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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 02:29

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République bananière d’Ukraine, épisode 2, saison 2
Publié par Xavier Moreau le 18 juillet 2014 dans Éditoriaux - 7 commentaires

République bananière d’Ukraine, épisode 2, saison 2
Saison 2 : L’Ukraine après Maïdan
États-Unis 1 – Allemagne/France 0
Xavier Moreau

Xavier Moreau

 

Nous évoquions dans notre dernière analyse les influences auxquelles le Président Porochenko était soumis. D’un côté un bloc américano-bruxello-oligarcho-national-socialiste, de l’autre côté la France et l’Allemagne qui tentent de réparer l’aventurisme auquel, il faut bien le reconnaître, Berlin a à l’origine largement contribué. Faute de relais suffisants à Kiev, Paris et Berlin sont pour l’instant tenus en échec. Le Département d’État américain n’a d’ailleurs pas autorisé le Président ukrainien à se rendre à Rio, où une rencontre avec le Président russe et la Chancelière Merkel auraient pu l’éloigner de la guerre totale contre les Ukrainiens de l’est, que Washington exige.

C’est la solution radicale réclamée par le « Pravy Sektor » et Igor Kolomoïski qui est suivie par Kiev. Le Président Porochenko est sous la coupe des ultras et a manqué d’utiliser à son avantage la « divine surprise » de Slaviansk. La chute de cette ville aurait été un moyen d’aborder, en vainqueur, les négociations avec la Nouvelle Russie. Au lieu de cela, nous avons eu droit à une succession de discours aussi belliqueux que ridicules. Vraisemblablement, le Président ukrainien se méprend sur ce qui s’est réellement passé à Slaviansk. Sans doute est-il désinformé à dessein par ses services de renseignements et son état-major, totalement sous la coupe de Washington et des néo-nazis ukrainiens. L’ancien Président par intérim, Alexandre Turchinov, a d’ailleurs affirmé avoir été désinformé pendant trois mois, par ces mêmes services, sur la réalité d’une invasion russe. Rappelons que les services secrets ukrainiens sont dirigés par Valentin Nalyvaichenko, ancien consul général d’Ukraine à Washington, et que la CIA a établi ses bureaux au sein même du bâtiment du SBU.

Que s’est-il passé à Slaviansk ?

Nous avons souligné que les opérations militaires dans l’est de l’Ukraine appliquaient les règles de la guerre « américaine » : éviter le contact direct avec l’armée adverse et destruction systématique par bombardement, des villes, des infrastructures, et des populations insoumises. Il s’agit de faire plier les unités armées, qui ne supporteront pas de voir leurs familles, ou leurs villes, écrasées sous un tapis de bombes.

Ces bombardements terroristes avaient réussi en Yougoslavie, où le faible Milosevic avait capitulé alors que son armée était restée invaincue, sachant que l’OTAN n’aurait jamais osé attaquer l’armée serbe sur son territoire. Ils avaient échoués en Ossétie, car la Russie, mandatée par l’ONU, avait pu intervenir à temps pour protéger son détachement et les populations ossètes de l’épuration ethnique. Ils ont réussi à Slaviansk où les unités du Donbass se sont retirées de la ville, devenue un champ de ruines. Ce que le Président Porochenko n’a pas compris, ou qu’on ne lui a pas expliqué, c’est que cette évacuation réussie des unités du Donbass ne reflète pas la montée en puissance de son armée, mais sa faiblesse inquiétante, et ce pour trois raisons :

- Jamais les unités de Kiev n’ont osé pénétrer dans Slaviansk, tant que les rebelles s’y trouvaient. Les soldats ukrainiens sont majoritairement démoralisés, et ne veulent pas mourir pour les oligarques de Kiev. La garde nationale se bat mal et « Pravy Sektor » préfère les opérations de police et de répression dans les villes où la résistance n’est pas organisée, comme Dniepropetrovsk, Kharkov ou Marioupol.

- Slaviansk était donnée pour encerclée, et pourtant, le colonel Strelkov a percé, sans difficultés, avec 90% de son effectif et la quasi-totalité de ses blindés. Soit les forces de Kiev sont totalement incompétentes, soit elles ne sont pas loyales et ont laissé passer les troupes de Strelkov, soit elles sont corrompues. Ce mal s’est en effet répandu dans les troupes kiéviennes, qui vendent leur armement et qui pallient ainsi leur manque de solde, de munitions et même d’eau et de nourriture. Dans les trois cas, la seule chose que Kiev peut retenir de l’expérience de Slaviansk, est qu’il faut trois mois pour prendre une ville de 130 000 habitants, difficile à défendre, après l’avoir transformé en champ de ruines. Combien de temps pour prendre le bastion de 400 000 habitants de Lougansk, à 30 km de la frontière russe ? Combien de temps pour Donetsk et sa banlieue avec 1 600 000 habitants ? Les deux villes ont eu trois mois pour préparer leur défense, possèdent des armes anti-aériennes, de l’artillerie et des lance-roquettes multiples. Contrairement à Kiev, elles ne les utilisent non pas contre les immeubles d’habitation, mais contre les colonnes des troupes kiéviennes. En sécurité à l’intérieur des deux bastions, l’armée de Nouvelle Russie a repris l’initiative. Depuis que Slaviansk est tombée, les troupes ukrainiennes se font tailler en pièces à la périphérie des deux villes et le long de la frontière russe, où leurs forces s’étirent dangereusement, risquant être cisaillées en plusieurs morceaux. L’initiative stratégique est désormais du côté du gouvernement de la Nouvelle Russie.

L’armée kiévienne peut-elle raser Lougansk et Donetsk ?

En théorie rien de l’en empêche. C’est même ce qu’elle a commencé à faire, notamment le 18 juillet. Mais la partie s’annonce difficile. Les pilotes qui ont encore le courage de décoller ont une chance sur deux de se faire abattre à bord de leur SU 25, et survoler la région à bord d’un MI 24 ou d’un MI 8 ressemble de plus en plus à une tentative de suicide. Il reste donc l’artillerie lourde et les lance-roquettes multiples (orgues de Staline pour les néophytes) qui ont donné de bons résultats contre les civils de Slaviansk au point de provoquer son évacuation par les combattants de la DNR (République Populaire du Donbass). Étant donné l’état de l’armée ukrainienne à l’heure actuelle, les représailles par bombardements semblent être la seule option possible. Par rapport à Slaviansk les Kiéviens ont cependant deux handicaps :

- Les villes sont beaucoup plus grandes donc plus difficiles à encercler.

- Étant donné leur portée, les pièces d’artillerie doivent se trouver à moins de 40 km de la périphérie des villes. Contrairement à Slaviansk, les bastions disposent de réserves, pour infiltrer et détruire les batteries ou les convois de ravitaillement. En outre, ils peuvent mettre en œuvre, également, des lance-roquettes multiples et de l’artillerie lourde, et se sont montrés capables d’effectuer des tirs de contre-batterie efficaces.

Les deux autres options de Kiev :

- Slaviansk est tombée car l’armée de Kiev a réussi à détruire les infrastructures énergétiques et sanitaires. C’est la vulnérabilité de ces infrastructures qui doit être évaluée pour savoir si les bastions peuvent tenir. Nous ne sommes pas capables d’estimer cette vulnérabilité pour l’instant. À ce stade, il est important de souligner que la destruction de Slaviansk a montré que Kiev pourrait empoisonner l’eau du Donbass sans qu’aucune information à ce sujet ne filtre dans la presse occidentale, française en particulier. S’imaginer qu’une crise humanitaire pourrait changer quelque chose au soutien de l’occident à Kiev est une grossière erreur. Les journalistes français ont vraisemblablement été intégrés au sein même des unités de représailles.

- Kiev a infiltré au sein des deux bastions des groupes de combattants, soit en civil, soit aux couleurs de la Nouvelle Russie. Ces groupes mènent une politique de terreur à l’intérieur des villes, en tirant à vue sur les populations civiles. Ils vont forcément mobiliser une partie des forces limitées des rebelles, mais à moins d’être jumelée à une opération militaire plus vaste de prise d’assaut des bastions, leur efficacité sera limitée. Les bastions échappant à la propagande massive de Kiev, la population locale, peut même y voir une motivation supplémentaire de soutenir la Nouvelle Russie.

Que fait la Russie ?

La position russe est plus confortable qu’il n’y paraît. Il y a certes un fort lobby pro-intervention, qui considère que la Russie doit intervenir rapidement, quelques soient les risques de sanctions par les pays occidentaux. Les partisans de cette voie considèrent qu’il ne faut pas laisser le temps à Kiev de monter en puissance, et de mobiliser la totalité de son armée, soit 400 000 hommes qui pourraient ensuite se tourner vers la Crimée, moyennant quoi la Russie serait de toute manière obligée de rentrer en guerre. Ajoutons que les bombardements mortels ukrainiens sur le territoire russe ont particulièrement ému la population.

La position qui domine actuellement au Kremlin repose sur un autre postulat, qui est que dans 3 à 4 mois l’Ukraine va imploser économiquement et exploser socialement, y compris dans le centre et l’ouest du pays. Le fait de ne pas intervenir au moment de la chute de Slaviansk a privé Kiev de son seul ennemi, coupant l’herbe sous les pieds de ses organes de propagande. Désormais, dans le meilleur des cas, les forces armées de Nouvelle Russie détruiront l’essentiel des forces de Kiev présentes sur son territoire, s’ouvrant, les routes vers Marioupol, Kharkov, Odessa et Dniepropetrovsk, où des soulèvements locaux, permettront de chasser Igor Kolomoïski et ses milices du « Pravy Sektor ». La Nouvelle Russie étendra ainsi ses frontières et recouvrera la partie la plus riche de l’Ukraine. Dans le pire de cas, les combats continuent autour de Lougansk et de Donetsk, et la crise économique et énergétique forcera de toute manière Kiev à s’assoir à la table des négociations. Ajoutons que des actes de rebellions et de sabotage commencent à se produire sur le reste du territoire ukrainien ce qui obligera Kiev, si cela se répète, à diluer encore plus ses maigres effectifs. Ces actes de guérilla ont eu lieu à Odessa, Nikolaïev et Marioupol, pourtant sous le contrôle des milices de « Pravy Sektor ». Même à Jitomir, des actes importants de sabotage dans une usine d’armements ont été dénoncés par le gouvernement ukrainien.

Parallèlement, le mouvement des mères de soldats, dont nous parlions dans notre dernière analyse, prend de plus en plus d’ampleur. C’est le cas à Lvov, à Ternopol et Ivano Frankovsk (les vidéos dans ces deux villes ont été effacées par Youtube…) toujours dans l’ouest de l’Ukraine. Rappelons que dans cette région, les électeurs ont voté massivement pour Porochenko, donné comme le Président de la paix. Le problème des soldats tués ou disparus va aller en s’amplifiant. Nous pensons, comme Oleg Tsarev, que les pertes de l’armée ukrainienne sont dix fois plus nombreuses que celles annoncées officiellement, soit environ 4500 soldats depuis le début du conflit. Les différents témoignages des soldats ukrainiens confirment le manque de munitions, de nourriture et d’eau. En ce qui concerne les réfugiés ukrainiens qui ont choisi de partir vers Kiev et non pas vers Moscou, ils se retrouvent SDF, sans aucune structure prévue pour les accueillir, et sont même considérés comme des ennemis.

Cette situation devient de plus en plus intenable pour Kiev qui, bien que les chaines russes soient censurées, ne peut contrôler internet. Les habitants de Kiev font désormais semblant de croire la propagande télévisée. Ne nous y trompons pas. Tout en étant parfaitement au courant de ce qui se passe dans l’est de l’Ukraine, les Kiéviens ne veulent pas savoir. L’atmosphère à Kiev est donc assez délétère, car si la propagande ment, alors Maïdan est à l’origine des pires massacres en Ukraine depuis la deuxième guerre mondiale et ses participants sont complices de cette extermination de masse, au moins par leur passivité. Cette propagande n’évite d’ailleurs pas le ridicule. Ainsi, la clochardisation de Maïdan, que nous évoquions dès le mois de mars, est désormais mise sur le compte d’une opération du FSB par le ministre de l’intérieur, Arsen Avakov en personne. Encore plus grotesque fut l’organisation d’une exposition à Kiev des armes prises à Slaviansk. Il s’agissait de prouver que ces armes provenaient de Russie. Le problème est que, le type d’armes et les dates de leur fabrication, prouvent en fait, qu’elles sont en Ukraine depuis 30 ans… Les journalistes russes ont eu du mal à cacher leur amusement.

À cela s’est ajouté le fait que 16 soldats ukrainiens ont trouvé refuge en territoire russe et y ont été soignés dans un hôpital de Gukovo, dans l’oblast de Rostov. Les rédactions des médias français ont donné l’ordre de ne pas évoquer cette information. De la même manière, la mort, pendant son interrogatoire, d’un journaliste ukrainien anti-Maidan, Sergeï Dolgov, a été passé sous silence. Il avait été enlevé, le 18 juin, par le bataillon « Dnepr. 1 » du « Pravy Sektor » à Marioupol, et il avait été emmené à Dniepropetrovsk, le fief d’Igor Kolomoïski, pour y être torturé.

La destruction du Boeing 777 malaisien comme symbole du délitement de l’État et de l’armée ukrainienne

Au moment où nous nous apprêtions à mettre cet article en ligne, la DCA ukrainienne a détruit, une nouvelle fois, un avion de ligne civil au-dessus de son territoire. La première fois en octobre 2001, Kiev avait d’abord nié, puis avait attendu une semaine pour reconnaître sa responsabilité. Gageons que le processus sera identique même si, étant données les circonstances, il prendra plus de temps. Cela a donné l’occasion à Pierre Servent de raconter tout et n’importe quoi, comme à son habitude. Réjouissons-nous qu’un de ses amis l’ait prévenu de ses âneries, entre sa réponse au Figaro et son interview sur France 2. Dans la même catégorie de pseudo expert, on trouve François Heisbourg, pourtant membre de la Fondation pour la Recherche Stratégique. Ce Danube de la pensée militaire ignore que les BUK en service dans l’armée ukrainienne sont une version ancienne et ne sont pas « très modernes » (introduits en 1998), que les « séparatistes » n’en n’ont récupéré qu’un exemplaire et qu’ils n’ont jamais réussi à le faire fonctionner. Mais même si cela avait été le cas, quelle serait la faisabilité du tir. Le BUK M1-2 peut détecter et détruire une cible dans un rayon de 45 km jusqu’à une altitude de 25000 mètres. Pour un avion de ligne volant à 10500 mètres à 950 km/h, cela suppose une fenêtre détection et de tir de 4 minutes environ. C’est donc tout simplement impossible pour un seul système et même très difficile pour plusieurs batteries de missiles. Ce qui veut dire que contrairement à ce que racontent les pseudo-experts dans la presse française, le BUK n’est pas le seul suspect. Les systèmes S-200 (celui utilisé en 2001) ou S-300, ou encore la chasse ukrainienne sont des coupables tout à fait possibles. La palme de l’analyse la plus stupide revient comme toujours à Bruno Tertrais (encore la FRS… Par pitié rendez-nous Isabelle Facon). Incapable de faire la différence entre un AK-47 et un T-90, L’homme nous avait déjà vendu avec passion et conviction les armes de destruction massive en Irak. Il récidive pour Le Figaro en nous confirmant qu’il ne sait pas lire une carte.

Avec des conseillers de ce niveau, notre ministère de la Défense a du souci à se faire.

Xavier Moreau

Crédit photo : photoswebpm via Flickr (cc)

À propos de l'auteur

Saint-Cyrien et officier parachutiste, titulaire d'un DEA de relations internationales à Paris IV Sorbonne, spécialisé sur les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Fondateur d'une société de conseil en sûreté des affaires, installé en Russie depuis 14 ans, travaillant également sur l'Ukraine, le Kazakhstan et la Serbie.

 

http://www.realpolitik.tv/2014/07/republique-bananiere-dukraine-episode-2-saison-2/

 

Ukraine Est, le génocide. Des étrangers y vont même pour le plaisir de tuer !

 

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CRASH AERIEN. Vol MH17 de la Malaysia Airlines: ce controleur aérien qui a trahi Kiev

Posted on juil 18, 2014 @ 13:14

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alexPar Alexandre Sivov


Un contrôleur aérien de l’aéroport Boryspil à Kiev, de nationalité espagnole, connu sous le pseudo Carlos Spainbuca a fait des révélations que Kiev aura du mal à nier. En accusant précipitamment les pro-russes, Kiev montrait clairement qu’il avait quelque chose à cacher…


voixSelon ce contrôleur, les militaires ukrainiens ont envoyé un rapport au gouvernement de Kiev où ils ont indiqué que le missile sol-air qui a abattu le Boeing 777 de la Malaysia Airlines a été lancé hors du territoire contrôlé par les rebelles. Il affirme que l’avion pourrait avoir été abattu par un missile ukrainien. Carlos Spainbuca explique :

"Les chasseurs ukrainiens ont accompagné le Boeing 777 trois minutes avant sa disparition  de l’écran radar ";

"Kiev l’a abattu, Kiev devrait chercher les coupables chez lui. Nous avons la confirmation que Kiev l’a abattu, nous connaissons clairement ça";

"Ici, les militaires du haut commandement savent et disent que ce ne sont pas les forces pro-russes qui ont fait ça, l’armée a confirmé qu’il y avait un ordre, mais nous ne savons pas d’où il vient";

"Il y a quelques jours, j’ai tweeté que, ici, les militaires à Kiev veulent se révolter contre l’actuel président. Il est possible que Timochenko soit le commanditaire";

"L’espace aérien est fermé".

Cette affaire risque d’être explosive…

 

http://allainjules.com/2014/07/18/crash-aerien-vol-mh17-de-la-malaysia-airlines-ce-controleur-aerien-qui-a-trahi-kiev/

 

 

Actualité sur un blog que j'apprécie beauoup:

 

 

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Was Ukraine’s Ministry of Interior behind the Downing of Malaysian Airlines MH17?

http://nsnbc.me/2014/07/19/ukraines-ministry-interior-behind-downing-malaysian-airlines-mh17/

 

Michel Chossudovsky (CRG) : A division of Buk missile systems of the Ukrainian Armed Forces was, according to Pravda, deployed to the Donetsk Oblast on July 15, two days before the downing of the Malaysian Airlines MH17 flight. The Buk missile system has the capabilities of downing an aircraft flying at 35,000 feet. 


While the Pravda report remains to be confirmed, Russian Defense sources confirm the presence of several missile batteries in the Donesk Oblast operated by the Ukraine armed forces:

‘The Ukrainian military has several batteries of Buk surface-to-air missile systems with at least 27 launchers, capable of bringing down high-flying jets, in the Donetsk region where the Malaysian passenger plane crashed, Russian Defense Ministry said”(RT, July 17, 2014)

MH17_2014-07-17Of significance, the Prosecutor General of Ukraine Vitaliy Yarema confirmed that the Donesk rebels do not have Buk or S 300 ground to air missiles which could have downed the plane.

According to the Kiev Post report: “Ukrainian prosecutor general says militants did not seize Ukrainian air defense launchers”

Members of illegal armed units have not seized air defense launchers of the Ukrainian Armed Forces in Donetsk, Ukrainian Prosecutor General Vitaliy Yarema said. (Kiev Post)

Yarema also confirmed that according to military sources:

“After the passenger airliner was downed, the military reported to the president that terrorists do not have our air defense missile systems Buk and S-300,” (quoted by Itar-Tass).

This disclaimer is pro forma. It comes from official sources and can easily be reversed at a later date as part of the propaganda campaign directed against the Donbass rebels.

Yet what appears to be contradictory in these various statements is that immediately after the downing of MH17, an adviser to the Ukrainian Minister of Internal Affairs Mr. Anton Gerashchenko stated categorically that the Malaysia Airlines Boeing 777 MH17:

“had been downed by an air defense missile system Buk” (without however mentioning who was behind the missile operation)

BUK_missile_CRGAccording to the Ukraine Interfax News Agency Anton Gerashchenko, “said on Facebook that the plane was flying at an altitude of 33,000 feet when it was hit by a missile fired from a Buk launcher.” According to the Strait Times:

Mr Gerashchenko was quoted as saying: “A civilian airliner travelling from Amsterdam to Kuala Lumpur has just been shot down by a Buk anti-aircraft system… 280 passengers and 15 crew have been killed.”

How could he have known what type of missile system had brought down the plane?  His statement contradicts that of the Ukrainian military.

Gerashchenko runs a ministry of interior propaganda program at the  www.stopterror.in.ua website. See also http://uacrisis.org/anton-gerashhenko/

Click on the map to view it in full size.

Click on the map to view it in full size.

How could he have been privy to this information of a military nature prior to the conduct of an investigation on the ground? Unless the Ministry of the Interior  was directly involved.

It should be noted that the Ministry of Interior, largely under the control of  the two Neo-Nazi parties Svoboda and Right Sector is responsible for “internal” military operations directed against rebel forces in Lugansk and Donbass, in coordination with the Armed Forces. The Ministry oversees both The Interior Troops of Ukraine (Внутрішні війська України, Vnutrisni Viys’ka Ukrayiny (VVU )) as well the National Guard (integrated by Right Sector militia).


The Spanish Air Controller’s Report at Kiev Borisol Airport


According to the controversial report of the Spanish air controller at Kiev Borisol airport  there was an unexplained change of course of the Malaysian MH17 flight which took the aircraft directly over the Eastern Ukraine warzone.

The Spanish air controller intimates that the order to down the aircraft came from the Ministry of the Interior (Ministry of Internal Affairs) and not from the Military.

He also said that the MH17 flight was escorted by Ukrainian fighter jets minutes before it was downed.

“The fighters flew close to 777, up to 3 minutes before disappearing from the radar, just 3 minutes”

It is worth noting that the presence of the Ukraine fighter jets reported by the Spanish air traffic controller was confirmed by eyewitness reports in the Donetsk region.

What is of significance is that the announcement of the downing of the aircraft (by a missile) by Kiev was almost immediate.

According to the Spanish air controller, the air control tower was informed of the downing of the aircraft at 12.00 hours, approximately ten minutes after it disappeared from the radar screen (11.50 hours). How could they have known unless they had concrete details on how it was shot down?

“Malaysia Airlines B777 plane just disappeared [from the radar] and Kiev military authority informed us of the downing, How they knew?”

According to air traffic controller, the information did not emanate from the Ministry of Defense:

“Interior Minister knew what the fighters were doing in the area, the defense minister didn’t.”

“Members of the Military confirm. It was Ukraine, but still do not know where the order came from”

“For those who do not know, Let’s say, there are military under the orders of the defense minister and military under the orders of Interior Minister”

The Spanish air traffic controller intimates that there were members of the military who were taking orders from the Ministry of the Interior:

“The military under the orders of Interior Minister knew what happened all the time .”

“Military commanders here (ATC) control tower, confirm that the missile is from the Ukrainian army,”

Despite Washington’s accusations, pointing a finger at Russia and the “pro-Russian rebels”, the facts point to The Ministry of Interior’s VVU.

From official statements one has the distinct impression that there are profound divisions both within the government and the Ukraine Armed Forces as well as between various factions within the military.

The truth is being suppressed.  The Spanish Air Traffic Controller has the object of death threats. He and his family were deported from Ukraine on orders of the Kiev regime.


Below we indicate relevant sections of the Spanish Air Traffic Controller’s Twitter messages:

11:48 – 17 de jul. de 2014 El avión B 777 voló escoltado por 2 cazas de ukraine hasta minutos antes, de desaparecer de los radares,

The B777 plane flew escorted by Ukraine jet fighter until 2 minutes before disappearing from the radar,

11:54 – 17 de jul. de 2014 Sí las autoridades de kiev, quieren decir la verdad, esta recogido 2 cazas volaron muy cerca minutos antes , no lo derribo un caza

“If kiev authorities want to tell the truth, It´s gathered, 2 jet fighters flew very close minutes before, wasn’t downed by a fighter”

12:00 – 17 de jul. de 2014 Nada más desaparecer el avión B 777 de Malaysia Airlines la autoridad militar de kiev nos informo del derribo, como lo sabían?

“Malaysia Airlines B777 plane just disappeared and Kiev military authority informed us of the downing, How they knew?”

12:00 – 17 de jul. de 2014 A los 7:00 minutos se notificó el derribo, más tarde se tomó la torre nuestra con personal extranjero q siguen aquí

“7:00 minutes after [plane disappeared], the downing was notified, later our tower was taken with foreigner staff, they still here ”

12:01 – 17 de jul. de 2014 En los radares esta todo recogido, para los incrédulos, derribado por kiev, aquí lo sabemos y control aéreo militar también

“all this is gathered in radars, to the unbelieving, shot down by kiev, here we know it and military air traffic control also”

13:15 – 17 de jul. de 2014 Aquí los mandos militares manejan y admiten que militares a otras órdenes, pudieron ser, pero no, los pro-rusos

“Here the military commanders are in control and admit that the military could be following other orders , but not the pro-Russians”

13:29 – 17 de jul. de 2014 El ministro del interior si conocía que, hacían los cazas en la zona, el ministro de defensa no, .

“Interior Minister knew what the fighters were doing in the area, the defense minister didn’t.”

13:31 – 17 de jul. de 2014 Militares confirman que fue ukraine, pero se sigue sin saber de donde vino la orden

“Members of the Military confirm It was Ukraine, but still does not know where the order came from”

13:36 – 17 de jul. de 2014 Hace dias lo dije aquí, militares de kiev querían alzarse contra el actual presidente, esto puede ser una forma, a las órdenes de timoshenko

“Days ago I said here, kiev military wanted to rise against the current president, this may be a way, ordered by timoshenko [following timishenko orders]”

13:38 – 17 de jul. de 2014 Los cazas volaron cerca del 777, hasta 3 minutos antes de desaparecer de los radares, solo 3 minutos

“The fighters flew close to 777, up to 3 minutes before disappearing from the radar, just 3 minutes”

13:43 – 17 de jul. de 2014 Se cierra el espacio aéreo

“Airspace closed”

13:45 – 17 de jul. de 2014 Se cierra el espacio aéreo, por miedo a más derribos

“Airspace is closed, more downings feared”

15:17 – 17 de jul. de 2014 Control militar entrega ahora mismo de forma oficial que el avión fue derribado por misil

“military control now officially [say] the plane was shot down by missile”

15:23 – 17 de jul. de 2014 El informe oficial firmado por las autoridades militares de control de kiev ya lo tiene el gobierno,,,, , derribado

“Government has the official report signed by the control military authorities in Kiev,,,, [plane] shot down”

15:26 – 17 de jul. de 2014 En el informe se indica de donde abría salido el misil, y se especifica que no proviene de las autodefensa en las zonas rebeldes

“The report indicates where the missile had come out [from], and specified is not from the selfdefence in rebel areas”

15:34 – 17 de jul. de 2014Los radares militares si recogieron los datos del misil lanzado al avión, los radares civiles no

“Military radar collected data from missile fired to the plane, civilian radars didn’t”

15:36 – 17 de jul. de 2014 Los altos mandos militares no ordenaron el lanzamiento del misil, ,,alguien se le fue la mano en nombre de ukraine

“military high command did not gave the order to fire the missile, someone screw it ine the name of ukraine”

15:38 – 17 de jul. de 2014 Para el que no lo sepa, digamos así, hay militares a las órdenes del ministro de defensa y militares a las órdenes del ministro del interior

“For those who do not know, Let’s say, there are military under the orders of the defense minister and military under the orders of Interior Minister”

15:38 – 17 de jul. de 2014 Los militares a las órdenes del ministro del interior conocían en cada momento lo que sucedió, .

“The military under the orders of Interior Minister knew what happened all the time .”

16:06 – 17 de jul. de 2014 Mandos militares aquí (ATC) torre de control, confirman que el misil es del ejercito de ukraine,

“Military commanders here (ATC) control tower, confirm that the missile is from the ukranian army,”

[we are informed that the Spanish Air controller's Twitter account has been suspended]

Michel Chossudovsky, Centre for Research on Globalisation - Edt. CH/L – nsnbc

Recommended, nsnbc investigative report:

Malaysia Airlines Flight MH17 Lured Into A Death Trap?

 

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Est de l’Ukraine - 18 juillet 2014 - Une situation humanitaire extrêmement difficile bien trop méconnue

19 juillet, par anonyme

Ukraine-situation-humanitaire2-33213.jpg

Les organisations internationales de défense des droits de l’homme n’accordent pas suffisamment d’attention à la catastrophe humanitaire dans l’est de l’Ukraine, a indiqué jeudi la déléguée russe aux droits de l’homme Ella Panfilova.

 

Ukraine - Russie - 20 juillet 2014 - Les nazis de Kiev ont 27 systèmes de DCA dans la zone du crash du Boeing !

 

Sur le site de Lucien Pons

 

 

 

Sur le site du Comité Valmy


rubon29.jpg

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L'avion de Poutine quasi identique au MH17 est passé au même endroit 37 minutes avant

 

  • Et si Poutine avait été visé ? L'assassiner au-dessus d'une région pro-russe en plein conflit, une aubaine et un rêve d'occidentaux...

    L'avion de Poutine quasi identique au MH17 est passé au même endroit 37 minutes avant

    Le vol MH17 de Malaysian Airlines suivait une trajectoire quasi identique à celle du jet du président russe Vladimir Poutine peu de temps avant le crash qui a fait 295 victimes, selon des sources citées par l'agence de presse Interfax. 

    « Je peux dire que l'avion de Poutine et le Boeing de la Malaysian Airlines se sont croisés au même point et au même échelon, à proximité de Varsovie, sur un échelon de 330-m, à une altitude de 10 000 mètres. Le jet présidentiel se trouvait à cet endroit à 16h21 heure de Moscou, et l'avion de la Malaysian Airlines à 15h44 heure de Moscou », a déclaré une source à l'agence de presse sous condition d'anonymat. 

    « Les contours des deux avions sont similaires, les dimensions linéaires sont également très similaires ; quant à la couleur, à forte distance, ils sont quasi identiques », a ajouté la source. 

    Le vol MH17, qui a décollé d'Amsterdam à destination de Kuala Lumpur et qui transportait 295 passagers, s'est écrasé en Ukraine. 

    Le vol commercial devait pénétrer dans l'espace aérien russe à 17h20 heure locale, mais ne l'a jamais fait, a déclaré une source de l'industrie d'aviation russe citée par Reuters. 

    L'avion s'est écrasé à 60 km de la frontière ; il avait un signal d'urgence, selon une source citée par ITAR-TASS.

  • Poutine passe 37 minutes, mais le MH17 a 15 minutes de retard, donc celui aurait dû se trouver devant à seulement 22 minutes.

  • Le système BUK ukrainien étrangement opérationnel ce 17 juillet (Ministre de la Défense russe) (WikiStrike)

    http://fr.sott.net/article/22258-Crash-du-Boeing-777-l-avion-du-president-Poutine-la-cible-d-un-missile-ukrainien

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Ukraine: vous avez dit "révolution" ?

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Ukraine: Je fais un rêve ! + Infos non alignées sur la situation en Ukraine .

Merci la Russie pour ses bienfaits ! D-day, mythe pour la propagande de guerre

Ukraine: Les néo-nazis mercenaires pour l'impérialisme américano-européiste

Ukraine : La Révolution fomentée par Soros et l'UE en direct (TV direct) .

  Ukraine,ce qu'on vous cache. Le rôle d'Israël, de Soros. Crimée et Ukraine

 

 

 

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Par La Voix de la Russie | L’enquête officielle sur la catastrophe du Boeing-77 en Ukraine peine à commencer, mais ce terrible accident est déjà servi à toutes les sauces à des fins de propagande.
Et dans ce domaine, BFMTV bat tous les records d'intox ! (eva)
.
Les Etats-Unis alimentent la guerre civile en Ukraine avec la désinformation
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A voir aussi :

 

Le nouveau « califat » du XXIe siècle

Un djihad mondial contre les BRICS ?

par Alfredo Jalife-Rahme

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  • : Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
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  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
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