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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 21:01

Télévision: Sarko a fait un beau cadeau à Bouygues, un de plus!

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkEuVEZuAkoemeVkUH.shtml


Mes amis,

Triste évolution !

Nicolas Sarkozy s'octroie des prérogatives en matière de télévision qui nous rappellent de sinistres époques. Et par exemple, la voix de son maître, ça vous dit quelque chose ?? "Une vraie rupture en matière de télévision publique", annonce Christine Albanel. En effet. Et même une rupture avec la démocratie ! Nous ne pouvons le tolérer. Voyez la précédente parution.

En même temps, nous apprenons avec étonnement que le Sénat Roumain vient de décider, à l'unanimité s'il vous plaît - une unanimité qui rappelle un sinistre passé, et un présent tristement berlusconien - qu'il fallait "positiver l'actualité".  Très exactement, le Sénat somme, oui, somme, les télévisions et les radios de positiver l'actualité. Unanimité, sommer... Jusqu'où cela ira-t-il ? C'est ça, l'Europe ? C'est ça, l'Europe démocratique qui fait rêver ?

En France, ne nous y trompons pas, avec Sarkozy la même chose nous arrivera, à terme. En attendant, quand on regarde les Infos sur FR2, on est atterré ! Ce soir, par exemple, le Présentateur nous offre une séquence Ségolène Royal où l'on s'étend plus sur ses rivaux que sur ses critiques à l'égard du gouvernement. Vous avez remarqué ? Les critiques sont proscrites quand il s'agit de Sarkozy. Interdites d'antenne. Vous vous rendez compte ? Et quand un invité s'avise d'émettre une critique à l'égard du  gouvernement, hop ! On lui coupe la parole et on le fait parler d'autre chose. Voilà la télévision française, aujourd'hui. Aux mains des marchands d'armes peu enclins à laisser souffler un vent de liberté.

A propos, quand interdira-t-on la collusion médias-industries de la mort ? Il y va de la paix à laquelle les peuples, à défaut de leurs dirigeants cyniques et cupides, sont attachés !

Par ailleurs, FR2 chaîne sarkozienne par excellence, de surcroît scandaleusement communautariste, n'invite pas l'Opposition, sauf pour parler de la "désunion" de la Gauche ou des rivalités au sein du P.S. . Par contre, on a droit à un défilé continu de ministres pour justifier les mesures du gouvernement, ou pour faire la promotion de la politique sarkozienne. Par souci d'équité, tu parles, on donne la parole aux détracteurs, mais quelques secondes seulement, et en choisissant les réflexions les moins significatives. Défense d'attaquer le vrai maître des télévisions !

Il est temps de réaliser que nous sommes sur une pente dangereuse. En Roumanie, mais aussi en France, et de plus en plus partout. A l'heure où l'on a sans cesse, hypocritement, le mot de démocratie à la bouche, et même celui de "démocratie irréprochable", il est temps de mettre en conformité paroles et actes.

Au lieu de cela, nous glissons lentement mais sûrement, vers une forme de totalitarisme, dans tous les domaines d'ailleurs, dont nous ne nous remettrons probablement jamais.

L'heure est très grave, sans un sursaut républicain, nous allons tous droit dans le mur.

Votre Eva, journaliste de profession. Et attachée à l'indépendance des Médias, ainsi qu'au pluralisme.

N.B.  J'écoute en ce moment sur la chaîne parlementaire "Bibliothèque Medicis" spécial Etats-Unis, et l'unanimité est scandaleuse. M. Elkabbach se moque du monde. Comme sur C dans l'Air, les invités sont pratiquement tous du même bord. Libéraux, néo-cons, UMP, représentant du parti Républicain... voilà qui pose un vrai problème en matière d'indépendance des Médias. M. Elkabbach, vous ne faites pas honneur à la presse. Vous en êtes la caricature, comme tant d'autres de vos confrères. Il est temps de dégager... si vous avez le sens de l'honneur. Mais l'avez-vous, justement ???


TAGS : Bibliothèque Médicis, Etats-Unis, Elkabach, UMP, libéraux, néocons, UMP, Parti Républicain, C dans l'Air, FR2, télé communautariste, voix de son maître, Sarkozy, Roumanie, Sénat, PS, Ségolène Royal, Christine Albanel, démocratie, totalitarisme...


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Le Mauvais choix
de J.P. Elkabbach

Henry Moreigne

L’information a été révélée par Le canard enchaîné. Les intéressés ont confirmé. J.P. Elkabach, président d’Europe 1, a sollicité l’avis de Nicolas Sarkozy pour choisir le journaliste politique affecté au suivi de l’UMP et de son président.

Nommé conseiller spécial pour la stratégie des médias du groupe Lagardère en 1990, J.P. Elkabach est devenu en avril 2005 directeur général de l’antenne d’Europe 1 et administrateur de Lagardère Active, pôle audiovisuel du groupe industriel Lagardère.

Un groupe puissant (détenu à 20% par le groupe Dassault) propriétaire d’Europe 1 mais aussi d’Europe 2, de RFM et de Paris Match (à travers le groupe Hachette Filipacchi) et de plusieurs chaînes de TV.

Cumulard, M. Elkabach est également président de la chaîne de TV parlementaire Public sénat. Autant de postes en liaison étroite avec les pouvoirs politiques et financiers.

Selon le Canard, la consultation du redoutable ministre de l’intérieur peut être analysée comme relevant d’une stratégie de réconciliation et d’adoubement à l’égard d’un présidentiable qui avait été très courroucé de la parution en une de Paris Match de sa crise conjugale.

En lâchant à dessein l’information, Nicolas Sarkozy fait monter les enchères. Ses bonnes grâces valent un peu plus qu’une simple consultation.

Au-delà de l’anecdote, cette attitude souligne la dépendance d’une majorité de la presse à l’égard de ses annonceurs et/ou de ses actionnaires. A l’inverse, pour se vendre, l’information doit être crédible. La fiabilité des informations tout comme l’investigation assurent à un titre sa notoriété. En oubliant ce principe, en donnant le sentiment de vouloir favoriser un journalisme politique de complaisance, voire d’un publi-journalisme, le patron d’Europe 1 a fait un mauvais calcul. Outre une réputation de flagorneur, il n’aura gagné dans cet épisode que la défiance de sa rédaction et de ses auditeurs.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=7379

Public Sénat : Emission sur l'Iran, Elkabbach ne remplit pas son rôle d'informateur NEUTRE, il est le supplétif d'Israël, son porte-parole. En termes voilés... Ses invités ? Le plus extrémiste des soutiens d' Israël, Pierre Lellouch ! Et à côté, des spécialistes de la géo-politique connus pour leurs engagements libéraux, atlantistes, sionistes, pro-Occident ! En en particulier, Adler, le zélé défenseur d'Israël, déguisé en journaliste neutre ! En face, un seul, pas pour exposer des opinions contraires, mais au moins sereines, objectives, empreintes de sagesse et de modération.
Honte à cet Elkabbach qui se sert de sa fonction pour faire passer ses idées communautaristes ! Eva

Et ce mardi Ier juillet, C. dans l'Air traite de la question européenne avec trois libéraux bon teint, tous d'accord, un spécialiste des sondages, libéral, Barbier de l'Express, libéral, et le plus ultra-libéral des économistes,... Jacques Marseille ! Bravo le pluralisme ! TV d'Etat, TV stalinienne, TV berlusconienne, TV aux ordres, TV de la Honte.... Les peuples la désavouent ! Eva


Le Sénat roumain somme
télévisions et radios
de «positiver» l’actualité


http://www.liberation.fr/actualite/monde/335261.FR.php


Il a fallu moins de cinq minutes au Sénat roumain (chambre haute du Parlement) pour voter mercredi - à l’unanimité ! - l’une des lois les plus controversées depuis que la Roumanie a renoué avec la démocratie. Les télévisions et les radios roumaines pourraient être bientôt contraintes de diffuser 50 % d’informations positives. «On parle trop des choses qui ne vont pas, on montre trop le mauvais coté de la vie, il faut équilibrer la balance» , affirme Gheorghe Funar (Parti de la Grande Roumanie, extrême droite) l’un des initiateurs du projet. Selon lui les informations négatives ont un effet irréversible sur «la santé et la vie des gens».

11 septembre. Exemple d’information positive ? «Parler des succès enregistrés par les jeunes Roumains à l’étranger, ou des bonnes performances de l’économie» , lance Ioan Ghise (Parti national-liberal, centre droit), l’autre initiateur du projet. Perplexité dans les médias : «Comment fera-t-on le partage, car une information positive pour quelqu’un peut être négative pour quelqu’un d’autre ?» affirme un journaliste.

Pour y donner une réponse, le Sénat a chargé le Conseil national de l’audiovisuel (CNA) - le CSA local - de trouver les critères afin de déterminer quelles sont les informations «positives» et quelles sont les «négatives». Le CNA n’entend pas les choses de la sorte. «C’est aberrant ! se révolte Gelu Trandafir, membre du CNA. On demande au CNA de se transformer en ministère de la Vérité, comme dans le livre de George Orwell, "1984". Avec ce genre de décisions, le Sénat nous rappelle les pires heures de la dictature communiste.» Dans les médias roumains, les réactions vont de l’ironie amère à la pure révolte «Comment pourrait-on "positiver" le 11 septembre ? lance Dragos, journaliste radio. Commencer par dire que sept mille personnes ont réussi à s’échapper des tours jumelles, mais que, malheureusement, trois mille autres sont mortes ?»

«Négativisme». Pour l’Agence de monitoring de la presse, ONG spécialisée dans la défense des médias, les journalistes doivent refléter la réalité. «Est-ce que les sénateurs ont réalisé une étude pour montrer que la moitié de la réalité roumaine était positive et que l’autre moitié, négative ?» ironise Mircea Toma, directeur de l’Agence. En guise de réponse, les sénateurs affirment avoir lu beaucoup de livres sur le sujet, et notamment quelques ouvrages de référence de psychologues américains qui montrent que le «négativisme tue». Reporters sans frontières (RSF) réagit à son tour. L’ONG française déclare sa profonde «inquiétude» concernant cette loi incompatible avec les normes européennes. «A notre connaissance, seulement dans des pays comme la Chine, les autorités imposent à la presse de présenter la réalité de manière positive» , affirme l’un des responsables de RSF, Jean-François Julliard.

Alors qu’en Roumanie la liberté de la presse est garantie par la Constitution, les journalistes sont inquiets par ce vote à l’unanimité du Sénat. Ovidiu Nahoi, rédacteur en chef adjoint du journal Adevarul estime que les «sénateurs ont une dent contre la presse, en la considérant responsable du fait que le Parlement soit l’institution publique la moins populaire». Seul espoir : que le président roumain ne promulgue pas cette loi même si ses relations avec certains journalistes trop critiques ont été houleuses. Selon des sources proches de la présidence, Traian Basescu n’aurait pas l’intention de valider cette législation qui n’a «rien à voir avec la Roumanie européenne.


Dominique Dhombres

 
Télévision: Sarko a fait un beau cadeau
à Bouygues, un de plus!
inv
Nicolas Sarkozy tranche de tout et s'occupe de tout, y compris de télévision. C'était un spectacle extraordinaire, mercredi 25 juin, de suivre en direct sur la chaîne parlementaire le soliloque du chef de l'Etat, tout excité, et même remonté comme une pendule, à propos du type de télévision publique qu'il est décidé à instaurer sans tarder, et que ça saute ! Sous les yeux des professionnels concernés, sagement assis devant lui dans son palais de l'Elysée, il refaisait leur monde, les appelait par leurs noms ou par leurs prénoms, leur tressait des éloges ou leur lançait quelques perfidies choisies. C'était un numéro de cabaret auquel ils étaient bien obligés d'assister, en spectateurs muets, cocus et contents, dont les traits du visage étaient régulièrement scrutés par l'oeil de la caméra. Malheur à celui qui ne sourirait pas ! Ils souriaient.


Le prétexte de cette pantalonnade était la remise du rapport de la commission Copé. Formée le 19 février, celle-ci devait trouver une solution au problème que Nicolas Sarkozy avait lui-même créé en annonçant le 8 janvier, à la surprise générale, la suppression de la publicité sur les chaînes du service public. La commission a accouché d'un texte d'une cinquantaine de pages que son destinataire a sûrement lu, par politesse, après avoir déjà arbitré sur tout. Pauvre commission et pauvre Jean-François Copé ! La première était accablée d'éloges pour la qualité de ses travaux, l'ampleur de ses vues et son courage face aux critiques. Idem pour le second. Moyennant quoi, les recommandations du rapport étaient sévèrement détricotées par Nicolas l'agité. Evidemment, les parlementaires socialistes, qui ont quitté la commission le 4 juin en estimant qu'on se moquait d'eux, étaient couverts de sarcasmes. Et tous ceux qui dénonçaient dans cette affaire l'arbitraire du prince étaient nécessairement des aigris, des immobilistes et des défenseurs d'un système dépassé par l'évolution des technologies... On retiendra de cette séance à l'Elysée les deux décisions qui importent : la publicité est supprimée de 20 heures à 6 heures du matin, dès le 1er janvier prochain, sur les chaînes du service public.


Et la nomination du président de France Télévisions est chose trop importante pour être confiée à un autre que le chef de l'Etat. On résume en langage enfant ? Sarko a fait un beau cadeau à Bouygues, Bolloré et consorts. Il nommera lui-même, le jour venu, le successeur de Patrick de Carolis. Ce dernier, qui voudrait bien rester, disait qu'il était très content. Christine Albanel, qui proposera prochainement le projet de loi reprenant les désirs présidentiels, est sûrement très contente, elle aussi. Avant le 8 janvier, ils étaient l'un et l'autre hostiles à la suppression de la publicité.

*Le Monde,26-06

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkEuVEZuAkoemeVkUH.shtml


Le livre se porte mal.


Extrait : Pour toutes ces voix officielles, il est donc important de manifester le plus bruyamment possible une volonté d’aider le livre indépendant dans la difficile bataille qu’il mène pour survivre. Mais les causes le plus souvent invoquées pour expliquer la mauvaise santé « du livre » sont de celles sur lesquelles on ne peut rien : la baisse de la lecture (dont il est permis de douter qu’elle soit réelle) et la concurrence de l’internet (également conjecturale), avec un grand méchant loup qui s’apprêterait à sortir de la forêt : le livre électronique. Dans l’abondante littérature institutionnelle, il n’est presque jamais fait mention de la première cause des difficultés du livre indépendant : la concentration de la presse et de l’édition – sans précédents ni équivalents dans d’autres pays –, l’industrialisation massive, avec comme conséquences directes l’hyperproduction, la puissance de la prescription médiatique, et la décrépitude de la critique de livres qui s’apparente à une démission collective. Devant cette menace, que faire ?

http://www.lafabrique.fr/chronique.php3


Vient de sortir, à La fabrique :


Le nouveau philosémitisme européen
et le « camp de la paix » israélien


Yitzhak Laor

La relation est étroite entre ceux qui s’autoproclament « camp de la paix » en Israël et leurs homologues de la gauche européenne. Ce livre éclaire sans indulgence cette relation, particulièrement marquée dans le domaine littéraire. Il analyse la réception en Europe des ouvrages d’Amos Oz, A.B. Yehoshua ou David Grossman, il explore la manière dont ces auteurs sont chez nous travestis en hommes de paix, et les raisons de l’enthousiasme de la critique. Il montre que les intellectuels israéliens – ashkénazes pour la plupart, laïques et travaillistes – sont perçus par leurs pendants européens comme faisant partie « des nôtres », à condition qu’ils restent là-bas, en Orient. Et que, symétriquement, ces mêmes intellectuels ont pour principal souci d’appartenir – ou de paraître appartenir, par tous les moyens – à l’intelligentsia européenne. Et de fait, ce que tous ont en commun, c’est la peur et la haine de l’Orient.



On le sait par les Russes :
On a bien essayé de tuer Nicolas Sarkozy
Ce sont des extrémistes israéliens,
excédés par ses récentes décisions !
Honte à nos médias aseptisés !



Sorcha Faal fr

Original : http://www.whatdoesitmean.com/index1111.htm

Le Service de la Sécurité Fédérale de la Fédération de Russie fait savoir ce jour au Premier ministre Poutine et au Président Medvedev que le président français Nicolas Sarkozy a « échappé de justesse » à une tentative d’assassinat, lors de son départ de l’aéroport israélien Ben Gourion (à Tel Aviv)  au cours d’une attaque qui s’est soldée par la mort d’un officier de sécurité français et d’un policier israélien.

Quant au récit « aseptisé » que la propagande occidentale fournit à ses peuples, au sujet de cette tentative d’assassinat de Sarkozy, nous pouvons le lire sur le site israélien [du quotidien Yediot Ahronot] Ynet News Service : 

« L’incident a causé une grande frayeur durant la cérémonie (d’adieu), amenant des gardes du corps à éloigner précipitamment des lieux de hautes personnalités. Les voitures blindées du Président (israélien) Shimon Peres et du Premier ministre Ehud Olmert ont été très rapidement dépêchées sur le site de la cérémonie, et ces deux personnalités ont été éloignées de l’endroit.

En même temps, le Président français était promptement emmené à l’intérieur de son avion (privé), qui attendait sur la piste, par ses propres gardes du corps. Les circonstances de l’incident ayant été élucidées, les gardes du corps ont autorisé Peres et Olmert à monter à bord de l’avion (présidentiel français), où ils ont salué et souhaité un bon voyage à Sarkozy. »

Les analystes de la Sécurité russe affirment, par ailleurs, que cette « première version » des reportages médiatiques de la propagande occidentale, à savoir qu’un Policier des Frontières israélien se serait « suicidé » durant la cérémonie d’adieu à l’issue de la visite du Président Sarkozy est « rocambolesque », et qu’elle ne parvient pas à démentir cette tentative d’assassinat, étant donné que seuls, les policiers les plus formés et ayant le plus de « bouteille » sont autorisés à approcher des chefs d’Etat étrangers par l’Institut Israélien du Renseignement et des Opérations Spéciales, plus connu sous son acronyme hébreu de Mossad.

Ces rapports d’analyse des services russes insistent sur le fait que le Premier ministre israélien Olmert venait tout juste (la semaine passée) de prolonger le mandat du directeur du Mossad, Meir Dogan, pour deux années supplémentaires, en raison de la colère « extrême » de Dagan à l’encontre du dirigeant français, motivée par le fait que celui-ci a rétabli les relations entre son pays et le Liban et la Syrie, deux anciens protectorats coloniaux français.

La « colère » de cet extrémiste de droite israélien contre le président Sarkozy s’est transformée en « haine », poursuivent ces rapports, après le discours de Sarkozy devant la Knesset, au cours duquel il a affirmé que Jérusalem doit être partagée, et, comme nous pouvons le lire dans la dépêche du Washington Post News Service :

« Le Président français Nicolas Sarkozy a dit, devant le Parlement israélien, lundi, qu’il ne saurait y avoir de paix au Moyen-Orient tant qu’Israël ne serait pas revenu sur son refus de céder sa souveraineté sur certaines parties de Jérusalem revendiquées par les Palestiniens, défiant ainsi une des positions israéliennes les plus intangibles émotionnellement. »

A encore alimenter la colère d’Israël contre le Président Sarkozy fut la demande que celui-ci a adressée aux Israéliens de mettre immédiatement un terme à leur construction de colonies sur le territoire palestinien, ainsi que la précipitation dont la France fait montre, depuis récemment, à fournir des centrales nucléaires à ses alliés arabes (dont, notamment les Emirats Arabes Unis, la Jordanie et le Maroc).

Les analystes stratégistes russes indiquent que les factions de droite du gouvernement israélien sont susceptibles de se sentir « entièrement fondés » à assassiner le Président Sarkozy, étant donné qu’il est lui-même d’origine juive (et qu’il a perdu cinquante-sept membres de sa famille lors du génocide nazi), et qu’en vertu de la législation israélienne, il est un citoyen d’Israël et que, donc, en raison de ses négociations avec des ennemis d’Israël au sein du monde arabe, il est, toujours sous l’empire de cette législation, un traître.

Il convient de rappeler que les forces fanatiques de l’extrême droite israélienne ont souvent recouru aux assassinats par le passé, avec notamment, en 1995, l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin par le juif orthodoxe Yigal Amir, « motivé » par le fait que Rabin avait négocié les accords d’Oslo avec les Palestiniens.

Traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier



La gazette d'@rrêt sur images, n° 26


Il a été l'un des hommes les plus puissants des médias français. Il est aujourd'hui rendu à la vie ordinaire. Il se dit heureux d'avoir le temps de déjeuner avec sa femme et ses enfants. Il vient d'ouvrir une galerie de photos. Et, deux ans après, il vient de publier un livre pour raconter comment Nicolas Sarkozy a obtenu sa tête de directeur de Paris Match, auprès de son patron, Arnaud Lagardère, après la publication en couverture d'une photo montrant Cecilia Sarkozy en compagnie de son amant. Alain Genestar est notre invité de cette semaine.

Quand il était directeur de Match, il nous était très difficile, à Arrêt sur images, de parvenir à parler à Genestar au téléphone. Un directeur de Match est dépositaire de beaucoup de secrets. Pas forcément de lourds secrets d'Etat, mais tout de même assez pour ne parler qu'avec méfiance. Aujourd'hui, même s'il en dit beaucoup sur cet univers du pouvoir dont il a été expulsé, sa parole sur le plateau ne m'a pas semblé tout à fait libérée. Comme si un filet invisible l'entravait encore. Nostalgie ? Peur ? Espoir de revenir dans le système, même s'il assure le contraire ? A vous de le dire.

 En tout cas, à l'heure où la volonté sarkozyenne de casser le service public de l'audiovisuel s'affirme de semaine en semaine, voici une pièce supplémentaire au dossier, jamais refermé, des rapports de Sarkozy et des médias.

Les
meilleurs moments de cette émission sont ici (1). Et si vous voulez la visionner en entier, et en profiter pour vous abonner, c'est là (2).

Daniel Schneidermann



Affaire Guillaume Dasquié



Reporters sans frontières vient de publier un communiqué de presse à propos du huit clos ordonné pour l'examen de la requête en annulation introduite par le journaliste Guillaume Dasquié contre la plainte du ministère de la Défense.

 
 En voici le texte :
 

« Une requête en annulation introduite par le journaliste Guillaume Dasquié contre la plainte du ministère de la Défense sera examinée à huis clos demain, 26 juin, par la cour d'appel de Paris. L’audience pour débattre du bien-fondé de cette plainte devrait pourtant être publique, a demandé Reporters sans frontières. Cette affaire va au-delà du cas du journaliste Guillaume Dasquié. Elle constitue un enjeu pour la liberté d'expression en ce qu'elle concerne la protection des sources des journalistes, et mérite d'être débattue publiquement. »

 

« Nous espérons un dénouement favorable à cette affaire. A l’heure où les sénateurs examinent un projet de loi sur la protection des sources, il serait légitime que la cour d’appel de Paris donne raison à Guillaume Dasquié et renforce ainsi, avant même le vote sur le projet de loi Dati, la protection des sources des journalistes », a ajouté l’organisation.

 

Le 5 décembre 2007, à 8 heures, six policiers de la Direction de la surveillance du territoire (DST) s'étaient présentés au domicile de Guillaume Dasquié, à Paris. Ils avaient procédé à une perquisition, puis conduit le journaliste dans les locaux de leur administration. Au total, sa garde à vue a duré 36 heures.

 

Les enquêteurs cherchaient à identifier la personne qui avait remis au journaliste des notes classifiées "confidentiel-défense" reproduites en fac-similés dans Le Monde, le 17 avril 2007, et sur le site geopolitique.com le 28 juin 2007. Une plainte avait été déposée contre le journaliste, dès le 19 avril, par Mme Alliot-Marie, ministre de la Défense.

 

Guillaume Dasquié a introduit une requête en annulation de cette plainte au motif que "le public avait un intérêt légitime à recevoir ces informations" et que leur publication n'avait entraîné "aucunes représailles à l'encontre de la France".

Les débats devant la chambre de l’instruction porteront sur le droit des journalistes à informer sur des affaires relevant de la raison d’État.

Ils devraient a priori se dérouler à huis clos.

 

Désinformation : Gay pride surévaluée

Par Thibaut sur l’excellent site e-deo

Ce soir, les médias vous serineront les chiffres des organisateurs, 500 voire 600 ou 700 000 sans aucun doute.

Ces données n’ont rien à voir avec la réalité. En début d’après-midi, je me suis rendu à la gay pride, suis parti de la fin du cortège puis l’ai remonté. Très rapidement, je suis arrivé au début du cortège. Je vais être honnête, je ne pensais pas qu’il y avait aussi peu de monde. Je n’ai jamais cru aux 700 voire 800 000 manifestants soit-disant présents en 2006. Mais je pensais tout de même que 150 ou 200 000 personnes y participaient. C’est donc de très bonne humeur que je peux vous assurer qu’il n’y avait pas plus de 35 000 marginaux à ce rassemblement vers 15h00.

Ayant peur de prendre mes désirs pour des réalités, j’ai parlé à plusieurs policiers en amont du cortège : ceux-ci m’ont expliqué que les autres années, il n’y avait pas plus de 50 000 personnes et ont souri quand je leur ai mentionné les soit-disant 700 000 manifestants de l’année dernière. Et pourtant, si l’on s’en tient à Wikipedia, il y aurait bien eu selon la police 600 000 manifestants l’année dernière. Soit Wikipedia dit n’importe quoi (après tout, le militant homo extrémiste peut modifier l’article), soit la préfecture de police ne dit pas ce que savent parfaitement les agents de police présents chaque année.

J’ai été étonné de voir à quel point le cortège est moins jeune que celui de la marche pour la vie. A part peut-être le char du Mag, une association de jeunes militants gavée d’aides par la mairie de Paris sur lequel des jeunes de 14 ans (je dirais même moins âgés mais je ne suis pas sûr…) paradaient. L’idée d’un char pour les jeunes à la gay pride d’Amsterdam avait beaucoup choqué, sachez que cela existe déjà en France…

La religion catholique est la seule attaquée dans le cortège : des homos fanatiques déguisés en bonnes soeurs, un travelo se trimbalant “crucifié” sur sa croix, etc… Comme vous vous en doutez, aucun symbole juif ou musulman n’est par contre tourné en dérision. Le public est composé d’un nombre élevé de marginaux, souvent très vulgaires et ridicules à la fois. Quant à l’ambiance, elle est malsaine (préservatif géant, imagerie porno, etc…). Des jeunes y sont habillés en diable, on croise des androgynes à moitié nus, etc… Et des groupes d’enfants avec adultes manifestement enthousiastes (animateurs de centres aérés?) le long d’une avenue.

A noter, le nombre très important de journalistes.

Je ne comprends pas que cette marche obscène n’ait pas déjà fait l’objet de recours ou de plaintes. Toujours est-il que nous ne devons pas tolérer les postures blasphématoires adoptées par certains de ces extrémistes. L’année prochaine, nous serons plusieurs à être équipés de caméras pour prouver par l’image ce que nous affirmons aujourd’hui : la gay pride ne rassemble pas 1/20ème du nombre de personnes qu’elle prétend mobiliser.

Et rassembler 30 000 marginaux quand on en attend 800 000, ça s’appelle faire un bide.

http://fr.altermedia.info/general/gay-pride-un-parisien-temoigne_14693.html


Commentaires Pour Cet Article

  1. Pauline Dit:

    Vous êtes sûr de vos 30 000 ? Sur le site du Monde, on lit 700 000 personnes (organisateurs) ou 250 000 (police)

    (MOD : à 15h, oui. Ce qui est déjà énorme. Il y avait sans doute un peu plus de monde place de la Bastille mais on est très très loin des 700 000 annoncés par le jt de france 2. Même le Nouvel Obs annonçait au début “quelques milliers” avant de rectifier en “quelques centaines de milliers” ce qui est sensiblement différent. Mais chacun sait que le monde de la culture et des media est très favorable à cette cause…)

    http://e-deo.net/archives/3016



    le 11 septembre démystifié


    http://fr.altermedia.info/general/loose-change-le-11-septembre-demystifie_14692.html

    France-3 condamne la diffusion du "off " de Sarkozy et lance une enquête
    NOUVELOBS.COM | 01.07.2008 | 16:15

    Quelques minutes avant son intervention télévisée dans le 19/20, lundi soir, le président s'est plaint de l'accueil qui lui était réservé: "On n'est pas dans le service public, on est chez les manifestants!" Puis il menace : "Ça va changer, là.". La vidéo a déjà été visionnée 300.000 fois.



     

    La direction générale de France 3 a condamné "avec la plus grande fermeté" la diffusion sur internet des images tournées avant le début de l'édition spéciale du 19/20 lundi avec Nicolas Sarkozy et a lancé une enquête interne, a annoncé mardi 1er juillet la chaîne.
    "France 3 condamne avec la plus grande fermeté le piratage des images tournées pendant la mise en place de l'édition spéciale du 19/20 qui recevait hier le Président de la République", indique la chaîne publique dans un communiqué. "La direction générale de France 3 a lancé une enquête interne pour déterminer comment les images ont pu sortir de France Télévisions", a-t-elle ajouté.

    Plaintes du président

    La vidéo tournée quelques minutes avant l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy sur France-3, lundi , montre le président de la République patientant dans une ambiance glaciale. Elle avait été visionnée plus de 300.000 fois sur internet mardi en milieu de journée. Installé sur le plateau du 19/20, Nicolas Sarkozy se trouve face aux journalistes Audrey Pulvar, Véronique Auger et Gérard Leclerc, ainsi que Paul Nahon, le directeur de l'information de France-3.
    La vidéo montre un technicien régler les micros du président, qui le salue. Le technicien ne répond pas. Ce qui agace Nicolas Sarkozy. Le président commence par se plaindre: "C'est une question d'éducation. Enfin, quand on est invité, on a le droit que les gens vous disent bonjour quand même... Ou alors on n'est pas dans le service public, on est chez les manifestants... Incroyable... Et grave!" Puis il menace : "Ça va changer, là."

    "T'es resté combien de temps au placard ?"

    Nicolas Sarkozy ironise ensuite sur la "placardisation" du journaliste Gérard Leclerc: "T'es resté combien de temps au placard?", lui demande-t-il ? "J'avais protesté quand tu avais été mis au placard", affirme-t-il. Gérard Leclerc est l'un des signataires, avec d'autres journalistes et présentateurs de France-3, d'une tribune critique envers la réforme de l'audiovisuel voulue par le président.
    Très nerveux, Nicolas Sarkozy s'agite sur sa chaise et consulte régulièrement sa montre. Juste avant que l'émission ne commence, il insiste pour être interrogé sur son déplacement du jour: "Vous voulez pas poser une question sur Carcassonne?" Paul Nahon répond par l'affirmative, et donne un ordre dans son micro: "Donc on parlera de Carcassonne avec le Président après, hein? Yes! Parfait!"
    Sans doute Nicolas Sarkozy a-t-il été agacé par la manifestation, rassemblant plusieurs centaines de salariés de la chaîne publique, qui l'attendait à l'entrée de France-3, avec pour slogans: "hold up sur le service public" et "plus belle la vie sans Sarkozy".
    La réforme de l'audiovisuel public inquiète les salariés de France Télévisions. Ils considèrent notamment que la suppression de la publicité n'est pas compensée par des garanties sur le financement. Dans ce contexte, la venue de Nicolas Sarkozy sur le plateau de France-3 -ce qui est très rare pour un président de la République- a été vécue par nombre de journalistes comme une provocation.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/medias/medias__pouvoirs/20080701.OBS0911/france3_
    condamne_la_diffusion_du_off__de_sarkozy_et_lan.html
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  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
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