, le président Sarkozy a fait de la communication le principal instrument de sa gestion de la crise. Après une certaine latence, sans doute due à l'analyse de scénarios, l’Entreprise France a lancé une surprenante offensive d'inondation des médias pour occuper l'espace « crise » en anticipant exagérément les risques bancaires, tout en minimisant l'augmentation du chômage et la crise économique qui suivra en 2009 et probablement au-delà, bien plus dramatique que le risque à court terme sur les avoirs bancaires du petit peuple. Ce choix du « projet latéral », cette stratégie de communication de crise qui consiste à changer l'angle de vue sur la crise, en inculpant les Américains, les « patrons voyous » aux parachutes dorés et les banquiers irresponsables démontre sans doute la plus grande crainte de l'Etat Français : la réactivation de la lutte sociale, permanence de l'histoire de France, anesthésiée depuis 1 an.

La crise de 2008 démontre l'inexistence de l'Europe médiatique

Les entreprises « Catalogne » et « Espagne », comme une majorité d’ensembles européens, ont quant à elles choisies la stratégie bien connue de la « reconnaissance », probablement parce qu’elles possèdent un système de presse moins enclin influençable que son homologue français. Les gouvernements catalan et espagnol reconnaissent pratiquement tout au sujet des maux économiques actuels et à venir : ils évoquaient déjà la crise bien avant la faillite financière de la banque Lehman Brothers aux Etats-Unis et ont commencé à annoncer des mesures face à la grave crise, économique celle-là, ignorant ou minimisant la crise bancaire et le risque pour les économies placées du sujet espagnol. Les Présidents José-Luis Zapatero et José Montilla ont assumé davantage la crise que ce qu'ils ont annoncé de solutions, le principal risque pour l'Etat espagnol étant ailleurs : l'annonce de l'accord entre les principales forces politiques du gouvernement catalan et bientôt espagnol sur les reversements fiscaux de l'Etat Espagnol à la Catalogne Sud était prioritaire pour éviter que la crise économique n'attise les volontés souverainistes de la communauté autonome dont l’autogouvernement est supérieur à certains Etats d'Europe de l'Est. Cette nette différence d'appréhension d'une même réalité partagée illustre à merveille le silence et la cacophonie médiatique entendue actuellement en Europe, dont les instances de gestion possèdent sans doute les meilleures armes face à la crise bancaire et économique, mais pas encore une seule voix écoutée par ses citoyens.

 

http://www.la-clau.net/medias/communication-de-crise-en-1929-et-2008-sommes-nous-mieux-informes-1058

 


Prévu comme un boulevard de l’expression, le phénomène des blogs décline sur les 5 continents. A croire que nous tenons plus à vivre en démocratie qu’à la faire vivre.

99% des blogs sont des cadavres

Vendredi 14.11.2008. 21:00h

 

1,1% des blogs sont actifs, sur un total de 133 millions ouvert depuis 2002, selon l’état des lieux 2008 “The State of the Blogosphere” établi par le moteur de recherché californien Technorati. Certes, 61000 nouveaux blogs ont été ouverts et 900.000 nouveaux articles ont été envoyés sur les blogs du monde dans les dernières 24 heures, contre 1,5 millions en 2007, c’est encore énorme, mais ça faiblit : nous sommes loin de l’image supposée de hordes sympathiques d’écrivains, profitant du bas coût d’Internet, voire de sa gratuité, faisant un pied de nez à Gutemberg, au vieux ronéotype et au parchemin réunis. La proportion maigrichonne relevée sur l’année qui s’achève est établie selon le critère de la fréquence : les blogs considérés actifs, 1,5 millions sur l’ensemble de la planète, sont ceux agrémentés d’un nouvel article sur les 7 derniers jours. Le reste est composé de pages inertes, mais pas forcément inintéressantes, car le blog « pur », aux graphismes cousins, imposés par les fournisseurs gratuits de « pages crées en 2 minutes », est un bloc-notes indépendant de la cadence propre aux médias. L’ordre des choses est d’abord une envie pressante sur le principe de l’achat compulsif, puis, dès la disparition du plaisir de la création et le plaisir idiot d’exister sur Internet, un désamour de l’objet et de ses contraintes, puis enfin l’oubli, qui abandonne au www des blogs dinosaures, fossilisés mais parfois très bien indexés par oncle Google : un blog familial peut facilement devenir marginal, mais un reportage pointu sur un domaine inexploré, ou des écrits coquins, peuvent s’offrir une belle seconde vie.

Les blogs, pour ceux qui ont des choses à dire où en sont persuadés

Parmi les 1,1% de blogs actifs, le plus célèbre et le plus fréquenté du monde,
www.huffingtonpost.com, est tenu par la journaliste mégalo américaine Arianna Huffington, mais les dernières statistiques font état d’une tendance masculine pour 73% des blogs européens, 57% pour les américains. Et les pianoteurs sont à 74% des personnes dotées d’études supérieures aux USA, pour une proportion de 67% en Europe. Partout, le phénomène réunit ceux qui ont des choses à écrire ou en sont persuadés, et, chez les journalistes ou décideurs politiques blogueurs, il devient aisé de discerner les vrais blogs, entendus comme des carnets intimes à feuilleter librement, parfois repérables à des fautes d’orthographes monstrueuses, des faux blogs, aux mains de professionnels de la Com’ qui agissent pour le compte du signataire. En Pays Catalan plane le doute : qui rédige réellement les articles des blogs des deux hommes forts du pays, Christian Bourquin, président du Conseil Général, (http://blog66.blogs.com) et celui de Jean-Paul Alduy, maire-sénateur de Perpignan et président de son Agglomération (www.alduy.fr) ? Tout porterait à croire à la présence de mains invisibles, les deux décideurs étant naturellement surbookés, tout en dégageant mystérieusement du temps pour écrire, parfois la nuit, dans une précision langagière nourrie de métaphores en parfait décalage avec une certaine expression écrite, parfois plate et sans surprises. Mais ces deux blogs-là sont à l’abri de la menace cadavérique tant l’intérêt est grand pour les protagonistes d’y communiquer leurs humeurs et prises de position, se répondant parfois l’un à l’autre sans jamais signaler l’existence du blog de l’autre. Pire, la présence, fonction de la fréquence des actualisations d’articles, rend l’un et l’autre prisonniers de l’idée : même si Jean-Paul Alduy ou Christian Bourquin n’ont rien à dire, ils se doivent de « poster » pour que chacun garde son rang et ne passe pas pour pris de vacuité, fainéantise ou grandes vacances. Si 99% des blogs sont inertes, le 1% restant sont tout simplement des médias.

 

http://www.la-clau.net/medias/133-millions-de-blogs-1-sont-actifs-1229

 

 

    QUEL EST LE MEDIAS FRANÇAIS QUI, A FAIT ETAT DE CE RAPPORT ? AUCUN !!! MAIS, SI AU LIEU ET PLACE D'ETRE

 

        ...Toutes les informations les concernant sont  manipulées, transformées, voire mensongères afin de démonter
    PARCE QU’IL EST L’UN DES REPRESENTANTS D’UNE « AUTRE MANIERE DE GOUVERNER UN PAYS »  :  ...

 

  sur le blog

http://hadria.riviere.over-blog.com/articles-blog.html

 

http://www.sauvonslastatistiquepublique.org/

 

 

 

  Indépendance AFP : Pétition en ligne

 

 

  L'intersyndicale de l'Agence France-Presse a lancé aujourd'hui une pétition en ligne, "SOS AFP", pour soutenir "l'indépendance et la survie" de l'AFP face à "des projets bien avancés" menaçant selon elle le statut de l'entreprise de presse.

L'AFP, rappelle l'intersyndicale (CGT, SNJ, FO, CFDT, Sud) dans un communiqué à l'issue d'une assemblée générale, est dotée d'un "statut unique, défini par une loi de 1957 destinée à garantir son indépendance structurelle à l'égard des pouvoirs publics et de tout autre groupement idéologique, politique ou économique".

En octobre, les représentants de l'Etat au conseil d'administration de l'AFP ont donné mandat au PDG, Pierre Louette, pour proposer une "modernisation" du statut, évoquant la possibilité de créer un "actionnariat stable".

M. Louette devra faire ces propositions avant la fin du premier trimestre 2009.
L'intersyndicale estime que le statut garanti par le parlement risque d'être aboli, afin de permettre la transformation de l'AFP "en société anonyme et l'entrée d'actionnaires".

Un éventuel changement du statut de l'AFP ne pourrait se faire que devant le Parlement.

"Si on livre un changement éventuel au Parlement aujourd'hui, on ne sait pas du tout ce qui va en sortir", a déclaré au nom de l'intersyndicale Dimitri de Kochko, faisant allusion au projet de loi réformant l'audiovisuel public actuellement débattu devant l'Assemblée nationale, et qui fait l'objet de plus de 800 amendements.

Dans son communiqué, l'intersyndicale affirme aussi que l'Agence a récemment fait l'objet d'"attaques sans précédent" "de la part de certains hommes politiques proches du pouvoir en France".

La pétition peut être signée sur un site spécialement conçu dont l'adresse est
http://www.sos-afp.org

http://vigicitoyen.canalblog.com/

 

 

Médias complaisants

intellectuels et Ligue Droits de l'Homme dénoncent,

 

Une trentaine d'intellectuels s'élève face au "tour clairement politique" que constitue la mise en examen dans le cadre de la législation antiterroriste de neuf personnes dans l'affaire des sabotages SNCF. La Ligue des droits de l'Homme observe également "avec inquiétude l'extension de l'accusation de terrorisme à toute forme de contestation sociale et politique".

Une trentaine d'intellectuels, dans une tribune à paraître jeudi 27 novembre dans Le Monde, et la Ligue des droits de l'Homme, dans un communiqué, dénoncent un usage abusif de la législation antiterroriste après la mise en examen de neuf personnes dans l'affaire des sabotages SNCF.


Les neuf membres du groupe soupçonnés d'avoir provoqué des dégradations contre des lignes TGV ont été mis en examen le 15 novembre par un juge d'instruction pour des délits qualifiés de "terroristes" par la justice. Cinq d'entre eux ont été placés en détention provisoire.


Dans une tribune publiée par Le Monde, les intellectuels estiment que "la cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n'existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché".

 

"Inculpés pour l'exemple"

Les "personnes inculpées n'ont pas été choisies au hasard, mais parce qu'elles mènent une existence politique. Ils ou elles ont participé à des manifestations (...), ils réfléchissent, ils lisent des livres", dénoncent les signataires.


Selon eux, "une fois établie l'inconsistance de l'accusation de sabotage des caténaires, l'affaire a pris un tour clairement politique".
Les philosophes Alain Badiou, Daniel Bensaïd, Jean-Luc Nancy et Jacques Rancière, le sociologue Luc Boltanski, l'écrivain Dominique Noguez, et l'éditeur Eric Hazan figurent notamment parmi les signataires de cette tribune.
Ils réclament en particulier "l'arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont été inculpés pour l'exemple".

"Gesticulations sécuritaires"

De son côté, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) regarde "avec inquiétude l'extension de l'accusation de terrorisme à toute forme de contestation sociale et politique alors même que, dans le cas présent et de l'aveu même de la ministre de l'Intérieur, aucune vie n'a jamais été mise en danger, ni même susceptible de l'être".


"Le terrorisme est une menace trop sérieuse pour que l'on cède en la matière à des instrumentalisations et à des gesticulations sécuritaires", juge la LDH dans un communiqué dénonçant "une procédure qui ne s'embarrasse pas du respect des libertés individuelles et se déroule sous l'oeil de médias alimentés d'informations uniquement à la charge des personnes mises en cause".

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20081127.OBS2937/

des_intellectuels_denoncent_lusage_de_la_legislation_an.html

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  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
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