Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
Sarkozy, un cow-boy américain
pour détruire la France éternelle,
par eva R-sistons
Sarkozy l'Américain. La France éternelle, la France de Rousseau ou de Jaurès, la France Gaullienne, est dirigée par un fervent supporter de l'oncle Sam. Merci les Médias aux ordres des banksters anglo-saxons, qui nous ont vendu ce produit labellisé yankee. Et bien sûr en nous cachant le contenu du produit...
Et maintenant, via Wikileaks, ce brouilleur de cartes mais qui révèle quelques vérités, comme la sauvagerie de la guerre contre l'Irak ou les options atlantistes de Sarkozy, nous savons. Nous découvrons. Plus aucun doute n'est permis, un homme a pris la tête de la France pour l'américaniser ! Et la faire passer sous les fourches diaboliques de l'OTAN, bras armé des Etats-Unis. La boucle est bouclée !
Portrait de Sarkozy. Petit, complexé, hargneux, vindicatif, tyrannique, éducation catholique et origine juive, avocat d'affaires - attention, terrain glissant : le ver, avec Sarkozy ou Copé, est dans le fruit français: bon communiquant au service de l'oligarchie financière - , se pique de devenir Président de la République. Il n'aime pas la France (sa femme non plus, d'ailleurs), mais il la dirige. Terrible hold-up sur un pays: Le Président est un agent de l'Etranger, chargé de priver notre pays de sa souveraineté et de ses valeurs pourtant universellement reconnues et appréciées. Fini le rayonnement de la France, elle appartient (outre au Medef et au CRIF, donc à Israël) aux Etats-Unis. En réalité, disons-le : Aux Anglo-Saxons, dont l'objectif est la domination totale du monde (avec ses ressources), et des peuples (au détriment de leurs libertés et de leurs droits). La preuve: Le premier voyage de Sarkozy, après la révérence à un Bush décrié par tous, a été pour l'Angleterre de sa pas toujours gracieuse majesté. Vous vous en souvenez ? Ce jour-là, ce fut l'entente cordiale (avec en prime une élégante Carla), chantaient en choeur les Médias. Sans claironner, évidemment, que la France venait de vendre sa souveraineté... à quel prix, au fait ? La suite, vous la connaissez: Défense commune, ou presque, et donc... défense des mêmes intérêts, militaro-financiers. On voudrait tuer la France, qu'on ne s'y prendrait pas autrement !
Sarkozy est un prototype américain. Tout y est : Pas de culture, pas d'éducation, il se croit tout permis, mentalité de parvenu, obsédé par la réussite et par l'argent, et bien sûr par le clinquant. Il a sa "limousine" américaine: Un avion à la mesure de sa ridicule arrogance. Pire encore : Sa mentalité est celle d'un cow-boy. Les différends se règlent par la force, pas par la diplomatie. Et il part, avec dans sa valise la France (et toujours, d'ailleurs, pour la petite histoire, un dirigeant du CRIF), à la conquête des USA. Massacre à la tronçonneuse: Des migrants, des réfugiés, des Roms, des chômeurs, des pauvres, des ouvriers, des salariés, des malades, des retraités, des fonctionnaires, des intellectuels, des artistes, des contestataires, des agriculteurs, des Arabes, des Musulmans, des élus de gauche, des journalistes libres... liste non exhaustive, tout passe à la moulinette. Bonnes gens, v'la le cow-boy, vitupérant, tirant en tous sens, et rouge de plaisir à l'idée de se farcir des adversaires, suivez mon regard, Sarkozy a pris la tête de la croisade contre l'Iran de la même manière que de Villepin avait défendu une certaine idée de la paix et de la France à l'ONU (guerre Irak).
Sarkozy-Darwin
La France des Lumières est devenue celle de Darwin: Une jungle dans laquelle les plus forts écrasent les plus faibles. Sans pitié. Sauvagerie totale ! Et en avant la destruction de l'Etat protecteur, le pays est livré aux Tapie et aux Bettencourt, et malheur à ceux qui ne sont pas d'accord: En garde-à-vue musclée ! L'école ? pour les plus riches. La santé ? Pour les plus riches. La retraite ? Dorée pour les nantis, épuisement et mort précoce pour les autres, une disparition juteuse pour les Frères Sarkozy bénéficiaires d'une réforme des retraites, et de la dépendance, bientôt sur-mesure. Et pour couronner le tout, les citoyens dressés les uns contre les autres, même au tribunal: Jury populaire contre juges... Ne cherchez pas, tout devient américain: Même le plaider coupable ! La sauvagerie au pouvoir... A quand le rétablissement de la peine de mort pour les perdants ?
Malheur aux pauvres, aux faibles, aux mal-nés, aux gens de couleurs, honneur aux riches ! Bouclier fiscal pour les uns, violence sociale pour les autres. Et une Justice condamnée à être douce envers les privilégiés, impitoyable envers les petits délinquants... Ce fut d'ailleurs la première mesure de Sarkozy, avec le bouclier fiscal : en faveur des cols blancs (et dorés).
Règne de la force aveugle, culte de l'argent, et chevauchées épiques: Voici la France qui participe aux aventures impériales, et par exemple en Irak elle envoie des mercenaires contre les résistants, et en Afghanistan des occupants de terres stratégiques... sans oublier l'apothéose finale, nucléaire, via l'Iran. Un cow-boy adore les bastons. Tant pis si elles se terminent mal !
Pire encore: Non seulement Sarkozy est américain, mais néo-conservateur bon teint, comme son ami Bush. Plus républicain que lui, tu meurs ! Et à l'image des plus réacs: D'un Cheney ou d'une Sarah Palin.
La France vendue à l'Etranger. Je le répète: Crime de haute trahison. Intelligence avec l'ennemi, ou avec le faux ami. Bradage de ses trésors culturels, de ses biens, et même de ses secrets militaires... Jusqu'où cela ira-t-il ?
Allons, bon peuple de France, réveille-toi ! Les banksters sont tes ennemis, mais pas seulement...
eva R-sistons à l'intolérable
http://r-sistons.over-blog.com
http://jeunes.dlr06.org/index.php?2009/10/21/33-sarkozy-l-otan-et-de-gaulle
On m'envoie ça :
Dans les coulisses du pouvoir, il y a ceux mis au devant de la scène, ceux qui restent dans l’ombre et, surtout, ceux des tréfonds que nul n’entrevoit jamais. Qui connaît Frank George Wisner ? Ce senior américain, diplomate et homme de réseaux, pourrait bien être la clé pour expliquer l’ascension fulgurante de Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat français bénéficie là du meilleur conseiller occulte pour jouer un rôle dans la marche du monde. A condition que le Président continue de servir avant tout les intérêts de l’Empire américain, que celui-ci soit dirigé par Bush ou Obama.
« Un néo conservateur américain à passeport français » : la formule cinglante d’Eric Besson au sujet de Nicolas Sarkozy, formulée en vue de la campagne électorale de 2007, demeure d’une lucidité implacable. Le nouveau ministre chargé de l’immigration n’ira sans doute plus remettre en question le patriotisme de son mentor. Il n’en demeure pas moins que le mystère du succès rapide dans la conquête du pouvoir suprême par Nicolas Sarkozy passe par l’analyse de son rapport personnel aux Etats-Unis.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-secret-americain-de-nicolas-50256
http://ile-de-groix.info/blog/spip.php?article3522
On savait la fascination du président français pour une Amérique qu’il connaît d’ailleurs bien peu, et le peu qu’il connaît bien mal, représentation de clichés éculés et désormais dépassés, quand ils n’ont pas été toujours faux. De ce point de vue Wikileaks ne nous apprend pas grand chose. Le Monde vient de faire une synthèse instructive de ces fausses confidences. Par delà le portrait limpide d’un bonhomme d’un simplisme consternant qui voit dans l’Amérique autoritaire et paternaliste (ce en quoi il n’a pas tort, et c’est ce qui est intéressant dans son américanolâtrie) le substitut freudien d’un père parti quand il avait quatre ans et qui ne lui a jamais dit ni d’aller ranger sa chambre ni d’aller finir ses devoirs, il y a la confirmation que l’alignement de la France sur les Etats-Unis relève au mieux d’un parti-pris idéologique, au pire d’un caprice d’adolescent immature préoccupé à mettre bas, pour exister, un héritage gaullien trop grand pour lui.
Passons sur les considérations peu amènes sur la vie privée cascadante de Nicolas, qui lui aurait barré toute carrière politique outre-Atlantique. Sur le fond et des sujets plus essentiels pour la nation, on a confirmation que, quelque soient ses protestations ultérieures, nous aurions eu Sarkozy président de la République dès 2003, l’armée française se rejouerait un remake de la Bataille d’Alger à Sadr City et dans les faubourgs de Bagdad. L’opposition résolue de nos généraux, au diapason de l’opinion publique, aura dissuadé le nouvel élu de trop insister par la suite. Mais ses visites aux Etats-Unis et ses entretiens avec les cercles les plus néoconservateurs, notamment à l’automne 2006 où il taxa d’arrogant le refus de la France et se répandit contre son pays et sa diplomatie, n’étaient ni innocentes ni protocolaires. Cela n’empêchait pas le candidat Sarkozy d’affirmer crânement le 14 janvier 2007 que « Jacques Chirac a fait honneur à la France quand il s’est opposé à la guerre en Irak, qui était une faute », puis, une fois élu, que « La France était, grâce à Jacques Chirac, et demeure hostile à cette guerre. »
Mais il y a la guerre d’Afghanistan, qu’un chef d’état-major français qualifiait de merdier dans lequel la France n’avait rien à faire, quelques semaines à peine avant que Sarkozy ne nous y replonge. Et il a décidé cela en négation de son engagement vis-à-vis des électeurs, pris entre les deux tours de l’élection présidentielle, là où les paroles comptent. Souvenons-nous, c’était le 26 avril 2007 sur France 2 : « La présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisif. – (Arlette Chabot) Même s’il faut poursuivre une présence pour empêcher les Talibans de revenir au pouvoir… ? – Je vous ai dit qu’elle était ma réponse […] Le président de la République (Chirac) a pris la décision de rapatrier nos forces spéciales et un certain nombre d’éléments. C’est une politique que je poursuivrai. Et de toute manière si vous regardez l’histoire du monde, aucune armée étrangère n’a réussi dans un pays qui n’était pas le sien. Aucune, quelque soit l’époque, quelque soit le lieu. » Il ne s’agissait pas seulement de poursuivre la politique de son prédécesseur, il s’agissait d’expliquer pourquoi cette guerre est historiquement une ânerie.
Or ce qu’indiquent les documents diplomatiques américains, c’est que Nicolas Sarkozy nous mentait effrontément pour être élu, et avait déjà pris la décision de faire au moins cette guerre-là pour plaire à Washington. Si nous étions adeptes des grands mots, celui de forfaiture s’imposerait. Et concernant l’Iran, dossier dans lequel la France joue les va-t’en-guerre avec d’autant plus d’aisance qu’elle n’a plus les moyens nécessaires à une participation, même symbolique, à une action contre la Perse, le mot duplicité s’impose. Qui affirmait le 26 février 2007 sur BFM TV son opposition à une intervention, précisant que « quand on voit ce qui se passe avec l’Irak, qui peut croire que c’est une perspective crédible ? », ajoutant que les Etats-Unis étaient dans une « impasse » ?
Concernant l’OTAN, les militaires français, qui ne cachaient pas leur perplexité devant la perspective d’une réintégration, peuvent désormais s’épargner le ridicule de trouver, a posteriori et sur ordre, des justifications controuvées. Les documents américains montrent que Nicolas Sarkozy l’avait décidée avant même son élection, qu’il n’était même pas question pour lui d’en discuter. La conséquence, bien visible, est double : d’une part aucune contrepartie n’a été obtenue puisque les Américains, à qui le candidat avait fait cette promesse, n’ont rien lâché, le fait étant par avance acquis. Mais les dictateurs chinois, libyens et autres, qui profitent des piètres talents de négociateur du président français, agissent de même depuis mai 2007. D’autre part, Nicolas Sarkozy n’a même pas fait semblant d’ouvrir un débat sur la question, et il ne faut pas s’étonner qu’aujourd’hui les Français cherchent les raisons de leur retour dans l’OTAN.
Ce n’est pas tant que nos troupes soient sous commandement US, sans que notre président n’ait son mot à dire lorsqu’il s’agit de virer et remplacer celui qui commande à nos troupes en Afghanistan, qui est grave : c’est l’adoption inutile à contretemps des standards américains, technologiques bien sûr malgré leur échec après 30 ans de RMA et de Transformation, mais aussi bureaucratiques qui assèchent nos forces d’un millier d’officiers désormais ronds-de-cuirs qui font défaut sur le terrain.
Que dire alors du Livre Blanc de 2008 rédigé par une commission Mallet dont les membres furent sélectionnés en proportion de leur allégeance atlantiste, commande du prince où l’on invente un concept stratégique de résilience tiré de la psychanalyse de salon ? Discours dont on réalise la vacuité et l’inanité malgré une littérature acrobatique qui tente d’y mettre de la consistance, qui a rouvert la voie à une résurgence de l’extrême droite, mélangeant délibérément guerre étrangère et sécurité intérieure, voyant derrière chaque Beur des quartiers un Taliban en puissance ; discours que l’armée ne peut accepter sans devoir un jour intervenir sur le territoire national, alors qu’elle sait que, historiquement et constitution-nellement, elle ne le peut pas.
Ceci étant dit, ou plutôt redit, et comme je l’avais écrit il y a trois ans dans mon Sarko l’Américain, l’avantage du personnage est sa consternante prévisibilité, à l’image de tous ceux qui se coulent dans le déterminisme le plus étriqué. Il en avait donné un avant-goût six mois avant son élection, dans un retentissant entretien paru dans Philosophie Magazine, où il définissait la liberté uniquement sous l’angle de la transgression (ce en quoi il n’est finalement qu’un gamin de banlieue…) : il vient de récidiver la semaine dernière, en faisant du « non » systématique le signe du caractère responsable. Dès lors que la politique d’une vieille nation millénaire semble être rabaissée au rang de travaux pratiques du premier cours de première année de psychanalyse appliquée, l’étape suivante de cet homme qui se cherche encore la soixantaine venant sera, après la recherche du géniteur, celle du meurtre du père. « Ce sera le jour où Nicolas Paul Stéphane Sarkozy de Nagy-Bocsa trouvera la force et le courage de dire en notre nom à tous : Merde à l’Amérique ! ». Dans l’intervalle, Wikileaks aura été utile, non pour nous apprendre quoique ce soit que nous ne sachions déjà, mais pour nous confirmer que, depuis mai 2007, la France perd du temps, et que dans ce monde qui bouge trop vite, ce retard risque de lui être fatal.
http://americanparano.blog.fr/2010/12/03/wikileaks-sur-sarko-l-americain-10106885/