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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 13:28

 

Le terrorisme américain

lundi 10 janvier 2011

Etats-Unis : deux siècles de violence

Beaucoup d’Etasuniens voient leur pays et leurs soldats comme les « bons » qui propagent la « démocratie » et la « liberté » dans le monde entier. Quand les Etats-Unis infligent mort et destruction inutile, cela est vu comme une erreur ou une aberration. Dans l’article suivant, Peter Dale Scott et Robert Parry examinent la longue histoire de ces actes de brutalité, une trajectoire qui suggère qu’il ne s’agit pas d’une « erreur » ou d’une « aberration », mais plutôt d’une doctrine plutôt consciente de contre-insurrection par le « côté obscur ». Consortium News.

21590.jpgIl y a un fil obscur – rarement reconnu – qui parcourt la doctrine militaire des Etats-Unis, qui provient des premiers jours de la République.

Cette tradition militaire a explicitement défendu l’usage sélectif de la terreur, que ce soit dans la répression de la résistance des américains natifs aux frontières du XIXe Siècle, dans la protection d’intérêts étasuniens à l’étranger au XXe Siècle, ou dans « une guerre contre la terreur » pendant la dernière décennie.

Suite ici :

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-le-terrorisme-americain-64668219.html

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2011/01/10/20088229.html?t=1294650672800#c39854933

 

 

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TERRORISER LES TERRORISTES, PARDON, L'AMERICAIN DE BASE, POUR QU'IL NE SE REVOLTE PAS
du 3 au 14 janvier 2011 : Les US se préparent à des révoltes, c'est clair, voyez leur dernière innovation, des tours de garde de prison, l'ensemble fabriqué par ICXT et installées sur des vérins hydrauliques mobiles autour des... grands centres commerciaux JUSTE AVANT NOEL comme nous le montre le site video GodlikeProds. Dans tous les Etats-UNis, les centres commerciaux se transforment en prisons, bonjour l'Etat policier, et c'est tout à fait incroyable, financé par Homeland Security. Mégaphones, projecteurs, caméras, utilisés pour le contrôle des peuples et l'instabilité des foules... Au secours, ils sont devenus fous. L'Amérique devient Auschwitz. Bientôt une fouille anale et vaginale pour entrer dans les centres commerciaux? Cliquez ici ABSOLUMENT et regardezjusqu'au bout même si vous ne parlez pas anglais.


http://www.jovanovic.com/blog.htm

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 09:56

 

 

usa-chine-afrique.jpg

 

Les guerres états-uniennes pour piller l’Afrique

 

L’Administration américaine accorde un intérêt croissant à l’Afrique, qui occupe une place importante dans les plans des grandes entreprises US dans les domaines de l’énergie et de l’industrie alimentaire, constamment à la recherche de matières premières.
La Chine constitue le premier concurrent des Etats-Unis sur le Continent noir. Ses relations avec l’Afrique remontent à un demi-siècle, lorsque Pékin s’efforçait de développer les relations qu’elle avait établies avec les mouvements de libération nationale. Elle a hérité de nombreux liens économiques et commerciaux et de privilèges pétroliers de l’époque de la Guerre froide.
L’Afrique, riche en pétrole, gaz, or, uranium, cacao, café, banane… et disposant d’immenses ressources naturelles, constitue la principale réserve mondiale de matières premières, et représente le marché le plus alléchant des cinquante prochaines années.
A la fin du XXème siècle, les Etats-Unis étaient occupés à liquider les derniers bastions de l’influence française en Afrique. Ils ont provoqué, pour cela, une série de guerres civiles, de conflits ethniques et tribaux et de guerres interétatiques, avec l’aide d’Israël.
La semaine dernière, Washington a intensifié son activité autour du Soudan et de la Côte d’Ivoire et les Nations unies sont l’outil direct des Etats-Unis dans ces deux pays. Les indices montrent qu’une guerre civile dévastatrice est en préparation en Côte d’Ivoire, où tout conflit risque de prendre une connotation communautaire entre le Nord, à majorité musulmane, et le Sud, à majorité chrétienne.
Au Soudan, les derniers préparatifs pour le référendum sur la sécession du Sud s’accompagnent de préparatifs pour l’ouverture d’une ambassade israélienne dans ce nouvel Etat, et de pressions sur le président soudanais Omar Hassan al-Bachir pour obtenir des concessions pétrolières au Nord, sous la menace de l’activation de la Cour pénale internationale contre lui.
Tenter de réduire l’influence de la Chine en Afrique semble une tache difficile à cause de l’étendue de la présence de ce pays dans le continent et la taille de la communauté chinoise, estimée à 5 millions d’hommes d’affaires et d’experts, qui ont pris racines dans les sociétés africaines, ces 20 dernières années. En parallèle à la lutte contre la présence chinoise, l’alliance américano-israélienne tente de faire face à l’influence grandissante de l’Iran, notamment en Afrique de l’Ouest.
La partition du Soudan, le conflit en Côte d’Ivoire, et la poursuite des conflits en Somalie et au Yémen, dans la Corne de l’Afrique, ne sont que le début de décennies de troubles alimentés par les Américains et les Israéliens dans le but de contrôler les ressources pétrolières et minières ainsi que les voies de transport commercial.

 

Les contradictions des démocraties occidentales.

Il faut parfois s’amuser à faire des comparaisons de réactions et souligner les contradictions des défenseurs de la démocratie occidentale : les bien-pensants comme Sorhozy ou Choi qui hurlent à la dictature au sud de la Côte d’Ivoire et ferment les yeux sur les massacres dans les zones CNO ou légitiment les coups d’état et les escadrons tenus par les hommes de Ouattara. On voit bien à quel point ce qu’on appelle « l’opinion » n’est rien d’autre que l’expression de manipulations aux services des multinationales et des intérêts géostratégiques de l’impérialisme occidental. 

La façon dont la France (défenseur des libertés et promotrice des droits de l’homme) a réagi dans la crise ivoirienne depuis son déclenchement en 2002 montre bien l’existence d’une véritable complicité avec les rebelles ivoiriens.
Ceux qui n’ont pas vécu directement la crise sur le terrain croiront à une cabale de dénigrement contre l’ex-puissance coloniale mais les ivoiriens seuls témoins de ce pan de l’histoire de leur pays savent de quoi il s’agit. de quoi relève-t-il ? Le 11 septembre 2002, des personnes puissamment armées, qui ne sont certainement pas venus de nulle part, ont attaqué les institutions de la République, assassinant au passage des civils, des militaires, des policiers, des gendarmes et leurs familles.
Ceci n’émeut personne, ni les organisations des droits humains ni les défenseurs de la démocratie moderne représentés par les puissances occidentales. Les assaillants dont l’action de prendre le pouvoir a été annihilée par la résistance militaire et populaire, et qui se sont par la suite repliés au nord, divisant de facto la Côte d’Ivoire en deux, n’ont jamais été inquiétés. Les occidentaux ont plutôt trouvé des terminaisons pour affranchir l’action des rebelles ivoiriens :
‘’C’est un problème ivoiro-ivoirien’’, ‘’c’est une guerre identitaire ou une guerre réligieuse’’, etc. etc. Les exactions physiques, les charniers découverts, le pillage de l’économie avec le trafic du diamant auraient pu être imputés à Soro Guillaume qui s’est réclamé chef dela rébellion alors que tous les Ivoiriens savent que le vrai père reste Alassane Dramane Ouattara qui, à la faveur de son échec à la présidentielle, vient de reprendre sa chose en main.
Les chefs rebelles dont les mains continuent d’être trempées du sang des Ivoiriens, des viols et des pillages n’ont jamais souffert de la moindre sanction occidentale ou sous-régionale (les petits valets nègres). Koné Zakaria est adulé par les chefs d’Etat de la Sous-région, Wattoa traine ses mains souillées de sang dans les couloirs de l’Elysée, lorsque Ouattara, commanditaire de cette rébellion se raffine l’image pour se donner celle d’un enfant docile et innocent.
Si les rebelles sont ainsi adulés par les gendarmes du monde, ce n’est pas le cas pour ceux qui ont été sauvagement assassinés dans la nuit 11 septembre 2002. Charles Blé Goudé et certains membres de la galaxie patriotique sont frappés par une interdiction de sortie du pays ; le pays lui-même est frappé par des Embargos de tous ordres. A un moment donné, toutes sortes de ‘’maladies’’ avaient été attribuées à la zone gouvernementale et pour lesquelles le couteau de la menace était devenu permanent notamment l’exploitation des enfants dans les champs de cacao, les escadrons de la mort, la xénophobie…
Cette conspiration internationale qui connait aujourd’hui ses aboutissants à travers la crise actuelle, a fait beaucoup de tord aux ivoiriens reconnus à présent comme les bourreaux en faisant passer les Vrais bourreaux (les rebelles) pour les victimes. De toute cette réflexion résulte l’interrogation suivante : comment les démocraties occidentales qui condamnent les groupements terroristes et armées tels que l’ETA, l’Al-Qaïda, les FARC, les Forces unies d'autodéfense de Colombie peuvent-elles apporter leur soutien à Alassane Ouattara, le père d’une rébellion armée ?

Vendredi 31 Décembre 2010

http://www.alterinfo.net/Les-contradictions-des-democraties-occidentales_a53252.html

 

 

 

Robert Lee Obassandjo : « War on Africa » - exercice de décryptage géopolitique : guerre en Côte d’Ivoire (II)

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkAFykkFulWZDbmCYf.shtml

 

 

 

Coudy : Côte d’Ivoire : un cas d’école...

http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1176

 

 

 

Les clés de la propagande de Dramane Ouattara.

http://www.alterinfo.net/Les-cles-de-la-propagande-de-Dramane-Ouattara_a53249.html

 

 

 

Côte d'Ivoire - François Fillon ne partage pas

VIDEO http://www.wat.tv/video/cote-ivoire-francois-fillon-39o7d_2hpbt_.html

 

 

Côte d'Ivoire –Sarkozy menace les intérêts    

VIDEO http://www.wat.tv/video/cote-ivoire-sarkozy-menace-38kgz_2hpbt_.html

 


 

Côte d’Ivoire : la France pyromane ne doit pas jouer au pompier.

http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4880

 

 

 

Vergès : « La France préparait une agression »

http://www.rue89.com/2010/12/31/verges-a-abidjan-la-france-preparait-une-agression-183100
http://www.fischer02003.over-blog.com/article-dumas-et-verges-a-abidjan-64155452.html
http://www.convergencedesluttes.fr/index.php?post/2011/01/02/DUMAS-ET-VERGES-A-ABIDJAN

 


 

 

César Ebrokié : Côte-d'Ivoire: Défense de Laurent Gbagbo /

Me Jacques Vergès : “La Côte d'Ivoire sera le tombeau de la France”.

http://www.nouvelle-afrique.com/...

 

 

 

 

Pierre PICCININ : Côte d’Ivoire : « légalisme » ou « gouvernance » ?

Website :

http://pierre.piccinin-publications.over-blog.com

 


 

 

Sur toutes les guerres,

vous trouverez plein d'infos alternatives ici :

 

http://journaldeguerre.blogs.dhnet.be/

http://journauxdeguerre.blogs.lalibre.be/

 

ou sur mon blog http://no-war.over-blog.com

 

 

 

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Vendredi 16 avril 2010 5 16 /04 /2010 08:04


Le «gâteau» africain fait saliver les grandes puissances économiques mondiales, à la recherche de matières premières pour alimenter leurs industries et de nouveaux marchés pour y déverser leurs produits. L’enjeu économique du continent africain entraîne déjà de vifs conflits d’intérêts entre la Chine, considérée comme le nouveau «colon» et les Etats-Unis. Mais que gagne l’Afrique dans la bataille rangée des «grands» sur ses terres ?

 

usa-chine-afrique.jpgLas de l’assistanat paternaliste proposé par les anciens colons, l’Afrique a vite été séduite par le partenaire chinois, ses contrats colossaux et ses valises de cash. Le nouvel «ami chinois» s’est ainsi immiscé sur le pré-carré occidental jusqu’à toucher tous les secteurs aux quatre coins du continent noir.

 

Devant la vague chinoise qui mouille tous les secteurs de l’économie africaine, les puissances occidentales ont vite fait de crier au scandale. Attitude colonialiste, pillage des richesses, détérioration du patrimoine naturel, rien n’a manqué au réquisitoire des puissances occidentales contre le «nouvel ami» de l’Afrique.

«Les Chinois voient d’énormes possibilités en Afrique. (…) [mais] L’Occident est hostile à la pénétration chinoise en Afrique», explique le professeur Omar Aktouf de HEC Montréal, affirmant même que l’on assisterait à «une première guerre américano-chinoise» en Afrique.

 

Le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaire étrangères, Johnnie Carson, explique que «la Chine cherche de manière ciblée à acquérir des droits d’exploitation des hydrocarbures et d’autres ressources naturelles pour répondre aux besoins créés par sa croissance économique», et qu’elle «tente également de trouver de nouveaux marchés pour ses exportations. Dans ce contexte, l’Afrique est un continent où les Chinois voient d’énormes possibilités».

 

Mais l’inquiétude du diplomate américain réside sur la complicité des gouvernements africains au «pillage organisé» des ressources du continent noir. Il insiste à cet effet sur la nécessité d’institutions démocratiques «pour que les voix des populations puissent se faire entendre quant aux conséquences de ces relations avec la Chine».

 

Sur ce point, un exemple probant reste la renégociation récente du contrat d’exploitation du gisement de fer de Belinga, au Gabon, suite aux pressions de la société civile sur l’impact environnemental et la faible contrepartie économique du premier accord conclu avec la Chine.

 

Mais pour le professeur Aktouf, l’enjeu n’est pas si charitable que les puissances occidentales ne veulent le laisser penser. «La Chine est aujourd’hui aux portes de l’Europe et menace les intérêts américains au Moyen-Orient. Le Soudan n’est pas loin du Canal de Suez, ce qui est intolérable pour Washington», estime-t-il.

 

Et face à la marée chinoise qui menace les intérêts occidentaux, le professeur Aktouf met en lumière la portée des conflits qui minent le continent. «Vous avez le Darfour, le grand conflit au Zimbabwe. Le pauvre Mugabe a commis la faute de dire aux Blancs de laisser les terres agricoles et il est devenu le plus grand tyran du monde. Il ne l’était pas auparavant. Toute la région des Grands Lacs, le Rwanda, le Burundi, la RDC… est ciblée. Les Français, les Américains, d’autres puissances veulent limiter l’intrusion de la Chine, qui joue la carte africaine à fond et effraie les puissances occidentales», explique-t-il.

 

Certains analystes prévoient que la Chine devancerait les Etats-Unis en 2020 pour être la première puissance économique mondiale. Une perspective qui a de quoi effrayer les tout puissants USA, en tout cas suffisamment pour mettre des bâtons dans les roues de la machine économique chinoise.

 

Pendant ce temps, au milieu de la balance, l’Afrique, qui possède toutes ses richesses encore inexploitées a besoin d’argent pour se développer.

 

Les Etats-Unis réussiront-ils à bloquer l’avancée chinoise dans une Afrique assoiffée de développement, simplement avec les sirènes démocratiques ?

 

Cela fait cinquante ans que l’Afrique attendait de la part des puissances occidentales qu’elles accompagnent son développement en vertu des multiples accords signés avec elles. Certes, la Chine ne va pas développer l’Afrique à la place des africains, il appartient aux gouvernements africains de prendre leurs destins en main, ce d’autant qu’ils disposent d’une élite formée dans les meilleures universités occidentales. La lucidité d’un tel projet les invite à bâtir des institutions fortes, acquises à la bonne gouvernance, capables de défendre les intérêts vitaux des Africains.

 

Comme le suggère enfin le professeur Aktouf, «il faut que l’Etat soit un intervenant économique. Ce qui manque aux pays du Tiers monde, c’est que l’Etat ne joue pas son rôle véritable, notamment en matière d’éducation. C’est grâce à l’éducation que la Chine se trouve là où elle est actuellement». L’Afrique a été victime de la guerre froide russo-américaine, il est temps qu’elle prenne ses responsabilités pour ne pas être victime de celle qui se prépare entre la Chine et le bloc occidental.
 
Publié le 03-03-2010    Source : Gaboneco     Auteur : Gaboneco   

 

http://gaboneco.com/show_article.php?IDActu=17263

 

 

http://afrique-actu.over-blog.com/article-afrique-vers-une-guerre-froide-sino-americaine-48708116.html

 

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 00:03
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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 02:43

Pour compenser la désinformation anti-démocratique, sur ce blog je donnerai la parole aux candidats, ou aux partis, négligés, boycottés, comme Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau, Jacques Cheminade, Dominique de Villepin, Le Parti Anti-Sioniste... Je commence par le Parti Anti-Sioniste, à cause d'un article que j'ai publié (sur Madagascar, voir ce qui précède) et que par un hasard de circonstances, je viens de redécouvrir, à travers paperblog qui l'a publié.

(voir  Lundi 23 mars 2009   Madagascar: Evangélistes, pétrole, luttes d'influences - Silence médias)

 

 

Le Parti Anti Sioniste (P.A.S).

 
Ses objectifs :

 

 
- Faire disparaître l’ingérence sioniste dans les affaires publiques de la Nation
- Dénoncer tous les hommes politiques qui font l’apologie du Sionisme.
- Eradiquer toutes les formes de Sionisme dans la Nation.
- Empêcher les entreprises et les institutions de contribuer aux efforts de guerre d’une nation étrangère qui ne respecte pas le Droit International.
- Libérer notre état, notre gouvernement et nos institutions de la main-mise et de la pression des organisations sionistes.
- Libérer les médias pour une pluralité de l’information afin de promouvoir la liberté d’expression.
- Promouvoir l’expression libre de la politique, de la culture, de la philosophie et de la religion et les libérer du Sionisme.
- Redonner le pouvoir à la France et aux Français selon les nouvelles règles géopolitiques et économiques sur les grandes questions qui engagent la responsabilité de la Nation.
- Ne plus engager la France dans des guerres de colonisation et rapatrier nos armées postées en Afrique, en Afghanistan et partout dans le monde.
- Exiger un référendum populaire pour tout nouvel engagement de la France à l’étranger.
- Etablir un projet de loi pour interdire aux binationaux de participer aux guerres sans mandant explicite de la Nation.
- Interdire toute milice quelle que soit sa confession religieuse.
- Instaurer un dialogue national de sensibilisation pour un projet de société qui exclut toute apologie du Sionisme.
- Etablir le mode de scrutin à la proportionnelle afin que toute les composantes de la société soient représentées.
- Militer pour l’instauration d’une société de justice, de progrès et de tolérance.

 

Le site de ce Parti :

 

http://www.partiantisioniste.com/

 

Derniers articles :

 

 


Courriel de Rita Pitton, enseignante-écrivain,

blogueuse, croyante  :



POUR UN MONDE PLUS JUSTE...
Un parti anti-sioniste !


Le rehaussement des relations entre l'Union Européenne et Israël associe la France et l’Europe à tous les crimes de cette entité sioniste sur le peuple palestinien
.

Aujourd’hui, ce conflit et cette injustice se traduisent par des
manifestations pro israéliennes. Ainsi les crimes du Sionisme israélien
trouvent leurs partisans qui soutiennent la violence de l’Etat Sioniste
et ceci risque de porter préjudice à la paix et l’entente nationales.

Ce Sionisme parisien et son soutien inconditionnel à Israël est un
outrage aux principes humains les plus élémentaires. Ces organisations
sionistes françaises tendent à importer ce conflit sur le sol national.
Nous appelons les citoyens à garder leur sang froid, à respecter les
lois de la République et à ne pas tomber dans le piège de cette bête
immonde qu’est le Sionisme.

Nous devons nous organiser pour résister et pour extraire les racines de
ce mal en dénonçant toutes ces organisations
qui glorifient le mensonge
et le crime et qui ont appelé à manifester pour Israël. Nous appelons
tous les citoyens libres à aider notre nation à se libérer en adhérant
à
 

 ce nouveau parti politique libérateur et antisioniste :
 EFFORTS ET AMBITIONS DU PARTI ANTI SIONISTE EN FRANCE
 

 

Tout ce qui précède, publié  le Lundi 23 mars 2009  sur :   

 

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Yahia Gouasmi, Président du Parti Anti Sioniste.Yahia Gouasmi, Président du Parti Anti Sioniste.

Élections présidentielles 2012 : Le Parti Anti Sioniste présentera un candidat !

http://www.partiantisioniste.com/communications/presidentielles-2012-le-parti-anti-sioniste-presentera-un-candidat-0537.html

Présidentielles 2012 :

Qui dénoncera le lobby sioniste ?

Yahia Gouasmi,

Président du parti Anti-Sioniste

28/12/10

inv
Dans nos quatre précédents articles
http://www.partiantisioniste.com/communications/borloo-la-caution-0550.html
http://www.partiantisioniste.com/communications/france-une-colonisation-mal-assumee-0551.html
http://www.partiantisioniste.com/communications/la-colonisation-sioniste-de-la-palestine-0557.html
http://www.partiantisioniste.com/communications/les-islamophobes-europeens-recus-avec-les-honneurs-par-israel-0558.html


nous avons exposé certaines idées qui permettent de situer dans son contexte et de mieux comprendre la situation de la France aujourd’hui. On pourrait les résumer comme suit :


1) La « laïcité » et la « citoyenneté » françaises définies au début du 20ème siècle ne concernaient que les Français de Métropole et les colons (au temps de l’Empire colonial français). Les colonisés en étaient exclus et leur descendants, aujourd’hui citoyens français installés en France, continuent de subir, de différentes façons, cette exclusion. L’intégration n’a pas fonctionné pour eux.


2) Tout indique que, ces derniers temps, ces populations sont stigmatisées de différentes manières. Compte tenu du contexte international et de la pression du lobby sioniste, cette stigmatisation s’opère en utilisant le terme global de « musulmans », incorporant ainsi au niveau national le conflit que mène le sionisme et son allié et serviteur – l’Occident sionisé – contre ceux qui résistent à sa domination (Palestine, Iran, Liban, Syrie, Irak, Afghanistan, Pakistan…). De là, les tentatives de refonder une « nouvelle citoyenneté », une nouvelle « laïcité » tout en maintenant le lobby sioniste aux commandes et en stigmatisant les musulmans. L’alignement sur Israël est parfaitement évident. C’est la continuation du débat sur « l’identité nationale », mais mené par d’autres hommes politiques (plus présentables que le transfuge Eric Besson…), avec d’autres mots plus « républicains ». Le but reste toutefois le même.


3) Cette politique de stigmatisation d’une partie des Français – qui peut mener au pire – est souhaitée et dirigée par le lobby sioniste qui dirige la France. Ce lobby, dont le pivot visible est le CRIF, est présent officiellement à tous les niveaux du pouvoir et ne s’en cache pas. Présent également dans la grande banque internationale et les médias, il dispose de tous les relais et leviers pour obtenir ce qu’il veut, tant dans la politique intérieure de la France que dans sa politique internationale. Nous assistons à l’effacement de la nation française en tant que nation indépendante, souveraine et libre de ses choix.


Nous n’attendons rien des partis institutionnels lors de la prochaine élection présidentielle en 2012. Tous ces partis politiques sont sous la coupe du lobby sioniste et du CRIF, certains ouvertement et d’autres de façon plus dissimulée afin de mieux tromper leurs militants et électeurs. Il y a des sujets que, curieusement, ils n’abordent jamais. Pourquoi Monsieur Prasquier et le CRIF doivent-ils imposer leur vision de l’histoire dans les programmes scolaires français, dans les médias et à la classe politique française ? Pourquoi la France est-elle en guerre – car il s’agit bien de guerre – en Afghanistan, et pour le compte de qui ? Pourquoi les binationaux franco-israéliens prennent-ils part, au sein de Tsahal, à la répression en Palestine, salissant lourdement l’image de la France dans le monde arabo-musulman ? Pourquoi Nicolas Sarkozy et son gouvernement dépassent-ils parfois Obama en propos belliqueux contre l’Iran ? Tous ces exemples montrent bien que ce n’est pas l’intérêt national qui est pris en compte, mais les intérêts d’Israël et de son lobby mondial. Que les citoyens inquiets questionnent leurs élus ou leurs dirigeants politiques sur ces questions, et très vite ils se heurteront à un silence gêné, ou à la vieille accusation passe-partout d’ « antisémitisme » qui permet d’évacuer tout débat (sans parler des menaces voilées ou ouvertes que l’on fait planer sur les intéressés).


C’est pour parler précisément de ces sujets que les autres n’abordent pas, que le Parti Anti sioniste a décidé de présenter un candidat aux élections présidentielles de 2012. Nous mesurons les difficultés : réunir d’abord 500 signatures d’élus locaux et nationaux pour avoir le droit de se présenter. Nous connaissons, par avance, les pressions que des élus disposés à nous permettre de nous exprimer, vont subir. Dans notre pays, la liberté d’expression et la démocratie s’arrêtent là où l’a décidé le CRIF. Ne désespérons pas malgré tout, il reste encore ci et là des esprits libres qui n’acceptent pas que le CRIF décide de la politique de la France.


Malgré toutes ces difficultés, nous sommes confiants car nous savons que beaucoup de citoyens se posent eux-mêmes ces mêmes questions. Et c’est pour les aider à y réfléchir et à y répondre que nous avons décidé de nous lancer dans la campagne qui est déjà commencée. Nous n’aurons pas un catalogue de promesses aussitôt oubliées dès le lendemain de l’élection. Nous dirons tout simplement des vérités que beaucoup d’entre nous partagent déjà sans trop oser en parler parfois. Ces vraies questions sont dérangeantes pour le lobby sioniste et pour ses différents partis. Ces derniers, d’ailleurs, finissent par n’en former plus qu’un seul, tellement leurs discours sont semblables. D’où l'abstention massive de ces dernières années, qui confirme la coupure entre les prétendues élites sionisées au pouvoir et le peuple.


Notre volonté de prendre part à l’élection présidentielle de 2012 n’est en aucun cas une caution apportée au système. C’est tout simplement une tentative d’utiliser les quelques libertés d’expression qui nous restent encore, pour faire entendre notre voix. La voix de ceux que l’on n’écoute jamais, de ceux que l’on trahit toujours et au nom desquels ils gouvernent en entraînant chaque jour davantage notre pays dans la catastrophe. Le concours de tous ceux qui partagent notre combat est plus que jamais indispensable. Faites connaître autour de vous, parmi vos proches et vos amis, nos idées. Chaque internaute peut devenir un militant de notre combat, avec ou sans carte. Il suffit pour cela qu’il popularise notre action. Et sans doute découvrira-t-il, avec joie et surprise, que nous sommes beaucoup plus nombreux qu’ils ne le pensaient !
__________
*Président du P.A.S.
http://www.partiantisioniste.com/
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkAFVlpuupWBRzynbb.shtml
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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 01:08

 

Elections en Biélorussie (suite) - Comaguer

Au fil des jours et des lectures n°77 - 21 Décembre 2010

mercredi 22 décembre 2010, par Comité Valmy

 

Loukachenko triomphe face à l’impuissance de l’opposition qui recourt à la violence


Article publié sur le site espagnol REBELION le 21-12-2010

(Traduction Comaguer - Nous n’avons pas repris les sources citées par l’auteur qui sont en langue russe)

A propos des « sponsors » de la révolution de couleur » avortée on peut se reporter au site http://fr.democraticbelarus.eu/ organisation installée à Bruxelles et fortement soutenue par l’Union Européenne qui s’efforce de convaincre la population du Belarus des « charmes » de la « concurrence libre et non faussée » et des valeurs de paix dont l’UE est porteuse dans le cadre du GLOTAN ( nouvel Otan Global) auquel tous les nouveaux membres de l’UE sont obligés d’adhérer


Avec une participation de 90% de l’électorat (impensable dans tout autre pays européen et en ex-Union soviétique) Alexandre Loukachenko a remporté 79,67% des voix.

La deuxième liste qui a reçu le plus de suffrages avec 6,47% a été celle appelant à voter "contre tous". Calculez vous-même le soutien réel aux 9 autres candidats qui aspiraient à la présidence de la Biélorussie. Vladimir Neklyaev, que les médias russes ont pendant des mois essayé de présenter comme une alternative, a obtenu 1,77% de soutien.

Je n’avais aucun doute dimanche soir en me connectant par internet à la télévision biélorusse, que j’allais assister en direct à une nouvelle tentative de « révolution de couleur ». La plupart des candidats d’opposition s’étaient, très clairement pendant la campagne, occupés de faire en sorte que leur « stratégies victorieuses » soient d’attirer leurs partisans "sur la place."

Ils sont venus prêts à prendre d’assaut le siège du gouvernement, le siège du Parlement et de la Commission électorale centrale. La police a attendu tout ce qu’elle a pu avant de s’employer à fond quand elle n’avait pas le choix. Plusieurs manifestants ont réussi à atteindre les portes de l’édifice en essayant de les démolir et de casser les vitres des fenêtres du premier étage.

Avec une température extérieure de 9 degrés en dessous de zéro, la journaliste Biélorusse de la télévision publique pouvait à peine cacher le froid qui se faisait sentir dans le bâtiment alors qu’elle interviewait un haut responsable de la Commission Electorale centrale. (CEC)

"RIA Novosti" a rapporté ce matin que : "Le ministère de l’Intérieur du Belarus a nié les rumeurs selon lesquelles il y a eu des blessé hier soir lors d’affrontements entre la police et les partisans de l’opposition, mécontents de la réélection d’Alexandre Loukachenko comme président de cette nation. "Personne n’a été tué dans les troubles de la nuit dernière, que je sache », a déclaré un porte-parole du Ministère l’Intérieur.

Toutefois, il a refusé de dire combien de personnes ont été blessées dans les affrontements. Yaroslav Romanchuk, un des opposants de Loukachenko dans l’élection d’hier, a déjà dit dans une interview à la station de radio Ekho Moskvi que la répression de manifestants au centre de Minsk se terminait par « de nombreux blessés, probablement des victimes et quelque 600 détenus ».

Pour sa part, Viktor Tereshchenko, l’un des 10 candidats à la présidence, a déclaré à l’agence nouvelles biélorusse BELTA, a confirmé que la tentative d’assaut le bâtiment du gouvernement a été préparé à l’avance et discutées ouvertement lors d’une réunion entre plusieurs candidats bureau, où il a également assisté.

Tereshchenko concerne spécifiquement la façon dont la réunion a eu lieu au siège électoral de Rymashevski Vitali, où il a également assisté à Neklyaev Vladimir et Anatoly Levedko. Beaucoup de présents ont discuté de la possibilité réelle de prendre par la force les bâtiments du gouvernement de la télévision et la radio.

Ce à quoi je me suis catégoriquement opposé. « J’ai réalisé que rien de bon n’allait se passer ». Les troubles ont été organisés pour déstabiliser la situation et humilier le Belarus au niveau international. ” S’il y a eu des irrégularités dans les élections, cette l’information doit être transmise au Parquet. "

Selon Sergei Musienko, politologue et directeur du centre d’analyse "EcooM", dans une déclaration à l’agence Interfax, les émeutes organisées par l’opposition biélorusse avaient un objectif parfaitement conscient et planifié à l’avance.

"Le pays tout entier a été témoin de la façon dont ils avaient appelé la population à sortir sur la place. Ils savaient parfaitement qu’ils perdraient, de sorte que ces appels doivent être évalués correctement par les autorités compétentes.

"Il est très probable que ceux qui finançaient l’opération savaient parfaitement qu’aucune variante de la révolution de couleur" à la kirghize " ne pouvait réussir en Biélorussie. Mais ils avaient besoin de tester le niveau de préparation pour répondre à ce type d’appels, ce qui leur donnerait la possibilité de corriger dans le détail, d’éventuelles faiblesses pour appliquer les leçons apprises dans des opérations futures de plus grande importance.

Dans quelle mesure l’expérience a été un succès, c’est quelque chose qui devrait déterminer les organismes chargés de l’ordre public. " Dans le même temps, Musienko est convaincu que l’attitude de l’opposition à Minsk démontre son état agonisant : « Ils voient disparaitre le monde qu’ils connaissent, le mode de vie, auquel ils sont habitués.

Il va leur falloir retourner au travail et gagner leur vie comme des gens honnêtes. Ce que l’opposition a orchestré cette dernière nuit est seulement une démonstration de son agonie.

La reconnaissance de la transparence des élections propres par les observateurs internationaux met un terme aux espoirs et à l’existence de ceux qui vivent de subventions et d’affaires louches.

De son côté, le politologue et journaliste biélorusse Guiguin Vadim, dans les commentaires qui reprend également "Interfax" fait une évaluation analogue de ce qui s’est passé : « Il est clair qu’il s’est agi d’une provocation »

La tâche principale que s’étaient fixée les assaillants était de discréditer l’élection présidentielle. Mais la tentative a échoué, parce que les élections se sont déroulées dans une transparence absolue. "

Guiguin résume ses conclusions en concluant : « La tentative de déstabilisation au cours de la journée électorale était vouée à l’échec. L’ordre constitutionnel de notre pays a démontré sa stabilité" Mentionnons pour terminer les déclarations BELTA du chef de la mission des observateurs de la CEI, Sergueï Lebedev : « La légitimité de l’élection présidentielle en Biélorussie ne fait aucun doute ».

Les commissions électorales à tous les niveaux ont garanti les droits électoraux des citoyens de la Biélorussie. Nous n’avons pas détecté de cas qui pourraient remettre en cause la propreté du processus.

Les irrégularités petites et isolées qui ont été relevées n’ont eu aucun caractère général et ont été incapables d’influencer le résultat des élections. " Nous aurons à suivre de près l’évolution et la réaction des « sponsors », à la fois occidentaux et russes, à cette nouvelle tentative, parce que si nous avons appris quelque chose durant la dernière décennie, avec les exemples de la Géorgie, de l’Ukraine du Kirghizistan et de la Moldavie c’est qu’ils ne vont pas se lasser de réessayer.


Josafat S Comin

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1040

 

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Samedi 1 janvier 2011 6 01 /01 /2011 18:06
De la Bielorussie à la Côte d’Ivoire, Halte aux ingérences de la «prétendue Communauté Internationale»
Daniel Antonini

samedi 25 décembre 2010, par Comité Valmy


En Biélorussie, le président Loukachenko vient d’être réélu président avec plus de 70% des voix. Immédiatement, les forces de droite, brandissant le sinistre drapeau de l’impérialisme européen, descendent dans la rue pour contester l’élection.

Le crime de Loukachenko est en effet impardonnable : comme nous l’apprend l’inénarrable Pujadas, toujours aux avant-postes du conformisme européiste et de l’anticommunisme le plus grossier, Loukachenko est un ancien membre du PCUS, il n’a pas fait déboulonner les statues de Lénine, l’économie est toujours collectivisée et planifiée, l’industrie biélorusse n’a pas disparu, la Biélorussie refuse d’adhérer à l’UE et à l’OTAN, elle entretient des rapports fraternels avec la Russie et, chose rarissime dans la belle Europe actuelle, « les salaires et les retraites sont toujours payés rubis sur l’ongle ce qui garantit à cet ancien directeur de kolkhoze une grande popularité chez les petites gens » (phrase entendue ce soir même, sur un ton de reproche, au 20 h de France II) !). Ce qui bien entendu est très mal quand on voit l’U.E., poussée par le FMI du « socialiste »Strauss-Kahn et par l’Internationale « socialiste » de Papandréou, imposer partout de gravissimes politiques d’austérité.

Immédiatement, on voit donc toute la vraie droite et toute la fausse gauche européistes et ANNEXIONNISTES sommer la Biélorussie de traiter avec douceur les opposants, comme si les jeunes qui ont manifesté contre Sarkozy au soir du 6 mai 2007 n’avaient pas été massivement matraqués et condamnés de manière expéditive par la justice de classe !

Comme si plusieurs milliers de salariés et de jeunes actifs dans les blocages n’avaient pas été malmenés ou réquisitionnés par l’appareil répressif d’Hortefeux lors du mouvement pour sauver les retraites ! Comme si la répression antisyndicale ne frappait pas durement tous ceux qui contestent l’ordre néolibéral qui est en train de plonger dans la régression sociale et dans l’humiliation nationale des pays entiers, de l’Irlande au Portugal, de l’Islande à la Grèce en passant par l’Espagne et par la Roumanie ! Comme si dans TOUS les ex-pays socialistes de l’Est, les sondages ne montraient pas de manière massive que les peuples, expérience faite, regrettent massivement les acquis bien réels des régimes socialistes et ne condamnent pas massivement l’intégration européenne capitaliste et atlantique, synonyme de misère pour les masses, de perte de l’indépendance nationale, d’américanisation forcenée de la culture et de dictature du FMI et de l’OMC !

La réalité, c’est que dans l’Europe actuelle, tout ce qui va dans le sens de l’exploitation capitaliste est célébré comme une « avancée démocratique » même s’il s’agit des pires régressions sociales et démocratiques.

Notre propos n’est nullement de dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes dans la Biélorussie de Loukachenko : mais tout simplement, il revient aux Biélorusses de faire la loi dans leur pays sans que la dictature européenne et ses parrains américains viennent dicter leur loi aux Biélorusses. Puissions-nous également, dans notre propre pays vassalisé, décider de notre avenir économique et social, préserver notre langue de l’invasion du tout-anglais, rétablir notre souveraineté monétaire, politique, diplomatique, etc., sans recevoir sans cesse les diktats de Bruxelles et de Berlin, relayés sur notre sol par un pouvoir qui préfère les marchés internationaux à son propre pays.

La situation en Côte-d’Ivoire est évidemment très différente de celle de la Biélorussie. Néanmoins, c’est encore la question du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes qui constitue la dimension centrale de la situation politique tendue de ce pays d’Afrique.

Thomas Sankara, né le 21.12.49 assassiné le 15.10.87

Mais quel que soit le jugement qu’on peut porter sur Gbagbo, membre de l’Internationale socialiste, et sur Ouattara, homme-lige du FMI et de la « Communauté internationale », -c’est-à-dire en réalité de l’impérialisme euro-atlantique-, il revient aux Ivoiriens et à eux seuls, avec l’aide au besoin des peuples africains frères, de rétablir la concorde civique menacée. Sarkozy, l’homme du « discours de Dakar » qui a insulté « l’homme africain » et l’accusant de ne « pas être entré dans l’histoire », est le dernier à pouvoir faire preuve d’arrogance au sujet de l’avenir de la Côte-d’Ivoire. Chacun sait que derrière le régime UMP, ce sont les sociétés transnationales de la « Françafrique », qui se mue de plus en plus en « Franceuropafric » qui parle, somme, commande ! Les propos tenus par Sarkozy ne peuvent que pousser à l’affrontement et à la guerre civile en Côte-d’Ivoire tout en attisant le ressentiment contre notre pays et contre les travailleurs français qui vivent en Afrique.

Il revient aux Ivoiriens, il revient aux Africains et à eux seuls, de régler le problème ivoirien en ouvrant des perspectives démocratiques, nationales et sociales à ce pays que le régime néocolonialiste de Houphouët-Boigny a laissé dans un état critique. Quant à l’Europe et aux USA, attendre d’eux qu’ils règlent les problèmes d’autrui alors qu’ils sont la principale cause d’oppression, d’injustice et de misère dans le monde, ce serait aussi intelligent que d’attendre d’Al Capone qu’il se transforme en Père-Noël.

Plus que jamais, l’impérialisme est l’ennemi majeur des peuples, de la paix. Plus que jamais, défendons le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et souvenons-nous du mot de Jean Jaurès : « la souveraineté politique du peuple est le socle de l’émancipation sociale ».

Daniel ANTONINI Pôle de Renaissance Communiste en France Initiative communiste

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1045

Par Eva R-sistons - Publié dans : Crises dûes à l'Occident - Communauté : Le Monde du Droit
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Samedi 1 janvier 2011 6 01 /01 /2011 17:52

 

 

 

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 11:52

 

.
http://www.dailymotion.com/video/xgbe81_qui-gouverne-reellement-la-france-y_news#from=embed

 

 

Pour moi, ceux qui, aujourd'hui,

gouvernent réellement la France,

outre les Anglo-Saxons,

sont le CRIF et le MEDEF.

 

eva R-sistons

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 10:55
Vendredi 31 décembre 2010 5 31 /12 /2010 07:45

 

2011. Crise du capitalisme hégémonique.
Appauvrissement, faim et plus grande vulnérabilité des zones de vie

 

par Jules Dufour
JPEG - 775.5 ko
http://www.cnt-f.org/spip.php?article800

 

2010. Une année qui a vu l'économie mondiale réelle gravement affectée par la crise financière. Les économies des pays riches ont été fortement fragilisées par des déficits budgétaires élevés et une lourde dette nationale, ce qui a placé plusieurs d'entre eux dans une situation les obligeant à sabrer dans les dépenses publiques mettant en péril les programmes sociaux. En février 2010, un an après l'analyse prospective du Laboratoire européen d'anticipation politique (LEAP) concernant l'avenir de l'économie mondiale, « on a pu constater qu’un tel processus est bien en cours : États au bord de la cessation de paiement, montée inexorable du chômage, chute de millions de personnes hors des filets de protection sociale, baisses de salaires, suppressions de services publics, désagrégation du système de gouvernance globale (échec du sommet de Copenhague, confrontation croissante Chine/USA, retour du risque de conflit Iran/Israël/USA, guerre monétaire globale, etc…)» (LEAP, 2010). Pourtant, selon le même organisme, nous ne sommes qu'au tout début de cette phase. L’aggravation brutale de la crise systémique globale va ainsi être caractérisée par une accélération et/ou un renforcement des cinq tendances négatives fondamentales suivantes:

. «L'explosion de la bulle des déficits publics et la montée corollaire des cessations de paiement d'États;

. La collision fatale du système bancaire occidental avec la montée des défauts de paiement et le mur des dettes arrivant à maturité;

. L'inéluctable remontée des taux d'intérêts;

. La multiplication des sujets de tension internationale;

. L’insécurité sociale croissante».

« Dans le GlobalEurope Anticipation Bulletin  N°42, le LEAP a choisi d'analyser le « cas grec », parce qu'il paraît emblématique de ce que nous a  réservé l'année 2010 et parce qu’il « illustre parfaitement l'évolution de l'information sur la crise mondiale dans le sens d’une « communication de guerre » entre blocs et intérêts de plus en plus conflictuels. En clair, c'est un « must » pour parvenir à déchiffrer l'information mondiale des mois et années à venir qui va être un vecteur croissant d'opérations de manipulation» (LEAP, 2010).


I. Un appauvrissement généralisé et l’augmentation de la faim

Cette situation exerce et exercera un impact considérable sur les économies des pays pauvres en les rendant encore plus vulnérables aux fluctuations des prix des matières premières et aux manoeuvres spéculatives dans le marché mondial. Selon les organismes des Nations Unies l'appauvrissement de millions de personnes va s'accentuer et ainsi le cortège des affamés et des sans-abri va s'accroître. Selon la FAO, 925 millions de personnes sont victimes de faim chronique dans le monde en 2010 dont 15 millions dans les pays riches. Selon la Croix-Rouge internationale, plus de 827,6 millions vivent dans des logements insalubres étant contraints de se réfugier dans des bidonvilles (AFP-Genève, 2010). Selon la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) « le nombre de pays très pauvres a doublé en quarante ans passant de 25 en 1971 à 49 en 2010 et il en fut de même pour le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté depuis les années 1980 » (AFP Genève, 2010). Dans son rapport 2010 sur les 49 pays les moins avancés (PMA) du monde la CNUCED « estime que le modèle de développement qui a prévalu jusqu'à présent pour ces pays a échoué  et que son architecture est à revoir» (AFP Genève, 2010).


II. Des catastrophes d’origine naturelle et humaine d’une grande ampleur

À cette situation inquiétante. tant au Nord comme au Sud, s'est ajoutée une série de catastrophes d'origine naturelle et humaine d'une grande ampleur. Selon le réassureur Swiss Re, les catastrophes ont pesé lourd sur l'économie mondiale en 2010, la grevant de 222 milliards de dollars, soit plus du triple qu'en 2009 (AFP Genève, 2010). Ces catastrophes ont été très dévastatrices pour l'environnement naturel et pour les établissements humains: le tremblement de terre en Haiti en janvier a causé la mort de 225 000 personnes et dévasté une portion non négligeable du territoire national; le passage de la tempête Xynthia a balayé l'Europe de l'Ouest en février; le même mois, un violent tremblement de terre d’une magnitude de 8.8 a frappé le Chili; l'explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon a causé la plus grande marée noire de l’histoire des États-Unis dans le golfe du Mexique en avril;; des inondations d'une ampleur sans précédents ont couvert des territoires immenses au Pakistan et en Chine en juillet (AFP-Genève, 2010).


III. Des dépenses militaires mondiales en hausse constante

Tandis que des cris d'alarme des organisations internationales retentissent sans relâche concernant la pauvreté, la faim et le dénuement de centaines de millions d'habitants de cette planète, les pays riches consacrent des sommes colossales pour l'acquisition d'armements pour la guerre et sa préparation.

On peut affirmer que la crise économique n’a pas  affecté le secteur de la défense  En effet, les dépenses militaires ont continué de s’accroître et les chiffres de 2010 et ceux qui sont prévus pour 2011 montrent des sommes additionnelles très importantes pour les budgets de la défense et de la sécurité. Les données des budgets des États-Unis dans le domaine de la défense montrent des augmentations substantielles. Ainsi, en le budget national de la défense des États-Unis atteignait la somme de 661 milliards de dollars en 2009 et celui qui est prévu pour 2011 devrait se situer autour de 749,5 milliards de dollars.

En 2010, les dépenses pour les activités militaires proprement-dites atteignaient, aux États-Unis, la somme de 719,2 milliards de dollars, l’assistance aux Vétérans 125,9 milliards de dollars, l’aide militaire étrangère 9,9 milliard et l’aide économique étrangère 41,2 milliards (http://www.usgovernmentspending.com/defense_budget_2010_3.html). Les contrats d’approvisionnement de nouveaux équipements de combat ont monté en flèche. Des ententes sur des achats d’avions de chasse ont été conclus avec les principales entreprises de fabrication de matériel de guerre et, notamment, avec la compagnie Lockeed Martin pour la construction de l’avion de chasse furtif F-35.

Selon la base de données du SIPRI, en 2009, les dépenses militaires mondiales ont atteiint les 1531 milliards de dollars dont près de la moitié étaient faites par les États-Unis (Figures 1, 2 et 3). Selon les données d’un rapport du SIPRI repris par I. Gedilaghine, «les dépenses militaires mondiales ont atteint de nouveaux records en 2009 sans connaître l'effet de la crise économique, tirées par les États-Unis où le changement d'administration n'a pu renverser les tendances. Au cours de l'année écoulée, le monde a consacré 1.531 milliards de dollars (1.244 milliards d'euros) au secteur militaire, soit à prix constant une augmentation de 5,9% par rapport à 2008 et de 49% par rapport à 2000, écrit l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (SIPRI)».

On peut constater que rien n’est négligé pour les préparatifs de la guerre et pour la sécurité et la surveillance des réservoirs de ressources stratégiques et des infrastructures de production. Il en va de la prospérité des plus puissants de cette planète.

Figure 1. Les dépenses militaires mondiales en 2009

 

After a decline following the end of the Cold War, recent years have seen military spending increase

 

Source: http://www.globalissues.org/article/75/world-military-spending#WorldMilitarySpending


Figure 2. U.S. Military Spending vs. The World 2008

 

Source: http://infinityiitd.com/wp-content/uploads/2010/09/military_spending_us_vs_world.gif

 

Figure 3. Les dépenses militaires mondiales en 2009

 

 

Source: http://cartographie.sciences-po.fr/cartotheque/D03c_Depenses_militaires_2009.jpg

 

IV. La vision du Laboratoire Européen d'Anticipation Politique/Europe2020 LEAP 2011

Selon le LEAP, nous allons vers la très grande panne du système économique et financier mondial.

Nous reproduisons, ici, in extenso, l’analyse du LEAP pour 2011. Celle-ci révèle qu’au cours des prochains mois nous allons assister à une détérioration progressive de l’économie américaine avec des effets dévastateurs d”abord pour plus de 60 millions de personnes qui vivent aux États-Unis mêmes puis pour toutes les couches de la société occidentale.

« Comme anticipé par LEAP/E2020 en février dernier dans le GEAB N°42, le second semestre 2010 est bien caractérisé par une aggravation brutale de la crise marquée par la fin de l’illusion de reprise entretenue par les dirigeants occidentaux et les milliers de milliards engloutis par les banques et des plans de « stimulation » économiques sans efficacité durable.

Les prochains mois vont dévoiler une réalité simple mais particulièrement douloureuse : l’économie occidentale, et en particulier celle des Etats-Unis, n’est jamais vraiment sortie de récession». Les sursauts statistiques enregistrés depuis l’été 2009 n’ont été que les conséquences passagères d’une injection massive de liquidités dans un système fondamentalement devenu insolvable à l’image du consommateur américain ».

Au cœur de la crise systémique globale depuis son origine, les Etats-Unis vont donc démontrer dans les prochains mois qu’ils sont à nouveau en train d’entraîner l’économie et la finance mondiales au « cœur des ténèbres » car ils ne parviennent pas à sortir de cette « Très Grande Dépression US.

Ainsi, à l’issue des soubresauts politiques des élections américaines de Novembre prochain, sur fond de taux de croissance redevenus négatifs, le monde va devoir affronter la « Très Grande Panne » du système économique et financier mondial fondé depuis plus de 60 ans sur l’absolue nécessité pour l’économie américaine de ne jamais se trouver durablement en récession.

Or, la première moitié de 2011 va imposer à l’économie américaine une cure d’austérité sans précédent plongeant la planète dans un nouveau chaos financier, monétaire, économique et social.

Les trimestres à venir vont être particulièrement dangereux pour le système économique et financier mondial.

Le patron de la Fed, Ben Bernanke, a d’ailleurs fait passer le message aussi diplomatiquement que possible lors de la récente réunion des banquiers centraux mondiaux à Jackson Hole dans le Wyoming: Bien que la politique de relance de l’économie américaine ait échoué, soit le reste du monde continue à financer à perte les déficits US et espère qu’à un moment donné ce pari sera payant et aura évité un effondrement du système global, soit les Etats-Unis vont monétiser leur dette et transformer en monnaie de singes l’ensemble des Dollars et Bons du Trésor US possédés par le reste de la planète.

Comme toute puissance acculée, les États-Unis sont désormais ainsi obligés de joindre la menace à la pression pour pouvoir obtenir ce qu’ils veulent. Il y a à peine plus d’une année, les dirigeants et responsables financiers du reste du monde s’étaient portés volontaires pour « remettre à flot le navire USA.

Aujourd’hui pourtant les choses ont bien changé car la belle assurance de Washington s’est avérée n’être qu’une pure arrogance fondée sur la prétention d’avoir compris la nature de la crise et l’illusion de posséder les moyens de la maîtriser.

Or, la croissance américaine s’évapore trimestre après trimestre et redeviendra négative dès la fin 2010 ; le chômage n’en finit pas de croître entre la stabilité des chiffres officiels et la sortie en six mois de plus deux millions d’Américains du marché de l’emploi ; le marché de l’immobilier américain continue à être déprimé à des niveaux historiquement bas et va reprendre sa chute dès le quatrième trimestre 2010 ; enfin, comme on peut aisément l’imaginer dans ces conditions, le consommateur US reste et restera durablement aux abonnés absents puisque son insolvabilité perdure voire s’aggrave pour l’Américain sur cinq qui n’a pas de travail.

Derrière ces considérations statistiques se cachent deux réalités qui vont radicalement modifier le paysage politique, économique et social américain et mondial des prochains trimestres au fur et à mesure de leur émergence dans la conscience collective.

La colère populaire va paralyser Washington à partir de Novembre 2010.

Tout d’abord, il y a une réalité populaire très sombre qui est celle de dizaines de millions d’Américains (près de soixante millions dépendent désormais des bons de nourriture) qui n’ont désormais plus d’emploi, plus de maison, plus d’épargne et qui se demandent comment ils vont survivre dans les années à venir.» (Crise systémique globale

 

Conclusion

La population mondiale atteindra, en 2011, les sept milliards d'habitants. Étant donné que l'essentiel des effectifs (plus de 80 millions de personnes) s'ajoutent chaque année dans les pays en développement il est permis de penser que le taux de vulnérabilité de leurs zones de vie continuera de s'accroître en causant plus de victimes et des dommages plus importants aux établissements humains. Selon Hervé DOMENACH, Démographe, Directeur de recherches à l'Institut de Recherches pour le Développement, «environ 95 % de l’accroissement démographique actuel dans le monde concerne les pays non occidentaux, et la proportion de leurs effectifs dans la population mondiale qui était de 68 % en 1950, atteindrait 87 % en 2050. Si ces estimations devaient se confirmer, on assistera à une formidable redistribution de la population mondiale» (http://www.x-environnement.org/index.php?option=com_content&view=article&id=51%3Asept-2007&catid=36%3Ajaune-rouge&Itemid=41&limitstart=3). Cette réalité devrait entraîner peu à peu un glissement des forces de la gouvernance mondiale vers les pays émergents et les pays dotés de ressources stratégiques majeures.

Le panorama géopolitique mondial sera appelé à changer progressivement et celui qui est prévisible, pour 2011, nous semble celui qui sera marqué par une augmentation des tensions interétatiques, car au fur et à mesure que les économies occidentales continueront de s'enliser dans le fossé abrupt et profond des déficits budgétaires les autres facteurs de déstabilisation agiront sur la gouvernance mondiale. La doctrine de l'intervention armée préventive promue depuis le début du siècle par les États-Unis avec la guerre mondiale contre le terreur pourrait être appliquée par des puissances régionales, mais les prérogatives des grandes puissances continueront de triompher encore longtemps en attisant les points chauds comme la Corée du Nord, le Moyen Orient ou l'environnement créé par la résistance des membres de l'ALBA. Parmi les facteurs déterminants nous aurons les manifestations de la volonté de puissance de la Russie et la stratégie de conquête de la Chine pour les nouvelles sources de matières premières et pour les marchés financiers et économiques en émergence.

Il est indéniable que les guerres d'invasion et d'occupation de l'Irak et de l'Afghanistan ont atteint les limites de leur vie utile en étant, pour l’impérialisme, de plus en plus difficiles à justifier. En Afghanistan, l'armée nationale refondue et dèsormais mieux équipée pour les combats remplacera les forces de la coalition. Un modus operandi «normal» sera alors mis en place avec le support de l'aide militaire et économique des puissances occidentales. L'Afghanistan se transformera en un point d'ancrage continental pour les États-Unis et l'OTAN à l'instar du rôle joué par Israel au Moyen Orient et par la Colombie en Amérique latine.

On peut entrevoir à l’horizon, cependant, une chute lente et inexorable de l'Occident qui s'inscrira dans un mouvement logique obéissant aux contingences créées par son poids démographique de plus en plus faible dans l'ensemble mondial. Des enjeux de forte intensité seront necessaires pour mobiliser l’économie mondiale derrière le maintien de l’hégémonie des grandes puissances. Le déclenchement d’une guerre nucléaire contre l’Iran et la Corée du Nord? Un autre 11 septembre? Une invasion musclée du Venezuela? Pour les stratèges du Pentagone et de la Maison Blanche aucune option ne sera exclue pour sauvegarder les intérêts de la première puissance mondiale.



Références

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DUFOUR, Jules. 2009. Le grand réarmement planétaire. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 5 mai 2009. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13162

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Sites Internet

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Laboratoire Européen d'Anticipation Politique/Europe2020 (Leap/E2020): http://fr.wikipedia.org/wiki/Leap/Europe2020

Lockheed Martin F-35 Lightning II: http://fr.wikipedia.org/wiki/Lockheed_Martin_F-35_Lightning_II

List of countries by military Expenditures. En ligne: http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_military_expenditures

US Defense Budget: http://www.usgovernmentspending.com/defense_budget_2010_3.html

Worldometers - statistiques mondiales en temps réel: http://www.worldometers.info/fr/

 http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22539

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 10:51
La diplomatie US s'interrogerait sur la dissidence cubaine
http://actualite.portail.free.fr/monde/17-12-2010/la-diplomatie-us-s-interrogerait-sur-la-dissidence-cubaine/

 

Introduction

 

            Depuis un demi-siècle, la politique étrangère de Washington à l’égard de La Havane, dont l’objectif est d’obtenir un changement de régime, se base sur deux piliers fondamentaux : l’imposition de sanctions économiques drastiques – qui affectent toutes les catégories de la société cubaine–, et l’organisation et le financement d’une opposition interne.

 

            Ainsi, le 6 avril 1960, Lester D. Mallory, sous-secrétaire d’Etat assistant pour les Affaires interaméricaines, rappelait dans un mémorandum à Roy R. Rubottom Jr., alors sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires interaméricaines le but des sanctions économiques :

 

            « La majorité des Cubains soutiennent Castro. Il n’y a pas d’opposition politique efficace […]. Le seul moyen possible pour annihiler le soutien interne [au régime] est de provoquer le désenchantement et le découragement par l’insatisfaction économique et la pénurie […]. Tous les moyens possibles doivent être entrepris rapidement pour affaiblir la vie économique de Cuba […]. Une mesure qui pourrait avoir un très fort impact serait de refuser tout financement et livraison à Cuba, ce qui réduirait les revenus monétaires et les salaires réels et provoquerait la famine, le désespoir et le renversement du gouvernement1 ».

 

De 1959 à 1990, le programme de création d’une dissidence interne a été tenu secret. Ainsi, les archives étasuniennes partiellement déclassifiées font état de multiples programmes destinés à créer une opposition au gouvernement de Fidel Castro, laquelle servirait les intérêts des Etats-Unis qui souhaitaient un changement de régime. A partir de 1991, suite à l’effondrement de l’Union soviétique, le soutien financier et logistique aux dissidents cubains est devenu public et a été inscrit dans la législation étasunienne.

 

Le financement de l’opposition interne

 

            Lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale tenue le 14 janvier 1960, le sous-secrétaire Livingston Merchant déclarait : « Notre objectif est d’ajuster toutes nos actions de manière à accélérer le développement d’une opposition à Cuba ». De son côté, le secrétaire adjoint pour les Affaires interaméricaines, Roy Rubottom, affirmait que « le programme adopté [destiné à renverser le gouvernement cubain] nous a autorisé à apporter notre aide à des éléments qui s’opposaient au gouvernement de Castro à Cuba, pour faire croire que sa chute était le résultat de ses propres erreurs2 ».

 

            A partir de 1991, persuadés que l’heure finale de la Révolution cubaine était arrivée, les Etats-Unis n’ont pas hésité à affirmer publiquement leur soutien à l’opposition interne. La section 1705 de la loi Torricelli de 1992 stipule que « les Etats-Unis fourniront une assistance, à des organisations non gouvernementales appropriées, pour soutenir des individus et des organisations qui promeuvent un changement démocratique non violent à Cuba3 ».

 

La section 109 de la loi Helms-Burton de 1996 fait état de la même réalité : « Le Président [des Etats-Unis] est autorisé à fournir une assistance et offrir tout type de soutien à des individus et des organisations non gouvernementales indépendantes pour soutenir des efforts en vue de construire la démocratie à Cuba4 ».

 

Le premier rapport de la Commission d’assistance à une Cuba libre prévoit la mise en place d’un « solide programme de soutien favorisant la société civile cubaine ». Parmi les mesures préconisées, un financement à hauteur de 36 millions de dollars est destiné au « soutien de l’opposition démocratique et au renforcement de la société civile émergeante5 ».

 

Le 3 mars 2005, Roger Noriega, alors secrétaire assistant pour les Affaires de l’hémisphère occidental de l’administration Bush, a signalé que 14,4 millions de dollars avaient été ajoutés au budget de 36 millions de dollars prévu dans le rapport de 2004. Noriega a dévoilé l’identité de certaines personnes travaillant à l’élaboration de la politique étrangère étasunienne contre Cuba, à savoir Marta Beatriz Roque, les Dames en blanc et Oswaldo Payá6.

 

Le second rapport de la Commission d’assistance à une Cuba libre prévoit un budget de 31 millions de dollars pour financer davantage l’opposition interne. De plus, un financement d’au moins 20 millions de dollars annuels est alloué à ce même effet pour les années suivantes « jusqu’à ce que la dictature cesse d’exister7 ». Le plan prévoit également « d’entraîner et d’équiper des journalistes indépendants de la presse écrite, radiophonique et télévisuelle à Cuba8 ».

 

L’Agence étasunienne pour le développement international (USAID), dépendante du gouvernement fédéral, admet financer l’opposition cubaine. Selon l’Agence, pour l’année fiscale 2009, le montant de l’aide destinée aux dissidents cubains s’élevait à 15,62 millions de dollars. « La grande majorité de cette somme est destinée à des personnes se trouvant à Cuba. Notre but est de maximiser le montant du soutien dont bénéficient les Cubains dans l’île9 ».

 

L’organisation gouvernementale souligne également le point suivant : « Nous avons formé des centaines de journalistes sur une période de dix ans dont le travail est apparu dans de grands médias internationaux ». Cette déclaration met à mal les affirmations sur le caractère indépendant des « journalistes opposants » à Cuba. Ayant été formés et stipendiés par les Etats-Unis, ils répondent aux intérêts de Washington, dont le but est, comme le signalent les documents officiels du Département d’Etat », un « changement de régime » dans l’île10.

 

D’un point de vue juridique, cette réalité place de fait les dissidents qui acceptent les émoluments offerts par l’USAID dans la situation d’agents au service d’une puissance étrangère, ce qui constitue une sérieuse violation du code pénal à Cuba comme dans tout autre pays du monde. L’Agence, consciente de cette réalité, rappelle d’ailleurs que « personne n’est obligé d’accepter ou de prendre part aux programmes du gouvernement des Etats-Unis11 ».

 

La Section d’Intérêts Nord-Américains de La Havane, confirme ce fait dans un communiqué : « Depuis longtemps, la politique des Etats-Unis consiste à fournir une assistance humanitaire au peuple cubain, particulièrement aux familles des prisonniers politiques12 ».

 

            Laura Pollán du groupe dissident « Les Dames en blanc » revendique ouvertement ce financement : « Nous acceptons l’aide, le soutien, que ce soit de l’extrême droite ou de la gauche, sans conditions13 ». L’opposant Vladimiro Roca a également confessé que la dissidence cubaine était stipendiée par Washington, tout en déclarant que l’aide financière reçue était « totalement et complètement légale ». Pour le dissident René Gómez, le soutien financier de la part des Etats-Unis n’est « pas une chose qu’il faudrait cacher ou dont il faudrait avoir honte14 ». De la même manière, l’opposant Elizardo Sánchez a confirmé l’existence d’un financement de la part des Etats-Unis : « La question n’est pas de savoir qui envoie de l’aide mais ce que l’on en fait15 ». De son côté, Marta Beatriz Roque déclare que l’aide financière reçue du gouvernement étasunien est indispensable pour son activité de disidente16.

 

L’Agence France-Presse informe que « les dissidents ont pour leur part revendiqué et assumé ces aides financières17 ». L’agence espagnole EFE fait allusion aux « opposants payés par les Etats-Unis18 ». Selon l’agence de presse britannique Reuters, « le gouvernement étasunien fournit ouvertement un soutien financier fédéral pour les activités des dissidents, ce que Cuba considère comme un acte illégal19 ».

 

L’agence de presse étasunienne The Associated Press a fait part de cette réalité et a reconnu que la politique de fabriquer et financer une opposition interne n’était pas nouvelle : « Depuis des années, le gouvernement des Etats-Unis a dépensé des millions de dollars pour soutenir l’opposition cubaine20 ». Elle a également évoqué le train de vie des dissidents qui profitent à la fois des émoluments de Washington et du système social cubain :

 

« Une partie du financement provient directement du gouvernement des Etats-Unis, dont les lois préconisent le renversement du gouvernement cubain. L’agence internationale pour le développement  des Etats-Unis (USAID), qui supervise le soutien financier du gouvernement pour une ‘transition démocratique’ à Cuba, a alloué plus de 33 millions de dollars pour la société civile cubaine pour la présente année fiscale.

Presque tous les Cubains, y compris les dissidents, disposent d’un logement gratuit, d’un accès à la santé et à l’éducation jusqu’à l’université gratuits. Des rations de riz, de pommes de terre, de savon, et d’autres produits de base permettent aux personnes de satisfaire leurs nécessités de base pendant presque tout le mois21. »

 

Le quotidien français Libération note que l’opposant Guillermo « Fariñas n’a jamais nié avoir reçu des ‘dons’ de la Section des intérêts américains pour se procurer un ordinateur et exercer son métier de ‘journaliste indépendant’ sur Internet22 ».

 

Amnesty International admet que les personnes qu’elle considère comme étant des « prisonniers politiques » ont été condamnées « pour avoir reçu des fonds ou du matériel du gouvernement américain pour des activités perçues par les autorités comme subversives ou faisant du tort à Cuba23 ».

 

            Wayne S. Smith, dernier ambassadeur étasunien à Cuba, a confirmé le caractère subversif de la politique étasunienne. Selon lui, il est « illégal et imprudent d’envoyer de l’argent aux dissidents cubains24 ». Il a ajouté que « personne ne devrait donner de l’argent aux dissidents et encore moins dans le but de renverser le gouvernement cubain » car « lorsque les Etats-Unis déclarent que leur objectif est de renverser le gouvernement cubain, et qu’ensuite ils affirment qu’un des moyens pour y parvenir est de fournir des fonds aux dissidents cubains, ces derniers sont placés de facto dans la position d’agents payés par une puissance étrangère pour renverser leur propre gouvernement25 ».

 

Une dissidence coupée de toute base populaire selon Washington

 

            Malgré les moyens politiques, économiques, médiatiques et financiers mis à la disposition de l’opposition cubaine, celle-ci a toujours été coupée de toute base populaire. De plus, elle est profondément divisée et plutôt vieillissante. C’est le constat amer dressé par Jonathan D. Farrar, actuel chef de la SINA à La Havane, dans un mémorandum confidentiel du 15 avril 2009 intitulé « Les Etats-Unis et le rôle de l’opposition à Cuba », et adressé au Département d’Etat26.

 

Le diplomate note tout d’abord que le président cubain Raúl Castro se trouve actuellement dans « une position d’autorité non remise en cause ». Quant au rôle de la dissidence, il est « nul » car « les groupes d’opposition sont dominés par des individus à fort ego qui ne travaillent pas ensemble ». Farrar précise que « le mouvement dissident à Cuba est vieillissant et complètement déconnecté du quotidien des Cubains ordinaires ». En effet, en raison des émoluments perçus, la dissidence cubaine mène un train de vie qu’aucun citoyen moyen de l’île ne peut se permettre27.

 

Farrar reconnaît qu’il est en contact régulier « avec la plupart du mouvement dissident officiel à La Havane », dont les membres se rendent fréquemment à la SINA. Il remarque cependant qu’« aucune preuve ne permet de montrer que les organisations dissidentes dominantes à Cuba ont une influence sur les Cubains moyens. Les sondages informels réalisés auprès des demandeurs de visa et d’asile ont montré quasiment aucune connaissance des personnalités dissidentes ou de leur agenda28 ».

 

Farrar explique cela par l’âge des opposants dont la plupart ont entre 50 et 70 ans et cite Francisco Chaviano, René Gómez Manzano et Oswaldo Payá. « Ils n’ont que très peu de contacts avec la jeunesse cubaine, et leur message n’intéresse pas ce segment de la société ». Le diplomate regrette les luttes intestines au sein des différents groupes et le manque d’unité. Son jugement est implacable : « Malgré les affirmations selon lesquels ils représentent des ‘milliers de Cubains’, nous n’avons aucune preuve d’un tel soutien, du moins en ce qui concerne La Havane où nous nous trouvons ». Il ajoute qu’« ils n’ont pas d’influence au sein de la société cubaine et n’offrent pas d’alternative politique au gouvernement de Cuba29 ».

 

Cet avis est partagé par les autres diplomates européens, qui l’ont exprimé lors d’une rencontre avec Farrar. « Les représentants de l’Union européenne à la réunion ont disqualifié les dissidents dans les mêmes termes que ceux du gouvernement de Cuba, en insistant sur le fait qu’ils ‘ne représentent personne30’ ».

 

            Il y a une raison à cela et elle se trouve dans l’idiosyncrasie cubaine. La société cubaine est certes loin d’être monolithique et les secteurs insatisfaits de la population sont sévères dans leurs critiques à l’égard des autorités dès lors qu’il s’agit de dénoncer les contradictions, les aberrations, le sectarisme et les injustices parfois engendrés par le système cubain. Les reproches sont parfois acerbes et sans concessions et sont relayés par les médias cubains selon Farrar. La SINA note que « beaucoup d’articles de presse sont très critiques des politiques actuelles31 ». Néanmoins, malgré toutes les vicissitudes quotidiennes, les Cubains restent viscéralement attachés à leur indépendance et leur souveraineté nationales et ne peuvent concevoir qu’un de leurs compatriotes puisse accepter d’être au service d’une puissance étrangère qui a toujours rêvé de reprendre possession de l’île. Il s’agit là de l’héritage politique « anti-impérialiste » laissé par les grands hommes de l’histoire de la nation tels que José Martí, Antonio Maceo, Máximo Gómez, Julio Antonio Mella, Antonio Guiteras, Eduardo Chibás et Fidel Castro.

 

            La diplomatie étasunienne évoque également une autre raison : la persistante popularité de Fidel Castro auprès des Cubains cinquante ans après son arrivée au pouvoir. « Ce serait une erreur de sous-estimer […] le soutien dont dispose le gouvernement particulièrement auprès des communautés populaires et des étudiants32 ». Farrar souligne « la significative admiration personnelle pour Fidel » au sein de la société cubaine33.

 

La SINA fustige également le manque de programme ainsi que la cupidité des opposants, uniquement intéressés par les revenus que peut apporter le commerce de la dissidence : « Leur plus grand effort consiste à obtenir assez de ressources pour que les principaux organisateurs et leurs partisans puissent vivre convenablement. Une organisation politique nous a ouvertement et franchement affirmé qu’elle avait besoin d’argent pour payer des salaires et a présenté un budget dans l’espoir que la SINA prenne en charge les dépenses. En plus de la recherche de fonds qui est leur principale préoccupation, leur seconde priorité semble être critiquer ou marginaliser les activités de leurs concurrents, pour préserver leur pouvoir et l’accès aux ressources34 »

 

Néanmoins, Farrar insiste de nouveau l’importance de l’opposition dans la réalisation des objectifs étasuniens et, pour cela, « il faut la soutenir », tout en cherchant une alternative, afin de revigorer le mouvement dissident à Cuba35.

 

La priorité Yoani Sánchez

 

            La diplomatie étasunienne voit en la bloggeuse Yoani Sánchez une alternative crédible à la dissidence traditionnelle et place ses espoirs en elle, ce qui explique sa renommée internationale alors qu’elle est une parfaite inconnue à Cuba. « Nous pensons que la jeune génération de dissidents non traditionnels, tels que Yoani Sánchez peut jouer un rôle à long terme dans une Cuba post-Castro ». Farrar conseille ainsi au Département d’Etat de concentrer ses efforts sur cette dissidente et lui apporter davantage de soutien36.

 

            En effet, le parcours atypique de Yoani Sánchez suscite quelques interrogations. Après avoir émigrée en Suisse en 2002, elle a choisi de rentrer à Cuba deux années plus tard, en 2004. En 2007, elle décide d’intégrer l’univers de l’opposition à Cuba en créant son blog Generación Y, et devient un farouche détracteur du gouvernement de La Havane37.

 

Ses critiques sont acerbes et peu nuancées. Elle présente un panorama apocalyptique de la réalité cubaine et accuse les autorités d’être responsables de tous les maux. Selon elle, Cuba est « une immense prison, avec des murs idéologiques38 », un « bateau qui prend l’eau de toutes parts et qui est sur le point de faire naufrage39 », où « des être des ombres, qui tels des vampires s’alimentent de notre joie humaine, nous inoculent la crainte à travers les coups, la menace, le chantage40 ». Le blog de Yoani Sánchez décrit ainsi la réalité cubaine de façon terrifiante et aucun trait positif ne transparaît. De la même manière, elle élude minutieusement le contexte géopolitique singulier dans lequel se trouve Cuba depuis 1959.

 

Sánchez tient un discours bien précis qui se rapproche souvent de la position étasunienne. Ainsi, elle minimise l’impact des sanctions économiques – « une excuse » pour le gouvernement cubain – en affirmant que « le gouvernement cubain est responsable à 80% de la crise économique actuelle et 20% est dû sanctions économiques41 ». La communauté internationale, loin de partager cet avis, a condamné (187 pays contre deux) l’état de siège économique en 2010 pour la pour la 19ème fois consécutive, le considérant comme étant le principal obstacle au développement de l’île. Elle justifie cette situation par les nationalisations survenues dans les années 1960 et en raison de la crise des missiles42. Selon elle, « le blocus a constitué l’argument parfait pour le gouvernement cubain pour maintenir l’intolérance, le contrôle et la répression interne. Si demain on levait les sanctions, je doute que l’on en voie les effets43 ».

 

Concernant l’affaire des cinq agents cubains condamnés en 1998 à des peines de prison à vie aux Etats-Unis pour avoir infiltré des groupuscules responsables d’attentats terroristes contre Cuba, la bloggeuse adopte également le point de vue étasunienne et affirme que « les cinq réalisaient des activités d’espionnage » et qu’ils « ont fourni des informations qui ont engendré la mort de plusieurs personnes », assertion que le parquet du tribunal de Miami a reconnu être dans l’incapacité de démontrer44.

 

Pourtant, la Cour d’Appel d’Atlanta a reconnu qu’il ne s’agissait pas d’un cas d’espionnage, ni d’une atteinte à la sécurité nationale. Pas moins de dix Prix Nobel ont présenté une pétition Amicus Curiae auprès de la Cour Suprême étasunienne exigeant un procès équitable et la libération des cinq Cubains. Mary Robinson, ancienne Présidente de l’Irlande et Haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies entre 1997 et 2002, le Sénat mexicain à l’unanimité, toutes tendances politiques confondues, la National Association of Criminal Defense Lawyers, les Cuban-American Scholars, l’Ibero-American Federation of Ombudsmen, le National Jury Project, le William C Velazques Institute and the Mexican American Political Association, le National Lawyers Guild et la National Conference of Black Lawyers, le Civil Right Clinic de l’Howard University School of Law, l’International Association of Democratic Lawyers, la Florida Association of Criminal Defense Lawyers-Miami Chapter, le Center for International Policy et le Council on Hemispheric Affairs ont à leur tour demandé la libération des cinq Cubains45.

 

Cette affaire judiciaire a été dénoncée à plusieurs reprises. Amnesty International considère les cinq cubains comme étant des prisonniers politiques. De son côté, le colonel Lawrence Wilkerson, ancien chef d’état-major du cabinet de l’ex secrétaire d’Etat Colin Powell, a condamné le procès contre ces personnes. « C’est un comble : on condamne à la prison à vie des hommes qui sont venus ici pour déterminer comment et quand leur pays allait être attaqué par des personnes qui violent la loi américaine ». Selon lui, « il s’agit d’une parodie de justice. Ces hommes ne disposaient pas d’armes, n’ont planifié aucun dommage physique contre les Etats-Unis et étaient motivés par l’idée de protéger leurs compatriotes d’une invasion et d’attaques perpétrées par les cubains-américains vivant en Floride ». Puis il a ajouté : « Nous devons nous demander également comment sommes-nous arrivés à constituer un sanctuaire pour des présumés terroristes Comment est-il possible que les Etats-Unis d’Amérique puissent occuper notre propre liste de pays sponsors du terrorisme46 ».

 

De la même manière, Yoani Sánchez minimise les acquis sociaux du système cubain et affirme « qu’ils existaient déjà47 » dans la Cuba des années antérieures à la Révolution. Selon elle, sous la dictature de Batista, « il y avait une liberté de la presse plurielle et ouverte, des émissions de radio de toutes les tendances politiques48 ». Par ailleurs, elle défend la loi d’ajustement cubain – unique au monde – votée par le Congrès étasunien en 1966, qui stipule que tout Cubain qui émigre légalement ou illégalement aux Etats-Unis après le 1er janvier 1959 obtient automatiquement le statut de résident permanent au bout d’un an, ainsi que diverses aides socio-économiques49. Plus insolite, elle pense que l’écrivain colombien Gabriel García Márquez ne méritait pas son prix Nobel de littérature, en raison de son amitié avec Fidel Castro : « Je pense que beaucoup écrivains latino-américains méritaient le prix Nobel de littérature plus que Gabriel García Márquez50 ». Consciente que l’objectif du gouvernement des Etats-Unis est de renverser le gouvernement cubain, elle admet sans complexe partager le même objectif : « Les Etats-Unis souhaitent un changement de gouvernement à Cuba, et c’est ce que je souhaite également51 ». Sánchez réaffirme également sa volonté d’imposer « un capitalisme sui generis52 » à Cuba.

 

            Ainsi, en à peine un an d’existence, alors qu’il existe des dizaines de blogs plus anciens et non moins intéressants que celui de Sánchez, la bloggeuse cubaine a obtenu le prix de Journalisme Ortega y Gasset, d’un montant de 15 000 euros le 4 avril 2008, décerné par le quotidien espagnol El País. D’habitude, ce prix est accordé à des écrivains et journalistes prestigieux ayant une longue carrière littéraire. C’est la première fois qu’une personne du profil de Sánchez l’obtient53. De même, la bloggeuse a été sélectionnée parmi les 100 personnes les plus influentes du monde par la revue Time (2008), en compagnie de George W. Bush, Hu Jintao et le Dalaï Lama54. Son blog a été inclus dans la liste des 25 meilleurs blogs du monde de la chaîne CNN et la revue Time (2008) et elle a également obtenu le prix espagnol Bitacoras.com ainsi que The Bob’s (2008)55. Le 30 novembre 2008, le quotidien espagnol El País l’a inclus dans sa liste des 100 personnalités hispano-américaines les plus influentes de l’année (liste dans laquelle n’apparaissaient ni Fidel Castro ni Raúl Castro)56. La revue Foreign Policy l’a incluse en décembre 2008 parmi les 10 intellectuels les plus importants de l’année57. La revue mexicaine Gato Pardo en a fait de même pour l’année 200858. La prestigieuse université étasunienne de Columbia lui a décerné le prix Maria Moors Cabot59. Et la liste des distinctions est longue60.

 

Par ailleurs, le site Generación Y de Yoani Sánchez reçoit 14 millions de visites par mois et est le seul au monde à être disponible en pas moins de 18 langues (anglais, français, espagnol, italien, allemand, portugais, russe, slovène, polonais, chinois, japonais, lituanien, tchèque, bulgare, néerlandais, finlandais, hongrois, coréen et grec). Aucun autre site au monde, y compris ceux des plus importantes institutions internationales comme par exemple les Nations unies, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’OCDE, l’Union européenne, ne dispose d’autant de versions linguistiques. Ni le site du Département d’Etat des Etats-Unis, ni même celui de la CIA ne disposent d’une telle variété61. Autre fait unique, le président étasunien Barack Obama a concédé une interview à Yoani Sánchez62.

 

            Jamais aucun dissident à Cuba – peut-être dans le monde – n’a obtenu autant de distinctions internationales en si peu de temps, avec une caractéristique particulière : elles ont rapporté à Yoani Sánchez assez d’argent pour vivre tranquillement à Cuba jusqu’à la fin de ses jours. En effet, la bloggeuse a été rétribuée à hauteur de 250 000 euros au total, c’est-à-dire une somme équivalant à plus de 20 années de salaire minimum dans un pays tel que la France, cinquième puissance mondiale. Le salaire minimum mensuel à Cuba étant de 420 pesos, c’est-à-dire 18 dollars ou 14 euros, Yoani Sánchez a obtenu l’équivalent de 1488 années de salaire minimum à Cuba pour son activité d’opposante63.

 

            Yoani Sánchez est en étroite relation avec la diplomatie étasunienne à Cuba comme l’indique un câble, classé « secret » en raison de son contenu sensible, émanant de la SINA. Elle est tenue en haute estime par l’administration Obama comme le montre la réunion secrète qui a eu lieu dans l’appartement de la jeune bloggeuse cubaine avec la sous-secrétaire d’Etat étasunienne Bisa Williams lors de sa visite à Cuba entre le 16 et le 22 septembre 2010. Lors de rencontre avec Williams, Sánchez a fait part de son souhait de pouvoir bénéficier des services de l’entreprise étasunienne de transfert d’argent Paypal – que les Cubains ne peuvent utiliser en raison des sanctions économiques – pour lutter plus efficacement en faveur d’un changement de régime à Cuba : « Savez-vous tout ce que l’on pourrait faire si nous pouvions utiliser Paypal ? ». Ce service permet de recevoir des transferts financiers du monde entier. L’opposante a obtenu gain de cause car le seul site cubain qui bénéficie des services de Paypal est Generación Y. Alors que la dissidente raconte régulièrement son quotidien sur son blog, on ne retrouve aucune trace de sa rencontre avec Williams, ce qui montre son caractère clandestin. Ce courrier diplomatique révèle ainsi les liens entre la médiatique bloggeuse cubaine et les représentants étasuniens à La Havane et l’importance accordée à l’opposante par Washington64.

 

Un autre mémorandum évoque également l’importance de l’interview accordée par le président Barack Obama à Sánchez, qui a contribué à la médiatisation internationale de l’opposante cubaine65.

 

Absence de perspectives pour l’opposition cubaine

 

Farrar est néanmoins réaliste : « Aucun dissident n’a de vision politique qui pourrait être appliquée dans un futur gouvernement. Même si les dissidents ne l’admettront pas, ils ne sont que très peu connus à Cuba en dehors du corps diplomatique et médiatique étranger […]. Il est peu probable qu’ils jouent un rôle significatif dans un gouvernement qui succèderait aux frères Castro66 ».

 

            La diplomatie étasunienne note que l’objectif est de « soutenir le bon travail du mouvement dissident » dans sa campagne contre le gouvernement de La Havane en axant la tâche sur le thème des « droits de l’homme » et des « prisonniers politiques », les deux raisons évoquées par Washington pour maintenir les sanctions économiques contre Cuba. Cette campagne est surtout destinée à l’opinion publique internationale car, selon Farrar, elle « n’intéresse pas les Cubains dont les principales préoccupations sont avoir un niveau de vie plus élevé et davantage d’opportunités de voyager plus librement67 ».

 

            Dans un autre câble, la SINA admet également qu’elle se trouve isolée sur la question des droits de l’homme à Cuba : « L’immense majorité des 100 missions diplomatiques étrangères à La Havane ne font pas face à un dilemme des droits de l’homme dans leurs relations avec les Cubains. Ces pays n’abordent pas cette question. Le reste, un groupe qui inclut une majorité de l’Europe, le Canada, l’Australie, le Japon et les Etats-Unis, affirme qu’il emploie des approches différentes pour évoquer la question des droits de l’homme à Cuba, mais la vérité et que la plupart de ces pays n’évoquent pas du tout la question à Cuba68 ».

 

            La SINA relève également que certains alliés des Etats-Unis tels que le Canada ne partagent pas le même avis sur la question des « prisonniers politiques », et évoque une discussion avec leurs homologues canadiens : « Nos collègues canadiens nous ont posé la question suivante : quelqu’un qui accepte de l’argent des Etats-Unis doit-il être considéré comme un prisonnier politique ? ». La diplomatie canadienne a rappelé ainsi que toutes les nations occidentales sanctionnaient également les individus qui étaient financés par une puissance étrangère dans le but de renverser l’ordre établi69.

 

            La diplomatie étasunienne ne se fait guère d’illusions sur l’efficacité des sanctions économiques étasuniennes contre l’île, qui ont plongé le pays dans une délicate crise économique. Selon elle, “le peuple cubain est habitué aux périodes difficiles et répondra aux restrictions gouvernementales futures avec une endurance similaire70 ». Elle écarte la possibilité d’une grave crise et note que « Cuba et les Cubains ne sont pas aussi vulnérables qu’ils l’étaient en 1989 avant la fin de l’aide soviétique ». Par ailleurs, « le standard de vie des Cubains, même s’il n’est pas aussi élevé qu’il y a vingt ans avant la fin de l’aide soviétique, est toujours bien meilleur que durant les jours les plus sombres de la période entre 1990 et 1993 lorsque le PIB a chuté de plus de 35% ». En outre, « l’économie cubaine actuelle est moins vulnérable […] grâce à des sources de revenus et de crédits plus diversifiées et à une population cubaine avec plus de ressources71 ».

 

Néanmoins, malgré les sanctions économiques imposées par Washington, la diplomatie étasunienne signale que les Cubains ne ressentent pas d’animosité particulière à l’égard des citoyens étasuniens, car ils ne tiennent pas le peuple du Nord pour responsable de la politique de Washington. La SINA souligne ainsi « les sentiments positifs à l’égard du peuple américain72 ».

 

Conclusion

 

            Près d’un demi-siècle après son élaboration, la politique étasunienne consistant à créer et soutenir une opposition interne à Cuba est toujours en vigueur. Cette stratégie, clandestine durant près de trente ans, est désormais revendiquée et publique, même si elle est considérée comme illégale aux yeux du droit international. Ainsi, le financement de l’opposition cubaine par les Etats-Unis atteint plusieurs millions de dollars par an. Face à l’érosion de la dissidence traditionnelle représentée par Oswaldo Payá, Elizardo Sánchez, Vladimiro Roca, Marta Beatriz Roque, Guillermo Fariñas et les Dames en Blanc, Washington mise désormais sur la nouvelle génération d’opposants dont la figure de proue est la bloggeuse cubaine Yoani Sánchez.

 

Les contacts diplomatiques de la bloggeuse dissidente lui permettent d’arriver jusqu’à la Maison-Blanche et elle rencontre régulièrement les hauts fonctionnaires étasuniens tels que Bisa Williams. Pour éviter les critiques, les Etats-Unis diversifient leur soutien à l’opposition cubaine. En plus de l’aide financière directement apportée, ils ont mis en place, grâce au puissant réseau politique et médiatique dont ils disposent, un système de financement « légal » qui consiste à récompenser l’opposition au gouvernement de La Havane en remettant des « prix » dotés de plusieurs dizaines de milliers de dollars, comme l’illustre l’avalanche de distinctions reçues par Sánchez, la nouvelle égérie de Washington, en l’espace de quelques mois.

 

Le but de Washington n’est plus de fédérer la population cubaine autour de ces personnes qui prônent un changement de système à Cuba, car il sait que leur discours n’est guère audible auprès des habitants de l’île, qui restent en grande majorité attachés au processus révolutionnaire, malgré les difficultés et les vicissitudes quotidiennes. L’opposition alliée aux Etats-Unis suscite dans le meilleur des cas l’indifférence de la part des Cubains et souvent le rejet. La guerre est plutôt d’ordre médiatique. En maintenant la présence d’une opposition interne, même sans envergure et coupée de toute base populaire, elle permet de justifier sa politique d’isolement et de sanctions à l’égard du gouvernement de La Havane au nom de la lutte pour les droits de l’homme et la démocratie.

 

Notes

 

1Lester D. Mallory, « Memorandum From the Deputy Assistant Secretary of State for Inter-American Affairs (Mallory) to the Assistant Secretary of State for Inter-American Affairs (Rubottom) », 6 avril 1960, Department of State, Central Files, 737.00/4-660, Secret, Drafted by Mallory, in Foreign Relations of the United States (FRUS), 1958-1960, Volume VI, Cuba : (Washington : United States Government Printing Office, 1991), p. 885. 

 

2 Marion W. Boggs, « Memorandum of Discussion at 432d meeting of the National Security Council, Washington », 14 janvier 1960, Eisenhower Library, Whitman File, NSC Records, Top Secret, in Foreign Relations of the United States 1958-1960 (Washington : United States Government Printing Office, 1991), pp. 742-743.

 

3Cuban Democracy Act, Titre XVII, Section 1705, 1992.

 

4Helms-Burton Act, Titre I, Section 109, 1996.

 

5 Colin L. Powell, Commission for Assistance to a Free Cuba, (Washington : United States Department of State, mai 2004). www.state.gov/documents/organization/32334.pdf (site consulté le 7 mai 2004), pp. 16, 22.

 

6Roger F. Noriega, « Assistant Secretary Noriega’s Statement Before the House of Representatives Committee on International Relations », Department of State, 3 mars 2005. (site consulté le 9 avril 2005).

 

7 Condolezza Rice & Carlos Gutierrez, Commission for Assistance to a Free Cuba, (Washington : United States Department of State, juillet 2006). www.cafc.gov/documents/organization/68166.pdf (site consulté le 12 juillet 2006), p. 20.

 

8Ibid., p. 22.

 

9Along the Malecon, « Exclusive : Q & A with USAID », 25 octobre 2010. http://alongthemalecon.blogspot.com/2010/10/exclusive-q-with-usaid.html (site consulté le 26 octobre 2010). 

 

10Ibid.

 

11Ibid. 

 

12The Associated Press/El Nuevo Herald, « Cuba : EEUU debe tomar ‘medidas’ contra diplomáticos », 19 mai 2008.

 

13El Nuevo Herald, « Disidente cubana teme que pueda ser encarcelada », 21 mai 2008.

 

14 Patrick Bèle, « Cuba accuse Washington de payer les dissidents », Le Figaro, 21 mai 2008.

 

15Agence France-Presse, « Prensa estatal cubana hace inusual entrevista callejera a disidentes », 22 mai 2008.  

 

16Tracey Eaton, « Factions Spar Over U.S. Aid for Cuba », The Houston Chronicle, 18 décembre 2010.

 

17Agence France-Presse, « Financement de la dissidence : Cuba ‘somme’ Washington de s’expliquer », 22 mai 2008.

 

18EFE, « Un diputado cubano propone nuevos castigos a opositores pagados por EE UU », 28 mai 2008.

 

19Jeff Franks, « Top U.S. Diplomat Ferried Cash to Dissident : Cuba », Reuters, 19 mai 2008.

 

20Ben Feller, « Bush Touts Cuban Life After Castro », Associated Press, 24 octobre 2007.

 

21Will Weissert, « Activistas cubanos dependen del financiamiento extranjero », The Associated Press, 15 août 2008.

 

22 Félix Rousseau, « Fariñas, épine dans le pied de Raúl Castro », Libération, 17 mars 2010.

 

23Amnesty International, « Cuba. Cinq années de trop, le nouveau gouvernement doit libérer les dissidents emprisonnés », 18 mars 2008. http://www.amnesty.org/fr/for-media/press-releases/cuba-five-years-too-many-new-government-must-release-jailed-dissidents-2 (site consulté le 23 avril 2008).

 

24Radio Habana Cuba, « Former Chief of US Interests Section in Havana Wayne Smith Says Sending Money to Mercenaries in Cuba is Illegal », 21 mai 2008.

 

25 Wayne S. Smith, « New Cuba Commission Report : Formula for Continued Failure », Center for International Policy, 10 juillet 2006.

 

26 Jonathan D. Farrar, « The U.S. and the Role of the Opposition in Cuba », United States Interests Section, 9 avril 2009, cable 09HAVANA221. http://213.251.145.96/cable/2009/04/09HAVANA221.html (site consulté le 18 décembre 2010).

 

27Ibid.

 

28Ibid. 

 

29Ibid. 

 

30Joaquin F. Monserrate, « GOC Signals ‘Readiness to Move Forward’ », United States Interests Section, 25 septembre 2009, cable 09HAVANA592, http://213.251.145.96/cable/2009/09/09HAVANA592.html (site consulté le 18 décembre 2010).

 

31 Jonathan D. Farrar, « Key Trading Parters See No Big Economic Reforms », United States Interests Section, 9 février 2010, cable 10HAVANA84, http://213.251.145.96/cable/2010/02/10HAVANA84.html (site consulté le 18 décembre 2010).

 

32 Michael E. Parmly, « Comsec Discusses Freedom and Democracy With Cubain Youth », United States Interests Section, 18 janvier 2008, 08HAVANA66, http://213.251.145.96/cable/2008/01/08HAVANA66.html (site consulté le 18 décembre 2010).

 

33 Jonathan D. Farrar, « The Speculation on Fidel’s Health », United States Interests Section, 9 janvier 2009, cable 09HAVANA35, http://213.251.145.96/cable/2009/01/09HAVANA35.html (site consulté le 18 décembre 2010).

 

34 Jonathan D. Farrar, « The U.S. and the Role of the Opposition in Cuba », United States Interests Section, 9 avril 2009, op. cit.

 

35Ibid.

 

36Ibid.

 

g="es">37Yoaní Sánchez, « Mi perfil », Generación Y.

 

38France 24, « Ce pays est une immense prison avec des murs idéologiques », 22 octobre 2009.

 

39Yoaní Sánchez, « Siete preguntas », Generación Y, 18 novembre 2009.

 

40Yoaní Sánchez, « Seres de la sombra », Generación Y, 12 de noviembre de 2009.

 

41 Salim Lamrani, « Conversations avec la bloggeuse cubaine Yoani Sánchez », 15 avril 2010, Voltaire,

http://www.voltairenet.org/article164956.html#article164956 (site consulté le 20 décembre 2010).

Yoaní Sánchez à propos des sanctions économiques (2)

 

42Ibid. Yoaní Sánchez à propos de la crise des missiles

 

43Ibid. Yoaní Sánchez à propos des sanctions économiques

 

44Ibid. Yoaní Sánchez à propos des Cinq

 

45Supreme Court of the United States, « Brief of Amici Curiae of José Ramos-Horta, Wole Soyinka, Adolfo Pérez Esquivel, Nadine Gordimer, Rigoberta Menchú, José Saramago, Zhores Alferov, Dario Fo, Gunter Grass, and Máeread Corrigan Maguire in support of the petition for writ of certiorari », N° 08-987, http://www.freethefive.org/legalFront/amicusnobel.pdf (site consulté le 12 mars 2009). Voir également http://www.freethefive.org/resourceslegal.htm (site consulté le 12 mars 2009)

 

46Granma, « Ex ayudante de Colin Powell denuncia arbitrariedades contra los Cinco », 24 septembre 2007. http://www.granma.cubaweb.cu/miami5/enjuiciamiento/justicia/0093.html (site consulté le 15 novembre 2008).

 

47 Salim Lamrani, « Conversations avec la bloggeuse cubaine Yoani Sánchez », op.cit.

 Yoaní Sánchez à propos des acquis sociaux

 

48Ibid. Yoaní Sánchez à propos de la dictature de Fulgencio Batista.

 

49Ibid.Yoaní Sánchez à propos de la loi d’Ajustement Cubain.

 

50Ibid.Yoaní Sánchez à propos de Gabriel Garcia Márquez.

 

 

 (..)

 


Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est enseignant chargé de cours à l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, et l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009).

Contact : lamranisalim@yahoo.fr

 

Suite ici :

 

 
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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 08:04
Le Père Noël Sarkozy est passé...
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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 07:53
Carte de la Côte d’Ivoire - Wikipedia

 

De tous les anciens pays négriers, la France est le seul qui, six siècles plus tard, après la prétendue Abolition de la Traite négrière, s’accroche toujours et continue, par diverses violences, à vampiriser avec arrogance l’Afrique Noire qu’elle tient pour sa propriété, hommes et biens compris. Aussi, chaque fois que celle-ci tente de sortir la tête de l’eau, la nation de Gobineau et Colbert est-elle toujours présente, pour l’y replonger.ar diverses violences, à vampiriser avec arrogance l’Afrique Noire qu’elle tient pour sa propriété, hommes et biens compris

 

 

Membre du Cercle SAMORY
BWEMBA-BONG
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« Pour les intérêts de notre pays, il ne faut pas avoir peur de mettre la main dans celle du diable » Jacques Foccart.


Dans son préambule, la Constitution française de 1958 fait mention des Droits de l’Homme définis par la Déclaration de 1789, complétée par le Préambule de la Constitution de 1946, et du principe de la Libre Détermination des Peuples.

C’est sur l’application de cette profession de foi que se fonde l’Article 1er du texte, qui dispose : « La République et les peuples des territoires d’outre-mer qui, par un acte de libre détermination, adoptent la présente Constitution instituent une communauté. La communauté est basée sur l’égalité et la solidarité des peuples qui la composent ».

Ainsi donc, la Communauté franco-africaine, nouvelle structure mise sur pied par la France pour ne pas lâcher son empire et ses colonies d’Afrique Noire, donnait à penser qu’elle reposait sur deux principes fondamentaux : la participation et l’autonomie.

L’Article 76 de cette Constitution dispose : « Les territoires d’outre-mer peuvent garder leur statut au sein de la République s’ils en manifestent la volonté par délibération de leur Assemblée territoriale prise dans le délai prévu au premier alinéa de l’article 91 (dans un délai de quatre mois à compter de la promulgation de la Constitution), ils deviennent soit départements d’outre-mer de la République, soit groupés ou non entre eux, Etats membres de la communauté ».

Quatre solutions se présentaient donc :
1°)- Rejeter la Constitution (ce que fit la Guinée, sous l’impulsion de Sékou Touré). Ce vote négatif impliquant que, par ce rejet, la colonie sortait de l’Union Française, qu’elle n’entrait pas dans la Communauté, qu’elle devenait indépendante ;

2°)- Opter pour le régime de département d’Outre-mer ;

3°)- Les territoires d’Outre-mer pouvaient garder leur statut au sein de la République ;

4°)- Les territoires d’Outre-mer pouvaient devenir des Etats membres de la Communauté.
Quant à l’autonomie, c’est le Titre XII de la Constitution, intitulé De la Communauté, qui en précisait la situation juridique, par des textes qui la définissaient à travers ce qu’ils dénommaient « l’Autonomie des Etats de la Communauté ».

S’inspirant de la doctrine de la IVe République, la Ve République reprenait ce système d’autonomie qui n’avait qu’un semblant de souveraineté interne.

A cet égard, l’Article 77 stipulait à propos de ces Etats fictifs : « ...s’administrent eux-mêmes et gèrent démocratiquement et librement leurs propres affaires ».

Mais l’Article 78 définissait la compétence de la Communauté : la politique étrangère, la défense, la monnaie, ainsi que la politique économique et financière revenaient à la France seule. En définitive, la Communauté se substituait tout simplement à l’Union Française.
Structurellement, la Communauté se composait de quatre organes :

— le Président de la République (Français) ,
— le Conseil Exécutif,
— le Sénat de la Communauté,
— la Cour arbitrale.

Au plan de la participation, il était institué des organes propres de la Communauté, désignés indirectement par les populations des Etats membres et exerçant des compétences communes ; il s’agissait, en l’occurrence, du Président de la République française, du Conseil exécutif qui était composé notamment des chefs de gouvernement des membres de la Communauté et des ministres chargés par la Communauté des affaires communes, du Sénat de la Communauté, composé des parlementaires français et d’élus africains membres des Assemblées Territoriales ; enfin, d’une Cour Arbitrale.

Ces organes étaient investis des compétences attribuées à la Communauté : la politique étrangère, la défense, la politique des matières premières stratégiques, la politique économique et monétaire, l’enseignement supérieur, le contrôle de la justice, etc.

La Communauté autorisait formellement chaque Etat, y compris ceux d’Afrique Noire, à disposer d’organes propres : un gouvernement dirigé par un Premier ministre, une Assemblée territoriale et des tribunaux. Toujours aussi formellement, ces organes étaient investis des compétences de maintien de l’ordre, de vote du budget, de levée des impôts, de règlement des litiges, etc.

Dans la réalité, le droit de séparation proclamé par la France, était, comme la plupart de ses principes, une déclaration qui n’avait pas à avoir d’effet dans la pratique. La Guinée, qui sous la direction de Sékou Touré opta pour la séparation, en fit la triste expérience. C’est ce que révèle un responsable des services secrets français, alors chargés de mener la guerre totale et sans répit à la Guinée nouvellement indépendante : « Dans les semaines suivant le « non », Sékou Touré pouvait encore être récupéré. Albert nous bombarde de rapports pour nous signaler que le leader guinéen guette le moindre signe de dégel. Mais De Gaulle a décidé de se montrer intraitable et confie à ses intimes :
Sékou Touré, je le veux à plat ventre....
A ce jeu-là, Sékou Touré s’endette chaque jour un peu plus, car cette aide étrangère est payante, les missions économiques de l’Est ne lui font pas de cadeau. Où trouver l’argent ? Il n’a même plus de quoi payer ses fonctionnaires. De Gaulle lui a coupé les vivres [...]
Cet argent, disent les responsables français, restera bloqué à la Caisse des Dépôts et Consignations jusqu’au moment où nous serons autorisés à verser les pensions directement aux ayants droit [...]
Mais voici un miracle : Sékou Touré se souvient brusquement qu’il possède, dans les caisses de la Banque Centrale de Guinée, la très coquette somme de quatre milliards de francs C.F.A., abandonnés par les Français. Pourquoi n’y a-t-il pas pensé plus tôt pour éponger ses dettes ? Il commence donc à prélever sur le magot [...]
Alarmé, notre agent à Conakry nous prévient que Sékou Touré est en train de puiser dans des ressources insoupçonnées, au détriment de notre propre balance C.F.A., car il s’agit de monnaie émise par la Banque de France. Il nous propose d’y mettre le holà. Comment ? [...]
Vous m’envoyez deux ou trois grenades au phosphore. Moi, j’ai déjà repéré les cheminées d’aération de la Banque Centrale qui descendent jusque dans la salle des coffres. J’irai dire bonjour à mon copain le ministre et, ni vu ni connu, je balance les grenades. C’est un coup à gagner quatre milliards [...]
Quant au reste, soit près de trois milliards de francs C.F.A. en billets neufs, ils ne sont pas encore en circulation. Le directeur de la Banque de France devait, pour les rendre valables, signer le traditionnel décret d’émission. Mais on a attendu le résultat du référendum. A la suite du « non » de la Guinée, De Gaulle a donné des ordres formels pour que le décret ne soit pas pris : cette masse de billets demeure sans valeur [...]
Sékou entre dans une rage folle. Il se sent abominablement piégé. L’indépendance est une belle chose, mais comment se débrouiller quand on n’a plus un sou vaillant, plus un compte bancaire, quand l’argent que l’on croyait détenir est frappé d’un mal mystérieux et se désintègre entre vos doigts ? [...]
Pourtant, c’est le même franc CFA que celui qui circule au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali, etc. A un détail près toutefois, qui change tout. Dans sa grande méfiance, la Banque de France a pris depuis longtemps ses précautions : la monnaie imprimée en métropole et émise pour chaque territoire africain porte une lettre spécifique permettant de l’identifier. Ainsi, tout ce qui vient maintenant de Guinée est automatiquement détecté et rejeté [...]
Nous avons appris que la Guinée voulait de toute façon quitter la zone franc, créer sa propre monnaie [...]
Nous allons nous procurer des billets de la nouvelle monnaie guinéenne. Dans l’imprimerie ultra-secrète de la Piscine, dirigée par un officier Pied-Noir, nous sommes en mesure de reproduire ces bank-notes le plus parfaitement du monde et nous en inonderons le marché guinéen [...]
C’est de bonne guerre. Sékou Touré s’est moqué de nous, et a voulu tricher lui-même avec nos propres francs CFA [...]
Sékou Touré se retrouve avec une monnaie inexploitable, ruiné, aux abois. Il est à plat ventre comme le souhaitait le Général. Mais pas devant la France. Il se tourne définitivement vers les régimes socialistes ... ».


Mais, malgré la volonté de la France de doter la Communauté d’une armature colonialiste plus renforcée, celle-ci n’aura qu’une courte existence de deux ans, Paris ayant changé de stratégie : face à la revendication de l’indépendance posée par le Cameroun, et soucieuse d’éviter l’embourbement de type algérien en Afrique Noire, le France choisit la ruse articulée autour d’une donne nouvelle : octroyer de façon déclarative l’indépendance aux colonies, tout en gardant la haute main sur tout l’empire : le néocolonialisme.

Ainsi donc, la réalité de la politique de la France en Afrique Noire était appliquée en Guinée, par le Général de Gaulle qui, de ce fait, était d’autant plus à l’aise pour répondre à ceux qui lui faisaient grief d’avoir bradé ce qui restait à la France de son empire colonial : « Des territoires qui ne cessaient pas, depuis dix ans, d’aspirer à l’indépendance, la réclament aujourd’hui avec insistance. Faut-il laisser ce mouvement se développer contre nous, ou, au contraire, tenter de le comprendre, de l’assimiler, de le canaliser ? ».
L’expérience de l’Indochine et celle de l’Afrique du nord ont servi à devancer les événements en Afrique Noire. Elles ont permis d’octroyer l’indépendance qui allait être arrachée :
« J’ai desserré les liens avant qu’ils ne se rompent ».

Effectivement, le général de Gaulle avait desserré les liens avant qu’ils ne se rompent. Il avait réussi par la terreur sur la Guinée, et l’assassinat des vrais combattants africains de l’Indépendance, à placer à la tête de la quasi-totalité des « Etats » d’Afrique Noire à l’heure des fausses indépendances, des personnages dont la particularité était d’être marqués du sceau de la souplesse d’échine, et de s’être, de ce fait, farouchement opposés à l’indépendance de l’Afrique Subsaharienne, mais qui, pour les besoins du néocolonialisme, étaient travestis en « grands timoniers », « héros nationaux », « pères de la Nation ».

Dans un article d’une brûlante actualité aujourd’hui encore, sur les relations invariablement colonialistes que la France a toujours entretenues avec l’Afrique Noire, Cheikh Anta Diop notait déjà en 1953, avec une clairvoyance et une lucidité prémonitoires : « De toutes les puissances européennes qui dominent l’Afrique, la France est l’une des plus colonialistes – sinon la plus colonialiste. Les méthodes qu’elle applique (politique d’assimilation, etc.) sont telles que malgré l’exploitation la plus féroce, on n’a pas vu surgir, jusqu’ici, dans ses colonies d’Afrique Noire (les territoires sous mandat mis à part) une franche aspiration à l’indépendance nationale. Le colonialisme français a même réussi un tour de force exceptionnel en créant des consciences politiques, de tout âge, vieilles, d’âge mur, jeunes, attelées à la défense de l’Union française.
Car, l’Union française, quelque soit l’angle sous lequel on l’envisage, apparaît comme défavorable aux intérêts des Africains, en ce sens qu’elle impliquera, toujours, une exploitation unilatérale de l’Afrique par la métropole et un étouffement des aspirations légitimes d’indépendance nationale des peuples colonisés, sans la réalisation desquelles il n’y a pas de démocratie possible ».


En effet, par la ruse, la fraude et une violence endémique, les institutions administratives et politiques, créées par la France dans le cadre de sa mainmise sur l’Afrique Noire, fonctionnèrent et continuent de fonctionner à la pleine satisfaction de leur initiatrice.

D’un atavisme négrier sans égal, la France qui sait avoir définitivement perdu les colonies cochinchinoises et arabes (Tunisie, Maroc et Algérie) de son ancien empire, a choisi le raccourci de miser sur la « servilité » des « Nègres » qui, pense-t-elle, restent encore à portée de son hégémonie. Aussi, fonde-t-elle sa politique extérieure sur une stratégie dont l’objectif central est d’empêcher les anciennes colonies d’Afrique Noire, de vivre de façon libre et indépendante. Pour ce faire, elle repose sa politique africaine sur une logistique dans laquelle elle s’inscrit comme le pays emblématique représentatif du triomphe de l’Occident sur le monde noir. Son système fonctionne ainsi sur la base :

1°)- Du maintien de l’Afrique Subsaharienne (que Jacques Chirac s’est donné pour mission d’élargir de plus en plus aux anciennes colonies africaines dites anglophones, lusophones et hispanophones) dans une colonisation de type nouveau, par laquelle la France les utilise dans la plupart des problèmes internationaux pour ses besoins de puissance politique, économique, militaire et culturelle. En somme, le colonialisme français ancien a muté en néocolonialisme néonégrier triomphant : la coopération franco-africaine dont l’unique dominante et seule bénéficiaire est la France ;

2°)- D’une prétendue « coopération » qui sert de justificatif au pillage économique de l’Afrique Noire, aux interventions militaires françaises, et à l’aliénation culturelle des populations africaines, au nom d’une prétendue communauté de langue : le Français ;
3°)- De l’ancrage de l’Afrique Subsaharienne dans une intégration esclavagiste de plus en plus subtile, mais toujours plus renforcée et rigide ;

4°)- De la poursuite par la France de ses objectifs de domination, tout en les renforçant dans le cadre d’une projection stratégique ;

Cette nouvelle forme de maintien de l’Afrique Noire dite francophone en esclavage par la France se révèle être un système dans lequel le suzerain français et ses esclaves mages forment un Tout. Il se veut immuable, et n’accepte de remise en cause ni de sa structure, ni de son fonctionnement. Aussi, suffit-il seulement qu’un territoire africain se donne lui-même librement ses représentants, pour qu’un tel acte d’indépendance soit ressenti comme une agression et appelle la riposte immédiate : le coup d’Etat téléguidé de Paris et l’élimination du régime « intrus ».

C’est ce qui permet de comprendre les diverses opérations franco-africaines de harcèlements initiées par l’appareil politique français, à travers ses services secrets dont la mission est de renverser tout régime africain jugé indésirable par la France. Comme cela fut entrepris, avec plus ou moins de bonheur via le Sénégal et la Côte d’Ivoire d’Houphouët-Boigny, contre le régime de Sékou Touré en Guinée, jugé coupable d’avoir dit non en 1958 à la Communauté franco-africaine.

Le président Sylvanius Olympio ne pouvait pas plaire à la France : il était élu par le peuple togolais et il entendait s’atteler à la reconstruction du Togo, pour en faire un Etat au sens international du concept. Or, cela la France ne pouvait le tolérer. En riposte, elle actionna aussitôt le tirailleur Gnassingbe Eyadéma, fraîchement débarqué de la guerre d’Algérie. Sur ordre de Paris, l’exécutant de la France abattit le président Sylvanius Olympio le 13 janvier 1963, et devint ainsi le précurseur de la tradition politique désormais bien établie de l’accession au pouvoir en Afrique Noire grâce au coup de force militaire pro-occidental, français généralement : « Parce que joue en permanence, chez l’ancien sous-officier de l’armée française, une profonde francophilie, un patriotisme français, pourrait-on dire » exulta Jacques Foccart au sujet de la mise à mort du président Olympio.

Tout fier d’avoir servi son maître, le zombie Eyadéma raconte le film de cet assassinat : « A l’aube nous sommes allés vers le parking de l’ambassadeur américain. L’homme, tout sali, était blotti sous le volant d’une Plymouth de l’ambassade, garée là. On lui a dit : Nous t’avons repéré, sors de là» « Olympio a répliqué : D’accord, j’arrive. Où m’emmenez-vous ? Au camp militaire, avons-nous répondu. Il est descendu de la voiture et a marché vers le portail de l’ambassade. Là, il s’est arrêté (réalisant sans doute que, s’il continuait, il perdrait toute protection diplomatique), et nous a dit qu’il ne voulait pas aller plus loin. Je décidai : c’est un homme important, et il pourrait y avoir des manifestations de foule s’il restait ici. Aussi, je l’ai descendu ».

La même guerre de l’ombre fut menée sans relâche, via le Cameroun, au régime du marxiste-léniniste de Marien N’Gouabi, au Congo. De même qu’il en fut de celui du Bénin de Mathieu Kerekou en 1977, alors également d’obédience marxiste-léniniste, qui essuya de la part du mercenaire français, Bob Denard, via le Gabon, une tentative de renversement. C’est le même traitement qui a été réservé avec succès, en 1997, via la société Elf-Aquitaine, au régime de Pascal Lissouba, démocratiquement élu par le peuple congolais, doublement coupable pour la France d’avoir été élu par son peuple, et d’avoir réclamé un droit de regard sur les ressources pétrolières congolaises, considérées par la France comme une propriété française.

 

Lire la suite: http://www.cameroonvoice.com/docs/OperationFrancafricainedehold-upelectoralenCotedIvoire.pdf

 

http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-2728.html

 

 

Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire
Wikipedia
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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 08:48

 

 

« Le vrai Sarkozy » en accès libre !

http://www.marianne2.fr/Le-vrai-Sarkozy-en-acces-libre-_a1180.html

 

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 08:01

Encore une bourde de BHL, victime d’un nouvel accès de botulisme

http://www.bakchich.info/Rancunier-BHL-change-de-strategie,10331.html


Henri Maler
Vendredi 24 Décembre 2010


Encore une bourde de BHL, victime d’un nouvel accès de botulisme
Le 23 décembre 2010, dans son « bloc-notes » du Point intitulé « L’honneur des musulmans », Bernard-Henri Lévy s’inquiète et s’indigne des déclarations de Marine Le Pen sur l’« occupation » de la France par les musulmans en prière, et de la tenue des Assises internationales sur l’islamisation de l’Europe, le 18 décembre 2010. Soit. Mais…
Mais BHL ne serait pas BHL-Moi-Je s’il ne s’octroyait pas – comme à son habitude – une prime de lucidité exceptionnelle. Ainsi, des « deux événements apparemment mineurs mais en réalité considérables et que nous n’avons pas d’autre choix que d’essayer de penser ensemble », BHL mentionne d’abord celui-ci : « Le premier fut le fait de Marine Le Pen dont j’annonçais, depuis quelques semaines, qu’elle était plus redoutable encore que son père : je ne croyais pas si bien dire, comme vient de le prouver sa sortie sur les musulmans dont les prières, dans les lieux publics, seraient assimilables à une “Occupation”. »
BHL ne serait pas un éternel moulin à approximations s’il ne tordait pas les faits à sa convenance. Ainsi : « Le second [événement] fut ces Assises internationales sur l’islamisation de l’Europe organisées, quelques jours plus tard, à Paris, par le groupuscule néonazi qui s’était rendu célèbre, le 14 juillet 2002, en tentant d’assassiner Jacques Chirac et qui s’est allié, pour l’occasion, à un quarteron d’anciens trotskistes rassemblés sous la bannière du site Internet Riposte laïque. » Combattre politiquement le Bloc identitaire, auquel il est fait allusion ici, n’imposait pas de lui attribuer une tentative d’assassinat… tant qu’il n’en a pas commis [1]. Quant à Riposte laïque, il ne se limite pas à des transfuges de la gauche et de l’extrême gauche, et encore moins à un « quarteron d’anciens trotskistes » dont l’identité nous est dissimulée. Mais peut-être, comme on va le voir, BHL pense-t-il ici à un dénommé Cassen [2].
Ces approximations polémiques ne mériteraient aucune mise au point, si elles ne servaient pas à accréditer cette « thèse » : il s’agit là d’un « nouveau rapprochement rouge-brun qui voit les crânes rasés du Bloc identitaire fricoter, sur le dos des musulmans de France, avec tel ancien du Monde diplo, Bernard Cassen ». Or Bernard Cassen n’est en rien concerné. Une crapulerie involontaire n’en est pas moins une crapulerie [3].
Pour avoir réduit la philosophie de Kant en poussière en s’appuyant sur l’ouvrage d’un écrivain imaginaire – Jean Baptiste Botul –, BHL était devenu pour quelques temps la risée de quelques esprits chagrins. Pour avoir confondu, dans son hostilité aveugle au Monde diplomatique (et pour les besoins de son propre rapprochement entre rouges et bruns), Bernard Cassen, directeur général de ce mensuel jusqu’en janvier 2008, et Pierre Cassen, animateur de Riposte laïque, Bernard-Henri Lévy devrait, à n’en pas douter, être salué par tous les représentants de la médiacratie. Au Café de Flore, si cela n’a pas déjà été fait.
Henri Maler – Nos remerciements au correspondant qui nous a signalé cette nouvelle tache sur la chemise blanche du philosophe pour médias.
P.-S. : Quelques heures plus tard...
- La chronique de BHL est désormais suivi de cette mise au point : « ERRATUM : Une erreur s’est glissée dans ce bloc-notes. Lorsque j’évoque les protagonistes du nouvel axe entre Riposte laïque et Bloc identitaire c’est de Pierre Cassen qu’il s’agit et non de Bernard Cassen. Cet erratum sera publié dans le prochain numéro du Point. Et la phrase a été, ici, d’ores et déjà corrigée. BHL. » BHL n’a pas commis une erreur : « une erreur s’est glissée... » tout seule, sans le concours de son auteur qui ne pourfend jamais gratuitement et sans « erreur » Le Monde diplomatique ! Quant à présenter des excuses...
- La revue de presse d’Europe 1 détaille ainsi la bourde de BHL (Michel Grossiord, 24 décembre 2010) :
– Enfin, Michel, une nouvelle méprise pour Bernard-Henri Lévy.
– Oui, erreur de nom, dans sa dernière chronique du Point, où il dénonce les Assises de l’islamisation qui se sont tenues le week-end dernier à Paris, « un rapprochement rouge-brun d’anciens trotskistes et des néo-nazis ». Mais Bernard-Henri Lévy se trompe sur un nom dans sa chronique, citant Bernard Cassen [il prononce Cassin], ancien du Monde diplomatique et d’Attac, au lieu d’un certain Pierre Cassen. Le premier, associé dans la chronique de BHL à un « crachat sur le visage de la République », porte plainte pour diffamation contre le philosophe, qui avait déjà inventé, on s’en souvient, un certain Botul, et puis accusé Frédéric Taddéi d’avoir négocié le prolongement de son contrat sur France 3 jusqu’en 2014. Autre polémique : là aussi, il y avait eu erreur de prénom. Ça n’était pas Frédéric Taddéi mais Rodrigo, joueur à l’AS Roma qui, effectivement, avait vu son contrat prolongé. Tout le monde a besoin de vacances.
Soit. Mais il ne s’agit pas d’une simple erreur de prénom.
- BHL siège désormais au conseil de surveillance du Monde. C’est pourquoi Bernard Cassen a transmis au vice-président dudit conseil de surveillance la lettre qu’il a adressée à Éric Fottorino au sujet des élucubrations de BHL qui « ne contribuent pas au prestige du conseil de surveillance et, partant, à celui du groupe. »
Notes
[1] Ce n’est pas le Bloc identitaire en tant que tel qui a tenté d’assassiner Jacques Chirac, mais Maxime Brunerie, proche d’Unité radicale (UR) – ancêtre dissous du Bloc identitaire – et du Mouvement national républicain (MNR).
[2] Certes, le Cassen de Riposte laïque (Pierre) a été, entre autres (PCF, CGT...), membre de la LCR. Chacun avouera néanmoins que l’on est très loin du « quarteron d’anciens trotskistes »...
[3] Et ce d’autant plus que ce n’est pas la première fois que BHL calomnie le Diplo.


Vendredi 24 Décembre 2010

 

http://www.acrimed.org/article3507.html http://www.acrimed.org/article3507.html

 

 

http://www.alterinfo.net/Encore-une-bourde-de-BHL-victime-d-un-nouvel-acces-de-botulisme_a53036.html

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 22:59

http://www.ameinfo.com/static/images/countryguides/gallery/iran-1.jpg/

L'Iran, pays millénaire,

www.ameinfo.com/iran

 

http://r-sistons.over-blog.com/article-lettre-aux-israeliens-l-horreur-nucleaire-qui-vous-attend-en-cas-d-attaque-de-l-iran-57349074.html

 

 

 

http://www.3jokes.com/images/2008/Data50/IRAN/3Jokes_Iran%20(15).jpg

 

 

 

 

mille-et-une-nuits.jpg

 

 

 

Gilles Lanneau : "L'affaire Sakineh est sortie tout droit du chapeau occidental"


iran_le_mensonge

« J'ai écrit ce livre dans l'urgence. Quelques minutes avant l'irréparable. En ce temps où notre monde bascule à toute allure dans un gouffre de non-sens, d'absurdité, où le mal se prend pour le bien et fait porter à celui-ci ses propres tares, j'ose élever une petite voix à contresens. Au tribunal de ce monde aux valeurs inversées, je plaide la cause de l'Axe du Mal, et accuse l'Axe du Bien. »

C'est en ces termes que Gilles Lanneau décrit son ambition et sa volonté de faire triompher la Vérité après la sortie de son ouvrage Iran, le mensonge (Diffusion International Edition).

Ce paysagiste de profession, qui a voyagé en Iran, en Inde et au Pakistan dans le cadre de recherches sur la naissance des grands mythes fondateurs de la culture indo-européenne et sur la survivance dans des régions reculées de traditions s'y rapportant, essaie de briser la propagande mensongère et criminelle qui s'abat sur l'Iran.

Entretien réalisé par Maurice Gendre

 

Qui fut le vainqueur de l'élection présidentielle en Iran ?

Sans équivoque le président sortant, Mahmoud Ahmadinejad. J'ai détaillé dans mon ouvrage Iran, le mensonge le déroulement démocratique des élections. Élections supervisées par des "scrutateurs" représentant les quatre candidats; et ensuite la manière dont furent traitées les plaintes déposées par les perdants, des plaintes avant tout destinées à une utilisation par les média étrangers. 

Qui est réellement Mir Hossein Moussavi ? Qui le soutient ?

Le candidat réformateur Mir Hossein Moussavi, ancien premier ministre de la République Islamique d'Iran, a vraisemblablement servi de pion dans la stratégie américano-britannique visant à déstabiliser l'Iran.

J'en profite pour souligner que lesdits réformateurs sont avant tout des partisans du libéralisme économique soutenu par les classes aisées du pays alors que les supposés populistes ou ultra-conservateurs du parti présidentiel prônent et s'efforcent d'appliquer une répartition équitable des revenus du pays.

 

 

  Usa-monde-payes.jpg

 

Que faut-il penser de Rafsandjani ?

Rafsandjani, ancien président de la République et candidat malheureux contre Ahmadinejad à l'avant dernière présidentielle, mais aussi l'un des hommes les plus riches du pays, vieux renard de la politique, pesant de tout son poids en tant que président du Conseil du Discernement sur les affaires du pays, est le moteur réel du mouvement réformateur dont Moussavi n'est que la vitrine « présentable ».


Qui étaient les véritables organisateurs et les soutiens des manifestants ?

Les Etats-Unis bien sûr. Madame Clinton l'a même affirmé publiquement.

L'Angleterre, de façon plus insidieuse mais non moins efficace (je vous renvoie à mon chapitre L'affaire Neda Agha-Soltan). La sale besogne revient aux Moudjahidins du Peuple et autres reliquats malsains de l'après Révolution.


Quels sont les succès économiques et sociaux de Mahmoud Ahmadinejad ?

D'abord, à mon sens, la loi-phare instaurée sous son premier mandat, mal perçue par l'élite cultivée du pays et complètement occultée par les média occidentaux, déclarant chaque citoyen actionnaire de la principale ressource iranienne, le pétrole. D'où la distribution de dividendes chaque année en fonction des bénéfices réalisés.

Viennent ensuite, dans la continuité de ses prédécesseurs : l'autosuffisance nationale en produits alimentaires de base, ce qui n'est pas une mince affaire compte tenu du climat à dominante semi-désertique; un système de sécurité sociale performant, un salaire minimum garanti, et la retraite après 30 ans d'activité professionnelle (25 ans pour les femmes) garantissant 95% du revenu salarial, plus une prime de départ.


Où en est le programme nucléaire iranien?

Le programme nucléaire iranien, civil précisons-le, découle du constat de l'augmentation croissante des besoins énergétiques du pays, due à l'augmentation de la population et à celle du niveau de vie, ainsi que la perspective d'un épuisement des ressources en hydrocarbures estimé à dans dix ans si le rythme de la consommation actuelle se poursuit.

Le nucléaire allié à l'hydroélectrique, à l'éolien et au solaire, fait donc partie des alternatives au « tout hydrocarbure ».

Quant à l'hypothèse du nucléaire militaire, les Iraniens sont parfaitement conscients que l'envoi d'une seule bombe A sur un pays tiers signerait l'anéantissement de leur propre pays.

 

Iran, une civilisation millénaire

L'Iran continue de fasciner comme autrefois la Perse antique. Au sud du continent eurasiatique, l'Iran est au carrefour du monde arabe à l'ouest, du monde turc à l'ouest et au nord, du monde russe au nord, du monde indien à l'est. Iran, cela veut dire "pays des Aryens", c'est à dire le rameau oriental des indo-européens, ces tribus venues d'Asie vers l'Iran et l'Inde vers le deuxième millénaire avant notre ère. Situé entre Mer Caspienne et Golfe Persique, l'Iran a plus de 7500 km de frontières terrestres ou maritimes avec 15 Etats.

http://oloumi.jurispolis.com/zia/iran/index.htm

 

 

Que dévoile l'affaire Sakineh ?

Cette affaire Sakineh est sortie tout droit du chapeau occidental au moment même où l'Iran procédait à la mise en service de la centrale nucléaire de Bousher. Une manière d'occulter l'échec des nombreuses tentatives pour faire « capoter » cette réalisation. De retour d'un voyage en Iran, je peux affirmer que l'application de la peine de mort par lapidation en Iran n'est qu'un mensonge supplémentaire à ajouter au dossier volumineux de la désinformation.

La peine capitale (par pendaison), que je désapprouve personnellement, n'est appliquée qu'aux meurtriers sans circonstances atténuantes ainsi qu'aux « gros bonnets » du trafic de la drogue.

Les querelles entre Ahmadinejad, Larijani et le guide suprême Khameney sont-elles aussi fortes qu'on le prétend en Occident ?

Le fait que le pouvoir du pays soit partagé à des degrés divers entre différentes composantes induit forcément quelques tiraillements. Rappelons que la Constitution iranienne a souhaité ces différentes composantes dans le but d'éviter toute tentation autoritariste. Ceci étant dit, la vision politique des trois hommes reste la même sur l'essentiel.


Quelle est l'influence de l'Iran dans les Territoires occupés et au sud-Liban ?

L'Iran aide les Palestiniens et le Hezbollah libanais, c'est indéniable. Une aide financière et matérielle laissant libre les parties de l'utiliser à leur convenance, semble-t-il.

De même que l'Occident vis-à-vis d'Israël ou des régimes africains qui leur conviennent. Mais pourquoi ne parle-t-on pas de même de l'aide similaire que procura l'Iran au commandant Massoud en Afghanistan, ou à l'Arménie chrétienne lors du conflit du Haut-Karabakh.


Quelles sont les factions qui poussent à la guerre ?

Des factions iraniennes ? Aucune à ma connaissance. Seul l'Occident saurait retirer des bénéfices à un conflit qui ne peut - au minimum - que rabaisser une puissance émergente et relancer par la même sa propre machine économique.

 

Que faut-il craindre pour l'Iran dans les semaines ou les mois qui viennent?

Le pire... ou rien du tout. Les Iraniens dans leur ensemble sont convaincus que ces bruits de bottes ne sont qu'un bluff d'intimidation, et rien de plus, j'ai pu le mesurer lors de mon dernier voyage.

Ont-ils raison? Saddam Hussein a cru la même chose... et s'en est mordu les doigts. Je pense que la plus grande vigilance est de rigueur, ce "pire" pouvant très bien arriver au moment où l'on s'y attend le moins.

 

 L'Iran et son voisinage.
http://www.chroniques-persanes.com/2010/09/la-geopolitique-du-plateau-iranien-1ere.html

 

 

L'Iran aura-t-il les moyens en cas d'attaque de riposter et d'infliger de lourdes pertes à ses agresseurs ?

Je n'en sais rien... tout en espérant que l'Iran -si cette malheureuse hypothèse se réalise - nous surprenne agréablement.

 

Quel est le sort des minorités religieuses en Iran?

J'ai consacré un sous-chapitre à ce sujet. L'Iran, à la suite de la Perse, a une longue tradition de tolérance religieuse.

La première déclaration des droits de l'homme a été dictée au VIème siècle avant notre ère par Cyrus le Grand et aucun tribunal de l'Inquisition n'a jamais sévi dans ce pays. Concrètement, à ce jour, les minorités chrétienne, juive et zoroastrienne sont représentées par cinq députés au Parlement, la liberté de culte est totale, leurs droits civiques sont ceux de tout citoyen du pays et l'éducation peut être reçue aussi bien à l'école publique que dans une école confessionnelle de leur choix.


Propos recueillis par Maurice Gendre

 

http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=622:gilles-lanneau-qlaffaire-sakineh-est-sortie-tout-droit-du-chapeau-occidentalq&catid=69:les-intervenants-externes&Itemid=57

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 16:18

http://gaboneco.com/show_article.php?IDActu=17963

Des prises d’otages se multiplient dans le Sahel. Après la libération de P. Camatte contre de l’argent, Michel Germaneau a été tué suite à une attaque militaire franco-mauritanienne en territoire malien et dans des conditions non éclaircies si l’on en croît des journaux africains (Algérie, Mali, etc.). Sept autres ont été enlevés au Niger. Chaque enlèvement a été l’occasion d’un accroissement de la présence militaire française, maintenant doublée d’un appui de troupes d’élites et de la technologie spatiale de surveillance américaine. C’est à se demander si, après avoir perdu la bataille d’Alger, les terroristes islamistes armés qui ont ensanglanté l’Algérie dans les années 1990, ces « combattants de la liberté » financés, armés, entraînés par les Américains contre l’Afghanistan laïque et progressiste soutenu par l’ex-Urss, ne se sont pas repliés dans les pays du Sahel ? Mais justement, la prise d’otages d’Arlit au Niger des employés du monopole capitaliste Areva Françafricain ne lève t-il pas un coin de voile sur les dessous cachés par la presse bourgeoise impérialiste ?


Niger : une néo-colonie Françafricaine   qui fournit 40% de l’énergie consommée en France

Le Niger, c’est une superficie de 1 million 267.000 km², soit 2,3 fois la France et 13,5 millions d’habitants dont plus de 60% vivent dans la pauvreté extrême, privée de l’accès à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires, aux infrastructures et à l’instruction (71% des femmes sont analphabètes). L’espérance de vie y culmine à 43 ans.

Comme tous les autres peuples d’Afrique, le peuple nigérien a subi dans les années 1980 les affres du diktat libéral du FMI et de la Banque Mondiale qui l’ont contraint à rembourser une dette inique et à brader toutes les entreprises nationales privatisées après une dévaluation du franc colonial, le Cfa, arrimé hier au franc et aujourd’hui à l’euro.

Le Niger occupe maintenant la 182e place sur les 182 pays classés, avec un indice de 0,340, précédé de l’Afghanistan (181ème) en guerre contre l’armada agressive occidentale, de la Sierra Leone (180ème), de la République centrafricaine (179ème), du Mali (178ème) et du Burkina Faso (177ème).

Le pillage qu’exerce Areva sur le pays est ainsi démasqué : « Selon nos estimations, le Niger a produit entre 100 000 et 150 000 tonnes depuis 1960 au prix moyen de 27 300 F Cfa le kilo (soit 42 euros). Nettement en dessous du cours mondial moyen qui était de 122. 000 F Cfa le kilo (187 euros) sur la période. Sur la base de ces prix moyens et d’une production oscillant entre 100 000 et 150. 000 tonnes, l’on peut dire que la vente de l’uranium du Niger est chiffrée entre 4,2 milliards et 6,3 milliards d’euros. Si le prix international avait été appliqué, les actionnaires (Etat et partenaires) se seraient partagés entre 18,7 milliards et 28 milliards. C’est dire que depuis l’indépendance, et sur la base de ce calcul simple ne tenant pas compte de la différence de cours entre le marché spot et celui des contrats, les actionnaires de l’uranium du Niger ont perdu entre 14, 5 milliards d’euros et 21 milliards de dollars. Enorme pour un pays qui compte à peine 2 milliards de dollars de Pib et dont le modeste budget est ‘généreusement’ alimenté par l’aide publique au développement pour plus de la moitié » ( Mondialisation.ca).

Le cynisme d’Areva va encore plus loin : « Les 100% de l’électricité (225 million de kWh) proviennent d’énergie fossile et sont largement importés du Nigeria voisin. Selon Areva, en 2006, la compagnie a atteint le seuil des 100 000 tonnes d’uranium extrait. Le gouvernement du Niger a reçu 300 milliards de Cfa sur un total de 2 300 milliards de Cfa de revenu des ventes » (idem). Pour en arriver là, il a fallu réprimer et écarter, à la veille de l’indépendance, le 3 août 1960, le patriote panafricaniste Djibo Bakary du Rassemblement Démocratique Africain (RDA) qui avait le soutien des progressistes Kwamé Nkrumah et Sékou Touré et Abdou Moumouni, l’un des fondateurs Marxistes-Léninistes du Parti Africain de l’Indépendance (Pai).


LA STRATEGIE D’OCCUPATION MILITAIRE DU SAHEL

Comme le déclare un rapport du Conseil américain sur les Relations étrangères de 2005, « à la fin de la décennie, l’Afrique subsaharienne est susceptible de devenir une source d’importations énergétiques américaines aussi importante que le Moyen-Orient L’Afrique de l’Ouest disposerait de quelques 60 milliards de barils de réserves pétrolières avérées. Les échecs flagrants des guerres prédatrices américaines et de l’UE en Afghanistan et en Irak conduisent à projeter la mainmise sur le pétrole en Afrique et que la part provenant du Golfe de Guinée dans les importations US passera de 15 à 20 % en 2010 et à 25% en 2015 » (idem) .

Ainsi, dès « 2003 a été lancé un programme de contre-terrorisme en Afrique de l’Ouest et en mars 2004, des Forces spéciales américaines ont été directement engagées dans une opération militaire avec des pays du Sahel contre le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui figure sur la liste des organisations terroristes dressée par Washington. Le Commandement américain pour l’Europe est en train de développer un programme de sécurité côtière dans le Golfe de Guinée appelé la Garde du Golfe de Guinée. Il prévoit aussi la construction d’une base militaire navale américaine à São Tomé et Principe qui, selon, le Commandement américain, pourrait rivaliser avec la base navale de Diego Garcia dans l’Océan indien. Le Pentagone est donc est en train de se mouvoir agressivement pour établir une présence militaire dans le Golfe de Guinée qui permettra le contrôle de la partie occidentale de la route transafricaine du pétrole et les réserves vitales de pétrole qui y ont été découvertes.

« L’Opération Flintlock (“Pistolet à pierre”), une manœuvre militaire de mise en route, a impliqué, en 2005, quelque 1000 membres des Forces spéciales américaines. L’été prochain (2006), le Commandement pour l’Europe va conduire des manœuvres de sa nouvelle force de réaction rapide pour le Golfe de Guinée. En Afrique de l’Ouest, le Commandement militaire américain pour l’Europe a désormais établi des postes d’opérations avancées au Sénégal, au Mali, au Ghana et au Gabon, en Namibie, à la frontière avec l’Angola, au Sud qui impliquent l’amélioration de pistes aériennes, le stockage de réserves essentielles et de carburant ainsi que des accords (avec les gouvernements locaux) permettant le déploiement rapide de troupes américaines » (idem).

Les Etats Unis et UE ont mis en place un projet militaire d’intervention rapide, l’Africa Com installé en Allemagne, dont le centre de commandement peine à trouver un QG en Afrique.

A y regarder de près, cette soudaine fièvre de prises d’otages n’est-elle pas tout simplement une véritable stratégie de « manipulation des masses » pour paraphraser Noam Chomski qui consiste à « créer des problèmes, puis offrir des solutions », afin que, dans le sillage des interventions militaires des impérialistes américaines et française dans le Sahel, soit étendue la mainmise des entreprises monopolistes américaines, européennes et françaises sur les matières premières. N’est-ce pas la nouvelle stratégie néo-coloniale françafricaine, eurafricaine et usafricaine ?


CONTRE LA COOPERATION CHINOISE…

Il est à remarquer que la Chine devenant « l’atelier du monde » et l’Asie drainant 60% du commerce mondial, l’Etat somalien a été liquidé par une intervention militaire américaine et les petits pêcheurs de la corne de l’Afrique et de la Mer rouge sont ainsi devenus, pour survivre, des « preneurs d’otages ». Le combat pacifique contre les pollueurs et destructeurs de l’environnement que sont BP, Shell, Total prend la forme de « prises d’otages » dans le Golfe de Guinée. La Chine desserrant l’étau du FMI sur l’Angola, gros producteur de pétrole, par un prêt de 4 milliards de dollars à des taux d’intérêts très bas, c’est aussitôt l’attentat qui va coûter la vie à des joueurs de l’équipe de football du Togo, tentative de « réveil du mouvement du Cabinda sécessionniste ».

Ces coïncidences sont-elles le simple fait du hasard ? Ou ont-elles un lien avec le fait que les matières premières et le pétrole dont manque la Chine pour son développement fulgurant l’ont amené à devenir le premier partenaire commercial et le premier investir en Afrique ?

Lénine disait, lors de la Première Guerre mondiale impérialiste en 1915, que « l’impérialisme a développé les forces productives au point que l’humanité n’a plus qu’à passer au socialisme ou bien à subir pendant des années et même dizaines d’années la lutte armée des grandes puissances pour le maintien artificiel du capitalisme à l‘aide de colonies, de monopoles, de privilèges et d’oppressions nationales de toute nature » (le socialisme et la guerre).

C’est parce que la re-mondialisation capitaliste actuelle a besoin du « maintien artificiel du capitalisme à l’aide de colonies, de monopoles, de privilèges et d’oppressions nationales de toute nature » que l’impérialisme dominant américain a accompagné la défaite de l’ex-Urss en se lançant dans un programme de conquêtes militaires pour la mainmise sur les matières premières stratégiques, notamment le pétrole dont un mémorandum du Département d’Etat américain de septembre 1950 disait déjà que « le contrôle de cette source d’énergie, le pétrole, importante dans la paix comme dans la guerre est un objectif souhaitable en soi ».

Après l’attaque militaire contre la Serbie pour parachever le démantèlement de l’ex-Yougoslavie en 1999, l’instrumentalisation médiatique et politique des attentats du 11 septembre 2001 a servi à concrétiser ce projet par les occupations militaires coloniales de l’Afghanistan puis de l’Irak en 2003 et l’installation de bases militaires dans les ex-pays de l’ex-Urss ou les tentatives d’en intégrer dans l’Otan. Contrôler les matières premières stratégiques, notamment le pétrole et le gaz, pour maintenir la dépendance d’éventuels rivaux dans le but de préserver son hégémonie mondiale, c’est l’équation à laquelle est confrontée l’impérialisme américain.

Ce que confirme le sénateur David L. Boren, qui fut président de la commission chargée de l’espionnage : « Nous avons eu des relations étranges et symbiotiques avec l’Urss ( …). Le déclin de l’Union Soviétique… pourrait tout aussi bien entraîner le déclin des Etats-Unis (…). Les pays européens, le Japon et d’autres pays ont volontiers accepté la direction américaine au cours des décennies passées. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient besoin de nous (…). Seront-ils désireux, dans ce nouveau contexte, d’accepter la direction des Etats-Unis, comme c’était le cas il y quelques mois ? Je ne le penses pas » (Le Monde Diplomatique, avril 1991).

La stratégie de l’hégémonie mondiale américaine et les offensives militaires de l’Otan ont commencé peu à peu à montrer leur limite face aux résistances des peuples. Les économies émergentes des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), caractérisées par le capitalisme d’état opposé au capitalisme libéral, ont continué leur croissance alors que celles libérales des pays impérialistes américains et européens entraient en crise et en décadence.

Les résistances nationales afghanes et irakiennes ont commencé à mettre en échec les troupes d’occupation de l’Otan. Et les expériences anti-libérales et anti-impérialistes en Amérique du sud se sont frayées la voie en s’appuyant sur l’héroïque résistance de Cuba. Ces facteurs ont été déterminants dans l’élection de Barack Hussein Obama comme premier président noir d’une puissance capitaliste-impérialiste aussi raciste que les Etats Unis. Cette élection est au fond une tentative de préserver l’hégémonie sans partage du partenariat stratégique Etats-Unis/UE en couvrant la façade odieuse de l’agressivité militariste arrogante par le vernis du ramage et du plumage charmeur du souriant Obama, premier président noir au service des intérêts de l’impérialisme américain.

Quelles que soient leurs formes les politiques des impérialistes obéissent à la nécessité « d’assurer le maximum de profit capitaliste en exploitant, en ruinant, en appauvrissant la majeur partie de la population civile d’un pays donné, en asservissant et en dépouillant de façon systématique les peuples des autres pays, notamment des pays arriérés ; enfin en déclenchant des guerres et en militarisant l’économie nationale en vue d’assurer le maximum de profits » (JV Staline, Les problèmes économiques du socialisme, 1952).

C’est le projet du « grand moyen-orient » sous contrôle améraicain qui s’élargit du Yémen en Asie et de l’est de l’Afrique (la Corne et la Mer rouge ) au Golfe de Guinée et à l’équateur (Congo, RD Congo). C’est le même projet prédateur qui s’étend au Sahel et à l’ouest-africain maintenant.

La crise capitaliste systémique, la faillite du libéralisme et la décadence des impérialismes des Américains et de l’UE conduisent à la confrontation avec les pays émergents, notamment ceux d’entre eux qui ont jadis appartenu au camp socialiste vaincu par la contre révolution bourgeoise dans les années 1990 : Chine, Corée du Nord, Cuba, Vietnam auxquels il faut ajouter les pays anti-libéraux et anti-impérialistes d’Amérique du sud. C’est cela aujourd’hui qui constitue le camp progressiste contre l’impérialisme.

Et contre une solution panafricaine aux problèmes de l’Afrique

La colonisation militaire du Sahel s’est manifestée récemment par une attaque franco-mauritanienne sur le territoire malien sans que le gouvernement de ce pays n’en soit informé. Des informations font état que la Banque Africaine pour le Développement (Bad) participe au financement de l’Africom, ce dispositif d’intervention rapide de l’Otan en Afrique dans lequel les armées africaines jouent le rôle de « tirailleurs » comme à l’époque coloniale.

Les néo-colonies africaines dirigées par les bourgeoisies compradores apatrides libérales ou sociales-démocrates libérales agissent en proconsuls de la Françafric, de l’Eurafric et de l’Usafric. La cellule panafricaine de Tamanrasset en Algérie, censée mettre en place des actions coordonnées contre les groupes fascistes intégristes armés, le narcotrafic, est une coquille vide et un trompe-l’œil pour les masses africaines. Les pétro-dollars du bouffon Khaddafi viennent s’ajouter à la corruption des féodaux, bourgeois et chefs de clans locaux, par les impérialistes. L’inexistence d’une politique panafricaine fondée sur les principes démocratiques de la libre disposition des Touaregs et l’union libre des peuples libres d’Afrique rend la situation actuelle explosive dans tout le Sahel.

C’est le contexte global dans lequel les forces patriotiques et panafricaines de gauche doivent élaborer un programme et développer une action anti-libérale et anti-impérialiste. C’est aussi dans cette perspective que les Forums des peuples, notamment de Bandiagara au Mali et les Forums sociaux africains et mondiaux doivent devenir des espaces de mobilisation panafricaine et internationaliste contre les menées déstabilisatrices et colonialistes des impérialistes.

Au moment où l’Asie prend le chemin du développement économique et social, au moment où l’Amérique du sud s’engage par l’anti-libéralisme et l’anti-impérialisme dans la voie de la libération du joug étatsunien et du développement social et économique, l’Afrique doit retrouver le chemin de la lutte pour l’indépendance, la souveraineté anti-libérale et anti-impérialiste.

Sur ce plan l’exemple sud-américain est à méditer : les indépendances politiques obtenus au 19e siècle après les luttes héroïques de Haïti avec Toussaint Louverture et JJ Dessalines, de J. Marti à Cuba, de S. Bolivar ont été dévoyées par l’impérialisme américain en un système néo-colonial avec des dictatures à la Pinochet durant tout le 20e siècle. Aujourd’hui, la gauche anti-libérale et anti-impérialiste impulse un nouveau cours progressiste inspiré par l’héroïque résistance de Cuba socialiste.

Les « armées battues sont à bonne école » disait Lénine. C’est ainsi que dans le combat d’aujourd’hui pour une seconde décolonisation, la gauche révolutionnaire panafricaine, antilibérale et anti-impérialiste fera honneur aux prédécesseurs partisans de l’indépendance et de l’union panafricaine des peuples libres d’Afrique qui ont été assassinés et vaincus par l’impérialisme, le colonialisme et son poison fatal l’ethnicisme lors de la première phase de la décolonisation entre 1945 et 1960.


* Diagne Roland Fodé est membre de Ferñent/ Mouvement des Travailleurs Panafricains-Sénégal

 

Source : http://pambazuka.org/fr/category/comment/68964

 

http://www.michelcollon.info/Otages-Areva-Total-Africom-Les.html

 

 

 

SONDAGE : Vous êtes déjà 1400 à avoir répondu à notre sondage. Nous avons commencé à lire vos réponses, conseils, encouragements, critiques... Grand merci ! Nous vous transmettrons bientôt nos conclusions.

CANTONA ET WIKILEAKS SERVENT-ILS A QUELQUE CHOSE ?
La semaine prochaine, une interview de Michel Collon sur ces deux thèmes d'actualité.

LA CRISE, MAIS PAS POUR TOUS
Moi, survivant du boom irlandais - Julian Gough
Toujours aussi fauché, mais moins seul

50 sociétés, 14,3 milliards de ristournes fiscales - Marco Van Hees
Les cadeaux de l'Etat belge aux entreprises. Bientôt l'austérité pour le peuple ?

STRATEGIES MILITAIRES ET RESISTANCES
Le conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud : la Chine dans le collimateur - Peter Franssen
Comment Washington cherche à isoler Pékin en Asie

Otages, Areva, Total, Africom : Les enjeux cachés d'une occupation militaire du Sahel - Diagne Roland Fodé
L'alibi terroriste n'a pas fonctionné pour contrôler le Moyen-Orient. On réessaye en Afrique ?

Le « populisme » serait-il aujourd'hui une menace pour l'Amérique latine ? - Jean Ortiz
« S'il y a des « chefs charismatiques », les « masses » ne sont nullement passives. »

ISRAEL, EN BUS OU CANADAIR
Le buisson ardent - Gilad Atzmon
Incendie en Israël : catastrophe naturelle ou effet secondaire de la politique coloniale ?

Israël : plus de F-16 que de Canadair - Euro Palestine
Capable d'écraser les Palestiniens, incapable de protéger sa population ?

Les équipements Volvo permettent la torture et facilitent l'occupation - David Cronin
On connaissait les berlines confortables, pas les instruments de torture !

DROITS DE L'HOMME ET DE LA TERRE
Ali Aarrass : l'Espagne bafoue les droits d'un ressortissant belge, Bruxelles se tait - Abdellah Boudami
Le juge Garzon le reconnaît innocent, l'Etat espagnol menace de l'extrader vers le Maroc

Politique d'asile en Belgique : une opinion publique manipulée - LDH
Les mensonges de l'Etat passés au crible

Cancùn et la résistance de la barbarie environnementale - L. Hernandez Navarro
Autant organiser une réunion d'alcooliques anonymes dans une cave à vin

Pour le Malien - Pierre Tévanian
Le Taser tue, l'indifférence aussi

VIDEO
Crise financière : ce que le public devrait savoir- Eric Toussaint
En ne donnant la parole qu'aux responsables de la crise, les médias nous informent-ils correctement ?

On lâche rien - HK et les Saltimbanks
Tant qu'il y a de la lutte, il y a de l'espoir !

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 16:25

 

Julian Assange WikiLeaks

Julian Assange, 39 ans, a immédiatement démenti les faits. (Reuters)

http://www.lejdd.fr/International/Actualite/WikiLeaks-l-etrange-inculpation-215314/

 

 

Assange accusé de viol : affaire de sexe commanditée par la CIA ?
 
Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

En attendant les audiences à l'issue desquelles il sera statué sur son extradition en Suède, Julian Assange est derrière les barreaux en Grande-Bretagne. Cette situation n’étonne personne, car tout le monde s’y attendait. Comment ne pas finir en prison après de tels tsunamis dirigés contre les Etats-Unis et de telles explosions partant dans tous les sens.

Après de tels scandales on ne reste pas longtemps en liberté. Bien que son incarcération soit loin de ressembler à la " fin de la chasse mondiale après Assange ", selon l’expression d’un journal américain d’extrême droite. Il ne faut pas exagérer. Il s’est livré lui-même à la police : le mandat électronique de recherche a été rendu public et le lendemain il rencontrait déjà les policiers britanniques. Les avocats étaient convaincus qu’on le relâcherait sous caution. Ce ne fut pas le cas.

Il existe tellement de bizarreries dans toute cette affaire qu’elles ne sont explicables qu’en s’ingérant indélicatement dans le domaine délicat des relations intimes entre les sexes. Avec toutes les fonctionnalités que cela implique.

Seulement en Suède

Cela ne pouvait arriver (ou être provoqué ?) qu’en Suède. Il convient de noter que la Suède est le pionnier de l’égalité des sexes (ce qui sous-entend, entre autre, la protection juridique stricte des droits des femmes). Comme beaucoup de choses dans l’économie et le quotidien des Scandinaves, cet aspect juridique est poussé à un tel extrême que la Suède fait de l’ombre non seulement aux sœurs scandinaves " en retard ", le Danemark, la Norvège, la Finlande, l’Islande, mais également au reste du monde.

Généralement, un tel " socialisme des sexes " plonge dans la joie les ferventes féministes, et dans l’horreur le camp sexuel opposé.

Encore en 1964, les Suédois (à 25-30 ans avant qu’ils n’aient commencé à le faire en Europe, mais sont loin d’avoir terminé) ont adopté une loi réprimandant sévèrement le " viol conjugal. " La législation suédoise dispose de la plus grande liste d'actes ou de tentatives d'actes qui pourraient être qualifiés de " rapports sexuels non consensuels ", ou, dans le langage normal, de rapports non consentis. Autrement dit, tout ce qui est qualifié ou pourrait être considéré comme un viol. Le " catalogue " est si vaste qu’aucun autre pays ne lui arrive à la cheville.

Mais les accusations portées contre Julian Assange sont difficiles à " caser ", même dans une liste aussi importante d'actes masculins indécents. Il n’y avait pas de non consentement. Et le trio impliqué (Assange est accusé par deux Suédoises) le reconnaît. Les deux plaignantes n’accusent pas le principal dénonciateur du web de viol dans le sens traditionnel du terme.

Les deux femmes affirment avoir été consentantes mais le cyberdéliquant a soit sciemment " déchiré son préservatif " (dans le premier cas, l'épisode est tiré directement de l’interview de l’une d’elles accordée au quotidien suédois Aftonbladet), soit (dans le second cas) il a " utilisé " sa partenaire sans se protéger lorsqu’elle dormait et elle n’a rien remarqué. Cela arrive. Mais cela ne paraît amusant que dans le langage de la rue. Enveloppé dans les accusations du modèle suédois avancé, cela semble très sérieux, pouvant se conclure par une condamnation et un séjour en prison pour : " contrainte illicite ", " détournement délibéré " et " rapport sexuel en abusant d’une partenaire endormie. " En Suède cela pourrait se traduire par quelques années de privation de liberté.

Incroyable, mais les deux Suédoises affirment qu'elles ne se connaissaient pas du tout avant les rapports pendant le sommeil et/ou avec des " ustensiles " sciemment endommagés, et ne se sont rencontrées que la veille de leur arrivée au commissariat de Stockholm. Et elles seraient venues pour une " consultation " pour savoir quel chef d’accusation pourrait être avancé contre Julian Assange et pour demander s’il n’était pas possible de l’obliger à subir un test de dépistage du VIH. Le procureur de district a estimé que tous les éléments du viol étaient réunis et a dressé la liste des accusations. Cela est arrivé le 20 août. Le 22 août, le procureur principal de la Suède a abandonné les accusations pour " absence de preuves. "

Mais en septembre, le procureur du district de Gothenburg, et non pas celui de Stockholm, a rouvert le dossier " suite à l’apparition de nouvelles preuves " et de nouveaux témoignages. Toute l’affaire a démarré de là. Et on ignore ce qui a poussé le procureur à rouvrir l’enquête. On parle de certains " arrangements politiques "…

Que risque
le principal " terroriste " du cyberespace ?

Les auditions sur l’extradition d’Assange en Suède débuteront le 14 décembre. Selon les lois britanniques, elles ne doivent pas durer plus de 21 jours. Mais les avocats du fondateur de Wikileaks ont déjà déclaré qu’en cas de décision défavorable pour leur client, ils sont prêts à faire appel auprès de la Cour supérieure de Londres, puis à s'adresser à la Cour suprême. Dans les deux cas les audiences pourraient durer plusieurs mois. Six mois au minimum.

Mais la défense ne craint pas que l’accusé soit remis aux autorités suédoises : le tribunal suédois ne reconnaîtra pas forcément Julian Assange coupable. Mais la Suède a un accord avec les Etats-Unis pour l’extradition, avec une liste relativement grande d’accusations, selon lesquelles un individu peut être " remis aux Américains. "

Tant que l’affaire se passe en Suède, tant que le procès n’est pas terminé, tant qu’il n’est pas relâché (ou mis en prison), personne ne mettra la main sur le " bad boy du net. " Mais ensuite… Ensuite les Etats-Unis ne seront plus les seuls à pouvoir exiger l’extradition. Wikileaks s’est fait de nombreux ennemis en " marchant sur les pieds " d'un grand nombre de dirigeants, de présidents, de ministres, de ministères, etc.

Il y a peu de raisons de s’en réjouir. Notamment, lorsque le ministre américain de la Défense déclare que " l’arrestation d’Assange est une bonne nouvelle ", les conservateurs américains exigent de le mettre en prison, de l’assimiler à Al-Qaïda et aux talibans, et de l’éliminer s’il s’avérait impossible de l'emprisonner. Le ministre américain de la Justice a une nouvelle fois déclaré que les experts du ministère vérifiaient l’éventualité d’accuser Assange d’espionnage conformément à la législation américaine.

Les actes de l’Australien ne tombent pas sous le coup de cette loi : personnellement, il n'a rien commis de répréhensible que ce soit sur le territoire américain ou contre les Etats-Unis. Mais les Américains ont déjà créé un précédent contre les hackers informatiques : les ingérences dans le cyberespace américain peuvent être considérées comme un crime perpétré sur le territoire américain.

Toutefois, les lois suédoises interdisent l’extradition s’il existe des raisons de croire que l’individu extradé sera poursuivi au pénal pour ses " convictions politiques. " La philosophie d’Assange, qui consiste à ne pas permettre au Grand frère de faire tout ce que bon lui semble en restant impuni, semble parfaitement correspondre à une telle définition.

En ce qui concerne les plaignantes contre Julian Assange, leur situation est peu enviable. Bien qu’officiellement en Suède et en Grande-Bretagne leurs noms soient tenus secrets, et que le tribunal ait ordonné de ne pas les rendre publics, Internet déborde d’informations, de photos, de descriptions des parcours professionnels, d’habitudes et bien d’autres éléments au sujet des deux femmes. Jusqu’à présent, le monde n’avait jamais eu connaissance dans les moindres détails et de manière aussi répandue des célèbres affaires de viol. L’affaire est examinée en long et en large, au microscope et au télescope.

De plus, les amateurs de la théorie du complot ont également de quoi faire. L’une des " victimes ", Anna Ardin qui a organisé le voyage d’Assange en Suède, d’après certaines sources, avait travaillé pendant un certain temps à l’ambassade de Suède aux Etats-Unis (c’est la vérité), avait été en contact avec des groupes d’immigration de Cuba (également vrai) qui avaient des liens avec la CIA, et, par conséquent, est elle-même en relation avec la CIA. Et pour cette raison, les tenants de la théorie du complot en concluent qu’Anna Ardin est un agent américain, et toute l’affaire contre Assange n’est qu’une ignoble provocation politique. Sur internet on trouve également des recommandations sur ce qu’il convient de faire avec les " provocatrices. " Cela se passe de commentaire.

Ce texte n’engage pas la responsabilité de RIA Novosti

http://fr.rian.ru/discussion/20101209/188079645.html

 

 

 

Lire aussi :

 

J. Assange de Wikileaks accusé de viol par un anti-castriste lié à la CIA

 

 

 

Lula appelle à protester face à l'arrestation du créateur de Wikileaks Thierry Derrone

 


 


 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 07:24
06/12/2010

Terrorisme d’origine gouvernementale : un aveu étonnant à la Chambre des Lords britannique (+vidéo)
S’il subsistait un quelconque doute sur le fait que les gouvernements financent la terreur et montent de toute pièce de fausses attaques contre eux-mêmes, ce dernier doit disparaître à l’écoute d’un récent échange (voir vidéo plus bas) au sein de la Chambre des Lords britannique. En s’adressant à ses pairs à la Chambre, Lord James of Blackheath a révélé qu’il avait été impliqué dans le blanchiment de milliards de livres d’argent du terrorisme, en particulier celui de l’IRA et de divers terroristes d’Afrique du Nord, à la demande de la Banque d’Angleterre. James a également expliqué qu’il avait été contacté par une organisation secrète qui offrait d’aider la Grande-Bretagne à rembourser son énorme dette.
La question de la dette a été en fait ce qui a provoqué un aveu de culpabilité aussi incroyable de la part de Lord James au départ. Au début, il a annoncé qu’il avait été contacté par une très « étrange » et secrète organisation qui voulait « investir de grosses sommes d’argent pour aider à la reprise de l’économie » en Angleterre. Après avoir relayé cette information à un collègue à la Chambre des Lords, on aurait apparemment dit à Lord James qu’il n’était pas suffisamment important pour que cette organisation le contacte directement, une déclaration que James a évidemment mal pris. En réponse à la déclaration de son collègue selon laquelle il n’avait pas l’expérience nécessaire pour traiter avec cette agence, qui est apparemment inconnue pour tout le monde sauf pour ceux qui sont dans le secret des dieux, la réponse de James a été remarquable.

« Si c’est le cas », a-t-il dit. « Je dispose d’une des plus grandes expériences dans le blanchiment de l’argent du terrorisme et de l’argent sale/contrefait qui soit à la City. J’ai eu sous ma responsabilité des milliards de livres de l’argent du terrorisme. »
Lorsque la baronne Hollis of Heigham lui a demandé où cet argent était allé, il a en outre expliqué:
« Pas dans ma poche. Mon plus gros client terroriste était l’IRA, et je suis heureux de dire que j’ai réussi à blanchir plus de # 1 milliard de son argent. J’ai également eu de nombreux contacts avec des terroristes d’Afrique du Nord, mais ceci était d’une nature bien plus nauséabonde, et je ne veux pas en parler parce que c’est toujours une question de sécurité. »
James est allé encore plus loin dans ses révélations, impliquant également la Banque d’Angleterre dans le financement des terroristes. « Je m’empresse d’ajouter que ça ne serait pas une bonne idée de faire intervenir la police, parce que j’appellerais immédiatement la Banque d’Angleterre en tant que témoin pour ma défense, étant donné que c’est elle qui m’a chargé de m’occuper de ces problèmes. »
Bien que l’idée que la Banque d’Angleterre, la Chambre des Lords, et d’autres institutions gouvernementales financent les terroristes mêmes dont ils prétendent avoir si peur ne soit pas du tout surprenante; il est juste étonnant de voir une discussion aussi ouverte à ce sujet en public. La Grande-Bretagne a dégénéré en un Etat policier, ces dernières années sous couvert de lutte contre le terrorisme, mais leurs propres institutions gouvernementales et bancaires admettent ouvertement qu’elles financent ces terroristes. Il s’agit d’un exemple évident de mise en oeuvre de la technique Problème-Réaction-Solution qui a été un tel succès pour les gouvernements et les dirigeants sociaux durant des milliers d’années.
Mais les commentaires de James ne s’arrêtent pas là. « Le fait est« , dit-il, »que lorsque j’accomplissais cette activité étrange, j’avais à ma disposition une intéressante série de numéros de téléphone et de références que je pouvais utiliser pour demander de l’aide quand j’en avais besoin. Donc, les gens à la City savent que s’ils veulent vérifier quelque chose qui leur semble anormal, ils peuvent venir me voir et je peux composer quelques numéros de téléphone pour obtenir une référence. » James n’a pas expliqué qui sont ces contacts en réalité, mais ils s’agit à n’en pas douter de gens qui ont beaucoup de relations et sont très puissants s’ils peuvent être appelés ainsi pour confirmer et fournir des références pour des affaires intérieures telles que celles evoquées par Lord James.
Pourtant, les commentaires de James révèlent une activité encore plus secrète, quand il commence à parler de l’organisation de l’ombre, la Fondation X comme il l’appelle, qui l’aurait contacté pour proposer d’aider l’Angleterre dans le paiement de sa dette. Il ne fait aucun doute que la stature de la Fondation X est supérieure à celle de toutes les organisations que nous connaissons. Alors que Lord James tentait de mettre en rapport la Fondation X avec les personnes appropriées au sein de la Chambre des Lords et de la Banque d’Angleterre, il a dit, « je me suis retrouvé entre le marteau et l’enclume qui étaient totalement paranoïaques les uns vis-à-vis des autres, parce que les gens de la fondation X font preuve d’une obsession incroyable pour leur propre sécurité. Ils s’attendent à n’être contacté que par une personne ayant un statut équivalent à celui d’un chef d’Etat, ou une personne ayant une cote de sécurité internationale équivalente à celle des six personnes les plus hauts placées dans le monde. »
James décrit clairement des personnages très puissants ayant des tendances élitistes. Ils sont de manière évidente habitués à être contactés par des personnes très haut placées dans la hiérarchie sociale, et ils n’apprécient pas d’être contactés par ceux des couches inférieures. Cependant, lorsque des membres de la Banque d’Angleterre et de la Chambre des Lords britannique sont considérés comme des membres inférieurs de la société, ont peut se demander où les gens de la Fondation X se situent dans la hiérarchie? Alors que des blogueurs ont suggéré que la mystérieuse organisation pourrait être l’Office des Nations Unies de contrôle du Trésor international (UNOITC), certains laissant même entendre qu’il s’agirait du Vatican, Lord James a précisé que la Fondation X, quelle que soit son identité, en est « toujours à l’étalon-or depuis les années 1920, et que leurs avoirs en devises dans le monde entier, qui sont très importants, sont appuyés sur des lingots d’or. » Cela signifie que « le chiffre pour le montant de lingots qui seraient nécessaires pour couvrir leurs réserves de devises, ainsi qu’il est soutenu, serait supérieur à la valeur totale de lingots qui a jamais été extraite dans l’histoire du monde. » Selon Lord James, la Fondation X est disposée à prêter des milliards de livres au gouvernement britannique pour des projets aussi divers que des hôpitaux, des écoles, et des crossrails.
Quel que soit le résultat final de la discussion sur la Fondation de prêt X, son offre a provoqué un aveu des plus étonnants de la part d’un membre de la Chambre des Lords britannique. Un gouvernement qui admet ouvertement financer le terrorisme, qui vise sa propre population, et envisage ensuite de passer des accords commerciaux avec des organismes financiers de l’ombre sans les en informer devrait provoquer une vague d’indignation. Mais, étant donné l’état actuel des choses en Angleterre, ceci n’arrivera probablement pas.
Références:
« Le pair Conservateur Lord James of Blackheath: je suis un nettoyeur d’argent, pas un blanchisseur. » Belfastetelegraph.co.uk. 4 novembre 2010. http://www.belfasttelegraph.co.uk/news/local-national/northern-ireland/conservative-peer-lord-james-of-blackheath-im-a-money-washer-not-a -blanchisseur-14995248.html
Brandon Turbeville est un auteur de Mullins, Caroline du Sud. Il a un diplôme de l’Université Francis Marion où il a obtenu le Prix Pee Dee Electric Scholar en tant qu’étudiant de premier cycle. Il a publié de nombreux articles traitant d’un large éventail de sujets dont la santé, l’économie, et les libertés civiles. Il est également l’auteur de Codex Alimentarius – The End of Health Freedom

Source: infowars

Un aveu étonnant à la Chambre des Lords britannique (suite)
Suite à cet article, nous avons reçu le commentaire suivant de la part d’un contact américain:
S’il vous plaît visionnez ET/OU partagez cette vidéo. Si c’est possible, s’il vous plaît, téléchargez cette vidéo, puis renvoyez là à tous vos contacts.
Je ne sais pas qui est le premier orateur qui parle devant la Chambre des Lords dans la vidéo. Quelqu’un prétend qu’il est mort, mais la vidéo a été enregistrée le 1er Novembre, 2010. C’est-à-dire ce mois-ci. Il est censé être maintenant mort, mais je ne connais toujours pas son nom. Ses déclarations font absolument voler en éclats la propagande active des gouvernements occidentaux concernant les guerres mondiales, la formation de l’UE, l’identité d’Henry Kissinger, et les agissements actuels de la Chine envers les US. La deuxième partie de cette vidéo montre Lord James of Blackheath, rendant compte, verbalement, à la Chambre des Lords du fait qu’il a participé activement au blanchiment de milliards de livres à la demande de la Banque d’Angleterre pour le compte de l’IRA…
Mise à jour:
Le premier homme dans la vidéo est Christopher Story, et il a tenu ces propos le 31 octobre, 2009, à la « 3ème Conférence sur la révolte légale de Londres ». Il serait mort le 14 Juillet 2010. Sa dernière intervention sur son site web, a été supprimée, elle aurait été mise en ligne le 10 Juillet, 2010. Je n’arrive pas à trouver une copie en cache ou une quelconque mention sur « Way Back Machine ».
Voici cette vidéo:

Posted 29 nov 2010 in nouvel ordre mondial
06/12/2010

http://infoguerilla.fr http://infoguerilla.fr

http://www.alterinfo.net/Terrorisme-d-origine-gouvernementale-un-aveu-etonnant-a-la-Chambre-des-Lords-britannique-video_a52394.html

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 06:13
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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 06:06

Grâce à Wikileaks, le masque est tombé et les Médias sont obligés d'en parler ! (eva)

Sarkozy,un cow-boy américain pour détruire la France éternelle (eva R-sistons)

NS-l-Americain.jpg

 

 

Sarkozy, un cow-boy américain

pour détruire la France éternelle,

par eva R-sistons

 

Sarkozy l'Américain. La France éternelle, la France de Rousseau ou de Jaurès, la France Gaullienne, est dirigée par un fervent supporter de l'oncle Sam. Merci les Médias aux ordres des banksters anglo-saxons, qui nous ont vendu ce produit labellisé yankee.  Et bien sûr en nous cachant le contenu du produit...

 

Et maintenant, via Wikileaks, ce brouilleur de cartes mais qui révèle quelques vérités, comme la sauvagerie de la guerre contre l'Irak ou les options atlantistes de Sarkozy, nous savons. Nous découvrons. Plus aucun doute n'est permis, un homme a pris la tête de la France pour l'américaniser ! Et la faire passer sous les fourches diaboliques de l'OTAN, bras armé des Etats-Unis. La boucle est bouclée !

 

Portrait de Sarkozy. Petit, complexé, hargneux, vindicatif, tyrannique, éducation catholique et origine juive, avocat d'affaires - attention, terrain glissant : le ver, avec Sarkozy ou Copé, est dans le fruit français: bon communiquant au service de l'oligarchie financière - , se pique de devenir Président de la République. Il n'aime pas la France (sa femme non plus, d'ailleurs), mais il la dirige. Terrible hold-up sur un pays: Le Président est un agent de l'Etranger, chargé de priver notre pays de sa souveraineté et de ses valeurs pourtant universellement reconnues et appréciées. Fini le rayonnement de la France, elle appartient (outre au Medef et  au CRIF, donc à Israël) aux Etats-Unis. En réalité, disons-le : Aux Anglo-Saxons, dont l'objectif est la domination totale du monde (avec ses ressources), et des peuples (au détriment de leurs libertés et de leurs droits). La preuve: Le premier voyage de Sarkozy, après la révérence à un Bush décrié par tous, a été pour l'Angleterre de sa pas toujours gracieuse majesté. Vous vous en souvenez ? Ce jour-là, ce fut l'entente cordiale (avec en prime une élégante Carla), chantaient en choeur les Médias. Sans claironner, évidemment, que la France venait de vendre sa souveraineté... à quel prix, au fait ? La suite, vous la connaissez: Défense commune, ou presque, et donc... défense des mêmes intérêts, militaro-financiers. On voudrait tuer la France, qu'on ne s'y prendrait pas autrement !

 

Sarkozy est un prototype américain. Tout y est : Pas de culture, pas d'éducation, il se croit tout permis, mentalité de parvenu, obsédé par la réussite et par l'argent, et bien sûr par le clinquant. Il a sa "limousine" américaine: Un avion à la mesure de sa ridicule arrogance. Pire encore : Sa mentalité est celle d'un cow-boy. Les différends se règlent par la force, pas par la diplomatie. Et il part, avec dans sa valise la France (et toujours, d'ailleurs, pour la petite histoire, un dirigeant du CRIF), à la conquête des USA. Massacre à la tronçonneuse: Des migrants, des réfugiés, des Roms, des chômeurs, des pauvres, des ouvriers, des salariés, des malades, des retraités, des fonctionnaires, des intellectuels, des artistes, des contestataires, des agriculteurs, des Arabes, des Musulmans, des élus de gauche, des journalistes libres... liste non exhaustive, tout passe à la moulinette. Bonnes gens, v'la le cow-boy, vitupérant, tirant en tous sens, et rouge de plaisir à l'idée de se farcir des adversaires, suivez mon regard, Sarkozy a pris la tête de la croisade contre l'Iran de la même manière que de Villepin avait défendu une certaine idée de la paix et de la France à l'ONU (guerre Irak).

 

Etrange, l'anglais de "Sarkozy l'Américain" n'a pas évolué depuis la 6ème...http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/dessin-du-jour/article/etrange-l-anglais-de-sarkozy-l-31466

 

Sarkozy-Darwin

 

La France des Lumières est devenue celle de Darwin: Une jungle dans laquelle les plus forts écrasent les plus faibles. Sans pitié. Sauvagerie totale ! Et en avant la destruction de l'Etat protecteur, le pays est livré aux Tapie et aux Bettencourt, et malheur à ceux qui ne sont pas d'accord: En garde-à-vue musclée ! L'école ? pour les plus riches. La santé ? Pour les plus riches. La retraite ? Dorée pour les nantis, épuisement et mort précoce pour les autres, une disparition juteuse pour les Frères Sarkozy bénéficiaires d'une réforme des retraites, et de la dépendance, bientôt sur-mesure. Et pour couronner le tout, les citoyens dressés les uns contre les autres, même au tribunal: Jury populaire contre juges... Ne cherchez pas, tout devient américain: Même le plaider coupable ! La sauvagerie au pouvoir... A quand le rétablissement de la peine de mort pour les perdants ?

 

Malheur aux pauvres, aux faibles, aux mal-nés, aux gens de couleurs, honneur aux riches ! Bouclier fiscal pour les uns, violence sociale pour les autres. Et une Justice condamnée à être douce envers les privilégiés, impitoyable envers les petits délinquants... Ce fut d'ailleurs la première mesure de Sarkozy, avec le bouclier fiscal : en faveur des cols blancs (et dorés).

 

Règne de la force aveugle, culte de l'argent, et chevauchées épiques: Voici la France qui participe aux aventures impériales, et par exemple en Irak elle envoie  des mercenaires contre les résistants, et en Afghanistan des occupants de terres stratégiques... sans oublier l'apothéose finale, nucléaire, via l'Iran. Un cow-boy adore les bastons. Tant pis si elles se terminent mal !

 

Pire encore: Non seulement Sarkozy est américain, mais néo-conservateur bon teint, comme son ami Bush. Plus républicain que lui, tu meurs ! Et à l'image des plus réacs: D'un Cheney ou d'une Sarah Palin.

 

La France vendue à l'Etranger. Je le répète: Crime de haute trahison. Intelligence avec l'ennemi, ou avec le faux ami. Bradage de ses trésors culturels, de ses biens, et même de ses secrets militaires... Jusqu'où cela ira-t-il ?

 

Allons, bon peuple de France, réveille-toi ! Les banksters sont tes ennemis, mais pas seulement...

 

eva R-sistons à l'intolérable

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

http://jeunes.dlr06.org/index.php?2009/10/21/33-sarkozy-l-otan-et-de-gaulle

 

 

On m'envoie ça :

 

 

 

Le secret américain de Nicolas Sarkozy

 

Dans les coulisses du pouvoir, il y a ceux mis au devant de la scène, ceux qui restent dans l’ombre et, surtout, ceux des tréfonds que nul n’entrevoit jamais. Qui connaît Frank George Wisner ? Ce senior américain, diplomate et homme de réseaux, pourrait bien être la clé pour expliquer l’ascension fulgurante de Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat français bénéficie là du meilleur conseiller occulte pour jouer un rôle dans la marche du monde. A condition que le Président continue de servir avant tout les intérêts de l’Empire américain, que celui-ci soit dirigé par Bush ou Obama.

 


« Un néo conservateur américain à passeport français » : la formule cinglante d’Eric Besson au sujet de Nicolas Sarkozy, formulée en vue de la campagne électorale de 2007, demeure d’une lucidité implacable. Le nouveau ministre chargé de l’immigration n’ira sans doute plus remettre en question le patriotisme de son mentor. Il n’en demeure pas moins que le mystère du succès rapide dans la conquête du pouvoir suprême par Nicolas Sarkozy passe par l’analyse de son rapport personnel aux Etats-Unis.


A cet égard, le destin peut s’avérer facétieux lorsqu’il veut avantager un jeune ambitieux désireux d’atteindre les sommets. C’est vers la fin des années 70 que le jeune loup du RPR saura tirer profit d’une fortune incomparable : le remariage de sa belle-mère, Christine de Ganay, avec un personnage prometteur de la vie politique américaine, Frank George Wisner.

Celui-ci avait déjà hérité d’une charge lourde : le patronyme et la carrière sulfureuse d’un homme exceptionnel, dans ses coups d’éclat comme dans sa folie, Frank Gardiner Wisner (1909-1965), cofondateur de la CIA. Le père Wisner, impliqué dans les renversements du pouvoir au Guatamala et en Iran, restera célèbre pour l’opération Mockingbird (un noyautage réussi des médias américains par des agents de la CIA), avant de se suicider en 1965, victime de démence. Né en 1938 à New York, diplômé de Princeton, le jeune Frank George ne marchera pas exactement dans les pas de son père mais suivra plus habilement un tracé parallèle : la diplomatie, dont on connaît les passerelles avec le monde de l’espionnage. Il apprendra ainsi l’arabe au Maroc dans son détachement effectué pour le compte du Département d’Etat avant un bref passage par Alger après l’indépendance et un long séjour au Vietnam. De retour à Washington en 1968, il sera chargé des affaires tunisiennes. Plus tard, après la spécialisation dans les questions asiatiques et arabes, Frank George Wisner exerça le poste d’ambassadeur en Zambie, en Egypte, aux Philippines et en Inde.

Derrière ces honorables activités, qui ont culminé par un poste de sous-secrétaire d’Etat sous Clinton et , plus récemment, dans sa médiation pour la Troika dans le règlement de la crise au Kosovo, Frank G. Wisner demeure, selon ses détracteurs, la clé de voûte dans l’exécution de l’espionnage économique pour le compte de la CIA. Mieux encore, l’homme est la caricature du personnage multicartes et influent, présent dans tous les centres réels ou fantasmés du pouvoir parmi lesquels les fameux Council on Foreign Relations ou le groupe Bilderberg. Mais c’est en 1997 qu’un tournant s’opère : après avoir longtemps manœuvré dans le monde feutré de la diplomatie et des renseignements, Wisner se risque à mélanger encore plus à mélanger les genres en rejoignant, au sein de son conseil d’administration, l’entreprise Enron ,la célèbre compagnie énergétique qui fera scandale quatre ans plus tard et dont la gigantesque fraude en Californie, portant sur des milliards de dollars, ne sera jamais exactement détaillée, « grâce » à la disparition des milliers de pages caractérisant la fraude fiscale dans la destruction des bureaux de la SEC, gendarme américain des opérations boursières , lors de la chute de la Tour 7 du World Trade Center.

Ironie du sort, ou étrange coïncidence, la sécurité de ce gratte-ciel (effondré alors qu’il ne fut pas percuté par un avion en ce jour du 11 Septembre 2001) relevait de la compagnie Kroll Associates, qui appartenait alors à l’AIG, assureur dont Wisner est le vice-président . S’il est vrai que les entreprises prestigieuses sont souvent interconnectées de par leurs administrateurs, il est notable de constater la récurrence curieuse de Wisner dans les anomalies du 11 Septembre. Ainsi, pour résumer, l’homme, spécialiste du monde musulman et de l’espionnage économique, responsable haut placé de Enron et de l’AIG, échappe à toute poursuite judiciaire lors du scandale Enron, jamais complètement décrypté de par la destruction des détails compromettants lors de la chute controversée d’un immeuble du World Trade Center qui abritait également, autre heureuse coïncidence, les bureaux de la CIA dédiés précisément à l’espionnage économique…

Quel rapport dès lors entre ce personnage sulfureux et Nicolas Sarkozy, mis à part le lien familial d’antan ?

A priori, il serait logique de présumer que le temps et la distance géographique auront naturellement creusé le fossé entre le chef de l’Etat et la famille de l’ancienne belle-mère. Il n’en est rien. Pour preuve, la campagne électorale de l’UMP qui a porté triomphalement au pouvoir, et dès la première tentative, Nicolas Sarkozy, disposait dans ses rangs d’un acteur discret, responsable de la section anglophone, mais dont le nom est suffisamment éloquent : David Wisner. Celui-ci semble également reprendre le flambeau de la lignée Wisner puisqu’il a intégré le Département d’Etat en septembre dernier, après des études d’arabe.

Et au-delà du légitime renvoi d’ascenseur du chef de l’Etat envers le fils de son parrain d’outre-atlantique, une autre fait passé inaperçu mérite d’être évoqué, non comme la preuve mais plutôt comme l’indice de la volonté présidentielle d’occulter l’existence et les agissements troubles de Wisner. S’il s’avère à l’avenir que les fameux délits d’initiés opérés à la veille du 11-Septembre ont été le fait de citoyens américains avertis, dont le point commun serait d’être à la jonction du renseignement et de la finance, alors il ne serait guère étonnant de voir figurer sur la liste de ces personnes au vent d’un « attentat terroriste imminent » un certain Frank George Wisner. Outre qu’il ait bénéficié de la destruction du dossier fiscal Enron tout en étant dans le même temps responsable de la sécurité du World Trade Center via Kroll Associates ( détenue par AIG), une réçente réaction de Nicolas Sarkozy pourrait laisser penser que le silence en la matière doit s’imposer.

En effet, selon le Canard Enchaîné du 24 septembre 2008, le Président avait vivement critiqué le Pdg de la chaîne info internationale, France 24, pour avoir organisé un débat sur la « théorie du complot » autour du 11-Septembre. Cette réaction de Nicolas Sarkozy pourrait prêter à sourire si elle venait simplement confirmer sa propension légendaire à tout régenter, y compris la programmation audiovisuelle. Mais compte tenu de l’implication éventuelle d’un de ses proches dans les coulisses logistiques et financières de l’attentat du World Trade Center, la colère présidentielle prend une toute autre tournure. De par le signal qu’il envoie ainsi aux journalistes mainstream tentés d’évoquer à l’antenne la question des zones d’ombre du 11-Septembre, le message relève plus de la censure tacite d’un sujet grave que de l’irritation d’un téléspectateur capricieux. Sans aller jusqu’à faire de Wisner un des instigateurs du 11-Septembre, il est plus vraisemblable de supposer que sa position et ses relations l’ont idéalement avantagé pour faire partie de ceux à avoir, « au mieux » anticipé l’événement, au pire participé par une quelconque assistance matérielle, en l’occurrence la mise à disposition de la gestion de la sécurité électronique des 3 tours effondrées, de par l’implosion de bombes pré-installées selon certains scientifiques spécialistes de la démolition contrôlée.

Au-delà des inévitables spéculations sur le rôle exact de Wisner dans l’opération à multiples facettes du 11-Septembre, force est de constater que l’homme dispose des diverses relations accumulées depuis près de 50 ans dans les élites dirigeantes des Etats-Unis et les cercles internationaux pour pouvoir, si besoin est, favoriser le jeune politicien impétueux que son épouse française affectionne. Nicolas Sarkozy doit beaucoup à Jacques Chirac pour son maillage lent et progressif du corps électoral français. Il doit sans doute davantage encore à Frank George Wisner pour avoir obtenu l’assentiment et la faveur de l’hyper-puissance occidentale.

Les parrains occultes du Président et méconnus du citoyen sont souvent les plus redoutables.


http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-secret-americain-de-nicolas-50256

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Wikileaks sur Sarkozy l'Américain

http://ile-de-groix.info/blog/spip.php?article3522

 

On savait la fascination du président français pour une Amérique qu’il connaît d’ailleurs bien peu, et le peu qu’il connaît bien mal, représentation de clichés éculés et désormais dépassés, quand ils n’ont pas été toujours faux. De ce point de vue Wikileaks ne nous apprend pas grand chose. Le Monde vient de faire une synthèse instructive de ces fausses confidences. Par delà le portrait limpide d’un bonhomme d’un simplisme consternant qui voit dans l’Amérique autoritaire et paternaliste (ce en quoi il n’a pas tort, et c’est ce qui est intéressant dans son américanolâtrie) le substitut freudien d’un père parti quand il avait quatre ans et qui ne lui a jamais dit ni d’aller ranger sa chambre ni d’aller finir ses devoirs, il y a la confirmation que l’alignement de la France sur les Etats-Unis relève au mieux d’un parti-pris idéologique, au pire d’un caprice d’adolescent immature préoccupé à mettre bas, pour exister, un héritage gaullien trop grand pour lui.

Passons sur les considérations peu amènes sur la vie privée cascadante de Nicolas, qui lui aurait barré toute carrière politique outre-Atlantique. Sur le fond et des sujets plus essentiels pour la nation, on a confirmation que, quelque soient ses protestations ultérieures, nous aurions eu Sarkozy président de la République dès 2003, l’armée française se rejouerait un remake de la Bataille d’Alger à Sadr City et dans les faubourgs de Bagdad. L’opposition résolue de nos généraux, au diapason de l’opinion publique, aura dissuadé le nouvel élu de trop insister par la suite. Mais ses visites aux Etats-Unis et ses entretiens avec les cercles les plus néoconservateurs, notamment à l’automne 2006 où il taxa d’arrogant le refus de la France et se répandit contre son pays et sa diplomatie, n’étaient ni innocentes ni protocolaires. Cela n’empêchait pas le candidat Sarkozy d’affirmer crânement le 14 janvier 2007 que « Jacques Chirac a fait honneur à la France quand il s’est opposé à la guerre en Irak, qui était une faute », puis, une fois élu, que « La France était, grâce à Jacques Chirac, et demeure hostile à cette guerre. »

Mais il y a la guerre d’Afghanistan, qu’un chef d’état-major français qualifiait de merdier dans lequel la France n’avait rien à faire, quelques semaines à peine avant que Sarkozy ne nous y replonge. Et il a décidé cela en négation de son engagement vis-à-vis des électeurs, pris entre les deux tours de l’élection présidentielle, là où les paroles comptent. Souvenons-nous, c’était le 26 avril 2007 sur France 2 : « La présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisif. – (Arlette Chabot) Même s’il faut poursuivre une présence pour empêcher les Talibans de revenir au pouvoir… ? – Je vous ai dit qu’elle était ma réponse […] Le président de la République (Chirac) a pris la décision de rapatrier nos forces spéciales et un certain nombre d’éléments. C’est une politique que je poursuivrai. Et de toute manière si vous regardez l’histoire du monde, aucune armée étrangère n’a réussi dans un pays qui n’était pas le sien. Aucune, quelque soit l’époque, quelque soit le lieu. » Il ne s’agissait pas seulement de poursuivre la politique de son prédécesseur, il s’agissait d’expliquer pourquoi cette guerre est historiquement une ânerie.

Or ce qu’indiquent les documents diplomatiques américains, c’est que Nicolas Sarkozy nous mentait effrontément pour être élu, et avait déjà pris la décision de faire au moins cette guerre-là pour plaire à Washington. Si nous étions adeptes des grands mots, celui de forfaiture s’imposerait. Et concernant l’Iran, dossier dans lequel la France joue les va-t’en-guerre avec d’autant plus d’aisance qu’elle n’a plus les moyens nécessaires à une participation, même symbolique, à une action contre la Perse, le mot duplicité s’impose. Qui affirmait le 26 février 2007 sur BFM TV son opposition à une intervention, précisant que « quand on voit ce qui se passe avec l’Irak, qui peut croire que c’est une perspective crédible ? », ajoutant que les Etats-Unis étaient dans une « impasse » ?

Concernant l’OTAN, les militaires français, qui ne cachaient pas leur perplexité devant la perspective d’une réintégration, peuvent désormais s’épargner le ridicule de trouver, a posteriori et sur ordre, des justifications controuvées. Les documents américains montrent que Nicolas Sarkozy l’avait décidée avant même son élection, qu’il n’était même pas question pour lui d’en discuter. La conséquence, bien visible, est double : d’une part aucune contrepartie n’a été obtenue puisque les Américains, à qui le candidat avait fait cette promesse, n’ont rien lâché, le fait étant par avance acquis. Mais les dictateurs chinois, libyens et autres, qui profitent des piètres talents de négociateur du président français, agissent de même depuis mai 2007. D’autre part, Nicolas Sarkozy n’a même pas fait semblant d’ouvrir un débat sur la question, et il ne faut pas s’étonner qu’aujourd’hui les Français cherchent les raisons de leur retour dans l’OTAN.

Ce n’est pas tant que nos troupes soient sous commandement US, sans que notre président n’ait son mot à dire lorsqu’il s’agit de virer et remplacer celui qui commande à nos troupes en Afghanistan, qui est grave : c’est l’adoption inutile à contretemps des standards américains, technologiques bien sûr malgré leur échec après 30 ans de RMA et de Transformation, mais aussi bureaucratiques qui assèchent nos forces d’un millier d’officiers désormais ronds-de-cuirs qui font défaut sur le terrain.

Que dire alors du Livre Blanc de 2008 rédigé par une commission Mallet dont les membres furent sélectionnés en proportion de leur allégeance atlantiste, commande du prince où l’on invente un concept stratégique de résilience tiré de la psychanalyse de salon ? Discours dont on réalise la vacuité et l’inanité malgré une littérature acrobatique qui tente d’y mettre de la consistance, qui a rouvert la voie à une résurgence de l’extrême droite, mélangeant délibérément guerre étrangère et sécurité intérieure, voyant derrière chaque Beur des quartiers un Taliban en puissance ; discours que l’armée ne peut accepter sans devoir un jour intervenir sur le territoire national, alors qu’elle sait que, historiquement et constitution-nellement, elle ne le peut pas.

Ceci étant dit, ou plutôt redit, et comme je l’avais écrit il y a trois ans dans mon Sarko l’Américain, l’avantage du personnage est sa consternante prévisibilité, à l’image de tous ceux qui se coulent dans le déterminisme le plus étriqué. Il en avait donné un avant-goût six mois avant son élection, dans un retentissant entretien paru dans Philosophie Magazine, où il définissait la liberté uniquement sous l’angle de la transgression (ce en quoi il n’est finalement qu’un gamin de banlieue…) : il vient de récidiver la semaine dernière, en faisant du « non » systématique le signe du caractère responsable. Dès lors que la politique d’une vieille nation millénaire semble être rabaissée au rang de travaux pratiques du premier cours de première année de psychanalyse appliquée, l’étape suivante de cet homme qui se cherche encore la soixantaine venant sera, après la recherche du géniteur, celle du meurtre du père. « Ce sera le jour où Nicolas Paul Stéphane Sarkozy de Nagy-Bocsa trouvera la force et le courage de dire en notre nom à tous : Merde à l’Amérique ! ». Dans l’intervalle, Wikileaks aura été utile, non pour nous apprendre quoique ce soit que nous ne sachions déjà, mais pour nous confirmer que, depuis mai 2007, la France perd du temps, et que dans ce monde qui bouge trop vite, ce retard risque de lui être fatal.

 

http://americanparano.blog.fr/2010/12/03/wikileaks-sur-sarko-l-americain-10106885/

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 05:50
. Coree_du_sud.JPG

 

Si vous lisez l'article de Mark McDonald's dans le New York Times, « Situation de crise en Corée du Sud après que le bombardement d'une île par le Nord » , la réponse dépend de si vous accordez de l'attention au titre, au 'commentaire d'expert', au ton de l'article. Ou si vous accordez de l'attention aux faits.

Dans le premier cas, alors la Corée du Nord attaque la Corée du Sud.
 
Dans le deuxième, c'est le contraire qui est vrai.
 
Voici les faits rapportés par McDonald lui-même :
 
- 70.000 soldats sud-coréens ont commencé des exercices militaires ... vivement critiqués par Pyongyang comme "simulant une invasion du Nord" et comme "un moyen de provoquer une guerre."
 
- les unités d'artillerie de la Corée du Sud ont tiré en direction de la Corée du Nord(RPDC), à partir d'une batterie proche de la côte nord-coréenne. Le Sud reconnaît ces tirs d'obus.
 
- La RPDC a répliqué.
 
Le titre ne devrait-il pas être plutôt celui-ci : « Situation de crise en Corée du Nord après que la Corée du Sud ait mobilisé 70.000 soldats et tiré des obus vers le Nord  » ?
 
 
Source : Panier de crabes
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Le conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud : la Chine dans le collimateur

Trois semaines après que la Corée du Nord et la Corée du Sud ont échangé des tirs d’artillerie durant plusieurs heures, le calme n’est toujours pas revenu. Il semble que les États-Unis veulent à tout prix faire durer cette situation conflictuelle dans l’intention d’isoler la Chine et d’obtenir le gel des relations entre cette dernière et certains pays de l’Asie de l'Est.


 La reconstitution des faits nous enseigne que l'incident du 23 novembre entre les deux États coréens a été provoqué  et que, depuis, les États-Unis maintiennent consciemment la tension.


 

 

 

La reconstitution des faits1 :


1. Dans la semaine du 23 novembre, la Corée du Sud et les États-Unis se livrent à des exercices militaires communs sous l’appellation « Hoguk » – ce qui signifie « Défense de l’État ». Y sont impliqués 70.000 hommes, 600 chars, 500 avions de combat, 900 hélicoptères et 50 navires de guerre2.

2. Les jours qui précèdent, ainsi que le 23 novembre, la Corée du Nord demande à diverses reprises et avec insistance de ne pas organiser ces exercices militaires.

3. Le 23 novembre, des unités d’artillerie de l’armée sud-coréenne positionnées sûr les îles de la mer Jaune occidentale, à 7 milles nautiques (13 km) à peine de la côte nord-coréenne, ouvrent le feu durant quatre heures. D’après le ministère sud-coréen de la Défense, ces unités ont tiré 3657 fois, à un rythme d’un peu plus de 900 coups par heure. Elles ont tiré dans l’espace maritime revendiqué aussi bien par la Corée du Nord que par la Corée du Sud. Cet espace maritime se situe à proximité de la ligne de démarcation nord établie en 1953 par la marine de guerre américaine et qui n’est reconnue ni internationalement, ni par la Corée du Nord. Les Coréens du Nord considèrent les tirs d’artillerie sud-coréens comme un bombardement de leur territoire.

4. Des unités d’artillerie nord-coréennes répondent à ces tirs en bombardant à leur tour l’île de Yeonpyeong. Sur ce, l’artillerie sud-coréenne prend pour cible les bases militaires nord-coréennes. Sur l’île de Yeonpyeong se trouvent des bases militaires sud-coréennes et y réside également une communauté de pêcheurs de quelque 1300 âmes. Lors des tirs de l’artillerie nord-coréenne, deux militaires sud-coréens perdent la vie, de même que deux civils sud-coréens employés par l’armée sud-coréenne. Du côté nord-coréen, on déplore deux tués également.

Maintenir la tension

Le jour même de l’incident, les États-Unis, l’Union européenne et le Japon condamnent la Corée du Nord – sans qu’une enquête sur les faits ait été entamée. Le 24 novembre, le président Obama envoie sur place le porte-avions George Washington. Le navire a des armes nucléaires à son bord, il transporte également 75 avions de combat et 6.000 hommes. La Corée du Sud et les États-Unis décident de poursuivre les exercices militaires et d’y intégrer un plus grand nombre encore de navires de guerre. Mais ces exercices ne se poursuivent pas aux endroits prévus à l’origine. La Corée du Sud voulait d’abord poursuivre ses exercices d’artillerie sur l’île précitée de Yeonpyeong mais elle les a annulés. Les exercices communs de la Corée du Sud et des États-Unis ont désormais lieu dans la mer Jaune, à quelque 125 milles nautiques (environ 230 km) de la ligne de démarcation.

Deux jours après la fin de ces exercices communs, le Japon et les États-Unis entament ensemble de nouveaux exercices militaires. Y participent 44.000 soldats, 40 navires de guerre japonais et 20 américains, ainsi que des centaines d’avions de combat. Les exercices se déroulent dans la zone qui entoure les îles du sud du Japon.

Entre-temps, le Premier ministre chinois Wen Jiabao et le président chinois Hu Jintao s’adressent à plusieurs reprises à la Corée du Nord, la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis afin d’avoir des entretiens et de faire descendre la tension. Les trois derniers pays cités refusent ces pourparlers de paix. En lieu et place, la ministre américaine des Affaires étrangères, Hillary Clinton, convoque ses homologues sud-coréen et japonais, Kim Sung-hwan et Seiji Maehara à Washington pour une concertation à l’issue de laquelle un communiqué de presse commun annonce ce qui suit : « Notre réunion reflète la nécessité d’une collaboration trilatérale plus forte afin de faire face aux incessants défis nouveaux. Nos trois nations confirment leurs responsabilités bilatérales mutuelles telles qu’elles sont définies dans les traités de sécurité signés entre les États-Unis et la Corée du Sud et entre les États-Unis et le Japon. Ces traités constituent la base des deux alliances3. » En 2003, la Concertation à six pays entre la Corée du Nord, la Corée du Sud, les États-Unis, le Japon, la Chine et la Russie est lancée afin de consolider la paix dans la péninsule coréenne. La Chine est l’hôte de cette concertation. L’appel chinois en vue de poursuivre cette concertation se heurte aujourd’hui à un refus tranchant de Washington. En lieu et place, les États-Unis préfèrent renforcer leurs relations politiques et militaires avec le Japon et la Corée du Sud.

La Chine mise au coin

Les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud prennent la Corée du Nord en point de mire en la présentant comme une menace pour leur sécurité. Alors que les provocations ont toujours cours, Hillary Clinton dit ceci : « La Corée du Nord constitue une menace immédiate pour la région et en particulier pour la Corée du Sud et le Japon4. »

Cette menace n’est possible que parce que la Corée du Nord peut compter sur le soutien de la Chine, y ajoute-t-on. La Chine fournirait même des bombes atomiques à la Corée du Nord.

Pourtant, la politique chinoise vise la paix et la conciliation. Non seulement au profit de la péninsule coréenne même, mais aussi parce que la Corée du Nord constitue un tampon entre la Chine et les troupes américaines en Corée du Sud. La toute première priorité de la Chine, son développement économique et social, serait en danger en cas de guerre à ses frontières. Nous optons pour la paix, la sécurité et la collaboration dans la presqu’île coréenne et notre évaluation des événements repose uniquement sur les faits, déclare le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi5.

Mais, pour l’instant, la diplomatie chinoise ne fait guère le poids contre la propagande américaine, sud-coréenne et japonaise. Aux yeux de plusieurs pays de l’Asie de l’Est, la Chine est coresponsable de la tension dans la presqu’île coréenne. C’est précisément ce que veulent les États-Unis. La Chine est devenue le principal partenaire commercial de la Corée du Sud et du Japon, ainsi que de la plupart des pays de l’Asie de l’Est. Cela crée des liens qui mettent à mal l’influence des États-Unis dans l’océan Pacifique. Pour renverser ce processus, écrit le comité d’experts Center for a New American Security, « nos liens bilatéraux dans la partie asiatique de l’océan Pacifique doivent demeurer la base de la future politique américaine à l’égard de la Chine. Ces liens sont indispensables pour pallier les conséquences et les implications de l’ascension de la Chine. Nos relations bilatérales avec le Japon, la Corée du Sud, l’Australie, les Philippines et la Thaïlande – de même que les nombreux partenariats dans la région – jouent un rôle vital dans la garantie de l’accès américain à la région et dans la dissuasion d’une potentielle agression chinoise6 ».

Les heurts provoqués entre la Corée du Nord et la Corée du Sud sont une application de cette politique. Les événements laissent supposer que, dans les années à venir, le centre de la confrontation entre les États-Unis et la Chine va se situer dans la zone maritime située qui longe le sud de la Chine, via le détroit de Taiwan jusqu’à la péninsule coréenne. C’est dans cette étendue d’eau que se trouvent des zones à conflits qui n’attendent qu’une chose, qu’un doigt américain appuie sur le bouton qui les déclenchera.

 

 

Au sud de la Chine s’étend la mer de Chine méridionale. Elle est constellée d’îles revendiquées aussi bien par la Chine que par Brunei, la Malaisie, les Philippines, Taiwan et le Vietnam7. Plus au nord se trouve le détroit de Taiwan, qui sépare cette dernière de la Chine. Il y a deux ans, dans le pacte militaire entre le Japon et les États-Unis, le détroit a été qualifié d’« essentiel pour notre défense ». Encore plus au nord se trouvent les îles Diaoyu (îles Senkaku, en japonais) qui font l’objet d’un litige entre la Chine et le Japon.

Ce sont autant d’occasions pour les États-Unis de provoquer des querelles entre toute une série de pays et la Chine et, ce faisant, de renforcer leurs propres alliances ainsi que leur présence politique et militaire. Cette politique est une composante de la guerre froide entamée par les États-Unis contre la Chine – il convient d’éviter une guerre réelle pour l’instant car les États-Unis ne peuvent se le permettre : cela entraînerait leur économie dans un gouffre profond.

L’article ci-dessus a été rédigé par Peter Franssen, rédacteur de www.infochina.be, le 7 décembre 2010.

 

1-La reconstitution a été réalisée par le professeur Nan Kim, de l’Université du Wisconsin, et John McGlynn, journaliste travaillant pour l’Asia-Pacific Journal. Voir Japan Focus, 6 décembre 2010.

2-« ASCK Steering Committee Statement on the Current Crisis in Korea » (Déclaration du Comité directeur de l’ASCK sur l’actuelle crise en Corée) », Alliance of Scholars Concerned about Korea (Alliance d’universitaires inquiets à propos de la Corée), 27 novembre 2010.

3-Ministère américain des Affaires étrangères, Communiqué de presse, 6 décembre 2010.

4-« US-Japan naval drills start as N Korea tensions rise » (Les exercices navals américano-japonais commencent au moment où s’amplifient les tensions avec la Corée du Nord), BBC, 3 décembre 2010.

5-Zhang Liangui, « China neutral on Korean issue » (La Chine est neutre, dans le problème coréen), China Daily, 7 décembre 2010.

6-Abraham Denmark er Nirav Patel (éd.), China’s Arrival: A Strategic Framework for a Global Relationship (L’arrivée de la Chine : un cadre stratégique pour les relations mondiales), Center for a New American Security CNAS, septembre 2009, p. 173.

7-Ronald O'Rourke, China Naval Modernization: Implications for U.S. Navy Capabilities — Background and Issues for Congress (La modernisation de la marine chinoise : implications pour les capacités de l’US Navy – Contextes et problèmes pour le Congrès), Congressional Research Service CRS, octobre 2010, p. 8.

 

http://www.infochina.be/fr/content/le-conflit-entre-la-cor%C3%A9e-du-nord-et-la-cor%C3%A9e-du-sud-la-chine-dans-le-collimateur

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 05:34

07-07-10-strauss-khan-sarkozy.jpg

Dsk, une catastrophe pour la gauche et pour la france

(par eva R-sistons)

 

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  03

Le directeur du FMI se prononce pour une europée autoritaire en matière de budget des nations.

Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste

 

D ans cette note il est question de Dominique Strauss-Kahn pour l’essentiel. Et de l’arnaque socialiste d’une façon générale. Car c'est le moment où ses dirigeants et adhérents illustres, du genre Bernard Henri Levy, sur Canal plus, m’agonissent d’injures pour me comparer à Le Pen. Il me parait d'autant plus important de montrer ce qui serait un vrai danger pour la démocratie. Lui, plutôt que moi. Manuel Valls s’alarme à mon propos. Que dit-il des trouvailles de son camarade? A Francfort, Strauss-Kahn a proposé un système autoritaire pour l’adoption des budgets nationaux. Et à l’assemblée nationale, ses camarades locaux approuvent la mise en place du contrôle préalable de la commission européenne sur le budget de notre pays. Cette dérive semble laisser les commentateurs éclairés absolument indifférents. Il est vrai que ca demande de lire et de comprendre de quoi il est question. Ce n’est pas aussi facile à commenter qu’une bonne partie de gifles dans les primaires, hein coco ?

« Hou !-Hou !-Mélenchon-a–encore-mal-parlé-pujadas-petite-cervelle-comme-Georges-Marchais-ne-craintez-vous-pas-de-idiot-utile-deuxième-tour-que-fera-vous-concrètement ?». Je vais vous répondre aussi clairement que possible.

 

 

 

D'abord autre chose.

 

Nous venons de commencer nos réunions sur le programme partagé du front de gauche. Pour cette première soirée, admettons que ce n’était pas ce qui était espéré question fréquentation. Il faisait froid et c’était dissuasif ? C’est sûr. Je connais trois ou quatre co-voiturages de banlieue annulés pour cette raison. C’était un sujet rebattu que celui des retraites sur lequel nos parlementaires nationaux se sont largement exprimés avec leur proposition de loi ? C’est sûr, également. Mais pour moi, le principal problème est plus « grave » : nous sommes d’accord sur à peu près tout. Dès lors se disent des gens qui ont mille autres activités politiques et syndicales : «à quoi bon ?». C’est une erreur ? Certainement. Le débat n’est jamais clos. Mais il faut aussi entendre le message qui nous est adressé. Gagnons du temps en faisant des propositions communes au débat quitte à les amender après confrontation avec les acteurs de terrain. Et sachons bien que cette confrontation a souvent besoin d’une technicité et d’un souci de la précision  qui ne s’accordent pas toujours avec le format « grande réunion, grande salle », deux minutes de temps de parole pour les « questions et interventions ». L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. Bon on va s’y mettre et bien faire le bilan de cette première rencontre.  

 

 

Ce jour là, lundi 15 novembre, sur France Inter, Dominique Strauss-Kahn

 

répétait en boucle son appartenance à la gauche. Soit. Il est membre du PS c’est sur. Puis il vantait le caractère social du FMI. J’ai dit par dérision qu’il aurait présenté le FMI comme une succursale de l’internationale socialiste. Il est vrai que l’internationale socialiste a pour président Papandréou le lâche.  DSK avait assuré crânement "les intérêts des banquiers n'ont jamais été mes intérêts, ce ne sont même pas les intérêts de l'institution que je dirige, le FMI". Gauchiste, va !

 

Quatre jours plus tard, vendredi 19 novembre,  à peine après être intervenu pour vanter les mérites du "nouveau FMI" tel qu’il le dirige, Dominique Strauss-Kahn était à Francfort. Il intervenait  devant le European Banking Congress. Cette institution est animée par deux grandes banques allemandes : Deutsche Bank et CommerzBank. Elle regroupe les plus grandes banques européennes. Ce cénacle leur permet d'échanger avec les dirigeants politiques et économiques et de relayer les intérêts des banquiers lors de grandes réunions. Devant les banquiers, DSK a prononcé, en anglais of course, un discours sur l'Europe : "Europe's growth challenges" c’est à dire  « Les défis de la croissance européenne ».  Le Contenu est consternant. Il y appelle à une réforme libérale du marché du travail et à enterrer la souveraineté des peuples sur le budget des Etats. Mais cette intervention n’a été relatée que par quatre journaux français : Le Figaro samedi 20 novembre et Les Echos, La Tribune et La Croix, lundi 22 novembre. Les autres organes centraux du pavlovisme Strauss-Kaniens ont pieusement détourné les yeux. Et pourtant ca valait le coup d’œil.

 

Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail

 

qui est la cause du chômage. « L'Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance », déclare-t-il. C’est sûr ! Peut-être les politiques démentes de contraction de la demande imaginée par ce petit génie ?  Non ! Lisez. « Le niveau de vie de l’Europe a cessé de s’améliorer pour une raison clé : les citoyens ne sont pas à leur potentiel. Cela reflète un choix social conscient de travailler moins. Il n’y a rien de problématique là-dedans ; après tout le bonheur ne vient pas seulement du revenu. Mais il y a un côté sombre. Le chômage en Europe est chroniquement élevé et le taux d’activité est bas de manière persistante.» Mis à part le côté ridicule de la tautologie finale, le diagnostic demeure.  « un choix social conscient de travailler moins ». Fainéants ! Le tout dit avec le ton badin qui autorise de fausses bienveillances : « rien de problématique ». Après quoi vient le sérieux. Le remède est dans le style des cruautés dont le FMI est coutumier. La solution, un marché unique du travail harmonisé sur le modèle du marché unique des biens et services. « Pour impulser la réforme du marché du travail, il serait bénéfique de lancer au niveau européen une initiative pour un « marché du travail unique », sur le modèle du « marché unique » qui a harmonisé les marchés des biens. La zone euro ne peut pas atteindre son véritable potentiel avec un patchwork ahurissant de marchés du travail segmentés.» Ah ! Peut-être avec un Smic européen ? Ou bien avec des Smic régionaux, comme l’a voté à de nombreuses reprises  le PS du temps que Strauss Kahn siégeait dans ses instances ? Non. Rien. La main invisible de la concurrence libre et non faussée. Point barre. Alors que le marché unique des biens s’est traduit par un dumping général des conditions de production, DSK propose d’emprunter le même modèle régressif pour le marché du travail.

 

Mais ce n’est encore rien à côté de ses « propositions » a propos des budgets nationaux.

 

Sur ce sujet, DSK enterre sans hésitation la souveraineté budgétaire des peuples. Pour mettre en œuvre le "programme de réforme" qu’il estime nécessaire et qui ferait de tous les peuples des Grecs et des Irlandais, DSK imagine de dessaisir complètement les Etats de leur politique budgétaire. Il imagine de renforcer encore les pouvoirs de la Commission européenne. Il ne dit pas un mot du problème démocratique que cela poserait. Ignore-t-il donc la dimension autoritaire d'un tel modèle politique ? Pour aller dans ce sens, il présente l'expérience du "marché unique" et de l'"Union monétaire" comme des modèles : "Quand l'agenda est conduit par le centre, les choses avancent. Voyez le programme du marché unique ou l'union monétaire. Mais quand l'agenda est laissé aux nations, les choses n'avancent pas. Voyez les réformes du marché du travail et des services, en particulier via l'agenda de Lisbonne." Et il en conclut : "Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clés pour assumer l'avenir commun de l'union, en particulier en matière de politique financière, économique et sociale. Les Etats doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre. » Le centre ! Quel mot pour décrire le pouvoir de la Commission ! C’est la même réification du pouvoir la même désincarnation que « l’organisation » des pol-potiens ! Une entité sans nom et sans visage qui déciderait ce qui est bien. « Les mécanismes doivent être redéfinis pour leur donner des motivations pour la réforme. Beaucoup d'enjeux tournent autour des budgets. »

 

 

Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur le caractère autoritaire de la conception Staruss-Kahnienne du pouvoir,

 

voici la phrase exacte de sa proposition : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance." Je vous invite a lire plusieurs fois la phrase pour bien la comprendre et l’assimiler. Cet homme propose tranquillement qu’un centre « indépendant » comme la BCE, hors de tout contrôle politique décide « centralement » de la répartition des sommes dans les budgets nationaux. C’est cela sa proposition. Et après quoi son ami Huchon dit que je suis « pire que Le Pen » et son ami Valls dit que je suis « un danger pour la démocratie ». Et la meute de charognards qui passe son temps à m’insulter en abusant de leur monopole professionnel sur les médias parce que j’ai mal parlé d’un membre de la classe sainte des vaches sacrées parmi les médiacrates n’a rien à dire d’une trouvaille pareille. Les « grands » journalistes qui « explorent l’actualité », « révèlent », commentent, s’indignent à qui mieux mieux dès qu’un vénézuélien reçoit  une amende pour avoir appelé au meurtre du chef de l’état, ceux là n’ont rien à dire quand le favori des sondages propose de ramener son pays en dessous de ce qu’il vivait sous l’absolutisme monarchique. La même cohorte d’importants qui pérorent sur « l’Europe mal aimée » parce que  « mal expliquée » est également muette sur la construction du « grand marché transatlantique » quand bien même la réunion se tient le même jour et au même endroit que le sommet de l’Otan pourtant couvert par leur rubricards. Tout ce petit monde est entré dans une nouvelle convulsion et transe de paresse utile : ne rien voir, ne rien dire, montrer un spectacle et le laisser vivre sa vie. 

 

 

Rassurons-nous. Strauss-Kahn lui-même ne  croit pas son rêve totalitaire à portée de main.

 

Pour autant ce qu’il propose pour le court terme ne vaut guère mieux. Pour l’instant, faute de mieux, il appelle à renforcer les pouvoirs de la Commission. Dans le but assumé de rester « dans la même direction » autoritaire.  "Un tel bon dans l'intégration politique européenne semble improbable dans un futur proche, mais nous devrions explorer d'autres voies d'aller dans cette direction. Il y a au moins deux voies. » Accrochez vous. « L'une est d'enlever au Conseil la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles fondamentales. [...] Dans le contexte institutionnel existant, la Commission – en tant que gardienne des traités – pourrait jouer ce rôle. » Ce qui est déjà un déni monstrueux de démocratie puisque les gouvernements sont la seule instance représentative des peuples en Europe et que de toute façon Strauss-Kahn ne propose pas que ce soit le parlement européen (quelle horreur) qui reçoive ce pouvoir.  Et même la commission ce serait encore peut-être trop proche des gouvernements. C’est pourquoi il propose froidement : «Une institution séparée, indépendante, pourrait aussi fonctionner. » C'est-à-dire à peu près la même chose que cette « autorité indépendante » déjà mentionnée.  

 

 

J’entends déjà les grands esprits socialistes

 

et notamment ses concurrents au grand prix des primaires, nous expliquer que tout ceci est bien loin d’eux et que pour leur part, ici, occupés à gratter la terre avec leurs ongles comme dit Emmanuelli, les bons socialistes du cru restent de parfait amis de la démocratie en matière de vote des budgets. Pendant que lui, ce cher Dominique, arriverait en voiture de golf, eux défendraient la plèbe comme de bons petits pégistes, sans l’étiquette. Ils mentent une fois de plus. Car que font-ils face à la décision européenne d’installer un système de contrôle « a priori » sur les budgets nationaux ? En parlent-ils seulement ? Non. Motus et bouche cousue. Ils soutiennent ! La preuve ils ont annoncé qu’ils voteraient tous mardi prochain contre la proposition de loi du PG et du PCF qui vise à maintenir la souveraineté complète du parlement français sur le contenu du budget. Pourtant celle-ci n’a rien d’une dénonciation nationaliste de l’Union européenne. Lisez ces extraits du rapport de Martine Billard sur cette proposition de loi présentée mardi 2 décembre dernier.

 

Ils vont vous permettre de comprendre le détail de l’affaire en cause.

 

« Nous faisons face aujourd'hui à une absence complète de volonté politique des États membres sur les besoins d'une unification et d'une coordination en matière fiscale. Cela serait pourtant possible en renforçant les pouvoirs du Parlement européen, qui n'a aujourd'hui aucune des prérogatives budgétaires nécessaires. Or, ce qui nous est proposé n'a rien à voir et fait fi de toute coordination fiscale. La réforme en cours doit être étudiée avec la plus grande attention car elle nous semble relever d'une procédure en opposition avec les principes de souveraineté du peuple en matière budgétaire. La Commission européenne a formulé des propositions pour élargir la surveillance économique, accroître la discipline budgétaire et mettre en place un cadre renouvelé pour la gestion des crises. Sur sa proposition, le Conseil Ecofin du 7 septembre 2010 a d’ores et déjà modifié les lignes directrices encadrant les règles de préparation et de transmission des programmes de stabilité ou de convergence des États membres, pour instituer une procédure désignée par les termes de « semestre européen de coordination des politiques économiques ». Il s’agit, par le biais d’un calendrier modifié, d’assurer une intervention des institutions communautaires, avant même la transmission par les États de leurs programmes de stabilité ou de convergence. Le Conseil émettrait des recommandations horizontales, que les États devraient prendre en compte pour élaborer leurs programmes de stabilité ou de convergence ; puis le programme transmis ferait l’objet de recommandations à prendre en compte pour l’élaboration du budget national de l’année à venir. »

 

 

« Plus encore, le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 

 

a avalisé le fait que la législation communautaire doit être modifiée rapidement et que le président du Conseil doit engager des consultations sur une modification limitée du traité de Lisbonne afin d’établir un mécanisme permanent de gestion de crise. En la qualifiant de limitée, le Conseil européen veut ainsi éviter l'obligation d'examen et de ratification par chaque pays membre. » Vous avez bien lu. Le traité de Lisbonne, soi-disant intouchable en raison de la complexité des procédures prévues pour sa réforme, va être amendé, vite fait bien fait, pour permettre une nouvelle violation des droits démocratiques des peuples. Il faut que la cause le mérite, non ? C’est pourquoi les importants de « l’Europe qui nous protège » se prennent les pieds dans le tapis de leurs explications, comme le pointe le rapport de Martine Billard. «D'un côté le président du Conseil Herman Von Rompuy affirme qu'il s'agit « de la plus grande innovation » et de l'autre, qualifie le processus de modification de « limité ». Sans attendre cette modification prévue par la directive et qui suppose donc une transposition dans notre législation, ce contrôle a priori du budget s'exercera dès 2011. La crise financière que l'Europe a traversée sert ainsi de prétexte facile pour instaurer de manière subreptice un contrôle a priori sur l’élaboration des budgets nationaux. Aussi, la présente proposition de loi constitutionnelle a pour objet de réaffirmer, dans le titre de la Constitution consacré à l’Union européenne, le fait que les transferts de compétences consentis au profit de l’Union européenne ne doivent pas mettre en cause l’exercice de la souveraineté budgétaire par le Parlement français, principe constitutionnel dont l’origine remonte à la Révolution française. » Les socialistes ont annoncé qu’ils vont voter contre cette proposition de loi.

 

 

Dans ce contexte, la partie de bras de fer qui m’oppose

 

aux dirigeants et journalistes socialistes prend une autre tournure. Ces gens ne cessent de m’interroger sur ce que nous ferons « au deuxième tour, si c’est Strauss-Kahn ».

Le but est de me faire sortir du débat sur ce que dit, écrit et défend Strauss-Kahn. Exit le débat sur les programmes, vive la tactique. En décembre 2010 dire ce que l’on va faire en mai 2012. Sans savoir qui sera candidat, ni quel sera le programme. La ficelle est grosse ? Etrange pour des journalistes de tuer tout le débat de la présidentielle ? C’est sûr ! Mais elle fonctionne en boucle. Cet angle a de nombreux avantage. Le journaliste n’a pas besoin de lire les textes des uns et des autres, ni de vérifier ce qui est dit. Gain de temps, facilité à briller avec des questions à deux balles qui font de la reprise AFP facile. Ca, c’est le gain pour le taff. Politiquement, c’est du même tonneau. Il s’agit de faire passer le « vote utile ». Pour cela, quelle que soit ma réponse, il s’agit de stigmatiser quiconque refuse de se coucher. M’interroger sans relâche sur le sujet n’a pas d’intérêt pour ma réponse mais pour créer l’ambiance « vote utile, ca va de soi ». Je deviens alors dans leur mise en scène l’affreux diviseur. Et personne ne discute un seul instant le fait qu’avec le programme politique de Strauss-Kahn les socialistes ne peuvent pas gagner l’élection. Ce sont donc eux les principaux facteurs de défaite. C’est exactement ce que l’on voit depuis trois élections.  Raison pour laquelle ils veulent parler d’autre chose.

 

 

Tout ce pauvre calcul ne recule devant aucun moyen.

 

Y compris une nouvelle grossière instrumentalisation de Le Pen. Par ceux-là même qui font semblant d’en craindre l’impact. Comme si le vote Le Pen n’avait rien à voir avec l’effet repoussoir de la politique social-libérale !  Ainsi m’interroge-t-on souvent sur le fait que je « prends le risque de faire passer le Pen au deuxième tour ». En prenant l’exemple de ce qui est advenu en 2002. Et ainsi est resservie que la défaite viendrait de Chevènement. Pas de Taubira, pas de l’extrême gauche. De Chevènement, et pas un autre. Pour que le parallèle fonctionne bien dans l’imaginaire et que soit accréditée la thèse stupide qui tient lieu d’explication au désastre de 2002. Personne ne demande si en resservant la politique social-libérale aggravée de Strauss-Kahn on ne va pas recréer la même situation. Ce n’est plus de la politique, c’est du pur marketing. Du marketing  a deux balles, précisons le. Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007.

 

 

Chers candidats à la primaire socialiste,

 

si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche. Et puisqu’on en est aux hypothèses, commencez par répondre au cas où je serai ce candidat. D’autant que nos chances augmentent. Moi je me réjouis du bazar des primaires qui commencent si tôt au Parti Socialiste. Tous les vaincus abonderont le vote pour le Front de gauche. Les tricheries, les humiliations que vont subir les « petits candidats » vont fabriquer autant de drains vers nous. Ces messieurs dames le savent. Et certains bons connaisseurs du terrain mettent en garde. Ainsi Marylise Lebranchu. Voici ce que publie l’express.fr

 

 

Marylise Lebranchu ?

 

« La socialiste estime que son parti a besoin d'une aile gauche forte. » Dit le titre de la brève. Et pourquoi ? A cause des idées ? Parce qu’elle s’y rallie ? Non. Juste pour améliorer l’arnaque socialiste. Lisez : « Avertissement de Marylise Lebranchu: "Jean-Luc Mélenchon fait des dégâts y compris au sein de notre propre parti"». C'est pourquoi cette proche de Martine Aubry estime que le PS a besoin d'une aile gauche forte en son sein pour éviter l'hémorragie. « "Je reproche à certains strauss-kahniens – je ne parle pas de DSK lui-même – de ne pas considérer l'aile gauche représentée par Benoît Hamon comme un élément important de la primaire et de la présidentielle", souligne la députée du Finistère. » De son côté, Benoit Hamon va répétant d’un « indiscret » à l’autre que tout cela finira par le fait que j’irai au gouvernement avec les socialistes en déclarant vouloir le « marquer à gauche ». Mais tout le monde se marre car c’est exactement ce que lui voudrait faire. Comme il le dit de son action: « je rougis le tampon avec lequel je vais marquer Strauss-Kahn ». En tous cas moi je peux dire une chose : si Benoit Hamon est en tête du premier tour de la présidentielle j’appellerai sans mal à voter pour lui au deuxième tour. A condition qu’il dise que la réciproque est vraie. Ca ne devrait pas être trop difficile. Je lui propose comme programme commun minimum le texte qu’on a défendu ensemble pour le congrès de Reims. Alors vous voyez ! C’est ce que je vous disais : c’est une affaire de programme ! 

 

 

http://www.jean-luc-melenchon.com/2010/12/strauss-kahn-et-larnaque-socialiste/#more-4902

 

 

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Le vrai visage de d. Strauss-kahn: régression sociale

 

Dsk, une catastrophe pour la gauche et pour la france

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Strauss-Kahn n'est pas de gauche, preuves à l'appui (Olivier Bonnet)

 

Strauss-kahn n’est pas de gauche: c'est un clone de sarkozy !

 

Strauss-kahn ou sarkozy, vous préférez la peste ou le

 

Alerte ! Cet homme est dangereux : d. Strauss-kahn

 

Strauss-kahn veut re-sauver les banques, encore 700 milliards à

 

Strauss-kahn (fmi) promoteur de la monstrueuse gouvernance

 

Le fmi, strauss-kahn, la réforme des retraites et le gel

 

Sarko ou dsk? Bonnet blanc ou blanc bonnet,les bilderbergers sont

 

Sarkozy et dsk travaillent pour le nwo rothschild - dsk

 

sk prône une collaboration internationale en

 

 

2 décembre 2010

Investig'Action - Les sept péchés capitaux de Dominique Strauss-Kahn Ministre des Finances de Lionel Jospin, DSK incarne, à lui seul, tous les renoncements de la gauche plurielle. Les « succès de ce modernisateur », point par point.

 

La vérité sur DSK - et sur Jospin, et sur la Gauche du renoncement

 

 

Rappel :  

 

Vendredi 10 décembre 2010 5 10 /12 /2010  

 

 

 

dsk-2012-copie.jpg
http://alex-dessinpresse.over-blog.com/article-dsk-2012--43286106.html

 

 

Strauss-Kahn, la créature des Médias

(et des Instituts de sondage aux ordres)

Par Eva R-sistons

 

Strauss-Kahn est lancé comme une lessive par les Médias. Il est le favori non de l'opinion, mais des faiseurs d'opinion, les Médias occidentaux aux ordres de l'Oligarchie militaro-financière.

 

Disons-le clairement: L'homme qui, au micro d'une radio juive, a déclaré  que "tous les matins, en me levant, je me demande comment servir Israël", n'a pas en vue l'intérêt de la France,  mais comme Sarkozy, l'israélien (et l'américain), autant que celui des Banques Centrales et de leurs satellites (FMI, BM...).

 

Si DSK est l'idole des médias occidentaux, sionistes, atlantistes, ultra-libéraux, pro Nouvel ordre Mondial, c'est parce qu'il est le défenseur d' Israël et du capitalisme financier, parce qu'il est Atlantiste, enfin parce qu'il est le représentant des Grandes Institutions financières et donc qu'il prône une gouvernance mondiale (en fait, une dictature des Grandes Banques sur le monde, au service des intérêts usraéliens).

 

Et pour le promouvoir, les Médias vendus aux Grands Décideurs tordent la réalité, en le présentant comme de Gauche;  Il s'agit en fait d'un faux socialiste, d'un imposteur ayant investi le PS afin de le libéraliser comme son clone chez les Ecologistes de Gauche, Cohn-Bendit, qui lui se démène afin que le rouge des Verts devienne rose pâle, et même pro-européen de cette Europe qui tue l'emploi, les nations souveraines, les protections sociales . Ces deux individus sont des sous-marins d'Israël pour aligner le monde sur le libéralisme anglo-saxon et israélien.

 

Israël, afin de mieux défendre SES intérêts,  place ses créatures aux postes essentiels, notamment dans tous les partis et dans les Médias. 

   

Alors, Strauss-Kahn ? Une "arnaque" (expression de Mélenchon sur DSK) totale, à dénoncer par tous ! Les Médias cherchent une alternative prétendument de "Gauche" à Sarkozy (impopulaire, démasqué, lui) afin que le Pouvoir reste en réalité entre les mains des inconditionnels de l'ultra-libéralisme international.

 

DSK doit être élu pour mener la même politique que Sarkozy, et même l'aggraver. D'instinct, les classes populaires se méfient de cette gauche caviar, très caviar. Mais elles ne savent pas que cet homme est en fait le clone de Sarkozy, l'hypocrisie en plus: Car il ose se prétendre de Gauche !

 

Et le P.S., afin de conquérir le pouvoir, est prêt à se vendre à DSK, au risque du reniement de TOUTES ses valeurs ! C'est aussi une imposture, qu'un homme comme Mélenchon a raison de dénoncer !

 

En dissimulant les VRAIES orientations de DSK, les Médias trahissent leur vocation d'informateurs neutres, et... les Français.

 

Quand l'imposture éclatera-t-elle PARTOUT ?

 

Eva R-sistons

 

 

http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-strauss-kahn-pourquoi-est-il-le-favori-des-medias-eva-r-sistons-62720729.html

 

A lire aussi, d'eva :  Dsk, une catastrophe pour la gauche et pour la france

 

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 05:06

 

Attention ! Au milieu de cette vidéo,

écoutez bien,

on apprend une nouvelle trahison de l'UE:

"Si certains pays ne se comportent pas bien,

le droit de vote leur sera retiré !

Ils ne pourront plus participer aux décisions !"

 

 

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A Lire
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  • Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable
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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 04:50
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Panique sur l’Europe : Zapatero y va Franco !
8 décembre 2010 - 14:38
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8 décembre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Samedi dernier, face à la grève surprise des aiguilleurs du ciel espagnols, le Premier ministre (socialiste ?) Jose Luis Zapatero, décrétait l’état d’alerte et mobilisait l’armée pour réquisitionner les grévistes, les menaçant de peines d’emprisonnement de 10 ans s’ils ne se conformaient pas aux injonctions.


 

Une telle mesure d’exception, jamais prise depuis la chute de la dictature du général Franco en 1975, montre à quel point le chantage des marchés financiers ne peut que précipiter le totalitarisme, à l’image de la crise des années 1930.



La grève fut déclarée vendredi par les contrôleurs aériens espagnols après que le gouvernement ait annoncé en urgence de nouvelles mesures d’austérité destinées à « rassurer les marchés » sur la « solidité » budgétaire de l’Espagne. Parmi ces mesures, Zapatero s’est engagé à privatiser les aéroports de Madrid et Barcelone, mais aussi la loterie nationale et à supprimer la prime exceptionnelle pour les chômeurs en fin de droit. Le gouvernement a immédiatement réagi à la grève en décrétant l’état d’alerte, mettant de fait les grévistes sous le coup de la loi pénale militaire s’ils dérogeaient aux réquisitions. Pour éviter tout mouvement de protestation pendant les fêtes de Noël, Zapatero envisage de prolonger l’état d’alerte de 15 jours supplémentaires, jusqu’en janvier.


Un tel coup de panique en dit long sur l’état d’une Espagne (dont la principale banque, Santander, membre du groupe Inter-Alpha, est au bord de la faillite) qui tente d’échapper aux vautours financiers en se livrant à une austérité sauvage.  

 

Sans rupture avec l’empire financier qui nous entraîne dans sa chute, les peuples et les nations d’Europe sont voués à disparaître. Le temps est venu d’organiser la faillite des spéculateurs.

 


http://www.solidariteetprogres.org/article7225.html



 

lire aussi :

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 04:34

Vladimir Poutine, l'homme de fer qui a restauré la fierté russe

http://www.lepoint.fr/archives/article.php/243559

 

 

  • Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, s'est en pris aux Etats-Unis jeudi au sujet des câbles diplomatiques divulgués par WikiLeaks, affirmant que l'Occident n'était pas en position de donner des leçons de démocratie à la Russie

Interrogé sur les messages diplomatiques confidentiels qui le présentaient comme un gouvernant de type "mâle dominant" à la tête d'une bureaucratie corrompue, Poutine a répondu:


"Pensez-vous que le service diplomatique américain soit une source d'informations très fiable ? Le pensez-vous ?"


Il a ensuite critiqué les Occidentaux à propos de l'arrestation du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, qui s'est présenté de lui-même cette semaine aux autorités britanniques.


"S'il s'agit de démocratie au sein plein du terme, pourquoi cachent-ils M. Assange en prison ? Qu'est-ce que c'est, la démocratie ?", a demandé Poutine.


"Alors, vous savez, comme on dit à la campagne, certaines vaches peuvent meugler mais il vaut mieux que la vôtre se taise. Je renvoie donc la balle à nos collègues américains", a ajouté Poutine lors d'un point de presse

 

http://fr.news.yahoo.com/4/20101209/twl-wikileaks-russie-poutine-bd5ae06.html


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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 04:23
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wikileaks

http://bluetouff.com/2010/12/03/acceder-a-wikileaks/


 

Wikileaks une révolution médiatique

ou une subtile propagande ?


Par Résistance 71, 05 Décembre 2010

Depuis les dernieres fuites de Wikileaks le monde est une fois de plus partagé en deux entre les adorateurs inconditionnels de ce qui semble être une révolution médiatique, déclanchée par l’organisation Wikileaks et les villipendeurs de “punks” qui trahissent les secrets d’états et pourraient mettre en danger la sécurité des personnels impliqués dans les guerres impérialistes en cours.

Un monde divisé, une fois de plus: quelle aubaine !

En ce qui nous concerne, nous ne nous plaçons bien sûr pas dans la catégorie des villipendeurs, mais nous ne sautons pas non plus joyeusement dans le train en marche des groupies de l’opération Wikileaks / Julian Assange. Nous préférons la voie du milieu, celle de la prudence.

Pourquoi ? Parce qu’il y a trop de questions auxquelles ils seraient important de répondre avant que d’endorser somme toute aveuglément, une ligne de résistance a l’ordre établi définie par Wikileaks et son créateur Julian Assange.

Notre but ici, n’est pas d’apporter des réponses aux questions que nous allons poser, car il est encore trop tôt pour avoir toutes les données du mystere Wikileaks. Nous allons ici évoquer des informations connues et moins connues pour poser une série de questions dont les futures réponses seront a notre sens primordiales quant a la validation des actions de l’organisation.

La question principale que chacun devrait se poser est la suivante: Wikileaks est-elle une opération légitime dans sa mission, divulgant des informations confidentielles voire secretes, de maniere non biaisées, afin d’amener une transparence (terme récurrent chez Wikileaks) sur le modus operandi de la politique et de l’économie globale et ainsi permettre aux peuples d’avoir acces a une information leur permettant d’effectuer des choix politiques quant a la gestion de leurs nations respectives ?

 

Que sait-on de Wikileaks ?

 

Nous savons que l’organisation a été créee en 2006 et son site internet mis en ligne en 2007. Créée par Julian Assange et John Young (parti en 2007 pour créer cryptome.org apres avoir dénoncer l’affiliation de Wikileaks avec la CIA pour son financement. Il s’est rétracté par la suite mais reste toujours tres critique vis a vis de l’organisation qu’il a co-créée). Nous verrons par la suite que Wikileaks ne peut plus être dissocié de son emblématique créateur Julian Assange, citoyen australien au passé tres intéressant a bien des titres.

Une des missions de Wikileaks comme stipulé sur son site internet est: “d’exposer en priorité les régimes oppressifs en Asie, de l’ex-bloc soviétique, de l’Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orient”, ce qui peut tout de même paraître assez réducteur dans l’objectivité et la promesse de transparence fournie au public.

Ces régions du globe ont-elles a elles seules l’apanage de l’oppression ? Quid de l’occident impérialiste ?

Le comité des conseillers de Wikileaks (advisory committee) est composé de personnalités, outre Assange lui-même sur lequel nous reviendrons, tres intéressantes telles que les Chinois Wan Dan affilié a la NED (National Endowment for Democracy, branche de l’USAID et vitrine de la CIA pour les campagnes de propagande a l’étranger) et Xiao Qiang, lui affilié a l’université de Californie Berkeley, proche de la mouvance tibétaine en exil et de la fondation George Soros (milliardaire américain, grand gourou des hedge funds, et qui fit fortune lors de l’attaque spéculative ciblée sur les monnaies est-asiatiques en 1997), directeur de radio Free Asia financée par Georges Soros et Ben Laurie, ex-patron de la cybersécurité de Google, compagnie qui par son implication avec InQtel, organe cybernétique de la CIA et avec la NSA (National Security Agency, l’équivalent états-uniens de notre DCRI, mais avec beaucoup, beaucoup plus de moyens), fait partie de la nébuleuse du renseignement américain. Que font tous ces gens affiliés au renseignement et a la spéculaition financiere au coeur de Wikileaks ?

Si nous analysons le logo de Wikileaks et son utilisation dans des campagnes publicitaires (notemment les fonds d’écran d’ordinateurs téléchargeables depuis leur site internet) que peut-on voir:

  • Dans les deux parties du sablier sont representées deux cartes identiques. Ces cartes représentent une zone spécifique du monde particulierement importante dans le contexte géopolitique actuel: l’Afrique, le Moyen-Orient et toute l’Eurasie. Pourquoi ce choix représentatif, a deux reprises ? Pourquoi ignorer le reste du monde?
  • Un autre logo de Wikileaks représente un aigle stylisé bleu sur fond blanc avec le mot “wikileaks” dessous, aigle que l’on retrouve sur un fond d’écran a télécharger. L’aigle de tout temps a été le symbole de l’impérialisme des Romains a l’empire US aujourd’hui en passant par Napoléon et les fascismes du XXeme siecle.
  • Deux autres fonds d’écran téléchargeables représentent l’un la muraille de Chine, l’autre des poupées russes sur la place rouge a Moscou, qui liberent le sablier logo de Wikileaks. L’implication des images et la symbolique sont évidentes. Sont-ils les ennemis déclarés ?

Venons-en maintenant a Julian Assange, si médiatique et médiatisé alors qu’il ne devrait pas même être connu si le protocole du secret au sein d’un réseau qui se veut évasif était respecté pour demeurer efficace.

 

Que sait-on d’Assange ?

 

Issu d’une famille de théâtre itinérant en Australie, il fréquente pas moins de 37 différentes écoles dans sa jeunesse. Mere remarié avec un membre de secte basée pres de Melbourne, elle passe une bonne partie de la jeunesse du jeune Julian a fuir son second compagnon, qui est le pere du demi-frere d’Assange. Assange prend l’habitude tres jeune donc de bouger en permanence. Il devient tres vite un expert en informatique et un hacker. Son nom de guerre est “mendax” qui veut dire en latin “menteur” ou “falsificateur”. Est-ce prémonitoire ?

A l’age de 20 ans, il est pris la main dans le sac dans l’acte de hacker dans le systeme du géant de la téléphonie canadien Nortel. Il ne sera pas condamné. Son talent technologique, couplé au fait qu’il fut pris, a certainement pu jouer un rôle dans son “recrutement” éventuel par une ou plusieurs agences de renseignement, qui n’en serait pas a leur premier succes d’enrôler des “contributeurs” par le moyen du chantage et de l’offre d’impunité.

L’avocat d’Assange est Mark Stephens, qui est un avocat qui travaille beaucoup avec l’ Open Society Institute de George Soros (dont le nom apparait décidément beaucoup dans l’entourage immédiat de Wikileaks et d’Assange).

Assange crée avec Young Wikileaks en 2007, Young quitte l’organisation pour créer cryptome.org qui fait un boulot similaire de Wikileaks, mais avec beaucoup moins de publicité. Il déclare en partant que Wikileaks a trop de liens avec la CIA. Il se rétractera plus tard. Qu’en est-il vraiment ?

Assange se veut être un pourfendeur de l’opacité des pratiques politiques et économiques de notre temps. De toutes ?… Rien n’est moins sûr, N’a t’il pas déclaré dans une interview a un quotidien de Belfast en Irlande du Nord a propos du 11 Septembre qu’il était “constemment ennuyé que les gens soient distraits par de fausses conspirations, comme celle du 11 Septembre, quand nous donnons les preuves de véritables conspirations concernant les guerres ou la fraude financiere de masse.”

Il est assez clair donc pour Assange qu’il y a les bonnes conspirations: les siennes, celles dont ils s’occupent, et les autres qui n’ont aucun intérêt, dont celle bien sûr du 11 Septembre.

Si Wikileaks et Assange voulaient avoir un gramme (ou beaucoup plus !) de crédibilité, qu’ils publient 200,000 documents secrets sur le 11 Septembre, sans filtrage et qu’a l’instar du climategate de Novembre 2009 qui vit s’effondrer la these frauduleuse érigée en dogme du réchauffement climatique anthropique, ces documents fassent une fois pour toute la lumiere sur l’evenement le plus important de ces 60 dernieres années. Sans le 11 Septembre, il n’y aurait pas de Wikileaks, sans le 11 Septembre, Résistance 71 ne serait vraisemblablement pas la non plus.

Avec Wikileaks, tout tourne sur la médiatisation d’Assange, simple question: pourquoi faire braquer les feux de la rampe sur soi-même alors que la discrétion devrait être de mise. Pourquoi mettre un nom et un visage sur un “réseau de résistance” a l’establishement ?… Par pur souci de transparence ? Vraiment ?

D’apres le journaliste d’enquête américain Wayne Madsen, lui-même ancien de la NSA et spécialiste en électronique et en technologie de l’information, le niveau de sécurité pour avoir acces aux documents fuités depuis des mois est tres important et le cloisonnement entre le visionage de documents confidentiels ou secrets et la possibilité de les copier est insurmontable. Les documents ont pour lui été délibérément “fuités” apres un triage préalable, par des personnels ayant une clearance de haut niveau dans le systeme.

Concernant les informations “fuitées”, elles sont invariablement envoyées au cinq mêmes médias, tous assujettis a l’ordre établi: Le New York Times pour les Etats-Unis, Le Monde pour la France, le Guardian pour le Royaume Uni, le Spiegel pour l’Allemagne et El Pais pour l’Espagne, ce qui couvre bien sûr les langues majeures occidentales.

Il est a noter ici, que le New York Times en 2009 avait refusé de publier les e-mails du ClimatGate dénonçant les malversations et la subjectivité entourant la “science” sur le réchauffement climatique anthropique, obtenus par fuitage de milliers de courriers électroniques en provenance de la base de données de l’université d’East Anglis au RU, siege scientifique du GIEC. Le motif du refus de publication était que ces courriels avaient été obtenus illégalement. Soit ! Qu’en est-il des infos de Wikileaks ?… Une illégalité devient elle plus “légale” pourvu qu’elle éclaire des choses qui arrangent bien du monde malgré les apparences ?

Encore une question que nous pensons être intéressante.

Invariablement bien évidemment, chaque “révélations” et diffusion de Wikileaks fait l’objet d’une campagne de démonisation officielle d’Assange de la part des politiques et médias effarouchés (ce sont tous de bons comédiens) d’une part, et une campagne de glorification du héros de l’information des temps moderne de l’autre. Ceci dit, jusqu’ici, Assange a toujours voyagé comme si de rien n’était, donné des conférences de presse dans moults pays, récemment a Londres. Interpol s’intéresse a lui ?

Voyons la suite des évenements. Sera t’il arrêté ?… Traduit en justice ? Assassiné ? Vaut-il mieux en faire un martyr qu’un forçat ?

Depuis trois ans, Assange voyage énormément; Wikileaks a vraisemblablement des frais considérables de l’intérieur comme a l’extérieur. La sécurité coûte cher… Autre question pertinente:

D’ou vient l’argent qui finance Wikileaks dans son entiereté ?

Des dons en ligne ?… Vraiment ?… Comme la campagne d’Obama qui a été payée par les quelques dollars envoyés par les supporteurs ?… Vraiment ?… Si Goldman Sachs fut le plus gros contributeur de la campagne d’Obama, nous verrons un jour que George Soros est tres certainement un gros contributeur financier de Wikileaks. Si c’est le cas, pourquoi ? et quel est le lien entre Soros et les services de renseignement?

Wikileaks a déja annoncé que les prochaines “fuites” concerneront des banques majeures américaines. Il sera tres intéressant de voir de qui il s’agit et surtout… Y aura t’il des révélations également contre l’empire de la spéculation de Soros ? Ou les prochaines fuites seront-elles toutes contre ses concurrents ?

Les paris sont ouverts !

Autre question que nous pensons pertinente au sujet du contenu des informations fuitées: ces informations ne revelent rien de fondamental que nous ne sachions déja, au mieux le plus souvent des confirmations, par contre elles sont toutes orientées vers une tendance émergente: tenter de diviser le monde musulman sur une base officielle ou qui se veut comme telle. Etablir un consensus contre l’Iran avec les “bons musulmans” des pays du Golfe soutenant la position dure contre l’Iran et les “mauvais musulmans” en qui on ne peut avoir confiance car ils pactisent avec le totalitarisme iranien: la Turquie et le Pakistan. Par contre, pas un mot, pas une fuite incriminant Israel, ce  qui fit dire de suite a leur premier ministre Netanhyaou que “rien n’était contre Israel et qu’en fait ces révélations nous étaient favorables.”

N’est-ce tout cela pas cousu de fil blanc ?

 

A qui profite vraiment le crime ?

 

Finalement, le buzz soulevé par ces “fuites” une fois de plus met les feux de la rampe sur la toile. Nous pouvons déja entendre la réthorique liberticide qui clouera au pilori l’internet comme étant le responsable de manquements graves a la sécurité des nations et qui porte atteinte a la sécurité des états. Certains politiciens, industriels et banquiers vont se lever comme un seul homme pour demander plus de contrôle sur une information “devenue folle”. Tout cela n’est peut-être que le début de la course de la boule de neige en bas de la montagne.

Depuis bien longtemps, les “élites” oligarchiques ploutocrates veulent museler l’information émanant de l’internet plus avant. Wikileaks est certainement en train d’apporter l’eau suffisante au moulin des censeurs et des totalitaires pour qui l’internet dans sa forme actuelle est devenu l’ennemi mortel.

Et si c’était cela la mission de Wikileaks et d’Assange ? Être les catalyseurs de la future nuit cybernétique.

L’avenir nous donnera plus d’éléments de réponses a toutes ces questions, mais en attendant, il serait bien prudent de ne pas trop s’emballer en faveur d’une entité qui se veut le héraut de la transparence, mais qui a développé une sérieuse culture de l’opacité.

 

 

Références sur le sujet:


http://www.youtube.com/watch?v=CfdfFd5_nBo&feature=player_embedded

http://www.sott.net/articles/show/212302-Wanted-by-the-CIA-The-man-who-keeps-no-secrets

http://www.economicpolicyjournal.com/2010/11/zbigniew-brzezinski-who-is-really.html

http://www.belfasttelegraph.co.uk/lifestyle/features/wanted-by-the-cia-wikileaks-founder-julian-assange-14880073.html

http://www.youtube.com/watch?v=P0sK4TjcUd4&feature=player_embedded

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22222

http://www.newsofinterest.tv/audio_pages/alex_jones/_100401_w_madsen.php

http://dprogram.net/2010/04/02/video-wayne-madesn-covers-wikileaks-story-police-state-news-on-the-alex-jones-show/

http://www.daily.pk/cia-mossad-and-soros-behind-wikileaks-19280/

Cet article a été publié à décembre 5, 2010 à

 

http://resistance71.wordpress.com/2010/12/05/media-et-propagande-lenigme-wikileaks/

 

 

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Wikileaks ou la guerre de l'information

 

 

 

Attaques informatiques, pressions politiques... Tout est bon pour mettre hors ligne le site qui divulgue les notes diplomatiques américaines. C'était sans compter sur la rébellion des internautes.

Une image issue de WikiLeaks.ch (DR) Une image issue de WikiLeaks.ch (DR)

WikiLeaks ou "la première guerre de l'information". L'expression a été lâchée par l'essayiste américain John Perry Barlow. "La première guerre de l'information est maintenant engagée. Le terrain de cette bataille est WikiLeaks. Vous êtes les troupes", écrit-il sur Twitter.

Sur le même sujet

Un message aujourd'hui repris par le groupe de hackers des Anonymous qui appellent tous les internautes à s'engager et "se battre [pour] le futur de l'Internet". Un discours belliqueux qui reflète la tension entre les pro- et les anti-WikiLeaks.

Avec la divulgation au compte-gouttes de 251.287 notes diplomatiques américaine confidentielles, le site WikiLeaks ne s'est pas fait que des amis, loin de là... La manœuvre a largement été dénoncée par les Etats-Unis, parlant de "crime". Un message repris à l'international par de nombreux pays. "Il faut qu'on soit très solidaires au niveau des Etats pour lutter contre ce qui est une menace" contre "l'autorité et la souveraineté démocratique", a insisté le porte-parole du gouvernement français, François Baroin.

 

Pressions politiques, attaques informatiques et interdits bancaires


Les Etats-Unis se sont échinés à entraver les divulgations de WikiLeaks. Amazon a, par exemple, cessé d'héberger WikiLeaks à la suite d'une requête du sénateur américain Joe Lieberman, sans plus d'explications, laissant planer un soupçon de pressions politiques. Par la suite, la société américaine EveryDNS.net a tout simplement effacé le nom de domaine "wikileaks.org", arguant d'attaques informatiques incessantes contre le site. Des attaques bien réelles, mais qui ne suffisent pas à légitimer la suppression d'un nom de domaine déposé.

Depuis le début de ses révélations, WikiLeaks est la cible de nombreux pirates qui tentent de rendre le site inaccessible. Des pirates personnifiés par le hacker nationaliste Jester qui a revendiqué batailler contre "WikiLeaks [qui] met en danger la vie de nos soldats".

Après les cyber-attaques, WikiLeaks a dû jouer avec les interdits bancaires. Le premier a été le service de paiement en ligne PayPal qui a décidé de "restreindre de façon permanente l'accès au compte utilisé par WikiLeaks", alors que la société collectait de nombreux dons faits à l'organisme. Par la suite, MasterCard et Visa ont bloqué toute transaction vers le site.

 

Appel au boycott et au DDoS


Il n'en fallait pas plus pour que de nombreux internautes se soulèvent en faveur de WikiLeaks. Un certain nombre d'entre eux ont ainsi créé des "sites miroirs", permettant de toujours garder une version accessible du site. De même, l'ensemble des documents révélés ne cesse de s'échanger via les réseaux peer-to-peer, en particulier sur le site The Pirate Bay, afin de ne jamais disparaître.

Par ailleurs, le groupe de hackers des Anonymous a affiché un soutien clair à WikiLeaks, appelant les internautes à "boycotter" PayPal et même à l'attaquer avec des déni de service (DDoS) visant à saturer le site en requêtes. Le blog officiel de la société a ainsi été mis hors ligne, avant des attaques contre le site officiel Paypal.com.

Un appel à "retirer tous ses dollars" de PayPal a également été lancé par le site The Pirate Bay, s'inspirant de l'initiative d'Eric Cantona pour les banques.

Enfin, le site officiel de MasterCard a également été mis hors ligne après plusieurs attaques revendiquées par les Anonymous. La nouvelle cible étant le site Visa.com.

 

La France, relai des Etats-Unis


En France, WikiLeaks soulève également son lot de réactions. Du côté du gouvernement, le ministre chargé de l'Economie numérique, Eric Besson, a réclamé la fin de l'hébergement du site par le Français OVH, réfutant toute "censure".

Une "action [qui] ne semble se baser sur aucune loi qui rende le site illégal", souligne le Parti Pirate. Au contraire, "elle semble se baser sur la préservation des élites dirigeantes que la divulgation des informations en possession du site WikiLeaks pourrait mettre à mal", avance le parti.

"C'est la première fois que nous observons une tentative de censure à l'échelle internationale d'un site dont la vocation première est la transparence", s'est indigné Reporters Sans Frontières. "Nous ne pouvons qu'être sidérés par le fait que des pays comme la France et les États-Unis alignent soudain leur politique en matière de liberté d'expression sur celle de la Chine", a poursuivi RSF.

L'hébergeur OVH a saisi les tribunaux sur la "légalité ou pas de ce site sur le territoire français". Autant à Lille qu'à Paris, les tribunaux de grande instance ont rejeté les requêtes, renvoyant OVH devant ses responsabilités. Un répit, avant une nouvelle tentative d'entrave...

"Deux camps s'affrontent dans un combat qui pourrait être l'un des plus importants que nous ayons à mener pour l'avenir de nos démocraties", résume enfin la Quadrature du net.

 

(Boris Manenti - Nouvelobs.com)

 

 

Lire aussi :

 

Ce que la saga de Wiki nous enseigne (Paul Craig Roberts)

 

Le feuilleton de Wikileaks : Un non-événement (Pr Eddine Chitour)

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 03:32
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