Décodage de 24 techniques
de désinformation
Voici quelques techniques courantes utilisées par différents organes de pouvoir – publics ou privés – cherchant à occulter des vérités qui dérangent. Il est utile de garder ces concepts à l’esprit lors de la lecture d’informations relatives à des sujets controversés (ils sont nombreux) … pour autant, règle n°1, que vous sachiez même qu’ils le sont. Faites le test. Vous serez sans doute surpris de constater à quel point ces procédés percolent au travers de nombre de propos tenus par des instances officielles, des "experts" et par extension de nombreux médias.
Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.
N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Eviter soigneusement les points clés de l’argumentation.
Rejeter le sujet de façon indignée ("jamais une chose pareille ne serait possible"). Jouer sur le sentiment d’incrédulité ("il y aurait eu des fuites", "ça se saurait", …)
Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présenté
Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.
Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que "excentrique", "extrême droite", "gauchiste", "terroriste", "conspirationniste", "radical", "fanatique", ou même "blonde" etc…
Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.
Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.
S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.
Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.
Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées
Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.
Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.
Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.
Les énigmes n’ont pas de solution. Etant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…
Eviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.
Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.
Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.
"You don’t bite de hand that feeds you", disent les Anglais. Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.
Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement
Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des "sources non valides" ou "des éléments sortis de leur contexte".
Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.
Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.
Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.
http://www.factum911.com/article-25504903.html
http://www.factum911.com/article-25090174.html
La désinformation
par les mots
I
nterview de Maurice Pergnier.
Linguiste, universitaire et écrivain.
Par Anne Brassié.
À propos de son livre :
"La Désinformation par les mots".
Réalisée par Radio Courtoisie.
Le 14 septembre 2007
Extraits remontés par noslibertes.org
Partie 1 :
http://www.dailymotion.com/video/x7t85d_propagande-et-diversit-i_news
Partie 2 :
http://www.dailymotion.com/video/x7t8em_propagande-et-diversit-ii_news
http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php
http://bridge.over-blog.org/article-26196357.html