Pas rasé, dans un survet à capuche, il se vautre de guingois sur son fauteuil, posant parfois sa jambe sur l’accoudoir.
Avalanches de questions à charge contre son invité, le président du parti de Gauche. Il conteste implicitement la légitimité du Sénat (dont le président est le deuxième personnage de l’Etat). Il prétend que Jean-Luc Mélenchon (qui fut sénateur et conseiller général, qui est député européen) n’a jamais été élu, en tout cas « pas au suffrage universel direct ».
Et quand s’abat sur lui, en retour, le déluge de vérités qui prouvent que son allégeance politique à ses maîtres absout ses carences professionnelles, il se réfugie dans une contre argumentation physique : « Ne me montrez pas du doigt, ne me montrez pas du doigt ».
Un jour, les Demorand qui pullulent sur le PAF intervieweront (exécuteront) les candidats potentiels à la plus haute fonction, en pyjama et en se grattant les parties honteuses.
Théophraste R. (Adieu Nicolas, je t’aimais bien…).
PS. Le gros ! C’est Patricia Clark qui l’a désigné ainsi jeudi 6. Ce à quoi il a répondu qu’il était « seulement enrobé, comme Obélix ». Fogiel, Nagui, Arthur, Cauet, Dechavanne, Morandini, Sabatier, sortez de ce corps ! Toi aussi, Sarko !