Jusqu’où ira-t-on ?
Le débat parlementaire sur l’audiovisuel donne la nausée.
Comment la majorité peut-elle accepter de se livrer à un tel exercice de sabordage du service public ?
Au gré des amendements, les petits télégraphistes d’intérêts privés dessinent un paysage audiovisuel à la Berlusconi. L’idée de départ consistant à supprimer la publicité pour libérer France Télévisions de la dictature de l’audimat n’était pas mauvaise si elle restait partielle et si elle était compensée par des ressources pérennes. En vérité, il ne s’agissait que d’un piège pour faire avaler en douceur aux Français « l’essorage » de France Télévisions.
La suppression des recettes de la pub ne sera pas compensée et le service public devra obligatoirement faire preuve chaque année d’obéissance pour quémander son budget.
Avec la nomination directe du Président de France Télévisions, les parlementaires de la majorité se rendent-ils d’ailleurs compte qu’ils subiront, en cas de retour dans l’opposition, les effets déplorables de leur plan.
Une fois de plus, par volonté de contrôler l’information, le pouvoir public passe à côté d’une occasion historique. Une réduction maîtrisée de la pub, une redevance confortée, une réorganisation interne, l’investissement dans le numérique, une liaison entre la télévision et les disciplines artistiques (théâtre, cinéma, lecture…), auraient permis enfin de faire de la télévision publique un pôle culturel et éducatif fort
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/index.php/2008/12/02/293-les-copains-du-fouquet-s-l-ont-emporte-sur-l-interet-general
Michel Collon sur Ce Soir (ou Jamais) !
Précision apportée suite à polémique :
C'était bien Ben Gourion...
MESSAGE DE MICHEL COLLON
Hier soir, 3 décembre, j'ai participé au débat de Ce Soir ou jamais sur France 3: Iran, Irak, Proche-Orient : que va faire l'Amérique ? Durant ce débat que vous pouvez visionner à :
Débat Moyen-Orient
J'ai cité une déclaration cynique et significative de Ben Gourion, fondateur de l'Etat d'Israël en 1948. Mes contradicteurs défenseurs d'Israël ont affirmé que "mes sources étaient fausses" et que la citation ne serait pas de lui.
Après vérification, la citation est bien de Ben Gourion, la voici au complet en original :
"Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l'a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur.
Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?"
David Ben-Gourion, premier ministre israélien, cité par Nahum Goldmann dans "Le Paradoxe Juif", page 121
Mes contradicteurs, n'ayant pas d'arguments sur les faits, ont utilisé une méthode mesquine classique : semer le doute sur un point de détail pour détourner l'attention du fond du problème.
Vous trouverez ici plus bas une petite sélection de déclarations colonialistes et racistes, comme on peut en trouver chez tous les grands dirigeants israéliens.
Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont témoigné leur soutien. Et surtout je leur demande de nous envoyer les meilleurs articles, témoignages et analyses sur l'injustice faite aux Palestiniens. Pour diffuser dans notre sélection hebdomadaire d'articles.
Pour contrer les mensonges, "nous sommes tous des journalistes".
MICHEL COLLON
Avec l'équipe Investig'action
www.michelcollon.info
LA PENSEE DES DIRIGEANTS D'ISRAËL :
" Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille ". Rafael Eitan (chef d’état-major israélien). New York Times (14 avril 1983).
" Les Palestiniens sont comme des bêtes marchant sur deux pattes ". Menahim Begin (premier ministre), discours à la Knesset, cité par Amnon Kapeliouk, Begin et les bêtes. New Statesman (25 juin 1982).
" Nous marchions dehors, Ben-Gourion nous accompagnant. Allon répéta cette question, qu’est-ce qu’on doit faire de la population palestinienne ? Ben-Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire : “Conduisez-les en dehors” ! " Mémoires de Rabin, publié dans le New York Times (23 octobre 1979).
" Il n’y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé ". Golda Meir, premier ministre israélien, 15 juin 1969
" C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation, d’État Juif sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres ". Yoram Bar Porath, Yediot Aharonot (14 juillet 1972).
" Des villages juifs furent construits à la place des villages arabes. (...) Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’ait pas eu une ancienne population arabe ". Moshe Dayan, ministre de la Guerre, adressé à The Technion Haifa, rapporté par Ha’aretz (4 avril 1969).
" Nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront ". David Ben-Gourion dans ses mémoires le 18 juillet 1948 (page 157)
www.michelcollon.info
Sur le blog de Frédéric Delorca :
Face aux agents de l'ordre établi, tenants de la pensée dominante, arrogante et agressive, il n'est pas facile de faire entendre la voix des alternatives, qui est souvent la voix du réel, et la voix du plus grand nombre dans le monde, mais une voix refoulée dans le show mediatique, et donc une voix qui peine à y trouver sa propre forme, sa propre assiette. Je livre ici deux moments dans le flux des images où cette voix essaie de passer. Ces deux moments sont dus à Taddei dont l'émission est une des rares à s'ouvrir (un peu) aux opposants au système (mais qui les place toujours en minorité et en position difficile). Deux moments, deux voix : Michel Collon (avant hier) et Houria Bouteldja (en novembre 2006).
Vidéos de ce passage sur FR3
Je précise que pour ma part je n'ai pas souscrit à toute la manière dont Michel a parlé de la situation au Proche-Orient, notamment sur l'emploi du terme "camp de concentration". Mais l'exercice auquel il devait se livrer face à l'extrême impolitesse (pour ne pas dire plus) de ses contradicteurs, était extrêmement difficile et courageux. La manière dont ces derniers ont tenté de le disqualifier en affirmant que la citation de Ben Gourion était en réalité de Moshe Dayan était vraiment stupide et mesquine.
http://delorca.over-blog.com/article-25466686.html
La colère d'un télespectateur-blogueur :
La France, toujours prompte à donner des leçons de démocratie au reste du monde, fait un grand bond en arrière et sera bientôt revenue au bon vieux temps de l'ORTF, sous la tutelle d'Alain Pierrefitte, le ministre de l'information de l'époque. Comme s'il n'y avait pas assez de TF1, pour servir la soupe à ce petit nain
(..)
Comme ça, ils pourront nous faire rentrer dans le crâne les vertus du travail du dimanche, de la retraite à 70 ans, du RSA et toutes leurs saloperies. Et les français applaudiront des deux mains !
On est tombé bien bas, et notre démocratie est décidement bien vermoulue...
http://ripouxblicain.hautetfort.com/archive/2008/12/05/tele-sarko-c-est-pour-bientot.html