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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 01:40

 1968-mai-Information-libre.jpg


Bon jour !

Président Bling-Bling, journalisme "bling-bling", cela va de soi. Il n'y a pas longtemps, C dans l'Air qui, avec ses invités ultra ou très libéraux, vante presque quotidiennement la lessive Sarkozy, l'appelait "Super Sarko". Super Sarko par ci, Super Sarko par là.  

Mais le produit a cessé de plaire, et l'émission s'est mise au goût du jour. Certainement pas de bon gré, mais enfin elle s'y est résolue. Et maintenant, il est de bon ton d'expliquer que c'est le style de l'homme qui ne convient pas, mais surtout, surtout pas la politique. Ca, on vous le dit sur tous les tons.

Pouah ! Tous ces journalistes sont vendus au grand capital. 

Donc, à C. dans l'Air, les invités sont toujours les mêmes, la seule chose qui change, c'est la quantité de cheveux de l'animateur.  Calvi était bien dégarni il y a un an, aujourd'hui, il affiche un crâne bien rempli. Il va pouvoir poser pour les pubs contre la calvitie. Je comptabilise les progrès. On s'occupe comme on peut.

Alors, journalisme bling-bling aidant, je vais encourager tous les chauves sinon à écouter Calvi (on dit toujours la même chose, parce que ce sont toujours les mêmes qui défilent, avec le même répertoire, quelques fausses critiques et beaucoup de complaisance envers le gouvernement, ça c'est du professionnalisme !) , du moins à le regarder. Je ne m'amuse plus à compter les cheveux de Calvi, il en a trop maintenant. Je me demande, après ça, comment il peut encore exister des chauves.

Vous voyez, sur ce blog, je suis de bonne humeur. Sur l'autre, R-sistons à l'intolérable, je suis de mauvaise humeur. Les deux sont des blogs d'humeur, mais l'un l'a bonne, et l'autre non. Il faut savoir varier son répertoire si l'on veut conserver ses lecteurs. Conseil de professionnelle bling-bling.

Vous voyez, je me suis vite adaptée. Je suis passée du journalisme professionnel, au journalisme bling-bling. Il faut être de son temps ! 

A  part ça, Cavada n'a pas assez parlé, et le Nouvel Observateur, trop. C'est fâcheux. Surtout quand on a affaire à des sionistes sourcilleux (Yvan sera poursuivi, voir plus loin), ou à un Président procédurier (le NO sera poursuivi, aussi). Aujourd'hui, il y a des professions qui marchent fort : avocat, policier....
ce sont des métiers d'avenir. De toutes façons, sur la blogosphère, on sera tous poursuivis. Il en faudra, des tribunaux, avec tous ces bloggueurs à l'humeur frondeuse ! Des centaines de milliers, ca fera du monde dans les tribunaux. Quel western !

On discute beaucoup, en ce moment. Faut-il une télé sans publicité ? Est-ce que ça va faire le jeu des chaînes privées ? Est-ce pour au final tout privatiser ? Hé Hé, si le public ne marche pas faute de publicité, il faudra bien privatiser. Allez, Sarkozy placera ses autres petits copains. A moins qu'ils ne désertent le navire en perdition ? Le roi attire les courtisans. Mais quand il n'y a plus qu'un Président bling-bling, on peut s'attendre à des surprises.... Figurez-vous que des voix s'élèvent déjà pour réclamer la destitution du Chef d'etat Dysneyland...  Quand même  !

Et puis vint le débarquement de forces de police à Villiers le Bel, pour réveiller tout le monde de bon matin. 1100 policiers, et presque autant de journalistes. Pour quelques interpellations. Le grand jeu, quoi. Allez savoir pourquoi tant de journalistes s'étaient retrouvés là... La rumeur, sans doute ! Moi, je pense qu'avec cette opération à grand spectacle, Sarkozy a récupéré quelques voix. Avant les Municipales, ce n'est pas à bouder. Surtout qu'il n'y en a plus beaucoup. Alors, pour gagner quelques bulletins de votes, on peut bien ameuter la presse. Les policiers aiment travailler dans la discrétion, sans témoin, là c'était raté. Et si Sarkozy avait perdu les voix des policiers pour gagner celles des derniers sympathisants du FN ? 

Et pour finir, je vous sers à nouveau la reine Christine. Allez, la France sera bien représentée... Et si Kouchner-Folamour décide de s'offrir une petite virée en Iran, Madame sera là pour couvrir la chose avec sympathie. La voix de la France à l'étranger.... Version humanitaro-militaire, avec monsieur; version presse complaisante, avec Madame. 

Et ne vous avisez pas de protester. Ou  bien vous serez censuré, comme tous les blogueurs qui, aujourd'hui, avaient eu le mauvais goût de montrer le Président comme il est, dans une vidéo musclée, oui, comme il est. Et  pour savoir comment il est réellement, lisez la Presse étrangère, elle est plus indépendante que la nôtre. Tout à l'heure, j'ai lu El pais, sur http://toutsaufsarkozy.com. On ne peut pas dire qu'il est particulièrement tendre sur l'état mental de notre Président bling-bling. Il est même franchement critique... Ah, ça rafraîchit, de lire la presse étrangère ! Un bon bol de liberté ! 

Alors, si vous avez les moyens, vous traversez chaque jour la frontière pour acheter votre journal...



Votre Eva, toujours croustillante !



Vous en avez marre du bling-bling ? 

Le Blog anti bling-bling :
http://r-sistons.over-blog.com

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Jean-Marie Cavada : Trop silencieux....

" Samedi matin, Jean-Marie Cavada, candidat aux municipales à Paris dans
le 12e arrondissement, soutenu par l’UMP, a assisté sans réagir à une
réunion au cours de laquelle Yvan Stefanovitch, auteur du livre
Bertrand le magnifique, enquête au coeur du système Delanoë, a critiqué les
subventions accordées par le maire de Paris aux associations juives,
pour, dit-il, s’assurer le “vote juif”. La réunion a été
filmée par le journaliste Jérémy Sahel, et la vidéo mise en avant,
samedi, par Guy Birenbaum sur Le Post.

Jean-Marie Cavada a depuis réagi en condamnant ce discours
“discriminatoire”, qu’il prétend ne pas avoir entendu sur le
moment. Sa colistière dans le 12e arrondissement, la ministre des
Finances Christine Lagarde, interrogée sur cette affaire, lui a apporté
son soutien, convaincue qu’il est un homme au-dessus de tout soupçon.
<
http://fr.altermedia.info/antisemitisme/stefanovitch-cavada-et-le-vote-juif
_12751.html>
la video:<
http://www.youtube.com/watch?v=aDNI_HhUI-A> "

 
 
 Commentaires.... extraits :
 
Reply
Mais qu'est ce que JM Cavada été venu faire dans cette librairie à
venir écouter un journaliste provocant et brouillon?????
O5J (2 days ago)

Reply
Entre approximations et propos douteux, M. Stefanovitch ne parvient pas
à sortir M. Cavada de sa torpeur. C'est pourtant cela le rôle d'un candidat
: remettre son projet au cœur du débat, contester le contestable et
dénoncer l'inacceptable. Cette conversation de comptoir aurait mérité
une prise de position du tête de liste ex-Modem, passé à l'UMP. A
défaut de quoi, le procès à charge anti-Delanoê prend l'allure
d'une « marche du siècle ». A rebours.
MyriamdeParis (3 days ago)

Reply
J'en doute, le fait est qu'aujourd'hui en France, la liberté d'expression n'est applicable que pour certaines causes.  




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Et le Nouvel Observateur pas assez....

Come4news


par Le candide

Le journaliste qui a publié l'article concernant le prétendu SMS « si tu reviens, j'annule tout » envoyé par Nicolas Sarkozy à son ex-épouse Cécilia une semaine avant son mariage avec Carla Bruni a été entendu aujourd'hui dans les bureaux de la brigade de répression de la délinquance contre la personne.

Aux enquêteurs, le journaliste qui affirmait haut et fort que son information était en “ béton " aurait avoué qu'il n'avait jamais vu le SMS en question. Il aurait même reconnu qu'il ne savait pas si son informateur avait lui-même vu le SMS. Les enquêteurs ne devront donc pas perquisitionner dans les locaux du Nouvel Obs à la recherche des traces du prétendu SMS, puisqu'il n'y en a pas.

La police peut donc se concentrer sur la recherche auprès des opérateurs téléphoniques du SMS qu'aurait envoyé le président, à la date indiquée par le journaliste, avant de vérifier le téléphone portable de Cécilia. Les premières constatations faites chez Orange, l'opérateur de l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy, n'ont rien donné.

Si cette info se révèle finalement être de l'intox, le journaliste qui l'a publiée risque non seulement des ennuis judiciaires, mais aussi d'avoir perdu toute crédibilité... tout comme le journal qui l'emploie d'ailleurs.




Commentaires, extraits :
Chef d'entreprise en retraite : Alain ROUILLARD
Sur cette affaire de SMS, qu'il y est eu ou non SMS, pour une très grande majorité de français et de lecteurs,cela ne change strictement rien le "journaliste" et le journal, sont discrédités difinitivement. Les français ne sont pas des idiots soumis, déléguant leur jugement à la presse dite spécialisée ou professionnelle.Après 15 années de "cirage de pompes" du chiraquisme, la presse touche le fond et ne represente plus cette "assurance vie de la démocratie". Rdevenez des Journalites et vous redeviendrez utiles et écoutés! Alain
February 23, 2008
@ Alain ROUILLARD : Dominique Dutilloy : http://www.come4news.com/mon-profil/userprofile-531.html
Il ne faut pas mettre tous les journalistes dans le même sac... Le seul à s'être déconsidéré est Airy Routier, qui, en "violant" la vie privée du Président de la République, a publié un sms... Son magazine, "LE NOUVEL OBSERVATEUR", qui a mis en "UNE" la photo de Simone de Beauvoir posant nue, a certainement perdu beaucoup de lecteurs !

Les patrons de presse sont pris à la gorge... Leurs principales recettes proviennent des publicités et des abonnements... Le papier, l'impression, cela coûte cher ! La télé et la radio, mais aussi la presse gratuite, sont les principaux concurrents de la presse écrite dite "traditionnelle"...
Puis, les Français, c'est bien connu, lisent de moins en moins, préférant regarder des émissions insipides de la télé réalité ("STAR ACADEMY", "KOH LANTHA", "L'ÎLE DE LA TENTATION"...)...

Aussi, et je ne veux pas les excuser, beaucoup de patrons de presse, pourtant très sérieux, versent dans le "people" pour augmenter les ventes de leurs magazines !
Bien sur, il y a des magazines comme "MARIANNE", qui ne font pas de "people"... Mais, ils deviennent de plus en plus rares...

Je pense que l'avenir viendra de la presse en ligne, type come4news... Bien sur, cette presse en ligne ne signera pas la mise à mort de la presse traditionnelle... Mais, les médias seront obligés de compter avec ce nouveau type de medias et ces journalistes d'un genre "nouveau" ! Tôt ou tard, la presse en ligne se professionnalisera !
February 23, 2008


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Je vous rappelle que le blog où je suis de mauvaise humeur, c'est  :

http://r-sistons.over-blog.com 

Ne manquez pas d'y faire un tour. Et même deux !


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Sarkozy, vu par El Pais (Espagne) :

Pour El Pais, Sarkozy c'est fini!
inv
Les français ont un problème. Ils croyaient avoir un super président, un hyper gouvernant, qui les sortirait de la dépression et de la décadence. Et maintenant, il se rendent compte qu'il ont un président comme ils en ont eu beaucoup d'autres, malade, limité dans ses fonctions, dont il faut prendre soin et qu'il faut protéger pendant que les choses s'organisent pour que la France fonctionne et que le gouvernement et les institutions accomplissent ce pour quoi elles ont reçu mission. Ce n'est pas une situation insolite : de même Pompidou et Mitterand furent malades et diminués, le premier mourant de son infirmité à l'Elysée ; et Chirac se transforma en un embarras paralysant durant la majeure partie de sa présidence. La maladie dont souffre Sarkozy n'a pas la gravité du cancer de la prostate de Mitterand, mais elle affecte un organe aussi vital que l'est son ego qui souffre d'une hypertrophie probablemnet irréversible. S'agissant d'une personne aussi jeune et active, et surtout sentimentalement, l'infirmité est sévère et de traitement difficile.


Les sondages donnent une idée de la gravité de la situation alors que ne s'est pas encore écoulée une année complète depuis l'élection. Sa popularité se trouve en chute libre, en contraste avec la bonne image de son premier ministre, François Filon, ce qui inverse l'ordre traditionnel des choses et oblige le gouvernement à jouer le rôle de fusibles. Au fur et à mesure que l'on se rapproche du 9 mars, date des élections municipales, la nervosité des candiats du parti présidentiel va croissant, tandis que l'on redoute les interventions de Sarkozy susceptibles de faire perdre des voix. Son parti se retrouve divisé et contré, du fait des tensions même crées par son président, dont la toute dernière en date fut de s'immiscer dans la candidature de Neuilly, la ville dont il fut le maire. Les tensions au Ministère de l'Intérieur avec les conseillers ont été révélés au grand jour. La manière dont sont traités en public les uns et les autres, y compris ses collaborateurs les plus proches, est le propre d'un monarque capricieux et coléreux envers ses laquais. Avec les vexations et insultes envers ses conseillers par le seigneur même de l'Elysée, la mise à l'indexe des ministres par les conseillers du président et des parlementaires par les commissions spéciales chargées des grandes tâches de réforme, Sarkozy s'achemine vers un orgueilleux isolement personnel qui ne peut que conduire à la furie ou à la mélancolie. Même son impopularité est extravagante : il ne la doit pas au fait qu'il n'applique pas son programme de réformes, mais au contraire à son comportement personnel.


Le trône que Sarkozy occupe a été conçu comme un escabeau pour un dialogue transtlantique avec la Maison Blanche. De Gaulle voulait être le tiers dans la discorde d'un monde bipolaire, une superbe nuance occidentale à la confrontation avec Moscou. Cet arrière petit fils libéral et pro-américian de De Gaulle (après le petit fils Chirac et le fils Pompidou) s'est installé avec des pouvoirs amplifiés par son ambition et sa conception de la présidence. Mais une fois arrivé, il s'est fondamentalement consacré à se personne, tel un adolescent narcissique, préoccupé de ses seuls sentiments et plaisirs. Le pouvoir peut en procurer beaucoup, mais la prudence conseille de ne pas en faire montre. Sarkozy fait le contraire et prend plaisir à la témérité et l'exhibition.


La fracture du personage s'est faite sur trois points : l'économie pour laquelle aucune amélioration n'a été enregistrée ; ses idées, plus "neocon" et même "teocon" que gaullistes, qui se concrétisent par ses critères sur la laïcité étrangers à la culture républicaine ; et sa vie intime, mise au grand jour et exposée devant les media comme jamais auparavant ce ne fut le cas. Il a échoué en tant que roi faiseur de miracles dont la seule imposition des mains devait augmenter la capacité d'achat des français, jusqu'à en être réduit à prononcer la phrase maudite qui brise les sortilèges : "Qu'attendez-vous de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?" En tant que roi philosophe, il a suscité les plus grandes réserves vis à vis des traditions républicaines, surtout quand il a, avec désinvolture, exprimé ses sympathies intellectuelles envers le Pape à Rome. Et il a uniquement triomphé pleinement dans son rôle de sultan du serrail, avec les habits qui intéresent le plus le grand public, et que l'on sache, également ses pairs, fascinés par sa capacité de séduction, son bon gôut et surtout sa désinvolture à la limite de l'insolence. Mais, là, ce à quoi il est parvenu, déprime à nouveau un grand nombre de français : il a mis la République au niveau de la Principauté de Monaco.
inv
Source : Elpais

La presse étrangère est formidable, non ?

Mais voilà,  y a pas Sarkozy comme Président !


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Un cauchemar! Christine Ockrent, agent d'influence d'Israël, ministre de l'audiovisuel extérieur




Un cauchemar ! Christine Ockrent,  ministre de l'audiovisuel extérieur !

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkpFVuAFZptkTgItDY.shtml

La rumeur courait depuis déjà deux jours mais avait tout l’air d’une bonne blague: la femme du ministre des Affaires étrangères, le sinistre docteur Kauchmar, bombardée à la tête de l’audiovisuel extérieur? Et pourtant, ce n'était pas une mauvaise plaisanterie!


Accueil crispé donc pour Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent, nommés mercredi par l’Elysée président et directrice générale de France Monde, holding qui chapeautera France 24, TV5Monde et RFI.


Dès 19 heures, l’intersyndicale de TV5 déplorait le choix du premier, actuel président de France 24, ce qui «augure mal du respect de l'intégrité des 3 entités qu'il est censé diriger».


La nomination de la journaliste de France 3 pose elle la question de l’indépendance : l’autorité de tutelle de France Monde, pas vraiment définie, sera sans doute Matignon. Mais pourrait être la Culture ou les Affaires étrangères…. un ministère dirigé par Bernard Kouchner, M. Ockrent !


«Dans tous les cas, cas cela poserait problème car il reste un membre en exercice du gouvernement», déplore Carole Petit de la SNJ de France 3.

C’est une fois de plus l’affaire des «journalistes femme de» qui ressurgit: après Béatrice Schönberg, épouse Borloo, qui s’était éclipsée du 20 heures de France 2 pendant la campagne présidentielle, après Marie Drucker, compagne de François Baroin et présentatrice du Soir 3 (France 3) qui avait fait de même, voilà le cas Ockrent. Ou plutôt revoilà, puisque l’entrée de son mari au gouvernement alors qu’elle se voyait confier une nouvelle émission politique sur France 3 avait déjà fait polémique à la rentrée dernière. Mais là, on franchit un palier supplémentaire: l’information de France Monde aux mains de l’épouse du chef de la diplomatie française, voilà un scandale de plus.


La Société des Journalistes (SDJ) de France 3 a demandé mercredi dans un communiqué à la direction de la chaîne «de prendre immédiatement les mesures disciplinaires qui s’imposent» à l’encontre de la journaliste Christine Ockrent qui multiplie les «ménages» (prestations rémunérées auprès d’organismes privés).

Interrogée par l’AFP, la direction de France 3 n’a pas souhaité faire de commentaire.

«Nous appelons par ailleurs notre direction à rappeler fermement les règles en vigueur à tous les journalistes», ajoute la SDJ.

Selon elle, au cours des deux dernières années, Christine Ockrent a notamment animé la soirée de lancement de Microsoft Windows Vista (ainsi que le montre une vidéo diffusée sur Internet), présidé un jury des «Trophées de l’intégration paysagère» des antennes relais SFR, animé à Bordeaux un Forum de Retraites organisé par la Caisse des dépôts, et, finalement, participé, au mois d’août, à l’animation de l’université d’été du Medef.

Sur ce dernier point, Christine Ockrent a reçu une lettre de la direction de l’information de France 3 lui rappelant les règles de la charte professionnelle de France Télévisions, qui limite les collaborations extérieures des journalistes et les soumet à déclaration préalable.

La SDJ de France 3 déplore une «confusion des genres» qui «sape notre crédibilité, déjà entamée par une promiscuité affichée sans retenue par cette journaliste vis-à-vis du pouvoir politique». Elle estime que ce comportement jette «un doute sur l’impartialité» de France 3.


Pigiste de luxe sur France 24 (rappel)
Christine Ockrent payée une somme plus que rondelette pour une pige hebdomadaire de deux fois 3 minutes sur France 24 : 120 000 euros annuels pour un billet d’humeur en français et en anglais.

La chaîne France 24 est actuellement sous la tutelle de Matignon mais si le rapprochement entre France 24, TV5 Monde et RFI voulu par Nicolas Sarkozy voyait le jour, elle passerait sous la coupe du ministère des Affaires étrangères. A la tête duquel se trouve un certain Bernard Kouchner, «Monsieur Ockrent» à la ville.


Il n'est pas nécessaire de rappeler pour quelle puissance étrangère travaillent les époux Ockrent et Kouchner...C'est bien pour cela que le nabot élyséen les a nommés à ces postes "stratégiques"!
 

inv 
NOTES :
 
Et voilà comment docteur Kauchmar a fait nommer sa femme!


L'histoire commence à la fin de l'année dernière par une scène digne d'un Feydeau. Christine Albanel, ministre de la Culture, a rendez-vous au Quai d'Orsay avec Bernard Kouchner. Nous sommes le 3 décembre, en fin de matinée. La réunion prend un peu de retard car Bernard Kouchner, par une maladresse quelconque, a réussi à s'enfermer lui-même dans son bureau. Quand Christine Albanel se présente devant la porte, elle entend le ministre des Affaires étrangères pester furieusement contre la poignée.


Affolement général d'une dizaine d'huissiers pour libérer l'ancien "french doctor". On court dans tous les sens afin de trouver la clef. Au bout de quelques minutes, un gendarme se présente mais Kouchner est tellement furibard qu'il pousse de toutes ses forces. Le gendarme ne peut viser le trou de la serrure et lâche cette phrase impérissable : "Arrêtez de la secouer ! Arrêtez de la secouer monsieur le ministre !" On retient son fou rire avec les moyens du bord...


Kouchner, un ministre charmeur


Aussitôt libéré, Kouchner redevient l'homme charmant et charmeur que l'on connaît. L'assemblée des conseillers prend place autour d'une grande table. Et la discussion peut commencer : qui pour diriger France Monde ? Christine Albanel suggère qu'il faudrait sans doute un architecte des chantiers sociaux (puisqu'il s'agit de réunir trois sociétés - TV5, France 24 et RFI - aux cultures très différentes), mais qu'il ne faudrait pas négliger le fait que ce sont trois entreprises de presse. Il faudrait donc, suggère la ministre, un numéro deux qui soit un homme de l'art. Autrement dit, un journaliste.


Kouchner saute sur l'idée à la manière de Julio Iglesias : "Excellente idée ! Vous, les femmes, vous avez toujours raison !" Et d'envoyer de pleines pelletées de fleurs à Christine Albanel. Charmeur, charmeur, ce Bernard. Soudain, il s'arrête. Son visage se fige dans un rictus peiné et, comme à lui-même, il dit : "Oui, mais je ne peux pas. Ce n'est pas possible."


"To be or not to be" au Quai d'Orsay


Une phrase énigmatique qui laisse place à un grand silence. Les conseillers se regardent. Kouchner se lève brusquement de sa chaise et, très théâtral, à la manière d'un grand tragédien, poursuit son idée : "Je ne peux pas lui demander ça... Ce serait parfait mais... Vraiment, elle serait parfaite, vu son expérience mais, vraiment, je ne peux pas lui demander ça."


Les conseillers ont compris que Kouchner parlait sans la nommer de... Christine Ockrent. Ceux du Quai d'Orsay piquent du nez vers le bout de leurs chaussures, gênés. Interloquée, Christine Albanel, du bout des lèvres, demande : "Tu veux parler de... Christine ?
- Mais oui, Christine ! Mais elle ne voudra jamais, je la connais ! Si je le lui demande, elle ne voudra jamais. Et pourtant, elle serait parfaite, parfaite, parfaite..." Un grand mélodrame shakespearien se joue au Quai d'Orsay. Titre de la pièce : Être ou ne pas être... femme de ministre.


Un jeu subtil de placement de table


Soudain, l'artiste Kouchner, qui avait tourné le dos à son public, fait brusquement volte-face et désigne du doigt Christine Albanel : "Mais toi, toi... toi, tu peux lui demander." Quelqu'un dans l'assistance se risque à son tour : "C'est une excellente idée."


Christine Albanel accepte, un peu gênée. Elle ne tient pas à se fâcher avec Bernard Kouchner. Elle, dont la presse ne cesse de dire que son fauteuil ministériel est éjectable, a besoin d'alliés au sein du gouvernement.


L'idée va continuer à faire son chemin pendant plusieurs semaines. L'important est de ne pas trop l'ébruiter. Le 11 décembre, Christine Albanel organise un dîner dans les salons du ministère, rue de Valois. À sa table, le placement est subtil. Et l'on retrouve Christine Ockrent placée juste entre Pierre Louette et... Alain de Pouzilhac. Louette et "Poupou" sont tous deux candidats à la présidence de France Monde. Quel que soit le vainqueur du sprint final, Ockrent est, quoi qu'il arrive, à la bonne place.


Sarkozy saute sur l'idée
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commentaires

E
Merci pour ce témoignage, Francis Eva
Répondre
F
A propos de la presse étrangère , celle de Colombie a dit clairement qu'il était un " exhibitionniste compulsif " ! ! <br /> <br /> Cela fait un moment que Sarko est mal vu par la presse étrangère !<br /> Un Allemand nous a fait plusieurs fois, lire de ces articles ! ! <br /> <br /> Cordialement .<br /> <br /> Francis.
Répondre

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  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
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