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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 04:23
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wikileaks

http://bluetouff.com/2010/12/03/acceder-a-wikileaks/


 

Wikileaks une révolution médiatique

ou une subtile propagande ?


Par Résistance 71, 05 Décembre 2010

Depuis les dernieres fuites de Wikileaks le monde est une fois de plus partagé en deux entre les adorateurs inconditionnels de ce qui semble être une révolution médiatique, déclanchée par l’organisation Wikileaks et les villipendeurs de “punks” qui trahissent les secrets d’états et pourraient mettre en danger la sécurité des personnels impliqués dans les guerres impérialistes en cours.

Un monde divisé, une fois de plus: quelle aubaine !

En ce qui nous concerne, nous ne nous plaçons bien sûr pas dans la catégorie des villipendeurs, mais nous ne sautons pas non plus joyeusement dans le train en marche des groupies de l’opération Wikileaks / Julian Assange. Nous préférons la voie du milieu, celle de la prudence.

Pourquoi ? Parce qu’il y a trop de questions auxquelles ils seraient important de répondre avant que d’endorser somme toute aveuglément, une ligne de résistance a l’ordre établi définie par Wikileaks et son créateur Julian Assange.

Notre but ici, n’est pas d’apporter des réponses aux questions que nous allons poser, car il est encore trop tôt pour avoir toutes les données du mystere Wikileaks. Nous allons ici évoquer des informations connues et moins connues pour poser une série de questions dont les futures réponses seront a notre sens primordiales quant a la validation des actions de l’organisation.

La question principale que chacun devrait se poser est la suivante: Wikileaks est-elle une opération légitime dans sa mission, divulgant des informations confidentielles voire secretes, de maniere non biaisées, afin d’amener une transparence (terme récurrent chez Wikileaks) sur le modus operandi de la politique et de l’économie globale et ainsi permettre aux peuples d’avoir acces a une information leur permettant d’effectuer des choix politiques quant a la gestion de leurs nations respectives ?

 

Que sait-on de Wikileaks ?

 

Nous savons que l’organisation a été créee en 2006 et son site internet mis en ligne en 2007. Créée par Julian Assange et John Young (parti en 2007 pour créer cryptome.org apres avoir dénoncer l’affiliation de Wikileaks avec la CIA pour son financement. Il s’est rétracté par la suite mais reste toujours tres critique vis a vis de l’organisation qu’il a co-créée). Nous verrons par la suite que Wikileaks ne peut plus être dissocié de son emblématique créateur Julian Assange, citoyen australien au passé tres intéressant a bien des titres.

Une des missions de Wikileaks comme stipulé sur son site internet est: “d’exposer en priorité les régimes oppressifs en Asie, de l’ex-bloc soviétique, de l’Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orient”, ce qui peut tout de même paraître assez réducteur dans l’objectivité et la promesse de transparence fournie au public.

Ces régions du globe ont-elles a elles seules l’apanage de l’oppression ? Quid de l’occident impérialiste ?

Le comité des conseillers de Wikileaks (advisory committee) est composé de personnalités, outre Assange lui-même sur lequel nous reviendrons, tres intéressantes telles que les Chinois Wan Dan affilié a la NED (National Endowment for Democracy, branche de l’USAID et vitrine de la CIA pour les campagnes de propagande a l’étranger) et Xiao Qiang, lui affilié a l’université de Californie Berkeley, proche de la mouvance tibétaine en exil et de la fondation George Soros (milliardaire américain, grand gourou des hedge funds, et qui fit fortune lors de l’attaque spéculative ciblée sur les monnaies est-asiatiques en 1997), directeur de radio Free Asia financée par Georges Soros et Ben Laurie, ex-patron de la cybersécurité de Google, compagnie qui par son implication avec InQtel, organe cybernétique de la CIA et avec la NSA (National Security Agency, l’équivalent états-uniens de notre DCRI, mais avec beaucoup, beaucoup plus de moyens), fait partie de la nébuleuse du renseignement américain. Que font tous ces gens affiliés au renseignement et a la spéculaition financiere au coeur de Wikileaks ?

Si nous analysons le logo de Wikileaks et son utilisation dans des campagnes publicitaires (notemment les fonds d’écran d’ordinateurs téléchargeables depuis leur site internet) que peut-on voir:

  • Dans les deux parties du sablier sont representées deux cartes identiques. Ces cartes représentent une zone spécifique du monde particulierement importante dans le contexte géopolitique actuel: l’Afrique, le Moyen-Orient et toute l’Eurasie. Pourquoi ce choix représentatif, a deux reprises ? Pourquoi ignorer le reste du monde?
  • Un autre logo de Wikileaks représente un aigle stylisé bleu sur fond blanc avec le mot “wikileaks” dessous, aigle que l’on retrouve sur un fond d’écran a télécharger. L’aigle de tout temps a été le symbole de l’impérialisme des Romains a l’empire US aujourd’hui en passant par Napoléon et les fascismes du XXeme siecle.
  • Deux autres fonds d’écran téléchargeables représentent l’un la muraille de Chine, l’autre des poupées russes sur la place rouge a Moscou, qui liberent le sablier logo de Wikileaks. L’implication des images et la symbolique sont évidentes. Sont-ils les ennemis déclarés ?

Venons-en maintenant a Julian Assange, si médiatique et médiatisé alors qu’il ne devrait pas même être connu si le protocole du secret au sein d’un réseau qui se veut évasif était respecté pour demeurer efficace.

 

Que sait-on d’Assange ?

 

Issu d’une famille de théâtre itinérant en Australie, il fréquente pas moins de 37 différentes écoles dans sa jeunesse. Mere remarié avec un membre de secte basée pres de Melbourne, elle passe une bonne partie de la jeunesse du jeune Julian a fuir son second compagnon, qui est le pere du demi-frere d’Assange. Assange prend l’habitude tres jeune donc de bouger en permanence. Il devient tres vite un expert en informatique et un hacker. Son nom de guerre est “mendax” qui veut dire en latin “menteur” ou “falsificateur”. Est-ce prémonitoire ?

A l’age de 20 ans, il est pris la main dans le sac dans l’acte de hacker dans le systeme du géant de la téléphonie canadien Nortel. Il ne sera pas condamné. Son talent technologique, couplé au fait qu’il fut pris, a certainement pu jouer un rôle dans son “recrutement” éventuel par une ou plusieurs agences de renseignement, qui n’en serait pas a leur premier succes d’enrôler des “contributeurs” par le moyen du chantage et de l’offre d’impunité.

L’avocat d’Assange est Mark Stephens, qui est un avocat qui travaille beaucoup avec l’ Open Society Institute de George Soros (dont le nom apparait décidément beaucoup dans l’entourage immédiat de Wikileaks et d’Assange).

Assange crée avec Young Wikileaks en 2007, Young quitte l’organisation pour créer cryptome.org qui fait un boulot similaire de Wikileaks, mais avec beaucoup moins de publicité. Il déclare en partant que Wikileaks a trop de liens avec la CIA. Il se rétractera plus tard. Qu’en est-il vraiment ?

Assange se veut être un pourfendeur de l’opacité des pratiques politiques et économiques de notre temps. De toutes ?… Rien n’est moins sûr, N’a t’il pas déclaré dans une interview a un quotidien de Belfast en Irlande du Nord a propos du 11 Septembre qu’il était “constemment ennuyé que les gens soient distraits par de fausses conspirations, comme celle du 11 Septembre, quand nous donnons les preuves de véritables conspirations concernant les guerres ou la fraude financiere de masse.”

Il est assez clair donc pour Assange qu’il y a les bonnes conspirations: les siennes, celles dont ils s’occupent, et les autres qui n’ont aucun intérêt, dont celle bien sûr du 11 Septembre.

Si Wikileaks et Assange voulaient avoir un gramme (ou beaucoup plus !) de crédibilité, qu’ils publient 200,000 documents secrets sur le 11 Septembre, sans filtrage et qu’a l’instar du climategate de Novembre 2009 qui vit s’effondrer la these frauduleuse érigée en dogme du réchauffement climatique anthropique, ces documents fassent une fois pour toute la lumiere sur l’evenement le plus important de ces 60 dernieres années. Sans le 11 Septembre, il n’y aurait pas de Wikileaks, sans le 11 Septembre, Résistance 71 ne serait vraisemblablement pas la non plus.

Avec Wikileaks, tout tourne sur la médiatisation d’Assange, simple question: pourquoi faire braquer les feux de la rampe sur soi-même alors que la discrétion devrait être de mise. Pourquoi mettre un nom et un visage sur un “réseau de résistance” a l’establishement ?… Par pur souci de transparence ? Vraiment ?

D’apres le journaliste d’enquête américain Wayne Madsen, lui-même ancien de la NSA et spécialiste en électronique et en technologie de l’information, le niveau de sécurité pour avoir acces aux documents fuités depuis des mois est tres important et le cloisonnement entre le visionage de documents confidentiels ou secrets et la possibilité de les copier est insurmontable. Les documents ont pour lui été délibérément “fuités” apres un triage préalable, par des personnels ayant une clearance de haut niveau dans le systeme.

Concernant les informations “fuitées”, elles sont invariablement envoyées au cinq mêmes médias, tous assujettis a l’ordre établi: Le New York Times pour les Etats-Unis, Le Monde pour la France, le Guardian pour le Royaume Uni, le Spiegel pour l’Allemagne et El Pais pour l’Espagne, ce qui couvre bien sûr les langues majeures occidentales.

Il est a noter ici, que le New York Times en 2009 avait refusé de publier les e-mails du ClimatGate dénonçant les malversations et la subjectivité entourant la “science” sur le réchauffement climatique anthropique, obtenus par fuitage de milliers de courriers électroniques en provenance de la base de données de l’université d’East Anglis au RU, siege scientifique du GIEC. Le motif du refus de publication était que ces courriels avaient été obtenus illégalement. Soit ! Qu’en est-il des infos de Wikileaks ?… Une illégalité devient elle plus “légale” pourvu qu’elle éclaire des choses qui arrangent bien du monde malgré les apparences ?

Encore une question que nous pensons être intéressante.

Invariablement bien évidemment, chaque “révélations” et diffusion de Wikileaks fait l’objet d’une campagne de démonisation officielle d’Assange de la part des politiques et médias effarouchés (ce sont tous de bons comédiens) d’une part, et une campagne de glorification du héros de l’information des temps moderne de l’autre. Ceci dit, jusqu’ici, Assange a toujours voyagé comme si de rien n’était, donné des conférences de presse dans moults pays, récemment a Londres. Interpol s’intéresse a lui ?

Voyons la suite des évenements. Sera t’il arrêté ?… Traduit en justice ? Assassiné ? Vaut-il mieux en faire un martyr qu’un forçat ?

Depuis trois ans, Assange voyage énormément; Wikileaks a vraisemblablement des frais considérables de l’intérieur comme a l’extérieur. La sécurité coûte cher… Autre question pertinente:

D’ou vient l’argent qui finance Wikileaks dans son entiereté ?

Des dons en ligne ?… Vraiment ?… Comme la campagne d’Obama qui a été payée par les quelques dollars envoyés par les supporteurs ?… Vraiment ?… Si Goldman Sachs fut le plus gros contributeur de la campagne d’Obama, nous verrons un jour que George Soros est tres certainement un gros contributeur financier de Wikileaks. Si c’est le cas, pourquoi ? et quel est le lien entre Soros et les services de renseignement?

Wikileaks a déja annoncé que les prochaines “fuites” concerneront des banques majeures américaines. Il sera tres intéressant de voir de qui il s’agit et surtout… Y aura t’il des révélations également contre l’empire de la spéculation de Soros ? Ou les prochaines fuites seront-elles toutes contre ses concurrents ?

Les paris sont ouverts !

Autre question que nous pensons pertinente au sujet du contenu des informations fuitées: ces informations ne revelent rien de fondamental que nous ne sachions déja, au mieux le plus souvent des confirmations, par contre elles sont toutes orientées vers une tendance émergente: tenter de diviser le monde musulman sur une base officielle ou qui se veut comme telle. Etablir un consensus contre l’Iran avec les “bons musulmans” des pays du Golfe soutenant la position dure contre l’Iran et les “mauvais musulmans” en qui on ne peut avoir confiance car ils pactisent avec le totalitarisme iranien: la Turquie et le Pakistan. Par contre, pas un mot, pas une fuite incriminant Israel, ce  qui fit dire de suite a leur premier ministre Netanhyaou que “rien n’était contre Israel et qu’en fait ces révélations nous étaient favorables.”

N’est-ce tout cela pas cousu de fil blanc ?

 

A qui profite vraiment le crime ?

 

Finalement, le buzz soulevé par ces “fuites” une fois de plus met les feux de la rampe sur la toile. Nous pouvons déja entendre la réthorique liberticide qui clouera au pilori l’internet comme étant le responsable de manquements graves a la sécurité des nations et qui porte atteinte a la sécurité des états. Certains politiciens, industriels et banquiers vont se lever comme un seul homme pour demander plus de contrôle sur une information “devenue folle”. Tout cela n’est peut-être que le début de la course de la boule de neige en bas de la montagne.

Depuis bien longtemps, les “élites” oligarchiques ploutocrates veulent museler l’information émanant de l’internet plus avant. Wikileaks est certainement en train d’apporter l’eau suffisante au moulin des censeurs et des totalitaires pour qui l’internet dans sa forme actuelle est devenu l’ennemi mortel.

Et si c’était cela la mission de Wikileaks et d’Assange ? Être les catalyseurs de la future nuit cybernétique.

L’avenir nous donnera plus d’éléments de réponses a toutes ces questions, mais en attendant, il serait bien prudent de ne pas trop s’emballer en faveur d’une entité qui se veut le héraut de la transparence, mais qui a développé une sérieuse culture de l’opacité.

 

 

Références sur le sujet:


http://www.youtube.com/watch?v=CfdfFd5_nBo&feature=player_embedded

http://www.sott.net/articles/show/212302-Wanted-by-the-CIA-The-man-who-keeps-no-secrets

http://www.economicpolicyjournal.com/2010/11/zbigniew-brzezinski-who-is-really.html

http://www.belfasttelegraph.co.uk/lifestyle/features/wanted-by-the-cia-wikileaks-founder-julian-assange-14880073.html

http://www.youtube.com/watch?v=P0sK4TjcUd4&feature=player_embedded

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22222

http://www.newsofinterest.tv/audio_pages/alex_jones/_100401_w_madsen.php

http://dprogram.net/2010/04/02/video-wayne-madesn-covers-wikileaks-story-police-state-news-on-the-alex-jones-show/

http://www.daily.pk/cia-mossad-and-soros-behind-wikileaks-19280/

Cet article a été publié à décembre 5, 2010 à

 

http://resistance71.wordpress.com/2010/12/05/media-et-propagande-lenigme-wikileaks/

 

 

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Wikileaks ou la guerre de l'information

 

 

 

Attaques informatiques, pressions politiques... Tout est bon pour mettre hors ligne le site qui divulgue les notes diplomatiques américaines. C'était sans compter sur la rébellion des internautes.

Une image issue de WikiLeaks.ch (DR) Une image issue de WikiLeaks.ch (DR)

WikiLeaks ou "la première guerre de l'information". L'expression a été lâchée par l'essayiste américain John Perry Barlow. "La première guerre de l'information est maintenant engagée. Le terrain de cette bataille est WikiLeaks. Vous êtes les troupes", écrit-il sur Twitter.

Sur le même sujet

Un message aujourd'hui repris par le groupe de hackers des Anonymous qui appellent tous les internautes à s'engager et "se battre [pour] le futur de l'Internet". Un discours belliqueux qui reflète la tension entre les pro- et les anti-WikiLeaks.

Avec la divulgation au compte-gouttes de 251.287 notes diplomatiques américaine confidentielles, le site WikiLeaks ne s'est pas fait que des amis, loin de là... La manœuvre a largement été dénoncée par les Etats-Unis, parlant de "crime". Un message repris à l'international par de nombreux pays. "Il faut qu'on soit très solidaires au niveau des Etats pour lutter contre ce qui est une menace" contre "l'autorité et la souveraineté démocratique", a insisté le porte-parole du gouvernement français, François Baroin.

 

Pressions politiques, attaques informatiques et interdits bancaires


Les Etats-Unis se sont échinés à entraver les divulgations de WikiLeaks. Amazon a, par exemple, cessé d'héberger WikiLeaks à la suite d'une requête du sénateur américain Joe Lieberman, sans plus d'explications, laissant planer un soupçon de pressions politiques. Par la suite, la société américaine EveryDNS.net a tout simplement effacé le nom de domaine "wikileaks.org", arguant d'attaques informatiques incessantes contre le site. Des attaques bien réelles, mais qui ne suffisent pas à légitimer la suppression d'un nom de domaine déposé.

Depuis le début de ses révélations, WikiLeaks est la cible de nombreux pirates qui tentent de rendre le site inaccessible. Des pirates personnifiés par le hacker nationaliste Jester qui a revendiqué batailler contre "WikiLeaks [qui] met en danger la vie de nos soldats".

Après les cyber-attaques, WikiLeaks a dû jouer avec les interdits bancaires. Le premier a été le service de paiement en ligne PayPal qui a décidé de "restreindre de façon permanente l'accès au compte utilisé par WikiLeaks", alors que la société collectait de nombreux dons faits à l'organisme. Par la suite, MasterCard et Visa ont bloqué toute transaction vers le site.

 

Appel au boycott et au DDoS


Il n'en fallait pas plus pour que de nombreux internautes se soulèvent en faveur de WikiLeaks. Un certain nombre d'entre eux ont ainsi créé des "sites miroirs", permettant de toujours garder une version accessible du site. De même, l'ensemble des documents révélés ne cesse de s'échanger via les réseaux peer-to-peer, en particulier sur le site The Pirate Bay, afin de ne jamais disparaître.

Par ailleurs, le groupe de hackers des Anonymous a affiché un soutien clair à WikiLeaks, appelant les internautes à "boycotter" PayPal et même à l'attaquer avec des déni de service (DDoS) visant à saturer le site en requêtes. Le blog officiel de la société a ainsi été mis hors ligne, avant des attaques contre le site officiel Paypal.com.

Un appel à "retirer tous ses dollars" de PayPal a également été lancé par le site The Pirate Bay, s'inspirant de l'initiative d'Eric Cantona pour les banques.

Enfin, le site officiel de MasterCard a également été mis hors ligne après plusieurs attaques revendiquées par les Anonymous. La nouvelle cible étant le site Visa.com.

 

La France, relai des Etats-Unis


En France, WikiLeaks soulève également son lot de réactions. Du côté du gouvernement, le ministre chargé de l'Economie numérique, Eric Besson, a réclamé la fin de l'hébergement du site par le Français OVH, réfutant toute "censure".

Une "action [qui] ne semble se baser sur aucune loi qui rende le site illégal", souligne le Parti Pirate. Au contraire, "elle semble se baser sur la préservation des élites dirigeantes que la divulgation des informations en possession du site WikiLeaks pourrait mettre à mal", avance le parti.

"C'est la première fois que nous observons une tentative de censure à l'échelle internationale d'un site dont la vocation première est la transparence", s'est indigné Reporters Sans Frontières. "Nous ne pouvons qu'être sidérés par le fait que des pays comme la France et les États-Unis alignent soudain leur politique en matière de liberté d'expression sur celle de la Chine", a poursuivi RSF.

L'hébergeur OVH a saisi les tribunaux sur la "légalité ou pas de ce site sur le territoire français". Autant à Lille qu'à Paris, les tribunaux de grande instance ont rejeté les requêtes, renvoyant OVH devant ses responsabilités. Un répit, avant une nouvelle tentative d'entrave...

"Deux camps s'affrontent dans un combat qui pourrait être l'un des plus importants que nous ayons à mener pour l'avenir de nos démocraties", résume enfin la Quadrature du net.

 

(Boris Manenti - Nouvelobs.com)

 

 

Lire aussi :

 

Ce que la saga de Wiki nous enseigne (Paul Craig Roberts)

 

Le feuilleton de Wikileaks : Un non-événement (Pr Eddine Chitour)

 

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