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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 02:14





Les médias sont à l'image du pouvoir en place, c'est à dire détestables. Il suffit de revenir sur les derniers faits commis par
une presse de plus en plus à la solde de l'Elysée, et qui s'auto-censure au mépris du devoir d'informer les Français, pour comprendre que la démocratie est bien en danger.  

Par exemple, à propos de la dernière bavure policière qui a déclenché une révolte à Montreuil, il y a beaucoup à dire. D'abord, un communiqué de l'
AFP, ci-contre, a orienté, et déformé les faits, insistant plus sur les détails plutôt que de relater les agissements de la police. 

" Un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui occupait, avec d’autres personnes, un squatt évacué mercredi à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a perdu un œil après un affrontement avec la police, a-t-on appris de sources concordantes vendredi. Le jeune homme, Joachim Gatti, faisait partie d’un groupe d’une quinzaine de squatters qui avaient été expulsés mercredi matin des locaux d’une ancienne clinique. "

Or, après une contre enquête
du site Acrimed, il apparaît clairement que l'agence de presse a volontairement désinformé l'opinion publique. On découvre que le jeune homme, présenté comme un désoeuvré qui a perdu un oeil, était socialement bien intégré. Cherchez l'erreur !

Autrement dit, si l'AFP avait fait un réel travail de journalisme, elle aurait rédigé le communiqué ci-dessous:

"Joachim Gatti, un réalisateur de 34 ans a reçu une balle de flashball en plein visage alors qu’il manifestait pour soutenir des squatteurs expulsés. Il a perdu un œil du fait de la brutalité policière."

Ensuite, les autres médias dominants ont choisi de ne pas diffuser les images du soulèvement contre les policiers. Pourquoi donc ? Fallait pas embarrasser l'Elysée, bien entendu.

Le site Acrimed conclu : "..... il faut tout de même s’interroger sur la propension de nombreux journaux à reproduire ces dépêches instantanément, sans aucun recul, sans changer une seule virgule, quelle que soit leur cohérence. C’est le cas ici du Monde, de
La Croix, de RTL, de l’Express et de TV5."

Moralité, la presse, à l'exception d' Internet, est devenu le principal relais de la propagande gouvernementale. Cela promet pour la prochaine élection présidentielle ! Le pire est à venir avec cette dictature UMP.  

A2N

 


VIDEOS  ici :

http://www.alert2neg.com/article-33979024.html

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 06:51



14 juillet de la honte

« Une politique qui se borne
à brasser des rêves
les trompe tous »

François Mitterrand


Les récentes « festivités » du 14 juillet nous permettent, une fois de plus, d’analyser la « communication » présidentielle, tant sur le fond que dans la forme… Décryptage.
  
Cette communication ne se réduit bien sûr pas aux 5 (!) interviews-trottoir données par le chef de l’État et Madame. Dans la communication sarkozyste, rien, absolument rien, n’est laissé au hasard et à la spontanéité.
  
Finie donc l’interview « solennelle » du Président de la République. Il faut faire jeune, moderne, « peuple » même. Voici donc l’interview-trottoir, où Sarkozy répond aux questions (parfaitement calibrées car préparées par la cellule communication de l’Élysée) sur un ton qui se veut décontracté, un peu comme les champions que l’on interviewe au bord de la piste du stade olympique lorsqu’ils ont réalisé une bonne performance. Le parallèle n’est d’ailleurs pas anodin : nous sommes à une étape du Tour de France et on interviewe avec respect un maillot jaune auto-proclamé…
  
Attardons-nous un peu sur le fond. Que nous dit le Prince ? Que tout va bien, qu’il a restructuré et modernisé l’armée, comme on le fait d’une entreprise, qu’on a acheté des camions neufs, du bon matériel et que tous ces braves militaires sauront bien s’en servir.
  
S’en servir pour quoi au fait ? C’est là que le bât blesse : ce qu’il faut moderniser, ce n’est pas seulement le matériel, c’est avant tout et surtout la doctrine d’emploi. En d’autres termes, les bonnes questions (non posées par les journalistes), c’est « Tout ce matériel, pour quoi faire ? », « Quelle stratégie globale ? Régionale ? » « On fait quoi dans quel scénario ? », « Quelle politique en Afrique ? Au Moyen-Orient ? Dans quel but ? », « Avec qui ? », « Qui décide ? Le Pentagone ou le Parlement français ? »…
  
En masquant ainsi les véritables enjeux, en ne faisant que de la com’ en lieu et place de stratégie, pédagogie, réflexion, consultations véritablement démocratiques, Sarkozy dénature une fois de plus la fonction présidentielle et oublie une chose essentielle : le fondement de la République, ce sont les valeurs, pas le matériel.
  
L’enlèvement le même jour de deux agents de la DGSE à Mogadiscio met d’ailleurs en lumière l’indigence de la réflexion stratégique et militaire préparée à l’Élysée. Envoyer seulement deux agents, dont le professionnalisme est indubitable, à Mogadiscio pour aider à restructurer la garde présidentielle est à la fois ridicule et dérisoire.
  
Ridicule par les moyens employés : on a envoyé deux agents à l’abattoir en leur donnant si peu de moyens dans un des pays les plus dangereux – sinon le plus dangereux – de la planète.
  
Dérisoire car c’est malheureusement le qualificatif que l’on peut attribuer à la politique étrangère de la France dans cette partie du monde : soit on y va avec de véritables moyens au service d’une vraie politique, soit on s’abstient de faire « dézinguer » deux agents pour des ordres imbéciles.
  
Autre grand moment de com’ de la stratégie sarkozyste : le concert « gratuit » de Johnny. 2 millions d’euros, dont 500 000 pour la vedette, résident suisse donc non imposable en France mais ravi d’empocher ainsi l’argent du ministère de la Culture. C’est le contribuable qui paie, pas le spectateur !

À ce niveau de bassesse et de racolage politique, sur fond de gaspillage des deniers publics, on touche carrément à l’indignité républicaine : un évadé fiscal, ami du Président de la République, qui perçoit un demi-million d’euros pour un seul concert le jour de la fête nationale… Une chose est sûre : avec Sarkozy, nous avons vraiment changé de régime ; nous sommes retombés sous Louis XVI et, derrière l’apparente jeunesse de Sarkozy, se cache une pensée archaïque, aussi liftée que les peaux de Line Renaud et d’Enrico Macias qui n’étaient pas non plus à leur place à la tribune présidentielle. On se croirait dans une émission de Drucker…
  
Ah, oui ! J’oubliais : l’Élysée a fait des économies : 5 000 personnes seulement ont été invitées ! Sous les précédents mandats présidentiels nous étions à 2 000. Dans notre pays, les vraies économies sont imposées aux petits et aux sans-grades.
  
  
Gavroche
© La Lettre du Lundi 2009

 

 

http://lalettredulundi.fr/2009/07/18/le-14-juillet-de-la-honte/

 

 

 

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 05:01



La politique des sondages de l'Elysée critiquée par la Cour des comptes


A côté des frais du chef de l'Etat, la Cour des comptes s'est intéressée, dans
son rapport sur la gestion des comptes de l'Elysée, paru jeudi 16 juillet, à la politique de commande des sondages d'opinion. Elle s'interroge notamment sur un contrat signé en juin 2007 avec un cabinet qui a commandé par la suite à l'institut de sondages et d'études OpinionWay plusieurs enquêtes d'opinion, pour 1,5 million d'euros. Des sondages payés par l'Etat et dont les résultats ont pourtant été également publiés par Le Figaro et LCI.


La présidence a ainsi déboursé 392 288 euros en 2008 pour des Politoscope, réalisés toutes les deux semaines, alors que cette enquête était disponible sur les deux médias. « Les comptes-rendus facturés à l'Elysée étaient entièrement disponibles en ligne gratuitement » assure ainsi Yves Rolland, magistrat à la Cour des comptes. Quinze études sur les trente-cinq payées par la présidence ont été également publiées dans la presse, ce qui conduit à « mettre en doute l'intérêt de telles commandes », selon Philippe Séguin, le président de la Cour.


Ces accusations sont contestées par OpinionWay, qui assure sur
son site que les résultats vendus au cabinet contenaient également des questions supplémentaires et « des tris détaillés par catégorie de population des résultats de nos enquêtes publiées, comme le font depuis longtemps la plupart des instituts d'études ». Ce qui justifierait une facturation spécifique : « Cette autre prestation ne correspond donc aucunement aux questions financées par LCI et Le Figaro », assure ainsi le communiqué.


« L'Elysée a peut-être simplement remis le format allégé de nos études au conseiller de la Cour des comptes. Ou bien les CD qui contiennent plus de 60 pages de détail que nous avons remis à Publifact
[le cabinet en contrat avec l'Elysée] ont peut être été perdus » avance Bruno Jeanbart, le directeur des études politiques de l'institut, pour expliquer les constatations de la Cour. Publifact appartient à Philippe Buisson, directeur de la chaîne Histoire (groupe TF1) et conseiller de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle.


LA SOCIÉTÉ DES RÉDACTEURS
DU « FIGARO » FAIT PART DE SA « CONSTERNATION »


La Cour a remarqué que le contrat avec Publifact avait été passé sans mise en concurrence, pourtant obligatoire, et qu'il avait généré au total cent trente factures en 2008, outre des honoraires mensuels fixes de 10 000 euros pour le cabinet. Le cabinet disposait en effet d'une totale liberté d'appréciation quant aux études et sondages à mener et à facturer, ce qui privait la présidence de tout contrôle. Les services de l'Elysée ont répondu à la Cour des comptes que les relations contractuelles avec ce cabinet avaient été modifiées en mars, avec notamment la règle d'un bon de commande par étude et la limitation du champ d'action à « l'image du président de la République ». « Exclusives et confidentielles (...) ces enquêtes font l'objet de rapport disctinct » assure l'Elysée.


Cette affaire n'arrange pas OpinionWay, un institut déjà accusé d'être proche de la majorité par François Bayrou et la gauche. « Nous sommes ici au cœur d'un système d'instrumentalisation de l'opinion et de connivence entre le pouvoir, un institut de sondage et certains médias », a d'ailleurs critiqué la députée socialiste Delphine Batho, proche de Ségolène Royal, dans un communiqué diffusé jeudi soir. « Nous rappelons qu'OpinionWay compte parmi ses clients des acteurs positionnés aussi bien à droite qu'à gauche », se défend pour sa part l'institut.


Au sein du Figaro, le malaise est également palpable. La société des rédacteurs du journal a demandé à sa direction, vendredi 17 juillet, « de mettre immédiatement un terme à ce type de 'coproduction' qui nuit gravement à la crédibilité des titres du groupe ». Dans un communiqué, elle fait part de sa « consternation » après le rapport, dans lequel « il apparaît que de nombreux sondages OpinionWay publiés, notamment, par Le Figaro, sont commandités par la présidence et que certains sont expurgés avant d'être diffusés au grand public ».


Etienne Mougeotte, le directeur du journal, a démenti ‘formellement’ tout financement des sondages par l'Elysée. ‘Le sondage, chaque semaine, est payé par Le Figaro sur la base d'un contrat annuel’, explique-t-il, assurant ne pas avoir l'intention de remettre en cause la collaboration avec l'institut de sondage. Vendredi soir, un sondage OpinionWay réalisé pour
Publifact sur les vœux 2007 de Nicolas Sarkozy était toujours en ligne sur le site du journal, ainsi que l'article reprenant les résultats, qui assure pourtant que le sondage a été réalisé pour le quotidien.


Source :
Le Monde.fr, avec AFP et Reuters



http://sego-dom.over-blog.com/article-33940075.html




Par Delphine Batho


Les Français doivent désormais savoir que lorsqu'ils entendent dans un médias qu'un sondage a été réalisé par Opinion Way, il a peut être été payé par Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas Ségolène Royal qui le dit, mais Philippe Seguin.


La note de la Cour des Comptes sur les dépenses de l'Elysée est en effet une invitation à relire les pages 189 et suivantes du livre de Ségolène Royal « Ma plus belle histoire c'est vous » (Grasset), que le chapitre de la note de la Cour intitulé « le cas particulier des études » confirme en tout point.


Ainsi, selon son bon vouloir, l'Elysée viole les règles du code des marchés publics quand il s'agit de choisir un cabinet d'études pour un budget de 1,5 millions d'euros sans aucune mise en concurrence.


Ainsi, selon son bon vouloir, l'Elysée ordonne la commande et paie directement des sondages par la suite publiés par certains médias, sans doute par générosité et soucis de la trésorerie des organes de presse !


Ainsi, selon son bon vouloir, l'Elysée a une relation sans doute privilégiée avec un institut qui - hasard qui ne doit strictement rien à l'Elysée - a été choisi par une grande chaine de télévision pour la soirée électorale des élections européennes, sans la moindre procédure concurrentielle...


Nous sommes ici au coeur d'un système d'instrumentalisation de l'opinion et de connivence entre le pouvoir, un institut de sondage et certains médias.


Pour que l'information de tous soit complète, nous demandons à l'Elysée de rendre publique la liste précise des 15 sondages payés par la présidence de la République et qui ont été publiés par certains médias. Cela permettrait à coup sûr de revisiter les conditions de déroulement de certains débats publics où des jeux d'influence pervers s'exercent pour manipuler l'opinion.

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 16:57
Je me bats comme je peux contre l'horreur en préparation, particulièrement la pire de toutes: La guerre. D'où cette lettre, adressée à ceux qui, contrairement à une opinion répandue, connaissent particulièrement le prix de la vie. Eva R-sistons à l'intolérable en préparation

wikipedia Charles de Gaulle en août 1940, à Londres.

Lettre ouverte aux Généraux Français,
par Eva R-sistons

Messieurs,

C'est une Gaullienne de gauche qui prend la plume pour vous écrire: Pour vous dire mon indignation par rapport à ce que la France est en train de devenir. Pour vous dire le désespoir des Français. Pour vous dire qu'un Général a sauvé la France, en son temps. Pour vous dire que notre pays attend son Sauveur.

Je lisais il y a peu, je ne sais où, sous une plume de Gauche, que la France aurait besoin d'un Général, dans la conjoncture actuelle, sans issue. Cela m'a donné l'idée de cette Lettre.

L'Armée est certes le pilier d'une Nation. La France respecte son Armée. Notre nation, aujourd'hui, est en danger. Compte tenu de ce qu'est la France, compte tenu de ce qu'est la Loi, seule une Autorité comme la vôtre, au-dessus de la mêlée, pourrait se faire entendre. Afin de refuser l'intolérable qui se prépare. Afin de refuser, par exemple, une guerre inutile, injuste, nucléaire, contre l'Iran qui s'équipe seulement à des fins dissuasives.

Messieurs, je sais que vous aimez la France. Je sais que nul mieux que vous, n'a le sens du prix de la vie, de chaque vie. C'est une erreur de croire qu'un Général est un va-t-en guerre qui ne se soucie pas de la vie de ses soldats, de la vie des citoyens de son pays. Ce sont des Généraux, aux Etats-Unis, qui ont empêché le va-t-en guerre Bush de commettre l'irréparable contre l'Iran, Etat souverain qui n'a jamais été conquérant, qui n'attaque personne, qui ne menace personne, qui se soucie seulement de se protéger contre tous les pays qui l'encerclent (Dissuasion nucléaire, la meilleure protection, vous le savez, comme le Gl de Gaulle l'a dit lui-même).

Malheureusement pour lui, cet Etat recèle dans son sous-sol d'innombrables ressources, convoitées par des Etats voyous. Et il ne s'aligne pas sur la Pensée unique impériale, celle-là même que le Gl de Gaulle aurait lui-même dénoncée s'il était encore en vie. Comme il nous manque, dans la conjoncture actuelle ! Le monde a tant besoin de voix fortes, au-dessus de la mêlée, de voix prophétiques, indépendantes, intègres !  Intègres ! Ne se vautrant pas dans le luxe et les paillettes, avec une mentalité de parvenu, sans égard pour les traditions de notre pays, en vouant un culte à Mâmon, en se prosternant devant le Veau d'Or, en piétinant les plus belles valeurs, les plus authentiques, celles qui sont éternelles, comme le sens du devoir, du Bon, du Bien, du Beau, ou le goût de la Vérité, l'esprit de Justice, l'ardent amour de la Paix.


Je sais que l'Armée française, aujourd'hui, s'honore d'accomplir des missions au service de la Paix, du développement, je sais qu'elle ne s'engage pas inconsidérement dans une guerre, je sais qu'elle aime la France, et qu'elle tente de servir notre pays avec dignité, la tête haute, avec le sentiment du devoir accompli.


Je sais aussi ce que la France doit à Celui qui pour moi demeure le plus grand homme de tous les temps, Charles de Gaulle, un Général, justement. Il a porté très haut les valeurs de la France. Il a su dire non à l'intolérable. Alors que tous se couchaient devant la Barbarie, il est entré en résistance. Seul contre tous. Au nom de l'intérêt supérieur. Il s'est battu pour la dignité de l'humain. Il a sauvé la France de l'infâme: Par son courage, par sa clairvoyance, par son audace, par sa détermination. Il doit être un exemple pour tous. Et c'est le même homme qui s'est battu pour l'indépendance de la France, afin de la soustraire à l'influence de l'Etranger. D'instinct, il se méfiait des Etats-Unis et d'Israël. Aujourd'hui, vous le savez, ces deux Etats font la loi en France. C'est effroyable: Notre pays a vendu son âme pour un plat de lentilles ! Notre pays se vautre devant l'infâme, notre pays n'est plus libre. Il a perdu son âme, son Honneur, sa dignité, son indépendance. Il ne s'appartient plus à lui-même. Et le monde ne le reconnaît plus.

Sur le plan intérieur, la France est en danger. Son modèle social, tel que le Gl de Gaulle l'avait imaginé avec le Conseil National de la Résistance, est menacé. Sa laïcité aussi, gage de paix sociale. L'Etat républicain est lui aussi en grand danger. La France ne doit pas être un Etat communautariste.

La France est elle-même, elle ne sera jamais un nouvel Etat américain, comme on tente de l'y pousser aujourd'hui, quelle honte ! Notre pays est le fruit d'une longue Histoire, pétrie de Révolutions modèles pour le monde, notre pays est un Etat de Droit, Républicain, laïc, il est la patrie des Droits de l'Homme, un phare pour la planète. Il y a peu, Dominique de Villepin, ambassadeur de la France à l'ONU, s'est fait applaudir, fait rare dans un tel hémicycle.

Ce jour-là, le tandem Chirac-de Villepin a fait entendre haut et fort, avec panache, la voix de la France, une voix à nulle autre pareille: Libre, indépendante, refusant la guerre de conquête, les compromissions, le choc de civilisations, sous de fallacieux prétextes et en réalité pour des raisons qui ne font pas honneur à ceux qui les véhiculent.  

Même la Démocratie est en danger. La presse n'est plus libre, elle est une courroie de transmission d'intérêts qui ne sont pas nobles, mais vils, injustes,  prédateurs, meurtriers. Les partis sont les uns après les autres piétinés, squattés, vampirisés, dénaturés, ridiculisés. L'Opposition est laminée, qu'elle soit du Centre, de Gauche ou d'Extrême-droite. La confusion règne, le politique est tué, les citoyens se réfugient dans l'abstention. Et quand il n'y a plus d'alternance, il n'y a plus de démocratie.

Que reste-t-il aujourd'hui du modèle social français, des services publics, des libertés, du Droit du Travail et des Droits de l'Homme, de la République, de la laïcité, de l'indépendance nationale, de la démocratie ? Que reste-t-il de nos traditions ? Même nos Collectivités territoriales  vont disparaître... Et la défense de la France ne sera-t-elle pas un jour confiée à des armées privées, à de simples mercenaires uniquement mûs par l'appât du gain, ne répondant pas de leurs actes ?

La France perd son âme, sa spécificité ! Elle se meurt en se vautrant dans le futile, le clinquant, l'artificiel, le Dieu Argent, le mépris des valeurs anciennes, elle se meurt en ignorant son Histoire, elle se meurt en piétinant ses traditions et en se livrant pieds et poings liés à des intérêts étrangers qui ne sont pas les siens !!!

Nos ancêtres auraient-ils donné leur vie en vain pour la Liberté, le progrès social, la dignité de chaque individu ? 

Mais voici que se profile l'infâme: Renonçant à l'idéal gaullien qui a fait son originalité, la France d'aujourd'hui se démet au profit des cow-boys américains, sans foi ni loi en dépit de leurs belles paroles, sans traditions, se comportant aux quatre coins de la planète comme en pays conquis ! La France des Lumières se place sous le joug de l' Etat américain, et de l'OTAN, cette Organisation Terroriste Anti-Nations souhaitant imposer au monde son hégémonie sauvage, brutale, au prix d'aventures impériales sanguinaires, au prix du mépris des peuples, et en programmant des guerres préventives, permanentes, nucléaires ! Est-ce un avenir pour le monde ? Les peuples doivent-ils être sacrifiés à la convoitise illimitée de quelques-uns ? L'humanité est-elle devenue folle au point de se coucher devant l'intolérable, au point de se taire face à la menace existentielle qui pèse sur elle ?


Messieurs, la France, vous le savez, est sur le point de prendre la tête de croisades infâmes. Bush, que le monde entier haïssait, a fait des émules, ou plutôt il a fait un petit, tout petit, immensément petit. Nous ne nous reconnaissons nullement en lui. D'ailleurs la France, telle qu'elle est, ne se reconnaît vraiment que dans les plus grands, le Gl de Gaulle, François Mitterrand, Jacques Chirac... Les shérifs, sans éducation et sans culture, partant à la conquête des terres à la pointe de leurs colts, cumulant les cadavres, comptant les trophées, se riant du sang et des larmes versés, n'ont pas leur place dans notre pays. Le peuple amerindien, à la sagesse infinie, en a été victime. Et tant d'autres humains, un peu partout, ont payé le prix de folles équipées. Il est temps de tourner la page de l'infâme ! La France ne doit pas perdre son âme dans des causes insensées, criminelles, et au final, d'avance perdues, vouées à l'échec, comme en Afghanistan.

La France n'a pas à prendre la tête de croisades meurtrières et insensées contre l'Iran ou contre la Russie, elle doit rester elle-même, sous peine de se renier. Le Gl de Gaulle avait le premier proposé une politique pro-arabe, il croyait en l'indépendance de notre nation, il rêvait d'une Europe alliée à la Russie. Il est temps de lui rester fidèle.


Aujourd'hui, notre pays risque de perdre sa spécificité, son âme, son indépendance, son rayonnement, il risque de perdre la paix, ce bien à nul autre précieux, il risque de s'abîmer dans des aventures impériales qui ne sont pas les siennes, il risque de mettre en danger la sécurité de nos concitoyens.

On ne s'engage pas à la légère dans des expéditions dont on ne sait, à l'heure du nucléaire, des armes de destruction massive, comment elles finiront. La mentalité de shérif érigé en donneur de leçons planétaires, n'est pas la nôtre. Il vous appartient, Messieurs, de le rappeler, avant qu'il ne soit trop tard. Il vous appartient, le cas échéant, de refuser l'intolérable. Il est aussi des heures sombres, au cours de l'Histoire, comme en 40, où la voix de l'Autorité suprême, pour le bien réel du pays, doit se faire entendre. C'est un devoir. Et je sais, Messieurs, que vous avez le sens du devoir. Et que vous aimez votre pays, ce que tant d'Elus, aujourd'hui, oublient si facilement, en vendant la France au plus offrant.


En son temps, le Gl de Gaulle a joué un rôle décisif. Aujourd'hui, la France sombre. Il n'est pas sûr qu'elle se relèvera de sa mort programmée. Messieurs, votre devoir est de défendre la France en danger. C'est une pacifiste, voyez-vous, qui vous le demande. Au nom de l'intérêt supérieur de la France. Pour qu'elle reste elle-même, pour qu'elle ne soit pas dévoyée entre n'importe quelle main, abusant de ses prérogatives et en voulant l'aligner sur des Nations aux traditions bien éloignées.

La charge d'un pays est une lourde responsabilité. 

Notre pays n'appartient pas à un homme, selon son bon plaisir. Il appartient à tous les Français.


Avant que l'irréparable ne soit accompli, contre les intérêts français, contre la Paix, contre l'Iran, contre la Russie... il est temps d'intervenir, Messieurs, il est temps de changer le cours de l'Histoire. Demain, il sera trop tard ! Ceux qui se sont tus, souvent au prix de terribles compromissions, avant la dernière guerre, portent une lourde responsabilité: 60 millions de morts, des pays entiers dévastés ! A l'heure du nucléaire, le bilan sera effroyable. 


Messieurs, vous avez une haute idée de votre fonction. Vous aimez votre pays, le nôtre. Vous avez le sens de l'Etat. Vous êtes investis, au plus haut niveau, de l'Autorité.

La France est gravement menacée, la paix est en danger. Les coups de folies, aujourd'hui, sont meurtriers.


Il vous appartient, dans la conjoncture actuelle, brûlante,  de faire entendre votre voix, de refuser l'infâme, de dire non aux aventures impériales qui sont celles des shérifs et non de la France, il vous appartient, aujourd'hui, de défendre la Patrie, ses traditions, ses valeurs, sa spécificité, son Histoire, sa sécurité. Qui d'autre que vous pourrait le faire, à l'heure de tous les renoncements, de toutes les trahisons, de toutes les compromissions, de tous les périls ?

Messieurs, la France a besoin de vous. Répondez à son appel ! Faites entendre une voix forte, faites entendre la voix de la Liberté, de la Paix, de la Civilisation, de la Vie.


La France, en ces temps si tragiques de crises et de pandémies provoquées, de risques de guerres préventives, permanentes et nucléaires, la France attend son Gl de Gaulle.


Sous peine de mourir !

L'appel du 18 juin ne doit pas rester sans écho. L' Histoire jugera !

Eva, R-sistons à l'intolérable.


 http://laplote.over-blog.fr

Affichette placardée dans toute la ville de Londres, souvent confondue avec l'Appel. Wikipedia.org

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en réponse à "La lettre ouverte d' Eva R-sistons aux Généraux Français"

 

"Son modèle social, tel que le Gl de Gaulle l'avait imaginé avec le Conseil National de la Résistance, est menacé". Dites vous !

Ce qui sous entendrait que ce modèle pourrait faire l'objet d'attaques à venir.
Mais le système est déjà plus que menacé, nous assistons impuissant(es) aux derniers soubresauts dudit système mis en place par le CNR et démembré par les prétendus héritiers du Gl de Gaulle :

* retraites manipulées
* travail du dimanche (imposé avec le saule liberté de refuser 3 dimanches par an)

* interdiction de dire ce que l’on pense (« casse-toi, pov’Con », « je te vois, Sarkozy », …..)
* Liberté d'expression supprimée (Hadopi II et surveillance des mails et bien d’autres….)
* discrimination relative à la reconnaissance de la souffrance des "Pupilles de la Nation de 39/45" (la 3éme est en route avec la promesse électorale, le rapport "finalisé" Audouin, la commission mise en place avec la complicité d'associations de "Pupilles" - une seule a osé refuser le siége qui lui était attribué, empêchant ainsi que l'unanimité de trahison s'accomplisse comme lors de la commission Dechartre de 2004 - et d'anciens combattants......).

Je rappelle que les "Pupilles de la Nation de 39/45" sont les enfants des "Morts pour la France de 39/45", morts en combattants l'ennemi, morts quelque part pour avoir donné suite et corps à « l’Appel du 18 Juin » et ceux d’avant l’Appel, morts de la « campagne de France ». Voir  sur ce sujet http://www.marcfievet.com/article-29509802.html

 

La dictature n’est pas en marche. Elle est là!

 

Elle est bien présente, tapie dans toutes les lois scélérates que l’on nous impose avec des parlementaires félons qui n’ont qu’un seul souci, complaire au « gauleiter Français » prisonnier de ses pulsions, démangeaisons et prurit divers et variés .

La dictature est dans tous les actes au quotidien :

  • flicages toujours plus novateurs que leurs prédécesseurs
  •  radars – sous couvert de sécurité routière, alors que leur raison d’être est d’occuper l’esprit des citoyens automobilistes et de les faire vivre dans la peur du dépassement….. qui fait craindre amendes, retraits de points et du permis, nouvelle forme d’esclavage.

Et entre nous soit dit, le Pouvoir s’en bat l’œil, émotionnellement, des morts sur la route.

Pourquoi ne combat-il pas avec véhémence, les morts par cancer (50 000 par an) ? Simplement parce qu’il ne peut taxer les cancéreux et que ce combat lui incombe (financièrement) et qu’il n’assume pas, en la matière, ses responsabilités. Soyez assurés que s’il pouvait taxer les cancéreux et autres, cela deviendrait une priorité nationale

  • « Aidants » de clandestins, condamnable à l’avance par décision du Pouvoir (décisions Hortefeux et Besson : tant de gardes à vue définies, avant !). Sur ce sujet Israël nous a rejoint : Aidants et aidés, mêmes peines (il faut le faire au pays qui a créé la distinction de « Juste parmi les nations » et qui oublie que de nombreux Français ont payé de leur vie, le courage et le cran de les sauver et leur permettre de faire une telle saloperie chez eux. Digne des meilleurs décisions de la Gestapo, reprises à leur compte par les tenants actuels des flics et autres supplétifs miliciens nationaux – dont un « Pupille de la Nation » : Eric B)

 

Quand aux oppositions, n’en parlons pas. Elles sont inexistantes parce que muselées par le nombre… et aussi par leurs complicités et complaisances. Souvenez vous :

  • Février 2008 (ratification du traité de Lisbonne), le PS complice à 86% de ses parlementaires. Or qu’est cette ratification si ce n’est la suppression de l’Etat-nation France qui doit dès lors s’effacer devant le Nouvel Ordre Mondial (le « N.O.M », innommable tel celui du Dieu des Juifs – voir à cet effet « Bilderberg », les « Protocoles des sages de Sion » un faux de 1920, interdit en France – Pourquoi interdire un faux ? si ce n’est parce que dans ce faux, il y a un fonds de vérité qu’il ne faut pas connaître. Ce qui est loin d’être une affirmation, mais un questionnement sérieux - )
  • Juilet 2008 (modification de la Constitution de 1958 avec attribution au seul chef de l’Etat de s’octroyer) :
    • article 16, les pleins pouvoirs avec l’accord des présidents du Sénat et de l’Assemblée – tous deux UMP –  avant il fallait le cote du Parlement à 60%
    • article 35, la liberté de déclarer, seul, la guerre, sa seule obligation est d’en informer dans les 3 jours qui suivent les parlementaires, qui n’ont plus voix au chapitre, ainsi est la décision qu’ils ont choisie ! Sic.

Il s’est trouvé un J.Lang (PS) pour dire OK……..

  • Septembre 2008 (simulacre de choix des parlementaires d’envoyer en Juin 2008, et donc avec effet rétroactif,  des militaires en Afghanistan, contre toute attente et surtout avant la modification de la Constitution). Souvenez vous :
    • Juin 2008 : envoi de 800 hommes, alors que cela aurait du se faire, à ce moment, avec l’accord du Parlement (exposé, discussions et vote), puisque la constitution n’était pas encore changée …
    • Juillet 2008 : modification de la Constitution (au fait qui se souvient des anciens termes des articles 15 et 35 ?)
    • Septembre 2008 : simulacre de décision des parlementaires, déguisé
      • Présentation de la décision du petit dictateur
      • Vote chambre par chambre de la décision (nécessaire 50% + 1 voix) et non au Congrès (nécessaire 60%) et dans ce vote il y a eu là aussi manipulation
        • Vote normal à l’Assemblée (343 pour soit 60,9%)
        • Vote trafiqué au Sénat : (qui est passé de 333 à 343 Sénateurs)
          • 21 Septembre 2008 : vote de renouvellement du 1/3 du Sénat. Les sénateurs non réélus restant Sénateurs jusqu’au démarrage de la nouvelle session sénatoriale députant le 01 Octobre 2008
          • 22 Septembre 2008 : session extraordinaire du Sénat, avec la participation au vote des Sénateurs non réélus et éviction des néo sénateurs, et ce en vue de décider, après coup de ce qui existait déjà (liberté prise par tapport à la modification de la Constitution non encore acquise) : l’envoi de troupe en Afghanistan. (209 pour, soit 62,8%, alors qu’avec la nouvelle composition on arrivait à 203 pour, mais avec 343 au lieu de 333, soit 59,2%. Cela va pour le vote chambre par chambre mais donne 546 voix au congrès pour 552 requises pour que la décision soit entérinée)
          • 01 Octobre 2008 : session ordinaire du Sénat

Alors que ce vote attendait depuis Juin 2008, y avait-il urgence et péril à attendre le 01 Octobre 2008 pour faire voter les sénateurs ?

Oui le péril était que si on avait respecté le calendrier et la procédure :

au Sénat la majorité nouvelle s’y opposait

et qu’avec le Congrès les 60% n’auraient pas été atteints.

                                               Et donc l’envoi des 800 hommes aurait été invalidé !

 

Personne n’a réagit.

Consensus quasi général (parlementaires, Conseil d’Etat, Conseil constitutionnel, citoyens, …..) excepté pour quelques excentriques tentant désespérément de dénoncer.

 

La dictature a encore de beaux et longs jours devant elle.

Le Peuple (ex-souverain) ne bougera jamais !

Il est trop couard et trop enfermé sur ses « privilèges » dont celui de la fermer par peur de perdre…… Mais au fait perdre quoi, puisqu’il n’a plus rien à perdre, même pas son honneur.

 

En 1789, il fallut moins que cela pour que la prise de la Bastille existât.

Qu’attendons nous pour prendre l’Elysée ?

Il est vrai qu’en 1789, il n’y avait pas la télé, la voiture, les congés payés, la sécu, les retraites, la liberté d’expression, le bouclier fiscal, les paradis fiscaux, la force de frappe nucléaire, l’Etat d’Israël, l’extraction du Pétrole et de l’uranium et que les gens du Peuple crevaient de faim et d’idéal…. Ce qui nous manque en 2009 et pour les années à venir….. et surtout après 2010 (les régionales).

 

Nicolas, tu peux dormir sur tes deux oreilles, le Peuple reconnaissant et couard te réélira en 2012 et peut-être, si tu t’y prends mieux, ad-vitam.

Un sacré challenge reconnais le, tu serais ainsi le premier président à bénéficier de cette mesure.

Inutile d’instaurer plus avant ta dictature.

Tu es assuré du succès à venir car le Peuple travaille pour toi, mieux même que tes esclaves parlementaires, desquels tu ne peux rien attendre, excepté trahisons et coups fourrés. Rapproches toi de tes chers petits compatriotes Français.

 

Précédent article : http://www.marcfievet.com/article-33587846.html

 

 

Kelly-Eric Guilon,

« sous-Pupille de la Nation de 4éme Catégorie de 39/45 » depuis 2000


http://www.marcfievet.com/article-33731828.html
http://r-sistons.over-blog.com/article-33692876.html

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 02:19
publié par babelouest (crisonnier) Avant-hier 22H30

armée française vend satellites Syracuse Soldes : L'armée privatise en loucedé ses satellites de communication etat armee vend satellites communication syracuse sarkozy 4986


Discrètement, Sarko a décidé de vendre les bijoux de famille, et pas n'importe lesquels : les satellites militaires de télécommunications sécurisées. Pour une valeur de 400 millions d'euros. Les états-majors de la Grande Muette s'étranglent...

Vente satellites Syracuse de l'armée française

Fin 2008, le journal Les Echos révélait que le gouvernement étudiait la possibilité de vendre ses satellites de télécommunications sécurisées Syracuse. Et le Canard Enchainé, dans sa ponte du 1er juillet 2009, confirme et précise : Nicolas Sarkozy a pris sa décision à la mi mai et l'a annoncé aux représentants des états-majors quinze jours plus tard, lors d'une réunion de la Commission exécutive permanente, un "machin" créé par De Gaulle en 1963 et chargé de contrôler les programmes d'armement. Pris par surprise, les grognards étoilés n'ont eu d'autre choix que de valider... en l'absence d'Hervé Morin, ministre de la Défense.

400 millions d'euros

Ces satellites assurent l'ensemble des communications militaires cryptées entre le commandement et les unités déployées sur les théâtres d'opérations. Leur vente devrait rapporter 400 millions d'euros (pour un investissement total de 3 milliards depuis 1980), de quoi commencer à boucher le trou de 600 millions de la loi de programmation militaire 2009-2014. Il n'y a pas de petits profits. En 2011, les satellites seront donc la propriété d'une société privée, Astrium (filiale d'EADS) ou Thalès. Et l'Etat louera désormais ses canaux de communication. Comme d'autres clients, puisque l'acheteur sera autorisé à sous-louer les infrastructures à l'envi. Un proche de Morin assure que "compte-tenu du prix de vente et des loyers prévisibles, c'est une bonne affaire"... d'Etat ?

"Sur un coin de table"

"La maîtrise de nos communications, c'était un principe gravé dans le marbre", s'étrangle un général trois étoiles dans les colonnes du palmipède. Il fulmine : "On ne change pas d'orientation comme ça, sur un coin de table"... même au Fouquet's. Et l'affaire soulève un certain nombre de questions, même si la presse ne semble guère interrogative : Peut-on prendre une telle décision sans l'intervention du parlement ? Qui sera responsable, en cas de bug, lors d'opérations de guerre ? Comment le "secret-défense" peut-il être assuré... par un simple contrat commercial ?

Rompez...

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

Lu sur le Blog "Les mots ont un sens"

http://www.lesmotsontunsens.com/etat-armee-vend-satellites-communication-syracuse-sarkozy-4986

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4786

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 22:29

Alerte ! Silence Médias sur l'épuration rampante en France concernant ceux qui ne vont pas dans le sens des intérêts américains et israéliens !


« La France vit une épuration sourde de ceux qui ne vont pas dans le sens des intérêts américains et israéliens »


publié par
roland (Dazibaouebmaster) Aujourd'hui 16H43

Aymeric Chauprade Interview d’Aymeric Chauprade


Éditeur de science politique et d’histoire depuis 1994 et professeur de géopolitique depuis 1999, Aymeric Chauprade est également consultant international pour de grands groupes français ou pour des États sur les contentieux géopolitiques.

Il a publié plusieurs ouvrages, notamment « Géopolitique, constantes et changements dans l’histoire » (Éd. Ellipses), devenu un manuel de référence, et plus récemment « Chronique du choc des civilisations » (février 2009, Éd. Dargaud), qui a provoqué son éviction brutale de sa chaire de géopolitique. 6 juillet 2009


Hugues Wagner : On vous a accusé d’être un partisan de la théorie du complot alors que vous n’êtes pas réputé comme tel. Que s’est-il passé ?

Aymeric Chauprade : Tout est parti d’un article de Jean Guisnel dans l’hebdomadaire français Le Point du 5 février 2009, qui a demandé ma tête au ministre de la Défense parce que j’ai osé faire écho aux théories non conformistes sur le 11 septembre 2001. Mon dernier ouvrage commence en effet par un chapitre sur le 11-Septembre. J’ai voulu montrer que le choc des civilisations, c’est d’abord le fait qu’une immense partie de l’humanité, en dehors du monde occidental, ne croit pas à la version officielle de cet événement donnée par le gouvernement américain et qui est devenue la version obligatoire des médias occidentaux. Dans « Chronique du choc des civilisations » – qui est un atlas de géopolitique mondial et pas du tout un livre limité au 11 septembre –, je propose la synthèse, à ma connaissance la plus aboutie qui existe à ce jour, de ce qui pourrait être un scénario alternatif à la version officielle. Je ne prends pas parti. J’expose les arguments des tenants de cette théorie dite du complot et je ne conclus pas. Je reste prudent. Mais mon « crime » est d’avoir osé présenter de manière crédible et donc convaincante ces éléments de contestation de la version officielle.

Je suis un scientifique, j’ai une première formation de sciences mathématiques et physiques avant d’être passé à la science politique. Pour avoir creusé le sujet (surtout aux États-Unis) et pour avoir beaucoup parlé de cela avec des experts français du renseignement (qui eux ne parlent pas mais n’en pensent pas moins), je peux vous dire que j’ai des doutes plus qu’importants quant à la version officielle. En tout cas, je ne vois pas au nom de quoi il serait interdit de penser sur ce sujet. On aurait le droit d’imaginer des choses horribles sur les musulmans ou sur n’importe quelle civilisation, mais dès que cela touche aux Américains, et plus encore à Israël, c’est quasiment un crime contre l’humanité que d’imaginer que des cyniques aient pu concevoir un tel crime.


Hugues Wagner : Vous venez de faire suspendre, par le tribunal administratif, la décision du ministre. Pouvez-vous à nouveau donner des cours ?

Aymeric Chauprade : Après un premier référé, nous en avons fait un deuxième en montrant que la décision menaçait mon économie personnelle. Le juge des référés a jugé qu’une liberté fondamentale, celle des droits de la défense, avait été gravement bafouée. Je suis tombé sur un juge indépendant et juste, dans une France de plus en plus verrouillée médiatiquement et politiquement. Même quand tout est verrouillé, il faut toujours croire en la France. Conséquence : théoriquement je peux reprendre mes cours. Évidemment, dans la pratique c’est plus compliqué. Le ministère de la Défense va devoir dire clairement quelle faute j’ai pu commettre. En réalité, tout le monde sait que la vraie raison de mon éviction est que j’étais le dernier représentant, dans les institutions de défense, de la ligne gaulliste en politique étrangère. Je suis pour un monde multipolaire et non pour cette folle politique de « l’Occident contre les autres » que représentent ceux qui sont au pouvoir maintenant en France.


Hugues Wagner : Quelles ont été les réactions de vos élèves et collègues, notamment du Collège royal militaire supérieur du Maroc, où vous enseignez ?

Aymeric Chauprade : Je suis extrêmement touché par les très nombreuses manifestations de solidarité que j’ai eues. Pas seulement l’immense majorité des officiers français de l’École de guerre, mais aussi les étrangers. Les stagiaires africains étaient très en colère notamment, ceux des pays arabes aussi. J’ai reçu, plus discrètement des témoignages d’amitié venant de pays asiatiques. Mon éviction est interprétée, à juste titre, comme la manifestation évidente de la rupture de la France avec les fondamentaux de sa politique étrangère d’équilibre. J’attends de voir ce que va faire le Collège des forces armées Royales du Maroc. J’y enseigne depuis six ans et j’ai toujours donné satisfaction. On aimait à Rabat ma liberté d’expression. Je suis employé directement par les Marocains et non par la partie française. Normalement, le Maroc n’étant plus un protectorat, je m’attends à ce que rien ne change, malgré les pressions.


Hugues Wagner : Que pensez-vous de la réintégration par la France du commandement de l’Alliance atlantique (Otan) ?

Aymeric Chauprade : Elle est contraire à l’intérêt de la France et nous n’avons pas eu de véritable débat sur ce sujet à l’échelle nationale. Je suis frappé de constater à quel point les médias français sont verrouillés par les relais d’influence américain et israélien qui ont totalement neutralisé toute possibilité de débat. Depuis la sortie de ce commandement en 1966, il y avait un consensus de droite et de gauche. La « valeur ajoutée » de la France sur la scène internationale tenait en partie à cette position singulière, à cet héritage de la troisième voie, j’ose dire de non-alignement, car si la France est bien d’Occident, elle ne doit pas pour autant réduire sa politique mondiale à une politique occidentale. Sa vocation est de défendre l’équilibre multipolaire, pour que toutes les civilisations aient leur place dans l’Histoire.


Hugues Wagner : Une alliance est-elle dirigée contre un objectif, la Russie, la Chine, l’Iran, le terrorisme ?

Aymeric Chauprade : Les Américains ont remplacé la lutte contre le communisme par celle contre le terrorisme. Cette nouvelle idéologie vise à coaliser les anciens alliés de la guerre froide. Logiquement, il aurait dû y avoir une Europe puissante après la guerre froide. Or, qu’avons-nous aujourd’hui ? Une Europe certes économique, mais géopolitiquement parlant composante d’un bloc transatlantique dominé par les États-Unis. Le président Chirac a tenté de s’opposer à cela avec son acte courageux en 2003 avec l’affaire d’Irak. Je suis convaincu que ce qui se passe aujourd’hui est le retour de bâton de 2003. Les Américains se sont dits : « ces Français se sont opposés sur l’Irak ; c’est un raté, changeons les choses en France et ils ne s’opposeront pas demain sur l’Iran ».


Hugues Wagner : L’ancien premier ministre français Dominique de Villepin a déclaré que l’Otan était « totalement sous contrôle américain ». Est-ce votre avis ?

Aymeric Chauprade : Il a raison. Villepin a été l’honneur de la France à la tribune de l’Onu en 2003. Aujourd’hui, comme d’autres, il a raison de rappeler cette évidence : après la disparition du Pacte de Varsovie, l’Otan aurait dû disparaître. Elle n’a pas disparu parce que cela a été, dès 1990, une priorité des États-Unis de l’étendre et de la renforcer. L’organisation de l’Europe centrale et orientale va de pair avec l’élargissement de l’Union européenne. Et les Américains, voyant que l’Allemagne poussait pour reconstruire son espace d’influence à l’éclatement de la Yougoslavie, ont compris qu’il y avait là un potentiel de guerre susceptible de redonner une raison d’exister à l’Otan. Avec la Yougoslavie, l’Otan a glissé vers la guerre d’ingérence manichéo- humanitaire…


Hugues Wagner : Est-il vrai que vous défendez une théorie du choc des civilisations, notamment au travers d’une opposition entre l’Europe (Russie incluse) et l’islam ?

Aymeric Chauprade : Les civilisations sont un facteur important de l’Histoire mais je ne réduis pas l’Histoire au choc des civilisations. Les civilisations existent, on ne peut le nier. Et dans la longue durée, la problématique de la hiérarchie de puissance entre les civilisations est une réalité. L’Occident européen est devenu moteur de la mondialisation au XVIe siècle et a supplanté l’islam en le contournant grâce à l’ouverture des grandes routes maritimes qui ont permis d’atteindre l’Asie. Aujourd’hui, peut-être que l’Asie est en train de prendre la tête de la mondialisation et que ce qui nous menace est une guerre de l’Amérique n’acceptant pas son déclassement. Jacques Sapir soutient, très intelligemment, que si l’Amérique n’arrive plus à faire l’ordre américain elle fera le désordre… Je crois à ces réalités-là. Donc il n’y a pas que l’islam et les Européens ; ces rapports de force entre civilisations existent aussi entre Chinois et Indiens, entre Indiens hindouistes et musulmans, etc.

Je crois qu’Européens et Russes ont un destin commun à construire et qu’ils doivent bâtir un rapport équilibré avec le monde musulman. La France doit développer une politique arabe intelligente car équilibrée. Les Russes ont l’expérience de l’islam caucasien et centre-asiatique depuis le XVIIIe siècle alors que les Américains n’y comprennent rien.


Hugues Wagner : Certains prétendent que vous pourriez avoir été victime d’une « campagne d’épuration » menée par un cercle néoconservateur proche du pouvoir comme l’auraient été les journalistes Richard Labévière de RFI, ou Moktar Gaoud et Agnès Levallois de France 24…

Aymeric Chauprade : Ce n’est pas une supposition c’est un fait avéré. La France est en train de vivre une épuration douce et sourde (regardez mon cas : alors que j’ai gagné contre un ministre, aucun quotidien national n’en a fait état) de tous ceux dont la pensée va à l’encontre des intérêts d’Israël et des États- Unis. Cela peut paraître difficile à croire, mais c’est pourtant la vérité. Qu’il s’agisse de gens de gauche ou de la droite conservatrice, tous ceux qui « tombent » ont un point commun : leurs analyses ne vont pas dans le sens des intérêts américains et israéliens.


Hugues Wagner
Afrique Asie – Juin 2009

Source :
http://www.afrique-asie.fr/_medias/dossiers/evenement%2043.pdf


Source: Silvia Cattori


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4799 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 10:43



AFP/Archives :: Capture d'écran réalisée le 2 juillet 2008 d'une page du site Rue89, proposant l'accès à une vidéo de Nicolas Sarkozy


Un journaliste de France 3 a indiqué avoir été entendu jeudi par la police, suite à la plainte de France 3 concernant la diffusion sur internet de propos tenus hors antenne par Nicolas Sarkozy le 30 juin 2008, avant qu'il intervienne dans le journal télévisé.


VIDEOS


AFP/Archives

Joseph Tual était convoqué pour la deuxième fois devant la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Une confrontation avait été organisée avec un collègue de France 3, qui avait donné son nom lors de l'audition précédente et assuré que Joseph Tual lui avait demandé de faire une copie du DVD, a précisé M. Tual. Selon lui, le collègue est revenu sur ses déclarations.

Pour cette nouvelle audition, le journaliste de France 3 était accompagné par une centaine de personnes, selon la CGT, et une cinquantaine selon la police.

France 3 a porté plainte pour "vol, recel et contrefaçon" à la suite de la diffusion sur internet, en particulier sur le site Rue89, d'une vidéo montrant Nicolas Sarkozy hors antenne, visiblement irrité, avant qu'il intervienne dans le "19/20" du 30 juin 2008.

lire la suite
 

A la suite de cette plainte, la police avait convoqué et entendu le 1er avril quatre journalistes (deux de France 3, dont Joseph Tual, et deux de Rue89, dont le directeur du site, Pierre Haski). Tous étaient ressortis libres, sans être mis en accusation, mais en dénonçant une manoeuvre d'"intimidation" de la police pour révéler leurs sources.

Joseph Tual est le seul a avoir été convoqué une seconde fois.

Sur la vidéo, visionnée à plusieurs centaines de milliers de reprises, M. Sarkozy semblait très agacé parce qu'un technicien de France 3 ne lui avait pas rendu son salut avant l'interview. Il avait également demandé au journaliste de France 3 Gérard Leclerc combien de temps il était resté "au placard".

France 3 avait immédiatement lancé une enquête interne et "condamné avec la plus grande fermeté le piratage" de ces images.

 

 

http://actu.orange.fr/articles/medias/Propos-hors-antenne-de-Sarkozy-un-journaliste-entendu-par-la-police.html#tous_articles_anchor

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-33454846.html

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 07:58
Pierre Haski (Rue 89) Augustin Scalbert (Rue 89) , Carine Azzopardi (France 3), Joseph Tual (France 3) Jean-François Téaldi (France 3 - Intersyndicale) - Le Mercredi 1er avril devant la BRDP - Vidéo off de Sarkozy 


Vidéo off de Sarkozy: "Tu vas me faire quoi Nicolas? Me passer au karcher?"

Joseph Tual, journaliste à France 3, publie une lettre ouverte à Sarkozy.

Par La rédaction du Post

Jospeh Tual est convoqué demain, jeudi 2 juillet, à 10h, à la BRDP, la brigade de répression de la délinquance contre la personne, dans le 13ème arrondissement de Paris.

C'est la
deuxième fois que ce journaliste à France 3 sera entendu dans le cadre de l'affaire de la vidéo off de Sarkozy. Une vidéo mise en ligne par Rue 89 qui montre Nicolas Sarkozy s'agacer en plateau juste avant un direct.

Une semaine après,
France 3 avait décidé de porter plainte pour "vol, recel et contrefaçon".  C'est dans le cadre de cette plainte que Joseph Tual, Pierre Haski (Rue 89), Augustin Scalbert (Rue 89) et Carine Azzopardi (France 3) ont été tous les quatre entendus le 1er avril dernier par la BRDP.

Avant cette nouvelle convocation, Joseph Tual a publié une tribune dans Rue 89 mardi soir. La voici.

Pierre Haski (Rue 89) Augustin Scalbert (Rue 89) , Carine Azzopardi (France 3), Joseph Tual (France 3) Jean-François Téaldi (France 3 - Intersyndicale) - Le Mercredi 1er avril devant la BRDP - Vidéo off de Sarkozy



"C'est l'esprit tranquille que je me rendrai à la convocation de Nicolas Sarkozy.
Les policiers, eux, ma foi, ne font que leur boulot. Ils ne sont en rien responsables de cette situation qu'eux-mêmes qualifient d'ubuesque. Ils sont simplement manipulés et détournées de leur mission de service public, comme nous à France Télévisions et dans bien d'autres entreprises publiques.

Le diktat est simple. Le mot d'ordre est "vous êtes tous à ma botte", les têtes qui dépassent seront toutes coupées": voici le message de monsieur Sarkozy, dont acte!

Tu es président de la République, ok ! Je vais à la convoc, mais après? Tu vas me faire quoi ? Me passer au karcher ? Tu dis qu'on ne t'a pas respecté, mais Nicolas, pour cela, il faut être respectable, et d'abord respecter son prochain. François Mitterrand ou Jacques Chirac auraient pu venir même à pied de l'Elysée jusqu'à France Télévisions, seuls ou accompagnés de deux ou trois gardes du corps. Crois-moi, personne ne leur aurait manqué de respect ni importunés.

Ils seraient rentrés à France Télévisions sans difficultés, tranquillement. Etre président de la République en France, visiblement, ne consiste pas uniquement qu'à être élu. Il faut savoir occuper la fonction, avoir de la hauteur, altitude et attitude que le poste impose. Pour tout cela, dans ton cas, Nicolas, il faudra, je le crains, pour nous citoyens français, attendre encore, et longtemps.

Je suis Joseph Tual, carte de presse 60 128.

Ceci dit, de nombreuses personnes parmi mes proches, me demandent de t'expliquer qui je suis, moi, Joseph Tual, carte de presse 60128, et ce, probablement, pour que tu puisses mieux évaluer le problème, et logiquement, demander poliment, Nicolas, aux personnes en charge du scénario de ce mauvais feuilleton d'y mettre un terme.

Je suis arrivé à France 3 en 1987. Je suis à l'époque journaliste reporter d'images, en bref un caméraman d'actualités. Politiquement, la France cohabite. Et moi, on m'envoie systématiquement, tous les jours ou presque, avenue d'Iéna, où la guerre dite des ambassades, entre la France et l'Iran, fait rage, fait sans précédent dans notre pays.

A la baguette ? Môssieur Pasqua ! Tu sais, le gars qui voulait terroriser les terroristes ! Wahid Gorji est réfugié dans l'ambassade d'Iran. Personne ne le connaît encore, moi je l'ai filmé. Mes images ont fait le tour du monde, et un an après, rebelote : le débat du second tour de la présidentielle, Chirac-Mitterrand, tu sais " les yeux dans les yeux, je le conteste ". Les deux hommes se lancent Gorji à la figure : deux mois entiers de planque, pour une poignée de secondes à l'antenne. Il faut dire que je suis très tenace.

Je suis né en Bretagne en 1961, j'ai couvert la fin de la guerre Iran-Irak, des deux côtés, et je me suis fais copieusement tirer dessus par tous les belligérants. J'ai filmé dans la ville d'Halabja (Kurdistan iranien), quelques jours après le terrible bombardement à l'arme chimique. Je te laisse imaginer la vision d'épouvante ! Je filme ! Des images qui informeront… Tu connais la suite, j'en suis sûr…

Le temps des révolutions Pour moi, les années 1988, 1989, 1990, furent très denses sur le plan professionnel. En 1989, le bloc de l'est craque de toutes parts. Je suis à Prague pile poil au moment où Vaclav Havel prend la parole place Venceslas. Quand j'y repense, j'ai des frissons… donc plein de reportages que France 3 diffuse. Puis c'est au tour de la Roumanie de vouloir se débarrasser de son Nicolaï.

J'arrive donc dans Bucarest le 21 décembre 1989. Gros bazar dans la ville. Ambiance de rumeurs diverses et variées, toutes dramatiques. Je suis avec mes collègues de la 5, que De Carolis n'a sûrement pas oubliés. Gibault, Dutertre et Calderon. Nous sommes devant un hôtel glauque de la banlieue à nous demander tous : " que fait-on, où va-t-on ? " Jean-Louis Calderon, avec son équipe, part pour la place de la République. Nous aussi, mais en route, nous rencontrons une colonne de chars. Leur objectif : protéger la
télévision, où la révolution audiovisuelle bat son plein. *

J'ai passé la nuit dans l'immeuble de la télé roumaine. Une nuit à se faire tirer dessus sans discontinuer, où les rumeurs, là encore, allaient bon train. Je me souviens encore de l'une d'elles : " la Securitate est au quatrième étage ". Nous, on était au huitième, donc ambiance lourde genre : " plus que quatre étages et ce sont mes dernières images ". Jean-Louis Calderon et son équipe vivent la même situation à quelques encablures de nous, sur la place de la République. Mais au cours d'une manœuvre d'un char, Jean-Louis est écrasé. A la morgue, je t'assure, Nicolas, je n'en menais pas large. Tu vois, pour Jean-Louis et en mémoire de son travail, j'irai à ta convoc.

Ensuite ce fût la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie, des révolutions presque festives comparées aux autres. Puis vient la première guerre du Golfe. Je suis là, en Irak, avec les boucliers humains, les expats, retenus par Saddam Hussein. Puis la Jordanie, les manifs, puis le grand prix de karting à Amman, une grande et heureuse rigolade avec le grand, très grand, journaliste Paul Marchand. Pour lui, et en hommage à son travail, j'irai à ta convoc, Nicolas.

Je pourrais te parler d'une église au Rwanda Je pourrais aussi te parler de l'année 1994, d'une église à Kibuyé au Rwanda. Mais je n'en ai vraiment plus le cœur. C'est dans ce pays que je pense avoir le plus psychologiquement souffert. Passons. Il y a eu des moments très durs aussi en ex-Yougoslavie, la guerre et sa barbarie. Tous ceux qui la connaissent le savent bien.

Quinze années pleines et entières avec ma caméra pour toi, et ceux qui regardent France 3. Cette caméra qui, elle, aura eu raison de mon dos : mes vertèbres ont rendu l'âme en 2001 quelque part dans la vallée du Panchir, en Afghanistan. Exit donc la caméra. Depuis, je cause dans le poste. Problème : je cause comme je filmais. Tout près de mon sujet, au taquet, direct dedans, sans mise en scène. L'info, rien que l'info. C'est peut-être là que ça coince pour toi.

Le journalisme dit d'investigation est devenu l'évolution logique et naturelle de mon expérience passée. Chose que personne ne conteste à France 3. L'affaire Ben Barka, que je connais bien, a visiblement du mal à passer chez toi. Je n'aurais peut-être pas dû informer le public de France 3 que le juge en charge du dossier avait signé cinq mandats d'arrêts internationaux contre d'éminents représentants de la haute hiérarchie sécuritaire marocaine.

Des personnes que tu as saluées. Oui, je sais, cela coïncidait avec ta première visite d'Etat au Maroc en tant que président de la République. Et je me rends bien compte que Mohammed VI et ses copains n'ont pas été très sympas, du coup, avec toi et ta délégation. C'était le 22 octobre 2007. Ah, j'oubliais, mon dirlo était dans ton charter commercial ! Faut vraiment pas lui en vouloir, il n'était pas au courant. D'ailleurs, les Alaouites lui ont réglé royalement sa note d'hôtel, sans rancune je crois.

GAK, l'affaire Ben Barka, Robert Boulin… Bon, je sais aussi qu'avant tout cela, j'ai investigué dans l'affaire Guy-André Kieffer, tu sais ce journaliste disparu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 16 avril 2004. Je t'ai quelque peu grillé la politesse. Tu avais gentiment reçu la famille de mon confrère le 22 août 2007. Et moi, j'en ai profité pour diffuser ce reportage où l'on voyait ce témoin qui racontait avec force détails et in situ, comment les préposés à la sécurité du clan Gbagbo, s'étaient débarrassés de Guy-André Kieffer.

Je te passe le coup sur l'affaire Boulin, où dans mon reportage, Raymond Barre parle de l'assassinat de son ministre du Travail par le RPR, et l'affaire dite du Beach de ton ami Sassou N'Guesso, ou l'affaire Borrel, l'affaire Mecili, etc.
Je ne vais pas non plus te remémorer un autre de mes dossiers qui d'ailleurs n'a pas encore abouti, mais que tu connais sûrement… Ah, une vieille marotte que cette histoire, qui ne demande qu'à être connue de l'ensemble de nos concitoyens. Je me demande toujours pourquoi ce monsieur, élu des Hauts-de-Seine, qui t'est si proche et si fidèle, n'est toujours pas ministre de la Justice… Je vais m'en tenir là.
Ah j'oubliais, désolé pour la mise à l'antenne, le 18 juin dernier, du rapport Nautilus sur l'attentat de Karachi en 2002, qui tua onze de nos compatriotes. Je ne pensais pas que cela pouvait te rendre si chafouin. Je pourrais encore t'écrire des pages et des pages sur mon activité journalistique, que tu connais bien grâce à ton réseau d'oreilles. Mais je crains que cela ne lasse les autres lecteurs.

Revenons-en au fait : je ne suis ni voleur, ni receleur Alors revenons-en au fait. Donc on me convoque le 2 juillet à 10 heures, pour cette histoire de cornecul dite du " Off Sarkozy à France 3 ". Tu veux me coller ça aussi ? Nicolas, je suis désolé de te le dire, je ne suis ni un voleur ni un receleur, ni un contrefacteur. La présidence de France Télévisions le sait très bien, puisque leurs enquêteurs internes ne m'ont même pas auditionné.

Et je ne peux pas m'attribuer l'œuvre d'autrui qui, il est vrai, avait un fort coefficient informatif sur ton Toi. Désolé, c'est pas moi ! Tu auras retenu la leçon que passer à la télé, ça n'a pas que des avantages. Mais ne t'inquiète pas, je te fais confiance, tu trouveras bien autre chose pour me punir.

Ah, j'oubliais, si je te tutoie, c'est que tu as commencé il y a bien longtemps au siège du RPR, rue de Lille, et encore en 2007 dans une cabine de maquillage de France 3. Allez, au revoir Nicolas, je tâcherai de t'envoyer des news de temps en temps.

Bien entendu, je t'invite toi et tous ceux pour qui la liberté d'informer et la démocratie sont des notions fondamentales dans notre pays, à venir le 2 juillet, vers 9 heures, au 122-126, rue du Château des Rentiers, dans le XIIIe arrondissement, à Paris. Je crois que nous aurons des débats et des échanges fructueux quant à l'avenir de la presse libre et donc libérée, je l'espère, en France."

(Source: Rue 89)
http://www.lepost.fr/article/2009/07/01/1602311_video-off-de-sarkozy-tu-vas-me-faire-quoi-nicolas-me-passer-au-karcher.html

http://bridge.over-blog.org/article-33346589.html
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 09:48
publié par roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 17H36



bobCongrès de Versailles :
Badinter éreinte Sarkozy : jubilatoire !

Par Olivier Bonnet (Plume de presse)


Regardez la vidéo de l’interview sur France Inter d’hier matin, un pur moment de bonheur. Bob "Battling" Badinter, bon pied bon œil à 81 ans, a étendu pour le compte ce freluquet de président poids plume, à propos du Congrès de Versailles qui s’est tenu hier où, pour la première fois, le vaniteux a convoqué les parlementaires pour leur livrer sa royale parole, sans permettre de contradiction aucune, ainsi que la Constitution, modifiée par ses soins, l’y autorise désormais. Extraits.

"Le vrai rite, c’est la conférence de presse présidentielle. Vous remarquerez qu’il quitte immédiatement le Congrès dès qu’il a parlé, donc personne ne va lui porter la contradiction. C’est beaucoup plus difficile de répondre à des journalistes informés sur des questions pointues, devant l’ensemble de la presse, que de venir en Majesté, escorté par quelques ministres pleins du bonheur de suivre sa Majesté dans la salle du Congrès, et puis roulements de tambour, grand cérémonial, je délivre mon adresse et je m’en vais. Non ! Il n’y a aucune raison que ceci se passe. Ça a été voté... Ceci dit de façon, je dirais comme à l’habitude, complaisante par la majorité présidentielle."


congrèsPersonne ne va lui porter la contradiction ? Mais il s’en charge bien tout seul ! Son discours même n’est en effet qu’une énorme contradiction : il déplore la dette qui s’alourdit, proteste qu’on la lègue aux générations futures, tout en annonçant un emprunt d’Etat ; il annonce vouloir combattre les niches sociales mais refuse de remettre en cause le bouclier fiscal, qui accorde pourtant "une réduction de CSG, une réduction de CRDS pour les plus hauts revenus", comme le pointe le syndicaliste François Chérèque, qui le qualifie à raison de "pire des niches sociales" (dans
L’Obs aussi). Il appelle aussi de ses vœux la baisse des dépenses publiques alors même que le budget de l’Elysée est encore en augmentation : +18,5% en un an, à 113,182 millions d’euros, une progression galopante, "sept fois supérieure à l’évolution du budget de l’Etat", note le député apparenté socialiste René Dosière dans Libération. Et encore : "En fortes expansion, les frais de déplacement (16,3 millions d’euros) - +26% par rapport à 2007 - sont laissés à la charge des ministères des Affaires étrangères et de l’intérieur. "Et aucune indication n’apparaît concernant le futur avion présidentiel A 330-200 dont l’achat et le réaménagement sont évalués à 180 millions d’euros. Pourtant dès lors qu’il est réservé à son usage personnel, il serait cohérent que son coût figure dans le budget de l’Elysée", ajoute-t-il dans Le NouvelObs.com. Il évoque-là le nouveau joujou du sale gosse, son Air Force One rien qu’à lui... Sarkozy et les économies budgétaires ? Fais ce que je dis, pas ce que je fais ! Rien que ce Congrès est une autre illustration de cette attitude : il en coûte à l’Etat (au contribuable donc) entre 400 000 et 500 000 euros simplement pour procurer le plaisir à Sarkozy de parler sous les ors de Versailles, pour y délivrer de surcroît un discours parfaitement creux ! Reste la question institutionnelle qui rend le principe même de cette prise de parole (sa confiscation, plutôt !) aberrant : tout simplement à cause de l’équilibre des institutions, duquel n’a que faire le roitelet.

roi

Robert Badinter l’explique clairement : "C’est au Premier ministre d’exposer le programme du gouvernement, pas au président de la République. Pourquoi ? Le président, il peut nous dissoudre. Je rappelle que, à l’inverse, nous ne pouvons pas, nous, déposer de motion de censure contre lui. Alors il nous parle de haut en bas et puis ensuite il s’en va et il nous laisse débattre, sans vote, à la fin, avec qui ? Avec je dirais son représentant, son avocat, son directeur général, comme vous voudrez, l’estimable Premier ministre. Ce déséquilibre institutionnel, qui n’est que l’expression d’un narcissisme inouï, la mise en scène de ce Congrès, toute la représentation nationale, et je fais tomber de haut en bas la parole présidentielle..." Le Premier ministre est responsable devant le Parlement, qui peut le renverser par une motion de censure. Mais l’Assemblée ne peut rien contre le président qui, lui, a le pouvoir de la dissoudre : voilà pourquoi il n’a pas à y discourir, qui plus est sans laisser à quiconque la possibilité de lui répondre directement. Pourquoi Sarkozy a-t-il voulu cette réforme constitutionnelle ? Parce qu’il ne supporte pas qu’on lui interdise quoi que ce soit. La Constitution ne l’autorisait pas à parler à l’Assemblée ? Changeons la Constitution ! Que la volonté de Sarkozy soit faite, prient les dévôts godillots de la majorité. Ainsi, il aura un cadre, un décorum à la mesure de sa mégalomanie délirante. Avec la reine Carla, accompagnée de sa mère, présente dans la loge pour assister au triomphe de sa baudruche. Au XXIe siècle !


Reste le fin du fin : nous sommes resté éberlués en lisant
la dépêche de l’agence Reuters suivante : "Les députés et sénateurs socialistes ont contesté en vain lundi la modification du règlement du Congrès et le principe de l’intervention du chef de l’Etat devant les parlementaires à Versailles. (...) Le nouveau règlement, qui n’a pas été soutenu par l’opposition, a été adopté à main levée et envoyé au Conseil constitutionnel, qui devra le valider à l’heure du déjeuner afin que Nicolas Sarkozy puisse s’exprimer à partir de 15h00." Imaginez un peu : voilà le Congrès qui se réunit et doit voter le matin puis faire valider dans la foulée par le Conseil constitutionnel, pour que Sarkozy parle l’après-midi même. Bonjour la précipitation et l’amateurisme. A tel point que le vote s’est fait à main levée. Au passage, nous apprenons que les eurodéputés nouvellement élus ont été conviés au Congrès par le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer. Avec un vote à main levée, les voilà qui peuvent joindre leur voix à celle des députés et sénateurs alors même qu’ils n’ont absolument pas le droit de voter dans ce cadre. Mais nous sommes décidément gouvernés par des baltringues ! Avec, à leur tête, l’homme qui se prenait pour le roi, mais qui n’est que celui du vide, de l’hypocrisie, des apparences et des faux-semblants.



PS
 : L’illustration représentant Sarkozy en Louis XIV est empruntée à
Beyourmedia.

 


Source: Plume de presse



http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4513 

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 01:50

Le château de Versailles en 1722

Le château de Versailles en 2009.
Avec le roitelet Sarkozy 1er,
les médias carpettes,

et une France avilie.
Par Eva R-sistons





Pauvre Sarkozy ! Il me fait de la peine, il est pathétique ! Si petit moralement, si complexé au fond, qu'il a besoin pour grandir à ses yeux, pour se rehausser, de monter une mise en scène avec "entrée triomphale" (sic) à Versailles même, tout seul au milieu des gardes, montrant au monde entier son appétit (ne les a-t-il pas tous, d'ailleurs ?) d'être perçu comme le monarque qu'il ne sera jamais ! Et dire que c'est ce "nabot" comme le qualifient certains, qui commence à placer ses pions de fils sur l'échiquier politique, pour instituer ensuite une dynastie ! Lui ! Alors que pour tant et tant de Français, et d'individus à l'étranger, il est insupportable, grotesque, pitoyable, vulgaire, mesquin, et si inique ! Je l'avais qualifié, dans le passé, de plus grand "casseur" de notre pays... de tout ce qui fait la France ! Et en même temps, ce sieur-là, à la mentalité tragi-comique de parvenu, se pique  de vouloir instaurer en France une monarchie "sarkozienne" ! Comme si on n'avait pas assez d'un Sarkozy ! Il nous en faudrait d'autres ? Mais tant de Français, aujourd'hui, ont honte de vivre dans un pays dirigé par un tel individu, aussi ridiculement minuscule ! 



Eh bien ce petit monsieur, tout petit-petit dans un pays qui cultive le souvenir des grands de Gaulle, Mitterrand ou Chirac, ce monsieur-là a monopolisé pour lui tout seul le palais de Versailles, une "fantaisie" de cinq cent mille euros s'il vous plaît, alors même que les malheureux smicards ne seront pas augmentés d'un centime, et que les collectivités territoriales seront littéralement dépouillées (d'autant qu'elles sont dirigées par l'Opposition, hé, hé !), eh bien ce lilliputien de Président a fait un discours incroyablement terne, petit, minuscule, sans envergure, n'apportant rien de nouveau, et promettant à la France de préserver son modèle social au moment même où il en détricote tous les aspects, les uns après les autres !



Mais va-t-on tolérer longtemps une telle mascarade, un tel show, une telle infâmie ? Une imposture à un tel coût, en temps de crise ?



Et les médias léchants parlent de victoire aux Européennes, de grand vainqueur, pour lui permettre de continuer à tuer la France, à faire le malheur des Français, en toute liberté ? Ca, une victoire ? Avec à peine plus de 10 % de voix ? Mais jusqu'où se moquera-t-on de nous ? Peuple de France, il est temps que tu retrouves ta fierté !



Et ces médias indignes, comment relatent-ils l'événement ? En se pâmant devant  ce Président si peu président, et tellement laid ! Tiens, Public Sénat, par exemple. Qui est chargé de commenter le pitoyable show versaillais ? Mais voyons, Nicolas Baverez, le plus ultra-libéral des économistes, et le libéral politologue Stéphane Rozès, pur produit de l'Establishment ! Et à LCP, Denis Janbaar, autre grand libéral devant l'Eternel ! Et vous voulez autre chose que de la désinformation, de la manipulation, de la propagande ? Mais nos médias sont en-dessous de tout ! Et avec de surcroît, pour présenter le show versaillais, des animateurs comme la jolie poupée de service, bien alignée sur la Pensée unique, toute de bleue vêtue, et comme celui qui se permet de toiser et de déconsidérer un homme de l'envergure d'un Mélenchon, quand par bonheur il l'invite enfin ! Bref, si on fait le total des invités et des journaleux, cela donne, au mieux, quatre ou cinq supporters de Sarkozy et du libéralisme, pour un socialeux ! Je dis socialeux, car lorsqu'on fait venir un traître comme Joffrin ou un pseudo socialiste comme Valls, toujours prêt à dénigrer ses pairs (c'est d'ailleurs pour cela qu'il a la côte auprès des médias sionisés, et aussi parce qu'il ne peut, comme le sinistre Con-Bandit, que "libéraliser" davantage ce qui ne l'est que trop, déjà), on ne peut s'attendre qu'à un pastiche de Gauche ! Quant à C dans l'Air, le débat pour commenter la politique de Sarkozy a toujours lieu entre libéraux supporters du Président. Stalinien ! Calvi s'offre même le luxe de qualifier Sarkozy de "superstar". C'est un journaliste, ça ???



On se demande d'ailleurs à quoi servent les journaleux d'aujourd'hui: Pas à informer, en tous cas ! Mais à s'évertuer à interrompre tout embryon de début de soupçon de critique à l'égard du pseudo monarque sarkozien, à s'évertuer à désamorcer tout ce qui de près ou de loin met le "roi" à nu !  Les seules critiques tolérées, aujourd'hui, sont sur la forme.  L'Elite dégénérée veille au grain, ou plus exactement à ses comptes-en-banques ! 



On en est là. Un faux monarque, une grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un boeuf, un parterre de journaleux obséquieux, léchants, et en rupture totale avec la déontologie de la profession, et une France perdant son âme.


C'est sans doute la page la plus triste de l'Histoire de notre pays qui est en train de s'écrire sous nos yeux. Des yeux de veaux ????

Eva R-sistons à l'horreur !


 
http://laplote.over-blog.fr
 
TAGS : Sarkozy, Versailles, France, dynastie, monarchie, de Gaulle, Chirac, Mitterrand, Européennes, LCP, Public Senat, Denis Janbaar, FR2, Nicolas Baverez, Stéphande Rozès, Melenchon, Joffrin, Cohn-Bendit, libéralisme, Gauche, smicards, collectivités territoriales, Yves Calvi, C dans l'Air...


 


_________________________________________________________________________________________


 

Sarkozy à Versailles, le bilan.  
Par Eva R-sistons à l'intolérable


Un  mot essentiel :  "La crise nous rend plus libre d'imaginer un autre avenir".

Pour Sarkozy, la crise est un atout ! (De même que la passivité de la Gauche).

Avez-vous lu mon spécial Conseil National de la Résistance (article précédent) ? C'est le fameux modèle social que désormais Sarkozy va, en dépit des discours, remettre en cause. Il a les mains libres, grâce à sa "victoire" (moins de 11 % aux Européennes), grâce à la crise (prétexte), grâce à l'absence d'opposition, détricotée elle aussi (Celle des Verts version Cohn-Bendit n'en sera pas une. Comme avec SES Grunen allemands, désormais, aussi alignés au Gouvernement Merckel que les Syndicats français au Medef). 

 

Donc, le programme du CNR, ce sera fini. Adieu le modèle social, en dépit des discours. Le rôle de l'Etat sera inversement proportionnel à celui de "l'hyper-Président". On taillera dans les dépenses publiques, le nombre de fonctionnaires, les collectivités territoriales. Sans état d'âme, sans opposition, et sans syndicat (les manifestations ne seront plus suivies, et pour cause).

En clair, Sarkozy se servira de la crise pour faire accepter ses réformes "modernes", tuant la classe moyenne, l'Etat, les services publics, la Retraite et la Santé telles que nous les connaissons... et le Droit du Travail. Tout cela au bénéfice de la République des copains-coquins ! 

Et à propos de République, Sarkozy a évoqué la liberté, l'égalité, mais pas la fraternité: A la place, ce sera ... la sécurité ! Au prix du flicage de tous les citoyens, de la fin de nos libertés, et... de la démocratie, bien sûr ! Dès Versailles, d'ailleurs, la démocratie a été piétinée : Le Monarque a parlé, il n'a pas participé au débat, n'a même pas eu la politesse de l'écouter. Bref, nous avons assisté à un show pour flatter l'égo démesuré du Président. A un prix scandaleux en période de crise ! Honteux...

La France n'en sort pas grandie, bien au contraire.

Et les Français seront les dindons de la farce. Des veaux ????

Eva R-sistons à cet hyper Président qui tue la démocratie, les libertés, les opposants, le modèle social français, l'indépendance nationale, l'Etat, et la France.

NB : La question de la burqua arrive à propos pour faire passer au second rang la casse sociale, les mécontentements (et Sarkozy espère se concilier les faveurs de l'électorat féminin, flatté), et préparer l'opinion à la guerre contre l'ennemi iranien fabriqué de toutes pièces. Illustration: FR2 Télé-Matin, on retient du Congrès engageant notre (non-) avenir, la question du port du voile !!!! Putains de médias sionisés vendus aux ennemis de l'humanité ! (Si, intéressante remarque du journaliste: "On entend tous les 3 ans parler du voile, surtout en période... électorale ! Le débat est otage des enjeux politiques". Voilà un journaliste qui va être viré....!)

http://r-sistons.over-blog.com/article-32986765.html




Sarkozy à Versailles:
L’art du trompe-l’œil et du vrai-faux changement 
Le discours de Guaino avant les actes de Fillon
 



Le président de la République n’ignore pas la gravité de la crise économique, qui risque de mettre à mal sa crédibilité politique. C’est pourquoi il multiplie les discours exceptionnels, à Genève (voir A Genève, Sarkozy dénonce «le capitalisme financier», Libération, 16 juin) ou à Versailles, ce 22 juin, où il prétend tirer les conséquences de la crise, sans changer de politique économique et sociale.

 

Ce discours est habile. C’est celui de son conseiller spécial, Henri Guaino, par lequel il refuse la politique de la rigueur, chère à son premier ministre, qui ne dit mot, mais n’en pense pas moins car il sera maintenu à la tête du gouvernement pour continuer les réformes libérales annoncées pendant la campagne présidentielle (voir l’article de Philippe Cohen, ce 22 juin, sur le site de Marianne Sarkozy retrouve Guaino et oublie Fillon).

 

Le quotidien Le Monde se laisse prendre au jeu du président avec ce titre, ce 22 juin : Sarkozy veut mettre la France "en mouvement" grâce à l'emprunt.

 

Comme il le dit, "L'Europe doit changer" car "elle ne pourra plus fonctionner après la crise comme avant". Dans cette intervention devant le Congrès, c’est la seule allusion à l’Europe, comme s’il ne savait pas le poids de l’Union européenne sur nos choix nationaux (voir Parlement européen : c'est là que l'on rêve des Etats-Unis d'Europe - 21 juin 2009).

 

En fait, le président cherche à enfumer l’atmosphère pour mieux faire accepter sa politique libérale. Jusqu’à présent, cela lui a bien réussi dans ses relations avec les organisations syndicales (voir Sommet social : le président Sarkozy est peu crédible face à la crise - 20 février 2009).

 

Les priorités de la seconde partie de son quinquennat seront la réforme des collectivités locales, le rendez-vous sur les retraites de 2010 et la "qualité de la dépense publique". Il n’est pas sûr qu’il parviendra à ses fins aussi facilement que pendant ces deux années passées.

 

Voici le commentaire critique que m’a transmis Jacky Eouzan (MRC 22) :

 

En venant à Versailles devant le congrès, Nicolas SARKOZY voulait plus qu'un symbole, il voulait un plébiscite. Il l'a eu quant à la forme. Quant au fond, outre la construction de prisons tout un symbole, il nous a annoncé un emprunt pour renflouer les caisses, qui sera une nouvelle fois remboursé par les classes moyennes puisque les privilégiés seront protégés par le bouclier fiscal.

Il veut nous faire croire que cet emprunt va servir à financer des emplois industriels, alors qu'il aille le dire à Gandrange dont les ouvriers savent ce que les promesses de Nicolas 1er veulent dire, qu'il aille le dire à Bruxelles dont ont sait que toutes les mesures de protection nationale sont exclues en fonction des traités existants et le seront d'avantage encore après l'application du traité de Lisbonne.

Mais il y a pire, il va s'attaquer aux retraites par répartition et au régime de la sécurité sociale. C'est à dire aux acquis du Conseil National de la Résistance. A qui fera-t-il  croire que ce que le  Conseil National de la résistance a réussi à construire, alors que la France était à genoux après la seconde guerre mondiale, que le pays était à reconstruire, et qu'il allait supporter le prix d'une première guerre coloniale (Indochine), nos aînés ont réussi a construire un système de solidarité nationale quasi unique au monde, qui a supporté une seconde guerre coloniale ainsi que la décolonisation, et qu'aujourd'hui encore, alors que nous sommes la cinquième puissance économique du monde, nous serions incapables de maintenir. 

En réalité, ce Gouvernement  a trouvé judicieux d'endetter le pays pour mieux creuser encore et plus les déficits publics. Cette réunion de Versailles qui n'apporte rien à personne entre dans cette ligne de déficit puisqu'elle coûte entre 400.000 et 500.000 euros. Elle n'aura servi qu'à flatter le narcissisme de Nicolas 1er tout en justifiant les sacrifices à venir.


http://mrc53.over-blog.com/article-32980543.html

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 21:12


Nouveau show sarkozien,
habilement exploité.
par Eva R-sistons



"C'est un rendez-vous HISTORIQUE que Nicolas Sarkozy fixe au Parlement. Pour la 1e fois, le Président s'adressera directement aux Parlementaires",  est-il sans cesse claironné sur les Chaînes Parlementaires sionisées. "C'est un événement !"

Non, c'est un Non-événement ! Coûteux (jusqu'à un milliard d'euros !), pompeux (à Versailles ! Sarkozy a la folie des grandeurs, c'est bien connu), inutile, puisqu'il servira seulement de nouveau moyen de communication pour relancer une popularité mise à mal par une politique furieusement anti-sociale ! Et la démocratie n'y gagnera rien, puisque le Président n'écoutera pas le débat qui s'en suivra, avec les Elus du peuple, d'ailleurs non autorisés à se prononcer par un vote.

Gageons que les médias-laquais dérouleront un tapis rouge à cet événement, pour redorer l'image d'un Président affaibli par sa défaite aux Européennes (11 % seulement des électeurs ont voté pour lui, moins de 27 % des votants, alors que l'UMP n'a plus de réserve !) !

En d'autres termes, cet "événement", terriblement coûteux en pleine crise, servira seulement les intérêts de Sarkozy 1er. Et le bon peuple sera une fois de plus floué, comme du temps du "grand" roi Louis XIV !

Eva R-sistons aux mensonges et à la propagande insidieuse !
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 04:06

 
Sarkozy place la France
au premier rang d'un éventuel
conflit avec l'Iran (Le Figaro)


"Les implications stratégiques de cet accord sont énormes. Cela veut dire qu'on met notre dissuasion nucléaire à la disposition des Émirats"
Au moment où une révolution colorée typique est tentée contre Ahmadinejad, le Figaro semble très fier que la France soit prête à utiliser l'arme nucléaire contre l'Iran - pour lutter bien sûr contre la prolifération nucléaire. A partir du "Camp de la Paix" (ou camp Orwell)
 
Le Figaro révèle le contenu du nouvel accord de défense signé par Nicolas Sarkozy avec les Émirats arabes unis. Un accord qui place Paris au premier rang en cas de conflit avec l'Iran.
 

http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/15/01003-20090615ARTFIG00291-moyen-orient-la-france-se-donne-les-moyens-de-riposter-.php?mode=imprimer
 

Moyen-Orient :
La France se donne les moyens de riposter
Isabelle Lasserre


Le containment (l'«encerclement») de l'Iran a commencé. Alors que Téhéran n'a pas donné suite aux propositions de négociations faites par Washington, les grandes capitales se préparent désormais à tous les scénarios. À Tel Aviv, les pilotes de chasse de Tsahal participent depuis un an et demi à des entraînements simulant des frappes contre les installations nucléaires iraniennes. Les États-Unis consolident la ceinture dissuasive formée autour de l'Iran par leurs bases militaires dans la région : Qatar, Irak, Afghanistan, Koweït… Quant à la France, en inaugurant une nouvelle base militaire à Abu Dhabi le mois dernier, puis en signant un nouvel accord de défense avec les Émirats arabes unis,
Nicolas Sarkozy l'a placée au premier rang d'un éventuel conflit avec l'Iran.
 
Selon les clauses secrètes de l'accord renégocié entre Paris et Abu Dhabi, la France s'engage à utiliser tous les moyens militaires dont elle dispose pour défendre les Émirats arabes unis s'ils venaient à être agressés. Tous les moyens militaires,
c'est-à-dire également l'arme nucléaire, s'il le faut.
 
Le mot «nucléaire» en lui-même n'apparaît pas, bien sûr, dans le texte. « Ce serait contraire à la philosophie de la dissuasion, qui consiste à en dire le moins possible sur la doctrine d'emploi », explique au Figaro un diplomate qui a pu consulter l'accord. Mais les moyens militaires, s'ils sont déclenchés, devront être définis en commun par la France et les Émirats. Extrêmement contraignant, plus encore, selon ceux qui l'ont lu, que l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord, qui engage les membres de l'Otan à se porter au secours - y compris par la force armée - d'un autre membre qui aurait été attaqué, le nouvel accord de défense n'offre pas une garantie nucléaire sans limite aux Émirats. Juste un petit parapluie, dont le manche, bien sûr, reste dans les mains françaises. Mais il fait franchir à la France un pas supplémentaire dans son alliance avec un petit pays qui se situe au cœur du nouvel arc stratégique définit par le
livre blanc sur la défense en mai 2008.


Mise à disposition de «notre dissuasion nucléaire»
 
L'ancien accord, qui avait été signé en 1995 et devait bientôt expirer, évoquait lui aussi un engagement français au spectre très large en cas d'attaque contre les Émirats arabes unis. Mais le vieux texte, entièrement secret car relevant de la législature précédente, maintenait, selon le diplomate, la décision d'intervenir dans «une ambiguïté et une incertitude». Ce qui a changé depuis le 25 mai, c'est que
l'installation d'une base française à Abu Dhabi augmente de manière considérable le déclenchement automatique de l'accord bilatéral, puisqu'une attaque de l'Iran pourrait être considérée comme portant atteinte aux intérêts vitaux de Paris. Lesquels sont déterminés par le président de la République.
 
Quelle différence, alors, avec les accords de défense qui lient Paris à de nombreux États africains, qui hébergent eux aussi des bases militaires françaises ? «En Afrique, nous ne sommes pas dans un environnement nucléarisé», commente le député Pierre Lellouche, représentant de la France en Afghanistan. «Les implications stratégiques de cet accord sont énormes. Cela veut dire qu'on met notre dissuasion nucléaire à la disposition des Émirats», affirme un officier proche du dossier.
 
La base d'Abu Dhabi en elle-même n'est pas «nucléarisée». Mais la dissuasion française, toujours basée sur deux composantes, garde à sa disposition des SNLE, sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, qui patrouillent en permanence au fond des mers, ainsi que des avions de chasse pouvant se poser sur le porte-avions Charles-de-Gaulle avec des bombes nucléaires.
 
Promesse de transparence
 
Dans la région du Golfe, la perspective d'avoir un jour pour voisin un Iran nucléaire est considérée comme l'une des principales menaces. Pour y faire face, les Émirats arabes unis ont renforcé leur outil de dissuasion conventionnelle, afin de se doter d'une capacité de frappe en profondeur. En demandant à Nicolas Sarkozy d'installer une base française à Abu Dhabi, ils cherchent également à diversifier leurs alliances, afin de ne plus dépendre uniquement de leur allié américain.
 
Lorsqu'il avait été élu, Nicolas Sarkozy avait promis de revoir les accords de défense qui lient la France à ses alliés, afin de les adapter à la nouvelle posture stratégique. Il avait aussi promis de les rendre transparents en les faisant approuver par le Parlement et en les rendant publics. Ce processus est désormais largement engagé. L'accord avec les Émirats est le troisième à avoir été renégocié depuis la publication du livre blanc sur la défense. Deux nouveaux textes ont été signés avec le Cameroun et le Togo. Un qua­trième est en cours de renégociation avec le Gabon. Mais en raison de la lenteur des processus parlementaires, leur publication n'est pas annoncée avant de longs mois…
 

http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages


http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-32699035.html



Les Français n'ont jamais su clairement ce qui les attendait. Ni sur le plan social, ni sur le plan diplomatique, rien... Effrayant !

S'ils savaient ce qui les attend...

Eva R-sistons



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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 19:09
Samedi 6 juin 2009



Sarkozy et les médias en France, lanternes rouges, en Europe, en matière de liberté de la presse 

 

Pour être informé regardez les sites étrangers, en l'occurence la TSR une chaine suisse
regardez, écoutez, c'est très instructif

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&bcid=673809#vid=10784729

http://poly-tics.over-blog.com/article-32335716.html


Vidéo à voir absolument

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&bcid=673809#vid=10784729

Triste record : La France, pays où les interventions politiques et judiciaires contre les journalistes  sont les plus nombreuses. Et le reste...
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 04:18

Je ne sais plus quoi dire à propos de cet homme que les Français ont mis à la tete de notre pays! Si peut etre une chose casses toi pauvre président à talonnette! Sly

Permalien : http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1113  

 

Sarkozy insulte les journalistes !

16 avril 2009, par
Olivier Bonnet


 

"Les journalistes, ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore, les bandits eux, ont une morale" : ainsi Nicolas Sarkozy, ce parangon de morale, s’est-il exprimé le 18 mars dernier, à en croire le Canard enchaîné, devant les dirigeants de la majorité.

 

Ses propos avaient d’abord été rapportés en version tronquée dans l’édition du 25 mars. Le journal livre la totalité de la citation dans son numéro d’hier. Cause de la fureur du président : le traitement médiatique de la partie privée de son séjour au Mexique, où il avait été invité par un banquier soupçonné de blanchiment de l’argent de la drogue. Faute aggravée par un mensonge : l’Elysée avait obstinément prétendu être l’hôte du président mexicain.

 


Voilà le crime des journalistes : ne pas avoir gobé toute crue la communication présidentielle mais avoir enquêté pour faire émerger la vérité. Quel toupet ! Malgré ses tentatives de faire main basse sur les médias, comme le résume la couverture de Marianne, Sarkozy ne parvient toujours pas à empêcher certains journalistes de continuer à faire leur travail. Comment osent-ils ainsi contrarier sa Majesté ? De là à déclencher une telle éructation...

 


On tremble en pensant que ce qui fait office de chef de l’Etat soit ainsi capable de déverser un tombereau d’insultes sur la corporation entière chargée d’informer l’opinion. Avec un tel individu à la tête de la République, la liberté de la presse, pourtant garantie par la constitution, n’a qu’à bien se tenir.


Article complet. Vu sur le blog de Sly

____________________________________________________________________________


Sarkozy l'arrogant épinglé
par la presse internationale



Barack Obama manque d'expérience, José Luis Zapatero 'n'est peut-être pas très intelligent' et José Manuel Barroso brille surtout par son absence. Rapportées par Libération, les considérations assassines du président français, Nicolas Sarkozy, sur ses homologues, lors d'un déjeuner avec des parlementaires, ont déjà fait le tour de la presse internationale. L'Elysée a beau démentir, l'arrogance française a encore frappé.

Lire la suite l'article Articles liés Nicolas sarkozy à Nice pour évoquer de nouveau l'insécurité Sarkozy l'arrogant épinglé par la presse internationale Savez-vous que 33 personnes rédigent les discours de Sarkozy? Plus d'articles sur : Nicolas Sarkozy

On le connaissait 'vantard', 'hyperactif' et 'familier', mais, cette fois, Nicolas Sarkozy 's'est surpassé', note le quotidien britannique The Guardian. En l'espace d'un déjeuner, 'le président français s'est débrouillé pour rabaisser Barack Obama, traiter Angela Merkel avec condescendance et insulter' le premier ministre espagnol. Seul Silvio Berlusconi a été épargné. Et pour cause : à en croire Nicolas Sarkozy, 'l'important dans la démocratie, c'est d'être réélu'. Et 'Berlusconi, il a été réélu trois fois.' 'Deux fois seulement' corrige le New York Times. Rappelant 'le goût de l'action' du chef de l'Etat, le quotidien américain se borne à un exposé acerbe des prétentions françaises. 'Dans le monde de Sarko, le président Obama est faible, inexpérimenté et mal informé sur le changement climatique'. C'est 'la fin de la courte lune de miel franco-américaine', ironise The Times. Côté espagnol, la polémique a rapidement pris de l'ampleur. A en croire El Pais, les démentis de l'Elysée n'ont pas convaincu. Beaucoup sont montés au créneau pour défendre le premier ministre socialiste. Même le vice-secrétaire de la communication du PP (Parti populaire, droite), Esteban González Pons, s'est dit gêné. 'Je ne me réjouis pas de ces déclarations, même s'il a parfois raison. Zapatero est notre chef d'Etat, c'est comme ça, s'il est attaqué, nous devons le défendre.'

http://fr.news.yahoo.com/64/20090417/twl-sarkozy-l-arrogant-pingl-par-la-pres-acb1c83.html (Sur Le Monde.fr)



Sarkozy juge-t-il Zapatero pas "intelligent" ? La presse s'interroge
NOUVELOBS.COM | 17.04.2009 | 17:25

La polémique enfle en Espagne, où la presse n'est pas vraiment convaincue par le démenti de l'Elysée. Selon Libération, Nicolas Sarkozy aurait déclaré lors d'un déjeuner que le Premier ministre espagnol n'était "peut-être pas très intelligent..."

Nicolas Sarkozy et Jose Luis Zapatero en 2007 (Reuters)

Nicolas Sarkozy et Jose Luis Zapatero en 2007 (Reuters)

La presse internationale s'émeut vendredi 17 avril des critiques qu'aurait formulé Nicolas Sarkozy contre plusieurs chefs d'Etat ou de gouvernement, et notamment Jose Luis Rodriguez Zapatero. Selon Libération, le président de la République aurait déclaré mercredi, lors d'un déjeuner avec des parlementaires, que le Premier ministre espagnol n'était "peut-être pas intelligent..." Des propos démentis par l'Elysée.
Vrai ou pas, la presse internationale, en tout cas, semble y croire. Elle fustige l'"arrogance bien française" de Nicolas Sarkozy.

Polémique en Espagne

La polémique enfle surtout du côté de l'Espagne, où même le Parti populaire (opposition) prend la défense de Zapatero. Ainsi, El Pais ne se montre pas vraiment convaincu par le démenti de l'Elysée.
En revanche,
La Vanguardia souligne que les propos de Nicolas Sarkozy visaient surtout le Parti socialiste français. Le quotidien espagnol craint que les propos du président de la République n'aient des conséquences sur sa visite d'Etat à Madrid, les 27 et 28 avril.
Pour sa part,
El Mundo demande l'avis de ses internautes: 67% pensent que les propos de Nicolas Sarkozy sont offensants.
De son côté,
ABC fustige pour sa part "le complexe de supériorité" du dirigeant français. "Fasciné par les commérages, Sarkozy donne la véritable mesure de son altière - et trompeuse - figure politique", commente ABC.
Enfin,
El Periodico glose "sur le caractère fanfaron" de Nicolas Sarkozy.

Sarkozy "s'est surpassé"

Au Royaume-Uni, The Guardian titre sur sa une: "Stupide, immature, hors de propos: le jugement de Sarkozy sur ses homologues", et estime que le président "s'est surpassé". "Il est parvenu, le temps d'un déjeuner, à rabaisser Barack Obama, à se montrer condescendant envers Angela Merkel et à insulter Jose Luis Zapatero".
Et pour
The Times, les propos de Nicolas Sarkozy "mettent brutalement fin à la lune de miel avec les Etats-Unis". "M. Sarkozy est irrité par l'adulation dont jouit un dirigeant américain sans expérience, dont la popularité a éclipsé (sa) réputation de sauveur du monde", commente-t-il.

Mais qu'a dit Nicolas Sarkozy ?

Selon Libération, le président français aurait eu la critique facile contre plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement:
- Jose Luis Zapatero : "Il n'est peut-être pas très intelligent. Moi, j'en connais qui étaient très intelligents et qui n'ont pas été au second tour de la présidentielle." (allusion à Lionel Jospin)
- Jose Manuel Barroso : Il a été "totalement absent du G20"
- Barack Obama : "Il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position".
- Angela Merkel: "Quand elle s’est rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile, elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position".

Des participants démentent

L'Elysée, ainsi que des témoins, ont cependant démenti. "Ces propos n'ont absolument pas été tenus par le président de la République", a déclaré l'un des participants à ce déjeuner, le député PS Didier Migaud, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
C'est également qu'explique Philippe Vigier (Nouveau centre) à nouvelobs.com: "Je ne me souviens pas que Nicolas Sarkozy se soit moqué de ses homologues. Au contraire, il a parlé très positivement du couple franco-allemand. Quant à Obama, je crois que le président a seulement expliqué qu'il y avait un 'calage' à faire avec la nouvelle administration, et c'est bien normal puisqu'elle n'est en place que depuis quelques mois. L'ambiance était très bon enfant. Le président a fait un peu d'humour, heureusement qu'on peut rigoler de temps en temps!"

"Surinterprétation"

Le député UMP Hervé Mariton, se montre moins catégorique, mais dément toute intention "malicieuse". Souvent critique envers le chef de l'Etat, Hervé Mariton assure à nouvelobs.com que "rien ne l'a choqué" lors du déjeuner.
"Je n'ai pas le verbatim de ce qui a été dit au déjeuner… Je ne peux donc pas dire avec certitude si tel ou tel mot a été prononcé", nous déclare-t-il. "Est-ce que le président a lancé des piques envers les uns et les autres? C'est assez son esprit. L'ambiance était détendue et studieuse, mais il n'y avait là rien de malicieux. Si les propos rapportés sont vrais, ils sont sortis de leur contexte et, quoi qu'il en soit, la polémique est de l'ordre de la surinterprétation."

"Sarkozy faisait l’éloge de Zapatero"

En revanche, le député Vert François de Rugy, lui aussi présent au déjeuner, confirme les propos rapportés par Libération : "rien de ce qui est dit dans cet article n’est faux", écrit-il sur son blog, tout en ajoutant : "il ne doit pas y avoir d’erreur d’interprétation non plus: il était très clair que Nicolas Sarkozy faisait l’éloge de Zapatero, comme de Gordon Brown ou de Felipe Gonzalez, pour s’en prendre ironiquement aux socialistes français".
Selon un autre participant à ce déjeuner, Nicolas Sarkozy aurait fait remarquer, en réponse à une question, que Jose Luis Zapatero avait "gagné deux fois les élections", ce qui n'était pas le cas de quelqu'un "qui était présenté comme très intelligent, qui était au pouvoir depuis cinq ans, qui s'est présenté et qui n'était même pas au deuxième tour de la présidentielle de 2002", une allusion à l'ancien Premier ministre Lionel Jospin.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Jose Luis Zapatero a simplement répondu : "pas de commentaire". (Avec AFP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090417.OBS3623/
sarkozy_jugetil_zapatero_pas_intelligent__la_presse_sin.html

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 06:40
Emprise de Sarkozy sur les Médias

On a beaucoup parlé, il y a peu de la réforme de l’audiovisuel public et notamment du fait que le CSA ne désignera plus, à l’avenir, le président de France Télévisions. 


Ainsi donc, le président de France Télévisions sera nommé par le gouvernement sur avis conforme du CSA. Les parlementaires devront approuver ce choix à la majorité qualifiée ( ce qui n’est pas un problème compte tenu que l’UMP détient la majorité dans les deux assemblées)

On ne peut pas non plus faire l’impasse sur l’affaire AFP vs Frédéric Lefebvre : l’Agence France-Presse, censurerait leurs commentaires à propos de la condamnation en appel, le 10 avril, de Ségolène Royal à payer des arriérés de salaire à deux anciennes collaboratrices. Frédéric Lefebvre accusait l’agence "d’avoir à quatre reprises "censuré" des communiqués ou des commentaires de son parti à propos de cette affaire. Il ajoutait en forme de leçon de déontologie journalistique : "Je conteste à l’AFP le droit d’avoir une ligne éditoriale sur les dépêches factuelles, ce qui n’est pas le cas pour les papiers d’angle de l’agence. Si elle revendique une ligne éditoriale pour les dépêches factuelles, compte tenu de sa position dans le paysage médiatique, alors il faut se poser la question de la création d’autres agences de presse en France." Source l’Express 

Au delà des simples mots et déclaration à "l’emporte pièce", beaucoup se sont alarmés, à forte raison de cette main mise du Président sur l’audiovisuel public alors que la très grande majorité des médias privés sont la propriété d’amis personnels. Il est vrai que Nicolas Sarkozy connaît la puissance des médias et leur capacité à passer de l’information à la propagande pour un peu qu’on les y aide ou qu’on leur demande.

Pour ce qui concerne les derniers opposants ou récalcitrants, le recours à des magistrats comme dans la toute récente affaire Rue89 (voir ci-dessous) permets de décourager les moins courageux ou les moins fortunés des Médias.

Pierre Haski, directeur du site Internet Rue89, et le rédacteur du même site Augustin Scalbert, n’ont finalement pas été placés en garde à vue, mercredi 1er avril. Les deux journalistes sont ressortis libres à l’issue d’une convocation de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) à Paris, suite à un plainte de France 3 pour "vol, recel et contrefaçon". Deux journalistes de la rédaction nationale de France 3, Joseph Tual et Karine Azzopardi, également convoqués par la police, sont ressortis libres.

Cette plainte fait suite à la diffusion, sur Internet, d’une vidéo montrant Nicolas Sarkozy hors antenne, avant un passage dans le "19/20" de France 3, le 30 juin 2008. Dans ces images, visionnées par des milliers d’internautes et mises en ligne par Rue89, le président de la République est irrité par un technicien de France 3 qui refuse de lui rendre son salut. La chaîne publique avait lancé une enquête interne et condamné "avec la plus grande fermeté le piratage" de ces images.

Pendant que les rédactions de tous les médias sont actuellement tournées vers la crise économique et financière et que les français s’angoissent pour leur futur, la reprise en main de l’Elysée sur les derniers médias publics à investir continue sans coup férir. C’est vrai qu’il faut être un professionnel ou un initié des médias pour suivre les deux derniers feuilletons en cours.

Radio France

Actuellement dirigée par Jean-Paul Cluzel, qui croyait il y a encore quelques jours à sa reconduction :

Le Président de la République, que vous avez rencontré mi-mars, vous a-t-il expliqué son choix de ne pas renouveler votre mandat ?

Non. Nous avons parlé de principes qui nous sont chers, ceux d’Hubert Beuve-Méry qui soulignait qu’une information se doit d’être honnête, précise et vérifiée. Ce que le Président reproche aux médias en général, pas à Radio France en particulier, c’est de ne pas être assez strict sur ces principes. Il estime également que certains journalistes et humoristes manquent parfois de respect à celles et ceux qui dédient leur vie au bien public. Interview au Journal Le Monde de Jean-Paul Cluzel

Doit-on comprendre que les critiques de Nicolas Sarkozy sur les chroniques matinales au vitriol de Stéphane Guillon sur France Inter auraient été déterminantes dans l’éviction du directeur de Radio France ?

L’information suivante semble accréditer cette question :

Après la valse des rumeurs, le vrai candidat de l’Elysée. Nicolas Sarkozy a proposé au journaliste Jean-Luc Hees, 57 ans, le poste de président de Radio France, qu’il a accepté. Cette information, révélée sur le site Le Point. fr, a été confirmée au Monde par l’Elysée. Actuellement, M. Hees anime une émission sur Radio Classique, propriété de Bernard Arnault, PDG de LVMH (qui comme personne ne l’ignore est un très proche du Président)

Moins grand public mais tout aussi stratégique, la Présidence de Public Sénat donne lieu à une nouvelle tentative de noyautage.

Ils ne sont plus que deux en course pour la présidence de Public Sénat : Claude Sérillon et Gilles Leclerc, deux journalistes du service public sélectionnés par la commission sénatoriale présidée par Catherine Tasca. Le dernier mot reviendra à Gérard Larcher, président du Sénat, qui tranchera entre les deux candidats le 28 avril prochain, lors de la réunion du bureau du Sénat.

Gilles Leclerc est le chef du service politique et économie de France 2 et pigiste à Public Sénat ce qui lui donne un petit avantage sur Claude Serillon. Nombreux sont ceux qui pensent que c’est d’ores et déjà le candidat du Président sortant Jean-Pierre Elkabbach.

Nous aimerions également rappeler à ceux qui l’auraient oublié que c’est dans la vidéo de France3 qui a valu à Rue89 une visite chez le juge qu’on pouvait voir et entendre les choses suivantes :

Les caméras de France 3 ont tourné 5min avant le début de l’émission. On y voit un Nicolas Sarkozy un peu nerveux, agacé du refus d’un technicien de lui dire bonjour. Il s’étonne de cette attitude : ""Quand on est invité, on a le droit que les gens vous disent bonjour quand même, ou alors on n’est pas dans le service public (...) C’est incroyable... et grave... ça va changer"".

Quelques minutes après, il joue de sa proximité avec l’un des journalistes politiques présents sur le plateau, Gilles Leclerc, qu’il se met à tutoyer. Ce dernier officiait sur France 2 et a été mis au placard pendant 2 ans. Le journaliste reconnaît que cela a été dur et Nicolas Sarkozy confie qu’il avait protesté quand on l’avait mis au placard.

Les prochains jours nous montreront si Gérard Larcher qui prétend donner au Sénat toute sa liberté de manoeuvre saura résister au bon plaisir médiatique du Président de la République .... En tous cas, il est clair que le point 2 du programme "Mon projet : ensemble tout devient possible" du candidat Sarkozy "Une démocratie irréprochable" ne soit comme le point 5 "Augmenter le pouvoir d’achat" une promesse à géométrie variable !!!

Sources et crédits complémentaires
Le Monde Société
Le Monde Actualité media
Politique.net

Audiovisuel : L’emprise médiatique de l’Elysée s’accentue 

http://www.marcfievet.com/article-29807935.html
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