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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 03:05

La T.V. publique est en danger.
La création indépendante aussi.



Les sociétés d'auteurs se disent choquées
"par l'empilement des mesures extrêmement
favorables aux chaînes privées".

Trois syndicats de producteurs parlent d'une
"déclaration de guerre"
et accusent le
gouvernement de vouloir
"assassiner la culture au profit du CAC 40".


 

Critiquées par l'opposition et par de nombreux médias, les mesures annoncées par Nicolas Sakrozy sur le financement de l'audiovisuel public inquiètent également les auteurs et les producteurs
Le Club des auteurs, la SACD (Société des auteurs compositeurs dramatiques) et la Scam (Société civile des auteurs multimédia) ont ainsi exprimé, jeudi 26 juin, "de sérieux motifs d'inquiétude, malgré quelques satisfactions", après la remise du rapport de la Commission Copé.

"Favorables aux chaînes privées"


Dans un communiqué, les auteurs se disent choqués "par l'empilement des mesures extrêmement favorables aux chaînes privées, annoncées ou prises récemment par le gouvernement".
"Les créateurs s'alarment de ce que le rapport de la Commission Copé préempte l'instauration d'une seconde coupure publicitaire dans les films sur les chaînes commerciales, sans qu'aucune concertation sur une mesure qui constitue une atteinte au droit moral des créateurs n'ait été menée", ajoute le texte.
Les auteurs regrettent en outre "que ni le rapport de la Commission Copé, ni les propos du président de la République, n'envisagent une réforme large de la redevance audiovisuelle qui reste pourtant la ressource naturelle (...) du service public et le gage de son indépendance".

"Une déclaration de guerre"

Trois syndicats de producteurs audiovisuels, regroupant 600 productions audiovisuelles françaises, ont également dénoncé, jeudi 26 juin, avec virulence, à La Rochelle, les mesures annoncées la veille par le chef de l'Etat.
"C'est une déclaration de guerre à la culture et à l'intelligence", a estimé Sophie Goupil, de l'Union syndicale de la production audiovisuelle (Uspa) au cours d'une conférence de presse, dans le cadre du marché international du film documentaire à La Rochelle, au côté de représentants du syndicat des producteurs indépendants (Spi) et du Syndicat des agences de presse télévisée (Satev).
"On a l'impression que tout était plié d'avance, que la commission Copé n'a servi à rien", depuis le discours du président de la République sur la télévision publique le 8 janvier dernier, a-t-elle ajouté.

"Les masques sont tombés"


"Les masques sont tombés hier soir. On a vu que le gouvernement pouvait assassiner la culture au profit du CAC 40. Avant que le texte ne soit voté, il va falloir se mobiliser pour que les parlementaires, de gauche comme de droite, prennent conscience que la culture est en danger", a estimé Paul Rosenberg, du même syndicat.
Le Spi a par ailleurs rappelé que la suppression de la publicité à la télévision publique dès janvier mettrait en péril les quelque 350 sociétés de production qui travaillent majoritairement avec France Télévisions.
Les trois syndicats ont indiqué vouloir organiser "avant septembre" des actions communes avec les syndicats de France Télévisions, souhaitant également que leur direction "prenne position" sur les mesures annoncées par le chef de l'Etat


http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/medias/medias__pouvoirs/20080627.OBS0372/
les_auteurs_et_les_producteurs_sopposent_egalement_a_la.html


 
Sarkomedium,
transparence et
télévision...

A quoi sert une commission Sarkozy ? Dans le désordre : à amuser la galerie, à gagner du temps (ou perdre selon l’angle de vue), faire plaisir à des pantins, noyer le poisson, dépenser des fonds, ceux des caisses vides... à compléter. En aucun cas, elle ne sert à être suivie d’effet. Nous avons devant nous deux beaux exemples : celle d’Attali dont les préconisations devaient être appliquées tout de suite et dans leur intégralité, sauf pour les taxis, sauf pour le principe de précaution, sauf... et la fameuse commission Copé qui avait vu ses membres se dissoudre au fur et à mesure que le temps passait


En janvier dernier, le phare de la France, et accessoirement de l’humanité et de l’audiovisuel, annonçait que les chaînes (chaîne est le bon mot dorénavant) publiques de télévision devraient se passer de publicité. Si on peut être d’accord pour qu’une télévision à mission publique puise ses ressources hors le couple diabolique audience/publicité, la méthode n’en est pas moins détestable et son application source de graves dégâts.

Hier dans une courte conférence d’une heure d’où la ministre Albanel n’avait rien à dire, la cravate c’est Sarko qui la porte - oui car si une expression veut que dans certaines situations on dise que c’est la femme qui porte la culotte, depuis peu on peut dire que, en toute circonstance et toute parité, c’est l’homme qui porte la cravate - nous avons appris que la commission Copé a usé temps et monnaie pour rien, car ce que le guide avait décidé en janvier 2008 serait appliqué en partie dès janvier 2009 et en totalité en 2011.

Aucune proposition Copé n’a été retenue : la nomination du président de France télévision par un conseil d’administration et non plus par le CSA : à la trappe. 0,5 % de taxe : à la trappe. Quant à Albanel, elle fera la petite main, le scribe de service, elle recopiera dans un cahier à spirale en s’appliquant consciencieusement ce que lui dictera Sarko et ira le lire devant l’Assemblée nationale à l’automne, lorsque les feuilles tombent en tourbillonnant.

Que nous a donc dit, doudou dit donc, l’éclairant visionnaire audiovisuel ?
Le Monde nous rassure car : "Partisan d’un système simple et démocratique", M. Sarkozy en a donc décidé autrement. Il faudra revenir un peu plus loin sur ce qu’est la démocratie pour notre grand Mamamouchi. En attendant : [...] le chef de l’Etat a souhaité que le futur président de France Télévisions soit "nommé par l’exécutif après avis conforme du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), et sous réserve qu’une majorité qualifiée de parlementaires n’y fasse pas obstacle".

De bons esprits - ce qui prouve que la rouerie de l’Elysée a quelques effets quand même - osent dire qu’il y a une espèce de protection démocratique car il faudra qu’une majorité qualifiée (normalement les 2/3) de parlementaires n’y fasse pas obstacle. Est-ce que parlementaires veut dire députés et sénateurs ou seulement députés ? De toute façon dans un cas comme dans l’autre l’important est que ce n’est pas un accord positif : majorité qualifiée d’accord avec cette nomination, mais une possibilité de réfuter le choix de Matignon (en l’occurrence de l’Elysée). Autant dire qu’avec les 2/3 à obtenir pour réfuter ce sera une nomination sans risque. Le fait du prince. Et pourquoi donc serait-il juste que ce fût au pouvoir de nommer ce président ? Pris dans
Libération : « Les choses doivent être claires, a-t-il martelé, il y a un actionnaire, cet actionnaire nomme le président. » Il serait bon de rappeler quelques vérités au capitaliste Sarkodollar :
  1. lorsqu’il y a un actionnaire c’est le conseil d’administration qui vote pour son président et non le ou les actionnaires ;
  2. dire que l’Etat est actionnaire de France Télévision est une vue biaisée car l’Etat est une entité globale et multiple et n’est que le commanditaire des Français qui eux, in fine, sont propriétaires dans leur ensemble au pro rata des impôts qu’ils ont payés (directement et indirectement) de cet Etat actionnaire ;
  3. on peut considérer quand une très grande part des ressources d’un établissement ne vient pas de la vente de sa production, mais d’un impôt (la redevance) que le pouvoir de décision de la direction puisse en partie revenir à ces bailleurs de fonds, donc les téléspectateurs payants ;
  4. une télévision ne peut en aucun cas être comparée à une structure industrielle telle qu’EDF, par exemple.
Ainsi dans le cas présent n’y a-t-il strictement rien de démocratique dans la nomination du président d’un medium à fort taux de communication par l’exécutif.

Et de plus lorsque l’on entend cette petite phrase assez agaçante du patron universel des presse et télévision qui loge à l’Elysée : je prends mes responsabilités, on sait que cela est une preuve de décision personnelle et autocratique. Cette damnée phrase laisse croire que le chef des armées a tous les droits du fait de son élection et que ses décisions le soumettraient à un risque personnel gravissime. Or, il a été élu pour cinq ans, n’est responsable devant personne - et même pas judiciaire du fait de son statut - alors que le Premier ministre l’est devant l’Assemblée nationale. Il se sert de cette fameuse phrase qui laisse ébahis les sarkolâtres qui se gaussent du courage imaginaire de leur aimé leader. Giscard avait démantelé l’ORTF, Sarkozy rétablit le ministère de l’Information et de la Propagande.

Plus de publicité pour la télévision publique, il faudra bien compenser. Pas de problème : pour financer le manque à gagner, M. Sarkozy a décidé de taxer les opérateurs de téléphonie et d’internet à 0,9 %, alors que la commission Copé proposait que cette taxe soit de 0,5 %. "Les recettes publicitaires de toutes les chaînes feront également l’objet d’un prélèvement nouveau de l’ordre de 3 % pour un rendement global de l’ordre de 80 millions d’euros", a-t-il ajouté. Ces deux taxes seront affectées "par décision politique et non par affectation juridique".

En outre, il a été confirmé que le gouvernement ferait parvenir une dot de 150 millions d’euros à France Télévisions, preuve, selon M. Sarkozy, que son gouvernement "ne prépare pas la privatisation" des chaînes publiques. En revanche, il n’a pas abordé l’épineuse question de l’indexation de la redevance audiovisuelle sur l’inflation, demandée par la commission Copé. Cela nécessite quelques commentaires :
  1. est-ce économiquement, juridiquement et moralement juste que ceux qui téléphonent et ceux qui usent d’internet payent pour la télévision ? Et comme cela sera répercuté sur les factures, ceux qui téléphonent beaucoup, les entreprises par exemple qui par définition ne sont pas des utilisateurs de la télévision, payeront un max (voilà une menace...) :
  2. il semble que l’Europe n’en soit pas très fanatique ;
  3. les professionnels de ces deux secteurs ont réagi violemment. On peut se poser la question de savoir ce qu’il se passera si ces financements-là sont rejetés par voie d’appel soit au Conseil constitutionnel, soit à l’Europe et que la décision ferme et définitive du guide de commencer son plan en 2009 soit exécutée. Ce sera un vrai cauchemar. Ceci prouve l’impréparation, l’incompétence, la non-concertation définitive de Sarkozy, cela prouve une fois de plus que ce bonhomme-là est un parfait autocrate à montrer en exemple aux théoriciens politiques ;
  4. le grand courage de celui qui prend ses responsabilités s’arrête à la redevance : pas un mot. Or, si ce combat pour ne pas avoir de publicité est juste et que l’on y croit, la seule solution équitable est que les charges soient prises par la redevance et la vente des produits de France Télévision (ses reportages, ses films, les diffusions sur d’autres chaînes, les produits dérivés). Mais pour cela il faut du courage. Et si la charge est trop lourde pour des personnes à revenus modestes, c’est à la solidarité nationale de s’en préoccuper.
La transparence c’est que l’on sait à présent que d’un côté les amis du chef des chefs sont propriétaires de la plupart des médias dont TF1 à qui cette publicité nouvelle assure son avenir et que de l’autre côté nous n’aurons plus une télévision publique, mais ce qui est bien différent une télévision d’Etat.


On prend exemple sur la Russie de Poutine. En revanche, notre transparent Governator ne l’est pas tant que cela pour quelques péccadilles : son opération, les réunions des 7 mercenaires, les réunions des caciques de la majorité, les Légions d’honneur et ceci :
pendant ce temps, les membres de l’intersyndicale de l’audiovisuel public, qui avaient été reçus par Nicolas Sarkozy et Christine Albanel juste avant la remise du rapport, étaient poliment, mais fermement reconduits à l’extérieur de l’Elysée. Pour éviter que leur voix ne vienne troubler la belle fête sarkozyenne ? "Des policiers nous ont empêchés de rejoindre la rue du Faubourg-Saint-Honoré, où nous attendaient des journalistes qui devaient nous interviewer", raconte l’un d’entre eux. Ils s’en émeuvent dans le communiqué qui relate leur rencontre avec le président. Ils estiment que "le service public n’a pas plus de perspectives que le 8 janvier dernier".
Rue89

Pour terminer je vous laisse le soin de parcourir ce qu’est une réussite en matière de propaganda, et que le titre de Pravda revient sans conteste au Figosky dont la première phrase de cet article est : Bonne nouvelle pour le téléspectateur ! Non la deuxième ni troisième phrase, celle qui introduit le texte. Un texte lénifiant au possible, langue de bois de catégorie 1, qui n’apprend rien et flatte cette extraordinaire idée née dans un hexacerveau. Et ce titre, parce qu’il y aura 10 mn (pas plus) de publicité en moins à 20 h 40, Sarkozy bouleverse les soirées à la télévision ! Pas moins. Et comme si depuis janvier 2008 personne n’avait compris que si on supprimait la publicité, on la supprimait aussi celle qui suivait le JT de 20 heures. Le Figaro fait là une fameuse découverte.

Et pour terminer un petit souvenir. Voici ce qu’en pensait à l’époque de Mitterrand un SN (Secrétaire national ou Sarkozy Nicolas) du RPR :
suite à http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41532


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La Télé publique
est décédée



On connaît enfin les propositions de la commission Copé sur la télévision de service public et les dispositions du président qui dispose évidemment de tous les pouvoirs et qui agit comme il l’entend, au nom de son "infaillibilité politicale" certaine du bien-fondé de toutes ses directives.

Nicolas Sarkozy et ses propositions suscitent le tollé général, réunissant les intersyndicales de l’audiovisuel, les opérateurs de téléphonie mobile et du net et comme on pouvait s’y attendre, l’indignation des politiques, les plus remontés étant François Bayrou qui voit derrière ces mesures la constitution d’une télé d’Etat, comme au bon vieux temps de Brejnev et de Gaulle ; alors qu’Arnaud Montebourg interprète ce projet comme s’il s’agissait d’une machine de guerre médiatique au service du gouvernement. Et derrière ces deux-là, une véritable bronca monte depuis l’Assemblée. Sarkozy agit comme s’il donnait un coup de pied dans la fourmilière, avec des méthodes pas très libérales, plutôt autoritaires, traduisant la montée en puissance de l’Etat. Et ce sur le volet économique, les chaînes privées ayant tout à gagner, sur le volet fiscal, avec des taxes supplémentaire injustes et à la limite illégales, sur le volet médiatique, avec la nomination par le président du chef de France Télévision.

 De tout ce fatras compliqué et franchement bordélique...

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41480


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Antisémitisme : L'emballement médiatique


Extraits : Samedi 21 juin, à l’issue de la fête de la musique, un adolescent a été violemment agressé par plusieurs autres jeunes dont l’implication dans ces actes reste encore à démontrer. Seulement, la victime en question portait une kippa et respectait les rites juifs, ce qui a automatiquement associé le tabassage à l’antisémitisme.


(..)

Une croyance populaire veut qu’on attribue facilement aux autres nos propres défauts. Or, il est certain que l’Europe postérieure à la Shoah montre un certain malaise face aux atrocités de ce génocide et qu’elle peine à se libérer de sa culpabilité. Elle se borne à reconnaître dans des actes parfois insignifiants l’expression de ses vieux travers. Tiraillée entre sa nostalgie des pogroms et le choc émotionnel de l’holocauste, elle montre une attitude sado-masochiste, entre culpabilité et fantasme violent. Comme l’homophobe qui croit voir des invertis à chaque coin de rue, elle voit partout l’antisémitisme dont elle vit par procuration. Cette violence la fascine autant qu’elle la dégoûte. Rien d’étonnant dès lors à ce que le thème la passionne et qu’elle saute sur la moindre occasion pour tomber en contrition et affirmer son dégoût pour toute forme de haine, tout en l’entretenant avec dévotion.


Pire encore, les médias tendent encore à souffler sur les braises en accordant du crédit aux accusations d’antisémitisme d’associations prétendument représentatives de la communauté juive. Ces dernières tendent parfois à percevoir des actes racistes là où on n’en décèle nulle trace, et le soutien d’une partie de la presse ne les encourage pas à faire preuve de recul et de tempérance.

Quoi qu’il en soit, la récupération politique et médiatique de ce fait divers semble inévitable. Mais espérons que, cette fois, les divers éditorialistes sauront faire preuve d’un minimum de sang froid et attendrons les conclusions de la justice avant d’ajouter leur grain de sel à cette affaire. Enfin, on peut toujours rêver…


(suite à ) http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41480



Les médias sur Agora Vox


 La télévison publique est décédée
 
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commentaires

E
Bonjour Danièle, contente de te voir<br /> <br /> Je suis d'accord avec tout ce que tu dis. Je n'ai rien à ajouter. C'est fort bien pensé et dit. Personnellement, je pense que le rôle de l'Etat doit être important - pas celui d'un homme, d'un clan, ou du Marché .<br /> <br /> je t'embrasse Eva
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D
Bonjour. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'affirmation que la nomination par l'exécutif du Président de France-Télévision est une nouvelle preuve de la montée en puissance de l'Etat. C'est plutôt un accaparement du pouvoir médiatique télévisuel par ce despote mal éclairé appelé Nicolas Sarkozy.<br /> En réalité, nous assistons à un affaiblissement de l'Etat. Cela date déjà de la régionalisation et son transfert de responsabilités nouvelles aux collectivités territoriales. Puis, cela a continué par la construction de l'Union Européenne : l'Etat n'est plus maître de sa politique monétaire, industrielle, économique sur les plans intérieur et extérieur, agricole etc... Ses services publics sont démantelés l'un après l'autre. Son administration appauvrie est peu à peu réduite à une peau de chagrin, sauf pour les impôts.Il semble que les projets de défense soient plutôt en faveur d'une perte de souveraineté, ses possibilités d'intervention dans le social, l'organisation du travail et dans des domaines de plus en plus nombreux disparaissent. Bientôt nous n'aurons même plus besoin de Sarko si ce n'est pour organiser la propagande afin de nous faire avaler une nouvelle société dominée par l'argent et les USA, maîtres d'une bonne partie du monde s'ils surmontent la crise financière et économique qui les menace.<br /> Sarko pense que la nomination du Chef de la propagande télévisée lui appartient parce qu'elle doit dépendre des actionnaires, c'est-à-dire l'Etat et que "l'Etat, c'est Lui" car il a une véritable adoration pour nos "grands rois" comme il l'a dit lors de sa campagne. Je ne suis pas d'accord, il n'est que le représentant de notre Etat en décomposition à cause de lui et ses copains des Think-Tanks américains. En fait, en république, l'Etat c'est le Peuple français ; j'en fais partie et, par conséquent, je me propose pour assumer la nomination du Président de France-Télévision. Je vais l'écrire sur le site de l'Elysée et j'invite nos amis à en faire autant. Amicalement.
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