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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 08:31
L’Iran, havre de paix pour les Chrétiens du Moyen-Orient
Pierre PICCININ
Photo : Cathédrale catholique arménienne Saint-Sauveur, à Ispahan (par l’auteur)

Dans un article intitulé « SOS Chrétiens » et publié dans Le Point et La Libre Belgique, le philosophe français Bernard-Henri Lévy incrimine l’Iran, pays où « les derniers catholiques, malgré les dénégations du régime, (…) sont, en pratique, interdits de culte ».

Il y apparaît clairement, d’une part, que le souci de Monsieur Lévy est, en évoquant les récentes attaques qui ont visé les Chrétiens au Moyen-Orient, de discréditer l’Islam et, d’autre part, que ses « informations » concernant l’Iran sont en tous points erronées, puisque les communautés chrétiennes, dans ce pays, jouissent en réalité d’une complète liberté de culte, comme nous avons pu le constater lors de notre présence en Iran, en juillet dernier.

Ceux qui colportent des « informations » contraires ou bien ne connaissent pas la réalité du terrain et ne savent pas de quoi ils parlent, ou bien, volontairement, désinforment l’opinion en propageant des mensonges de manière éhontée. Dans les deux cas, ils participent à la diabolisation de l’Iran, leitmotiv du moment, par une manipulation qui confine à la propagande, dans le contexte international que l’on sait.

« Méfions-nous des faux prophètes, qui se déguisent en rebelles plein de compassion, pour nous convaincre d’accepter le monde tel qu’il est. »

Depuis plusieurs années et plus encore de ces derniers mois, les attaques contre les communautés chrétiennes se sont multipliées dans plusieurs pays du monde arabo-musulmans, et d’aucuns n’hésitent plus à parler de véritables persécutions organisées.

Certes, divers attentats ont frappé les Chrétiens du Maghreb. Toutefois, il s’est là toujours agi d’actes isolés et perpétrés par des groupuscules intégristes radicaux, sans que les gouvernements des Etats concernés n’eussent eux-mêmes été impliqués ; au contraire, ces derniers ont mis en œuvre les moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme islamiste, qui menaçait également leur souveraineté et l’Etat de droit.

Mais il en va tout autrement aux Proche et Moyen-Orient, et en particulier en Egypte, en Arabie saoudite et en Irak, pourtant tous trois alliés objectifs de l’Occident et dont les gouvernements servent plus qu’à leur tour ses intérêts.

En Egypte, le gouvernement d’Hosni Moubarak, pour se maintenir au pouvoir, depuis 1981, a fait de nombreuses concessions aux milieux intégristes, surtout depuis une dizaine d’années : la société s’est transformée ; l’alcool, par exemple, n’est plus en vente libre et le port du foulard se généralise ; et, dans ce contexte, les communautés chrétiennes, coptes notamment, sont devenues les cibles de nombreuses exactions, sans recevoir de l’Etat la protection qu’elles sont en droit d’en attendre.

Plus radicalement, en Arabie saoudite, Etat islamique intransigeant, aucune pratique religieuse n’est autorisée, sinon l’Islam. Le culte chrétien est donc formellement prohibé (on n’y trouve aucune église), l’importation dans le pays de tout écrit chrétien ou instrument cultuel et la possession de vin sont sévèrement punis et interdiction est faite aux Chrétiens de s’approcher des lieux saints de La Mecque et de Médine.

En Irak, enfin, depuis la chute du gouvernement de Saddam Hussein, baathiste laïc qui maintenait le statu quo entre les différentes confessions et garantissait la liberté des cultes, des attaques de grande ampleur ont causé la mort de nombreux Chrétiens, sans, toutefois, que les responsables de ces actes aient pu être précisément identifiés, ni leurs objectifs clairement définis. Tout récemment encore, une cinquantaine de Chrétiens syriaques catholiques étaient massacrés dans leur cathédrale, à Bagdad.

En revanche, parmi ces Etats musulmans, l’Iran fait figure d’exception.

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Cathédrale catholique arménienne Saint-Sauveur, à Ispahan (par l’auteur)

Bien que République islamique, l’Iran n’a en effet aucune politique d’hostilité à l’égard des Chrétiens et abrite d’ailleurs de vastes communautés chrétiennes : un peu plus de deux cent cinquante mille Chrétiens, majoritairement catholiques arméniens, y vivent en sécurité et pratiquent ouvertement leur religion, à condition de ne pas faire de prosélytisme. C’est ce que nous avons pu constater, il y a quelques mois, à travers les nombreux contacts que nous avons pris en parcourant l’Iran durant plusieurs semaines.

A cette occasion, nous avons pu visiter plusieurs communautés chrétiennes, participer à des offices religieux et rencontrer de nombreux chrétiens, en divers lieux du pays, qui vivent sans être nullement inquiétés, en citoyens ordinaires. Les prêtres marchent en rue avec le col romain et les églises ressemblent au nôtres, surmontées de grandes croix, au vu de tous.

A Téhéran, à notre grande surprise, nous avons même pu observer une reconstitution de la grotte de Lourdes.

A Ispahan, troisième ville d’Iran en importance, la communauté catholique arménienne ne possède pas moins de douze églises, avec pignon sur rue, dont la plus ancienne, la cathédrale Saint-Sauveur, date du XVIème siècle. Elle est en outre flanquée d’un grand musée dédié à la communauté arménienne et où la mémoire religieuse occupe une place non négligeable.

La culture de la vigne et la fabrication de vin sont même autorisés aux Chrétiens, non seulement pour l’exercice du culte, mais également pour leur consommation quotidienne.

Plus encore, la constitution iranienne garantit aux Chrétiens un nombre de sièges minimum, qui leur assurent une représentation systématique au Parlement iranien, alors que leur dispersion sur les cantons électoraux ne leur permettrait pas, normalement, d’obtenir un seul député.

L’Iran chiite respecte ainsi à la lettre les injonctions du Coran, qui oblige tout Musulman à protéger les « gens du Livre », Chrétiens et Juifs, ces derniers, au nombre de vingt-cinq mille environ, bénéficiant en Iran des mêmes droits que les Chrétiens.

Bref, au Moyen-Orient, en matière de liberté de culte et de protection des minorités religieuses, le pays des Ayatollahs, pourtant régulièrement diabolisé, pourrait donner bien des leçons aux grands alliés de l’Occident.

Pierre PICCININ
Professeur d’histoire et de sciences politiques
Website : http://pierre.piccinin-publications...

 

URL de cet article 12293 legrandsoir.info

 

 

En réalité,
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les chrétiens ont été bien traités, comme les Juifs d'ailleurs, en Iran comme en Irak.
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La guerre provoquée par les Anglo-Saxons et Israël en Irak, a détruit le pays, l'a ruiné, la divisé, l'a mis à feu et à sang.
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L'attentat contre les chrétiens a été réalisé par les Services secrets de l'Occident, pour destabiliser le pays.
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Voilà la vérité, eva R-sistons
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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 08:28
Aimer la vérité sans épouser un système .
Echange d’artillerie sur la péninsule coréenne : ce n’est pas le bon pays qui est accusé
..
Stephen GOWANS
Bien que la Corée du Nord ait été blâmée pour l’échange de tirs d’artillerie de mardi sur la péninsule coréenne, une lecture attentive des bulletins d’information montre que c’était la Corée du Sud qui a créé une véritable poudrière et a ensuite provoqué l’étincelle.

L’incident s’est produit le long de la Northern Limit Line, une frontière maritime occidentale unilatéralement établie par les États-Unis à la fin de la guerre de Corée et qui n’a jamais accepté par le Nord. La Northern Limit Line a été le théatre d’un grand nombre d’accrochages entre les forces navales de la République Sud-Coréenne et la République Nord-Coréenne (RPDC).

Il y a un an, les navires de guerre de ces pays se sont affrontés dans la zone contestée, et un navire de guerre nord-coréen a été descendu en flammes. "En 1999, un navire nord-coréen a coulé avec 30 marins morts et peut-être 70 blessés" dans la même zone. [1] La frontière litigieuse ne fait pas partie de l’accord d’armistice qui a mis fin aux hostilités actives.

La toile de fond pour le dernier incident en date a été la mobilisation par le Sud de 70.000 soldats, 50 navires de guerre, 90 hélicoptères, 500 avions de combat et 600 chars, dans des exercices de simulation de guerre que le Nord a vigoureusement dénoncé. Pyongyang a décrit ces exercices, qui impliquent également les Marines US et l’US Air Force, comme "simulant une invasion du Nord", "un moyen de provoquer une guerre" et "une répétition pour une invasion." Les rapports dans la presse occidentale et les officiels du gouvernement US ont rejeté les inquiètudes de Pyongyang au sujet de cette war-game comme étant exagérées, soulignant que les exercices avaient été annoncés à l’avance. Mais ’annoncer à l’avance’ ne réduit guère la menace potentielle de masser des troupes, ni ne rend plus aisée la tâche de l’armée nord-coréenne de distinguer entre ’war-game’ et préparation d’une invasion.

Avec les Nord-Coréens déjà sur les nerfs, la Corée du Sud a agi pour accroître la tension.

Selon un rapport d’Associated Press : "Le combat a commencé mardi, lorsque la Corée du Nord a averti le Sud de mettre fin aux exercices militaires à proximité de leur frontière maritime ... Quand Séoul a refusé et a commencé des tirs d’artillerie dans les eaux contestées ... Le Nord a riposté en bombardant la petite île de Yeonpyeong ..." [2]

Le journal sud-coréen, The Hankyoreh, a publié un rapport similaire : "Avant l’incident, l’armée sud-coréenne a effectué un exercice de tir ... dans la zone (litigieuse) autour de l’île de Yeonpyeong et de l’île de Baengnyeong (...) la Corée du Nord a envoyé un message matin mardi qu’elle ne tolérerait pas de tir dans ses eaux territoriales." [3]

Le New York Times a noté que « des unités d’artillerie [de la Corée du Sud] avaient tiré à partir d’une batterie sur l’île sud-coréenne de Baeknyeongdo, à proximité de la côte nord-coréenne » et que « le Sud a reconnu avoir fait des tirs d’essai dans la zone (contestée). » [ 4]

Ces rapports de presse indiquent que la Corée du Sud a agi de manière à enflammer une situation déjà explosive. Bien que la plupart des médias passent sous silence ce point, c’est la Corée du Sud qui a tiré les premières salves.

Le Sud organise régulièrement des exercices de ’jeux de guerre’ visant la Corée du Nord, mettant le Nord sur un pied de guerre continuel et constamment dans un état d’alerte élevé. La réponse de la Corée du Nord à la provocation est utilisée pour justifier un accroissement des forces étatsuniennes dans la région, et un accroissement des exercices militaires conjoints entre les États-Unis et Republique Sud-Coréenne.

« Le président Obama et le président sud-coréen ont convenu (...) de tenir des exercices militaires conjoints comme une première réponse », a rapporté le New York Times. « Les exercices comprendront l’envoi du porte-avions George Washington et un certain nombre de navires l’accompagnant dans la région ... » [5]

Plus tôt cette année, les États-Unis et la Corée du Sud ont utilisé le naufrage du Cheonan, un navire de guerre sud-coréen, comme une excuse pour augmenter la pression militaire sur la Corée du Nord. Le navire de guerre semble avoir échoué dans la même zone dans laquelle le dernier incident s’est produit. Séoul et Washington ont accusé la Corée du Nord pour le naufrage, mais la preuve présentée par la Corée du Sud, dans un rapport rédigée par elle-même et ses alliés, est contestée en Corée du Sud même, et a été mise en question par une enquête officielle russe. La Corée du Nord nie avec véhémence avoir coulé ce navire de guerre.

La dernière provocation Sud-Coréenne peut faire partie d’une plus vaste campagne pour intensifier la pression militaire sur la Corée du Nord, avec comme objectif de forcer Pyongyang à détourner encore davantage de ses ressources limitées pour la défense, au risque de comprommettre les perspectives de développement de la Corée du Nord et, éventuellement, d’initier l’effondrement du pays. Washington a longtemps suivi la pratique de l’isolement, du blocus et de l’utilisation de menaces militaires pour intimider les pays qui se sont libérés de la domination impérialiste. Ceci n’est pas un incident isolé, dans lequel une Corée du Nord imprévisible et belliqueuse, se comporterait mal dans le but d’arracher des concessions à l’Occident - comme, de manière prévisible les médias occidentaux l’affirment - mais bien une partie d’une shéma plus large où l’Occident recherche la destruction de la RPDC via un programme d’isolement diplomatique accru, de guerre économique et de provocations militaires.

Stephen Gowans

SOURCE : Comité Valmy.

Mondialisation.ca - Le 5 decembre 2010.

Article original en anglais : http://gowans.wordpress.com/2010/11...

1. “Historian Bruce Cumings : US Stance on Korea Ignores Tensions Rooted in 65-Year-Old Conflict ; North Korea Sinking Could Be Response to November ’09 South Korea Attack”, Democracy Now, May 27, 2010.

2. Hyung-Jin Kim and Kwang-Tae Kim, “Tensions high as North, South Korea trade shelling”, The Associated Press, November 23, 2010.

3. Kwon Hyuk-chul, “President Lee has changed his position from controlled response to manifold retaliation”, The Hankyoreh, November 24, 2010.

4. Mark McDonald, “Crisis Status’ in South Korea After North Shells Island” The New York Times, November 23, 2010.

5. David E. Sanger, “U.S. to send carrier for joint exercises off Korea”, The New York Times, November 23, 2010

Article original en anglais : http://gowans.wordpress.com/2010/11...

Version française : Alerte Otan

 

URL de cet article 12216 legrandsoir.info

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 08:01

Encore une bourde de BHL, victime d’un nouvel accès de botulisme

http://www.bakchich.info/Rancunier-BHL-change-de-strategie,10331.html


Henri Maler
Vendredi 24 Décembre 2010


Encore une bourde de BHL, victime d’un nouvel accès de botulisme
Le 23 décembre 2010, dans son « bloc-notes » du Point intitulé « L’honneur des musulmans », Bernard-Henri Lévy s’inquiète et s’indigne des déclarations de Marine Le Pen sur l’« occupation » de la France par les musulmans en prière, et de la tenue des Assises internationales sur l’islamisation de l’Europe, le 18 décembre 2010. Soit. Mais…
Mais BHL ne serait pas BHL-Moi-Je s’il ne s’octroyait pas – comme à son habitude – une prime de lucidité exceptionnelle. Ainsi, des « deux événements apparemment mineurs mais en réalité considérables et que nous n’avons pas d’autre choix que d’essayer de penser ensemble », BHL mentionne d’abord celui-ci : « Le premier fut le fait de Marine Le Pen dont j’annonçais, depuis quelques semaines, qu’elle était plus redoutable encore que son père : je ne croyais pas si bien dire, comme vient de le prouver sa sortie sur les musulmans dont les prières, dans les lieux publics, seraient assimilables à une “Occupation”. »
BHL ne serait pas un éternel moulin à approximations s’il ne tordait pas les faits à sa convenance. Ainsi : « Le second [événement] fut ces Assises internationales sur l’islamisation de l’Europe organisées, quelques jours plus tard, à Paris, par le groupuscule néonazi qui s’était rendu célèbre, le 14 juillet 2002, en tentant d’assassiner Jacques Chirac et qui s’est allié, pour l’occasion, à un quarteron d’anciens trotskistes rassemblés sous la bannière du site Internet Riposte laïque. » Combattre politiquement le Bloc identitaire, auquel il est fait allusion ici, n’imposait pas de lui attribuer une tentative d’assassinat… tant qu’il n’en a pas commis [1]. Quant à Riposte laïque, il ne se limite pas à des transfuges de la gauche et de l’extrême gauche, et encore moins à un « quarteron d’anciens trotskistes » dont l’identité nous est dissimulée. Mais peut-être, comme on va le voir, BHL pense-t-il ici à un dénommé Cassen [2].
Ces approximations polémiques ne mériteraient aucune mise au point, si elles ne servaient pas à accréditer cette « thèse » : il s’agit là d’un « nouveau rapprochement rouge-brun qui voit les crânes rasés du Bloc identitaire fricoter, sur le dos des musulmans de France, avec tel ancien du Monde diplo, Bernard Cassen ». Or Bernard Cassen n’est en rien concerné. Une crapulerie involontaire n’en est pas moins une crapulerie [3].
Pour avoir réduit la philosophie de Kant en poussière en s’appuyant sur l’ouvrage d’un écrivain imaginaire – Jean Baptiste Botul –, BHL était devenu pour quelques temps la risée de quelques esprits chagrins. Pour avoir confondu, dans son hostilité aveugle au Monde diplomatique (et pour les besoins de son propre rapprochement entre rouges et bruns), Bernard Cassen, directeur général de ce mensuel jusqu’en janvier 2008, et Pierre Cassen, animateur de Riposte laïque, Bernard-Henri Lévy devrait, à n’en pas douter, être salué par tous les représentants de la médiacratie. Au Café de Flore, si cela n’a pas déjà été fait.
Henri Maler – Nos remerciements au correspondant qui nous a signalé cette nouvelle tache sur la chemise blanche du philosophe pour médias.
P.-S. : Quelques heures plus tard...
- La chronique de BHL est désormais suivi de cette mise au point : « ERRATUM : Une erreur s’est glissée dans ce bloc-notes. Lorsque j’évoque les protagonistes du nouvel axe entre Riposte laïque et Bloc identitaire c’est de Pierre Cassen qu’il s’agit et non de Bernard Cassen. Cet erratum sera publié dans le prochain numéro du Point. Et la phrase a été, ici, d’ores et déjà corrigée. BHL. » BHL n’a pas commis une erreur : « une erreur s’est glissée... » tout seule, sans le concours de son auteur qui ne pourfend jamais gratuitement et sans « erreur » Le Monde diplomatique ! Quant à présenter des excuses...
- La revue de presse d’Europe 1 détaille ainsi la bourde de BHL (Michel Grossiord, 24 décembre 2010) :
– Enfin, Michel, une nouvelle méprise pour Bernard-Henri Lévy.
– Oui, erreur de nom, dans sa dernière chronique du Point, où il dénonce les Assises de l’islamisation qui se sont tenues le week-end dernier à Paris, « un rapprochement rouge-brun d’anciens trotskistes et des néo-nazis ». Mais Bernard-Henri Lévy se trompe sur un nom dans sa chronique, citant Bernard Cassen [il prononce Cassin], ancien du Monde diplomatique et d’Attac, au lieu d’un certain Pierre Cassen. Le premier, associé dans la chronique de BHL à un « crachat sur le visage de la République », porte plainte pour diffamation contre le philosophe, qui avait déjà inventé, on s’en souvient, un certain Botul, et puis accusé Frédéric Taddéi d’avoir négocié le prolongement de son contrat sur France 3 jusqu’en 2014. Autre polémique : là aussi, il y avait eu erreur de prénom. Ça n’était pas Frédéric Taddéi mais Rodrigo, joueur à l’AS Roma qui, effectivement, avait vu son contrat prolongé. Tout le monde a besoin de vacances.
Soit. Mais il ne s’agit pas d’une simple erreur de prénom.
- BHL siège désormais au conseil de surveillance du Monde. C’est pourquoi Bernard Cassen a transmis au vice-président dudit conseil de surveillance la lettre qu’il a adressée à Éric Fottorino au sujet des élucubrations de BHL qui « ne contribuent pas au prestige du conseil de surveillance et, partant, à celui du groupe. »
Notes
[1] Ce n’est pas le Bloc identitaire en tant que tel qui a tenté d’assassiner Jacques Chirac, mais Maxime Brunerie, proche d’Unité radicale (UR) – ancêtre dissous du Bloc identitaire – et du Mouvement national républicain (MNR).
[2] Certes, le Cassen de Riposte laïque (Pierre) a été, entre autres (PCF, CGT...), membre de la LCR. Chacun avouera néanmoins que l’on est très loin du « quarteron d’anciens trotskistes »...
[3] Et ce d’autant plus que ce n’est pas la première fois que BHL calomnie le Diplo.


Vendredi 24 Décembre 2010

 

http://www.acrimed.org/article3507.html http://www.acrimed.org/article3507.html

 

 

http://www.alterinfo.net/Encore-une-bourde-de-BHL-victime-d-un-nouvel-acces-de-botulisme_a53036.html

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 00:05
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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 23:48


Dimanche 12 Décembre 2010


LOPPSI 2 : les dictateurs en ont rêvé, l’UMP l'a fait !

L'actualité nous pousse à publier sur le site, dès aujourd'hui, le thème du prochain dossier central du journal, qui sera dans les kiosques à partir du jeudi 16 décembre. Le dossier sera bien évidemment beaucoup plus complet, et vous pourrez commander ce numéro en pdf dès mercredi soir, sur le site.


 Avez-vous déjà entendu parler de la loi dite LOPPSI 2 ? Le «vulgum pecus », entendez les ignorants, la masse, le commun des mortels comme se plaisent à nous qualifier les occupants des salons feutrés de l’Élysée et du Medef, ignore de quoi il s’agit. Cet acronyme signifie LOi de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure.  Maintes fois annoncée depuis trois ans, cette loi était devenue l’Arlésienne. Le virage sécuritaire, xénophobe et liberticide de la politique sarkozienne, marqué par le discours du chef de l’Etat à Grenoble le 30 juillet dernier, prend une forme beaucoup plus concrète, puisque cette loi a été votée par le parlement (février 2010), puis encore « durcie » avec de nombreux amendements stupéfiants (à chaque fait divers, un amendement), votée par les sénateurs en pleine réforme sur les retraites (1), et s’apprête à revenir au Parlement en deuxième lecture, du 14 au 21 décembre prochain,  pour être définitivement adoptée.

Alors regardons d’un peu plus près ce que contient cette loi « fourre-tout », complexe, qui commence à soulever l’indignation de nombreuses associations, du DAL (Droit Au Logement) à la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) en passant par le Syndicat de la Magistrature ! Que trouve-t-on dans la Loppsi 2 ?


A peu près tout : des pouvoirs élargis pour les policiers municipaux, dont les directeurs auront désormais le statut d'agent de police judiciaire, la possibilité de créer des milices policières baptisées « réserves civiles »,  l'instauration d'un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, le durcissement des peines pour toute une série de délits (cambriolages, violences contre des personnes âgées), la généralisation de la vidéosurveillance, l'alourdissement des peines pour usurpation d'identité sur internet, le blocage de sites web illicites sans intervention d'un juge (un véritable outil de censure), le renforcement du fichage policier et l’interconnexion de ces fichiers (recoupement),  etc.


« pouvoirs élargis pour les policiers municipaux, création de milices policières baptisées « réserves civiles »,  instauration d'un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, durcissement des peines pour toute une série de délits… »


Le texte comprend également de nouvelles dispositions liées directement aux événements de cet été. Comment accélérer le traitement des dossiers des étrangers en situation irrégulière ? En ayant recours à la « vidéoconférence en centre de rétention. Il s'agit de décharger les policiers des escortes vers le tribunal. Le sort des étrangers en rétention sera donc réglé hors la présence physique d'un magistrat » indique Le Monde.  Mais en y regardant de près, cette mesure s’appliquera potentiellement  à tous les prévenus en audience correctionnelle… Cet amendement a donc été justifié par le xénophobe Brice Hortefeux (qui, rappelons le, a été condamné par la justice pour « injure raciale ») en expliquant qu’il fallait absolument pouvoir raccourcir les procédures.  Mais cette volonté de « raccourcir  les procédures » n’est pas nouvelle. Déjà en 2004, lors de l’adoption de la loi  pour la confiance dans l’économie numérique, plusieurs députés avaient évoqué l’idée d’utiliser la vidéoconférence pour « alléger » les tribunaux.  Pour ceux qui en doutaient encore, les choses sont maintenant extrêmement claires : l’indépendance de la justice est visée. On taille dans les budgets, on orchestre machiavéliquement le mauvais fonctionnement de la justice pour avoir les coudées franches, liquider les juges d’instruction et rendre les Procureurs maîtres des procédures. Un procureur est aux ordres, un juges est beaucoup plus difficilement contrôlable…


« On taille dans les budgets, on orchestre machiavéliquement le mauvais fonctionnement de la justice pour avoir les coudées franches, liquider les juges d’instruction et rendre les Procureurs maîtres des procédures »


Comment mieux protéger les forces de l'ordre après le décès d'une policière municipale en mai 2010 (Hortefeux avait ressorti son « taser » pour l'occasion) et les événements de Grenoble du mois de juillet ? En incluant dans le texte « la déchéance de nationalité et le renforcement des peines prévues pour les auteurs de crimes contre les dépositaires de l'autorité publique », dixit Lexpress.fr. Là encore la même méthode est appliquée : on utilise un fait divers pour justifier l’inqualifiable. Le très distingué Brice utilise encore l’exemple de délinquants « étrangers » pour apporter sournoisement un amendement à la loi, qui durcit considérablement les peines encourues pour tous les citoyens qui oseront se rebeller contre un « dépositaire de l’autorité publique ». Je vous invite à lire avec attention l’analyse des principales dispositions de la Loppsi 2. Au même titre que les futurs « miliciens », les policiers municipaux vont devenir, aux yeux de la loi, des dépositaires de l’autorité publique. Ils pourront retenir votre permis de conduire, voire même vous emmener de force dans un hôpital pour que vous soyez soumis à des examens médicaux, sans que vous ayez la possibilité de vous y opposer.


L'article 23 permettra d'installer des « mouchards » au sein même des ordinateurs. La mesure prévoit que ces « écoutes » informatiques seront rigoureusement encadrées par les juges d'instruction, mais ces précautions ne rassurent pas les sceptiques et pour cause, puisque le gouvernement prévoit justement la suppression du juge d'instruction, ce qui donnera au Procureur de la République seul, le pouvoir d'encadrer ces dispositifs! Pour ceux qui ne sont pas familier avec l’informatique, en clair, grâce à Loppsi 2, un flic pourra bientôt fouiller toutes les données présentes sur votre PC. Toutes. Il pourra lire vos frappes clavier, activer le micro et la webcam pour pouvoir vous écouter et vous regarder, tout cela sans qu’aucun juge n’ait été informé…


Un autre article commence également à faire réagir beaucoup de monde sur internet : l’article 32 ter A de la LOPPSI 2, qui sous prétexte de lutter contre les campement irréguliers de roms et autres exclus du logement,  bafoue les principes de la protection par le juge du domicile, des biens, de la vie familiale et privée, et donne un pouvoir arbitraire et disproportionné au Préfet : en effet, la procédure d’expulsion en vigueur actuellement sur les logements de fortune, nécessite une décision du juge, elle protège d’une expulsion en hiver, elle permet d’être pris en compte dans des dispositifs de relogement voire d’hébergement, elle doit respecter des délais et des actes de procédure délivrés par un huissier, elle prévoit la protection des biens des personnes expulsées ....


« ROMs, gens du voyage, habitants de bidonvilles, de cabanes, de maisons sans permis de construire, de camionnettes et de toutes formes d’habitats légers, mobiles et éphémères, tous sont visés... »


C’est une mesure arbitraire, car elle est justifiée par « un risque grave d’atteinte à la salubrité, à la sécurité, à la tranquillité publiques », notions extensibles et floues, qui laissent la place à toutes les interprétations. Elle vise toute personne qui aura décidé en réunion (2 personnes et plus), de s’installer sur un terrain quel que soit le propriétaire, et la nature de la relation entre le propriétaire du terrain et les habitants. Même si un des habitants est le propriétaire du terrain, ou si l’utilisation du terrain est contractualisée avec les occupants, ou si simplement le propriétaire n’est pas opposé à cette installation, le Préfet peut employer cette procédure d’exception dans un délai de 48h.


L’article prévoit une sanction financière pour ceux qui ne s’exécuteraient pas assez vite, ainsi que la destruction de l’habitation et des biens qu’elle renferme, sur procédure accélérée. La destruction au bulldozer et le vol des biens d’autrui seront ainsi légalisés. Cette disposition ouvre la voie à une atteinte au droit de propriété. Cette loi, viendrait faciliter la destruction autoritaire des constructions dite « illicites », et la réalisation de la « lutte anti-cabanisation » lancée notamment par le Préfet des Pyrénées Orientales depuis 2007.


Cette disposition vise et accable les personnes les plus gravement touchées par la crise du logement. A l’opposé des politiques conduites il y a 50 ans, elle répond à la recrudescence des bidonvilles et des formes les plus aigües de mal-logement par la répression et par une procédure d’expulsion expéditive.  Alors que le Gouvernement prétend mettre en œuvre le droit au logement, il n’est prévu ni relogement ni hébergement pour les expulsés. Ils doivent quitter les lieux et se rendre « invisibles ».


Alors que peut-on faire ? Pas grand-chose ! L’assemblée est très majoritairement UMP et ce texte sera voté. Contacter nos députés lotois ne servira pas à grand-chose, ils voteront contre. Le seul moyen d’agir qu’il nous reste réside dans la diffusion de l’information. Vous trouverez ci-après l’appel du Syndicat de la Magistrature, au nom du Collectif Liberté Egalité Justice. Informez les gens autour de vous, le plus possible, y compris les gens qui votent régulièrement pour l’UMP et ne sont pas pour autant des fascistes. Vous trouverez sur le site du Lot en Action tous les liens qui vous permettront de relayer ces informations par mail. Achetez le journal, version papier ou en pdf, et faites tourner l'info. Des manifestations sont prévues, notamment à Toulouse, le samedi  18 décembre (13h30 à St Cyprien) mais concernent uniquement, pour le moment, le fameux article 32ter, démontrant que l’information n’est pas encore passée. N


« Informez les gens autour de vous, le plus possible, y compris les gens qui votent régulièrement pour l’UMP et ne sont pas pour autant des fascistes… »


Nous publions également à nouveau, ci-après, le texte de la « Dictature constitutionnelle en douze étapes ». Malheureusement nous franchissons inexorablement les étapes. Jamais la France n’a connu un tel recul de la démocratie. En plus du rouleau compresseur libéral, qui lamine véritablement les citoyens les plus démunis (et maintenant la classe moyenne), la dérive sécuritaire devient clairement une dérive fascisante. Cette loi va permettre à ce gouvernement de taper très fort et d’avoir les moyens de mettre en place une véritable dictature, puisque chaque citoyen sera à la merci du moindre « dépositaire de l’autorité de l’Etat ». Bientôt il ne fera pas bon regarder un policier municipal trop fixement dans les yeux. Bientôt il sera bien difficile de se sortir de l’engrenage infernal de la justice si vous avez maille à partir avec un milicien, simple quidam, qui vous en voudra pour une histoire de voisinage, de voiture mal garée ou  encore parce que sa femme (ou son mari) vous trouve « sympa ». Bientôt il sera trop facile de réduire au silence tel site internet, tel journal  d’opinion ou tel journaliste trop indépendant…


Nous allons rapidement entendre les ténors de l’UMP monter au créneau devant l’inquiétude grandissante des citoyens. Ils vont tenter de justifier ces dérives inqualifiables en parlant de sécurité, en jetant l’opprobre sur les étrangers, sur les mineurs délinquants, sur les récidivistes de crimes sexuels. Ils  vont fustiger les femmes et les hommes politiques, qui ne vont pas tarder protester  haut et fort pour surfer sur la colère du peuple (pourquoi ne l’ont-ils pas fait avec plus de force depuis le mois de février, date du premier vote de la Loppsi à l’assemblée ?), les accusant d’être des démagos gauchisants. Ils vont tenter de rassurer en mettant en avant leur bonne foi, leur volonté de trouver des solutions pour remédier aux peurs qu’ils distillent eux-mêmes (avec l’aide des Pujadas, Claire Chazal et de tous ces larbins devenus des lécheurs de bottes) auprès des personnes âgées et des plus fragiles. Mais la loi sera votée. La loi sera mise en application. Et je ne suis pas si sûr qu’une alternance en 2012, si tant est qu’elle ait lieu, change grand-chose à la situation.


Avec la Loppsi 2 deux nous franchissons donc une étape vers l’épreuve de force. Et à moins de vouloir en découdre en prônant l’insurrection, ce qui serait totalement irréaliste, criminel et probablement inefficace,  il ne nous reste plus qu’une seule solution : les faire plier en menaçant directement l’économie libérale. L’opération du 7 décembre dernier, « Sus aux banques », en est une, à condition qu’elle se reproduise de façon plus soutenue et coordonnée. Changer nos comportements de consommation en est une autre. Si nous réduisons notre consommation massivement, en limitant nos achats au strict minimum, en désertant les grandes-surfaces et en achetant « local », c’est l’économie mondiale qui se trouverait bouleversée.


(1)    La majorité sénatoriale s'est rebiffée, d'abord par des déclarations de ses leaders, dont le président du Sénat Gérard Larcher demandant de « faire attention » ou le président centriste de la commission des Finances, Jean Arthuis, s'alarmant d'une « surenchère sécuritaire ». Puis, par un rejet retentissant en commission des Lois des amendements du gouvernement les plus emblématiques. Une pression terrible a alors été exercée par l’UMP sur les sénateurs, qui ont fini par voter le texte (certains amendements ayant été a peine « édulcorés ») à une large majorité par 177 voix contre 153. Le résultat de ce vote est révélateur car c'est certainement un des résultats les plus larges obtenu depuis le début du quinquennat...


Source: http://www.lepost.fr

 

http://www.alterinfo.net/LOPPSI-2-les-dictateurs-en-ont-reve-l-UMP-l-a-fait-_a52569.html

 

 

 

Vivre dans camions, yourtes, tipis, roulottes, cabanes deviendra illicite !

 

Loppsi 2: Les dictateurs en ont rêvé, devinez qui l'a fait?

 

 

Le 14 décembre passera la loi loppsi 2:


Vivre dans des camions, yourtes, tipis roulottes, cabanes deviendra illicite! Une lettre sera envoyée a tous les maires et Préfets qui seront redevable d'une amende de 3 700 € en cas de non-DENONCIATION!!! Nos habitats peuvent être détruits dans les 48h!! Cette loi va passer parce que personne n'en a entendu parler!!

 

yourte_foret

Qui peut être visé par cette procédure expéditive ?

 

Nous portons à votre connaissance les cas dans lesquels cet article 32 ter A pourrait être utilisé.

 

Les occupants d’habitats de fortune :

 

La frange la plus précarisée de la population, ceux qui ne peuvent se loger nulle part et sont donc contraints de s’installer sur des terrains, dans des cabanes et des tentes (bidonvilles, sans-logis vivant dans le bois de Vincennes etc).

 

Estimation chiffrée : selon le rapport 2010 de la FAP, ce sont 41 000 personnes qui vivent en habitat de fortune, cabanes et constructions provisoires. Par ailleurs, 509 140 personnes sont actuellement privées de domicile personnel (vivant à l’hôtel, en habitat de fortune, à l’année en camping, hébergés chez des tiers, en structure d’hébergement) et sont donc menacés d’avoir, un jour ou l’autre, recours à l’habitat de fortune.

 

Exemples : les SDF du bois de Vincennes, ceux qui s’installent dans des jardins publics, dans des bois etc...etc...

 

Les gens du voyage :

 

Sont potentiellement visées les installations "en réunion" sur le domaine public et privé, ainsi que le stationnement sur des terrains en propriété, plus de trois mois discontinus ou non à l’année, sans autorisation -de permis d’aménager ou de convention précaire d’occupation- (droit général) et sans le statut de terrain familial (droit dérogatoire sur population-cible).

 

Aujourd’hui « l’expulsion administrative » (c’est à dire celle diligentée par le Préfet sans décision de justice) ne peut se faire que dans les cas d’occupation de terrains situés dans des communes qui n’ont pas satisfait à l’obligation de réaliser des aires d’accueil.

 

Demain, « l’expulsion administrative » pourra avoir lieu même dans des communes qui n’ont pas satisfait à l’obligation de réaliser les équipements d’accueil et le préfet est autorisé à demander la destruction des habitations (ce qui n’était pas le cas jusque là, seules les saisies étaient possibles, sauf la saisie des véhicules d’habitation).

 

tipi_

 

Les ménages occupant des locaux et maisons construits sans permis : Ces situations sont nombreuses en France, particulièrement dans les DOM TOM, où la majorité des maisons ont été édifiées sans permis de construire  et sont donc « illicites ». Ce sont des installations « en réunion »  qui tomberont sous le coup de cette loi.

 

Les occupants d’habitat alternatif : Des modes d’habitat alternatif sont mis en œuvre de plus en plus fréquemment, poussés par des convictions écologiques ou les difficultés à se loger : il s’agit souvent d’habitat  léger, mobile ou éphémère, respectueux de l’environnement, à faible empreinte écologique.  Exemples : yourtes, tipis, cabanes,  etc... A noter que de nombreuses personnes installent des yourtes ou des tipis dans leur propriété, pour leur famille : elles sont menacées de l’arbitraire là aussi par l’article 32 ter A.

 

roulotte_

 

Les habitants de mobile-homes : De nombreux mobiles-homes ont été installés dans des propriétés où le plus souvent il existe des maisons. Les habitants de mobiles-homes dont l’installation n’aura pas été agréée seront soumis au même régime.

 

Pour en savoir plus:

 

http://www.halemfrance.org/spip.php?article68

 

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4183

 

http://yurtao.canalblog.com/archives/2010/10/05/19251667.html#comments

 

http://clej.blog.free.fr/index.php?post/2010/la-loppsi-2-decryptee

 


http://thinley5.canalblog.com/archives/2010/12/09/19831795.html

 

 

Voir aussi  :

 

 

 

http://fofo.blogs.letelegramme.com/archive/2010/12/10/danger-pour-les-occupants-de-logements-mobiles.html

 

.

Reçu, ce jour, ce courriel :

 

Bonsoir Eva,
 
En recherchant sur Google une biographie d'Elizabeth Weismann, j'ai eu la surprise de tomber sur un courriel que j'ai écrit à J(..) P(..) et que vous reprenez dans votre blog. Internet est vraiment un outil formidable, lorsqu'il est utilisé de cette manière évidemment...

Nous avons la même démarche je pense, et nous nous ressemblons beaucoup. Je suis donc contente d'avoir découvert votre blog.

Je viens d'écrire un courriel au maire de ma commune à propos de la loi Loppsi 2 qui sort le 14 décembre, aujourd'hui, et  j'y reprends E Weismann, encore une fois.
 
 
Pour la petite histoire, le Maire de ma commune, lorsqu'il m'a reçue pendant une heure, le 14 novembre 2009, sortait de réunion des Maires convoqués par la Préfête à propos de la campagne de vaccination. Dès le début de notre conversation au cours de laquelle je lui ai montré la circulaire signée Hortefeux/ Bachelot, il m'a dit, pratiquement textuellement de mémoire et très énervé : "On en a assez de se faire "bourrer le mou" avec cette histoire de grippe !..." Il y a eu apparemment au cours de cette réunion, une levée de boucliers gaulois de la part des Maires périgourdins. Le fait est que très peu d'école ont fermé chez nous, et très peu de directeurs ont déclaré les cas de pseudo grippe, sachant que les médecins n'avaient pas demandé de faire pratiquer le test, si cher !....on voit à quel point cette campagne a "foiré" de l'intérieur par méconnaissance totale du côté pragmatique et rebelle des Français. Cette résistance là est vraiment réjouissante. Je crois que les Français ne sont pas si "veaux" que cela.
 
Je vous remercie et vous tiendrai au courant d'une éventuelle réponse.
 
 
A bientôt
C(..) L(..)

ps: Connaissez vous Mirella Carbonatto et SOS justice et droits de l'homme ?
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Monsieur le Maire,

 
        Juste avant le scandale de la fausse pandémie de grippe A/H1N1 et de la campagne de terreur, organisée pour nous obliger à nous faire vacciner afin d'enrichir les laboratoires pharmaceutiques des amis de Mme R B, je suis venue vous voir, indignée  des atteintes à notre démocratie et aux valeurs de notre République par ceux-là même qui sont censés les défendre.
 
        Depuis, ces attaques se multiplient, dénoncées par ceux qui ont bâti notre pays d'après guerre (voir le discours du juge Serge Portelli sur le Plateau de Glières le 16 mai 2010 http://resistance-s.blogspot.com/2010/08/serge-portelli-paroles-de-resistance.html).  

    Ceux qui , comme moi sont nés dans un pays libre voient arriver un Nouvel Ordre Mondial bafouant les plus élémentaires Droits de l'Homme et du Citoyen mais aussi les droits de l'enfant et des personnes âgées ou handicapées, et remettant au goût du jour les plus répugnantes des théories nazies.
 
    Au moment où Eurostat annonce 116 millions d'Européens menacés de pauvreté ou d'exclusion dont 7,9 millions en France, (chiffres de 2008...), je découvre qu'une loi prévoit de s'attaquer à nouveau aux populations les plus démunies et sanctionne la non dénonciation par les maires des abris de "fortune" de ceux qui n'ont déjà plus grand chose.

Nos gouvernants souhaitent-ils une guerre civile ? On dirait qu'ils n'ont plus rien d'humain.
 
    Si l'on en croit Elizabeth Weismann dans "La désobéissance éthique", de plus en plus de fonctionnaires entrent en résistance, ouvertement ou discrètement. Ils refusent de "fonctionner" et de servir de bras armé à cette destruction de notre pays. Il ne s'agit plus de savoir si l'on est de gauche ou de droite, cela n'a plus d'importance, il s'agit de défendre nos libertés !
 
    Je ne suis pas spécialiste du logement social, ni des chiffres, ni des comptes publics, mais Monsieur le Maire, allez vous vous soumettre à cette politique de Vichy et à l'application d'un régime de Terreur sur notre morceau de nation  ? Comment allons nous agir sur notre commune ? Nos policiers se sentent-ils à l'aise et convaincus du bien-fondé de ces ordres ?
 
J'ose espérer qu'il existe encore suffisamment de remparts humains et institutionnels pour stopper ces fous furieux et que la Dordogne n'a pas oublié son passé historique de résistance à l'oppression.
 
 
Vous remerciant de votre attention, je vous souhaite, ainsi qu'à toute votre équipe, de très joyeuses fêtes de fin d'année.
 
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Maire, mes sincères salutations.
 
Cécile L
 
 
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La Liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.

 

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 23:43

http://www.l-atelierdefrancoise.com/article-26721089.html

Quand l’Islande réinvente la démocratie

Depuis le samedi 27 novembre, l’Islande dispose d’une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus par leurs pairs. Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944 en tirant notamment les leçons de la crise financière qui, en 2008, a frappé le pays de plein fouet.

Depuis cette crise dont elle est loin d’être remise, l’Islande a connu un certain nombre de changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire. Les élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de l’Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d’ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C’était une première pour l’Islande, tout comme la nomination d’une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.

Très vite, le nouveau gouvernement se trouve face à un problème épineux : le règlement aux Pays-Bas et au Royaume-Uni d’une dette de 3,5 milliards d’euros suite à la faillite d’Icesave, banque en ligne dont les opérations étaient tournées principalement vers ces deux pays. Sous la pression de l’Union européenne, à laquelle les sociaux-démocrates souhaiteraient adhérer, le gouvernement fait voter en janvier 2010 une loi autorisant ce remboursement, ce qui reviendrait, pour chaque Islandais, à débourser pendant huit ans une somme d’environ 100 euros par mois. Mais le président de la République refuse de ratifier la loi, dont le texte est alors soumis à un référendum. À plus de 93%, les Islandais votent contre le remboursement de la dette (6 mars), et depuis le problème reste en suspens.

C’est dans ce contexte que l’Islande décide de modifier sa constitution, qui en fait n’a jamais été vraiment rédigée : lorsqu’en 1944 la république avait été proclamée, on s’était contenté de recopier das les grandes lignes la constitution du Danemark, pays dont l’Islande dépendait depuis plusieurs décennies, en remplaçant simplement le terme de “roi” par celui de “président de la République”. C’est donc une nouvelle constitution qu’il s’agit d’écrire entièrement, et pour cela on a décidé de faire confiance au peuple souverain. Il y a eu d’abord un appel à candidatures (tout le monde pouvait se présenter à l’exception des élus nationaux, à condition d’avoir dix-huit ans révolus et d’être soutenu par au moins trente personnes) auquel ont répondu 522 citoyennes et citoyens. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.

Ces derniers commenceront à se réunir à la mi-février et rendront leur copie avant l’été. Parmi les propositions qui reviennent le plus souvent, on peut noter la séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif.

Certes, l’Islande n’est qu’un petit pays d’environ 320 000 habitants. Elle donne cependant là une belle leçon de démocratie aux grands États dont la France : songeons que, dans notre pays, la réforme constitutionnelle de 2008 a été entièrement rédigée à l’Élysée, et que les parlementaires ne l’ont adoptée qu’à deux voix près après avoir été soumis pendant des semaines à des pressions intolérables de la part du chef de l’État.

Jean Tosti

 

http://desmotscratie.tumblr.com/post/2300430551/quand-lislande-reinvente-la-democratie

 


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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 23:36

 

http://www.trucospc.info/public/terror/Apocalypse.jpg

http://www.zigonet.com/apocalypse/wallpaper

 

 

Trois Vidéos sur le mode thriller hollywoodien.

Un initié révèle tout,

c'est l'ex Gouverneur du Minnesota,

ancien de la NAVY SEAL et catcheur :
Voici les projets du Groupe Bilderberg

contre l'humanité, contre nous tous donc.

Silence Médias, naturellement...

 

eva

 

 

 

 

 

 

..

 

.

.
.
.
C’est hyper crédible,
il s’agit de Jesse Ventura gouverneur du Minesota
(cliquer sur le lien)
Je n’avais jamais vu des vidéos
impliquant un homme politique.
Dans le documentaire,
ils font référence au film INSIDE JOB
(commentaire du Lecteur qui m'a envoyé les liens)
.


partie 3 http://www.dailymotion.com/video/xdfn3v_jesse-ventura-conspiracy-theory-bil_news

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 23:07
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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 23:03
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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 22:59

http://www.ameinfo.com/static/images/countryguides/gallery/iran-1.jpg/

L'Iran, pays millénaire,

www.ameinfo.com/iran

 

http://r-sistons.over-blog.com/article-lettre-aux-israeliens-l-horreur-nucleaire-qui-vous-attend-en-cas-d-attaque-de-l-iran-57349074.html

 

 

 

http://www.3jokes.com/images/2008/Data50/IRAN/3Jokes_Iran%20(15).jpg

 

 

 

 

mille-et-une-nuits.jpg

 

 

 

Gilles Lanneau : "L'affaire Sakineh est sortie tout droit du chapeau occidental"


iran_le_mensonge

« J'ai écrit ce livre dans l'urgence. Quelques minutes avant l'irréparable. En ce temps où notre monde bascule à toute allure dans un gouffre de non-sens, d'absurdité, où le mal se prend pour le bien et fait porter à celui-ci ses propres tares, j'ose élever une petite voix à contresens. Au tribunal de ce monde aux valeurs inversées, je plaide la cause de l'Axe du Mal, et accuse l'Axe du Bien. »

C'est en ces termes que Gilles Lanneau décrit son ambition et sa volonté de faire triompher la Vérité après la sortie de son ouvrage Iran, le mensonge (Diffusion International Edition).

Ce paysagiste de profession, qui a voyagé en Iran, en Inde et au Pakistan dans le cadre de recherches sur la naissance des grands mythes fondateurs de la culture indo-européenne et sur la survivance dans des régions reculées de traditions s'y rapportant, essaie de briser la propagande mensongère et criminelle qui s'abat sur l'Iran.

Entretien réalisé par Maurice Gendre

 

Qui fut le vainqueur de l'élection présidentielle en Iran ?

Sans équivoque le président sortant, Mahmoud Ahmadinejad. J'ai détaillé dans mon ouvrage Iran, le mensonge le déroulement démocratique des élections. Élections supervisées par des "scrutateurs" représentant les quatre candidats; et ensuite la manière dont furent traitées les plaintes déposées par les perdants, des plaintes avant tout destinées à une utilisation par les média étrangers. 

Qui est réellement Mir Hossein Moussavi ? Qui le soutient ?

Le candidat réformateur Mir Hossein Moussavi, ancien premier ministre de la République Islamique d'Iran, a vraisemblablement servi de pion dans la stratégie américano-britannique visant à déstabiliser l'Iran.

J'en profite pour souligner que lesdits réformateurs sont avant tout des partisans du libéralisme économique soutenu par les classes aisées du pays alors que les supposés populistes ou ultra-conservateurs du parti présidentiel prônent et s'efforcent d'appliquer une répartition équitable des revenus du pays.

 

 

  Usa-monde-payes.jpg

 

Que faut-il penser de Rafsandjani ?

Rafsandjani, ancien président de la République et candidat malheureux contre Ahmadinejad à l'avant dernière présidentielle, mais aussi l'un des hommes les plus riches du pays, vieux renard de la politique, pesant de tout son poids en tant que président du Conseil du Discernement sur les affaires du pays, est le moteur réel du mouvement réformateur dont Moussavi n'est que la vitrine « présentable ».


Qui étaient les véritables organisateurs et les soutiens des manifestants ?

Les Etats-Unis bien sûr. Madame Clinton l'a même affirmé publiquement.

L'Angleterre, de façon plus insidieuse mais non moins efficace (je vous renvoie à mon chapitre L'affaire Neda Agha-Soltan). La sale besogne revient aux Moudjahidins du Peuple et autres reliquats malsains de l'après Révolution.


Quels sont les succès économiques et sociaux de Mahmoud Ahmadinejad ?

D'abord, à mon sens, la loi-phare instaurée sous son premier mandat, mal perçue par l'élite cultivée du pays et complètement occultée par les média occidentaux, déclarant chaque citoyen actionnaire de la principale ressource iranienne, le pétrole. D'où la distribution de dividendes chaque année en fonction des bénéfices réalisés.

Viennent ensuite, dans la continuité de ses prédécesseurs : l'autosuffisance nationale en produits alimentaires de base, ce qui n'est pas une mince affaire compte tenu du climat à dominante semi-désertique; un système de sécurité sociale performant, un salaire minimum garanti, et la retraite après 30 ans d'activité professionnelle (25 ans pour les femmes) garantissant 95% du revenu salarial, plus une prime de départ.


Où en est le programme nucléaire iranien?

Le programme nucléaire iranien, civil précisons-le, découle du constat de l'augmentation croissante des besoins énergétiques du pays, due à l'augmentation de la population et à celle du niveau de vie, ainsi que la perspective d'un épuisement des ressources en hydrocarbures estimé à dans dix ans si le rythme de la consommation actuelle se poursuit.

Le nucléaire allié à l'hydroélectrique, à l'éolien et au solaire, fait donc partie des alternatives au « tout hydrocarbure ».

Quant à l'hypothèse du nucléaire militaire, les Iraniens sont parfaitement conscients que l'envoi d'une seule bombe A sur un pays tiers signerait l'anéantissement de leur propre pays.

 

Iran, une civilisation millénaire

L'Iran continue de fasciner comme autrefois la Perse antique. Au sud du continent eurasiatique, l'Iran est au carrefour du monde arabe à l'ouest, du monde turc à l'ouest et au nord, du monde russe au nord, du monde indien à l'est. Iran, cela veut dire "pays des Aryens", c'est à dire le rameau oriental des indo-européens, ces tribus venues d'Asie vers l'Iran et l'Inde vers le deuxième millénaire avant notre ère. Situé entre Mer Caspienne et Golfe Persique, l'Iran a plus de 7500 km de frontières terrestres ou maritimes avec 15 Etats.

http://oloumi.jurispolis.com/zia/iran/index.htm

 

 

Que dévoile l'affaire Sakineh ?

Cette affaire Sakineh est sortie tout droit du chapeau occidental au moment même où l'Iran procédait à la mise en service de la centrale nucléaire de Bousher. Une manière d'occulter l'échec des nombreuses tentatives pour faire « capoter » cette réalisation. De retour d'un voyage en Iran, je peux affirmer que l'application de la peine de mort par lapidation en Iran n'est qu'un mensonge supplémentaire à ajouter au dossier volumineux de la désinformation.

La peine capitale (par pendaison), que je désapprouve personnellement, n'est appliquée qu'aux meurtriers sans circonstances atténuantes ainsi qu'aux « gros bonnets » du trafic de la drogue.

Les querelles entre Ahmadinejad, Larijani et le guide suprême Khameney sont-elles aussi fortes qu'on le prétend en Occident ?

Le fait que le pouvoir du pays soit partagé à des degrés divers entre différentes composantes induit forcément quelques tiraillements. Rappelons que la Constitution iranienne a souhaité ces différentes composantes dans le but d'éviter toute tentation autoritariste. Ceci étant dit, la vision politique des trois hommes reste la même sur l'essentiel.


Quelle est l'influence de l'Iran dans les Territoires occupés et au sud-Liban ?

L'Iran aide les Palestiniens et le Hezbollah libanais, c'est indéniable. Une aide financière et matérielle laissant libre les parties de l'utiliser à leur convenance, semble-t-il.

De même que l'Occident vis-à-vis d'Israël ou des régimes africains qui leur conviennent. Mais pourquoi ne parle-t-on pas de même de l'aide similaire que procura l'Iran au commandant Massoud en Afghanistan, ou à l'Arménie chrétienne lors du conflit du Haut-Karabakh.


Quelles sont les factions qui poussent à la guerre ?

Des factions iraniennes ? Aucune à ma connaissance. Seul l'Occident saurait retirer des bénéfices à un conflit qui ne peut - au minimum - que rabaisser une puissance émergente et relancer par la même sa propre machine économique.

 

Que faut-il craindre pour l'Iran dans les semaines ou les mois qui viennent?

Le pire... ou rien du tout. Les Iraniens dans leur ensemble sont convaincus que ces bruits de bottes ne sont qu'un bluff d'intimidation, et rien de plus, j'ai pu le mesurer lors de mon dernier voyage.

Ont-ils raison? Saddam Hussein a cru la même chose... et s'en est mordu les doigts. Je pense que la plus grande vigilance est de rigueur, ce "pire" pouvant très bien arriver au moment où l'on s'y attend le moins.

 

 L'Iran et son voisinage.
http://www.chroniques-persanes.com/2010/09/la-geopolitique-du-plateau-iranien-1ere.html

 

 

L'Iran aura-t-il les moyens en cas d'attaque de riposter et d'infliger de lourdes pertes à ses agresseurs ?

Je n'en sais rien... tout en espérant que l'Iran -si cette malheureuse hypothèse se réalise - nous surprenne agréablement.

 

Quel est le sort des minorités religieuses en Iran?

J'ai consacré un sous-chapitre à ce sujet. L'Iran, à la suite de la Perse, a une longue tradition de tolérance religieuse.

La première déclaration des droits de l'homme a été dictée au VIème siècle avant notre ère par Cyrus le Grand et aucun tribunal de l'Inquisition n'a jamais sévi dans ce pays. Concrètement, à ce jour, les minorités chrétienne, juive et zoroastrienne sont représentées par cinq députés au Parlement, la liberté de culte est totale, leurs droits civiques sont ceux de tout citoyen du pays et l'éducation peut être reçue aussi bien à l'école publique que dans une école confessionnelle de leur choix.


Propos recueillis par Maurice Gendre

 

http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=622:gilles-lanneau-qlaffaire-sakineh-est-sortie-tout-droit-du-chapeau-occidentalq&catid=69:les-intervenants-externes&Itemid=57

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 22:56

Conflits d'intérêts, source médiapart

Les Daltons

 

Chers(es) camarades j’ai lu avec intérêt la source Médiapart sur la privatisation de la Sécu.


Ne cherchez pas, la nouvelle Sécu arrive !

(Avec : « La mafia des frères Sarkozy », « Conflit d’intérêts »)


On parle beaucoup de conflits d’intérêts dans la vie politique ces derniers temps. Des amitiés de Nicolas Sarkozy avec le milieu de la finance et des médias, de l’affaire Woerth-Bettencourt aux récentes révélations du livre de Martin Hirsch, mais les journalistes « officiels » oublient aussi d’autres évidences. Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et qu’une diminution des remboursements est d’ores et déjà au programme, il est temps de se pencher sur le secteur de la santé, de comprendre son fonctionnement, et surtout d’en connaître les acteurs.


Le Pôle Emploi, né de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale, comprenant l’Assurance Maladie, l’Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les Complémentaires Santé. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170 000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une « mutuelle employeur obligatoire ». Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d’inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf s’ils étaient déjà ayants droit sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire). On peut appeler ça du passage en force. C’est une conséquence de la loi Fillon de 2003.


Ce qui est encore plus étonnant, c’est de constater que c’est le même organisme qui a remporté les deux marchés. Je ne connais pas les modalités des appels d’offre mais je m’étonne de voir que c’est le groupe Malakoff-Médéric qui a raflé la mise, obtenant d’un coup, d’un seul, 170.000 adhérents supplémentaires, sans compter les ayants droit. Ajoutez à cela les 800 000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui rentreront dans le dispositif en janvier 2011… c’est encore Malakoff Médéric qui a emporté le marché Revenons donc sur l’histoire de cette compagnie d’assurance et de prévoyance pour comprendre un peu mieux les enjeux.


Pour vous donner une idée du poids de Malakoff-Médéric sur le marché français, c’est le n°1 des groupes paritaires de protection sociale, n°2 de la retraite complémentaire et n°3 en santé collective (classement Argus de l’Assurance). Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric (d’où son nom) le 30 juin 2008, soit 6 mois avant la mise en place du dispositif « mutuelle obligatoire employeur » pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi. Ainsi, dès le 1er Juillet, le président de Médéric cède sa place pour laisser seul au commande du groupe, le président de Malakoff : un certain Guillaume Sarkozy. Ce dernier est loin d’être un inconnu : au Medef de 2000 à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005 Guillaume Sarkozy, comme son nom l’indique, est le frère de Nicolas.


Puisque j’évoque la fratrie Sarkozy, intéressons-nous maintenant au troisième larron : François Sarkozy. Pédiatre de formation, François a abandonné la pratique de la médecine pour se consacrer à l’industrie pharmaceutique (principalement orientée vers la gériatrie) depuis 2001. Ainsi, il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président d’AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d’investissement.


Par ailleurs, François Sarkozy a également lancé une chaîne de télévision spécialisée dans la santé sur internet… financée par le laboratoire Sanofi. Ajoutons à cela ses relations avec le groupe Paris Biotech Santé, l’un des protagonistes de l’affaire de l’Arche de Zoé, et on l’aura compris, l’homme a tissé sa toile : il fait partie aujourd’hui des puissants lobbyistes de l’industrie pharmaceutique. D’ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d’euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts.


Et maintenant la cerise sur le gâteau, celui dont on ne parle jamais, le cerveau, l’éminence grise : Olivier Sarkozy (demi-frère de Nicolas Sarkozy), qui copilote depuis avril 2008 l’activité mondiale de services financiers de Carlyle Group, probablement celui qui tire les ficelles. Le Groupe Carlyle est une société d’investissement américaine fondée en 1987. Basé à Washington D.C., il est présent dans de nombreux domaines d’activités, comme l’aéronautique, la défense, l’industrie automobile et des transports, l’énergie, les télécommunications et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Le groupe possède 89,3 milliards de dollars de capitaux propres et il emploie plus de 515 professionnels de l’investissement dans 21 pays. Les différentes entreprises de son portefeuille emploient, quant à elles, plus de 286 000 personnes dans le monde et Carlyle a environ 1 100 investisseurs répartis dans 31 pays à travers le monde.


Pour rappel, le groupe Carlyle a ou a eu parmi ses membres actifs l’ancien Premier ministre britannique John Major, James Baker, ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement.


Le groupe Carlyle n’est pas coté en Bourse, et n’est donc non tenu de communiquer à la Securities and Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que le nombre de leurs parts respectives.


4 frères : Le cerveau qui copilote l’activité mondiale des services financiers d’une multinationale tentaculaire, l’un en charge de l’exécutif de la France, notre Président, l’un à la tête d’un des plus gros groupes d’assurance santé et le dernier qui sert les intérêts des laboratoires. Si ça ne s’appelle pas un conflit d’intérêt, je me demande ce que c’est… Pourtant les médias en parlent peu et préfèrent s’étendre sur les amis milliardaires de Nicolas Sarkozy. On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l’avenir de notre pays. Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l’on peut prédire le démantèlement de toutes nos structures sociales et services publics d’ici quelques années.


Bien fraternellement

Raymond Hottin


Image ajoutée par Dazibaoueb



Auteur : Raymond Hottin - Source : REsistance SOciale
 
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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 17:34

  marseille's bay - Marseille, Provence-Alpes-Cote-dAzur

  http://www.trekearth.com/gallery/photo191657.htm

 

Marseille, et surtout le PS,

(à travers la famille Guérini)

ciblés par Calvi dans C dans l'Air du 10.12.10,

en vue des prochaines Sénatoriales

Par eva R-sistons au faux journalisme

 

 

 

Alerte !

 

On savait que Calvi (C dans l'Air, fausse émission de débats - entre gens du même bord, libéral -  ou mots Croisés) n'était PAS un journaliste, mais un vulgaire propagandiste pour la Droite anglo-saxonne ultra-libérale et pour l'Empire américano-israélien. Mais là, il va encore plus loin que d'habitude dans l'ignominie : En discréditant la Gauche marseillaise, sournoisement, subtilement, de manière indirecte.

 

D'abord, Marseille (voir description émission plus bas)  est présentée comme le clone de Chicago, voire en pire: Mafia, règlements de compte, insécurité, population en danger, etc. C'est scandaleux ! J'ai vécu, encore récemment, douze ans dans cette ville, sans doute la plus belle de France et l'une des perles mondiales. D'éminents photographes, artistes ou journalistes, la classent comme la 2e plus belle baie du monde après Rio de Janeiro. Imaginez: Il s'agit de la seconde ville de France, et la nature la plus séduisante, la plus saisissante, la plus sauvage, la plus préservée, est aux portes de l'agglomération, accessible à pied ou en bus, en quelques mn !

 

Marseille est composée de 122 villages, tous plus attractifs et picturaux les uns que les autres, reliés ensemble pour faire de cette commune originale et attachante une agglomération homogène, si homogène d'ailleurs qu'il n'y a pas de banlieue, la ville est une, fraternellement une, bien qu'elle soit un melting-pot de toutes les nations, cultures, religions. 

 

 

Location Appartement Marseille
http://www.abritel.fr/annonces-detail/france_provence-alpes-cote%20d%27azur_13/appartement_marseille_649727.php  (un des 122 villages de Marseille)

 

Ville mosaïque ? Qu'on en juge.  Voici, approximatifs, quelques chiffres: 50.000 Comoriens (Jean-Marie le Pen s'en est ému, "I/10 e des Comoriens vivent à Marseille !"), 200.000 Arabes ou Musulmans, 80.000 Juifs, presque autant d'Arméniens, 15.000 Bouddhistes, et j'en passe. Et même une spécificité marseillaise, une association pour réunir le tout : "Marseille Espérance". Communion des civilisations, des cultures, des religions, on est loin des clichés sur la ville ! Des repas communs de toutes les couleurs, des fêtes  chatoyantes, et aussi un Arbre de l'Espérance, scellant dans le marbre l'unité dans la diversité. Marseille est unique, même si le FN a ses (nombreux) inconditionnels !

 

http://location-vacances.vivastreet.fr/annonces-location-vacances+marseille-13001/location-studio-marseille-ile-du-frioul/25179488

 

Alors, voici Marseille ravalée au rang de cité de la pègre, de l'insécurité. Un peu réducteur, non ? Témoignage perso.

 

Je reçois mon ex-mari là où j'habite, une résidence du Redon (Marseille Sud, près des calanques). Il vient pour la première fois à Marseille, muni de la réputation d'une ville sulfureuse, et pas très rassuré. Patatra ! Voici le parking de la résidence, où nous stationnons, et à côté de la voiture, une bande de jeunes, armés de fusils. Mon ex-mari préfère rester prudemment dans le véhicule,. Quelques instants passent, et je dis : "On ne va pas dormir ici, je sors et je leur parle". 

 

Je prends les choses à la Marseillaise, en "galéjant":  "Et alors, on s'amuse bien ?" "Oui," répondent les jeunes en choeur. "Et pourquoi tous ces fusils ?" "On revient de la salle de painting-ball".

 

"Le paintball est une activité sportive opposant deux équipes dont les joueurs sont équipés de masques de protection et de lanceurs (ou marqueurs). Les lanceurs propulsent par air comprimé ou par CO2 des billes de peinture de calibre 0.68 constituées de capsules médicales renfermant une gélatine colorée." (Wikipedia).

 


Restaurant, baie des singes, 13008 marseille

Un village du 8 e arrondissement de Marseille, mon coin préféré, la Baie des Singes,

parfois coupée du monde quand les vagues la submergent...

http://www.justacote.com/marseille-13008/restaurant/baie-des-singes-917483.htm,

(cliquer, effet zoom)

 

La peur ? Pardi, j'ai vécu un temps dans le Bronx, au milieu des gangs de rues, les côtoyant, mangeant avec les membres, discutant avec eux, essayant de les comprendre, de les connaître de l'intérieur. Ils ne m'ont rien volé, ils ne m'ont jamais agressée. Alors après ça, les jeunes de Marseille ne me font pas peur ! Et d'ailleurs, j'ai parcouru en tous sens et à toute heure la ville,  en toute quiétude. Un seul mauvais souvenir, en douze ans:

 

Une sortie isolée de métro, près du port, en haut d'un escalator plusieurs gamins, je porte un sac à dos. En un instant, ils ont subtilisé dans la poche arrière mon portefeuille que j'y avais  imprudemment mis. Dedans, trois sous, mais mes papiers d'identité. Qu'à cela ne tienne, je les poursuis jusqu'à leur cité, à quelques pas de la station de métro. Et je me plante au milieu de la cité, en criant: "Gardez l'argent, rendez-moi mes papiers d'identité !" 5 mn passent, les habitants  sont à leur balcon. Et soudain, un gamin arrive: "Tiens, Madame, voilà ton porte-monnaie, il y a tes papiers".  Je suis ravie, j'ai eu ce que je voulais, je remercie mon jeune interlocuteur, et je tourne les talons. Ce sera mon seul contact avec la délinquance marseillaise, des voisins policiers m'ont d'ailleurs dit : "Cette ville n'est que 9e au classement, il faut relativiser !". "Quelle est la ville la moins sûre ?" "Montpellier !"

 

J'ajoute d'ailleurs que si la ville a mauvaise réputation, usurpée selon moi, elle le doit à l'équipe au pouvoir, de Droite. Oui, c'est la Droite qui est aux commandes, elle est donc pleinement responsable de l'insécurité dénoncée par le sieur Calvi !

 

calanques de Marseille

Calanques de Marseille

http://www.aideordi.com/wallpapers-cartes/image9243-calanques-de-marseille.html

 

Calvi prépare à sa façon

les prochaines sénatoriales

 

Or donc, voici le dernier pseudo débat de C dans l'Air, axé sur la "Connection", les trafics de drogue dans la cité phocéenne. Faux débat ! Car si le discrédit est jeté sur cette ville éblouissante, plus attachante qu'aucune autre (je dis toujours, le Marseillais c'est "une grande gueule et un grand coeur"), c'est surtout la Gauche qui est visée, dans la perspective des prochaines Sénatoriales qui risquent d'aboutir à un dangereux basculement pour la majorité et pour ses réformes anti-populaires.

 

Comment le Gouvernement poursuivra-t-il ses réformes au service du Grand capital si la Gauche, majoritaire au Sénat, l'en empêche ?

 

^Jean Noël Guérini photo officielle.jpgJean-Noël Guerini, Wikipedia

 

Le journaleux Calvi se sert de son émission, sur une chaîne publique, avec nos sous, pour "descendre" la Gauche marseillaise, sans kalashnikov, mais avec un venin perfide...  Disons-le clairement: L'émission est un prétexte pour discréditer le P.S. de Guérini,  Président du Conseil Général et Sénateur des Bouches-du-Rhône. Il faut à tout prix que le Système Gaudin (UMP) se perpétue ! L'enjeu est décisif pour la Majorité qui entend rester majoritaire - coûte que coûte ! Les hommes comme Calvi-Krettly sont là pour donner un coup de main bien peu journalistique....

 

Une opportunité est offerte à Calvi de jouer un rôle plus scandaleux que professionnel : Le placement en détention provisoire du frère cadet de Jean-Noël Guérini, Alexandre,  entre autres pour trafic d'influence et abus de biens sociaux. Voici ce que J.N. Guérini dit de son frère cadet :

 

"Mon frère est mon frère et le demeurera toujours. Mais lui, c’est lui et moi, c’est moi. Je ne suis concerné ni de près, ni de loin par les affaires et les entreprises de mon frère. Je souhaite que la justice fasse son travail dans la sérénité et la transparence, le Conseil général n’étant en aucun cas concerné par les affaires judiciaires. Le président que je suis, les cadres et les employés peuvent être fiers du mode de fonctionnement de leur collectivité, de la rigueur dans sa gestion". (http://www.jn-guerini.fr/2010/12/02/je-ne-suis-concerne-ni-de-pres-ni-de-loin-par-les-affaires-article-de-la-provence-du-02122010/) 

 

Mais pour Calvi, il en va autrement. Indirectement, insidieusement, perfidement, sournoisement, il tente de discréditer le PS de Guérini auprès des futurs électeurs marseillais.

 

Marseille ? "Clientélisme, affairisme, intimidations, ambiance sicilienne, liens éventuels des Milieux marseillais et des milieux politiques"... A Droite ? Mutisme total. A Droite, tout va pour le mieux, Mme la Marquise ! Mais à Gauche, il y a l'affaire Guérini, deux frères qui portent le même nom, alors bonjour les futurs amalgames ! Rien n'est clairement dit, tout est subtilement suggéré, par l'insistance, par les questions, par les allusions...

 

Deux frères Guérini, Calvi appuie sur les allusions sensibles - et au fait, quel lien avec la famille de Mémé Guérini, gangster dans les années quarante ? Eh oui, ça va jusque là, toutes les confusions sont possibles... Un clan mafioso ? Pour les prochaines Sénatoriales, un futur candidat mafioso, quelque part, non ? Comme toutes ces choses-là sont délicatement présentées,  afin d'introduire le doute dans l'esprit des futurs électeurs ! Après tout, quelle parenté entre les Guérini ? 

 

"Antoine Guérini (1902-1967) était, avec son frère Mémé, l'un des plus puissant gangster de France (voire d'Europe) dans les années 1940 et jusqu'au au milieu des années 1960 " (Wikipedia)

 

Et, au fait, quelle parenté entre Calvi et l'UMP ? Il serait temps de poser les vraies questions, sur l'emploi, au sein d'une chaîne publique, d'un homme au service de l'UMP, de l'ultra-libéralisme, et de l'Empire anglo-saxon et israélien...

 

Eva R-sistons à l'intolérable

 

TAGS: Marseille, Bouches du Rhône, mafia, clan sicilien, Guérini Jean-Noël, Guérini Alexandre, Mémé Guérini, UMP, Calvi, C dans l'Air, Mots Croisés, pègre, Droite, Gauche, P.S.

 

 

 

 

vendredi 10 décembre 2010
Marseille Connection

C dans l'Air, France V

 

Présentation de l'émission

(à noter, à ce niveau, pas un mot sur les Guérini)

 

Depuis des mois, Marseille est le théâtre d’une série de règlements de compte sur fond de trafic de drogue. L’enquête sur la fusillade qui a tué un jeune de 16 ans et blessé un de 11 ans se poursuit dans une cité phocéenne secouée par une affaire politico-financière. 


Même quand l’on veut lutter contre les clichés, il est parfois difficile d’y parvenir. Vague de règlements de compte à l’arme de guerre, hausse de la criminalité sur fond de trafics de stupéfiants... Marseille semble renouer avec ses vieux démons.

Pas moins de vingt-six actes de vendetta ont été recensés en près d’un an dans la ville. Commis essentiellement à l’arme de guerre, ils ont coûté la vie à dix-neuf personnes et en ont blessé seize autres, dont récemment des enfants.

 

Ainsi, le 19 novembre 2010, à environ 22 heures, deux voitures avec plusieurs personnes à leurs bords ont fait irruption dans la cité du Clos-la-Rose, dans les quartiers nord de la cité phocéenne, et leurs occupants ont ouvert le feu. Leur cible : un adolescent de 16 ans, connu des services de police pour infraction à la législation sur les stupéfiants.

Visé par plusieurs rafales de fusils d’assaut kalachnikov, le jeune homme est décédé à l’hôpital, après s’y être rendu par ses propres moyens. Un enfant de 11 ans a également été grièvement blessé lors de cet échauffourée.

Avec cette fusillade, un palier semble avoir été franchi dans la guerre des gangs qui ensanglantent la cité phocéenne. "C’est la première fois à ma connaissance que l’on s’en prend à de si jeunes mineurs", s’est ainsi alarmé le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, évoquant des "exécutions bien organisées et très violentes" et demandant l’aide des habitants par le biais de témoignages sous X.

En déplacement dans la ville, deux jours plus tard, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a dévoilé une batterie de "mesures opérationnelles", dont l’envoi de renforts de policiers pour qu’une "nouvelle et forte impulsion soit donnée à la lutte contre les trafics d’armes et de stupéfiants".

Des mesures qui, si elles ont été saluées par les élus UMP de la région, laissent néanmoins dubitatifs bon nombre de Marseillais quant à leur résultat et leur efficacité à long terme.

 

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1596

 

 

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 17:27
traduction Google:
Pour les sceptiques qui continuent à affirmer que la situation économique des États-Unis a été exagérée, il ne faut pas chercher plus loin que le Pentagone pour savoir à quel point ils se trompent. CNBC a appris que le Pentagone est en cours de lecture du «jeux de guerre », utiles à l’effondrement de l’économie américaine.
Selon CNBC, «Le Pentagone envisage de vrais menaces économiques pour l’Amérique. »
CNBC Nouvelles d’entreprise analyste Eamon Javers explique:
Depuis le krach de 2008, la mise en place de la « l’Intelligence defence » a donné vraiment  beaucoup d’attention aux marchés mondiaux et comment ils pourraient devenir une menace pour les intérêts américains de la sécurité nationale. À un prochain séminaire que nous allons voir ici le mois prochain, ils vont jeter un coup d’oeil à un grand nombre de questions … [y compris] l’utilisation des fonds souverains à manipuler les marchés, les devises, l’effondrement économique des Etat-nation , défaut souverain, l’instabilité des Etat-nation; budgets Alliés des Etats-Unis, les déficits, la sécurité des infrastructures nationales.
De même, l’armée a lancé une opération baptisée « Unified Quest 2011» dans lequel il étudie les « conséquences à la« grande échelle de l’effondrement économique »à l’intérieur des États-Unis qui obligerait l’armée à maintenir« l’ordre intérieur au milieu des troubles civils. «  » The Quest assure également la formation de l’armée dans la façon de « faire face à la puissance mondiale fragmenté et des budgets beaucoup plus faibles. »
En Octobre, l’United States Marine Corps à visité la JP Morgan aux « marchés d’études et de l’économie. »
Javers conclut:
Toutes les différentes parties du Pentagone et de l’établissement de la Defense Intelligence sont à la recherche de moyens sur le marché qu’ils pourraient représenter un nouveau type de menace pour les États-Unis. Ce sont les gars dont le métier est de penser à la pire des choses qui pourrait arriver.
Selon Wired.com, L’armée organise un jeu unifiée chaque année, ce qui implique « l’Armée de terre et son talentueux chef de cabinet en milieu de carrière et les officiers supérieurs enrôlés (e) d’évaluer les hommes où le service déjà en place, et proposer des solutions »
Toutefois, de 2011 Unified Quest prête vérité aux affirmations selon lesquelles les États-Unis n’assiste pas en effet à une reprise économique ascendante, comme tant de fois que notre gouvernement fédéral ont affirmé. Les soldats sont formés à l’évacuation et la détention en  réponse aux émeutes, révélant la possibilité que l’armée américaine puisse avoir recours à la loi martiale afin de maintenir l’ordre.
Unified Quest 2011 prépare aussi des soldats à agir en tant que diplomates dans le cas où il y aurait une disponibilité limitée des diplomates à l’avant-postes de combat, ou dans la rue aux prises avec les Américains affamés et en colère. Wired.com écrit: «Il y a un fort consensus que les négociations devraient faire partie de la trousse à outils de l’armée -. Quelque chose soutenu par une rame de récents manuels de doctrine et de divers stages de courte durée dans la négociation de nombreuses écoles de l’armée »
Nouvelles sur la liste noire explique que les jeux de guerre du Pentagone ne sont qu’un des nombreux exemples qui montrent la direction dans laquelle le monde est dirigé. D’autres incluent la décentralisation de la FEMA à partir d’un centre de distribution unique à Washington à 15 établissements régionaux à travers le pays. Nouvelles sur la liste noire fait également valoir, « Des preuves empiriques indiquent que le gouvernement américain a été le premier acheteur de produits alimentaires lyophilisés pour les deux dernières années, et les entrepreneurs privés des abris d’urgence ont signalé une pénurie de matériel et de fournitures pour la construction de bunkers personnelle entreprises. »
D’autres puissances mondiales sont apparemment la préparation du « Doomsday » scénarios. La Russie aurait préparé le développement de 5000 nouveaux bunkers souterrains de la ville de Moscou, tandis que l’Union européenne a commandé la construction d’un « Doomsday Seed Vault » dans une montagne de plusieurs centaines de pieds au-dessus du niveau des mers en 2006.
En outre, le site Web de la FEMA recommande que les familles américaines aient des préparatifs d’urgence et des fournitures aisément accessibles, y compris la nourriture et l’eau, pendant au moins plusieurs semaines.
Un jeu dangereux…Avez-vous remarquez qu’il y a toujours eu des simulations avant chaque évènement, comme si ils étaient au courant que c’était pour se produire…Rendu là, ce n’est plus un jeu, mais une pratique avant l’inévitable.
Jo

 

http://noxmail.us/Syl20Jonathan/?p=14164

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 16:19

 

Face à l’interconnexion des crises à l’échelle mondiale, quelles alternatives ? Sommes-nous informés correctement sur la crise ou les médias mainstream ne font qu'un travail cosmétique et ne donnent de nouveau la parole qu'aux responsables de la crise ? En 2008, Eric Toussaint, politologue et président du CADTM Belgique proposait une lecture toujours d'actualité et sans compromis d'une crise aussi prévisible qu'inacceptable. (Michelcollon.info)

 

Face à l’interconnexion des crises à l’échelle mondiale, quelles alternatives ?

Sommes-nous informés correctement sur la crise, ou les médias mainstream ne font-ils qu'un travail cosmétique et ne donnent-ils la parole qu'aux responsables de la crise?

http://www.dailymotion.com/video/x7634m_crise-financiere-ce-que-le-public-d_news#from=embed
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Quelques fondements juridiques

de l’annulation de la dette

Eric Toussaint
Vendredi 10 Décembre 2010

Quelques fondements juridiques de l’annulation de la dette
Plusieurs fondements juridiques justifient l’annulation (ou répudiation) de la dette. Sont résumées dans cet article, les notions de “dette odieuse”, “force majeure” et “état de nécessité ”. D’autres arguments juridiques peuvent être également invoqués mais ils ne seront pas abordés ici. 
1. La "Dette odieuse" |1|
Les dettes des Etats contractées contre les intérêts des populations locales sont juridiquement frappées de nullité.
Selon Alexander Sack, théoricien de cette doctrine, qui s’est depuis enrichie, “ Si un pouvoir despotique contracte une dette non pas selon les besoins et les intérêts de l’Etat, mais pour fortifier son régime despotique, pour réprimer la population qui le combat, cette dette est odieuse pour la population de l’Etat entier (…) Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation : c’est une dette de régime, dette personnelle du pouvoir qui l’a contractée ; par conséquent, elle tombe avec la chute de ce pouvoir ” (Sack, 1927).
Ainsi, les dettes contractées à l’encontre des intérêts de la population du territoire endetté sont “odieuses” et, en cas de changement de régime, les nouvelles autorités ne sont pas tenues de les rembourser.
La doctrine de la dette odieuse trouve son origine au 19ème siècle |2|. Une de ses applications remonte à l’année 1898, lorsque les Etats-Unis prirent le contrôle de Cuba après la guerre contre l’Espagne |3| et que celle-ci leur demanda d’assumer la dette cubaine à l’égard de la couronne espagnole. La Commission de négociation des Etats-Unis refusa cette dette, la qualifiant de “poids imposé au peuple cubain sans son accord”.
Selon ses arguments, “la dette fut créée par le gouvernement de l’Espagne pour ses propres intérêts et par ses propres agents. Cuba n’a pas eu voix au chapitre”. La Commission ajouta que “les créanciers ont accepté le risque de leurs investissements”. Le litige fut éteint par la conclusion d’un traité international entre les Etats-Unis et l’Espagne signé à Paris en 1898. La dette fut entièrement annulée.
Plus tard, en 1923, une Cour d’arbitrage internationale, présidée par le juge Taft, président de la Cour suprême des Etats-Unis, déclara que les prêts concédés par une banque britannique (établie au Canada) au président Tinoco du Costa Rica étaient nuls parce qu’ils n’avaient pas servi les intérêts du pays mais bien l’intérêt personnel d’un gouvernement non démocratique. Le juge Taft déclara à cette occasion que “le cas de la Banque royale ne dépend pas simplement de la forme de la transaction, mais de la bonne foi de la banque lors du prêt pour l’usage réel du gouvernement costaricain sous le régime de Tinoco. La Banque doit prouver que l’argent fut prêté au gouvernement pour des usages légitimes. Elle ne l’a pas fait.” (Juge Taft, cité dans Adams, 1991, p. 168).
Les régimes légaux qui succédèrent aux dictatures d’Amérique latine dans les années 1980 (Argentine, Uruguay, Brésil, etc.) auraient pu s’appuyer sur le droit international pour obtenir l’annulation des dettes odieuses contractées par les régimes militaires. Ils n’en ont rien fait. Le gouvernement des Etats-Unis y a veillé méticuleusement. Et pour cause : les dictatures avaient été soutenues activement (quand elles n’avaient pas été mises en place) par les Etats-Unis et les principaux créanciers n’étaient autres que les banques des Etats-Unis. Sous d’autres cieux aussi, d’autres pays auraient parfaitement pu exiger l’annulation de dettes odieuses. Pour ne citer que quelques autres exemples flagrants : les Philippines après le renversement du dictateur Ferdinand Marcos en 1986, le Rwanda en 1994 après le génocide perpétré par le régime dictatorial |4|, la République sud-africaine au sortir de l’apartheid, la République démocratique du Congo en 1997 après le renversement de Mobutu, l’Indonésie en 1998 après le départ de Suharto, etc.
« La responsabilité morale des créanciers est particulièrement nette dans le cas des prêts de la guerre froide. Quand le FMI et la Banque mondiale prêtaient de l’argent à Mobutu, le célèbre président du Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo), ils savaient (ou auraient dû savoir) que ces sommes, pour l’essentiel, ne serviraient pas à aider les pauvres de ce pays mais à enrichir Mobutu. On payait ce dirigeant corrompu pour qu’il maintienne son pays fermement aligné sur l’Occident. Beaucoup estiment injuste que les contribuables des pays qui se trouvaient dans cette situation soient tenus de rembourser les prêts consentis à des gouvernants corrompus qui ne les représentaient pas.  »
Joseph Stiglitz, La grande désillusion
Au lieu de fonder un refus de reconnaissance de dette sur le droit national et international, les nouveaux gouvernants préférèrent négocier des rééchelonnements et des allégements cosmétiques avec les créanciers. Ils entrèrent ainsi dans le cycle interminable de l’endettement extérieur dont les peuples font toujours les frais.
La doctrine de la “dette odieuse” a été évoquée régulièrement par différents mouvements citoyens favorables à l’annulation des dettes mais les régimes post-dictature et, bien sûr, les créanciers ont fait la sourde oreille. Le débat a été relancé par le gouvernement des Etats-Unis en avril 2003. Dans des circonstances qui ne sont pas sans rappeler le précédent de la guerre entre l’Espagne et les Etats-Unis en 1898, les Etats-Unis ont demandé à la Russie, la France et l’Allemagne d’annuler les dettes odieuses dont l’Irak était redevable. Reprenant textuellement la définition de la dette odieuse formulée plus haut, ils ont affirmé que les dettes contractées par le dictateur Saddam Hussein étaient frappées de nullité. La situation s’est réglée au sein du Club de Paris qui a annulé 80 % de la dette, sans finalement faire référence à la notion de dette odieuse, pour éviter que d’autres pays réclament l’annulation de leurs dettes en invoquant le même motif.
Pour avancer dans la perspective de l’identification de la dette odieuse, le recours à une enquête citoyenne (audit) sur la légitimité des dettes dont les créanciers exigent le remboursement, constitue un outil fondamental. Les parlements et les gouvernements des pays endettés pourraient réaliser un audit de la dette. Certains pays sont dotés de dispositions constitutionnelles qui le prévoient explicitement (Brésil – Constitution de 1988). De puissantes mobilisations citoyennes ont revendiqué dans différents pays la mise en route d’une procédure d’audit. Ce fut le cas au Brésil en septembre 2000 quand la Campagne Jubilé Sud, la Conférence nationale des Evêques, le Mouvement des Sans Terre (MST), la Centrale unitaire des Travailleurs (CUT) organisèrent un référendum sur la dette. Six millions de citoyens et citoyennes y participèrent, dont plus de 95 % appuyèrent la demande d’organisation d’un audit.
La réalisation d’audits avec pour fonction de déterminer le caractère odieux ou non de tout ou partie des dettes d’un pays constitue un enjeu de toute première importance. Ci-dessous, un tableau provisoire et non exhaustif des dettes odieuses pour une liste limitée de pays prouve que les montants concernés par la dette odieuse sont tout à fait considérables. Le tableau est provisoire car la fonction de l’audit (avec participation citoyenne) vise précisément à déterminer de manière rigoureuse l’ampleur de la dette odieuse frappée de nullité. Il n’en constitue pas moins une incitation à la réflexion, à la recherche et à l’action citoyenne.
 
Une dette largement odieuse (en Mds $)
Pays Régime dictatorial Période de la dictature Dette odieuse (dictature) Stock de la dette en 2007 (en Mds $)
Indonésie Suharto 1965-1998 151 141
Irak Saddam Hussein 1979-2003 122 81
Brésil Junte militaire 1965-1985 104 237
Argentine Junte militaire 1976-1983 37 128
Corée du Sud Régime militaire 1961-1987 33 249
Philippines Marcos 1965-1986 28 66
Turquie Régime militaire 1980-1989 23 251
Maroc Hassan II 1961-1999 23 20
Afrique du Sud Apartheid 1948-1991 22 43
Thaïlande Militaires 1966-1988 22 63
Chili Pinochet 1973-1990 15 59
Tunisie Ben Ali 1987- 13 20
Zaïre/RDC Mobutu 1965-1997 12 12
Nigeria Buhari/Abacha 1984-1998 12 9
Pakistan Militaires 1978-1988 9 41
Pakistan Pervez Musharraf 1999-2008 16
Pérou Fujimori 1990-2000 9 32
Soudan Nimeiry 1969-1985 9 19
Ethiopie Mengistu 1977-1991 9 2,6
Kenya arap Moi 1978-2003 5,7 7,4
Congo Sassou 1979- 4,2 5,2
Iran Shah 1941-1979 4,5 21
Bolivie Junte militaire 1964-1982 3,3 4,9
Myanmar (Birmanie) Régime militaire 1988- 3 7,4
Guatemala Régime militaire 1954-1985 2,7 6,3
Mali Traoré 1968-1991 2,6 2,0
Paraguay Stroessner 1954-1989 2,4 3,6
Somalie Siad Barre 1969-1991 2,4 2,9
Malawi Banda 1966-1994 2,0 0,9
Togo Eyadema 1967- 2,0 2,0
Cambodge Khmers Rouges 1976-1989 1,7 3,8
Liberia Doe 1980-1990 1,1 2,5
Rwanda Habyarimana 1973-1994 1,0 0,5
Salvador Junte militaire 1962-1980 0,9 8,8
Nicaragua Anastasio Somoza 1974-1979 0,9 3,4
Haïti Duvalier 1957-1986 0,7 1,6
Ouganda Idi Amin Dada 1971-1979 0,4 1,6
Centrafrique Bokassa 1966-1979 0,2 1,0
[La dette odieuse calculée est celle contractée durant la dictature, sans compter la partie contractée après la dictature pour rembourser une dette odieuse de la dictature.]
 
Ce tableau a été réalisé par Damien Millet et l’auteur sur la base d’un travail préliminaire de Joseph Hanlon (2002).
Les montants considérés comme dette odieuse (colonne 4) sont dans la plupart des cas inférieurs à la réalité car ils ne se rapportent qu’à la période dictatoriale stricto sensu. Ils ne prennent donc pas en compte les dettes, elles aussi nulles, contractées pour rembourser les dettes odieuses. Il s’agit, à travers l’audit, de déterminer le montant exact des dettes qui entrent dans la catégorie des dettes odieuses. Il s’agit également de compléter la liste des pays concernés.
Concernant la dette odieuse, plusieurs compléments doivent être apportés à la doctrine formulée par Alexander Sack au siècle passé. Le Center for International Sustainable Development Law (CISDL) de l’Université McGill (Canada) a proposé une définition générale qui paraît tout à fait appropriée : “ Les dettes odieuses sont celles qui ont été contractées contre les intérêts de la population d’un Etat, sans son consentement et en toute connaissance de cause par les créanciers ” (Khalfan et al., “ Advancing the Odious Debt Doctrine ”, 2002, cité dans Global Economic Justice Report, Toronto, July 2003).
L’une des trois conditions suivantes permet de qualifier une dette d’odieuse :
1) elle a été contractée par un régime despotique, dictatorial, en vue de consolider son pouvoir ;
2) elle a été contractée non dans l’intérêt du peuple, mais contre son intérêt et/ou dans l’intérêt personnel des dirigeants et des personnes proches du pouvoir ;
3) les créanciers étaient en mesure de connaître la destination odieuse des fonds prêtés.
C’est le fameux triptyque : absence de consentement, absence de bénéfice, connaissance des créanciers.
Il ne faut pas abandonner la perspective d’ouvrir à nouveau ce dossier de la dette odieuse même s’il est considéré comme clos par les créanciers, toutes catégories confondues. Les Etats endettés n’ont pas fini de rembourser des dettes odieuses. Ils peuvent encore fonder en droit une décision de répudiation de ces dettes. Par ailleurs, les nouvelles dettes contractées dans les années 1990 et au début des années 2000 par des régimes légitimes, pour rembourser des dettes odieuses contractées par les régimes despotiques qui les ont précédés, devraient tomber elles-mêmes dans la catégorie des dettes odieuses. C’est ce qu’avancent différents experts tels que le CISDL cité plus haut, auquel il faut ajouter Joseph Hanlon (Grande-Bretagne), Hugo Ruiz Diaz (Paraguay), Alejandro Olmos (Argentine) et Patricio Pazmino (Equateur) |5|.
La définition avancée par le CISDL implique que des créanciers privés qui ont prêté (ou prêtent) de l’argent à des régimes (légitimes ou non) ou à des entreprises bénéficiant de la garantie de l’Etat pour des projets qui n’ont pas fait l’objet d’une consultation démocratique et qui sont dommageables pour la société, prennent le risque de voir ces créances annulées (a fortiori si s’ajoute à cela la complicité active ou passive du créancier à l’égard de détournement de fonds). De nombreux projets anciens ou récents entrent dans cette catégorie (pensons au méga-barrage des Trois Gorges en Chine). Etendre la notion de dette odieuse doit forcer les créanciers à engager clairement leur responsabilité et à se plier à des règles démocratiques, sociales et environnementales sous peine d’aboutir à une situation où ils devront abandonner toute idée de récupération des fonds prêtés.
Il s’agit également d’élargir le champ d’application de la doctrine de la dette odieuse aux dettes contractées à l’égard des institutions de Bretton Woods (le FMI, la Banque mondiale et les banques régionales de développement).
Pourquoi ? Le FMI et la Banque mondiale (créanciers multilatéraux) détiennent environ 450 milliards de dollars de créances sur les pays endettés |6| et une grande partie de ces dettes entre dans la catégorie des dettes odieuses.
Voici plusieurs cas de figure où la doctrine de la dette odieuse devrait être d’application dans le cadre de la définition donnée par le CISDL :
1)Les dettes multilatérales contractées par des régimes despotiques (toutes les dictatures mentionnées plus haut ont été soutenues par le FMI et la Banque mondiale) doivent être considérées comme odieuses. Le FMI et la Banque mondiale ne sont pas en droit d’en réclamer le paiement aux régimes démocratiques qui ont succédé aux régimes dictatoriaux (*) ;
2)Les dettes multilatérales contractées par des régimes légaux et légitimes pour rembourser des dettes contractées par des régimes despotiques sont elles-mêmes odieuses. Elles ne doivent pas être remboursées. Ce cas de figure s’applique à une trentaine de pays mentionnés dans le tableau (non exhaustif) ci-dessus (*).
3)Les dettes multilatérales contractées par des régimes légaux et légitimes dans le cadre de politiques d’ajustement structurel préjudiciables aux populations sont également odieuses (la démonstration du caractère préjudiciable de celles-ci a été faite par de nombreux auteurs et organismes internationaux – notamment des organes de l’ONU, voir plus loin). Le fait que pendant près de trente ans, la Banque mondiale et le FMI ont, contre vents et marées, défini et imposé des conditionnalités qui se sont avérées catastrophiques au niveau de la garantie des droits fondamentaux des êtres humains constitue un dol |7|. à l’égard des emprunteurs et de leurs populations. Le contrat d’emprunt en question est frappé de nullité. Les lettres d’intention que les autorités des pays endettés sont obligées d’envoyer au FMI et à la Banque mondiale (sous leur dictée) constituent un artifice construit par ces institutions afin d’être disculpées face à d’éventuelles poursuites judiciaires. Cette procédure n’est qu’un artifice |8| : tout comme un individu NE peut PAS accepter d’être réduit en esclavage (le contrat par lequel il aurait renoncé à sa liberté n’a strictement aucune valeur légale), un gouvernement ne peut pas renoncer à l’exercice de la souveraineté de son pays. Dans la mesure où elle annihile l’exercice de la souveraineté d’un Etat, cette lettre est nulle. Les institutions de Bretton Woods ne peuvent pas utiliser la lettre d’intention pour se disculper. Elles restent pleinement responsables des torts causés aux populations via l’application des conditionnalités qu’elles imposent (l’ajustement structurel, aujourd’hui rebaptisé Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté - CSLP - pour les PPTE ou Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance - FRPC - pour les autres)
4)Il faudrait également prendre en considération le caractère antidémocratique des institutions de Bretton Woods elles-mêmes (majorité requise de 85% ; droit de veto accordé de fait aux Etats-Unis qui détiennent environ 17% des voix ; déséquilibre évident dans la répartition des voix).
5)Simultanément aux actions menées en faveur de l’annulation des créances multilatérales, il s’agit de mener un combat pour obtenir des réparations de la part des institutions de Bretton Woods à l’égard des populations victimes des dégâts humains et environnementaux causés par leurs politiques (*).
6)Enfin, il s’agit de poursuivre au civil et au pénal les responsables de ces institutions pour les violations des droits humains fondamentaux auxquelles elles se sont livrées (et se livrent encore) en imposant l’ajustement structurel et/ou en prêtant leur concours à des régimes despotiques (*).
Tous les points marqués de l’astérisque (*) s’appliquent également aux dettes bilatérales et aux créanciers bilatéraux.
 
2. La “force majeure” et le “changement fondamental de circonstances”
On peut aussi soutenir en droit l’annulation de la dette et la suppression de son remboursement en invoquant l’argument de la force majeure |9| et celui du changement fondamental de circonstances. Au niveau du Droit international, la Commission de Droit international de l’ONU (CDI) définit ainsi la “force majeure” : "L’impossibilité d’agir légalement (…) est la situation dans laquelle un événement imprévu et extérieur à la volonté de celui qui l’invoque le met dans l’incapacité absolue de respecter son obligation internationale en vertu du principe selon lequel à l’impossible nul n’est tenu" |10|.
La jurisprudence en matière de droit international reconnaît qu’un changement dans les conditions d’exécution d’un contrat peut l’annuler |11|. Cela signifie en substance que les contrats qui requièrent l’accomplissement d’une succession d’engagements dans le futur sont soumis à la condition que les circonstances ne changent pas (dans le droit commun, il existe différentes doctrines liées à ce principe, y compris “force majeure”, “frustration”, “impossibilité” et “impraticabilité”).
La force majeure et le changement fondamental de circonstances s’appliquent de manière évidente à la crise de la dette des années 1980. En effet, deux facteurs exogènes provoquèrent fondamentalement la crise de la dette à partir de 1982 : la hausse dramatique des taux d’intérêt imposée au niveau international par le gouvernement des Etats-Unis à partir de fin 1979 et la baisse du prix des exportations des pays de la Périphérie à partir de 1980. Ces deux facteurs furent provoqués par les pays créanciers. Ce sont des cas de “force majeure” qui modifient fondamentalement la situation et qui empêchent les débiteurs de remplir leurs obligations |12|.
 
3. L’état de nécessité
Pour fonder en droit le refus de payer, en plus des arguments mentionnés plus haut, on peut également avancer l’argument de l’état de nécessité. L’état de nécessité peut être invoqué lorsque la poursuite des remboursements implique pour la population des sacrifices qui vont au-delà de ce qui est raisonnable en affectant directement les obligations fondamentales de l’Etat à l’égard des citoyens. A ce propos, la Commission de Droit international de l’ONU (CDI) déclare :
“ On ne peut attendre d’un Etat qu’il ferme ses écoles, ses universités et ses tribunaux, qu’il supprime les services publics de telle sorte qu’il livre sa communauté au chaos et à l’anarchie simplement pour ainsi disposer de l’argent afin de rembourser ses créanciers étrangers ou nationaux. Il y a des limites à ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un Etat, de la même façon que d’un individu. ” (CDI, 1980, p. 164-167, cité par Hugo Ruiz Diaz, op. cit.)
 
Conclusion :
Il ne faut pas attendre que des institutions internationales ou d’autres catégories de créanciers prennent la décision d’annuler la dette publique. C’est l’action résolue d’un Etat ou d’une coalition d’Etats qui pourra conduire à une telle mesure. Les juristes qui se sont réunis à Quito en juillet 2008 ont parfaitement raison d’affirmer : «  Nous soutenons les actes souverains des États qui, fondés en droit, déclarent la nullité d’instruments illicites et illégitimes de la dette publique, et avec elle la suspension des paiements |13|". 

Notes

|1| Pour plus de détails sur les concepts de dettes odieuses et illégitimes, voir « Dette illégitime : l’actualité de la dette odieuse. Position du CADTM », http://www.cadtm.org/Dette-illegiti...
|2| Pour une présentation synthétique, voir Hugo Ruiz Diaz, “ La dette odieuse ou la nullité de la dette”, contribution au deuxième séminaire sur le Droit international et la Dette organisé par le CADTM à Amsterdam en décembre 2002, http://www.cadtm.org/La-dette-odieu...
|3| Cuba 1895-1898 : En 1895, une guerre d’indépendance est déclenchée par le poète José Marti, jacobin aux idées proches du socialisme. Le pays entier est en guerre. José Marti organise l’Armée de Libération (plus de 50.000 combattants) et institue la République en Armes. Plus de 150.000 personnes viennent vivre dans les territoires rebelles. L’Espagne livre la guerre totale en 1896-97, avec des camps de concentration ; quelque 400.000 personnes y sont mortes. Mais l’Espagne échoue malgré l’utilisation de 250.000 soldats et elle se voit obligée de concéder l’autonomie en janvier 1898. Les révolutionnaires n’acceptent pas et continuent la guerre. Les Etats‑Unis déclarent la guerre à l’Espagne. Après une brève campagne au cours de laquelle elle a bénéficié du soutien des révolutionnaires cubains, l’armée des Etats-Unis occupe victorieusement l’île. Sans reconnaître la république cubaine, les Etats-Unis signent un pacte avec l’Espagne où celle-ci renonce à Cuba (Traité de Paris, le 10 décembre 1898). 1898-1902 : l’occupation nord‑américaine dure quasiment quatre ans et oblige les membres de l’Assemblée constituante de 1901 à adopter l’amendement Platt (1902). Cuba doit concéder aux Etats‑Unis un droit d’intervention dans l’île pour "préserver l’indépendance cubaine" et maintenir un gouvernement adéquat afin de "protéger la vie, la propriété et les libertés individuelles". Washington reçoit de plus la base de Guantanamo, pour une période illimitée. Le 20 mai 1902, la République cubaine est fondée. Dès sa naissance et jusqu’à la victoire révolutionnaire du 1er janvier 1959, elle est soumise à la politique extérieure des Etats-Unis (source : Yannick Bovy et Eric Toussaint, 2001, Cuba : Le pas suspendu de la révolution, Cuesmes – Belgique, 2001, p. 36-37).
|4| Dans le cas du Rwanda, le Comité du développement international du Parlement britannique a explicitement évoqué la notion de dette odieuse pour plaider son annulation : “ Une grande partie de la dette extérieure du Rwanda fut contractée par un régime génocidaire… Certains avancent l’argument que ces prêts furent utilisés pour acheter des armes et que l’administration actuelle, et en dernière instance la population du Rwanda, ne devrait pas payer ces dettes “odieuses”. Nous recommandons au gouvernement qu’il pousse tous les créanciers bilatéraux, et en particulier la France, à annuler la dette contractée par le régime antérieur ” (in Report of the British International Development Committee, mai 1998, cité par Chris Jochnich, 2000).
|5| Voir la contribution de ce dernier au Deuxième séminaire sur le Droit et la Dette organisé par le CADTM en décembre 2002 à Amsterdam www.cadtm.org/pages/espanol/...
|6| En général, plus un pays du Sud est pauvre, plus la part de sa dette due à la Banque mondiale et au FMI est élevée. Dans le cas de nombreux pays d’Afrique sans ressources naturelles stratégiques, plus de 70% des dettes sont dus aux institutions de Bretton Woods.
|7| Dol : tromperie commise en vue de décider une personne à conclure un acte juridique ou de l’amener à contracter à des conditions qui lui sont défavorables (définition donnée par le Larousse 2003)
|8| Dans “ La Grande désillusion ”, Joseph Stiglitz décrit une situation qui remonte à l’époque où il était vice-président de la Banque mondiale : “ Une image peut valoir mille mots, et une photo saisie au vol en 1998 et montrée dans le monde entier s’est gravée dans l’esprit de millions de personnes, en particulier dans les ex-colonies. On y voit le directeur général du FMI (…), Michel Camdessus, un ex-bureaucrate du Trésor français, de petite taille et bien vêtu, (…), debout, regard sévère et bras croisés, dominant le président indonésien assis et humilié (il s’agissait du dictateur Suharto, chassé du pouvoir quelques mois plus tard par un soulèvement populaire, NDR). Celui-ci, impuissant, se voit contraint d’abandonner la souveraineté économique de son pays au FMI en échange de l’aide dont il a besoin. Paradoxalement, une bonne partie de cet argent n’a pas servi, en fin de compte, à aider l’Indonésie mais à tirer d’affaire les “ puissances coloniales ” - les créanciers du secteur privé... Officiellement, la “ cérémonie ” était la signature d’une lettre d’accord - ses termes sont dictés par le FMI mais, par artifice, on fait comme si la “ lettre d’intention ” venait du gouvernement concerné ! ”, in Stiglitz, 2002, p. 71)
|9| Pour une analyse de l’argument de la force majeure en matière d’annulation de dette, voir l’étude d’Hugo Ruiz Diaz : “ La dette extérieure : mécanismes juridiques de non paiement, moratoire ou suspension de paiement ”, contribution au Premier séminaire international du CADTM sur le Droit international et la Dette, Bruxelles, décembre 2001.
|10| CDI, Projet d’article 31, A/CN, 4/315, ACDI 1978, II, vol. 1, p. 58
|11| Dans sa formulation originale : Contractus qui habent tractum successivum et dependetiam de futurum, rebus sic stantibus intelligentur.
|12| Charles Fenwick, International Law (3e éd. 1948) : de façon similaire, un des textes définitifs sur la common law explique qu’ “une condition tacite, liée à tous les contrats, est que ceux-ci cessent d’être obligatoires dès qu’il se produit des changements substantiels dans l’état des faits et des conditions sur lesquels ils ont été basés”, in Black’s Law Dictionary 1267 (6e éd. 1990). Voir également, en jurisprudence internationale, la sentence arbitrale rendue le 11 novembre 1912 dans l’affaire d’emprunt d’Etat Turquie/Russie dans laquelle il est dit : “ …l’exception de la force majeure …est opposable en droit international ” (Sentence arbitrale, Recueil des Arbitrages internationaux, T. II, 1928, p. 545 et ss.). Par ailleurs, le Code civil d’Argentine stipule que l’obligation d’un débiteur s’éteint “quand la prestation qui forme la matière de celle-ci devient physiquement ou légalement impossible, sans faute du débiteur” (Arts 724 et 888).
|13| Voir texte intégral de la déclaration finale : http://www.cadtm.org/Conclusions-de.... Pour une argumentation détaillée du point de vue du droit international en faveur de l’acte souverain unilatéral, voir Hugo Ruiz Diaz Balbuena, « La décision souveraine de déclarer la nullité de la dette ou la décision de non paiement de la dette : un droit de l’Etat », http://www.cadtm.org/La-decision-so...

Vendredi 10 Décembre 2010

http://www.cadtm.org/Quelques-fondements-juridiques-de http://www.cadtm.org/Quelques-fondements-juridiques-de
http://www.alterinfo.net/Quelques-fondements-juridiques-de-l-annulation-de-la-dette_a52532.html
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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 16:18

http://gaboneco.com/show_article.php?IDActu=17963

Des prises d’otages se multiplient dans le Sahel. Après la libération de P. Camatte contre de l’argent, Michel Germaneau a été tué suite à une attaque militaire franco-mauritanienne en territoire malien et dans des conditions non éclaircies si l’on en croît des journaux africains (Algérie, Mali, etc.). Sept autres ont été enlevés au Niger. Chaque enlèvement a été l’occasion d’un accroissement de la présence militaire française, maintenant doublée d’un appui de troupes d’élites et de la technologie spatiale de surveillance américaine. C’est à se demander si, après avoir perdu la bataille d’Alger, les terroristes islamistes armés qui ont ensanglanté l’Algérie dans les années 1990, ces « combattants de la liberté » financés, armés, entraînés par les Américains contre l’Afghanistan laïque et progressiste soutenu par l’ex-Urss, ne se sont pas repliés dans les pays du Sahel ? Mais justement, la prise d’otages d’Arlit au Niger des employés du monopole capitaliste Areva Françafricain ne lève t-il pas un coin de voile sur les dessous cachés par la presse bourgeoise impérialiste ?


Niger : une néo-colonie Françafricaine   qui fournit 40% de l’énergie consommée en France

Le Niger, c’est une superficie de 1 million 267.000 km², soit 2,3 fois la France et 13,5 millions d’habitants dont plus de 60% vivent dans la pauvreté extrême, privée de l’accès à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires, aux infrastructures et à l’instruction (71% des femmes sont analphabètes). L’espérance de vie y culmine à 43 ans.

Comme tous les autres peuples d’Afrique, le peuple nigérien a subi dans les années 1980 les affres du diktat libéral du FMI et de la Banque Mondiale qui l’ont contraint à rembourser une dette inique et à brader toutes les entreprises nationales privatisées après une dévaluation du franc colonial, le Cfa, arrimé hier au franc et aujourd’hui à l’euro.

Le Niger occupe maintenant la 182e place sur les 182 pays classés, avec un indice de 0,340, précédé de l’Afghanistan (181ème) en guerre contre l’armada agressive occidentale, de la Sierra Leone (180ème), de la République centrafricaine (179ème), du Mali (178ème) et du Burkina Faso (177ème).

Le pillage qu’exerce Areva sur le pays est ainsi démasqué : « Selon nos estimations, le Niger a produit entre 100 000 et 150 000 tonnes depuis 1960 au prix moyen de 27 300 F Cfa le kilo (soit 42 euros). Nettement en dessous du cours mondial moyen qui était de 122. 000 F Cfa le kilo (187 euros) sur la période. Sur la base de ces prix moyens et d’une production oscillant entre 100 000 et 150. 000 tonnes, l’on peut dire que la vente de l’uranium du Niger est chiffrée entre 4,2 milliards et 6,3 milliards d’euros. Si le prix international avait été appliqué, les actionnaires (Etat et partenaires) se seraient partagés entre 18,7 milliards et 28 milliards. C’est dire que depuis l’indépendance, et sur la base de ce calcul simple ne tenant pas compte de la différence de cours entre le marché spot et celui des contrats, les actionnaires de l’uranium du Niger ont perdu entre 14, 5 milliards d’euros et 21 milliards de dollars. Enorme pour un pays qui compte à peine 2 milliards de dollars de Pib et dont le modeste budget est ‘généreusement’ alimenté par l’aide publique au développement pour plus de la moitié » ( Mondialisation.ca).

Le cynisme d’Areva va encore plus loin : « Les 100% de l’électricité (225 million de kWh) proviennent d’énergie fossile et sont largement importés du Nigeria voisin. Selon Areva, en 2006, la compagnie a atteint le seuil des 100 000 tonnes d’uranium extrait. Le gouvernement du Niger a reçu 300 milliards de Cfa sur un total de 2 300 milliards de Cfa de revenu des ventes » (idem). Pour en arriver là, il a fallu réprimer et écarter, à la veille de l’indépendance, le 3 août 1960, le patriote panafricaniste Djibo Bakary du Rassemblement Démocratique Africain (RDA) qui avait le soutien des progressistes Kwamé Nkrumah et Sékou Touré et Abdou Moumouni, l’un des fondateurs Marxistes-Léninistes du Parti Africain de l’Indépendance (Pai).


LA STRATEGIE D’OCCUPATION MILITAIRE DU SAHEL

Comme le déclare un rapport du Conseil américain sur les Relations étrangères de 2005, « à la fin de la décennie, l’Afrique subsaharienne est susceptible de devenir une source d’importations énergétiques américaines aussi importante que le Moyen-Orient L’Afrique de l’Ouest disposerait de quelques 60 milliards de barils de réserves pétrolières avérées. Les échecs flagrants des guerres prédatrices américaines et de l’UE en Afghanistan et en Irak conduisent à projeter la mainmise sur le pétrole en Afrique et que la part provenant du Golfe de Guinée dans les importations US passera de 15 à 20 % en 2010 et à 25% en 2015 » (idem) .

Ainsi, dès « 2003 a été lancé un programme de contre-terrorisme en Afrique de l’Ouest et en mars 2004, des Forces spéciales américaines ont été directement engagées dans une opération militaire avec des pays du Sahel contre le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui figure sur la liste des organisations terroristes dressée par Washington. Le Commandement américain pour l’Europe est en train de développer un programme de sécurité côtière dans le Golfe de Guinée appelé la Garde du Golfe de Guinée. Il prévoit aussi la construction d’une base militaire navale américaine à São Tomé et Principe qui, selon, le Commandement américain, pourrait rivaliser avec la base navale de Diego Garcia dans l’Océan indien. Le Pentagone est donc est en train de se mouvoir agressivement pour établir une présence militaire dans le Golfe de Guinée qui permettra le contrôle de la partie occidentale de la route transafricaine du pétrole et les réserves vitales de pétrole qui y ont été découvertes.

« L’Opération Flintlock (“Pistolet à pierre”), une manœuvre militaire de mise en route, a impliqué, en 2005, quelque 1000 membres des Forces spéciales américaines. L’été prochain (2006), le Commandement pour l’Europe va conduire des manœuvres de sa nouvelle force de réaction rapide pour le Golfe de Guinée. En Afrique de l’Ouest, le Commandement militaire américain pour l’Europe a désormais établi des postes d’opérations avancées au Sénégal, au Mali, au Ghana et au Gabon, en Namibie, à la frontière avec l’Angola, au Sud qui impliquent l’amélioration de pistes aériennes, le stockage de réserves essentielles et de carburant ainsi que des accords (avec les gouvernements locaux) permettant le déploiement rapide de troupes américaines » (idem).

Les Etats Unis et UE ont mis en place un projet militaire d’intervention rapide, l’Africa Com installé en Allemagne, dont le centre de commandement peine à trouver un QG en Afrique.

A y regarder de près, cette soudaine fièvre de prises d’otages n’est-elle pas tout simplement une véritable stratégie de « manipulation des masses » pour paraphraser Noam Chomski qui consiste à « créer des problèmes, puis offrir des solutions », afin que, dans le sillage des interventions militaires des impérialistes américaines et française dans le Sahel, soit étendue la mainmise des entreprises monopolistes américaines, européennes et françaises sur les matières premières. N’est-ce pas la nouvelle stratégie néo-coloniale françafricaine, eurafricaine et usafricaine ?


CONTRE LA COOPERATION CHINOISE…

Il est à remarquer que la Chine devenant « l’atelier du monde » et l’Asie drainant 60% du commerce mondial, l’Etat somalien a été liquidé par une intervention militaire américaine et les petits pêcheurs de la corne de l’Afrique et de la Mer rouge sont ainsi devenus, pour survivre, des « preneurs d’otages ». Le combat pacifique contre les pollueurs et destructeurs de l’environnement que sont BP, Shell, Total prend la forme de « prises d’otages » dans le Golfe de Guinée. La Chine desserrant l’étau du FMI sur l’Angola, gros producteur de pétrole, par un prêt de 4 milliards de dollars à des taux d’intérêts très bas, c’est aussitôt l’attentat qui va coûter la vie à des joueurs de l’équipe de football du Togo, tentative de « réveil du mouvement du Cabinda sécessionniste ».

Ces coïncidences sont-elles le simple fait du hasard ? Ou ont-elles un lien avec le fait que les matières premières et le pétrole dont manque la Chine pour son développement fulgurant l’ont amené à devenir le premier partenaire commercial et le premier investir en Afrique ?

Lénine disait, lors de la Première Guerre mondiale impérialiste en 1915, que « l’impérialisme a développé les forces productives au point que l’humanité n’a plus qu’à passer au socialisme ou bien à subir pendant des années et même dizaines d’années la lutte armée des grandes puissances pour le maintien artificiel du capitalisme à l‘aide de colonies, de monopoles, de privilèges et d’oppressions nationales de toute nature » (le socialisme et la guerre).

C’est parce que la re-mondialisation capitaliste actuelle a besoin du « maintien artificiel du capitalisme à l’aide de colonies, de monopoles, de privilèges et d’oppressions nationales de toute nature » que l’impérialisme dominant américain a accompagné la défaite de l’ex-Urss en se lançant dans un programme de conquêtes militaires pour la mainmise sur les matières premières stratégiques, notamment le pétrole dont un mémorandum du Département d’Etat américain de septembre 1950 disait déjà que « le contrôle de cette source d’énergie, le pétrole, importante dans la paix comme dans la guerre est un objectif souhaitable en soi ».

Après l’attaque militaire contre la Serbie pour parachever le démantèlement de l’ex-Yougoslavie en 1999, l’instrumentalisation médiatique et politique des attentats du 11 septembre 2001 a servi à concrétiser ce projet par les occupations militaires coloniales de l’Afghanistan puis de l’Irak en 2003 et l’installation de bases militaires dans les ex-pays de l’ex-Urss ou les tentatives d’en intégrer dans l’Otan. Contrôler les matières premières stratégiques, notamment le pétrole et le gaz, pour maintenir la dépendance d’éventuels rivaux dans le but de préserver son hégémonie mondiale, c’est l’équation à laquelle est confrontée l’impérialisme américain.

Ce que confirme le sénateur David L. Boren, qui fut président de la commission chargée de l’espionnage : « Nous avons eu des relations étranges et symbiotiques avec l’Urss ( …). Le déclin de l’Union Soviétique… pourrait tout aussi bien entraîner le déclin des Etats-Unis (…). Les pays européens, le Japon et d’autres pays ont volontiers accepté la direction américaine au cours des décennies passées. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient besoin de nous (…). Seront-ils désireux, dans ce nouveau contexte, d’accepter la direction des Etats-Unis, comme c’était le cas il y quelques mois ? Je ne le penses pas » (Le Monde Diplomatique, avril 1991).

La stratégie de l’hégémonie mondiale américaine et les offensives militaires de l’Otan ont commencé peu à peu à montrer leur limite face aux résistances des peuples. Les économies émergentes des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), caractérisées par le capitalisme d’état opposé au capitalisme libéral, ont continué leur croissance alors que celles libérales des pays impérialistes américains et européens entraient en crise et en décadence.

Les résistances nationales afghanes et irakiennes ont commencé à mettre en échec les troupes d’occupation de l’Otan. Et les expériences anti-libérales et anti-impérialistes en Amérique du sud se sont frayées la voie en s’appuyant sur l’héroïque résistance de Cuba. Ces facteurs ont été déterminants dans l’élection de Barack Hussein Obama comme premier président noir d’une puissance capitaliste-impérialiste aussi raciste que les Etats Unis. Cette élection est au fond une tentative de préserver l’hégémonie sans partage du partenariat stratégique Etats-Unis/UE en couvrant la façade odieuse de l’agressivité militariste arrogante par le vernis du ramage et du plumage charmeur du souriant Obama, premier président noir au service des intérêts de l’impérialisme américain.

Quelles que soient leurs formes les politiques des impérialistes obéissent à la nécessité « d’assurer le maximum de profit capitaliste en exploitant, en ruinant, en appauvrissant la majeur partie de la population civile d’un pays donné, en asservissant et en dépouillant de façon systématique les peuples des autres pays, notamment des pays arriérés ; enfin en déclenchant des guerres et en militarisant l’économie nationale en vue d’assurer le maximum de profits » (JV Staline, Les problèmes économiques du socialisme, 1952).

C’est le projet du « grand moyen-orient » sous contrôle améraicain qui s’élargit du Yémen en Asie et de l’est de l’Afrique (la Corne et la Mer rouge ) au Golfe de Guinée et à l’équateur (Congo, RD Congo). C’est le même projet prédateur qui s’étend au Sahel et à l’ouest-africain maintenant.

La crise capitaliste systémique, la faillite du libéralisme et la décadence des impérialismes des Américains et de l’UE conduisent à la confrontation avec les pays émergents, notamment ceux d’entre eux qui ont jadis appartenu au camp socialiste vaincu par la contre révolution bourgeoise dans les années 1990 : Chine, Corée du Nord, Cuba, Vietnam auxquels il faut ajouter les pays anti-libéraux et anti-impérialistes d’Amérique du sud. C’est cela aujourd’hui qui constitue le camp progressiste contre l’impérialisme.

Et contre une solution panafricaine aux problèmes de l’Afrique

La colonisation militaire du Sahel s’est manifestée récemment par une attaque franco-mauritanienne sur le territoire malien sans que le gouvernement de ce pays n’en soit informé. Des informations font état que la Banque Africaine pour le Développement (Bad) participe au financement de l’Africom, ce dispositif d’intervention rapide de l’Otan en Afrique dans lequel les armées africaines jouent le rôle de « tirailleurs » comme à l’époque coloniale.

Les néo-colonies africaines dirigées par les bourgeoisies compradores apatrides libérales ou sociales-démocrates libérales agissent en proconsuls de la Françafric, de l’Eurafric et de l’Usafric. La cellule panafricaine de Tamanrasset en Algérie, censée mettre en place des actions coordonnées contre les groupes fascistes intégristes armés, le narcotrafic, est une coquille vide et un trompe-l’œil pour les masses africaines. Les pétro-dollars du bouffon Khaddafi viennent s’ajouter à la corruption des féodaux, bourgeois et chefs de clans locaux, par les impérialistes. L’inexistence d’une politique panafricaine fondée sur les principes démocratiques de la libre disposition des Touaregs et l’union libre des peuples libres d’Afrique rend la situation actuelle explosive dans tout le Sahel.

C’est le contexte global dans lequel les forces patriotiques et panafricaines de gauche doivent élaborer un programme et développer une action anti-libérale et anti-impérialiste. C’est aussi dans cette perspective que les Forums des peuples, notamment de Bandiagara au Mali et les Forums sociaux africains et mondiaux doivent devenir des espaces de mobilisation panafricaine et internationaliste contre les menées déstabilisatrices et colonialistes des impérialistes.

Au moment où l’Asie prend le chemin du développement économique et social, au moment où l’Amérique du sud s’engage par l’anti-libéralisme et l’anti-impérialisme dans la voie de la libération du joug étatsunien et du développement social et économique, l’Afrique doit retrouver le chemin de la lutte pour l’indépendance, la souveraineté anti-libérale et anti-impérialiste.

Sur ce plan l’exemple sud-américain est à méditer : les indépendances politiques obtenus au 19e siècle après les luttes héroïques de Haïti avec Toussaint Louverture et JJ Dessalines, de J. Marti à Cuba, de S. Bolivar ont été dévoyées par l’impérialisme américain en un système néo-colonial avec des dictatures à la Pinochet durant tout le 20e siècle. Aujourd’hui, la gauche anti-libérale et anti-impérialiste impulse un nouveau cours progressiste inspiré par l’héroïque résistance de Cuba socialiste.

Les « armées battues sont à bonne école » disait Lénine. C’est ainsi que dans le combat d’aujourd’hui pour une seconde décolonisation, la gauche révolutionnaire panafricaine, antilibérale et anti-impérialiste fera honneur aux prédécesseurs partisans de l’indépendance et de l’union panafricaine des peuples libres d’Afrique qui ont été assassinés et vaincus par l’impérialisme, le colonialisme et son poison fatal l’ethnicisme lors de la première phase de la décolonisation entre 1945 et 1960.


* Diagne Roland Fodé est membre de Ferñent/ Mouvement des Travailleurs Panafricains-Sénégal

 

Source : http://pambazuka.org/fr/category/comment/68964

 

http://www.michelcollon.info/Otages-Areva-Total-Africom-Les.html

 

 

 

SONDAGE : Vous êtes déjà 1400 à avoir répondu à notre sondage. Nous avons commencé à lire vos réponses, conseils, encouragements, critiques... Grand merci ! Nous vous transmettrons bientôt nos conclusions.

CANTONA ET WIKILEAKS SERVENT-ILS A QUELQUE CHOSE ?
La semaine prochaine, une interview de Michel Collon sur ces deux thèmes d'actualité.

LA CRISE, MAIS PAS POUR TOUS
Moi, survivant du boom irlandais - Julian Gough
Toujours aussi fauché, mais moins seul

50 sociétés, 14,3 milliards de ristournes fiscales - Marco Van Hees
Les cadeaux de l'Etat belge aux entreprises. Bientôt l'austérité pour le peuple ?

STRATEGIES MILITAIRES ET RESISTANCES
Le conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud : la Chine dans le collimateur - Peter Franssen
Comment Washington cherche à isoler Pékin en Asie

Otages, Areva, Total, Africom : Les enjeux cachés d'une occupation militaire du Sahel - Diagne Roland Fodé
L'alibi terroriste n'a pas fonctionné pour contrôler le Moyen-Orient. On réessaye en Afrique ?

Le « populisme » serait-il aujourd'hui une menace pour l'Amérique latine ? - Jean Ortiz
« S'il y a des « chefs charismatiques », les « masses » ne sont nullement passives. »

ISRAEL, EN BUS OU CANADAIR
Le buisson ardent - Gilad Atzmon
Incendie en Israël : catastrophe naturelle ou effet secondaire de la politique coloniale ?

Israël : plus de F-16 que de Canadair - Euro Palestine
Capable d'écraser les Palestiniens, incapable de protéger sa population ?

Les équipements Volvo permettent la torture et facilitent l'occupation - David Cronin
On connaissait les berlines confortables, pas les instruments de torture !

DROITS DE L'HOMME ET DE LA TERRE
Ali Aarrass : l'Espagne bafoue les droits d'un ressortissant belge, Bruxelles se tait - Abdellah Boudami
Le juge Garzon le reconnaît innocent, l'Etat espagnol menace de l'extrader vers le Maroc

Politique d'asile en Belgique : une opinion publique manipulée - LDH
Les mensonges de l'Etat passés au crible

Cancùn et la résistance de la barbarie environnementale - L. Hernandez Navarro
Autant organiser une réunion d'alcooliques anonymes dans une cave à vin

Pour le Malien - Pierre Tévanian
Le Taser tue, l'indifférence aussi

VIDEO
Crise financière : ce que le public devrait savoir- Eric Toussaint
En ne donnant la parole qu'aux responsables de la crise, les médias nous informent-ils correctement ?

On lâche rien - HK et les Saltimbanks
Tant qu'il y a de la lutte, il y a de l'espoir !

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 16:10

C'est un secret de polichinelle mais que peu de médias osent évoquer. Israël bénéficie d'un gigantesque pont aérien et maritime avec les Etats-Unis d'Amérique par lequel transitent des quantités illimitées d'équipements militaires et autres. Entamé il y a des dizaines d'années quand l'Etat sioniste se présentait comme la victime expiatoire de la vengeance des peuples qui l'entourent, ce pont s'est nettement renforcé depuis 2005 avec l'ouverture en plein désert du Néguev (Sud) de bases militaires secrètes américaines pour faire face à un éventuel barrage de missiles balistiques en provenance d'Iran, de Syrie ou du Sud-Liban.


Officiellement, les Etats-Unis d'Amérique fourniraient à Israël une aide financière traditionnelle comprise entre 3 et 10 milliards de dollars US par an. Cependant, officieusement, ce pays bénéficie d'un soutien financier quasi illimité au détriment manifeste du contribuable américain.


Le spectre d'un conflit entre Israël et l'Iran a exacerbé la paranoïa érigée en politique officielle du régime sioniste depuis sa création en 1948. La suppression de l'Irak en tant que menace potentielle de ce pays a ouvert la voie de l'hégémonie régionale au Moyen-Orient  à l'Iran mais aussi à la Turquie, pays membre de l'OTAN et allié des USA. Ce que le régime des ultras à Tel-Aviv n'arrive plus à tolérer. 

Par ailleurs, le comportement erratique et irrationnel de l'équipe actuelle de Tel-Aviv a jeté un sérieux coup de froid avec l'administration du président Barack Obama mais également avec une part grandissante de la diaspora juive dont certains membres sont traditionnellement favorables à Israël et qui ont de plus en plus de mal à se reconnaître avec ce qu'est devenu ce pays. 

 

http://neojanissary.over-blog.org/article-israel-serait-relie-par-un-pont-aerien-illimite-avec-les-usa-49332983.html

 


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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 19:37
Jeudi 9 Décembre 2010

 

 

Les médias traditionnels sont maintenant obsolètes 1/2
Voici la première partie d’un excellent article écrit par Giordano Bruno à propos de la situation précaire dans laquelle se retrouvent les médias traditionnels et corporatifs depuis plusieurs années versus la montée en flèche des médias alternatifs. Le texte original est en anglais. Mais il s’agit d’une telle précise et claire analyse que cela demandait d’être traduit et rendu disponible aux lecteurs francophones, ce que j’entreprends ici avec la pleine permission et les chaleureux encouragements de l’excellent auteur, Giordano Bruno. Elle vous sera présentée en deux partie vu sa longueur pour en facilité la digestion. La situation décrite concerne la scène médiatique aux États-Unis, mais elle reflète parfaitement ce qui se déroule partout à travers la planète.
Alors sans plus tarder…
Traduction par François Marginean




Les médias traditionnels sont maintenant obsolètes 1/2
La progression de la société humaine repose sur la distribution régulière de l’information. La qualité de cette information, sa précision et son honnêteté, détermine la santé générale des cultures que nous créons. Quand une source d’information est compromise par l’ambition politique malsaine, le dogme social, ou par les mains étrangleuses de l’élitisme, c’est comme un puits empoisonné, répandant la peste et la pestilence dans tout le pays, voire dans monde. La diffusion massive de mensonges inspire le délire et la folie des masses plus vite que la fièvre typhoïde.
Dans l’Amérique d’aujourd’hui, la personne recherchant une source pure de vérité dans les médias trébuche inévitablement sur de nombreux puits empoisonnés.
Même s’ils ne sont pas encore activement à poursuivre des sources alternatives d’informations, beaucoup de gens sont au courant, au moins intuitivement, lorsque quelqu’un essaie de les rouler. Vous pouvez nous présenter avec assurance de délicieux steaks de surlonge sur des plateaux en argent orné, mais si nos visages sont frappés par l’odeur nauséabonde de pourriture, nous ne mordrons pas. Grâce à sa malhonnêteté et son manque flagrant de substance, les médias traditionnels ont repoussé plus de nez que n’importe quel tranche de viande putride laissé à pourrir. Les données brutes sont impitoyables en ce qui concerne l’implosion des médias…
Les plus grands fournisseurs de presse écrite (journaux), y compris les figures de proue tels que le Washington Post et le New York Times, ont vu leur lectorat plonger au cours des dernières années. L’année dernière, l’ensemble de la diffusion quotidienne des journaux a chuté de 10.6%, suivie par une autre baisse de 8.7% jusqu’à maintenant cette année:
http://www.wired.com/epicenter/2009/04/top-25-newspapers-lose-1-million-readers-since-last-march/
http://finance.yahoo.com/news/US-newspaper-circulation-apf-436809869.html?x=0
Les journaux ont perdu environ un quart de leurs employés depuis 2001, et leurs revenus devraient plonger jusqu’en 2012:

http://www.editorandpublisher.com/Headlines/forecast-more-pain-ahead-for-publishers-through-2012-61677-.aspx
Parler de faillite a été hantise de nombreux médias imprimés depuis 2008. L’argument commun ici est que la technologie a rendu l’impression obsolète et non pas la qualité de leur nouvelles, et que lorsque les journaux feront enfin la transition vers le Web, ils seront couronnés de succès à nouveau. Toutefois, ces journaux qui ont jeté leur poids et de l’argent derrière les nouvelles sur le Web ont jusqu’ici échoué lamentablement. L’empire de nouvelles de Rupert Murdoch, qui inclut le Wall Street Journal, Fox News, le New York Post, et Hulu, a été incapable d’attirer suffisamment de lecteurs et de recettes publicitaires à ses sites Web pour maintenir ses profits. La réponse de Murdoch a été de blâmer Google et d’autres de «lui voler son contenu, menaçant de retirer ses sites des moteurs de recherche au complet et d’ériger des «paywalls» (frais à payer pour voir les sites):
http://news.cnet.com/8301-31001_3-10393209-261.html
Les «paywalls» de Murdoch ont été une catastrophe financière pure et simple, sans mentionner l’embarras journalistique que cela a causé:
http://www.techdirt.com/articles/20100903/16545310903.shtml
De nombreux autres sites de médias ayant institué des «paywalls» ont eut des résultats similaires.
Les sources de nouvelles télévisées ne s’en sortent pas mieux. Les programmes de nouvelles du soir de ABC et CBS perdent de plus en plus de téléspectateurs chaque trimestre:
http://www.businessinsider.com/nbc-abc-cbs-evening-news-continue-to-lose-viewers-2010-4

CNN a perdu environ 50% de ses téléspectateurs au total au cours de la dernière année. Larry King et Anderson Cooper en particulier sont devenus des poids morts faisant glisser le réseau dans les profondeurs suffocante:
http://tvbythenumbers.com/2010/08/31/cnns-primetime-viewership-hits-10-year-low-in-august-as-ratings-woes-continue/61722
MSNBC, la croûte visqueuse au fond de la fosse des médias traditionnels, se classe maintenant au 25e rang des nouvelles télévisées. Son petit auditoire est éclipsée par de nombreuses sources internet de nouvelles alternatives.
Keith Olbermann, par exemple, a perdu environ 50% de ses téléspectateurs dans la tranche démographique des 25-54 ans au cours de la dernière année:
http://www.businessinsider.com/quarterly-ratings-keith-olbermann-is-slipping-in-the-key-25-54-age-demographic-2010-6
MSNBC a diminué globalement, parmi les téléspectateurs âgés de 25 à 54 ans. «Hardball» de Chris Matthews a perdu environ 46% par rapport à l’année écoulée:
http://tvbythenumbers.com/2010/04/09/msnbc-declines-broadly-among-adults-25-54-vs-2009-q1/47859

L’âge moyen des téléspectateurs de CNN est de 63. MSNBC est de 59. ABC est de 51, et NBC est de 49.
Ce n’est pas une question d’un faux parti politique surpassant un autre faux parti politique. Les deux côtés du faux paradigme médiatique sont rejetés par toute personne assez jeune pour être exposée aux nouvelles alternatives provenant du web, et de nombreux lecteurs plus âgés commencent à se tourner vers l’Internet aussi. Essentiellement, les médias alternatifs sur l’Internet sont maintenant en phase de remplacer les médias traditionnels. Non seulement cela, mais au fur et à mesure que la récession se fait sentir, il est de plus en plus évident que les consommateurs devant réduire leurs coûts sont beaucoup plus disposés à débrancher leur câble qu’ils ne le sont de déconnecter de leur service Internet. Le nombre d’abonnés au câble commencent maintenant à décliner à mesure que les utilisateurs d’Internet continuent d’augmenter:
http://www.digitaljournal.com/article/296624
http://www.nypost.com/p/news/business/tw_cable_concern_i3sdnOb6y9p9PQy1o0V89H
Cela ne veut pas dire pour autant que les médias traditionnels sont morts. De toute évidence, ils fonctionnent encore aujourd’hui et ils sont toujours ancrés dans l’un des piliers vieillissants de notre société, même si le modèle qu’ils suivent va finalement les conduire à la désintégration. Nous, dans les médias alternatifs, faisons encore référence à l’occasion à des sources provenant des grands médias, car ils représentent l’idéologie de l’establishment (et souvent des  mondialistes). Si cette idéologie se contredit elle-même dans ses propres lieux d’informations, ceux qui animent les médias alternatifs doivent être prêts à le souligner.
Où est-ce que les médias traditionnels ont-ils commencé à faire fausse route? Il y a quinze ans, ils semblaient absolument imparables. Leur capacité à dominer le flux d’information a été sans pareil! Comment un tel mastodonte a-t-il pu être paralysé par un groupe de journalistes amateurs et (*soupir*) de blogueurs? Examinons les raisons pour lesquelles tant d’Américains ont dorénavant placé leur confiance en des sources de nouvelles underground plutôt qu’en les divagations d’experts corporatifs.
La vérité est un droit, non pas un produit
Les nouvelles sont d’abord et avant tout une fonction du progrès social, elles ne sont pas conçues pour être un produit préemballé construit de manière générique sur une ligne d’assemblage et vendu aux masses avec une marge de profit scandaleuse. La philosophie mécanique corporatiste dominante ne fait pas bon ménage avec la distribution naturelle et organique de l’information. Elle va tout simplement contre tout ce qui engendre la communication humaine. Notre capacité à partager des connaissances ne peut être empêchée sans causer une anxiété culturelle. Cette anxiété se traduit souvent par un besoin désespéré d’un point de vue alternatif, même si nous ne reconnaissons pas ce qui a inspiré notre besoin en premier lieu.
Les médias corporatifs ont connu un grand succès dans le passé, alors qu’il tout aussi corrompus, donc pourquoi est-ce que les Américains ne se sont pas détournés d’eux il y a de cela des décennies? Ce n’est pas parce que les Américains ne le voulaient pas. Les médias traditionnels ont des bailleurs de fonds mondiaux avec des milliards de dollars de capitaux à leur disposition. Ils ont budgets publicitaires de la taille de certains petits pays ainsi que des armées de professionnels en marketing. Ces chaînes se font de la promotion elles-mêmes et réciproquement même s’ils prétendent représenter différentes idéologies, s’alimentant les unes les autres dans une frénésie de parrainage consanguine. Mais rien de cela ne signifie beaucoup à la fin. Le seul avantage que les médias traditionnels ont vraiment eux au fil des temps, c’est qu’ils n’avaient pas de concurrence! (Rappelez-vous, que lorsque vous regardez Fox News, ou CNN, vous ne recevez qu’un point de vue, celui des mondialistes) Et, comme pour toute entreprise qui n’a pas de concurrence, le public est obligé de consommer son produit sans le bénéfice d’une comparaison. L’internet offre un milieu exempt de domination des entreprises, et ainsi donc, une opportunité. Remarquez la vitesse à laquelle les Américains ont abandonné les grands médias le moment même qu’il s’est finalement présenté une autre option sur la table, une option que les journalistes et les analystes alternatifs étaient bien équipés pour offrir.
Les méthodes «Copyleft» des médias alternatifs ont également laissé l’establishment perplexe. Les médias traditionnels ont toujours perçu les nouvelles comme étant une source de revenus, un produit, quelque chose à être surveillé et mis en cage. Observez comment Rupert Murdoch à misé hâtivement sur l’instauration de «paywalls» sur ses sites Web. Les médias alternatifs, en revanche, ont traité les nouvelles comme un droit de premier et comme une source de revenus en second lieu. L’objectif des nouvelles alternatives sur le Web n’est pas nécessairement faire de l’argent, son but est d’obtenir la vérité aussi rapidement que possible, de la partager avec le plus grand nombre de gens que possible, aussi précisément que possible, et c’est pourquoi nous dominons les médias traditionnels. Nous permettons le partage et la re-partage de nos articles, analyses et vidéos. Nous invitons nos sceptiques à vérifier nos informations, à mettre nos idées sous microscope (et ils le font toujours, pour ne trouver que rarement des fautes concrètes dans nos reportages, recourant souvent à des arguments vides attaquant le messager). Nous explorons les faits et les possibilités que les grands médias sont conçus pour éviter.
La «méthode de partage» apparaît en contradiction avec le capitalisme de marché libre traditionnel, mais en réalité, il complimente le capitalisme parfaitement. Comme il a été dit précédemment, l’information n’est pas un produit, mais une idée peut l’être. Aujourd’hui, le public ne cherche pas des «nouvelles», il recherche une analyse intelligente et concise des nouvelles. Il recherche une présentation honnête des faits, ainsi que la capacité à montrer les liens pertinents entre ces faits. Il veut toute la vérité et non pas des bouchées préfabriquées et emballée. Le public ne veut pas de présentateurs lisant un prompteur. Si les médias traditionnels savaient le faire, ou même s’ils avaient voulu faire cela, ils pourraient facilement faire de l’argent à la manière américaine, mais ils évitent de donner aux gens ce qu’ils veulent à tout prix, malgré les bénéfices potentiels. Pourquoi est-ce ainsi?
C’est ce que nous découvrirons la semaine prochaine, dans la deuxième partie de ce reportage…


Jeudi 9 Décembre 2010


http://www.centpapiers.com/les-medias-traditionnels-sont-maintenant-obsoletes-12/51210 http://www.centpapiers.com/les-medias-traditionnels-sont-maintenant-obsoletes-12/51210

 

http://www.alterinfo.net/Les-medias-traditionnels-sont-maintenant-obsoletes-1-2_a52486.html

 

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 19:33

 

Une enquête de l’AFP met en cause un député UMP ? Censurée

 

Le 9 juillet 2010 est soumise à la rédaction-en-chef France de l’AFP une première version d’une « enquête » intitulée « Un député UMP finance un programme de défiscalisation à l’île Maurice ». Le député en question n’est autre que Renaud Muselier, député de Marseille et Vice-président de la Commission des Affaires étrangères. Cette enquête (dont nous publions des extraits ci-dessous), ne sera jamais diffusée. Acrimed a enquêté à son tour... pour savoir pourquoi.
I. Une ténébreuse affaire à l’AFP

À la lecture de la première version de l’enquête, la rédaction-en-chef estime que « ce papier est un OVNI », avance que ces « faits ne sont pas illégaux  », et qu’il faudrait pour le passer une « accroche d’actualité » ou bien «  une controverse suscitée par l’opposition  ». Nous sommes alors au plus fort de l’affaire Woerth/Bettencourt…
Le journaliste consulte alors des hauts responsables parlementaires et un membre de l’OCDE, ancien ministre de droite, qui refusent catégoriquement d’être cités, mais affirment que ce projet pose la question de l’origine des fonds. La référence à une ministre en fonction, proche d’un des protagonistes, est également retirée du papier. Le texte est remanié puis reproposé. Deuxième lecture : la rédaction-en-chef oppose un nouveau refus en se prévalant d’un accord « unanime de la hiérarchie rédactionnelle ».
Début août, le directeur de l’Information est alors consulté. Il ne s’oppose pas à sa diffusion mais énonce deux préalables : le soumettre au service juridique et avertir le PDG. « La réponse n’interviendra que fin août  », dit-il. Le 17 septembre la décision définitive tombe. C’est non car pas assez « solide ». De son côté, le service juridique de l’agence émet un avis favorable.
Pour connaître tous les points évoqués ci-dessus, le personnel aura dû attendre la publication, le 24 novembre, d’un communiqué de l’intersyndicale (SNJ, CGT, CFDT, FO, SUD, CFE-CGC), rapportant le témoignage d’un des journalistes concernés par la rédaction de cette dépêche. C’est à ce communiqué que nous nous référons dans ce qui précède.
Auparavant, le 29 septembre le SNJ-CGT publie un communiqué publié ici-même, intitulé « Contre la mise en coupe réglée de la rédaction, organisons-nous ! ». La Société des journalistes (SDJ) lui répond aussitôt en affirmant qu’il « posait de mauvaises questions »
Le 22 novembre, dans une réponse aux questions posées par de nombreux journalistes sur cette non-diffusion, relayées par la même SDJ, et à qui il demande que son courriel reste en interne, le directeur de l’Information explique son refus, « le papier n’était malheureusement pas assez solide pour l’agence car il se place essentiellement sur le terrain de la morale politique à partir de faits qui laissent planer des soupçons (…) », et « il n’y a dans cette histoire pas de procédure judiciaire en cours, pas d’accusations, pas de polémique etc… Bref pas assez de factuel ». Il ajoute « L’agence a-t-elle vocation à produire des papiers d’investigation ? Oui et je souhaite les encourager. Mais si un papier met en cause nommément, il est nécessaire qu’il s’appuie sur des faits très forts ». Puis il conclut : « ce courrier que je vous envoie s’inscrit dans un débat interne, normal à l’agence, en ces temps où nous réfléchissons plus que jamais à nos contenus et à la segmentation de nos offres, au moment où nous allons entamer le développement d’un outil rédactionnel nous permettant de livrer davantage de contenus sur mesure  ». CQFD
Durant toute cette affaire, le PDG ne s’est à aucun moment exprimé.
Le 29 novembre, la rédaction-en-chef publie une note interne « afin de mieux mettre en valeur nos informations exclusives dans le flot de nos dépêches » et annonce que « le tag EXCLUSIF AFP, écrit en capitales sera placé en début de titre  ».

II. Une ténébreuse affaire à l’ île Maurice

Acrimed est parvenu à se procurer le document controversé. A l’AFP, on jette cela à la poubelle, sans doute parce que ce n’est pas assez « exclusif »… Voici quelques extraits de ce document.
« Un député UMP finance un programme de défiscalisation à l’île Maurice »

« MARSEILLE, 1er août 2010 (AFP) - Le député UMP Renaud Muselier a fait bâtir à l’île Maurice des villas de luxe qui permettent à leurs acquéreurs d’y payer moins d’impôts, un investissement en porte-à-faux, selon des experts, avec la lutte menée par le gouvernement contre l’évasion fiscale. […]

Comme le stipule une note fiscale sur le site internet du projet, leurs acquéreurs obtiennent un permis de résident mauricien permanent et peuvent opter pour l’imposition locale : ils ne paieront alors ni impôt sur la fortune, ni taxe sur les dividendes ou les revenus du capital, ni droits de succession. Interrogé par l’AFP sur d’éventuelles contradictions avec la politique du gouvernement, qu’il soutient, contre l’évasion fiscale, M. Muselier a répondu que Maurice figure sur la liste blanche des paradis fiscaux de l’OCDE et que le projet Belle Rivière respecte la convention de non double imposition en vigueur avec la France, signée en 1980. »
Le projet de dépêche donne alors la parole à des « spécialistes de la transparence financière » et à divers acteurs qui tous mettent en cause l’opacité financière qui règne à l’île Maurice, certains affirmant que cette île est un véritable paradis fiscal.
Ce n’est pas tout. Le programme « Belle Rivière » a été réalisé notamment par une société - Belle Rivière Estate – dont on peut consulter le site et que le projet de dépêche présentait ainsi :
« Belle Rivière Estate, société de droit mauricien, est une filiale de la Société de recherches, d’études et de participations (Sorep), maison mère de la clinique Saint Martin à Marseille, propriété des familles Muselier et Giocanti. […] A l’époque, M. Muselier détenait plus du tiers du capital de la Sorep, selon des comptes déposés au registre du commerce à Marseille. Il était aussi secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères - poste qu’il a occupé de juin 2002 à mai 2005 - et venait d’effectuer une visite officielle à Maurice, en octobre, d’après la chronologie 2004 du Quai d’Orsay.

Interrogé par l’AFP sur cette concomitance, le député a nié tout lien entre sa fonction et les investissements de la Sorep. « Quand vous êtes membre du gouvernement et premier adjoint au maire de Marseille, vous ne pouvez pas tout faire en même temps. Je n’avais la tête ni à la clinique, ni à autre chose », a-t-il dit, renvoyant la paternité du projet à son associé, François-Michel Giocanti, PDG de la clinique Saint Martin, qui détenait aussi à l’époque plus du tiers du capital de la Sorep. […] »
Armée de courage et de déontologie, la direction de l’information a donc refusé de diffuser ce document. Supposons que l’enquête n’ait pas été assez poussée. Que n’a-t-elle été poursuivie ? En tout cas, le projet de dépêche est solidement étayé et donne largement la parole au député mis en cause. Que faire de mieux ? À la direction de l’AFP, on cherche encore et, en attendant, on censure…
Et Acrimed informe sur l’information.
P.S. Sur cette « affaire », voir l’article de Jacques-Marie Bourget, paru en octobre 2010 sur le site de Bakchich sous le titre « Les petites affaires de Monsieur Lagarde ».


Jeudi 9 Décembre 2010


http://www.acrimed.org/article3495.html http://www.acrimed.org/article3495.html

 

http://www.alterinfo.net/Une-enquete-de-l-AFP-met-en-cause-un-depute-UMP-Censuree_a52492.html

 

 

PRESSE ET MEDIAS
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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 16:25

 

Julian Assange WikiLeaks

Julian Assange, 39 ans, a immédiatement démenti les faits. (Reuters)

http://www.lejdd.fr/International/Actualite/WikiLeaks-l-etrange-inculpation-215314/

 

 

Assange accusé de viol : affaire de sexe commanditée par la CIA ?
 
Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

En attendant les audiences à l'issue desquelles il sera statué sur son extradition en Suède, Julian Assange est derrière les barreaux en Grande-Bretagne. Cette situation n’étonne personne, car tout le monde s’y attendait. Comment ne pas finir en prison après de tels tsunamis dirigés contre les Etats-Unis et de telles explosions partant dans tous les sens.

Après de tels scandales on ne reste pas longtemps en liberté. Bien que son incarcération soit loin de ressembler à la " fin de la chasse mondiale après Assange ", selon l’expression d’un journal américain d’extrême droite. Il ne faut pas exagérer. Il s’est livré lui-même à la police : le mandat électronique de recherche a été rendu public et le lendemain il rencontrait déjà les policiers britanniques. Les avocats étaient convaincus qu’on le relâcherait sous caution. Ce ne fut pas le cas.

Il existe tellement de bizarreries dans toute cette affaire qu’elles ne sont explicables qu’en s’ingérant indélicatement dans le domaine délicat des relations intimes entre les sexes. Avec toutes les fonctionnalités que cela implique.

Seulement en Suède

Cela ne pouvait arriver (ou être provoqué ?) qu’en Suède. Il convient de noter que la Suède est le pionnier de l’égalité des sexes (ce qui sous-entend, entre autre, la protection juridique stricte des droits des femmes). Comme beaucoup de choses dans l’économie et le quotidien des Scandinaves, cet aspect juridique est poussé à un tel extrême que la Suède fait de l’ombre non seulement aux sœurs scandinaves " en retard ", le Danemark, la Norvège, la Finlande, l’Islande, mais également au reste du monde.

Généralement, un tel " socialisme des sexes " plonge dans la joie les ferventes féministes, et dans l’horreur le camp sexuel opposé.

Encore en 1964, les Suédois (à 25-30 ans avant qu’ils n’aient commencé à le faire en Europe, mais sont loin d’avoir terminé) ont adopté une loi réprimandant sévèrement le " viol conjugal. " La législation suédoise dispose de la plus grande liste d'actes ou de tentatives d'actes qui pourraient être qualifiés de " rapports sexuels non consensuels ", ou, dans le langage normal, de rapports non consentis. Autrement dit, tout ce qui est qualifié ou pourrait être considéré comme un viol. Le " catalogue " est si vaste qu’aucun autre pays ne lui arrive à la cheville.

Mais les accusations portées contre Julian Assange sont difficiles à " caser ", même dans une liste aussi importante d'actes masculins indécents. Il n’y avait pas de non consentement. Et le trio impliqué (Assange est accusé par deux Suédoises) le reconnaît. Les deux plaignantes n’accusent pas le principal dénonciateur du web de viol dans le sens traditionnel du terme.

Les deux femmes affirment avoir été consentantes mais le cyberdéliquant a soit sciemment " déchiré son préservatif " (dans le premier cas, l'épisode est tiré directement de l’interview de l’une d’elles accordée au quotidien suédois Aftonbladet), soit (dans le second cas) il a " utilisé " sa partenaire sans se protéger lorsqu’elle dormait et elle n’a rien remarqué. Cela arrive. Mais cela ne paraît amusant que dans le langage de la rue. Enveloppé dans les accusations du modèle suédois avancé, cela semble très sérieux, pouvant se conclure par une condamnation et un séjour en prison pour : " contrainte illicite ", " détournement délibéré " et " rapport sexuel en abusant d’une partenaire endormie. " En Suède cela pourrait se traduire par quelques années de privation de liberté.

Incroyable, mais les deux Suédoises affirment qu'elles ne se connaissaient pas du tout avant les rapports pendant le sommeil et/ou avec des " ustensiles " sciemment endommagés, et ne se sont rencontrées que la veille de leur arrivée au commissariat de Stockholm. Et elles seraient venues pour une " consultation " pour savoir quel chef d’accusation pourrait être avancé contre Julian Assange et pour demander s’il n’était pas possible de l’obliger à subir un test de dépistage du VIH. Le procureur de district a estimé que tous les éléments du viol étaient réunis et a dressé la liste des accusations. Cela est arrivé le 20 août. Le 22 août, le procureur principal de la Suède a abandonné les accusations pour " absence de preuves. "

Mais en septembre, le procureur du district de Gothenburg, et non pas celui de Stockholm, a rouvert le dossier " suite à l’apparition de nouvelles preuves " et de nouveaux témoignages. Toute l’affaire a démarré de là. Et on ignore ce qui a poussé le procureur à rouvrir l’enquête. On parle de certains " arrangements politiques "…

Que risque
le principal " terroriste " du cyberespace ?

Les auditions sur l’extradition d’Assange en Suède débuteront le 14 décembre. Selon les lois britanniques, elles ne doivent pas durer plus de 21 jours. Mais les avocats du fondateur de Wikileaks ont déjà déclaré qu’en cas de décision défavorable pour leur client, ils sont prêts à faire appel auprès de la Cour supérieure de Londres, puis à s'adresser à la Cour suprême. Dans les deux cas les audiences pourraient durer plusieurs mois. Six mois au minimum.

Mais la défense ne craint pas que l’accusé soit remis aux autorités suédoises : le tribunal suédois ne reconnaîtra pas forcément Julian Assange coupable. Mais la Suède a un accord avec les Etats-Unis pour l’extradition, avec une liste relativement grande d’accusations, selon lesquelles un individu peut être " remis aux Américains. "

Tant que l’affaire se passe en Suède, tant que le procès n’est pas terminé, tant qu’il n’est pas relâché (ou mis en prison), personne ne mettra la main sur le " bad boy du net. " Mais ensuite… Ensuite les Etats-Unis ne seront plus les seuls à pouvoir exiger l’extradition. Wikileaks s’est fait de nombreux ennemis en " marchant sur les pieds " d'un grand nombre de dirigeants, de présidents, de ministres, de ministères, etc.

Il y a peu de raisons de s’en réjouir. Notamment, lorsque le ministre américain de la Défense déclare que " l’arrestation d’Assange est une bonne nouvelle ", les conservateurs américains exigent de le mettre en prison, de l’assimiler à Al-Qaïda et aux talibans, et de l’éliminer s’il s’avérait impossible de l'emprisonner. Le ministre américain de la Justice a une nouvelle fois déclaré que les experts du ministère vérifiaient l’éventualité d’accuser Assange d’espionnage conformément à la législation américaine.

Les actes de l’Australien ne tombent pas sous le coup de cette loi : personnellement, il n'a rien commis de répréhensible que ce soit sur le territoire américain ou contre les Etats-Unis. Mais les Américains ont déjà créé un précédent contre les hackers informatiques : les ingérences dans le cyberespace américain peuvent être considérées comme un crime perpétré sur le territoire américain.

Toutefois, les lois suédoises interdisent l’extradition s’il existe des raisons de croire que l’individu extradé sera poursuivi au pénal pour ses " convictions politiques. " La philosophie d’Assange, qui consiste à ne pas permettre au Grand frère de faire tout ce que bon lui semble en restant impuni, semble parfaitement correspondre à une telle définition.

En ce qui concerne les plaignantes contre Julian Assange, leur situation est peu enviable. Bien qu’officiellement en Suède et en Grande-Bretagne leurs noms soient tenus secrets, et que le tribunal ait ordonné de ne pas les rendre publics, Internet déborde d’informations, de photos, de descriptions des parcours professionnels, d’habitudes et bien d’autres éléments au sujet des deux femmes. Jusqu’à présent, le monde n’avait jamais eu connaissance dans les moindres détails et de manière aussi répandue des célèbres affaires de viol. L’affaire est examinée en long et en large, au microscope et au télescope.

De plus, les amateurs de la théorie du complot ont également de quoi faire. L’une des " victimes ", Anna Ardin qui a organisé le voyage d’Assange en Suède, d’après certaines sources, avait travaillé pendant un certain temps à l’ambassade de Suède aux Etats-Unis (c’est la vérité), avait été en contact avec des groupes d’immigration de Cuba (également vrai) qui avaient des liens avec la CIA, et, par conséquent, est elle-même en relation avec la CIA. Et pour cette raison, les tenants de la théorie du complot en concluent qu’Anna Ardin est un agent américain, et toute l’affaire contre Assange n’est qu’une ignoble provocation politique. Sur internet on trouve également des recommandations sur ce qu’il convient de faire avec les " provocatrices. " Cela se passe de commentaire.

Ce texte n’engage pas la responsabilité de RIA Novosti

http://fr.rian.ru/discussion/20101209/188079645.html

 

 

 

Lire aussi :

 

J. Assange de Wikileaks accusé de viol par un anti-castriste lié à la CIA

 

 

 

Lula appelle à protester face à l'arrestation du créateur de Wikileaks Thierry Derrone

 


 


 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 16:20
Quand Claire Chazal irrite l'Élysée...
jeudi 9 décembre 2010 16h36. par PurePeople PurePeople

Agrandir la photo

Les interviews menées dans les JT de TF1 ne sont décidément plus au goût de l'Elysée. Après l'interview musclée d'Eric Woerth par Laurence Ferrari qui avait été remarquée par la profession mais critiquée par le Château, c'est un autre entretien qui semble être aujourd'hui montré du doigt.


Le 19 novembre dernier, Claire Chazal recevait Dominique de Villepin dans son JT de 20h pour qu'il s'exprime sur l'affaire Karachi dans laquelle Nicolas Sarkozy est mis en cause. "Cette interview était inadmissible. Il n'avait rien à dire et il a rétropédalé deux jours plus tard" se serait agacé un conseiller de Nicolas Sarkozy cité par L'Express.fr.

 

L'ennemi juré du Chef de l'Etat n'avait pas sa place sur la Une selon ce conseiller du président qui se serait aussi étonné de l'invitation tardive envoyée par la chaîne à Dominique de Villepin, le rendez-vous ayant été fixé le jour-même en fin d'après-midi.

 

Ces "off" ne sortent pas dans la presse par hasard. Sans censure frontale, ils permettent de mettre en garde les journalistes. Ils le savent désormais : ils seront épiés par les conseillers du président à chaque interview importante.

 

Vidéo de Villepin-Chazal ici :

 

 

http://fr.tv.yahoo.com/101209/24/5o7le.html

 

Plus d'infos sur purepeople.com

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 07:54

http://www.metiers-quebec.org/environnement/tech_hygiene.htm


« TIC-TAC », OU LA DÉPOPULATION PAR L’ABSURDE

La triste et douloureuse histoire du stérilisateur stérilisé.

  

 

« Tu veux ou tu veux pas ? »

Depuis la nuit des temps la grenouille mâle fait « coa-coa » quand « elle veut » …

Mais, depuis peu la même grenouille mâle émet une sorte de « tic-tac » quand, en période de parade nuptiale, « elle ne veut pas », ou « ne veut plus ». C’est la conséquence d’une féminisation de l’espèce par contamination.

Pire, on retrouve même des œufs dans les testicules de « l’homme-grenouille » !

 

Curieux… Certaines enquêtes sur la sexualité de la jeunesse révèlent qu’aujourd’hui une majorité de garçons préfèrent dormir que de faire l’amour avec leur copine. Rien à voir, bien sûr, nous ne sommes pas des grenouilles… !

 

Une Nature qui se féminise 

 

Les méfaits des substances chimiques que nous supputions déjà depuis les années 1960, avec les hécatombes du DDT et le courageux engagement de Rachel Carson et son livre Printemps silencieux, sont advenus.

 

Dans certains cours d’eau pollués et aux alentours des estuaires où il y a accumulation de substances, les populations de poissons se féminisent. Les résidus des épandages agricoles, les émanations des stations d’épuration et les évacuations tous azimuts de substances d’origine pharmaceutique telles celles entrant dans la composition des pilules contraceptives, mais aussi de produits figurant dans la composition des lessives, portent atteinte à la faune ainsi qu’à la flore, non seulement par empoisonnement immédiat mais aussi par contamination latente. De plus en plus de malformations sexuelles et de cas de stérilité sont observés un peu partout dans le monde, chez les phoques, les oiseaux, les alligators, les grenouilles… La dévirilisation est croissante au sein de la faune victime de ces répercussions anthropiques.

 

Les scientifiques européens et nord-américains désignent certains facteurs environnementaux comme responsables d’une inquiétante kyrielle de modifications et de malformations génétiques. Au banc des accusés de ces pathologies figurent de nombreuses molécules mises sur le marché par l’industrie chimique et pharmaceutique : PCB, DDT, retardateurs de flamme bromés, phtalates, pesticides, détergents, etc. L’atrazine, longtemps utilisée dans le traitement des cultures, possède des propriétés œstrogéniques dont les effets néfastes se poursuivent. Ces perturbateurs endocriniens agissent sur le système hormonal. De plus en plus de cas de féminisation et d’hermaphrodisation se manifestent ainsi dans la nature avec l’apparition d’animaux intersexués.

 

Voilà qui va faire plaisir au Vatican… : les impacts de la pilule contraceptive sur l’environnement sont de plus en plus évidents. Les hormones synthétiques rejetées via l’urine des femmes qui prennent la pilule passent le filtre des stations d’épuration pour se retrouver dans l’eau des rivières et provoquer une féminisation de la faune, notamment des mollusques, des amphibiens et des poissons. La présence d’œstrogènes dans l’eau fait même qu’un certain nombre de poissons mâles se mettent à produire des œufs dans leurs testicules.

 

Des hommes qui se dévirilisent

 

Un large panel de pesticides, de fongicides et d’herbicides ont été testés avec comme conclusion que l'action anti-androgénique de ces composés est capable de perturber la différenciation sexuelle masculine de l’espèce humaine. Certaines substances polluantes associent des effets œstrogéniques et anti-androgéniques. Les ambiguïtés sexuelles observées sont liées surtout à une action anti-androgénique s'exerçant durant de la grossesse, qui fait que le garçon est insuffisamment virilisé. Et les effets de ces contaminants environnementaux ne s'arrêtent pas à la vie fœtale.

 

On constate de plus en plus de manifestations regroupées sous le nom générique de syndrome de dysgénésie testiculaire. Il s’agit de la naissance de nouveau-nés mâles au scrotum ouvert comme un petit vagin, de garçons montrant une diminution significative de la distance ano-génitale traduisant le taux de certaines hormones auquel l’individu a été exposé in utero ou dans la prime enfance, de pénis diversement mal formés (notamment avec hypospadias, soit une ouverture de l’urètre dans la face inférieure du pénis), ou anormalement petits,  de testicules non descendus… Le nombre de malformations congénitales de l’appareil reproducteur masculin est devenu significatif, par exemple dans les nouvelles générations issues du milieu agricole.

 

À partir de l'adolescence, on diagnostique depuis une dizaine d’années une sous-fécondité (ou infertilité) masculine : moindre qualité du sperme, effondrement de la quantité de spermatozoïdes produits par millilitre de sperme allant jusqu’à une baisse de 50%, nombre anormal et souvent très élevé de spermatozoïdes malformés.

 

Les mêmes substances induisent chez les fillettes une puberté plus précoce.

 

Dans les pays occidentaux, le cancer du testicule ne cesse de croître, jusqu’à atteindre une hausse vertigineuse de 400 % comme au Danemark depuis les années 1950 jusqu’à nos jours.

 

Drôle de morale

 

Tel est pris qui croyait prendre…

 

Depuis toujours nos gouvernants vertueux, appuyés par les chefs religieux,  nous exhortent à la procréation sur une grande échelle, allant, comme dans les foires aux bestiaux, jusqu’à récompenser de grosses médailles des familles nombreuses cernées de tous leurs petits veaux. Il fallait de la chair à canon, puis de futurs électeurs-consommateurs, et maintenant, plutôt que de sauver notre Planète exsangue et en surcharge humaine, voilà qu’il faut sauvegarder les caisses de retraite.

 

Mais problème… pour « eux ». Ceux qui nous veulent surnuméraires, ceux qui sont atteints de myopie écologique et possédés par l’idée de croissance à tout crin, ceux qui pensent encore que la Terre est plate puisqu’ils l’imaginent intarissable ou rechargeable, ceux-là s’inscrivent toujours en faux du principe de précaution. Les OGM, la malbouffe, la pétrochimie, l’agriculture intensive, la dictature vaccinale… ne leur font pas peur. Ils sont aussi et souvent climatosceptiques. Enfin « ils croient » et n’ont pas froid aux yeux. Pas question de freiner le progrès, leur progrès.

 

L’ennui, c’est le retour de bâton. L’emmerde, c’est que parmi le charmant cocktail des quelque 100.000 molécules chimiques lâchées dans les sols, les eaux et les airs par les bons soins humanitaires de leurs amies les multinationales, ils s’en trouvent qui nous coupent les couilles ! Alors, nous ferons de moins en moins de petits ! C’est plutôt une bonne nouvelle juste à la veille de fêter le 7 milliardième Homo sapiens sur une Terre déjà bien éprouvée et épuisée.

 

Les mecs sont au bord de la crise de sperme… L’avenir de notre belle et cruelle humanité est en jeu, comme c’est triste… On sonne peut-être le glas du machisme et de la phallocratie, et nous serons moins nombreux !! Mais que dire alors des méfaits sur les espèces animales et végétales, sur la Nature ?

 

 

L’évènement le plus important depuis que l’homme a marché sur la lune, de Jacques Demy (1973), un film visionnaire… :

 

http://www.youtube.com/watch?v=6YyfjqsI-xo

 

http://www.indavideo.hu/video/DEBAT_TV_-_1973_-_LEVENEMENT_LE_PLUS_IMPORTANT_DEPUIS_QUE_LHOMME_A_MARCHE_SUR_LA_LUNE_-_FRENCH_2

 

Derniers coassements avant mutation :

 

http://www.youtube.com/watch?v=N1qNKNDcHzE

 

Quelques sources :

 

http://www.arte.tv/fr/accueil/Videos-sur-ARTE-TV/2151166,CmC=2295234.html

 

http://sosbiodiversite.wordpress.com/2008/11/20/arte-perturbateur-endocrinien-fertilite/

 

http://videos.arte.tv/fr/videos/la_pilule_cinquante_ans_apres-3523600.html

 

Attention aux interprétations de mauvais aloi ou mal intentionnées !

 

Ayant abordé largement ce sujet de la féminisation du mâle dans l’un de mes derniers livres, le journal La Décroissance, sous la signature de son fielleux rédacteur Vincent Cheynet, m’a étiqueté comme auteur homophobe ! Il est certain que lorsqu’un scientifique assure que la perturbation de la différenciation sexuelle masculine est la conséquence d’une pathologie, il sous-entend que l’homosexualité est une maladie ! Ben voyons, il suffit de savoir lire !

 

Michel Tarrier

Écologue, écosophe

 

Retrouvez dans mes livres toutes les tribulations d’une civilisation humaine qui ne sait plus quoi inventer pour faire son malheur :

 

Dictature verte

http://www.amazon.fr/Dictature-verte-Tarrier-Michel/dp/2812701404

Nous, peuple dernier. Survivre sera bientôt un luxe

http://www.amazon.fr/Nous-Peuple-dernier-Survivre-bient%C3%B4t/dp/2296105629/

Faire des enfants tue. Éloge de la dénatalité

http://www.amazon.fr/Faire-enfants-tue-Eloge-d%C3%A9natalit%C3%A9/dp/2842744403

2050, Sauve qui peut la Terre !

http://www.amazon.fr/2050-Sauve-qui-peut-Terre/dp/2842743857

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 07:53
Israël recrute des « amis » en Europe

par Manlio Dinucci
Le 4 decembre 2010
Il manifesto

 



Silvio Berlusconi en visite en Israël en janvier 2010


Le document n’a pas été filtré par Wikileaks. C’est le Guardian de Londres qui se l’est procuré directement (28 novembre) : un câble transmis quelques jours avant par le ministère israélien des affaires étrangères à ses ambassades dans dix pays européens. Il contient l’ordre du ministre Avigdor Lieberman de trouver d’ici fin janvier environ 1000 personnes qui agiront en « amis d’Israël ». Elles devront être « recrutées parmi des journalistes, universitaires, étudiants et militants soit juifs soit chrétiens ».  Elles seront informées par des fonctionnaires israéliens pour intervenir en faveur d’Israël par des articles, lettres et interventions dans des assemblées publiques. Elles devront non seulement recevoir des messages mais en faire une active promotion.

Les principaux centres de cette campagne seront cinq capitales européennes : Londres, Paris, Berlin, Madrid et Rome. Là, « les ambassades israéliennes recevront des fonds pour recruter aussi des professionnels : sociétés spécialisées en relations publiques et lobbyistes ». Elles auront comme tâche de renforcer l’action des « amis d’Israël » en diffusant des messages politiques sur des arguments comme la position israélienne à l’égard des Palestiniens et la violation des droits de l’homme en Iran.

Le ministère des affaires étrangères suggère en outre aux ambassades en Europe d’organiser mensuellement des événements publics de haut niveau en faveur de la politique israélienne et d’inviter des personnages influents à visiter Israël. Lieberman lui-même rencontrera le mois prochain ses ambassadeurs dans les pays européens pour donner une impulsion à cette nouvelle « offensive dans les relations publiques ».

Interviewé par le Guardian à propos de ce document, un fonctionnaire israélien  s’est refusé à commenter la découverte. Il a cependant déclaré : « Evidemment nous cherchons toujours de nouvelles façons d’améliorer nos communications, il n’y a rien d’étrange à cela ». Il a ainsi précisé qu’il « existe une préoccupation particulière sur la façon dont Israël est vu à l’étranger, en particulier dans certains pays d’Europe occidentale ».

Une nouvelle offensive de propagande du gouvernement israélien est donc en train de se préparer, focalisée dans les principales capitales européennes, parmi lesquelles Rome.  Pourquoi en ce moment ? On se souviendra que, bien que la propagande soit une denrée quotidienne (pas seulement pour Israël), la dernière grande campagne israélienne fut lancée en décembre 2008 pour présenter l’opération « Plomb durci » contre Gaza comme une action défensive. Il n’est pas difficile de comprendre quel est l’objectif de cette nouvelle campagne : convaincre l’opinion publique italienne et européenne que non seulement Israël mais aussi les pays européens sont menacés par l’Iran. En préparant ainsi l’opinion à accepter comme inévitable une nouvelle guerre, encore plus catastrophique, au Moyen-Orient. Il faudra nous en souvenir quand les « amis d’Israël », recrutés par Lieberman, commenceront leur offensive sur les journaux et dans les talk show.

 

Il manifesto, 4 décembre 2010

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Manlio Dinucci est géographe.

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22262

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 07:26

   


 

   

http://lemondeestmagique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/10/01/les-petits-cons-et-les-vieux-schnocks.html

 

 

 

 

Mariage Gates et Monsanto: Danger pour la planète. Sécurité alimentaire, ou profit ?

 

Quand planter des légumes devient un acte criminel (texte et vidéo)

 

La Via Campesina dénonce l’achat d’actions de Monsanto par la Fondation Bill et M. Gates

 

Lois de sécurité intérieure contre les militants syndicaux, fichage génétique

 

La crise détruit la démocratie : Les banquiers, ou nous ! (vidéo)

 

Déremboursement des médicaments : Ca continue, ça empire (discrètement)

 

L’état français saisit (discrètement) le Fonds de Réserve des Retraites

 

Eglises d'Orient, Vatican, attentat contre les chrétiens en Irak, et Israël

 

Un ex-sataniste témoigne. 5 vidéos

 

Alerte ! Vers une privatisation de la Sécurité Sociale

 

La démocratie pour faire évoluer le monde vers la servitude totalitaire

 

Quand la Chine tremblera - La fin de l'Occident, un nouveau monde chinois

 

Les Roumains estiment qu’ils vivaient mieux sous le système socialiste (enquête d'un Institut anti-communiste)

 

La Sécu en déficit ? Non, mensonge, elle est en excédent ! (A relayer)

 

La médecine est-elle dangereuse ? Médicaments "iatrogènes"

 

Après le revenu minimum, va-t-on vers un revenu... maximum autorisé ?

 

France: La charge de la dette est le 2e poste du budget mais son service est le 1er

 

Emploi des seniors : L'imposture du " vieillir au travail " !

 

UMP : Le retour du "travailler plus " ... mais pour gagner moins !

 

Le marché lucratif de l'adoption: Vol d'enfants en G.B. par les services sociaux

 

L'imposture de l'ALTER Nouvel Ordre Mondial - La société civile en question

 

Alerte, le gouvernement économise en fermant les écoles aux handicapés !

 

 

 


 

 

 

 

 

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 07:24
06/12/2010

Terrorisme d’origine gouvernementale : un aveu étonnant à la Chambre des Lords britannique (+vidéo)
S’il subsistait un quelconque doute sur le fait que les gouvernements financent la terreur et montent de toute pièce de fausses attaques contre eux-mêmes, ce dernier doit disparaître à l’écoute d’un récent échange (voir vidéo plus bas) au sein de la Chambre des Lords britannique. En s’adressant à ses pairs à la Chambre, Lord James of Blackheath a révélé qu’il avait été impliqué dans le blanchiment de milliards de livres d’argent du terrorisme, en particulier celui de l’IRA et de divers terroristes d’Afrique du Nord, à la demande de la Banque d’Angleterre. James a également expliqué qu’il avait été contacté par une organisation secrète qui offrait d’aider la Grande-Bretagne à rembourser son énorme dette.
La question de la dette a été en fait ce qui a provoqué un aveu de culpabilité aussi incroyable de la part de Lord James au départ. Au début, il a annoncé qu’il avait été contacté par une très « étrange » et secrète organisation qui voulait « investir de grosses sommes d’argent pour aider à la reprise de l’économie » en Angleterre. Après avoir relayé cette information à un collègue à la Chambre des Lords, on aurait apparemment dit à Lord James qu’il n’était pas suffisamment important pour que cette organisation le contacte directement, une déclaration que James a évidemment mal pris. En réponse à la déclaration de son collègue selon laquelle il n’avait pas l’expérience nécessaire pour traiter avec cette agence, qui est apparemment inconnue pour tout le monde sauf pour ceux qui sont dans le secret des dieux, la réponse de James a été remarquable.

« Si c’est le cas », a-t-il dit. « Je dispose d’une des plus grandes expériences dans le blanchiment de l’argent du terrorisme et de l’argent sale/contrefait qui soit à la City. J’ai eu sous ma responsabilité des milliards de livres de l’argent du terrorisme. »
Lorsque la baronne Hollis of Heigham lui a demandé où cet argent était allé, il a en outre expliqué:
« Pas dans ma poche. Mon plus gros client terroriste était l’IRA, et je suis heureux de dire que j’ai réussi à blanchir plus de # 1 milliard de son argent. J’ai également eu de nombreux contacts avec des terroristes d’Afrique du Nord, mais ceci était d’une nature bien plus nauséabonde, et je ne veux pas en parler parce que c’est toujours une question de sécurité. »
James est allé encore plus loin dans ses révélations, impliquant également la Banque d’Angleterre dans le financement des terroristes. « Je m’empresse d’ajouter que ça ne serait pas une bonne idée de faire intervenir la police, parce que j’appellerais immédiatement la Banque d’Angleterre en tant que témoin pour ma défense, étant donné que c’est elle qui m’a chargé de m’occuper de ces problèmes. »
Bien que l’idée que la Banque d’Angleterre, la Chambre des Lords, et d’autres institutions gouvernementales financent les terroristes mêmes dont ils prétendent avoir si peur ne soit pas du tout surprenante; il est juste étonnant de voir une discussion aussi ouverte à ce sujet en public. La Grande-Bretagne a dégénéré en un Etat policier, ces dernières années sous couvert de lutte contre le terrorisme, mais leurs propres institutions gouvernementales et bancaires admettent ouvertement qu’elles financent ces terroristes. Il s’agit d’un exemple évident de mise en oeuvre de la technique Problème-Réaction-Solution qui a été un tel succès pour les gouvernements et les dirigeants sociaux durant des milliers d’années.
Mais les commentaires de James ne s’arrêtent pas là. « Le fait est« , dit-il, »que lorsque j’accomplissais cette activité étrange, j’avais à ma disposition une intéressante série de numéros de téléphone et de références que je pouvais utiliser pour demander de l’aide quand j’en avais besoin. Donc, les gens à la City savent que s’ils veulent vérifier quelque chose qui leur semble anormal, ils peuvent venir me voir et je peux composer quelques numéros de téléphone pour obtenir une référence. » James n’a pas expliqué qui sont ces contacts en réalité, mais ils s’agit à n’en pas douter de gens qui ont beaucoup de relations et sont très puissants s’ils peuvent être appelés ainsi pour confirmer et fournir des références pour des affaires intérieures telles que celles evoquées par Lord James.
Pourtant, les commentaires de James révèlent une activité encore plus secrète, quand il commence à parler de l’organisation de l’ombre, la Fondation X comme il l’appelle, qui l’aurait contacté pour proposer d’aider l’Angleterre dans le paiement de sa dette. Il ne fait aucun doute que la stature de la Fondation X est supérieure à celle de toutes les organisations que nous connaissons. Alors que Lord James tentait de mettre en rapport la Fondation X avec les personnes appropriées au sein de la Chambre des Lords et de la Banque d’Angleterre, il a dit, « je me suis retrouvé entre le marteau et l’enclume qui étaient totalement paranoïaques les uns vis-à-vis des autres, parce que les gens de la fondation X font preuve d’une obsession incroyable pour leur propre sécurité. Ils s’attendent à n’être contacté que par une personne ayant un statut équivalent à celui d’un chef d’Etat, ou une personne ayant une cote de sécurité internationale équivalente à celle des six personnes les plus hauts placées dans le monde. »
James décrit clairement des personnages très puissants ayant des tendances élitistes. Ils sont de manière évidente habitués à être contactés par des personnes très haut placées dans la hiérarchie sociale, et ils n’apprécient pas d’être contactés par ceux des couches inférieures. Cependant, lorsque des membres de la Banque d’Angleterre et de la Chambre des Lords britannique sont considérés comme des membres inférieurs de la société, ont peut se demander où les gens de la Fondation X se situent dans la hiérarchie? Alors que des blogueurs ont suggéré que la mystérieuse organisation pourrait être l’Office des Nations Unies de contrôle du Trésor international (UNOITC), certains laissant même entendre qu’il s’agirait du Vatican, Lord James a précisé que la Fondation X, quelle que soit son identité, en est « toujours à l’étalon-or depuis les années 1920, et que leurs avoirs en devises dans le monde entier, qui sont très importants, sont appuyés sur des lingots d’or. » Cela signifie que « le chiffre pour le montant de lingots qui seraient nécessaires pour couvrir leurs réserves de devises, ainsi qu’il est soutenu, serait supérieur à la valeur totale de lingots qui a jamais été extraite dans l’histoire du monde. » Selon Lord James, la Fondation X est disposée à prêter des milliards de livres au gouvernement britannique pour des projets aussi divers que des hôpitaux, des écoles, et des crossrails.
Quel que soit le résultat final de la discussion sur la Fondation de prêt X, son offre a provoqué un aveu des plus étonnants de la part d’un membre de la Chambre des Lords britannique. Un gouvernement qui admet ouvertement financer le terrorisme, qui vise sa propre population, et envisage ensuite de passer des accords commerciaux avec des organismes financiers de l’ombre sans les en informer devrait provoquer une vague d’indignation. Mais, étant donné l’état actuel des choses en Angleterre, ceci n’arrivera probablement pas.
Références:
« Le pair Conservateur Lord James of Blackheath: je suis un nettoyeur d’argent, pas un blanchisseur. » Belfastetelegraph.co.uk. 4 novembre 2010. http://www.belfasttelegraph.co.uk/news/local-national/northern-ireland/conservative-peer-lord-james-of-blackheath-im-a-money-washer-not-a -blanchisseur-14995248.html
Brandon Turbeville est un auteur de Mullins, Caroline du Sud. Il a un diplôme de l’Université Francis Marion où il a obtenu le Prix Pee Dee Electric Scholar en tant qu’étudiant de premier cycle. Il a publié de nombreux articles traitant d’un large éventail de sujets dont la santé, l’économie, et les libertés civiles. Il est également l’auteur de Codex Alimentarius – The End of Health Freedom

Source: infowars

Un aveu étonnant à la Chambre des Lords britannique (suite)
Suite à cet article, nous avons reçu le commentaire suivant de la part d’un contact américain:
S’il vous plaît visionnez ET/OU partagez cette vidéo. Si c’est possible, s’il vous plaît, téléchargez cette vidéo, puis renvoyez là à tous vos contacts.
Je ne sais pas qui est le premier orateur qui parle devant la Chambre des Lords dans la vidéo. Quelqu’un prétend qu’il est mort, mais la vidéo a été enregistrée le 1er Novembre, 2010. C’est-à-dire ce mois-ci. Il est censé être maintenant mort, mais je ne connais toujours pas son nom. Ses déclarations font absolument voler en éclats la propagande active des gouvernements occidentaux concernant les guerres mondiales, la formation de l’UE, l’identité d’Henry Kissinger, et les agissements actuels de la Chine envers les US. La deuxième partie de cette vidéo montre Lord James of Blackheath, rendant compte, verbalement, à la Chambre des Lords du fait qu’il a participé activement au blanchiment de milliards de livres à la demande de la Banque d’Angleterre pour le compte de l’IRA…
Mise à jour:
Le premier homme dans la vidéo est Christopher Story, et il a tenu ces propos le 31 octobre, 2009, à la « 3ème Conférence sur la révolte légale de Londres ». Il serait mort le 14 Juillet 2010. Sa dernière intervention sur son site web, a été supprimée, elle aurait été mise en ligne le 10 Juillet, 2010. Je n’arrive pas à trouver une copie en cache ou une quelconque mention sur « Way Back Machine ».
Voici cette vidéo:

Posted 29 nov 2010 in nouvel ordre mondial
06/12/2010

http://infoguerilla.fr http://infoguerilla.fr

http://www.alterinfo.net/Terrorisme-d-origine-gouvernementale-un-aveu-etonnant-a-la-Chambre-des-Lords-britannique-video_a52394.html

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 06:33
dsk-2012-copie.jpg
http://alex-dessinpresse.over-blog.com/article-dsk-2012--43286106.html

 

 

Strauss-Kahn, la créature des Médias

(et des Instituts de sondage aux ordres)

Par Eva R-sistons

 

Strauss-Kahn est lancé comme une lessive par les Médias. Il est le favori non de l'opinion, mais des faiseurs d'opinion, les Médias occidentaux aux ordres de l'Oligarchie militaro-financière. Element étranger à la France, serviteur des banksters, ultra-libéral, promoteur de la Nouvelle Gouvernance Mondiale anti-populaire, il est plaqué artificiellement sur notre pays pour achever de le transformer, de l'aligner sur la Pensée Unique anglo-saxonne qui dévaste la planète en faisant le lit de la barbarie ultra-libérale sacrifiant les peuples aux super-profits pour une caste d'une cupidité monstrueuse. Strauss-Kahn est tout, sauf de gauche !

 

Disons-le clairement: L'homme qui, au micro d'une radio juive, a déclaré  que "tous les matins, en me levant, je me demande comment servir Israël", n'a pas en vue l'intérêt de la France,  mais comme Sarkozy, l'israélien (et l'américain), autant que celui des Banques Centrales et de leurs satellites (FMI, BM...).

 

Si DSK est l'idole des médias occidentaux, sionistes, atlantistes, ultra-libéraux, pro Nouvel ordre Mondial, c'est parce qu'il est le défenseur d' Israël et du capitalisme financier, parce qu'il est Atlantiste, enfin parce qu'il est le représentant des Grandes Institutions financières et donc qu'il prône une gouvernance mondiale (en fait, une dictature des Grandes Banques sur le monde, au service des intérêts usraéliens).

 

Et pour le promouvoir, les Médias vendus aux Grands Décideurs tordent la réalité, en le présentant comme de Gauche;  Il s'agit en fait d'un faux socialiste, d'un imposteur ayant investi le PS afin de le libéraliser comme son clone chez les Ecologistes de Gauche, Cohn-Bendit, qui lui se démène afin que le rouge des Verts devienne rose pâle, et même pro-européen de cette Europe qui tue l'emploi, les nations souveraines, les protections sociales . Ces deux individus sont des sous-marins d'Israël pour aligner le monde sur le libéralisme anglo-saxon et israélien.

 

Israël, afin de mieux défendre SES intérêts,  place ses créatures aux postes essentiels, notamment dans tous les partis et dans les Médias. 

   

Alors, Strauss-Kahn ? Une "arnaque" (expression de Mélenchon sur DSK) totale, à dénoncer par tous ! Les Médias cherchent une alternative prétendument de "Gauche" à Sarkozy (impopulaire, démasqué, lui) afin que le Pouvoir reste en réalité entre les mains des inconditionnels de l'ultra-libéralisme international.

 

DSK doit être élu pour mener la même politique que Sarkozy, et même l'aggraver. D'instinct, les classes populaires se méfient de cette gauche caviar, très caviar. Mais elles ne savent pas que cet homme est en fait le clone de Sarkozy, l'hypocrisie en plus: Car il ose se prétendre de Gauche !

 

Et le P.S., afin de conquérir le pouvoir, est prêt à se vendre à DSK, au risque du reniement de TOUTES ses valeurs ! C'est aussi une imposture, qu'un homme comme Mélenchon a raison de dénoncer !

 

En dissimulant les VRAIES orientations de DSK, les Médias trahissent leur vocation d'informateurs neutres, et... les Français.

 

Quand l'imposture éclatera-t-elle PARTOUT ?

 

Eva R-sistons

http://r-sistons.over-blog.com

 

http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-strauss-kahn-...

 

A lire aussi, d'eva R-sistons : 

Dsk, une catastrophe pour la gauche et pour la france


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  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
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