Je ne sais plus quoi dire à propos de cet homme que les Français ont mis à la tete de notre pays! Si peut etre une chose casses toi pauvre président à talonnette! Sly
Permalien : http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1113
Sarkozy insulte les journalistes !
16 avril 2009, par Olivier Bonnet
"Les journalistes, ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore, les bandits eux, ont une morale" : ainsi Nicolas Sarkozy, ce parangon de morale, s’est-il exprimé le 18 mars dernier, à en croire le Canard enchaîné, devant les dirigeants de la majorité.
Ses propos avaient d’abord été rapportés en version tronquée dans l’édition du 25 mars. Le journal livre la totalité de la citation dans son numéro d’hier. Cause de la fureur du président : le traitement médiatique de la partie privée de son séjour au Mexique, où il avait été invité par un banquier soupçonné de blanchiment de l’argent de la drogue. Faute aggravée par un mensonge : l’Elysée avait obstinément prétendu être l’hôte du président mexicain.
Voilà le crime des journalistes : ne pas avoir gobé toute crue la communication présidentielle mais avoir enquêté pour faire émerger la vérité. Quel toupet ! Malgré ses tentatives de faire main basse sur les médias, comme le résume la couverture de Marianne, Sarkozy ne parvient toujours pas à empêcher certains journalistes de continuer à faire leur travail. Comment osent-ils ainsi contrarier sa Majesté ? De là à déclencher une telle éructation...
On tremble en pensant que ce qui fait office de chef de l’Etat soit ainsi capable de déverser un tombereau d’insultes sur la corporation entière chargée d’informer l’opinion. Avec un tel individu à la tête de la République, la liberté de la presse, pourtant garantie par la constitution, n’a qu’à bien se tenir.
Article complet. Vu sur le blog de Sly
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Sarkozy l'arrogant épinglé
par la presse internationale
Barack Obama manque d'expérience, José Luis Zapatero 'n'est peut-être pas très intelligent' et José Manuel Barroso brille surtout par son absence. Rapportées par Libération, les considérations assassines du président français, Nicolas Sarkozy, sur ses homologues, lors d'un déjeuner avec des parlementaires, ont déjà fait le tour de la presse internationale. L'Elysée a beau démentir, l'arrogance française a encore frappé.
Lire la suite l'article Articles liés Nicolas sarkozy à Nice pour évoquer de nouveau l'insécurité Sarkozy l'arrogant épinglé par la presse internationale Savez-vous que 33 personnes rédigent les discours de Sarkozy? Plus d'articles sur : Nicolas Sarkozy
On le connaissait 'vantard', 'hyperactif' et 'familier', mais, cette fois, Nicolas Sarkozy 's'est surpassé', note le quotidien britannique The Guardian. En l'espace d'un déjeuner, 'le président français s'est débrouillé pour rabaisser Barack Obama, traiter Angela Merkel avec condescendance et insulter' le premier ministre espagnol. Seul Silvio Berlusconi a été épargné. Et pour cause : à en croire Nicolas Sarkozy, 'l'important dans la démocratie, c'est d'être réélu'. Et 'Berlusconi, il a été réélu trois fois.' 'Deux fois seulement' corrige le New York Times. Rappelant 'le goût de l'action' du chef de l'Etat, le quotidien américain se borne à un exposé acerbe des prétentions françaises. 'Dans le monde de Sarko, le président Obama est faible, inexpérimenté et mal informé sur le changement climatique'. C'est 'la fin de la courte lune de miel franco-américaine', ironise The Times. Côté espagnol, la polémique a rapidement pris de l'ampleur. A en croire El Pais, les démentis de l'Elysée n'ont pas convaincu. Beaucoup sont montés au créneau pour défendre le premier ministre socialiste. Même le vice-secrétaire de la communication du PP (Parti populaire, droite), Esteban González Pons, s'est dit gêné. 'Je ne me réjouis pas de ces déclarations, même s'il a parfois raison. Zapatero est notre chef d'Etat, c'est comme ça, s'il est attaqué, nous devons le défendre.'
http://fr.news.yahoo.com/64/20090417/twl-sarkozy-l-arrogant-pingl-par-la-pres-acb1c83.html (Sur Le Monde.fr)
La polémique enfle en Espagne, où la presse n'est pas vraiment convaincue par le démenti de l'Elysée. Selon Libération, Nicolas Sarkozy aurait déclaré lors d'un déjeuner que le Premier ministre espagnol n'était "peut-être pas très intelligent..."
Nicolas Sarkozy et Jose Luis Zapatero en 2007 (Reuters)
Vrai ou pas, la presse internationale, en tout cas, semble y croire. Elle fustige l'"arrogance bien française" de Nicolas Sarkozy.
La polémique enfle surtout du côté de l'Espagne, où même le Parti populaire (opposition) prend la défense de Zapatero. Ainsi, El Pais ne se montre pas vraiment convaincu par le démenti de l'Elysée.
En revanche, La Vanguardia souligne que les propos de Nicolas Sarkozy visaient surtout le Parti socialiste français. Le quotidien espagnol craint que les propos du président de la République n'aient des conséquences sur sa visite d'Etat à Madrid, les 27 et 28 avril.
Pour sa part, El Mundo demande l'avis de ses internautes: 67% pensent que les propos de Nicolas Sarkozy sont offensants.
De son côté, ABC fustige pour sa part "le complexe de supériorité" du dirigeant français. "Fasciné par les commérages, Sarkozy donne la véritable mesure de son altière - et trompeuse - figure politique", commente ABC.
Enfin, El Periodico glose "sur le caractère fanfaron" de Nicolas Sarkozy.
Au Royaume-Uni, The Guardian titre sur sa une: "Stupide, immature, hors de propos: le jugement de Sarkozy sur ses homologues", et estime que le président "s'est surpassé". "Il est parvenu, le temps d'un déjeuner, à rabaisser Barack Obama, à se montrer condescendant envers Angela Merkel et à insulter Jose Luis Zapatero".
Et pour The Times, les propos de Nicolas Sarkozy "mettent brutalement fin à la lune de miel avec les Etats-Unis". "M. Sarkozy est irrité par l'adulation dont jouit un dirigeant américain sans expérience, dont la popularité a éclipsé (sa) réputation de sauveur du monde", commente-t-il.
Mais qu'a dit Nicolas Sarkozy ?
Selon Libération, le président français aurait eu la critique facile contre plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement:
- Jose Luis Zapatero : "Il n'est peut-être pas très intelligent. Moi, j'en connais qui étaient très intelligents et qui n'ont pas été au second tour de la présidentielle." (allusion à Lionel Jospin)
- Jose Manuel Barroso : Il a été "totalement absent du G20"
- Barack Obama : "Il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position".
- Angela Merkel: "Quand elle s’est rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile, elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position".
L'Elysée, ainsi que des témoins, ont cependant démenti. "Ces propos n'ont absolument pas été tenus par le président de la République", a déclaré l'un des participants à ce déjeuner, le député PS Didier Migaud, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
C'est également qu'explique Philippe Vigier (Nouveau centre) à nouvelobs.com: "Je ne me souviens pas que Nicolas Sarkozy se soit moqué de ses homologues. Au contraire, il a parlé très positivement du couple franco-allemand. Quant à Obama, je crois que le président a seulement expliqué qu'il y avait un 'calage' à faire avec la nouvelle administration, et c'est bien normal puisqu'elle n'est en place que depuis quelques mois. L'ambiance était très bon enfant. Le président a fait un peu d'humour, heureusement qu'on peut rigoler de temps en temps!"
Le député UMP Hervé Mariton, se montre moins catégorique, mais dément toute intention "malicieuse". Souvent critique envers le chef de l'Etat, Hervé Mariton assure à nouvelobs.com que "rien ne l'a choqué" lors du déjeuner.
"Je n'ai pas le verbatim de ce qui a été dit au déjeuner… Je ne peux donc pas dire avec certitude si tel ou tel mot a été prononcé", nous déclare-t-il. "Est-ce que le président a lancé des piques envers les uns et les autres? C'est assez son esprit. L'ambiance était détendue et studieuse, mais il n'y avait là rien de malicieux. Si les propos rapportés sont vrais, ils sont sortis de leur contexte et, quoi qu'il en soit, la polémique est de l'ordre de la surinterprétation."
En revanche, le député Vert François de Rugy, lui aussi présent au déjeuner, confirme les propos rapportés par Libération : "rien de ce qui est dit dans cet article n’est faux", écrit-il sur son blog, tout en ajoutant : "il ne doit pas y avoir d’erreur d’interprétation non plus: il était très clair que Nicolas Sarkozy faisait l’éloge de Zapatero, comme de Gordon Brown ou de Felipe Gonzalez, pour s’en prendre ironiquement aux socialistes français".
Selon un autre participant à ce déjeuner, Nicolas Sarkozy aurait fait remarquer, en réponse à une question, que Jose Luis Zapatero avait "gagné deux fois les élections", ce qui n'était pas le cas de quelqu'un "qui était présenté comme très intelligent, qui était au pouvoir depuis cinq ans, qui s'est présenté et qui n'était même pas au deuxième tour de la présidentielle de 2002", une allusion à l'ancien Premier ministre Lionel Jospin.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Jose Luis Zapatero a simplement répondu : "pas de commentaire". (Avec AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090417.OBS3623/
sarkozy_jugetil_zapatero_pas_intelligent__la_presse_sin.html