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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 20:28



Par Eva R-sistons


Extraordinaire !

Unique !

Pour une fois, FR2 télé désinformation

aborde au Journal de 20 heures

la question de la colonisation israélienne.

Avec l'excellent Charles Enderlin,

un grand journaliste, un vrai journaliste,

Enderlin qui avant la main-mise des sionistes

sur la Chaîne prétendûment au service des Français,

intervenait régulièrement, en toute impartialité,

pour nous entretenir de la réalité de l'occupation.


Alors, pourquoi brusquement de l'information, enfin,

sur cette chaîne par excellence de désinformation ???

FR2 esquisserait-il un début de changement

de politique  éditoriale ?

Pas du tout. Nous n'avons rien à attendre

de cette chaîne prétendûment publique.

Les sionistes, dans les Médias, sont au service d'Israël.

Alors ?



Eh bien, le Boss est pour l'arrêt de la colonisation.

Et puis, dans la perspective de la guerre contre l'Iran,

il faut éviter de multiplier les fronts.

Donc, le langage doit changer.

Et l' oligarchie est prête à un compromis au Proche-Orient,

la paix contre des miettes aux Palestiniens.

Alors, FR2 télé aux ordres prépare les esprits

à quelques concessions en échange de la paix.

Je ne vais pas tarder à clore cet article,

dans l'émission de Michel Drucker à la gloire des Armées,

des futures guerres impériales, sauvages, de prédation,

 Gérard Darmon est sur l'écran, avec les troupes en Afghanistan,

"j'avais envie d'y être".

Cet artiste décrépi

s'offre à bon compte

un coup de pub !

Comme dit l'écrivain blogueur et ami M. Morsli,

en commentaire, sur ce blog,

c'est sûr qu'à défaut de talent, on a besoin

de soutiens. L'Afghanistan est un passage obligé !

Putain de Médias...




 

Au fait, à la garden-party vous avez remarqué la Marie Drucker ?

 

Tout près du Président. La demoiselle voit loin.

Sûr qu'elle se voit déjà future Ministre de la Culture

(chut ! Au service de ses amis israéliens),

Sûr qu'elle est dévorée d'ambition

et qu'elle place ses pions serviles

en vue d'un joli poste politique.

Voilà les "journalistes" que nous avons.

Comment dire ? Des "lèche-culs" ?

 

Et comme DSK se demandant certainement,

 
chaque matin, comment servir au mieux Israël

 
(et sa carrière !) !

 
Du beau monde, aujourd'hui, pour informer.

Même un ancien collègue de la Télé publique,

autrefois "gauchiste", sert aujourd'hui fidèlement

la Pensée Unique.  On n'a plus le choix, aujourd'hui:

Se soumettre, ou se démettre.

Triste époque !!!




Eva R-sistons à l'intolérable d'une info

aux ordres du Gouvernement, et d' Israël

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 22:27



Télé sioniste, télé d'opérette !


A Télématin,
sur FR2 télé sioniste,
Leymergie
dissimule toute la réalité
derrière des Infos d'Opérette,

avec chansonnettes des années 70, heureuses, 
maquillage hollywoodien, 
mise en scène sophistiquée,
et minettes rose-bonbon.
C'est grotesque !
Quel abaissement de l'information,
de la culture,
de la télé !

Plus la crise est dure,
plus les Infos sont tendres !


Basta Leymergie !
Ta désinformation est criminelle,
parce qu'elle ment,
parce qu'elle fait de la propagande,
parce qu'elle cache la vérité aux Français,
parce qu'elle amuse la galerie,
pour la détourner des vrais problèmes,
pour l'empêcher de réfléchir,
de critiquer, de se révolter...
pour abêtir !

Leymergie dessert la profession de journaliste
Leymergie ne mérite pas sa carte de presse,
Leymergie non seulement est très controversé
parmi ses employés,
mais il s'entoure de ptits copains sionistes,
météo, infos, médical, Lettres, musique, etc
tout est sioniste,

Fr2 télé publique payée par les contribuables français ?
Non, télé juive sans le dire
(c'est ça qui est intolérable,
pas le fait qu'il y ait des télés juives)
qui chaque matin abrutit les Français
pour mieux les soumettre à tout ce qui leur fait du mal,
Sarkozy, le libéralisme, l'Europe totalitaire,
l'Empire militaro-financier,
les guerres pour la patrie des banquiers !
Et en faveur des USA, d'Israël,
s'il vous plaît !  


Dans notre intérêt à tous, 
boycottons TéléMatin !


Eva R-sistons aux Médias communautaristes, menteurs !

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 22:26

publié par
roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 19H07

MarwaRares sont les médias français et même francophones ayant relaté le drame qui s’est déroulé le 1er juillet lors d’une audience au tribunal de Dresde, dans l’est de l’Allemagne. Et lorsqu’ils en ont parlé, ils ont traité l’information comme un fait divers presque banal. Ils n’ont en rien mentionné pour quelle sorte « d’outrage » l’auteur des faits comparaissait devant le tribunal ni quelle était l’identité de la victime.
5 juillet 2009 de Mirage 


Alex W., un Allemand de Russie de 28 ans, comparaissait en appel pour outrage, ou plus exactement, pour injures racistes envers Marwa S. une Egyptienne, docteur en pharmacie de 31 ans, autrefois membre de l’équipe nationale égyptienne de handball féminin. En première instance il avait été condamné à une amende de 780 euros, pour avoir molesté et traité Marwa d’ « islamiste », de « terroriste » et de « salope », alors que celle-ci, portant le foulard, se trouvait sur une aire de jeux avec son jeune fils de 2 ans. Le procureur, estimant la peine trop faible, avait fait appel, visant une peine d’emprisonnement, d’autant que lors du premier procès, Alex W. avait déclaré qu’on ne pouvait diffamer que quelqu’un d’égal.
 
Marwa était arrivée en Allemagne il y trois ans avec son mari, doctorant en pharmacologie à l’institut Max Planck de Dresde (comparable au CNRS). Ses études étant financées par l’état égyptien, il devait soutenir prochainement sa thèse et la petite famille devait rentrer en Egypte d’ici la fin de l’année. Actuellement, ayant été blessé par l’accusé mais aussi par la police, il se trouve après trois jours dans le coma dans un hôpital de Dresde.  

L’audience du 1er juillet s’est tout d’abord déroulé tout à fait normalement. C’est juste après la déposition de Marwa que tout a dégénéré. L’accusé, pressentant vraisemblablement une issue défavorable de son procès, s’est subitement rué sur elle et l’a poignardée de 18 coups de couteau en 32 secondes ! L’avocat de Marwa ainsi que son mari ont tenté désespérément de s’interposer. Ce dernier fut d’ailleurs blessé de plusieurs coups de couteau et lorsque les forces de l’ordre appelées par interphone pénétrèrent dans la salle d’audience c’est d’abord sur lui qu’elle tirèrent, le blessant à la jambe. Question de faciès ? Car mis à part les questions que l’on peut se poser, comment à l’heure actuelle avec toutes les sortes de détecteurs possibles et imaginables à disposition un accusé peut-il entrer dans une salle d’audience avec une arme, on ne peut  malheureusement que constater à quel point certains esprits semblent conditionnés : une rixe dans une salle d’audience ? Cela ne peut venir que de l’étranger !

Marwa enceinte de trois mois de son deuxième enfant, est décédée sur place dans la salle d’audience. Tout cela sous les yeux de son fils de trois ans, actuellement suivi par  des psychologues.
 

Le 1er juillet, les média allemands ont couverts l’événement, relayant à qui mieux mieux les propos du procureur comme quoi il s’agissait d’un acte certes xénophobe mais surtout d’un acte isolé d’un déséquilibré. Propos repris d’ailleurs par le porte-parole de l’ambassade d’Allemagne en Egypte. Aucune mention du caractère anti-islamique des faits. Et puis le silence s’est établi, la chape de plomb. Aucun statement de la part des politiques, même pas des condoléances de la part du gouvernement fédéral, ce que les autorités égyptiennes regrettent amèrement et à juste titre. Jusqu’à maintenant seuls les représentants du CRIF allemand et du Conseil des Musulmans ont annoncé une visite commune de condoléances lundi auprès du mari de Marwa, qualifiant clairement les faits d’acte islamophobe. 
 
Dimanche a eu lieu à Dresde une commémoration à la mémoire de Marwa à laquelle participait également sa famille spécialement venue d’Egypte. Ils sont repartis avec le cercueil de Marwa qui devrait être enterrée lundi à Alexandrie. Parallèlement se déroulait à Berlin une manifestation à la mémoire de Marwa, déplorant entre autres le silence des médias allemands. 

Et maintenant, va-t-on tourner tout simplement la page comme s’il ne s’agissait que d’une bavure d’un déséquilibré ?  On est pourtant en droit de se demander si toutefois un tel acte n’est pas le résultat du matraquage anti-islamique que pratiquent les médias depuis de nombreuses années. Tel est en tout cas l’avis de l’Institut pour la responsabilité des médias (Institut für Medienverantwortung) dont vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse.



Les amis de Marwa ont ouvert un site sur facebook (http:// www.facebook.com/posted.php?id=712579410&share_id=98432941838&ref=nf#/group.php?gid=96784108159&ref=nf) en arabe et en anglais auquel vous pouvez participer.

   
Communiqué de presse du 3 juillet 2009 de l’Institut für Medienverantwortung




Appelons les choses par leur nom ! C’est bien d’un meurtre anti-islamique dont a été victime Marwa El-Sherbini, 32 ans, en Allemagne 


Choqués, c’est avec consternation que nous avons appris le drame de Dresde et que nous observons la façon dont cette attaque anti-islamique est relayée dans les médias. En la qualifiant de « xénophobe » ou de « raciste », on cherche tout simplement à ne pas reconnaître que le matraquage anti-islam auquel nous assistons depuis une trentaine d’années et que nous dénonçons depuis longtemps, vient de prendre une nouvelle dimension. 
Tous les efforts menés jusque maintenant pour conduire à un débat plus objectif concernant l’Islam et les Musulmans n’auront donc pas suffi, comme le démontre non seulement le crime en lui-même mais aussi le fait que la police ait d’abord tiré sur le mari de la victime et non pas sur le véritable agresseur. Il serait souhaitable, qu’une expertise étudie si le faciès du mari est à l’origine d’un tel comportement de la part des forces de l’ordre. Mais au lieu de tirer la sonnette d’alarme, ce qui est pourtant en leur pouvoir et surtout de leur devoir, les médias préfèrent s’en tenir à présenter ce drame comme s’il s’agissait d’un délit habituel – l’auteur étant un Allemand russe, ce n’est donc pas notre problème. 
Le fait que le coupable ait traité  sa victime d’ « islamiste » et de « terroriste » montre pourtant bien que tant les diatribes islamophobes que les amalgames inductifs présentant côte à côte violence et symboles de l’Islam ont, à force d’être diffusés par les médias grand-public, porté leurs fruits. Si les pouvoirs publics continuent de traiter à la légère les ressentiments anti-musulmans comme relevant de la liberté d’expression et à ne déceler des problèmes que chez les Musulmans, alors on ne pourra bientôt plus maîtriser les spectres que l’on a réveillés. L’Allemagne n’a jamais été une société multiculturelle idyllique. Mais à l’heure actuelle nous nous en sommes vraiment encore plus éloignés. 
Nos pensées vont à la famille de la victime, notre peine à nous tous – sans exception.
 
 

Salutations consternées
De la part de l’équipe du IMV
Dr. Sabine Schiffer, Direction


Source: Alter Info


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4778

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 08:13

Israel pratique l’apartheid et le colonialisme: Étude sud-africaine


Le Conseil pour la Recherches en Sciences Humaines (HSRC) d’Afrique du Sud a publié un rapport confirmant qu’Israël pratique le colonialisme et l’apartheid dans les territoires palestiniens occupés.

Le HSRC a commandé une étude à une équipe internationale d’universitaires et praticiens de droit international de l’Afrique du Sud, d’Israël, de l’Angleterre et de la Cisjordanie. Le rapport de 300 pages résultant intitulé “Occupation, Colonialisme, Apartheid? : Une réévaluation des pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés sous la loi internationale”, représente un travail de recherche de 15 mois et constitue une revue exhaustive des pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés selon les définitions du colonialisme et d’apartheid tel que défini par la loi internationale.

La directrice du projet, Dr. Virginia Tilley, explique en citant le rapport que les trois piliers de l’apartheid sud-africain sont tous pratiqués par Israël. En Afrique du Sud, le premier pilier était de démarquer la population du pays en différents groupes raciaux et d’accorder des droits supérieurs, privilèges et services au groupe racial blanc. Le second pilier était d’opérer une ségrégation de la population en différents endroits géographiques qui étaient alloués par la loi à différents groupes raciaux et de restreindre le passage de membres de n’importe quel groupe vers d’autres endroits alloués à d’autres groupes. Le troisième pilier est la “matrice de lois et de politiques de “sécurité” draconiennes qui était employée pour réprimer quelconque opposition au régime en place et pour renforcer le système de domination raciale en fournissant des outils de détention administrative, torture, censure, d’interdictions et assassinats.”

Le rapport conclu que les pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés démontrent ces trois mêmes “piliers” d’apartheid:

Le premier pilier dérive des lois et politiques israéliennes qui établissent une identité Juive dans le but d’établir légalement un statut juridique préférentiel et matériel aux Juifs plutôt qu’aux non-Juifs.

Le deuxième pilier se reflète dans la grande politique d’Israël de fragmenter les territoires palestiniens occupés pour s’assurer que les Palestiniens soient confinés à des réserves désignées pour eux alors que les Juifs israéliens sont interdits d’y pénétrer, mais pouvant tout de même être libres de mouvement à travers le reste des territoires palestiniens. Cette politique est mise en évidence par les larges appropriations de terres palestiniennes qui continuent de faire diminuer l’espace disponibles pour les Palestiniens; des points de fermetures hermétiques et l’isolation de la bande de Gaza du reste des territoires occupés; de la coupure et détachement délibéré de Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie; et du morcèlement du territoire palestiniens en de petites enclaves assiégées et non-contigües pour les Palestiniens, ressemblant à un archipel d’iles déconnectées.

Le troisième pilier est “l’invocation de prétexte de la sécurité de la part d’Israël pour valider des restrictions sur la liberté d’opinions, d’expression, de réunion et de mouvement des Palestiniens pour masquer l’intention sous-jacente de réprimer la dissidence envers son système de domination et ainsi, maintenir le contrôle sur les Palestiniens comme groupe.”

Et personne ne connait les conditions d’apartheid mieux que l’Afrique du Sud.



Téléchargez le rapport [PDF - 3 MB]

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/06/30/israel-pratique-lapartheid-et-le-colonialisme-etude-sud-africaine/

http://bridge.over-blog.org/article-33275676.html 

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 20:26



Honteux ! Le cancer de la colonisation, cette plaie inhumaine, est traitée d'une manière scandaleuse sur les chaînes de France-Télévisions !

France 2 au Journal de 20 h (Pujadas) montre un Sarkozy radieux en recevant le Premier ministre israélien, faucon, extrémiste, fanatique,  mais pas une seule image sur l'un des pires drames de notre temps ! Lorsque France 2 n'était pas... colonisée, c'est le cas de le dire, par les néo-sionistes qui pullulent aujourd'hui, le grand Charles Enderlin, ce journaliste probe, honnête, impartial, envoyait régulièrement des reportages sur la situation dans la région, et nous pouvions entrevoir la souffrance des Palestiniens. Aujourd'hui, black-out complet ! Lorsqu'on montre la souffrance, c'est celle des Israéliens, quand enfin il leur arrive de recevoir un engin artisanal sur leur sol, et les caméras sont braquées sur les visages apeurés des citoyens juifs. En revanche, quand l'Actualité met en avant la tragédie palestinienne, et que FR2 ne peut plus faire autrement, il montre des sihouettes, ou des bâtiments, mais jamais de visage, jamais d'émotions ! Il suffit de voir le traitement ignoble de la question palestinienne sur cette chaîne, avec un Darmon comme directeur du Service politique, pour comprendre que les accusations de communautarisme sont totalement fondées sur ce média de désinformation et de propagande. La France est avilie avec des chaînes comme celles-là. Et c'est ainsi que nos médias sont lanterne rouge en Europe !



Quant à FR3, que se passe-t-il ? Cette chaîne faisait encore il y a peu preuve d'une relative liberté, or voici qu'au Journal du Soir, nous avons eu droit à un reportage abject sur la colonisation, montrée sous son jour le plus souriant, reportage justifiant, finalement, cette infâmie ! Je n'ai même pas pu prendre des notes, j'étais tellement abasourdie, sonnée, par les images, que je suis restée pétrifiée ! Aucun mot sur l'injustice, l'illégalité, la violence de la colonisation ! Et par exemple, les oliveraies - source de revenus des Palestiniens - sont arrachées, ou transplantées, les gamins sont tabassés et torturés, la vie des Palestiniens  est invivable !  Même l'eau est détournée, confisquée, ou polluée pour empoisonner les malheureux habitants !





Avec ce reportage, FR3 a atteint un sommet dans l'ignominie. Signe d'un renouvellement du personnel ? Tout autour de moi, la désaffection à l'égard des médias se propage rapidement. La publicité émigre sur Internet, et un jour, à force de désinformation, la presse, comme la télévision, seront privées de leurs recettes. Je ne voudrais pas être à leur place : Un avenir très sombre leur est promis. Tant pis pour eux. Tant mieux pour nous ! On sera débarrassés de l'infâmie...

Eva R-sistons à l'intolérable

TAGS : Palestiniens, Israël, FR3, FR2, France-Télévision, colonisation, publicité, médias, Pujadas, Darmon, Charles Enderlin, communautrisme...



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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 14:50






A l'instant,
entendu ce dimanche 14 juin 2009
sur
FR2 Le 13.15 dimanche :

Patrick Bruel  (très attaché à sa communauté d'origine, comme les deux personnalités suivantes, même moule)
sur le P.S. :

" Le leader (souhaitable, pour lui NB eva) du PS se situe à la Mairie de Paris
 
(en clair Delanoë - vous savez celui qui offre à Israël, avec l'argent des contribuables parisiens, des fontaines à 100.000 euros, alors que ce pays s'approvisionnne en eau aussi du côté palestinien, tout en déversant ses eaux usées chez ses voisins...)
ou à Washington"
(en clair D. Strauss-Kahn, qui, dit-il, se demande chaque matin, en se levant, comment servir Israël)

J'ai écrit sur mon blog 
http://r-sistons.over-blog.com/article-29626350.html  un axe Washington-Paris-Tel-Aviv.
Pourquoi, croyez-vous ?

Au nom de la vérité, tout simplement.

Merci Patrick Bruel pour ce lapsus révélateur !

Eva R-sistons à l'intolérable




Autre déclaration qui fera date, celle de Patrick Bloche député PS,
ce même jour, "
Médias Magazine" sur Arte:

"Que les Israéliens veuillent avoir une action préventive (contre l'Iran), on les comprend, ils rendent service au monde".

Même le géo-politicien Heisbourg, présent sur le plateau, défenseur de l'Occident et de l'Empire, n'a pas été aussi loin : "Il vaut mieux éviter" (ou quelque chose comme cela...).

Les apprentis sorciers comme Kouchner, Sarkozy, Atlan, Bloche, et tant d'autres, vont provoquer l'apocalypse nucléaire planétaire. Les Médias nous parlent sans cesse d'un Ahmadinejad désireux de rayer Israël de la carte (citation tronquée, sortie de son contexte), et se taisent lorsque des dirigeants, ou des historiens israéliens, appellent, eux, à détruire l'Iran, Gaza.... 2 poids 2 mesures qui alimentent frustrations et antisémitisme. Et on montre un Palmor, en Israël, accusant l'Iran "d'encourager la haine, la violence, l'extrémisme", alors qu'il ferait bien de balayer devant sa porte...

Et pour revenir à Bruel, sur le 13.15, il fait l'éloge de Cohn-Bendit "qui aime réfléchir sur la société, c'est une bonne chose". Hé oui ! Surtout parce qu'il vient du même moule que lui, que Strauss-Kahn etc, et donc appelé à défendre les intérêts d'Israël, d'abord, encore et toujours, au lieu de défendre l'intérêt de la France, des Français. 

Je rappelle, que derrière le film Home, il y a ...François-Henri Pinault, qui fréquente Bilderberg. La boucle est bouclée. Quand nos yeux s'ouvriront-ils enfin ?

Dans le 13.15, on qualifie Cohn-bendit de "super-star".  D'autres seraient en prison pour ce qu'il a vécu.... :
"Et que dire de la vidéo (2) qui tourne actuellement sur Internet montrant un extrait d’émission de télé de 1982 avec un Cohn-Bendit ignoble, méprisant, revendiquant ouvertement la consommation de substances illicites "les petits gâteaux au hash, c’est fantastique", ou "quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique" et regrettant qu’il n’y ait pas assez de partouzes… " http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-32632871.html

Nos médias sont une vomissure,

et nos hommes politiques, comme les journalistes-vedettes, des larbins.

Je comprends de plus en plus ceux qui rendent leur carte de militant, comme moi, qui boycottent les élections, et qui ne voient plus que la rue pour exprimer leur dégoût...

Eva R-sistons à l'intolérable véhiculé par les médias vendus au Nouvel Ordre Mondial.

Voici ce que j'écris ce jour à P. Bloche :

Plus royaliste que le roi !

Effrayant !

Toi aussi "agent" d'Israël , comme Strauss-Kahn et tant d'autres ?

Ce midi, tu as dit sur Arte : (Iran) "On comprend... action préventive ... (Israël) rend service au monde"

Voilà une des graves raisons de la désaffection des sympathisants du PS. Un PS au service du libéralisme, atlantiste, néo-sioniste. Et les couches populaires ? Et la Palestine martyrisée, alors qu'elle n'est pas responsable de la Shoah des Juifs, des Tsiganes, des handicapés etc ?

J'ai rendu ma carte du PS. Pouah !

Pour éviter tout malentendu: Ma mère, juive, est née en Ukraine.

Mais je suis neutre....chercheuse de vérité, indépendante, éprise de justice et de PAIX, moi ! Humaniste, citoyenne du monde, universaliste, protestante sans Eglise pour ne pas m'enfermer dans un clocher !

Et toi, tu es comme Monique ATLAN, qui sévit sur FR2 : Pour l'attaque de l'Iran (Afin de le rayer de la carte et rafler le pétrole, peut-être ??????)

Avec des gens comme toi, la politique est laide.

NB Je suis journaliste professionelle, écrivain.

Eva r-sistons à l'intolérable


J'apprends à l'instant que Bloche, pour moi clairement communautariste, néo-sioniste, avec une telle déclaration, est... Secrétaire National chargé des Médias (néo-sionistes, justement) au PS !
Le monde est petit, tout petit, parfois... On tourne en rond !


Eva R-sistons à l'intolérable 

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 07:37
Chasse aux sorcières : conseil de discipline
pour le chercheur Vincent Geisser

Grief : Islamophilie ?


Publié le 10-06-2009

 

Le motif officiel est celui de « propos publics aux conséquences dommageables pour le CNRS », et notamment « pour le fonctionnaire, Joseph Illand ».


Vincent Geisser se présente et explique l’affaire :


Je me nomme Vincent Geisser. Je suis chargé de recherche au CNRS (CR 1) et président du Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI). J’ai été recruté au CNRS en octobre 1999, affecté à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM), localisé à Aix-en-Provence. Avant cette nomination, j’étais chargé de mission au Ministère des affaires étrangères (MAE : 1995-1999), en tant que chercheur à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) de Tunis. Dans ce cadre, je dirigeais un programme scientifique euro-maghrébin sur les migrations étudiantes et intellectuelles dans le bassin méditerranéen, dont les résultats ont été publiés en 2000 aux éditions du CNRS. C’est donc tout naturellement que j’ai sollicité en 2003-2004, auprès des instances du CNRS, une « Aide à projet nouveau », en vue de poursuivre mes recherches sur les migrations intellectuelles entre l’Europe et le Maghreb, en m’intéressant cette fois-ci aux chercheurs maghrébins ou d’origine maghrébine travaillant pour les institutions publiques françaises (université, CNRS et INSERM...). Il s’agissait pour mon équipe de faire une évaluation scientifique rigoureuse de la contribution des « chercheurs et des universitaires maghrébins » au rayonnement de la recherche française dans le monde, en privilégiant les sciences fondamentales. Ce projet a particulièrement intéressé les instances du CNRS, puisqu’elles ont décidé de financer mon programme de recherche APN à hauteur d’environ 20 000 euros. C’est précisément dans ce cadre « APN » labellisé « CNRS » que nous avons lancé officiellement en avril 2005 notre enquête quantitative sur « les enseignants-chercheurs issus des migrations maghrébines ».

Je tiens à préciser, toutefois, que nous avons débuté cette enquête dans un climat assez lourd et passionnel. En tant qu’auteur de l’ouvrage, La Nouvelle islamophobie, paru en septembre 2003 aux éditions La Découverte et qui a connu une certaine médiatisation (10 000 exemplaires vendus), j’ai fait l’objet de nombreuses attaques provenant de différents milieux, notamment de l’extrême droite. Ce rappel permettra de comprendre beaucoup de choses et, en particulier, la surveillance étroite dont j’ai fait l’objet de la part du Fonctionnaire défense du CNRS.


En effet, c’est en septembre 2004 que se manifeste pour la première fois le Fonctionnaire sécurité de défense (FD) du CNRS. Avant cette date, je ne connaissais même pas son existence. Le FD adresse un email au directeur de mon unité de recherche (IREMAM), lui faisant part d’un certain nombre de problèmes inhérents à mon enquête. Il s’agit officiellement de régulariser l’enquête auprès de la CNIL [Commission nationale informatique et liberté]. Au départ, nous pensons que son intervention dans le dossier est de nature purement technique, voire juridique. En réalité, nous allons très rapidement nous rendre compte des soubassements sécuritaires de l’affaire. Dans le même email, le Fonctionnaire défense annonce que l’IREMAM va être prochainement classé en « établissement sensible » et qu’il appartient au directeur de l’Unité de lui fournir mensuellement la liste des stagiaires étrangers hors-Union européenne. C’est devenu une pratique routinière des directeurs de laboratoires du CNRS que de transmettre chaque mois la liste des « étrangers » travaillant dans leurs murs. En somme, l’email du Fonctionnaire défense tend à accréditer l’idée que notre enquête sociologique - pourtant banale - constitue une enquête « sensible » dans un établissement « sensible », touchant une population « sensible », sur une zone géographique « sensible » (le Maghreb et le monde arabe en général). Mais, il est vrai, qu’au départ, nous ne faisions aucun lien entre l’objet de notre enquête - strictement scientifique - et le « climat sécuritaire » qui commençait à gagner certaines institutions. C’est la lecture a posteriori des correspondances email qui fait apparaître ce « climat de suspicion » qui entoure notre laboratoire, en général, et certains chercheurs, en particulier, notamment ceux qui, comme moi, ont le « malheur » de travailler sur les questions d’islam, d’islamisme et d’autoritarisme dans le monde arabe.


Dès lors, le Fonctionnaire défense ne me lâchera plus. A partir de septembre 2004, il ne cessera de faire pression sur les instances locales, régionales et nationales du CNRS afin de me limiter dans mes activités scientifiques et intellectuelles, allant jusqu’à exiger des sanctions à mon égard. Il se déplacera même à Aix-en-Provence, le 2 février 2006, pour m’inspecter, en présence du Directeur de mon unité de recherche et du Délégué régional du CNRS « Provence ». Officiellement, la visite du FD a un but purement technique, afin de finaliser la mise en conformité de mon enquête avec les exigences de la CNIL. Ce que je conçois tout à fait. Mais après deux heures d’examen, le FD commence à me poser des questions précises sur le contenu d’un certain nombre de mes écrits, conférences ou déclarations de presse. A ma grande stupéfaction, je me rends compte alors que le Fonctionnaire défense dispose d’un dossier complet sur mes activités publiques, y compris des prises de parole à l’étranger dans le cadre du Conseil de l’Europe. Il me demande de me justifier sur un certain nombre de prises de positions, notamment mes critiques sur l’association « Ni Putes, Ni Soumises ». L’examen technique du questionnaire (objet officiel de la rencontre) se transforme en interrogatoire sur mes activités scientifiques, philosophiques et politiques. De même, il met en garde notre directeur d’unité sur les chercheurs signataires de certaines pétitions et lui demande de les rappeler à l’ordre afin qu’ils ne signent plus avec la mention « CNRS ». Je ressens personnellement un profond malaise dans une situation où un simple entretien professionnel se transforme rapidement en « interrogatoire politique ». A ma grande stupéfaction, je découvre qu’un véritable système de fiches de renseignements sur les chercheurs - ou, du moins, sur certains d’entre eux - a été mis en place par le Fonctionnaire défense au sein même du CNRS.

 

Alors que nous avions constitué un dossier de régularisation de mon enquête auprès de la CNIL, celui-ci ne sera jamais transmis. Le 15 mars 2007, nous recevons un courrier officiel du secrétaire général du CNRS nous demandant de « procéder à la destruction de tous les éléments collectés dans le cadre de cette enquête ». Le secrétaire général du CNRS se réfère à une jurisprudence de la CNIL et non à une décision motivée par ladite commission. En somme, il semblerait que le dossier n’a jamais été transmis à la CNIL, alors que tous les éléments de « mise en conformité » avaient été envoyés et que le CNRS avait même rédigé un projet de lettre à son président. Ni le directeur de l’IREMAM, ni le responsable de l’enquête, n’ont été informés de cette « mise en sommeil » unilatéral du dossier. Nous pensions sincèrement qu’il était en cours d’examen à la CNIL. Cela confirme bien l’hypothèse sécuritaire : il semblerait que l’action du Fonctionnaire défense durant ces 4 années n’avait nullement pour but de m’assister techniquement dans la procédure de légalisation de l’enquête mais tout simplement de l’enterrer, sous prétexte que son auteur serait suspect d’ « islamophilie » ou de relations de proximité avec les milieux musulmans. Cette hypothèse m’est confirmée oralement par un collègue du CEVIPOF, Vincent T..., qui dit avoir été consulté par le ministère de la Défense sur mon enquête à propos du « risque » de constitution d’un « lobby arabo-musulman » au sein du CNRS (sic). A ce moment, je me confie à mes collègues chercheurs, ainsi qu’à un certain nombre de spécialistes des enquêtes quantitatives qui me conseillent de réagir, y compris en publicisant « l’Affaire ». J’avoue que pour protéger l’institution et ne pas nuire à l’image du CNRS, je n’ai pas voulu en faire une « affaire d’Etat ».


En juillet 2008, la directrice SHS (sciences humaines et sociales) du CNRS, Marie-Françoise Courel, prévient oralement l’un de mes collègues, directeur de recherche, que le Fonctionnaire défense veut obtenir des sanctions à mon égard pour mes écrits d’opinion. La directrice SHS se pose en médiatrice, en me prévenant officieusement par email des pressions incessantes exercées par le Fonctionnaire défense sur les instances du CNRS afin que je sois sanctionné. J’avoue que mon moral est au plus bas et que, ce que je perçois comme un véritable « harcèlement moral » finit par peser sur ma santé. J’hésite alors à déposer plainte. Mais encore une fois, je ne veux pas nuire aux intérêts de mon laboratoire et au prestige du CNRS qui, plus est, dans une période de crise institutionnelle et de restructuration.


Le 4 avril 2009, j’adresse un message privé et personnel par email au Comité de soutien de la jeune allocataire de recherche, « Sabrina ». Dans le communiqué publié par ce Comité, il apparaît clairement que le Fonctionnaire défense est intervenu directement pour obtenir le non renouvellement de son allocation de recherche. J’avoue que la modération dont j’avais preuve jusqu’à présent finit par céder, et ce d’autant plus que je constate que le FD a fait une « nouvelle victime ». Il est vrai que dans mon message privé de soutien à Sabrina, je comparais l’action sécuritaire du FD aux méthodes utilisées contre les Juifs et les Justes. A aucun moment, je ne mets en cause le CNRS en tant qu’institution scientifique. Je m’étonnais simplement que la logique sécuritaire finisse par prévaloir sur la logique de la science et de la diffusion du savoir. Toutefois, je tiens à rappeler que mon email avait un caractère strictement privé, voire intime, et qu’il n’était pas destiné à être publié ni sur un Blog, ni sur un quelconque site Internet. C’est précisément pour cette dernière affaire que je suis convoqué officiellement devant le « conseil de discipline » du CNRS.


En réalité, ce qu’il faut bien appeler « l’Affaire Geisser / Fonctionnaire Défense » s’inscrit sur le long terme (2004-2009) et non simplement dans la « temporalité » de ces dernières semaines, fruit d’une attitude de suspicion et de pratiques concrètes de surveillance de mes écrits et de ma pensée qui ont souvent frôlé le harcèlement moral et ont nui à mes activités de chercheur et d’universitaire. Sur un plan plus général, cette affaire traduit l’intrusion inquiétante de logiques policières et sécuritaires au sein même des milieux scientifiques et universitaires, dont la finalité est de contrôler la production et la diffusion du savoir.


LETTRE OUVERTE A MME VALERIE PECRESSE, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


L’influence des savants et des intellectuels est certes quelque peu en déclin dans notre nouveau modèle de société. Chercheurs, universitaires et intellectuels n’en continuent pas moins de creuser leur sillon, faisant fi du bruit et de la fureur extérieurs. Ce qui ne signifie pas qu’ils vivent dans des bulles hors du monde. Au contraire, ils sont plus investis que jamais dans la mission qui est la leur : contribuer avec d’autres à apporter à leurs concitoyens cet élément de pensée critique indispensable à la préservation de la démocratie. Grâce aux réseaux qu’ils tissent par la circulation de leur pensée et de leur parole, au-delà des préjugés, des mythes ou des frayeurs en vogue et de leur instrumentalisation, ils n’ont de cesse d’agir au nom de la liberté et de l’impartialité, quelles que puissent être par ailleurs leurs éventuelles appartenances religieuses ou affinités politiques. Nos sociétés, trop souvent soumises aux diktats des médias et de l’internet, ont besoin de cette parole libre, au seul service des principes de la démocratie, évoluant sans entraves et produisant du savoir, de la connaissance et de la réflexion. Il se trouve que dans notre pays la majorité des intellectuels appartient à la fonction publique, ce qui ne signifie pas qu’ils soient de quelque façon inféodés à des institutions ou au pouvoir politique, même s’il existe certes parmi eux des intellectuels organiques.

Si la liberté est nécessaire pour penser et écrire, il va de soi que l’obligation de réserve qui s’applique en général à certaines catégories de fonctionnaires ne peut aucunement s’appliquer à leur cas, sauf à n’attendre d’eux que la reproduction d’une doctrine officielle et stérile.

Aujourd’hui, la convocation devant une commission disciplinaire, de notre collègue Vincent Geisser, chercheur au CNRS, accusé ne n’avoir pas respecté cette « obligation », constitue un signe supplémentaire et particulièrement alarmant de l’idée que les institutions de notre pays semblent désormais se faire de notre rôle. Devrons-nous donc soumettre nos articles, nos livres, nos prises de position publiques à l’approbation de leur censure, alors qu’aucune consigne ne devrait émaner d’elles si ce n’est celle de la rigueur intellectuelle et de la créativité qui accompagne toute recherche ? Quels compromis honteux devrons-nous accepter pour échapper à l’humiliation d’un conseil de discipline ? La France, pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, est-elle en train de perdre son âme ? Comment continuer à faire notre travail, à assumer pleinement notre vocation, sous la menace constante de la sanction ? Que sommes-nous ? De simples courroies de transmission des idées qui ont l’agrément de nos dirigeants et des institutions qui nous emploient, ou des hommes et des femmes autonomes exerçant leur métier librement, en toute responsabilité, en toute honnêteté, et au service d’une recherche, d’une pensée et d’un savoir libres de tout carcan idéologique, n’ayant d’autre limite que la considération du bien commun ?

L’obligation de réserve ne peut en aucun cas valoir pour les intellectuels, y compris lorsqu’ils sont fonctionnaires. Les y soumettre revient purement et simplement à les faire disparaître comme intellectuels, c’est ruiner la liberté dont ils ont besoin pour continuer leur œuvre salutaire, indispensable à la vie normale d’un pays politiquement sain, et qui a besoin d’eux pour son équilibre.

Ce qui arrive à notre collègue Vincent Geisser, qui a le malheur de travailler sur l’islam, sujet brûlant s’il en est, est d’une extrême gravité et interpelle tous les citoyens de ce pays. Le traitement indigne auquel il est soumis est une honte pour la profession et pour la France.



COLLECTIF POUR LA SAUVEGARDE DE LA LIBERTE INTELLECTUELLE DES CHERCHEURS ET ENSEIGNANTS-CHERCHEURS DE LA FONCTION PUBLIQUE

CAPJPO-EuroPalestine

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4275



Vincent Geisser, politologue et pourfendeur de l’islamophobie, venu présenté son livre "Marianne et Allah" à la librairie Résistances à paris, en septembre 2007, est sommé de passer le 29 juin prochain devant la Commission administrative paritaire du CNRS pour des raisons disciplinaires.
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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 08:47
Ostracisé, quand il n'est pas lynché ! Dieudonné première victime de la politique partisane de la France, au service d'un Clan qui ne dit pas son nom et cache ses vraies intentions. Cet ostracisme est la preuve même que quelque chose ne va pas en France. Désinformation, propagande, voire lynchage médiatique, censure (même d'un livre qui aborde la question, justement), tout ceci est la démonstration éclatante du bien-fondé de la candidature de M. Dieudonné, pour attirer l'attention des Français sur l'intolérable. Sur ce qu'on ne leur dit pas ! Au nom de la vérité, et de la liberté d'opinion, aujourd'hui piétinées par les Médias comme par le pouvoir, même de Gauche (Delanoë, honte à lui !)

Eva R-sistons à l'intolérable.


La projection d'un film sur Dieudonné annulée 

La projection d'un film
sur Dieudonné annulée !

La projection prévue mercredi d'un film sur le «candidat antisioniste» a été annulée d'un commun accord entre les auteurs du documentaire - intitulé «Sans forme de politesse, regard sur la mouvance Dieudonné» - et l'exploitant du cinéma parisien l'Entrepôt. «Avec Philippe Brizon [directeur de l'Entrepôt, ndlr], nous avons décidé à l'amiable de renoncer à la projection de ce film», a annoncé Francesco Condemi, réalisateur dans le passé de documentaires sur la gauche libertaire. La projection devait se tenir avec Dieudonné et son co-listier Alain Soral.

Bertrand Delanoë avait exprimé sa «totale désapprobation» à l'égard de l'exploitant. Laurent Fary, porte-parole du maire (PS) de Paris, a indiqué que ce cinéma «n'étant pas une salle municipale», la mairie ne pouvait pas autoriser ou interdire le contenu de sa programmation. «Mais dans la mesure ou l'Entrepôt reçoit une subvention de la ville, nous avons pris contact avec son exploitant et lui avons fait savoir le plus clairement du monde notre désapprobation totale», a-t-il ajouté

http://fr.news.yahoo.com/76/20090603/tpl-la-projection-d-un-film-sur-dieudonn-894f5eb.


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Sur le Nouvelobs de M. de Rotschild 


Nouvelle levée de boucliers contre l'"antisémitisme" de Dieudonné

NOUVELOBS.COM | 03.06.2009 | 13:25

L'UMP Roger Karouchi dénonce "les provocations antisémites" du candidat aux Européennes tandis que le socialiste Bertrand Delanoë affirme sa désapprobation concernant la projection dans une salle financée par la mairie de Paris, en présence de Dieudonné, d'un film qui lui est consacré.

Dieudonné au ministère de l'Intérieur le 13 mai dernier (AFP)

Dieudonné au ministère de l'Intérieur le 13 mai dernier (AFP)

Alors que le candidat "antisioniste" Dieudonné a fait sensation lundi 1er juin en laissant notamment affirmer que les mouvements islamistes Hamas et Hezbollah soutiennent sa liste dans la campagne pour les Européennes, les réactions ont été nombreuses tout au long de la journée de mardi.
Dans un communiqué, Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, a dénoncé mardi "avec force les provocations antisémites de Dieudonné" qui "rappellent les heures les plus sombres de l'histoire européenne".
"Il est plus juste de s'ériger contre ces provocations en les exposant et en les condamnant plutôt qu'en gardant le silence", écrit Roger Karoutchi.

Prose antijuive

De son côté, la Licra a reproché au gouvernement de rester "muet face aux provocations antisémites" de Dieudonné et sa liste anti-sioniste, demandant que le Parquet engage des poursuites à l'encontre de celui-ci, mardi dans un communiqué.
"Contrairement à ses engagements du début de la campagne pour les Européennes, le gouvernement de la République reste impassible et muet face aux provocations antisémites, incitatrices à la haine, de Dieudonné et sa liste antisioniste", écrit la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme.
"L'autoproclamé humoriste continue impunément à répandre sur Internet, une prose et des vidéos antijuives (Daily motion) dignes des pires instants des années 30 et 40 au prétexte d'antisionisme", ajoute la Licra qui "demande au gouvernement de tenir ses engagements républicains".

Interdiction

Une position soutenue par le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNCVA) qui demande "l'interdiction" du parti de Dieudonné et de sa liste de "la haine antijuive" avant les élections européennes du 7 juin, dans un communiqué publié mercredi.
Le BNVCA juge que "la liberté d'expression a des limites et qu'il n'est pas plus longtemps tolérable d'accepter que cette liste de la haine antijuive ait droit de cité dans ce scrutin républicain des élections européennes" et qu'on "ne peut accepter non plus les affiches de cette propagande nauséabonde devant les écoles de nos enfants".
Rappelant que "l'antisémitisme est un délit" et non "une opinion", le BNCVA en appelle "à tous les partis politiques républicains UMP, PS, PCF, Modem, Nouveau Centre, MPF, Verts, etc." pour "réclamer ensemble la "dissolution" et "l'interdiction avant le 7 juin" du parti de Dieudonné.

Projection

De son côté, le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a fait connaître mardi sa "totale désapprobation" à l'égard de l'exploitant du cinéma l'Entrepôt où est prévue mercredi soir la projection d'un film sur Dieudonné, en sa présence et celle de son colistier Alain Soral, a indiqué son porte-parole.
"Nous avons appris que l'Entrepôt était susceptible de projeter un film sur la mouvance de Dieudonné", a déclaré à l'AFP Laurent Fary, porte-parole du maire. Ce cinéma parisien du XIVème arrondissement "n'est pas une salle municipale et nous n'avons pas le pouvoir d'autoriser ou interdire le contenu de sa programmation", a-t-il ajouté.
La projection du documentaire a finalement été annulée a annoncé L'Entrepot mercredi. (nouvelobs.com avec AFP)

http://www.juif.org/go-news-99707.php


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A vous de juger !
Le programme du Parti anti sioniste :

  • Faire disparaître l’ingérence sioniste dans les affaires publiques de la Nation.
  • Dénoncer tous les hommes politiques qui font l’apologie du Sionisme.
  • Eradiquer toutes les formes de Sionisme dans la Nation.
  • Empêcher les entreprises et les institutions de contribuer aux efforts de guerre d’une nation étrangère qui ne respecte pas le Droit International.
  • Libérer notre état, notre gouvernement et nos institutions de la main mise et de la pression des organisations sionistes.
  • Libérer les médias pour une pluralité de l’information afin de promouvoir la liberté d’expression.
  • Promouvoir l’expression libre de la politique, de la culture, de la philosophie et de la religion et les libérer du Sionisme.
  • Redonner le pouvoir à la France et aux Français selon les nouvelles  règles géopolitiques et économiques sur les grandes questions qui engagent la responsabilité de la Nation.
  • Ne plus engager la France dans des guerres de colonisation et rapatrier nos armées postées en Afrique, en Afghanistan et partout dans le monde.
  • Exiger un référendum populaire pour tout nouvel engagement de la France à l’étranger.
  • Etablir un projet de loi pour interdire aux binationaux de participer aux guerres sans mandant explicite de la Nation.
  • Interdire toute milice quelle que soit sa confession religieuse.
  • Instaurer un dialogue national de sensibilisation pour un projet de société qui exclut  toute apologie du Sionisme.
  • Etablir le mode de scrutin à la proportionnelle afin que toutes les composantes de la société soient représentées.
  • Militer pour l’instauration d’une société de justice, de progrès et de tolérance

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Communiqué de presse du 03 juin 2009

 


L’UMP, le PS et les médias en campagne pour Dieudonné et la Liste antisioniste.

 

 

Les déclarations ahurissantes de Christophe Barbier de l’Express, comme celles du Ministre Karoutchi ou du Maire de Paris Delanoé raisonnent comme un clair appel à voter Dieudonné et la Liste antisioniste.

 

En demandant en effet comme monsieur Barbier la remise en cause des élections, en demandant et obtenant comme monsieur Delanoë l’annulation d’une projection - dans un cinéma parisien - d’un documentaire sur la mouvance Dieudonné de notre colistier Francesco Condemi, ou en se rendant coupable de déclarations diffamatoires et hystériques comme monsieur Karoutchi, tout ce petit monde fait la démonstration de ce que les positions de la Liste antisioniste sont pleinement justifiées.

 

Ils ne font là que répondre aux mots d’ordre du CRIF et de la LICRA, deux organisations sionistes approuvant ouvertement le génocide palestinien et dont l’objet même est de peser sur la politique Française afin qu’elle s’aligne sur leur vision haineuse et raciste du monde.

 

Dimanche, les Français feront le choix de la France libre et juste et voteront pour la Liste antisioniste !

 

La Liste antisioniste. 


--
Celui qui combat peut perdre, mais celui que ne combat pas a déjà perdu.

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 08:21

Dieudonné joue la baston
sur un marché parisien

On croit Libération sur parole ! Dieudonné vient sur les marchés faire campagne pour attaquer tout le monde ! Tiens donc ! Le comité d'accueil, curieusement, serait gauchiste... Eva

 448 réactions

F. W.-D.


Selon un témoin, «cela s’est passé très vite, dix minutes à peine». Il était 11 heures hier, quand «l’humoriste» Dieudonné a déboulé rue des Pyrénées à Paris (XXe), où se tient chaque dimanche le marché de Ménilmontant. Une trentaine de ses affidés sont descendus de son autobus de campagne, pompeusement baptisé le «Dieudobus». «Ils ont commencé à interpeller les gens en criant : "racistes, sionistes, assassins !"» raconte une jeune femme qui faisait le marché avec ses filles : «L’ambiance est tout de suite devenue électrique.»


Parmi les habituels distributeurs de tracts qui se retrouvent chaque semaine sur ce paisible marché de quartier, un petit groupe n’a pas trop apprécié la présence du candidat aux européennes dont les propos ont des relents antisémites, et qui a fait de Jean-Marie Le Pen le parrain de sa fille. Ils ont coursé à travers les étals les hommes de Dieudonné, lesquels ont au passage bousculé quelques badauds et commerçants éberlués. La poursuite a dégénéré en bagarre générale, brève et violente, qui a fait trois blessés légers. La police est intervenue immédiatement pour séparer les deux camps. Cinq personnes ont été interpellées.

http://www.juif.org/go-news-99440.php



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http://www.dailymotion.com/search/centre-zahra/video/x9gka1_agression-contre-la-liste-antisioni_news?hmz=746162736561726368

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 20:00


Commémorations de la Shoah partout, en tous temps, et abondamment relayées par les médias communautaristes complaisants,

mais future interdiction  de la commémoration de la Naqba.

2 poids 2 mesures que dénonce l' UJFP, l'Union Juive Française pour la Paix.


Poursuivant sa politique d'épuration ethnique, l'Etat d'Israël examine un projet de loi visant à interdire toute commémoration du jour de la Naqba.


Nous vous communiquons ci-dessous les textes de 2 associations réagissant à cette situation et réaffirmons notre double volonté de soutenir le droit au retour des Palestiniens expulsés lors de la création de l'Etat d'Israël et d'appeler au BDS (Boycott Désinvestissement et Sanctions) face à la politique d'apartheid et d'épuration ethnique d'Israël.
Les 2 associations sont l'Association Arabe pour les Droits Humains et Zochrot.

*Le gouvernement soutient le projet de loi visant à interdire la commémoration de la Nakba.* HRA

L'association arabe pour les droits humains se présentera au Conseil d'association UE-Israël qui doit se réunir le 15 juin 2009, afin de demander l'inscription de cette question à l'ordre du jour, étant donné que l'adoption de la loi est une violation flagrante des termes de l'accord d'association entre les deux parties –
- Mohammad Zeidan (directeur de l'association arabe pour les droits humains, le 27 mai2009).
Au début de cette semaine, le comité ministériel législatif a ratifié à la majorité absolue un projet de loi soumis par huit membres du parti d'extrême droite Israël Beteinou, visant à amender la Loi du jour de l'indépendance de manière à ce que quiconque commémorerait la Nakba serait passible de trois ans d'emprisonnement !!?


L'argumentaire était le suivant : « il est proposé que la loi interdise toute action qui revient à faire du jour de l'indépendance ou de l'établissement de l'Etat un jour de deuil et que soient sévèrement pénalisés ceux qui exploitent le caractère démocratique et éclairé de l'Etat d'Israël pour le déstabiliser de l'intérieur ».
L'association arabe pour les droits humains, en même temps qu'elle rejette sans équivoque ces lois, considère le soutien du comité ministériel (gouvernemental) à cet amendement comme un l'adoption de fait du programme des partis fascistes de droite de ce gouvernement. Ces partis adoptent des programmes racistes qui appellent à la restriction des droits fondamentaux de la personne et du citoyen et aux libertés fondamentales de la minorité palestinienne de ce pays, sous prétexte de déloyauté envers l'Etat.
HRA voit cette décision comme l'adoption officielle par le gouvernement des programmes des partis racistes. En effet, un bon nombre de propositions de lois du même genre ont été faites au cours des derniers mois, toujours avec le soutien de la majorité des membres du gouvernement actuel et de la Knesset. Il y a là une menace réelle contre les droits fondamentaux et les libertés, en particulier le droit élémentaire de s'exprimer librement, de s'associer et de manifester qui sera directement et substantiellement affecté si ces lois passent.
A ce sujet, Mohammad Zeidan, directeur de HRA a déclaré: "l'augmentation du racisme dans la partie juive et les appels croissants, dans les dernières années, au rejet de la présence palestinienne dans le pays tant au plan officiel que vécu, expliquent la présence de programmes racistes aux niveaux légal et législatif, lesquels sont un défi fondamental qui exige une réponse ferme de la communauté internationale et, pour le moins, l'adoption d'un rejet sans équivoque".
Zeidan a ajouté: "Continuer à tenir des réunions dans les capitales du monde avec Lieberman (le ministre des affaires étrangères) est absurde alors que lui et son parti sont les leaders et le symbole de cette approche et de l'idéologie fasciste et raciste qui produit, propose e adopte une législation raciste contraire aux droits humains et aux principes du droit international
Il est inconcevable que l'Union européenne continue à avoir des liens aussi forts avec Israël et s'emploie à les rehausser et à les développer en dépit de ces revers et des violations des droits humains élémentaires.
Zeidan a affirmé que 'L'association arabe pour les droits humains se présentera au Conseil d'association UE-Israël qui doit se réunir le 15 juin 2009, afin de demander l'inscription de cette question à l'ordre du jour, étant donné que l'adoption de la loi est une violation flagrante des termes de l'accord d'association entre les deux parties et des conventions universelles sur les droits humains et, avant tout, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et de la Convention Internationale sur les droits civils et politiques."
" Zeidan a egalement declare: "L'association arabe pour les droits humains appelle à poursuivre la commémoration de la Nakba, afin que l'action populaire soit une réponse aux lois racistes, parce que l'histoire et la mémoire humaine, individuelle comme collective, ne se soumettent pas aux lois ni aux politiques conçues dans un état d'esprit raciste ou dans une atmosphère fasciste hostile."

L'association arabe pour les droits humains
Nazareth - - 25 mai 2009

Une réponse à la proposition d'interdiction de la commémoration de la naqba le Jour de l'indépendance -Eitan Bronstein - Zochrot-

La proposition d'une loi interdisant la commémoration de la Naqba le jour de l'indépendance d'Israël montre la nervosité grandissante en Israël devant l'inévitable confrontation avec la Naqba palestinienne et la compréhension de la part que la Naqba tient dans l'identité israélienne. Il y a peu encore, on ne craignait pas la mention la Naqba. Pas besoin de combattre ce démon réprimé, qui pouvait faire une apparition soudaine et rompre le calme apparent de l'harmonieuse démocratie juive. Mais la Naqba n'est pas un démon, ni le fruit d'une imagination malade, et l'on ne peut alors sous-estimer le défi que doit affronter la société israélienne : reconnaître le rôle d'Israël dans l'expulsion en 1948 de la majorité des habitants palestiniens du pays, la destruction de la plupart des localités palestiniennes (plus de 500), la destruction de la civilisation palestinienne dans les villes, et les dizaines de massacres, viols, incidents violents, et expropriation. Se regarder dans un miroir aussi sombre apporte courage et maturité, comme le prouvent les travaux de chercheurs comme Morris, Gelber, Milstein, Khalidi, Pappe, et autres, tout autant que les journaux de Netiva Ben Yehuda et Yosef Nahmani.
On ne s'étonnera pas que la " réponse sioniste adéquate", soit d’inscrire cette oblitération d'une horreur humaine par une loi, soit l'œuvre des milieux d'extrême droite. Ils ont toujours eu la franchise de leur racisme contre les arabes d'Israël, si on les compare avec la gauche qui marchande devant le monde et devant nous son honnête (et illusoire ) désir de paix.
Voici quatre vingt ans, Jabotinsky, le leader historique de la droite, sans doute le penseur sioniste le plus réaliste, disait clairement qu'un état juif demanderait que ses citoyens soient à jamais des soldats protégés par un "Mur d'acier". Jabotinsky comprenait qu'une existence juive dépendait de l'usage d'un force violente, être tué ou tuer dans une région où les Arabes prédominaient et ne voudraient pas les accepter. Il y a
un an, Tzipi Livni, sa disciple, a suggéré, dans le cadre d'un accord de paix général, que les Palestiniens bannissent le mot Naqba de leur vocabulaire.
Le philosophe grec Thrasymaque nous a enseigné que « la loi est ce qui est bon pour le plus fort », mais aucune loi, pas même celle de la démocratique Knesset juive, ne peut gommer les horreurs de l'histoire. Les traces de ces horreurs sont toujours visibles, dans les mémoires collectives et individuelles, et dans l'oubli. En Israël, les "sabras", ces buissons épineux de cactus, sont devenus les monuments vivaces et torturés de la Naqba palestinienne. Les Palestiniens avaient fait venir du Mexique cette plante obstinée pour borner et défendre leurs terres. Le sabra n'a pas fait que persévérer dans le paysage bien après qu'Israël ait chassé ceux qui l'avaient plantée, il est devenu sauvage en dépit de tous les efforts pour l'éradiquer. Peut-être, en réponse, le gouvernement israélien pourrait-il rendre illégale la consommation de ses fruits.
Pendant ce temps le souvenir de la Naqba grandit et a s’enracine dans les fissures du Mur d'acier. Les réfugiés palestiniens – la majorité des Palestiniens sont de fait des réfugiés - portent le deuil depuis le premier jour de la Naqba, et demandent justice. Après les accords d'Oslo, quand ils ont réalisés que leurs demandes seraient renvoyées aux calendes grecques, ils sont entrés en lutte contre l'indifférence du monde envers leur tragédie; Quoi qu'il en soit, la proposition d'une loi d'oubli de la Naqba est de fait une réponse aux changements culturels et politiques à l'intérieur de la société israélienne juive pour tenir compte de ce désastre. Ce qui menace vraiment le Mur d'acier colonialiste est qu'une majorité de ses soldats refuse d'obéir au commandement de ne pas se souvenir. Ces dernières années, des milliers de juifs en Israël ( et dans le monde), ont participé à la commémoration de la Naqba au moment de la commémoration de l'indépendance d'Israël. Ces dernières années, des centaines d'Israéliens se sont adressés à Zochrot - une organisation qui travaille à inscrire la mémoire de la Naqba dans la conscience des Juifs israéliens - pour s'informer. Des journalistes, des écrivains, des architectes, ainsi que des gens venus du cinéma, de la télévision et du théâtre qui ont été nourris des bonnes vieilles histoires d'Israël veulent découvrir leur passé refoulé. Des enseignants ont acquis le matériel éducatif sur la Naqba que propose Zochrot. Des anciens soldats du Palmach se sont adressés à Zochrot pour raconter, avant que leur vie ne finisse, ce qu'ils ont fait et vu en 1948.
Qui sait, peut-être que le jour n'est pas loin où le choix central du débat politique sera Israël tel qu'il est aujourd'hui, contre la reconnaissance de la Naqba et le droit au retour des réfugiés palestiniens. Quand nous en serons là, les citoyens d'Israël pourront choisir entre deux perspectives claires : la séparation et la violence perpétuelle, ou la vie en égalité avec les autres habitants du pays et les réfugiés. Pour faire advenir ce jour, nous devrions créer un nouveau mot en hébreux :" dé-colonisation".

Eitan Bronstein
Zochrot
Translation: Yuval Orr (and Talia Fried) et en français ujfp (JJ)
Tel Aviv, May 2009


http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=560

___________________________________________________________



Lundi 8 Juin 2009, 19:00


A Paris: Rencontre -
débat avec Denis Sieffert
et Michel Warschawski

De l'épuration ethnique de 1948
au massacre de Gaza : Continuités et Ruptures

Denis Sieffert, rédacteur en chef de Politis, journaliste écrivain abordera l'actualité notamment de Gaza avec une relecture des événements depuis 2005 en s'appuyant sur le livre qu'il vient de publier:

La nouvelle guerre médiatique israélienne– Edition La découverte mai 2009

Michel Warschawski, co fondateur de l' Alternative Information Centre Jérusalem et Bethléem, militant journaliste et écrivain analysera dans une perspective historique et politique la situation d'aujourd'hui en Israël et en Palestine, à partir de son dernier ouvrage:

Destins croisés - Israéliens-Palestiniens, l’histoire en partage-

Préface de Avraham Burg - Edition "Riveneuve"

Organisé par ATMF - CCIPPP- GENERATION PALESTINE - UJFP

CICP
21ter rue Voltaire
75011 Paris


http://www.ujfp.org/modules/extcal/event.php?event=260
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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 01:04

 



Etre ou ne pas être Juif ?
Les vieux démons réapparaissent sur Internet
28/05/09
 
- - Thème: Antisémitisme


Eva :  C'est le néo-sionisme qui doit être dénoncé, la main-mise sur les médias par des individus qui défendent une idéologie néo-coloniale, impérialiste, militaro-financière, va-t-en guerre (Monique Atlan, Marie Drucker...) et non le peuple juif, sa culture, sa religion. Par leur nombre élevé dans les médias - 60 % au moins en France -  les néo-sionistes portent tort au principe le plus sacré, gage d'indépendance : Le pluralisme.

 

Suite à une recherche effectuée sur Google, la journaliste de France Inter Colombe Schneck s’est trouvée confrontée à une bien triste réalité, rapporte le site Internet de l’Express, jeudi 28 mai 2009. Elle s’est aperçue qu’en cliquant sur les noms de journalistes et d’animateurs connus en France, le deuxième mot le plus associé à leurs patronymes était le mot « juif ».
 
Yves Calvi, Michel Denisot, Laurence Ferrari, David Pujadas, Naguy et Colombe Schneck elle-même suscitent la curieuse curiosité de très nombreux internautes : l’une des toutes premières informations communément recherchée à leur propos sur la toile est leur origine juive. Interrogée par Colombe Schneck, la direction de Google France, qui n’est pas en cause naturellement et qui disait même sa tristesse et son effroi face à cela, a confirmé cette réalité, indiquant même qu’il n’y avait à  sa connaissance qu’en France que l’on constatait un tel phénomène: une démarche lourde de non-dits et de sous-entendus pesants qui nous renvoie forcément à de vieux démons que l’on pensait disparus.
 
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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 21:55
Silence médias quand Frèche grand fan d' Israël, au lieu de boycotter sa production, menace la production locale en voulant implanter ... une entreprise d'import-export de fruits et légumes de cet Etat criminel ! Eva 

Georges Frêche veut implanter l’entreprise israélienne AGREXCO à Sète
publié par roland (Dazibaouebmaster) Aujourd'hui 10H04

Georges Frêche, président de la région Languedoc-RoussillonCommuniqué CAPJPO-EuroPalestine


Nos amis de la CCIPPP à Montpellier lancent un avertissement au conseil régional Languedoc Roussillon, qui fait de la pub pour l’installation dans le port de Sète de l’entreprise israélienne d’import-export de fruits et légumes, en promettant la création de 200 emplois. Mais qui est AGREXCO, et qu’est-ce qui se cache derrière ces manoeuvres ?

 


"Depuis bientôt 6 mois, le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche en personne, a lancé sa campagne de marketing pour la promotion de l’entreprise israélienne d’import/export AGREXCO (fruits et légumes et fleurs) et son implantation dans le port de Sète à grand coup « de création d’emplois » : 200 emplois grâce à Israël, promet-il sur tous les médias…

Depuis des décennies la situation de l’emploi est dramatique dans la région et les politiques libérales nationales mais aussi régionales plus récentes n’ont fait qu’aggraver la situation. L’invocation de « la crise » ne saurait en aucun cas justifier ni dédouaner, ceux qui, aux postes de commande, sont tout de même les artisans de ces politiques. Si bien que quand un de ces responsables se présente en créateur d’emplois sur fond d’élections régionales, il y a tout lieu de se méfier.


Bien évidemment, d’abord sur le nombre d’emplois annoncés car en la matière on a vu bien des montagnes accoucher d’une souris les élections passées…

Mais plus important encore, il s’agit d’évaluer en quoi ce projet va renforcer ou non le libéralisme, dont on sait que les mécanismes directs ou indirects ont toujours des effets catastrophiques pour les travailleurs (des entreprises et des champs) et pour toute la société civile, en termes d’écologie, de santé, d’habitat etc. Quelles seront les conséquences de l’importation massive de fruits et légumes à des prix défiant toute concurrence pour les agriculteurs et primeurs de la région ? N’y a il pas d’autres moyens pour avoir des fruits et légumes que de les importer depuis des milliers de km selon des technologies coûteuses, des consommations d’énergie démesurées et une pollution accrue ? Est-ce le seul mode de développement social possible et souhaitable ?

A eux seuls, chacun de ces motifs mérite que la « création d’emplois », sciemment agitée comme un leurre destiné à aveugler et piéger une population en désespérance d’emploi, soit soumise à une étude serrée pour évaluer si le jeu en vaut la chandelle.


Il ne fait aucun doute que les partis, syndicats ouvriers, salariés et paysans, que les organisations altermondialistes et toutes celles qui d’une façon ou d’une autre se battent pour une autre approche éthique, économique, écologique du développement, pour un autre mode de société, ont l’expertise pour répondre à ces questions.


Et puisque le président de région a annoncé un plan d’investissement de 200 millions d’euros sur 10 ans, il ne fait aucun doute non plus que ces organisations sauront bien trouver d’autres projets alternatifs, d’autres propositions concrètes, réellement créatrices d’emplois pour le port de Sète et en synergie conforme avec un autre type de développement régional tant agricole qu’en terme d’infrastructure. Qu’en est-il de la souveraineté alimentaire ? Combien d’installations de jeunes agriculteurs pourrait-on financer dans la région avec une infime partie de ces sommes ?


A toutes ces raisons s’ajoute un motif qui a lui seul serait suffisant pour s’opposer à l’installation de cette entreprise israélienne dans le port de Sète : la politique de l’état colonial israélien.


Car nous prétendons que cette question ne saurait être l’apanage des seules associations de solidarité avec la Palestine, pas plus que dans les années 70, la lutte contre l’apartheid en Afrique du sud n’a été l’apanage des organisations de solidarité avec la lutte des africains.


Aurions-nous accepté dans les années 70 – au nom de la seule création d’emploi – l’implantation à Sète de l’entreprise « Outspan » en vue d’en faire la porte d’entrée européenne N°1 des fameuses « oranges Outspan » … boycottées dans le monde entier ?


Car c’est bien en ces termes que la question se pose en regard de la politique de l’état colonial d’Israël.


G. FRÊCHE : UN SOUTIEN INCONDITIONNEL À LA POLITIQUE COLONIALE ISRAÉLIENNE :



Les déclarations racistes de G. FRÊCHE sont connues, le mépris et l’insulte à l’égard des arabes et des musulmans, contre les Harkis qu’il a traité de « sous-hommes », trop de « blacks » dans l’équipe de France, sans compter le mépris des électeurs « J’ai toujours été élu par une majorité de cons » etc. Ce serait une indulgence grave de penser qu’il a simplement « pété un câble », alors que ses positions sont le reflet de sa vision du monde arrogante et raciste. Son implication ancienne dans le soutien à la politique coloniale de l’état d’Israël va bien au delà du clientélisme qui fonde son maintien au pouvoir ; elle est une adhésion au sionisme.


Dessin réalisé par Khéridine Mabrouk (co-réalisateur avec Samir Abdallah de "GAZAstrophe) pour la ccippp34, lors de son passage pour la "conférence cinématographique" à Montpellier.


Inaugurant le festival international de danse à Montpellier, il a accueilli une troupe israélienne par ces mots « Montpellier est le poste avancé de Tsahal » . Tsahal n’est autre que l’armée israélienne, celle qui s‘illustre chaque jour dans l’occupation de la Palestine et les crimes de guerre ! Chaque année G. Frêche participe en Juin au parc de Grammont (Montpellier) à la dite « journée de Jérusalem », où il clame haut et fort « Jérusalem est une et indivisible et la capitale éternelle d’Israël » . En violation flagrante du droit international et de l’ONU qui désigne Tel Aviv et non Jérusalem comme capitale d’Israël, qui affirme que Jérusalem est sous juridiction internationale et que Jérusalem-Est est palestinienne. Dans ces mêmes rassemblements composés d’une majorité écrasante de citoyens français de religion juive, il s’adresse à eux comme si c’étaient des Israéliens ( !), les félicitant de la construction du Mur : « Vous savez qu’ici (il parle de Montpellier !) nous sommes une zone libérée d’Eretz d’Israël depuis trente ans. Alors je voudrais vous dire que nous, pour le mur que vous érigez contre les attentats, à l’époque où tout le monde hurlait, nous avons ici à Montpellier soutenu la faction (sic !) de ce mur parce que, bien sûr, je savais bien que ça faisait pas un plaisir fou aux Israéliens de faire un mur, mais c’était la seule façon d’éviter des dizaines de victimes innocentes semaine après semaine. Ce mur était justifié, tellement justifié qu’il a fait tomber de façon extraordinaire le nombre des attentats meurtriers en Israël. »
 

Ainsi on ne s’étonnera pas du choix partial et délibéré d’Israël par G. Frêche, mais devons nous obéir à de telles considérations ?



AGREXCO FER DE LANCE DE LA COLONISATION :


Agrexco est une entreprise israélienne d’import-export qui commercialise les fruits, les légumes et les fleurs. Agrexco-Carmel- ecofresh – biotop – jordan river (pour les dattes) sont autant d’étiquettes distribuées par AGREXCO. Propriété à 50% de l’Etat israélien et traite 70% des exportations israéliennes.


Mais ce qui fait la spécificité d’Agrexco c’est qu’elle emballe, exporte et vend tous les produits en provenance de la vallée du Jourdain en Cisjordanie, c’est à dire en Palestine où elle applique directement la politique coloniale.


La vallée du Jourdain, située à l’est de la Cisjordanie, c’est environ 24000 km2, soit presque ¼ de la Cisjordanie. En 1967, il y avait 350 000 Palestiniens dans la vallée du Jourdain. Il n’en reste plus que 52 000 en 2007, soit moins de 15% de la population de 1967. Par contre il y a 7000 colons qui contrôlent 95% des terres et 98% de l’eau pompée dans de nouveaux forages à plus de 400m de profondeur. L’eau du Jourdain a été rendue inaccessible aux Palestiniens par la construction d’une barrière métallique électrifiée dont la construction a permis la confiscation supplémentaire de 500 Km2 de terres palestiniennes.

Les 52 000 palestiniens restants sont parqués dans 32 villages dont 13 déclarés illégaux depuis 1967 interdits de tout (notamment permis de construire). 4500 palestiniens vivent dans les deux plus grands villages de Fasayel et Al Jiflik. Dans ce dernier village en 2007 Israël a refusé le permis de construire pour une école en disant aux habitants d’accompagner leurs enfants à une école voisine à plus d’une heure de route (sans compter les check-points) ou en leur disant tout simplement d’aller habiter ailleurs ( !). La situation des palestiniens est désastreuse à tous les points de vue. Ils ont beaucoup de difficultés à cultiver les 5% des terres qui leur restent en raison du manque d’eau laquelle est sous contrôle israélien. Tous les fruits et légumes récoltés qu’ils voudraient acheminer et commercialiser dans le reste de la Cisjordanie doivent passer par l’unique check-point de Tayasir qui bien sûr ouvre et ferme au bon vouloir de l’armée d’occupation. Si bien que tous les produits frais et périssables n’arrivent presque jamais à destination et pourrissent sur place. Quand à vendre ces produits sur le marché israélien c’est hors de question. En effet leurs produits ne peuvent en aucun cas être concurrentiels avec ceux des colons qui occupent leurs propre terres et reçoivent d’importantes aides et subventions : 22 millions de dollars en 2007 pour le développement agricole des 7000 colons de la vallée du Jourdain. C’est ce qui permet à Israël non seulement d’anéantir toute tentative de commercialisation des produits agricoles palestiniens mais également d’envahir le marché et les étals palestiniens avec les produits israéliens qui comble de cynisme, sont la plupart du temps cultivés sur les terres volées aux palestiniens !. Et c’est AGREXCO qui orchestre tous ces mécanismes commerciaux destinés à rentabiliser l’agriculture coloniale et obliger ainsi les palestiniens à abandonner leurs terres.


Voilà la raison pour laquelle les prix des fruits et légumes israéliens, y compris bio, sont compétitifs en Europe et vont directement concurrencer les produits de la région. N’oublions pas qu’Israël reçoit des Etats-Unis 3 milliards de $ par an d’aides. Même si la majeure partie de la somme doit être consacrée à l’armement, l’autre partie vient en soutien à la colonisation.


LA POLITIQUE COLONIALE ISRAÉLIENNE EST CONDAMNÉE PAR L’ONU ET LES INSTANCES INTERNATIONALES :


A tous ceux qui seraient tentés de caractériser le conflit Israélo-palestinien de conflit religieux et confessionnel, il n’est que de se reporter aux nombreuses résolutions de l’ONU et des instances internationales. Ce qui caractérise la condamnation de politique de l’état d’Israël c’est la violation du droit international : de l’ONU, des conventions de Genève et des droits humains et rien d’autre.


Trois exemples plus récents parmi tant d’autres :


1- Le parlement européen constate et condamne la violation des droits de l’homme par Israël en 2002 : Le 20 novembre 1995 l’Union Européenne concluait un accord d’association avec Israël. Cet accord entrait en vigueur le 1er juin 2000. L’Union Européenne est alors devenue le Premier partenaire économique d’Israël, plus grand importateur de produits israéliens et son second plus grand exportateur. En 2006, le total des échanges entre l’UE et Israël s’élevait à 23,5 milliards d’euros.

L’article 2 de cet accord d’association stipule que son application est conditionnée au respect des traités et conventions internationales par Israël. Or au terme d’une enquête de deux ans en Israël et en Palestine les experts du parlement européen ont constaté qu’Israël viole quasi systématiquement les droits de l’Homme dans les Territoires occupés (bouclage des territoires, implantation de colonies, déplacements forcés de population, arrestations arbitraires…). Mais également qu’Israël bafoue les principes démocratiques à l’égard des Palestiniens citoyens israéliens qui font l’objet de discriminations toujours plus nombreuses : inégalités d’accès aux emplois, discriminations sur le plan de la propriété et de la représentation politique...

En conséquence de quoi, le 10 avril 2002, le Parlement européen a adopté une résolution par laquelle il demande à la Commission et au Conseil européen de suspendre les accords d’association avec Israël en raison de la violation de l’article 2. A ce jour on attend l’application de cette résolution . (Chacun sait que le 4 décembre 2008 le parlement européen à manifesté à nouveau son désaccord face à la politique israélienne en refusant de voter le « rehaussement » des ces accord, c’est à dire leur extension. Chacun sait aussi que le 12 décembre B. Kouchner et N. Sarkozy, en violation flagrante de leur propre démocratie, sont passé outre ce vote et ont fait approuver ce « rehaussement » par le conseil des ministres européens !)


2- La cour Internationale de Justice (CIJ) condamne la construction du Mur en 2004

La construction du Mur, tant applaudi par G. Frêche et dont la longueur est deux fois celle du périmètre de la ligne verte (frontières de l’ONU en 1967) a été condamnée par la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui en a demandé la destruction en 2004 car ce Mur pénètre largement en territoire palestinien, jusqu’à parfois 15km, coupant les paysans de leurs terres, annexant leurs terres et leur points d’eau.


3- Guerre contre Gaza en Décembre-Janvier 2009 : Violations des conventions de Genève, crimes de guerre et crime contre l’humanité. 1315 tués, 433 enfants, 6000 blessés en 22 jours d’une agression sans précédent de l’armée israélienne contre toute la population civile de la bande de Gaza déjà affaiblie par le blocus total israélien depuis plus de 8 mois. Attaques délibérées contre les civils, bombardement des habitations, des hôpitaux, des mosquées, des écoles y compris une école de l’ONU ! des universités et bien sûr de toutes les infrastructures industrielles et commerçantes existantes en activité ou non. Emploi d’armes interdites, bombes au phosphore (napalm), bombes à fragmentation, à uranium appauvri etc.


Ce qui a fait dire à Richard Falk le rapporteur spécial de l’ONU sur les Droits de l’Homme dans les territoires occupés depuis 1967 : « L’attaque (israélienne) diffère de tous les précédents recours à la force, à la fois par les armes utilisées et par la mise en œuvre d’une tactique meurtrière contre une population sans défense .(…) L’approche militaire visant à « punir » Gaza était intrinsèquement criminelle ; elle violait les lois de la guerre et à abouti à des crimes contre l’humanité ». Le président de l’Assemblée Générale de l’ONU lors de l’AG a qualifié « d’apartheid » la politique israélienne et l’a comparée à celle de l’Afrique du Sud du temps de l’apratheid. Il a également appelé a soutenir la campagne non violente de boycott, désinvestissement et sanctions lancé par la société civile palestinienne. Des plaintes sont portées devant le TPI par des dizaines d’associations réunies, un tribunal « Russel » instruit le dossier …


Pour ceux qui en doutaient encore, la Guerre israélienne contre Gaza a levé le voile sur la politique criminelle d’un état qui, dès avant sa création en 1947, comme le démontrent les nouveaux historiens israéliens, avait pour projet de chasser les palestiniens de leur terre et d’étendre sa possession territoriale à toute la Palestine historique. (Lire en particulier : « Le nettoyage ethnique de la Palestine » de Ilan Pappé, 2008 chez Fayard et « Comment le peuple juif fut inventé » de Shlomo Sand, 2009, chez fayard également.)


En plus du nettoyage ethnique il faudrait également évoquer la politique non seulement de discrimination mais d’apartheid pratiquée en Israël même à l’égard des « arabes palestiniens », des « palestiniens d’Israël » qui sont 1,5 millions à vivre en Israël. Cette politique d’apartheid consciencieusement menée depuis 60 ans et qui vise l’expulsion des non juifs de l’état-juif d’Israël prend aujourd’hui pignon sur rue avec l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir en Israël et s’exprime sous le mot d’ordre de « transfert » des palestiniens d’Israël vers la Cisjordanie et ailleurs...


LE SENS DE L’APPEL AU BOYCOTT, DÉSINVESTISSEMENT ET SANCTIONS (BDS) DE 171 ORGANISATIONS PALESTINIENNES EN JUILLET 2005


En juillet 2005 s’est élevé de Palestine un APPEL sans précédent de la société civile palestinienne adressé aux sociétés civiles du monde entier. L’appel au Boycott, aux Sanctions et aux Retraits des Investissements, contre Israël jusqu’à ce qu’il applique le Droit International et les Principes Universels des Droits de l’Homme.


Un Appel exceptionnel :


- D’abord parce qu’en regroupant les associations des trois composantes du peuple palestinien produites par la colonisation il réunifie les Réfugiés, les Palestiniens sous occupation et les Palestiniens d’Israël.

- Par le nombre et la diversité : 171 organisations, associations, partis et syndicats ont dépassé leurs divergences pour trouver un accord.

- Enfin cet Appel révèle l’existence d’une société civile palestinienne malgré la féroce occupation militaire.


Un Appel direct aux sociétés civiles et aux citoyens de la planète :

« Étant donné que toutes les formes d’intervention internationale et de tentatives de paix n’ont pas jusqu’ici convaincu ou forcé Israël à se conformer à la loi humanitaire, à respecter les Droits de l’Homme fondamentaux et à mettre fin à son occupation et son oppression du peuple de la Palestine (…) Nous, représentants de la Société Civile Palestinienne, invitons les organisations des sociétés civiles internationales et les gens de conscience du monde entier à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d’investissement contre Israël tels que ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque de l’Apartheid. (…) Nous faisons appel à vous pour faire pression sur vos états respectifs pour qu’ils appliquent des embargos et des sanctions contre Israël. »

« Ces mesures punitives non-violentes devraient être maintenues jusqu’à ce qu’Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à l’autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international (…)


Une riposte d’une ampleur internationale :

Après 4 ans de gestation, d’oppositions et de difficultés, la guerre contre Gaza a permis de réduire les résistances et dans de nombreux pays d’Europe les sanctions sont en route et en France les actions de boycott, de désinvestissement et de sanctions sont en marche


JLM. CCIPPP34 . 20 mai 2009

Source: CAPJPO-EuroPalestine


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=3943#3943


Rappel : Silence médias quand Delanoë utilise des fonds de la ville qu'il gère, Paris, (donc l'argent des contribuables),  pour offrir des fontaines à 100.000 euros à Israël (pas à Gaza privée d'eau, détournée par Israël ou polluée par cet Etat criminel)

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 05:25


Bonjour,


"Qui gouverne réellement ?"

L'argent et la domination ?
Je pense que çà résume hélas assez bien la situation.

Pour ma part, je suis heureux de voir que des... hum.. je les appellerai des "humains" (par opposition à "politicien") se présentent aux élections européennes. Je pense à Francis Lalanne mais surtout à Dieudonné, qui n'est absolument pas le diable que les médias (et le gouvernement derrière) veulent présenter, dans le but de le discréditer et le censurer.

Je n'ai jamais mis aucun espoir dans la politique (hum honnêtement çà a dû m'arriver une fois, çà avait même duré quelques secondes)... Je n'ai même pas de carte d'électeur puisque voter gauche, droite ou n'importe quelle autre parti ne change rien, ces partis sont juste une imposture, dont le but est de faire perdurer ce système d'argent et de domination.

Mais depuis que j'ai vu la quenelle que Dieudo se préparait à leur glisser, j'ai un petit regret à ne pas avoir pris cette fameuse carte qui me permet de faire entendre ma voix. :) Tant pis ce sera pour la prochaine fois. On ne m'avait pas prévenu aussi que des gens avaient décidé d'utiliser la politique pour défendre des valeurs humaines et s'attaquer au système, je ne pouvais pas m'y attendre. On vit l'époque des révélations, et pour moi, que le parti antisioniste ait déposé sa liste est comme une mèche qu'on viendrai d'allumer et qui à l'autre bout est reliée à un baril plein de gens qui en ont ras-le-bol d'être pris pour des cons mais qui n'avaient pas moyen de se faire entendre, à part par l'abstention (triste réalité "démocratique"). J'ai espoir que çà réveille un maximum de gens, et que Dieudo & Cie ajouteront leur patte à la prise de conscience collective.

Si certains parmi vous se sentent un peu "brouillés" sur ce sujet, si vous n'avez pas été totalement hermétiques à la propagande mensongère, de lynchage anti-démocratique des médias et du gouvernement vis-à-vis de Dieudo, je vous invite à aller sur le site du PAS ( http://www.partiantisioniste.com ) voir qui ils sont et les écouter s'exprimer. Ils sont issus de toutes les origines politiques, culturelles et religieuses, ils ne sont pas tous du même avis sur tous les sujets, mais ont tous le désir de discuter ensemble et de fonder une république où chacun peut s'exprimer et où chacun est protégé par cette République, indépendamment de son opinion, de sa religion, de ses origines. J'invite aussi toute personne qui souhaite se faire une opinion juste de Dieudo à consulter les vidéos qu'on trouve de lui sur youtube et dailymotion. Il y en a en pagaille. Regardez ses spectacles, écoutez ce qu'il répond aux interviews des honnêtes journalistes (ils sont peu nombreux) qui ont osé l'interviewer (par exemple http://dailymotion.virgilio.it/video/x981ab_dieudo-chez-taddei-en-2007-intervie_news?from=rss et http://www.dailymotion.com/user/skidibeng/video/x981ws_dieudo-chez-taddei-en-2007-intervie_news ). Son combat est l'universalité, il souhaite réconcilier toutes les cultures (et ce thème transpire de tous ses spectacles). Il se bat aussi pour la liberté d'expression (celle qui est inconditionnelle). Cet homme est aussi un vrai grand humoriste (sans faire de comparaison, j'ai parfois l'impression de voir ou entendre Coluche), il exerce son métier avec noblesse, et refuse toute influence politique, quitte à se retrouver censuré pendant des années et à devoir faire ses tournées de spectacle... dans un bus ! (le Rosa Park, dont voici 2 extraits où il s'explique d'ailleurs sur les deux plus grosses quenelles qu'il ait glissé ces derniers temps aux médias et à la non-liberté d'expression : http://www.dailymotion.com/relevance/search/rosa+park/video/x98drc_dieudonne-in-rosa-park_fun et http://www.dailymotion.com/relevance/search/rosa+park/video/x98lbs_dieudddd_fun) C'est un battant, qui n'a pas retourné sa chemise là où d'autres l'auraient fait depuis longtemps, rien que par peur des représailles ou simplement par envie d'avoir le droit de mener une vie "normale".
Qui de mieux pour représenter un peuple qui a soif de liberté et de paix ?

Ha oui aussi, toujours pour rétablir certaines vérités : Dieudo ne s'est jamais allié d'aucun façon avec le FN. Il l'a même combattu pendant des années. Ensuite il a utilisé Le Pen pour glisser quelques quenelles dans le fion des médias (considérant alors Le Pen comme le "matériau explosif" indispensable à tout attentat humoristique) XD. Et pour finir, oui dans son parti il y a des gens du FN (2 je crois, dont un y est resté qu'un an), mais il y en a aussi de gauche, il y en a des verts, il y a de tout ! Et çà rejoint complètement le désir d'universalité exprimé par Dieudo. Comme il l'avait dit dans une ITV, si il a la possibilité de réconcilier le raciste et la victime du racisme (et les combinaisons raciste/victime-du-racisme sont infinies, le raciste peut être français, chinois, juif, noir, blanc, etc, et pareil pour la victime) il le fera, mais jamais il n'ira diaboliser l'un ou l'autre.

Je ne sais pas ce que çà va amener au final, peu importe le résultat des élections, le fait que ce parti existe et qu'il soit candidat est déjà un grand pas. Comme ils le disent, ce n'est que le début d'un mouvement mondial d'émancipation du citoyen. Dieudo trouvera bien aussi quelques occasions de nous faire marrer (c'est important l'humour dans le monde dans lequel on vit). Ce qui est déjà très positif c'est de voir que le système en place a pris peur face à cette liste. Je vous invite à regarder les vidéos sur le site du PAS, notamment pour voir leur conférence de presse ( http://www.partiantisioniste.com/videos/titre/23-elections-europeennes-presentation-a-la-presse-de-la-liste-antisioniste-ile-de-france.html ) et vous faire votre propre avis, en toute curiosité et honnêteté intellectuelle, mais aussi la vidéo du dépôt de leur liste ( http://www.partiantisioniste.com/videos/titre/24-elections-europeennes-depot-de-la-liste-antisioniste-au-ministere-de-linterieur.html ), ou le gouvernement, le système, apeuré, n'a rien trouvé de mieux que d'envoyer des cars de CRS pour les empêcher de déposer démocratiquement leur liste électorale : impressionnant ! La structure du système a tremblé, comme dit Dieudo XD. Au final, le premier point va à la démocratie, la liste est déposée. Ce qui prouve que tout citoyen qui veut dire NON au système actuel a la possibilité de le faire, de suivre un parti comme celui-ci, ou de monter son propre parti anti-système (ce sera pour les prochaines élections ^^) et de faire entendre sa voix. C'est une chance !

Je vais finir par quelques mots (même si je préfèrerais éviter de me rabaisser à cette absurdité) sur cette ignoble confusion qui a été semée entre "antisionisme" et "anti-sémitisme". Il s'agit là toujours de la même propagande, pratiquée par les mafieux sionistes pour défendre leurs propres intérêts, en usurpant la souffrance des juifs. Antisionisme et anti-sémitisme n'ont rien à voir. Les juifs antisionistes existent et ils sont nombreux. Je vous invite à vous reporter aux vidéos du Rabbin Ahron Cohen ( http://www.partiantisioniste.com/videos/titre/21-rabbin-ahron-cohen-neturei-karta-contre-le-sionisme-durban-2.html ) et de M. Shmiel Mordche Borreman, cofondateur de l’association d’étude rabbinique ’’YECHOUROUN, Judaïsme contre sionisme’’ ( http://www.partiantisioniste.com/videos/titre/20-m-borreman-appel-a-soutenir-le-parti-anti-sioniste.html ). En semant cette confusion, les sionistes tentent de discréditer par la diabolisation leurs adversaires. Ils tentent aussi de faire peur à ceux qui voudraient entendre s'exprimer les adversaires du sionisme. Ajoutez à cela la censure et vous êtes bien mal barré pour faire entendre votre voix.

Pour quelqu'un qui n'a jamais fait de politique, j'ai l'air bien engagé là du coup, mais c'est parce que je crois à une cause juste, qui en fait n'a rien à voir avec la politique en soi, mais avec l'humanisme. Et je pense que Dieudo est un grand homme, et qu'il a su insuffler quelque chose d'important avec sa lutte.

A propos des élections, il est intéressant de noter que le gouvernement et ses complices, les médias contrôlés, préfèrent que les français ne fassent pas entendre leur voix ; bah oui, des fois qu'elle serait contraire à la leur...
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/europeennes-les-medias-complices-56421
Ras-le-bol de cette mascarade !!
Tous aux urnes !

P.S : J'étais parti pour donner rapidement mon avis puis finalement je me suis enflammé. :) Désolé pour ce long texte. Il faut dire que c'est un sujet qui me tient à coeur. :)

Merci à toi "anonyme" pour ce commentaire auquel j'adhère complètement.



http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-31793206.html


Lynchage médiatique en règle contre Dieudonné, absent du débat naturellement.

Paul Amar : Dieudonné ne relève-t-il pas de la psychiatrie

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 22:58




Pas besoin de s'étendre ! 

Menu du 11 mai 2009

- Arte Info, la Shoa, l'antisémitisme

- Aussitôt après, 20 h. de Pujadas, sur FR2, même sujet

- A 22 h 10, Mots croisés, l'Affaire Fofana : L'antisémétisme (alors que ce n'est qu'une composante mineure de cette affaire de violence en bande organisée).

- France V, des Juifs expatriés de Tunisie racontent...

Vous regardez encore la télévision, vous ? 

Variée, la télé aux mains du Clan qui a colonisé la France !

De quoi façonner des générations de racistes exaspérés !

Voilà qui s'appelle aller à l'encontre du but recherché...

On est loin de la Sagesse de Salomon !

Eva R-sistons

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 22:49
Survivant d'un camp de concentration




Thème le plus souvent traité dans les Médias :

Devinez !

Réponse : la Shoah (des seuls Juifs)

Un événement pourtant ancien,

mais qui fait toujours la Une de l'Actualité.

Chacun pourra en tirer les conclusions qu'il veut....

Eva



Enfants dans le ghetto de Varsovie


Le terme Shoah[1] (hébreu : השואה, « catastrophe ») désigne l'extermination par l'Allemagne nazie des trois quarts des Juifs de l'Europe occupée[2], soit les deux tiers de la population juive européenne totale et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale ; ce qui représente entre cinq et six millions de victimes selon les estimations des historiens[3]. Ce génocide des Juifs constituait pour les nazis « la Solution finale à la question juive » (die Endlösung der Judenfrage). Le terme français d’Holocauste est également utilisé et l’a précédé. Le terme « judéocide » est également utilisé par certains pour qualifier la Shoah.

Illustrations de Wikipedia.org


NB :  50 à 60 millions de morts. Qui en parle ? Dont la moitié russes. Qui en parle ? C'est pourtant au sacrifice de ces derniers qu'on doit d'avoir retrouvé la liberté, à leur combat exemplaire et meurtrier, pas aux Américains (300.000 morts ?  Et l'Amérique doit sa prospérité à cette abominable guerre !). Eva
 




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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 19:03
Mardi 21 avril 2009

Partout où passe Dieudonné, les condamnations pleuvent avant qu’il ait fait quoi que ce soit. L’humoriste est décrit, comme un dangereux sectaire antisémite, dépeint comme une sorte de diable capable de manipuler les pauvres gens pour leur faire faire ce qu’il veut. Un véritable cauchemard!


La bête du Gévaudan est de retour. On n’a aperçu qu’une vague silhouette dans la nuit, quelques traces ont été trouvées mais on en est sûr, elle existe, elle est dangereuse et va tuer ce soir même en invoquant les forces obscures du fascisme, du nazisme même.

 

Drôle d’époque que la notre. La bête du Gévaudan a défrayé la chronique au 18ème siècle. C’est qu’à l’époque, une simple rumeur pouvait vous mener en prison. Si vous déplaisiez à un puissant, il avait le pouvoir de vous faire enfermer dans un cachot sans jugement, à son bon gré, à sa guise.

 

Bizarrement, la lettre de cachet demeure mais elle s’est démocratisée, ça se passe aujourd'hui au niveau des maires qui s’imaginent ainsi en protecteurs des âmes républicaines, en chevalier de la morale publique, en combattants de la sécurité mentale. Ils signent leur petit décret d’interdiction, le justifient dans la presse régionale en rappelant leur attachement aux grands principes  et ainsi s’assurent des voix pour les prochaines élections. Pas mal non ?

 

Dieudonné devrait demander un pourcentage pour ce rôle d’épouvantail et d’aspirateur de voix.

Mais il préfère assurément une autre façon de faire. Il attaque en justice et si on lui donne raison, se produit dans le fameux bus. Et dire que certains pensaient qu’il était suffisamment riche pour continuer à déchainer les foules.

Conclusion provisoire : Dieudonné ne court pas après l’argent. Rare, très rare à notre époque bling-bling…

 

Et puis, loin de jouer les victimes, loin de renoncer, il poursuit sa carrière. Il a renoncé à devenir une star adulée, admirée, applaudie à chaque mouvement de sourcils. Il préfère à cette vie factice, le statut le plus noble, celui qui poussait Molière sur les routes pour se produire dans chaque petite bourgade : Saltimbanque.

Ils sont nombreux les saltimbanques à avoir reçu des cailloux, à s’être opposé à un bourgmestre pointilleux craignant la débauche, la licence et la vulgarité dans leur belle commune. Ils sont nombreux les artistes à qui on interdisait même d’être enterré parmi les bons chrétiens.

 

Il a provoqué avec Faurisson, on lui fait payer au centuple. On cherche à le détruire car il aurait profané un tabou.

 

Touche pas à mon totem !

La question à se poser est mais pourquoi une telle hystérie autour de Dieudonné ?

 

Un grand savant, le père de la psychanalyse, vous aurez reconnu Sigmund Freud, a écrit un livre incroyable dans les années 30 : « Totem et Tabou ».

Pour Freud, le premier interdit qui détermine l’homme social, c’est l’interdiction du meurtre du père. Il part de l’histoire de la horde primitive régie par un père tout-puissant qui fut assassiné. Un totem fut érigé en souvenir et un tabou devint la règle : ne pas tuer le père.

 

L’holocauste représente un tabou collectif à l’échelle de l’Europe et rappelle étrangement dans l’inconscient collectif des européens, la destruction du père. Il y a toute une symbolique religieuse, historique et culturelle dans ce tabou autour de l’holocauste. L’Europe a intégré cette barbarie comme étant le drame le plus épouvantable qu’elle a commis.

 

Mais dans ce cas, il y a certainement un totem et un catéchisme totémique. L‘expression est de Freud.

 

Je vous laisse trouver vous-mêmes quel est le totem et ce qu’il en est du catéchisme totémique.

 

Quoi qu’il en soit, Dieudonné a enfreint les règles de ce catéchisme, il s’est rendu coupable d’avoir simplement parlé du totem sur un mode trivial. Pourquoi dit-on qu'il est antisémite? Parce qu'en s'attaquant au totem, on a considéré qu'il remettait en cause les faits qui ont façonné le tabou. Or, Faurisson est le plus représentatif de ceux qui nie ces faits à l'origine du tabou. On a exclu Dieudonné de la tribu. Et à chaque tentative d’y retourner, on lui fait comprendre qu’il n’en est plus.

 

Cette histoire renvoie à des réflexes très archaïques, primitifs même. C’est ce qui fait le côté déraisonnable des boycotts envers Dieudonné et la démesure hystérique des justifications invoquées (idées nazies, trouble à l’ordre public). Ici, l'inconscient collectif est un surmoi qui censure et s'indigne sur des bases de menaces supposées, fantasmées. La peur est démesurée. En réalité, on exclut Dieudonné pour que son sang  ne se mélange pas à celui qui coule dans les veines d'une nation qui cultive sa repentance pour le crime commis.  Du sang mental quoique étant noir, le fantasme du sauvage ou de l’étranger joue aussi un certain rôle ! Grâce au totem et au tabou, beaucoup se croit libérés de la culpabilisation.

D’où l’idée défendue par certains qu’il est fou ou malade. Car, pour ces gens, seul un fou, un enragé peut agir ainsi...

La liberté d’expression ne pèse pas bien lourd face aux conduites infantiles de ceux qui s’érigent aujourd’hui en défenseurs acharnés de ce nouveau catéchisme.

 

En tous cas, comment ne pas être épaté par le formidable courage de cet artiste et sa persévérance ? Car une chose est certaine, il se bat contre des forces qui défient la raison.


http://miltondassier.over-blog.com/article-30527992.html

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 06:48

La politique d’ouverture destinée à déstabiliser la gauche se poursuit : Nicolas Sarkozy a nommé Jean-Luc Hees a la tête de Radio France -ce n’est plus une surprise, c’est même officiel- mais il a également choisi celui qui dirigera bientôt l’antenne de France Inter.

Ce sera Philippe Val, le patron de Charlie Hebdo et éditorialiste le vendredi matin sur l’antenne de France Inter.

Le choix ne manque pas d’une certaine logique : Hees et Val sont de vieux amis et Philippe Val est aussi un ami de Carla Bruni… Dans ce qu’il faut appeler l’"affaire Charlie", Philippe Val a aussi été un défenseur, de facto, du fils et de la belle-fille du président de la République. Voila qui peut donc expliquer le choix de Val par l’Elysée, mais qui ne suffit peut être pas à rassurer au sein de l’UMP, déjà fort énervé par les différentes nominations de gauche faites par le président…

La constitution de l'Etat totalitaire sioniste, province de France, se poursuit donc.
LA PHOTO
inv inv inv
Le très malfaisant Sarkozy nomme deux super sionistes à la tête de France Inter, dont l'ignoble crapule Philippe Val.
inv Sarkozy ne nomme à des postes de responsabilité que les plus fins sionistes.

Petit rappel:
Qui est Philippe Val ?


Philippe Val est né le 14 septembre 1952 à Paris. Il ne fait pas d'études, préférant se lancer très jeune dans la chanson et le café-théâtre. Dans les années 70, il rencontre le chansonnier Patrick Font avec qui il forme le duo "Font et Val" qui perdurera sur scène jusqu'en 1996, année où Font sera accusé de pédophilie.


En 1990, Philippe Val intègre la rédaction de La Grosse Bertha qu'il quitte en 1992 pour relancer l'hebdomadaire satirique Charlie-Hebdo, fondé et dirigé de 1969 à 1981 par l'équipe de feu Hara-Kiri (Georges Bernier, Delfeil de Ton, Cavanna,...). Actionnaire principal de Charlie-Hebdo -- avec les dessinateurs Gébé et Cabu et le chanteur Renaud -- Philippe Val est aussi nommé rédacteur en chef, avant de devenir en 2004 directeur de la rédaction. Il collabore parallèlement à divers journaux et radios dont Libération et France Inter.


À l'origine engagé politiquement à gauche, Philippe Val prend progressivement au cours des années 2000 des positions néo-libérales, néo-conservatrices, occidentalistes et islamophobes, qu'il exprime chaque semaine dans ses éditos "polémiques" de Charlie-Hebdo. Intellectuel autodidacte autoproclamé philosophe, infatué et autocrate, l'ancien gauchiste devenu réactionnaire provoque de nombreux conflits au sein de la rédaction et plusieurs collaborateurs sont contraints de se soumettre ou de quitter le journal. Plusieurs d'entre eux l'accusent aujourd'hui d'être un imposteur. 


Philosémite et sioniste notoire, Philippe Val se fait également une spécialité de voir des antisémites partout et n'hésite pas à user de cet argument pour licencier le dessinateur Siné. Il devient parallèlement l'un des chouchous des médias et tient chronique sur plusieurs radios et chaînes de télévision, de Canal+ à iTélé en passant par France Culture. Le petit écran fait aussi régulièrement appel au personnage lorsqu'il s'agit de diaboliser ses bêtes noires, en particulier les altermondialistes, les libertaires, les "islamo-gauchistes", les "nonistes" au Traité de Constitution européenne et, d'une façon générale, la mouvance de gauche.

http://www.marcfievet.com/article-29807883.html
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 10:17


J’ai toujours pensé que les médias français étaient aux ordres du gouvernement et des lobbies, j’en ai maintenant la certitude en en faisant moi-même l’expérience. (…)


taddei2.jpg

Dernier exemple édifiant : la déprogrammation de ma participation à une émission de Frédéric Taddei jeudi 2 avril sur l’OTAN. Alors que son collaborateur Christophe Bourseiller avait choisi de m’inviter et m’avait fait retenir la date par le biais de l’attachée de presse des Éditions Chronique, j’ai appris hier lundi que M. Taddei, sortant de réunion de direction de sa chaîne, refusait de m’inviter.

Pour que Taddei, réputé, sans doute à juste titre d’ailleurs, comme l’un des journalistes les plus libres du service public, déprogramme c’est que l’oukaze vient du plus haut niveau.


Hier 30 mars était une étrange journée : alors que l’émission de télévision française réputée la plus libre me déprogrammait, je recevais de Pékin l’entretien que j’avais donné vendredi dernier sur l’OTAN, publié dans le deuxième quotidien chinois…

Aymeric Chauprade

soutien-chauprade.com

Addendum : Frédéric Taddei s’explique sur le forum de France 3 :

“Il m’a semblé simplement que cette controverse, sur laquelle je n’allais pas avoir le temps de revenir, risquait de brouiller le débat sur la politique et la stratégie de l’OTAN. Qu’on n’entendrait pas bien ce qu’il avait à dire sur l’OTAN ou que ses adversaires s’en serviraient pour annuler son discours. Je me suis dit qu’il valait mieux attendre un peu pour le recevoir, une fois débarrassé de ce problème. J’ai peut-être eu tort. Le tribunal a tranché. Dont acte.”

http://www.fdesouche.com/articles/32745


http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-29740330.html

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 03:46
Hirche Riad et Ouchène Achid
Étranger
La « voix » de la France à l’étranger, une cible du lobby israélien
Depuis le 27 décembre, 1er jour de l’agression israélienne dans la bande de Ghaza, le téléspectateur arabe et spécialement algérien (re)découvre la partialité des médias européens et en particulier français qui s’alignent totalement, mais intelligemment (à telle enseigne que le téléspectateur lambda n’y voit que du feu !), sur les thèses israéliennes.

On sait que le combat médiatique est perdu depuis longtemps. Hormis El Djazeera, aucune chaîne arabe n’a d’écho dans le monde. Pourtant, une véritable guerre médiatique nous est livrée tous les jours qui intoxique le monde entier jusqu’aux Arabes eux-mêmes. Nous traiterons dans cette contribution des médias institutionnels français censés représenter « la voix » de la France à l’étranger. Ce cas est intéressant car si les 
anciens mass médias français (Europe1, France 5, A2, FR3, TF 1...) sont déjà sous influence, ceux qui seront traités dans le présent article sont relativement jeunes et il est dès lors intéressant de voir comment le lobby sioniste travaille de l’intérieur pour les assujettir. Le but de ce lobby est de « noyauter » les canaux diplomatiques et médiatiques de la France. A ce titre, imperceptiblement, France 24 et RFI sont en passe de devenir des auxiliaires des services de propagande israéliens. 

A travers l’historique des événements qui se sont déroulés ces dernières années, nous montrerons comment le couple « Kouchner » a fait main basse sur la voix de la France à l’étranger, notamment France 24. Le mercredi 20 février 2008, l’Elysée annonce le choix d’Alain de Pouzilhac comme président de France Monde, structure voulue par le président Nicolas Sarkozy, censée concrétiser la recomposition de l’audiovisuel public extérieur français. Elle « coiffe » France 24, Radio France Internationale (RFI) et TV5 Monde. Dans la foulée, Christine Ockrent est nommée comme directrice générale de cette nouvelle société (Renon, 2008). Elle en devient virtuellement la n°2, ce qui suscite des remous immédiats au sein des rédactions car Mme Ockrent est l’épouse (ou la compagne) du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Ce dernier, ardent pro-sioniste, a assis sa popularité sur l’abondante couverture médiatique de quelques-uns de ses coups d’éclat comme les boat-people vietnamiens en 1979, et le très comique épisode du sac de 
riz en Somalie en 1992. Il était même prêt à refaire la prise du sac de riz encore et encore jusqu’à ce que le cadreur la juge parfaite. Elle est aussi bien connue des téléspectateurs algériens car elle a longtemps régné sur Antenne 2 comme présentatrice du JT. Les médias français qu’elle était censée coiffer, traitant prioritairement de l’actualité internationale, voyaient d’un mauvais œil le risque d’un assujettissement pur et simple au quai d’Orsay. Les syndicats et comités d’entreprise (CE) de TV5 Monde et de RFI se sont réunis en assemblée générale (AG) le jeudi 21 février 2008 au siège de TV5 Monde en s’insurgeant contre la nomination du tandem Alain de Pouzilhac-Christine 
Ockrent à la tête du groupe. ·Les comités d’entreprise et les intersyndicales de RFI et TV5 Monde dénonçaient un « passage en force », et l’« attitude unilatérale et ‘‘monarchiste’’ du palais de l’Elysée qui ne prenait en compte ni les partenaires francophones de TV5, ni les directions, ni l’auditoire des deux entreprises concernées ». Quant à Christine Ockrent, la Société des journalistes (SDJ) de RFI « dénonce le principe de cette nomination ». Le choix de cette journaliste « pose un 
gros problème d’image et de crédibilité du contenu de l’audiovisuel extérieur », juge Alain Girard, du SNJ, qui s’inquiète d’un « conflit d’intérêts ». Les syndicats CE et SDJ rappellent que Bernard Kouchner est le ministre de tutelle de l’audiovisuel extérieur. L’arrivée de la compagne du ministre des Affaires étrangères « à un poste de cette nature porterait gravement atteinte à la crédibilité de notre radio auprès de ses auditeurs et de ses concurrents », juge la SDJ de RF ! « Si cette nomination était confirmée, quelle indépendance ? Quelle image pour la future holding ? », s’interroge-t-elle. Enfin, Bertrand Boyer, président de la SDJ de France 3, où la journaliste vient de présenter sa démission, rappelle qu’elle ne respectait pas la charte de l’antenne. « Elle a contribué à décrédibiliser la chaîne », explique-t-il à nouvelobs.com, par ses « ménages » (le fait d’utiliser sa notoriété pour collaborer avec des organismes privés) et ses « accointances avec le pouvoir »(1). A ce titre, son mari ne supporte pas les questions se rapportant à la nomination de sa compagne. Nougayrède, une journaliste, 
a questionné Kouchner sur la nomination de sa compagne à la tête de la nouvelle holding chapeautant l’« audiovisuel extérieur » (RFI, France 24 et TV5) France Monde et le conflit d’intérêts qui en découle. Kouchner s’est fâché tout rouge et il s’ensuivit un accrochage extrêmement violent avec cette journaliste à qui il chercha des noises et la frappa, par la suite, d’ostracisme (oui, cela n’existe pas que chez nous !) Les inquiétudes des syndicats ne vont pas tarder à être fondées. En effet, le duo Christine Ockrent-Alain de Pouzilhac opère à des purges au sein de la rédaction avec une férocité et des méthodes dignes des Etats totalitaires. Ces purges s’expliquent par une ligne directrice, à savoir que la critique d’Israël est taboue. Il s’agirait, ni plus ni moins, d’imposer une lecture néo-conservatrice, américaine ou israélienne, des crises proche-orientales. Avoir une lecture pro-palestinienne ou pro-arabe ne serait aujourd’hui plus permis. N’oublions pas que Kouchner a toujours été un fervent adhérent du parti socialiste et que sa nomination comme ministre des Affaires étrangères au sein d’un gouvernement de droite en a intrigué plus d’un. En fait, Kouchner (comme son homologue Strauss Kahn) n’a qu’une seule et véritable préoccupation : être au service d’Israël. Or ce pays a besoin, pour poursuivre en toute impunité sa politique colonialiste et oppressive, de contrôler les ministères des Affaires étrangères des pays les plus influents du monde. Il le fait remarquablement en plaçant notamment les membres sionistes à travers ses lobbies locaux, aux plus hauts sommets de l’Etat, surtout les postes clés comme les finances, les Affaires étrangères, les ministères de l’Intérieur ou de la Défense. C’est ce qui se fait traditionnellement aux Etats-Unis où le département d’Etat a toujours été aux mains de pro-israéliens. Depuis Kissinger jusqu’à Madeleine Albright, on estime que 80% des hauts dignitaires de l’Administration du département d’Etat sont des sionistes, juifs ou non (comme Condoleezza Rice).

Les purges

Revenons à nos moutons. Avant même la création de France 24, le climat était déjà délétère au sein de RF ! L’an 2004, a vu l’entame de la chasse aux sorcières avec Alain Ménargues dans le rôle de l’hérétique. Celui-ci est un ancien grand reporter, directeur général adjoint chargé de l’information et des antennes de RFI, et vice-président de RMC 
Moyen-Orient. Il a démissionné le lundi 18 octobre 2004 sous la pression des journalistes de RFI parce qu’il avait osé dire lors d’un entretien sur une radio française (Radio Courtoisie) que l’Etat d’Israël est un Etat raciste ; propos qu’il a maintenus sur la chaîne LCI. Propos repris lors de la présentation de son dernier livre, Le mur de Sharon, coédité par France Inter devant le Centre d’accueil de la presse étrangère (CAPE) à la maison de Radio France. Il s’est dit « très choqué par le Mur. J’ai été voir des gens, des rabbins, des hommes politiques, si vous regardez le Lévitique dans la Torah, qu’est-ce-que c’est ? La séparation du pur et de l’impur. Un juif pour pouvoir prier doit être pur, tout ce qui vient contrarier cette pureté doit être séparé (...). Lisez le Lévitique, c’est écrit en toutes lettres (...). Quel a été le premier ghetto au monde ? Il était à Venise. Qui est-ce qui l’a créé ? Ce sont les juifs mêmes pour se séparer du reste. Après l’Europe les a mis dans des ghettos », avait-t-il expliqué. Il est intéressant de remarquer que ce sont des journalistes appartenant au SNJ et CFDT qui l’ont condamné et qui y dénoncent des propos inacceptables. Le quai d’Orsay n’était pas en reste et Hervé Ladsous, abondait dans le même sens et déclarait : « Telle est bien aussi notre opinion. » Le SNJ a demandé au PDG de RFI, Antoine Schwartz, « d’en tirer les conséquences ». Manifestement, le feu vert du ministère des Affaires étrangères a été le coup fatal. Ce qui démontre indirectement le poids du point de vue israélien au sein de la communauté journalistique française, mais aussi et surtout au sein de la classe politique française (
http://www.lemague.net/). Rappelons que les déjeuners du CRIF font accourir le gouvernement au complet et malheur à celui qui n’y est pas invité ! Tous les politiques y font allégeance pour s’attirer les faveurs d’un lobby qui par sa puissance financière et médiatique fait et défait les gouvernements. Christine Ockrent, directrice générale de l’audiovisuel extérieur de la France, est soupçonnée (c’est le moins qu’on puisse dire !) d’être derrière le limogeage coup sur coup de deux prestigieux journalistes, lauréats du prix Albert Londres, Grégoire Deniau (directeur de l’information de France 24) et Bertrand Coq (rédacteur en chef) en septembre 2008. Le motif invoqué pour le licenciement du premier est pour le moins vague et serait lié « à son comportement dans l’encadrement des équipes ». Quant 
à Deniau, le motif est cette fois plus précis : on lui reproche l’organisation sur l’antenne de France 24 d’un débat sur les théories du complot autour du 11 septembre. La direction a estimé que cette émission n’aurait pas dû avoir lieu sur France 24 et que Grégoire Deniau avait outrepassé cet avis. Deniau se serait opposé à ce débat, mais son ordre se serait dilué dans la chaîne hiérarchique si bien que ce débat a finalement eu lieu. Deniau plaide l’innocence. Il est intéressant de remarquer que l’émission sur le 11 septembre fut animée par Sylvain Attal. Ce journaliste, animateur vedette des débats impliquant des musulmans est un pro-israélien militant. Il suffit de lire ce passage sur son blog pour s’en convaincre : « On peut même ajouter que le Hamas est une organisation de type fasciste, qui s’est emparé du pouvoir à Ghaza par un putsch, n’y tolère aucune opposition et que dans ses mosquées on y répand une idéologie de haine antisémite que les nazis n’auraient pas reniée ». Et vlan pour l’impartialité journalistique ! Tout son site est parcouru par des âneries du même acabit. Sur les 800 morts palestiniens, aucune compassion, mais il se plaint du sort des Israéliens touchés par les roquettes du Hamas. 

Pour en revenir à Deniau, la direction lui a reproché, entre autres, de s’être « défaussé » sur ses subordonnés, ce qu’il nie. Sylvain Attal, en présentant cet entretien, aurait-il tendu, de connivence avec la direction, un traquenard à Deniau ? Ce ne serait pas pour nous surprendre. Mais ceci est une autre histoire. Pouzilhac réfute cet argument et estime que son directeur de la rédaction est de mauvaise foi. On remarquera la judicieuse absence de Christine Ockrent à chacune des convocations... 

Une façon de ne pas apparaître dans cette histoire.(2) La raison en est pourtant claire, Mme Ockrent aurait pu tenir rancune à Bertrand Coq car il a croqué férocement le personnage truculent de Bernard Kouchner en ex-Yougoslavie dans son livre Les tribulations de Bernard K. en Yougoslavie ou l’imposture humanitaire (Michel Floquet, Bertrand Coq, Editions Albin Michel, 1993). D’autant plus qu’on se souvient également 
d’un passage houleux de Kouchner dans une émission de France 24.

Peut-on parler du 11 septembre ?

Le désormais ministre est réputé avoir la rancune tenace. « Je ne m’en suis mêlée en rien, déclare évidemment Christine Ockrent à Libération, toutes ces informations sont sans fondement. »(3) Deux licenciements en deux jours font réagir et la rédaction de France 24 se soulève. Des pétitions circulent en faveur des deux limogés. Et la plupart des journalistes comprennent la gnification de cette reprise en main. Pouzilhac reçoit le comité d’entreprise et les rédacteurs en chef, mais il donne des raisons superfétatoires qui ne convainquent pas. Une digression s’impose : parler du 11 septembre, surtout en évoquant les théories conspirationnistes développées par certains auteurs, dont Thierry Meyssan et David Ray Griffin est en passe de devenir un sujet 
tabou en France, dont le contrevenant est voué aux gémonies et immédiatement placé sous le sceau de l’ostracisme. M. Meyssan a subi tant de pressions qu’il a fini par quitter la France car il ne s’y sent plus en sécurité. L’humoriste Jean Marie Bigard avait mis en cause, sur Europe 1, la version officielle sur les attentats du 11 septembre. Il cite le documentaire Loose Change et David Ray Griffin, auteur d’un ouvrage sur la théorie du complot, Le nouveau Pearl Harbor. Après la polémique déclenchée après ses propos sur le 11 septembre et la formidable pression dont il a fait l’objet, Jean Marie Bigard a fait marche arrière : il a transmis un court texte à l’AFP où il « demande pardon à tout le monde pour les propos tenus dans l’émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 ». « Je ne parlerai plus jamais des événements du 11 septembre, écrit Jean-Marie Bigard, je n’émettrai plus jamais de doutes. J’ai été traité de révisionniste, ce que je ne suis évidemment pas », conclut-il. (Le Monde, septembre 2008). Moi qui pensait que Bigard était viril de chez viril ! Le 26 février, un film italien, Zero Inchiesta sull’ 11 settembre, remettant en cause la version officielle du 11 septembre est projeté au Parlement européen. Organisée par l’eurodéputé Giulietto Chiesa, la projection est suivie d’un débat d’une grande qualité avec, entre autres, le Pr David Ray Griffin et le député japonais Yukihisa Fujita, dont la conclusion plaide la mise en place d’une enquête internationale et indépendante sur le 11 septembre. Plusieurs centaines de journalistes, en particulier les journalistes français accrédités au Parlement européen de Bruxelles ont été invités à cet événement. Seuls deux médias se sont déplacés (pour deux chaînes de télévision russe). L’association francophone d’information sur le 11 septembre 2001 (Reopen911) est en passe de devenir le nouveau paria des médias. Elle se plaint notamment dans son site « Mais rien dans les médias qui nous ignorent (sauf en Suisse, avec notamment la Tribune de Genève) ... lorsqu’ils n’essayent pas de nous salir, ce qui semble être systématiquement le cas en France ! » L’actrice Marion Cotillard qui a exprimé ses doutes à Xavier de Moulins sur les attentats du 11 septembre 
s’est faite proprement trucider par les médias français. Remarque : elle ne semble pas avoir demandé pardon ; la belle cacherait finalement de belles c... en bronze massif que devrait lui envier Bigard. Question : pourquoi les médias français et surtout les lobbies sionistes ne veulent absolument pas qu’on parle en termes critiques du 11 septembre ?

Une autre victime expiatoire est Richard Labévière, journaliste à Radio France Internationale (RFI) et auteur de plusieurs ouvrages sur le Proche-Orient : Les Dollars de la terreur (1999), Bethléem en Palestine (avec Pierre Péan, 2000), Oussama Ben Laden (2002) et Le grand retournement (2006).

On lui doit aussi d’avoir participé à la rédaction du Dictionnaire de l’islamisme et, plus récemment, d’avoir co-écrit avec le philosophe Bruno Jeanmart Un Bernard-Henri Lévy ou La règle du Je (2007) par dérision à un des livres de BHL, La règle du jeu. Il y démontait la « double imposture : philosophique et journalistique » que représente selon lui BHL. « Il s’agit de démonter, note son éditeur, les bouffonneries qu’il fait passer pour de la philosophie et du journalisme, avec l’aide des médias et de la grande édition qui sont les chiens de garde de l’idéologie la plus réactionnaire. » Labèvière présente BHL comme un « serviteur de l’empire américain et du libéralisme mondialisé, ego médiatique vide et surdimensionné ». Or, BHL est l’un des plus éminents gardiens du temple du lobby israélien. A titre d’éditorialiste, grand reporter, rédacteur en chef et animateur de 
l’émission « Géopolitique », Richard Labévière couvre depuis longtemps pour RFI l’actualité du Proche-Orient, dont notamment le conflit israélo-palestinien. S’en tenant à une ligne de conduite se voulant aussi objective que possible, il a essayé de traiter le conflit de la façon la plus juste possible, n’hésitant pas à écorner Israël si besoin 
s’en faisait sentir. Il vient purement et simplement d’être licencié de Radio France Internationale pour « faute grave » au motif qu’il n’aurait pas demandé la permission de sa direction pour faire une interview de Bachar al Assad le 8 juillet dernier, juste avant l’arrivée du président syrien en France en visite officielle (l’interview incriminée est en ligne sur le site de TV5 Monde (4).

Richard Labévière n’accepte pas ce licenciement qu’il juge abusif, d’autant qu’il semble avoir été décidé arbitrairement par Alain Pouzilhac sans même la tenue normale d’un conseil de discipline. Pour le journaliste, qui a déjà été écarté de certaines de ses fonctions à RFI après avoir soutenu son collègue Alain Ménargues, auteur de deux livres anti-israéliens (Les Secrets de la guerre du Liban et Le Mur de Sharon) est contraint du coup à la démission sur ordre de l’ambassadeur d’Israël en France. Il s’agit ni plus ni moins d’un « licenciement politique » pour « délit d’opinion ». Dans une vidéo diffusée sur internet, Richard Labévière dénonce l’actuelle « Orwellisation de la presse française » ainsi que « la volonté d’imposer une lecture unique, néo-conservatrice 
et incondit ionnellement pro-israélienne des crises et des relations internationales ». (...) « Défendre la liberté d’expression et les droits de l’homme face à leurs violations caractérisées en Chine ou ailleurs, c’est bien, à condition de s’appliquer à soi-même ces beaux principes et de commencer par balayer devant sa porte », ajoute-t-i1. Un comité de soutien dénonce aussi cette nouvelle atteinte au pluralisme journalistique. Une pétition de soutien (www.ipetitions.com/petition/Labeviere2008/) a été lancée et le Conseil des Prud’hommes a été saisi du dossier. (Adriana Evangelizt, La République des Lettres, 2008). Même si cela n’a vraisemblablement aucun rapport avec son licenciement estival, souvenons-nous aussi que Richard Labévière est l’un des deux journalistes (avec Alexandra Richard du Figaro) à avoir rapporté la présence d’Oussama Ben Laden à l’hôpital américain de Dubaï du 4 au 14 juillet 2001, deux mois seulement avant les attentats du 11 septembre, et sa rencontre, le 12 juillet, avec le chef d’antenne local de la CIA, Larry Mitchel1. Dans son livre, Richard Labévière parvient à une conclusion : AI Qaïda n’existe pas. « Le terrorisme ne relève pas d’une organisation mondiale, mais d’une nébuleuse de réseaux qui s’enracinent localement, dans les économies les plus inégalitaires et les régimes politiques les plus arbitraires. Pourtant, la mythologie Ben Laden continue. Pour survivre, l’Empire à besoin d’un ennemi et de faire la guerre : une guerre sans fin. »

Le livre a paru en novembre 2003. Les ennuis de Labévière ont depuis commencé ... Enfin, la dernière victime en date est Ulysse Gosset, l’un des fondateurs de France 24. L’animateur du « Talk de Paris », n’a, en effet, pas vu renouveler son contrat, qui arrivait à échéance fin novembre, et ce, sans qu’aucun motif ne lui soit fourni, ce qu’il juge comme scandaleux. « Ni moi ni la direction de France Télévisions (d’où il était détaché depuis deux ans) n’avons reçu de notification écrite concernant le non-renouvellement de mon contrat, confie-t-il au Monde. Je ne comprends pas la stratégie de la chaîne qui cherche à déstabiliser une rédaction alors qu’elle devrait la consolider face à la concurrence. Ce sont des méthodes d’un autre âge. » Même type de déclaration à « Arrêt sur images » : « La façon dont on cherche à m’évincer est proprement scandaleuse. J’ai participé à la création de la chaîne et ne pas avoir l’ élégance de me donner les raisons de ce limogeage est stupéfiant. » Ulysse Gosset dit avoir tenté de rencontrer la direction pour obtenir des explications. En vain. Qu’est-ce qui peut bien justifier un tel limogeage ? Le manque d’audience, officiellement. Ce que Gosset dément. La réalité pourrait être plus dérangeante. En effet, des journalistes de France 24 prétendent qu’Ulysse Gosset « paie » pour un affront fait à Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, et accessoirement compagnon de Christine Ockrent, la directrice générale déléguée de l’audiovisuel extérieur, qui comprend France 24, RFI et TV5 Monde. Le 18 juillet 2008, Kouchner était l’invité du « Talk de Paris » et n’avait pas apprécié du tout le portrait qui lui avait été consacré. 

Le ministre l’avait même fait savoir à la direction de la chaîne qui s’en était excusée. Ce récit détaillé des péripéties des journalistes travaillant à France 24 montre comment le lobby sioniste fabrique petit à petit des journalistes dociles et prêts à encenser Israël. Cette chaîne, malheureusement, a fait recruter des journalistes spécialistes 
de la désinformation dont la figure de proue est l’inamovible Sylvain Attal. Bien sûr, au niveau de cette chaîne, concernant Israël, sont proscrits les mots comme agression, crimes contre l’humanité, assassinats. On leur préfère des mots plus politiquement corrects comme opération, guerre, riposte, activistés et j’en passe.

Aucune photo en gros plan d’enfants morts. Par contre, tout le monde a vu les séquences des premiers jours montrant des policiers gisant par terre, vêtus de façon militaire les assimilant ainsi à des soldats du Hamas. Ceci relève de la manipulation car les policiers sont pourtant considérés comme des civils et leur tirer dessus, à l’instar de la population de Ghaza, fait partie des crimes de l’humanité. Ce mot est éradiqué du langage de France 24 et de toutes les autres chaînes françaises. France 24 est en passe de devenir l’annexe des services de propagande israéliens. Les porte-parole de l’armée (comme Avital Leibovitz), l’ambassadeur d’Israël, les premiers ministres israéliens 
sont omniprésents sur France 24 pour nous expliquer leur point de vue en nous ressassant à satiété qu’Israël a le droit de se défendre. C’est le chat qui se défend de la souris. Incriminer le Hamas à travers ses roquettes, c’est véritablement l’axe stratégique choisi par Israël 24, pardon France 24, pour son opération de propagande. Bien sûr, aucun des intervenants, choisis et triés sur le volet, pro-sionistes et néo-conservateurs n’a rappelé qu’Israël, en quittant Ghaza s’est empressé d’affamer tout un peuple en lui infligeant un blocus insupportable et inhumain. Au Moyen-Âge, on appelait cela un état de siège. Comment veut-on que le Hamas reconduise une trêve alors que son peuple meurt de faim, et se voit dépourvu de soins, de carburant et d’électricité. C’est d’ailleurs pourquoi le Hamas a refusé la résolution de l’ONU car elle ne se prononce pas sur l’origine du problème, à savoir le blocus et la colonisation de la Palestine. Soyons clair, notre propos à travers cet article est moins de stigmatiser Israël que les régimes arabes toujours en panne d’imagination et n’ayant manifestement pas compris l’importance de la lutte idéologique (voir la lutte idéologique de Malek Bennabi, éditions El Borhane). La vraie bataille est celle de l’information. La libération de la Palestine, passe obligatoirement par le combat des idées. « Les idées ne peuvent être neutralisées que par les idées », disait Balzac.

notes

1 :http://tempsree1.nouvelobs.com/speciales/medias/medias 
pouvoirs/20080221.obs 1544).
2 : 
http://www.1abanlieuesexprime.org/article.php3 ?id article=2934
3 : 
http://www.ecrans.fr/La-voix-de-Ia-France-tousse.5216.html 
4 : site Agoravox TV

source

El Watan (Algérie) :: lien

http://www.marcfievet.com/article-29481630.html
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 21:29

Dans ce post,
l'article d'Eva sur Elkabbach,
journalisme de révérence et communautariste


Le chat-mascotte d'Agoravox

Les Prochains RDV de l’Agora
Chaque semaine, sur Agoravox, dialoguez avec des journalistes et chercheurs qui nous aident à comprendre le monde dans lequel nous vivons. Les RDV de l’Agora souhaitent mettre en perspective un fait d’actualité vu sous un angle original, nouveau, non consensuel. Une démarche à laquelle tous les citoyens sont invités à participer.


Une à deux fois par semaine, à l’initiative d’
Olivier Bailly, Les RDV de l’Agora présentent l’extrait d’un livre ou d’un documentaire récemment paru ou en avant-première. Cette présentation sera suivie le cas échéant d’une interview vidéo.

 

Dès publication et pendant une journée, vous pourrez réagir à cet article, le commenter, poser des questions aux auteurs qui vous répondront.

 


Environnement, économie, politique internationale, collusions entre médias ou syndicats et monde politique, nucléaire, mondialisation, OGM... autant de thèmes, autant de questionnements, autant de débats, autant de RDV sur Agoravox ! Voir aussi les RDV publiés.




Mercredi 25 mars 2009


Profession : Elkabbach
Un livre de Vincent Quivy (Editions du Moment)


" Meilleur intervieweur de France ", " star de l’info ", Jean-Pierre Elkabbach est depuis près d’un demi-siècle l’un des journalistes les plus connus de l’Hexagone. Tour à tour reporter, présentateur vedette, directeur de l’information puis président de France Télévision et patron d’Europe 1, il a gravi, un à un, les échelons de la carrière et de la célébrité.

Une carrière marquée aussi par les revers et les dérapages et, surtout, bâtie dans l’ombre des politiques. Sarkozyste sous Sarkozy, chiraquien sous Chirac, mitterrandien sous Mitterrand, giscardien sous Giscard, gaulliste sous De Gaulle, il a réussi, avec une formidable constance, à toujours se placer " du côté du manche ", en fidèle serviteur du pouvoir, familier des puissants qu’il tutoie et qu’il admire.

De " Télé Giscard " dans les années soixante-dix à " Radio Sarko " en 2007, ce portrait original, le premier consacré à Jean-Pierre Elkabbach, revisite l’itinéraire d’un journaliste qui se voulait " libre et indépendant " et fut en réalité soumis et discipliné. Obnubilé par son désir de gloire, il symbolise ce journalisme de cour qui, quoi qu’on en dise, relève d’une certaine tradition française.


Mercredi 1er avril
Etats d’âme et de droit
Un livre de Philippe Bilger (Cherche-midi)




Jean-Pierre Elkabbach,
du journalisme de révérence
au journalisme communautariste.
par Eva



Elkabbach ? Un néo-sioniste comme ceux qui polluent la télévision en tuant le pluralisme, un pseudo journaliste qui perpétue la longue tradition du journalisme de révérence, s'agenouillant devant le Pouvoir, assassinant quotidiennement la liberté, la démocratie, la République, le journalisme, pour plaire aux Puissants et servir sa carrière personnelle.

Voyez-vous, moi on m'a appris qu'un VRAI journaliste ne devait pas ménager les Puissants, qu'il devait avoir un esprit critique (dans le meilleur sens du terme) développé, qu'il devait faire preuve d'indépendance. Ce que j'ai essayé de faire tout au long de ma carrière, au risque de l'auto-censure. Oui, brider ses convictions pour servir l'information. Un jour, j'ai réalisé un reportage pour une grande chaîne de la télévision française sur les îlotiers, en m'enthousiasmant (cela se sentait dans le ton) pour cette nouvelle forme de police, proche des citoyens, préventive plutôt que répressive. Mal m'en a pris ! Convoquée par le Rédacteur en Chef illico, je dus promettre de faire un peu plus preuve d'esprit critique, à l'avenir. 

Or, cet Elkabbach non seulement s'agenouille devant le Pouvoir, quel qu'il soit, mais de surcroît il aggrave son cas, en servant, oui, comme un larbin, sa communauté d'origine, au détriment de l'indépendance et des intérêts français. Cela nous donne une Europe N°1 au service d'un Sarkozy libéral, atlantiste et sioniste (tout ce que je déteste, personnellement), mais aussi de la politique américaine et israélienne, et tant pis pour Gaza, ou la vision gaullienne d'une Europe jusqu'à l'Oural, ou d'une Chine équilibrant l'hydre yankee.

Il a transformé Public Senat en chaîne communautariste, au service du CRIF, employant les petits copains de sa Communauté d'origine, comme d'ailleurs FR2 (désormais, Enderlin, authentique journaliste, lui, est sur la touche, et les quelques roquettes lancées sur Israël occupent plus de place que le martyr des Palestiniens) ou d'autres chaînes colonisées par le Clan.

Alors, entre journalisme de révérence, de cour, rampant, et défense de sa Communauté d'origine, vous appelez ça, vous, journalisme ? Ceux qui, comme moi, sont attachés au pluralisme des opinions et à l'indépendance de l'information, ne peuvent qu'être choqués de voir la place d'honneur réservée à ce grand larbin soumis et dépendant. Entre nous, cela me rappelle celle qui est faite à Adler, cet imposteur (aussi obséquieux vis-à-vis d'Israël que l'Elkabbach, loin de l'indépendance requise) qui se croit, comme son copain BHL d'ailleurs, sorti de la cuisse de Jupiter pour apprendre à tout le monde ce qu'est la politique ou la géopolitique. Avec les errements que l'on connaît, poussant l'Occident au choc de civilisations contre les Musulmans (au bénéfice d'Israël, encore lui, et des prédateurs de la planète) et tordant la réalité pour mieux la mettre au service de ses idéaux ayant un lointain rapport avec l'intérêt général...

Donc, écoutez cet Elkabbach, un jour, au milieu de la bibliothèque vieillotte qui sert de cadre à ses émissions sur Public Senat, regardez-le vanter son émission hebdomadaire poussiéreuse : "Je vous promets du plaisir, oui du plaisir, oui du nouveau, de l'inédit...". Pourtant, je suis désolée de le dire, peu d'émissions sont aussi soporifiques ...

Et c'est cet homme servile, poussiéreux, communautariste, qu'on a poussé au sommet de certains Médias ?

Un tel choix est révélateur de ce qu'est devenue l'information. Insipide, partisane, monolithique, au service des intérêts d' Israël et du libéralisme militaro-financier.

Faut-il indéfiniment tolérer que le journalisme se vautre dans l'infâme ? Avec des hommes comme celui-là, ou Adler, ou Darmon, ou une femme comme Marie Drucker (au service de la guerre qui profite toujours aux mêmes, par exemple), c'est l'arrêt de mort du journalisme qui est signé.

Au bénéfice de l'Elite qui dévaste la planète, des ultra-libéraux et des marchands de mort.

Rideau ?

Eva

TAGS : Elkabbach, Europe N°1, Elkabbach, Chine, Russie, Gaza, Israël, Oural, de Gaulle, Adler, Darmon, Marie Drucker, libéralisme militaro-financier, Médias, BHL, FR2, CRIF, Occident, Musulmans, Palestiniens, Sarkozy, ilôtiers, communautarisme, atlantisme, néosioniste, Enderlin  ...


 
Gaza : Martyrisée, encore et toujours.
La presse est complice de l'intolérable !

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 04:09
La « voix » de la France à l’étranger, une cible du lobby israélien


Depuis le 27 décembre, 1er jour de l’agression israélienne dans la bande de Ghaza, le téléspectateur arabe et spécialement algérien (re)découvre la partialité des médias européens et en particulier français qui s’alignent totalement, mais intelligemment (à telle enseigne que le téléspectateur lambda n’y voit que du feu !), sur les thèses israéliennes.


On sait que le combat médiatique est perdu depuis longtemps. Hormis El Djazeera, aucune chaîne arabe n’a d’écho dans le monde. Pourtant, une véritable guerre médiatique nous est livrée tous les jours qui intoxique le monde entier jusqu’aux Arabes eux-mêmes. Nous traiterons dans cette contribution des médias institutionnels français censés représenter « la voix » de la France à l’étranger. Ce cas est intéressant car si les anciens mass médias français (Europe1, France 5, A2, FR3, TF 1…) sont déjà sous influence, ceux qui seront traités dans le présent article sont relativement jeunes et il est dès lors intéressant de voir comment le lobby sioniste travaille de l’intérieur pour les assujettir. Le but de ce lobby est de « noyauter » les canaux diplomatiques et médiatiques de la France. A ce titre, imperceptiblement, France 24 et RFI sont en passe de devenir des auxiliaires des services de propagande israéliens.


A travers l’historique des événements qui se sont déroulés ces dernières années, nous montrerons comment le couple « Kouchner » a fait main basse sur la voix de la France à l’étranger, notamment France 24. Le mercredi 20 février 2008, l’Elysée annonce le choix d’Alain de Pouzilhac comme président de France Monde, structure voulue par le président Nicolas Sarkozy, censée concrétiser la recomposition de l’audiovisuel public extérieur français. Elle « coiffe » France 24, Radio France Internationale (RFI) et TV5 Monde. Dans la foulée, Christine Ockrent est nommée comme directrice générale de cette nouvelle société (Renon, 2008). Elle en devient virtuellement la n°2, ce qui suscite des remous immédiats au sein des rédactions car Mme Ockrent est l’épouse (ou la compagne) du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Ce dernier, ardent pro-sioniste, a assis sa popularité sur l’abondante couverture médiatique de quelques-uns de ses coups d’éclat comme les boat-people vietnamiens en 1979, et le très comique épisode du sac de riz en Somalie en 1992. Il était même prêt à refaire la prise du sac de riz encore et encore jusqu’à ce que le cadreur la juge parfaite.

Elle est aussi bien connue des téléspectateurs algériens car elle a longtemps régné sur Antenne 2 comme présentatrice du JT. Les médias français qu’elle était censée coiffer, traitant prioritairement de l’actualité internationale, voyaient d’un mauvais œil le risque d’un assujettissement pur et simple au quai d’Orsay. Les syndicats et comités d’entreprise (CE) de TV5 Monde et de RFI se sont réunis en assemblée générale (AG) le jeudi 21 février 2008 au siège de TV5 Monde en s’insurgeant contre la nomination du tandem Alain de Pouzilhac-Christine Ockrent à la tête du groupe. ·Les comités d’entreprise et les intersyndicales de RFI et TV5 Monde dénonçaient un « passage en force », et l’« attitude unilatérale et ‘‘monarchiste’’ du palais de l’Elysée qui ne prenait en compte ni les partenaires francophones de TV5, ni les directions, ni l’auditoire des deux entreprises concernées ».

Quant à Christine Ockrent, la Société des journalistes (SDJ) de RFI « dénonce le principe de cette nomination ». Le choix de cette journaliste « pose un gros problème d’image et de crédibilité du contenu de l’audiovisuel extérieur », juge Alain Girard, du SNJ, qui s’inquiète d’un « conflit d’intérêts ». Les syndicats CE et SDJ rappellent que Bernard Kouchner est le ministre de tutelle de l’audiovisuel extérieur. L’arrivée de la compagne du ministre des Affaires étrangères « à un poste de cette nature porterait gravement atteinte à la crédibilité de notre radio auprès de ses auditeurs et de ses concurrents », juge la SDJ de RF ! « Si cette nomination était confirmée, quelle indépendance ? Quelle image pour la future holding ? », s’interroge-t-elle.

Enfin, Bertrand Boyer, président de la SDJ de France 3, où la journaliste vient de présenter sa démission, rappelle qu’elle ne respectait pas la charte de l’antenne. « Elle a contribué à décrédibiliser la chaîne », explique-t-il à nouvelobs.com, par ses « ménages » (le fait d’utiliser sa notoriété pour collaborer avec des organismes privés) et ses « accointances avec le pouvoir »(1). A ce titre, son mari ne supporte pas les questions se rapportant à la nomination de sa compagne. Nougayrède, une journaliste, a questionné Kouchner sur la nomination de sa compagne à la tête de la nouvelle holding chapeautant l’« audiovisuel extérieur » (RFI, France 24 et TV5) France Monde et le conflit d’intérêts qui en découle.

Kouchner s’est fâché tout rouge et il s’ensuivit un accrochage extrêmement violent avec cette journaliste à qui il chercha des noises et la frappa, par la suite, d’ostracisme (oui, cela n’existe pas que chez nous !) Les inquiétudes des syndicats ne vont pas tarder à être fondées. En effet, le duo Christine Ockrent-Alain de Pouzilhac opère des purges au sein de la rédaction avec une férocité et des méthodes dignes des Etats totalitaires. Ces purges s’expliquent par une ligne directrice, à savoir que la critique d’Israël est taboue. Il s’agirait, ni plus ni moins, d’imposer une lecture néo-conservatrice, américaine ou israélienne, des crises proche-orientales.

Avoir une lecture pro-palestinienne ou pro-arabe ne serait aujourd’hui plus permis. N’oublions pas que Kouchner a toujours été un fervent adhérent du parti socialiste et que sa nomination comme ministre des Affaires étrangères au sein d’un gouvernement de droite en a intrigué plus d’un. En fait, Kouchner (comme son homologue Strauss Kahn) n’a qu’une seule et véritable préoccupation : être au service d’Israël.

Or ce pays a besoin, pour poursuivre en toute impunité sa politique colonialiste et oppressive, de contrôler les ministères des Affaires étrangères des pays les plus influents du monde. Il le fait remarquablement en plaçant notamment les membres sionistes à travers ses lobbies locaux, aux plus hauts sommets de l’Etat, surtout les postes clés comme les finances, les Affaires étrangères, les ministères de l’Intérieur ou de la Défense. C’est ce qui se fait traditionnellement aux Etats-Unis où le département d’Etat a toujours été aux mains de pro-israéliens. Depuis Kissinger jusqu’à Madeleine Albright, on estime que 80% des hauts dignitaires de l’Administration du département d’Etat sont des sionistes, juifs ou non (comme Condoleezza Rice).



Les purges



Revenons à nos moutons. Avant même la création de France 24, le climat était déjà délétère au sein de RF ! L’an 2004, a vu l’entame de la chasse aux sorcières avec Alain Ménargues dans le rôle de l’hérétique. Celui-ci est un ancien grand reporter, directeur général adjoint chargé de l’information et des antennes de RFI, et vice-président de RMC
Moyen-Orient. Il a démissionné le lundi 18 octobre 2004 sous la pression des journalistes de RFI parce qu’il avait osé dire lors d’un entretien sur une radio française (Radio Courtoisie) que l’Etat d’Israël est un Etat raciste ; propos qu’il a maintenus sur la chaîne LCI. Propos repris lors de la présentation de son dernier livre, Le mur de Sharon, coédité par France Inter devant le Centre d’accueil de la presse étrangère (CAPE) à la maison de Radio France. Il s’est dit « très choqué par le Mur. J’ai été voir des gens, des rabbins, des hommes politiques, si vous regardez le Lévitique dans la Torah, qu’est-ce-que c’est ? La séparation du pur et de l’impur. Un juif pour pouvoir prier doit être pur, tout ce qui vient contrarier cette pureté doit être séparé (…). Lisez le Lévitique, c’est écrit en toutes lettres (…). Quel a été le premier ghetto au monde ? Il était à Venise. Qui est-ce qui l’a créé ? Ce sont les juifs mêmes pour se séparer du reste. Après l’Europe les a mis dans des ghettos », avait-t-il expliqué.

Il est intéressant de remarquer que ce sont des journalistes appartenant au SNJ et CFDT qui l’ont condamné et qui y dénoncent des propos inacceptables. Le quai d’Orsay n’était pas en reste et Hervé Ladsous, abondait dans le même sens et déclarait : « Telle est bien aussi notre opinion. » Le SNJ a demandé au PDG de RFI, Antoine Schwartz, « d’en tirer les conséquences ».

Manifestement, le feu vert du ministère des Affaires étrangères a été le coup fatal. Ce qui démontre indirectement le poids du point de vue israélien au sein de la communauté journalistique française, mais aussi et surtout au sein de la classe politique française (http://www.lemague.net/). Rappelons que les déjeuners du CRIF font accourir le gouvernement au complet et malheur à celui qui n’y est pas invité ! Tous les politiques y font allégeance pour s’attirer les faveurs d’un lobby qui par sa puissance financière et médiatique fait et défait les gouvernements.

Christine Ockrent, directrice générale de l’audiovisuel extérieur de la France, est soupçonnée (c’est le moins qu’on puisse dire !) d’être derrière le limogeage coup sur coup de deux prestigieux journalistes, lauréats du prix Albert Londres, Grégoire Deniau (directeur de l’information de France 24) et Bertrand Coq (rédacteur en chef) en septembre 2008. Le motif invoqué pour le licenciement du premier est pour le moins vague et serait lié « à son comportement dans l’encadrement des équipes ».

Quant à Deniau, le motif est cette fois plus précis : on lui reproche l’organisation sur l’antenne de France 24 d’un débat sur les théories du complot autour du 11 septembre. La direction a estimé que cette émission n’aurait pas dû avoir lieu sur France 24 et que Grégoire Deniau avait outrepassé cet avis. Deniau se serait opposé à ce débat, mais son ordre se serait dilué dans la chaîne hiérarchique si bien que ce débat a finalement eu lieu. Deniau plaide l’innocence. Il est intéressant de remarquer que l’émission sur le 11 septembre fut animée par Sylvain Attal. Ce journaliste, animateur vedette des débats impliquant des musulmans, est un pro-israélien militant. Il suffit de lire ce passage sur son blog pour s’en convaincre : « On peut même ajouter que le Hamas est une organisation de type fasciste, qui s’est emparé du pouvoir à Ghaza par un putsch, n’y tolère aucune opposition et que dans ses mosquées on y répand une idéologie de haine antisémite que les nazis n’auraient pas reniée ». Et vlan pour l’impartialité journalistique ! Tout son site est parcouru par des âneries du même acabit. Sur les 800 morts palestiniens, aucune compassion, mais il se plaint du sort des Israéliens touchés par les roquettes du Hamas.


Pour en revenir à Deniau, la direction lui a reproché, entre autres, de s’être « défaussé » sur ses subordonnés, ce qu’il nie. Sylvain Attal, en présentant cet entretien, aurait-il tendu, de connivence avec la direction, un traquenard à Deniau ? Ce ne serait pas pour nous surprendre. Mais ceci est une autre histoire. Pouzilhac réfute cet argument et estime que son directeur de la rédaction est de mauvaise foi. On remarquera la judicieuse absence de Christine Ockrent à chacune des convocations…


Une façon de ne pas apparaître dans cette histoire.(2) La raison en est pourtant claire, Mme Ockrent aurait pu tenir rancune à Bertrand Coq car il a croqué férocement le personnage truculent de Bernard Kouchner en ex-Yougoslavie dans son livre Les tribulations de Bernard K. en Yougoslavie ou l’imposture humanitaire (Michel Floquet, Bertrand Coq, Editions Albin Michel, 1993). D’autant plus qu’on se souvient également d’un passage houleux de Kouchner dans une émission de France 24.



Peut-on parler du 11 septembre ?



Le désormais ministre est réputé avoir la rancune tenace. « Je ne m’en suis mêlée en rien, déclare évidemment Christine Ockrent à Libération, toutes ces informations sont sans fondement. »(3) Deux licenciements en deux jours font réagir et la rédaction de France 24 se soulève. Des pétitions circulent en faveur des deux limogés. Et la plupart des journalistes comprennent la signification de cette reprise en main.

Pouzilhac reçoit le comité d’entreprise et les rédacteurs en chef, mais il donne des raisons superfétatoires qui ne convainquent pas. Une digression s’impose : parler du 11 septembre, surtout en évoquant les théories conspirationnistes développées par certains auteurs, dont Thierry Meyssan et David Ray Griffin est en passe de devenir un sujet
tabou
en France, dont le contrevenant est voué aux gémonies et immédiatement placé sous le sceau de l’ostracisme. M. Meyssan a subi tant de pressions qu’il a fini par quitter la France car il ne s’y sent plus en sécurité. L’humoriste Jean Marie Bigard avait mis en cause, sur Europe 1, la version officielle sur les attentats du 11 septembre. Il cite le documentaire Loose Change et David Ray Griffin, auteur d’un ouvrage sur la théorie du complot, Le nouveau Pearl Harbor. Après la polémique déclenchée après ses propos sur le 11 septembre et la formidable pression dont il a fait l’objet, Jean Marie Bigard a fait marche arrière : il a transmis un court texte à l’AFP où il « demande pardon à tout le monde pour les propos tenus dans l’émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 ». « Je ne parlerai plus jamais des événements du 11 septembre, écrit Jean-Marie Bigard, je n’émettrai plus jamais de doutes. J’ai été traité de révisionniste, ce que je ne suis évidemment pas », conclut-il. (Le Monde, septembre 2008). Moi qui pensait que Bigard était viril !

Le 26 février, un film italien, Zero Inchiesta sull’ 11 settembre, remettant en cause la version officielle du 11 septembre est projeté au Parlement européen. Organisée par l’eurodéputé Giulietto Chiesa, la projection est suivie d’un débat d’une grande qualité avec, entre autres, le Pr David Ray Griffin et le député japonais Yukihisa Fujita, dont la conclusion plaide la mise en place d’une enquête internationale et indépendante sur le 11 septembre. Plusieurs centaines de journalistes, en particulier les journalistes français accrédités au Parlement européen de Bruxelles ont été invités à cet événement. Seuls deux médias se sont déplacés (pour deux chaînes de télévision russe). L’association francophone d’information sur le 11 septembre 2001 (Reopen911) est en passe de devenir le nouveau paria des médias. Elle se plaint notamment dans son site « Mais rien dans les médias qui nous ignorent (sauf en Suisse, avec notamment la Tribune de Genève) … lorsqu’ils n’essayent pas de nous salir, ce qui semble être systématiquement le cas en France ! »

L’actrice Marion Cotillard qui a exprimé ses doutes à Xavier de Moulins sur les attentats du 11 septembre s’est faite proprement trucider par les médias français. Remarque : elle ne semble pas avoir demandé pardon ; la belle cacherait finalement de belles c… en bronze massif que devrait lui envier Bigard.

Question : pourquoi les médias français et surtout les lobbies sionistes ne veulent absolument pas qu’on parle en termes critiques du 11 septembre ?


Une autre victime expiatoire est Richard Labévière, journaliste à Radio France Internationale (RFI) et auteur de plusieurs ouvrages sur le Proche-Orient : Les Dollars de la terreur (1999), Bethléem en Palestine (avec Pierre Péan, 2000), Oussama Ben Laden (2002) et Le grand retournement (2006).


On lui doit aussi d’avoir participé à la rédaction du Dictionnaire de l’islamisme et, plus récemment, d’avoir co-écrit avec le philosophe Bruno Jeanmart Un Bernard-Henri Lévy ou La règle du Je (2007) par dérision à un des livres de BHL, La règle du jeu. Il y démontait la « double imposture : philosophique et journalistique » que représente selon lui BHL. « Il s’agit de démonter, note son éditeur, les bouffonneries qu’il fait passer pour de la philosophie et du journalisme, avec l’aide des médias et de la grande édition qui sont les chiens de garde de l’idéologie la plus réactionnaire. » Labèvière présente BHL comme un « serviteur de l’empire américain et du libéralisme mondialisé, ego médiatique vide et surdimensionné ». Or, BHL est l’un des plus éminents gardiens du temple du lobby israélien.

A titre d’éditorialiste, grand reporter, rédacteur en chef et animateur de l’émission « Géopolitique », Richard Labévière couvre depuis longtemps pour RFI l’actualité du Proche-Orient, dont notamment le conflit israélo-palestinien. S’en tenant à une ligne de conduite se voulant aussi objective que possible, il a essayé de traiter le conflit de la façon la plus juste possible, n’hésitant pas à écorner Israël si besoin
s’en faisait sentir. Il vient purement et simplement d’être licencié de Radio France Internationale pour « faute grave » au motif qu’il n’aurait pas demandé la permission de sa direction pour faire une interview de Bachar al Assad le 8 juillet dernier, juste avant l’arrivée du président syrien en France en visite officielle (l’interview incriminée est en ligne sur le site de TV5 Monde (4).


Richard Labévière n’accepte pas ce licenciement qu’il juge abusif, d’autant qu’il semble avoir été décidé arbitrairement par Alain Pouzilhac sans même la tenue normale d’un conseil de discipline. Pour le journaliste, qui a déjà été écarté de certaines de ses fonctions à RFI après avoir soutenu son collègue Alain Ménargues, auteur de deux livres anti-israéliens (Les Secrets de la guerre du Liban et Le Mur de Sharon) est contraint du coup à la démission sur ordre de l’ambassadeur d’Israël en France. Il s’agit ni plus ni moins d’un « licenciement politique » pour « délit d’opinion ».

Dans une vidéo diffusée sur internet, Richard Labévière dénonce l’actuelle « Orwellisation de la presse française » ainsi que « la volonté d’imposer une lecture unique, néo-conservatrice et incondit ionnellement pro-israélienne des crises et des relations internationales ». (…)

« Défendre la liberté d’expression et les droits de l’homme face à leurs violations caractérisées en Chine ou ailleurs, c’est bien, à condition de s’appliquer à soi-même ces beaux principes et de commencer par balayer devant sa porte », ajoute-t-i1.

Un comité de soutien dénonce aussi cette nouvelle atteinte au pluralisme journalistique. Une pétition de soutien (www.ipetitions.com/petition/Labeviere2008/) a été lancée et le Conseil des Prud’hommes a été saisi du dossier. (Adriana Evangelizt, La République des Lettres, 2008).

Même si cela n’a vraisemblablement aucun rapport avec son licenciement estival, souvenons-nous aussi que Richard Labévière est l’un des deux journalistes (avec Alexandra Richard du Figaro) à avoir rapporté la présence d’Oussama Ben Laden à l’hôpital américain de Dubaï du 4 au 14 juillet 2001, deux mois seulement avant les attentats du 11 septembre, et sa rencontre, le 12 juillet, avec le chef d’antenne local de la CIA, Larry Mitchel1.

Dans son livre, Richard Labévière parvient à une conclusion : AI Qaïda n’existe pas. « Le terrorisme ne relève pas d’une organisation mondiale, mais d’une nébuleuse de réseaux qui s’enracinent localement, dans les économies les plus inégalitaires et les régimes politiques les plus arbitraires. Pourtant, la mythologie Ben Laden continue. Pour survivre, l’Empire à besoin d’un ennemi et de faire la guerre : une guerre sans fin. »


Le livre a paru en novembre 2003. Les ennuis de Labévière ont depuis commencé …

Enfin, la dernière victime en date est Ulysse Gosset, l’un des fondateurs de France 24. L’animateur du « Talk de Paris », n’a, en effet, pas vu renouveler son contrat, qui arrivait à échéance fin novembre, et ce, sans qu’aucun motif ne lui soit fourni, ce qu’il juge comme scandaleux. « Ni moi ni la direction de France Télévisions (d’où il était détaché depuis deux ans) n’avons reçu de notification écrite concernant le non-renouvellement de mon contrat, confie-t-il au Monde. Je ne comprends pas la stratégie de la chaîne qui cherche à déstabiliser une rédaction alors qu’elle devrait la consolider face à la concurrence. Ce sont des méthodes d’un autre âge. »

Même type de déclaration à « Arrêt sur images » : « La façon dont on cherche à m’évincer est proprement scandaleuse. J’ai participé à la création de la chaîne et ne pas avoir l’ élégance de me donner les raisons de ce limogeage est stupéfiant. » Ulysse Gosset dit avoir tenté de rencontrer la direction pour obtenir des explications. En vain. Qu’est-ce qui peut bien justifier un tel limogeage ? Le manque d’audience, officiellement. Ce que Gosset dément. La réalité pourrait être plus dérangeante.

En effet, des journalistes de France 24 prétendent qu’Ulysse Gosset « paie » pour un affront fait à Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, et accessoirement compagnon de Christine Ockrent, la directrice générale déléguée de l’audiovisuel extérieur, qui comprend France 24, RFI et TV5 Monde. Le 18 juillet 2008, Kouchner était l’invité du « Talk de Paris » et n’avait pas apprécié du tout le portrait qui lui avait été consacré.


Le ministre l’avait même fait savoir à la direction de la chaîne qui s’en était excusée. Ce récit détaillé des péripéties des journalistes travaillant à France 24 montre comment le lobby sioniste fabrique petit à petit des journalistes dociles et prêts à encenser Israël.

Cette chaîne, malheureusement, a fait recruter des journalistes spécialistes de la désinformation dont la figure de proue est l’inamovible Sylvain Attal. Bien sûr, au niveau de cette chaîne, concernant Israël, sont proscrits les mots comme agression, crimes contre l’humanité, assassinats. On leur préfère des mots plus politiquement corrects comme opération, guerre, riposte, activistés et j’en passe.


Aucune photo en gros plan d’enfants morts. Par contre, tout le monde a vu les séquences des premiers jours montrant des policiers gisant par terre, vêtus de façon militaire les assimilant ainsi à des soldats du Hamas. Ceci relève de la manipulation car les policiers sont pourtant considérés comme des civils et leur tirer dessus, à l’instar de la population de Ghaza, fait partie des crimes de l’humanité. Ce mot est éradiqué du langage de France 24 et de toutes les autres chaînes françaises.

France 24 est en passe de devenir l’annexe des services de propagande israéliens.

Les porte-parole de l’armée (comme Avital Leibovitz), l’ambassadeur d’Israël, les premiers ministres israéliens sont omniprésents sur France 24 pour nous expliquer leur point de vue en nous ressassant à satiété qu’Israël a le droit de se défendre. C’est le chat qui se défend de la souris.

Incriminer le Hamas à travers ses roquettes, c’est véritablement l’axe stratégique choisi par Israël 24, pardon France 24, pour son opération de propagande.

Bien sûr, aucun des intervenants, choisis et triés sur le volet, pro-sionistes et néo-conservateurs n’a rappelé qu’Israël, en quittant Ghaza s’est empressé d’affamer tout un peuple en lui infligeant un blocus insupportable et inhumain. Au Moyen-Âge, on appelait cela un état de siège.

Comment veut-on que le Hamas reconduise une trêve alors que son peuple meurt de faim, et se voit dépourvu de soins, de carburant et d’électricité. C’est d’ailleurs pourquoi le Hamas a refusé la résolution de l’ONU car elle ne se prononce pas sur l’origine du problème, à savoir le blocus et la colonisation de la Palestine. Soyons clair, notre propos à travers cet article est moins de stigmatiser Israël que les régimes arabes toujours en panne d’imagination et n’ayant manifestement pas compris l’importance de la lutte idéologique (voir la lutte idéologique de Malek Bennabi, éditions El Borhane).

La vraie bataille est celle de l’information. La libération de la Palestine, passe obligatoirement par le combat des idées. « Les idées ne peuvent être neutralisées que par les idées », disait Balzac.


Source :
El Watan (Algérie)

1 :http://tempsree1.nouvelobs.com/speciales/medias/medias
pouvoirs/20080221.obs 1544).
2 : http://www.1abanlieuesexprime.org/article.php3 ?id article=2934
3 : http://www.ecrans.fr/La-voix-de-Ia-France-tousse.5216.html
4 : site Agoravox TV

http://www.geostrategie.com/1453/la-%C2%AB-voix-%C2%BB-de-la-france-a-l%E2%80%99etranger-une-cible-du-lobby-israelien


http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-29316316.html

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 03:20
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 07:45
Sur mon blog http://r-sistons.over-blog.com

Jeudi 22 janvier 2009

Sommaire :
- L'emprise diabolique d' Israël, principal Etat terroriste de la planète, passe par les médias
  par Eva
- Gaza est le laboratoire des méthodes de soumission des peuples, sous l'égide d'Israël
- La doctrine israélienne du ravage, article de mondialisation.ca


Vigilance !
L'emprise diabolique d' Israël
passe par les médias, par Eva


Mes amis,

Je choisis de porter à votre connaissance un article de mondialisation.ca, "la doctrine israélienne du ravage", à lui seul il suffit à démontrer la monstruosité de cet Etat que les blogueurs qualifient de plus en plus de "cancer", de "sida" de l'humanité. Quel sentiment éprouver en lisant ces lignes ? Le dégoût ? Le mot est trop faible. Car l'entité israélienne est épouvantablement maléfique, à Gaza comme dans le reste du monde, en programmant l'enfer pour tous les pays qui ne se soumettent pas à la dictature militaro-financière qui s'étend peu à peu sur la planète. Un continent comme l'Amérique Latine sait : Les gouvernements favorables aux intérêts des peuples, comme celui du Chili, ont été renversés et remplacés par des dictatures. En sous-mains, Israël, puissance ravageuse, implacable, une sorte d'entité supra-humaine qui se permet tout, le pire surtout, dans l'impunité la plus totale. Avec ses alliés américains, et maintenant européens - avec des dirigeants comme Sarkozy, "leur homme".


Les méthodes d'Israël sont ignobles. Personnellement, je ne pourrai plus jamais entendre prononcer le mot Israël, Shoah, sans l'associer au Mal que fait cet Etat dans le monde, sans qu'aucune voix de dirigeants ne s'élève, au contraire, avec des agents comme  Sarkozy, il est récompensé en recevant pour prix de ses forfaits le rehaussement de sa présence en Europe, afin de l'influencer de l'intérieur et au final, de la broyer dans des aventures impériales qui feront le malheur des peuples.

Je propose non seulement un boycott absolu des produits (qui commencent par 729) de cet Etat "diabolique" , il n'y a pas d'autre nom, mais aussi des protestations à chacune de ses commémorations : La pire Shoah, c'est celle que vous imposez aux peuples de la planète, à Gaza la martyrisée d'abord, ensuite aux quatre coins du monde, en organisant une stratégie de la tension, en dressant les peuples les uns contre les autres, en suscitant partout conflits et guerres, comme en Yougoslavie, dans le Caucase, en Amérique Latine, en Afrique, etc.

Si vous lisez mon blog R-sistons à la désinformation,  
http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com , vous verrez que je consacre de nombreux articles à France 2, totalement investi par le CRIF, au service des intérêts ultra-sionistes dans le monde. 

J'ai mis le doigt sur un chancre, et une honte : La colonisation de France 2, et plus généralement des médias, par cette entité dont le programme est de sacrifier les peuples à ses intérêts militaro-financiers. Comme Israël est le cancer de l'humanité, FR2 est le cancer des médias.

Et c'est grâce à cette colonisation des médias par les ultra-sionistes que nous sommes désinformés en permanence, que nos esprits sont anesthésiés chaque jour au bénéfice de l'Empire dont les intérêts sont radicalement opposés à ceux des peuples, que nous nous habituons au pire, que nous compatissons aux prétendus malheurs de ceux qui, en réalité, conçoivent en particulier toute la casse sociale, que nous sommes conduits à voter pour des individus qui serviront les intérêts des Usraéliens, comme Sarkozy l'anti de Gaulle, et pire encore, que nous allons un jour, avec Marie Drucker la va-t-en-guerre, nous enrôler "pour la patrie" sous la bannière du drapeau américain et israélien, contre la moitié de l'humanité, de l'Iran à la Chine en passant par la Syrie, la Russie, etc...



Vigilance ! La pieuvre américano-israélienne étend ses tentacules sur le monde pour l'enserrer, prendre le contrôle de chaque vie et l'anesthésier, l'asservir, en faire de la chair à canon, et cette emprise passe d'abord par la main-mise sur les médias qui chaque jour nous disent comment penser, c'est-à-dire en fait contre tous nos intérêts. Et c'est ainsi que nous avons voté pour celui qui est en train de casser toutes les valeurs françaises, toutes ses spécificités, aussi bien sociales qu'en matière de politique étrangère. Sarkozy est le fossoyeur de la France, et... des Français.  Au seul bénéfice de l'Empire qui SE SERT DE NOUS pour accroître sa puissance démoniaque sur le monde.

Plus que jamais, il faut espérer en des pays comme la Russie, la Chine, l'Inde, qui, loin d'être nos ennemis, représentent un futur contrepoids à l'entité diabolique qui entrave la vie des humains. C'est pourquoi les médias s'acharnent contre eux : Afin, là encore, de nous amener à penser dans l'intérêt de ceux qui, au final, programment les politiques et les guerres qui nous broient toujours davantage.

Vous voyez l'enjeu des médias ? Ils sont le criminel instrument de nos malheurs. Ne vous étonnez pas si, aujourd'hui, France 2 ou C dans l'Air nous parlent de "sarkomania" à l'heure où la colère monte dans le pays, de la Shoah comme référence absolue afin de nous faire accepter l'intolérable, de l'Iran, la Russie et de la Chine comme des puissances dangereuses, et des USA, qui en ont fini avec l'ère Bush et vont ouvrir de nouvelles pages de bonheur pour les peuples avec le souriant Obama, en réalité façonné en sous-mains par les stratèges d'un Ordre Mondial totalitaire, au seul service des secteurs militaro-financiers.

J'insiste, chers lecteurs, pour vous amener à réaliser à quel point les médias sont utilisés contre nos intérêts, en étant colonisés par les pires ennemis de nos vies : Israéliens, et Américains. N'acceptons pas de voir nos pensées modelées par d'autres.



Et pour vous rappeler que ce qui se joue à Gaza est en réalité le premier acte, monstrueux, d'une tragédie planétaire qui nous concerne tous. Les stratèges des politiques et des guerres actuelles ne reculent devant rien lorsqu'il s'agit de grossir l'épaisseur de leurs portefeuilles et d'accroître leur emprise sur la planète. Les Palestiniens en sont les victimes les plus pitoyables. Leur résistance à la Shoah programmée par ces monstres israéliens à visage humain, est un acte qui doit non seulement être salué, mais devenir modèle pour le monde s'il ne veut pas sombrer dans la barbarie avec les apprentis sorciers israéliens et américains de la planète, secondés par de nombreux dirigeants et par les médias criminels.

La vraie terreur n'est pas là où on veut nous le faire croire.

Eva


En ce moment, je regarde Envoyé Spécial sur FR2-télé sioniste : Un reportage sur la guerre de Gaza, pour en réalité exonérer Israël de ses actes criminels ! "Le Hamas a choisi de combattre au milieu des populations civiles, il faut dire la vérité, la volonté de l'Armée est d'épargner les civils, les vidéos prouvent que les civils sont épargnés, et que les bavures sont liées à la présence de combattants, l'armée israélienne est morale, etc....". Une émission de reportage présentée comme une émission d'information, est en réalité une émission de pure propagande ! FR2 est la lie  de nos médias !

TAGS : Shoah, Israël, Gaza, Etats-Unis, Europe, Iran, Russie, Chine, Ordre Mondial, NOM, FR2, C dans l'Air, médias, Sarkozy, Marie Drucker, de Gaulle, Syrie, l'Empire, CRIF, Yougoslavie, Caucase, Chili, Afrique, Amérique Latine, Bush, Obama...


Les méthodes israéliennes de "pacification" du peuple palestinien, seront bientôt utilisées contre d’autres peuples.
Des milliards de dollars des États-Unis sont consacrés à la recherche de nouvelles méthodes et de nouvelles armes de contrôle des populations.

Nous sommes dans un contexte de crise économique mondiale du capitalisme, la hausse des prix des aliments, de guerres d’invasion et d’occupation et de résistance de tous les peuples contre le capitalisme et contre l’État capitaliste (machine de répression - armées, polices, paramilitaires, système judiciaire, mensonges systématiques et mondiaux des médias, des politiciens, des chercheurs universitaires, des "think tanks" (centres de recherche, de stratégie et de diffusion politique des capitalistes), des ONG de déstabilisation de régimes. ..
Jeff Halper a rapidement sorti six concepts, l’un après l’autre, sans hésiter.

1 - le concept de « Global pacification system », système de pacification globale :
- recherche sur les armes modernes ;
- méthodes de contrôle des populations ;
- méthodes de répression de toute opposition au système dominant
   criminalisation de toute opposition
- utilisation de méthodes anti-insurrectionnelles contre toute opposition dans le monde
- criminalisation des mouvements de révendications, d’opposition à la guerre, de dénonciation des politiques anti-démocratiques, etc. ;


2 - le concept de « surplus humanity »,
d’"humanité excédentaire" - Israël considère le peuple palestinien comme un peuple excédentaire. Les États capitalistes du monde entier, et à leur tête les États-Unis, ont décidé que certaines populations comme devant être dispersées ou exterminées. Le peuple palestinien est un cobaye sur lequel Israël et les États-Unis essaient de nouvelles méthodes d’expulsion de population (Penser aux paramilitaires en Colombie qui ont expulsé par la terreur, avec l’appui de l’armée et le silence total de la justice, cinq millions de paysans pauvres et d’autochtones de leurs terres.)


3 - le concept de « warehousing »,
c’est-à-dire le parquage - comment parquer les "humains excédentaires" dans des camps de réfugiés, dans des zones de déportation, dans des réserves amérindiennes, dans des bidonvilles, etc. ;


4 - le concept de « counter-insurgency »,
contre-insurrection :
Israël fait des tests sur le terrain d’armes et de méthodes.
Le peuple palestinien sert de cobaye à ces tests.

Ces méthodes seront utilisées au Canada et dans les autres pays
 

a -
développement des méthodes, des armes et des technologies contre-insurrectionnelles.
(seulement pour la recherche d’armes nouvelles les États-Unis ont dépensé 1,4 trillions de dollars) :
- balles qui traversent le béton ;
- appareil permettant de voir à travers les murs ;
- chaque arbre, maison, immeuble, mur, est maintenant simulé sur des écrans d’ordinateurs, ce qui permet aux militaires de "voir" ou de diriger les soldats.
- technologies de surveillance électronique, de détection et de destruction ;
   drones (avions télécommandés, c’est-à-dire sans pilote, des robots de surveillance et de destruction) ;
- techniques d’empoisonnement de militants, etc.
- méthodes de l’armée israélienne pour attaquer les villes : les soldats ne circulent plus dans les rues, ils traversent les murs des maisons, d’une maison à l’autre (..)

b -
exportation de spécialistes israéliens en méthodes contre-insurrectionnelles, testées en Palestine. Ces spécialistes sont très demandés.
- techniques d’assassinats sélectifs de personnes et de massacres pour expulserr les populations ;
- techniques de contrôle des populations 

Exemples :
  contre les militants anti-Apartheid en Afrique du Sud (..)
-pour aider les mouvements séparatistes de zones riches et exclure les autochtones comme dans certains pays d’Amérique latine, etc.
 

Les États du monde veulent transformer la guerre d’Israël contre les Palestiniens en un système mondial de soumission des peuples. 

Jeff Halper a parlé du triangle de légitimité (1) du contrôle par État ; (2) du contrôle de l’économie ; et (2) du contrôle des mouvement de populations :
 

1 - le contrôle par État et légitimisation de tout ce que l’État fait : Un État peut bombarder, torturer, assassiner, il est légitimisé par les médias, par l’idéologie, mais un mouvement insurrectionnel qui défend les droits d’un peuple est considéré comme terroriste ; L’ONU légitimise l’usage de la force par les États ; l’usage de la force par les mouvements de Résistance des peuples (peuple palestinien) est considérée comme étant du terrorisme, parce que ce n’est pas un État qui emploie la force ;


2 - le contrôle de l’économie
 : l’État a le droit de fixer les mesures de crise économique, etc.


3 - le contrôle des mouvements de population
 : L’État a le droit de déporter, de bombarder, de terroriser, de parquer des populations.

Jeff Halper
est un anthropologue engagé, auteur et militant.
Il est coordonnateur du Comité israélien contre les démolitions de maisons (CICDM)
Postulant au Prix Nobel de la Paix en 2006 avec Ghassan Andouni, il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le conflit israélo-palestinien et intervient fréquemment sur ce sujet.

suite, notamment comment réagir ? à

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-27041528.html


Israël est à la pointe du combat contre les peuples. Et il ose nous demander de nous apitoyer sur leur Shoah (qui n'est d'ailleurs pas leur apanage, puisque, par ex, davantage de Tsiganes ont été exterminés !) ?


La doctrine israélienne du ravage

par Jonathan Cook
22 janvier 2009

Dans les derniers jours avant qu'Israël impose un cessez-le-feu unilatéral à Gaza pour éviter d’embarrasser la future administration Obama, ce pays a renforcé son agression, poussant ses troupes plus profondément dans la ville de Gaza, intensifiant ses tirs d'artillerie, entraînant le déplacement de milliers d'autres personnes.

Antonio Artuso

La stratégie militaire d'Israël à Gaza, même dans ce que ses responsables ont appelé l’« acte final » poursuivait un plan établi lors de la guerre du Liban, il y a plus de deux ans.

 

À cette époque, en un mois de frappes aériennes intenses, Israël avait détruit une grande partie de l'infrastructure du Liban. Même dans les dernières heures de la guerre, alors que le cessez-le-feu était en cours de finalisation, Israël a lancé plus d'un million de bombes à fragmentation au Sud Liban, apparemment dans l'espoir de rendre la région aussi inhabitable que possible.

 

De même, la destruction par Israël de la Bande de Gaza s’est poursuivie avec une vigueur acharnée jusqu’au tout dernier moment, même si, selon des articles dans les médias israéliens, l'armée de l'air avait épuisé ce qu'elle appelait sa « collection de cibles du Hamas » dès les premiers jours de combat.

 

Les militaires ont éludé le problème en élargissant la définition des immeubles affiliés au Hamas. Ou, comme un haut fonctionnaire l’a expliqué : « Il y a de nombreux aspects concernant le Hamas, et nous essayons de les frapper dans leur intégralité, car tous sont lié et tous soutiennent le terrorisme contre Israël. »

 

Cela a permis d’inclure dans les cibles les mosquées, les universités, la plupart des bâtiments gouvernementaux, les tribunaux, 25 écoles, 20 ambulances et plusieurs hôpitaux, aussi bien que les ponts, les routes, 10 centrales électriques, les égouts, et 1500 usines et 1500, ateliers et magasins.

 

Les responsables de l'Autorité Palestinienne à Ramallah évaluent les dégâts jusqu’ici à 1,9 milliard de dollars, en faisant remarquer qu’au moins 21.000 immeubles résidentiels ont besoin d’être réparés ou reconstruits, ce qui pousse une fois de plus 100.000 Palestiniens dans des camps de réfugiés. Par ailleurs, 80 pour cent de la totalité de l'infrastructure agricole et des cultures ont été détruits. L'Autorité Palestinienne a précisé que son estimation est « prudente. »

 

Israël ne regrettera rien de tout cela. En fait, loin d'être des dommages collatéraux malchanceux, la dévastation généralisée était l'objectif implicite de l'offensive. Israël, tout comme les militaires, ont cherché cette politique de neutralisation du Hamas par la destruction généralisée des infrastructures et de l'économie de Gaza.

 

Cette politique est connue sous le nom de « Doctrine Dahiya, » du nom d'une banlieue de Beyrouth, pratiquement rasée lors de l'attaque d'Israël contre le Liban en été 2006. Cette doctrine a été résumée dans une phrase de Dan Halutz, chef d'état-major d’Israël à l'époque. Il a dit que le bombardement du Liban pourrait le « faire retourner 20 ans en arrière. »

 

Le commandant du sud d'Israël, Yoav Galant, s’est fait l’écho de ces sentiments le premier jour de l'offensive sur Gaza : l'objectif, a-t-il dit, c’est « d'expédier Gaza à des décennies dans le passé. »

 

Au-delà de ces petites phrases, Gadi Eisenkot, chef du commandement du nord d'Israël, a clarifié en octobre les aspects pratiques de la stratégie : « Ce qui est arrivé dans le quartier de Dahiya à Beyrouth en 2006 arrivera dans tout village sur lequel Israël tirera. Nous emploierons une force disproportionnée contre eux et nous provoquerons là-bas beaucoup de dommages et de destructions. De notre point de vue ce ne sont pas des villages civils, ce sont des bases militaires. Ce n'est pas une recommandation. C’est un plan. »

 

Dans l'interview, le général Eisenkot parlait de la prochaine reprise des hostilités contre le Hezbollah. Cependant, cette doctrine a été aussi conçue pour servir dans la Bande de Gaza.

 

Gabriel Siboni, un colonel de réserve, a exposé le nouveau « concept sécuritaire » dans un article publié par l'Institut des Études sur la Sécurité Nationale de l'Université de Tel Aviv, deux mois avant l’attaque contre Gaza. Les stratégies militaires conventionnelles pour faire la guerre contre les États et les armées, écrivait-il, ne peuvent pas vaincre les mouvements de résistance du socle national, comme le Hezbollah et le Hamas, qui ont des racines profondes dans la population locale.

 

L'objectif est plutôt d'utiliser la « force disproportionnée, » de façon à « infliger des dommages et de mettre en face d’un châtiment d’une ampleur telle qu’il exigera de longues et coûteuses procédures de reconstruction. »

 

Le colonel Siboni a reconnu, comme les « décideurs et l'élite au pouvoir, » que la principale cible du déchaînement d’Israël comporte les « intérêts économiques et les centres du pouvoir civil qui soutiennent l’organisation [ennemi]. »

 

Le colonel Siboni a concédé que, le mieux que puisse espérer Israël contre le Hamas et le Hezbollah, c’est un cessez-le-feu dans des conditions favorables pour Israël, et de repousser la prochaine confrontation en laissant « l'ennemi se démener dans de coûteuses et longues procédures de reconstruction. »

 

Cependant, dans le cas de la longue reconstruction de Gaza, Israël a dit espérer ne pas répéter les erreurs du Liban. À l’époque, le Hezbollah, avec l'aide de fonds iraniens, a encore renforcé son prestige dans la population locale en avançant rapidement le financement de la reconstruction des maisons libanaises détruites par Israël.

 

Selon les médias israéliens, le Ministère des Affaires Étrangères a déjà rassemblé un groupe de travail pour « le lendemain, » afin d'assurer que ni le Hamas ni l'Iran n’apportent de crédit pour la reconstruction de Gaza.

 

Israël veut que toute l’aide soit acheminée par l’intermédiaire de l'Autorité Palestinienne ou d’organismes internationaux. Le bouclage de la Bande de Gaza, pour empêcher la contrebande à travers les tunnels sous la frontière avec l'Egypte, fait partie intégrante de cette stratégie.

 

À la grande satisfaction d’Israël, la reconstruction de Gaza risque d'être encore plus lente que ce à quoi l'on aurait pu s’attendre.

 

Les diplomates font remarquer que, même si l’aide occidentale afflue vers l'Autorité Palestinienne, elle aura peu d'effet si Israël maintient le blocus, freine les importations d'acier, de ciment et d'argent.

 

Et les donateurs internationaux ont déjà signalé être fatigués de financer des projets de construction à Gaza seulement pour les voir détruits par Israël peu de temps après.

 

La semaine dernière, manifestant bien plus que de l'exaspération, le Ministre des Affaires Étrangères de Norvège, Jonas Gahr Stoere, a résumé l'opinion générale des bailleurs de fonds : « Donnerons-nous encore une fois pour la construction de quelque chose qui est détruit, reconstruit et détruit ? »

 


Texte original en anglais, Israel’s Doctrine of Destruction, Bombs to ‘send Gaza back decades’,

 

publié le  21 janvier 2009.

Traduction: Pétrus Lombard.

 

 


http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11960


Gaza

MANIFESTATION NATIONALE
du 24 janvier 2009
à Paris
DENFERT-ROCHEREAU - 14 h

Pétition contre le rehaussement des relations
de l'UE avec Israël


UJFP, Union Juive Française pour la Paix
le 21.01.2009

Pétition à signer sur le site :
http://www.thepetitionsite.com/1/Suspend-EU-Israel-Trade-Agreement

Nous demandons a l'UE de suspendre l'Accord d'Association UE - Israël jusqu'a ce qu' Israël respecte des droits de l'homme et le droit international.

Israël est le plus grand importateur de marchandises de l'UE, et son deuxième plus grand exportateur. En 2006 le total commercialise entre l'UE et Israël s'est élevé a 23.5 milliards d'euros. L'Accord d'Association UE-Israël forme la base juridique de cette relation donnant a Israël un cadre commercial préférentiel avec des pays de l'UE.

L'article 2 de l'Accord mentionne que ces relations doivent être basées sur le respect des droits de l'homme et des principes démocratiques qui doivent guider la politique interne et internationale.

L'UE est donc obligée selon cet Article de suspendre l'accord d'association UE-Israël tant qu' Israël est en infraction vis a vis des droits de l'homme.


Pétition diffusée par Les vélos de la paix,
http://www.thepeacecycle.com/

Eva : Je plaide pour des sanctions contre Israël

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 07:45



Et ça continue !

Pujadas, ce pseudo journaliste roi de la propagande, nous désinforme chaque soir au journal de 20 heures. Il faut voir comme ils s'en donnent du mal, à FR2, pour que leur sale Journal ait une apparence de neutralité !J'imagine leurs Conférences de Rédaction, avec un membre du CRIF pour proposer, impulser, censurer, vérifier ! Chaque mot, chaque séquence, chaque image, chaque interview, doivent être choisis en fonction de l'effet produit.... Belle ambiance, certainement ! La France des Droits de l'Homme version CRIF....

Alors oui, ce soir, comme d'habitude, le minimum d'images pour Gaza, froides, aucune émotion, pas de gros plan, des destructions matérielles, et aussitôt après, le camp israélien, l'effroi des habitants exposés aux tirs de roquettes, du sentiment, de la conviction - et pour cause !  Chaque soir le même scénario, indigne d'un média normal. Et puis comme par hasard toujours le point de vue d'un porte-parole de Tsahal, ils sont interchangeables, les hommes changent, les discours restent : terrorisme, sécurité, terrorisme, sécurité... ils ont bien appris leur leçon ! On les croit sur paroles ! Bandes de menteurs... Les terroristes, les criminels, ceux qui violent la loi, etc, c'est vous ! Et la bonne conscience en plus, ce qui vous rend encore plus excécrable !

Et Pujadas quitte Gaza version CRIF pour D. Strauss-Kahn, le copain néo-sioniste dont il faut faire la pub, en le présentant sous un jour flatteur, glorieux, c'est un grand homme, et patati et patata, c'est l'homme qu'il nous faut, pensez donc, à droite Sarkozy, à gauche (au fait, gauche ?) Strauss-Kahn, le CRIF serait toujours à la barre, pour influencer la politique française, France 2 télé communautariste de propagande prépare déjà les élections de 2012, en choisissant pour les Français leur futur Président, de gauche ou de droite. L'essentiel est qu'il s'agisse d'un homme du sérail... Pfff, jolie télévision !

Au passage, commentaire favorable sur les USA, en utilisant les formules propres à rapprocher les Français des Américains - selon les voeux de Sarkozy l'Américain, souhaitant américaniser la France.

Après cette grande messe de la désinformation sous la houlette du propagadniste Pujadas, voici Envoyé Spécial, même trempe. Un reporter Palestinien diffuserait pour l'émission des images exclusives ! Sur BFM, la situation à Gaza atteint "un point insupportable", c'est un "carnage," mais avec Envoyé Spécial version FR2-CRIF, on voit juste quelques images nullement insoutenables, du genre bombes dans le ciel, immeubles éventrés choisis parce qu'ils trônent au milieu d'habitations préservées ("vous voyez, ce n'est pas si terrible que ça..."), blessés boitillant, secouristes qui se hâtent.... et aussi une interview, justement, comme par hasard, d'un Palestinien qui n'aime pas le Hamas ! Rideau. Une imposture de plus !

Car en fait, sous couleur de présenter le siège de Gaza, on va en réalité suivre le porte-parole de Tsahal, le perroquet Olivier je ne sais quoi, qui débite devant toutes les chaînes les mêmes couplets sur la légitime défense d'Israël, le terrorisme du Hamas, etc.
 
Et là, on a en effet, merci les monteurs, des images pleines d'émotion sur les souffrances des Israéliens exposés à la colère des Palestiniens, femmes éplorées, enfants apeurés, séances de rush vers les abris (eh oui, les Palestiniens, eux, n'ont pas d'abris...), interviews de malheureux colons expulsés de Gaza, pensez donc ! On compatit..

Autant dire que le fameux reportage annoncé sur Gaza est en fait une apologie de plus d'Israël.

Vous avez dit télé communautariste ???? Télé-Israël ?

Oui, je persiste et je signe : FR2, c'est la lie de la télé. Même la Chaîne Parlementaire, avec ses journalistes maison, copains d'Elkabach, autant dire tous du même moule, même elle, laisse l'opposition s'exprimer. Essayez, avec FR2 chaîne de la désinformation par excellence, de trouver une critique de Sarkozy sortir de la bouche d'un représentant de la Gauche ! Il vous faudra attendre longtemps...

FR2, on en a marre d'entendre vos salades que vous essayez de faire passer pour de l' information ! Marre de vos Calvi, Chabot, Pujadas, Darmon, Drucker, Wittenberg ! Rendez vos cartes de presse, mettez en place une chaîne partisane si vous le souhaitez, mais annoncez la couleur,  cessez de TROMPER les Français avec leur argent ! C'est un abus de confiance !

Eva, journaliste scandalisée par la désinformation de France 2, chaîne de l'infâme.



"Il est interdit
de penser"


« Il est crucial de ne pas autoriser les gens qui ont des priorités politiques très différentes à exprimer leur opinion pour dire que “le capitalisme, c’est fini, le libre échange, c’est fini” », déclare le président du patronat allemand. Quelle meilleure définition de la démocratie en temps de crise que celle qui peut ôter en même temps le pain et l’intelligence d’une situation, c’est le programme de nos médias qui mettent en tutelle les peuples pour “leur bien”.


    Les représentants patronaux de cinq pays du G8 se sont réunis le 17 octobre 2008 à Paris à l’initiative du Medef ont vigoureusement défendu le capitalisme et le libre-échange, appelant les Etats à cesser toute intervention dans l’économie une fois la crise internationale passée, ces reflexions sont rapportées par le journal financier les Echos du 14 janvier 2009.  C’est extraordinaire d’entendre ces représentants du monde patronal énoncer de totale contre-vérités sur leur propre situation, parce que ce qui caractérise le système est tout à fait le contraire: une architecture économique, politique, institutionnelle autour de l’Etat nord-américain, sa possession du dollar comme monnaie universelle et sa puissance militaire, le tout lui assurant la domination sur toutes les institutions internationales.

Mais même si l’on imagine qu’ilos croient à ce qu’ils disent, notons bien que les dits représentants patronaux, madame Parisot à leur tête ont du mal à sortir de l’idée que la crise est un temps suspendu, une bulle qui après avoir éclaté comme un furoncle, débouchera sur la santé des profits. C’est une vision qu’ils partagent avec les dirigeants politiques par exemple l’ineffable madame Lagarde.


C’est un mode de pensée beaucoup plus général, il repose sur une vision stable, immuable de ce qui est considéré comme un ordre indépassable, celui de l’exploitation, des profits, des peuples “supérieurs” ayant le droit de piller,le capitalisme, l’impérialisme, le tout en faisant sauter le verrou temporaire des dysfonctionnements par la violence si nécessaire. C’est une recherche d’équilibre inspirée par les fondamentalistes du marché et par la panique devant une situation qui leur échappe…


“Nous soutenons totalement et sans réserve les différents plans élaborés tant au niveau américain qu’européen pour sécuriser et soutenir les institutions financières. Ces plans étaient les meilleures solutions possibles (…) Au-delà de ça, nous pensons qu’il y a un certain nombre de précautions à avoir”, a dit Laurence Parisot, (…)

“Il faut que le grand public comprenne que c’est par l’entreprise qu’on trouvera la solution vers la croissance, pas par les Etats, pas même par la coopération des Etats“, a poursuivi Mme Parisot. “L’intervention de l’Etat pourrait ralentir les chances de retrouver un rythme de croissance soutenu” après la crise et “seule l’économie de marché peut apporter la prospérité à nos différents pays“, a-t-elle lancé, se livrant à un long plaidoyer en faveur du libre-échange, comme les autres représentants du patronat présents à ses côtés.

Ce qui est extraordinaire dans cette vision, ce plaidoyer enflammé pour “l’entreprise” c’est à quel point il créé une identité entre la dite entreprise et ce qui est occulté à savoir un système monde sorti victorieux de la guerre froide sous la domination des Etats-Unis. Comme le dirait Gramsci, il s’agit d’un cadre hégémonique économique politique, mais aussi institutionnel et culturel. Il a eu besoin non seulement de soumettre les Etats-nations mais de transformer à son profit toutes les institutions internationales, de l’ONU aux institutions financières dites de bretton Woods (Banque mondiale et FMI), en assurant de partout aux Etats-Unis et à leurs vassaux européens un véritable droit de veto et en utilisant l’arme de la dette, en faisant pression sur les pays du tiers monde, comme sur les salariés.

Ce système a abouti à concentrer sur les Etats-Unis et ses vassaux un maximum de responsabilités économiques, politiques, culturelles, institutionnelles, l’entreprise telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, entreprise dans laquelle le diktat du financier, la pression et la destruction morale, physique, jusqu’à l’élimination des salariés est le prolongement de ce système international et national. Aucune réforme urgente pourtant ne peut avoir lieu sans avoir versé son obole à ce moloch. On le voit bien avec le plan Obama où la part de l’investissement réservé par exemple au grands travaux, à l’investissement productif de relance est insuffisant alors que le plan est alourdi d’une baisse d’impôt pour les mêmes sans lequel il n’y aura pas l’accord de lobbys.  Et le plaidoyer vibrant de madame Parisot et de ses homologues du patronat en faveur de la libre entreprise, et la loi du marché est simplement l’exigence de continuer sur cette voie. Le mot même d’entreprise n’est utilisé que pour inventer un système où chaque individu doué de capacité est libre de les mettre en oeuvre, où les monopoles financiarisés n’existent pas.


C’est cela leur démocratie, le dogmatisme traquant  l’hérésie… Pour être pleinement active tant au niveau international que national, elle suppose la main mise sur tous les instruments d’information, leur concentration dans les mains de grands groupes avec le poids des grands annonceurs, toute la vassalisation du petit personnel et des “rédactions” complétement contrôlées. Elle suppose un corps “d’experts” apointés qui viennent sur les plateaux de télévision répéter ce qui doit être dit :


“L’économie de marché peut être parfois “extravagante” mais est “de loin le meilleur système que nous avons pour répartir les richesses de par le monde“, a ainsi jugé M. Lambert. “Il est crucial de ne pas autoriser les gens qui ont des priorités politiques très différentes à exprimer leur opinion pour dire que “le capitalisme, c’est fini, le libre échange, c’est fini“, a renchéri M. Thumann.


Et si le contrôle des médias ne suffit plus on peut aller plus loin, le fichier, la police et la répression militaire comme en Irak ou à Gaza
. C’est pour cela que la fascisation tient dans cette déclaration de monsieur Thumann :”Il est crucial de ne pas autoriser les gens qui ont des priorités politiques très différentes à exprimer leur opinion pour dire que “le capitalisme, c’est fini, le libre échange, c’est fini“

Durant cette période par laquelle a débuté l”hégémonie sans partage nord-américaine connue sous le nom de néo-libéralisme, ce nom masquant une phase de l’impérialisme caractérisée par la mondialisation sous l’égide des multinationales, de la haute finance et de la militarisation derrière la nation nord-américaine, a été également celui où les vainqueurs se sont employés à détruire toutes les organisations ouvrières et salariales comme à faire sauter les souverainetés nationales. Il s’agissait d’un mode d’hégémonie basé sur le pillage, l’individualisme forcené, la mise en concurrence,plus que de l’économie, une véritable “civilisation” qui aujourd’hui s’effondre sous son propre poids après avoir engendré une monstrueuse crise écologique frappant les êtres humains et leur environnement.


Mais le problème de cette monstruosité est qu’elle a fait le vide autour d’elle, a détruit tout ce qui pouvait résister. On songe à ce qu’écrivait Brecht face au fascisme qui frappait l’Allemagne son pays: “Lorsque se produisit l’attaque généralisée  contre les positions économiques et politiques des classes ouvrières allemandes et italiennes, lorsque la liberté de coalmition des travailleurs, la liberté d’opinion de la presse, la démocratie furent étranglées, cela signifiait l’attaque généralisée contre la culture dans son ensemble. Ce n’est pas tout de suite, pas immédiatement que la destruction des syndicats fut jugée à l’égal de celle des cathédralers et d’autres monuments historiques. Et pourtant, là s’opérait l’attaque contre le centre de toute la culture.”

L’affligeante production intellectuelle et culturelle qui est la notre, celle qui étale son effroyable banalité dans nos médias n’est que l’illustration de cette dispartion des cathédrales de la pensée politique des masses.  Le moins que l’on puisse dire est que dans cette destruction le capital a eu et a encore des alliés.


Rosa Luxembourg parlait de “socialisme ou barbarie“, mais attention la barbarie n’est pas simplement le produit de la volonté patronale sous une forme caricaturale de la domination, elle est aussi hégémonie, consensus, notre mode de pensée baigne dans son ether, notre incapacité à saisir la complexité du monde et notre tentation à chercher l’ennemi à notre porte en témoigne. Si tel est le cas, ils ont gagné, il n’y aura pas de solution. D’où la nécessité d’une autocritique pas pour détruire mais pour reconstruire les intruments d’un combat.

Derniérement on m’a interrogé ici sur ma critique du “stalinisme”, j’ai répondu que je n’étais pas convaincu par certaines critiques, en particulier de celles qui émanaient des tenants de la “démocratie” de monsieur Thumann ou de ceux qui adoptaient plus ou moins consciemment son point de vue, mais que je détestais le dogmatisme. Ou encore la forme de procès qui consiste à disqualifier ce qui est dit en cherchant à bâtir un  portrait négatif de celui qui dit. C’est ce mode de pensée là qui m’est difficilement supportable et contre lequel nous devons nous prémunir par ce qu’il est notre mode d’aliénation, il nous conduit à partir d’un idéal d’émancipation à nous autodétruire pour éliminer la contradiction pourtant nécessaire. ce mode de pensée dogmatique est celui du patronat aujourd’hui, il faut le tretourner contre lui.


Danielle Bleitrach

http://socio13.wordpress.com/2009/01/15/il-est-crucial-par-danielle-bleitrach/#more-10279

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 22:16
ldj1
Ratonnades :
Traitement différencié


Il est remarquable de constater que toutes les agressions communautaires ne bénéficient pas de la même couverture médiatique. Ainsi, selon le site 
“Le Post”, deux jeunes lycéens d’origines maghrébines ont été passées à tabac par sept membres de la Ligue de défense juive dans le XVIeme arrondissement :
“Une agression physique a eu lieu jeudi 8 janvier 2009, en fin d’après-midi, devant le célèbre lycée Janson de Sailly, 106 rue de la Pompe 75116 PARIS
Les auteurs de cette agression sont, selon les premiers témoignages au nombre de 7.
Ils distribuaient au moment des faits des tracts portant un numéro de téléphone, ainsi que l’adresse internet : http://www.liguededefensejuive.net/

Les victimes, lycéens à Janson de Sailly, sont au nombre de 2, âgées de 15 et 17 ans, toutes deux descendants de migrants nord-africains.
Les dommages corporels connus pour le moment sont les suivants :
- Ouverture de l’arcade sourcilière
- Hématome cloison nasale avec présomption de fracture légère
Une plainte a été déposée par chacune des victimes.
Un jeune ami, venu en aide aux deux agressés a lui aussi reçu un coup de poing. Nous n’avons pas encore pu prendre son témoignage.
Le motif invoqué pour cette atteinte physique notoire est constitué par le jet d’un tract par une des deux victimes.
L’un des membres du groupuscule lui a alors demander pourquoi il l’avait jeté.
A la réponse : “Parce que j’en veux pas”, l’agression physique a débuté. Les 7 membres se sont alors rués sur le premier adolescent.
Il est à noter, selon les propos des victimes, qu’un nombre important de tracts étaient déjà sur le sol.”

Ratonnade dans Paris: impunité d’une milice communautaire


Israël s’est auto intoxiqué, victime de sa propre propagande reprise sans distance par les médias du pays, juge Avnery, et ne parvient pas à comprendre à quel point les images du calvaire de la population de Gaza prise au piège de l’ultra violence déchaînée contre elle et le Hamas, sont dévastatrices et révoltantes pour la conscience des peuples du monde. Pour lui, quelle que soit l’issue des combats, c’est le Hamas, grandi par la résistance qu’il oppose à l’invasion, qui sortira vainqueur, auprès des Palestiniens, tout d’abord, mais au-delà dans l’ensemble du monde Arabe. « Ce qui va se graver dans la conscience mondiale, ce sera l’image d’Israël vu comme un monstre taché de sang, prêt à tout moment à commettre des crimes de guerre et non pas à faire preuve de retenue en respectant la morale. Cela aura de graves conséquences pour notre avenir à long terme, notre position dans le monde, nos chances de parvenir à la paix et à la tranquillité, » met-il en garde avant de conclure que « cette guerre est également un crime contre nous-mêmes, un crime contre l’État d’Israël ».

http://www.marcfievet.com/article-26726018.html




Guerre : Bataille pour les écrans de T.V.

Voilà près de soixante-dix ans, lors de la seconde guerre mondiale, un crime affreux fut commis dans la ville de Leningrad. Pendant plus de mille jours, un gang d’extrémistes appelé « l’Armée Rouge » a pris en otage des millions d’habitants, provoquant depuis les zones habitées les représailles de la Wehrmarcht. Les Allemands n’eurent d’autre choix que de bombarder et pilonner la population et d’imposer un blocus qui a causé la mort de centaines de milliers de personnes.

Quelque temps auparavant, un crime semblable avait été commis en Angleterre. Le gang Churchill, se dissimulant au sein de la population de Londres, utilisait sans vergogne des millions de citoyens en tant que bouclier humain. Les Allemands ont été obligés d’envoyer la Luftwaffe et furent malgré leurs réticences contraints de réduire la ville en ruines. Ils ont appelé cela le Blitz.

Tels sont les récits que l’ont lirait aujourd’hui dans les livres d’histoire - si les Allemands avaient gagné la guerre.

Absurde ? Pas plus que les compte rendus publiés quotidiennement dans nos médias qui répètent ad nauseam : les terroristes du Hamas qui prennent les habitants de Gaza comme « otages » et utilisent les femmes et les enfants comme « boucliers humains, » ne nous laissent pas d’autre choix que de recourir à des bombardements massifs pendant lesquels, à notre grande tristesse, des milliers de femmes, d’enfants et d’hommes sans armes ont été tués et des blessés.

Dans cette guerre, comme dans toute guerre, la propagande joue un rôle majeur. La disparité des forces entre l’armée israélienne - avec ses avions, hélicoptères, drones, navires de guerre, son l’artillerie et ses chars - et les quelques milliers de combattants du Hamas pourvus d’armes légères, est de l’ordre de un pour mille, peut-être de un pour un million. Dans le domaine du politique, cet écart est encore plus grand. Mais dans la guerre de propagande, il est presque infini.

Presque tous les médias occidentaux ont d’abord répété la version de la propagande israélienne officielle. Ils ont presque entièrement ignoré celle de la partie palestinienne, tout comme les manifestations quotidiennes organisées par les pacifistes israéliens. La justification avancée par le gouvernement israélien (« L’Etat doit défendre ses citoyens contre les roquettes Qassam ») a été acceptée comme l’entière vérité. Le point de vue de l’autre camp, affirmant que les Qassams sont des représailles contre un siège qui affame le million et demi d’habitants de la bande de Gaza, n’a absolument pas été mentionné.
 
Ce n’est que lorsque les horribles scènes en provenance de la bande de Gaza ont commencé à apparaître sur les écrans des télévision occidentales, que l’opinion publique mondiale a commencé à évoluer peu à peu.

Certes, l’occident et les chaînes de télévision israélienne n’ont montré qu’une infime partie seulement des terribles événements qui sont rapportés chaque jour, 24 heures sur 24, sur la chaîne arabe Al Jazeera, mais l’image d’un bébé mort dans les bras de son père terrifié est plus marquante que mille phrases élégamment tournées d’un porte-parole de l’armée israélienne. Et c’est ce qui est décisif, en dernier ressort.

La guerre - toute guerre - est le royaume du mensonge. Qu’on appelle cela propagande ou guerre psychologique, tout le monde admet qu’il faille mentir pour le bien son pays. Celui qui dit la vérité prend le risque d’être qualifié de traître.

Le problème posé par cette attitude provient du fait que cette propagande est plus convaincante pour le propagandiste lui-même que pour autrui. Et lorsqu’on se convainc soi-même que le mensonge est la vérité, que la falsification est la réalité, on n’est plus à même de prendre des décisions rationnelles.
 
Un exemple de ce processus est donné par la plus choquante atrocité de cette guerre jusqu’à présent : le bombardement de l’école de l’ONU Fakhura, située dans le camp de réfugiés de Jabaliya.

Immédiatement après que cet évènement ait été connu dans le monde entier, l’armée a « révélé » que les combattants du Hamas avaient tiré au mortier près de l’entrée de l’école. Comme preuve, ils ont publié une photo aérienne montrant en effet l’école et le mortier. Mais rapidement, le « menteur officiel » de l’armée a dû admettre que cette photo datait de plus d’un an. En bref : une falsification.
 
Plus tard, ce menteur officiel a affirmé que « nos soldats ont essuyé des tirs depuis l’intérieur de l’école ». Il s’est passé moins d’un jour avant que l’armée ne doive admettre devant le personnel de l’ONU qui c’était également un mensonge. Personne n’a tiré de l’intérieur de l’école, aucun combattant du Hamas ne se trouvait à l’intérieur de l’école, qui était remplie de réfugiés terrorisés.
 
Mais cet aveu importe peu désormais. Entre temps, l’opinion publique israélienne a été convaincue qu’« ils ont tiré depuis l’intérieur de l’école », et les speakers de la TV le mentionnaient simplement comme un fait.

Il en est allé de même concernant les autres atrocités. Chaque bébé se métamorphose, lors de sa mort, en terroriste du Hamas. Chaque mosquée bombardée devient instantanément une base du Hamas, chaque immeuble d’habitation une cache d’armes, chaque école un poste de commandement du terrorisme, tout bâtiment du gouvernement civil un « symbole du pouvoir du Hamas ». Et ainsi l’armée israélienne peut garder sa pureté, sa réputation « d’armée la plus morale au monde ».

La vérité, c’est que ces atrocités sont le résultat direct du plan de bataille. Cela reflète la personnalité d’Ehud Barak - un homme dont le mode de pensée et d’action sont l’indice manifeste de ce qu’on appelle « la démence morale », une maladie qui relève de la sociopathie.

Le véritable objectif de cette opération (outre le fait de gagner des sièges lors des prochaines élections) est de mettre un terme au pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza. Dans l’esprit de ses planificateurs, le Hamas est perçu comme un envahisseur qui aurait pris le contrôle d’un pays étranger. La réalité est, bien entendu, tout à fait différente.

Le mouvement Hamas a remporté la majorité des votes dans les élections éminemment démocratiques qui ont été tenues en Cisjordanie, Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza. Il a gagné parce que les Palestiniens en étaient venus à la conclusion que l’approche pacifique du Fatah n’avait rien permis d’obtenir de la part d’Israël - ni un gel des colonies, ni la libération des prisonniers, ni les mesures importantes qui auraient rapproché de la fin de l’occupation et de la création de l’Etat palestinien. Le Hamas est profondément ancré dans la population - non seulement en tant que mouvement de résistance, de lutte contre l’occupant étranger, comme l’Irgun et le Groupe Stern le furent par le passé - mais aussi en tant qu’organisation politique et religieuse qui fournit des services sociaux, éducatifs et médicaux.

Du point de vue de la population, les combattants du Hamas ne sont pas un corps étranger, mais les fils de chaque famille vivant dans la bande de Gaza et dans les autres territoires palestinien. Ils ne sont pas « cachés derrière la population », mais au contraire la population les considère comme ses seuls défenseurs.
 
Par conséquent, l’ensemble de cette opération est basée sur des hypothèses erronées. Faire de sa vie un enfer ne conduira pas la population à se soulever contre le Hamas, mais au contraire, à se rassembler derrière lui et renforcera sa détermination à ne pas se rendre. La population de Leningrad ne s’est pas dressée contre Staline, pas plus que les Londoniens se dressèrent contre Churchill.

Celui qui donne l’ordre de mener une telle guerre, avec de telles méthodes, dans une zone densément peuplée, sait qu’il provoquera d’horribles massacres de civils. Apparemment, cela ne l’a pas effleuré. Ou alors il a estimé qu’ « ils allaient changer leurs façons de faire » et que « cela se graverait dans leur conscience », de sorte que, dans l’avenir, ils n’oseront plus résister à Israël.

L’une des plus grandes priorité pour les planificateurs est la nécessité de minimiser les pertes parmi les soldats, sachant que le sentiment d’une grande partie de l’opinion publique favorable à la guerre serait différent si des pertes apparaissaient. C’est ce qui s’est passé durant la première et la seconde guerre du Liban.

Cette préoccupation a joué un rôle particulièrement important car cette guerre en sa totalité fait partie de la campagne électorale. Ehud Barak, qui a gagné en popularité dans les sondages dans les premiers jours de la guerre, savait que sa cote s’effondrerait si des images de soldats morts occupaient les écrans de télévision.

Par conséquent, une nouvelle doctrine a été appliquée : éviter les pertes parmi les soldats en pratiquant la destruction totale sur leur passage. Les planificateurs ne sont pas seulement prêts à tuer 80 Palestiniens pour épargner un soldat israélien, comme cela s’est déjà produit, mais 800. La prévention des pertes de notre côté est la première règle, et elle est à l’origine du nombre record de victimes civiles dans l’autre camp.

Cela s’est traduit par le choix conscient d’un type de guerre particulièrement cruel - qui est aussi son talon d’Achille.

Une homme sans imagination comme Barak (son slogan électoral est « Pas un chic type, mais un dirigeant ») ne peut pas se représenter comment les gens sensés dans le monde entier réagissent face à des actes comme le meurtre de toute une famille élargie, la destruction de maisons sur la tête de leurs habitants, et aux rangées de linceuls blancs de garçons et de filles avant leur l’enterrement, aux compte rendus sur des victimes qui se vident de leur sang durant des jours avant de mourir parce que les ambulances ne sont pas autorisées à les secourir, au meurtre de médecins et d’infirmiers qui tentaient de porter secours aux blessés, à l’assassinat de conducteurs des camions de vivres de l’ONU. Les photos des hôpitaux avec les morts, les mourants et les blessés allongés à même le sol par manque de place, ont choqué le monde entier. Aucun argument n’a de force à côté de l’image d’une petite fille blessée gisant sur le sol, se tordant de douleur et criant : « Maman ! Maman ! »

Les planificateurs ont pensé qu’ils pourraient empêcher le monde de voir ces images en interdisant à la presse de couvrir les évènements. Les journalistes israéliens - pour leur honte - ont accepté de se satisfaire des communiqués et des photos fournies par le porte-parole de l’armée de terre, comme s’il s’agissait d’informations authentiques, tout en restant eux mêmes à des kilomètres de ces événements. Les journalistes étrangers n’ont pas été autorisés à travailler non plus, jusqu’à ce qu’ils aient protesté et ont alors été emmené en visites rapides et supervisées, organisées pour des groupes sélectionnés. Mais dans une guerre moderne, de telles images fabriquées et aseptisées ne parviennent pas à exclure du champ toutes les autres. Les caméras sont à l’intérieur de la bande de Gaza, au coeur de l’enfer, et ne peuvent pas être contrôlées. Al Jazeera diffuse en permanence des images qui sont reçues dans chaque foyer.

LA BATAILLE pour les écrans de télévision est l’une des batailles décisives de cette guerre.
 
Des centaines de millions d’Arabes, de la Mauritanie à l’Irak, plus d’un milliard de musulmans, du Nigeria à l’Indonésie voient ces images d’horreur. Cela a un fort impact sur la guerre. Beaucoup de téléspectateurs voient les dirigeants de l’Égypte, de la Jordanie et de l’Autorité Palestinienne comme des collaborateurs d’Israël et de ces atrocités commises à l’encontre de leurs frères palestiniens.
 
Les services de sécurité des régimes arabes voient apparaître un dangereux ferment dans ces peuples. Hosni Moubarak, le dirigeant arabe le plus exposé en raison de sa fermeture du point de passage de Rafah face à des réfugiés au visage terrifié, a commencé à faire pression sur les décideurs de Washington qui jusqu’à présent avaient bloqué tous les appels à un cessez-le-feu. Ils commencent à comprendre que cela représente une menace vitale pour les intérêts américains dans le monde arabe et ont subitement changé d’attitude - ce qui a provoqué la consternation parmi les diplomates israéliens.
 
Les personnes atteintes de « démence morale » ne sont pas vraiment à même de comprendre les motivations des gens normaux et doivent donc tenter de deviner quelles seront leurs réactions. « De combien de divisions dispose le pape ? » se moquait Staline. « De combien de divisions dispose la conscience des peuples ? » doit sans doute se demander Ehud Barak.

En fait, elles existent. Elles ne sont pas très nombreuses. Pas très rapide à réagir. Pas très fortes et organisées. Mais à un certain moment, avec le déferlement des atrocités et les manifestations de masse, cela peut décider de l’issue d’une guerre.
 
L’ECHEC à comprendre la nature du Hamas, a induit une incapacité à comprendre quels seraient les résultats prévisibles de cette guerre. Non seulement Israël est incapable de la gagner, mais le Hamas ne peut pas la perdre.

Même si l’armée israélienne réussissait à tuer les membres du Hamas jusqu’au dernier combattant, le Hamas serait tout de même victorieux. Les combattants du Hamas seraient considérés comme des exemples pour la nation arabe, des héros du peuple palestinien, des modèles à imiter pour chaque jeune du monde arabe. La Cisjordanie tomberait entre les mains du Hamas comme un fruit mûr, le Fatah se noierait dans un océan de mépris, et les régimes arabes seraient menacés d’effondrement.
 
Si à la fin de la guerre le Hamas est encore debout, ensanglanté, mais invaincu, en face de la puissante machine militaire israélienne, cela apparaîtra comme une victoire fantastique, une victoire de l’esprit sur la matière.

Ce qui va se graver dans la conscience mondiale, ce sera l’image d’Israël vu comme un monstre taché de sang, prêt à tout moment à commettre des crimes de guerre et non pas à faire preuve de retenue en respectant la morale. Cela aura de graves conséquences pour notre avenir à long terme, notre position dans le monde, nos chances de parvenir à la paix et à la tranquillité.
 
En fin de compte, cette guerre est également un crime contre nous-mêmes, un crime contre l’État d’Israël.

Israël face à la conscience des peuples
  par Atrahasis 
 
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