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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 01:31

 

 

Sur ce site,
http://islamic-intelligence.blogspot.com
je trouve une info très intéressante.
Cette info prouve que dans les coulisses,
il se passe des tonnes de choses,
répugnantes ! (eva)
.

Les plans franco-israeliens de pillage de l'economie libyenne a la facon harkie algerienne tombent a l'eau apres l'elimination a Tripoli de l'envoyé spécial francais le colonel Hugues de Samie, marchand d'armes notoire, travaillant a la guerre civile au Maghreb
.
TRIPOLI ET L'EPEEE
"Si tu tues par l'EPEE, tu périras par l'EPEE"
aurait dit le Christ (Jesus/'Issa paix sur lui).
Le colonel Hugues de Samie, un Français
(et pas n'importe qui puisqu'il est le chef de l'EPEE, cf. ci-dessous)
a été tué ce week-end dans la capitale libyenne.
 
Petit extrait pour savoir qui est ce quidam, voir ici.
Et il y a maintenant la course cynique aux dividendes de la guerre
pour décrocher les contrats de la reconstruction
et imposer une libéralisation de l’économie du pays.
.
La guerre secrète des Français en Libye
.
Paru sur Match : 

actu-match | vendredi 2 septembre 2011

La guerre secrète des Français en Libye

Depuis la chute de Tripoli, l’appui aux insurgés

des spécialistes militaires et des hommes

du Commandement des opérations spéciales (Cos)

n’a pas cessé.


  Patrick Forestier - Paris Match

Mais c’est sur le front de l’Ouest que Paris a misé pour atteindre Tripoli, beaucoup plus proche. Forces spéciales, mais aussi commando clandestin du service action de la DGSE, la centrale de renseignements française, portent leurs efforts sur les groupes rebelles du djebel Nefoussa en parachutant des armes et des moyens de communication. Dès qu’une piste de fortune est ouverte, les gros-porteurs français effectuent des « posers d’assaut » pour livrer des munitions et amener des spécialistes. Kalachnikovs, RPG-7, radios, téléphones satellitaires sont fournis par le Qatar et les Emirats arabes unis, mais acheminés par les Français. Ceux-ci entraînent, dans le djebel, de petits groupes qui se révéleront efficaces lors de la prise de Tripoli.

Un drone Harfang complète le dispositif de traque de Kadhafi

Ce sont aussi les spécialistes français qui assurent l’acheminement par mer d’un renfort de plusieurs centaines de rebelles de Misrata à un petit port de la capitale. Le Qatar fournit par ailleurs aux rebelles des missiles Milan de fabrication française avec des modes d’emploi en arabe. Instructeurs français et du Golfe forment à la va-vite plusieurs insurgés à tirer ces projectiles très performants à 2 000 mètres. Comme sur le front Est, des JTAC (Joint Terminal Attack Controllers [contrôleurs tactiques air-sol] dans le jargon de l’Otan) français et britanniques permettent aux avions de la coalition, qu’ils guident depuis le sol, de détruire les cibles qui menacent la progression des rebelles.

De la base de Sigonella, en Sicile, des Rafale effectuent toujours aujourd’hui des missions de reconnaissance au-dessus de la Libye. Grâce à leurs Pod NC, ils peuvent identifier des objectifs au mètre près. Des renseignements complétés par les images de deux Atlantique 2, capables de déceler des mouvements dans le désert. Un drone Harfang complète depuis peu ce dispositif d’observation qui concourt à la traque de Kadhafi. Cortèges de voitures, rassemblements humains dissimulés derrière des murs d’enceinte, déplacements de véhicules en dehors des routes bitumées sont suivis depuis le ciel par les appareils français.

La récompense de 1,7 million de dollars pour la capture de Kadhafi insuffisante?

Les Américains ne sont pas en reste : leurs drones survolent le territoire depuis plusieurs semaines déjà, cherchant aussi Kadhafi. La grande crainte de Paris, Londres et Washington, c’est que la Libye tombe dans le chaos comme l’Irak après la chute de Saddam Hussein. Les nostalgiques du régime pourraient déstabiliser le nouveau pouvoir, encore fragile. La grande oasis et la base de Sheba, proche de la bande d’Aouzou et du nord du Tchad, sont susceptibles d’accueillir le dictateur, qui garde des appuis chez les Touareg et les Toubou. La récompense de 1,7 million de dollars pour sa capture pourrait s’avérer insuffisante. L’ex-Guide peut en effet proposer le double, voire le triple, à quiconque l’aidera à se cacher. Sa traque menace de prendre du temps. Jusqu’à ce que, peut-être, le dictateur soit découvert à son tour dans un bunker secret du désert ou, au Tchad, dans une grotte du massif du Tibesti, que le gouvernement de N’Djamena ne contrôle pas totalement.Point final

 

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/La-guerre-secrete-des-Francais-en-Libye-328043/

 

 

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Et que se passe-t-il en Côte d'Ivoire ?

 

14 janvier 2012

 

 

 

 

 

 

DAO-SARKOZY.jpg

 

 

 

 

A peine ébauchés, les nouveaux Accords de Défense dont l’un des volets essentiels était la formation des éléments de la nouvelle Armée a déjà du plomb dans l’aile. OUattara qui n’est pas à une traîtrise près, veut déjà tourner le dos à son bienfaiteur Sarkozy le bref (il est à l’image de l’ex Roi de France, Pépin le bref) n’étant pas sûr de le retrouver aux affaires après l’élection présidentielle française ! Le grand manipulateur devant l’Eternel a essayé de s’aliéner vainement les services des Israéliens qui coopéraient avec le Régime du Président Laurent Gbagbo pour les écoutes téléphoniques et la formation des militaires. Devant le niet cinglant des Israéliens qui refusaient toute compromission avec un régime aussi tyrannique que sanguinaire, et, l’ingratitude étant l’apanage des hommes sans foi, ni loi, Wattara aux abois face à la détermination des Résistants et contradictions internes qui minent son aéropage hétéroclite de politicards et soudards criminels, va donc faire appel aux Américains pour prendre en main ses hordes de gueux qu’on veut présenter comme des soldats.

 

Aussi compte tenu de la position géostratégique et géoéconomique de notre pays, ces derniers n’ont pas hésité un seul instant pour donner leur accord ; C’était une aubaine pour eux, une occasion de faire un véritable pied de nez aux français qui se voulaient les maîtres insatiables au niveau des affaires, reléguant les Américains aux portions congrues. Selon des sources diplomatiques très introduites, ces derniers débuteraient leur formation probablement à la mi-février avec pour instructeur principal, leur unité d’Elite DELTA FORCE au grand dam des Français qui encore une fois se font « b… » au dernier moment tout comme ils se sont fait niquer par les Coréens sur l’extension de la Centrale électrique d’Azito.

 

En effet, au moment où le maître corbeau Fillon faisait des rauques aux belles sirènes brésiliennes, le renard Choi récoltait les fruits de sa traitrise en faisant attribuer le contrat à une société bien de chez lui, au détriment de la française Alstom qui croyait tout acquis, même le contrat déjà en poche. Vous comprendrez donc tout le sens de la visite inattendue d’Hilary Clinton, Secrétaire d’Etat Américain qui tout en interdisant à ses compatriotes de mettre le pied en Côte d’Ivoire, classée au 3ème rang des pays les plus dangereux au monde.

 

La guerre de positionnement stratégique a commencé.  Marianne est la première victime. L’enjeu : les opportunités d’affaires et les richesses du sous-sol ivoirien. L’adversité des alliés d’hier quand il s’est agi du partage du gâteau–butin de guerre a pris le dessus. Au change, Sarko le bref et sa Marianne risquent de perdre gros. Par exemple, ayant investi toutes les arcanes de la sécurité de Wattara, ils risquent, après le passage de l’ogre américain, d’être éjectés purement et simplement dehors pour éviter les conflits de compétence. Les Nouveaux Accords de Défense risquent d’être renvoyés aux calendes grecques, du moins pour ce qui est de leur application.  

 

Comme quoi la France reste et demeurera toujours l’appendice des USA.

 

http://jusquaubout.over-blog.com/article-france-cote-d-ivoire-les-nouveaux-accords-de-defense-prennent-de-l-eau-97066085-comments.html#anchorComment

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 03:54

Sommaire :

"Les guerres de l'Empire devraient être calquées sur le modèle de la guerre contre la Libye" (Liesi)

L'horreur usraélienne et européiste

(eva R-sistons)

Qui a réellement tué Gilles Jacquier ?

(Réseau Voltaire)

Triple A, triple piège !

(Patrick Le Hyaric)

Un ancien Ministre canadien accuse Sarkozy

Alerte, acculturation de la France !

 

Le post complet ici 

 


 

L'horreur usraélienne et européiste

eva R-sistons

 

"Les guerres de l'Empire devraient être calquées sur le modèle de la guerre contre la Libye" (Liesi).  Voilà un article intéressant, qui confirme certaines de mes analyses, à savoir que la  Libye a été le ballon d'essai de nouvelles méthodes de guerres, conciliant techniques de désinformation de l'Opinion (avec des Médias au service des Industriels de l'Armement, et plus généralement de l'Empire usraélien) et déstabilisation d'un pays (provoquer la guerre civile, arriver en "sauveur", bombarder et ruiner le pays, le balkaniser en groupes ethniques ou religieux rivaux, et profiter du désordre pour piller les ressources, contrôler le pouvoir - des Libyens, par ex, sont envoyés en Syrie contre le Régime en place -, installer des bases militaires, etc, le tout pour préparer l'attaque nucléaire contre la Russie et la Chine : Ainsi seront éliminés tous ceux qui font obstacle à la domination du monde par les Anglo-Saxons et leurs alliés, domination synonyme de pauvreté et d'asservissement des citoyens. C'est diabolique !)

 

Avant d'être à son tour déstabilisé,  l'Iran voit ses meilleurs chercheurs en matière de nucléaire assassinés par les agents du Mossad, les services secrets israéliens. Les Médias "sionisés" ne parlent jamais de l'entité sioniste, pourtant c'est elle qui pousse à toutes les guerres dans la région, pour dominer, contrôler, piller - et établir le Grand Israël, comme déjà en Irak. Et ne permettre à aucun pays du Moyen Orient de posséder l'arme nucléaire !

 

Les Occidentaux font de notre planète un monde invivable, les individus, les animaux, la nature tout est sacrifié au profit de quelques-uns et accessoirement, de leurs laquais serviles. Les maîtres-mots sont aujourd'hui les pseudos "guerres humanitaires" et "la compétitivité", une notion qui masque la cupidité des maîtres du Monde: Comment rivaliser avec les Chinois, par exemple, dont les salaires sont ridiculement bas, à moins de payer au maximum 400 euros les travailleurs européens comme on l'envisage désormais en Grèce afin de satisfaire les banksters ? Non, la TVA patronale anti-sociale ou la disparition des protections sociales comme des services publics ne rendront pas nos produits plus compétitifs, mais elles engraisseront les grands patrons du MEDEF, les gangsters du Cartel bancaire, les industriels de mort et accessoirement, leurs valets sans scrupules. Alerte ! Le monde qu'on nous prépare dépasse en horreur tout ce que les spécialistes de la Science Fiction ont entrevu et décrit !

 

Quant à Nicolas Sarkozy, comme je l'ai toujours dit, il est un pion placé dans notre pays pour servir les intérêts anglo-saxons et israéliens, pour verrouiller l'information, pour américaniser notre pays à marche forcée, avec à la clef inégalités croissantes, médecine à 2 vitesses, pauvreté exponentielle, violence, répression brutale etc, et guerres partout qui profitent aux Industries de mort (armement, chimie, pétrole, nucléaire etc), à la Haute Finance, et aux valets de l'Empire.

 

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Notre pays doit accepter, sous Sarkozy 1er (valet du CRIF, du Medef, des Anglo-Saxons et plus généralement du Nouvel Ordre Mondial), de gré ou de force, l'Europe de Bruxelles et de l'OTAN, l'ultra-libéralisme, l'austérité (notamment la TVA anti-sociale au profit du MDEF), le nucléaire, le mode de vie et les valeurs américaines, les guerres impériales, les Médias aux ordres (Pensée unique criminelle, au service des intérêts de l'Oligarchie), le détricotage des protections sociales, des services publics, de l'Etat de Droit et du Droit du Travail,  le communautarisme sulfureux, l'acculturation "au bénéfice de l'Europe supra-nationale" et des Anglo-Saxons, etc etc.  Et des personnages comme BHL, reconnaissant publiquement qu'il agit dans l'intérêt du pays de son coeur, Israël, sont les meneurs du jeu monstrueux qui avilit la France et met à feu et à sang la planète, hier en Libye, demain en Syrie, en Iran etc.

 

Et pour mieux nous faire accepter l'horreur planétaire, les Médias valets des ennemis usraéliens de l'humanité, nous conditionnent en permanence. Ainsi, la très sioniste FR2 présente les Syriens de Bachar-el-Assad, agressés de l'Extérieur par les mercenaires de l'OTAN et leurs d'Al Quaïda, comme "les bourreaux", et les opposants - formés et financés par la CIA pour déstabiliser le pays comme en Libye - comme "les victimes" ! Les journaleux comme Pujadas et toute la clique d'Arte ou de France24 et des autres Médias, même dits de "Gôche", sont des criminels, comme leurs maîtres d'ordres, qu'on devrait traîner en Justice pour incitation à la haine (raciale, notamment, contre les Arabes), à l'acceptation de l'ultra-libéralisme assassin et de ses guerres impérialistes, néo-coloniales, meurtrières ! Et à l'instant, C dans l'Air au sujet de la perte du Triple A (qui sera utilisée pour nous forcer à endurer toujours plus d'austérité au profit du Medef, de l'Oligarchie financière etc), nous prépare  à "sanctionner le Système social français", qui serait coupable de tous les problèmes ! On nous prend pour des imbéciles ! Partout les néo-sionistes infestent les Rédactions des télévisions et de la Presse, les livres d'Histoire, le Cinéma hollywoodien, les fausses ONG et Organisations de Droits de l'Homme etc, afin de  nous manipuler, partout les néo-sionistes (Cohn-Bendit, Attali, BHL etc etc) s'infiltrent auprès des dirigeants afin d'orienter la politique dans le sens des intérêts de l'Oligarchie militaro-financière ! Ca suffit, ce cancer de l'humanité ! Non seulement ils occupent la France à travers Sarkozy leur agent, mais le monde entier, particulièrement aux USA où les dirigeants se couchent devant eux, au point que les derniers esprits non pollués, libres, mettent en garde contre le fait qu'ils causent la perte de leur allié américain ! Et à l'instant, France24 orchestrée par le couple de sionistes néo-conservateurs Ockrent-Kouchner, sous la rubrique "La répression en Syrie, quel crédit accorder à la Ligue arabe ?", donne la parole... à un néo-sioniste,  Eric Goldstein, de la pseudo association des Droits de l'Homme créée par la CIA "Human  Rights Watch", pour conditionner l'Opinion internationale ! Ce n'est plus du journalisme, de l'information, mais de l'incitation à la déstabilisation d'un Etat souverain au profit des intérêts de l'entité terroriste usraélienne et de ses larbins européens, Sarkozy en tête !

 

Il est temps de se débarrasser de toute cette vermine usraélienne et européiste au service des Banques Centrales qui pourrit la planète ! Le Travail ou le Capital, les peuples ou les prédateurs cupides, sans scrupules et psychopathes, il faut choisir : Les 1%, ou les 99 % !  Il y a urgence ! Tout s'accélère: Les destructions, les rackets planétaires, les guerres de dépopulation et de pillage, le saccage de l'environnement, la mort des Etats souverains, le détricotage du social et du Droit  ... Ca suffit l'enfer sur terre ! Retrouvons la maîtrise de notre destin et la recherche du Bien commun !


Eva R-sistons

 

Les guerres de l’Empire devraient être calquées sur le modèle de la guerre contre la Libye

De l’analyse géostratégique de la dernière décennie, les militaires américains ont compris que la gestion du terrain, occupé militairement, était bien difficile. Cela coûte cher, tant sur le plan humain que budgétairement. Quant aux résultats obtenus? Ils sont bien maigres, très loin même des objectifs initiaux recherchés. C’est ainsi que peut se comprendre le commentaire du patron de l’Otan à la suite de la guerre engagée contre la Libye : « Mais de façon plus générale, je pense que ceci pourrait établir UN MODELE. Nous avons démontré notre capacité à agir en soutien des Nations-Unies et nous avons démontré notre capacité d’inclure des partenaires extérieurs à l’Otan dans de telles opérations ». Par conséquent, on doit craindre que le complexe militaro-industriel à la tête de l’Otan ne finisse la sale besogne en s’en prenant à la Syrie. A quand le processus sans retour ?

Un ancien membre du Congrès américain, Walter Fauntroy, récemment rentré d’une mission de paix (négociateur de bonne volonté pour tenter de stopper la guerre) en Libye, a déclaré « qu’il s’est caché pendant environ un mois en Libye après avoir été témoin d’évènements horribles pendant la sanglante guerre civile ». Une guerre qui, selon Fauntroy, est soutenue par les « forces européennes ». Prisonnier avec les journalistes du Réseau Voltaire dans l’Hôtel Rixos, il n’a échappé que de justesse à la mort : « Nous pouvons témoigner que la secrétaire d’Etat Hillary Clinton avait personnellement donné l’ordre de l’exécuter. Il n’a dû son salut qu’à l’intervention d’une très haute personnalité militaire américaine ». Autrement dit, les guerres de l’Empire feront de plus en plus de dégâts collatéraux. On peut lire cet article.

 

Les assassinats surviennent même avant les guerres, comme le laisse suggérer la récente liquidation d’un responsable nucléaire iranien, assassiné dans l’explosion de sa voiture, près d’une faculté à Téhéran. C’est la quatrième attaque visant des scientifiques iraniens depuis janvier 2010. Bien sûr, les Américains et les sionistes ont démenti toute intervention… Pensez donc, ils sont tellement occupés par la prêche des droits de l’homme à travers le monde, cette religion de la tempérance pour la promotion des réseaux salafiste et Cie, bouillonnant d’impatience de faire la peau de ces Occidentaux si détestés par les agences de notation des familles de Wall Street. Au lieu de se faire les esclaves des financiers américains, les politiciens européens feraient mieux de faire acte de civisme et de se comporter comme des “patriotes”, une expression bien désuète. Non seulement ils gagneraient en dignité, mais ils éviteraient à leurs propres enfants de terminer dans des camps de rééducation.

 

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 03:25

 

http://www.palestine-solidarite.org/9-lehir-une-fb6e7.jpg

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Un ancien ministre canadien

accuse Nicolas Sarkozy

par Cherif Abdedaïm

Jeudi 12 janvier 2012
Par Cherif Abdedaïm – Revue de presse: La Nouvelle République (extrait) – 9/1/12

Q : Quelle analyse faites-vous de la crise que traverse la Syrie ?

Richard Le Hir* : Ce qui est particulièrement frappant, c’est le fossé entre ce que rapportent les médias officiels étrangers et les comptes-rendus des sources d’information non alignées sur le terrain. Le fait que Bachar Al-Assad tienne encore solidement les rênes du pouvoir constitue pour moi une indication très claire que la menace vient davantage de l’extérieur que de l’intérieur et qu’elle est téléguidée comme l’était la tentative de renversement du régime iranien en 2009 lors de la pseudo Révolution verte.
 
Il ne faut donc pas se surprendre de retrouver dans le camp de la révolution syrienne l’intellectuel français et de moins en moins philosophe Bernard-Henri Lévy, qui n’avait pas hésité à jeter tout son poids médiatique derrière la révolution avortée en Iran et qu’on a vu se démener avec toute la force de son impressionnant carnet de contacts en Libye récemment.
On sait maintenant grâce à Bernard-Henri Lévy lui-même que « c’est en tant que juif » qu’il a « participé à l’aventure politique en Libye ». Lors de la première Convention nationale organisé par le Conseil représentation des organisations juives de France (CRIF), il a en effet précisé : « Je ne l’aurais pas fait si je n’étais pas juif. J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël ». La question se pose maintenant de savoir si la fidélité de Lévy au sionisme et à Israël l’emporte sur la fidélité qu’il doit à la France en tant que citoyen français. C’est une question que les Français devraient se poser, et je suis surpris de voir qu’ils ne soient pas nombreux à le faire. La facilité avec laquelle il est parvenu à entraîner la France dans le renversement de Kadhafi par la force est un témoignage éloquent du délitement de la diplomatie française sous Sarkozy et de sa mise au service des intérêts des Etats-Unis, d’Israël et, accessoirement, de certains oligarques du pétrole proches de Sarkozy, notamment le Canadien Paul Desmarais.
L’effondrement diplomatique de la France est une mauvaise nouvelle pour Bachar Al-Assad qui ne peut plus compter désormais que sur le soutien de l’Iran, de la Russie et de la Chine. Quant aux Syriens eux-mêmes, il ne fait pas de doute qu’une certaine faction aspire à un renversement du pouvoir en place, mais cette faction n’a ni l’importance numérique que lui attribuent les médias occidentaux, ni une large base de soutien populaire, ni le degré de radicalisme requis pour faire une révolution, et elle ne voit pas que ses espoirs sont alimentés par une force en déclin qui, le moment venu, ne serait pas capable de tenir ses promesses en raison de la précarité de sa situation économique et ses propres problèmes.

Autrement dit, il y a en Syrie à l’heure actuelle des tas de gens qui sont manipulés et qui meurent pour rien d’autre que la promotion d’intérêts étrangers.

* Richard Le Hir, ex-député du Parti québécois d’Iberville en 1994 et ministre délégué à la Restructuration dans le cabinet Parizeau du 26 septembre 1994 au 9 novembre 1995.
Extrait de l’entretien réalisé par Chérif Abdedaïm – La Nouvelle Republique (Algérie) – 9/1/12

Texte intégral : « Le problème au Moyen-Orient tient aux origines de l’État d’Israël »
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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 03:24

 

Qui a réellement tué Gilles Jacquier ?

 

 

Le journaliste français Gilles Jacquier meurt sous le feu
des gangs armés à Homs 

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Le journaliste français Gilles Jacquier meurt sous le feu des gangs armés à Homs

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 11 janvier 2012

 

 

Gilles Jacquier, reporter de guerre travaillant pour France 2 (Envoyé spécial), entré de sa propre initiative en Syrie pour couvrir les événements qui déstabilisent le pays, est mort aujourd’hui à Homs, sous le feu des roquettes de l’« Armée syrienne libre ». Cette attaque a causé la mort de huit personnes et en a blessé 25 autres, dont aucune ne portait d’arme d’après nos sources.
La veille, le reporter avait quitté le voyage de presse organisé à sa demande, arguant qu’il n’était pas interréssé par les rencontres avec des leaders politiques et religieux qui lui avaient été proposées. Il avait loué un véhicule privé pour se déplacer à sa guise et relevé de toute responsabilité les personnes qui l’avaient aidé à obternir un visa.
Au moment des faits, le journaliste décédé se trouvait avec des confrères français et belges à proximité d’une manifestation pro-gouvernementale.
Une première roquette, tirée par un lance-roquettes portatif, a frappé les manifestants, tuant huit personnes. Après avoir évalué la situation en montant sur une terrasse, M. Jacquier et son cadreur se sont approchés des cadavres pour les filmer, lorsqu’une seconde roquette s’est abattue à proximité, tuant le reporter français et blessant sérieusement son confrère.

Ce drame nous rappelle que le peuple syrien est confronté à des groupes armés faisant feu de manière indiscriminée sur des personnes non armées dans les rues de certaines villes du pays. Il s’agit d’une guerre non-conventionnelle et en aucun cas de répression musclée de « manifestations pacifiques », comme ont pu le constater les observateurs de la Ligue arabe.
M. Jacquier et ses confrères avaient un rendez-vous avec des membres de l’opposition armée et s’estimaient donc protégés par elle, mais les journalistes n’étaient pas encore entrés dans le quartier qu’ils contrôlent et se trouvaient donc dans la partie qu’ils attaquent de manière indiscriminée. Intoxiqués par la propagande atlantiste, et ayant refusé d’écouter les témoignages des victimes précédentes, ils ont mal évalué la situation et se sont inutilement exposés.

 

Suite ici, et 2e témoignage (le Correspondant de Sana)


Mort de Gilles Jacquier en Syrie: Que s'est-il passé réellement ? (Actualisé)

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 03:18

 

  Le puzzle se met en place.

http://lesouffledivin.fr/2011/06/17/la-troisieme-guerre-mondiale-est-commencee/

 

 

Eloge des "dictateurs" et critique de la Pensée Unique.

Nous avons tous besoin de Poutine !

Par eva R-sistons

 

 

Provocation ? Si au moins j'avais écrit "Poutine est un mal nécessaire pour le monde", mais non, j'ose braver la Pensée Unique de manière frontale ! Et vlan, j'annonce carrément : Poutine est nécessaire, le monde a besoin de lui à la tête de la Russie !

 

Quoi, ce "dictateur" ? Hé hé, amis Lecteurs, vous savez bien que les Médias menteurs font de la propagande de guerre... Avez-vous vu, par exemple, l'émission de faux débats C dans l'Air présenter Poutine comme une "menace pour l'humanité" ? Dans toute la Presse, c'est la curée contre lui, partout, et à chaque instant ! Faut-il s'étonner, ensuite, si la Presse française est lanterne rouge de l'information ?

 

Donc tous les non-alignés, tous les empêcheurs d'hégémonie (anglo-saxonne) en rond, sont affublés d'un titre identique : Dictateurs. Vous avez reconnu, pêle-mêle, Gbagbo, Kadhafi, Bachar-el-Assad, Poutine, Ahmadinejad, Castro, Chavez etc. Alors, on discrédite, on déstabilise, on élimine, on assassine, tout est bon pour se débarrasser des gêneurs, des indésirables. On, c'est-à-dire, bien sûr, les Anglo-Saxons et leurs alliés sionistes auxquels il faut ajouter, évidemment, le caniche bien de chez nous..

 

http://www.cpolitic.com/cblog/wp-content/uploads/2009/04/chien_sarkozy.jpg

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Pour se débarrasser d'eux, aujourd'hui, on a une arme: Les élections soi-disant truquées : Signal de départ d'une campagne orchestrée par les réseaux sociaux, conditionnés par les spécialistes anglo-saxons de la manipulation. La recette est efficace, via les médias aux ordres : Les veaux gobent la propagande, et l'Oligarchie se frotte les mains. Vous avez d'un côté 0,1 % de la population, contre le restant, soit 99, 99 %.  Vous savez compter ?

 

Donc, allez, je vais faire l'éloge des "dictateurs". Pas ceux qui se déguisent en démocrates, pour mieux nous rouler, mais ceux que nos journalistes pointent du doigt...

 

La côte de popularité de Chavez augmente sans cesse, sa politique socialiste et anti impérialisme yankee fait mouche auprès du peuple. Et il respecte le résultat  des votes ! Mais pour l'Occident, c'est un dictateur. Point !

 

Au moment où le champion de la démocratie à la sauce occidentale, Bush, daignait enfin survoler la Nouvelle-Orléans en ruines - après tout, son Administration avait refusé les crédits nécessaires à la consolidation des digues -, Castro, lui, à 80 ans, passait 2 nuits et une journée à orchestrer la protection du pays, à prévenir les conséquences de la tempête annoncée comme devant être la plus dévastatrice de l'Histoire de Cuba. Résultat ? Aucun mort ! Qui dit mieux ? Qui aime son pays, d'après vous ? Bush avec tous ses morts sur la conscience - s'il en a une -, ou Castro qui protège son peuple, et qui envoie ses médecins sauver des vies humaines un peu partout, et même redonner la vue aux aveugles ? Mais c'est un dictateur, voyons, puisque la Presse occidentale nous l'assure !

 

Gbagbo, lui, voit son pays amputé de la moitié du territoire, le plus riche, au profit de l'homme du FMI. Puis arriva Sarkozy (qui d'ailleurs a marié à Neuilly le sieur Ouattara à une anglaise sulfureuse). La suite, on la connaît. Gbagbo est élu, mais la Presse assure que l'élection est irrégulière. Le chef d'Etat défend son pays contre la coalition militaro-financière qui veut s'emparer de toute la Côte d'Ivoire pour la piller en toute impunité, et il se retrouve devant la Cour Pénale Internationale parmi les dictateurs. Au passage, à la barbe des militaires français, sa très chrétienne d'épouse aurait été sinon violée, du moins bien molestée... C'est un euphémisme, naturellement !

 

Kadhafi, lui, a promis d'être bavard et de dévoiler des choses pas très gentilles sur l'Occupant de l'Elysée, qui ne serait pas blanc comme neige. Le "dictateur" libyen qui a fait de son pays - le plus arriéré - le plus prospère du continent, et qui a été le bienfaiteur d'une partie de l'Afrique, se retrouve, avec l'accord de la Françafrique, torturé, sodomisé, lapidé, flagellé, et assassiné, par les amis islamistes de l'Occident. Il est vrai que Kadhafi ne portait pas dans son coeur les extrémistes. Le champion de la laïcité et de l'Islam modéré a donc été liquidé avec une sauvagerie indescriptible par les Occidentaux et leurs nouveaux amis islamistes. Ses bourreaux n'intéressent pas la CPI ? Leur cause était juste, susurrent les Médias en choeur, la population devait être défendue contre son "dictateur"...

 

http://www.lense.fr/wp-content/uploads/2011/11/libye_ruine-600x403.jpg

La "nouvelle" Libye délivrée de son "dictateur"

 

Ahmadinejad (élu démocratiquement) et Bachar-el-Assad mènent une vie simple, en famille, près de leur peuple (reportage d'Arte, il y a quelques années, sur le Président syrien, très apprécié de son peuple "je n'ai pas d'ennemis, je roule sans escorte"), ils aiment leur pays, n'en déplaise à leurs adversaires locaux ou de la prétendue "Communauté internationale", ils travaillent à la défense de leur Etat contre les visées impérialistes, courageusement, au lieu de se coucher devant les Puissants pour des prébendes ou pour de l'argent. Dehors les "dictateurs" !  La Syrie et l'Iran vont-ils connaître le sort de la Libye, via les champions de la "démocratie" occidentale ? Pas facile de venir à bout de pays protégés, et armés, par les Russes et les Chinois. Alors, on tente de les déstabiliser de l'intérieur. Seront-ils ensuite rayés de la carte par les puissances nucléaires occidentales ?

 

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Mais la Russie veille. Celle de Poutine, évidemment ! Car l'autre, celle de Medvedev, est plus conciliante, plus docile, plus ouverte aux sirènes de l'Occident, plus libérale, plus sioniste - plus "moderne", puisque c'est le mot à la mode ! Donc, Medvedev est épargné. Alors que l'Histoire s'accélère, alors que l'Empire attaque de tous côtés en même temps en prévision de l'affrontement planétaire nucléaire final contre la Chine - chaque pays "neutralisé" doit avoir son pion estampillé Empire usraélien et héberger une base militaire US -, la Russie fait de la résistance. Une Russie redevenue forte, via un homme fort, vous avez reconnu Poutine qui a rendu au pays sa fierté, et cette Russie-là (c'est bien embêtant pour ceux qui veulent la dévorer), a une puissance nucléaire redoutable, pouvant rivaliser avec l'Américaine. Choc de Titans ? En Syrie, la Russie a un débouché maritime. Et tandis qu'elle est encerclée, menacée, elle protège ses dernières bases, ses derniers territoires. Bien évidemment !

 

Gorbatchev, l'Homme du Cartel Anglo-Saxon, et l'alcoolique Eltsine, avaient disloqué l'URSS au profit de l'Occident. La région infiltrée par les "bienfaiteurs"  anglo-saxons plongea dans une misère noire et fit le bonheur de quelques oligarques, elle fut presque ravalée au rang d'Etat du tiers monde, et discréditée, déconsidérée. Poutine arriva, et son énergie à poigne fit merveille dans un pays attendant son Rédempteur. Energie musclée ? Certes, mais nécessaire pour relever un pays à terre. Poutine redressa la Russie, et lui rendit son honneur. Le pays avait trouvé son héros, et il l'adula.

 

Et c'est ce pays, aujourd'hui, qui en bonne partie songe à redonner la première place à Poutine, et à narguer l'Empire. Quoi ? Le Conseil de Sécurité, après la Libye, ne peut récidiver en Syrie ? Au travers de sa route prédatrice, il y a donc la Russie ?  Et celle de Poutine, ferme, non-alignée, pas celle de Medvedev, accommodante ! A mort l'obstacle, à mort l'intrus, à mort le gêneur, à mort l'empêcheur de piller en rond !

 

Les Médias interviennent, pour propulser en Russie un blogueur extrémiste, sulfureux, fascisant, Alexeï  Navalny  (comme dans les pays arabes les Islamistes les plus intransigeants, tout est bon pour l'Ogre financier), la propagande est martelée chaque jour, sans nuance et évidemment sans débat. Et pour nous dépeindre Poutine le résistant à l'Occident sous les traits d'un dictateur impitoyable. On connaît la chanson : Ceux qui dérangent, comme Gbagbo, Kadhafi, Chavez, etc, sont représentés sous les traits les plus noirs. Allons, honnêtes gens, il y a deux camps, mettez-vous ça dans la tête, de gré ou de force : Il y a les promoteurs du Bien, les démocrates, les protecteurs des populations, et de l'autre, les dictateurs. Les DICTATEURS ! 

 

Ce qu'on ne dit pas, c'est que Poutine, lui, en défendant fermement l'indépendance de la Russie, son intégrité, défend en fait, aussi, la paix dans le monde. Quel enjeu ! Car en lui, l'Occident trouve un frein à ses appétits criminels, et même un obstacle. Un obstacle qu'il faut renverser, par tous les moyens ! La calomnie, pour commencer. L'élimination, sinon ?

 

 

Car en contenant les visées guerrières de l'Occident contre la Syrie, visées menant directement à la guerre mondiale réductrice de population (au profit des fameux "0,1 %" de "bien nés", ou plutôt de bien mal enrichis sur le dos des peuples), eh bien Poutine empêche l'Empire "usraélien" d'allumer la mèche fatale qui mettra le feu aux poudres désormais nucléaires. Car en fait, tout se joue, une fois de plus, au Moyen-Orient. Très précisément, en Syrie et en Iran, postes avancés de la Russie et de la Chine menacées par les puissances terroristes de l'Occident avides de contrôle et de nouvelles terres à piller. Si la Syrie est attaquée, puis l'Iran, les jours de l'humanité sont comptés... Il faut un contre-poids à la puissance hégémonique d'un seul, et avec Poutine, c'est possible, comme du temps de la guerre froide ! Poutine ne veut pas la guerre, il veut la paix, lui ! Et cela change tout...

 

Concrètement, en envoyant les navires russes au large des côtes syriennes, en opposant son véto au "Conseil de Sécurité", la Russie de Poutine défend nos intérêts, elle défend la paix, ce Bien le plus précieux. Celle de Medvedev capitulerait... Et c'est parce que l'Occident le sait, qu'il salit en permanence l'homme qui se met en travers de ses ambitions. 

 

Résistons aux mensonges de la Pensée Unique véhiculés par la Presse aux ordres des Puissances militaro-financières ! Si Poutine tombe, nous tomberons avec lui. Et nos enfants seront perdus ! Est-ce cela que nous voulons ? 

 

A l'heure de tous les dangers, et même si Poutine est loin d'être sans reproches, défendons-le. En le défendant, nous protégeons la paix. Et le devenir de l'humanité !

 

La partie qui se joue est décisive. Et elle n'a rien à voir avec celle qu'on nous présente, une fois de plus, dans les Médias vendus à l'Oligarchie militaro-financière !

 

Eva R-sistons

 

http://sos-crise.over-blog.com

 

TAGS : Russie, Poutine, Medvedev, URSS, Occident, Anglo-Saxons, guerre, médias, Gorbatchev, Eltsine, Iran, Syrie, Libye, Cuba, Vénnézuela, Côte d'Ivoire, Gbagbo, Kadhafi, Chavez, Castro, Bush, Nouvelle-Orléans, Pensée Unique, Etats-Unis, Israël, Alexeï Navalny, Ahmadinejad, Bachar-el-Assad

 

http://www.casafree.com/communaute/tribu-172.html
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        SOLIDARITÉ ANTI IMPERIALISTE AVEC LA SYRIE - Réunion publique le samedi 7 janvier 2012 à Paris
         http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2126

        Les orangers de Baniyas : Récits de visites à des blessés de « l’armée des barbouzes » en Syrie - Témoignage - par Marie-Ange Patrizio
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2099

        L’Armée syrienne libre est commandée par le gouverneur militaire de Tripoli - par Thierry Meyssan
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2114

        Aider le peuple syrien  - Message de Mère Agnès-Maryam de la Croix à l’occasion de Noël   
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2127

        Thierry Meyssan: « L’expression printemps syrien est une pure fiction » F B - Le Temps d’Algérie        
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2110

        Troisième lettre ouverte d’un prêtre Arabe de Syrie à Monsieur Alain JUPPÉ, Ministre français des Affaires Étrangères  
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2111

        Gérard Araud, Ambassadeur de France à l’ONU -"Nous sommes des vautours qui nous nourrissons des conflits" - Franck de Bouvines 
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2100

        Tendances de l’Orient - Lundi 12 décembre 2011 no61 - par Pierre Khalaf - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2102

        Le Patriarche Lahham : Nous refusons l’ingérence étrangère… Les Syriens sont capables de régler leurs problèmes
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2101

        L’art de la guerre - Les smart bombs de Wall Street - Manlio Dinucci - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2098

        Le testament d’Auguste 2/2 par René Naba  - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2106

        Salah Hamouri dément les propos de Richard Prasquier, président du CRIF - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2122

        Le Sénat américain approuve la détention militaire de citoyens américains - Par Bill Van Auken
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2113

        L’URSS devait être sauvée (Poutine) - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2120

        Qui veut la peau de Vladimir Poutine ? - par Léon Camus - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2116

        Le laser iranien a réussi à pirater l’avion-espion de la CIA - G.Hobballah - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2108

        L’art de la guerre - En Irak la guerre est « subrogée » - Manlio Dinucci - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2119 

        L’Occident en déclin : La fuite en avant d’une 3e guerre mondiale - par Pr Chems Eddine Chitour
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2096

        Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo : - "Les législatives ivoiriennes ont enregistré la participation la plus faible jamais connue"
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2097

        Noël en Palestine: http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve632      

        Euro dictature ou souveraineté    

        Nous, peuple souverain, sommes citoyens, non sujets européens - Anicet LE PORS
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2125

        La crise de la zone Euro et la responsabilité historique des dirigeants européens - Jacques Sapir  
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2123

        L’Europe est-elle en cours de "Tiers-mondialisation" ? - Entretien avec Bernard Conte 
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2121

        Emmanuel Todd : "Annulons la dette du Vieux Monde !" - Propos recueillis par Elisabeth LÉVY pour Le Point  
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2118

        La peur dernier rempart de l’Euro ? par Laurent Pinsolle  - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2115

        Démasquons les Insiders ! Bernard CONTE - Économiste politique - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2112

        MES : Main basse sur les leviers économiques nationaux - Un appel de BRN 
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2107

        Appel solennel de la conférence nationale du PRCF aux militants du mouvement ouvrier et aux patriotes républicains.  
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2103

        UNE FORCE NUCLEAIRE NATIONALE DE DISSUASION : POURQUOI ? Contre-Amiral (2S) Claude GAUCHERAND
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article641

        Vaclav Havel n’est plus... rien.  - Descartes - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2117

        LA CGT A LAQUELLE J’ASPIRE par Jacques Tourtaux - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2105
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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 02:20

 

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Sommaire :

 

- Russie : Les Anglo-Saxons vont-ils oser y reproduire le scénario syrien ? (eva R-sistons)

- Du Kazakhstan à la planète entière, les déstabilisations (eva R-sistons)

suite ici :

Scénarios de couleurs partout ? Et en Russie ? Et nous ? C dans l'Air pourri


 

 

 

 

carte

Kazakhstan - Wikipedia

 

Du Kazakhstan à la planète entière,

les déstabilisations

par eva R-sistons

 

 

Pourquoi la Communauté internationale (comprenez la presse aux ordres de l'Occident: GB, USA, Israël, Europe caniche) mentionne-t-elle tant, soudain, le Kazakhstan ? Pour préparer l'Opinion à sa prochaine déstabilisation, c'est-à-dire à une Révolution de couleurs qui offrira le pays aux prédateurs occidentaux, à leurs multinationales qui pillent les pays en toute impunité ?

 

Ce pays, en effet, possède un sous-sol très riche. Et il à sa tête un homme "fort", ce que déteste par-dessus tout la pseudo "Communauté internationale", souhaitant au contraire avoir à sa dévotion des hommes dociles, flexibles, malléables à souhait, faciles à acheter et à corrompre. Région à suivre de près, en tous cas. Comme la Syrie avec à sa tête un Non-Aligné, le Pt Bachar-el-Assad, ou la Russie dirigée d'une main de fer par Poutine qui tient à préserver son pays de l'influence prédatrice de l'Occident, ce qui lui vaut la réprobation de la "Communauté internationale". Ou encore comme la Corée du Nord, convoitée par la fameuse "Communauté internationale" - comprenez seulement occidentale - pour la soumettre, la contrôler avec son industrie nucléaire faisant ombrage aux Puissances nucléaires de l'Occident voulant être seules à jouir de cet instrument afin d'être sûres de pouvoir attaquer tous les pays convoités sans vraie résistance (comme la Libye etc).

 

Tous les hommes "forts" sont ciblés par la "Communauté internationale" occidentale. Ben Ali et Moubarak dérangeaient non point parce qu'ils étaient des dictateurs (on a vu avec tous les Copé ou les Alliot-Marie, qui goûtaient leur accueil doré) mais parce qu'ils étaient des hommes "forts" voulant eux-mêmes diriger les affaires de leur pays - à leur profit plutôt qu'à celui de l'Occident ! Les Dictateurs, la prétendue Communauté internationale les chérissent et même les mettent en place quand ils sont à leur seul service. "Rétribués" par eux, et non accaparant les biens du pays à leur profit !

 

Et en Syrie, la prétendue Armée Syrienne Libre est commandée par le Gouverneur militaire de Tripoli qui mate les Libyens récalcitrants au Nouvel Ordre Occidental qui appauvrit la population, la meurtrit, tout en accaparant les ressources à son profit. D'ailleurs, les morts comptabilisés avec une précision morbide par les Médias collabos des criminels (qui ne parlent jamais des victimes irakiennes ou palestiniennes, par ex, souvent très jeunes), sont essentiellement dus aux troupes inféodées à l'Occident, composées d'agents français, anglais, américains, israéliens - ces derniers les premiers concernés par l'asservissement de la Syrie -, et d'Islamistes d'Al Quaïda vomissant les Régimes "laïcs" comme ceux de Saddam Hussein, de Kadhafi ou de Bachar-el-Assad. A noter d'ailleurs que d'un côté, la dite "Communauté internationale" dénonce les Islamistes d'"Al Quaïda" (structure mise en place par l'Occident, la CIA etc, pour servir d'épouvantail, pour terroriser le "bon peuple" conditionné par les Médias aux ordres du Cartel bancaire qui détruit Nations, Etats, classe moyenne etc, car la peur entraîne de mauvais réflexes), d'un autre, elle s'en sert comme jadis en Afghanistan, contre les Russes, ou aujourd'hui en Libye pour la soustraire aux Libyens opposés à l'Islam extrémiste. Ainsi, tout n'est qu'imposture ! Les Médias mentent en permanence. 

 

Et aujourd'hui, tous les territoires non-alignés sont en voie de déstabilisation, de la Chine sans cesse discréditée à la Russie... de Poutine l'homme fort (pour qu'il soit remplacé par une marionnette de Washington, comme Karzaï, ou au moins, par un Medvedev plus malléable et plus libéral et moins anti-sioniste de par ses origines), de la Syrie au Liban en passant par la Biélorussie, le Soudan etc. Derrière ces plans anti-démocratiques pour soi-disant installer "la démocratie", derrière ces plans visant à aligner tous les Etats sur les diktats de l'Occident, on trouve bien évidemment la Mission anglo-saxonne, la City, et ses alliés américains, israéliens et français (via Sarkozy qui raffole des guerres tous azimuts comme ses chers modèles texans).

 

L'Occident adorateur de Mâmon, l'Occident menteur, prédateur, va-t-en guerres juteuses, l'Occident terroriste, criminel, se croit propriétaire de la terre entière et au moyen de l'endettement, du pillage des ressources, de la destruction des Nations, du contrôle des populations notamment par l'arme alimentaire ou par Big Brother, fait de notre planète un monde invivable. Qu'il soit maudit ! Et combattu, évidemment... Ce qui passe par la nécessaire contre-information de l'opinion en permanence désinformée !

 

eva R-sistons

 

http://sos-crise.over-blog.com

 

TAGS : Kazakhstan, Russie, Chine, Iran, Syrie, Libye, Soudan, Biélorussie, Israël, Big Brother, Cartel bancaire, Révolutions de couleurs, Médias, Sarkozy, Texas, occident, terrorisme, Karzaï, Afghanistan, Poutine, Medvedev, Corée, Liban, CIA, laïc, Sadamm Hussein, Kadhafi, Bachar-el-Assad, Ben Ali, Moubarak, Tripoli, Non-alignés...

 

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Noursoultan Nazarbayev, président de la République du Kazakhstan

Le Kazakhstan a un régime présidentiel considéré comme autoritaire. L'actuelle Constitution du Kazakhstan a été adoptée par référendum national le 30 août 1995. Elle a remplacé la première Constitution du 28 janvier 1993.

Le chef de l'État est actuellement le président Noursoultan Nazarbayev

 

 

Kazakhstan : Pays convoité pour ses richesses.

Extrait de Wikipedia.org :

 

 

L'économie du Kazakhstan repose essentiellement sur les exportations de pétrole, qui représentent 56 % de la valeur des exportations et 55 % du budget de l'État. Selon certaines estimations, le pays a des ressources pétrolières équivalentes à celles de l'Irak mais présentes dans des nappes plus profondes, dans et autour de la mer Caspienne, ce qui explique le début relativement récent de son exploitation. Selon l’Agence Américaine de l’Energie (EIA), le Kazakhstan a produit environ 1,54 million de barils de pétrole en 20096. Le pays détient 75 % des réserves de pétrole de la mer Caspienne (soit 3 % des réserves mondiales) et espère entrer d'ici à 2020 dans le club des cinq premiers pays exportateurs (il est ajourd'hui - 2011 - seixième).

Le Kazakhstan est devenu le première république ex-soviétique à rembourser toute sa dette au Fonds Monétaire International (FMI), en 2000, sept ans avant l'échéance.

Le gisement pétrolier du Tengiz, entre les villes d'Atyraou et Aktaou, est exploité par le consortium TCO regroupant Chevron, Exxon, KazMunayGas. Un pipeline part directement du Tengiz pour la Mer Noire.

Le projet d'exploitation du gisement du Kachagan, le plus grand champ pétrolier découvert au monde depuis 30 ans, avec des réserves estimées à plus de 20 milliards de barils, est situé dans la mer Caspienne, au large de la ville d'Atyraou. C'est actuellement le plus grand projet industriel au monde avec un budget de 150 milliards de dollars. Il est mené par le consortium North Caspian Operating Company B.V. dont les participants sont l'ENI, Shell, Exxon, Total, Conoco Philips, Inpex et KazMunayGas et produira plus de 1,5 million de barils par jour. Plusieurs pipelines ou gazoducs au départ du Kazakhstan relient la Russie, la Chine et l'Europe.

Le Kazakhstan est le premier producteur d'uranium au monde. Il produit 33 % (soit 17 803 tonnes en 2010) de la production mondiale d'uranium7. Le Kazakhstan dispose de réserves importantes d'uranium (17 % de la réserve mondiale).

Le Kazakhstan est également un des plus gros exportateurs mondiaux de potassium.

 

 

Ci-dessous, d'autres échos sur le Kazakhstan.

Comme quoi la vérité est difficile à cerner !


Ce qui est sûr, c'est que l'Occident a en aversion les "pouvoirs forts" !

Celui-là, en l'occurrence, semble "bouffer à tous les râteliers" !

 

Note d'eva en quête de vérité, suite à une correspondance avec l'Administrateur de l'excellent site que je vous conseille, ATLAS ALTERNATIF 

 

 

Images du Kazakhstan en révolte

C'est à la une des infos en Russie: les révoltes d'ouvriers du pétrole qui se répandent au Kazakhstan. La police tire à balles réelles. Il y aurait des dizaines de morts. La situation retient peu l'attention des médias internationaux. Le Kazakhstan est un important partenaire de la Russie, de l'Union Européenne, des Etats-Unis, des grandes firmes pétrolières...
C'est pour assurer les profits de tout ce business que l'état et les capitalistes kazakhes doivent pratiquer de bas salaires et faire tirer sur les ouvriers quand ils se mêlent d'en réclamer de meilleurs. 

Images, les plus impressionantes, des émeutes sur le site commun du parti communiste ouvrier  et du parti communiste révolutionnaire

Mélange de journaux TV officiels et d'images tournées par le Mouvement Socialiste du Kazakhstan.

Vidéo sur le site du syndicaliste Oleg Shein, député d'Astrakhan, Juste Russie
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Une idée de cadeau, le livre de Delorca, 
l'Administrateur du site Atlas alternatif :

"Douze ans chez les 'résistants' "

Editions Edilivres, décembre 2011

 

Voici le témoignage de Frédéric Delorca qui raconte à la première personne son engagement dans un combat anti-impérialiste tout au long des années 2000. Depuis la création d’un site d’information alternative sur la Yougoslavie, en 1999, suite à son voyage à Belgrade en plein embargo, jusqu’aux actions contre les grands conflits de la mondialisation - Kaboul, Bagdad - ou des opérations néo-coloniales plus localisées - Beyrouth, Abidjan, Tripoli -, Frédéric Delorca évoque ici le point de vue des victimes de l’ingérence occidentale, les décalages ce point de vue par rapport aux débats européens sur ce thème, les initiatives de certains militants et intellectuels connus ou anonymes qu’il a fréquentés pour résister à l’interventionnisme dominant.

 

Le livre peut être commandé en cliquant ici  ou en copiant : http://www.amazon.fr/Douze-Ans-Chez-Ra-Sistants/dp/2332469796/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1324382390&sr=8-1

 

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Révolutions de couleurs ou par la force, suite :

 

Voir aussi :

 

«Révolutions colorées», au tour de Moscou ?

http://infoguerilla.fr/?p=13120  link

 

 

http://www.alterinfo.net/La-Yougoslavie-l-Afghanistan-l-Irak-la-Libye-et-maintenant-aussi-la-Somalie-la-Syrie-et-l-Iran_a68142.html   link

 

http://www.alterinfo.net/Syrie-A-deux-pas-d-une-terrible-guerre_a68213.html

 

 

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Russie : Les Anglo-Saxons vont-ils oser

y reproduire le scénario syrien ?

Par eva R-sistons


 

Etats-Unis: Les Indignés, de Wall-Street ou d'ailleurs, sont réprimés.  Violemment. Des vétérans US des guerres impériales sont obligés de s'interposer ! Et pendant ce temps, les pseudos démocrates américaons tentent d'imposer partout les démocraties dirigées par eux, à leur profit exclusif. Même en Russie !

 

La Russie est un gros morceau, avec un homme fort, Poutine, un grand Etat très riche (sous-sol), et un grand peuple, fier, déterminé, qui a mis en déroute l'armée hitlérienne et l'armée napoléonienne, au prix de millions de morts. Ce sont d'ailleurs les Russes qui ont libéré l'Europe d'Hitler ! Il faut sans cesse rétablir la vérité compromise par les Anglo-Saxons.

 

La Russie,

un enjeu de taille

 

La Russie constitue un enjeu de taille : Pour ses ressources, pour l'ampleur de son territoire, pour sa proximité avec la Chine (principale cible des Anglo-Saxons, car rival le plus dangereux par son nombre d'habitants, sa puissance économique, son développement militaire etc) , pour son soutien - nécessaire pour sa survie géopolitique - de la Syrie, du Liban, de l'Iran, ou même du Vénézuela, et parce qu'il a à sa tête, finalement, un homme à poigne, Poutine, non-aligné - péché suprême ! - aimant son pays et prêt à tout pour le préserver de l'ingérence militaro-financière de l'Occident, de la vassalisation, de l'endettement, des pillages, des guerres pour les intérêts américains, des valeurs yankees, prêt à tout, aussi, à juste titre, pour préserver un monde multipolaire débarrassé de la domination anglo-saxonne dévastant la planète.  Et Poutine ne pliera pas devant l'Empire: Il défendra son pays s'il est attaqué. Avec l'énergie russe qui a fait merveille contre Hitler et Napoléon !

 

Donc, tout sera fait pour dompter la Russie, d'autant qu'elle est en travers de la route de la cible principale : La Chine, que les Anglo-Saxons et leurs alliés, sans oublier le caniche français, veulent anéantir, dompter, asservir, piller. Neutraliser, en tous cas, pour régner seuls sur la planète.

 

C dans l'Air : Alerte, média poubelle, 

relais des intérêts militaro-financiers !

 

Et c'est pour cela que les Médias menteurs, en tête C dans l'Air, Arte ou France24, discréditent en permanence un seul homme : Poutine.

 

Concernant C. dans l'Air que je ré-écoute en écrivant, avant que la vidéo "Le communisme, 20 ans après" ne soit supprimée, voici comment ce torchon parle de Poutine : "Staline, danger international, Ennemi Public N°1, Dictateur qui s'est enrichi personnellement".. pas moins ! Comme si Poutine avait des millions de morts à son actif - à l'instar des cow-boys américains - ou comme s'il menaçait la planète, alors que c'est l'Occident qui constitue le danger principal, et qu'au contraire Poutine, et à travers lui la Russie, représente une CHANCE pour la paix mondiale: En préservant fermement un monde au moins bi-polaire propice à la stabilité et à la paix (la guerre froide a permis d'échapper à la barbarie nucléaire). En refusant l'hégémonie anglo-saxonne ! La Russie est en réalité l'allié indirect de nos intérêts à tous ! 

 

Je reviens un instant sur C dans l'Air : Dans cette émission de faux débats opposant des personnes pensant exactement la même chose, véhiculant la Pensée unique de l'Occident, dans cette émission où l'on ne verra jamais un partisan de Gbagbo, de Kadhafi, de Bachar-el-Assad, de Poutine, de Chavez, de Castro, du Hezbollah, du Hamas, etc, s'exprimer,  seuls pérorent les Adler (ultra-sioniste, faux historien neutre), les Barbier (néoconservateur, un des rares partisans de la guerre contre l'Irak), les journaleux du Figaro, de Valeurs actuelles etc, au détriment de la vérité. En réalité, cette émission est le pire vecteur de la propagande de guerre et de l'ultra-libéralisme au service de l'Empire anglo-saxon ! Parfois de façon caricaturale, obsessionnelle : Comme Adler (à l'image d'un Elkabbach dans sa Bibliothèque Médicis poussiéreuse et partisane) qui dénonce les missiles russes de longue portée... pouvant menacer Tel-Aviv ! On voit pour qui roule cet ultra sioniste... Il faut absolument neutraliser, par la propagation de la vérit é, ce support de la V, au service d'un monde dessiné par l'entité sioniste, par la City, par les cow-boys néoconservateurs !

 

Concernant la Russie, les Médias mettent en avant le fossoyeur de l'URSS, le valet du Club Bilderberg et des Anglo-Saxons, Gorbatchev, alors qu'il est haï dans son pays. Et ils ménagent Medveded, d'origine juive, plus malléable, plus moderne - au sens libéral du terme.  Si Poutine est si calomnié, discrédité, sali, c'est qu'il représente en effet un danger - mais pour l'hégémonie de l'Occident, pour ses intérêts militaires et financiers !  Comme il serait bon de pouvoir utiliser le territoire russe comme base militaire contre la Chine, comme il serait plaisant d'utiliser sa population pour combattre le voisin chinois, à l'image des Mercenaires et des Islamistes d'Al-Quaïda désormais à la tête de la Libye, et qui s'emploient à déstabiliser la Syrie pour servir les intérêts de leurs Maîtres anglo-saxons ! Pourquoi ? Mais parce qu'ils haïssent les laïcs, les Chiites (alliés de la Syrie), et parce qu'ils sont corrompus ! En triant d'anciens documents, j'ai trouvé un communiqué, sur Marianne,  disant que si la garde personnelle de Saddam Hussein avait livré la ville aux attaquants américains sans combattre, c'est parce que son chef avait été, au préalable, acheté par le Pentagone ! Les coulisses, les dessous des événements sont vraiment croustillants... et révélateurs ! Eh bien, pour les Islamistes d'Al Quaïda, c'est pareil, surtout s'ils sont rivaux des Chiites ! La force des Américains, c'est d'acheter les consciences, c'est de monnayer avec leur argent-Roi l'appui de tous ceux qui exercent le pouvoir; Mais avec Poutine, qui déteste l'ingérence étrangère, ça ne marche pas. Et cela ne lui est pas pardonné ! Pour l'indépendance de la Russie, pour la paix dans le monde, nous devons absolument soutenir le pays de Poutine.

 

L'Occident "démocrate", en s'ingérant en URSS, a désintégré toute la région, il a divisé pour régner, et il a installé le Système libéral qui lui est cher, concocté par les Anglo-Saxons. Adieu les conquêtes sociales, l'emploi pour tous, l'indépendance de la Nation, adieu l'école, la santé, les crèches etc, gratuites, adieu le toit pour tous et les subventions aux produits de première nécessité, et bienvenue aux investisseurs internationaux qui ont vidé les villes de leurs habitants pour une bouchée de pain, plongeant les familles, les travailleurs, les retraités, dans une misère absolue, contraignant même les enfants à quitter leurs parents et à se réfugier dans les égouts, bienvenue aux oligarques anglo-saxons et à leur main-mise sur les richesses du pays !

 

Poutine,

l'homme de la situation

 

Arriva Poutine, qui procéda au grand nettoyage de la Nation polluée par l'Occident et ses milliardaires, puis au rétablissement de la classe moyenne détruite lorsque les Anglo-Saxons ont imposé leur capitalisme carnassier sans règles. Il s'est un peu servi au passage ? Et alors, l'Occupant actuel de l'Elysée n'a-t-il pas doublé son salaire sans payer le moindre impôt, ne vit-il pas mieux, à nos frais et en pleine crise, que la Reine d'Angleterre,  par ex en payant 36.000 euros son séjour à l'Hôtel lors du dernier G20, tandis que son homologue anglais, lui, le distingué Cameron, se contentait d'une nuit à moins d'un millier d'euros ? 

 

L'Occident terroriste va tout tenter pour éliminer l'homme fort de la Russie renaissante. L'empoisonner comme Arafat par l'entité sioniste, ou peut-être comme Chavez si dérangeant, provoquer un accident d'avion comme pour l'ex-Président Polonais ou pour le remuant N. Farage ? Demander au Mossad de concocter un attentat ciblé ? Acheter la trahison d'un garde du corps ? Envoyer, comme en Syrie, ses agents de la CIA ou monnayer la participation des Islamistes pour déstabiliser le pays ? Sur le toit, des snippers seront placés, des enfants seront visés voire torturés, ou une mère de famille, et les photos truquées seront données en pâture aux téléspectateurs indignés du monde entier !  Le "Conseil de Sécurité" va-t-il oser contrôler l'espace aérien ? Les ambassades de l'Occident, dès maintenant, participent activement à la déstabilisation d'un pays souverain, achetant les jeunes, les formant, leur faisant miroiter les mirages du mode de vie américain, etc, via leurs agents, leurs missionnaires, leurs "bénévoles"  des ONG pour la "démocratie" - heureusement contenus et chassés par l'avisé Poutine - !

 

Soyons sûrs que toutes les techniques de déstabilisation seront utilisées pour mettre à la place de Poutine, un pion docilement au service de l'Occident, comme en Afghanistan, en Libye ou en Georgie. Le jeu anglo-saxon de massacre planétaire se met en place, implacablement. Honte aux crapules de la City, du Cartel bancaire, du Nouvel Ordre Mondial anglo-saxon ! Elles sont décidées à tout faire pour imposer leur dictature planétaire et briser les rivaux potentiels - avec la complicité réellement criminelle des Médias qui sous couleur d'informer les citoyens, travaillent en réalité à leur perte, à leur appauvrissement : Médias de Droite comme de Gôche véhiculant en définitive la même Pensée unique, hypocritement (à gauche) ou clairement, à Droite !

 

Notre responsabilité est immense: Lorsqu'on voit les questions posées par les télespectateurs sur C dans l'Air, on réalise le degré de manipulation, de conditionnement, dont sont à leur insu victimes les Français. Nous avons TOUS le DEVOIR de rétablir la vérité. Nous ne pouvons pas laisser les mensonges circuler : Car ils préparent des lendemains atroces pour l'humanité. Prendre conscience du rôle de la désinformation, c'est, déjà, travailler à la victoire des peuples sur leurs bourreaux. 

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS : Russie, URSS, Poutine, Gorbatchev, Medvedev, Occident, Révolutions de couleurs, Hitler, Napoléon, Médias, C dans l'Air, France24, Arte, Islamistes, Al Quaïda, Libye

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http://www.dailyactu.com/wp-content/uploads/2011/09/poutine-medvedev-russie.jpg

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  (...)

 

 

Russie facteur de paix :

 

Une preuve de plus 

 

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Syrie : La Résolution russ expose le parti anglo-americain de la guerre

19 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – A la surprise générale, la Russie a déposé jeudi soir au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution sur la Syrie pour couper court à l’escalade orchestrée par le parti de la guerre anglo-américain vers un conflit mondial.

Alors que tout le monde s’attendait à ce que la Russie défende mordicus le régime de Bachar al-Assad, ce qui permet de lui accoler l’étiquette de « méchant » et de faire monter la tension, la résolution appelle le gouvernement syrien à instituer des réformes démocratiques en négociation avec l’opposition. Et le double piège russe contre le parti de la guerre – dans lequel la France joue à merveille son rôle d’empire junior des Britanniques – c’est que la résolution appelle en même temps les autres protagonistes à respecter le droit international : notamment à ce que les gouvernements étrangers empêchent l’approvisionnement en armes des dissidents syriens – qui ensuite servent à attaquer la police et l’armée – et poussent tous les groupes de l’opposition à entamer des négociations avec le gouvernement.

Lors d’une conférence de presse, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine, a dit espérer que ce projet de résolution serve « à enrayer la violence et défendre les droits de l’homme », et a rappelé que le rôle du Conseil de sécurité est « de mettre fin à la crise », mais surtout pas d’« attiser le conflit ». En octobre, la Russie et la Chine avaient bloqué une résolution franco-britannique menaçant de recourir à des sanctions. Mais les Etats-Unis et l’UE exercent d’ores et déjà des sanctions économiques contre Damas, accroissant le potentiel de déstabilisation régionale.

Véritable stratégie d’évitement de guerre, le projet de résolution prend au dépourvu l’alliance franco-américano-britannique qui, après son tour de force en Libye, fournit armes et soutien tactique aux rebelles armés syriens postés en Turquie. Si le scénario libyen venait à se rejouer en Syrie, ce que Russie et Chine sont déterminées à empêcher, c’est l’ensemble du monde qui basculerait dans un conflit international où s’affronteraient les puissances nucléaires.

 

Extraits de la résolution russe sur la Syrie

 


Voici un extrait de la résolution russe qui déplaît tant aux va-t-en guerre lui reprochant de ne pas proférer menaces et sanctions. Dans ce projet de résolution, le Conseil de sécurité des Nations unies :


1. Demande que toutes les parties en Syrie mettent immédiatement un terme aux violences, quelle qu’en soit l’origine, conformément à l’initiative de la Ligue arabe ;

2. Presse le gouvernement syrien de mettre un terme à la répression contre ceux qui exercent leurs droits à la liberté d’expression, à se rassembler et à s’associer pacifiquement ; et termine sans délai les enquêtes menées par la commission judiciaire syrienne sur les évènements au cours desquels des civils ou des membres des forces de sécurité ont été tués ou blessés ;

3. Presse aussi tous les groupes syriens d’opposition de se dissocier des extrémistes, d’accepter l’initiative de la Ligue arabe et de s’engager sans préconditions dans un dialogue politique avec les autorités syriennes afin que puisse se tenir des discussions substantielles et en profondeur sur les manières de réformer la société syrienne ; (…)

5. Demande que toutes les parties assurent le respect et agissent conformément au droit international.

6. Appelle à un processus politique inclusif mené par la Syrie dans un environnement libéré de la violence, et menant à la pleine application des réformes répondant effectivement aux préoccupations et aux aspirations légitimes du peuple syrien ; (…)

11. Décide que rien dans cette résolution ne saurait être interprété comme une quelconque autorisation pour une interférence militaire par quiconque.

 


Retrouvez l’intégralité de la résolution (en anglais) ici.

 

 Source : Solidarité et Progrès

 

Notre stratégie d’évitement de guerre >>ICI<<

 

http://www.agora-erasmus.be/fr/Syrie-la-resolution-russe-expose-le-parti-anglo-americain-de-la-guerre_08194

 

 

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Sur la Corée, lire ici :

 

Mort de Kim Jung Il: Pourquoi l’Occident accrédite la thèse officielle nord coréenne ?

 

 

Déstabilisation Russie Kazakhstan

F. Delorca m'a envoyé des fichiers :

 

Pièce jointe n°1
INFORMATIONS RUSSIE ET KAZAKHSTAN
 
 
En résumé :
 
- le chef de l’Eglise Orthodoxe redoute un « bain de sang ».
- plusieurs milliers de manifestants à Moscou et St Petersbourg les 17 et 18, quelques centaines dans d’autres villes
- à St Petersbourg les partisans de Limonov (« Autre Russie ») ont appelé à marcher sur « Smolny » (état-major de la révolution en octobre 1917) mais n’ont pas été suivis. (cf photo : nombre important de drapeaux nationalistes blanc-jaune-noir)
- au sein des réunions préparatoires du nouveau grand rassemblement du 24 décembre, la « base » des mouvements (dont le Front Gauche) conteste les tentatives de la droite libérale « pro-américaine » (Nemtsov, Kassianov) de s’arroger le leadership de ce qu’elle appelle « la révolution blanche ».
- à propos de l’oligarque Prokhorov le nouveau candidat de droite  aux présidentielles que soutiendrait le Kremlin dans le but de diviser l’électorat libéral au premier tour des élections de mars.
-  les émeutes au Kazakhstan et les hypothèses d'instigations extérieures
 
Pièce jointe n° 2
 
Document département d’état US sur aide aux opposants russes
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Le patriarche de Moscou met en garde

contre un "bain de sang" en Russie

 

Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, a appelé lundi à ne pas répéter les erreurs de la Révolution de 1917 ayant abouti à un "bain de sang" dans une critique apparemment adressée aux dizaines de milliers de manifestants anti-Poutine des dernières semaines.

 

"L'état d'esprit des masses est formé aujourd'hui par les technologies de l'information (...) Nous savons jusqu'où cela peut aller dans certains pays, où de nouveau le sang coule", a indiqué le patriarche dans ce qui semble être une allusion aux révolutions arabes.

 

"Que faut-il encore faire pour que notre peuple ne se livre pas à des actions susceptibles de détruire des vies humaines ?", a-t-il poursuivi dans cette déclaration publiée sur le site du patriarcat qui constitue sa première réaction au mouvement de contestation sans précédent ayant suivi les législatives du 4 décembre remportées par le parti du Premier ministre Vladimir Poutine.

 

Le Patriarche, qui a par ailleurs appelé les autorités russes "au dialogue", ne s'est pas exprimé directement sur les accusations de fraudes massives aux législatives qui, selon l'opposition, ont permis la victoire du parti au pouvoir Russie unie.


En revanche, plusieurs prêtres ont, à titre personnel, dénoncé des fraudes dont ils affirment avoir été témoins lors de cette élection, et publié leur témoignage sur des sites internet.

 

Une nouvelle manifestation anti-Poutine, organisée comme les précédentes presque exclusivement via des réseaux sociaux, est prévue à Moscou le 24 décembre.


В Москве прошел второй митинг против фальсификации выборов (фото)

 

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L’ASSISTANCE FINANCIERE

DES ETATS-UNIS AUX ONG RUSSES

Les informations données le 5-12-2011 par le porte-parole du Déparatement d’Etat, Mark C.Toner

 

 US DEPARTEMENT of STATE 

 

http://www.state.gov/r/pa/prs/dpb/2011/12/178290.htm#RUSSIA 

 

 

Mark C. Toner

Deputy Spokesperson 

Daily Press Briefing 

Washington, DC

December 5, 2011

QUESTION: Can I come back for a second to the Russian elections --

MR. TONER: Yeah. Sure.

QUESTION: -- and in general to the elections that you described as the United States supporting actively the citizens and the organizations that work for this. But you mentioned funding, and my question is about any technical support or training because, as you know, there were publications saying that the U.S. basically develops new technologies such as the, quote unquote, “internet in a suitcase” that such people can use if they meet with resistance from the local governments as far as wherever. Can you talk about that? Can you tell us if that is true or not and if you are --

MR. TONER: I'm sorry. What specifically are you asking about?

QUESTION: Specifically question is the support to the groups that you described. Is it strictly financial or is it also technical support and training? Any other kinds of support?

MR. TONER: My understanding is that it's – it is – it’s both financial but also, I believe, training as well. In terms of other types of assistance, I don't know. We have, I know, spent more than $9 million to support free and transparent processes for Russia's upcoming – or elections. And you know, again, our interest is to support these NGOs that support the process, not necessarily to support – never frankly to support any given political party. And the Secretary laid out the overarching philosophy behind this quite eloquently in her speech to National Democratic Institute a few weeks ago.

QUESTION: And the $9 million throughout the government or specifically through a program?

MR. TONER: Right. And Golos, by the way, is just one of many nongovernmental organizations in Russia that receive this kind of assistance.

QUESTION: Thank you.

(The briefing was concluded at 1:45 p.m.)

DPB # 186

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Commentaire que j'ai posté sur le site Alter-info
en réponse à un Russe défendant les Occidentaux :
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Alexandre, je suis d'origine russe, ma mère faisait partie de l'oligarchie arrogante qui possédait tout - comme disait ma mère, "tout dans la région, même le cinéma muet qu'on venait d'implanter en 1917, appartenait à ma famille". En 1917, ma mère a quitté la Russie, toute petite, pendant la révolution, avec sa famille. Je n'ai pas choisi mes origines, mais j'ai choisi mes engagements. Et finalement, les plus sincères ne sont pas les jeunes qui avant d'avoir réussi, sont révolutionnaires, mais ceux qui, comme Allende, Castro, Guevara... fils de grands bourgeois, ont vu de près l'INJUSTICE, et ensuite l'ont dénoncée et combattu. J'ai vu, j'ai réfléchi, j'ai choisi mon camp. Et quand j'ai été en URSS avant la chute, j'ai vu qu'il n'y avait ni misère, ni sdf, ni chômage, mais tous avaient travail et toit, tout était gratuit (santé, école, crèche, fac, sports, etc), et les produits de 1e nécessité étaient subventionnés. Le métro était presque gratuit. Etc... A l'heure actuelle, on apprécierait ça partout, non ? Ca avait du bon, non ? TOI, tu défends le libéralisme. Tu as vu ce qu'il a fait en URSS ? La Russie s'est effondrée, misère absolue et oligarques - l'Occident a fait main basse sur tout. Puis vint Poutine, qui redressa d'une main de fer - ce qu'il fallait dans le désordre - le pays, le reconstruisit, et lui rendit sa fierté. Hommage au grand Poutine, idole de tant de Russes, d'ailleurs, qui lui sont reconnaissants ! Et face à la menace, il est l'homme de la situation: Tes amis libéraux qui n'apportent partout que pauvreté, chômage, misère, dettes, pillages, guerres, destruction de tout ce qui est social, services publics, droit du travail, souveraineté, culture - il faudra TOUS un jour parler l'Anglais -, ils ne pensent qu'à une chose, comme sous Eltsine : mettre un pion à la tête du pays, piller ses richesses, le soumettre - comme les Libyens désormais utilisés contre les Syriens ! -. C'est ça que tu veux, une Russie de privilégiés et de pauvres + ou - esclaves,  une Russie américanisée, vassalisée, privée de son indépendance, etc ? Tout ça pour servir Mâmon, le Marché, les banksters, le Cartel bancaire ? Ou tu es un sot, ou tu es un conditionné (un pauvre manipulé par la désinformation des médias menteurs de l'occident), ou tu n'as pas ta tête. Eva

http://www.alterinfo.net/Scenario-syrien-en-Russie_a68381.htm
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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 10:42

 

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/files/2011/06/joplin-1024x876.jpg

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Dans les coulisses

des Coups d'Etat pour la "démocratie"

Par eva R-sistons

 

 

Après la Libye, après la Syrie, la Russie est sur la sellette - et à la marge, la Chine, en permanence d'ailleurs. Les Médias s'en donnent à coeur-joie: Tout est bon pour dresser l'opinion "internationale" (notamment à travers des supports comme France24) contre les pays ciblés pour leur non-alignement ou (et) convoités pour leurs ressources.  On va même jusqu'à nous apitoyer sur le sort d'enfants torturés et tués, soi-disant, par les Syriens fidèles à leur dirigeant. Un peu gros, quand même ! Les montages habiles ne nous feront pas oublier toutes les jeunes victimes des guerres néo-coloniales de l'OTAN...

 

Petit Libyen tué lors de l'invasion du pays par l'OTAN

http://www.lepetitmondecozillon.fr/2011/11/page/30/


 

La Syrie est dans le collimateur. Et son protecteur russe, aussi, à la faveur des dernières élections. Toutes les occasions sont saisies pour discréditer un pays refusant les diktats de l'Occident; La Russie, avec son véto à l'ONU, avec ses navires de guerre postés près de la Syrie, avec ses Poutine rebelles au grand désordre établi - la Russie, donc, gêne. Elle est désormais ciblée par ceux, à Washington, à Londres, à Tel-Aviv - ou à Paris, maintenant - qui ne veulent surtout pas d'un monde multipolaire, non-aligné. Comment venir à bout d'une puissance récalcitrante comme la Russie, de surcroît dirigée par un homme à poigne, sinon en la minant de l'intérieur ? Et là, la stratégie qui a enfanté les révolutions de couleurs ou "de velours",  entre en jeu. Encore et toujours; La Libye vient d'en faire les frais, le Vénézuela a failli en faire les frais, la Biélorussie aussi, et la Syrie est ciblée; Avec les conséquences que l'on connaît, pouvant déboucher sur une guerre civile meurtrière dument préparée par les apprentis sorciers "usraéliens", comme disent les blogueurs engagés. Car si l'on ne parle jamais d'Israël, il faut savoir que cet Etat, en toute discrétion, mène le bal, en coulisses, un peu partout, pour défendre le modèle qui lui est cher : Militaro-financier. Et la France de Sarkozy (acoquinée avec le pseudo philosophe BHL) a emboîté le pas... et même pris la tête de ces croisades "humanitaires" ou pour la "démocratie" - car il faut bien parer de toutes les vertus les ingérences néo-coloniales meurtrières et prédatrices.

 

Alors, comment prépare-t-on l'éclatement d'un pays, sa dislocation, comment concocte-t-on les grands changements géo-politiques, comment élabore-t-on ces "révolutions" pour "la démocratie" qui ne profitent, en définitive, qu'au Cartel bancaire et aux Multinationales de mort (Armement, Chimie, Nucléaire, pétrole, reconstruction etc) ainsi qu'à leurs exécutants ? Il faut distinguer deux périodes : Celle des Révolutions oranges, roses, jaunes, de velours... hier, et celle des guerres "humanitaires", aujourd'hui, chères aux Kouchner et aux néo-conservateurs de tous poils.

 

 

Filip Blazek revient sur les affiches la “Révolution de velours” en Tchécoslovaquie, avec de nombreux documents et une synthèse bien amenée.

Filip Blažek — Photo Tipocracia

http://www.typographe.com/article/1083/retour-sur-latypi-mexico-2009

 

 

Les révolutions de couleurs

 

Georgie, Ukraine, petite Serbie, Kirghistan... souvenez-vous ! Le scénario  est identique. Je rappelle au passage ce que j'ai constaté de mes yeux à la télévision - retour en arrière :  En Ukraine, les manifestants, gelés, guettent le moment de donner l'estocade au Régime pro-Russe. Au Journal de Fr2 de 13 h, on annonce que les opposants au régime ont froid, et que des Organisations "juives" charitables se chargent de leur permettre de tenir en leur offrant des soupes bien chaudes. On n'a pas l'habitude de voir ce type d'associations se pencher sur le sort des "goys" (Non-Juifs). Je me suis demandé pourquoi les citoyens Juifs étaient pris d'une soudaine fringale de solidarité... Plus tard, j'ai compris qu'un pipe-line était en projet dans la région, entre autres. En cherchant bien, on s'aperçoit toujours que le pétrole n'est pas loin... mais pas seulement. Or donc, au Journal de 20 h de l'inénarrable Pujadas, la même information est passée, avec un mot en moins : "Juives". Des Associations charitables (désintéressées, bien sûr !) pourvoyaient au nécessaire des manifestants opposés au régime soutenu par la Russie.  Depuis, les Juifs, ou les Médias, se sont faits plus discrets. On ne fait pas une boulette deux fois. Mais moi, ce jour-là, j'ai commencé à m'interroger sur le rôle des Juifs en Ukraine, et dans les autres révolutions... En fait, pour tout dire, si on ne parle jamais d'Israël, ou évidemment du Mossad, il n'en sont pas moins très présents, et actifs. Passons...

 

Jusqu'à la fin des années 70, c'était la CIA qui orchestrait les changements stratégiques, comme au Chili d'Allende. On se souvient du sinistre Plan Condor, entre autres. Puis la tâche fut confiée à des Organisations ou à des Fondations américaines attachées à la promotion de l'Economie de Marché, comme le National Democratic Institute for International Affairs ou l'Open Society Institute également connu sous le nom de Fonds Soros, travaillant en collaboration avec les Mouvements locaux d'Opposition.  Un objectif essentiel : Accroître l'influence américaine en Eurasie au détriment de celle de la Russie, comme en Georgie, qui d'ailleurs reçoit une aide militaire de Washington... et de Tel-Aviv.

 

Les ONG ont vite pris le relais, dument mandatées par les bailleurs de fonds internationaux pour promouvoir l'économie de marché... et la "démocratie". Avec le soutien des Ambassades (on comprend mieux la colère des Iraniens, connaissant le rôle plus qu'ambigu de ces Officines anglo-saxonnes ou israéliennes, surtout attachées à déstabiliser les pays rebelles à leur dictature impériale).

 

Le prétexte est toujours le même : Des élections "truquées". On mobilise les masses, les opposants, on les structure, on les fédère, et les Médias prennent le relais comme instruments de propagande. Les représentants des fondations américaines ou des ONG se chargent d'exporter la "démocratie", d'apporter, clés en mains, soutien et dirigeants formés outre-Atlantique - élaborant, en liaison avec les Agents de Renseignement et avec les Diplomates sur place, les stratégies "gagnantes", celles qui permettront de mettre en place les marionnettes dociles comme en Georgie. 

 

A chaque fois, les leaders sont des étudiants éblouis par les mirages de l'Occident (les jeunes sont d'ailleurs plus malléables), leur Mouvement a un logo, une couleur, des tee-shirts, des moyens de communication - il y a tout un "marketing", toute une panoplie. La Révolution, le coup d'Etat se fait "en douceur", en appliquant les consignes de Gene Sharp, théoricien de la Révolution non violente. Dans ses écrits, il explique comment neutraliser l'Armée fidèle au Régime en place, comment fraterniser avec la Police, comment retourner les fonctionnaires locaux.  Les leaders étudiants sont envoyés en stage aux Etats-Unis, on leur explique comment prendre le pouvoir. Au besoin, d'ailleurs, les responsables de Mouvements de jeunes sont achetés. L'Oncle Sam ne lésine jamais sur les moyens... Complot de l'Occident, ou pas ? A chacun de décider...

 

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Les interventions "humanitaires", le droit d'ingérence

 

Avec des hommes comme Kouchner, avec les néo-conservateurs, la stratégie évolue, particulièrement lorsqu'il s'agit de régimes "coriaces", bien implantés, populaires auprès de leur population - en Libye, par exemple. Le droit d'ingérence, de faire la guerre pour la paix ou pour des raisons humanitaires, ce droit-là se substitue désormais aux plans de Révolutions "douces",  de couleurs. Si la stratégie diffère, les buts sont les mêmes (géopolitiques, de contrôle et de prédation), et les méthodes aussi, finalement, mais plus musclées. Voici donc venu le temps des interventions, déstabilisations en tous genres, chaos, guerres civiles, et même guerres. A l'occasion des dernières élections, la Russie est désormais ciblée, de l'intérieur, en attendant mieux (ou pire). Les projecteurs des Médias aux ordres sont braqués sur Poutine. Il faut dire que l'homme est retors, il ne se laisse pas manipuler et il est attaché à son pays. Tout est fait dans le but de le déconsidérer pour mieux l'abattre, ensuite. Vous avez dit ingérence ?

 

Le même scénario est appliqué à tous les pays non-alignés ou représentant un défi stratégique pour l'Occident : Les opposants et les étudiants sont ciblés, puis formés voire achetés; Les Mouvements de dissidents sont encouragés; Les réseaux sociaux sont amplement utilisés pour répandre la "bonne parole" civilisatrice. La pseudo démocratie (à base d'alternance de partis quasiment identiques) est imposée - bien peu démocratiquement. Gorbatchev, l'homme de l'Occident plutôt que celui de la Russie, prêche aujourd'hui contre les "élections truquées", et plaide pour leur annulation. Sa voix ne porte pas en Russie, car elle est largement déconsidérée. Mais le bonhomme intervient : Tout est diligemment répercuté par les Médias collabos. En sous-mains, les Fondations US et les ONG financent la dissidence. Il s'agit d'exporter le modèle occidental, même s'il n'est pas compatible avec les valeurs du pays (comme dans les pays arabes ou en Russie - ce pays, par exemple, lui préfère "l'homme fort").

 

Quel processus de "démocratisation" ? La colère des opposants, quels qu'ils soient, est instrumentalisée et relayée par les Médias; les manifestations sont pilotées depuis Washington, Londres, Tel-Aviv et le Paris de Sarkozy; les Ambassades sont détournées de leur fonction originelle pour susciter les coups d'Etat - comme en Syrie ou en Iran - et renverser les régimes indépendants ou hostiles;  la jeunesse est conditionnée ou corrompue par les Agents étrangers; Internet est abondamment utilisé pour servir les changements souhaités; des volontaires sont envoyés - libyens du CNL pour la Syrie, par exemple, ou turcs; les pressions se multiplient, bien ciblées; les débats sont encouragés;  les ONG sont largement utilisées...

 

Et quand cela ne suffit pas, dans un deuxième temps, et c'est ce qui caractérise cette nouvelle période, des combattants ou pire encore des mercenaires sont infiltrés, de pseudos attentats sont provoqués (par exemple contre les Chrétiens d'Orient, afin de les dresser contre leurs amis arabes ou musulmans désignés comme responsables), l'ingérence devient armée, comme à la frontière de la Syrie, ou au sein même du pays... 

 

Colin-Powell lui-même n'hésitait pas à parler, à propos des ONG,  d' "équipes de combat" (On comprend mieux pourquoi Poutine les a chassées, événement que les Médias ont présenté comme une atteinte insupportable à la démocratie). Les Révolutions sont de moins en moins douces, et de plus en plus "musclées", armées. A partir de la chute du Mur de Berlin (remplacé par celui de l'Argent), le droit d'ingérence "humanitaire", ou pour la paix, est invoqué afin de justifier les interventions militaires occidentales. Une fois le Cheval de Troie en place, la déstabilisation se mue en guerre civile puis en guerre - comme en Libye, comme en Syrie, bientôt. Tout est bon pour imposer la démocratie, même les bombardements - et la ruine d'un pays très prospère comme la Libye de Kadhafi. Les Industriels de la reconstruction se frottent les mains, et le Pentagone aussi. Place aux prédateurs ! La Syrie est appelée à connaître le même sort, après la Libye et avant l'Iran - en attendant les gros morceaux russes et chinois.

 

L'ingérence humanitaire ou pour la paix et la démocratie, cache des motifs peu avouables, bassement matériels et très géo-politiques. Et les monarchies pétrolières jouent un rôle non négligeable dans ces Révolutions censées apporter le bonheur, en réalité soumettant les peuples rétifs, comme en Libye, à l'idéologie sauvage du marché, à la Loi du plus fort, à la Pensée unique de l'Occident, militaro-financière. Tout cela au nom de la pseudo supériorité d'un modèle qui chaque jour un peu plus, montre ses brutales limites.

 

Derrière ces Coups d'Etat déguisées en oeuvres humanitaires ou pour la démocratie, se cachent les sempiternelles guerres de conquêtes, de contrôle des esprits et des ressources, pour tout dire : impériales, impérialistes, néo-coloniales. Et si on appelait enfin les choses par leur nom ?

 

Au final, la jeunesse des pays convoités, sous influence, est abusée, la lutte contre le terrorisme ou pour la démocratie se mue en combat pour le changement de régime rebelle aux diktats de l'Occident, avec à la clef, comme en Libye, le cortège habituel de malheurs exportés par les Anglo-Saxons et les Israéliens : Paupérisation, chômage, endettement, pillage des ressources, lois liberticides, etc.

 

L'oeuvre "civilisatrice" de l'Occident est en réalité synonyme d'oppression pour les peuples soumis aux changements imposés... voilà la vérité qu'on ne lira jamais dans les Médias aux ordres de l'Oligarchie financière.

 

eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS: Impérialisme, colonialisme, ONG, révolutions de couleurs, fondations américaines, Georgie, Ukraine, Libye, Kadhafi, Russie, Poutine, Syrie, France, GB, Sarkozy, occident, civilisation, dette, guerres, médias, droit d'ingérence, Kouchner, néo-conservateurs, Gene Sharp, Colin Powell, Mur de Berlin, Chine, Iran, Chrétiens d'orient, guerre contre le terrorisme, Economie de Marché, National Democratic Institute for International Affairs, Open Society Institute,  Fonds Soros, BHL, Vénézuela, ONU, Israêl, Tel-Aviv, Londres, Washington, Paris, Plan Condor, Eurasie, Chili, Allende...

 

 

La Libye remodelée par l'OTAN en mission pour aider le pays 

http://allainjules.files.wordpress.com/2011/10/syrte5.jpg

 

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ALGERIA ISP 07/12/2011 à 10:47

http://mai68.org/spip/spip.php?article3523

Selon Akhbar Elmokawama Libya, l’armée syrienne est en alerte maximum sur la frontière Turco-syrienne. Hier soir, il y a eu un mouvement inhabituel de combattants (rebelles Libyens) du côté de la frontière Turque. L’armée Syrienne a pu tuer un de ces rebelles libyens qui a essayé d’infiltrer le territoire Syrien dans le village Aïn Beid.

Note de do : Pour bien comprendre, lire :


La guerre de l’ombre en Syrie :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3521

Extrait : « La Libye, devenue américaine depuis l’assassinat de Kadhafi, a déjà envoyé via la Turquie 600 soldats très motivés pour combattre aux côtés de l’Armée Syrienne soit-disant "Libre" contre le régime de Bachar el-Assad. »

 


 

 

Le dossier complet ici:

 

Révolutions de couleurs, droit d'ingérence, guerres "humanitaires". Dossier

 

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Lire aussi le post que je reçois à l'instant :

http://www.rmc.fr/images/article/2011-12-04T210913Z_1_APAE7B31MRE00_RTROPTP_3_OFRTP-RUSSIE-ELECTIONS-20111204.JPG

Changement de régime en Russie ?
Qui joue avec le feu ?

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8 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Depuis l’assassinat extra-judiciaire de Mouammar Kadhafi fin octobre, Lyndon LaRouche a mis en garde contre une escalade vers un conflit mondial opposant l’axe transatlantique aux puissances du monde Asie-Pacifique. Les provocations militaires et diplomatiques de l’administration Obama contre la Russie et la Chine le démontrent. C’est dans ce contexte de guerre qu’a été déclenchée la campagne de déstabilisation de la Russie que nous voyons partout sur nos écrans suite aux élections législatives du 4 décembre. Cette propagande vise à rallier les opinions américaines et européennes à une politique de confrontation violente avec la Russie, pour précipiter les nations dans la guerre au moment où se désintègre l’empire financier de la City et Wall Street.

Depuis l’annonce des résultats électoraux dimanche soir, les réseaux du Project Democracy des agents britanniques Georges Soros et Mikhail Gorbatchev, s’activent en Russie. Cette opération vise à empêcher le retour de Vladimir Poutine à la présidence en mars 2012, puisque le président sortant Dimitri Medvedev a annoncé en septembre qu’il ne se représenterait pas. Car aux yeux de l’oligarchie financière britannique, Poutine représente une politique de souveraineté et d’indépendance de la Russie face à la « gouvernance mondiale » ; aujourd’hui, cette Russie forme avec la Chine une puissance incontrôlable que l’oligarchie veut détruire à tout prix.

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Le 29 novembre, Dimitri Medvedev se rendait à Kaliningrad pour lancer la 1ère phase de la riposte militaire russe annoncée une semaine plus tôt en réponse au projet de Bouclier antimissile US en Europe de l’Est.
Crédit : stratfor.com

Russie Unie, le parti de Medvedev et Poutine, est arrivé en tête des élections législatives de dimanche avec 49,3% des voix, obtenant 238 sièges sur les 450 que compte la Douma, soit un recul de 77 sièges. Deuxième, le Parti communiste obtient 19,2% des suffrages et 92 sièges, soit 35 de plus qu’en 2007. Puis Russie Juste et le Parti libéral-démocrate, avec respectivement 13,25% et 11,68%, soit 64 et 56 sièges, au lieu de 38 et 40. Trois autres partis n’ont pas obtenus suffisamment de voix pour siéger : il s’agit de Yabloko, Patriotes de Russie et Juste Cause.

Les protestations ont commencé lundi lorsque le mouvement libéral Solidarnost a réuni 3000 personnes dans le centre-ville de Moscou, pour une manifestation autorisée de 500 personnes. Le blogueur Alexei Navalny, un militant anti-corruption célèbre dans la capitale russe et dans les médias occidentaux, a galvanisé la foule contre l’actuel premier ministre en exigeant une « Russie sans Poutine ». Ilya Yashin, jeune responsable de Solidarnost a ensuite enjoint les manifestants à quitter le lieu du rassemblement autorisé pour marcher sur le siège de la Commission électorale. C’est là que 300 manifestants ainsi que Yashin et Navalny ont été arrêtés par la police (des images qui rappellent un peu les récentes évacuations d’indignés à Wall Street, la Bastille ou la Défense).

Coqueluche des médias internationaux et véritable pourfendeur de la corruption endémique qui règne en Russie, Navalny est aussi un activiste de la mouvance nationaliste russe avec laquelle il milite contre l’immigration. Parallèlement, il a été formé aux Etats-Unis par le World Fellows Program de l’Université de Yale, un projet créé par le président de l’université Richard Levin en coopération avec l’ancien président mexicain Zedillo (un agent rémunéré de George Soros) afin de « créer un réseau global de leaders émergents ». Ses participants ont l’honneur d’être formés par des agents britanniques notoires comme Lord Malloch Brown (ancien du Foreign Office associé à George Soros, avec qui il créa de toutes pièces le gouvernement Saakashvili en Géorgie), Aryeh Neier, présidente de l’Open Society Institute de Soros, ou encore Tom Scholar, l’ancien chef de cabinet de Gordon Brown.

Les médias libéraux (c’est-à-dire ceux qui sont associés aux puissances financières anglo-américaines qui ont pillé la Russie dans les années 1990) ont immédiatement fait monter la sauce autour des arrestations de Yashin et Navalny, comme le directeur de la radio Ekho Moskvy, qui a déclaré que cela s’avérerait être l’erreur fatale de Poutine. Dans le Moscow Times, il était écrit que cette élection était la dernière pour Poutine. Amnesty international a déclaré les deux hommes « prisonniers de conscience ». Mikhail Gorbatchev, agent russe du libéralisme impérial financier britannique, a fait monter la tension d’un cran en demandant l’annulation des élections, après que le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague, actuellement à l’œuvre avec la France pour faire la Guerre en Syrie, eut apporté son soutien au rapport de l’OSCE sur les fraudes électorales, n’hésitant pas à s’immiscer dans les affaires internes du pays, à l’image de l’administration Obama qui a demandé par la voix d’Hillary Clinton « une enquête exhaustive ».

Si la France n’a pas encore donné trop de voix dans cette propagande (elle n’est pas en reste sur la Syrie et l’Iran...), nous devons absolument nous opposer à cette campagne internationale poussant le monde à la guerre. La question n’est pas le régime d’un Poutine ou d’un Assad, mais celle de la survie des peuples et des nations, du principe de souveraineté et d’indépendance qui est inscrit dans notre Constitution et qui est aujourd’hui bafoué au nom du renflouement de l’euro et de ses banques-casino. Il faut dénoncer et attaquer directement l’ennemi – l’oligarchie financière de la City et de Wall Street, et ses complices d’Europe continentale – en évinçant son principal agent dans cette marche vers la guerre – un Barack Obama mis sur pied par George Soros – et en déclarant la mise en faillite du système financier transatlantique. Nous serons avalés par cette crise, si nous ne recourons pas aux mesures d’urgence que nous défendons ici.

http://www.solidariteetprogres.org/Changement-de-regime-en-Russie-Qui-joue-avec-le-feu_08373

 

 

Lire aussi, risque guerre mondiale :

 

Iran: Les militaires US craignent qu’Israël emploie l’arme nucléaire en 2e frappe

 

 

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 13:03

 

patrick-le-hyaric-la-terre-ledito1.jpg?wJour après jour on a l’impression d’une inquiétante fuite en avant dans la crise qui ronge l’Union européenne. Celle-ci ne cesse d’imposer des sacrifices insupportables aux peuples, les uns après les autres.


 

Loin de protéger nos concitoyens de la crise, elle les livre à la voracité des puissances d’argent. C’est le système financier lui-même, qui, après avoir obtenu la « liberté totale de circulation des capitaux », l’interdiction pour toute puissance publique d’intervention, ne cesse de générer des dettes des Etats. Pourtant, ce sont les Etats qui ont renfloué et renflouent encore des banques.

 

Ceci est une donnée très importante : l’augmentation des dettes publiques ne provient pas d’une exagération des dépenses sociales ou publiques, mais bien du renflouement des banques par les Etats, donc par les recettes de fiscalité, payées par les citoyens et des taux d’intérêt élevés qu’imposent les mêmes  banques aux Etats eux-mêmes.


Ainsi, en France, toutes les recettes de l’impôt sur le revenu servent à payer les intérêts de la dette, soit cinquante milliards d’euros ! Une augmentation arbitraire de 1,5 à 2% des taux d’intérêt sur la dette actuelle aboutit à prélever 15 millions de plus sur le budget de l’Etat. Voilà la raison essentielle du second plan d’austérité de M. Fillon.

 

Il n’y a donc qu’une solution pour s’en sortir : déclarer la guerre à la haute finance. Désarmer ces marchés financiers. Et l’un des moyens de le faire est de changer les statuts et les missions de la Banque centrale européenne afin de lui permettre de reprendre tout ou partie de la dette de certains Etats et de fournir du crédit à taux quasi nul aux Etats. Aujourd’hui elle fournit du crédit à 1% aux banques et celles-ci prêtent cet argent aux Etats avec des taux d’intérêt qui vont de 3,5% à 19% selon les pays. Plus un pays est en difficulté, plus le taux d’intérêt est élevé. Ainsi sa dette augmente d’elle-même.

 

Et c’est aux peuples qu’on demande de payer la note qui enrichit les requins de la finance.

 

Ceci pousse les pays européens à la ruine. Les inquiétudes ne cessent de grandir sur l’avenir même de l’Union européenne et de la monnaie. Elles sont d’autant plus légitimes que, la semaine passée, de nouveaux pays ont été placés dans l’œil du cyclone, dont l’Allemagne, dont on nous disait qu’elle était solide. En vérité, il n’en est rien. Pourtant, la chancelière allemande impose ses vues, sommet après sommet, tandis que le Président français obéit aux ordres.

 

Voilà maintenant qu’ils veulent modifier les traités européens pour donner les pleins pouvoirs à la Commission de Bruxelles pour décider des budgets des Etats et des systèmes de protection sociale qui devront être des budgets de super austérité permanente, cassant les droits sociaux des citoyens.

 

Une attaque sans précédent contre la démocratie et les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes est en train de se préparer en Europe.

 

Plus que jamais soyons vigilants. Plus que jamais il est nécessaire de refuser l’austérité. C’est au contraire la satisfaction des besoins humains qui permettra de faire reculer la crise

 

L’Europe livre les peuples à la loi de la finance

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http://files.myopera.com/stangrof/blog/1Trust%20me,%20i%20am%20a%20bankster..gif.gif

 

De mal en pire,

par eva R-sistons

 

 

On assiste à une accélération des événements sur tous les plans: Economique, financier, (anti-)social, militaire... Pour moi c'est clair, les concepteurs des politiques diaboliques du Nouvel Ordre Mondial ont lancé une course de vitesse afin de mettre en place leurs projets mortifères avant que les citoyens, de plus en plus éveillés surtout d'ailleurs via Internet, ne se soient organisés pour les contrer. Ainsi, que voit-on ? Coup sur coup, guerres partout sous la direction du prix Nobel de la Paix l'imposteur Obama (et en coulisses, d'Israël et de ses alliés inconditionnels notamment en France), crises à répétition, racket planétaire au profit du Cartel bancaire, dépossession des peuples, austérité généralisée sauf pour les banksters et leurs amis, lois liberticides, mise en place de marionnettes dans tous les pays...

 

Au moyen d'une arme terrible, l'usure, la dette (fabriquée de toutes pièces), les agents du NOM préparent la mise en esclavage des peuples du monde entier, avec à la clef la perte des emplois et une paupérisation galopante. Tout est bon pour renflouer les banques au détriment des citoyens, tout est bon pour opérer un racket planétaire des ressources et des biens des nations. Même les banques les plus pourries sont renflouées, pardon "recapitalisées" (les termes sont choisis pour ne pas être compris), au détriment de ce qui reste des Etats et des territoires d'ailleurs les uns après les autres pressurés et ruinés. Bref, des fortunes colossales pour quelques-uns, l'austérité pour tous les autres ! C'est fou, et personne ne bouge réellement ! Les Syndicats, vraies courroies de transmission des pouvoirs en place, paralysent les actions. Alors qu'il faut aller vers la grève générale, sans tarder !

 

C'est fou, oui, parce que les Elus chargés de représenter les peuples confortent les politiques les plus injustes, les plus nauséabondes, les plus pourries, avec une seule idée en tête : Rassurer les Marchés, Bruxelles, l'Euro, au lieu de rassurer leurs électeurs ! Et pour les gangsters de la finance, pour les élus corrompus, impunité totale ! Les sanctions tomberont automatiquement sur les pays asphyxiés par les dettes imposées frauduleusement. Ils sont de plus en plus pauvres, endettés ? On leur prête davantage, toujours plus, à des taux toujours plus élevés, toujours plus usuriers ! C'est la spirale infernale - et personne ne peut sortir de ce cercle vicieux: Les intérêts sont remboursés, mais jamais le Capital ! Ainsi, les citoyens sont spoliés de leur travail et de leurs biens, avant d'être dépossédés de leurs économies, et en plus, tout le patrimoine des nations, et même les terres, tombent dans l'escarcelle de l'Oligarchie monstrueuse ! Et ce n'est pas tout : Désormais, on commence à priver les Etats de leur droit de choisir leur politique, et même leurs dirigeants, pour les préparer à accepter la dictature suprême se superposant à celle de l'UE, celle de la gouvernance unique, mondiale ! Et tout cela avec la complicité des journaleux de tous bords, car la presse de Gauche sous une devanture progressiste, sous un vernis social, promeut exactement les mêmes politiques ! Ainsi, le Nouvel Observateur a "boosté" le candidat de la gauche molle, celui du CRIF, François Hollande (en remplacement de DSK le Patron du FMI qui broie les peuples), et il a tout fait pour neutraliser celui qui tentait d'amorcer une nécessaire démondialisation, Arnaud Montebourg ! Nous  sommes donc floués de tous les côtés, par les Zélus corrompus, par la fausse Presse de Gauche, par les Syndicats aux ordres ! 

 

Comme je l'ai écrit voici deux ans, l'UE est le tremplin du Nouvel Ordre Mondial. C'est une authentique machine à broyer les peuples, une dictature déguisée en démocratie, et de surcroît ce carcan bureaucratique et technocratique est au service des guerres impériales criminelles de Washington, de la City et de Tel-Aviv !

 

Ce n'est pas tout, comme je l'ai annoncé voici plus de deux ans, le pan-germanisme refait surface, et en dépit des lauriers décernés par la Presse complice, l'Occupant de l'Elysée ne fait que coucher notre pays devant l'Allemagne ! Au point d'accepter que l'on modifie les Traités dont ne voulaient pas les citoyens, au point de placer notre pays sous la tutelle de l'Allemagne, des banquiers, et du Nouvel Ordre Mondial ! Et gare aux frondeurs: Ils seront sanctionnés, matés !

 

Bientôt l'échéance de 2012. Et si Nicolas Sarkozy, machiavéliquement, pour garder la Présidence, ne laissait pas sciemment la crise s'accentuer pour au dernier moment, annuler les élections et s'octroyer pleins pouvoirs ? Avec lui, tout est possible...

 

Surtout le pire !

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS : Nouvel Ordre Mondial, banksters, City, Syndicats, Cartel bancaire, Presse, Nouvel Observateur, Sarkozy, DSK, Hollande, Montebourg, Allemagne, UE, la City, Washington, Tel-Aviv, Bruxelles, usure, CRIF, Obama..

 

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L’Allemagne ne pliera pas le genou devant les marchés anglo-saxons
L’Allemagne ne pliera pas le genou devant les marchés anglo-saxons
Angela Merkel, comme n’importe qui, est spectateur du bras de fer qui se joue entre les Etats et les marchés. La Chancelière allemande se rend bien compte qu’il n’existe qu’une seule solution pour calmer les spéculateurs: les Etats-Unis d’Europe. Mais l’Allemagne n’en veut pas ! Chaque mesure est suivie d’une nouvelle attaque du Marché.  Les marchés anglo-saxons  veulent que la Banque centrale européenne (BCE) rachète durablement la dette des pays en difficulté, et que l’on aboutisse à la création d’euro-obligations. Mais A. Merkel répond par la négative. Pour elle, il n’est pas question de remettre en cause les principes fondateurs adoptés en 1991 à Maastricht : la BCE veille à la stabilité monétaire tandis que chaque Etat doit gérer ses finances en père de famille. «Le pacte de stabilité s’étant révélé insuffisant, la surveillance et les sanctions vont être durcies fortement pour que tous retrouvent sur vingt ans un endettement inférieur à 60 % du PIB. La faillite de la Grèce ayant été le talon d’Achille de l’euro, le mécanisme d’aide sera conservé, mais il n’y aura pas de solidarité illimitée. Ainsi, nul ne prévoit de transformer la BCE en Reserve fédérale américaine, susceptible d’acheter indéfiniment de la dette publique. A force de soutenir les pays en difficulté, la BCE devrait être renflouée par le contribuable allemand, sans qu’il ait son mot à dire sur les gouvernements fautifs : non démocratique pour la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, inacceptable par la Bundesbank».
Dans ce contexte, Attali et bien d’autres reviennent sur la solution fédérale, mais toute nouvelle délégation de souveraineté doit être soumise à référendum, comme l’a exigé la cour de Karlsruhe. « Ce saut fédéral ne passera ni chez nous, ni en France », estime-t-on à Berlin.
On en revient donc aux méthodes classiques mais non appliquées depuis Maastricht : prévenir tout dérapage des économies, à l’aune de critères multiples ; sanctionner automatiquement les pays qui ne respectent pas la trajectoire de réduction de la dette. La Commission assurera cette surveillance, et les décisions seront soumises au verdict de la Cour de justice de Luxembourg, propose Berlin. Quant au Parlement européen, il n’est pas question qu’il ait son mot à dire sur les budgets, qui restent du ressort des Parlements nationaux. Dès lors, les marchés vont poursuivre leurs attaques à partir des comptes numérotés…
Liesi
http://www.alterinfo.net/L-Allemagne-ne-pliera-pas-le-genou-devant-les-marches-anglo-saxons_a67246.html
 

BCE+Francfort-300x225.jpg

http://sos-crise.over-blog.com/article-le-systeme-financier-est-pourri-jusqu-a-la-moelle-ex-corruption-bce-90675482.html

Tout ce qu'il faut savoir sur la dette :

http://altergamers.net/wp-content/uploads/2011/07/triple-aaa.jpg

 

Triple A – mon amour

Par Edrobal le vendredi 25 novembre 2011

 

Un amour de dette

 

Et voici le feuilleton de l’année – une sitcom dirait-on sur TF1 – qui risque bien de continuer en 2012.

Le titre en a été donné par les médias : « la crise de la dette » et le scénario en a été écrit par la finance internationale. La trame en est très simple – voire simpliste – en apparence : un pays voit sa dette extérieure enfler, les instituts de notation jouent les pères fouettards, les marchés s’affolent, les taux d’intérêt grimpent ce qui fait enfler d’autant plus la dette et la spirale infernale est enclenchée. Ensuite, dans un réflexe quasiment pavlovien, les gouvernements reculent l’âge de la retraite, réduisent les dépenses sociales, diminuent le nombre de fonctionnaires etc. (Lisez votre quotidien préféré ou regardez le 20H à la TV pour la liste exhaustive).

La version française est juste un peu différente : les banques françaises s’étant largement gavée avec les emprunts d’États aujourd’hui en difficulté, certaines risquent la banqueroute pure et simple. Heureusement, le Nain est là et joue les Zorros pour les sauver sous prétexte de sauver l’€uro, l’Europe et même le Monde. En fait, le Nain pense que son destin – et quoi donc l’intéresse plus que cela – est lié au triple A de la France. Donc, toute la politique économique est orientée vers ce seul but – le Graal de cette époque – conserver le « Triple A » de la France. Le budget de la France n’est plus rédigé par le gouvernement ni voté par le parlement, il est dicté par les agences de notation.

 

Comme dit le Canard Enchaîné, on ne dit plus « a voté » mais « a noté ».

Il est bien possible que vous n’ayez pas vraiment compris cette histoire, qui est une vraie prise de dette. Ou alors, vous pensez avoir compris, mais seulement ce que l’on voulait vous faire croire. Il faut bien comprendre, en effet, que la crise que l’on agite tant et plus n’est pas une affaire de gros sous mal dépensés par des pouvoirs publics incompétents comme on veut nous le faire admettre pour faire passer la potion amère d’une politique d’austérité déguisée. Nous sommes, en fait, devant l’aboutissement d’une politique menée de main de maître et de longue date. Oui ce que certains à gauche appelle une crise du capitalisme n’en est pas une. Ce n’est pas un accident de l’histoire mais une démarche voulue et programmée. La reprise par une oligarchie de tous les acquis sociaux que la classe ouvrière avait conquis au cours d’un siècle de luttes.

Cette histoire commence dans les années 1970. On assiste dans ces années à ce que Susan Georges appelle : « un glissement tellurique de la pensée américaine vers la droite ». Depuis les années 1930, ce sont les idées économiques de John Maynard Keynes qui ont dominé non seulement la théorie mais aussi la pratique, à commencer par le New Deal de Franklin D. Roosevelt et ses interventions gouvernementales volontaristes pour surmonter la Grande Dépression. Alors, sous l’influence des économistes de l’école de Chicago inspirés par les écrits de Friedrich Hayek, la doctrine néolibérale va petit à petit s’imposer dans les classes dirigeantes. Cette doctrine peut se résumer en quelques points 

  • Les mécanismes du marché sont toujours préférables à la régulation et à l’intervention étatiques.
  • L’entreprise privée est supérieure au secteur public en termes d’efficacité, de qualité et de prix.
  • Le libre-échange sera toujours en définitive avantageux pour l’ensemble de la population par rapport au protectionnisme.
  • Il est normal et souhaitable que les activités de service publique y compris les soins médicaux ou l’éducation appartiennent au secteur marchand et génèrent du profit.
  • Une fiscalité allégée, en particulier pour les riches, garantira un investissement supérieur et par là même une plus grande prospérité.
  • Les inégalités sont un fait intrinsèque à toute société et, en conséquence, doivent être acceptées.
  • Si certaines personnes sont pauvres, elles ne peuvent s’en prendre qu’à elles-mêmes car le travail est toujours récompensé.
  • Une société vraiment libre ne peut exister sans libre marché ; il s’ensuit que capitalisme et démocratie se soutiennent mutuellement.

Il est clairement avéré qu’aujourd’hui, dans les démocraties occidentales, tout ou partie de ce dogme a été intégré par la classe politique tant dans les partis de droite que dans les partis sociaux-démocrates. La France fait encore un peu « exception culturelle » en ayant des partis de gauche refusant ces dogmes tout en ayant un poids électoral non négligeable bien qu’en diminution. Pire encore, grâce à la main-mise de l’oligarchie néolibérale sur les médias, cette pensée est quasiment devenue la pensée dominante à tel point que beaucoup de nos concitoyens ont admis que nous n’avons plus les moyens de financer nos dépenses sociales et acceptent la politique de rigueur comme étant inéluctable.

La « Loi n°73-7 », la « Loi Rotschild »

Revenons à l’année 1973. Georges Pompidou est Président de la République et Valéry Giscard d’Estaing, ministre de l’Économie et des Finances. La « Loi n°73-7 » sur la « Banque de France » (aussi appelée « loi Pompidou-Giscard », et parfois, péjorativement, « loi Rothschild », allusion au fait quePompidou fut directeur général de la Banque Rothschild), est votée.

Cette loi modifie l’organisation de la « Banque de France » et affaiblit les droits du « Trésor Public » par rapport à celle-ci. L’article 25 interdit en effet au « Trésor Public » d’emprunter directement à la « Banque de France » à un taux d’intérêt faible ou nul (par création monétaire), comme il en avait jusqu’alors le droit. Cet article stipule : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France  ».

Cette formule assez obscure pour le commun des mortels, interdit en fait à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.

Autrement dit, avant cette loi de 1973, l’État français avait le droit de battre monnaie pour financer ses dépenses. Avec cette nouvelle loi, l’État français perd ce droit qu’il lègue aux banques privées qui en profitent pour s’enrichir à ses dépends en lui prêtant - avec intérêt - l’argent dont il a besoin pour financer ses politiques publiques.

Interrogé en 2008, Valéry Giscard d’Estaing déclare sur son site internet : « La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j’étais ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s’agissait à l’époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu’il soit émis par une entité privée ou publique ». Quel aveu cynique que cette loi était bien destinée à permettre à la finance de s’enrichir sur le dos de l’État et des contribuables. Rappelons que dans le même temps, Valéry Giscard d’Estaing lancera « l’Emprunt Giscard », emprunt national à un taux d’intérêt de 7% qui s’avérera particulièrement ruineux pour la France puisque pour 7,5 milliards de francs emprunté pour 15 ans, l’État dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs.

En 1981 le « programme commun » aurait dû se réapproprier le droit gouvernemental de créer la monnaie. Mais au lieu de saisir cette chance la gauche a, en 1992, abdiqué encore plus en signant le traité de Maastricht (et tout particulièrement l’article 104 — devenu article 123 du 0199:fr:PDF">traité de Lisbonne — et l’article 107).

L’article 123 du traité de Lisbonne

Cet article stipule que : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite ».

En clair les États signataires s’interdisent de se financer directement à taux zéro auprès de leur banque centrale ou de la BCE. Ils sont obligés de s’adresser aux banques privées qui leur proposent les taux qu’elles décident tout en se finançant actuellement elles-mêmes à un taux quasi nul auprès de la BCE. En empruntant aux banques privées ou en lançant des emprunts nationaux (dernièrement le « grand emprunt » lancé par NS), les gouvernements surenchérissent mécaniquement le financement des politiques publiques car, redisons le tant c’est l’endroit précis où tout se joue, là où la banque centrale de France prêtait directement à l’État à des taux faibles ou nuls, les banques privées appliquent des taux variables pour une part fonction du « sérieux » de l’État emprunteur.

Et qui en juge ? Non pas notre Parlement ou la Cours des comptes ni même la BCE ou le Parlement européen mais les trois fameuses agences de notation, parties intégrantes de cette manigance, de cette machinerie, de ce système. Elles sont aujourd’hui détentrices de fait d’un monopole de l’appréciation de la politique des États. Elles se nomment Moody’s, Standards & Poor’s mais aussi la très française Fitch Ratings, certes basée à Londres, mais contrôlée par Marc Eugène Charles Ladreit de Lacharrière via une holding française (Fimalac) dont il est le principal actionnaire… toutes plus ou moins sous la coupe réglée de la banque « d’affaires », Goldman Sachs [1] .

Inflation – BCE – politique monétaire et croissance

Il faut maintenant revenir sur la question de l’inflation. Rappelons que la BCE a pour strong>unique mandat de lutter contre l’inflation. La gauche quant à elle, dès 1982 sous l’influence d’un Jacques Delors  aussi initiateur du tournant de la rigueur, va aussi diaboliser l’inflation sous prétexte de défendre le pouvoir d’achat des travailleurs. Rappelons quand même qu’avec l’indexation des salaires et des retraites justement sur l’inflation[2], ce pouvoir d’achat se portait bien mieux qu’aujourd’hui.

On voit bien ici comment la main de la finance parvient à imposer son diktat : si l’inflation n’est pas en réalité un préjudice pour les salariés, elle provoque en revanche une érosion de la valeur de la rente et du capital. Dès lors l’inflation est inacceptable pour un capitalisme qui est en train de changer de paradigme. En effet, sous l’influence néolibérale, le capitalisme entrepreneurial va être supplanté par un capitalisme financier nécessairement de plus en plus spéculatif. Pour ce capitalisme, la monnaie devient une marchandise que l’on échange et dont la valeur doit être maintenue – sauf si la spéculation y trouve son intérêt – quel qu’en soit le coût social.

Pour bien comprendre la puissance de ce capitalisme spéculatif, il suffit de savoir que la Banque des règlements internationaux fait état d’échanges sur le marché des changes atteignant 4 trilliards (ou 4000 milliards) de dollars par jour en avril 2010. Le montant total des transactions interbancaires était de 3 478 trillions de dollars ou 3 478 000 milliards de dollars en 2008. Sur ce chiffre, seulement 1,6% portent sur les biens et les services, ce que l’on appelle par ailleurs, l’économie réelle. Le reste, soit plus de 98% de cette somme surréaliste, représente ce « Big casino » où les gagnants empochent leurs gains et où les gros perdants se voient rembourser leur mise !

Vous comprenez donc que la lutte contre l’inflation n’est pas l’intérêt premier de la France et des Français, mais qu’elle est dictée par des considérations étrangères à l’économie.

Le rôle de la croissance

Croissance, c’est ce mot que l’on trouve dans tous les discours politiques de droite ou de gauche. C’est l’alpha et l’oméga de leur programme économique. À les entendre, sans croissance pas de solution. Il est facile de comprendre que dans un monde fini, la croissance éternelle n’existe pas et donc que cette solution ne peut être qu’à court terme. Mais voyons plutôt le vice fondamental de la politique monétaire menée ces dernières décennies.

Il ne peut y avoir de croissance économique sans croissance de la masse monétaire. En effet, n’importe qui peut comprendre que si les échanges économiques augmentent en quantité et/ou en valeur, il faut bien que le quantité d’argent en circulation augmente. Or, comme avec les règles édictées par la Loi n°73-7 ou le traité de Lisbonne, seule les banques peuvent mettre de la monnaie en circulation, la croissance économique ne peut plus se faire qu’avec une croissance de l’endettement. Parallèlement et inéluctablement, il se produit une concentration de la propriété dans les mains d’une oligarchie. Mais, ne serait-ce pas là la finalité de la doctrine néolibérale ?<

«Laissez-moi émettre et contrôler la monnaie d’une nation, et je me fiche de qui fait ses lois.»[3]

Maintenant, vous commencez, peut-être, à comprendre le piège dans lequel sont enfermées les démocraties occidentales et la France en particulier. Ne comptons pas, pour en sortir, sur le duo Sarkozy-Hollande. Ces deux-là que les médias ont déjà adoubés comme seuls présidentiables et qualifiés d’avance pour le second tour de l’élection de 2012 sont les candidats du système car il n’ont aucune intention de le mettre en cause. Et nous voilà peuple héritier de 1789 nous retrouvant en proie au bon vouloir du système financier et bancaire international.

Pourquoi voter si nous acceptons par notre vote la confiscation de notre liberté ? Car ne nous le cachons pas, c’est bien la démocratie et, à terme, notre liberté qui est en jeu. Il n’est qu’à voir les réactions scandalisées qui ont accueilli la décision de Papandréou d’organiser un référendum sur le plan d’aide de l’Union Européenne. La démocratie n’est pas compatible avec le néolibéralisme, le fascisme oui. Faisons le parallèle avec une sombre période de notre histoire : la montée du nazisme. Les démocraties ont refusé l’affrontement jusqu’au moment où il ne pouvait plus que tourner à la catastrophe. Ne refaisons pas la même erreur. Ne suivons pas les Chamberlain dans un nouveau Munich.

Voter pour le sarkozisme pur jus ou pour le sarkozisme vaseliné c’est la même chose au final. D’ailleurs, ils ont tous deux tellement peu d’arguments à faire valoir qu’ils sont en train de nous faire un remake de la dernière campagne et cela finira par l’argument choc du « vote utile ». Un vote utile qu’un média se prétendant de « gauche » a même osé qualifié d’ « impératif moral ». Jusqu’où descendront-ils dans l’abject mépris d’un électorat considéré comme une simple cible marketing !

Et bien non ! Le vote utile c’est de lutter contre la finance apatride, c’est le patriotisme économique. Voter utile c’est voter pour les candidats qui refusent le déclin que l’on nous annonce inéluctable et qui acceptent d’affronter la bête : les marchés. Allons-nous faire comme les Espagnols qui, déçus par la rigueur de gauche, se sont jetés dans la rigueur de droite comme on se jetterais à l’eau pour ne pas être mouillé par la pluie ? Voter pour un autre candidat que les deux « présidentiables » serait un risque ? Allons donc. Le vrai risque sera de ne pas prendre de risque.


  • Doit-on rembourser la dette et comment ? Le calcul est simple si on ne laisse pas les économistes la compliquer : entre 1979 et 2010, la dette a augmenté de 1348 milliards d’euros et nous avons payé 1408 milliards d’euros d’intérêts.[*] Conclusion : nous avons largement payé. Cessons d’engraisser le cochon. Il est temps de le tuer.
  • Comment lutter contre le chômage sans retrouver la croissance ? Cessons d’exporter nos postes de travail et relocalisons. Pour cela, il faut combattre le dogme de la concurrence libre et non faussée. Bien sûr, il faut abandonner les règles de l’OMC, revenir sur le libre-échange et mettre en vigueur un protectionnisme social et environnemental. Recréons des services publiques, des hôpitaux, des écoles de qualité. Mettons en chantier une politique active de protection de l’environnement … Cela devrait largement suffire à retrouver le plein emploi.
  • Où trouver l’argent pour faire tout cela ? L’argent n’est pas le problème que l’on voudrait nous faire croire. À condition que la monnaie retrouve son rôle premier de moyen d’échange. Lisez à ce propos « Les chroniques de la monnaie ». Le seul facteur limitatif, ce sont les ressources : énergie, matières premières, main d’œuvre. L’énergie, les matières premières on les gaspille. Économisons, recyclons le problème se réglera. Pour la main d’œuvre, il y a des millions de chômeur qui ne demande qu’à travailler. Utilisons-les, formons-les si nécessaire.
  • On ne peut agir seuls. Il faut agir dans le cadre de l’UE. Bon cela, c’est l’argument massue de ceux qui ne veulent pas agir. Si on attend que les autres se décident, comme ils risquent d’en faire autant, on va tous se regarder et compter les crises jusqu’à la crise finale. Est-ce que nos ancêtres de 1789 ont attendu que d’autres fassent la révolution pour commencer ? Agissons et si d’autres veulent nous suivre, tant mieux. N’est-il pas préférable d’être une locomotive plutôt qu’un wagon ?
  • La mondialisation est un fait accompli, comment pourrait-on, nous petit pays, revenir en arrière ? Voilà un autre argument de la pensée unique. En 1940 on aurait dit « défaitisme » aujourd’hui, on dit « déclinisme ». On voit où nous ont mené les politiques du passé. Aucun des deux candidats que l’on nous présente comme seuls « présidentiables » n’ont d’alternative à nous proposer. Renvoyons-les à leurs études. Essayons autre chose.

On dit qu’au premier tour de l’élection on élimine et qu’au second, on choisit. Et bien, éliminons au premier tour les candidats du système que les médias veulent nous imposer pour avoir un vrai choix d’avenir au second :

« La désertion du terrain des « valeurs », le travail méprisé, la laïcité trahie, le largage de la morale et le bradage de la raison, la soumission à tous les oukases culturels d’une nomenklatura autoproclamée, la restauration d’une aristocratie possédante légitimée par une cléricature cooptée font immanquablement le jeu des néostalinismes et des néofascismes. Il s’agit donc de réapprendre à penser librement. » - La pensée unique, Jean-François Kahn - 1995

Notes :

[1]

[2] Et non pas sur la croissance comme le gouvernement actuel veut le mettre en place

[3] Mayer Amschel Bauer alias Mayer Amschel Rothschild, père fondateur de la finance internationale et fondateur de la Réserve Fédérale États-Unienne (banque centrale des Etats-Unis)

 

.

http://www.netoyens.info/index.php/contrib/25/11/2011/triple-a-mon-amour

 

Lire aussi :

 

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-dette-90660011.html

 

 

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-crise-le-plan-a-ne-marche-pas-le-plan-z-non-plus-rien-ne-va-plus-90607544.html
link
Et les USA ?

usafaillite.png?w=645

Vidéo :  http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/carnet-de-route-lamerique-en-faillite-24-novembre-2011-4004.html

 

 

BCE+Francfort-300x225.jpg

 http://sos-crise.over-blog.com/article-le-systeme-financier-est-pourri-jusqu-a-la-moelle-ex-corruption-bce-90675482.html

 

 

La France rame, l'Espagne souque, l'Italie colmate, la Grèce écope... mais cela suffira-t-il à éviter le naufrage général ? Non, selon la Grande-Bretagne, qui se prépare au pire, y compris au rapatriement d'urgence de ses citoyens pris au piège de la zone euro.

 

 

 

Voir aussi :

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-pourquoi-la-situation-est-inquietante-chronique-agora-90481180.html

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-banques-fran-aises-foutues-cela-finira-dans-le-sang-pierre-jovanovic-90318485.html
http://sos-crise.over-blog.com/article-les-banquiers-ont-pris-possession-de-l-europe-avec-goldman-sachs-90300136.html

 

   

 

Printemps arabe rime donc avec FMI
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Printemps arabe / FMI… un couple explosif

Les grands donneurs de leçons que sont l’Occident et les Etats-Unis, ont contribué à une situation qui justifie aujourd’hui une dégradation de la note égyptienne. L’agence de notation Standard and Poor’s vient de  dégrader la note égyptienne de BB- à B+, assortie d’une perspective négative. C’est la seconde fois en un mois que l’agence dégrade l’Egypte. Si bien que maintenant, près de 40 millions d’Egyptiens – soit 51% de la population – vivent actuellement sous le seuil de pauvreté avec moins de 2 dollars par jour.

 

Donc oui, au train où vont les choses, le recours au FMI pour des pays comme l’Italie, l’Espagne, voire même la France, n’est plus du tout irréaliste.

 

 

L'Euro-Titanic va sombrer aux pieds 

des falaises glacées de la perfide Albion.

 

Vidéo 51 mn sur la City

 

suite ici :

 

Jeudi 1 décembre 2011
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 12:57

 

DANIELLE MITTERRAND : "La démocratie n’existe ni aux USA, ni en France".

 

 

Extrait d’un entretien avec Danielle Mitterrand, Présidente de "France libertés" en 2005. Source : LGS Hernando Calvo Ospina est un journaliste colombien réfugié en France et collaborateur, entre autres, du Monde Diplomatique. Sa présence dans un avion régulier d’Air-France en avril 2009 effraya à ce point les USA qu’ils lui interdirent le survol de leur territoire et exigèrent son déroutage. Voir : Le Grand Soir Ce qui suit est un extrait de l’entrevue à Mme. (...)

 

Sur ce site,

 

 

Le 28 novembre 2011 restera un jour noir pour la souveraineté alimentaire. Dès 14 h, le Conseil d’État a annulé le moratoire français sur l’OGM MON 810 de Monsanto. Le gouvernement a immédiatement annoncé son intention de reconduire (...) Lire la suite »
Ce n’est pas une seconde « révolution » qui a pris corps au Caire le 19 novembre dernier, c’est plutôt la première révolte égyptienne qui s’est ravivée – elle couvait toujours sous les cendres de la répression sanglante (...) Lire la suite »
Mesdames, Messieurs, Chers amis, Alors que mon fils, Salah, [1] devait sortir le 28 novembre, les autorités israéliennes en ont décidé autrement, de manière totalement arbitraire. Bien sûr vous imaginez la déception énorme qui est celle de (...) Lire la suite »
 
Le 50e anniversaire du procès Eichmann qui s’est tenu à Jérusalem du 11 avril au 14 août 1961 ramène cette affaire sur le devant de la scène [2]. Même si les historiens considèrent avec raison ce procès comme un tournant majeur (...)

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« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ? » Évangile de Luc, 6, 41 Cette parabole du Christ va nous servir pour articuler notre (...)

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La mémoire de la destruction des Juifs d’Europe occupe une place centrale dans la vie des Occidentaux — Israéliens en tête. En a-t-il toujours été ainsi ? On pourrait croire que l’État hébreu et, avant sa création en (...)

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QU’EST-CE QUE LA MONNAIE ? Q’est-ce que la monnaie ? Qu’est-ce que le dollar, l’euro, le yuan, et les autres monnaies en circulation de par le monde ? Ces devises servent aussi bien aux échanges quotidiens (...)

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Joan Baez, égérie de paix, rejoint le C omité I nternational de S outien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange ( CIS ). Sa mère grandit à Édimbourg ; son père, mexicain, à Brooklyn. Ils sont enfants de prêtre et de (...)

Lire la suite »

 

Le Front national : un instrument du capitalisme

Aborder la question du Front national, on peut hésiter, il faut éviter des écueils. Le décrire tel quel, c’est peut-être déjà lui faire de la pub ? Seulement préciser, dans une condamnation convenue, qu’il est raciste et xénophobe ne saurait suffire, ce sont des qualificatifs qui aident un peu, mais pas beaucoup à le situer et qui surtout occultent la réalité des rapports de classe. Les critiques qui visent à l’instrumentaliser sont mortifères et le renforcent. (...)
Lire la suite »

 

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 12:53

http://www.madinin-art.net/images/afrique_pillee.jpg

http://www.madinin-art.net/images/afrique_pillee.jpg

En Afrique, le pillage des richesses va de concert

avec les paradis fiscaux  

03/12/2011




Un membre du Parlement britannique, Eric Joyce, chef de la commission interpartis consacrée à l’Afrique des Grands Lacs, a rendu public un rapport dans lequel il livre son estimation du montant des sommes détournées par le pouvoir congolais dans le cadre de cession d’actifs miniers : 5,5 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros). Il met en ligne des contrats cachés jusqu’ici et décrit ce qu’il qualifie de “façon de procéder systématique, consistant à brader des actifs miniers congolais à des compagnies écran, presque toutes enregistrées aux Iles Vierges (…) avant de les céder à des proches”. Certaines de ces sociétés ont été associées à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, qui avait déjà reçu du père de l’actuel chef de l’Etat la concession de la commercialisation de l’ensemble des diamants congolais. (Source : Le Monde) C’est un exemple de ce qui se pratique un peu partout, pas seulement en Afrique.

Les sociétés écrans (ou fictives) sont créées pour empêcher de remonter à certaines Familles. De telle manière qu’il est très difficile de savoir qui contrôle REELLEMENT telle ou telle grande Firme qui, habilement, emploie des pointures de la politique, devenues de simples “représentants”, voire des employés chargés de mettre en œuvre un scénario “sociétal”… Pourquoi pensez-vous à Goldman Sachs? Voir le dernier numéro (243) de LIESI sur le rôle de GS… et ses “employés”; dont l’un d’eux vient d’être nommé à la tête de la BCE… rien que ça.

http://liesidotorg.wordpress.com/2011/12/02/en-afrique-le-pillage-des-richesses-va-de-concert-avec-les-paradis-fiscaux/
http://www.alterinfo.net/notes/En-Afrique-le-pillage-des-richesses-va-de-concert-avec-les-paradis-fiscaux_b3502271.html

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 13:51

http://www.stephane.info/res/article/faillite_france/le_jour_ou_la_france_a_fait_faillite.jpg 

http://www.stephane.info/res/article/faillite_france/le_jour_ou_la_france_a_fait_faillite.jpg

 

 

Ce qui nous attend réellement bientôt : 

 

Sur le plan financier,

économique,

social.

 

Attention, article sérieux !

 

 

Cet article fait suite à celui-ci :

 

Vous devez savoir,

notamment pour protéger vos économies.

 

Faites des provisions,

préparez-vous

et préparez votre famille

au chaos à venir !

D'ailleurs, peut-être les banques

seront fermées bientôt, qui sait...

 

Fermeture généralisée des banques après Noël ?

 

 

Lire aussi :

 

Crise: Il est temps d'organiser, de préparer votre survie, avec eva R-sistons

 

.

Blog de pixelman :Pixelman Photographies, Caravane écolo...
http://pixelman.blogzoom.fr/707867/Caravane-ecolo/

 

 

Autres liens :

 

75 milliards de cadeaux de la Droite aux + riches. Niche Copé, etc (Vidéo)

 

Par-dessus la Gauche au Sénat, les députés de Droite accentuent la rigueur

 

Les politiciens sont achetés par les banques, ça suffit ! (vidéo 3 mn)

 

L'Allemagne risque bel et bien de sortir de l'euro (Chronique Agora) Stratégies pour un contrôle global de la société par les Maîtres du Monde

 

Comment le Système nous broie: A 36 ans je vis avec 448 euros/mois

 

Une faillite de l'euro est-elle possible ?

 

"C'est le FMI qui dirige l'Europe, pas les peuples !" (Chavez, vidéo)

 

La crise terminale de l'euro, bientôt la dislocation.. la sélection de L. Pons

 

Des juges interdisent les licenciements boursiers

 

Danielle Mitterrand: Convictions,courage,gentillesse. Hommage de P. Le Hyaric

 

Voici le futur super-État européen que l'Allemagne envisage de faire gober

.

 

 

Actualité, lire aussi :

 

60 e anniversaire de la mise en service de la 1e Centrale nucléaire. Quel bilan ?

 

La folie nucléaire des Maîtres du Monde (Vidéo Aspeta)

 

U.S.A . : Du «gendarme du monde» au semeur de violence

.

 

 

Attention, Syrie : Mensonges

 

Témoignage délégation française

 

Alerte Syrie ! Tout n'est que mensonges. Témoignage de C. Beaulieu (Cté Valmy)

 

Lire aussi :

 

La Turquie a des visées sur la Syrie: Une nouvelle guerre se prépare

(23/11/2011 publié dans : Guerre, conflits, causes et conséquences )
La Turquie a des visées sur la Syrie : une nouvelle guerre se prépare Attention, formidable article ! (eva) Pour la première fois sans doute dans l’histoire de la république turque, un ...

 

http://lhddt.files.wordpress.com/2011/11/raqqa-20111102-130137.jpg

http://lhddt.files.wordpress.com/2011/11/raqqa-20111102-130137.jpg

4 millions de manifestants pro Assad en Syrie !

 

 

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Communauté syrienne en France
en collaboration avec l’Union nationale des Etudiants syriens
organise une marche de soutien au peuple syrien,
à l’armée et au président Bashar Al Assad,
contre l’ingérence étrangère dans les affaires syriennes,
contre les mensonges médiatiques,
contre la décision de la Ligue "arabe"
et contre les dernières sanctions de l’ONU.
 
Cette manifestation
aura lieu
le dimanche 4 décembre
à 14 heures
de la Place Saint-Michel
jusqu’au Panthéon.

 
Une présence massive, y compris des anti-colonialiste français, interpellera l’opinion publique et contribuera à établir la vérité sur ce qui se passe réellement en Syrie
 
Nous comptons sur vous. Le peuple syrien doit être écouté autrement que par des mensonges assénés à longueur d’ondes par des medias-mensonges domestiqués.
 
L’OTAN avec son supplétif CNT a détruit la Libye et causé plus de 70000 morts dont beaucoup d’enfants sur des mensonges médiatiques fomentés par le Qatar et sa télé domestiquée El Jazeera.
 
Nous ne pouvons accepter que le scénario se répète en Syrie.

 

Al-Jazeera n’est pas une voix indépendante

de l’Amérique :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2378

 

Libye - 7 septembre 2011 -

al Jazeera prise en flagrant délit

de falsification (vidéo 3’57) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3277

 

Syrie, Libye - Comment la CIA

provoque des ’révolutions’

dans les pays qu’elle veut soumettre :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2532

 

LE PRÉSIDENT DU COMITE VALMY À DAMAS

POUR SAUVER LA PAIX

EN RÉTABLISSANT LA VÉRITÉ :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3455


Faire circuler le plus rapidement possible. Merci !

 

 

Syrie - Bashar el Assad
https://lhddt.wordpress.com

 

 

 

.

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:32
Pourquoi la Turquie a vendu la Syrie ?

 


Pourquoi la Turquie a vendu la Syrie ?

On est certes bien loin de cette photographie historique qui avait réuni le président turc Abdallah Gull au président syrien Bachar ElAssad et au président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Pourtant, elle ne date pas de très longtemps. 2010. On avait rêvé alors qu’Ankara s'approchait de l’axe Téhéran-Damas, celui de la résistance et de la confrontation au projet américano sioniste. Surtout que des visites similaires, bilatérales ou trilatérales avaient eu lieu, et qu’elles avaient succédé aux déclarations  grondantes du Premier ministre turc Recep Tayyeb Erdogan contre le président israélien Shimon Perez, à Davos, suite à l’offensive meurtrière Plomb durci contre la bande de Gaza. Et puis, il ne faut jamais oublier la position de la Turquie qui a refusé l’invasion de l’Irak !
 
Mais depuis, il y a eu les soulèvements arabes, et surtout la rébellion en Syrie, orchestrée et soutenue par les Occidentaux et leur alliés arabes.
Coup de théâtre : alors qu’on s’attendait à une position équilibrée et  réconciliante de la part de la direction turque, qui puisse trouver un terrain d’entente entre les différents antagonistes, c’est tout à fait le contraire qui a eu lieu.
Ankara prend parti à plein et adhère totalement aux thèses de l’opposition syrienne pro occidentale. Bannissant le régime syrien, le présentant comme étant en train de tuer son peuple, refusant de voir les manifestations de soutien au président syrien, dénigrant la dimension armée de la contestation, et allant même jusqu’à refuser aux opposants de l’intérieur le statut de représentants du peuple syrien, le réservant à  ceux du Conseil national syrien (à en croire les propos de son chef de la diplomatie)!
Du côté des principes, il est difficile de croire les allégations des dirigeants turcs, se disant soucieux des revendications des peuples de la région, et désireux d’instaurer les démocraties dans la région.
Avec le peuple bahreïni, Ankara n’adopte pas du tout la même politique.
Elle n’affiche pas non plus de revendications de liberté chez ses  alliés arabes, le Qatar, l’ Arabie, les Emirats, le Maroc et la Jordanie, où des dynasties caduques perdurent depuis des dizaines de décennies et des milliards de pétrodollars ont été distribués pour taire toute contestation.
Certains analystes évoquent des relations historiques entre le parti turc au pouvoir «Développement et Justice », d’obédience islamique, avec les Frères musulmans, principale force de l’opposition syrienne de l’exil. D’autant plus que tous les deux appartiennent à la même confession islamique !
Cette thèse comprend nécessairement une part de vérité, même si le chef de la diplomatie turc Ahmad Davutoğlu s’est défendu, avant de se rendre à Ankara, « de mener une politique à caractère confessionnel ».
Mais ce principe, car il s’agit bien d’un, ne peut expliquer à lui seul l’acharnement de la Turquie contre le régime syrien.
Davutoğlu a en personne lancé à la même occasion précitée que «  la Turquie suit une politique d’équilibre entre les principes et les intérêts».
Justement c’est du côté des intérêts que les choses paraissent plus claires. 
Deux évènements ayant eu lieu ces derniers jours l’illustrent.
Le premier, militaire fait état que 4 drones américains de type «  Predator » ayant été déplacés de l’Irak en Turquie. Leur mission consiste à soutenir la Turquie contre les rebelles kurdes du PKK qui mènent une lutte acharnée depuis une quarantaine d’années contre le gouvernement central pour obtenir l’indépendance de leurs régions.
Ankara qui s’efforce par tous les moyens pour s’acquérir ces appareils en avait dans un premier temps acheté à Israël. Mais elle a dû les restituer lorsqu’elle s’est rendue compte qu’ils sont défectueux. C’est l’une des raisons de la dégradation de ses relations avec Tel Aviv.
Elle a tenté de se les acquérir de la France et de l’Italie. Là aussi, les israéliens sont parvenus à entraver l’accord.
On sait depuis le mois de septembre dernier qu’elle les a demandés à Washington, et que les membres du Congrès tentent de bloquer leur vente à cause de Tel Aviv aussi.
Maintenant qu’elle les a dans sa base aérienne d'Incirlik, il faut deviner qu’un marchandage a eu lieu, vu que ce genre de transaction se fait donnant donnant.
La Turquie ne peut désormais plus que tourner dans l’orbite de Washington. Il ne faut donc plus s’étonner qu’Erdogan s’offusque à pleine bouche contre ElAssad.
Autre information, relevant du domaine économique : Ankara s’attend à davantage d’investissements qataris chez elle, en l’occurrence la création d’une station de gaz liquéfié destiné à l’Europe, dans le cadre d’une gazoline reliant la région du Golfe aux pays de l’Union européenne. Des investissements bancaires sont également convenus, rapporte le ministre des finances turc, Mohammad Chimchek, lors d’un forum des investissements organisé à Doha.
Une générosité pareille de la part des autres états pétroliers golfiques devraient avoir eu lieu.
Au lendemain des ententes turco-syrienne et turco-iranienne, rois et émirs du Golfe se sont empressés de convier Gull, Erdogan et compagnie. Question de contrer avec les ambitions iraniennes et syriennes.  Avec un acharnement que l’on ne trouve guère lorsqu’il s’agit par exemple de faire adhérer la Palestine à l’ONU, et que les Américains et les Israéliens l’entravent...

 

http://www.alterinfo.net/Pourquoi-la-Turquie-a-vendu-la-Syrie_a66722.html

 

 

 

http://www.syti.net/Organisations.html
http://www.syti.net/Organisations.html 

 

Sur ce site,

 

 

Par-delà les principes fondateurs de l’ordre politique occidental

 

Naturellement certains de mes correspondants hurleront comme d’habitude à la « théorie du complot ». Peu me chaud et je n’en ai cure. Faites avec !
 
Ceux en revanche – ce sera j’en suis sûr la plupart d’entre vous – qui ne se laissent plus impressionnés par les quolibets, les intox et les invectives, observeront avec toute l’attention critique voulue les divers points de cette gigantesque architecture, cette toile d’araignée qui pilote la planète avec toutes les conséquences dont l’actualité rend compte quotidiennement.
 
Quel monde étrange, quelle démocratie exemplaire : un gouvernement mondial composé de schtroumpfs dont l’existence est ignorée par la plupart des hommes et pour lesquels aucun citoyen du monde n’avait jamais voté.
 
Evidemment, il y a le « pragmatisme », le danger multiforme auquel fait face l’Occident dont l’espace se rétrécit dans un monde de plus en plus envahi par le nombre et la multitude de hordes asiates, négroïdes, sarrasines et précolombiennes.
 
Evidemment, la démocratie est un bien précieux. Mais « ce dispositif est là pour la protéger pas pour la pratiquer ». Avec tous ces « idéalistes » qui ont la « haine de soi » et « qui votent n’importe comment et qui ne répondent jamais aux questions qu’on leur pose ».
 
Evidemment la situation ne sera pas facile pour nos petits démocrates du samedi soir – révisionnistes à leurs heures perdues - quand ils devront expliquer ça à leurs ouailles. Surtout quand ils découvrent qu’ils sont cornaqués par les mêmes patrons que les « décideur », le « système » d’en face, les ploucs véreux et informels qui nous gouvernent. Qu’ils occupent les uns et les autres le même rang : très subalterne, très loin du « centre » là où l’intelligibilité du monde se fabrique. Les ordres suivent de biens singuliers circuits. Ils viennent d’ailleurs mais la gestion locale de la contradiction est laissée aux indigènes.
 
Ce n'est évidemment  pas sur vos médias favorits que vous pourriez compter pour vous informer et vous expliquer sur ces différents sujets. Ayez un mot de compassion pour l' "Unique" et ses deux clones.
 
A tous mes très honorables correspondants, je propose l’exercice suivant :
 
1.- Analysez en détail tous les points de ce réseau.
 
            2.- Faire le compte de ce que vous découvrez et surtout vous interroger sur les sommets (points du réseau) qui manquent…
 
            3.- Faire le lien entre cette carte et les événements qui agitent le monde d’aujourd’hui. Particulièrement les événements « surprenants », incohérents », « irrationnels », « incompréhensibles »… (1) ainsi que les violences exercées sur les individus, les collectivités, les entreprises et les nations. Sans vous contenter des explications en première approximation.
 
            4.- « Ne rien tenir pour vrai qui ne soit évident à l’esprit » Ce principe cartésien devrait guider et aiguiser votre sens de la critique ainsi que votre liberté d’analyse en vous gardant de tout inférence a priori et de toute conclusion « évidente »...
 
            Bonne pèche et bon vent.
 
            Djeha,
            S. 18 novembre 2011
 
 
(1)  Par exemple le coup d’Etat qui vient d’avoir lieu en Grèce, en Italie et à la tête de la BCE, des œuvres de la même officine : Goldmann Sachs qui s’est débrouillée pour vider des larbins de « gauche » et les a remplacés par d’autres « de droite et d’extrême droite » (observez la partie gauche du réseau) sans que les peuples concernés qui vont payer la note, n’aient été consultés. Ou alors cet autre exemple (avec toute la sympathie que m'inspire quelques fois le patron de l'IRIS dont le principal concurrent - l'IFRI - figure dans la carte des maîtres du monde et son boss émarge au Groupe Bilderberg) :
 
Australie : les Etats-Unis renforcent leur présence militaire, face à la Chine
AFP, mercredi 16 novembre 2011, 10h33
Les Etats-Unis vont renforcer leur présence militaire en Australie, démontrant ainsi leur engagement dans la région Asie-Pacifique, a annoncé mercredi le président américain Barack Obama, une décision qui entend répondre à des ambitions régionales de la Chine.
Washington va déployer dans un premier temps 250 Marines dans le nord de l'Australie à partir de la mi-2012, afin de renforcer l'alliance militaire entre les deux pays, a précisé la Premier ministre australienne Julia Gillard, lors d'une conférence de presse conjointe.
"Au fil des ans, nous entendons construire là-dessus, de manière planifiée", a-t-elle ajouté. Le nombre des Marines grimpera peu à peu jusqu'à 2.500.
Ce renforcement de la coopération militaire entre les deux alliés a été jugé "assez inopportun" par un porte-parole de la diplomatie chinoise à Pékin.
"Il est probablement assez inopportun d'intensifier et d'élargir des alliances militaires et cela ne semble pas être dans l'intérêt de cette région", a déclaré Liu Weimin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, interrogé sur la question lors d'un point de presse régulier.
"C'est tout à fait opportun", a rétorqué Ben Rhodes, conseiller américain adjoint à la sécurité nationale.
Les troupes américaines seront affectées pour des périodes de six mois en Australie, sur des bases, et conduiront des exercices et des entraînements avec les soldats de ce pays.
Barack Obama a souligné que le développement de la coopération militaire et son voyage dans la région envoyaient un signal clair aux pays alliés de la zone Asie-Pacifique.
"Nous sommes deux pays du Pacifique, et avec cette visite dans la région, je signifie clairement que les Etats-Unis renforcent leur engagement dans l'ensemble de l'Asie-Pacifique", a-t-il dit.
"Le second message que j'essaye de faire passer est que nous sommes là pour y rester", a-t-il encore dit. "Cette région a une importance stratégique immense pour nous. Même si nous prenons un ensemble de décisions budgétaires chez nous, (être présent en Asie-Pacifique) est tout en haut de ma liste de priorités".
Le président Obama a souligné que son pays ne craignait pas la montée en puissance économique et militaire de la Chine et ne cherchait pas à exclure ce pays. "L'idée que nous craignons la Chine est une erreur. L'idée que nous cherchons à l'exclure est une erreur", a-t-il déclaré.
Mais la Chine doit respecter les règles, a-t-il ajouté. "Nous sommes heureux de la montée en puissance d'une Chine pacifique. Ce qu'ils sont parvenus à accomplir, en sortant de la pauvreté des millions de personnes, est remarquable".
"Le principal message que j'ai adressé à la Chine, en public et en privé, est que leur montée (en puissance) s'accompagne de responsabilités accrues", a-t-il ajouté. "Il est important pour eux qu'ils jouent selon les règles".
Pékin doit par exemple, selon M. Obama, "repenser" son attitude en matière de commerce si elle veut se joindre au Partenariat transpacifique (TPP), un projet qui doit devenir la plus vaste zone de libre-échange du monde avec 13 pays désormais impliqués dans la négociation ou désireux d'y participer.
"Nous n'avons pas exclu la Chine du TPP", a indiqué le président américain. "Si la Chine dit +nous voulons discuter avec vous pour y participer+, nous lui souhaitons la bienvenue. Cela nécessitera que la Chine repense certaines de ses approches en matière de commerce", a-t-il ajouté.


"Pékin et Washington sont engagés dans un bras de fer naval"
LEMONDE.FR, mercredi 16.11.11, 19h19
Pour contrer les ambitions grandissantes de la Chine dans le Pacifique, les Etats-Unis, qui possèdent déjà des bases au Japon et en Corée du Sud, ont annoncé, mercredi 16 novembre, un renforcement de leur présence militaire en Australie. Washington va déployer 250 marines dans le nord du pays à partir de la mi-2012, un effectif qui sera au fil des ans porté à 2 500.
Pour Barthélémy Courmont, professeur de science politique à Hallym University (Corée du Sud), chercheur associé à l'IRIS et rédacteur en chef de la revue Monde chinois, nouvelle Asie, Barack Obama met ainsi en actes sa doctrine visant à restaurer la présence américaine en Asie.
 
Comment faut-il interpréter ce renforcement de la présence militaire américaine en Australie ?
 
Depuis son arrivée au pouvoir, Barack Obama s'est lancé dans un vaste chantier de redéfinition de la politique américaine en Asie-Pacifique. Hillary Clinton y joue un rôle central. Cette nouvelle politique, qui contraste avec les années Bush marquées par un engagement assez faible dans cette région – aucune vision d'ensemble et une multitude de partenariats bilatéraux – ambitionne de restaurer la présence américaine dans le Pacifique, qui est de plus en plus sujette à interrogations.
 
L'Australie étant un allié proche de Washington, et un acteur majeur de la sécurité dans le Pacifique Sud [où Canberra assure, avec Wellington, l'essentiel des missions de sécurité et de maintien de la paix], mais aussi potentiellement dans l'océan Indien, la présence militaire américaine doit être avant tout interprétée comme un soutien à l'Australie.
 
Faut-il voir un lien avec le lancement du premier porte-avions chinois en août ?
 
Pas nécessairement. Le lancement du porte-avions chinois était prévu de longue date, et s'il marque un nouveau cap dans l'affirmation de la puissance navale chinoise, il ne remet pas en cause, pour le moment du moins, la domination de l'US Navy dans le Pacifique.
 
En revanche, en s'assurant des bases arrières dans une région [le Pacifique Sud et la façade orientale de l'océan Indien] où la Chine ne dispose pas de relais, les Etats-Unis marquent certainement leur présence stratégique, et cela s'inscrit de fait dans le bras de fer naval auquel semblent désormais se livrer les deux pays, même si celui-ci n'est pas encore officiellement à l'ordre du jour des agendas stratégiques.
 
Les Américains sont déjà très présents au Japon (40 000 hommes) et en Corée du Sud (28 000). En quoi l'Australie, bien plus lointaine géographiquement, est-elle stratégique ?
 
L'Australie est effectivement plus éloignée de la mer de Chine méridionale, mais elle est également l'allié fiable le plus proche pour Washington. Les Etats-Unis tissent des partenariats avec des pays comme le Vietnam ou l'Indonésie, mais ils savent que l'importance des échanges économiques et commerciaux de ces pays avec la Chine fragilise leur marge de manœuvre.
 
La région des détroits en Asie du Sud-Est, hautement préoccupante en raison de la prolifération des activités de piraterie, justifie à elle seule une meilleure coordination avec les pays de la région, dont l'Australie fait partie. Il faut ajouter à cela les risques sécuritaires en Indonésie, liés au radicalisme religieux, dont l'attentat de Bali en octobre 2002 fut un triste exemple, et pour lesquels l'Australie joue un rôle central. Pour ces différentes missions, les forces stationnées en Asie du Nord-Est ne sont pas sollicitées, leur rôle étant essentiellement d'assurer la protection des alliés japonais et coréen.
 
Les effectifs annoncés (250 hommes l'an prochain, et 2 500 hommes à terme) sont plutôt réduits. Cette annonce a-t-elle une portée plus politique que militaire, notamment vis-à-vis des pays de la région ?
 
C'est en effet un effectif relativement symbolique. Il aurait été, cela dit, difficile pour un président qui a anoncé le retrait des forces américaines en Irak puis en Afghanistan d'annoncer un renfort important dans un pays comme l'Australie, qui a priori ne le justifie pas particulièrement. L'administration Obama sait que les partenariats avec les pays sur la rive asiatique du Pacifique sont essentiels si les Etats-Unis veulent se maintenir dans la région, et faire pour encore quelques décennies du Pacifique une "mer intérieure américaine". L'annonce de ces effectifs vise donc à la fois l'Australie, mais aussi d'autres pays de la région, notamment en Asie du Sud-Est.
 
L'Australie occupe en outre une position stratégique entre l'océan Indien et l'océan Pacifique.
 
C'est effectivement plus dans l'océan Indien que les Etats-Unis ont besoin de l'Australie, et réciproquement. L'Australie y joue un rôle important, et ses relations avec l'Inde constituent le seul véritable obstacle à la stratégie de déploiement de la Chine, qui s'appuie sur la puissance navale et une multitude de partenariats avec des pays de la région, qualifiés de "collier de perles". Les Etats-Unis suivent de près les développements dans cet océan, que certains analystes décrivent comme essentiel, et potentiellement porteur de multiples dangers. Le partenariat entre les Etats-Unis et l'Australie y prend tout son sens, Canberra n'ayant pas les moyens, seul ou avec l'Inde, de s'opposer aux capacités chinoises.
 
La Chine est le premier partenaire économique de l'Australie. Ces liens ne vont-ils pas à terme affaiblir l'influence américaine sur cet allié historique ?
 
Malgré ses liens historiques et culturels avec le monde occidental, l'Australie est une puissance asiatique. C'est en particulier le cas en ce qui concerne les questions économiques et commerciales, puisqu'en marge de la Chine, le Japon, la Corée du Sud ou d'autres pays asiatiques sont des partenaires importants de Canberra, qui vient par ailleurs d'annoncer sa volonté de vendre de l'uranium à l'Inde. L'ancien premier ministre conservateur, John Howard, était un hostile défenseur de l'affirmation de l'Australie comme pays occidental. Mais depuis le retour au pouvoir des travaillistes, en parallèle de la crise économique internationale, la volonté de resserrer les liens avec les pays asiatiques s'est confirmée, et l'idée d'une intégration régionale est même souvent évoquée.
Propos recueillis par Soren Seelow
http://www.alterinfo.net/Par-dela-les-principes-fondateurs-de-l-ordre-politique-occidental_a66765.html
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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 14:59

Les chefs militaires Russes évoquent l'hypothèse d'un conflit nucléaire avec l'OTAN

http://mecanoblog.files.wordpress.com/2009/09/stop-nato.jpg?w=360&h=243

http://mecanoblog.files.wordpress.com/2009/09/stop-nato.jpg?w=360&h=243

Stratégie : les chefs militaires Russes évoquent l'hypothèse d'un conflit nucléaire avec l'OTAN

Hier  j'écrivais un article  présentant une émission de la télévision Russe ou le Dr Sergueï Kurginyan décrivait le scénario d'une attaque nucléaire contre la Russie par l'OTAN . Il concluait son intervention par " Nous - la Russie - devons être fort ! Nous devons devenir de plus en plus fort " .

Présente dans la nouvelle doctrine de sécurité Russe et la nouvelle doctrine militaire Russe , l'hypothèse d'un conflit nucléaire avec l'OTAN a été qualifièe de " paranoïa " par le Secrétaire Général de l'OTAN  Anders Fogh Rasmussen . Or , comme toute menace perçue par des analystes  celle-ci repose sur des faits objectifs  . Si les propos d'un analyste politique s'exprimant avec exhalation sur un plateau de télèvision dans le cadre d'un débat  doivent être modérés ,on ne peut pas dénier aux nombreux analystes Russes qui ont élaboré cette doctrine la capacité de penser rationnellement et d'avoir une perception non déformée de certaines postures et actions militaires  .

C'est désormais le chef d'Etat-Major général  Russe , le général  Nikolaï Makarov ,qui évoque la possibilité d'un conflit nucléaire dans lequel la Russie serait impliquée . Une fois de plus , c'est l'OTAN qui est désigné comme l'adversaire potentiel et comme " ennemi systémique " .

Les pitoyables tentatives de l'Alliance visant à convaincre les chefs politiques et militaires Russes  de l'existence de " nouvelles menaces "  et à agiter devant eux des fantômes sécuritaires semblent avoir échouées ! Derrière ces tentatives il y a la volonté d'essayer de faire reformater l'appareil militaire Russe qui pour le moment s'articule toujours autour de la triade nucléaire . Comme le souligne l'universitaire Jean Geronimo , l'existence de cette menace , bien réelle , contraint la Russie a se recentrer sur des critères Soviètiques de puissance : Etat , Atome , Energie . Je vous invite à ce titre à lire , si vous ne l'avez pas déja fait , son  livre :  : La pensée stratégique Russe  .

 

MOSCOU, 17 novembre - RIA Novosti

La Russie pourrait se voir impliquée dans un conflit dans lequel des armes de destruction massive seraient utilisées, a déclaré jeudi à Moscou le chef d'Etat-major général russe Nikolaï Makarov, intervenant devant la Chambre civile russe (organe consultatif auprès du Kremlin).

 

Lire aussi :

Vendredi 18 novembre 2011 5 18 /11 /Nov /2011 18:01
Des navires de guerre russes pour protéger la Syrie ?

2699763.jpgMoscou aurait décidé d'envoyer ses navires de guerre dans les eaux territoriales syriennes, selon le quotidien israélien "Haaretz".

Alors que la pression s'accentue sur la Syrie, la Russie semble bel et bien décidée à soutenir coûte que coûte son allié. Le Premier ministre russe Vladimir Poutine l'a réaffirmé ce vendredi 18 novembre, lors d'une conférence de presse à Moscou avec le Premier ministre français François Fillon : "Nous appelons à la retenue et à la précaution, c'est notre position" sur la Syrie.

Et pour bien se faire comprendre, la Russie, qui dispose d'une base navale à Tartous, dans l'ouest de la Syrie, aurait décidé d'envoyer ses navires de guerre dans les eaux territoriales syriennes afin d'empêcher toute intervention militaire étrangère contre son allié. L'information, qui provient d'une agence de presse syrienne, a été jugée suffisamment fiable pour que le quotidien israélien "Haaretz" la relaie sur son site.

L'étau se resserre

Il n'est, pour le moment, pas question d'une opération militaire contre la Syrie, bien que dans l'opposition syrienne des voix commencent à réclamer une telle intervention à la Turquie.

Mais l'étau se resserre autour du président syrien Bachar al-Assad. Ce vendredi après-midi,une réunion de concertation internationale sur la Syrie se tient, selon nos sources, au Quai d'Orsay. Samedi, l'ultimatum de la Ligue arabe, qui a suspendu, la semaine dernière, la participation de la Syrie de l'organisation panarabe, sommant Bachar al-Assad de cesser la répression arrive à expiration. De leur côté, Paris, Berlin et Londres veulent présenter au Comité des droits de l'Homme de l'Assemblée générale de l'ONU une résolution condamnant les agissements du régime. Un vote devrait intervenir mardi.

Sarah Halifa-Legrand – Le Nouvel Observateur


http://jssnews.com/wp-content/uploads/2009/10/RUSSE-IRANIENS-300x209.jpg

http://jssnews.com/wp-content/uploads/2009/10/RUSSE-IRANIENS-300x209.jpg 

La Russie dévoile les plans d’attaques occidentaux sur l’Iran

Note d'eva : L'attaque du 30.10.11 a été éventée, ébruitée, elle ne s'est pas produite, mais elle aura lieu. Il est donc intéressant de lire ce post...

 

A mes yeux, tout cela n’est que mauvaise propagande. Un bien vilain mensonge. Mais je me dois de le publier quand-même pour l’intérêt que cela représente.

Selon des sources militaires russes, une attaque des forces armées US a été planifiée pour le 30 Octobre. Nom de code : « Opération Halloween ». Les exercices militaires américano-israéliens de ces derniers jours pour tester le bouclier anti missiles visent à protéger Israël des représailles iraniennes ont ainsi été la raison pour laquelle la Turquie s’est violement emporté contre les exercices de l’OTAN ou Jérusalem devait être présent.

Selon le journaliste russe, Andrei Uglanov, qui écrit dans l’hebdomadaire «Arguments Nedeli» l’attaque militaire US si longtemps attendue contre l’Iran est maintenant prévue pour le 30 Octobre 2009 à 03 du matin. Uglanov cite des experts militaires proches de l’état major russe pour cette information.

L’attaque doit durer 12 heures pendant lesquelles, les habitants sont censés être à la maison pour éviter le plus de pertes civiles. Lors de l’Operation Halloween, environ 20 cibles devraient êtres bombardées ; la liste inclue les sites d’enrichissement d’uranium, des centres de recherche, et des laboratoires.

Le premier réacteur de la centrale nucléaire de Bushehr, où travaillent des ingénieurs russes, est supposé être épargné de la destruction. Le plan d’attaque US prévoit d’endommager le système de défense aérienne iranien, de nombreux navires de guerre seront coulés dans le Golfe Persique, et les plus importants quartiers généraux des forces armées iraniennes seront complètement détruits.

Les attaques partiront d’un certain nombre de bases, dont celle sur l’île de Diego Garcia dans l’Océan Indien. Sur la base de Diego Garcia stationnent actuellement des bombardiers B-52 avec des missiles prêts au lancement. Participeront également aux frappes aériennes les avions rattachés à la Marine US stationnés sur les porte avions actuellement dans le Golfe Persique, de même que ceux de la Sixième Flotte qui se trouve en Méditerranée. D’autres missiles de croisière seront tirés de sous marins se trouvant dans le Golfe Persique et dans la Péninsule Arabe. L’objectif est soit disant de renvoyer le programme nucléaire iranien quelques années en arrière écrit Uglanov dont l’article a été republié (1-2) par RIA-Novosti, en plusieurs langues, mais apparemment pas en anglais, il y a plusieurs jours. Cette histoire fait la une de plusieurs blogs en Allemagne et en Italie mais jusqu’à présent semble avoir été ignorée par les sites US.

Des observateurs disent que cela représente une fuite orchestrée au plus haut niveau au Kremlin, en fait une alerte à la guerre, qui s’appuie sur les formidables ressources des services secrets russes et qui devrait être totalement prise au sérieux par les forces pro paix du monde entier.

Le colonel en retraite Leonid Ivashov, a qui RIA-Novosti a demandé de commenter l’article d’Uglanov, a confirmé les points principaux de celui-ci dans une interview du 21 Septembre 2009 : «cela ne fait aucun doute qu’il y aura une opération, ou plus précisément une action violente contre l’Iran ». Ivashov qu’on dit avoir servi à différentes époques comme conseiller informel de Poutine, est actuellement vice président de la Moscou Academy for Geopolitical Sciences.

Ivashov a attribué une importance décisive à la décision de la direction démocrate du Senat américain d’enlever de la loi récemment votée sur le budget supplémentaire militaire pour l’Afghanistan la partie du texte qui demandait à Obama de venir devant le Congrès avant de lancer une attaque contre l’Iran. Ivashov a fait remarquer que cela avait été enlevé sous la pression d’AIPAC, le groupe de lobbying qui représente l’extrême droite israélienne, et sous celle du premier ministre israélien.

« Nous avons tiré l’inévitable conclusion que cette opération va avoir lieu » a dit Ivashov. D’après lui, le plan US n’inclue pas d’intervention terrestre : « il n’y aura probablement pas d’attaque terrestre mais plutôt des attaques massives aériennes avec pour objectif de détruire la capacité de résistance militaire de l’Iran, les centres administratifs, les principaux atouts économiques, et peut être aussi la direction politique iranienne, ou tout du moins une partie de celle –ci » a-t-il continué.

Les récents attentats contre plusieurs commandants des Pasdaran, alors même que les Israéliens déclarent que s’il n’y a pas de résultat sur le front diplomatique d’ici la fin 2009, ils vont porter le combat en territoire iranien en assassinant scientifiques et responsables militaires (ce qu’ils ont déjà fait), mettant de côté toute attaque aérienne israélienne contre l’Iran, sont faits pour « noyer le poisson ».

Obama pourrait choisir de lancer une attaque éclair contre l’Iran pour faire temporairement oublier le bourbier afghan. Quant au premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, ces derniers temps, il multiplie visite clandestine – en Russie pour vérifier que les Russes n’ont pas vendu leur système très performant de défense anti aérien S300 à l’Iran et, dans quelques jours aux USA, pour discuter d’une possible coordination. Enfin, on a appris la semaine dernière une commande israélienne de plateaux repas casher. Certains suspectent que ces repas sont réservés aux soldats réservistes israéliens pendant cette possible guerre éclaire.

source: le site anti-israélien “planetenonviolence”

 

Rédigé par le Oct 29th, 2009 and filed under Occident, Russie.

 

http://jssnews.com/2009/10/29/la-russie-devoile-les-plans-dattaques-occidentaux-sur-liran/

 

 

Tous les liens / Guerre :

 

 


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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 04:45

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France 2012 :
LA FAILLITE

 

Cher Concitoyen,


Selon moi, l'année 2012 marquera un tournant dans l'Histoire de France.


Notre pays, déjà en déclin, devrait voir sa chute s'accélérer et son rang dans le monde se dégrader. Nous pourrions même basculer dans un chaos social et économique tel que nous n'en avons pas connu depuis 1968... voire depuis la Révolution de 1789.


Ne vous y trompez pas : la faillite de la France est proche. Et elle est bien réelle.


Si mes prévisions se réalisent, elle commencera avec les élections présidentielles de mai 2012. Mais le processus pourrait même s'enclencher avant, comme nous le verrons dans quelques lignes.


Si je vous écris aujourd'hui, c'est pour tirer la sonnette d'alarme.


En tant que citoyen français, vous avez le droit de savoir ce qui se passe... mais aussi de connaître les mesures qui pourraient vous aider à vous protéger.


Parce qu'il ne faut jamais perdre de vue une chose très importante : dans des périodes aussi troublées que celles que nous vivons en ce moment, des fortunes se défont... et se font.

Tandis que certains voient leur épargne partir en fumée, d'autres parviennent à protéger leur patrimoine -- et même à l'accroître. (..)



Avant ça, j'aimerais que vous compreniez une chose très importante. Ce que vous allez découvrir dans ce message ne sont pas de simples prophéties d'oiseaux de malheur, qui n'ont aucune chance de se réaliser.

Si vous pensez que nos dirigeants ont le pouvoir de tout régler d'un coup de baguette magique, vous pouvez arrêter votre lecture ici... et tant pis pour vous.

Les chiffres que je vais vous révéler sont réels. Ce sont des données publiques, accessibles à tous. Il suffit de voir au-delà de la langue de bois et du politiquement correct pour s'apercevoir que ces informations pointent tous vers une réalité implacable.(..)

 

Il faut dire que nous avons un long historique de prévisions auxquelles bien peu de gens croyaient... et qui font aujourd'hui la Une des journaux.

 

Des années passées à servir la cause
des investisseurs particuliers et épargnants individuels


(..) C'est simple, nous avons été parmi les premiers à nous intéresser à l'or et à prédire sa hausse continue. Nous avons annoncé avant qu'ils ne fassent la une des journaux grand public l'explosion de la bulle internet en 2000... les dérèglements financiers mondiaux de l'après-11 septembre 2001... la bulle des junk bonds de 2001...la bulle immobilière américaine en 2007... Et j'en passe, la liste serait trop longue (..)

 

 

Le pire est à venir. Je suis convaincue que la crise que nous traversons aujourd'hui affectera profondément notre niveau de vie en France et notre rang dans le monde.

 

Quatre critères objectifs pour une faillite annoncée

 

Savez-vous à quand remonte le dernier budget à l'équilibre de notre pays ?


1973. La France est dans le rouge depuis plus d'une génération ! De 1974 (élection de Valéry Giscard d'Estaing) à aujourd'hui, la dette française est passée de 21,2% du PIB à 86,2% du PIB.


Tenez, un graphique vaut mieux qu'un long discours :


Graphique de la dette en milliards d'euros

Source : INSEE

Ce sont désormais 1 692,7 milliards d'euros de dette que nous nous traînons... soit plus de 26 000 euros à rembourser pour chaque homme, femme et enfant habitant notre pays.

Et c'est terrible à dire, mais ce n'est pas le plus grave.

Non : ce qui est en train de couler notre pays aussi sûrement qu'un boulet entraîne un corps sous les eaux, ce sont les intérêts sur cette dette.


 

Critère de faillite n°1 :

 
Savez-vous à quoi servent vraiment vos impôts ?


C'est logique : chaque fois que notre déficit s'aggrave, l'Etat doit emprunter de l'argent. Et qui dit emprunt, dit intérêts. Plus la somme empruntée est conséquente, plus les emprunts sont élevés.


Or actuellement, l'emprunt est colossal... et les intérêts sont gigantesques.


Quelques chiffres pour vous donner la mesure du problème :

  • En 2010, les intérêts se montaient à plus de 42,5 milliards d'euros.

  • En 1980, il fallait un tiers des impôts sur le revenu pour s'acquitter de ces intérêts.

  • En 2004, c'était l'intégralité de nos impôts qui passait dans ces remboursements !

Désormais, vos impôts ne servent plus à assurer un service public digne de ce nom. Education, recherche, défense, infrastructures, logements... tous les services de l'Etat sont financés à crédit -- tandis que le produit de votre travail est taxé de plus en plus lourdement pour rembourser une dette qui s'alourdit d'année en année.


Nous sommes entrés dans un cercle vicieux... et nous ne pourrons pas en sortir sans d'immenses sacrifices.

 

Voyez-vous, un gouvernement ne peut pas s'approprier toute la richesse de la France. Il faut bien qu'il vous reste de quoi vous nourrir, vous vêtir, vous loger.


Pour payer ses dettes et rembourser, l'Etat ne peut donc prendre que sur ses recettes : ce qu'il prélève comme impôt sur les entreprises et ses citoyens.


En 2010, les recettes fiscales s'élevaient à 271,8 milliards d'euros.


Rappelez-vous à combien se monte notre dette : 1 692,7 milliards d'euros. Il faudrait donc à l'Etat plus de cinq années de recette pour rembourser la dette nationale, ceci en arrêtant tout service public : plus de justice, de police, d'école, d'armée, de musées, d'hôpitaux, de médecins... ni même de fonctionnaires pour faire rentrer les impôts ! Et ce n'est pas tout...

 

 

Critère de faillite n°2 :

 
Où diable notre gouvernement va-t-il trouver
33% de recettes fiscales supplémentaires ?


Comme tout contribuable, vous avez dû recevoir avec votre déclaration de revenus la note annuelle "Budget 2011 - A quoi servent nos impôts ?" (Bonne question...)


Cette note détaille avec précision la répartition des dépenses publiques -- je la reprends ci-dessous ligne par ligne :


Dépenses en milliards d'euros

363,4

Enseignement et recherche

87,0

Collectivités territoriales

58,0

Charge de la dette

45,4

Défense

37,4

Union européenne

18,2

Sécurité

16,8

Solidarité, insertion et égalités de chances

12,4

Gestion des finances publiques et des ressources humaines

11,7

Travail et emploi

11,6

Ecologie et développement durable

9,5

Ville et logement

7,6

Justice

7,1

Autres missions

40,7

 

Et voici maintenant, toujours selon la même source, les recettes de l'Etat français :


Recettes en milliards d'euros

271,8

TVA

130,9

Impôt sur le revenu

52,2

Impôt sur les sociétés

44,8

Taxe d'Importation des Produits Pétroliers (TIPP)

14,1

Autres recettes fiscales

12,9

Autres recettes

16,9

 

 

C'est parfaitement clair : le remboursement de la dette est devenu le troisième poste de dépenses de l'Etat. Il absorbe 16,5% des recettes et 80% de l'impôt sur le revenu.


Vous avez noté que j'ai également surligné le poste "Union européenne". Tout simplement parce qu'il devrait exploser cette année compte tenu de la faillite de la Grèce et du renforcement du tristement célèbre FESF... pour lequel la France va contribuer à hauteur de 159 milliards d'euros (alors qu'elle n'a pas un sou en poche !)


Le calcul est simple : notre déficit fiscal se monte à :

(363,4 – 271,8)/271,8 milliards d'euros...

... soit 33,7% des recettes fiscales.


Il faut trouver un tiers de recettes fiscales supplémentaires.


Et n'oubliez pas le plus important ! Même si nous trouvions ces milliards supplémentaires, nous n'aurons même pas commencé à rembourser le principal. Nous aurons simplement arrêté l'hémorragie.


Où trouver un tiers de recettes fiscales en plus ?

 


 

Critère de faillite n°3 :

 
Pour tondre un mouton,
encore faut-il qu'il lui reste de la laine sur le dos...


La pression fiscale en France est déjà l'une des plus élevée d'Europe. Les dépenses publiques de notre pays représentent 54% du PIB. Ces dépenses publiques sont financées par les impôts. La pression fiscale est donc de 54%.


Selon l'étude de l'Institut Economique Molinari et d'Ernst & Young :

Le taux d'imposition réel du salarié moyen augmente dans l'Union européenne de 0,24% en 2011. Il est passé de 43,99% en 2010 à 44,23%, en grande partie en raison de l'augmentation de la TVA dans 13 états membres depuis 2009.


Dans six pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes retenus dans le périmètre de notre étude (Belgique, Hongrie, France, Autriche, Allemagne, Suède).

Le graphique ci-dessous est très clair à cet égard :


Graphique des impôts en Europe

 

Pour classer la pression fiscale qui s'exerce sur les salariés, l'Institut Molinari a également procédé au calcul du "jour de libération fiscale" -- c'est-à-dire le jour de l'année civile où vous commencez à travailler pour votre compte.

Le constat est sans appel : un Français ne travaille que pour l'Etat jusqu'au 26 juillet de l'année civile !

Plus de la moitié de votre année se passe à travailler pour le gouvernement... sans que votre labeur ne vous rapporte quoi que ce soit.


Et ne vous faites pas d'illusions : ce n'est pas parce que vous faites déjà partie des citoyens les plus taxés du monde que l'Etat ne va pas augmenter sa pression : il y va de sa survie, après tout...

Les deux plans d'austérité annoncés depuis le début de l'année en sont la preuve. Soyez prêt à travailler encore plus... pour payer plus.


 

Préparez-vous à l'écrasement de la classe moyenne


Eh bien, clament pas mal de personnes bien intentionnées, il n'y a qu'à taxer les plus riches ! Avec toutes ces niches fiscales, c'est bien le diable si on ne débusque pas assez de milliards pour résoudre nos problèmes !

Détrompez-vous.


Déjà, la notion de "riches" est franchement fluctuante.

Selon l'INSEE en 2009, si vous aviez plus de 2 987 euros par mois de revenus net, vous faisiez partie des riches.


Selon François Hollande, lors de la campagne présidentielle de 2007 était riche celui qui disposait de plus de 4 000 euros / mois de revenus.

 

Pour le moment, vous êtes considéré comme riche à partir de 250 000 euros par an de revenus imposables. C'est en tout cas le seuil qu'a arrêté le gouvernement en 2011.


Mais surtout, le calcul est implacable... Selon la chaîne télévisée TF1, voici ce que donne l'idée d'une taxe de 3% sur les revenus des présumés riches :


Revenus annuels
en euros

Nombre de foyers touchés

Recette fiscale annuelle en millions d'euros

500 000 euros

30 000

200

150 000 euros

300 000

1 500

 

Taxer les riches procurerait donc entre 200 millions et 1,5 milliards d'euros de recettes...


C'est dérisoire : n'oubliez pas que nous parlons d'une dette de 1 692,7 milliards dont les seuls intérêts nous coûtent plus de 45 milliards !


Supposons maintenant que l'Etat confisque 90% des revenus des présumés riches gagnant plus de 150 000 euros. Ils verraient leurs revenus disponibles ramenés à 15 000 euros annuels, soit 1 250 euros par mois, donc sous le SMIC (1 350 euros par mois).


Malgré cette confiscation, l'Etat n'encaisserait que 45 milliards d'euros, pas tout à fait de quoi faire face aux intérêts de sa dette... qui grossirait encore.

Il faudra trouver d'autres riches... Et le moyen le plus simple consistera à abaisser toujours plus le seuil de richesse.


De cette manière, la France pourrait ne compter bientôt que des riches, donc taxables. Les pauvres, eux, auront disparu des statistiques, de la même façon qu'on raye les chômeurs découragés des statistiques de l'emploi.

En pratique, ce serait tout simplement l'écrasement de la classe moyenne : elle deviendrait la victime systématique des politiques d'austérité, provoquant son appauvrissement... Tandis que les plus modestes, ployant eux aussi sous le fardeau fiscal, seraient bien en peine de grimper dans l'échelle sociale. Il est d'ailleurs dramatique de constater que la jeune génération actuelle est la première depuis le 20ème siècle à savoir que son niveau de vie ne sera pas supérieur à celui de ses aînés.


Un pays sans classe  moyenne est un pays pauvre. Un pays dont la classe moyenne diminue est un pays qui s'appauvrit !


 

Et la croissance, alors ?


Honnêtement, j'ai hésité à ajouter ce chapitre. Parce qu'il me semblait presque indécent de parler de "croissance" dans le contexte actuel.


Il est vrai que, classiquement, la seule autre façon de rembourser les dettes serait que l'Etat augmente ses recettes fiscales grâce à la croissance.

Mais quelle croissance ? Elle était de -0,1% au deuxième trimestre 2011, et se traîne péniblement à +0,4 au troisième trimestre. Elle devrait être de... 0,0% (tout rond) au quatrième trimestre.


Et on l'attend à -- royalement -- 0,5% en 2012. C'est avec ça (et 4,2 millions de chômeurs) qu'on va regonfler notre budget national ?

Soyons sérieux.

Année après année, les budgets de la France ont été élaborés comme si le baby boom et les gains de productivité de l'automatisation puis de l'informatisation étaient éternellement garantis. Ce n'est pas le cas. La population vieillit ; les gains de productivité sont désormais marginaux.


Jamais un pays n'est devenu riche en levant des impôts. Mais comme l'absence de croissance ne permet pas d'augmenter les recettes, c'est la seule voie possible. Hélas, partant d'une pression fiscale record, elle deviendra vite insoutenable.


 

Critère de faillite n°4 :

 
Le secteur public pèse trop dans la balance (Note d'eva. C'est une spécialiste de la Finance qui parle)


A cette situation, l'Etat rajoute un handicap bien français : des pans entiers de l'économie qui restent sous contrôle étatique.


Ceci est également mauvais pour la croissance (..)


 

L'arithmétique est implacable : pour se tirer d'affaire, la croissance doit dépasser le déficit ! Dès que la croissance est inférieure au déficit, l'insolvabilité augmente.

Là, je vais devoir vous infliger un peu de mathématiques. Mais le raisonnement est simple... et il est très important.

Imaginez :

- Un ratio dette/PIB aux environ de 80% (la réalité est pire).

- Un déficit de 3% (ce qui est devenu inaccessible -- pour l'instant, on espère déjà réduire le chiffre actuel, qui est de 11%).

- Une croissance du PIB de 3% -- ce qui est devenu un Graal, puisqu'on sait que la croissance de la Zone euro sera inférieure à 1,5%.

Nous partons donc d'un PIB de 100 qui devient 103. La dette (qui valait 80) passe à 83 puisque le déficit vaut 3.

Votre ratio dette sur PIB devient 83 ÷ 103 = 80,58. Ou encore 80,58% comme vous l'avez appris sur les bancs de l'école primaire.

Ces chiffres vous prouvent qu'il faudrait une croissance de l'ordre de 4% (supérieure au déficit de 3%) pour nous tirer d'affaire ! Nous n'avons pas connu une telle croissance depuis 30 ans !!

Et nos problèmes pourraient bien être multipliés dans les mois (voire les semaines) qui viennent...

 

 

Taux d'intérêt : catastrophe en vue...


Jusqu'à présent, nous avons "de la chance" : les créditeurs de l'Etat français ne réclament qu'un taux d'intérêt de 3,5% environ.

Mais ne vous leurrez pas : ça ne va pas durer. Et les conséquences pourraient être catastrophiques.

Si notre taux moyen d'emprunt n'augmentait ne serait-ce que de 0,5% -- c'est-à-dire à 4% --, plus de la totalité des recettes de l'impôt sur le revenu passerait dans la charge de la dette.


Chaque 1% d'intérêt supplémentaire nous coûterait 15 milliards d'euros -- le tiers de la recette de l'impôt sur le revenu.

Faut-il vous rappeler que la situation de la France est extrêmement précaire en ce qui concerne les taux d'intérêt ?

Le 18 octobre 2011, l'agence Moody's a indiqué qu'elle avait la France à l'oeil... et qu'elle pourrait la placer sous "surveillance négative" d'ici début 2012. En règle générale, sauf redressement spectaculaire, la surveillance négative précède de quelques mois la dégradation de la note.


(..) Croyez-moi, la perte de notre triple A n'est plus une vague idée -- c'est une hypothèse dont les journaux parlent de plus en plus. Un tel événement propulserait immédiatement les taux à plus de 6%, comme cela a été le cas pour la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Italie. Cela nous coûterait donc 30 milliards d'euros !

Il faut en être conscient : la France est un zombie financier, tout juste capable de faire face aux remboursements des intérêts de sa dette, mais incapable d'assumer le remboursement du principal.

Nous sommes déjà financièrement MORTS.


La situation a désormais dépassé le stade auquel elle était politiquement gérable. Nous ne pouvons plus redresser La trajectoire grâce à un effort prolongé collectivement supportable.


Jusqu'au 18 octobre, date à laquelle Moody's a mis sous surveillance la France, les marchés avaient encore les yeux tournés vers l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, le Portugal. Nous avions encore un petit temps d'avance. Ce n'est plus le cas.


A présent, la situation va empirer, et surtout, va s'accélérer. Il est plus que temps de réagir et de mettre votre patrimoine à l'abri dans les plus brefs délais.


C'est URGENT -- c'est même une question de mois.


 

31 mars 2012 :
Début du compte à rebours de la faillite ?


Sortie de la Grèce de la Zone euro... aggravation de la situation en Italie... crise bancaire façon Dexia... Si un seul de ces phénomènes se produisait, cela suffirait à faire basculer la situation (et selon moi, ce n'est pas une question de "si", mais bien une question de "quand").


Au fur et à mesure que la contamination se ferait, le processus de défauts en cascade irait en s'accélérant. Après la Grèce, l'Irlande, le Portugal, il y aurait de moins en moins de volontaires pour des plans de sauvetage douteux. Acheter du temps coûtera de plus en plus cher.


Le 25 septembre 2011, le Sunday Telegraph rapportait des "bruits de couloir" du FMI concernant un plan en trois étapes :

- Recapitalisation des banques allemandes et françaises en danger
- Puis grossir le fonds de sauvetage européen FESF
- Puis laisser la Grèce faire défaut

A peine quelques semaines plus tard, la France et l'Allemagne se mettaient enfin d'accord sur la nécessité de recapitaliser les banques, et de passer la capacité du FESF de 400 à plus de 1200 milliards d'euros.


Notez déjà une chose très importante : ce beau plan ne peut voir le jour que si la France conserve son triple A. Car les capacités d'emprunt du FESF ne tiennent qu'à la note de la France et celle de l'Allemagne. Or, en ce qui concerne la France, rien n'est moins sûr.


Je suis convaincue que le début de la campagne présidentielle de 2012 -- qui commence officiellement début avril prochain, pourrait servir de détonateur à cette bombe, dont la mèche est de plus en plus courte.


Eh oui ! Quel politicien aura assez de tripes pour regarder la situation en face ? Prédire la crise, annoncer des mesures d'austérité, inciter la population à se serrer la ceinture... comment se faire élire sur un tel programme ?

Il apparaîtra au grand jour que tous les politiques ont en commun une chose : une impuissance à régler un problème qu'ils ont fait naître et grossir. Ils ne contrôlent plus la situation.

La route vers le redressement financier sera une route vers l'enfer. La démagogie voudra que l'on sacrifie "les riches", c'est-à-dire la classe moyenne.

Et si l'on en juge par la manière dont les choses se sont passées dans d'autres pays, vous pouvez probablement vous attendre à de nouvelles mesures d'austérité... voire un passage sous la tutelle du FMI et de l'Union européenne.

Et tout cela pourrait naturellement s'accompagner de manifestations et de scènes d'émeutes comme on en a constaté à Athènes, en Italie ou à Londres.


Comment saurez-vous que l'engrenage de la faillite est lancé ?


 

Surveillez ces 4 symptômes avant-coureurs


1 - La fin du Triple A

 
J'ai déjà parlé des conséquences d'une dégradation de la note française : elles seraient catastrophiques. Or cette menace se précise. Il faut savoir que...

... un "changement de perspective" conduit une fois sur trois à une dégradation de la note dans les 12 à 24 mois qui suivent.


... une "mise sous surveillance négative" signifie que la note peut se retrouver dégradée dans un délai de trois mois.

Nous sommes au bord du gouffre, et les choses pourraient aller très vite si notre note était abaissée.


Surveillez les communiqués des agences de notation comme du lait sur le feu (..)


2 - Attention aux augmentations de capital de nos banques...

 
Le 22 septembre 2011, une note du FMI chiffrait les pertes potentielles des grandes banques européennes à 200 milliards – 300 milliards d'euros en incluant les banques locales des six pays en difficulté notoire : Grèce, Portugal, Irlande, Belgique, Italie, Espagne.


(Au passage, rappelez-vous que cinq milliards d'euros -- et un trader nommé Jérôme Kerviel -- ont suffi à mettre en danger la finance européenne lors de la faillite de Lehman Brothers).

Les banques seront obligées de se recapitaliser. Mais n'oubliez pas qu'elles seront en concurrence directe avec les Etats sur le marché obligataire, pour lever des fonds qui se font de plus en plus rares.

Là encore, je ne peux que vous conseiller de garder un oeil sur ces augmentations de capital : au moindre signe de difficultés, renforcez immédiatement vos mesures de protection financière.


3 - ... sans parler du placement de nos obligations d'Etat !

 
Là encore, c'est un signal de faillite fort : le jour où le marché rechignera à nous prêter de l'argent en achetant nos obligations souveraines.


Nos dettes souveraines sont détenues à 65% par des étrangers ; nous sommes donc dépendants de leur bon vouloir à continuer d'acheter nos titres -- et donc financer nos déficits.

Or avez-vous remarqué que ces derniers temps, malgré leurs belles promesses, les fonds souverains chinois ou qatari ne sont pas si pressés d'acheter notre papier ?

Si le FESF n'attire pas les foules empressées, cela laisse mal augurer des prochaines levées de fonds de l'Etat français qui est –- répétons-le -– garant du FESF.


4 - Le seuil fatal des 6%

 
Là encore, nous avons vu cela plus en détail il y a quelques lignes. Dès l'instant où le rendement de l'emprunt dépasse les 6%, la situation bascule.

Le seuil a été fatal à la Grèce et au Portugal. Il a plongé l'Italie dans la tourmente. C'est à ce niveau que le point de non retour est officiellement atteint et que l'on appelle le FMI à la rescousse.

Dans notre cas, il en coûterait 30 milliards d'euros supplémentaires.


Nous en sommes à 3,71% à l'heure où j'écris ces lignes. Comme je vous le disais plus haut, les signes de basculement se multiplient. Nous sommes sur le fil du rasoir : restez attentif à tout frémissement à la hausse de cet indicateur extrêmement important

.

Il est vital de vous tenir informé, afin de pouvoir agir rapidement et efficacement en cas de faillite déclarée de notre pays.


Parce que, comprenez-moi bien, les conséquences potentielles sont dramatiques pour vous, votre argent et votre mode de vie. Elles vont au-delà de l'inévitable effondrement du CAC 40, ou même de l'inflation galopante qui s'ensuivrait, laminant votre pouvoir d'achat.

 

Etes-vous vraiment prêt ?


La conséquence la plus immédiate et la plus visible serait bien sûr une augmentation radicale de la pression fiscale. Elle est déjà entamée : si vous êtes fumeur ou si vous buvez des boissons sucrées, vous en avez une petite idée... Sans parler des multiples autres mesures d'austérité qui nous ont été imposées depuis le début de l'année.


Regardez aussi ce qui s'est passé au Royaume-Uni : le pays a augmenté sa TVA de 2,5 points au 4 janvier 2011 pour faire face à son déficit. Nos politiques en parlent déjà eux aussi : "pour arriver aux 40 milliards de recette supplémentaires nécessaires, j'ai la conviction qu'un augmentation de deux points de la TVA s'imposera", estimait le centriste François Bayrou dans Le Point du 11 août 2010.

Augmentation de la TVA, réduction des niches fiscales, recul de l'âge de la retraite, redéfinition du niveau de "richesse" pour augmenter le niveau de taxation des classes moyennes... Je pense que nous pouvons nous attendre à tout cela dans les mois qui viennent.

Nos dirigeants n'auront pas le choix : ce sera l'austérité... ou la Grèce. Je pense même qu'ils pourraient aller plus loin.

 

Le jour où votre épargne sera réquisitionnée


Ce n'est pas inédit. En 1914, par exemple, la Nation en avait appelé au civisme de ses concitoyens pour déposer leur or à la Banque de France afin de participer à l'effort de guerre.

 

Plus récemment, Henri Regnault, professeur d'économie à l'université de Pau, a évoqué l'idée d'un gel des contrats d'assurance vie dans son Journal de Crise numéro 16 :

"La dette souveraine n'est plus gérable en mode 'marché', elle va passer en mode 'administré'. Cela ne sera pas sans conséquence pour votre épargne", explique-t-il.

Une telle mesure aurait deux avantages pour un gouvernement aux abois : nationaliser ce gisement d'épargne et éviter une faillite d'un assureur incapable d'assumer de trop nombreuses sorties. Avouez que c'est diablement tentant !

"Ce ne sont pas tant nos liquidités qui seront rationnées... encore que... si ça tourne vraiment très mal on ne peut pas l'exclure. Mais, plus sûrement, c'est notre épargne longue (assurance-vie, fonds de pension, et bien des formes de placements collectifs aux noms variables suivant les pays) qui risque d'être corralisée, parquée dans des enclos à créances souveraines dont nous ne pourrons sortir qu'à petite dose... une fois tondus [...]", écrit Henri Regnault.

 

Bien sûr, on n'appellerait pas ça une réquisition ou une confiscation. On ferait seulement un "appel au civisme", au "devoir citoyen"... qui consiste à payer pour les années de mauvaise gestion de nos gouvernants.


Vous trouvez que j'exagère, que tout ceci n'est qu'élucubrations anxiogènes ?

Regardez ce qui se passe en Grèce, ou à nos frontières, en Italie et en Espagne.


Voyez la détresse sociale engendrée par des politiques d'austérité drastiques mises en place en catastrophe.


Pensez au taux de chômage à deux chiffres chez les jeunes, au mécontentement qui bouillonne et monte parmi les populations.


N'oubliez pas les bouleversements politiques qui ont également eu lieu (souvent au mépris des règles les plus élémentaires de la démocratie).

Et surtout... gardez en tête les manifestations qui se multiplient partout dans le monde... les grèves qui paralysent la Grèce... les scènes d'émeute et de pillages à Londres.


La France n'en est pas si loin qu'on veut bien nous le faire croire.


Et il vous faut dès maintenant penser à organiser votre patrimoine pour affronter au mieux tout ceci.


Il y a tout de même une bonne nouvelle : il existe...

 

 

Une arme secrète contre le chaos qui menace


Mieux encore : cette arme secrète, vous pouvez vous la procurer aujourd'hui même, simplement et rapidement.

Voyez-vous, dans les temps de crise aiguë, l'avantage va à celui qui possède un atout essentiel -- l'information.

Et plus précisément, la BONNE information, au BON moment.

En matière d'investissement et de préservation du patrimoine, il faut savoir ce qui se passe vraiment... comprendre et décrypter les informations qui arrivent... et parvenir à en anticiper les conséquences pour vous.(..)

 

 

 

Il s'agit tout simplement de miser sur des choses tangibles -- des actifs qui ne s'évaporent pas en temps de crise... et qui sont indispensables au fonctionnement de nos sociétés modernes, ralentissement ou pas. Je veux parler bien entendu des matières premières... mais pas n'importe lesquelles (..).

 

Chronique Agora

 

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 03:01

 

 

http://www.2424actu.fr/cache/MEDIA/normal/AFP/20111012/20111012N0b46b85c7111957d6399b469e591c924.jpg

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Syrie: Témoignages sur ce qui s'y passe vraiment. Alerte, désinformation !

  article complet (cliquer sur le lien au-dessus)

 

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Commentaire - témoignage :

 

Voici des informations gratuites empruntées au site algerie.network : la relation de voyage de Gilles Munier à Damas et Hama fin août 2011

 


Voici le second entretien réalisé par Algerie-Network sur l’actuelle crise syrienne. Il nous a été accordé par Gilles Munier, journaliste indépendant, militant ou dirigeant d’associations d’amitié avec les pays arabes depuis 1974. Il est l’auteur du Guide de l’Irak (Jean Picollec ed. 2000), des Espions de l’or noir(Alphée-Koutoubia, 2009) et a coordonnée la traduction en français de Zabiba et le roi, roman écrit par Saddam Hussein (Ed. du Rocher, 2003). Il collabore au magazine Afrique Asie et analyse l’évolution de la situation dans le monde arabe sur le blog France-Irak Actualité.com.


« Les Syriens, dans leur majorité,n’adhèrent pas à la politique du pire »
Interview de Gilles Munier par Kinan al-Kurdi* :


« – M. Munier, vous revenez d’un voyage en Syrie, à l’invitation de chefs d’entreprise syriens, lors duquel vous vous êtes rendu à Damas et à Hama. Quelle est l’atmosphère générale dans ces deux villes, dont l’une, Hama, a connu une période d’insurrection ? Quelle estimation faites-vous de l’intensité du soutien à Bachar al-Assad, d’une part, et à l’opposition d’autre part, au sein de la population syrienne ?


L’invitation en Syrie m’a été adressée directement par une association de chefs d’entreprise syriens cherchant à combler un déficit en matière de communication sur la situation dans leur pays. Ces hommes d’affaires qui voyagent beaucoup savent bien que ce n’est pas en adoptant la stratégie de l’autruche que l’on répond à une campagne de diabolisation. Une centaine de personnalités, de journalistes venus d’un peu partout dans le monde, y ont répondu. Evidemment, l’initiative était soutenue par le gouvernement syrien, mais il ne s’agissait pas d’un voyage organisé par le ministère de l’Information, comme j’en ai connu beaucoup, en Irak et ailleurs, depuis les années 70.


Damas était telle que je l’ai toujours connue. Je suis arrivé à 2 heures du matin. Il n’y avait pas de mesures de sécurité renforcées à l’aéroport, un seul check point – mais fluide – à l’entrée de la capitale. Le lendemain, je me suis baladé sans accompagnateur et n’ai remarqué aucun déploiement de force particulier, ni aux carrefours, ni devant les bâtiments officiels. Dans le souk Hamadiyé, cœur de Damas, la vie suivait son cours habituel. Je n’ai pas vu de présence policière anormale près de la mosquée des Omeyyades ou aux alentours du tombeau de Salah Eddine, comme le prétendent les communiqués de l’opposition extérieure.

Mais à Hama, l’atmosphère est différente. Pour moi, le temps y semblait suspendu. Je pense que ma perception de la ville est faussée par ce que j’ai lu ou entendu sur le soulèvement organisé en 1982 par les Frères musulmans, durement réprimé. En juin et début juillet, les manifestations d’opposants qui s’y sont déroulées, infiltrées par des extrémistes armées, ont fait d’importants dégâts. Le gouverneur, partisan de la négociation, avait ordonné aux forces de sécurité et à l’armée de quitter la ville. Il n’a pas pu empêcher les émeutes et pillages qui ont suivi et a été remplacé. Son successeur, Anas Naëm, a repris la situation en main.

 

Il y a eu des combats de rues, des morts et des arrestations. La vidéo qu’il nous a fait projeter témoigne des échauffourées et des destructions, mais la Syrie ne s’est pas «enflammée du sud au nord, d’est en ouest » comme le prédisait le « facebookiste » Rami Abdelrahman, directeur de l’obscur Observatoire syrien pour les droits de l’homme (OSDH), officine pro-OTAN basée à Londres.


Je pense que les Syriens, dans leur majorité, n’adhèrent pas à la politique du pire. Ils refusent l’irakisation de leur pays. Globalement, Bachar al-Assad est soutenu par ceux qui craignent que les désordres sanglants actuels débouchent sur le chaos. L’intensité du soutien dont il bénéficie dépend en grande partie de cette prise de conscience. L’opposition extérieure surfe, à des degrés divers, sur la vague de mécontentement manipulée par les services secrets occidentaux, saoudiens, jordaniens, turcs. L’opposition intérieure, plus nationaliste, en phase avec les réalités du pays, est en général pour une solution négociée de la crise. Elle répond donc favorablement aux offres de dialogue du régime, trouve que les réformes proposées vont dans le bon sens, même si elle les juge insuffisantes, ce qui normal de la part d’une opposition.


2 – Quelle appréciation générale portez-vous sur les causes et origines de l’actuelle crise en Syrie ? Y voyez-vous le résultat d’un plan de déstabilisation de l’étranger ou un phénomène spontané de décomposition des vieux systèmes autoritaires dans le monde arabe ?


Je pense qu’il n’y aurait pas eu de crise en Syrie – du moins pas maintenant – si les pays de l’OTAN ne s’étaient pas senti dépassés par les révolutions arabes de Tunisie et d’Egypte. Ce qui était en cause, c’était l’inféodation de la plupart des régimes de ces pays aux desiderata politiques et économiques occidentaux, et leur inaptitude à se réformer de l’intérieur.


Tout le monde s’attendait à ce qu’un jour la colère des peuples explose contre l’injustice, la misère, le chômage, l’impossibilité de s’exprimer librement. Il y a longtemps qu’aux Etats-Unis, des think tanks planchaient sur des scénarii de gestion des crises futures. Les stages offerts à des jeunes originaires des pays arabes pour les former aux techniques d’influence via Internet et Facebook le prouvent. Mais loin de moi l’idée que les réseaux sociaux sont à l’origine des « Printemps arabes »… Les messages repris par la presse occidentale sont souvent conçus hors des pays concernés, par des officines spécialisées !


Un exemple… Prenons le cas de Rami Abdelrahman, agitateur syrien dont j’ai parlé tout à l’heure. Sa véritable identité n’est pas établie. Personne ne l’a rencontré, l’AFP l’a interviewé, mais par téléphone. On dit qu’il aurait été formé à Stockholm aux techniques de subversion par réseaux sociaux et Internet, par l’Institut suédois, une institution financée par l’Etat dispensant des cours pour « façonner l’opinion publique » dans le monde arabe. Il affirme diriger un réseau de « 200 correspondants » en Syrie, disposant de matériels de communication sophistiqués et lui rendrait compte « heure par heure » de l’état de la situation… ! Aucun média n’a pris la peine d’enquêter sur cette machine de guerre « droit-de-l’hommiste », pourtant tous répercutent ses communiqués sans se poser de question. Curieux, non ?


Plus menaçant est le jeu des Frères musulmans syriens. Leurs relations avec l’Intelligence Service – MI6 – datent des années 40, celles avec la CIA des années 50. Le soulèvement organisé à Deraa, ville située près de la frontière jordanienne, déclencheur des événements actuels, n’est pas sans rappeler l’ « Opération straggle », montée en 1956 par les anglo-américains avec l’aide des services secrets jordaniens et des Frères musulmans pour se débarrasser d’un gouvernement syrien qui ne leur plaisait pas. Un des organisateurs du complot était Kermit Roosevelt junior, l’homme qui a renversé le docteur Mohammad Mossadegh en 1953, en Iran.


En Syrie, les Etats-Unis ont allumé un contre-feu pour sauver, au moins provisoirement, les régimes qui leur sont inféodés. Rien ne dit qu’ils y parviendront. La panique du roi Abdallah d’Arabie rentrant d’urgence du Maroc, où il était en convalescence, pour étouffer à coup de milliards de dollars le mécontentement dans son pays, est un signe qui ne trompe pas.


3 –Quelles sont selon vous les conditions nécessaires à un scénario de sortie de crise en Syrie? A l’inverse le risque d’une intervention de l’OTAN en Syrie, dans un scénario à la libyenne, vous paraît-il possible ?


Je ne crois pas à un scénario à la libyenne en Syrie. Comme l’a dit Nicolas Sarkozy : « il n’est pas nécessaire, devant des réalités politiques différentes, d’agir chaque fois de la même façon » ! Mais, il ne faut pas se faire d’illusion, l’OTAN ira jusqu’au bout de sa logique.


En revanche, une intervention israélienne au Liban, entraînant la Syrie dans le conflit, est de l’ordre du possible. L’octroi d’un mandat international de l’ONU permettrait alors à l’OTAN, France en tête bien sûr, d’intervenir. Au fond de lui-même, Sarkozy rêve peut-être d’entrer dans Damas, de poser son pied sur le tombeau de Salah Eddine et de dire comme l’a fait le général Gouraud en juillet 1920 : « Réveille-toi Saladin, nous sommes de retour. Ma présence ici consacre la victoire de la croix sur le croissant» !


4 – L’intervention en Libye a été l’occasion d’une alliance militaire d’un nouveau style entre les monarchies arabes du CCG (avec à leur pointe le Qatar) et l’OTAN. Quels sont les intérêts qui cimentent cette alliance que l’on voit actuellement mettre la pression sur Damas ?


L’intérêt de l’OTAN, occupée par le théâtre d’opération libyen, et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) est d’empêcher que les « révolutions arabes » renversent un émir ou un roi arabe. Craignant l’effet domino, ils ont vite étouffé les manifestations de mécontentement au Bahreïn et au Koweït. Les Emirats arabes, l’Arabie, sont des dictatures obscurantistes créées, pour la plupart, par le gouvernement des Indes britanniques et l’Intelligence Service, soutenues par la CIA depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les rois et émirs arabes savent qu’ils auraient dû être les premières victimes des mouvements de contestation. Ils mettent la pression sur Damas pour retarder leur chute en livrant des armes aux rebelles, entraînent des terroristes et font d’Al-Jazeera une chaîne de propagande occidentale, alors que dans leur pays la liberté de parole n’existe pas. Le pire, c’est qu’ils savent aussi que les Etats-Unis n’hésiteront pas à les lâcher si leurs intérêts sont menacés… »

 

JOS

 

Sur ce site, sur le même lien, d'autres commentaires très intéressants, par exemple sur la Libye

 

http://www.jennar.fr/?p=2198#comment-3494

 

.

 

A lire aussi, Proche-Orient, Moyen-Orient :

 

Les documents Top-Secret de Seif El Islam : Explosifs pour l'occident !

 

Kamikazes: Ca commence en Libye, contre le CNT imposé par l'Occident

 

Les Libyens tentent de reconquérir leur pays - Pt Biélorusse : "Otan-Nazis"

 

Le retrait étatsunien d'Afghanistan. Imposture ? - Coût de la guerre

 

Ce que Chavez pense de la situation en Libye (vidéo)

 

Tunisie : Danger "islamiste", ou pas ?

 

Nouvelle Flotille Gaza: Le député P. Le Hyaric dénonce les violences d'Israël

 

 

Et à propos de violence, cette fois en France :

 

L'accueil musclé réservé aux Indignés à la Défense (vidéo) - M'PEP: De l'audace !

 

.

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 02:54

http://a3.idata.over-blog.com/300x266/1/76/20/75/2e--5.6.9/bilderberg-mde-captif.jpg

Berlusconi est la caricature de l'homme d'état , de l'élu du peuple, le terme pantin est minime mais il est élu et représentant de son peuple en tant que chef du gouvernement.


Il est le deuxième chef du gouvernement qui démissionne devant le système financier, qui vient ainsi d'imposer une nouvelle fois à une démocratie, à une république, une décision.


La démission de Berlusconi n'aura pas la dimension que l'on doit lui donner car il représente le plus bas échelon de la politique et beaucoup de personnes vont être soulagées, mais cette démission doit simplement poser la question:  qui gouverne en ce moment l'Europe si ce n'est la finance, qui impose le coup d'état permanent ? Ou tu obéis, tu plies l'échine, on te dicte notre volonté, ou on t'élimine !

P.P

 

 

Même chose pour la Grèce: Au lieu de laisser le peuple s'exprimer (référendum, démocratie), comme pour Maastricht on le piétine, en proposant, ou plutôt en imposant, un banquier ou un dirigeant du FMI à la tête de la Grèce ! (eva R-sistons)

 

 

Et à l'instant, je trouve ça :


Ce sera donc le Fonds monétaire international

(FMI) qui surveillera l’Italie

pour vérifier sa « crédibilité »

 

sur http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27518

 

 

.

 

http://www.alterinfo.net/photo/art/default/2422199-3395715.jpg?v=1290018119

 

(Extraits posts) : En Vérité, la crise a commencé quand la Banque de France a cessé d'émettre de la monnaie et ce,  à cause de Pompidou et de Giscard d’Estaing qui ont vendu la France aux banques !

 

La Dette de la France n’existe pas !

La réalité est que la dette publique française

est d’abord due aux intérêts payés

aux établissements financiers

auxquels nous avons emprunté. Pourquoi ?

Parce que la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973,

puis l’article 104 du traité de Maastricht,

puis l’article 123 du traité de Lisbonne,

ont ôté le droit de création monétaire à la Banque de France

et livré la monnaie aux banques et sociétés d’assurance.

.

La dette fin 1979 était de 239 milliards d’euros,

fin 2008 elle s’établit à 1327 milliards d’euros,

soit une hausse de 1088 milliards en 30 ans,

pendant lesquels nous avons payé 1306 milliards d’intérêts ! »

Car si la Banque de France avait continué d'émettre la monnaie après 1974 il n'y aurait jamais eu de crise !

G. Pompidou / La France appartient aux banques!

 

Certains peuvent se demander pourquoi la France est aussi endettée, il faut dire merci à Pompidou!  C’est en mettant en place

la loi dite Pompidou-Rothschild en 1973

Comment georges pompidou a vendu la france aux banquiers. Vidéos

La loi rothschild (avec pompidou), cause de l’endettement de la france

Et si on mettait pompidou au ban de la nation

 

La cause de l’endettement de la france, c’est la loi rothschild

Alerte, nous avons tous été usurpés ! Racket "légal" des peuples !

Ce que vous ne devez pas savoir sur la dette et sur vos impôts.. Vidéo

 

L'arnaque de la dette. Loi giscard- pompidou, une catastrophe pour la france

La vérité sur la dette. Pompidou, giscard ont vendu la france aux banques

 

Peuples d’Europe appelés à se soulever contre les marchés financiers

 

Dossier spécial monnaie, banques, dette, monnaie alternative (eva r-sistons)

L'argent dette crée la guerre,la pauvreté,la famine,la faim.. Partout

L'argent dette crée la guerre,la pauvreté,la famine,la faim.. Partout

Les vidéos,

dont l'argent-dette, cliquer ici

 

A l'origine de la dette, de la crise en France : Pompidou, Giscard !

 

Voir aussi :

 

Quel est le programme des Eurocrates ? Du sang.. et des larmes !

 

.

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 02:49

 

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                        Les mille et une nuits perses

 

http://www.ameinfo.com/static/images/countryguides/gallery/iran-1.jpg

www.ameinfo.com/iran/

 

.

Introduction d'eva R-sistons

 

L'Iran fabrique-t-il une bombe nucléaire ?

Devons-nous le craindre ?

Non, car l'Iran n'a jamais attaqué personne.

Et il a le droit de se protéger ("bouclier nucléaire")

contre tous les ennemis qui l'entourent,

notamment Israël qui rêve, comme en Irak,

de faire "le grand Israël",

en colonisant comme en Cisjordanie,

ou les Etats-Unis, qui veulent dominer la région,

contrôler territoires et peuples,

et piller les richesses pétrolières

notamment celles de l'Iran,

pays millénaire ayant une grande culture.

 

Alerte ! La propagande de guerre commence !

 

eva R-sistons

 

 

nuke_dees2.jpg .. 

.

Guerres actuelles et futures,

Les liens à lire :

 

 

http://www.3jokes.com/images/2008/Data50/IRAN/3Jokes_Iran%20(15).jpg

 

www.3jokes.com/images/2008/07/iran_photos_1.htm

 

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Promis à la destruction ?

 

  Usa-monde-payes.jpg

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 08:22

Note d'eva R-sistons: Ce que j'ai compris, aussi, en lisant peu à peu tous les documents anciens que j'ai sur Kadhafi (dont je tirerai un article), c'est que le Colonel avait beaucoup d'ennemis (qui voulaient sa peau parce qu'il était trop laïc et trop socialiste) : Islamistes ! Et ce sont eux qui ont été utilisés par l'Occident, par l'OTAN, contre Kadhafi, alors qu'ils désignent les Islamistes, par ailleurs, comme ennemis publics n°1 ! Comme quoi, tout est à géométrie variable, et au final, peu importent les moyens, seul compte le contrôle des peuples et de leurs ressources ! Abject, encore et toujours.... L'OTAN est le vrai ennemi des peuples, la plus grande organisation terroriste de la planète ! (eva)

 

 

 

 

 

 

Mondialisation.ca, Le 29 octobre 2011

 

Mouammar Kadhafi et le projet libyen de redistribution de la richesse

 

 

L’idée que l’on se fait du colonel Mouammar Kadhafi n’est pas la même partout dans le monde. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, sous son règne la Libye est passée d’un des pays les plus pauvres de la surface de la terre au pays ayant le niveau de vie le plus élevé en Afrique. Selon le professeur Henri Habibi :

Lorsque les Nations Unies ont octroyé son indépendance à la Libye le 24 décembre 1951, on la décrivait comme l’un des pays les plus pauvres et arriérés du monde. La population de l’époque ne dépassait pas les 1,5 millions, elle était illettrée à plus de 90% et n’avait ni d’expérience politique ni d’expertise. Il n’y avait pas d’université et seulement un nombre limité d’écoles secondaires, établies sept ans avant l’indépendance [1].

Kadhafi avait plusieurs plans d’envergure. Il voulait créer une Organisation du Traité de l’Atlantique Sud pour protéger l’Afrique et l’Amérique latine. Il préconisait l’utilisation d’un étalon-or pour le dinar come devise des pays musulmans. Bon nombre de ses plans étaient de nature panafricaine, dont les États-Unis d’Afrique.

Les projets panafricains de Kadhafi

Le colonel Kadhafi a mis en œuvre la grande rivière artificielle, un projet d’envergure visant à transformer le désert du Sahara et à renverser la désertification de l’Afrique. Grâce à ses plans d’irrigation, la grande rivière artificielle avait également pour but de soutenir l’agriculture ailleurs sur le continent. Ce projet est devenu une cible militaire pour l’OTAN. Sans justification, la campagne de bombardements de l’OTAN visait à détruire la grande rivière artificielle.

Kadhafi envisageait aussi la création d’institutions financières panafricaines indépendantes, où la Libyan Investment Authority (Autorité libyenne d’investissements) et la Banque étrangère de Libye joueraient des rôles importants. Par le biais de ces deux institutions, Kadhafi a contribué à mettre sur pied le premier réseau de satellites africain, la Regional African Satellite Communication Organization (Organisation régionale africaine de communications par satellite, RASCOM), afin de réduire la dépendance des Africains aux puissances étrangères [2].

Son chef-d’œuvre aurait été la création des États Unis d’Afrique. L’entité supranationale aurait été constituée à l’aide de la Banque africaine d’investissements, le Fonds monétaire africain et finalement, la Banque centrale africaine. L’Union européenne (UE), les États-Unis, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale étaient hostiles à toutes ces institutions.

Le projet de redistribution de la richesse de Kadhafi

Kadhafi avait un projet de redistribution de la richesse en Libye. Des sources du Congrès étasunien l’ont même admis dans un rapport daté du 18 février 2011 :

En mars 2008, le colonel Kadhafi a annoncé son intention de dissoudre la plupart des corps administratifs gouvernementaux et d’instituer un programme de redistribution de la richesse, où les recettes pétrolières de l’État seraient mensuellement distribuées aux citoyens, qui les administreraient personnellement, en coopération avec des comités locaux. Citant la critique populaire des performances gouvernementales dans un long discours touchant à divers sujets, il a répété que l’État traditionnel serait bientôt « mort » en Libye et que la gouvernance directe s’accomplirait par la redistribution des revenus du pétrole. [L’armée], les affaires étrangères, la sécurité et les arrangements concernant la production de pétrole demeureraient, dit-on, des responsabilités gouvernementales, alors que d’autres organes gouvernementaux seraient supprimés peu à peu. Au début de 2009, les Congrès populaires de base envisageaient des changements dans les propositions et le Congrès général du peuple a voté pour la remise de l’implantation à une date ultérieure [3].

Kadhafi souhaitait que tout le peuple libyen ait un accès direct à la richesse nationale. Il était également au courant de la corruption enracinée dans les rangs du gouvernement libyen. C’est l’une des raisons pour lesquelles il désirait appliquer progressivement un modèle d’anarchie politique en Libye. Il a parlé de ces projets pendant quelques années.

Par ailleurs, le projet de redistribution de la richesse et l’instauration d’un système politique anarchiste étaient vus comme des menaces très sérieuses par les États-Unis, l’UE et un groupe de représentants libyens. Si elles réussissaient, les réformes auraient créé des troubles politiques parmi de nombreuses populations à travers le monde. Au niveau national, bien des officiels libyens tentaient de ralentir le projet, entre autres, en faisant appel à des puissances étrangères.

Pourquoi Mahmoud Jibril s’est joint au Conseil national de transition

Mahmoud Jibril faisait partie des officiels libyens ayant horreur de ce projet et fortement opposés à celui-ci. C’est Seïf al-Islam Kadhafi qui a nommé M. Jibril. En raison de la forte influence des États-Unis et de l’UE, Seïf al-Islam a choisi Jibril pour transformer l’économie libyenne et imposer une vague de réformes économiques néolibérales qui ouvriraient le marché libyen.

Jibril est devenu chef de deux organes gouvernementaux de la Jamahiriya arabe libyenne : le Conseil national de planification et l’Office national de développement économique de la Libye. Alors que ce dernier est un ministère régulier, le Conseil national de planification se situe au-delà du Bureau du secrétaire général du Comité populaire dans la hiérarchie gouvernementale. En réalité, cela plaçait Jibril dans un poste supérieur à celui qui constitue l’équivalent d’un premier ministre. Jibril est en fait devenu l’une des forces ayant ouvert les portes à la privatisation et à la pauvreté en Libye.

Environ six mois avant l’éclatement du conflit en Libye, Mahmoud Jibiril a rencontré Bernard-Henri Lévy en Australie afin de discuter de la formation du Conseil de transition et de la déposition du colonel Kadhafi [4]. Dans des documents et des procès-verbaux de l’Office national de développement économique de la Jamahiriya arabe libyenne, Jibril a qualifié de « fou » le projet de redistribution de la richesse de Kadhafi [5]. Jibril croyait fermement que le peuple libyen n’était pas digne de se gouverner lui-même et qu’une élite devrait toujours contrôler le destin et la richesse de toute nation. Il souhaitait diminuer la taille du gouvernement libyen et licencier un grand nombre de travailleurs du secteur public, mais, en revanche, il désirait augmenter les réglementations gouvernementales en Libye. Jibril citait aussi toujours Singapour comme l’exemple parfait d’un État néolibéral. Alors qu’il était à Singapour, un pays qu’il visitait régulièrement, il est probable qu’il ait rencontré Bernard-Henri Lévy.

Lorsque les problèmes ont commencé à Benghazi, Mahmoud Jibiril s’est immédiatement rendu au Caire en Égypte. Il a avisé ses collègues qu’il serait de retour bientôt à Tripoli, mais il n’avait aucune intention d’y retourner. En réalité, il est allé au Caire pour rencontrer les leaders du Conseil national syrien et Lévy. Tous l’attendaient au Caire afin de coordonner les événements en Libye et en Syrie. C’est l’une des raisons pour lesquelles le Conseil national de transition (CNT) a reconnu le Conseil national syrien comme gouvernement légitime de la Syrie.

N’ayez pas pitié des morts, ayez pitié des vivants!

Mouammar Kadhafi est mort maintenant. Il a été tué dans sa ville natale, Syrte. Il a tenu bon jusqu’à la fin comme il l’avait promis.

Le CNT, qui avait juré de le poursuivre en justice, l’a fait assassiner.

Kadhafi a même rappelé aux hommes qui l’ont battu, sodomisé, se sont moqués de lui et l’ont finalement assassiné, qu’ils ne respectaient pas les lois de l’Islam concernant le traitement respectueux des prisonniers. L’OTAN a pour sa part joué un rôle central et supervisé l’événement du début à la fin.

Le meurtre de Kadhafi a été systématique, puisque son fils et plusieurs autres leaders libyens ont ensuite aussi été tués.

Le décès de Kadhafi marque une étape historique pour la Libye : la fin d’une époque et le commencement d’un nouveau chapitre.

La Libye ne deviendra pas un nouveau paradis comme le dit le CNT. Dans bien des cas, les vivants envieront les morts, à cause d’hommes comme Mahmoud Jibril, Ali Tarhouni, et Sliman Bouchuiguir.

Mahmoud Jibril est un simple opportuniste. L’homme ne voyait aucun problème à agir comme représentant du gouvernement sous feu Kadhafi. Il ne s’est jamais plaint à propos des droits humains ou du manque de démocratie. Il était encore premier ministre du CNT quelques jours après le meurtre sauvage du colonel Kadhafi. L’opposition de Jibril au projet de redistribution de richesse du colonel et son attitude élitiste sont parmi les raisons pour lesquelles il a conspiré contre Kadhafi et contribué à la formation du CNT.

Cet officiel de l’ancien régime, qui a toujours appuyé ouvertement les dictateurs arabes dans le golfe Persique, est-il vraiment un représentant et un héros du peuple? Qu’en est-il de ses collègues du CNT qui ont négocié des contrats pétroliers avec les États membres de l’OTAN, avant même de détenir de soi-disant postes gouvernementaux au sein du CNT?

Mahdi Darius Nazemroaya


Article original : Who Was Muammar Qaddafi? Libya's Wealth Redistribution Project, paru le 27 octobre 2011

Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca



Notes

[1] Henri Pierre Habib, Politics and Government of Revolutionary Libya (Montmagny, Québec: Le Cercle de Livre de France Ltée, 1975), p.1.

[2] Regional African Satellite Communication Organization, “Launch of the Pan African Satellite,” July 26, 2010:
http://www.rascom.org/info_detail2.php?langue_id=2&info_id=120&id_sr=0&id_r=32&id_gr=3

[3] Christopher M. Blanchard and James Zanotti, “Libya Christopher M. Blanchard and James Zanotti, “Libya: Background and U.S. Relations,” Congressional Research Service, February 18, 2011, p.22.

[4] Private discussions with Mahmoud Jiribil’s co-workers inside and outside of Libya.

[5] Internal private documents from the National Economic Development Board of the Libyan Arab Jamahiriya.


Mahdi Darius Nazemroaya est sociologue et chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRM) situé à Montréal. Il est spécialiste du Moyen-Orient et de l’Asie centrale. Il était sur le terrain en Libye durant deux mois et envoyé spécial de Flashpoints, une émission de journalisme d’enquête produite à Berkeley en Californie et diffusée sur de nombreuses chaînes aux États-Unis. Mahdi Nazemroaya a publié ses articles sur la Libye en lien avec des discussions en ondes (maintenant archivées) avec Cynthia McKinney à Freedom Now, une émission diffusée les samedis de Los Angeles en Californie à la station KPFK.

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27363

.


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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 07:58

LE NOUVEL OBSERVATEUR-copie-12

http://cedoc.jp.over-blog.net/article-les-themes-de-la-semaine-dans-72000313.html

 

Le Nouvel Obs, organe de gauche, pour la démocratie, les Droits de l'Homme ? Quelle plaisanterie !!!

 

De Gauche ? Mon blog n'est plus accessible sur le Nouvelobs depuis que j'y ai publié un article faisant l'éloge de Montebourg dans la mesure où il prônait une évidence : la démondialisation. De gauche, donc, à condition qu'elle soit la plus à droite possible, et avec un candidat choisi par le CRIF (DSK ou Hollande, demain Valls, tous du sérail)... Vive la liberté, vive la gôche !

 

La démocratie ? Je ne peux plus faire de commentaires, ils sont indésirables. Celui plus bas ne part pas... C'est ça, la liberté d'opinion, de pensée, la démocratie ? Mieux vaut en rire, ou en pleurer !

 

Les Droits de l'Homme ? Pas ceux de la femme, en tous cas, si elle est engagée dans un sens différent de celui du Nouvelobs qui, lui, s'accomode des guerres pour la paix ou "humanitaires" (comme en Libye avec à la clef la destruction du pays le plus prospère grâce à Kadhafi, son bombardement, sa liquidation)... bref, de l'impérialisme pour engraisser les banksters et les multinationales.

 

Le Nouvelobs est tout sauf de gauche et démocrate. En bon soutien du CRIF, d'ailleurs...

 

eva R-sistons

 

L'article et plus bas, mon commentaire interdit de publication

 

La Chine va-t-elle exiger
que les armes nucléaires françaises ne la visent plus ?

 

sarkozy tzrrible.jpg

Cet après midi, Nicolas Sarkozy a téléphoné à Hu Jintao pour lui demander de contribuer au Fonds Spécial créé hier soir à Bruxelles. Comme ses 26 collègues, il espère que, grâce à son extravagante réserve de change (la première au monde, évaluée à plus de 3000 milliards de dollars), la Chine va sauver l’Europe de la faillite.

 

Que peut-elle demander en échange ?

 

Fin 2010, la France a mis en service ses nouveaux missiles nucléaires intercontinentaux, les M51. Ces derniers ont été mis en chantier en 1992 juste après la chute de l’URSS. Ils ont une portée plus longue (8000 kilomètres) que les précédents (6000 kilomètres), les M45 qui visaient exclusivement l’Union Soviétique. La mission des M51 est d’atteindre le nouvel ennemi en puissance : la Chine.


Depuis dix mois, les cibles – non officielles - de ses nouvelles armes atomiques embarquées sur le sous-marin « Le Terrible » sont, donc, Pékin et quelques autres grandes villes et sites chinois.

 

Évidemment les services de Pékin sont au courant.

 

En 1992, la Russie de Eltsine quémandait quelques milliards de dollars. En échange d’une aide, Bush père avait demandé, mesure largement symbolique, que les armes nucléaires russes ne visent plus l’Amérique.

 

La Chine va-t-elle bientôt exiger la même chose de la France et de l’Angleterre ?

 

Tout à l’heure, en « off », un dirigeant de l’UMP se posait à haute voix la question. Il riait. Jaune.

 

La Chine va-t-elle exiger que les armes...

 

 

 

Post annoncé sur cet article du Nouvel Obs :

 

La zone euro s'est rendue à l'évidence. Face à son impuissance pour résoudre la crise qui la secoue, elle fait désormais des courbettes aux pays émergents, la Chine en tête. Parmi les décisions prises dans la nuit du 26 au 27 octobre, les chefs d'Etat de la zone euro ont décidé de créer un fonds spécial adossé au FMI auquel contribueront les pays non-européens. Le coeur de cible étant les pays émergents (Chine, Russie, Brésil, Japon...)


Est-ce le signe d'une nouvelle ère ? D'un bouleversement du centre de gravité de l'économie financière mondiale ? La crise européenne pourrait bel et bien entraîner une redistribution des cartes. En se disant prêts à soutenir –mais pas à n'importe quel prix- les pays en difficulté, les pays émergents prennent de fait une plus grande responsabilité dans la gouvernance économique mondiale. Politiquement aussi.


Nouvelle dépendance ?


Alors que la zone euro veut accélérer les choses (une rencontre téléphonique entre Hu Jintao et Nicolas Sarkozy est déjà prévu jeudi; le directeur général allemand du fonds européen de stabilité financière, Klaus Regling, est attendu à Pékin vendredi), François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a jugé que la participation de pays non-européens est "profondément troublante", pointant une "dépendance de fait" (..)

 

 

§§§

 

Le commentaire d'eva

 

 

Plus les pays émergents émergent et deviennent forts, plus cela favorise un monde multipolaire et donc la paix. Grande bonne nouvelle ! Et bien sûr, la Chine a raison de demander qu'on cesse de la menacer alors qu'on recourt à ses services. Egalement bon pour la paix, à l'heure où l'Occident rêve d'en découdre avec le géant chinois pour mieux le soumettre à ses intérêts... eva R-sistons, au nom de la liberté de pensée dans un Etat démocratique et sur un support de "gauche" plaidant pour Droits de l'Homme, liberté, démocratie. A moins que ça ne soient que des déclarations d'intention ? 

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 07:44
Faisons face au G20

 

Ils sont 20, ils sont riches. Ils alimentent le chômage et affament les peuples. Ils baissent les salaires et les retraites. Ils sont responsables des crises, de la dette et des politiques d’austérités. Ils sont au service de la finance et du capitalisme. Ils détruisent la planète et plongent les peuples dans la guerre et la misère.

 

Le G20 organise le pillage et le partage de la planète par les 20 pays les plus puissants du monde. La dette, la précarité et les licenciements économiques sont le résultat des politiques libérales menées depuis 30 ans par les élites du G20. Le chômage pour les pays du nord et l’exploitation des pays du sud sont imposés par les plans d’austérité du G20.

 

Les sauvetages financiers ont accéléré la hausse de l’endettement public. Dans cette période, l’intervention publique s’est effectuée à une échelle inédite, mobilisant des sommes colossales. Pour préserver les intérêts capitalistes du secteur financier, les gouvernements, si généreux hier avec les banques, imposent aujourd’hui aux populations une féroce politique d’austérité au nom de son remboursement. Un des enjeux du prochain G20 sera de discuter d’une probable seconde recapitalisation des banques et des baisses des dépenses publiques.

 

Au lendemain de la tempête financière de 2008, le G20 s’est autoproclamé garant de la stabilité économique et financière mondiale. Pourtant, sa politique a été de maintenir la dictature de la finance, de renforcer les acteurs et les mécanismes à l’origine de la crise, tout en faisant payer la note aux peuples. Il faut refuser de laisser aux puissants le droit d’imposer leurs solutions à des crises qu’ils ont eux-mêmes engendrées  !

 

Ces dégâts sont la conséquence d’un modèle ultralibéral fondé sur le laisser-faire, l’accumulation des profits à court terme par une minorité, la spéculation financière, la répartition inégale des richesses, un système commercial injuste, le recours à l'endettement irresponsable et/ou illégitime, le productivisme, le pillage des ressources naturelles, la privatisation des services publics et la militarisation des rapports internationaux...

Cette crise frappe l’humanité dans son ensemble, à commencer par les plus vulnérables au Nord et les populations des pays du Sud qui sont victimes d’une crise dont elles ne sont pas responsables. Les moyens utilisés pour sortir de la crise se limitent, pour l’essentiel, à socialiser les pertes en vue de sauver sans réelle contrepartie le système financier et les multinationales. Où sont les moyens pour répondre aux demandes des populations ?

Le monde n’a pas besoin seulement de régulations placées sous la surveillance d'institutions internationales en partie responsables de la crise actuelle (FMI ou OMC notamment) ; il a besoin d’un nouveau système démocratique fondé sur le respect de tous les droits de l'homme, la satisfaction des besoins sociaux, le travail décent, la souveraineté alimentaire, le respect de l’environnement et la restauration des écosystèmes, la diversité culturelle, l’économie sociale et solidaire et une nouvelle conception de la richesse, basée sur son réel partage et une conception écologique et sociale du développement.

 

Robert GIL

 

Article pubié sur "Conscience Citoyenne Responsable"

http://2ccr.unblog.fr/2011/10/28/faisons-face-au-g20/

 

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/faisons-face-au-g20-103255

 

Et la crise, quand entend-on dire que c'est celle du capitalisme, tout simplement, crise provoquée par lui ! (eva)

 

?

 


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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 13:24

Kadhafi a été assassiné exactement comme le Che !

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article3350

 

Le docteur Moussa Ibrahim, porte parole du gouvernement libyen, nous informe que Mouammar Kadhafi était dans un convoi de plusieurs voitures. Les pilotes assassins de l’OTAN ont bombardé le convoi. Sa voiture a été touchée, Il était blessé grièvement. Les traitres rebelles l’ont emmené dans un pickup à Misrata. Il est décédé en route. Les traitres lui ayant tiré une balle dans la tête ; puis une autre dans l’abdomen pour simuler une mort lors d'un combat.

 

Kadhafi, comme Che guevara, a été fait prisonnier au combat puis a été assassiné.

 

 

Le Che après son assassinat

 

 

Kadhafi après son assassinat

« Prefiero morir de pie que vivir siempre arrodillado ! » Che Guevara

(« Je préfère mourir debout que vivre toujours à genou ! »)

Comme le Che, Kadhafi est mort DEBOUT !

_____________________

Voici les vraies raisons pour lesquelles ils ont assassiné Kadhafi (Vidéo 14'39) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3194

_____________________

Mouammar al Kadhafi ou le paradoxe libyen (vidéo Arte 2008) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2561

________________________

Voici comment l’OTAN a protègé les civils de Syrte (Vidéo 59'') :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3313

 

Photo de Syrte libre :

http://lacarmagnole.free.fr/DOC/Images/Syrte_Libre_HD.jpg

 

 

QU'AVEZ VOUS FAIT POUR EMPÊCHER ÇA ? ! ?

(Cette question ne s'adresse évidemment pas aux bien trop rares personnes parmi vous qui ont tenté quelque chose. Elle s'adresse à celles et à ceux, bien plus nombreux, qui s'en sont foutu royalement. Pourquoi la population française avait-elle manifesté massivement en 1991 contre la guerre d'Irak alors que pourtant Saddam avait été placé à la tête de ce pays par la CIA, et n'a rien fait contre la guerre de Libye alors que Kadhafi combattait l'impérialisme de toutes ses forces et soutenait toutes les révolutions de gauche qui le lui demandaient ? J'accuse en particulier ici l'immense majorité des militants qui osent, malgré leur passivité si ce n'est pire, se prétendre encore "de gauche", "d'extrême gauche" ou "anarchistes".)

________________________

 KADHAFI EST DEVENU UN HÉROS AFRICAIN (vidéo 5’27) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3152

_____________________

La Libye de Kadhafi expliquée à ceux qui ont été hypnotisés par la propagande du pouvoir :

 

Vous voyez que l’espérance de vie est nettement supérieure en Libye que dans tout le reste de l’Afrique. Et ne me dites pas que c’est seulement à cause du pétrole, parce qu’il y a aussi du pétrole dans d’autres pays africains ; par exemple au Nigéria. Regardez le Nigéria sur la carte !

Suite de la démonstration ci-dessous:

http://mai68.org/spip/spip.php?article2451

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 05:59

Alerte, une nouvelle guerre en préparation pour la France zélée serviteur de l'OTAN ! Sarkozy a pris goût aux guerres !

La France projetterait d'intervenir en Somalie (Info Obs)

 

Les Guignols de l'Info revus et visités....

 

 

 

Patience, ami(e)s Lecteurs et Lectrices,

je vous prépare un Dossier

sur Kadhafi le grand dirigeant socialiste libyen,

celui que je vous avais promis

lorsque la Libye a été attaquée

par l'OTAN,

l'Organisation Terroriste Anti-Nations

conduite cette fois par un franchouillard néo-con

affublé d'un philosophe raté en mal de notoriété...


Dossier décapant, évidemment ,

puisque signé eva R-sistons aux Médiamensonges !


Vous aurez aussi des extraits

du "Monde Dossier et Documents",

et par ex, sur le "socialisme islamique",

l'influence de Nasser,

le pouvoir du peuple par le peuple,

l'inspiration rousseauiste,

une politique de développement ambitieuse...

 

 

 

Et à l'nstant, dans la foulée,

on m'envoie cette vidéo,

je la joins,

bien que je n'aie pas l'habitude de fréquenter le FN,

c'est le contenu qui est révélateur :

 

 

Guerre pour le pétrole

 

 

 

 

 


Libye, la vraie guerre

.

Libye : Toute la vérité sur cette guerre de l'OTAN (à lire par tous)

 

Chut ! Derrière la guerre de Libye: Les Etats-Unis, le Prix Nobel de la Paix Obama !

 

Atrocités de la guerre libyenne criminelle du NOM - Disparition de la Libye ?

 

Tout sur la guerre en Libye, ce qu'on ne dit pas - Briser le nationalisme arabe

 

Libye.. Les vérités qui dérangent - Journalistes non-alignés en danger

 

Libye : Vers un nouvel Irak ?

 

Spécial Libye, toutes les infos - Médiamensonges - Meyssan en danger - Post eva R-sistons

 

Carnage de l'OTAN en Libye (Thierry Meyssan, en direct de Libye)

 

Voici le planning de guerre des USA. Libye ? Programmée depuis 10 ans !

 

La France embourbée en Libye et bien embarrassée

 

Guerre contre la Libye: Et si la véritable raison était le dinar-or?

 

Libye: Le nouveau plan diabolique de l’Otan (A lire par tous et à relayer)

 

Opération militaire en Libye: Un accélérateur puissant de la dislocation géopolitique mondiale

 

Libye: Nouveaux crimes contre l'humanité de l'OTAN. Elle affame les Libyens !

 

Les médias étrangers raillent Sarkozy le va-t'en-guerre

 

Deux interventions de Jean Bricmont sur l’impérialisme humanitaire (vidéos)

 

Libye Bombardée par l'OTAN et volée par les banques. Rapine à main armée

 

 

http://s1.lemde.fr/image/2011/02/17/540x270/1481764_3_903d_des-manifestants-pro-kadhafi-exhibent-le.jpg
http://s1.lemde.fr/image/2011/02/17/540x270/1481764_3_903d_des-manifestants-pro-kadhafi-exhibent-le.jpg

 

 

.

Ce que les Médias taisent: Kadhafi, vrai socialiste, Libye pays prospère 

.

.

 

Voilà déjà un article pour vous mettre en appétit,

article plus proche de la réalité

que tous les mensonges des Médias

collabos de l'Occident impérialiste.

 

Mort de Kadhafi
guerre en Libye :
l'ignominie jusqu'au bout


Tous les médias parlent en ce moment de l'assassinat de Kadhafi. L'OTAN aurait bombardé un convoi près de Syrte, et il semble que Kadhafi y était présent. Le CNT aurait ensuite pris possession des restes de ce convoi, et Kadhafi aurait succombé à ses blessures. L'information reste à confirmer, vu les mensonges déjà proférés par les "rebelles" libyens (capture de Seif el Islam, prise de Tripoli filmée au Qatar dans des studios hollywoodiens). Mais l'on peut, dès à présent, faire quelques remarques.


 

Mort de Kadhafi (?), guerre en Libye : l'ignominie jusqu'au bout
.
L'OTAN a menti. Au tout début, la coallition prétendait défendre des civils contre un dictateur sanguinaire, tout en affirmant qu'en aucun cas, il s'agissait de renverser le régime en place. Faux. Dès le départ, les bombardements massifs sur Tripoli montraient que l'OTAN voulait renverser le régime et absolument pas protéger les civils. L'assassinat du dirigeant libyen finit d'achever la manipulation occidentale.

Ce n'est pas Kadhafi qui représente une menace pour le peuple libyen, mais bien l'impérialisme occidental et ses complices locaux. Aucune preuve n'a été apportée s'agissant de l'utilisation, par Kadhafi, d'avion de chasse pour bombarder "les manifestants". Ce mensonge a servi de détonateur à l'invasion... En revanche, l'on estime actuellement à 50 000 le nombre de morts, sans compter les destructions de masse : des villages rasés, Tripoli éventré, Syrte revenue à l'âge de pierre.

Les rebelles ne sont pas des "manifestants pacifiques du printemps arabes", mais des mercenaires financés par les services étrangers. Dès le départ, le fait que les insurgés étaient lourdement armés, dotés d'armes sophistiquées, de tanks et d'avions de combat, prouvait que l'on avait pas du tout à faire à une révolte populaire comme en Tunisie ou en Egypte. Il s'agissait de combattants, pour beaucoup d'anciens d'Al qaïda, aguerris, des mercenaires à la solde de services occidentaux - souvenez-vous comment la CIA utilisa des Al qaïda en Afghanistan contre les russes -.

Dès le début, les attaques racistes de ces derniers contre des africains auraient dû alerter sur leurs intentions belliqueuses... Pourtant, la France, les USA et la Grande Bretagne leur ont maintenu tout leur soutien, prouvant leur complicité.

C'est l'OTAN qui a renversé le régime, certainement pas les rebelles et encore moins le peuple libyen. Malgré leurs armes, ces mercenaires étaient tout de même en si petit nombre (peu représentatifs du peuple libyen) qu'il n'ont jamais réussi, par eux-mêmes, à renverser le régime. Il aura fallu les bombardements massifs de l'OTAN : la technique consistait à raser des territoires, semer le chaos, et des types du CNT débarquaient en affirmant avoir "vaincu". L'exemple de l'assassinat de Kadhafi en est une illustration flagrante. Il faut le dire et le répéter : il s'agit d'une guerre de l'OTAN et rien d'autre.

La destruction et le pillage de la Libye, pour le profit des puissances occidentales en quasi-faillite économique. Le véritable sens de cette invasion saute donc aux yeux. Les USA, en récession économique, la zone Euro en pleine déconfiture sont en train de jouer leurs dernières cartes. La Libye on le sait possède d'énormes fonds souverains qui ont été en partie confisqués ; le pétrole libyen, l'un des meilleurs au monde par sa qualité, est déjà en train d'être pillé, des contrats lésionnaires sont en train d'être généreusement conclus par les nouvelles autorités au profit des firmes occidentales. Avant même la chute du régime, une délégation du Medef a débarqué dans le pays pour conclure des contrats de reconstruction...
.
La Libye a été rasée, et ce sont des firmes occidentales qui vont reconstruire le pays... sur le dos biensûr du contribuable libyen. Le CNT est en train de brader le pays, et en contrepartie recevra des miettes. Tout cela ressemble bien à une fuite en avant, la dette faramineuse des Etats occidentaux les poussant au pillage ouvert et systématique.

Le retour de la colonisation new look. Ceci ressemble fort à la période des invasions coloniales en Afrique, initiées par les puissances occidentales pour répondre à une crise du capitalisme, s'accaparer des matières premières. Triste monde où l'infâme se répète, dans le silence et la complicité médiatique.

A quand la révolte des Nations ? Ce n'est encore que le début. La crise financière va s'accentuer, et apportera un nouveau lot d'invasions destructrices, pour le profits des multinationales et du cartel bancaire de la City et de Wall Street. L'Iran est déjà sur la sellette : accusation fallacieuse de complot et retour de la propagande sur la "menace nucléaire". Les Nations et les peuples sont devant un choix vital : s'unir pour résister à l'impérialisme du bloc occidental, où accepter d'entrer dans une nouvelle ère massive de conquêtes, d'invasions, de pillage et de morcellement des Etats...

http://resistancemusulmane.over-blog.com/

.

http://www.alterinfo.net/Mort-de-Kadhafi--guerre-en-Libye-l-ignominie-jusqu-au-bout_a65338.html

 

 

( sur mon blog contre la désinformation )
.
Assassinat de Kadhafi
Ambassadeur Christian Graeff :
« Quand l’OTAN a-t-elle déjà tué un chef d’État ? »
.
Dans le flot des commentaires consensuels évoquant la mort d’un « tyran sanguinaire », une voix libre, soudain, tranche : celle de l’ancien ambassadeur de France Christian Graeff (à Tripoli de 1982 à 1985) interrogé au journal de la radio publique France culture. (*)
20 octobre 2011

France culture : Après une guerre de huit mois, comment qualifiez-vous le rôle des Occidentaux dans la chute du régime Kadhafi ?

Christian Graeff : Mon interrogation ce soir est courte. Quand l’OTAN a-t-elle déjà tué un chef d’État ? Voilà. C’est ma question. Je fouille dans ma mémoire. Je ne trouve pas la réponse. Pour moi, il y a un assassinat politique. Il y a des responsabilités internationales en cause. L’épilogue sera long. Moi, je ne le verrai pas je suis un vieil homme. Mais pour ce dont je puis juger, je suis sûr qu’il y a là matière à œuvre de justice. Parce qu’on a entendu tellement de mensonges. Il y a eu tellement de sophistication dans la médiatisation de la guerre emmenée par l’OTAN en Libye au-delà, bien au-delà - oh combien au-delà - de la résolution 1793 des Nations unies, que les questions sortiront. Personne au monde n’est en état de les étouffer, ni en Europe ni aux États-Unis, encore moins en Israël.

France culture : Vous pensez que les État-Unis, la Grande Bretagne et la France ont envoyé des hommes au sol par exemple ?

Christian Graeff : Ecoutez, sur les détails techniques on en sait beaucoup ; on en sait plus ou moins selon les sources que l’on a. Les miennes de sources, les sources que j’ai, m’autorisent à dire que les interventions armées de l’Alliance, de l’OTAN, ont été considérables. Et les simulacres, n’est-ce pas, la couverture que l’on a cherché misérablement avec le Qatar et d’autres Émirats ou monarchies traditionnelles arabes sont dérisoires. C’est une rigolade.

Vous avez peut-être eu connaissance de l’ouvrage qui vient de sortir il y a quelques jours, de Dumas et Vergès, où ils accusent Sarkozy sous BHL. Voilà. Il y a là, de façon très polémique j’en conviens, mais autant politique que juridique … tout un argumentaire dont la CPI, peut être un jour, aura à connaître…

France culture : Dans le droit fil de ce que vous venez de dire, quelles sont ces questions, incontournables à vos yeux, qu’il va falloir se poser s’agissant du mandat de l’ONU que vous décrivez comme ayant été outrepassé ?

Christian Graeff : Le mandat …c’est très clair. Tout le monde le sait… on a fait une pirouette, on a cru tromper son monde et puis … on ne dupe pas en démocratie les esprits libres. Les esprits serfs c’est autre chose. Les médias sont au centre du débat. Dans ce débat national, dans ce débat culturel, civilisationnel, qui trompe qui ?

 

http://www.silviacattori.net/article2213.html

 

Jeudi 20 Octobre 2011


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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 05:34

http://infoguerilla.fr/wp-content/uploads/2011/09/financial_collapse.png

Crise systémique globale – Premier semestre 2012 : Décimation des banques occidentales
- Communiqué public GEAB N°58 (15 octobre 2011) -



Crise systémique globale – Premier semestre 2012 : Décimation des banques occidentales
Comme anticipé par LEAP/E2020, le second semestre 2011 voit le monde continuer sa descente infernale dans la dislocation géopolitique globale caractérisée par la convergence des crises monétaire, financière, économique, sociale, politique et stratégique. Après une année 2010 et un début 2011 qui aura vu le mythe d'une reprise et d'une sortie de crise voler en éclat, c'est désormais l'incertitude qui domine les processus de décision des Etats comme des entreprises et des individus, générant inévitablement une inquiétude croissante pour les années à venir. Le contexte s'y prête particulièrement : explosions sociales, paralysie et/ou instabilité politique, retour de la récession mondiale, peur sur les banques, guerre monétaire, disparition de plus d'une dizaine de milliers de milliards USD d'actifs-fantômes en trois mois, chômage durable et en hausse généralisé, …

C'est d'ailleurs cet environnement financièrement très insalubre qui va générer la « décimation (1) des banques occidentales » au cours du premier semestre 2012 : avec leur rentabilité en chute libre, leurs bilans en pleine déconfiture, avec la disparition de milliers de milliards USD d'actifs, avec des Etats poussant de manière croissante à la réglementation stricte de leurs activités (2), voire à leur mise sous tutelle publique et avec des opinions publiques de plus en plus hostiles, l'échafaud est désormais dressé et au moins 10% des banques occidentales (3) vont devoir y passer dans les prochains trimestres.

Pourtant, dans cet environnement de plus en plus chaotique en apparence, des tendances se dégagent, des perspectives parfois positives apparaissent, … et surtout, l'incertitude est beaucoup moins forte qu'on pourrait le croire, pour peu qu'on analyse l'évolution du monde avec une grille de lecture du monde-d'après-la-crise plutôt qu'avec les critères du monde-d'avant-la-crise.

Dans ce numéro 58 du GEAB, notre équipe présente également ses anticipations 2012-2016 des « risques-pays » pour 40 Etats, démontrant qu'on peut décrire les situations et identifier les tendances lourdes à travers le « brouillard de guerre » actuel (4). Dans un tel contexte, cet outil d'aide à la décision s'avère très utile pour l'investisseur individuel comme pour le décideur économique ou politique. Notre équipe présente également l'évolution du GEAB $ Index et ses recommandations (or-devises-immobilier), y compris bien entendu les moyens pour se protéger des conséquences de la prochaine « décimation des banques occidentales ».

Pour ce communiqué public du GEAB N°58, notre équipe a choisi de présenter un extrait du chapitre sur la décimation des banques occidentales au premier semestre 2012.

Premier semestre 2012 : Décimation des banques occidentales
En fait, il va s'agir d'une triple décimation (5) qui culminera avec la disparition de 10% à 20% des banques occidentales au cours de l'année à venir :
. une décimation de leurs effectifs
. une décimation de leurs profits
. et enfin, une décimation du nombre des banques.

Elle s'accompagnera bien entendu d'une réduction drastique de leur rôle et de leur importance dans l'économie mondiale et affectera directement les établissements bancaires des autres régions du monde ainsi que les autres opérateurs financiers (assurances, fonds de pension, …).


Un exemple de communication bancaire en temps de crise systémique globale Intesa SanPaolo se place par rapport à ses concurrents européens en matière de stress tests (et par rapport à la première victime : Dexia) (6)
Un exemple de communication bancaire en temps de crise systémique globale Intesa SanPaolo se place par rapport à ses concurrents européens en matière de stress tests (et par rapport à la première victime : Dexia) (6)
Notre équipe pourrait aborder ce sujet comme les médias anglo-saxons, le président des Etats-Unis et ses ministres (7), les experts de Washington et de Wall Street, et plus généralement les grands médias (8) le font ces derniers temps à propos de tous les aspects de la crise systémique globale, c’est-à-dire en disant : « C'est la faute de la Grèce et de l'Euro ! ». Cela aurait évidemment comme vertu de réduire à quelques lignes cette partie du GEAB N°58 et de supprimer toute velléité d'analyse d'éventuelles causes aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou au Japon. Mais, sans surprise pour nos lecteurs, ce ne sera pas le choix retenu par LEAP/E2020 (9). Etant le seul think-tank à avoir anticipé la crise et prévu plutôt fidèlement ses différentes phases, nous n'allons pas en effet abandonner aujourd'hui un modèle d'anticipation qui fonctionne bien au profit de préjugés dépourvus de toute capacité prédictive (n'oublions pas que l'Euro se porte toujours bien (10) et que l'Euroland vient de réaliser son petit exploit d'enchaîner en six semaines les 17 votes parlementaires nécessaires pour renforcer son fonds de stabilisation financière (11)). Alors, plutôt que de répercuter de la propagande ou du « prêt-à-penser », restons fidèle à la méthode d'anticipation et collons à une réalité qu'il nous faut dévoiler pour pouvoir la comprendre (12).

En l'occurrence, depuis des lustres, quand on pense « banques », on pense avant tout à la City de Londres et à Wall Street (13). Et pour cause, depuis plus de deux siècles pour Londres, et près d'un siècle pour New York, ces deux villes sont les deux cœurs du système financier international et les tanières par excellence des grands banquiers de la planète. Toute crise bancaire mondiale (comme tout phénomène bancaire d'envergure) prend donc sa source dans ces deux villes et y termine sa course aussi, puisque le système financier mondial moderne est un vaste processus d'incessants recyclages de la richesse (virtuelle ou réelle) développée par et pour ces deux villes (14).

La décimation des banques occidentales qui débute et va se poursuivre dans les prochains trimestres, phénomène d'ampleur historique, ne peut donc se comprendre et se mesurer sans analyser avant tout le rôle de Wall Street et Londres dans cette débâcle financière. La Grèce et l'Euro y jouent indéniablement un rôle comme nous l'avons analysé dans des GEAB précédents, mais ce sont ceux de facteurs déclencheurs : la dette de la Grèce, ce sont les turpitudes bancaires d'hier qui explosent sur la place publique aujourd'hui ; l'Euro c'est l'aiguillon de l'avenir qui perce la baudruche financière actuelle. Ce sont les deux doigts qui pointent le problème ; mais ils ne sont pas le problème. C'est ce que sait le sage et ce qu'ignore l'idiot d'après le proverbe chinois (15).

Pour anticiper l'avenir des banques occidentales, c'est en effet à Londres et Wall Street qu'il faut regarder, car c'est tout simplement là que le troupeau bancaire se rassemble et vient boire sa dose de Dollars chaque soir. Et l'état du système bancaire occidental peut se mesurer à travers l'évolution des effectifs des banques, de leur profitabilité et de leurs actionnaires. De ces trois facteurs on peut déduire assez directement leur aptitude à survivre ou disparaître.

La décimation des effectifs des banques
Commençons donc par les effectifs ! En la matière le tableau est bien sombre pour les employés du secteur bancaire (et même désormais pour les « stars du système bancaire ») : Wall Street et Londres annoncent sans interruption depuis la mi-2011 des licenciements massifs, relayés par les centres financiers secondaires comme la Suisse et les banques eurolandaises ou japonaises. Ce sont au total plusieurs centaines de milliers d'emplois bancaires qui ont disparu en deux vagues : 2008-2009 d'abord, puis depuis la fin du printemps de cette année. Et cette seconde vague monte en puissance au fur et à mesure des mois qui passent. Avec la récession globale désormais en cours, l'assèchement des flux de capitaux vers les USA et le Royaume-Uni consécutifs aux changements géopolitiques et économiques en cours (16), les immenses pertes financières de ces derniers mois, et les réglementations en tout genre qui progressivement « cassent » le modèle banco-financier ultra-profitable des années 2000, les dirigeants des grandes banques occidentales n'ont plus le choix : il leur faut à tout prix limiter leurs coûts au plus vite et dans des proportions importantes. La solution la plus simple (après celle consistant à surfacturer les clients) est donc de licencier des dizaines de milliers d'employés. Et c'est ce qui se passe. Mais loin d'être un processus maîtrisé, on constate que tous les six mois ou presque, les dirigeants des banques occidentales découvrent qu'ils avaient sous-estimé l'ampleur des problèmes et qu'ils sont donc obligés d'annoncer de nouveaux licenciements massifs. Avec le perfect storm politico-financier qui s'annonce aux Etats-Unis pour Novembre et Décembre prochains (17), LEAP/E2020 anticipe ainsi une nouvelle série d'annonces de ce type dès le début 2012. Les cost-killers du secteur bancaire ont de beaux trimestres devant eux quand on voit que Goldman Sachs, qui est également directement concerné par cette situation, en est réduit à limiter le nombre de plantes vertes dans ses bureaux par souci d'économies (18). Or, après les plantes vertes qu'on éradique, ce sont généralement les pink slips (19) qui fleurissent.

La décimation du nombre des banques
D'une certaine manière, le système bancaire occidental ressemble de plus en plus à la sidérurgie occidentale des années 1970. Ainsi les « maîtres des forges » s'étaient crus les maîtres du monde (contribuant d'ailleurs activement au déclenchement des guerres mondiales), tout comme nos « grands banquiers d'affaires » se sont pris pour Dieu (à l'instar du PDG de Goldman Sachs ou au moins pour les maîtres de la planète. Et l'industrie sidérurgique fut le « fer de lance», la « référence économique absolue », de la puissance pendant plusieurs décennies. On comptait la puissance en dizaines de millions de tonnes d'acier comme on a compté ces dernières décennies la puissance en milliards USD de bonus pour dirigeants et traders des banques d'affaires. Et puis, en deux décennies pour la sidérurgie, en deux/trois ans pour la banque (20), l'environnement a changé : concurrence accrue, profits qui s'effondrent, licenciements massifs, perte d'influence politique, fin des subventions massives et in fine nationalisations et/ou restructurations accouchant d'un secteur minuscule par rapport à ce qu'il était à son heure de gloire (21). D'une certaine manière donc, l'analogie vaut pour ce qui attend en 2012/2013 le secteur bancaire occidental.


Evolution du cours (et donc des pertes) du contribuable britannique suite aux rachats partiels par l'Etat de RBS et Lloyds - Source : Guardian, 10/2011
Evolution du cours (et donc des pertes) du contribuable britannique suite aux rachats partiels par l'Etat de RBS et Lloyds - Source : Guardian, 10/2011
A Wall Street, déjà Goldman Sachs, Morgan Stanley, JPMorgan avaient dû se transformer soudainement en « banques normales » pour être sauvées en 2008. A la City, l'état britannique a dû nationaliser toute une partie du système bancaire du pays et à ce jour le contribuable britannique continue à en supporter le coût puisque les cours des actions des banques se sont effondrés à nouveau en 2011 (22). C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques du système bancaire occidental dans son ensemble : ces opérateurs financiers privés (ou cotés sur les marchés) ne valent pratiquement plus rien. Leur capitalisation boursière s'est envolée en fumée. Cela crée bien entendu une opportunité de nationalisation à faible coût pour le contribuable dès 2012 car c'est le choix qui va s'imposer aux Etats, aux Etats-Unis comme en Europe ou au Japon. Que ce soit par exemple Bank of America (23), CitiGroup ou Morgan Stanley (24) aux Etats-Unis, RBS (25) ou Lloyds au Royaume-Uni (26), la Société Générale en France, Deutsche Bank (27) en Allemagne ou UBS (28) en Suisse (29), certains très grands établissements, « too big to fail » (trop gros pour tomber) vont tomber. Ils seront accompagnés par toute une série de banques moyennes ou petites comme par exemple Max Bank qui vient de faire faillite au Danemark (30°. Face à cette « décimation » les moyens des Etats seront rapidement dépassés, surtout en cette période d'austérité, de faible rentrée fiscale et d'impopularité politique du sauvetage bancaire (31). Les dirigeants politiques vont donc devoir se concentrer sur la préservation des intérêts des épargnants (32) et des employés (deux aspects à fort potentiel électoral positif) au lieu de sauvegarder l'intérêt des dirigeants et des actionnaires des banques (deux aspects à fort potentiel électoral négatif et dont le précédent de 2008 a démontré l'inutilité économique (33)). Cette situation entraînera un nouvel effondrement des cours des valeurs financières (y compris les assurances jugées très « proches » du contexte bancaire) et accroîtra le désarroi des hedge funds, fonds de pension (34) et autres opérateurs traditionnellement très imbriqués avec le secteur bancaire occidental. Nul doute que cela ne fera que renforcer le contexte récessionniste général en limitant d'autant les prêts à l'économie (35).


Evolution de la dette publique globale (1990-2010) (en % du PNB, à taux de change constant 2010) - Sources : BRI / McKinsey, 08/2011
Evolution de la dette publique globale (1990-2010) (en % du PNB, à taux de change constant 2010) - Sources : BRI / McKinsey, 08/2011
Pour simplifier la vision de cette évolution, on peut dire que le marché bancaire occidental réduisant considérablement son périmètre, le nombre d'acteurs sur ce marché est obligé de diminuer en proportion. Dans certains pays, en particulier ceux où les très grandes banques accaparent 70% ou plus du marché bancaire, cela va se traduire inévitablement par la disparition de l'un ou l'autre de ces très gros acteurs … quoiqu'en disent leurs dirigeants, les stress tests ou les agences de notation (36). Si l'on est actionnaire (37) ou client des banques qui risquent de s'effondrer au premier semestre 2012, il y a bien entendu des précautions à prendre. Nous en présentons plusieurs au sein des recommandations de ce GEAB N°58. Si l'on est dirigeant ou employé de ces établissements, les choses sont plus compliquées car il est désormais trop tard selon LEAP/E2020 pour éviter ces banqueroutes en série ; et le marché de l'emploi bancaire est saturé du fait des licenciements massifs. Cependant, voici un conseil de notre équipe si vous êtes employé de ces établissements : si on vous fait une offre de départ volontaire intéressante, saisissez-la car d'ici quelques mois, les départs ne seront plus volontaires et se feront dans des conditions peu favorables.


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Notes:

(1) La décimation était un châtiment militaire romain consistant à punir de mort un légionnaire sur dix quand l'armée avait fait preuve de lâcheté au combat, de désobéissance ou de comportement inacceptable. Le système romain de décimation fonctionnait par tirage au sort.

(2) Des réglementations qui amputent fortement les activités les plus lucratives des banques. Source : The Independent, 12/10/2011

(3) Notre équipe estime la proportion plutôt entre 10% et 20%.

(4) Brouillard de guerre auquel les médias dominants contribuent d'ailleurs fortement au lieu d'essayer de clarifier la situation.

(5) En prenant le sens de décimation au sens large, c'est-à-dire, une diminution brutale pouvant être largement supérieure aux 10% de l'époque romaine.

(6) Pour LEAP/E2020, ce type de classement ne présage en rien des événements puisque le choc en cours est très largement supérieur en intensité et en durée aux hypothèses des stress tests. Et cela vaut également pour les banques américaines bien entendu.

(7) Tout est bon désormais pour Barack Obama, en difficile position pour la future élection présidentielle du fait de son bilan économique catastrophique et de la déception profonde d'une grande partie de son électorat de 2007 du fait de ses multiples promesses non tenues. Il doit à tout prix essayer de rejeter sur n'importe qui ou n'importe quoi l'état désastreux de l'économie et de la société américaine. Alors pourquoi pas la Grèce et l'Euro ? Quand cela ne marchera plus (d'ici un ou deux mois), il faudra trouver autre chose mais la gestion à courte vue étant une spécialité de l'administration Obama, nul doute que le fidèle relais de Wall Street qu'est Timothy Geithner, son ministre des finances, trouvera une autre explication. En tout cas, cela ne sera pas la faute de Wall Street, avec lui on peut au moins être certain de cela. Sinon, l'administration Obama pourra toujours ressortir le « spectre iranien » pour tenter de détourner l'attention des problèmes internes aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs ce qui semble être d'actualité avec l'histoire abracadabrante de la tentative d'assassinat de l'ambassadeur saoudien à Washington par les narcotrafiquants mexicains payés par des services iraniens. Même Hollywood hésiterait devant l'improbabilité d'un tel scénario ; mais pour sauver le soldat « Wall Street » et tenter une réélection, que ne ferait-on pas ? Sources : Huffington Post, 26/07/2011 ; NBC, 13/10/2011

(8) Ces grands médias (financiers ou généralistes) ont en effet un passé brillant en matière d'anticipation de la crise. Vous vous souvenez sûrement de leurs titres en 2006 vous mettant en garde contre la crise des subprimes, en 2007 vous annonçant l' « implosion » de Wall Street pour 2008, et bien entendu, début 2011, vous prévenant d'un grand retour de la crise dès l'été 2011 ! Non, vous ne vous en souvenez pas ? Pas de panique, votre mémoire est bonne … car jamais ils n'ont fait ces titres, jamais ils ne vous ont prévenu de ces événements majeurs et de leurs causes. Alors, si vous persistez à considérer que comme ils le répètent tous les jours, les problèmes actuels ont pour cause « la Grèce et l'Euro », c'est que vous croyez qu'ils sont subitement tous devenus honnêtes, intelligents et perspicaces… et vous devez donc aussi croire au Père Noël dans la même logique. C'est charmant, mais pas très efficace pour affronter le monde réel.

(9) Notre équipe a depuis longtemps souligné les problèmes européens et a anticipé plutôt correctement l'évolution de la crise sur le « Vieux continent ». En revanche, nous essayons d'éviter d'être victime du syndrome de l'arbre européen cachant la forêt de problèmes majeurs américains et britanniques.

(10) Petit rappel pédagogique : ceux qui ont parié pour un effondrement de l'Euro il y a un mois ont à nouveau perdu de l'argent. Au rythme de « crise de fin de l'Euro » tous les 4 mois environ, il ne va pas leur en rester beaucoup d'ici 2012.

(11) Alors que les Etats-Unis par exemple n'ont toujours pas été capables de démontrer leur capacité à surmonter les oppositions entre Républicains et Démocrates concernant la maîtrise de leurs déficits.

(12) A ce sujet, il est consternant de voir le G20 se préoccuper de l'Euro alors que la question centrale de l'avenir reste le Dollar. Visiblement, l'immense opération de manipulation médiatique lancée par Washington et Londres aura réussi à repousser pour un temps encore l'inévitable remise en cause du statut central de la devise US. Comme anticipé par notre équipe, il n'y a donc rien à attendre du G20 jusqu'à la fin 2012. Il va continuer à discourir, à prétendre agir et en fait à ignorer les questions clés, celles qui sont les plus difficiles à mettre sur la table. Les récentes annonces d'un accroissement des moyens du FMI font partie de ces discours vides qui ne seront pas suivi d'effets car les BRICS (les seuls à pouvoir accroître les fonds du FMI) ne mettront pas leurs moyens financiers dans une institution où ils continuent à être marginaux en termes d'influence. En attendant, ces annonces font croire qu'il existe toujours une volonté commune d'action au niveau international. Le réveil en sera d'autant plus douloureux dans les mois à venir.

(13) Si vous pensez à la Grèce, c'est que vous êtes Grec ou bien que vous êtes dirigeant ou actionnaire d'une banque ayant trop prêté à ce pays au cours des dix dernières années.

(14) Et d'une certaine manière aussi pour les deux Etats concernés. Mais c'est un aspect déjà plus discutable, et d'ailleurs largement discuté, de savoir si de telles places financières sont une bénédiction ou une malédiction pour les Etats et les peuples qui les accueillent.

(15) Source : L'Internaute

(16) Entre l'intégration accrue de l'Euroland qui prive la City de juteux marchés et le rapprochement économique, financier et monétaire des BRICS, court-circuitant Wall Street et la City, ce sont des parts croissantes du marché financier global qui échappent aux banques de Londres et New York.

(17) Voir GEAB N°57

(18) Source : Telegraph, 19/08/2011

(19) Aux Etats-Unis, le « pink slip » est le formulaire de couleur rose qui signifie un licenciement. Source : Wikipedia

(20) Il faut plus de temps pour délocaliser de l'industrie lourde que pour déplacer un bureau de trader.

(21) C'est à peu près le processus suivi aux Etats-Unis et en Europe.

(22) Voir graphique ci-dessus.

(23) Bank of America est décidément à la confluence de problèmes majeurs et croissants : un procès lui réclamant 50 milliards USD pour dissimulation de pertes lors de l'acquisition de Merrill Lynch fin 2008 ; un rejet populaire massif de la part de ses clients suite à sa décision d'imposer un coût de 5$ par mois pour les cartes de retrait ; un crash durable et inexpliqué de son site web ; des procès en série concernant les subprimes impliquant propriétaires individuels et collectivités locales ; et une menace de mettre en faillite Countrywide, un autre de ses rachats de 2008, pour limiter ses pertes. Selon LEAP/E2020, elle incarne la banque US idéale pour un scénario de crash entre Novembre 2011 et Juin 2012. Sources : New York Times, 27/09/2011 ; ABC, 30/09/2011 ; Figaro, 29/06/2011 ; CNBC, 30/09/2011 ; Bloomberg, 16/09/2011

(24) La banque US qui en 2008 avait déjà reçu le plus gros soutien financier public et qui affole à nouveau les marchés. Sources : Bloomberg, 30/09/2011 ; Zerohedge, 04/10/2011

(25) Une des banques les plus vulnérables en Europe. Source : Telegraph, 14/10/2011

(26) Qui voit approcher lui aussi l'heure de la dégradation de sa notation de crédit. Source : Telegraph, 12/10/2011

(27) La première banque allemande est déjà exposée à un abaissement de sa notation de crédit. Source : Spiegel, 14/10/2011

(28) UBS est aussi sur le chemin d'une baisse de sa notation de crédit. Source : Tribune de Genève, 15/10/2011

(29) Société Générale, Deutsche Bank et UBS ont un point commun particulièrement inquiétant : toutes les trois se sont ruées sur l' « El Dorado » US au cours de la dernière décennie, investissant sans compter dans la bulle financière US (subprimes comme Deutsche Bank, CDS comme société Générale et évasion fiscale comme UBS). Aujourd'hui, elles ne savent pas comment se sortir de ce maelström qui les entraîne chaque jour un peu plus vers le fond. Au passage, nous rappelons, que dès 2006, nous recommandions aux établissements financiers européens de se dégager au plus vite des marchés américains qui nous apparaissaient comme très dangereux.

(30) Source : Copenhagen Post, 10/10/2011

(31) Même la BBC, certainement marquée par les émeutes britanniques de l'été 2011, se pose une question « impensable » il y a seulement un an pour ce type de médias : les Etats-Unis peuvent-ils connaître des troubles sociaux ? Se poser la question, c'est déjà y répondre. Et en Europe, un pays comme la Hongrie, au gouvernement social-nationaliste, accuse directement les banques, notamment étrangères, d'être responsables de la crise que connaît le pays. Source : BBC, 20/09/2011 ; New York Times, 29/10/2011

(32) Dont un nombre croissant commence à se rebeller contre les pratiques du système bancaire notamment aux Etats-Unis où le rejet de Wall Street est en croissance exponentielle, fragilisant chaque jour un peu plus les grandes banques US. Sources : CNNMoney, 11/10/2011 ; MSNBC, 10/11/2011

(33) Et c'est même pire que de l'inutilité économique puisqu'une étude récente montre que les banques qui ont bénéficié des soutiens publics se sont ensuite montrées les plus sujettes à réaliser des investissements risqués. Source : Huffington Post, 16/09/2011

(34) Les fonds de pension publique aux Etats-Unis sont désormais face à un gouffre financier évalué entre 1.000 et 3.000 milliards USD. Les autorités publiques US préfèreront-elles sauver les banques ou les retraites des fonctionnaires ? Car il va falloir choisir bientôt. Source : MSNBC, 23/09/2011

(35) Source : Telegraph, 02/10/2011

(36) Aucune de ces grandes banques n'est en mesure de résister aux conditions de récession mondiale et de fusion implosive des actifs financiers qui vont prévaloir dans les mois à venir.

(37) Nous aurions aussi pu développer le fait qu'on assiste à un processus de « décimation des actionnaires des banques ».


 


 

Dans la même rubrique :

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Voir aussi

 

Alerte rouge ? Chute des banques, débâcle financière - Se préparer

 

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Et aussi tous les posts sur :

 

 


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http://fonzibrain.files.wordpress.com/2010/02/4067080151_ace574c43b.jpg

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Effondrement principal en vue, voici pourquoi..

 

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Vidéo à voir :

 
http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/economiste-argentin-explique-la-32030

 

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La Hongrie veut faire plier les banques

 

 

BUDAPEST (NOVOpress) – Une information que la grande presse aux mains des groupes financiers ne risque pas de diffuser. Le gouvernement hongrois a décidé de faire plier les établissements bancaires !

En effet, une loi très importante a été adoptée par le parlement hongrois en septembre dernier. Comme le rapporte le journal Minute, cette loi permet désormais aux Hongrois ayant souscrit des crédits en francs suisses, euros ou yens, via des produits financiers complexes de banques étrangères, à effectuer leur remboursement en forints, la monnaie nationale ! Les ménages pourront donc rembourser à un taux de change fixe préférentiel. Les Hongrois ont donc jusqu’au 30 décembre prochain pour déposer leur demande auprès des banques et disposeront ensuite de 60 jours pour effectuer leur remboursement. Les endettés pourraient avoir accès à des crédits en forints pour financer leurs transactions, ce qui reviendra à reconvertir ces crédits dans la monnaie hongroise. Ce sont donc les établissements de crédits qui devront éponger la différence. Taxe exceptionnelle sur les banques

Depuis sa nomination, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban (photo ci-dessus) a décidé de « mettre fin à l’ère des banquiers » afin de « protéger les gens dupés par une pratique qui leur fait porter tous les risques et toutes les pertes ». Comme l’indique le journal Minute, depuis mai 2010, le gouvernement Orban a imposé une taxe exceptionnelle aux banques et aux multinationales étrangères. Le gouvernement hongrois a même réussi a rapatrié 11 milliards d’euros accumulés dans les fonds de pensions étrangers vers les caisses de l’Etat.
Des décisions qui déclenchent la fureur des banques

Cette loi a suscité une vive réaction de la part des banques autrichiennes très impliquées en Hongrie. Et évidemment ce que le système bancaire veut, l’Union européenne (UE) obtempère. L’UE a prévenu que ce projet de loi pourrait être illégal, déséquilibrer le marché du crédit et freiner la faible croissance économique de la Hongrie. Pour l’instant aucune mesure de rétorsion n’a été annoncée par l’UE, mais il y a fort à parier qu’elle devrait arriver dans un deuxième temps.
L’Union européenne et les banques ne veulent pas que cette loi fasse tâche d’huile en Europe

L’UE et les banques n’ont qu’une peur : que les peuples européens prennent conscience que de simples mesures sont en capacité de changer les choses. Avec cette question : qui doit gouverner la destinée d’un État, les banques ou le peuple ? Les Hongrois ont choisi de prendre leur destin en mains.

 

http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article5336

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 20:08

 

Mardi 11 octobre 2011
Note d'eva R-sistons : Je savais que ces événements avaient été provoqués pour détourner l'attention de la Révolution, de la nécessaire mise à l'écart du Régime militaire qui se perpétue sans Moubarak (avec ses privilèges) . Les Egyptiens ont compris qu'ils avaient été privés de leur Révolution, ils commençaient à le faire savoir. ET donc, on (l'Empire colonial GB, USA, Israël, France de Sarkozy) divise, encore et toujours, pour éviter l'essentiel : D'entendre le peuple et de lui faire droit.
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http://www.france-info.com/local/cache-vignettes/L900xH900/WEB-Coptes-Egypte-01-76add.jpg
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Égypte - 11 octobre 2011 - C’est le pouvoir qui commandite les pogroms anticopte
  
 
 
    Bonjour à toutes et à tous,
 
Diviser pour mieux régner, tel est l’un des trucs essentiels utilisés en Égypte pour tenter de vaincre la puissante révolution qui agite ce pays.
 
L’impérialisme américano-sioniste, toujours au pouvoir en Égypte malgré le départ de Moubarak, divise les Égyptiens entre Coptes et musulmans.
 
Déjà, pour tenter d’empêcher cette révolution de démarrer, il y avait eu, dans la nuit du 31 décembre 2010 au 1° janvier 2011, un attentat contre une église copte qui avait fait 23 morts. Le pouvoir avait attribué cet attentat à des islamistes.
 
Mais, plus tard, il s’est avéré que cet attentat avait été commandité par le pouvoir lui-même. Dans l’espoir évident d’empêcher la révolution de se lever.
 
Voir à ce sujet l’article « Égypte - à propos d’attentats terroristes récents en Égypte » :
 
 
Ainsi que « Égypte - Attentat anticopte - demande de mise en examen du ministre de l’intérieur ! » :
 
 
et pour finir, cet article de l’humanité sur le même sujet :
 
 
Et bien, il me paraît évident que ça recommence, le pouvoir continue cette même stratégie de commettre des attentats anticopte en Égypte afin d’en accuser les musulmans. Le but est d’essayer de vaincre ou au moins de ralentir la révolution égyptienne.
 
Si le pouvoir parvient à créer ainsi une guerre civile entre coptes et musulmans, c’en sera fini de la révolution égyptienne.
 
Diviser pour mieux régner.
 
    Bien à vous,
    do
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Egypte : Le chef de l’Eglise copte orthodoxe dénonce des éléments infiltrés :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu…

Extraits :/u>

"La foi chrétienne dénonce la violence. Des inconnus se sont infiltrés dans la manifestation et ont commis les crimes que l’on impute aux Coptes", a affirmé le patriarche dans une déclaration publiée après une rencontre avec 70 responsables de son Eglise. "Les Coptes ont souffert à maintes reprises de problèmes sans que les agresseurs ne soient poursuivis"

Vingt-quatre personnes ont été tuées et près de 200 autres blessées lors de ces affrontements qui ont accompagné une manifestation de Coptes (chrétiens d’Egypte) qui protestaient contre l’incendie d’une église, alors que l’Egypte connaît une montée des tensions interconfessionnelles.

Le couvre-feu a été instauré de 2h du matin à 7h dans le secteur de Maspero et jusqu’à la place Abbassiya, a indiqué la télévision publique dans un bandeau.

Le Premier ministre Essam Charaf a appelé chrétiens et musulmans de son pays à ne pas céder aux "appels à la sédition"

"Je m’adresse à tous les enfants de la patrie qui veillent à son avenir, pour qu’ils ne cèdent pas aux appels à la sédition car c’est un feu qui brûle tout le monde et ne fait pas de différence entre nous", a-t-il ajouté.

La télévision d’Etat a indiqué que les protestataires avaient lancé des pierres sur les forces de l’ordre et, citant des témoins, que les manifestants coptes étaient armés.

Mais sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, beaucoup parlent de l’intervention de "voyous" venus perturber le rassemblement. Nombreux sont aussi ceux qui accusent les médias officiels, en premier lieu la télévision publique, de tenir un discours antichrétien.

De Chobra à Maspero, les manifestants, dont certains brandissaient des croix, avaient scandé "A bas le maréchal" Hussein Tantaoui, qui dirige le pays depuis la démission sous la pression de la rue du président Hosni Moubarak en février.

Les Coptes qui représentent de 6 à 10% des Egyptiens, s’estiment discriminés dans une société en grande majorité musulmane.

Le 7 mai, 15 personnes avaient été tuées et plus de 200 blessées au Caire lorsque des musulmans avaient attaqué deux églises, affirmant qu’une chrétienne convertie à l’islam était détenue dans l’un des lieux de culte.

CONCLUSION : tout ça pue la manipulation à plein nez. D’une part, très visiblement le pouvoir utilise en Égypte les coptes exactement de la même façon qu’Hitler avait utilisé les juifs, en accusant les coptes de tous les maux et en organisant des pogroms anticopte. D’autre part il paraît évident que les "éléments inflitrés" qui ont causé les très graves "incidents" qui ont causé tant de morts et de blessés étaient des agents secrets au service du pouvoir dans le but de donner une nouvelle occasion d’accuser les coptes. Rappelons que c’est toujours l’armée qui détient le pouvoir en Égypte, malgré le départ de Moubarak. Et que cette armée est financée par les USA depuis des dixaines d’annéees. Obama n’est pas derrière le printemps arabe. Il fait seulement semblant afin de mieux le combattre :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3257

 
Faire circuler le plus possible, surtout en Égypte !
.
Proche et Moyen-Orient - Thierry Meyssan -

 

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 19:52

Que se passe-t-il en Syrie ?

La Russie et la Chine viennent de refuser de voter une résolution de l'ONU ; le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Liban se sont abstenus. Pourquoi ? Sont-ils complices des massacres ? Ou bien existe-t-il un autre point de vue sur les événements ? En Libye, on parlait de 6000 morts avant l'intervention. Au Kosovo, de 100 000... Faux à chaque fois. Jamais deux sans trois ?

 

Bientôt disponible :

 

 

 

Lire aussi :

 

« Tendances de l’Orient » La vague colonialiste se brisera en Syrie par Pierre Khalaf  
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1938

 

Syrie : les vetos russe et chinois mettent un terme au diktat US à l’Onu - RIA Novosti
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1934

 

Plus qu’un crime, une faute : le fils du Grand Mufti de Syrie assassiné Par Louis Denghien           
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1926

 

 


 

Syrie: Des dangers d’une lecture occidentaliste des soulèvements dans le Monde arabe


René Naba
Mardi 4 Octobre 2011


Syrie: Des dangers d’une lecture occidentaliste des soulèvements dans le Monde arabe

Loin de moi toute polémique, mais gardons nous d’une lecture occidentaliste des soulèvements populaires dans le Monde arabe.

Si la critique est nécessaire pour le bon fonctionnement de la démocratie, une pédagogie politique des peuples commande que la critique porte sur tous les aspects du problème, dont une lecture fractale pointera immanquablement les tortuosités du discours dominant occidental.

Primo: Au delà des vives critiques fondées sur les tares du pouvoir syrien, la déstabilisation de la Syrie vise à compenser le basculement de l’Egypte dans le camp de la contestation arabe et à rompre la continuité stratégique entre les diverses composantes de l’axe de la résistance à l’hégémonie israélo-américaine en coupant les voies de ravitaillement du Hezbollah au sud Liban.

 

L’effet secondaire est de détourner l’attention sur la phagocytose de la Palestine par Israël avec la complicité des états occidentaux. Israël et la Syrie ne partagent pas le même intérêt. L’Etat hébreu cherche à constituer une ceinture d’états vassaux sur son pourtour, la Syrie à se dégager du nœud coulant glissé autour de son cou pour la forcer à la reddition.

 

Deuxio: La Syrie et l’Irak constituaient les deux seuls états du Monde arabe animés d’une idéologie laïque. L’Irak a été démantelé par les Américains avec pour conséquence la constitution ‘une enclave autonome pro israélienne dans le Kurdistan irakien, le schéma qui a préludé au démembrement du Soudan avec la constitution d’une enclave pro israélienne au sud soudan, sur le parcours du Nil. Il sera par la suite plus aisé de dénoncer l’intolérance des pays arabes du fait de leur intégrisme présumé.

Tertio: La libre détermination des peuples est un droit sacré inaliénable. Cela doit s’appliquer en Syrie, comme en Palestine. Cautionner, en juillet à Paris, avec Bernard Henri Lévy, le fer de lance de la campagne médiatique pro israélienne en Europe, une conférence de l’opposition syrienne, discrédite les participants et jette un voile de suspicion sur leurs objectifs, au même titre que l’alliance du parti islamiste «Al-Tharir» au nord Liban avec le chef de file des milices chrétiennes libanaises Samir Geagea, le plus solide allié des Israéliens au Liban .

Quarto: La succession dynastique doit être prohibée. Mais ce principe doit s’appliquer sans exception à Bachar Al-Assad, certes, mais aussi à Saad Hariri, qui a succédé à son père Rafic Hariri, sans la moindre préparation, à la tête d’un pays situé à l’épicentre du Moyen orient. A Ali Bongo dont la France a truqué les élections pou favoriser a propulsion à la tête de l’état gabonais. A Amine Gemayel, élu à l’ombre des blindés israéliens en remplacement de son frère assassiné Bachir, lui même élu à l’ombre des blindés israéliens. A Nicolas Sarkozy qui a veillé à propulser son fils Jean à la tête de l’EPAD (Hauts de Seine). A Hosni Moubarak qui se préparait à passer la main à son fils Jamal, avec la bénédiction des occidentaux dont Sarkozy saluera le courage de son départ, sans le moindre mot pour la courageuse lutte du peuple palestinien.

Cinquo: Faire le procès de la perte du Golan au régime syrien est un argument d’une indigence pitoyable, un procès de mauvaise foi. La disproportion des forces est patente entre Israël, première puissance nucléaire du tiers monde, de surcroît inconditionnellement soutenue par les Etats-Unis, la première puissance militaire de l’époque contemporaine, face à un pays, la Syrie, qui fait l’objet de tentatives répétitives de déstabilisation particulièrement de la part de ses frères arabes (le coup d’état du colonel Salim Hatoum, en Syrie, financé par l’Arabie saoudite, est intervenu en 1966, en pleine phase de détournement des eaux du Jourdain par Israël et la révolte de Hamas en 1982 est intervenue en 1982, à cinq mois de l’invasion israélienne du Liban, une opération destinée à propulser les frères Gemayel à la magistrature suprême libanaise.

Sexto: Se placer sous l’égide la Turquie relève d’une tragique méconnaissance des réalités régionales lorsque l’on sait que la Turquie a été le principal allié stratégique d’Israël pendant un demi siècle, tétanisant le monde arabe par une alliance de revers avec l’état hébreu.

In fine, le dignitaire religieux syrien qui s’étonne des infiltrations d’armes devrait lire un plus assidument la presse libanaise pour recenser le démantèlement, en deux mois, de quatre réseaux de contrebande d’armes du Liban via la Syrie, par mer ou par terre, par des réseaux des milice chrétiennes, ou des partisans du parti Al Mostaqbal, le parti de Saad Hariri.

Gageons que si la Syrie souscrivait à un règlement de paix avec Israël, dans des conditions avilissantes pour elle, elle retrouverait grâce aux yeux des occidentaux, particulièrement de Nicolas Sarkozy en voie de carbonisation et de Barack Obama, en voie de pantinisation.

 

http://www.alterinfo.net/Syrie-Des-dangers-d-une-lecture-occidentaliste-des-soulevements-dans-le-Monde-arabe_a64510.html

 

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