Moscou accuse le Kosovo d’être un facteur de déstabilisation mondiale
Moscou a accusé le 22 novembre dernier la province serbe occupée, autoproclamée « indépendante » en 2008, d’être un facteur de déstabilisation non seulement dans les Balkans mais pour toute la région de l’Europe du sud-est et même au-delà. En mai dernier, des informations avaient déjà filtré concernant des camps d’entrainements implantés au Kosovo destinés à former des groupes armés destinés à combattre pour l’opposition en Syrie (voir ici).
« Des groupes organisés d’Albanais du Kosovo ainsi que des volontaires sont envoyés en Syrie pour participer aux combats aux côtés de l’opposition. Auparavant, il y a eu des informations annonçant que des terroristes combattant aux côtés de l’opposition syrienne étaient formés sur le territoire du Kosovo », a expliqué le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch.
Ces informations confirment la thèse de Moscou selon laquelle la République autoproclamée du Kosovo, en « contournant les principes et normes du droit international », constitue un « facteur de déstabilisation » pour toute la région, a-t-il estimé.
Cette zone grise des Balkans, province historique serbe albanisée de force, reste dans les faits un protectorat sous l’égide des Etats-Unis et des euromondialistes. Une zone de non-droit international qui sert de base avancée dans le flanc européen pour les menées subversives occidentalistes.