Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
Bonjour
Parfois, les faits suffisent. Je viens de publier dans mon blog http://r-sistons.over-blog.com un article concernant la situation au Tibet; il se passe exactement le même type d'événements que dans d'autres régions du monde, que l'Occident cherche à normaliser pour en faire des Etats alignés sur "sa" conception de la démocratie libérale.
La désinformation est trop scandaleuse. Alors, je vous joins des articles pour rétablir la vérité. Ca suffit l'intoxication des esprits ! Nous avons tous droit à une information honnête, libre, non partisane. Au nom de la démocratie, justement. Qui est surtout un vain mot dans la bouche de ceux qui prétendent la promouvoir.... de force, à travers le monde !
Ce qui se passe au Tibet est significatif : Une partie du monde, menée par les Etats-Unis, cherche à dominer l'autre partie, c'est à dire en fait tous les peuples, les uns après les autres. La Georgie, l'Ukraine, le Kosovo, l'Irak, l'Afghanistan... sont déjà passés sous les fourches caudines de l' Occident, demain le Tibet, l'Iran, la Syrie, le Liban, la Palestine, le Venezuela, Cuba, la Bolivie, etc, doivent en faire autant. Comme dit Bush, " nous avons besoin de bases partout dans le monde " - et notamment actuellement au Kosovo, la dernière recrue - , afin de " propager la paix " ! Et pendant ce temps, les peuples sont sacrifiés à la volonté de certaines puissances, remplies d'orgueil, de suffisance, de cupidité.
L'Axe du Mal n'est décidément pas celui qu'on croit, ou plutôt que les Médias aux ordres veulent nous laisser croire !
Bonne lecture, Eva
Tandis que le gouvernement Français, et ça aussi c'est scandaleux, honore par une distinction le Président de Reporters sans Fronfières - Imposture sans frontières ! - , l' UNESCO lui envoie un camouflet cinglant ! ( voir plus loin )
Comme quoi, aujourd'hui, il vaut mieux être sponsorisé par la CIA, à l'instar du Tibet, ou de Reporters sans Frontières - de notoriété publique pour ce dernier - qu' indépendant !
Honte à notre société prétenduement démocratique ! Eva
[^] fil: > Civilisation.... ou barbarie ? |
16 janvier 2008 , par donki |
Merci pour ce texte d’une intelligence extreme et qui nous fait honneur , intelligence qui en grande partie a deserté les médias traditionnels, a la solde de qui nous savons ; je m’empresse de faire suivre ce lien a mon entourage, encore merci pour votre contribution a ce que vous nommez a juste titre la CIVILISATION. ENFIN CELLE QUE NOUS ATTENDONS DE TOUT COEUR. |
La CIA : "C'est nous qui avons préparé l'insurrection au Tibet" |
La préparation de la révolte armée a duré des années, sous la direction des services secrets américains, la CIA. C’est écrit noir sur blanc dans « The CIA's Secret War in Tibet » (La guerre secrète de la CIA au Tibet) de Kenneth Conboy (University Press of Kansas, 2002, 300 pages), un ouvrage à propos duquel le spécialiste de la CIA, William Leary, écrit : « Une étude excellente et impressionnante sur une importante opération secrète de la CIA durant la guerre froide. » |
Tibet : pour la liberté, avec la CIA ? En 1951, les communistes prenaient le pouvoir au Tibet. Au cours des deux siècles qui avaient précédé, pas un seul pays au monde n’avait reconnu le Tibet comme un pays indépendant. Durant ces deux cents ans, la communauté internationale avait considéré le Tibet comme une partie intégrante de la Chine ou, du moins, comme un État vassal. En 1950 déjà, l’Inde disait que le Tibet était une composante de la Chine. L’Angleterre qui, il y a quarante ans, occupait pourtant une position privilégiée au Tibet, suivit la position indienne au pied de la lettre. Seuls les États-Unis se montrèrent hésitants. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, ils considérèrent le Tibet comme appartenant à la Chine et ils freinèrent même l’Angleterre dans ses avances au Tibet. Mais, après la guerre, les États-Unis voulurent faire du Tibet un rempart religieux contre le communisme. Contrairement à ce qui se passa avec la question coréenne, ils furent complètement isolés. Ils ne purent mettre sur pied la moindre coalition internationale. En 1951, la majorité de l’élite tibétaine elle-même, y compris l’Assemblée générale élargie, accepta l’accord négocié avec la Chine à propos d’une « libération pacifique ». Mais cela changea lorsque, en 1956, les autorités décidèrent d’appliquer une réforme agraire dans les territoires tibétains de la province de Sichuan. L’élite locale n’accepta pas qu’on touche à ses propriétés et droits. Cela allait mener au soulèvement armé de 1959. La préparation de la révolte armée avait duré des années, sous la direction des services secrets américains, la CIA. C’est écrit noir sur blanc dans « The CIA's Secret War in Tibet » (La guerre secrète de la CIA au Tibet) de Kenneth Conboy (University Press of Kansas, 2002, 300 pages), un ouvrage à propos duquel le spécialiste de la CIA, William Leary, écrit : « Une étude excellente et impressionnante sur une importante opération secrète de la CIA durant la guerre froide. » Un autre livre, « Buddha's Warriors – The story of the CIA-backed Tibetan Freedom Fighters » (Les guerriers de Bouddha – L’histoire des combattants tibétains de la liberté soutenus par la CIA), de Mikel Dunham (Penguin, 2004, 434 pages) explique comment la CIA a transféré des centaines de Tibétains aux États-Unis, les a entraînés et armés, a parachuté des armes sur le territoire, a enseigné aux gens comment ils pouvaient se servir d’armes à feu tout en étant à cheval, etc. La préface de cet ouvrage a été rédigée par « Sa Sainteté le dalaï-lama ». Sans doute ce dernier considère-t-il comme un honneur le fait que la rébellion séparatiste armée ait été dirigée par la CIA. Dans cette préface, il écrit : « Bien que je croie que la lutte des Tibétains ne puisse être remportée que par une approche à long terme et des moyens pacifiques, j’ai toujours admiré ces combattants de la liberté pour leur courage et leur détermination inébranlables. » (page XI) Réactions tibétaines et internationales lors de la prise de pouvoir par les communistes, en 1951, Infortibet, 14 janvier 2008. en néerlandais: http://infortibet.skynetblogs.be/post/5433093/tibetaanse-en-internationale-reacties-bij-de- Le « Cirque de l’ombre : la CIA au Tibet », un documentaire revu, Infortibet, 5 février 2008. Compte-rendu en néerlandais: http://infortibet.skynetblogs.be/post/5512204/het-schaduwcircus-de-cia-in-tibet-een-documen |
La CIA sponsor du Dalaï Lama |
Jean-Paul Desimpelaere | ![]() |
Patrick French, alors qu'il était directeur de la « Free Tibet Campaign » (Campagne pour l'indépendance du Tibet) en Angleterre, a été le premier à pouvoir consulter les archives du gouvernement du Dalaï-Lama en exil. Il en a tiré des conclusions étonnantes. |
Les Chinois ont-ils liquidé les Tibétains ? http://www.solidaire.org/ 31-05-2006 Il en est arrivé à la conclusion dégrisante que les preuves du génocide tibétain par les Chinois avaient été falsifiées et il a aussitôt donné sa démission en tant que directeur de la campagne pour l'indépendance du Tibet (1). Dans les années soixante, sous la direction du frère du Dalaï-Lama, Gyalo Thondrup, des témoignages furent collectés parmi les réfugiés tibétains en Inde. French constata que les chiffres des morts avaient été ajoutés en marge par après. Autre exemple, le même affrontement armé, narrée par cinq réfugiés différents, avait été comptabilisée cinq fois. Entre-temps, le chiffre de 1,2 million de tués par la faute des Chinois allait faire le tour du monde. French affirme que ce n'est tout bonnement pas possible : tous les chiffres concernent des hommes. Et il n'y avait que 1,5 million de Tibétains mâles, à l'époque. Il n'y en aurait donc quasiment plus aujourd'hui. Depuis, la population a augmenté pour atteindre presque 6 millions d'habitants actuellement, soit presque deux fois plus qu'en 1954. Chiffre donné et par le Dalaï-Lama et les autorités chinoises, étonnamment d'accord pour une fois. Les observateurs internationaux (la Banque mondiale, l'Organisation mondiale de la santé) se rangent d'ailleurs derrière ces chiffres. N'empêche qu'aujourd'hui encore, le Dalaï-Lama continue à prétendre que 1,2 million de Tibétains sont morts de la faute des Chinois. Le dalaï-lama est-il une sorte de pape du bouddhisme mondial ? Ici, il convient de relativiser les choses. 6 % de la population mondiale est bouddhiste. C'est peu. En outre, le dalaï-lama n'est en aucun cas le représentant du bouddhisme zen (Japon), ni du bouddhisme de l'Asie du Sud-Est (Thaïlande), ni non plus du bouddhisme chinois. Le bouddhisme tibétain représente seulement 1/60e de ces 6 %. Et, enfin, il existe de plus au Tibet quatre écoles séparées. Le Dalaï-Lama appartient à l'une d'elles : la « gelugpa » (les bonnets jaunes). Bref, un pape suivi par peu de fidèles religieux, mais par beaucoup d'adeptes politiques… Qui sont ses sponsors ? De 1959 à 1972 : - 180.000 dollars par an pour lui personnellement, sur les fiches de paie de la CIA (documents libérés par le gouvernement américain ; le dalaï-lama a nié la chose jusqu'en 1980). - 1,7 million de dollars par an pour la mise en place de son réseau international. Ensuite le même montant a été versé via une dotation du NED, une organisation non gouvernementale américaine dont le budget est alimenté par le Congrès. Le Dalaï-Lama dit que ses deux frères gèrent « les affaires ». Ses deux frères, Thubten Norbu (un lama de rang supérieur) et Gyalo Thondrup avaient été embauchés par la CIA dès 1951, le premier pour collecter des fonds et diriger la propagande et le second pour organiser la résistance armée. La bombe atomique indienne : le bouddha souriant Dès le début, c'est-à-dire quand il est devenu manifeste que la révolution chinoise allait se solder par un succès en 1949, les USA ont essayé de convaincre le dalaï-lama de gagner l'exil. Ils mirent de l'argent, toute une logistique et leur propagande à sa disposition. Mais le dalaï-lama et son gouvernement voulaient que les États-Unis envoient une armée sur place comme ils l'avaient fait en Corée et ils trouvèrent donc la proposition américaine trop faible. (Modern War Studies, Kansas University, USA, 2002). En 1959, les Etats-Unis parvenaient quand même à convaincre le dalaï-lama de quitter le Tibet, mais il fallait encore convaincre l'Inde de lui accorder l'asile. Eisenhower proposait un « marché » à Nehru : l'Inde acceptait le dalaï-lama sur son territoire et les Etats-Unis octroyaient à 400 ingénieurs indiens une bourse d'études afin qu'ils s'initient à la « technologie nucléaire » aux États-Unis. Le marché fut accepté2. En 1974, la première bombe A indienne fut affublée du surnom cynique de… « bouddha souriant »3. 1 “Tibet, Tibet”, P.French, Albin Michel, 2005. 2 Le major américain William Corson, responsable des négociations de l'époque, Press Trust of India, 10/8/1999. 3 Raj Ramanna, ancien directeur du programme nucléaire de l'Inde, 10/10/1997, Press Trust of India. |
Le gouvernement israélien s'est réveillé un beau jour et a décidé de boycotter une chaîne de télévision. Cela nous était déjà arrivé par le passé avec la BBC, dont la programmation et le ton critique à l'égard d'Israël n'étaient pas du goût de nos responsables des relations publiques. Aujourd'hui, c'est Al-Jazira qui est dans la ligne de mire du ministère des Affaires étrangères. Cette chaîne d'information se voit critiquée pour ses comptes rendus sur le nombre élevé de morts palestiniens, notamment des enfants et des bébés, tombés sous les tirs de l'armée israélienne. Pour les responsables israéliens, la chaîne adopte un point de vue propalestinien et pro-Hamas et fait de la propagande, notamment en montrant inlassablement des corps d'enfants filmés en gros plan. Dans le même temps, la chaîne évoquerait à peine les souffrances vécues côté israélien dans les villes comme Sderot et Ashkelon. Plusieurs journalistes israéliens ont immédiatement pris la défense de la chaîne arabophone et condamné ce boycott. A juste titre, car aucun gouvernement ne devrait pouvoir entraver le travail des journalistes, même si leurs reportages ne sont pas du goût de certains membres du cabinet ministériel. En réalité, Al-Jazira n'a même pas besoin de ce soutien. La chaîne peut parfaitement se passer de ces responsables cravatés et de leurs discours abscons pour couvrir la situation sur le terrain. Cela vaut d'ailleurs dans tous les domaines couverts par les chaînes de télévision et la presse. En fait, il est même dommage de ne pas observer davantage de boycotts de la part d'organes officiels, car cette mise à l'index est en réalité un honneur pour tout journaliste. Cela signifie qu'il remplit effectivement sa mission de représentant de l'opinion publique et non de porte-parole du gouvernement ou des lobbies. Les journalistes sont par nature des opposants au gouvernement, c'est leur rôle dans une démocratie et ils devraient être aussi critiques qu'intransigeants envers le gouvernement, les élites économiques et le système légal. Voilà une vérité presque universelle : un journaliste boycotté est un bon journaliste. Tous les confrères que je respecte et que j'apprécie ont déjà été boycottés au moins une fois dans leur carrière. Généralement, les journalistes ainsi stigmatisés prennent cela avec le sourire et continuent leur travail au service de la vérité, notamment pour prouver qu'ils n'ont pas besoin de la coopération de tel ou tel organe officiel pour parler de lui. Les informations fournies par les porte-paroles officiels se limitent généralement à faire les louanges de leurs supérieurs et de taire les échecs et la corruption de leur administration. Le problème, ce n'est donc pas Al-Jazira mais les médias et les journalistes qui ne sont jamais boycottés par le gouvernement. Cela signifie peut-être qu'ils ne sont pas assez critiques et exigeants. Voici donc un dernier conseil aux consommateurs d'informations, lecteurs et téléspectateurs : méfiez-vous des journalistes bien en cour. |
Avi Weinberg, secrétaire général du Conseil israélien de la presse |