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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 05:49



La grippe porcine se propage à grande vitesse, l'OMS renonce à ses bilans

GENÈVE (AFP) - 17/07/09 12:33
La grippe porcine se propage à grande vitesse, l'OMS renonce à ses bilans



Le virus de la grippe porcine se propage dans le monde à une vitesse "sans précédent" par rapport à d'autres épidémies, a indiqué vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a décidé de cesser de donner des bilans de l'évolution de la pandémie.

Le virus pandémique A(H1N1) 2009 "se répand au niveau international à une vitesse sans précédent", a averti l'OMS. "Lors des pandémies dans le passé, il a fallu plus de six mois aux virus grippaux pour se propager aussi largement que l'a fait le nouveau virus H1N1 en moins de six semaines", a assuré l'organisation dans une note publiée vendredi sur son site internet
.


Ah oui ? Six semaines ? Ça fait pourtant des mois qu'on nous serine qu'il y a une énième grippe (porcine) qui va décimer l'espèce humaine.
L'OMS et les individus qui gouvernent ("contrôlent" serait sans doute plus adéquat) nos belles démocraties occidentales nous prennent maintenant tellement pour des abruttis (mais malheureusement, les faits leur donnent le plus souvent raison...) qu'il ne prennent même plus la peine d'assurer à leurs affirmations un minimum de cohérence et de crédibilité !



Cependant, l'OMS a relevé "le caractère bénin des symptômes pour l'écrasante majorité des patients, qui se rétablissent généralement, même sans traitement médical, en une semaine après l'apparition des premiers symptômes".

Ce qui n'empêche pas les dirigeants occidentaux d'acheter, avec l'argent public, des centaines de millions de doses du vaccin bidon, pour le plus grand bénéfice de quelques multinationales pharmaceutiques.
Et de continuer à préparer les esprits à de futures campagnes massives de vaccination (obligatoire ?)...



En outre, le comptage des cas individuels n'est plus essentiel (dans les pays les plus affectés) pour suivre le niveau ou la nature du risque posé par le virus pandé
"
mique" ou encore pour donner des indications sur la meilleure réponse à apporter à la maladie, a ajouté l'organisation.


L'OMS se bornera à fournir des informations uniquement sur les pays nouvellement affectés, explique l'organisation.

Forcement, tout cela reposant sur du vent et de la communication médiatique (autrement dit : de la propagande), il vaut mieux éviter de compter...du vide !


"L'OMS va continuer de demander à ces pays de communiquer les premiers cas confirmés et, dans la mesure du possible, fournir chaque semaine des chiffres et des descriptions épidémiologiques des nouveaux cas", selon la note.

L'organisation a demandé aux pays affectés de "suivre de près des événements inhabituels" comme par exemple des contaminations graves ou fatales au sein de groupes de population, ou des symptômes inhabituels qui pourraient signaler une aggravation de la dangerosité du virus.

Dans certains pays, l'analyse systématique des cas suspects "mobilise la plus grande part des capacités des laboratoires", ne laissant que peu de marge de manœuvre "pour le suivi et les enquêtes sur les cas graves et les événements exceptionnels", a fait valoir l'OMS pour justifier sa décision de ne plus communiquer de statistiques globales.



aveclotanvatoutsenva@orange.fr

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-33935534.html
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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 05:16
publié par roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 15H04

Olivier Bonnet

L’hypocrisie UMPiste
n’a pas de bornes


Par Olivier Bonnet (Plume de presse)

Vous vous rendez compte ? "Est-ce qu’il est normal que le dimanche, quand Mme Obama veut avec ses filles visiter les magasins parisiens, je dois passer un coup de téléphone pour les faire ouvrir ?", s’est exclamé Nicolas Sarkozy pour plaider en faveur de l’assouplissement des règles régissant le travail dominical. Tout à fait révélateur de sa mentalité monarchiste : "Que font donc ces feignants de manants ? Allez les quérir immédiatement et qu’ils ouvrent ce magasin vite fait !" Mais zut alors, Sire, il y a le droit du travail... "Eh bien qu’on le change !" Ainsi sera fait, suivant la volonté du roi tout puissant. Et les députés de droite opposés au projet se coucheront, dûment sermonnés par le Château - et tremblant de subir les foudres du psychopathe en chef : le projet de loi est passé à l’Assemblée nationale, par 282 voix contre 238. Ne reste plus maintenant que le Sénat. Qui n’y a rien changé, hier, en commission.

xdOn a les défenseurs qu’on mérite : puisqu’être un ministre incompétent et pyromane n’est pas un handicap en Sarkozie - demandez donc aux enseignants, étudiants et lycéens ! -, Xavier Darcos est notre nouveau ministre du Travail et des Relations sociales. Il s’est livré, à l’ouverture des débats devant la représentation nationale, à un véritable festival de mauvaise foi. "Je suis certain que votre assemblée (...) ne remettra pas en cause les équilibres de ce texte qui protège les salariés, soutient les entreprises qui les emploient et répond aux attentes de la très grande majorité des Français", a-t-il déclaré. Un monument d’hypocrisie et de mensonge ! D’abord, en ce qui concerne non pas la grande, mais "la très grande majorité des Français", rappelons-lui que "pour 86% des sondés, "le dimanche est un jour fondamental pour la vie de famille, sportive, culturelle ou spirituelle" et pour 85% "le dimanche doit rester un jour de repos pour le plus grand nombre". 55% se disent opposés (dont 31% "très opposés") à l’assouplissement de la loi, contre 42% qui se déclarent favorables. En outre, 57% des sondés disent qu’ils refuseraient de travailler le dimanche si leur employeur le leur demandait contre 42% qui accepteraient" (enquête Viavoice pour Libération publiée le 6 juillet). Ce qui n’empêche nullement Darcos de dire n’importe quoi, le pire étant quand il invoque une protection des salariés.

non!Il faut désormais distinguer entre trois grandes catégories d’entre eux : ceux qui travaillent dans une zone touristique ou thermale, dans un PUCE (périmètres d’usage de consommation exceptionnel, dans les communes de plus d’un million d’habitants) ou ailleurs. La troisième catégorie n’est pas concernée par la loi, ce qui ne veut bien entendu pas dire que personne n’y travaille le dimanche : "À l’heure actuelle, 11,6% des salariés travaillent de façon habituelle le dimanche et 14,6% de façon occasionnelle, selon l’Insee", rappelle France-Soir. C’est déjà le cas pour de nombreuses professions - songez par exemple à l’hôtellerie, la restauration, les services de secours... La loi améliorera-t-elle leur situation ? Non. Ni double salaire, ni repos compensateur. Idem pour les zones touristiques ou thermales, dans lesquelles les employeurs pourront obliger leurs salariés à travailler le dimanche sans compensation. Il en ira différemment pour les PUCE, qui sont des grandes zones commerciales des agglomérations de Paris, Lille et Marseille (Lyon, grâce à la mobilisation de ses élus locaux, est exclue). Là, les salariés travaillant le dimanche seront payés double et bénéficieront d’un repos compensateur. Et travailleront sur la base du volontariat. Ce dernier concept, comme nous l’écrivions en février dernier dans Travail le dimanche : ce qui nous attend, consiste en une escroquerie intellectuelle flagrante à deux égards : de quelle liberté dispose-t-on quand on gagne un salaire de misère, en temps partiel subi, qu’on ne parvient pas à joindre les deux bouts, et quelle est la latitude, quand on connaît la réalité du monde de l’entreprise et de ses rapports hiérarchiques, de s’opposer aux pressions patronales pour un salarié ? Du reste, trois employés de chez ED ont été licenciés pour cause de refus du travail le dimanche, qui témoignent en vidéo sur Peuples.net.

En novembre 2008, nous traitions déjà de ce soi-disant volontariat, dans un billet titré Heures sup’, retraites, travail le dimanche : quel volontariat ? : Formidable ! Les gens qui veulent travailler plus pour gagner plus peuvent bénéficier de l’exonération fiscale des heures supplémentaires (pour peu que leur patron leur en propose), ceux qui désirent reculer l’âge de leur retraite au-delà de 60 ans en auront la possibilité, comme ceux qui souhaitent travailler le dimanche. Et tous ces dispositifs sont basés sur le volontariat, mdon n’est pas obligé, c’est seulement si on le choisit, formidable on vous dit ! Sauf que ça, c’est la chanson de la Sarkozie... Dans la vraie vie, comme le rétablit Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, interrogée par Le Parisien/Aujourd’hui en France : "C’est une méthode de réforme profondément hypocrite. En réalité, sous couvert de libre choix laissé au salarié, le gouvernement est en train de s’attaquer à des acquis sociaux et à des droits collectifs fondamentaux, comme le droit à la retraite à 60 ans, les 35 heures, le repos dominical, sans le dire ouvertement. (...) Demain, les générations qui arriveront à la retraite à 60 ou 65 ans n’auront pas de carrières complètes car elles auront vécu en alternance des périodes d’emploi et des périodes de chômage. Cela, le gouvernement le sait pertinemment. En réalité, si on ne fait rien, ces générations n’auront pas d’autre choix que de travailler jusqu’à 70 ans si elles veulent avoir une retraite décente. Ce ne sera pas un choix, contrairement à ce qui est affirmé aujourd’hui." Et elles crèveront ensuite d’autant plus vite qu’elles auront subi la pénibilité de leur emploi durant tant d’années... C’est tellement évident ! De la même façon, si les gens percevaient des salaires décents, croit-on qu’ils seraient si empressés de faire des heures supplémentaires ? De travailler le dimanche au lieu de passer la journée en famille, d’accompagner leurs enfants faire du sport... ? Ce fameux volontariat que les tartuffes de l’UMP nous vendent, c’est le choix du "marche ou crève".

hypoComment alors, ainsi que le prétend l’inénarrable Darcos, ce texte protégereait-il les salariés ? Deux réponses, toutes deux d’une tartufferie exemplaire. Aujourd’hui, les zones classées comme touristiques ou thermales sont au nombre d’environ 500. Qu’est-ce qui empêchera demain qu’elles se multiplient et avec elles le nombre de salariés obligés de travailler le dimanche sans compensation ? Le ministre fait valoir qu’ "Une commune ne pourra obtenir cette dérogation que sur la demande de son maire et sur l’accord du Préfet, ce qui constitue une double-garantie". Prière de ne pas rire. Le préfet, c’est l’État : il prend ses ordres directement à l’Élysée et s’il ne donne pas satisfaction au président, il saute, plutôt deux fois qu’une, pour des motifs divers et variés dans la pratique sarkozyste. Et que pense l’hôte du Château du travail dominical ? Les Échos résument clairement sa position, dans un article rendant compte de sa rencontre avec les députés de la majorité en date du 7 juillet : "Nicolas Sarkozy a appelé ses troupes à ne pas être « mou du genou » et à « y aller » . « On a géré notre formation politique comme une marque », a-t-il commencé, ajoutant que cette réforme « sera la marque d’une famille politique qui assume ses convictions". Un préfet sollicité pour autoriser le classement en zone touristique et donc permettre le travail du dimanche sans contrepartie aura donc plutôt intérêt à dire oui. Quant au maire, s’il "assume ses convictions" - si c’est un bon petit soldat de l’UMP -, il dira oui aussi. On songe notamment au sud de la France, très à droite et pouvant revendiquer sans conteste son caractère touristique. Cette loi permet par conséquent de banaliser et généraliser le travail dominical, contrairement à ce que prétend contre l’évidence la majorité. Voilà pour la "double-garantie" de Darcos. Le deuxième argument en faveur de la protection des salariés est encore plus grotesque : le Nouveau centre a fait adopter un amendement engageant à l’ouverture de négociations sur des contreparties dans les zones touristiques. Censé "rendre de l’équité sociale" (on se pince). C’est le même coup que lorsque le président parlait de subordonner les exonérations de charges sociales accordées aux entreprises à l’ouverture de négociations salariales. On oblige à ouvrir des négociations mais pas à les conclure. Zut alors, on a négocié les salaires mais ça n’a pas abouti : pas d’augmentation mais exonérations quand même. Idem dans le cas qui nous occupe : les patrons pourront ouvrir des négociations concernant les contreparties qu’ils accorderont à leurs salariés travaillant le dimanche et... ne leur en accorder aucune. Avec ça, les salariés sont bien protégés !

Sans compter que ce projet de loi viole la Constitution, qui garantit l’égalité de tous devant la loi. Un exemple flagrant est livré par le député socialiste Christian Eckert : "Si vous avez une grande enseigne qui a un établissement à Plan-de-Campagne (zone commerciale dans les Bouches-du-Rhône qui sera classée PUCE, NdA) et un autre à Marseille (qui pourrait être classée commune ou zone touristique, NdA), vous aurez des salariés situés dans la même entreprise, mais dans des établissements différents, qui n’auront pas le même traitement". À Plan-de-Campagne, le salarié sera payé double et bénéficiera d’un repos compensateur mais, 15 Km plus loin, le salarié marseillais n’aura absolument aucune compensation ! Terminons rmnotre réquisitoire contre ce projet de loi régressif par de larges extraits de la remarquable intervention du porte-parole des députés communistes, républicains et du Parti de Gauche, Roland Muzeau, consultable via Partageons mon avis (et ici en intégralité) : "La philosophie de ce texte est clair : il faut travailler plus, plus longtemps, plus vieux, le dimanche, les jours fériés, la Pentecôte et bientôt, selon notre collègue de l’UMP M. Lefebvre, pendant son arrêt de maladie ou son congé maternité. Tel est le socle de la pensée gouvernementale. (...) Si le repos dominical est, dans notre droit, érigé en principe d’ordre public, ce n’est pas le fruit d’une anomalie qui romprait avec le principe de laïcité, c’est que le législateur a jugé indispensable d’entendre l’exigence sociale et de préserver l’existence d’un jour consacré au repos collectif, à la famille, aux amis, d’un jour qui déroge aux règles de l’échange marchand. Le dimanche est précisément le jour où la question du manque à gagner ne se pose pas. C’est un jour qui échappe à l’emprise de l’activité marchande. Il exerce de ce point de vue une fonction symbolique essentielle, une fonction sociale éminente que chacun s’accorde du reste à reconnaître, tant l’enjeu dépasse a priori les clivages politiques habituels. C’est sans compter avec les plus libéraux d’entre vous, ces héritiers du parti libéral des années 20 qui fustigeaient tous ensemble socialistes, communistes et catholiques comme autant d’ennemis du progrès, c’est-à-dire d’une société transformée en tout marché où rien n’existe hors la satisfaction de l’appétit des industriels et des commerçants. Vous êtes les héritiers de cette vision du monde et ce n’est pas par hasard si quelques-uns parmi les esprits les plus réfléchis que comptent les rangs de la majorité se sont embourbés dans leurs contradictions, s’opposant un temps à ce texte, acceptant enfin de le cosigner afin de ne pas encourir les foudres du chef de l’État. Nous ne sommes, bien sûr, pas dupes des discours entendus depuis plusieurs semaines qui tentent de nous convaincre que le texte de cette proposition de loi est le fruit d’un compromis, qu’il marque un recul par rapport au texte précédent qui justifie qu’il reçoive désormais l’imprimatur des opposants d’hier. Il n’est pas difficile d’apporter la démonstration que ce texte est, à quelques artifices près, le même que celui dont nous avions entamé l’examen en décembre dernier."

Quel impact ? Mystère et boule de gomme

?"De fait, nous ne disposons s’agissant de ce texte d’aucune étude préalable relative à son impact économique, notamment sur ses conséquences en termes d’emplois. Nous devons nous satisfaire de vagues déclarations ou affirmations. Oubliant les dizaines de milliers de suppressions d emplois publics que le Gouvernement met en œuvre, M. Devedjian se complaît dans des propos démagogiques et affirme que «  dans un pays où il y a autant de chômage que nous en avons aujourd’hui malheureusement avec la crise, c’est quand même un comble d’interdire aux gens de travailler.  » Le rapport est, quant à lui, plus prudent et pour cause. S’il fallait en effet proposer, aujourd’hui, un chiffrage des créations d’emplois, à supposer qu’il y en ait, au regard du nombre d’emplois que cette réforme détruira dans l’artisanat et le petit commerce, tout indique que le solde risque d’être négatif. (...) J’observe que nous ne disposons pas non plus d’études sur l’impact social et environnemental de ces mesures. Quelles conséquences aura votre réforme sur la vie familiale, la vie associative, les pratiques culturelles ? Quel sera son impact par exemple sur la fréquentation des musées, des cinémas ou des clubs sportifs ? Quelles conséquences auront éventuellement, en termes de santé publique, des mesures qui détériorent le tissu social et familial ?"

La contrainte économique

cnt"Il vous appartient sans doute de considérer et de tenter de faire croire que le contrat de travail est un contrat comme les autres, passé entre deux personnes placées sur un pied d’égalité. La réalité est tout autre. S’il existe encore dans notre pays un droit du travail distinct du droit des contrats, c’est précisément sur le fondement de la reconnaissance du lien de subordination entre employeur et salarié. Vous vous échinez depuis des années à détricoter notre droit du travail, entretenant l’illusion d’une égalité entre les personnes au contrat, d’une parfaite liberté de l’une et de l’autre partie. Vous passez volontairement sous silence ce constat d’évidence que les salariés ne sont jamais volontaires car ils sont contraints économiquement. À qui allez-vous cependant faire croire, pour ne prendre que cet exemple, qu’un demandeur d’emploi pourra, lors d’un entretien d’embauche, affirmer tranquillement ne pas vouloir travailler le dimanche si l’employeur le lui demande et conserver réellement toutes ses chances d’être embauché ? Les plus honnêtes d’entre nos collègues de la majorité le reconnaissent sans peine. Ainsi notre collègue Jean-Frédéric Poisson indique-t-il sur son blog : « Nous sommes conscients du fait que pour certains salariés le volontariat pourra être contraint. Nous n’avons à ce stade pas de réponse à cette question. » C’est un euphémisme, mais quel aveu ! La vérité est que votre prétendu volontariat est un coup de canif de plus dans notre droit du travail et un coup de couteau de plus dans le dos des salariés. Plus encore, cette démarche volontaire n’est pas partout requise. Votre texte va en effet permettre - c’est l’autre danger et peut-être le principal - l’ouverture de droit, cette fois, des commerces le dimanche dans toutes les communes touristiques. (...) Contrairement à ce qu’affirme notre rapporteur, il n’est pas exact de dire que «  En dix ans il n’y a
eu que trente communes touristiques de plus.  » La vérité est que depuis l’entrée en vigueur de la loi du 14 avril 2006, soit depuis mars dernier, 150 communes ont déjà demandé à bénéficier du classement au titre de commune touristique. Rien ne permet non plus d’affirmer que les demandes de dérogations permanentes ne se feront qu’à « la marge ». Nous jugeons plus probable un effet de contagion, une extension des dérogations par capillarité, particulièrement dans le contexte regrettable entretenu depuis des années d’une concurrence des territoires. (...) En d’autres termes, nonobstant vos protestations, de bonne ou de mauvaise foi, le dimanche deviendra bel et bien, selon les termes de votre texte et si nous nous en tenons à sa rédaction actuelle, un jour comme les autres. Cette issue est d’autant plus probable que cela a toujours été votre objectif. Vous prétendez vouloir le statu quo, mais cela signifie modifier la loi pour rendre légales des pratiques illégales. Depuis le départ, vous voulez en effet, au nom de la sécurité juridique, protéger et couvrir les pratiques de patrons qui se sont délibérément mis en marge de la loi. Inutile de vous dire que nous ne vous suivrons pas dans cette voie, par laquelle, pour le bénéfice d’une poignée d’enseignes, vous nous proposez de piétiner, une nouvelle fois, le droit du travail et de remettre en cause l’un des piliers, selon moi, de l’ordre républicain, à savoir le repos dominical, point de repère collectif structurant du pacte social." Merci Roland Muzeau !

PS : l’illustration Non au travail du dimanche provient du site Travail-dimanche.com, qui a mis en ligne une pétition, qui a déjà récolté plus de 100 000 signatures et que vous pouvez continuer de signer.


Source: Plume de presse

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4974

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 19:51

publié par
babelouest (crisonnier) Hier 06H42
Reporters sans frontières contre la démocratie vénézuéliennevenezuela
par Salim Lamrani

Mondialisation.ca
, Le 3 juillet 2009

Reporters sans frontières (RSF) persiste et signe. Le 23 juin 2009, moins d’un mois après avoir rendu public son soutien à la chaîne de télévision putschiste Globovisión en répandant de nombreuses contrevérités sur la réalité vénézuélienne, l’association française tente de nouveau de tromper l’opinion publique à ce sujet1.

 

            RSF « redoute à brève échéance l’annulation de la fréquence hertzienne de Globovisión », en référence à la procédure engagée contre la chaîne le 16 juin 2009 et entérinée par le Tribunal suprême de Justice le 18 juin. L’organisation affirme que « le président Hugo Chávez a récemment averti que Globovisión quitterait les ondes faute de modifier sa ligne éditoriale […]. L’annulation de sa fréquence hertzienne marquerait le point d’orgue d’un véritable harcèlement procédurier, juridiquement contestable, contre la chaîne en raison de son contenu2 ».

 

            Puis RSF conclut : « Que la chaîne ne soit pas exempte de reproches n’enlève rien à la gravité du procédé. Il n’est pas digne d’une démocratie comme le Venezuela que le bon plaisir du chef de l’État décide seul de l’avenir d’un média. Débarrassé de Globovisión, Hugo Chávez disposera d’un espace télévisuel hertzien qui lui sera entièrement dévoué mais se prive d’un filtre médiatique, ce qui pourrait conduire à une radicalisation de l’opposition. Cette configuration est un revers pour le pluralisme et le débat3 »

 

            Tout d’abord, RSF essaye de faire croire que seule la « ligne éditoriale » extrêmement critique à l’égard du gouvernement démocratique d’Hugo Chávez serait la cause « d’un véritable harcèlement procédurier, juridiquement contestable, contre la chaîne ». Ensuite, elle affirme que la procédure engagée contre la chaîne est du fait du président Chávez4.

 

            Le mensonge est une nouvelle fois double. En effet, au Venezuela, seules la Commission nationale des télécommunications (Conatel) et la Justice ont le pouvoir de révoquer la fréquence hertzienne de Globovisión, uniquement en cas de violation grave de la Loi organique des télécommunications de 2000. Ce n’est en aucun cas une prérogative du pouvoir exécutif, contrairement à ce qu’affirme RSF5.

 

            Que s’est-il passé pour que la Conatel invoque l’article 171 de la loi organique des télécommunications, qui stipule que « quiconque aura utilisé les services de télécommunications, pour lesquels il a reçu une habilitation, dans le but de commettre des délits » sera sanctionné d’une révocation de la concession hertzienne, à l’encontre de Globovisión ? S’agit-il simplement du fait de « sa ligne éditoriale » comme l’affirme RSF6 ?

 

            La réalité est autre. Le 13 octobre 2008, le journaliste Rafael Poleo, directeur du quotidien El Nuevo País et de la revue Zeta, a lancé un appel à l’assassinat d’Hugo Chávez en direct sur Globovisión durant l’émission « Aló Ciudadano », en affirmant que ce dernier « finira comme Mussolini ». Voici la transcription exacte de son intervention :

 

Rafael Poleo : « ... L’histoire se répète. Si l’on regarde la trajectoire de Benito Mussolini et celle de Chávez, ce sont les mêmes. C’est pour ça que je vous dis, avec inquiétude, qu’Hugo va finir comme Mussolini, pendu la tête en bas.

Leopoldo Castillo : Vous ne pouvez pas dire cela, Poleo, ça pourrait être considéré comme une apologie du délit, ça peut être interprété, ça pourrait être une incitation.

Rafael Poleo : …Moi, je le dis de manière préventive, fais attention Hugo, ne finis pas comme ton homologue Benito Mussolini, pendu la tête en bas, parce que toi tu ressembles à Mussolini et à Mussolini lors de l’étape initial du fascisme. Chávez c’est ça, parce que c’est une insulte au socialisme et au communisme de dire que Chávez est socialiste ou communiste, ce qu’il y a c’est que c’est plus simple et les gens ont déjà oublié au cours de l’Histoire ce qu’est le fascisme… Mais Chávez c’est un fasciste vieillot, Chávez c’est un fasciste7. »

 

            « Reporters sans frontières désapprouve sur le fond les déclarations de Rafael Poleo, mais estime qu’ils relèvent de la responsabilité de celui-ci et non de Globovisión ». L’organisation parisienne, loin de condamner de telles déclarations, se contente donc de les « désapprouver », illustrant ainsi clairement son caractère partisan en tentant de dédouaner la chaîne de sa responsabilité. Contrairement à ce qu’affirme RSF, la chaîne est responsable du contenu de ses programmes8..

 

            Dans quel pays du monde une telle instigation au crime serait-elle acceptée ? Que se passerait-il en France si la chaîne TF1 diffusait un message semblable à l’encontre du président Nicolas Sarkozy ? La justice interviendrait-elle ? RSF défendrait-elle de tels agissements ?

 

            Globovisión n’en est pas à sa première tentative de déstabilisation. Depuis 1998 et l’élection d’Hugo Chávez, elle a fait du dénigrement de la politique gouvernementale sa principale activité. Pis encore, en avril 2002, la chaîne avait activement participé au coup d’Etat contre Hugo Chávez en soutenant le putschiste Pedro Carmona Estanga. En décembre 2002, elle avait soutenu également le sabotage pétrolier orchestré par l’opposition qui avait coûté la bagatelle de 10 milliards de dollars à l’économie vénézuélienne. En mai 2007, Globovisión s’était déjà rendue coupable d’incitation à l’assassinat du président Chávez. En avril 2009, la chaîne a lancé un appel aux contribuables afin de ne pas s’acquitter de leurs impôts9.

 

Les exemples pourraient se multiplier. Voici quelques messages transmis par Globovisión incitant les téléspectateurs à l’insurrection : « Nous devons sortir pour défendre notre pays, notre démocratie et notre liberté. C’est seulement ainsi que nous pourrons arrêter le régime dans son désir de nous réduire en esclavage », « Je veux lancer un appel ici à la classe ouvrière : ouvrez les yeux, je sais que vous êtes en train de les ouvrir, parce qu’il y a des protestations partout, mais ouvrez les yeux pour que cette protestation soit plus forte », « Ouvrez les yeux, ce gouvernement n’est pas démocratique », « Si on nous dit que ce gouvernement est autoritaire, est dictatorial, ou qu’il nous mène à l’échec, ce que l’on suggère aux gens c’est : on va renverser ce gouvernement ». « Nous sommes les adultes et nous devons virer ce dictateur pour nous enfants et nos petits-enfants10 ».

 

Ensuite, Globovisión a multiplié les campagnes de dénigrement et les insultes en tout genre à l’encontre du gouvernement. Le 28 février 2004, la chaîne a diffusé une vidéo d’un discours d’Hugo Chávez mais a coupé le son pour le remplacer par des cris de singe et d’autres d’animaux sauvages, dans une claire référence raciste à la couleur de peau du président. Voici un autre florilège de déclarations typiques de la chaîne : « Les maires chavistes n’ont besoin que d’une pomme pour être des cochons », « N’importe quel âne bâté en sait plus sur le pétrole que Chávez », « Tu as ruiné le pays », « Les imbéciles ont voté pour Chávez », « Les chavistes ne pensent pas, ils braient », « PDVSA [l’entreprise pétrolière] est en faillite, les entreprises de base sont ruinées et le pays est militarisé. Que faire ? Se battre et plus encore », “Qu’attend-t-on pour agir ? Ca suffit », “La souveraineté agroalimentaire du pays est atteinte, parce que la production interne a diminué, il n’y pas de sécurité juridique ». Quel pays au monde accepterait de tels propos11 ?

 

RSF a clairement fait un choix contre la démocratie vénézuélienne en prenant position en faveur d’une chaîne de télévision putschiste et en manipulant la réalité dans le but d’induire l’opinion publique en erreur. Mais cela n’est guère surprenant de la part d’une entité qui avait soutenu le coup d’Etat contre Chávez en avril 2002 et qui est financée par le National Endowment for Democracy, une officine écran de la CIA12.

Notes

 

1 Salim Lamrani, « Les mensonges de Reporters sans frontières sur le Venezuela », Voltaire, 19 juin 2009.
 
(site consulté le 27 juin 2009).http://www.voltairenet.org/article160688.html

 

2 Reporters sans frontières, « L’existence hertzienne de Globovisión est comptée : ‘Un remède pire que le mal’ », 23 juin 2009.
(site consulté le 24 juin 2009).http://www.rsf.org/L-existence-hertzienne-de.html

 

3 Ibid.

 

4 Ibid.

 

5 Ibid.

 

6 Ley Orgánica de Telecomunicaciones, 4 juin 2001.
http://www.analitica.com/BITBLIO/congreso_venezuela/ley_telecomunicaciones.asp
(site consulté le 28 juin 2009).

 

7 Youtube, « Chávez y Mussolini », 13 octobre 2008.
(site consulté le 28 juin 2009).http://www..youtube.com/watch?v=Sgkeo0Dl3lk&feature=related

 

8 Reporters sans frontières, « L’existence hertzienne de Globovisión est comptée : ‘Un remède pire que le mal’ », op. cit.

 

9 Salim Lamrani, « Les mensonges de Reporters sans frontières sur le Venezuela », op. cit. ; Youtube, « Empleada de Globovisión hizo llamados implícitos a no pagar impuestos », 3 avril 2009. http://www.youtube.com/watch?v=CjN2sQ3QKK4&feature=related (site consulté le 27 juin 2009).

 

10 Agencia Bolivariana de Noticias, « Aló Ciudadano y el lenguaje xenófobo, intolerante e instigador », 19 juin 2009.

 

11 Ibid.

 

12 Salim Lamrani, Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009).

  Salim Lamrani est enseignant chargé de cours à l’Université Paris-Descartes et l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a publié, entre autres, Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme (Paris : Editions Estrella, 2008). Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009) et comporte un prologue de Nelson Mandela.

Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; salim.lamrani@parisdescartes.fr


Salim Lamrani est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.

Lu sur Mondialisation.ca :
 


 
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 21:46
Laurent Joffrin, président du directoire depuis le 22 novembre 2006.
wikipedia.org

Honduras : Libération ment à nouveau
Thierry Deronne   

Libération : Manuel Zelaya maintient son retour au Honduras
    
"Les nouvelles autorités honduriennes ont interdit son retour et assurent qu’il sera aussitôt arrêté mais le président destitué et extradé au Costa Rica, Manuel Zelaya, affirme toujours vouloir revenir dans son pays afin d’être rétabli dans ses fonctions. «Je suis très optimiste parce que tout le monde condamne le coup d’Etat», a-t-il déclaré samedi, fort d’un soutien sans faille de l’Organisation des Etats américains. Il compte revenir accompagné de «plusieurs présidents et membres de la communauté internationale». Si la présidente argentine Cristina Kirchner a démenti être du voyage, son homologue équatorien Rafael Correa et, peut-être, le président du Paraguay, Fernando Lugo, pourraient accompagner dans son retour au pays Zelaya.

Homme de droite qui a dérivé vers un populisme nationaliste inspiré du modèle autocratique de Hugo Chávez, Manuel Zelaya était au pouvoir depuis 2006. Il a été renversé par l’armée et les principaux corps constitués du pays pour avoir tenté d’organiser un référendum lui permettant de briguer un second mandat présidentiel, démarche déclarée illégale par la Cour suprême."



COMMENTAIRE :

Libération ment une fois de plus, et plutôt qu´informer ses lecteurs s´enfonce dans son idéologie anti-ALBA (mobile identique a celui des putschistes et de  leur principal allié militaire formé a l´École des Amériques, Romeo Vasquez). En effet :

- il ne s'agissait pas d'un référendum, mais d'une simple consultation sans aucune portée contraignante, s'appuyant sur 400 000 signatures, et en pleine conformité avec l'article 2 de la Constitution ;

- dans l'hypothèse où le "oui" aurait été majoritaire, un référendum sur la convocation d'une assemblée constituante aurait pu avoir lieu le 29 novembre EN MÊME TEMPS que l'élection présidentielle prévue à cette date ;

- par définition, Zelaya n'aurait donc pas pu se représenter puisque les scrutins auront lieu dans le cadre de l'actuelle Constitution ;

- réduire une réforme constitutionnelle à la possibilité de réélection du président sortant est voir les choses par le très petit bout de la lorgnette. L'exemple  des réformes constitutionnelles dans la région montre qu'il s'agit de tout autre chose : permettre des transformations sociales en profondeur.

Lire le papier de Maurice Lemoine, rédacteur en chef du "Monde diplomatique" qui rétablit la vérité sur le prétendu "référendum" : .
 
(Analyse collective Mémoire des Luttes (France) et Collectif 13 avril (Belgique))

Blog http://www.vive-fr.org/blog/
www.vive.gob.ve  (castellano)



http://www.vive-be.org/  (francais)


http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2184:honduras--liberation-ment-a-nouveau&catid=7:attention-medias-&Itemid=12



Libératiion n'est plus un journal de Gauche ! Eva R-sistons




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Arrivée d'Édouard de Rothschild

En 2005, le journal a besoin d'un nouveau financement. Serge July se bat alors pour l'entrée dans le capital d'Édouard de Rothschild, et celui-ci est accepté par le conseil d'administration le 20 janvier.


Rapidement le climat se détériore. Lors du conseil d'administration de Libération, qui s'est tenu le mercredi 13 avril
2005, Louis Dreyfus, directeur général adjoint, est élu à l'unanimité directeur général du quotidien, sur proposition du PDG Serge July. Il remplace Evence-Charles Coppée, dont la révocation est approuvée à l'unanimité par les membres du conseil d'administration.


Le 25 novembre 2005, le journal est en grève contre la suppression de 52 postes. Début 2006, les actionnaires refusent de suivre la direction du journal[6], le journal perd de plus en plus d'argent et Édouard de Rothschild estime qu'il ne participe pas assez au processus de décision[7].


Dans ce contexte houleux, le journal annonce au mois de mai 2006, la sortie d'un Libé week-end avec un supplément Écrans (télévision, internet, cinéma…) et un autre intitulé R. Celui-ci sera abandonné dès septembre.

Le 13 juin 2006, Serge July annonce à la rédaction qu'Édouard de Rothschild n'acceptera une recapitalisation qu'à la condition que lui et Louis Dreyfus (directeur général) quittent le journal, et qu'il s'y résoudra pour le sauver. Pour les journalistes, la nouvelle est un choc. Le lendemain, ceux-ci publient en une un communiqué rendant hommage à leur fondateur et exprimant leur inquiétude quant à leur indépendance[8]. Serge July quitte le journal le 30 juin 2006[9].

« Le chef d'orchestre que je fus vous dit adieu.
Le journaliste que je suis est infiniment triste de ne plus pouvoir écrire ici.
Le lecteur que je vais demeurer vous dit à tous au revoir. »

Les réactions sont nombreuses. Une polémique naîtra, dans les colonnes du journal Le Monde, entre Bernard Lallement, premier administrateur-gérant de Libération et Édouard de Rothschild. Dans une tribune publiée le 4 juillet 2006, le cofondateur de Libération voit dans le départ de Serge July la fin d'une époque où « écrire était du sens » et brosse un tableau pessimiste de l'avenir du quotidien, et de la presse en général. Il lui oppose cette phrase de Jean-Paul Sartre dans Nekrassov : « L'argent n'a pas d'idées »[10]. Deux jours plus tard, l'actionnaire de référence lui réplique, de façon cinglante, en rappelant que « Libération a besoin d'aides et de supports moraux, intellectuels et financiers. Libération n'a pas besoin de requiem »[11].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ration_(journal)

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 20:31

Siège d’Arte, 4 quai du Chanoine-Winterer à Strasbourg - Wikipedia.org



Etonnant ! Fidèle à lui-même, Arte, dirigée par des néo-sionistes, et courroie de transmission de l'Occident, du Pouvoir, et d'Israël, montre son VRAI visage, de façon caricaturale, à l'occasion des émeutes en Iran, provoquées par des agents de l'Etranger, GB en tête, toujours derrière les plans contraires aux intérêts des peuples, avec les frères siamois américano-israéliens.  Alors que FR2, aux mains des néo-sionistes, ose cette fois aborder la vérité, la question de l'ingérence étrangère en Iran, en relayant bien évidemment comme tout média digne de ce nom devrait le faire, les accusations, légitimes, de l'Iran, Arte-Info du soir, scandaleusement, fait une allusion à l'ingérence, mais pour discréditer aussitôt la réalité, en la commentant ainsi, au Journal du soir: "C'est bien connu, la meilleure défense, c'est l'attaque !"

Non, M. Clément, vous salissez dans le média que vous dirigez, la neutralité que la fonction de journaliste exige. Vous la salissez en couvrant, au moins, la désinformation de vos journalistes, au plus en l'impulsant.

Le Présentateur conclut le Journal en disant : " Continuez de regarder le monde autrement, sur Arte ". En effet, le regard d'Arte est celui d'un vulgaire média de propagande, non de la vérité. Aux télespectateurs d'en tirer les conclusions qui s'imposent, s'ils veulent être informés...

Eva R-sistons à l'intolérable de la désinformation partisane, mensongère, MANIPULATRICE.

N.B. : Au journal de 20 heures de ce dimanche soir, FR2 a dressé un portrait de l'opposant iranien. Comme celui-ci se désolidarise d'une certaine façon de l'Occident, en avertissant : "Nous n'avons pas besoin de VOS interventions", il est maintenant présenté comme un dignitaire du régime, seulement plus modéré. D'ici à ce qu'on prépare les esprits à une alternance dictée par l'Occident, du type fils du Shah, à nouveau, docile marionnette des multinationales, ou même, faute de mieux (en adorant aujourd'hui ce qu'on "brûlait" hier), les Moudjahidines du peuple, d'obédience soi-disant marxiste... ! Tout est bon pour se  débarrasser du régime iranien si critique vis-à-vis de l'Occident, si indépendant, et seule puissance régionale pouvant faire ombrage à Israël, ce qui est insupportable à ce dernier, prêt à rayer le pays de la carte pour ne pas avoir à subir cet affront !



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lachute.over-blog.com
Iran...


l'Iran est une vieille histoire de la manipulation américaine. Déjà, le renversement du Docteur Mossadegh était une entourloupe de fort honorable gabarit.
Il s'en est suivie une dictature militaire-pipole qui finit en 1979, et dont les américains n'ont jamais accepté le résultat.
Les manifestations, les accusations de fraudes, le nombre de morts, tout cela, c'est de la manipulation d'un appareil qui dysfonctionne. Le boss Obama est inquiet, pendant que des
officines subventionnées (à surnommer pathé marconi : "la voix de son maitre") à visages angéliques "droa-de-l'ôme", coassent sur ces sauvages pas bien civilisés, pas capable d'organiser une élection honnête, où les 2/3 des électeurs préférent aller faire autre chose, et dont, de toute façon, on se torche avec les résultats de ses votes, quand ils non conformes.
Ces vrais, ces iraniens, ils sont impossibles. Un président est réélu, "en trichant", dit on, sans apporter la moindre preuve, peut être en oubliant qu'il s'est adressé aux classes populaires et non à la bourgeoisie, gourmande de globalisation.
Il ne faut pas oublier, qu'une bonne partie de la classe dirigeante iranienne était collaborationniste au pouvoir du Shah-cia, et que pour elle, "c'était le bon temps".
Deux choses sont à signaler aujourd'hui : la plupart de la planète est convaincu que le 11/09 est une magouille gouvernementale US, et cette opinion commence à transpirer sérieusement en occident.
La "guerre froide" est d'origine 100 % américaine. En effet, la diplomatie soviétique se serait très bien intégrée dans un système de "concert" des nations, comme il existait entre 1871 et 1914.
Mieux, elle était demanderesse.
Les américains et plus largement, les anglos depuis 1914 ne reconnaissaient que deux espèces : les valets et les ennemis.
Bien sûr, il y a des gradations dans la soumission, certains ont droits à des faveurs,
apporter la chaise d'affaire, par exemple. Les autres sont des paysans, des serfs.
Mais cette
conception occidentale s'affaiblit, à mesure que s'affaiblit leur économie, leur puissance militaire, leur emprise sur le monde.
La dernière réunion de Ekaterinenbourg, montre une évolution : faute d'obtenir des occidentaux réalistes, le monde de l'OCS, complété par une bonne partie du reste du tiers monde, recherche son équilibre SANS les USA et leur caniche européen.
Ce qui guette désormais ce monde, jadis dominant, c'est l'implosion et la marginalisation totale.
Les USA, finalement, c'est loin de tout. ça peut très bien retourner à son état initial d'il y a 4 siécles : le néant. Faut il rappeler que les Vikings la découvrir, mais la route commercial crée n'avait aucun intérêt.
Pour l'Europe, à force de jouer au C... (avec un grand C), elle peut se retrouver aussi, péninsule marginalisée, chose qu'elle fut par le passé. 
Il existe deux sortes d'amis : le premier qui t'aide à faire une bêtise, le second qui cherche à dissuader de la commettre. Visiblement, l'UE est pressé de faire la bêtise avec son maitre...

Dernière magouille US : Twitter. Bien entendu, rien ne garantit la véracité des informations, et c'est plutôt une attaque de désinformation totale. Bien entendu, elle devrait échouer. 1979 a été une révolution, et les générations qui ont fait ces révolutions (et la guerre Iran-irak, après), dont beaucoup sont encore en vie, sont des durs à cuire. Il en faut plus pour les impressionner.
Dans les "images fortes" diffusées en occident, sur l'Iran, l'Irak, en beaucoup d'occasions, les manifestants étaient des figurants...

Par Patrick REYMOND

http://lachute.over-blog.com/article-32859270.html


http://bridge.over-blog.org/article-32882331.html


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Commentaires reçus :
http://r-sistons.over-blog.com/article-32827201-6.html#comment43872353



Encore un indice que cette campagne médiatique sur l'Iran était préparée à l'avance (avril 2009), cette émission de F. Taddieu, avec l'ignoble Alexandre Adler :


http://www.dailymotion.com/video/x95fuq_alexandre-adler-rony-brauman-jean-b_news


A la fin de la vidéo, il présuppose que si Ahmadinejad est élu, c'est en bourrant les urnes (parmis les innombrables bétises qui sortent de sa bouche). Les faucons de son expèce avaient déjà scénarisé ce "bourrage d"urne". Il se peut qu'effectivement des partisans de Moussavi aient bourré les urnes en faveur de... Ahmadinejad (dans les villes acquises à Moussavi), afin de rendre suspecte son élection.

Heureusement qu'il existe des gens comme Rony Brauman et Bricmont (j'adore son très sec : "si vous représentiez au moins une petite communauté d'intellectuels, ce serait déjà bien" à Adler ).
Commentaire n° 2 posté par Annie hier à 10h18
Encore un indice de la manipulation médiatique occidentale :

http://whatreallyhappened.com/WRHARTICLES/iranprop.php?q=WRHARTICLES/iranprop.phpare



les gens de la BBC vraiment tordus, ils ont pris une photo avec Ahmadinejad acclamé par la foule, ont effacé Mahmoud, et ont titré une "foule supportant Moussavi" ! Un peu comme l'effacement de la bague de Rachida Dati !
(...)

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 18:34
D-Day,commémoration:
Américains sauveurs,
ou prédateurs criminels ?




Bush et les Nazis :

Dans cette vidéo, vous trouverez les copinages de la famille Bush avec les nazis pendant la dernière guerre mondiale.

Bush milite pour le new world order, et pour lui c'est une excellente occasion de se procurer encore plus d'argent sur les guerres présentes et futures.

Nous possédons vraiment une élite hors pair, dans cette société américaine exemplaire.

http://www.dailymotion.com/video/xkn03_bush-et-nazis_family


http://le-new-blog-info.over-blog.com/

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De toutes façons, les Américains, venus en sauveurs à la FIN de la guerre, 300.000 morts. Les Russes, véritables libérateurs, plus de vingt millions de morts.  On est en train de réécrire l'Histoire (comme dans les manuels d'histoire), sous la férule des néo-sionistes, on est en train de la FALSIFIER.

Et les Américains ont raflé la mise, ensuite : Ils ont bâti leurs hégémonie sur les décombres de l'Europe. Industrie de la reconstruction, plan Marshall, etc....

Je rappelle aussi que de grand industriels de la Chimie, américains, étaient  partie prenante avec les Nazis.. On a retrouvé des Labos américains à côté des camps de concentration !

Il est temps de rétablir la vérité !

Eva R-sistons




Commentaire rempli d'humour, d'un grand écrivain :


REVISIONNISME HISTORIQUE !


Eva tu es une méchante dame ! les américains sont venus à notre secours en 14...euh, en 17, je veux dire en fait en 18 (attends hé, le temps de former ces grands dadais et c'est déjà l'armistice : Lafayette nous voilà ! bon avec un léger retard, c'est vrai.

Ils sont venus à notre secours dès 40, heu, en fait ils ont eu un ambassadeur chez Pétain jusqu'en 42...bon c'est vrai que c'est politiquement incorrect de dire que c'est Hitler qui leur a déclaré la guerre et non l'inverse, mézenfin, ce n'est que dans les westerns que la cavalerie us arrive à l'heure.Tu as dit bombardements aveugles, viols, Amgot (ben oui, il fallait bien diriger directement la France et les français, un peu comme l'Irak).Quoi, tu me dis Eva que le plan Marshall n'était pas désintéressé, qu'il y a eu des contreparties ! oh ben alors, les bras m'en tombent.Imagine le soldat us sur le front de l'est, confronté à l'hiver, aux privations, lui qui a besoin de son coca et de son appareil à fabriquer le cônes de glace : pulvérisation garantie, la wehrmacht avec ses unités blindées les aurait pilés(cf Kasserine, première confrontation contre les allemands), ils n'auraient pas eu le temps de s'aguerrir(même la campagne d'Italie a tourné à leur confusion tellemnt que les anglais se marraient derrière leur dos).Au contraire, le soldat soviétique, au prix de sacrifices inouïs, au prix de pertes horribles n'a pas craqué : comme l'avait dit un grognarde de Napoléon "les russes, il ne suffit pas de les tuer, il faut en plus les pousser dans le fossé une fois morts".Rien n'a changé !

En fait tu as raison, c'est d'un véritable révisionisme historique qu'il s'agit.


MORSLI, http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-32928789-6.html#anchorComment

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  • : Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
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  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
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