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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:39

 

medvedev-iran

http://www.algerie1.com/actualite/nucleaire-iranien-le-president-medvedev-denonce-les-va-t-en-guerre/attachment/medvedev-iran/

Dmitri Medvedev juge « inacceptable » la reconnaissance de la France à l’opposition syrienne

Le chef du gouvernement russe a été reçu par François Hollande mardi 27 novembre à l’Élysée.

Dmitri Medvedev a jugé « tout à fait inacceptable au regard du droit international » la reconnaissance accordée par la France à l’opposition syrienne.

La France et la Russie ne cachent en rien leur différend sur la guerre en Syrie. À la veille de sa visite de travail à Paris lundi 26 et mardi 27 novembre, le chef du gouvernement russe, Dmitri Medvedev, a marqué son désaccord avec la reconnaissance officielle donnée par la France à la Coalition de l’opposition syrienne comme unique représentant du peuple syrien. Le premier ministre russe doit aborder le dossier syrien avec le président français, François Hollande, 27 novembre à l’Élysée.

« La question est de savoir dans quelle mesure il est juste de prendre la décision de soutenir une force politique en opposition ouverte avec le gouvernement actuel, reconnu officiellement, d’un pays tiers. Au regard du droit international, il me semble que c’est tout à fait inacceptable », a estimé Dmitri Medvedev, dans un entretien à l’AFP et au Figaro : « Le souhait de changer de régime politique dans un autre État en reconnaissant certaines de ses composantes politiques comme seules représentantes légitimes ne me semble pas très civilisé. »

« Je rappelle que selon les principes du droit international approuvés par l’ONU en 1970, aucun État ne doit entreprendre d’action visant au renversement par la force du régime en place dans un pays tiers », a ajouté le premier ministre russe, assurant que « la Russie ne soutient ni le régime Assad, ni l’opposition » : « Nous avons une position neutre. »

Seul représentant légitime

François Hollande a reçu le 17 novembre le président de la Coalition nationale des forces de l’opposition syrienne, Ahmad Moaz Al-Khatib. Cette coalition a été formée dimanche 11 novembre à la suite d’une rencontre à Doha (Qatar) des représentants de l’opposition syrienne. La France a été le premier État européen à reconnaître la nouvelle coalition de l’opposition en tant qu’unique représentant légitime du peuple syrien. François Hollande n’a par ailleurs pas exclu que des armes puissent être fournies aux insurgés une fois que les adversaires de Bachar Al Assad auront formé un gouvernement. Depuis le Royaume-Uni, la Turquie et les monarchies du Golfe ont emboîté le pas à la France. La coalition a nommé un « ambassadeur » à Paris et à Londres.


Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait critiqué la légitimité de cette coalition, signalant que les militants de l’opposition « intérieure » n’avaient pas pris part à la réunion de Doha. Le chef de la diplomatie russe avait aussi critiqué ouvertement que la coalition de l’opposition refuse de dialoguer avec le régime de Bachar Al Assad.

 

SÉBASTIEN MAILLARD

 

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Dmitri-Medvedev-juge-inacceptable-la-reconnaissance-de-la-France-a-l-opposition-syrienne-_NG_-2012-11-27-880839

 

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6 décembre 2012

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Pour un juriste reconnu expert en droit international, la réponse est claire...

 

« Le droit international ne permet pas aux Etats de reconnaître des rebelles qui luttent contre le gouvernement reconnu ». Curtis Doebbler, - juriste reconnu enseignant à l'université Webster de Genève, avocat expert en droit international pendant la guerre de l'OTAN contre la Libye pour appuyer les rebelles du CNT - a souligné plusieurs fois la totale illégitimité de l'utilisation de la force contre le pays nord-africain (http://www.counterpunch.org/2011/03...).

Et la Syrie ? La « coalition nationale syrienne pour les forces révolutionnaires et d'opposition », née il y a quelques jours à Doha sous les auspices des monarques du Golfe (Arabie Saoudite, Qatar, Emirats, Koweït, Oman et Bahreïn) et des puissances occidentales, a demandé à l’UE et aux USA la reconnaissance officielle et la fourniture directe d'armes et d'argent, pour pouvoir renverser par la guerre le régime de Damas. La Coalition en effet refuse tout dialogue. Les monarchies du Golfe, la France et l’Angleterre l'ont déjà reconnue comme « unique représentant légitime du peuple syrien » (et la Ligue Arabe l'a reconnue comme interlocuteur, avec l'abstention de l'Algérie et de l'Irak ; l’Italie aussi a reconnu la Coalition comme légitime représentant du peuple syrien, bien que pas le seul à présent).

La France - qui avait été le premier pays à reconnaître le CNT libyen en mars 2011 - discutera de la fourniture d'armes avec les partenaires européens dans les prochaines semaines. Même le premier ministre britannique David Cameron, de même que Barak Obama, sont en train de prendre en considération l'idée d'armer officiellement leurs alliés syriens.

De la même façon que le CNT libyen, l'opposition armée syrienne (et les groupes politiques qui la soutiennent) refuse une présence militaire au sol mais demande depuis toujours des appuis militaires. La Russie et la Chine continueront peut-être à empêcher une intervention directe.

Mais la fourniture d'armes et de ressources serait-elle légale, puisqu'on entend toujours le même refrain : le prétexte de la « protection des civils », autrement dit, que les groupes armés sont là uniquement pour sauver la vie des civils).

 Doebbler répond :

« Reconnaître une force d'opposition n'est pas illégal parce que c'est une décision qui relève de la compétence nationale, toutefois toute action entreprise pour soutenir l'usage de la force de la part de groupes armés contre le gouvernement légitime est illégale et une grave violation du droit international. Un État qui soutient l'usage de la violence contre un autre État est responsable en droit international des dommages causés. De plus il est interdit à tout autre État de la communauté internationale de reconnaître une situation créée par cette violation du droit. Le soutien aux groupes armés en Syrie est illégal parce que ceux-ci utilisent la force contre un gouvernement reconnu ».

La seule exception, poursuit Doebbler, « consiste dans le fait que les opposants armés se reconnaissent comme mouvement de libération nationale. Ils devraient démontrer alors qu'ils sont opprimés à un point tel que l'exercice de leur droit à l'autodétermination a rendu nécessaire l'usage de la force, unique instrument pour atteindre ce droit. Mais l'opposition soutenue par l'étranger a eu beaucoup d'occasions de participer au gouvernement en Syrie et le régime affirme être prêt à accorder d'autres droits de participation. Non seulement les rebelles soutenus par l'étranger ne représentent pas un groupe clairement défini de la population syrienne, pas plus qu'une majorité. Ils peuvent donc être définis au mieux comme acteurs par procuration des puissances étrangères qui essayent d'intervenir en Syrie pour un changement de régime. Ceci viole différentes obligations : la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autres Etats sur base de l'art. 2, al. 7 de la Charte de l'ONU et l'abstention de l'emploi de la force dans l'art. 2 al. 41, l'un des principes les plus importants du droit international. Le 27 juin 1986, les États-Unis ont été condamnés par la Cour internationale de justice de La Haye pour avoir violé ces principes au Nicaragua ».

Dans cet arrêt, la Cour présidée par un juge indien a repoussé par 12 voix contre 3 la justification de l'autodéfense et a décidé que les USA avaient violé : l'obligation de non-ingérence en armant et en finançant les contras nicaraguayens ; l'obligation de ne pas exercer l'usage de la force en attaquant le territoire nicaraguayen en 1983-84 ; l'obligation de respecter la souveraineté et le commerce pacifique, en minant les eaux territoriales.

 

.http://www.michelcollon.info/Le-droit-international-permet-il.html

 

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Syrie : Medvedev donne une leçon de droit international à la France

 

Le soutien apporté par la France à la coalition nationale de l’opposition syrienne est « très discutable » et juridiquement inacceptable, a déclaré lundi le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui sera lundi à Paris pour une visite de travail.

« Conformément aux principes du droit international approuvés par l’Onu, aucun pays ni aucun État ne doit entreprendre d’action visant à renverser par la force le régime en place dans un pays tiers. Du point de vue du droit international, il est inadmissible de soutenir une autre force politique lorsque celle-ci se retrouve être le principal adversaire du gouvernement légitime d’un pays », a déclaré le chef du gouvernement russe.

Dmitri Medvedev a rappelé que la Russie, contrairement à ce qui est dit, « ne soutient ni le régime Assad ni l’opposition : « Nous avons une position neutre », a assuré le Premier ministre russe en soulignant que la seule solution était l’ouverture de négociations entre les parties en conflit et l’organisation de nouvelles élections. Selon lui, « Moscou n’a aucune envie de voir la Syrie disloquée, provoquant un nouveau foyer de tension au Proche-Orient. Cela profiterait à coup sûr aux extrémistes religieux ».

Quant à la poursuite des livraisons d’armes russes à la Syrie, M. Medvedev a affirmé que « cette coopération militaire a toujours eu un caractère légal », et a souligné par ailleurs qu’il n’y avait pas d’embargo de l’Onu sur les livraisons d’armes à la Syrie.


Source : RIA Novosti

Posté par paslanguedebois à 11:53 - -

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.http://sanscensure2.canalblog.com/tag/r%C3%A9-islamisation

 

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Syrie: la bataille de l'info

La Syrie, victime d'un complot : une preuve de plus - Bahar Kimyongür

Syrie : les rebelles menacent d'un génocide à l'arme chimique - Bahar Kimyongür

Bachar al-Assad, la Syrie et la vérité sur les armes chimiques - Robert Fisk

Syrie : Reuters commet une erreur de traduction qui cache une horreur de tradition - Bahar Kimyongür

Une confirmation que nos médias se foutent du peuple syrien - Bahar Kimyongür

Le F-35 déséquilibre le budget - Manilo Dinucci

Dabh al majrour ! Égorgez devant les égouts ! - Bahar Kimyongür

Le droit international permet-il de soutenir ouvertement l'opposition armée en Syrie ? - Marinella Correggia

 

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L’Arabie Saoudite envoie des condamnés à mort combattre en Syrie
11 décembre 2012 | .

 

Rebel Prisoners on Their Religious War, by Tim Marshall
International jihadists operating in Syria
11 December 2012 | Tim Marshall, Sky News Foreign Affairs Editor, gains rare access to a prison where he finds evidence that international jihadists are operating in Syria.
 

 

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