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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 09:27


Mur de séparation ethnique et désinformation


Quand les médias dominants diront-ils enfin la vérité sur Israël ?


 
Au moment où Israël, soutenu par les gouvernements occidentaux, s’apprête à célébrer avec faste le soixantième anniversaire de sa création (*), et alors que les Palestiniens, bouclés dans des ghettos, n’ont jamais été aussi opprimés, nous rediffusons un article, écrit en août 2003, qui conserve, malheureusement, toute son actualité.

L’Etat d’Israël a été fondé, en 1948, sur un crime que les victimes palestiniennes ont appelé "Nakba", "catastrophe". Cela s’est traduit par l’expulsion brutale de près de 90% des natifs palestiniens hors de chez eux. Nous pensons qu’il n’y aura aucune paix possible aussi longtemps qu’Israël ne reconnaîtra pas ses torts et ne rendra pas aux Palestiniens ce qu’il leur a extorqué par la force durant ces soixante années.

Alors que la situation des Palestiniens s’est dangereusement aggravée, du fait de l’étranglement maintenu par l’occupant israélien, nos gouvernements devraient avoir la décence de refuser de participer à ces célébrations.

Et les journalistes devraient avoir enfin l’honnêteté de dire la vérité sur l’apartheid pratiqué par Israël vis-à-vis des Palestiniens, et de la répéter jusqu’à ce qu’une solution conforme au droit international soit apportée à cette tragédie.

 

Nous ne devons jamais cesser de chercher
l’humaine réalité
.


Quand on découvre le degré de confusion dans lequel la désinformation a plongé les gens, dans les pays occidentaux, sur la guerre que livre Israël contre le peuple palestinien, on a de quoi s’inquiéter de l’efficacité de la propagande répandue par les autorités israéliennes et leurs relais.

Or, si les journalistes avaient gardé une équidistance par rapport aux parties en cause, relaté les faits en toute objectivité, systématiquement rappelé cette chose simple : que les Palestiniens sont victimes d’une immense injustice qui demande réparation - l’arrivée massive sur leur terres d’immigrants de confession juive qui les ont graduellement chassés, persécutés, massacrés en toute impunité - nous n’en serions peut-être pas là.

Il ne s’agit pas ici de refaire l’histoire, ni d’être pro-israélien ou pro-palestinien. Il s’agit simplement de savoir reconnaître la vérité des faits et de l’assumer humainement pour rendre justice aux victimes palestiniennes de l’oppression d’Israël, comme on a rendu justice, hier, aux victimes des crimes nazis (dont les Palestiniens ne sont en rien responsables).

Israël, fort de ses services de propagande et de renseignements – services qui infiltrent, manipulent, corrompent, tissent des réseaux secrets - a su asseoir son pouvoir sur l’information avec une efficacité redoutable. Répercuter tout ce que cet allié des Etats-Unis décrète et répand est de bon ton dans les rédactions. Par contre, dénoncer ce qui l’incrimine gravement n’est pas convenable.

Dans le respect de la vérité et de la justice, les citoyens doivent exiger des journalistes qu’ils cessent de les intoxiquer en rapportant les informations biaisées que les agents de communication, liés aux pouvoirs politiques et militaires dominants, ont pour métier de répandre. Israël et son influent « lobby » sont l’un de ces pouvoirs de manipulation et d’intoxication. Pouvoirs qui savent se faire craindre et que par conséquent, peu osent affronter ou contredire.

C’est à force de tromperies et de servilité que certains journalistes obtiennent leurs galons et bâtissent leur carrière. Or, quand les médias nous livrent une information falsifiée ou expurgée, ce n’est pas sans graves conséquences pour les peuples concernés. Ils privent la société d’une connaissance précieuse pour la compréhension des faits et la possibilité d’agir, de secourir les victimes, quand il est encore temps. Les Palestiniens ont déjà trop souffert ; ils ne peuvent plus attendre dix ans, vingt ans.

Nous sommes catégoriques : les journalistes portent une lourde responsabilité dans le pourrissement d’une situation qui fait l’affaire d’Israël et pénalise les Palestiniens.

Depuis des décennies les grands médias occidentaux, fortement influencés par la propagande militaire israélienne et les organisations juives dans le monde, s’ingénient à accréditer l’idée qu’Israël serait "menacé par les Arabes et les musulmans".

Des personnes de confession juive, partout dans le monde, se disent constamment menacées dans leur intégrité. Leurs dires sont tout à fait fantaisistes, mais n’en exercent pas moins une intense pression sur les gouvernements, les médias, l’opinion.

De leur côté, des journalistes et des groupes de pression ouvertement pro-israéliens, n’ont pas cessé d’exploiter la souffrance générée par l’holocauste et d’agiter le spectre de l’antisémitisme pour culpabiliser ceux qui demandent justice pour les Palestiniens victimes, à leur tour, d’épuration ethnique, de ghettoisation.

Or, quand on découvre l’étendue des persécutions qu’Israël a infligées aux Palestiniens depuis 1948, on demeure stupéfait par cette distorsion de la vérité. Pourquoi, depuis soixante ans, nous a-t-on parlé avec une telle insistance des victimes juives du nazisme alors qu’on passait sous silence les victimes palestiniennes des persécutions israéliennes ? Pourquoi deux poids deux mesures ?

Israël, et ses indéfectibles relais, nous ont toujours donné une version totalement faussée de ce qui se passe au Moyen Orient. Les campagnes qui présentent constamment les personnes de confession juive en victimes, ont pour but d’étouffer toute critique à l’encontre de l’État d’Israël ; un État, qui, peu le savent, s’est créé sur de nouvelles injustices : les massacres, la déportation des Palestiniens, l’épuration ethnique qui se poursuit.

Israël a toujours justifié ses annexions de terres palestiniennes, ses tueries de civils, ses destructions de villes et villages arabes, ses assassinats « extra judiciaires », en prétextant qu’ils étaient « nécessaires à sa sécurité ». Or, si l’on visite le Moyen Orient, on a vite fait de s’apercevoir que c’est l’État d’Israël - l’unique pays de la région qui possède des armes de destruction massive - qui a créé un climat d’insécurité et de désolation, également pour ses voisins syriens, libanais, irakiens.

Depuis que l’Etat d’Israël a été fondé en 1948 - sur les terres palestiniennes, sur la Palestine - il s’est attaché à construire une image négative de l’Arabe et du musulman. Les prétendus « terroristes » qu’il s’agit « d’éradiquer » selon Israël, tout comme les prétendues armes de destruction massive en Irak, qu’il s’agissait de « démanteler » selon les Etats-Unis, ont pour but inavoué, inavouable, d’affaiblir l’adversaire pour mieux l’écraser. Sans la complaisance des médias qui maintiennent le monde dans l’ignorance, cela ne serait pas possible.

C’est ainsi qu’Israël a pu mettre en place - sans susciter de réaction majeure des pays réputés « démocratiques » - un des pires systèmes d’apartheid. Tout, il peut tout se permettre : forcer les Palestiniens à vivre dans des ghettos surpeuplés, construire un mur immonde d’apartheid au travers de paysages bibliques sacrés que les Palestiniens n’avaient jamais osé toucher.

Israël, qui dispose d’une des premières armées du monde, n’avait bien évidemment pas besoin de ce mur pour sa « sécurité ». Ce mur de séparation ethnique, conçu de longue date, attendait son heure dans les tiroirs. Dès l’annonce de sa construction par le « socialiste » Ehud Barak - en ce funeste mois d’avril 2002 qui est devenu synonyme d’offensives meurtrières et de tragédies - il a obtenu l’appui de toutes les forces politiques israéliennes, camp de la paix inclus.

Israël a réussi son pari : mettre le monde devant un fait accompli. Le mur est là. Effrayant, indestructible.

Ce mur de séparation ethnique - dont le tracé implique l’annexion de puits, la confiscation de terres, la déportation de villageois - affectera directement et durablement des millions de Palestiniens. Ces derniers, appuyés par le Mouvement de solidarité internationale ISM [1], ont multiplié conférences de presse et actions de résistance pacifique pour tenter d’attirer l’attention des journalistes internationaux basés en Israël et de l’Union européenne. Peine perdue. Ils se sont faits systématiquement brutaliser, jeter en prison, torturer, expulser par l’armée israélienne.

Il a fallu attendre une année et demie, le jour où Bush a admis que ce mur constituait « un problème », pour que les médias occidentaux consentent à révéler au monde un peu de sa dimension. Bush, sous la pression de M. Ariel Sharon, se rétractera quatre jours plus tard. Or ce mur, qui emprisonnera les Palestiniens dans des ghettos infâmes, crée un obstacle de plus sur la voie de la paix ; car l’espoir des stratèges du « grand Israël » qui l’ont conçu est d’arriver, avec le temps, à rendre impossible toute reconnaissance des droits des Palestiniens à retourner sur leurs terres.

Si le monde a finalement pu se représenter ce qu’est physiquement ce mur dit de « sécurité », ses implications réelles sur la vie des Palestiniens restent largement incomprises. A cause du langage utilisé. Les auteurs de cette nouvelle atteinte à la légalité internationale se sont arrangés à présenter la construction de ce mur honteux de façon qu’il apparaisse comme un « mal nécessaire ». Or ce mur, qui sépare les Palestiniens des Israéliens, officialise objectivement la ségrégation ethnique et rend encore plus précaire la vie des Palestiniens.

Voilà où l’asservissement des principaux moyens d’information aux pouvoirs économiques et politiques conduit le monde. À justifier les crimes d’Israël et les mesures d’enfermement illégales des Palestiniens qu’il met en place. A donner l’illusion d’informer sur ce qui se passe en Palestine, alors que la réalité est totalement travestie.

Si les correspondants occidentaux avaient révélé les nouvelles injustices que ce mur honteux allait imposer aux Palestiniens, Israël n’aurait peut-être pas pu l’ériger. Lorsqu’il en a annoncé le projet, il s’était attendu à de vives réactions ; le silence de l’Occident lui a donné carte blanche.

C’est ainsi que, fort de cette impunité, en mars 2003, M. Sharon a modifié le tracé de ce mur de façon à annexer plus de terres et de colonies que prévu initialement. Peu après, conforté par l’indifférence du monde, il a encore annoncé l’ajout d’un mur supplémentaire qui enfermerait la Cisjordanie en entier. Les colonies, toutes illégales, qui sont la racine de tous les maux - soit quelque 450’000 nouveaux colons illégaux - sont les premières bénéficiaires de ces conquêtes territoriales.

Il y a des êtres de grande probité qui payent de leur vie leur volonté de dire au monde les horreurs dont ils sont les témoins. Témoins que l’armée israélienne - très soucieuse de son image - chasse sauvagement, assassine, jette en prison.

Israël qualifie toute personne qui dénonce ses crimes, comme « une menace pour sa sécurité ». Je songe ici à ces photographes et cameramen palestiniens pour commencer, qui ont à cœur de nous informer honnêtement et de témoigner de la souffrance de leur peuple au risque de leur vie.

Leurs images, si difficilement arrachées, sont le plus souvent expurgées, voire dénaturées, par nos journalistes qui ne nous les montrent, du reste, qu’au compte gouttes, préférant se servir des films fournis par les services de propagande militaire israéliens.

Ces reporters, ont été les meilleurs alliés des internationaux de l’ISM, présents comme eux, depuis mars 2002, sur ces lieux où l’armée israélienne mène des offensives particulièrement meurtrières. Ces hommes et femmes qui, par leur seule présence, caméra au poing, défient l’armée israélienne, méritent toute notre estime.

Chacun de nous se souvient de Raffaele Ciriello, ce photographe italien qu’un soldat israélien a délibérément tué à Ramallah, au début de l’offensive militaire de mars 2002 [2] ; une offensive meurtrière toujours en cours, qui n’épargne pas ceux d’entre les journalistes étrangers qui veulent franchir le blocus militaire israélien pour entrer dans les quartiers palestiniens que l’armée israélienne a décrété « zones militaires ».


James Miller, un jeune cameraman londonien, est la dernière victime de cette folie furieuse [3]. Après sa mort, Israël a immédiatement nié la responsabilité de ses soldats. L’autopsie, et les témoins de l’ISM présents, ont prouvé que James Miller était de dos, quand un soldat de l’armée israélienne l’a délibérément touché en pleine tête, le 2 mai 2003. James Miller portait un gilet pare-balles sur lequel était écrit en grandes lettres « Press ». Il filmait précisément, cette nuit là, le massacre de civils palestiniens à Rafah par l’armée israélienne, venue en force dans cette partie de Gaza dont Israël convoite les terres. C’est comme cela qu’Israël se débarrasse de tous ceux qui persistent à vouloir filmer ses abus pour témoigner honnêtement.

La légèreté avec laquelle nos médias prennent pour argent comptant, les mensonges d’Etat israéliens, est impardonnable.

Le 8 août 2003.

Silvia Cattori


(*) Cent personnalités britanniques ont déclaré :
Nous n’allons pas célébrer le 60ème anniversaire d’Israël.

Voir cette video :
- If Americans Knew Video seen by half a million people on youtube
http://www.youtube.com/watch ?v=ynWjYHP91gA




 

[1] Voir le site de l’ISM : http://www.palsolidarity.org/

[2] Le photographe italien, Raffaele Ciriello a été tué, le 13 mars 2002, par des balles tirées sur lui délibérément depuis un char israélien à Ramallah. Depuis septembre 2000 une soixantaine de journalistes ont été blessés par balles par les soldats israéliens en Palestine. Plus de la moitié étaient palestiniens. Entre mars et avril 2002, l’armée israélienne a arrêté plusieurs douzaines de journalistes, en a blessé grièvement des dizaines d’autres. Tels Carlos Handal, de la chaîne égyptienne Nile TV, blessé grièvement de plusieurs balles alors qu’il se déplaçait à bord d’un véhicule identifié "Press". Il s’agit pour l’armée israélienne d’intimider pour tenir toute personne à distance des lieux ou elle procède à des massacres de Palestiniens. Le 5 avril 2002, à Ramallah, les reporters étrangers d’un convoi de sept véhicules, ont essuyé des tirs et des jets de grenades assourdissantes. La voiture blindée de CNN a été touchée par un tir qui a brisé sa vitre arrière. Le 16 avril, le véhicule de journalistes de la télévision suédoise SVT a essuyé des tirs. Ceux qui pâtissent le plus de cette manière de censure par Israël sont les journalistes palestiniens. Souvent soumis à des brutalités, insultés, embarqués, privés de leur carte de presse et leur matériel confisqué.
Voir :
http://www.corriere.it/Primo_Piano/Esteri/2002/03_Marzo/13/fotografo.shtml

[3] Voir : http://electronicintifada.net/bytopic/people/45.shtml



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Ceci est un appel de Sylvia Cattori datant du 30 mars que je vous demande de relayer sur vos blogs, afin que  chaque famille Gazaoui puisse être équipée.


http://www.silviacattori.net/article150.html

Après la peur, la faim, maintenant la soif


"FILTRE DE VIE" POUR GAZA


Une association au nord de Gaza, souhaite entrer en contact avec des organisations caritatives intéressées à recueillir des sommes, même modestes, pour équiper les robinets des familles les plus démunies de purificateurs d’eau individuels.
30 mars 2007

Source de vie, l’eau est un problème de santé majeur à Gaza.

L’objectif du projet FILTRE DE VIE est modeste mais vital.

L’eau contaminée compromet la santé de dizaines de milliers de gens qui n’ont pas les moyens d’acheter l’eau. Tous les jours des enfants et des adultes -qui souffrent de douleur d’estomac pour avoir bu cette eau saumâtre et contaminée- doivent être suivis à l’hôpital.

Aussi les maladies des reins sont en augmentation ; chez les enfants surtout.

FILTRE DE VIE est un projet initié par la volonté des habitants du nord de Gaza. Son objectif : offrir un filtre individuel pour purifier et dessaler l’eau du robinet aux familles -que l’occupation israélienne opprime particulièrement- qui habitent dans des zones où l’eau contaminée compromet gravement la santé des gens.

Les premiers bénéficiaires : les familles les plus démunies qui, faute d’avoir les moyens d’acheter de l’eau potable, sont contraintes de boire cette eau.

PS : Toute association intéressée par la prise en charge de ce petit projet peut s’adresser à ce site qui la mettra en contact avec les initiateurs du projet. Nous pensons que toute aide capable de protéger d’une mort lente les personnes les plus vulnérables, celle des enfants en priorité, est importante. Raison pour laquelle nous avons choisi de faire connaître ce projet.  :



http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-19339474.html

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Eva : Pendant que les Israéliens font la fête,
les Palestiniens sont à l'agonie !




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ENTRE  TIBET  ET  KOSOVO,  LA  PALESTINE !




http://www.marcfievet.com/categorie-496837.html

Entre Tibet et Kosovo, la Palestine
En ces temps où les médias dominants font et défont les causes auxquelles ils pressent les citoyens à l’adhésion ou la condamnation, comment ne pas s’interroger sur ce qui anime ceux-là dans leurs choix arbitraires ? En effet, qui ne serait pas surpris d’assister à tant d’insistance pour déclarer hier le Kosovo indépendant, et de remue-ménage pour réclamer aujourd’hui un boycott des prochains JO en Chine ou au minimum de sa cérémonie d’ouverture, quand dans le même temps, le silence sur la situation pourtant toujours plus détériorée en Palestine rend ces mêmes médias complices d’un tel état de faits ?… Quand les choses vont de ce train, ne conviendrait-il pas de se demander de quelles manipulations nous faisons l’objet ? Et force est de constater qu’à l’analyse des trois cas, les Etats-Unis et son bras armé l’OTAN, se trouvent impliqués dans les manouvres.

Au Kosovo, la récente et plus grande base armée américaine hors du territoire US (Bondsteel Camp, décrit comme une version réduite de Guantanamo[1]) est le produit de la firme Halliburton (celle-la même dont Dick Cheney, le vice-président américain est ou a été l’un des administrateurs) ; au Tibet les fiches de transferts de fonds de la CIA attestent d’un soutien au Dalaï Lama himself, pour un montant de 180.000 US$ par an[2] ; et en Palestine, faut-il encore s’étendre sur les manouvres de l’administration américaine pour empêcher toute avancée de paix négociée par les Palestiniens eux-mêmes, malgré les gesticulations diverses pour tenter de tromper l’opinion publique en se faisant passer pour de généreux donateurs voire même pour des artisans d’une paix qu’ils torpillent par tous les moyens.
Il convient donc de souligner qu’encore et toujours, rien ne change dans la politique extérieure des Etats-Unis : le but est et reste bien la domination absolue d’un maximum de zones d’influence dans le monde. et la volonté de diviser pour affaiblir la résistance et ainsi mieux contrôler les forces en présence. Particulièrement là où les enjeux économiques se révèlent indispensables à leur hégémonie. Que ce soit au Kosovo, pour diviser et morceler un peu plus encore les Balkans et ainsi mieux contrôler l’acheminement pétrolier du Caucase tout en se rapprochant sans cesse des frontières russes ; au Tibet pour contrer la puissance montante d’une Chine qui à moyen terme risque bien de les reléguer à l’arrière plan ; et en Palestine où les enjeux pétroliers dans la région moyen-orientale par leur soutien inconditionnel à Israël n’est plus à démontrer.

Plus que jamais, il convient donc de dénoncer l’hypocrisie de ces médias qui nous relatent des faits sans nous expliquer clairement le dessous des cartes. Ainsi que d’interroger les responsables politiques quand ils se précipitent par leurs adhésions dociles (pour ne pas dire serviles) à suivre aveuglément les injonctions américaines. L’on nous dit souvent (et avec quelle fierté !) que l’Europe est devenue la première zone économique du monde, devançant les Etats-Unis. Mais comment dans le même temps, n’est-elle pas capable d’un minimum de politique commune et distanciée des USA dès qu’il s’agit de l’extérieur ? Est-ce vraiment le hasard ? Ou au contraire, une telle situation arrange-t-elle assurément les uns comme les autres ?


Nombre de ces questions mériteraient bien d’être adressées à nos responsables politiques tant qu’elles n’auront pas obtenu de vraies réponses. Et face à la situation qui prévaut en Palestine, il ne faut cesser de mettre et remettre sur la table le statut et les droits inaliénables du peuple palestinien, tant qu’une juste solution ne sera pas négociée avec eux, sans préalable ni exclusion de quiconque, quant à leur reconnaissance.

Daniel Vanhove 


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RSF reçoit aussi son financement de Taipei !

Jean-Guy Allard  

Aucun organe de presse français ne l’a publié à l’époque,
mais la presse taïwanaise en a fait grand état en janvier 2007: Robert
Ménard, le fondateur et secrétaire perpétuel de RSF qui coordonne en
ce moment des manifestations hostiles contre la Chine, a reçu
officiellement un chèque de 100 000 dollars de Taïwan, pays connu pour
son appui aux régimes de droite les plus récalcitrants
.


http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-04-10%2013:55:1



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Lu sur le blog de http://chahids.over-blog.com



Ils ont choisi la « carotte », et l’empire les trouve « bons, modérés et sages », ou comme le dit le regretté Edward Saïd « Les seuls " bons " Arabes sont ceux qui viennent à la télévision dénigrer sans aucune réserve la société et la culture arabes modernes. Je garde le souvenir de la platitude de leurs phrases, car, n’ayant rien à dire de positif sur eux-mêmes, leur peuple ou leur langue, ils ne font que régurgiter les formules américaines fatiguées qui saturent déjà les ondes et les pages.

Nous n’avons pas la démocratie, disent-ils, nous n’avons pas assez contesté l’Islam, nous devons faire davantage pour chasser le spectre du nationalisme arabe et le credo de l’unité arabe ; ce sont des âneries idéologiques discréditées ; la seule vérité, c’est que ce nous et nos instructeurs américains disons sur les Arabes et l’Islam (de vagues clichés orientalistes recyclés, tels ceux que répète un inlassable médiocre comme Bernard Lewis) ; le reste n’est pas réaliste, pas pragmatique ; "nous" devons rejoindre la modernité, et la modernité c’est l’Occident, la mondialisation, le libre marché, la démocratie -quelque sens qu’on puisse donner à ces mots (si j’avais le temps, j’écrirais un essai stylistique sur la prose de gens comme Ajami, Gerges, Makiya, Talhami, Fandy, et all., universitaires dont la langue même sue la servilité, l’inauthenticité, la rigidité désespérément mimétique du masque qu’on a jeté sur leur visage)
 »[4]
.



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Blablabla :  Un nouvel hebdo indépendant !


 

C'est suffisamment rare pour le signaler, un nouvel hebdomadaire indépendant vient d'être créé, comme le titre de ce post l'indique il s'appelle "blablablahebdo".

C'est un journal de presse libre, à ne pas confondre avec libéral !

J'ai acheté pour 2€ le numéro 3 qui va rester 2 semaines en kiosques.

Comme on peut s'en douter les médias mainstream n'en ont absolument pas parlé, ce qui est bon signe pour ce qui est du contenu du journal mais qui l'est moins pour les ventes du premier numéro.

blablablahebdo

Il s'agit d'un décodage de ce qu'on lit dans la presse qui se prétend d'information, une particularité instructive est que chaque journal cité est accompagné de l'identité de l'actionnaire principal.

Le ton des articles est sans langue de bois mais pas satirique comme le canard ni ordurier comme Charlie hebdo.

Alors achetez ce numéro et faites en le plus de pub autour de vous pour lui donner une chance d'exister dans cette mer d'immondices que l'on ose encore appeler la presse écrite.

Site Web :
http://www.blablablahebdo.com/




http://french-revolution-2.blog.fr/2008/04/11/blablabla-un-nouvel-hebdo-independant-4031793



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MARSEILLE  JACQUES :
 
Ma bête noire avec Ménard et Adler !  Ils polluent nos télés...
avec leur prétendue indépendance !!!
(Eva)



Grâce au Point, l'économiste Jacques Marseille est devenu le spécialiste du gaspillage public et, plus que ça, le journaliste ultralibéral dont la profession n'osait plus rêver depuis Jean-Marc Sylvestre. Pourfendeur jamais repu des dépenses publiques, il traque sans relâche le centime d'euro public.


Jacques Marseille ,

Le chou-chou des télés ! On oublie de dire que c'est un libéral bon teint chargé de défendre la politique de qui vous savez .... (Eva)




Jaques Marseille est à la dénonciation du gaspillage de l'argent public ce que la pile Duracell était à son lapin : une énergie quasi-inépuisable pour taper mécaniquement toujours plus longtemps et avec la même vigueur sur son tambour. Si le lapin de Duracell avait de l'énergie, personne ne nous a jamais vraiment dit s'il avait un cœur et un cerveau. On en vient parfois à se demander s'il n'en est pas de même avec Jacques Marseille.
En bon économiste, il raffole des chiffres. Des gros chiffres ! La rubrique de Jacques Marseille dans Le Point ne doit rien au hasard, elle s'intitule «Le chiffre de Jacques Marseille». En général un pourcentage, ou un bon gros chiffre tout en milliards, abstrait mais qui dit bien l'étendue des dégâts et l'ampleur du désastre.

La dernière enquête de Jacques Marseille sur les dépenses de santé
La dernière enquête de Jacques Marseille sur les dépenses de santé
Jacques Marseille : des gros chiffres, des milliards et des pourcentages
Cette semaine dans Le Point Jacques Marseille a même droit à 5 pages, intitulées sobrement : «Santé : enquête sur les scandales d'un système à bout de souffle». Et là, le pourfendeur du gaspi public s'en donne à cœur joie : que des pourcentages et des bons gros chiffres partout ! Trente sept gros chiffres sur les deux premières pages de son enquête fouillée. Des euros, des milliards d'euros, des pourcentages, des morts, des vies, des frais d'ambulance : 600 000 euros, 250 millions d'euros, 67 milliards d'euros…A en avoir la nausée.
Songez , par exemple, que «350 hospitalisations résultent d'effets pervers de prescriptions non justifiées ou incompatibles entre elles». Le saviez-vous ? Sans doute pas. Et maintenant ? Ben…Vous le savez. Merci Jacques Marseille. Beaucoup de tableaux et des infographies aussi. Apparemment, Jacques Marseille aime les tableaux et les infographies. Surtout quand les courbes de dépenses montent.

Des articles anti-fonctionnaires au kilomètre
A croire que Jacques Marseille pond ses articles anti-dépenses publiques à la chaîne. Des articles pré-écrits avec des cases où il n'est que de changer les chiffres et remplacer «santé» par «école» ou «armée» selon la commande : «un papier de 8 000 signes anti-Education nationale avec beaucoup de chiffres de dépenses pour cet aprèm. C'est parti, coco !» ; «5 000 signes sur la fonction publique territoriale avec des courbes qui montent! C'est comme si c'était fait» ; «6 feuillets sur les déficits publics. Roule ma poule !». Même aisance et productivité sur les médias audiovisuels :
«un show de 12 minutes sur le coût de l'immigration. Ok, je me recharge, je me rase et j'arrive».

Le Jean Montaldo de la fonction publique
A l'instar de celle de Bashung, la petite entreprise de notre Jean Montaldo de la fonction publique ne connaîtra jamais la crise. Le poujadisme anti-fonctionnaires aura toujours ses partisans, convaincus qu'un fonctionnaire ne fout jamais rien, exceptés les flics, les pompiers, les infirmières, les profs, etc.
Rendons justice tout de même à Jacques Marseille, en ceci qu'il n'est jamais inutile de pointer les dérives d'un système, et que la fonction publique n'échappe pas aux abus.
Mais à trop proclamer sa foi mystique et utopique en un système public pur et parfait qui serait dirigé comme une entreprise -c'était l'utopie sarkozyste, elle a vécu- Jacques Marseille participe d'un racisme anti-fonctionnaire un peu bêta.

Juin 2006: une enquête sur les Tricheurs du chômage
Juin 2006: une enquête sur les Tricheurs du chômage
Faut pô gâcher !
Ne serait-ce qu'en termes de santé : contrairement à ce que nous rabâchent nombre d'économistes, relayés par certains politiques, la sécurité sociale n'a nullement vocation à présenter un budget équilibré.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que son fonctionnement ne peut ou ne doit pas être optimisé.
Pour ce qui est de son côté Guy Roux façon Guignols de l'info «c'est pô bien. Faut pô gâcher !». Peut-être qu'un psychanalyste chevronné saura nous dire de quel traumatisme infantile relève cette angoisse du «zéro défaut» public...surtout chez un prof qui aura finalement fait toute sa carrière en milieu universitaire.

Une petite entreprise qui tourne en rond
Considéré par ses groupies du Point comme un esprit «clair, sain et objectif» , Jacques Marseille semble avoir perdu tous ses repères face à la virevolte sarkozyenne:
ses tchats enthousiastes où il déclarait que nous devrions «voir les résultats de la politique économique de Nicolas Sarkozy dès septembre ou octobre 2007» se lisent aujourd'hui avec délectation. Soeur Jacques Marseille, je ne vois toujours rien venir ?
Pour se refaire une santé, nous suggérons donc à cet esprit «clair, sain et objectif» d'aller traquer le gaspi dans le privé: EADS, Vivendi, Axa ou Microsoft. Même dans ces entreprises ultra-performantes, il trouvera sans doute quelques dépenses de fonctionnement abusives à dénoncer ou un stylo oublié sous un bureau qui attend qu'on le retrouve. Une façon de s'aérer des méninges sans doute lassées de bouffer du fonctionnaire depuis 30 ans, et une opportunité de saisir un nouveau marché pour sa petite entreprise. Car à trop tourner en rond sur soi même, le risque est grand de perdre l'équilibre. Un comble pour Jacques Marseille.


Jeudi 10 Avril 2008 - 00:10
Régis Soubrouillard
http://www.marcfievet.com/categorie-533783.html


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PARIS (AFP) - Plusieurs milliers de personnes -4.000 selon la police- notamment des étudiants et expatriés chinois en France, se sont réunis samedi place de la République à Paris pour soutenir les Jeux olympiques de Pékin et contester leur couverture par les médias occidentaux.
Une banderole avec des photos de la sportive chinoise handicapée ayant porté la flamme olympique à Paris a été déployée alors que les manifestants scandaient "Beijing JO" ou "allez Pékin".

Nombre d'entre eux avaient revêtu des tee-shirts avec sur le devant, les inscriptions "One China, One family" et dans le dos, "Faisons des JO un pont, pas un mur".

Mais la majorité des pancartes affichaient des slogans hostiles aux médias occidentaux. "Contre les injustices de la presse", "les médias dominants vous manipulent" ou encore "la liberté de la presse, ce n'est pas mentir", pouvait-on lire.

"Nous manifestons contre la désinformation des médias français et occidentaux, pour promouvoir les Jeux olympiques et pour construire un pont entre les peuples français et chinois et non un mur comme le font les médias", a déclaré à l'AFP Thierry Liu, un des porte-parole de la manifestation.

Venus de Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble ou encore Lille, les manifestants, pour la plupart des étudiants, avaient été contactés quelques jours plus tôt par SMS et par internet par les organisateurs, qui se présentent comme des membres de la communauté chinoise à Paris.
Les manifestants ont distribué aux passants des plaquettes destinées à faire "connaître la vraie Chine, celle que les médias ne vous présentent pas", en dénonçant "les fausses informations données par beaucoup de médias occidentaux sur la Chine".


"Nous avons été choqués par l'attitude des médias français lors du passage de la flamme olympique à Paris. Ils n'ont montré que les perturbateurs et pas les Chinois venus soutenir les Jeux olympiques", a expliqué Marie Pan, ingénieur de 48 ans vivant en France depuis 1982.
Yuntao, étudiant en sciences de 24 ans, venu avant tout soutenir les JO de Pékin, est aussi "en colère contre les médias occidentaux qui déforment les informations".
Au milieu des nombreux drapeaux chinois flottant place de la République, quelques manifestants portaient également un drapeau bleu-blanc-rouge pour rappeler "l'amitié franco-chinoise".

"On peut critiquer les droits de l'Homme en Chine mais il ne faut pas tout mélanger. Les droits de l'Homme, l'indépendance du Tibet et les Jeux olympiques, ce n'est pas la même chose. Là, c'est le peuple qui est mécontent", a déclaré Xiaou, interprète de 40 ans vivant en France.
Plusieurs Français étaient également venus apporter leur soutien aux manifestants. "Ce qu'on a dit sur le Tibet, les droits de l'Homme, est insultant et complètement faux", a estimé Joseph, 60 ans, qui "va souvent en Chine" et qui est venu avant tout parce qu'il "défend le droit à la vérité et pas à la pensée unique".

Selon une manifestante de 40 ans qui a refusé de donner son nom, "c'est le jour J pour la communauté chinoise partout dans le monde". "Partout, à l'appel d'étudiants chinois, des manifestations sont organisées simultanément", dans d'autres villes européennes, ainsi qu'aux Etats-Unis, a-t-elle affirmé à l'AFP.

Après quatre heures de rassemblement durant lesquelles les prises de parole ont succédé aux chants en "honneur de la Chine", les manifestants se sont dispersés dans le calme et sans incident.


Un important dispositif policier avait été déployé en toute discrétion autour de la place de la République

Par Katell PRIGENT AFP



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