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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 23:19


Reçu en commentaires, de Naradamuni :


Médias !!!

Diversion c'est Domination, Pièges à la Une, à la deux, à la trois, etc...!!

Nicolas Sarkozy corrompt
publiquement
de grands éditorialistes...


Après avoir dénoncé la censure qui frappe toute critique du président Nicolas Sarkozy, les syndicats de journalistes se sont indigné des diverses fonctions honorifiques et missions rémunérées offertes par le président de la République à onze chroniqueurs influents des grands médias.
• L’ancien courtisan de François Mitterrand, Jacques Attali, éditorialiste à l’hebdomadaire l’Express, a été nommé président de la commission pour la « libération de la croissance française »
• George-Marc Benhamou, confident officiel l’ancien président Mitterrand, éditorialiste au quotidien Nice Matin et chroniqueur au quotidien La Provence, a été nommé « conseiller pour la culture et l’audiovisuel » du président de la République.
• Jean-Louis Bourlanges, chroniqueur sur la radio France Culture, a rejoint le « Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
• Guy Carcassone, chroniqueur à l’hebdomadaire Point, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
• Jean-Claude Casanova, fondateur de la revue Commentaire, éditorialiste associé au quotidien Le Monde, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
• Jean Marie Colombani, ancien directeur du quotidien Le Monde, chroniqueur politique sur France Inter le vendredi matin, et animateur de l’émission « Face à face » sur la chaîne de télévision Public Sénat a accepté une mission officielle de trois mois sur la réforme des conditions d’adoption.
• Olivier Duhamel, chroniqueur sur France Culture, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
• Yves de Kerdel, éditorialiste au quotidien Le Figaro et chroniquer à la radio économique BFM, a rejoint la commission pour la « libération de la croissance française »
• Éric Le Boucher, chroniqueur économique au Monde, a rejoint la a commission pour la « libération de la croissance française »
• Myriam Lévy, qui suivi la campagne de Ségolène Royal pour Le Figaro, a été nommée conseiller en communication du Premier ministre.
• Catherine Pégard, rédactrice en chef du service politique de l’hebdomadaire Le Point, a été nommée conseiller politique du président de la République.
• Marie Drucker, présentatrice du journal télévisé de France 3, est l’épouse d’un député et ancien ministre.
• Christine Ockrent, animatrice de l’émission « Duel sur la 3 » sur France 3, est l’épouse du ministre des Affaires étrangères
• Béatrice Schoenberg, présentatrice du journal télévisé de France 2 est l’épouse du ministre de l’Environnement.

À noter qu'à l’inverse
• Laurent Solly, ancien chef de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, a rejoint la direction de la principale chaîne de télévision TF1.

"Le climat entre les journalistes et le gouvernement n'est pas très bon!"

Et qu'en est-il du citoyens lambda ?

Voir...
Pour la fin du délit d’OUTRAGE


Par Romain DUNAND, condamné à 800 euros d’amende, dont 600 avec sursis pour outrage à Nicolas Sarkozy; Jean-Jacques REBOUX, condamné à 150 euros d’amende avec sursis pour outrage à policier; Eunice BARBER, condamnée à 5 000 euros d’amende pour outrage et rébellion; Maria VUILLET, poursuivie pour outrage au sous-préfet d’Ile-de-France, relaxée, appel en cours; Simone LEVAVASSEUR, poursuivie pour outrage au préfet de Haute-Saône; Hervé EON, condamné à 30 euros d’amende avec sursis pour offense au président de la République, appel en cours; Serge SZMUZSKOWICZ, condamné à 500 euros d’amende pour outrage à gendarme en civil; Isabelle SYLVESTRE, poursuivie pour outrage à policier; Jean-Paul DESBRUÈRES, outrageur non poursuivi; Patrick MOHR, poursuivi pour outrage à CRS; Jean-Claude LENOIR, poursuivi pour outrage à CRS; Yves BAUMGARTEN, poursuivi pour outrage à policier; M’hamed BELLOUTI, condamné à 2 000 euros d’amende pour procédure téméraire et abusive contre le fils du chef de l’Etat, appel en cours.

Ces dernières années, le délit d’outrage est devenu en France un délit «en vogue». De 17 700 faits enregistrés en 1996, on est passé à 31 731 en 2007. Cette inflation (+ 42 %), dans le contexte actuel du tout répressif, pose de cruciales questions de société.

Le délit d’outrage, qui consiste à porter atteinte à la dignité d’un représentant de l’autorité publique, ou à ses fonctions, est proche du délit d’injure, qui appartient au régime des infractions de presse, très protecteur de la liberté d’expression. Ce qui n’est pas le cas de l’outrage, délit de tous les arbitraires, passible de 7 500 euros d’amende et de six mois de prison. Alors que l’injure à un citoyen «ordinaire» ne «coûte» que 45 euros. Cette ahurissante disproportion constitue la première des raisons pour lesquelles nous demandons que ce délit arriéré, obsolète, inique, soit chassé du Code pénal, comme le furent jadis les délits d’offense à la morale religieuse, d’outrage aux bonnes mœurs, et plus récemment (1994) le délit d’outrage par la voie du livre.

Parce que l’outrage constitue une aberration de droit, l’agent constateur étant en même temps la «victime» et que devant un tribunal, c’est parole contre parole, celle du fonctionnaire assermenté contre celle du citoyen lambda.

Parce qu’il est utilisé par les «forces de l’ordre» pour couvrir des violences policières de plus en plus insupportables, des abus d’autorité scandaleux, des gardes à vue arbitraires (+ 54 % en cinq ans) qui font de chaque citoyen, quelles que soient ses origines sociales, un coupable potentiel.

Parce qu’il est utilisé à des fins mercantiles par des policiers, des gendarmes qui arrondissent leurs fins de mois en se portant partie civile.

Parce que, dans le contexte actuel de la politique de résultat imposée dès 2002 par le ministre de l’Intérieur Sarkozy, l’outrage est utilisé pour faire grimper le taux d’élucidation des infractions.

Parce que l’outrage participe à une pénalisation des rapports sociaux en sanctionnant la parole au détriment du dialogue démocratique.

Parce que l’outrage concourt à un rétrécissement des libertés individuelles, et qu’il est utilisé par le pouvoir comme une arme de répression pour bâillonner les luttes militantes, notamment lorsque des citoyens s’opposant à la traque des sans-papiers organisée par le ministre de l’Identité nationale se voient traînés devant les tribunaux.

Parce que le délit d’outrage, exception française, n’existe pas chez la plupart de nos voisins.

Parce qu’il y a dans la loi sur la presse de 1881 tout ce qu’il faut pour réparer l’outrage…

Nous demandons sa dépénalisation.

Mais le délit d’outrage n’est pas le seul en cause. Récemment, pour la première fois depuis trente-quatre ans, un de ses avatars a été remis au goût du jour : le délit d’offense au président de la République. Autrement dit, le crime de lèse-majesté. Un citoyen français a été condamné à 30 euros d’amende avec sursis pour avoir, lors du passage d’un cortège présidentiel, brandi une pancarte estimée offensante par la justice. L’affaire est d’autant plus scandaleuse (et ridicule) que cette personne ne faisait que reproduire l’injure adressée le 23 février au salon de l’Agriculture par le chef de l’Etat à un citoyen qui avait refusé de lui serrer la main. Elle est d’autant plus intolérable que nombre de nos concitoyens sont en droit de considérer ce «Casse-toi pauvre con !» adressé à un des leurs comme une offense à la Nation tout entière, et n’hésitent plus à poser la question : quel respect accorder à un président de la République aussi peu respectueux de ses concitoyens ? Dans ces conditions, et alors que le délit d’offense à chef d’Etat étranger a été supprimé en 2004 après avoir été déclaré contraire à la Convention européenne des droits de l’homme, nous disons que le délit d’offense au chef de l’Etat français n’a plus sa place dans notre société. Nous demandons l’abrogation pure et simple de l’article 26 de la loi du 29 juillet 1881, relatif à l’offense au Président.

Enfin, nous lançons un cri d’alarme à propos du comportement de plus en plus brutal d’une police dont on peut se demander si elle est encore au service des citoyens et de la République, ou au service exclusif d’un pouvoir. Cette menace pour la démocratie, récemment médiatisée par la garde à vue d’un journaliste de Libération, l’interpellation d’un photographe couvrant une manifestation lycéenne à Lyon et l’intervention brutale de gendarmes dans un collège du Gers, ne peut laisser aucun citoyen indifférent. Trop de personnes ne supportent plus de vivre dans la peur d’un contrôle de cette police-là.

C’est pourquoi nous appelons à un débat sur les violences policières, ce cancer de la société française, dont les responsables politiques, de droite comme de gauche, détournent depuis trop longtemps les yeux. Nous rappelons que la dernière fois qu’un parlementaire s’est mêlé de questionner le pouvoir sur le comportement policier (commission d’enquête sur les dysfonctionnements de la police, à la requête du député Jacques Brunhes, en février 2006), il n’a obtenu qu’une fin de non-recevoir du ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy. Ministre dont la politique de résultat - imposée par les instructions ministérielles de 2002 - n’est pas étrangère aux tensions croissantes qui opposent la police et les citoyens. Sarkozy porte une large part de responsabilité, maintenant qu’il est devenu chef de l’Etat, dans la prolifération des abus et des dérives scandaleuses qui mettent en cause la police (parmi lesquels le délit d’outrage) dans la patrie dite «des droits de l’homme». Il y a urgence.

La pétition en ligne, disponible sur les sites de la Ligue des droits de l’homme et du Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage (Codedo), sera remise à l’Elysée et à la Chancellerie le 23 février.


Ella a déjà été signée par plus de quatre cents personnes, parmi lesquelles Jean-Pierre Dubois, Antoine Comte, Jean-Luc Godard, Jacques Testart, Emmanuel Terray, François Morel, Luis Rego, Gilbert Melki…


http://www.ldh-france.org/Petition-outrage-offense-L-appel


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FR2 : Le traitement de Gaza


C'est tout simple :

Vous prenez des journalistes ou des invités Juifs

en l'occurrence Jeff Wittenberg (orthographe ?) et Dominique Moisi,

et vous les faites commenter l'actualité, comme en ce moment.

Hé, hé ! C'est comme si vous demandiez

à Titi-Tipi de commenter le siège de Gaza-Varsovie,

ou à Tsahal de décrire les bombardements sur ce territoire.

Vous imaginez ce que signifie

une télé aux mains des néo-sionistes

pour parler de Sarkozy de façon neutre,

des guerres du Proche ou du Moyen Orient

en toute objectivité,

des élections ou du libéralisme sans prendre parti ?

Absurde !!

Et pourtant ce sont des partisans d'Israël

qui tous les jours présentent l'Actualité

pour mieux la dénaturer à leur guise.

Ils sont là pour vanter les mérites de Sarkozy,

ou du libéralisme, ou de la Constitution européenne,

ils sont là pour distiller l'envie d'en découdre

avec la Russie, la Chine, ou l'Iran,

ils sont là pour nous faire peur avec des terroristes

de l'ultra-gauche ou islamistes,

ils sont là pour nous inciter insidieusement

à souhaiter le choc de civilisations

qui permettra ensuite à l'Empire de régner

et au passage de faire main-basse sur les ressources alentour.

De plus en plus de peuples résistent à l'hégémonie,

et ils ont raison !

Vive le pluralisme et la neutralité !

Eva


Je parlais de FR2, surtout, mais c'est valable partout, avec Elkabach, par exemple.





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  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
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