Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
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Publié par Sauvons l'Ecole Les fonctionnaires vont pouvoir être licenciés Le décret sur "la réorientation professionnelle" des fonctionnaires d'Etat a été publié mardi 16 novembre au journal…
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Depuis qu'ont été dévoilés, département par département, les arbitrages sur la carte scolaire pour la rentrée de septembre 2011, parents d'élèves et enseignants multiplient les manifestations, occupations d'écoles et pétitions. Fermetures de classes et suppressions de postes soulèvent l'incompréhension et parfois la colère face à « une logique purement comptable ». Une logique qui rejoint la stratégie « managériale » que développe depuis une dizaine d'années le gouvernement pour tenter d'affaiblir le statut des enseignants, un corps traditionnellement revendicatif.
« Dynamique et réactif », « disponible », « grand sens de l'autorité naturelle, alliant fermeté et souplesse », « ouverture d'esprit », « capacité à mener des projets », « capacité à innover ». Les exigences des employeurs qui déposaient à la veille de l'été 2010 leurs « fiches de recrutement » sur Internet n'étonnent guère. Plus inhabituelle, cependant, est la catégorie professionnelle à laquelle ils s'adressent : les enseignants. Un bouleversement ? Pas vraiment.
Depuis une petite dizaine d'années, différents ministres se sont évertués à accommoder le service public de l'Education nationale aux principes du management « moderne ». Avec la volonté d'imiter le modèle de relations sociales du secteur privé, en transformant chaque établissement en petite entreprise autonome.
Annoncé à bas bruit par le ministre de l'éducation, M. Luc Chatel, au cours des Etats généraux de la sécurité à l'école, en avril, le programme Clair (Collèges et lycées pour l'ambition, l'innovation et la réussite) constitue le dernier avatar de cette « révolution ». Encore expérimental et restreint à une centaine d'établissements « concentrant le plus de difficultés en matière de climat scolaire et de violence », ce dispositif donne la possibilité aux chefs d'établissement de « recruter les professeurs sur profil ». En d'autres termes, les enseignants, y compris les détenteurs du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (Capes) ou de l'agrégation, seront désormais nommés sans passer par le mouvement national de mutations qui leur garantissait depuis des décennies une indépendance d'action par rapport à leur direction administrative.
Autre mesure essentielle du dispositif : « Un préfet des études est désigné pour chaque niveau. Elément central de la cohérence des pratiques, du respect des règles communes et de l'implication des familles, il exerce une responsabilité sur le plan pédagogique et éducatif. » Avec la création de ces « préfets », sorte de contremaîtres, une hiérarchie intermédiaire voit ainsi le jour dans le corps des enseignants, jusqu'à présent relativement égalitaire.
Derrière le prétexte d'une consensuelle lutte contre la violence scolaire, « les choses sont claires, si je peux me permettre ce jeu de mots, grimace M. Willy Leroux, professeur de technologie depuis seize ans à Grande-Synthe, près de Dunkerque. Cette réforme est là pour remettre en cause notre statut » - un statut hérité des années 1950 (...)
Lire la suite de cet article de Gilles Balbastre, publié dans Le Monde diplomatique d'octobre 2010 :
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/10/BALBASTRE/19740
Les fondements de l’Education dans le monde
[Extrait de http://www.alterpresse.org/spip.php?article211] Depuis Hegel, on sait que l’homme s’est auto-créé à partir de son travail. L’homme objectif est le résultat de son propre travail. Marx a ainsi reconnu le grand mérite de la Phénoménologie [...]