- Nanomaterials : synthesis, characterisation and physical properties
- Chemical modification of enzymes
- Physical chemistry in condensed matter
- Colloids sciences
- Solar energy
- Photochemistry in gas phase
La rédactrice en chef de la revue scientifique Open Chemical Physics Journal a démissionné suite à la publication de l’article concluant à la présence de nanothermite dans les poussières du World Trade Center.
Le professeur à l’Université Pierre et Marie Curie Marie-Paule Pileni n’aurait, selon elle, « pas été informée de la publication. »
En réponse à un mail envoyé par le site Videnskab.dk pour lui demander quel était son avis de scientifique sur la teneur de l’article, elle a répondu « Ils ont imprimé l’article sans ma permission, donc lorsque vous m’avez appelé, je ne savais pas que l’article avait été publié. Je ne peux pas accepter cela, et par conséquent j’ai écrit à [l’éditeur] Bentham que je démissionnais de toutes mes activités avec lui. »
Madame Pileni est également choquée par le sujet de l’article : « Je ne peux pas accepter qu’un tel sujet soit publié dans mon journal. Cet article n’a rien à voir avec de la chimie physique ou de la physique chimique, et je veux bien croire qu’il y a un point de vue politique derrière sa publication. Si quelqu’un m’avait demandé, j’aurais dit que cet article n’aurait jamais dû être publié dans ce journal. Point final. »
La scientifique souligne par ailleurs que le sujet est en dehors de son domaine d’expertise et qu’elle ne peut donc pas juger de la qualité de l’article en lui-même. Pourtant, en examinant l’impressionnant CV de Madame Pileni, on apprend qu’elle a travaillé au Laboratoire des matériaux mésoscopiques et nanométriques et fut consultante pour la Société Nationale des Poudres et Explosifs Elle a en outre été membre de l’équipe éditoriale du Journal of experimental nanosciences et du Journal of Physical Chemistry.
Madame Pileni est une scientifique à la pointe de la recherche en nano-matériaux et fut, entre autre, membre de l"Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale" (IHEDN) ainsi que de l’Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure” (IHESI), voici quelques une de ses nombreuses compétences:
TOPICS OF RESEARCH
OTHER ACTIVITIES
CONSULTING EXPERIENCE
Il étonnant qu’une experte en nanotechnologie et ancienne consultante dans le domaine des explosifs n’ait pas les compétences pour commenter, un article sur des explosifs nanothermitiques.
Madame Pileni a également fortement critiqué le jeune journal Open Chemical Physics. Le fait que les autres journaux scientifiques ne l’aient pas encore cité est, selon elle, le signe que le journal est mauvais et ne présente aucun intérêt. Elle dit avoir accepté d’être rédactrice en chef de ce journal scientifique en libre accès car il donnait l’opportunité à de jeunes chercheurs de se faire connaitre. Elle le regrette aujourd’hui : « On ne devrait pas être autorisé à faire n’importe quoi, tout ça ce sont des absurdités. J’essaie d’être une chercheuse sérieuse, et je ne veux pas que mon nom soit associé à ce
genre de chose. »
Il semble que l’enjeu politique dépasse de loin l’aspect scientifique.
Car si elle déclare ne pas avoir les compétences pour juger l’article elle a pourtant déjà sa conclusion: se sont des "absurdités".
Le chimiste danois Niels Harrit, un des auteurs de l’article (qui a présenté les conclusions de l’étude sur la télévision danoise) a jugé regrettable la décision de Madame Pileni
« J’ai été surpris, bien sûr, et je trouve cela regrettable si notre travail s’en trouve discrédité. Mais son départ ne change pas nos conclusions, car c’est une affaire purement personnelle qui l’a mise en colère. Je reste convaincu que nous avons fait de la physique chimique et s’il y a des erreurs dans notre étude, nous serions heureux d’entendre ses critiques. » a réagi le Maitre de Conférence à l’Institut de chimie de l’université de Copenhagen.
Source : http://www.911blogger.com/node/19963
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-30890603.html
dimanche 19 avril 2009, par Comité Valmy
Un message d’Alain Ménargues
Je tiens, aujourd’hui, à vous faire part de la (presque, un recours en cassation est toujours possible) fin de l’histoire, après près de 5 années de procédure (une conciliation ratée, quatre audiences de première instance émaillées d’incidents faisant douter de la sérénité de la Justice et enfin un appel qui dans ses attendus rétablit les faits et surtout réaffirme les principes immuables de la liberté d’expression. Et pour le journaliste que je suis, c’est de loin le plus important. Vous trouverez-ci après le texte refusé par les média qui à l’époque ont traité de ce dossier.
J’avais inclus votre mail du 20 octobre 2004 dans mes différentes conclusions présentées devant les juges et vous portez donc une partie de mon succès.
Avec mes remerciements renouvelés et toute ma cordiale sympathie.
Alain Ménargues
En décembre 2004, alors Directeur Général Adjoint pour l’information et les antennes de RFI, Alain Ménargues avait été licencié « pour faute grave » à la suite de la publication de son livre « le Mur de Sharon ».
Durant la promotion de son ouvrage, Alain Ménargues, avait affirmé « qu’Israël est un état raciste ». La phrase avait provoqué une réaction émotionnelle de circonstance chez une poignée de journalistes de RFI. Réaction relayées en externe par des personnes engagées avant d’être reprise par certains syndicats de la radio. Fait exceptionnel, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères avait qualifié les propos d’Alain Ménargues d’ « inacceptables », à la veille d’un déplacement à Tel-Aviv du ministre de l’époque Michel Barnier. Le Président de RFI, Antoine Schwarz, dans la foulée, licenciait son N°2 pour « faute grave et sérieuse » avec mise à pied immédiate, au motif qu’Alain Ménargues, par ses déclarations avait causé des « troubles importants » au sein de l’entreprise et qu’il avait tenté « de déstabiliser » la direction de sa filiale en langue arabe RMC-mo.
La Cour d’Appel de Paris, dans un arrêt rendu le 6 mars dernier, a estimé que les propos d’Alain Ménargues avaient été émis « dans le cadre de sa liberté d’expression d’auteur, insusceptible de tomber sous le coup du pouvoir disciplinaire de l’employeur. » Quant au « prétendu trouble (..) il s’avère dépourvu de pertinence et doit donc être écarté ». Pour le reste, la Cour a jugé « qu’aucune des fautes invoquées par la société RFI à l’encontre d’Alain Ménargues n’étant établie, (son) licenciement doit être dépourvu de cause réelle et sérieuse ». RFI a été condamnée à verser à son ancien N°2 l’intégralité des droits inhérents à son licenciement, aux indemnités qui lui sont dues pour ses 32 ans d’ancienneté dans l’audiovisuel public ainsi qu’à des dommages et intérêts. »
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article238
Commentaires :
Vous voyez, même en France, il y a parfois de bonnes nouvelles... Souhaitons que cette décision de justice ne sera pas remise en question, comme c’est souvent le cas. Mais si cette petite victoire met Alain M. à l’abri, elle est hélas sans effet sur le comportement d’Israël !
Il faut dire que le lobby qui se cache derrière ces attaques et soumet tous les medias dominants, n’a pas encore la main sur la JUSTICE Française.... Quant à Israël, quand les USA cesseront de soutenir cet état raciste et arrogant, on pourra commencer à espérer un changement.
http://www.comite-valmy.org/spip.php?page=forum&id_article=238&id_forum=3820
Par Farid, We Are Change Paris
Le cas des médias de masse français est constitué de nombreux conflits d’intérêts expliquant toute une série de médiamensonges. En voici quelques uns :
-Avant que les services secrets américains ne revèlent le 3 décembre 2007 que l’Iran a cessé son programme nucléaire militaire en 2003, tous les médias dominants mentaient sur les armes nucléaires iraniennes. On était tout prés d’un désastre supplémentaire basé sur un mensonge.
Remarquons au passage qu’il y a les mauvaises bombes iraniennes et les bonnes bombes nucléaires et atomiques d' Israel qui a violé plus de 200 résolutions de l’ONU notamment…
- Selon les médias de masse,la guerre en Afghanistan est légitime pour chasser la barbarie des talibans. Le réel enjeu de cette guerre est le trafic d’opium. Avant l’invasion,la production d’opim a chuté atteignant 200 tonnes en 2001.Depuis l’occupation du pays par les troupes de l’OTAN, la production d’opium a augmenté atteignant 3400 tonnes en 2002,8400 tonnes en 2007.En 2006,92% de la production mondiale d’opium provenait d’Afghanistan…Depuis l’invasion,les seigneurs de guerre soutenus par l’OTAN sont revenus sans compter les milliers de morts afghans et les bombes à Uranium Appauvri.
-Le Hamas a violé la trève qui a provoquée l’opération d' Israel sur Gaza fin 2008 :
En réalité,la trève a été violée le 5 novembre 2008 par Israel qui a tué 5 combattants du Hamas.(2)
-L’union Européenne permet une europe puissance pour contrer les Etats-Unis :
Ce mensonge a été démenti par le parlement européen en personne avec sa résolution du 5 janvier 2005 sur les relations transatlantiques(3) avec la création d’une assemblé transatlantique afin de préparer la future union transatlantique (entre l’Union Européenne et la future Union Nord Américaine) de l’agenda mondialiste. Cette résolution se base sur le Nouvel Agenda Transatlantique de 1995 issu des travaux du groupe de rélfexion « le Transatlantic Policy Network »(4).Le fondateur de la Paneurope, Richard de Coudenhove Kalergi parlait déjà en 1950 lors de la relise du prix Charlemagne d’une union atlantique avec la Grande Bretagne faisant le pont entre l’Europe et les Etats-Unis.(5)
Le vendeur d’armes Serge Dassaut, propriétaire du Figaro
A qui appartiennent certains « médias » français
Intéressons nous tout d’abord au Groupe Lagardère. Ce groupe contrôle ”Europe1” via Lagardère Active,”Le Monde” a hauteur de 17%,Le Journal Du Dimanche via Hachette Filipacchi Médias. Arnaud Lagardère est l’un des deux président du directoire de EADS. EADS a signé le 3 décembre 2008 un contrat de 208 millions d’euros avec l’armée américaine(6)…EADS est le principal soutien de la fondation
Franco-Américaine(7). Cette fondation a depuis trente ans pour fonction de recruter les jeunes leaders appelés à occuper des postes de dirigeants pour les former au soutien de la politique atlantiste et mondialiste dans le cadre du rapprochement transatlantique entre l’Union Européenne et la futur Union Nord Américaine.
Les textes officiels de la fondation affirme que: « Le programme phare des Young Leaders, piloté par les deux entités (ndlr : New-York et Paris), vise à créer et à développer des liens durables entre des jeunes professionnels français et américains talentueux et pressentis pour occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays »
Parmi les Young Leaders français(8),on trouve : Alain Juppé (1981),Valérie Pécresse (2002),François Hollande (1996,), Arnaud Montebourg (2000), Pierre Moscovici (1996), Henri de Castries (1994,Directeur général du groupe AXA assurances), Christine Ockrent (1983) Emmanuel Chain (1999). Le co-président de EADS,Thomas Enders est le président de groupe de réflextion Atlantic-Brücke(9) qui a pour objectif de resserer les liens transatlantiques.Ont bénéficié de son prix Eric M. Warburg » :Henry Kissinger (1992), Manfred Wörner (1994, ancien secrétaire général de l’OTAN), l’ancien chancelier Helmut Kohl (1996),Klaus Naumann (2000, ancien président du comité militaire de l’OTAN et membre du comité d’administration d’Atlantik-Brücke jusqu’en 2007) et George H. W. Bush senior (2002, pour le cinquantième anniversaire de la création de l’institut).
Pour continuer avec la fondation Franco-Américaine, Denis Olivennes, le directeur de la publication du ”Nouvel Observateur” est le young leader de la fondation pour l’année 1996.
Le directeur de la rédaction du journal ”Libération”, Laurent Joffrin est également Young Leader de la fondation Franco-Américaine pour l’année 1994 et fait partie du groupe de réflexion mondialiste « Le Siècle ». L’actionnaire majoritaire de Libération est Edouard de Rothschild (10) (de la dynastie de banquiers mondialistes) et est associé-gérant de Rothschild & Cie Banque qui est l’un des soutiens de la Fondation Franco-Américaine. Edouard de Rothschild fait partie du « Siècle »(11) également…Le monde est petit !
Le journal ”Le Figaro” est contrôlé par Socpresse qui appartient à Serge Dassault. Ce dernier avec Dassault Aviation est dans l’aéronautique et l’armement. Il a notamment signé un accord industriel majeur dans le domaine des drones MALE en Mai 2008 avec Israel(12).Pour continuer avec ”Le Figaro”,son rédacteur éditorial, Alexandre Adler est membre, lui aussi, du groupe « Le Siècle » et était invité en 2003 à la réunion du Groupe Bilderberg à Versailles(13).Il a également co-écrit un rapport de la fondation Franco-Américaine titré « le congrès démocratique et la politique américaine concernant l’Irak et le Moyen-Orient(14).Avec toutes ses relations,on comprend son parti pris pour « l’axe du bien », l’axe américano-sioniste et mondialiste.
Quand au Groupe Bolloré, il diffuse ”Direct Matin” et ”FranceSoir” et contrôle le CSA(16) depuis juillet 2008. Bolloré est impliqué dans la déforestation en Afrique depuis le rachat du groupe Rivaud. Il a acquis notamment deux grandes sociétés forestières au Cameroun : la Sibaf à la frontière du Congo-Brazzaville et la Société HFC/Forestière de Campo, dans la province de l’Océan, à la frontière de la Guinée Equatoriale. Très implanté en Afrique dans le secteur des transports, Bolloré est également lié à de nombreux dictateurs africains comme Denis Sassou Nguesso et Idriss Déby(17).Au sein du comité stratégique du Groupe Bolloré,on trouve Alain Minc(18) qui conseille de nombreux politiciens français et qui a la particularité d’être lui aussi un Young Leader de la fondation Franco-Américaine pour l’année 1981 et d’appartenir au groupe de réflexion « Le Siècle ».
En ce qui concerne ”France Monde”(France24,RFI et 49%de TV5), la directrice Chrisitne Ockrent a été en 2008 à la réunion du Groupe Bilderberg(19) à Chantilly aux USA et elle est Young Leader de la fondation Franco-Américaine pour l’année 1981.
Quand à David Pujadas qui présente le « JT » de France2,il fait partie du groupe « Le Siècle » également.
Les médias RTL et M6 apprtiennent en totalité à la fondation Bertelsman(20).La fondation est actionnaire de Canal+ à hauteur de 5.1%.Cette fondation Bertelsman est un groupe de réflexion mondialiste.La Fondation est derrière le projet de relance de la constitution européenne,derrière l’Union Méditerranéenne et travaille sur le partenariat transatlantique(21).Elle compte parmi ses membres Henry Kissinger, Joschka Fischer et Jean Claude Trichet (Président de la Banque Centrale Européenne) et est très lié au gouvernement allemand et à Bruxelles.
Intéressons nous au journal ”Marianne”, réputé à gauche et anti-système.Le journal est détenu à 25% par Yves de Chaisemartin(22).Ce dernier est le conseiller de Carlyle Europe depuis juillet 2005.Le Groupe Carlyle est un fond d’investissement américain basé entre autres dans l’armement. Carlyle compte parmi ses sociètés Halliburton dont Dick Cheney a été le PDG.Ce Groupe compte parmi ses conseillers George H.W Bush, Franck Carlucci(ancien président de la CIA),à la direction Olivier Sarkosy(le demi frère de Nicolas Sarkosy) et parmi les financiers George Soros.
Avec tous ces conflits d’intérets, l’information des médias dominant ne peut pas être impartiale.Certains sujets font tomber le masque de l’appareil médiatique.Entre autres,l’élection d’Obama,la couverture du conflit au Moyen-Orient,la désinformation sur les projets mondialistes et la chasse à toute personne osant remettre en cause la version officielle du 11 septembre 2001 comme des centaines de familles de victimes américaines, des universitaires, ingénieurs et scientifiques américains.
Basculez sur internet ou vous pourrez au moins avoir deux opinions différentes.
Farid, de WAC-Paris, pour Mecanopolis
Cet article est un tract de We Are Change Paris, téléchargeable sur leur site
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-30601713.html
Je m’étais juré de ne plus intervenir sur israël et sur la Palestine mais je crois que ce qui s’est passé à la Conférence de Genève doit être médité. Disons tout de suite que comme d’habitude je suis d’accord avec Alain Gresh qui affirme dans son blog du monde diplomatique :”Rarement une conférence des Nations unies aura donné lieu, en Occident, à une campagne aussi puissante de désinformation, de fantasmes et de mensonges.”
Si j’interviens c’est que je ne supporte pas la désinformation mais que je pense aussi comme je ne cesse de l’affirmer que les pseudos soutiens des Palestiniens donnent des armes à l’enemi et que s’ils continuent comme ça les sionistes en ont pour mille ans à pouvoir agir en paix. Ce qu’ils ont fait avec moi, agir avec tant de stupidité et de méchanceté gratuite, d’injustice, bref de racisme primaire qu’ils ont réussi à se condamner à se sentir juive quelqu’un d’aussi athée et antisioniste que moi, ils le réalisent à grande échelle. Mais prenons d’abord l’opération telle qu’elle a eu lieu à Genève. Et surtout en conclusion essayons de comprendre les enjeux réels si faire se peut et nous mesurerons que cela dépasse de loin la question juive mais c’est bien celle de la démocratie, la vraie, celle par ou pour le peuple dont il est question.
Et continuons la citation d’Alain Gresh :”Libération, le 21 avril, titre à sa Une : « Un antisémite à l’ONU ». Avec, en explication : « Après le discours du président iranien, qui s’en est pris à Israël avec une rare violence, la conférence Durban II est mal partie ».
Le président Ahmadinejad est un personnage peu recommandable. Il a fait des déclarations négationnistes. Il dirige un régime qui poursuit les opposants, restreint les libertés, accapare les richesses du pays. Faut-il, pour autant, refuser de négocier avec ses adversaires ? Ce n’est en tout cas pas ce que pense le président Obama : « Iran : Obama veut continuer l’effort de dialogue malgré les propos d’Ahmadinejad. »
Faut-il déformer ses propos ? On peut lire son intervention intégrale :
« President Ahmadinejad’s speech at the Durban Review Conference on racism ». Reprenons la phrase qui a déclenché les polémiques. « A la suite de la seconde guerre mondiale, ils (les pays vainqueurs) ont recouru à l’agression militaire pour transformer toute une nation en peuple sans abri sous le prétexte de la souffrance juive et ils ont envoyé des immigrants d’Europe, des Etats-Unis et d’autres parties du monde pour mettre sur pied un gouvernement totalement raciste en Palestine occupée. Et, pour compenser les terribles conséquences du racisme en Europe, ils ont aidé à amener au pouvoir le régime le plus cruel et le plus répressif en Palestine. » Dans tout le discours, on ne retrouve aucune des négations de l’holocauste dont le président s’était fait le porte-parole. Il a supprimé de son discours, à la demande du représentant des Nations unies, une phrase qui disait que l’holocauste était « ambigu et douteux » (« Ahmadinejad Anti-Israel Speech Was Toned Down : UN », par Bradley S. Klapper et Alexander G. Higgins, The Huffington Post, 21 avril).
La prestation du président iranien fait débat dans son pays, où certains s’interrogent sur les risques d’isolement (« Reactions to Ahmadinejad’s Geneve performance », par Rasmus Christian Elling, 21 avril).
Marc Semo, l’envoyé spécial de Libération, dans un reportage audio : (« Durban II : “Le président iranien avait fait venir sa claque” »), affirme qu’Ahmadinejad a parlé de « la souffrance exagérée du peuple juif ». C’est un mensonge. Le texte dit, simplement, « la souffrance des juifs ». Comme d’autres commentateurs, le journaliste ne semble avoir entendu que ce qu’il voulait entendre. Les droits de l’homme, conclut Semo, sont devenus l’objet d’un bras de fer entre l’Occident et les pays du Sud, en premier lieu les pays musulmans.
Cela est vrai. Une vraie fracture Nord/Sud existe, qu’il faudrait interroger sérieusement, comme il faudrait essayer de comprendre pourquoi nombre de pays du Sud ne supportent plus les leçons venues de pays du Nord qui mènent guerres d’agression et politiques hégémoniques. Ce discours permet aussi à des dictatures de justifier leurs pratiques au nom de la lutte contre l’Occident.
La France, comme d’autres pays occidentaux, s’est battue, à juste titre, contre l’idée qu’il faudrait, dans le texte de la résolution finale de Durban, appeler à la défense des religions diffamées ou limiter la liberté d’expression. Mais la volonté de l’Occident de vouloir s’exonérer de toute critique pose problème. Comme pose problème le refus de toute mention des crimes israéliens, sous prétexte qu’il ne faut dénoncer personne.”
Comme d’habitude le problème est bien posé par Alain Gresh et je partage son constat de la manipulation. Rien de ce qu’a dit le président iranien n’était choquant, j’ai même en le lisant dans la véritable version pensé qu’il avait totalement raison. Comment les lobbies sionistes qui se sont déchaînés ont-ils pu obtenir une telle victoire ? Il y a eu dans le même sens une émission inqualifiable sur Arte où l’on voyait Daniel Cohn Bendit et Saadi, le dirigeant du RDC algérien, démontrer de fait que le monde arabe était désormais la proie d’un fondamentalisme et ils n’avaient pas de mal à trouver lors de la conférence de Durban des rabbins antisémites (toujours les mêmes qui se balladent dans tous les lieux négationnistes), des stands où l’on vendait “le protocole des sages de sion”, des disciples du nazisme, des antisémites proclamés, bref aujourd’hui le tout venant de la racaille qui se ballade autour de la cause palestinienne. Le tout assorti d’un bref reportage sur trois charmantes jeunes israëliennes venues parler de paix et d’amour, à quelques mois de ce qui s’était passé à gaza, cette manipulation était une indignité pour les souffrances du peuple palestinien.
L’extrême-droite sioniste se mobilise
Voici comment dans l’hebdo de Lauzanne,sous le titre “La revanche du monde juif” est décrite l’entrée en action des lobbies sionistes par Michel Bührer est décrit ce qui s’est passé à Genève : “La conférence de Genève devait faire le point sur les progrès de la lutte contre le racisme depuis Durban I, en évitant ses dérives antisémites passées” j’ajouterais si utiles aux sionistes. “Elle a pris l’allure d’un match retour et d’un succès pour les groupes de pression juifs. Depuis près de huit ans, ces derniers sont préparés à ce rendez-vous, dont le jour d’inauguration, le 20 avril, coïncidait de surcroît avec la commémoration de la Shoah. Les préparatifs de cette contre-attaque ont débuté dès le lendemain de Durban I. Arrivé du Canada à Genève, le professeur d’histoire Gil Troy se rappelle du retour d’Afrique du Sud de son collègue Irwin Cotler en 2001 «traumatisé, le visage défait avec un sentiment de colère et de trahison. Depuis lors, les communautés juives se sont dit: “Plus jamais ça.”»
«J’ai immédiatement pensé qu’il fallait agir», se souvient, lui aussi, Gerald Steinberg, professeur en Israël: «Durban I nous est tombé dessus par surprise. Nous n’étions pas préparés, nous dormions.» Des ONG jugées antisémites avaient pris le pouvoir à Durban? C’est sur ce même terrain qu’il fallait contre-attaquer. Gerald Steinberg fonde alors NGO Monitor, une organisation basée à Jérusalem qui se propose de fournir aux milieux intéressés et au grand public «des analyses critiques de la production des ONG internationales» sur Israël. Autrement dit, de saper leur crédibilité, à commencer par Human Rights Watch et Amnesty International. «Notre premier succès a été de pousser la fondation Ford à ne pas soutenir les organisations participant à Durban II.»
Gerald Steinberg identifie d’abord chez ses adversaires ce qu’il appelle la «stratégie Durban». Selon lui, les critiques des ONG contre Israël depuis 2001, y compris sur le mur en Palestine ou la guerre à Gaza, feraient partie d’un plan antisémite décidé à Durban. Pour le subvertir, NGO Monitor n’hésite pas à utiliser parfois les moyens qu’il dénonce, en jetant l’anathème sur des organisations au moyen d’informations manipulées.
La campagne qui se met dès lors en place au niveau mondial puise dans un argumentaire très ciblé et souvent tronqué. Deux exemples. La Déclaration finale de la Conférence de Durban est épinglée comme «haineuse». Eye on the UN, organisation américaine radicalement proi-sraélienne dénonce le fait qu’«Israël est la seule nation critiquée nommément dans la déclaration, qui affirme que les Palestiniens sont victimes du racisme israélien». Ces assertions se sont répandues sur la toile, même si elles sont fausses.
A la lire de près, pourtant, la déclaration s’inquiète du sort des Palestiniens «sous occupation étrangère», tout en reconnaissant le droit à la sécurité pour «tous les Etats de la région, y compris Israël». Le problème? Cet article 63 est situé sous le chapitre Victimes de racisme et de discrimination raciale. Assez, selon certains, pour faire resurgir le spectre du slogan «sionisme = racisme».
Les méthodes de l’adversaire. Autre exemple: Durban II a été vilipendé par les organisations juives dès le début, parce que, disent-elles, son comité préparatoire était «présidé par la Libye et coprésidé par l’Iran». Cuba et le Pakistan sont aussi cités. Bernard Henry-Lévy, de passage à Genève pour commémorer le souvenir de la Shoah lundi dernier, a lui aussi insisté sur ces pays dans une interview au Matin Dimanche. Pourtant, le site de la conférence indique que le comité comprenait une vingtaine de vice-présidents, dont la Norvège, la Grèce ou la Belgique.
Sur le plan opérationnel, Gerald Steinberg en témoigne, des contacts se sont très vite noués avec des groupes de pression et des communautés, notamment en Europe et aux Etats-Unis. Comme deux Juifs égalent trois opinions, selon le dicton, impossible d’imaginer une planification au niveau international. Mais cela n’exclut pas la concertation, qui s’est intensifiée au fil du temps. Tzipi Livni, encore ministre israélienne des Affaires étrangères, a rencontré une trentaine d’organisations juives du monde entier à Jérusalem, le 26 février 2008, «afin de coordonner les efforts pour éviter que la conférence [Durban II] (…) ne devienne une fête de la haine anti-israélienne et antisémite», selon le Jerusalem Post. Andy David, porte-parole du Ministère des affaires étrangères israélien préfère, lui, parler d’information. «Les organisations juives n’ont pas besoin de l’Etat d’Israël pour se mobiliser», résume-t-il.
Accords et désaccords. «Le même sentiment était partagé dans tous les pays, il n’y a pas eu besoin de coordination», confirme Hillel Neuer, le très actif directeur de UN Watch à Genève. Côté lobbying, personne n’a chômé. Publication d’un manifeste d’une page dans quatre quotidiens américains, signé par 25 personnalités, dont Elie Wiesel; appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à se rendre à Genève; rencontres du Congrès juif mondial avec les ambassadeurs européens à l’ONU; pétition, dite de Pascal Bruckner, sur l’internet; campagne du Centre de documentation sur Israël en Hollande pour le boycott «depuis le début».
Toutes les grandes organisations n’ont pas pour autant marché du même pas. Ainsi, le puissant American Jewish Committee a participé à la mission exploratoire que Barack Obama avait envoyée à Genève en mars dernier. Ce qui a valu à son président, David Harris, les foudres de la passionaria de Eye on the UN, Anne Bayefsky, qui l’accusa d’ignorer «les appels répétés de Tzipi Livni» pour un boycott!
Entre 2001 et 2009, les défenseurs du sionisme ont aussi bénéficié d’un allié paradoxal: les pays musulmans. En insistant pour introduire la diffamation des religions, l’islamophobie et la limitation de la liberté d’expression dans les textes onusiens, ils ont permis aux défenseurs d’Israël de rallier à eux une large palette de critiques de la conférence.
A défaut de réelle coordination, nombre d’associations américaines de soutien à Israël qui ont élevé la voix contre Durban II pêchent dans les mêmes eaux: celles des néoconservateurs et de la droite dure. Eye on the UN, déjà citée, créée par le Hudson Institute et le Touro Institute, ne cache pas son aversion pour les Nations Unies. Anne Bayefsky signe des textes dans les revues de droite Weekly Standard et National Rewiew. On retrouve sa signature au Jerusalem Center for Public Affairs (JCPA), lequel a aussi financé NGO Monitor à son lancement. Ce dernier annonce le soutien de la fondation familiale Wechsler, dont la référence sur l’internet redirige sur le JCPA. Une autre donatrice de NGO Monitor est Nina Rosenwald, philanthrope et héritière de la chaîne de magasins Sears. Son nom apparaît dans une myriade d’associations conservatrices. Elle est au comité du lobby pro-israélien AIPAC, vice-présidente du Jewish Institute for National Security Affairs, groupe néoconservateur où elle côtoie John Bolton, Richard Perle ou encore l’ex-vice-président Dick Cheney. Elle est aussi membre du comité directeur du… Hudson Institute. On peut continuer l’exercice à l’envi. John Bolton, ex-ambassadeur du gouvernement Bush aux Nations Unies à New York, fut membre du bureau international de UN Watch, lobby pro-israélien à l’ONU. Et Jeane Kirkpatrick, décédée en 2006, occupa le même poste à la fois aux Nations Unies et à UN Watch.
Les résultats de cette impressionnante mobilisation ont pu se mesurer cette semaine par une occupation serrée du terrain. Les Nations Unies ont interdit tout événement lié à la situation israélo-palestinienne dans leurs murs, ce qui n’a pas empêché des petits groupes de jeunes activistes juifs, qui avaient réussi à pénétrer dans la salle, de tenter de perturber le discours d’Ahmadinejad; le bureau du Congrès juif mondial à Genève a annoncé, lundi, la venue d’une quinzaine de groupes représentant plus d’une centaine d’organisations juives, surtout américaines et européennes.
Victoire à la Pyrrhus. Habilement, UN Watch a organisé, le 19 avril, un «Sommet pour les droits de l’homme» qui a regroupé une trentaine d’ONG, donnant la parole à des victimes d’abus en Egypte, Iran, Rwanda, Libye, entre autres et, le 20 avril, la commémoration de la Shoah sur la place des Nations a rarement réuni tant de monde au moment où, à l’ONU, le président iranien accaparait la parole. Le lendemain, une autre commémoration de la Shoah se tenait au Palais des Nations, organisée par le Touro Institute. Au programme aussi, le 22, un Rallye Israël pour la paix prévu pour rassembler un millier de personnes.
Et maintenant? «Tout le monde retournera à ses activités normales», répond Gerald Steinberg, souriant en faisant référence aux groupes qui se sont mobilisés contre Durban II. Seule certitude à la fin de cette semaine: entre une victoire à la Pyrrus et la débacle onusienne, la lutte contre le racisme, le dialogue des civilisations et les progrès dans la défense des droits de l’homme affichent un recul inquiétant.”
De quelle mobilisation s’agit-il et que se passe-t-il, quels sont les enjeux ?
Cet article me paraît intéressant à plus d’un titre, d’abord il décrit la mobilisation non pas des “juifs” mais des organisations communautaires en général d’extrême-droite, qui ne regroupent qu’une minorité de juifs. Comme les délirants antisémites, tous ceux que l’on lit en priorité sur la toile (1) ne recoupent qu’une minorité de soutiens de la Palestine. L’article montre bien que les groupes qui se sont mobilisés aux etats Unis sont proches des néo-conservateurs alors que l’on sait que la majorité des juifs vote démocrate.
Ce qui a caractérisé les événements de Gaza c’est une mobilisation contraire, du monde entier et de france en particulier sont montés des voix contre le gouvernement israélien parmi lesquelles de plus en plus de voix juives, j’ai pu par exemple alimenter jour après jour mon blog de ces voix juives, des associations juives antisionistes se sont mobilisées. le combat devenait plus clair, plus fort: il était celui des anticolonialistes, des gens de gauche contre l’extrême droite colonialiste qui agissait en israël.
Oui mais par conneries, je pèse mes mots, il y a eu des gens qui ont voulu réalimenter un pseudo combat ethnique, ils ont donné aliments aux fascistes de tous poils et ils continuent. Cette semaine j’ai vu partout un texte d’un certain Khaled Amarayreh sous le titre “Israêl est nazi et les juifs feraient bien d’en prendre conscience”. Je ne l’ai pas lu parce que ce titre tel qu’il était me donnait qu’une envie , répondre à son auteur “les juifs t’emmerdent”. Dans ce titre était contenu toute la stupidité qui alimente l’extrême-droite. D’abord transformer une fois de plus Israêl en nazi. Ce sont des colonialistes, d’extrême-droite, pourquoi toujours prétendre abusivement manipuler le passé de souffrance des juifs ? Abusivement parce qu’il faudrait 120 ans de massacre de gaza pour aboutir au résultat de l’holocauste. ensuite pourquoi manipuler comme le font les sionistes les 17 membres de ma famille mort dans les camps alors que je suis antisionistes sinon pour me transformer comme l’ont toujours fait les antisémites et parmi eux justement les nazis en monstre non humain ?
En ce qui me concerne cela n’a pas suffit quand j’ai tenté à partir de la position imbécile d’un bricmont de dénoncer le danger de l’utilisation et de la banalisation de l’antisémitisme, j’ai eu droit à des campagnes de harcélement. des gens ont fait courir des bruits immérités sur moi, j’ai été interdite sur des sites comme mondialisation.ca… et d’autres… Y compris Grand Soir, d’autres comme Combat, on vient chercher les idées sur mon blog, une sorte de ligne, mais il faut m’étouffer, m’interdire de publication parce que suspecte de sympathie juive pour les cons, alors même que les sites sionistes me désignent à la vindict. Parce que ces gens là ont besoin du juif, ils pensent que cela renforce leur camp le prétexte communautaire. Quelle stupidité c’est le contraire! L’extrême-droite nourrit l’extrême-droite et aucun peuple n’y gagne pas plus les palestiniens que les autres. Ils devraient réflechir s’il est encore temps au combat exemplaire des Cubains, sans haine, sans chauvinisme, rassembleur et solidaire.
C’est ce combat là en faveur de la vérité, de la justice que j’aurais voulu mener pour la palestine, cela m’a été interdit parce qu’il faut renvoyer tous les juifs dans le camp de la haine et du sionisme. je m’y refuse mais je ne suis pas la seule à être condamnée au silence, croyez-moi: les voix juives se sont tues, les organisations juives antisionistes sont en train de se marginaliser à force de se compromettre avec des vrais racistes d’extrême-droite, cela entraîne la division et le retrait. Il ne leur reste plus que le silence sur cette question. C’est mon cas je dois me taire alors que je suis trés inquiète sur ce qui s’est passé à genève et devant la manipulation des propos du président iranien.
Parce ce que dit Alain gresh en commençant la véritable question est celle d’un monde qui ne supporte plus les droits de l’homme occidentaux, les leçons données qui favorisent en fait le droit d’ingérence, le pillage. Même si je n’ai pas une sympathie folle pour le président iranien , je sais que dans cette affaire au-delà de la palestine il portait cette voix des peuples du Tiers monde qui exige la fin de la domination impérialiste, le droit de l’homme à la souveraineté et à l’autodétermination, combat auquel j’ai consacré ma vie et que je menais dans cet esprit pour le peuple palestinien.
Des salopards d’extrême-droite sont en train de le dévoyer, de l’affaiblir, pour faire oublier sa nature de classe, pour faire oublier y compris le rôle des potentats arabes, parce que si le gouvernment israêlien est une ordure colonialiste que dire d’un Moubarak qui a enfermé les palestiniens dans la nasse? Allez vous en faire un juif pour dévoyer la colère du monde arabe ou voudrez vous enfin reconnaître ce qu’est réellement l’impérialisme et l’aliénation des masses ?
C’est pourquoi près ce coup de gueule, je retournerai au silence à mon refus d’intervenir sur la question palestinienne, vous avez perdu une combattante et je ne suis pas la seule à être écoeurée, inquiéte de la manière dont les soral, les dieudonné, alliés désormais avec un Tariq ramadam semble-t-il sont en train de transformer les banlieues en chaudron de la haine raciale et réellement nazie. je ne participerais à aucune de ces opérations d’extrême-droite étrangement complémentaires. Mais je voudrais bien dans un dernier effort que je ne bats pas comme me l’on dit certaines ordures parce que je suis “tribale” mais au nom de ce combat de l’humanité tout entière qui a été celui de ma vie: le communisme, l’émancipation humaine.
Il faut relire Zizek plaidoyer pour l’intolérance: il montre comme le capitalisme à son stade impérialiste néolibéral va en finir avec la démocratie telle que l’analyse Rancière, à savoir qu’en grèce un jour le “demos”, ceux qui ne sont rien, se dressent et affirment être les porte-parole de l’humanité contre ceux qui ne représentent que des intérêts particuliers, les leurs. C’est le cas de toutes les révolutions y compris la Française quand le Tiers etat a proclamé qu’il était tout.
Nous en sommes là, et dans une certaine mesure les damnés de la terre aujourd’hui face à la faillite du capital, faillite économique, politique, écologique, se dressent pour dénoncer les intérêts particuliers, pour exiger un autre monde, leurs droits. Oui mais voilà explique Zizek, le capitalisme, l’impérialisme après l’effondrement de l’ex-URSS a opéré une nouvelle gestion de l’exigence démocratique. D’abord il a institué l’abandon de toutes les idéologies, de toutes les vieilles divisions de classe et Zizek parle du blairisme. Il n’y aurait plus de division de classe, il y a “ce qui marche”, c’est-à-dire ce qui garantit les conditions maximales de profit. Nous avons vécu vingt ans de ce régime, il fallait exclure le politique, celui qui modifie les possible et accepter toutes les dominations, les exclusions, sous prétexte que cela “marchait” assurait du profit. Nous sommes devant la catastrophe. Mais durant cette période ont systématiquement été détruite les organisations politiques, de classe, basées sur des divisions “idéologiques”. les individus ont été isolés dans des groupes que l’on gérait comme des cas particuliers, les femmes, les homos, les noirs, les indigènes, les juifs, les ouvriers exclus. Chacun avait droit à des politiques particulières.
Zizek montre que le fondamentalisme ethnique ou religieux (c’est-à-dire racistes) et les groupes multiculturalistes fonctionnent de la même manière sur la gestion voulue par l’ordre capitaliste de ce qui échappait à ce qui “marchait” le profit, avec en prime la haine de l’autre puisqu’il n’y a plus de “démocratie”, plus de politique.
Je crois que nous sommes à un moment de repolitisation, c’est-à-dire que face au désastre global, plein, entier qu’a produit cet “ordre” impérialiste ou comme le disait Tony Blair ce “centre radical” (ce qui était radical c’était l’exclusion des anciennes divisions de classe au profit de ce qui “marchait”) qui se voulait aussi avec le triomphe du marché, triomphe de la démocratie comme triomphe de procédures occidentales quasi technocratique et silence imposé au demos, est en train de ressurgir la base même de la véritable démocratie, ce moment où la demande particulière des opprimés se met à fonctionner comme une condensation métaphorique de l’opposition globale contre EUX ceux qui détiennent le pouvoir et en abusent. les séquestrations dans les usines relèvent de ce moment, mais il y a aussi au niveau international des situations d’injustice qui montrent l’existence d’une conscience tiersmondiste revendiquant le droit à être l’humanité, le cas de Cuba et de l’exigence de la fin du blocus représente cela. La Palestine aussi et c’est pourquoi il faut briser dans l’oeuf l’exigence démocratique en la transformant en particularisme racial. Ce qui s’est passé à Genève c’est une contre offensive de l’impérialisme favorisé par les mêmes ceux qui particularisent, utilisent et travaillent sur les haines des petits groupes, les haines raciales, la fusions du même contre tous.
Danielle bleitrach
(1) Si j’ai renoncé à intervenir sur le sujet c’est fondamentalement parce que je ne veux pas que mes propos servent à favoriser la montée des fascismes de quelque bord qu’il soit mais aussi oserais-je l’avouer parce que j’en suis arrivée à détester autant les sionistes délirants comme BHL, le Crif et les antisémites ou ceux qui considérent que l’antisémitisme aide à, leur combat. Pour moi c’est la même racaille et un jour j’ai pensé au massacre d’Andrinople, la bataille entre l’empereur romain d’orient et les Goths. ce fut un tel massacre, une telle charpie, que l’on ne retrouva même pas dans l’amas de chair et de sang le corps de l’empereur. je me suis dit il faudrait tous les prendre dans un massacre d’Andrinople et en être définitivement débarrassé. Mon dieu quelle horreur ai-je pensé j’en suis à l’extermination!!! Je me suis alors souvenu de cette anecdote de Brecht où comment dans un pays occupé, un soldat occupant force un habitant à descendre du trottoir et le laisser passer. L’occupé maudit cet homme, son pays, sa famille et tout à coup réalise que l’injustice le rend aussi bête aussi raciste que l’autre. Donc en bonne logique il faut en finir avec l’occupation, si, l’on veut ne pas être contaminé par la haine. Oui, c’est ce que j’ai longtemps cru, mais je crains aussi que la haine ne cherche que des pretextes. Pascal, le philosophe, grand connaisseur du talmud, expliquait que les juifs étaient la preuve de la vérité de dieu, vu que si depuis des siècles ils ont tout supporté et mieux plus en ils supportent plus ils sont juifs c’est dire l’importance du message apologétique( la bible comme écrit tendant à justifier l’existence de dieu) et pourtant non scientifique. Je crois que leur existence est surtout la preuve de l’immense connerie humaine qui a besoin de les fabriquer… comme elle a besoin de fabriquer des fétiches c’est-à-dire le point d’intersection impossible qui chasse les contradictions réelles de son existence. En tout cas en tant qu’individu isolé je ne peux rien…
http://socio13.wordpress.com/2009/04/24/la-conference-de-geneve-une-manipulation-honteuse-mais-vous-faites-tout-pour-que-cela-se-passe-ainsi-par-danielle-bleitrach/#comment-11631
Extrait d'un commentaire :
Donc Ahmadinejad a pris le rôle de leader du tiers monde, de porte de voix des peuples écrasés par l’impérialisme. S’il y a des raisons objectives à ce positionnement (le poid de l’Iran, le fait qu’il est effectivement en conflit avec l’impérialisme…) je crains qu’il ne s’agissent aussi d’un spectacle parfaitement réglé à l’avance(de manière objective),un piège des impérialistes pour casser toute possibilité de construction entre les mouvement progressistes en occidents et les mouvements anti impérialistes du Sud.
![]() Un avion dérouté par les Etats-Unis à cause d'un journaliste |
Maxime Vivas |
A cause de la présence à bord du journaliste et écrivain Hernando Calvo Ospina qui se rendait au Nicaragua pour effectuer un reportage pour Le Monde Diplomatique, le Boeing 737 du vol 438 d'Air France na pas été autorisé par les autorités américaines à survoler le territoire des Etats-Unis. La nouvelle a été confirmée ce mardi par Air France.
Cinq heures avant l'escale prévue au Mexique, les voyageurs furent informés que l'avion allait être dévié vers la Martinique pour faire le plein de carburant en raison du refus des autorités américaines de permettre le survol du territoire US. Il faut aussi dénoncer le silence de nos médias qui auraient battu le tambour dès la parution de la dépêche d'agence si (au hasard) la Chine, le Venezuela ou la Russie avaient fait détourner un avion d'Air France au seul motif qu'un envoyé spécial de (encore au hasard) Libération, du Monde, du Figaro ou de France 2 y occupait un fauteuil.
Notes: |
Etats-Unis. Les autorités américaines ont dérouté un vol Air France à cause d’un journaliste du «Monde diplomatique» jugé indésirable
HÉLÈNE DESPIC-POPOVIC
Le samedi 18 avril, le commandant de bord explique aux passagers du vol Paris-Mexico d’Air France que leur appareil n’est pas autorisé à survoler le territoire américain. Parce qu’une personne, qu’il ne nomme pas, «pose un problème pour leur sécurité nationale».
«Terroriste». Le journaliste franco-colombien Hernando Calvo Ospina, en transit pour le Nicaragua où le Monde diplomatique l’envoie couvrir le 30e anniversaire de la révolution, n’imagine même pas qu’il peut être cette personne. Il s’est déjà rendu aux Etats-Unis il y a quelques années. «Dans l’avion, raconte-t-il avec humour sur son site, les passagers se demandent qui peut être ce "terroriste". Deux d’entre eux concluent qu’il ne peut y en avoir puisque "personne n’avait la tête d’un musulman".» «Quand le copilote l’a informé à voix basse qu’il était responsable du détournement de l’avion, forcé d’aller en Martinique refaire le plein, Hernando est tombé des nues», raconte le rédacteur en chef du Diplo, Maurice Lemoine. Le journaliste colombien, écrivain engagé contre le gouvernement d’Alvaro Uribe, figurait sans le savoir sur la «No Fly List» (Interdits de voler) de la TSA (Transport Security Administration), créée après les attentats du 11 Septembre dans le cadre des mesures sécuritaires de l’administration Bush. Washington a réussi à obtenir de Bruxelles que les compagnies européennes communiquent à la TSA la liste de leurs passagers en partance pour les Etats-Unis.
Correspondance. A son arrivée à Mexico, avec quelques heures de retard, le journaliste est interrogé par des policiers qu’il décrit comme «aimables et corrects», puis est autorisé à prendre sa correspondance pour Managua. «Il a été interrogé à la demande des autorités américaines. Parce qu’il est colombien, journaliste et exilé politique. Il a certes rencontré des dirigeants des Farc, mais moi aussi et j’ai pu aller aux Etats-Unis sans problème», s’indigne Maurice Lemoine. L’affaire a aussi ému Air France, dont c’est la première fois qu’un vol est ainsi dérouté. La compagnie «étudie les voies de recours» car cet avion-là ne devait pas se poser sur le sol américain, mais simplement le survoler.
http://www.liberation.fr/monde/0101563927-le-diplo-non-grata-en-amerique
Les institutions de l'U.E. décident de notre avenir et changent le monde, avec la participation ou sous la domination des USA.
Ils essaient d'ouvrir une nouvelle ère de l'Histoire de l'Humanité.
Les médias ne voient rien, n'entendent rien et surtout ne disent rien. Il n'y a plus de citoyens, puisque les peuples ne sont plus informés.
Je cherche un récapitulatif des votes des élus du PSE sur Internet, notamment de la minorité de la gauche du PS comme Benoît Hamon.
Je n'y parviens pas et c'est pourtant mon droit de citoyenne de me renseigner avant des élections !