Célébration des 60 ans d'israël ?
Avec l'appui des intellectuels ?
Pour beaucoup, Israël est un Etat
terroriste (terrorisme d'Etat)
Faut-il collaborer ?
Eva
Eva, Réponse au Communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme : "Les organisateurs doivent faire preuve d’ouverture pour favoriser le dialogue", sur http://bibliobs.nouvelobs.com/2008/03/07
Oui, ainsi que le rappelle un commentateur (voir §), il est temps d’inviter au Salon du Livre les courageux Palestiniens, qui vivent une "shoah" (pour reprendre l’expression d’un ministre israélien) qui ne dit pas son nom, lente mais sûre, et qu’ils soient invités d’honneur. Pour leur courageuse résistance, et pour renvoyer en pleine figure au monde son parti-pris en faveur de la puissance israélienne, et son indifférence face au génocide commis par ceux-là mêmes qui en ont été victimes.
Que le monde littéraire s’associe à cette manifestation est une honte ; que le gouvernement français s’y associe, rien d’étonnant. Comme chacun sait, après avoir eu à sa tête des dirigeants indépendants, notre pays est aujourd’hui gouverné par des néo-sionistes. C’est très grave qu’un pays indépendant perde sa liberté, son esprit des Lumières, sa spécificité, pour se soumettre à un groupe n’ayant en aucune façon en vue les intérêts de la France.
Je suis écrivain professionnel, j’ai été publiée par des éditeurs de renom, je ne m’associerai jamais à cette honte suprême dans le pays des Droits de l’Humain. Nous avons fait reculer l’état d’apartheid sud-africain par le BOYCOTT des produits du pays, qu’attendons-nous pour boycotter un état militaire, raciste, prédateur, à l’occasion d’une manifestation culturelle ? Au lieu de cela, nous le célébrons, nous l’honorons, nous intellectuels ? Quelles sont nos valeurs ?
"Politique de civilisation" ? Non, La BARBARIE est à nos portes. Hélas !
Resaisissons-nous ! Ou alors, allons-nous être comme les pseudo intellectuels d’aujourd’hui (dépendants de leur origine, un esprit de clocher contraire à l'indépendance et à l’esprit de résistance d’un authentique intellectuel), des soutiens inconditionnels de l’intolérable ? Ainsi, tout se meurt, aujourd’hui ? Même l’esprit de résistance à l’intolérable ?
Je suis humaniste, femme de paix, née d’un mère ukrainienne d’origine juive, et je suis contre les communautarismes, les guerres, le libéralisme prédateur, les totalitarismes (dont celui, actuel, de la pensée), les intégrismes... Je me battrai jusqu’au bout pour la Justice, la paix, la solidarité, la communion des civilisations. Contre les néocons intégristes et fascistes qui dominent la planète, pour son malheur.
J’appelle nos frères et soeurs juifs HUMANISTES, éclairés, à organiser le boycott de ce Salon scandaleux, ou à exiger que conjointement, au nom de la JUSTICE, on commémore aussi les 60 ans d’oppression des Palestiniens. Encore hier, je lisais que leurs voisins empoisonnaient leurs sources d’eau pour les liquider....
Liquider ? Un mot qui ne rappelle étrangement une certaine Shoah des Juifs, des Tsiganes, des Témoins de Jehovah, des communistes, des personnes handicapées, des homosexuels.... Peut-on tolérer de nouvelles shoahs ? En être complices par notre comportement ou notre passivité ?
Il est temps de réagir, au nom d’une certaine idée de l’individu, de la civilisation.
Sinon, nous allons tous sombrer dans la barbarie....
Fraternellement à TOUS
Eva, site http://r-sistons.over-blog.com . Courageuse, au nom d’un certain idéal humain de fraternité, de paix, de justice ! Qui devrait être partagé par tous les intellectuels. S’il en reste !
Moi, j’en suis une. Authentique. Debout. Solidaire des souffrants du monde entier...
http://bibliobs.nouvelobs.com/2008/03/07/%C2%ABles-organisateurs-doivent-faire-preuve-d039ouverture-pour-favoriser-le-dialogue%C2%
§ 12H31 08/03/2008
A quand la Palestine invitée d’honneur ? Ca changerait un peu !
_________________________________________________________________________
N.B. Je suis la seule à m'identifier, anonymat complet pour les autres commentateurs. La société de la transparence. La peur planétarisée....
MON NOUVEAU BLOG ! Foncez ! Je l'inaugure !
Pas sans vous ! Un clique, et c'est le paradis !
http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/
____________________________________________________________________________________________________
BOYCOTTAGE CULTUREL DE L’ETAT D’APARTHEID D’ISRAËL
Ilan Pappé n’ira pas au Salon du livre de Paris.
L’historien israélien Ilan Pappé refuse de cautionner le Salon du livre. Il ne participera pas au débat animé par Dominique Vidal, le 18 mars 2008, au Salon du livre de Paris. Il vient d’annoncer qu’il décline l’invitation de l’édition « La Fabrique ».
Alors que les intellectuels Palestiniens appellent depuis 2005 les citoyens du monde à boycotter l’Etat d’apartheid d’Israël [1], ainsi que tout évènement où celui-ci est célébré, comme cela fut fait contre le régime d’apartheid de l’Afrique du Sud, force est de constater qu’en France, on n’a entendu aucun parti ou association traditionnelle appeler au boycottage du Salon du livre de Paris où, cette année, Israël est l’invité d’honneur !
Il est surprenant de voir que la maison d’édition « La Fabrique
», dont le directeur Eric Hazan milite dans le cadre des associations de défense des Palestiniens, ait pris l’initiative d’organiser la venue d’écrivains israéliens au Salon du livre de Paris alors que depuis décembre 2007 il y a eu des appels au boycottage [2].
Michel Warshawsky et le journaliste du Monde Diplomatique
Dominique Vidal -deux militants qui occupent une place importante dans le débat et l’orientation du mouvement de solidarité- seront également présents !
Être présent au Salon du livre, appeler le public à venir, fusse-t-il pour débattre de manière critique et rappeler "l’autre Nakba", dans ce contexte où de nombreux intellectuels et écrivains appellent au boycottage, n’est ce pas une manière de faire échouer cette action de protestation ?
Ilan Pappé, convié à ce salon avec d’autres écrivains israéliens - Amira Hass, Avi Shlaim, Idith Zertal, Michel Warschawski - par l’Edition « La Fabrique » (et "Fayard"), annonce en ces termes, pourquoi il décline l’invitation :
« Chers Amis,
Comme vous le savez sans doute, le Salon du Livre de Paris, cette année, est dédié au soixantième anniversaire d’Israël.
Je supposais, et j’espérais, que les manifestations organisées par « La Fabrique » [3] ne s’intégreraient pas dans le cadre de ce Salon. J’avais tort, et j’ai été attristé d’apprendre qu’elles en font partie intégrante.
La décision d’associer le Salon du Livre, cette année, à la célébration des soixante années d’Indépendance d’Israël ont amené beaucoup d’écrivains et d’artistes progressistes, Palestiniens et plus généralement Arabes, à s’en retirer, et à boycotter cette manifestation. On est fondé à supposer que les agressions génocidaires récentes d’Israël contre la bande de Gaza ne pourront qu’amener beaucoup de leurs collègues à faire de même.
Dans de telles circonstances, je ne saurais, en ce qui me concerne, participer à ce Salon, ni de près, ni de loin. Je suggère que nous convenions ensemble d’une nouvelle date, en-dehors des journées de tenue du Salon du Livre, afin de ne pas être associés à sa célébration de l’indépendance d’Israël, ainsi qu’à son total déni de la Nakbah palestinienne.
Toutefois, je comprendrais que « La Fabrique » et d’autres participants ne partagent pas cette position, auquel cas, je me retirerai -personnellement - de ces festivités.
Sincèrement, bien à vous
Ilan Pappé
2 Mars 2008 »
http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3334 ______________________________________________________________________________________ Journalistes interdits
http://tempsreel.nouvelobs.com
C'est bien connu : quand tout va mal, c'est la faute à la presse. Nicolas Sarkozy, qui qualifie désormais en privé les journalistes de «connards», a décidé d'interdire l'accès des voyages présidentiels à la journaliste du «Point» Anna Bitton, auteur du livre «Cécilia», dans lequel l'ex-épouse du président ne mâchait pas ses mots à l'encontre de son ex-mari. Cette journaliste n'a ainsi pas pu participer au voyage en Guyane, faute d'accréditation, et elle n'est pas près d'y revenir, à en croire Franck Louvrier, conseiller pour la presse de Sarkozy à l'Elysée.
Selon lui, «on ne peut pas être accrédité» pour ces voyages lorsqu'on est «impliqué dans une procédure judiciaire avec l'ex-épouse du président» (Cécilia ex-Mme Sarkozy a été déboutée de sa demande de saisie du livre, mais elle a fait appel). «Elle a insulté le président de la République, poursuit Louvrier, elle ne peut donc pas monter dans des avions de la République. Avoir voulu venir en Guyane, en pleine promotion de son livre, était une provocation. Il y a des limites à l'indécence. On accepte qui on veut. Mais rien ne l'empêche de faire son métier. Elle a accès aux conférences de presse.» La preuve, selon lui, elle pourra suivre le prochain Conseil européen de Bruxelles. Certes, mais ce voyage-là - un trajet court - ne nécessite aucun transport collectif, chaque journaliste y allant par ses propres moyens. Le conseiller pour la presse ajoute enfin que les mêmes pratiques valaient sous Mitterrand et Chirac.
Que Nicolas Sarkozy répugne à recevoir ou à accorder des entretiens à ceux qui lui déplaisent, on le conçoit. Tous les hommes politiques, de droite ou de gauche, le font. Qu'il leur interdise l'entrée de son bureau et celui de tous ses collaborateurs, c'est son droit. Mais quoi qu'on pense par ailleurs du livre - au-delà des limites de l'intime de cette consoeur, la décision de Nicolas Sarkozy pose un vrai problème de principe : est-ce à l'Elysée de choisir ses journalistes ?
par DRZZ, sur come4news
Forcé de subir le règne du mensonge, chaque fois qu’on enclenche la télévision, qu’on allume la radio ou qu’on ouvre un journal, on a parfois envie de poser la question : faut-il brûler les médias ? Après tout, ne brûle-t-on pas les déchets ? Ce d’autant que le fonctionnement de certains médias, ressemble bien plus à celui d’un réseau douteux, qu’à celui d’une entreprise tel qu’on l’entend dans un Etat démocratique à économie libre ...
Je prends un premier exemple. Le bilan pour l’exercice 2007 de l’Agence France Presse (AFP), annonce joyeusement un bénéfice net après impôts de 4,6 millions d’euros (1) et une marge d’exploitation de 18,9 millions d’euros, en augmentation de 40% par rapport à l’exercice 2006. Fort bien. Mais le business de l’AFP avec l’appareil administratif de l’Etat français s’est chiffré à 107,69 millions d’euros. Or, ce business, 107,69 millions d’euros, business de l’AFP avec l’appareil administratif de l’Etat français, représente 40% du chiffre d’affaires de l’agence. Je ne sais pas si le lecteur saisit l’énormité de cette farce. Je rappelle tout de même que l’appareil administratif de l’Etat français est financé par le contribuable. C’est un peu comme si Reuters vivait à 40% grâce à l’Etat britannique, la Deutsche Presse Agentur à 40% grâce à l’Etat allemand et Associated Press à 40% grâce à l’Etat américain. Pierre Louette, le PDG alouette de l’AFP compte sur une augmentation du business avec l’appareil administratif de l’Etat français de 2,5% par an et une aide « à l’investissement » (?) de la part de ce même Etat français de l’ordre de 20 millions d’euros. Allez, pourquoi lésiner ! En outre, le PDG Louette a eu l’extraordinaire toupet de proclamer qu’il est « très attaché à l’indépendance de l’agence ». C’est typiquement français. Non seulement on est subventionné de facto par la machine étatique ; mais de plus, on se gargarise, sans rougir, avec le soi-disant attachement à l’indépendance. J’ajoute, quant à moi, sauf votre respect, que les informations de l’AFP reprises, par exemple sur le Site de l’Express ce matin à propos des conditions de détention d’Ingrid Betancourt, et bien ces mêmes informations, puisées par votre serviteur à la source, figuraient déjà sur mon blog et sur leblogdrzz hier en milieu d’après-midi. Si les blogs ont 18 heures d’avance sur les dépêches d’agence reprises dans la presse, à quoi bon subventionner les agences et à quoi bon lire la presse…
Je prends un deuxième exemple. Selon un récent sondage (2), près de 80% des Français, soit quatre français sur cinq, estiment que la presse s'intéresse plus à l'accessoire qu'à l'essentiel. Une majorité des Français sondés, près de 60%, soit presque deux Français sur trois, estiment par exemple (3) que les médias ont attaché trop d'importance à l'incident sarkozyque survenu lors du Salon de l'Agriculture. Faites vous-même le test. Consultez les dépêches de l’AFP reprises sur le Site lexpress.fr . Non seulement ce Site nourri par l’AFP a 18 heures de retard sur nos blogs, mais en plus la moitié de ces dépêches AFP reprises sur lexpress.fr radotent à propos de bouffonneries qui n’ont rien à voir avec les véritables enjeux stratégiques de la planète.
/http%3A%2F%2Fwww.voltairenet.org%2Flibrairie%2Fimages%2Feffroyable-fr-grande.jpg)
Je prends un troisième exemple. Le nouveau big boss du groupe Le Monde, Eric Fottorino, raconte, dans L'Express (4) : « Nous avions (…) une gestion (…) trop politique. Moi, je voudrais vraiment instaurer la compétence et le talent (…) Mes choix seront fondés sur la compétence, pas sur les connivences et encore moins sur le sectarisme (...) Nous devons impérativement préserver notre indépendance. Il en va de notre image de marque et de notre crédit. (...) Le Monde ne sera jamais un journal populaire (…) Nous serons toujours dans une forme d'exigence et d'élitisme dans le bon sens du terme. Le Monde et les autres titres du groupe resteront des lieux où l'on donne à expliquer le monde ». Non, vous n’avez pas halluciné. Fottorino-nouveau-PDG-du-Monde a bien déclaré tout cela aux scribes de L’Express : « Le journal Le Monde est le lieu où l’on donne à expliquer le monde ». Avouez qu’il se la pète un max le Fottorino de service. Et en plus il se marche sur les roupettes. Car il avoue tout de même que jusqu’à il y a quelques jours seulement, son torchon puait, je cite, « les connivences et le sectarisme ». Donc, jusqu’à il y a quelques jours seulement, Le journal Le Monde n’était pas encore, je cite, « le lieu où l’on donne à expliquer le monde », puisqu’il était sectaire. Il faudrait rebaptiser « Le Monde ». Je trouve que « Le Fottorhinocéros » ce serait pas mal. En plus ça fait « élitiste dans le bon sens du terme », pas vrai ?
Je ne pense pas qu’il faille brûler les médias. Ce ne serait pas écologique. En revanche, il serait bon, que dans son journal préféré, le lecteur sélectionne et soutienne ses journalistes. Qu’il lise mes confrères Rioufol, Zemmour, del Valle et quelques-uns de la même trempe. Et qu’il ignore les autres, surtout les rhinocéros.
Miguel Garroté, Journaliste
(4) http://www.lexpress.fr/info/economie/dossier/presse/dossier.asp?
ida=466498&p=1 ____________________________________________________________________________
SAGA SARKOZY
ET MEDIAS JUSQU'A LA LIE ! http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/post/5642544/saga-sarkozy-et medias-jusqua-la-lie ____________________________________________________________________________
La gazette d'@rrêt sur images,
n° 10
Un personnage agressif, amateuriste, narcissique : tel apparaît Nicolas Sarkozy, depuis son élection, dans les récits médiatiques et les images de télévision.
Pourtant, pendant la campagne électorale, les mêmes journalistes « vendaient » plutôt le dynamisme, le culot, et le charisme du candidat. Comment expliquer ce décalage ? Est-ce Sarkozy qui a changé, ou les journalistes qui le côtoient tous les jours taisaient-ils les aspects négatifs de sa personnalité.
Ne ratez pas, dans Arrêt sur images, le témoignage d'Antoine Guiral, journaliste politique à Libération, qui raconte comment le futur président l'a agressé après un article qu'il n'avait pas apprécié, ou comment le président brésilien Lula a failli annuler une rencontre en Guyane, parce que Sarkozy (devenu président) voulait le faire déjeuner à 11 heures du matin, afin de ne pas rentrer trop tard chez Carla Bruni. Pourquoi ne pas avoir raconté tout cela dans Libération ? Guiral donne une explication cohérente. Convaincante ? A vous de le dire. Les meilleurs moments de cette émission sont ici (1). Et pour vous abonner, c'est là (2).
Par ailleurs, nous ne résistons pas au plaisir de vous montrer cette semaine comment une journaliste de Canal+, en lisant trop vite, a pris des policiers pour... des fourmis rouges (3).
Daniel Schneidermann
__________________________________________________________________________________ààà_ Marie-Charlotte laudier :
|
L'avantage du blog est la liberté éditoriale totale |
Elizabeth Flory n'est pas journaliste. Elle est professeur de lettres, auteur et accessoirement la critique littéraire du blog elizabethflory.blogs.com, qu'elle a fondé en 2004 et dont elle est l'unique rédactrice.
Elizabeth Flory ne souhaite pas être photographiée
Quel(s) avantage(s) le blog apporte-t-il par rapport à une revue littéraire classique ?
Premièrement, la réactivité par rapport à l'information. Lorsqu'on écrit dans la presse littéraire, notre article paraît parfois jusqu'à quinze jours plus tard. Sur un blog, l'information paraît en temps réel. Deuxièmement, la liberté éditoriale totale. Il n'y a personne au dessus de vous et pas non plus de sponsors qu'il faut satisfaire. Troisièmement, l'interactivité : les commentaires permettent de rentrer directement en lien avec le lecteur. Et quatrièmement, l'hypertextualité, qui est une véritable banque de données éditoriale
En quoi votre blog est-il original dans le milieu littéraire ?
J'ai lancé mon blog à peu près au même moment que celui de Pierre Assouline ; depuis, nos blogs ont fait des petits dans le milieu littéraire. Il y a une véritable liberté de ton et un côté très documenté, on peut publier autant de documents que l'on veut. On peut aussi publier des textes très longs ou très courts, on est son propre patron
Quels sont vos projets, à présent ?
J'espère pouvoir reprendre mon blog parce que je l'ai un peu délaissé depuis quatre mois. Avant, je consacrais trois heures par jour au blog et je postais des articles quotidiennement. Aujourd'hui j'ai beaucoup de travail, je souhaite m'investir davantage dans le domaine éditorial. Je m'engage dans une nouvelle voie, le carnet d'auteur. Le blog devient pour moi une carte de visite interactive.
http://journalismes.net/index.php?action=article&numero=955 __________________________________________________________
Les médias manquent d'"indépendance" envers Sarkozy
Nouvelobs.com
Selon un sondage OpinionWay, seulement 34%
des Français estiment que les médias font preuve d'"indépendance" envers le président. 55% jugent que les médias ne sont pas trop "agressifs", et 59% considèrent qu'une place "trop grande" a été accordée à la polémique déclenchée par le "casse-toi, pauvre con" lancé au salon de l'agriculture.
/http%3A%2F%2Ftempsreel.nouvelobs.com%2Ffile%2F349589.jpg)
c) AFP
57% des Français jugent que les médias ne parlent pas de Nicolas Sarkozy avec "indépendance", selon un sondage OpinionWay paru vendredi 29 février dans Le Figaro. Ils sont 34% à estimer que les médias parlent du président de la République "avec indépendance".
En outre, 66% des sondés considèrent que le traitement médiatique de Nicolas Sarkozy n'est pas "équilibré, objectif", contre 27% qui pensent que c'est le cas.
A la question de savoir si les médias sont trop "agressifs" avec le président, 55% des Français répondent "non", 38% répondent "oui".
En revanche, une grande majorité (78%) considère que les médias s'intéressent "plus à l'accessoire qu'à l'essentiel".
"Casse-toi, pauvre con"
Interrogés sur l'incident survenu samedi entre Nicolas Sarkozy et un visiteur du salon de l'agriculture, 51% des sondés se disent "choqués" par les propos du président de la République, qui avait lancé: "casse-toi, pauvre con". 47% ne sont "pas choqués".
Les sondés ayant voté pour Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle sont cependant 78% à ne pas être choqués par la déclaration, contre 21% qui sont "choqués".
Enfin, 59% des sondés considèrent que les médias ont accordé une place trop grande à cette affaire, contre 3% qui considèrent qu'ils lui ont accordé "pas assez d'importance" et 39% "l'importance qu'il faut".
- sondage OpinionWay réalisé sur internet les 27 et 28 février auprès d'un échantillon représentatif de 972 individus âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
_______________________________________________________
Commentaire d'une lectrice, Arthenice :
Article découvert sur Bétapolitique ce matin, et qui vient renforcer tes propos sur les médias serviles !!
Alors comme ça le chômage baisse à trois jours des municipales, M. Fillon ?
Au cours de cette semaine préelectorale, les médias traditionnels auront malheureusement fait preuve d’une bien grande servilité et d’une quasi absence de travail journalistique, en matraquant à tout va l’annonce tonitruante du gouvernement relative à la prétendue "baisse du chômage".
Les employés de l’ANPE, les recruteurs, les agences d’intérim, ainsi que tous ceux qui sont en recherche d’emploi le savent bien : sur les six derniers mois, il n’y a jamais eu aussi peu d’offres d’emplois stables et à temps plein. Sans parler des salaires à l’embauche qui sont en chute libre. Merci "l’effet Sarkozy" !!! Comment oser faire une comparaison avec les chiffres de 1983 quand on sort des statistiques les chômeurs en fin de droit, les licenciés économiques en convention de reclassement personnalisée, et la multitude de tout ceux qui travaillent à temps partiel ou occupent des emplois précaires ?
Mais la droite UMPiste garde tout son culot en assénant des chiffres qui n’ont aucun sens, fidèle à son habitude de déstabilisation à la veille d’une élection : après l’explosion soudaine de l’insécurité autrefois, voici aujourd’hui la baisse miraculeuse du chômage. Et face à cette propagande mensongère, la gauche, au lieu de se révolter et de crier à la manipulation sur les grands médias, reste quasiment inaudible...
Eva : Je l'ai déjà dit, ce n'est pas le chômage qui basse, ce sont les chômeurs qui sont radiés !
Désinformation, encore et toujours !
__________________________________________________________________________
Les nouveaux chiens de garde - Serge Halimi
Les médias français se proclament "contre-pouvoir".
Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence,
par des groupes industriels et financiers,
par une pensée de marché,
par des réseaux de connivence.
Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques.
Un petit groupe de journalistes omniprésents - et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence -
impose sa définition de l'information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage.
Ces appariteurs de l'ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique.
___________________________________________________________________________
Lire : La "Shoah" planétaire !
http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/ __________________________________________________________________
COMMENTAIRES : Ici