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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 22:49

 

Gaza-et-terrorisme-israel.jpg

 

 

Mon dernier tweet :

Israël ment: Il vise TOUT, la preuve Ecoles refuges de l'ONU, Hôpitaux (où on soigne les blessés) même le PRINCIPAL, Centre Presse pouvant être témoin des crimes.


  • GAZA - 28 juillet 2014 - BFM ment pour justifier un futur bombardement d’hôpital par Israël !
    28 juillet, par anonyme

    Sur BFM, dans la nuit du 27 au 28 juillet 2014, ils ont osé prétendre que le Hamas s’était caché dans un hôpital et que MSF avait peur qu’en conséquence l’hôpital soit bombardé par Israël.

    Pour commencer, ce ne serait pas une excuse acceptable.

    Et pour finir, il faut mesurer la valeur de cette assertion de BFM à ce qu’il s’est passé pendant les bombardements israéliens à Gaza en 2009.

    Le 15 janvier 2009, Israël choisit de bombarder le quartier général de l’organisation des Nations Unies où s’étaient réfugiés des centaines de Palestiniens. Israël a choisi de bombarder aussi un hôpital pour empêcher les blessés d’être soignés, et Israël a bien sûr bombardé le centre des médias afin de dire aux journalistes de ne pas témoigner du crime contre l’humanité qu’il était en train de commettre.

    À chaque fois Israël a "justifié" ces bombardements en prétendant qu’il y avait des combattants du Hamas dans ces lieux. Mais, à chaque fois cela a été démenti par les gens qui y travaillaient. L’article donne accès aux témoignages-vidéos de ces personnes, enregistrés à la télévision française lors de divers journaux télévisés du 15 janvier 2009.

    Par conséquent, Israël ment quand il prétend que c’est parce que le Hamas se sert de la population comme "bouclier humain" qu’il y a autant de victimes civiles ; et, cette nuit, BFM a propagé les mensonges israéliens en France !

 

Sur ce blog,

 

  • Chicago - la plus grande manifestation de solidarité avec Gaza dans l’histoire américaine
    28 juillet, par anonyme

    Gaza-Chicago_28juillet2014.jpg

    L’Alliance pour la Justice en Palestine a annoncé, selon le leader Rafiq Jaber Shouaibi, que les manifestations se poursuivent réclamant la fin de l’agression sioniste et appelant à répondre aux conditions de tous les palestiniens, y compris la levée du siège sur Gaza et la mise en place d’un aéroport et d’un port permettant la liberté de circulation et de commerce pour les palestiniens et la libération des prisonniers ainsi que d’autres conditions.

    Shouaibi a considéré que ces manifestations visent à arrêter l’agression et mettent l’accent sur la responsabilité des États-Unis dans les crimes commis par "Israël" contre les civils et les enfants palestiniens.

    De son coté, le leader de la coalition Ghassan Barakat a affirmé que la subvention financière fournie par l’armée américaine à Israël d’un montant d’environ un quart de milliard de dollars conduira à plus de protestations et de manifestations dans les rues.

    Cliquer ici pour l’article et les commentaires

 

Suite articles actualité,

 

http://mai68.org/spip

 

 

Réacteurs nucléaires, ports, villes et avion israéliens, visés par la résistance
L’équipe du site

reacteur_soreq.jpg

Les brigades al-Qods, branche armée du jihad islamique, ont annoncé avoir bombardé ce vendredi soir pour la première fois le réacteur nucléaire de Soreq situé au sud de Tel Aviv à l’aide d’un missile de type Boraq 70. Dans un communiqué, les brigades al-Qods ont aussi affirmé avoir bombardé le port stratégique d’Ashdod avec un missile Grad.

Un avion israélien directement visé

combattant_missile.jpgPar ailleurs, les brigades Ezzedine el-Qassam, branche armée du Hamas, ont directement visé ce vendredi un avion militaire israélien dans l’espace de Gaza. Des unités de l’armée de la défense antiaérienne appartenant au Hamas ont frappé un avion F15 alors qu’il menait un raid contre la ville de Gaza. L’avion a été directement visé et a pris feu, confirment le Hamas.

C’est la deuxième fois que ces brigades frappent un avion israélien depuis le début de l’offensive contre Gaza.

soldats_tues.jpgTrois missiles ce soir sur Tel Aviv

Les brigades al-Qassam ont bombardé ce vendredi soir la ville de Tel Aviv à l’aide de trois missiles de type M75. Des sources israéliennes ont indiqué que les sirènes ont retenti dans la ville de Tel Aviv.

Soldate capturée ?

Des médias arabes ont rapporté une information sur la capture par les factions de résistance de la soldate israélienne Tania P., portant le numéro 5988155 de la brigade Golani, l’une des plus équipées parmi l’armée israélienne. Selon le site d’information Qabas, les brigades de résistance auraient capturé deux soldats.

59 soldats israéliens tués

Les brigades Ezzedine el-Qassam ont confirmé la mort de plus de 59 soldats israéliens et détruit 44 jeeps et chars blindés depuis le début de l’offensive sur Gaza. Plus de 300 autres soldats israéliens ont été blessés.

Un char Merkava détruit

Par ailleurs, l’armée israélienne a reconnu la mort d’un soldat ce vendredi matin au nord de Gaza, fournissant un bilan de 33 soldats morts dans les combats à Gaza.

Le Hamas revendique des tirs contre l'aéroport de Tel-Aviv

ben-gurion-airport.jpgPar ailleurs, la résistance palestinienne a poursuivi les tirs des missiles et des roquettes contre les colonies et les villes occupées.   Plusieurs missiles ont été tirés sur Tel Aviv et sa région.

Trois des tirs ont été revendiqués par le Hamas qui a revendiqué les tirs des missiles de type Fajr 5 et M75 contre l'aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv.

Il est à noter que le trafic aérien international y reste perturbé après la chute d'une roquette à proximité mardi dernier.
 

Opération « Briser le blocus »

saraya5.jpgPour leur part, les brigades AlQuds, branche armée du Jihad islamique, ont lancé jeudi soir une nouvelle opération baptisée « Briser le blocus », en riposte aux massacres israéliens à Gaza.

115 missiles et roquettes ont été tirés dans le cadre de cette opération contre les colonies israéliennes et les villes occupées, dont Tel Aviv, Eshdod, Beesheva, Ashkelon et autres…

Les médias israéliens ont fait état de 13 colons blessés et des dégâts matériels dans les colonies proches de Gaza.
 

Yediot Aharonot: "Israël a subi une défaite cuisante"

soldatisr.jpgCôté israélien, le célèbre analyste du quotidien Yediot Aharonot, Shimon Shiffer a évoqué une "défaite cuisante de l'armée israélienne à Gaza".

Selon Shiffer, "le Jihad islamique et le Hamas ont fait preuve d'une étrange résistance depuis le début de cette offensive. La guerre est régi par le principe de surprise, ce qui nous coutent davantage de soldats et nous poussent à poursuivre notre offensive, une offensive qui n'a atteint aucun de ses objectifs"!

"L'initiative de guerre est entre les mains du Hamas et du Jihad", a-t-il regretté.  

Pour sa part, Ron Ben Yashai, expert militaire de ce même journal indique :"dès les premiers jours de l'offensive contre Gaza, l'armée israélienne a perdu plusieurs de ses hauts officiers qui dirigent les forces d’élite. Il s’agit d’un coup difficilement réparable"!

Et d’ajouter : "Depuis le début de la guerre nous avons largué 120 tonnes de bombe sur Gaza. Mais rien n'a changé et notre armée continue à faire l'objet d'attaques palestiniennes".
 

La brigade Golani de nouveau ébranlé

golani.jpgLes médias israéliens, dont Arutz Sheva et Times of Israël ont affirmé que le commandant du 12eme régiment de la brigade Golani a été grièvement blessé.

Le commandant en question dont l'identité n’a pas été révélée en raison de la censure très stricte imposée aux médias israéliens aurait été blessé dans l'explosion d'un tunnel piégé par les résistants à Gaza.

Ce commandant était en charge des opérations d'espionnage au sein de la brigade Golani, une unité d’élite de l'armée sioniste.

Cette force d’élite s'est montrée particulièrement vulnérable depuis le début de l’incursion terrestre à Gaza, surtout après la mort de 13 de ses soldats dont son commandant Ghassan Alien et son adjoint Roi.
 

Purge au sein de l'armée sioniste

tsahal2.jpgPar ailleurs, l’armée sioniste a annoncé avoir arrêté plusieurs soldats et colons israéliens pour avoir révélé au grand public et via les réseaux sociaux le bilan réel des morts et des blessés au sein de l'armée d’occupation israélienne à Gaza.

Une semaine après le début de l'offensive terrestre, « Israël »  n’a reconnu que 32 morts dans les rangs de son armée.  

Certains israéliens ont annoncé avoir reçu la nouvelle de la mort de leurs proches via WhatsApp.

L’armée sioniste est allée encore plus loin dans la censure, en confisquant les portables des soldats israéliens. L’armée a affirmé dans un communiqué l'arrestation de plusieurs soldats pour avoir informé la famille d'un officier et d'un soldat de leur mort. "Ces informations ne doivent pas fuiter puisqu' « Israël » se trouve dans un état sensible".

L'armée d’occupation a en outre autorisé à la publication l'information sur la mort d’un sergent-chef de réserve Yaïr Ashkenazy tué durant la nuit dans les combats avec la Résistance à Gaza.

Victimes palestiniennes

gaza17.jpgAu 19ème jour de l’agression israélienne contre Gaza, le bilan des victimes palestiniennes n’a cessé de grimper.

Une vingtaine de civils, dont une femme enceinte et un enfant sont tombés en martyrs et plus d’une centaine d’autres ont été blessés par les raids israéliens qui ont frappé jeudi soir et vendredi Gaza, portant à  828 le nombre des martyrs et à plus de 5300 les blessés.

Selon notre correspondant, les médecins ont réussi à sauver la vie du bébé de Chaymaa, la femme enceinte qui a été tuée.

AbouAhmad.jpgLe porte-parole des brigades AlQods, Salah abou Hassanein alias Abou Ahmad est en outre tombé en martyre avec son enfant de 15 ans suite à un raid israélien contre son domicile à Rafah.

gaza18.jpgPar ailleurs, un bon nombre de martyrs et de blessés sont toujours ensevelies sous les décombres du quartier assiégé de Khouza. Les forces d’occupation interdisent tout accès à ce quartier.

Au moins sept Palestiniens d’une même famille principalement des enfants, avaient été tués jeudi dans une nouvelle frappe aérienne entre Rafah et Khan Younès. 575 maisons sont désormais démolies par les raids israéliens.
 

116 écoles bombardées

gaza16.jpgJeudi, quinze civils palestiniens sont tombés en martyre et plus de 200 autres blessés par un bombardement israélien visant une école de l'ONU à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, où étaient réfugiés des civils, selon les services d'urgence locaux.

gaza15.jpgLe secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon a fait état de "nombreux morts", dont des femmes, des enfants et des employés de cette école gérée par l'Agence pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA).

gaza14.jpgPeu avant 15H00 (12H00 GMT), "soudainement des bombes ont frappé l'école. Certaines personnes ont été décapitées" ou tuées sur le coup, "il y avait tant de martyrs et de blessés", raconte un résident de Gaza Mohammed Nasser al-Kafarna.

Dans cette école s'étaient réfugiés des habitants du nord de la bande de Gaza qui comme quelque 110.000 autres Palestiniens ont été chassés de leur foyer par l'agression israélienne contre Gaza, entamée le 8 juillet.
Selon un bilan fourni jeudi par l'Unicef, 116 écoles de Gaza, dont 75 de l'UNWRA, ont été endommagées par les bombardements israéliens.

 

L'OMS demande un couloir humanitaire pour évacuer les blessés

gaza13.jpgL'Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé vendredi la création d'un couloir humanitaire à Gaza pour évacuer les blessés et apporter des médicaments et soins nécessaires.

"L'OMS est profondément préoccupée par les souffrances humaines et la détérioration des conditions de vie à Gaza en raison du conflit en cours", a-t-elle déclaré dans un communiqué transmis aux médias vendredi à Genève.

gaza11.jpg"L'OMS appelle à la création d'un couloir humanitaire pour évacuer les blessés, ainsi que pour faire parvenir des médicaments salvateurs", ajoute l'organisation.

L'agence onusienne souhaite que ce couloir humanitaire permette "aux patients d'accéder aux points de passage d'entrée et de sortie de la bande de Gaza afin de recevoir des soins médicaux". "De la même façon, l'acheminement de l'aide essentielle devrait être facilitée aux points de passage entre la bande de Gaza et Israël et les pays voisins", précise le communiqué.

L'OMS souligne par ailleurs que quatre hôpitaux, dont celui d'Al Aqsa, douze cliniques, dix ambulances et un centre pour handicapés ont été endommagés à Gaza depuis le début de l'opération israélienne le 8 juillet.


Les affrontements s’étendent vers la Cisjordanie

cisjordanie2.jpgEt puis en Cisjordanie, quatre nouveaux palestiniens sont tombés en martyre vendredi, l'un par un tir de l'armée israélienne près d'Hébron (sud), l'autre par des colons près de Naplouse (nord), selon des sources médicales et sécuritaires palestiniennes. Les martyrs participaient à des manifestants de soutien à Gaza.

A l'occasion du dernier vendredi du mois de Ramadan, les principales organisations palestiniennes avaient appelé à l’occasion de la journée mondiale d’AlQuds à un "jour de colère" en Cisjordanie pour protester contre l’agression israélienne dans la
bande de Gaza.

Selon une source sécuritaire palestinienne, l'incident de Naplouse est survenu lors d'une manifestation survenue après la prière, quand des fidèles musulmans ont jeté des pierres sur des colons. Ces derniers ont ouvert le feu, tuant un homme de 18 ans.

L'armée d’occupation israélienne a elles aussi ouvert le feu sur les manifestants palestiniens, tuant un autre jeune de 22 ans, et en en blessant trois autres par balles.

Selon la radio de l'armée d’occupation israélienne, c'est une femme du groupe de colons qui a tiré.

Dans une autre agression, un Palestinien de 46 ans a également été tué par des tirs de soldats israéliens dans le village de Beit Ummar, près d'Hébron, selon des sources médicales palestiniennes.

cisjordanieaffrontement.jpgJeudi soir, les forces d’occupation ont également tué deux jeunes en Cisjordanie.

Une centaine d’autres ont été blessés par des tirs israéliens à Qalandia, check-point militaire israélien qui contrôle l'entrée de Jérusalem occupée, interdite aux Palestiniens, alors que plus de 10.000 manifestants réclamant l’arrêt de l’agression israélienne contre Gaza tentaient de rallier la Ville sainte de Jérusalem.

Vingt Palestiniens ont été arrêtés à Jérusalem-Est à la suite de heurts dans la Vieille ville, selon la police d’occupation.

8 Palestiniens sont tombés en martyre ces derniers jours en Cisjordanie où des manifestations contre l’agression israélienne dans la bande de Gaza donnent lieu à des heurts de plus en plus violents avec les forces d’occupation israéliennes.
 

 

 

Source: Divers

25-07-2014 - 14:57 Dernière mise à jour 26-07-2014 - 15:41 | 4732
  • http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=2&cid=20&frid=18&seccatid=20&eid=184028

.

attaques-a-luranium-appauvri-sur-gaza.pn

Dans le génocide progressif mis en place dans le ghetto de Gaza, voici comment l’entité sioniste procède pour « avertir » les habitants d’un immeuble (hommes, femmes, enfants, nouveaux-nés, vieillards), qu’elle s’apprête à détruire le bâtiment pour le livrer par la suite à la reconstruction :

Le système est assez primaire, vous le constaterez, puisqu’il se passe en 2 temps, séparés d »à peine 1 minute, et  nécessite 3 bombes, l’une peu destructrice mais bruyante, les 2 autres radicalement dévastatrices (certaines bombes contiennent parfois de petites fléchettes en acier en ingrédients complémentaires) :

 

Ainsi les multinationales de l’armement et de la reconstruction (souvent proches, voire très, très, proches des milieux sionistes), font dans cette vaste affaire d’une pierre 2 coups :

 

1- L’entité sioniste procède à la destruction totale par l’achat de 2 +1 missiles « adaptés » à l’objectif visé (qui pour information coûtent très cher).

2. L’entité sioniste s’occupera ensuite d’organiser avec l’aide des ONG complices la reconstruction du ghetto dévasté par les frappes aériennes (ce qui coûte également très cher).

Tout cela au prix de milliers de morts et de blessés palestiniens », qui visiblement contsituent une variable de peu d’importance dans ce projet de domination sioniste.

 

Financement par l’impôt  occidental ?

 

Evidemment, ce genre de happening militaire est quasi exclusivement payé par nos impôts, à nous autres travailleurs pacifiques occidentaux, puisque l’entité sioniste est très largement soutenue financièrement par l’Occident et que la reconstruction de Gaza est elle aussi, très largement subventionnée par l’argent public occidental.

Au final de cette gabegie financière parmi tant d’autres, nous n’arrivons plus ici à joindre les 2 bouts pendants que les multinationales du complexe militaro-financier et de la reconstruction s’en mettent plein les poches !

Quand on entend les 2 détonations de cette terrible vidéo, c’est un peu comme si l’on écoute la caisse enregistreuse de la chanson de Pink Floyds, dont le célèbre membre fondateur Roger Waters est largement engagé au côté de la Palestine : Money

Publié par : http://mouvida.com/

 

http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr

Gaza, pulvérisée, est devenue méconnaissable La folie des sionistes a transformé ce camp de concentration en camp d'extermination.

 

 

 

.Voir aussi :

 

[Analyse des médias, spécial journaliste] MH17 : 4 énormes manipulations colportées par nos médias, et jamais corrigées…

Certains se font moucher quand d'autres font leur travail de journaliste


Pascal Boniface agressé par un sioniste extrémiste

 

L’ONG « Human Rights Watch » publie un rapport prouvant que le FBI a poussé des américains musulmans à commettre des attentats


Israël utiliserait le DIME, une arme particulièrement effroyable


Médias : le grand n’importe quoi continue, évidemment…


Combien sont-ils rémunérés pour vous désinformer à longueur de journée + vidéo


Le top des brêles

 

.

 

Nous Palestiniens, Nous les partisans de la justice,
une lettre de Marwa Abulaban
.

J’ai reçu cette lettre bouleversante de Marwa Abulaban, jeune habitante de Gaza, qui s’exprimer admirablement en français. Cette lettre est datée du 23. Deux jours plus tard, son frère a été tué dans un bombardement.

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Ils agressent Gaza pour que l’attention du monde soit sur leur prétendue force. Ils agressent Gaza afin de mieux faire oublier les crimes commis en Cisjordanie. Ils agressent Gaza et c’est aussi pour faire abstraction des attaques incessantes contre la mosquée  Al Aqsa. À cela, nous n’oublions pas cette volonté permanente d’occulter les arrestations, les assassinats arbitraires et surtout les crimes perpétrés sur les enfants comme cible à la source et de choix pour le régime sioniste. Nous pensons à l’un d’eux et ce qu’était l’innocent Mohamed  Abu khudair.

Sans aucun sentiment d’humanité et sans aucune considération pour la dignité humaine, les sionistes ont pris cet enfant, puis l’ont torturé, tué et puis brulé. Encore et toujours l’occupant israélien a t-il le droit de tuer en toute impunité? Qui sont les partisans de la terreur et qui sont donc les véritables  terroristes?

Mohamed Abu Khudair, qui n’était qu’un  enfant, a été tué sans même qu’une personne ait pu agir, sans même qu’une personne ai pu réagir en sa faveur. Encore et toujours, est-ce que Israël a-t-il le droit de faire cela et de supprimer ceux qu’il estime de trop sur notre terre ? Et nous Palestiniens, n’avons-nous pas cette obligation humaine de réagir à cela ? N’avons-nous pas le droit de nous défendre face à celui qui souhaite nous coloniser et nous supprimer?

De par le monde, nombreux sont ceux qui ont des yeux mais ne voient pas, ont des oreilles mais n’entendent pas, ont des cœurs mais ne comprennent pas. Nombreux parmi ceux-là disent que les terroristes palestiniens lancent des roquettes contre Israël, et ils condamnent systématiquement cela. En revanche, ces mêmes sourds, muets et aveugles ne disent plus mot lorsque notre ennemi nous attaque, lorsque notre ennemi déverse sa haine arbitraire qui n’a d’égal que l’ampleur illimitée du déluge de feu qu’il nous fait parvenir depuis le ciel. Dépossédé de l’ouïe, de la vue et de la compréhension du cœur, en vérité celui-ci tel un bourreau participe à nous faire mourir soit à petit feu, soit immédiatement et violemment par son absence d’humanité ainsi que par son crime sournois qui laisse sans voix.

Silence Israël tue, silence Israël est la victime au nom de sa seule et unique sécurité. Oui, silence on tue, encore et toujours, et quel est ce silence en nous le plus douloureux et le plus injuste ? N’est-il pas celui de l’absence de la fraternité, voire même de l’humanisme arabe et musulman ? Au-delà de la prétendue indignation manifestée par ces chefs d’Etats arabes et musulmans, l’absence d’actes ne finit-elle pas par les réduire à un silence tout aussi étrange que coupable.

Depuis 1967,  la Palestine souffre et demeure encore et toujours occupée. En dépit de ses incessants appels au monde qui sonnent et raisonnent, la tonalité demeure celle d’une réponse encore et toujours occupée. Pourquoi ? Pour qui ? Jusqu’a quand ? La Palestine n’a pas oublié le monde mais le monde a oublié la Palestine…

Voici l’histoire de cette étrange quotidien dont les stratégies militaires offertes aux habitants de Gaza ne manquent pas d’imagination, sournoise et criminelle. Dans le même temps, celles-ci n’étonnent plus les Palestiniens. Chaque moment à Gaza durant ces jours d’offensive par le ciel, la mer et la terre, l’armée sioniste lance un missile, j’entends alors sa déflagration forte suite à sa chute, c’est alors que  je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi penser et tout s’emmêle dans mon esprit éprit de panique.  Où ce missile va-t-il  encore tomber ? Est ce sur notre famille ou est ce sur celles de nos voisins ou sur nos proches ? Je ne sais plus de quoi j’ai conscience. Les murs de la maison tremblent violemment de toute part, et au final tout explose fortement. Les moyens utilisés dépassent l’imagination dans la violence et la disproportion. David contre Goliath,… mais à une époque où Goliath le Palestinien est réduit à n’être plus Goliath et David ne fait plus ce qu’on attendait noblement de David. Nous sommes face à un Israël, désormais tueur des citoyens de Gaza, et tout simplement le tueur d’enfants, des femmes et des personnes âgés. Suite à chaque agression, l’ambulance roulant à toute vitesse vers le lieu de la destruction et de la mort, fait sonner sa triste sirène devenue presque familière dans toute la ville. Suite à chaque décès notre profonde conviction en Dieu ne peut se détacher du fait d’invoquer pour ces innocentes victimes le mérite du martyr. Ce noble mérite s’impose à nous et nous unit à ces innombrables morts et blessés qui résistaient et résistent encore et toujours chaque jour dans leurs vies et leur biens. Face aux inexcusables silences du monde, nous comprenons depuis longtemps que les âmes palestiniennes sont bon marchés pour le monde.

Dans ce contexte dramatique, la souffrance soit commence pour certains encore tout jeune ou soit elle fini  pour une famille fatalement que cela soit de jour comme de nuit au quotidien.

Chaque matin nous nous levons avec le bruit des bombardements massifs, et nous nous endormons à nouveau avec celui-ci sans répit de pouvoir goûter la quiétude du sommeil et de ses rêves remplit de liberté. Nos compagnons du ciel ne sont plus les étoiles mais ce sont les avions, les drones et le fracas des bombardements permanents.

À l’autre bout du monde, au même moment les gens éprouvent leur joies et insouciance avec d’autres déflagrations dans le ciel, celles des feux d’artifices de l’été, pour ceux qui vivent dans cette partie du monde où l’on dort avec insouciance, en sécurité et en paix. Pour notre part, nous restons éveillés jusqu’à ne plus compter les heures de crainte de ne pas savoir où sera notre réveil, et ce qu’il peut se passer durant notre sommeil. Comme chaque jour nous nous regroupons pour rester dans une chambre devenue notre seul lieu de protection. La chaleur étouffante de cette saison d’été nous ne dissuade pas de fermer les fenêtres ainsi que les portes pour notre impérative sécurité. Pour autant, suite à des bombardements forts, les derniers éléments de la maison éclateront hélas. Voila notre quotidien actuel dans la bande de Gaza. L’obscurité est aussi notre environnement quotidien à cause des restrictions arbitraires qui touchent l’électricité qui nous parvient moins de 5h par jour. Sous les bombardements de la nuit, Gaza devient une ville sombre.

À travers le choix d’une symbolique forte de sens, le régime sioniste avait commencé ses bombardements dès le 29 juin, premier jour du mois de Ramadan. Un mois de miséricorde divine et de pardon. L’offensive militaire contre Gaza, fut annoncée quant à elle, le 7 juillet. La semaine de bombardement qui précédait cette date semblait être un banal entrainement pour Israël. Un relatif et vulgaire entrainement pour l’occupant sioniste.

N’est-ce pas un acte ultime d’humiliation que d’attaquer les civils palestiniens lors du premier jour de Ramadan ?

Les Palestiniens se font massacrer en silence et les avions de guerre israéliens rodent sans relâche tels des loups affamés de chair et bombardent en totale liberté et impunité. Cet état de fait durera aussi longtemps que l’entité sioniste ne réservera pas d’autres considérations aux réactions de condamnations des pays du monde que celle qu’elle regarde entre les orteils.

Avec un élan de générosité cynique et macabre, les Israéliens bombardent les maisons en faisant effondrer les toits sur leurs habitants après les avoir prétendument  prévenus un laps de temps avant. Dans la réalité, l’armée sioniste ne prévient que très rarement les habitants de la maison ciblée. Au mieux, ils lancent un petit  missile qui guide le second plus destructeur pour que leurs habitants fuient. C’est un nouveau système, qui pourrait faire trompeusement croire que Israël se soucie tout à coup des lois humanitaires de la guerre,… mais ce n’est qu’illusion trompeuse pour les crédules acquis à sa cause. En réalité ce que le monde ignore c’est qu’ils bombardent à peine après quelques secondes, jamais plus d’une minute. Est-ce que 50 secondes voir une minute suffisent  pour des personnes âgées, femmes, enfants pour se regrouper et enfin sortir ? Absolument non. Le simple fait de nous poser la question en ce 21ème siècle pour ce peuple qui vit cela est rien de plus qu’irréel et incroyable.

C’est un drame que tous les citoyens  palestiniens vivent chaque jour. Et quelles sont nos options ? Soit de rester dans notre maison et mourir une fois, ou alors nous la quittons et devenons des morts vivant chaque jour, détruits à petit feu. Mais la plus destructrice des morts est celle de ce départ en perdant nos souvenirs d’enfance et des personnes qui ont  vécus avec nous dans l’amour et la patience. Ce lieu familial, un abri fait de tendresse, est celui où nous avions nos jouets, nos meubles, nos papiers, où nous avions écris tant de pensée. C’est le lieu de nos vies quotidiennes, de nos moments de joie et de tristesse. Un lieu où nous avions nos souvenirs, nos chambres, nos lits, notre argent pour vivre… . En une fraction de seconde un missile  frappe arbitrairement, après le harcèlement d’une occupation militaire non voyante, pour effacer à jamais toutes ces vies et ce lieu remplit d’émotions diverses. En réalité, s’il me reste quelques forces pour écrire, je ne peux pas pour autant décrire notre peine et notre douleur avec exactitude car les mots ne suffisent pas et le calme n’est pas là. Peut être qu’un missile tombera d’une seconde à l’autre… Cela est au-delà des mots.

Cette  situation est celle de notre dramatique et triste quotidien qui se poursuit chaque jour à Gaza où l’on ne vit pas mais où l’on survit. Dans leurs appétits féroces et sanguinaires  de bourreaux du peuple palestinien, leurs avions ne leurs suffisent pas pour accentuer les massacres et ce génocide, ils utilisent divers moyens de guerre qui témoignent de leur cruauté.

Ce qu’ils nous proposent chaque jour dans cette prison à ciel ouvert c’est 4 modalités pour détruire Gaza : les avions  de combat dans le ciel le plus haut, les drones dans le ciel le plus bas, les canon d’artillerie de chaque frontière de la bande de Gaza et depuis les bateaux de guerre en mer.

Notre réalité n’est plus que celle de bombardements incessants, de destructions, de déplacements de populations, des morts et des blessés… Et avec cela, Israël n’hésite pas à annoncer qu’il va élargir son opération militaire contre le territoire palestinien de Gaza.

Jusqu’à quand va-t-on souffrir ? Et quelle est la nature inhumaine de cette protection qui n’est autre qu’une agression criminelle supplémentaire à l’actif d’Israël dans son éternel syndrome de victimisation d’elle-même.

Sortir de chez soi est quasiment impensable : personne ne peut garantir votre protection si vous sortez de chez vous. En restant chez nous ils nous bombardent également en choisissant nos maisons comme lieu de mort.

Quelle est la faute de l’enfant qui avait une famille il y a quelques jours et qui aujourd’hui regarde seul ces destructions autour de lui  en étant le seul survivant d’un bombardement ?

Encore et toujours les enfants de Gaza demeurent les victimes des guerres et Israël demeure encore et toujours le criminel et le tueur des enfants palestiniens.

Oh Israël, sache que comme pour d’autre avant toi le cycle naturel de la vie sur terre viendra, que tu soit individu, clan, groupe ou empire, ce  jour où tu vas mourir et tu te retrouvera face à tes actes. Oh Israël, sache qu’on ne badine jamais avec ces âmes qui peuple Gaza et sera ou ne sera pas le jour de libération de la Palestine bien assez tôt tu le connaîtras.

 

 

 


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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 15:46

 

Enfant victime, à Gaza, de l'armée "la plus morale du monde".
Et que dire des malformés, des traumatisés à vie,

des ensevelis vivants ?

 

I-enfant-decapite-armee-morale.jpg

 

 

Shoah-P.jpg.

 

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La Shoah est l'oeuvre des sionistes

par eva R-sistons

 

 

Comme dit un commentateur de la vidéo sur "Hitler a Co-Fondé Israël en 1933 Avec les Juifs sionistes" (https://www.youtube.com/watch?v=9FfhAdy9ydU), toute l'Histoire est fausse. Evidemment, elle est écrite par des Isaac et Jacob, comme de mon temps, et aujourd'hui les pages glorieuses d'Histoire de France sont en train de disparaître dans nos manuels scolaires de moins en moins chronologiques, et l'on manipulera nos enfants autour de trois idées essentielles : La Shoah, l'UE pour "la paix et pour la prospérité" (sic, par ex voir toutes les vidéos de François Asselineau UPR | Union Populaire Républicaine - L'Union du peuple . ) et le Nouvel Ordre Mondial uniformisant tout sous la houlette des cow-boys américains.

 

Savoir la vérité sur les origines du nazisme et d'Hitler permettra de déculpabiliser l'Europe, et de la rendre libre, critique, par rapport à la politique sioniste fasciste d'extermination comme déjà en Palestine, Libye, Irak, Syrie, Afrique, Ukraine Est.. en attendant la planification de l'Israël planétaire sur le dos des populations non juives, des goyim. D'ailleurs, le nouveau Président de l'entité sioniste est un anti-Paix, et un fervent partisan du Grand Israël !

 

Il faut toujours avoir présent à l'esprit que l'idéologie la plus RACISTE du monde est talmudo sioniste, "un peuple élu, une race SUPERIEURE (donc les autres races sont inférieures, quelle horreur !), tout dominer, exterminer les Goyim ou les assujettir". Et donc, Hitler pion des Rothschild et autres grandes familles comme celle de Bush, était l'exécutant d'un PLAN, d'un projet sioniste de colonisation du Moyen-Orient à des fins économiques (vol des ressources locales) et de domination politique, messianique. Les citoyens juifs installés dans le monde (la diaspora) ne voulaient pas quitter la terre où ils vivaient. La Shoah oeuvre de leur pairs oligarchiques, les a sacrifiés pour qu'ils acceptent d'aller occuper la Palestine, et de rayonner sur toute la région en provoquant chaos, fausses révolutions "pour la démocratie", conflits en tous genres, attentats, assassinats ciblés, guerres civiles avec des mercenaires djihadistes (EIIL, Al Nosra, Al Qaïda..) dument recrutés, formés, armés, financés, fanatisés, et même drogués pour tuer de manière plus monstrueuse, afin de frapper l'Opinion mondiale et de la conduire à accepter ensuite un choc de civilisations meurtrier, totalement artificiel et pleinement machiavélique.

 

L'entité sioniste maléfique est le clone de l'entité maléfique nazie hitlérienne (même idéologie de domination, élitiste, intolérante, raciste, haineuse...), et on comprend mieux pourquoi, par ex, les néo-nazis ukrainiens comme les terroristes ailleurs,  ne gênent pas Israël, au contraire, ils sont ses pions inhumains, criminels.

 

Brisons les chaînes du mensonge, que la vérité éclate si nous voulons  nous libérer du racket financier planétaire, des guerres OTANESQUES, et du Nouvel Ordre Mondial qui se met peu à peu en place pour notre malheur !

 

Eva R-sistons

 

TAGS : Nouvel Ordre Mondial, sionisme, racisme, Hitler, nazisme, manuels scolaires...

 

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("Le Contrat de Transfert" / "The Transfer Agreement" / "Heskem Haavara", par Edwin Black; Channel 5 News/USA, 1984) : Adolf Hitler aurait été "le principal sponsor économique de l'Etat d'Israël" selon l'auteur de "Le Contrat de Transfert" (The Transfer Agreement) dès 1933. Edwin Black, Juif américain dont les parents seraient des "Survivants de l'Holocauste" et qui auraient émigré aux USA après la fin de la guerre, raconte l'histoire d'un pacte secret conclu en Août 1933 entre l'Etat nazi et les Juifs sionistes allemands et internationaux pour rendre possible le transfert de capitaux, de Juifs et de produits industriels en Palestine britannique entre 1933 et 1939.
Nom officiel du pacte
Heskem Haavara/הסכם העברה (HE); Ha'avara-Abkommen (DE); Haavara Agreement (EN); l' Accord Haavara (FR).

Info. reportage
Date : Sa. 22 Avril 1984.
Journalistes : Deborah Norville & Rich Samuels.
Source : JT 10 Heures / Channels 5 News (USA).

Info presse (coupure journal)
Date : Lu. 28 (rédac.) + 29 Août 1933 (édit.).
Source : The New York Times.
https://www.youtube.com/watch?v=9FfhAdy9ydU
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Ré-écrire l’histoire:

Ceux qui ont créé Israël… et pourquoi

 

Si nous voulons mettre fin au conflit israélo - palestinien ou simplement comprendre ce qui arrive, nous devons savoir qui a créé Israël et pourquoi.


C’est ce que je vais tenter de faire ici,pour vous.

En 1917,le  secrétaire au Foreign Office britannique ,Arthur Balfour écrivit une lettre au très  sioniste "Second Lord" , Lionel Walter Rothschild ,dans laquelle il a exprimé son soutien pour une patrie juive sur des terres contrôlées par les Palestiniens ,au Moyen-Orient.

Cette Déclaration Balfour a justifié la saisie brutale des terres palestiniennes pour la création d’après-guerre  de l’état sioniste d’Israël.

Israël pourrait servir, non pas comme une "patrie juive",d’un  esprit élevé, mais comme pivot économique  des huit familles de  Rothtschild ,afin de mettre la main sur le  contrôle de  l’approvisionnement en pétrole du monde.

 

Hitler et Rothschild:le sang ne ment pas!

Hitler et Rothschild:le sang ne ment pas!

 

Le Baron Edmond de Rothschild a construit le premier pipeline de pétrole de la mer Rouge à la Méditerranée pour apporter le  pétrole iranien (de BP), à Israël. Il a fondé Banque  Générale Israélienne et Paz Oil et il est considéré comme le père de l’Israël moderne.


Le clan Rothschild forme le  plus riche groupe  de la planète, d’une valeur estimée à 100 milliards de dollars. Ils contrôlent Royal Dutch / Shell, BP, Anglo-American, BHP Billiton, Rio Tinto-Alcan, Bank of America et des dizaines d’autres sociétés et des banques mondiales.

Ils sont les principaux actionnaires de la Banque d’Angleterre, la Réserve fédérale (Federal Reserve Bank …ou Fed) et la plupart des banques  centrales privées  dans le monde. Ils avaient besoin d’une présence au Moyen-Orient pour protéger leurs nouvelles concessions pétrolières, alors  ils se sont procuré par "Quatre Cavaliers" de  fronts tels que le Consortium iranien du pétrole irakien Société et Saudi Aramco.

Shell et BP de Rothschild ont  formés ces ententes avec la moitié de la Rockefeller Four Horsemen-Exxon Mobil et Chevron Texaco. Cette nouvelle alliance exigeait une «relation spéciale» entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, qui existe encore aujourd’hui.

Rothschild et d’autres  riches actionnaires européens  pouvaient désormais utiliser l’armée américaine comme une force mercenaire entrainée , déployée pour protéger leurs intérêts pétroliers et payée par les contribuables américains.

Israël s’en servirait dans  le même but ,tout en étant  plus près des champs pétrolifères. Le Mossad israélien est moins une agence nationale de renseignement que c’est une force de sécurité familliale pour les  Rothschild  et les Rockefeller.

Les Rothschild exercent  un contrôle politique par le cercle secret d’affaires "Roundtable" (ou Table ronde en français), qu’ils  ont créé en 1909 avec l’aide de Lord Alfred Milner et Cecil Rhodes-dont la bourse Rhodes est accordé par l’Université de Cambridge, et ou  l’industrie pétrolière propagandiste Cambridge Energy Research Associates opère. Rhodes a fondé De Beers et Standard Chartered Bank.

La "table ronde" prend son nom du légendaire chevalier du roi Arthur, dont le conte du Graal est synonyme de la notion Illuminati que les huit familles possèdent Sangreal ou " sang royal"  pour justifier leur domination  sur les personnes et les ressources de la planète.

Selon l’ancien officier du renseignement britannique John Coleman, qui a écrit "Comité des 300 ", les membres de la Table Ronde  sont armés de l’immense richesse de l’or, des  diamants  et les monopoles pharmaceutiques se sont déployés partout dans le monde pour prendre le contrôle des politiques budgétaires et monétaires et le leadership politique dans tous les pays où ils exploitent les habitants. "

Rhodes et Oppenheimer se sont déployés en Afrique du Sud pour lancer le conglomérat anglo-américain  Kuhn Loeb et étaient en route pour re-coloniser l’Amérique avec Morgan et Rockefeller.

Rudyard Kipling a été envoyé  en Inde. Schiff et Warburg  envoyé pour malmener la  Russie. Rothschild, Lazard et Israel Moses Seif furent  poussés dans le Moyen-Orient. A Princeton, la Table ronde a fondé l’Institute for Advanced Study (IAS) en tant que partenaire à son Souls College à Oxford All.

IAS a été financée par le Conseil de l’enseignement général de la Fondation Rockefeller.De l’ IAS ,certains membres  comme Robert Oppenheimer, Neils Bohr et Albert Einstein ont créé la bombe atomique.

En 1919, l’affaire de Rothschild table ronde a donné naissance à l’Institut Royal des Affaires Internationales (RIIA) à Londres. La RIIA parrainé des  organisations sœurs dans le monde entier, y compris le US Council on Foreign Relations. La RIIA est un organisme de bienfaisance enregistré de la Reine et, en fonction de ses rapports annuels, est financé en grande partie par les Four Horsemen.

L’ancien ministre britannique des Affaires étrangères et associé de  Kissinger ,  le co-fondateur Lord Carrington est président à la fois du RIIA et de Bilderberg. Le cercle intérieur au RIIA est dominé par les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, les Chevaliers de Malte, les Templiers et le  33ème degré Rite écossais des  francs-maçons.

Les Chevaliers de Saint-Jean ont été fondé en 1070 et répondent  directement à la Chambre britannique des Windsor. Leur lignée principale est la dynastie Villiers, de qui viennent  les Matheson,une  famille des propriétaires de Hong Kong ( de l’opium ,HSBC et  dans le domaine des buanderies). La famille Lytton également  est mariée et liée dans la bande de Villiers.

Colonel Edward Bulwer-Lytton a dirigé l’anglais rosicrucien société secrète, dont Shakespeare opaque appelé Rosencranz, tandis que les francs-maçons ont été symbolisés par Guildenstern.

Lytton était le père spirituel à la fois du RIIA et le fascisme nazi. En 1871, il a écrit un roman intitulé Vril: The Power of The Coming Race. Soixante-dix ans plus tard, la Société Vril a reçu amplement mention dans Mein Kampf d’Adolf Hitler.

Le fils de Lytton est devenu vice-roi de l’Inde en 1876, juste avant la production d’opium atteint un sommet en ce pays. Son bon ami Rudyard Kipling a présenté la croix gammée en Inde et a ensuite travaillé sous Lord Beaverbrook en tant que ministre de la propagande, aux côtés de Sir Charles Hambros de la dynastie bancaire Hambros.

Les enfants de l’élite de la  table ronde sont membres d’un culte dionysiaque connu comme Enfants du Soleil. Les  Initiés comprennent Aldous Huxley, TS Eliot, DH Lawrence et HG Wells. Wells a dirigé le renseignement britannique durant la Première Guerre mondiale. Ses livres parlent d’un «cerveau d’un monde" et "un service de police de l’esprit».

William Butler Yeats, un autre membre de Sun, était un copain d’Aleister Crowley. Les deux ont formé un culte d’Isis basé sur une certaine  Madame Blavatsky  et ses manuscrits.C’est elle qui a demandé à l’aristocratie britannique à s’organiser en un  sacerdoce Aryen . La Société théosophique de  madame Blavatsky et les rosicruciens de Bulwer-Lytton ont uni leurs forces pour former la Société de Thulé, dont les nazis sont sortis.

Rothschild, Rockefeller et le reste des banquiers ont soutenu les nazis. Max et Paul Warburg assis sur le bord de l’IG Farben, tout comme HA Metz, qui était directeur à la Banque Warburg de Manhattan  qui devint plus tard la Chase Manhattan.("The Bank of Manhattan ) . Le  directeur de la Réserve fédérale,le  membre CE Mitchell a siégé au conseil de la succursale de IG Farben US.

En 1936, Avery Rockefeller a créé une association avec la famille Schroeder allemande, qui a servi en tant que banquiers personnels d’Hitler. Le magazine Time a appelé le nouveau Schroeder, Rockefeller & Company "le booster économique de l’Axe Rome-Berlin". Morgan Guaranty Trust et l’Union Banking Corporation (UBC) ont également financé les nazis. UBC membre du conseil de Prescott Bush est le grand-père de W.

En 1933, à la maison du banquier Baron Kurt von Schroeder, un accord a été conclu afin  de  mettre Hitler au pouvoir. Assistèrent  à la réunion :les  frères John Foster et Allen Dulles-Rockefeller cousins ​​et les  partenaires au cabinet d’avocats Sullivan & Cromwell, qui représentait la Schroeder Bank.

Schroeder, directeur général de TC Tiarks, était directeur à la Banque Rothschild contrôlée de l’Angleterre. Au printemps de 1934, la Banque du président en Angleterre, Montagu Norman a convoqué une réunion de banquiers de Londres qui a décidé de financer secrètement Hitler.

Le  président de  Royal Dutch / Shell,Sir Henri Deterding a contribué à cet effort. Même après que les Etats-Unis sont entrés en guerre avec l’Allemagne, le présidentd’ Exxon, Walter Teagle est resté sur le bord de l’IG  (sur la filiale  américaine des  produits chimiques IG Farben ). Exxon a fait partie intégrante de la fourniture des nazis avec le plomb tétraéthyle, un élément important du carburant d’aviation. Seulement Exxon, Du Pont et GM  pouvaient fournir ce produit. Teagle a également fourni les Japonais avec son produit.

Exxon et IG Farben étaient de si proches associés d’affaires que dès 1942 Thurman Arnold - à la tête de l’Anti-Trust les documents Division-produits de la US ministère de la Justice qui a monté, "Standard and Farben en Allemagne - avaient littéralement  dessiné la carte  des marchés mondiaux, les monopoles pétroliers et chimiques établi sur toute la planète".

"Papa" Prescott Bush avait ses sociétés saisies lors de la Première Guerre mondiale pour «commerce avec l’ennemi» – mais a réussi à obtenir tout son argent après la guerre, qui a financé la dynastie politique Bush.

En 1912, la veuve du magnat des chemins de fer,Edward Harriman, a rejoint John D. Rockefeller à financer un laboratoire de recherche eugénisme à Cold Spring Harbor, NY. Cette même année, le premier Congrès international de l’eugénisme a été convoquée à Londres avec Winston Churchill comme président.

En 1932, la conférence a eu lieu à New York. Hamburg-Amerika Line Shipping, appartenant à George Walker et Prescott Bush, a apporté le contingent allemand sur les lieux.

Un membre de la délégation allemande était le Dr Ernst Rudin de l’Institut Kaiser Wilhelm  de Généalogie, à Berlin. Il a été élu à l’unanimité président pour son travail à la fondation de la Société allemande de course Hygiène-un précurseur à des instituts de course d’Hitler.

En 1998 il y avait encore des dizaines de procès en cours contre Ford, Chase Manhattan, JP Morgan, Deutsche Bank, Allianz AG et plusieurs banques suisses pour leurs relations avec les nazis.

Au cœur du cercle intime de Hitler étaient les sociétés secrètes Germanordern (frères de la Skull & Bones de Yale), la Société de Thulé et Vril. Les concepts «grands maîtres», «Adeptes» et la «Grande Fraternité Blanche", de qui les nazis utilisèrent pour justifier leur idée de la supériorité aryenne, étaient les anciennes idées (..)

Ces mêmes concepts peuvent être trouvés dans le  Mouvement  "New Age", d’aujourd’hui, dont le magazine New Age a d’abord été publié par le Grand Orient de la  Loge maçonnique de Washington, DC. Henry Kissinger a été un des premiers partisans.

Les  occultistes nazis croyaient  que les tribus allemandes antiques étaient les véritables gardiens des Mystères antiques qui ont leur origine dans l’Atlantide, lorsque sept courses de Dieu, les hommes ont été introduits à la Terre. Thule Atlantis était une base,un pays  teutonique soupçonné par les nazis pour abriter ces vaincus des guerres du Ciel, qui ont perdu leurs pouvoirs divins ( Annunaki )par croisements avec les humains (que nous pouvons relire des extraits dans la Bible).

Au centre  de la Société de Thulé, il y avait des satanistes qui pratiquaient la magie noire. Hitler a été décrit comme un «enfant de l’Illuminisme".

Selon le Dr Walter Langer, qui a fait une psychanalyse en temps de guerre de Hitler pour le prédécesseur de la CIA,OSS, Hitler était aussi un Rothschild. Langer a révélé un rapport de la police autrichienne prouvant le père d’Hitler était un fils illégitime d’une  cuisiniere paysanne  nommée Maria Anna Schicklgruber, qui, au moment de sa conception, était une servante  dans la maison de Vienne du Baron Rothschild.


En mai 1941, Rudolf Hess parachuté dans la succession du duc de Hamilton, en disant une force surnaturelle lui a dit de négocier avec les Britanniques. Hitler a été officiellement rendu par cette même apparition et soudain tourné avec véhémence contre l’occultisme.

Il a ordonné une répression contre les francs-maçons, les Templiers et la Société Théosophique. Soudain, la grande foule de banquiers  internationaux  ont tiré la prise sur les finances de Hitler et ont  commencé à le dénoncer. Six mois plus tard, l’ armée américaine est entrée  en action  dans  la  Seconde Guerre mondiale (..).

 

Un Holocauste horrible  a suivi la sympathie assurée pour l’état déjà planifié d’Israël. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, les meurtriers de la  Haganah et les gangs  de Stern ont été déployés par les banquiers Rothschild pour terroriser les Palestiniens et leur voler leurs terres. Les Juifs qui ont échappé aux chambres à gaz hitlériennes (?)  étaient ceux de moyens qui ont financé  le sionisme.

 

Pour un prix de 1000 $ – beaucoup d’argent à ce moment-là – ces gens de droite ont acheté leur  passage en Israël et ont échappé au sort des pauvres Juifs, les Serbes, les communistes et les gitans. L’affaire sanglante était un projet d’envergure eugénique. Il y avait plus à voir avec l’abattage du troupeau le long des lignes de classe, qu’il y en avait  avec l’origine ethnique ou la religion.


La clé de ce puzzle historique est de comprendre que " les sangreal"(la lignée de sang royal…ou de Saint Graal)  des  banquiers internationaux Rothschild  et de Rockefeller avait  pris en charge à la fois la montée du nazisme et la création d’Israël. Rien de tout cela n’a rien à voir avec la religion. Il a tout à voir avec le pétrole, les armes, la drogue, l’argent et le pouvoir. (..)


Israël n’est pas un «foyer national juif». Il s’agit d’une pierre angulaire d’un  monopole pétrolier. Ses citoyens sont mis au danger -utilisés par les quatre cavaliers et de leurs huit familles propriétaires - comme des pions géopolitiques dans un accaparement des ressources internationales. Aucune solution pacifique n’est donc  possible jusqu’à ce que la terre volée soit retournée à ses propriétaires palestiniens légitimes.


Israël est une entité illégale. Vive la  Palestine!

 

 

Défenseur de la Terre/Defender of the Earth

 

 

http://www.onlinepublishingcompany.info/content/read_more/complexInfobox/site_news/infobox/elements/template/default/active_id/2293

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His grandmother received child support from a Jewish businessman who was probably an intermediary. Why if there was no relationship with any Jew?

 


 
 Rothschild's son, Alois Hitler's third marriage was to his niece, Klara, who became Hitler's mother. His father was overbearing and his mother over- compensating. Hitler became destitute at the age of18 when his mother died, and he lived in a men's hostel that was a honey pot for homosexuals.

 

          

 

Hitler returned to Germany from England in May 1913 and enlisted in the German army. During World War One, he served as a runner and was captured twice by the English.

 

On both occasions, he was spared execution by an "angel" in British intelligence. Why?

 

 

 

§§§§

 

 

http://www.globalregional.com/1GR_Spezial/Hallett/Hallett_RoyalCon.htm

The Rothschild-Hitler Family Tree

Adolf’s father, Alois Hitler, was a Fitz-Rothschild who had his surname changed and family history thoroughly confused. This meant that his issue (descendants) were to be used as agents of war.

Commensurate with this, body doubles would be needed for whomever became the primary agent of war.

To achieve this, Lionel Nathan Rothschild spent much of his time breeding illegitimate children with Maria Anna Schicklgruber and lookalikes around the German-speaking world. It wasn’t too hard for him to get laid. Most of the women were extremely poor, and the promise of a child funded during its early years, followed by guaranteed work, was enough seduction for most servant women.

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weeks and that it was disappointed that an "unnecessary" lawsuit has been filed."

AS OF 2004, JEWS ARE STILL DOING THE SAME TO FORCE EUROPEAN JEWS TO FLOW INTO ISRAEL. ANTI-SEMITISM IS AN USEFUL TOOL TO DIRECT JEWS TO JERUSALEM. IS NEO-NAZI SUPPORTED BY MOSSAD?

Sharon urges French Jews to move to Israel

 

Israeli Prime Minister Ariel Sharon has called on all Jews living in France to leave and move to Israel "immediately" after a rise in anti-Semitism.  "Altogether I have to advocate to our brothers in France: Move to Israel as early as possible," Sharon told a meeting of an American Jewish association in Jerusalem on Sunday.

"That's what I say to Jews all around the world but there (France) I think it's a must. They have to move immediately." Sharon praised the French government for taking action against the "spread of the wildest anti-Semitism", but said it was struggling against the impact of the growth of the Muslim community. France is home to Europe's biggest Jewish and Muslim communities, estimated at 600,000 and five million respectively. According to French interior ministry statistics, the number of racist incidents has soared this year. Racist incidents There were 135 physical acts (vandalism, arson, assault, and attacks or attempted attacks) against Jews in the first half of 2004, compared to 127 for all of 2003, according to the statistics. For the same period, there were another 95 acts against other ethnic groups - mainly those of North African Arab background - compared to 92 for all of last year. France was gripped by a bout of soul-searching about anti-Semitism last week when a 23-year-old woman initially told police that a gang of six youths had accosted her on a Paris suburban train. She claimed they slashed her clothes and drew swastikas on her stomach after mistaking her for a Jew. But she later admitted she had made up the entire incident and begged forgiveness in a televised apology. Prime Minister Jean-Pierre Raffarin said in the aftermath of the alleged attack that "anti-Semitism is a disgrace. We want to fight this sort of intolerable racism". Israeli demography "There is also something wrong in our society: it's the indifference to violence," he said. French President Jacques Chirac this year excluded racist crimes from the traditional blanket clemency for prisoners he signs every July for Bastille Day. Recent racist acts in France have included the son of a rabbi being beaten by five youths near his Paris home, a rabbi in another suburb being struck and insulted, and a 15-year-old Jewish boy being assaulted at an ice-skating rink near the capital.  Jewish and Muslim tombs in cemeteries around France have also been defaced with graffiti, notably neo-Nazi slogans and symbols. Israel has traditionally ecouraged Jews from all over the world to emigrate to Israel. Israeli politicians have warned if more Jews do not arrive then Palestinians will eventually outnumber Jews in the country.

 

...http://wakeupfromyourslumber.com/node/7365

 

ADOLF HITLER AND THE NAZIS

WERE CREATED AND FUNDED

BY THE ROTHSCHILDS

 

Talmudic Judaism: The Dark Truth?11. WAS HITLER A ROTHSCHILD??by David Icke
http://www.nccg.org/ezion_geber/judaism4.html

 

 

 

hitler rothschild

..

 

Gaza-prison-nazi.jpg..

 

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 04:15

Ce que les médias ne vous diront pas au sujet du vol MH17 de la Malaysian Airlines

           
What-the-media-won’t-report-about-Malaysia-Airlines-Flight-MH17

Quelques jours après l’accident tragique d’un vol de la Malaysian Airlines sur l’est de l’Ukraine, les politiciens et les médias occidentaux se sont réunis pour diffuser une propagande maximale autour de la catastrophe. Cela doit être la Russie; il doit s’agir de Poutine, ont-ils dit. Le président Obama a tenu une conférence de presse pour déclamer – avant même une enquête – que les rebelles pro-russes dans la région étaient les premiers responsables. Son ambassadeur à l’ONU, Samantha Power, a fait de même au Conseil de sécurité des Nations unies – juste un jour après l’accident !

Alors que les médias occidentaux se précipitent pour répéter la propagande du gouvernement états-unien sur l’événement, il y a quelques éléments d’informations qu’ils ne signaleront pas.

Ils ne vont pas rapporter que la crise en Ukraine a commencé à la fin de l’année dernière, lorsque des manifestants soutenus par l’UE et les États-Unis ont comploté pour renverser le président ukrainien élu, Viktor Ianoukovitch. Sans le soutien US au «changement de régime», il est peu probable que des centaines de personnes auraient été tués lors des troubles qui ont suivi. De même le crash de la Malaysian Airlines ne serait pas arrivé.

Les médias ont déclaré que l’avion devait avoir été abattu par les forces russes ou séparatistes russes, parce que le missile qui aurait touché l’avion était de fabrication russe. Mais ils ne signalent pas que le gouvernement ukrainien utilise également les mêmes armes de fabrication russe.

Ils ne vont pas annoncer non plus que le gouvernement post-coup d’Etat de Kiev a, selon les observateurs de l’OSCE, tué 250 personnes dans la région séparatiste de Lugansk depuis juin, dont 20 tués alors que les forces gouvernementales ont bombardé le centre-ville le lendemain de l’accident d’avion ! La plupart d’entre eux sont des civils et, ensemble, ils équivalent à peu près au nombre de personnes tuées dans l’accident d’avion. En revanche, la Russie n’a tué personne en Ukraine, et les séparatistes ont frappé essentiellement des cibles militaires et non civils.

Ils ne vont pas dire que les États-Unis ont fortement soutenu le gouvernement ukrainien dans ces attaques contre les civils, qu’un porte-parole du département d’Etat considère comme “mesurées et modérées.”

Ils ne vont pas signaler que ni la Russie ni les séparatistes dans l’est de l’Ukraine ont quelque chose à gagner, mais plutôt tout à perdre, en abattant un avion plein de civils.

Ils ne signalent pas que le gouvernement ukrainien a tout à gagner en épinglant la Russie, et que le Premier ministre ukrainien a déjà exprimé sa satisfaction que la Russie soit mise en cause pour l’attaque.

Ils ne rapportent pas que le missile, qui a apparemment abattu l’avion, était un système sophistiqué de missile sol-air qui exige une bonne formation que les séparatistes n’ont pas.

Ils ne signalent pas que les séparatistes dans l’est de l’Ukraine ont infligé des pertes considérables au gouvernement ukrainien dans la semaine précédent la destruction de l’avion.

Ils ne rapportent pas non plus comment cette action est similaire à la déclaration des États-Unis l’été dernier selon lequel le gouvernement Assad en Syrie a utilisé des gaz toxiques contre les civils à La Ghouta. Assad, était également en train de prendre le dessus dans sa lutte contre les rebelles soutenus par les États-Unis, et les USA ont a affirmé que l’attaque provenait des positions du gouvernement syrien. Ensuite, les déclarations des États-Unis nous ont conduits au bord d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient. À la dernière minute, l’opposition du public a forcé Obama à faire marche arrière – et nous avons appris depuis que les allégations des États-Unis au sujet de l’attaque au gaz de la Ghouta étaient fausses.

Bien sûr, il est tout à fait possible que l’administration Obama et les médias US aient raison cette fois, et la Russie ou les séparatistes dans l’est de l’Ukraine ait délibérément ou par inadvertance abattu cet avion. Le vrai problème est qu’il est très difficile d’obtenir des informations précises dans un contexte où tout le monde s’engage dans la propagande. A ce stade, il serait imprudent de dire que les Russes l’ont fait, le gouvernement ukrainien l’a fait, ou bien que les rebelles l’ont fait. Est-il si difficile de simplement exiger une véritable enquête ?

Ron Paul

ronpaulWhat the Mainstream Media won’t Report about Malaysia Airlines Flight MH17

Article original : What the Media Won’t Report About Malaysian Airlines Flight MH17

Traduction : Sam La Touch

 

http://www.mondialisation.ca/ce-que-les-medias-ne-vous-diront-pas-au-sujet-du-vol-mh17-de-la-malaysian-airlines/5393482

 


Ukraine et Mali deux crash d’avions et deux points communs

 

« Tragédie mondiale » du vol MH17 : Ukraine, objectif centré

 


Ukraine - Russie - 25 juillet 2014 - Crash du MH17, les 10 questions de Moscou à Kiev

 

KIEV SAIT-IL ? Vol MH17 Malaysia Airlines: une nouvelle version accuse la junte de Kiev Lire la suite

 

MH17 - sur l'état d'esprit occidental

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Le Donbass est vendu à l’Occident. Les « laquais » de Kiev font le « nettoyage » du territoire

21-07-2014

Le 30 avril 2013, la reine des Pays-Bas, Beatrix (Beatrix Wilhelmina Armgard), abdiqua en faveur de son fils, après avoir régné sur le pays pendant 33 ans.
Sur le trône est monté son fils âgé de 46 ans, le Prince d'Orange Willem-Alexander, héritier du capital dont les principaux actifs de la dynastie sont la compagnie « Phillips », « KLM » et « Royal Dutch Shell ».
« Royal Dutch Shell » est une multinationale néerlando-britannique, englobant les entreprises énergétiques pétrochimiques, et mène ses activités dans plus de 90 pays à travers le monde. Le siège social de « Shell » se situé à La Haye (Pays-Bas).


Le 24 janvier 2013, l'Ukraine a signé un accord de partage de production pour 50 ans avec la compagnie « Shell », qui va investir et produire le gaz de schiste dans le Sud-Est de l’Ukraine.
L’accord avec « Shell » est confidentiel, ses termes ne peuvent être divulgués pendant 55 ans, cependant ce qui se fait de nuit, paraît au grand jour.
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Les terrains contractuels de la production de gaz de schiste sont des territoires essentiellement des régions de Donetsk, Lougansk et Kharkov d’une surface de 7 886 km².
Cette zone couvre complètement certaines villes : Slaviansk, Izume, Barvenkovo, une grosse partie de Kramatorsk, une partie de Druzhkovka et Balakley, ainsi que des dizaines et des centaines de plus petites collectivités.
Voici la liste seulement des plus grandes d'entre elles : Gousarovka, Savintsy, Tchervonny Oskol, Krasny Liman, Seversk, Yasnogorka, Avdeevka, Krasnogorovka, Orlovka, Kamichevka, Novogrigorovka, Novonikolaevka, Toretskoye, Alexandrovka, Novoaleksandrovka, Otcheretino, Petrovskoye, Velikaya Kamychevakha, Tchervony Chakhteur, Petrovskoye.

Conformément à l'article 37.2 (b) de l'accord, l'État s’engage à...
« … Si les terrains relèvent d’une propriété privée et que les propriétaires n'ont pas accepté la signature de l'Accord sur les Terrains volontairement ou exigent de compléter de tels Accords par des conditions, qui selon un avis justifié de l’Opérateur sont inacceptables, de résilier… les droits de la propriété privée, usufruit, bail et d’autres droits des tiers en rapport avec ces terrains.
Tous les terrains faisant l’objet d'une telle résiliation..., sont concédés à l’Opérateur « Shell » dans un délai raisonnable sur base des Accords sur les Terrains qui comprennentdes conditions raisonnables ».
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Maintenant, traduisons cela du langage administratif en russe.
.
Si « Shell » déclare qu'en dessous d’un immeuble, d’une entreprise, d’un jardin ou d’un champ de blé peut se trouver le gaz de schiste, les habitants seronttenus de vendre leurs biens aux anglais au prix proposé par l’Opérateur. Si le prix proposéne leur convient pas, l'État est tenude saisir les biens d'autorité et de les mettre à disposition de« Shell ».
L’Accord avec « Shell » de par ces articles 5.3.3, 5.6.3, 5.6.4, 7.1(l) prévoit la possibilité d'adjonction à la zone d’exploitation dugaz de schiste de toute parcelle qui leur plaît située de fait n'importe où en Ukraine. Et l'État est obligé de la céder pour sa destruction immédiatement et gratuitement.
.
Aujourd'hui Porochenko n’a pas de possibilité de reloger les habitants de Sud-Est de l'Ukraine dans d'autres régions. Les tentatives d’exterminer la population dans le Sud-Est au cours de la ATO n’ont abouti à rien, et les autorités actuelles n’ont pas non plus de ressources nécessaires.
.
Il ne reste qu’une chose : de convaincre le propriétaire de « Shell » le roi des Pays-Bas Willem-Alexander de se débrouiller tout seul avec la population dans le Sud-Est (les combattants de Novorussie).
Le roi Willem-Alexander ne peut défendre les intérêts de la société « Shell » que par l’entrée des forces armées néerlandaises dans le Sud-Est de l'Ukraine. Le déploiement de troupes n'est possible que dans le cadre de l'OTAN sous le couvertdes forces de maintien de la paixet avec l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU. Et pour déployer les forces de maintien de la paix de l'OTAN dans le Sud-Est de l'Ukraine, la Novorussie doit être reconnue comme une organisation terroriste internationale.
C'est pourquoi, proprement dit, le 17 juillet a été abattule Boeing 777 malaisien, portant à bord au moins 143 passagers sujets des Pays-Bas.

Et c’est pourquoi Porochenkoest tellement sûr que c’est la milice de Novorussie qui va être reconnue coupable de l'attaque terroriste. 
Sergey Volodine
Agence centrale d’information de Novorussie
Novorus.info


Source : novorus.info-news : Донбасс продан Западу. "Лакеи" Киева ведут "зачистку" территории

Traduction : GalCha

 

 

 

 

http://caledosphere.com/2014/02/22/ukraine-guerre-civile/

2

 

 

A voir absolument :

Asselineau : Oui, c'est un complot contre l'Ukraine ! (vidéo à voir)

 

En savoir plus sur l'Ukraine,

le blog incontournable !

Génocide en cours...

Ukraine, Gaza, fortes résistances : Ce qu'on ne vous dit pas. + vidéos


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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 17:13

 

 

Texte reçu d'un correspondant (eva)

 

Jamais les meRdias ne vous parlent du rapport de l'ONU qui a divisé le monde en 10 "groupements régionaux" ! 

L'ONU a divisé le monde en 10 régions: la prophétie des 10 cornes de Daniel?
 
L'Agenda 21, plan d'action de l'ONU pour le 21ème siècle, est un contrat global qui lie les gouvernements du monde entier à un plan global qui a comme ambition, grossièrement, de permettre à un maximum de citoyens de la planète de manger, d'apprendre et de communiquer et d'optimiser la préservation de la Terre. Le concept du "développement durable" fait bien sûr partie du vocabulaire de l'Agenda 21, qui consiste en un renouvellement des ressources pour les générations futures.  

Mais derrière ce beau grand discours "super-héros-écolo" se cachent des réglementations extrêmement restrictives comme l’inaccessibilité à des territoires "préservés", l’inaccessibilité à certaines ressources parce que détenues par le patrimoine mondial, l'ultra conservatisme des ressources au nom de la sauvegarde mondiale, etc.  Autrement dit, et pour faire court, l'ONU va devenir le dépositaire mondial de la Terre et de toutes ses ressources et va ainsi contrôler l'énergie, l'eau, la nourriture, l'agriculture et tous les aspects de la création !  Le réchauffement climatique, doctrine de scientifiques à la solde des "maîtres à penser" de la gouvernance mondiale, est un enjeu majeur parmi les stratégies de l'ONU et de son Agenda 21. "Il faut lutter contre le réchauffement climatique et fournir les efforts visant à réduire les émissions causées par l'homme", blablabla!

Une des priorités de l'ONU, de l'Assemblée générale, est la paix globale et la sécurité mondiale.  Prenez note de ces mots-clé, ils forment à eux seuls l'essence même de la mise en place d'un gouvernement mondial...

Dans le rapport, publié en 2009, intitulé "Les objectifs du Millénaire pour le développement", on trouve les objectifs stratégiques du développement durable. À la page 55 du document, on voit une illustration des continents ayant subi quelques modifications: le monde a été divisé en 10 régions. Ce schéma des 10 "groupes régionaux" a été créé par les Nations Unies pour des raisons pas très élaborées dans le document (libre-échange, partenariat commerciaux?), mais il est permis d'associer la création de ces "royaumes" à la prochaine gouvernance mondiale.

Sur le site de la Commission Européenne, on peut aussi voir que les pays du monde appartiennent à 10 grandes régions.

Voyons maintenant ce que l'on trouve dans le Livre de Daniel (chapitre 7) concernant la gouvernance mondiale qui doit être constituée de 10 gouvernements ou "rois":

Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes. (...)


Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.


Maintenant, dans le Livre de l'Apocalypse (chapitre 17):


Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. (...)


Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. (...)


Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête.


Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. (...)


Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. (...)


Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre.


Pour ceux qui voudraient approfondir sur ces prophéties, je vous invite à lire l'excellent article de Joseph Sakala:


http://moissondeselus.org/mystere_Babylone_la_grande.htm
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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 05:59

 

MONDOVISION. Palestine versus Israël: 4 enfants tués à Gaza, aucune condamnation

Posted on juil 17, 2014 @ 9:56

87

 

Par Info&Vérité 1

Quatre enfants palestiniens ont été tués et un autre gravement blessé mercredi sur une plage de Gaza par un obus tiré d’un navire israélien, a annoncé un porte-parole du ministère de la Santé de Gaza.


http://allainjules.com/2014/07/17/mondovision-palestine-versus-israel-4-enfants-tues-a-gaza-aucune-condamnation/


folie

Gaza - 20 juillet 2014 - La résistance palestinienne surprend Tsahal, l’armée de l’État expansioniste d’Israël

samedi 19 juillet 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 juillet 2014).

Gaza : Plus d’1 quart des martyrs sont des enfants, la résistance surprend Tsahal

http://www.almanar.com.lb/french/ad…

19-07-2014 - 13:11 Dernière mise à jour 19-07-2014 - 15:33


Par l’’équipe du site al-Manar, télévision du Hezbollah, la résistance antisioniste libanaise, censurée en France. France colonisée par israël, qui interdit à Paris une manifestation de soutien à la Palestine.


 

Au moins 37 Palestiniens, dont trois enfants, sont tombés en martyre samedi suite à des frappes israéliennes contre la bande de Gaza, portant à 334 le nombre de martyrs palestiniens, dont plus d’un quart d’enfants, en 12 jours d’agression sur l’enclave palestinienne, selon les services de secours.

Quatre Palestiniens d’une même famille, dont deux enfants, sont ainsi tombés en martyre samedi dans une frappe aérienne israélienne contre le nord de la bande de Gaza, selon les secours.

Deux frappes ont également coûté la vie à un enfant de six ans à Beit Lahiya, dans le nord de l’enclave palestinienne, et à une personne au nord de la ville de Gaza.


les cadavres de cinq martyrs d’une même famille ont été retrouvés dans les décombres d’une maison bombardée dans la nuit de vendredi à samedi, à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué le porte-parole des services des urgences Achraf al-Qoudra.

Aux premières heures de la journée, une frappe a par ailleurs tué sept personnes, dont une femme, à la sortie d’une mosquée de Khan Younès. M. al-Qoudra a précisé que trois des victimes appartenaient à la même famille.

Quatre autres personnes ont été ensuite tuées peu après dans des frappes séparées à Beit Hanoun (nord) et Deir al-Balah (centre) et Khan Younès (sud).

Un blessé a par ailleurs succombé à ses blessures et une autre victime a été retrouvée dans des décombres, également à Khan Younès.

Au total, 334 Palestiniens, dont de nombreux femmes et enfants, ont été tués depuis le début le 8 juillet de l’agression israélienne "Bordure protectrice", qui a également fait plus de 2.385 blessés palestiniens.

Selon le Centre palestinien pour les droits de l’Homme, basé à Gaza, les civils représentent plus de 80% des victimes de l’agression israélienne.


La Résistance surprend Tsahal


Entre-temps, l’invasion terrestre qu’ « Israël » a déclenché contre Gaza se voit heurté à des surprises de la part des factions de la résistance.

Une opération-commando palestinienne

Les brigades AlQassam ont effectué une opération commando à l’intérieur des territoires occupés. Un soldat a été tué et 5 autres blessés, conformément à des sources israéliennes, lors des accrochages qui ont éclaté entre l’armée d’occupation israélienne et les commandos palestiniens.

Dans un communiqué publié à Gaza, la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a revendiqué une opération "derrière les lignes ennemies", c’est-à-dire en territoire occupé.

"Les Brigades al-Qassam ont effectué une opération derrière les lignes ennemies en face du camp (de réfugiés) de Maghazi (dans le centre de la bande de Gaza). Des combats importants sont en cours avec les forces de l’occupant israélien", a affirmé le communiqué.

Selon la version israélienne, "huit terroristes de Gaza se sont infiltrés samedi matin depuis le centre de la bande de Gaza dans le Conseil régional d’Eshkol" (en territoire occupé).

Un des résistants serait tombé en martyre, selon un porte-parole de l’occupation, alors que les sept autres sont rentrés sain et sauf à Gaza.


Un blindé israélien détruit


Pour sa part, le Jihad islamique a revendiqué un tir de missile anti-char contre un blindé israélien dans la localité de Beit Hanoun au nord de la bande de Gaza.

Plusieurs soldats israéliens ont été tués et blessés, selon les brigades AlQuds, branche armée du Jihad qui ont confisqué une mitraillette du char.

Aussitôt après l’explosion, les résistants se sont violemment accrochés avec les soldats israéliens non loin de la faculté d’agriculture à Beit Hanoun.

Le bilan des six soldats grièvement atteint a été confirmé par le quotidien israélien Maariv et d’autres sources israéliennes qui évitent toutefois de révéler le nombre des pertes dans les rangs des soldats israéliens.

Les brigades AlQods ont également annoncé avoir pris pour cible avec des missiles 107 un rassemblement des forces israéliennes à l’est du camp Al Boureij.


Un guet-apens palestinien


De leur côté, les brigades Nasser Salaheddine affirment qu’un commando sioniste est tombé samedi matin dans un guet-apens palestinien au nord de la bande de Gaza.

Un soldat sioniste a été tué et le bilan des blessés reste à déterminer. Les sources israéliennes ont annoncé que trois officiers de l’armée israélienne se trouvaient dans un état critique après avoir été touchés au cours d’affrontements avec les combattants palestiniens.

Parallèlement, les forces de la résistance ont poursuivi les tirs des roquettes et des missiles sur différentes colonies israéliennes.

Les brigades AlQuds ont tiré plusieurs missiles 107 sur la base militaires de Kissovim. Un soldat israélien a été tué et plusieurs autres blessés, selon le site des brigades www.saraya.ps.

Par ailleurs, un israélien a été tué par l’explosion d’une roquette dans un village proche de Dimona au sud de l’entité sioniste, selon les médias israéliens.

 

Un Gaza souterrain


Vendredi les premiers témoignages de soldats sionistes pris au piège par les commandos palestiniens étaient rapportés par les médias : ces soldats parlent des "fantômes qui surgissent de tout part et qui tirent des missiles et des roquettes en notre direction sans que nous soyons capables de les localiser".

Selon un porte-parole de Tsahal, les forces israéliennes, avec l’infanterie et les chars, restaient encore dans "les périphéries" des centres urbains, près de la frontière avec l’entité sioniste.

"Cela nous donne l’avantage de pouvoir nous occuper des tunnels tout en limitant les points de frictions", a expliqué Peter Lerner, disant que "sous la bande de Gaza, il y a un Gaza souterrain".

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article7618,

 

 

Photo : Pierre Barbancey

 

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Les mauvaises manières d’Israël

 

Des chirurgiens mandatés par le Quai d’Orsay bloqués sans explication à l’entrée de la bande de Gaza: c’est la dernière en date des mauvaises manières faites à la France par les autorités israéliennes.

Vexations ou bavures, les incidents de ce type sont devenus beaucoup trop fréquents, y compris avec les diplomates. Le 22 juin dernier, une fonctionnaire appartenant au service culturel du consulat de France à Jésuralem était rouée de coups en pleine ville par un policier alors qu’elle circulait dans une voiture munie de plaques diplomatiques. Dimanche dernier, au point de passage d’Erez, entre Israël et Gaza, des militaires israéliens exigeaient, au mépris de la Convention de Vienne, qu’un conseiller de ce même consulat ouvre les enveloppes qu’il transportait. En janvier dernier, un convoi diplomatique français essuyait des tirs à ce même passage d’Erez, justifiant une convocation au Quai d’Orsay de l’ambassadeur d’Israël en France. L’année précédente, l’adjointe du consul y avait été retenue 17 heures sans eau ni nourriture…

Il y a eu pire : en janvier dernier, lors de l’attaque de Gaza, le domicile d’un agent consulaire français a été occupé en son absence par des soldats israéliens qui ont ravagé les lieux, volé plusieurs objets de valeur et souillé d’excréments un drapeau français.

En clair : les représentants de l’autorité israélienne ont, de plus en plus souvent, avec les Français, un comportement de gougnafiers.

Les exigences de la diplomatie expliquent sans doute la discrétion de Nicolas Sarkozy, même s’il prend moins de gants avec d’autres. Mais le coup de gueule de Jacques Chirac menaçant, lors d’une visite officielle en octobre 1996, de reprendre l’avion parce que les policiers israéliens l’empêchaient d’approcher les Palestiniens de Jérusalem et de saisir les mains qui se tendaient, avait plus de panache.

 

http://blogs.lexpress.fr/nomades-express/2009/07/08/les_mauvaises_manieres_disrael/

 

 

+ 6
+ 7

 

Le lobby israélien, qui essaie de faire taire par tous les moyens la solidarité avec le peuple palestinien, vient de se prendre une claque magistrale devant un tribunal américain, qui a condamné les maîtres-chanteurs à payer des sommes importantes aux militants de la campagne BDS (Boycott Désinvestissements Sanctions).

Des membres de StandWithUS, l’une des officines américaines créées pour tenter de terroriser le mouvement de solidarité avec la Palestine, avaient attaqué en justice la décision du magasin coopératif d’Olympia (Etat de Washington, ouest des Etats-Unis) de boycotter les produits « made in Israel ».

Olympia est la ville dont était originaire Rachel Corrie, la jeune militante écrasée par un bulldozer militaire israélien en 2003, alors qu’elle tentait de s’opposer à la destruction de maisons palestiniennes.

StandWithUS demandait à la justice de prononcer l’interdiction du boycott par le magasin coopératif, et de condamner les militants à lui payer de substantiels dommages et intérêts.

Ceci, dans le cadre d’une stratégie développée à l’échelle mondiale par l’appareil d’Etat israélien, visant à entraver, par l’intimidation et la sanction financière, le développement de la campagne BDS.

Mais les magistrats de la Cour d’Appel de l’Etat de Washington ne s’appellent ni Valls ni Taubira, et ils ont su conserver leur indépendance d’esprit.

Sur le fond, ils ont ainsi constaté que le boycott, un moyen de lutte non-violent utilisé depuis plus d’un siècle sous toutes les latitudes, participait pleinement de la liberté d’expression, garantie par le célèbre Premier Amendement de la Constitution des Etats-Unis.

Et puis, la Cour d’Appel a retenu contre le lobby israélien une disposition particulière du droit local, dite SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation).

La loi SLAPP (dont un équivalent existe aussi en Californie, mais qui n’est pas généralisée sur le territoire américain) est un outil permettant de sanctionner les procédures judiciaires abusives initiées par des puissants (ici l’Etat d’Israël, ailleurs des groupes industriels exploitant des produits controversés comme le gaz de schiste ou les OGM) pour museler toute dissidence.

Aux termes de la loi SLAPP, la Cour d’Appel a donc condamné les plaignants à verser 10.000 dollars (7.000 euros environ) à chacun des 16 membres du Conseil d’administration de la Coopérative d’Olympia poursuivis, ainsi que des dizaines de milliers de dollars supplémentaires au titre des frais de justice et frais d’avocats. En tout, plus de 200.000 dollars (150.000 euros environ).

On rappelle qu’en France, la répression des procédures abusives existe aussi, théoriquement. Mais dans les procès BDS, les officines israéliennes ont jusqu’à présent bénéficié de la complicité éhontée du gouvernement. Au lieu de porter plainte elles-mêmes, elles se contentent de « faire un signalement » au procureur, celui-ci, sur ordre d’un(e) ministre docile, prenant alors l’initiative des poursuites. Et à l’arrivée, même quand ils sont relaxés, les militants BDS qui ont dépensé des sommes importantes pour leur défense, n’ont pas la possibilité de demander réparation (puisque l’Etat a une immunisation dans ce domaine).

 

http://fr.awdnews.com/politique/5311-le-lobby-isra%C3%A9lien-condamn%C3%A9-par-les-tribunaux-am%C3%A9ricains.html

 

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Norman Finkelstein sur Gaza : Israël veut annihiler « l'offensive de paix » palestinienne

 

 

Michèle Sibony sur LCI le 16 juillet 2014 à 22h 57.

 

 

 

 

Guerre à Gaza : un premier bilan

 

 

 

Gaza : un grand humouriste américain se moque d'Israël en direct

 

 

 

Des pro-israéliens qui cassent tout devant la synagogue de la rue de la Roquette

 

 

 

 

Gaza: Ayman Mohyeldin, le journaliste qui dérange NBC

Par Hélaine Lefrançois, publié le 18/07/2014 à 18:41, mis à jour à 18:53

Le correspondant à Gaza de la chaîne américaine a été rapatrié précipitamment aux États-Unis à la surprise générale. La couverture médiatique de la mort des 4 enfants palestiniens tués par un raid israélien n'a pas plu à la direction. 

  Gaza: Ayman Mohyeldin, le journaliste qui dérange NBC

 

Le rapatriement du correspondant de NBC Ayman Mohyeldin, qui couvre les conflits au Moyen-Orient depuis 10 ans, suscite l'incompréhension.

 

Capture d'écran Twitter

 

 

Ayman Mohyeldin a toutes les compétences et l'expérience requises pour couvrir les conflits au Moyen-Orient. Ce journaliste Américano-Egyptien était sur place ces dix dernières années. Ses reportages pour Al Jazeera English sur l'assaut israélien à Gaza en 2008 lui ont valu un prix et certain succès.  

NBC, pour qui il avait travaillé à Washington au début de sa carrière, l'avait alors recruté en tant que correspondant basé au Caire. Le journaliste s'était réjoui de ce nouveau poste. Il voyait là l'opportunité de s'adresser à un large public. Et la chance de pouvoir peut-être "changer la manière dont les Etats-Unis perçoivent la région, en mettant au défi les stéréotypes et les quiproquos," avait-il écrit sur son compte Facebook, comme le rapportait le New York Times

Un témoin trop bavard

Mercredi, Ayman Mohyeldin a été le témoin direct du tir aérien sur la bande de Gaza qui a tué quatre enfants palestiniens. Sur Twitter et Instagram, le journaliste a posté de nombreux détails sur les victimes âgées entre 9 et 11 ans, et a partagé des photos émouvantes des familles. 

   

 

 

Mais cette couverture médiatique, qui pointe du doigt toute l'horreur du conflit israélo-palestinien, n'a apparemment pas plu à la chaîne américaine. 

Un remplaçant débarqué à la dernière minute

L'édition du soir, le NBC Nightly News, a préféré donné la parole à un autre correspondant, Richard Engel, arrivé seulement une heure plus tôt à Tel-Aviv raconte The Intercept, le magazine en ligne de Glenn Greenwald. Ce choix surprenant a été vivement critiqué au sein de la rédaction de la chaîne. Plus incompréhensible encore, la direction de NBC a exigé son rapatriement immédiat aux États-Unis, se disant "préoccupée par sa sécurité". 

Argument fallacieux car Richard Engel a été envoyé à sa place, en zone de conflit, accompagné d'un producteur américain qui n'avait jamais mis les pieds dans la bande de Gaza auparavant et qui ne parle pas Arabe, affirme The Intercept. 

Un journaliste trop neutre

Pourquoi Ayman Mohyeldin est devenu, pour NBC, persona non grata à Gaza en l'espace de quelques heures? Mondoweiss est formel: le reporter a été victime d'une décision politique. Le blog créé par deux journalistes américains et spécialisé dans la guerre des idées au Moyen-Orient, raconte que le journaliste aurait implicitement critiqué le gouvernement américain sur les réseaux sociaux.  

"Le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères a affirmé que le Hamas est en fin de compte responsable du pilonnage d'Israël et du massacre des 4 enfants âgés de 9 à 11 ans car le Hamas a refusé le cessez-le-feu. Le débat est ouvert", a-t-il écrit sur Facebook avant de supprimer sa publication.  

The Intercept souligne qu'Ayman Mohyeldin fait figure d'exception dans les médias américains majoritairement pro-Israéliens. Le journaliste a déjà été accusé d'être un "porte-parole du Hamas"

Un reporter muselé

Apprécié pour sa neutralité, Ayman Mohyeldin a reçu le soutien de nombreux internautes. Un hashtag #LetAymanReport a été créé. 

     

L'intéressé n'a pour l'instant fait aucun commentaire. *http://www.lexpress.fr/actualite/medias/ayman-mohyeldin-le-journaliste-qui-derange-nbc_1560479.html

.

 

 

 

palestiniens-phosphore-blanc.jpg

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Sur mon blog d'auteur,

 

 

 

 

 

 

Comprendre le conflit israélo-palestinien et le sionisme en 10 minutes

 


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La Shoah des Palestiniens

eva R-sistons (chantal dupille)

 

 

Sur mon compte twitter,

j'ai expliqué en quoi il s'agit d'un génocide

qui ne dit pas son nom.

La mort lente, sournoise.

 

Bombardements,

problèmes respiratoires,

cancers,

malformations,

handicapés physiques et mentaux (terreur),

eau qui manque,

eau polluée,

pas d'électricité,

tunnels de survie détruits,

hôpitaux détuits,

morts, ruines,

destruction de maisons et d'infrastructures,

essais d'armes chimiques

sur une population sans défense....

 

Israël est un monstre !

Et la communauté internationale qui laisse faire,

est ignoble...

 

eva R-sistons

 


   

 

 

Les tunnels palestiniens,

les petites fourmis palestiniennes

par eva R-sistons (chantal dupille)


 

Palestine-silence-du-monde.jpg.

 

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 05:12

 

L’ultimatum de l’UE contre la Russie :
Un nouveau Rambouillet ?


L’histoire se répète-t-elle ? Pour Willy Wimmer, qui fut vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE durant la guerre de l’Otan contre la Serbie, l’ultimatum de l’Union européenne à la Russie ressemble à ce qui a précédé et entouré la conférence de Rambouillet sur le Kosovo : les Occidentaux font toujours semblant de chercher la paix lorsqu’ils veulent la guerre. Mais la Russie n’est pas la Serbie et le risque de Guerre mondiale est réel.


| Berlin (Allemagne) | 12 juillet 2014
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Le 6 juin, La chancelière Angela Merkel semblait favorable à la paix. Mais après la diffusion du plan Porochenko, elle devint soudain cassante et vota un ultimatum à la Russie.

Une récente enquête effectuée par une fondation d’Allemagne du Nord a clairement démontré à quel point le soutien de la population allemande à l’égard de l’orientation martiale du gouvernement fédéral et du Président, de l’UE et de l’OTAN envers la Russie, est faible. Peter Gauweiler, chef adjoint de la CSU et député du Bundestag de Munich, a mis l’accent sur ce constat dans son important discours, tenu devant les diplômés de l’Université de la Bundeswehr de Hambourg. La décision de l’Union européenne, présentée par les présidents sortants Barroso et van Rompuy, va accentuer cette aversion pour de très bonnes raisons. Est-ce qu’en Europe le moment est à nouveau venu de lancer des ultimatums à l’instar de celui lancé en 1914 à la Serbie ?

L’Union européenne demande à la Russie d’entrer, dans un délai de 72 heures, en négociation sur le « plan de paix » du président ukrainien [1]. Et sinon, va-t-on riposter par la force dès 5 h 45 ?


On a l’impression que la Commission européenne et le Conseil européen à Bruxelles, représentés par les messieurs susmentionnés, sont totalement dérangés et qu’ils veulent absolument précipiter le continent dans le malheur.


Nul besoin d’avoir visité Ypres avec ses immenses cimetières militaires, pour découvrir à quel point ce langage et cette attitude sont fatals.

Il y a précisément 15 ans, on a emprunté ce chemin « avec succès », en voulant forcer la République fédérale de Yougoslavie, par de soi-disant « négociations » à Rambouillet en France et en rupture avec les prétendus « Accords de Vienne », à des pourparlers internationaux, afin d’obéir au dictat de l’Otan qui exigeait le passage par la Yougoslavie. Afin que Belgrade le comprenne bien, l’Otan avait présenté des projets qui correspondaient en détail aux plans d’Adolf Hitler envers la Yougoslavie lors de la Seconde Guerre mondiale. Rambouillet était – aujourd’hui, nous ne le savons que trop – seulement le prétexte pour la guerre qui suivit peu de semaines plus tard avec le bombardement de Belgrade. Lors de la guerre de Yougoslavie, l’Otan avait encore fait le détour abject par les morts de Racak, que l’OSCE, représentée à Pristina par William Walker, voulait absolument attribuer à la Serbie.

Les sanctions économiques envisagées représentent-elles le pas intermédiaire avant que des violences éclatent pour de bon ? Ce que les États-Unis ont déjà causé en Irak, en Syrie et au Moyen- et Proche-Orient tout entier ne leur suffit pas ? Ne peuvent-ils pas se contenter d’y avoir mis le feu aux poudres ? Faut-il attiser une guerre contre la Russie ? Après la guerre olympique de la Géorgie contre la Russie on ne peut faire autrement que de penser que des attaques se préparent dans l’ombre d’événements sportifs internationaux. L’Europe politique pratique-t-elle l’exact opposé de l’esprit olympique, selon lequel la paix et un esprit pacifique doivent régner sur des événements tels qu’au Brésil aujourd’hui ?


Pourquoi donc un ultimatum contre la Russie, pourquoi des sanctions économiques ? Pourquoi la chancelière allemande ne s’active-t-elle pas auprès du Bundestag et en fait « sa cause » ? Pourquoi – et c’est là que ça doit avoir lieu – ne dit-elle pas aux dames et aux messieurs au sein du parlement allemand, et par eux au public allemand, où elle voit les raisons, qui justifient un tel comportement envers un voisin européen qui nous a accordé il y a 25 ans le passage à l’unité étatique de notre nation ? Que se passe-t-il dans la tête de la chancelière qui a prêté serment sur le bien-être du peuple allemand ? N’est-ce pas sa versatilité qui a empêché, sous un prétexte cousu de fil blanc, un accord de coopération avec l’Ukraine, il y a deux ans ? Seulement à cause de la dame à la natte blonde en couronne, à qui la plupart des Allemands ne souhaitent pas attribuer la moindre influence sur les intérêts allemands ? Madame la chancelière préfère manifestement prendre la voie administrative par Bruxelles, afin de ne pas devoir dire la vérité au peuple allemand et de nous refuser toute explication.

Nous sommes déjà habitués à ce que le secrétaire général de l’Otan braille d’une manière ignoble et attise à chaque occasion la haine contre la Russie. Ses exposés le prouvent. Lorsque certains procédés russes à la frontière russo-ukrainienne soulèvent ou soulèveront des questions : pourquoi l’Otan, l’UE, la chancelière et le ministre des Affaires étrangères ne consultent-ils pas l’OSCE, conçue pour cela ? Que les Britanniques soient félicités pour avoir publiquement annoncé la nouvelle voie qu’ils prendront en tant qu’avant-poste de l’Europe.

Bruxelles vante des sanctions économiques et augmente par là le risque d’une guerre en Europe. Cameron en même temps, fait signer des accords d’un montant de plusieurs milliards entre BP et Rosneft, une entreprise russe. Naturellement, cela ne va empêcher, ni Londres, ni les puissants à Washington de continuer à pousser l’Europe de l’Union européenne dans le désastre.


L’ultimatum de l’UE envers la Russie, n’est rien d’autre.

Source
Horizons et débats (Suisse)

 

L’ultimatum de l’UE contre la Russie : un nouveau Rambouillet ?

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 04:09

 

 

 

*Israel-plan-pr-dominer-monde.jpg-large.jpg

 

 

La stupidité des meRdias français..

champions de la désinformation !

Par eva R-sistons (chantal dupille)

 

 

Bonjour

 

Un court mot, mais ça suffit

pour prouver la stupidité des meRdias français

champions de la désinformation.

 

Dans leur acharnement à discréditer

coûte que coûte

les pays refusant la dictature de l'Occident,

ils sortent n'importe quoi.

Même les bobards les plus ridicules !

 

Tous disent la même chose.

Quel que soit le canard,

quelle que soit la chaîne de télé,

on vous dira encore et toujours

que Bachar-el-Assad

est un "dictateur".

 

Ainsi, avec aigreur,

Arte la chaîne supervisée par BHL

montre le Président syrien lors de son investiture,

en commentant : "Le dictateur Assad",

ré-élu pour la troisième fois.

 

Woooooooo !

Un dictateur plébiscité par les Syriens

de Syrie comme de l'Etranger.

Pensez donc, il est ré-élu

par 89% des Electeurs,

avec un taux de participation record,

malgré l'interdiction faite aux Syriens

de voter en France.

Pardi ! Fabius n'a pas digéré

de voir Assad échapper à la fin de Kadhafi.

Et puis, comme chacun sait,

la France est dirigée par des sayanim

(agents d'Israël)

comme les meRdias !

Résultat :


La France désormais colonie d'Israël, est devenue l'ombre d'elle-même

http://chantaldupille.over-blog.com/article-la-france-desormais-colonie-d-israel-est-devenue-l-ombre-d-elle-meme-124022621.html

 

 

Au fait, Hollande qui avec largement moins de 20%,

s'inscruste, et même impose Valls

comme la politique qu'il décrète, c'est quoi ?

Chut ! Surtout pas un dictateur....

Vraiment ? Olé !

 

Eva R-sistons (Chantal Dupille)

 

TAGS : Assad, Syrie, Fabius, Hollande, Valls,

médias, Arte, BHL

 

 

  • 19 juillet 2014, par Comité Valmy

  • bachar_serment-2.jpg

    Texte intégral du Discours d’investiture du Président Bachar al-Assad

    Damas / Syrie , le 16 juillet 2014

  • Honorables Syriens, honorable peuple libre et révolutionnaire, il y a maintenant trois ans et quatre mois que certains ont décrété en votre nom : « le peuple exige ! ».
    OUI… le peuple a exigé, le peuple a décidé, et le peuple a exécuté !

 

 

  • Citoyens syriens, mes frères et sœurs, voilà des années que certains crient après la liberté, mais voici que vous vous êtes révélés « libres » en une époque de suivisme et « souverains » en une époque de complaisance servile.

    Ils ont surenchéri sur la démocratie, mais vous l’avez exercée de la manière la plus noble qui soit. Vous avez refusé qu’un étranger ne se mêle de diriger la patrie. Vous avez choisi votre Constitution, votre Parlement, et votre Président, de telle sorte que la décision est vôtre et que la démocratie est de votre fait.

    Ils n’ont fait que dire « le peuple syrien est un », mais vous vous êtes dressés face à leur ouragan de discorde et avez empêché les vents de la partition d’atteindre vos cœurs et vos esprits, prouvant en cela que vous êtes réellement un seul peuple qui bat d’un seul cœur.

    Ils ont hurlé qu’ils ne s’agenouilleraient que devant Dieu, mais vous n’avez ni plié, ni abandonné, ni abdiqué, devant « leurs maîtres ». Bien au contraire, vous êtes restés attachés à votre patrie et avez résisté en gardant votre foi en un Dieu unique qui n’a rien à voir avec les puissances étrangères, le pétrole, ou les dollars… Et lorsqu’ils ont crié « Allahou Akbar » [Dieu est le plus grand], Dieu s’est effectivement révélé plus grand qu’eux et plus grand que ceux qui les soutiennent, car Dieu est du côté du juste et la justice est du côté du peuple.

    Des années ont passé où ils ont disposé de la parole alors que vous leur répondiez par des actes. Ils se sont noyés dans l’illusion, vous avez fabriqué la réalité. Ils ont voulu faire croire à une « révolution », vous avez été les véritables révolutionnaires. Alors, félicitations à vous, à votre Révolution, et à votre victoire.

  • Félicitations à la Syrie à laquelle vous avez prouvé votre appartenance.

    Félicitations à la Syrie en tant que peuple qui a bravé toutes les formes d’hégémonie et d’agressions par tous les moyens physique, intellectuel et patriote à sa disposition. Certains ont pu se battre l’arme à la main, d’autres ont travaillé à transmettre une parole de vérité, et d’autres ont résisté dans leur cœur et sont restés sur place malgré les pires menaces.

    Félicitations à ce peuple qui a défié toutes les peurs et toutes les terreurs en participant au référendum puis aux élections, un droit que vous avez exercé sous le feu de l’ennemi et qui a déjoué l’ensemble de ses commanditaires, de ses agents et de ses instruments. Un peuple dont la fermeté a modifié toutes les données. Un peuple qui a fait qu’aujourd’hui les circonstances et les faits sont autres. Certains ont modifié leurs positions, d’autres ont reculé, des appellations ont disparu, des alliances se sont rompues, des coalitions se sont divisées, des conseils se sont dispersés… Et la boussole s’est remise à indiquer la bonne direction à ceux qui ne la voyaient plus par ignorance ou par aveuglement.

    Les masques sont tombés pour montrer la terrible laideur de ceux qui prétendaient œuvrer pour la liberté et la révolution pour mieux planter leurs crocs dans le corps syrien, semant mort et destruction, dévorant cœur et foie humains, égorgeant et décapitant… Ils n’ont laissé aucun procédé dévoyé et hideux sans l’utiliser. Mais ils ont échoué !

    Ils n’ont pas réussi à vous convaincre qu’ils se souciaient des intérêts du peuple et de ses droits. Ils n’ont pas réussi à vous amener à croire que vous aviez besoin de tuteurs pour gérer vos affaires et celles de votre pays. Finalement, ils ont définitivement échoué à laver vos esprits et à briser votre volonté.

    Vous avez défié cet ouragan de discorde torse nu. Vous vous êtes dressés telle une lance face à la trahison. Alors, l’univers a entendu vos voix malgré toutes les tentatives de brouillage et d’étouffements. Vous avez dit, haut et fort, une vérité qu’ils se sont efforcés d’escamoter, d’assassiner et d’enterrer et vous avez obligé le monde à la voir telle qu’elle est. Une vérité qui est apparue pour démolir, en quelques heures, des empires politiques, pétroliers et médiatiques. Oui… ces quelques heures, où vous vous êtes rassemblés pour exprimer votre opinion et votre ferme volonté, ont suffi à gommer les falsifications et le terrorisme moral et psychologique qui s’acharne sur la Syrie depuis des années.

    Ces dernières élections ne relevaient pas d’une simple procédure politique comme c’est le cas partout dans le monde. Il s’agissait d’une véritable bataille pour la réussite de laquelle ont été menées toutes les autres, car pour les ennemis de la patrie elle était l’argument espéré pour délégitimer l’État, prétendre que le peuple syrien est faible, divisé, incapable de s’autodéterminer, puis justifier une intervention étrangère sous divers prétextes.

    Alors que pour nous, en tant que citoyens, ces élections signifiaient notre véritable appartenance à la patrie, beaucoup plus que ne le ferait une simple carte d’identité, ou un passeport. C’était notre bataille pour défendre la souveraineté, la légitimité, la volonté nationale et la dignité de notre peuple, tout comme le référendum fut en faveur de cette même souveraineté face à toutes les formes de terrorisme. Peu nous importait qui allait gagner ou perdre, mais quels seront les déchus.

    L’important est que par votre vote vous ayez déchu les terroristes, les agents syriens qui leur ont servi de couverture, leurs maîtres d’œuvre et inféodés, et donc l’ensemble des États petits ou grands : ceux qui décident, dictent et ordonnent et ceux qui s’inclinent et exécutent.

    Vous avez été plus loin encore en éliminant les arrivistes qui ont profité de la crise aux dépens d’autrui, ceux qui se sont distanciés en attendant de voir de quel côté pencherait la balance des forces en présence, ceux qui se sont prononcés contre la volonté du peuple en boycottant ces élections ou bien en appelant à les boycotter, voire à les reporter, se rangeant ainsi du côté des ennemis du peuple.

    Quant au vote « réel ou symbolique » des Syriens à l’étranger, la machinerie médiatique hostile - qui s’est évertuée depuis des années à prétendre que tout Syrien en dehors du pays se dresse contre la patrie et l’État - a reçu une gifle retentissante de la part des expatriés et des réfugiés, lesquels ont dit leur mot et ont surpris le monde. Ce faisant, ils ont confirmé le patriotisme des Syriens et leur acharnement à défendre leur propre indépendance et la souveraineté de leur pays. Ils se sont précipités massivement vers les urnes, certains en dépit de leurs souffrances morales et/ou physiques, d’autres en risquant la perte de leurs moyens de subsistance en dépit de leurs nécessités et des menaces en cas de participation.

    S’ils ont été terrorisés à l’idée de voir un Syrien voter pour son candidat, c’est bien parce qu’ils ont compris qu’il ne s’agissait pas d’une simple élection, mais de la défense de l’unité, de la souveraineté et de la dignité d’une patrie. C’est la raison pour laquelle ils ont interdit les élections dans leur pays et dans les pays arabes subordonnés. C’est l’hypocrisie de l’Occident ! Ils ont prétendu défendre un peuple qu’ils ont empêché de s’exprimer à partir du moment où ils ont compris qu’il se prononcera contre leurs désirs et leurs intérêts. Malgré cela, nous les remercions, parce que par leur ignorance et leur inconscience, ils ont renforcé la détermination des Syriens et la légitimité de ces élections, au lieu de les remettre en cause comme ils le croyaient.

    Par ces élections, les Syriens d’au-delà nos frontières ont signifié qu’ils sont restés syriens en leur cœur et en leur âme, confirmant ainsi que la principale raison de l’exode des citoyens est le terrorisme et la brutale sauvagerie des groupes armés ; ce que nous avons dit dès le tout début. Comment croire, lorsqu’on est sain d’esprit, qu’un citoyen agressé par son État, au point de fuir sa terre, en arrive à le soutenir avec autant d’enthousiasme et de défi ? Comment se peut-il qu’un citoyen haineux de son État, comme certains le prétendent, soit en mesure de lui témoigner une telle solidarité au lieu de le poignarder dans le dos comme ils l’ont espéré ?

    À tous ceux-là j’adresse mes salutations et ma reconnaissance, en leur assurant que je suis désormais plus optimiste quant au retour d’une situation favorable qui permettra le rapatriement de tous les citoyens loyaux et précieux à la patrie, et plus confiant quant au fait qu’ils seront les premiers à revenir dès que les raisons qui les ont forcés à quitter auront disparu pour soutenir leur patrie.

    Chers citoyens, vous avez prouvé à travers votre histoire que vous êtes un peuple que ne craint pas les défis quel que soit l’adversaire. Vous avez fait échouer les détracteurs. Vous avez démontré leur superficialité ainsi que leur ignorance. Leurs centres d’études mettront des années à chercher des explications satisfaisantes à leurs erreurs et à leurs mauvaises estimations et décisions durant toute cette période. Mais ils ne trouveront pas les réponses parce qu’ils se sont habitués aux larbins et ont toujours compté sur les valets. Ils n’ont connu, ni n’ont appréhendé ou traité avec d’honnêtes patriotes. Ils sont donc plus enclins à raisonner en termes de soumission, de prosternement, de dépendance, et sont incapables de saisir notre sens de l’honneur, de la souveraineté et de la liberté.

    Celui qui cherche à prévoir le comportement et les réactions d’un peuple de vieille tradition, devrait disposer d’une même profondeur historique et civilisationnelle pour comprendre où résident sa solidité et sa résistance, qualités qui se manifestent clairement lors des grandes crises et à la faveur d’étapes historiques décisives. Aujourd’hui, vous êtes les mieux placés pour enseigner à ces inféodés serviles de notre région arabe les concepts de souveraineté, de détermination, de défi et de dignité qu’ils ignorent. Vous êtes les mieux placés pour leur donner des leçons de démocratie et leur enseigner comment les peuples participent aux décisions et aux destins des nations. À vous de leur faire découvrir ce qu’ils n’ont jamais connu des élections, de la liberté, des droits, de l’État, et de la civilisation, car ils ne sont familiers que de l’oppression, de l’extrémisme, de la soumission, de l’humiliation, et de l’exportation du terrorisme.

    Pour beaucoup de Syriens, ces élections présidentielles ont été comme autant de projectiles lancés contre les terroristes et ceux qui sont derrière eux, avant de terminer leur parcours dans les urnes électorales, lesquelles ont démontré que tous les discours des empires de la politique, du pétrole et des médias, ressassés pendant des années, ne peuvent tenir plus que quelques heures face à la volonté d’un peuple uni, libre et honnête ; et aussi, que tous les terroristes et leurs coalisés ne valent pas grand-chose et ne nous en imposent pas. Certes, ils peuvent nous infliger des dommages et des dégâts, mais ils ne peuvent gagner. Ils peuvent nous menacer, mais ils ne peuvent nous faire peur.

    Ici, je tiens à rendre hommage au Dr. Hassan Al-Nouri et à M. Maher Hajjar. En se portant candidats aux élections présidentielles, ils ont témoigné de l’esprit civilisé des Syriens dans la pratique de la démocratie, le respect des droits du citoyen, et de la Constitution, garante première de l’unité de la nation et de sa stabilité. Je leur rends hommage, abstraction faite du vainqueur, car ce fut la victoire du peuple et, par conséquent, une victoire pour la patrie.

    Je salue aussi chaque citoyen qui s’est dirigé vers les bureaux de vote, malgré les tirs de mortier, les snipers, et toutes sortes de menaces. Je salue cette femme majestueuse qui s’est tenue, dès cinq heures du matin, en face de l’un de ces bureaux, présentant la photo de son fils martyr et clamant qu’elle était venue voter en son propre nom et au nom de tous ceux qui sont tombés pour la patrie. Je salue ce soldat héroïque condamné au fauteuil roulant mais déterminé à voter malgré ses blessures, comme je salue cette femme plus que centenaire qui a fait fi du poids des années pour faire de même.

    Je salue tout un peuple qui a porté à bout de bras ses souffrances, ses espoirs et ses ambitions pour faire entendre sa voix au monde. C’est ainsi qu’il a remporté sa victoire. Une victoire qui n’aurait jamais pu être sans le sang des martyrs et le sang des blessés, sans la résistance de leurs familles qui ont dominé leurs douleurs. Sans eux, nous n’aurions pas pu protéger la Constitution, la Loi, les Institutions et, par conséquent, la Souveraineté de la Syrie. Ils nous ont appris le sens du sacrifice, du courage, et de la ténacité. C’est d’eux que nous tirons notre force, et c’est grâce à leur grandeur et à leur héroïsme que la patrie a tenu bon. Ils ont cerné nos frontières de leur sang et, par la force de leur détermination et de leurs exploits, ils nous ont réunis autour de la même espérance. L’État n’épargnera aucun effort pour compenser leur absence, autant que faire se peut, auprès de leurs familles et de leurs enfants.

    Mesdames et Messieurs, la guerre menée contre le peuple syrien est une « sale guerre ». Mais, en dépit de l’injustice et des souffrances qui ont frappé chaque foyer de ce pays, et malgré tout le sang versé et toutes les destructions, ce peuple a refusé de se soumettre. Ceci, car nous sommes un peuple à qui la dureté des circonstances confère plus de détermination, chez qui les pressions engendrent plus de défi, et qui fait face aux tentatives d’humiliation par encore plus de dignité, de fierté et de confiance en soi. Aujourd’hui, nous voici regarder l’avenir avec encore plus de détermination, car il appartient au peuple et à personne d’autre.

    Notre pays a subi les assauts des envahisseurs depuis l’aube de l’Histoire, il y a des milliers d’années. Les colons français l’ont quitté il y a près de sept décennies. Mais la Syrie est toujours vivante, capable de résister, de construire, et de renaître à la vie à partir de cette matrice douloureuse. C’est ce qui témoigne de la grandeur d’un peuple, de son Histoire et de sa Culture. Un pays ne se définit pas uniquement par sa surface, sa démographie, ses finances ou son pétrole. Un pays est d’abord une civilisation, une culture, et un peuple conscient de son « rôle historique », de sa souveraineté, et de la nécessité de relever les défis du présent pour construire l’avenir.

    Et c’est justement à cause de ce rôle que la Syrie est ciblée. L’agression qu’elle subit ne vise pas des personnes ou des gouvernements, comme certains ont pu le croire initialement, mais vise les fondations mêmes de la patrie, son rôle, et le mode de pensée de ses citoyens pour les convertir, à terme, en un troupeau piloté à distance et occupé par des conflits sans fin pour des générations et des générations, afin de les détourner de leurs ambitions nationales et de leur volonté de prospérité, avec tout ce que cela signifie pour la société et pour l’État.

    Non… cette agression n’avait pas pour but de libérer le peuple, comme on en a convaincu les crédules, car les moindres aspects négatifs d’un pays arabe les ravissent pour pousser encore plus loin son sous-développement et sa dépendance à leur égard. Les preuves en sont leurs alliances avec les pays arabes les plus rétrogrades, les plus corrompus et les plus répressifs à l’encontre de leurs peuples. En ce qui nous concerne, ils n’ont pas ciblé nos lacunes, mais notre souveraineté nationale, notre identité, et notre appartenance à l’arabité. Ils ont ciblé le vrai Islam, le christianisme authentique, et notre mode de « vivre ensemble » comme nulle part ailleurs. Ils ont ciblé tout ce qui a distingué la Syrie à travers toute son Histoire.

    L’Occident colonial est toujours colonialiste. Sa nature profonde n’a pas changé, même si ses méthodes sont différentes. Le fait que ses plans partagés avec ses valets arabes aient échoué ne signifie absolument pas qu’ils vont cesser de saigner la Syrie, car c’est une solution de remplacement qui leur permet d’atteindre à plus long terme les objectifs fixés dès le départ, malheureusement, avec la complicité de certains Syriens qui ont vendu leur patrie, à défaut de vendre un honneur dont ils sont fondamentalement dépourvus.

    Notre vision était très claire depuis les premiers jours de l’agression. Vous vous rappelez sans doute des réactions négatives et incrédules, suite à ce que j’ai déclaré dès le tout début de la « crise ». À l’époque, beaucoup ont contesté les termes de « complot » et d’« agression » et n’ont acquis, que trop tard, la conviction que ce qui se passait dans le pays n’avait rien à voir avec les exigences légitimes d’un peuple persécuté, ni avec des manifestations réclamant liberté et démocratie, mais faisait partie d’un grand projet concernant l’ensemble de la région et qui ne s’arrêterait pas à nos frontières.

    Une vision de plus en plus claire depuis l’invasion de l’Irak. À l’époque, nos prises de position contre cette invasion n’avait pas été dictées par un désir de confrontation. Comme vous le savez, la diplomatie syrienne n’a jamais été marquée par les rodomontades ou les « bandarades » [néologisme dérivé du prénom Bandar, NdT]. Si tel avait été le cas, nous aurions cherché inutilement la confrontation ou alors, nous aurions procédé comme le fait le « Frère Erdogan ». Il veut libérer le peuple syrien de l’oppression et rêve de prier à la mosquée des Omeyyades [à Damas]. Cependant, quand il s’agit de Gaza, il redevient le doux agneau qui voue à Israël le tendre sentiment d’un nourrisson pour le giron de sa mère et n’ose même plus exprimer le vœu de prier à la mosquée d’Al-Aqsa [à Jérusalem]. Vous avez bien noté, il souhaite juste prier à la mosquée des Omeyyades, non à celle d’Al-Aqsa. C’est cela une rodomontade ! Quant à la bandarade, c’est lorsqu’un être humain choisit de se coucher à plat ventre et de devenir un agent à la solde de quelqu’un, même quand ce dernier n’en a pas besoin. Nous n’apprécions donc ni les rodomontades, ni les bandarades. Ces deux cas sont excessivement dangereux et mènent ceux qui les pratiquent, leurs États, et leurs peuples vers l’abîme.

    Nos prises de position contre l’invasion de l’Irak n’étaient pas, non plus, dictées par un esprit de contradiction ou le désir de nous faire applaudir. Nous avons refusé cette invasion, car elle était le point de départ du sacre du confessionnalisme et de la partition. Nous étions réellement inquiets d’une telle évolution dangereuse et, à notre avis, inéluctable. C’est désormais une réalité que nous payons très cher.

    Partant d’un raisonnement identique, nous avons mis en garde dès le début des évènements que ce qui se passe en Syrie ne s’arrêtera pas là, mais ira bien au-delà, se répandant par le biais du terrorisme qui ne connaît pas de frontières. Certains avaient rétorqué : « le Président syrien menace le monde ! », alors que j’avais dit : « La Syrie est le centre de la région. C’est la ligne de fracture. Et si vous jouez avec, vous provoquerez un tremblement de terre dont les répliques ne s’arrêteront pas en Syrie mais s’étendront plus loin ». Ils ont considéré que le Président syrien menaçait pour menacer.

    Or, ce que nous voyons aujourd’hui en Irak, en Syrie, au Liban, et dans tous les pays touchés par « la maladie du faux printemps », sans exception, ne constitue-t-il pas autant de preuves tangibles venues confirmer nos mises en garde sans cesse répétées ? Bientôt, d’autres pays arabes et d’autres pays de la région, ainsi que des pays occidentaux qui ont soutenu le terrorisme, auront à payer très cher. Beaucoup comprendront, probablement avec retard pour certains, que le combat du peuple syrien pour la défense de sa patrie les concerne, dans la mesure où il défend aussi de nombreux autres peuples qui seront exposés tôt ou tard au même terrorisme, du fait de la courte-vue de leurs politiciens, de leur ignorance absolue des intérêts de leurs pays, de leur réflexion superficielle, de leur faible capacité à appréhender notre région et à traiter avec ses peuples.

    Ici, nous pouvons nous demander si, comme les occidentaux, nous sommes condamnés à ne tirer les leçons de nos expériences que trop tard. Serait-ce le cas ? Devions-nous attendre trois années et payer le prix de la courte vue de certains d’entre nous par le sang de nos enfants, nos âmes, notre économie, notre sécurité, notre réputation, avant de finir par découvrir que ce qui se passe chez nous relève d’un plan ourdi contre notre patrie et qu’il ne s’agit nullement de printemps, de liberté et de démocratie ? Devions-nous payer si cher, et continuer à payer, pour que certains puissent enfin réaliser que faute de conscience suffisante, ils ont créé un incubateur pour le terrorisme et un appui à l’agression ? Devions-nous attendre douze années pour comprendre que l’invasion de l’Irak allait amener le terrorisme et les velléités de partition dans notre région ? Et plus encore, devions-nous attendre trente années et que les coupeurs de tête et mangeurs de cœur et de foie humains nous envahissent, pour découvrir que l’exploitation de la religion et le terrorisme sont les deux faces d’une même pièce de monnaie ? Notre expérience des crimes des « Frères du Diable » dans les années quatre-vingt n’aurait donc pas été suffisante pour que nous retenions les leçons ?

    C’est tout au début de la « crise » que j’ai parlé de « Frères du Diable ». Certains ont déclaré que je coupais toute possibilité de dialogue, que je devais les considérer comme un parti politique et les nommer comme il se doit : « Les Frères Musulmans » ! À ceux-là, nous présentons toutes nos excuses, car cette appellation s’est révélée inadéquate. Il faudrait que nous les désignions par « Diables » tout court, étant donné que les assassinats, le terrorisme, la corruption, la fitna [discorde] et tous les autres péchés sont de l’inspiration du Diable. Si les leçons du présent ajoutées aux précédentes de notre Histoire moderne ne suffisent pas à nous apprendre, cela voudra dire que nous n’apprendrons jamais rien et que nous ne serons pas en mesure de défendre notre patrie ni aujourd’hui, ni demain ! Et celui qui ne défend pas sa patrie, ni ne la préserve, ne la mérite pas, ni ne mérite d’y vivre.

    Partant de ce qui précède, et étant donné la vision très claire que nous avions de ce qui se tramait contre la Syrie, nous avons décidé dès le début de l’agression de suivre deux voies parallèles : « frapper le terrorisme » sans relâche, et « travailler à la réconciliation » avec ceux qui voulaient revenir dans le droit chemin. Nous étions convaincus que les solutions efficaces étaient purement syriennes, sans aucune interférence de l’étranger à moins qu’il ne s’agisse d’un soutien honnête.

    Tous ceux qui ont bien voulu emprunter ce chemin du retour ont découvert, par eux-mêmes, que l’État agissait comme une tendre mère, exprimant sa colère à l’égard d’un enfant ingrat, lui pardonnant en cas de sincère repentir. De fait, nombreux sont ceux qui sont revenus combattre dans les rangs de l’Armée nationale, jusqu’à offrir leur vie pour la défense de la patrie. Je renouvelle donc mon appel à ceux qui se sont laissés duper pour qu’ils déposent leurs armes, car nous ne cesserons de combattre les terroristes où qu’ils se trouvent jusqu’à ramener la sécurité sur tout le territoire syrien. Désormais, peu nous importe le traître, l’agent d’une puissance étrangère, ou le corrompu, car le pays s’est nettoyé de lui-même de tous ceux-là. Ils n’ont plus leur place ni de considération parmi les Syriens.

    Quant à ceux qui attendent la fin de la guerre grâce à une médiation étrangère, ils sont dans l’illusion, pour la bonne raison que la « solution politique », dont ils parlent, se fonde sur les réconciliations en interne, lesquelles ont d’ores et déjà prouvé leur efficacité dans plusieurs régions du pays. Nous insistons toujours sur la poursuite de cette voie à cause de ce qu’elle implique en matière de vies syriennes épargnées, de restauration de la sécurité, de reconstruction du pays, de retour des personnes déplacées et de route coupée à tous les plans externes fondés sur des lacunes internes.

    Les réconciliations nationales ne remplacent pas le « dialogue national », initié par l’Etat, avec les forces et partis politiques, ainsi qu’avec les représentants de la société. L’État poursuivra ce dialogue avec ouverture à toutes les idées. Le dialogue n’est donc pas exclusivement lié à la crise actuelle et à ce qui l’a précédé ou en a résulté, mais concerne aussi l’avenir du pays et les prérogatives de l’État dans tous les domaines, sans exception aucune.

    Ceci étant dit, bien que l’Etat ait tendu la main à « tous » au début de la crise, aujourd’hui, suite au prix cruel payé par la nation, ce dialogue n’intégrera plus les forces qui se sont révélées antipatriotiques. Autrement dit, les forces qui ont fui le dialogue en pariant sur le rétablissement de l’équilibre en leur faveur pour finalement décider de changer de cap une fois leur pari perdu, et les forces qui ont prétendu se soucier de la patrie alors que par leurs déclarations elles servaient de couverture aux terroristes, contre promesses et finances offertes par l’étranger ! Quant à ceux qui sont notoirement dépendants de l’étranger, nous ne dialoguons pas avec eux en tant que Syriens, mais en tant que représentants des États auxquels ils ont prêté allégeance, et au nom desquels ils s’expriment.

    Cette crise a prouvé la réalité du « vivre ensemble » entre Syriens et a réfuté l’argumentation pernicieuse tournant autour d’une « guerre civile », dans le but de cacher qu’il s’agit d’une agression extérieure par l’intermédiaire d’une instrumentation interne. En effet, l’utilisation désormais exclusive de cette expression pour décrire ce qui se passe en Syrie n’est rien d’autre qu’une tentative supplémentaire pour donner une couverture légitime aux terroristes, lesquels seraient partie prenante dans un conflit entre Syriens, non des instruments méprisables aux mains de l’étranger.

    De plus, une guerre civile est censée s’accompagner de lignes de démarcation entre des ethnies, des confessions, et n’importe quels groupes rivaux ; lesquelles lignes séparent clairement les différentes composantes sociales avant de mener à l’effondrement complet de l’État et de la société. Est-ce cela que nous observons en Syrie ? Peut-on parler de « guerre civile » et de « division » alors que l’Armée, les institutions, la rue, et la population restent unies ? Une illusion dont ils veulent nous convaincre, alors que la réalité est à l’opposé !

    La réalité est que « nous sommes désormais au-delà de la coexistence » qui prévalait avant les événements. Nous vivons les débuts d’une « fusion » complète entre les Syriens. Les images des Syriens de toutes les confessions se rendant aux urnes, le consensus populaire, et la forte participation aux élections ne font que confirmer cette évidence. Tels les membres d’un seul corps, toutes les composantes ethniques et confessionnelles de la société se rejoignent pour s’entraider et servir ce même corps auquel elles appartiennent, quelles que soient leurs couleurs et leurs fonctions. Il n’est donc plus question de coexistence ou de tolérance, mais de complémentarité et de cohésion.

    Il n’empêche que nous ne pouvons vraiment avancer vers l’avenir sans parler, en toute transparence, des racines de ce qui nous arrive au présent. Autant ce peuple a démontré son patriotisme, autant ce fut douloureux, honteux et même infamant qu’une partie, aussi minime soit-elle, ait été le point d’appui de cette guerre. Sans sa participation, l’irruption des terroristes étrangers, les ingérences politiques et économiques, les interventions militaires, et même les tentatives d’atteinte à la souveraineté nationale n’auraient pas été possibles. Par conséquent, même si les facteurs externes sont manifestes, étant donné les déclarations des agresseurs et de leurs instruments, ce facteur interne est fondamental pour traiter la situation actuelle et éviter qu’elle ne se reproduise à l’avenir. Malgré le consensus parmi les Syriens, lesquels considèrent que la raison ayant poussé ceux-là à détruire la patrie est l’ignorance, nous pensons que cette crise s’est principalement fondée sur un « déficit moral ».

    En effet, c’est l’absence de morale qui défigure les lois, méprise l’honneur, vend les patries, et mène à l’anéantissement des nations. C’est le plus grand obstacle au développement des sociétés, lequel ne dépend pas uniquement des règles et des lois aussi précieuses soient-elles, mais dépend essentiellement d’une éducation fondée sur la moralité. Sans morale, il n’y a pas de développement ; ces deux exigences étant inséparables. Les comportements moraux peuvent mener à la bonne application des lois, et les bonnes lois peuvent développer la morale, à condition d’en avoir semé les graines préalablement dans la famille et la société.

    Dans la pratique, les règles supposent que l’être humain existe pour servir les autres et profiter d’un service public, qu’il soit salarié, fonctionnaire, et même membre d’une association de bienfaisance. Par conséquent, sans morale, le sentiment national n’habiterait pas notre conscience et le service public n’aurait plus de sens. Chacun d’entre nous agirait en égoïste et aux dépens d’autrui. C’est ce que nous avons largement observé au cours de cette crise, où beaucoup n’ont pas pris les armes, mais ont volé, extorqué et pillé, se révélant aussi dangereux que les terroristes.

    C’est ainsi que le déficit moral nous éloigne de nos objectifs car, à un moment donné, nous ne disposons plus des outils nécessaires à leur concrétisation. Ce qui fait que nous voulons le développement sans pouvoir y parvenir et que nous voulons lutter contre la corruption sans pouvoir l’atteindre.

    Aborder cette question, n’est ni une dispense de la révision des lois et des règlements, ni un prétexte pour soustraire l’État à ses responsabilités. Si les comportements moraux et l’éducation à l’éthique sont essentiels, le rôle de l’État et de ses institutions sont fondamentaux, sans oublier que toute construction en l’absence de fondations solides est vouée à l’effondrement. D’où l’importance de « la lutte contre la corruption » car ces deux sujets [déficit moral et corruption] sont étroitement liés ; la corruption morale étant le plus grand défi posé à toutes les sociétés et à tous les États. Elle est à la base de la corruption administrative et financière, lesquelles engendrent une corruption plus grave encore : la corruption nationale génératrice d’individus qui vendent leur patrie et le sang de leurs enfants au plus offrant.

    Par conséquent, la lutte contre la corruption doit être menée sur plusieurs axes à fois et en même temps. Frapper d’une poigne de fer tout corrompu avéré est nécessaire, mais n’empêche pas l’apparition d’autres corrompus plus rusés et plus subtils qui resteront impuni et qui perpétueront indéfiniment les conditions servant leurs seuls intérêts. Placer la lutte contre la corruption au sommet de la pyramide n’est donc pas suffisant, mais nécessite une réforme administrative des institutions publiques qui se situent au centre de cette pyramide. C’est une réforme globale que nous avions initiée depuis des années et que nous poursuivions, étape après étape, mais il est indubitable qu’elle a été retardée par la crise.

    Un deuxième axe porte sur la révision des programmes éducatifs de telle sorte qu’ils ne se contentent pas d’enseigner, mais aussi d’éduquer. Il s’agit d’un travail monumental que le Ministère de l’Éducation a pris en main depuis un an déjà ; mais là aussi, l’application des programmes est nécessairement progressive et de longue haleine. Dans ce contexte, il est d’autant plus important que cette évolution concerne aussi les institutions religieuses censées former des cadres responsables dont nous avons un grand besoin, aujourd’hui plus que jamais ! Dans ce but, le Ministère des Waqfs, les ulémas syriens et les religieux ont franchi un grand pas en collaborant notamment à la révision des références, et les institutions religieuses ont d’ores et déjà initié cet apprentissage et le poursuivront.

    Bien sûr, nous ne devons pas oublier le rôle important des médias, lesquels ne changeront pas grand-chose s’ils se contentent de parler des corrompus, de les critiquer, voire de les attaquer publiquement. Seules des investigations sérieusement menées, avec preuves à l’appui, pourront être tenues en compte par les inspecteurs et les tribunaux chargés de lutter contre la corruption.

    Tel est le rôle de l’État, c’est le chemin le plus court et le plus rapide. Mais le rôle le plus important, qui s’exerce sur des années et se situe à la base de cette pyramide, donc au fondement même de la lutte contre la corruption, revient à la société et plus particulièrement à la famille.

    Pour produire une société non corrompue, nous devons tous donner, pères et mères, « la bonne éducation » à nos enfants. Posons-nous la question de savoir si ce que nous avons observé comme corruptions, exploitations, enlèvements, vols, trahisons, et multiples autres vices, seraient apparus dans notre société si les parents de ces délinquants leur avaient assuré une bonne éducation. D’autre part, qu’en est-il des millions de personnes honnêtes, travaillant dans les deux secteurs public et privé ? Qu’en est-il de tous ces jeunes qui ont décidé de s’engager quittes à mourir pour la défense de la patrie ? Qu’en est-il des citoyens qui ont poursuivi leurs devoirs vis-à-vis de la nation, et des familles qui ont résisté sans jamais abandonner leur terre malgré les conditions difficiles ? Tous ceux-là n’ont pas agi sur ordre d’un supérieur ou selon des directives administratives. Ils l’ont fait parce que leur famille leur ont inculqué la bonne éducation, offrant ainsi des personnes honnêtes et patriotes à la communauté nationale.

    Une éducation qui fait que le citoyen respecte la loi par conviction non par crainte d’une punition, que le fonctionnaire est motivé par le service public non par un intérêt personnel et que le propriétaire d’un capital est conscient que par sa dérobade à l’impôt, il vole 23 millions de personnes quand un simple voleur vole une ou quelques personnes.

    C’est cette base éducative qui engendre un citoyen prêt à aider sa famille et sa société en période de crise au lieu de les exploiter, c’est celle qui empêche un citoyen de devenir un mercenaire utilisé contre sa patrie à chaque fois qu’un conspirateur ou un étranger le sollicite, c’est celle qui permettra à l’État de mener ses autres entreprises en profondeur et avec plus d’efficacité. Faisons donc en sorte que la lutte contre la corruption devienne notre priorité, non seulement pour les autorités concernées, mais pour chacun d’entre nous. Ne nous contentons pas d’en parler, attaquons nous à ses racines, et cessons de nous accrocher à ses branches !

    Mesdames et Messieurs, les États qui se tiennent derrière le terrorisme ont tenté de détruire tous les fondements de la vie en Syrie. Parallèlement aux opérations meurtrières qui ont touché toutes les franges de la population sans exception ni discrimination, ils se sont acharnés à détruire systématiquement nos infrastructures bâties après des décennies d’efforts, d’argent, et de sueurs, par des générations de Syriens. Il est indubitable que ces destructions globales ont frappé chacun des citoyens dans sa vie quotidienne, ses moyens de subsistance, et ses biens propres. D’où notre souci supplémentaire concernant les biens des particuliers.

    Ceci sans oublier les raids permanents des terroristes sur les champs de pétrole représentant les revenus financiers majeurs de la trésorerie nationale, les attaques des conduites de gaz alimentant les centrales électriques, les attaques de ces mêmes centrales pour les détruire, le sabotage des lignes électriques qui relient les villes de chaque gouvernorat ; ce qui n’autorise plus que quelques heures d’électricité par jour, partout dans le pays. Quant au tourisme qui était en plein essor et une source importante de revenus pour l’État et les citoyens, nous pouvons dire qu’il est presque tombé à zéro. Ce vandalisme généralisé a nécessairement modifié les priorités de l’État, d’autant plus que nombre d’individus dénués de conscience ne règlent plus leur factures et leurs impôts.

    Tous ces problèmes se sont accumulés et ont conduit à une situation économique difficile ressentie par chaque citoyen syrien, sans exception. De plus, les pires dommages ont touché les infrastructures vitales pour l’économie. L’accent devra être mis sur leur reconstruction ainsi que sur la reconstruction des logements, des usines, des routes, et de tout ce qui a été détruit ou ruiné. D’où un énorme secteur concernant tous les citoyens par ses retombées positives sur tous les autres secteurs économiques, en sachant que « pas de reprise économique envisageable sans reconstruction » !

    Oui… Mesdames et Messieurs, « la reconstruction est le titre de la prochaine étape économique ». Nous allons tous ensemble consacrer nos efforts à ce secteur ainsi qu’aux secteurs complémentaires. Ici, j’insiste sur l’artisanat et les petites et moyennes entreprises susceptibles de se développer rapidement et de créer nombre d’emplois. De plus, nous continuerons à soutenir les deux secteurs stratégiques : le secteur public et le secteur agricole. Ils ont été et demeurent des leviers fondamentaux de l’économie syrienne et sont, aujourd’hui, les plus importants facteurs de résistance à la crise.

    Dire que « la reconstruction est le titre de la prochaine étape économique » ne signifie pas qu’il faille attendre la fin de la crise. Nous devons commencer dès aujourd’hui. Pour sa part, l’État a déjà voté des lois encourageant et facilitant l’investissement dans ce domaine. Ainsi, le gouvernement a récemment adopté toute une législation concernant la « zone Kafarsouseh » dans la région de Damas. C’est par cette zone que nous démarrerons la reconstruction. Elle associera des propriétaires fonciers - qui ne sont pas nécessairement des gens aisés, la plupart sont plutôt pauvres parce qu’ils n’ont pas pu exploiter leur terre pour de multiples raisons - des entrepreneurs, des travailleurs, et l’État qui possède des parts. La répartition des quotas sera achevée dans un mois environ, et il est prévu que nous ayons démarré la reconstruction de cette zone vers la fin de cette année ou le début de l’année prochaine, avec application de ce modèle à toutes les régions frappées dans d’autres provinces syriennes, si les conditions de sécurité le permettent.

    Démarrons donc, main dans la main, la reconstruction de la Syrie pour rester dignes d’elle et que notre course contre le temps soit pour la reconstruire, non pour la détruire ! Prouvons, comme nous le faisons depuis trois ans, que la volonté des Syriens est beaucoup plus forte que les exactions des terroristes et des agents à la solde de l’étranger.

    Chers frères et sœurs, en ce jour, nous nous dirigeons tous vers une nouvelle étape. À ce stade, ce qui compte le plus est notre consensus sur la protection de la patrie, sa reconstruction morale, psychologique, physique, matérielle… et c’est aussi notre consensus sur « l’éradication du terrorisme » et le travail au retour de ceux qui ont dévié du droit chemin dans le giron de cette même patrie.

    Et puisque nous regardons vers l’avenir, admettons que nous avons besoin de combler d’immenses lacunes au niveau national. Ce qui implique que nous conjuguions nos efforts, que nous nous épaulions les uns les autres pour aborder ensemble cette nouvelle étape, et qu’il y’ait « relation interactive » entre le peuple, ses autorités dirigeantes et son gouvernement. Diriger et gouverner ne signifient pas négliger l’avis du peuple, ni que le peuple compte uniquement sur ses dirigeants.

    Si nous voulons réussir, nous devons marcher ensemble vers l’avenir que nous souhaitons. D’où le slogan « sawa » [ensemble] qui veut que nous partagions le sens des responsabilités tout au long de notre parcours et que c’est ensemble que nous reconstruirons ce qui a été détruit. Nous continuerons à frapper le terrorisme, comme nous poursuivrons les réconciliations dans toutes les régions du pays jusqu’à ce qu’il ne reste plus un seul Syrien dans les centres de relogements et dans les camps de réfugiés. Nous lutterons contre la corruption par la Loi et la morale. Nous renforcerons nos institutions par l’égalité des chances et l’élimination du favoritisme. Nous n’avons donc aucune raison pour rester inactifs ou négatifs face aux défis qui nous attendent.

    La plupart des aspects négatifs de notre société sont le produit d’une certaine culture qui s’est ancrée dans nos esprits. Elle doit laisser place à une culture de l’initiative, de la coopération et du souci d’autrui plutôt que de sombrer dans l’individualisme et le défaitisme. Certains demanderont : « Comment faire si les fonctionnaires ne répondent pas à nos initiatives ? ». Question correcte, mais il n’est pas possible de généraliser un cas à l’ensemble des fonctionnaires. Il y aura toujours quelqu’un qui entend et qui s’intéresse. À nous de ne pas baisser les bras et d’insister par tous les moyens pour nous faire entendre afin de contribuer à construire, à développer et à rectifier les erreurs.

    Je suis parfaitement conscient que les expectations sont nombreuses dans ce que je viens de dire. Je sais aussi que les attentes sont beaucoup plus nombreuses que les points abordables dans un simple discours. Des attentes légitimes dans leur grande majorité et souvent très logiques, mais les guerres imposent des « priorités » qu’il est absolument indispensable d’identifier. Nous avons une Armée héroïque qui défend la patrie au prix de milliers de martyrs, des victimes innocentes du terrorisme qui tombent tous les jours, des citoyens enlevés ou portés disparus qui ont laissé derrière eux des familles qui n’espèrent plus que leur retour, d’autres qui ont dû quitter leur domicile et sont devenus des sans-abri, et d’autres encore qui ne peuvent même plus une vie décente… Par conséquent, il est impossible qu’à ce stade d’autres priorités l’emportent sur les préoccupations concernant autant de compatriotes.

    Lorsque nous parlons de martyrs et de citoyens innocents massacrés, nous n’alignons pas des chiffres. Derrière eux, il y a des familles qui ont perdu un père, une mère, un frère, une sœur, un fils, une fille… Et lorsque nous parlons de citoyens portés disparus, il est impératif que notre première priorité soit de chercher à savoir ce qu’ils sont devenus et comment les retrouver. Ajoutez à cela que certains n’arrivent même plus à se nourrir !

    Certes, nous avions une certaine pauvreté avant cette crise, mais elle n’est absolument pas comparable à celle qui sévit aujourd’hui. C’est pour soulager tous ceux-là et réaliser nos objectifs que nous devons consacrer tous nos efforts à soutenir nos Forces armées, aussi bien au niveau de l’État que de la société. Car nous ne pouvons dire aux familles des disparus, des militaires, des affamés que les priorités de ceux qui en ont assez, ou qui ont perdu tout enthousiasme, passent avant les leurs. Ignorer cela reviendrait à un déni de réalité.

    Chers frères et sœurs, c’est votre ferme résistance qui a officiellement annoncé la mort du faux printemps arabe pour rediriger la boussole dans la bonne direction. S’il s’était agi d’un vrai printemps, il aurait commencé dans « les pays de l’arriération arabe ». Et s’il s’était agi d’une révolution des peuples pour la liberté, la démocratie et la justice, il aurait commencé dans les pays les plus rétrogrades, les plus oppressifs et les plus tyranniques. Ces pays qui sont derrière chaque « nakba » [catastrophe] qui a frappé cette nation, chaque guerre menée contre elle, et à l’origine de toutes les déviances intellectuelles et de toutes les dépravations morales. Ces pays qui représentent la plus importante réalisation de l’Occident, la meilleure cause des succès d’Israël et de son installation pérenne dans notre région. En témoigne leur position actuelle face à l’agression israélienne sur Gaza.

    Mais, qu’en est-il de l’ardeur et de la prétendue bienveillance dont ils auraient témoigné vis-à-vis de la Syrie ou du peuple syrien ? Pourquoi n’ont-ils pas soutenu Gaza ? Où sont donc passés leurs djihadistes ? Pourquoi ne les ont-ils pas envoyés pour défendre nos proches en Palestine ? Pour répondre à toutes ces questions, Mesdames et Messieurs, il nous faut savoir ce qui se passe actuellement à Gaza.

    Ce qui se passe à Gaza n’est pas un événement isolé ou instantané. Depuis l’occupation de la Palestine jusqu’à l’invasion et les tentatives actuelles de partition de l’Irak après partition du Soudan, nous avons plutôt eu à faire à une série impeccable planifiée par Israël et l’Occident. Pour nous, ce sont des évidences ! Ajoutons que l’exécution des plans successifs est toujours passée par les États de la tyrannie et de l’arriération.

    Mais parlons des faits plutôt que de rester dans la théorie. N’est-ce pas Abdul Aziz bin Abdul Rahman Al-Faisal qui a confirmé à la Grande-Bretagne « qu’il ne voyait pas d’inconvénient à donner la Palestine aux pauvres juifs » en 1915 ?

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    (بسم الله الرحمن الرحيم ).. أنا السلطان عبد العزيز بن عبد الرحمن آل الفيصل آل سعود،أقرّ وأعترف ألف مرة،لسير برسي كوكس،مندوب بريطانيا العظمى،لا مانع عندي من إعطاء فلسطين للمساكين اليهود أو غيرهم،كما تراه بريطانيا،التي لا أخرج عن رأيها،حتى تصيح الساعة.

    Ces États [du Golfe], n’ont-ils pas incité l’Occident et Israël à lancer l’agression de 1967, dont nous payons toujours la facture, pour se débarrasser du « phénomène Gamal Abdel Nasser » qui, à l’époque, avait menacé leurs trônes ?

    Ces États [du Golfe], n’ont-ils pas soutenu l’Iran sous le règne du Shah, pour de suite se retourner contre ce pays lorsque le gouvernement iranien, d’après la Révolution, a décidé de soutenir la Palestine et a transformé l’ambassade d’Israël en ambassade palestinienne ?

    Ces États [du Golfe], n’ont-ils pas soutenu les crimes des Frères Musulmans et des « Frères du Diable », en Syrie, dans la seconde moitié des années soixante-dix jusqu’aux années quatre-vingt ? Et ne les ont-ils pas soutenus contre le peuple syrien et son État qui n’avait jamais commis d’acte hostile à leur égard ?

    Ce sont ces mêmes États [du Golfe] qui ont avancé en 1981 « l’Initiative de paix » présentée par le prince Fahd, menaçant les Palestiniens de rivières de sang en cas de refus. Et, effectivement, à peine un an après le refus de cette initiative par les factions palestiniennes, arriva l’invasion israélienne du Liban qui se solda par la sortie de l’OLP, non par souci de protéger le Liban, mais pour protéger Israël.

    Ce sont toujours ces mêmes États [du Golfe] qui nous ont surpris par la plus étrange des initiatives résumée en trois mots « Normalisation contre Paix », ensuite modifiée pour devenir « l’Initiative de paix arabe » au sommet de Beyrouth en 2002. La version modifiée était moins mauvaise que la version initiale et a été jugée ne pas valoir le prix de l’encre ayant servi à la rédiger par le Premier ministre israélien Ariel Sharon, lequel ne tarda pas à lancer une attaque contre les Palestiniens. Une attaque qui se solda par des centaines de martyrs, en particulier à Naplouse et à Jénine.

    Et puis quand Israël a attaqué le Liban en Juillet 2006, le nommé « Saoud » a considéré que les résistants libanais étaient inconscients et téméraires, pendant que ces États [du Golfe] faisaient pression sur l’Occident et Israël pour qu’il n’accepte pas un cessez-le-feu avant l’élimination de la Résistance libanaise.

    Et c’est justement parce que ces États [du Golfe] ont réussi leurs missions qu’ils ont été chargés de financer le chaos intitulé « Printemps arabe » et ont reçu les commandes de la Ligue arabe, une fois que d’autres pays arabes ont abdiqué ; ceci pour réduire son rôle à lancer des appels à l’OTAN et à assiéger les peuples arabes et les États qui se rebelleraient contre leurs maîtres.

    Tous ces événements et bien d’autres font partie d’une série continue pour dissoudre la question palestinienne. Tout l’argent versé par ces États [du Golfe] depuis leur création n’a été dépensé qu’à cette fin. Et les voici aujourd’hui à Gaza tenir le même rôle qu’ils ont joué en Syrie. Là bas, à travers le « terrorisme israélien ». Ici, à travers un terrorisme issu de quatre-vingt-trois nationalités. Les procédés sont multiples, mais le but est toujours le même et c’est toujours le même maître.

    Ce qui nous amène à souligner un autre sujet d’importance. Certains se disent indifférents à ce qui se passe à Gaza avec la conviction que nous avons, nous-mêmes, suffisamment de soucis et de problèmes. D’autres expriment leur ironie face à cette agression d’Israël sur les Palestiniens, par réaction à l’ingratitude et au peu de fidélité de certains d’entre eux en malgré tout ce que la Syrie leur a offert depuis des décennies. Ces deux comportements relèvent de la naïveté, car ce qui se passe en Syrie et dans toute la région est directement en rapport avec la Palestine et ce qui se passe dans les territoires palestiniens. Dans ce cas précis, se distancier c’est comme regarder le feu dévorer la maison du voisin sans rien faire pour l’aider à l’éteindre en pensant être à l’abri, alors qu’il avance petit à petit.

    Par conséquent, ceux qui pensent que nous pouvons vivre en toute sécurité et nous distancier de la question palestinienne sont dans l’illusion, car elle restera la question centrale fondée aussi bien sur nos principes et sur les réalités qui s’imposent et démontrent l’étroite corrélation entre ce qui se passe en Syrie et ce qui se passe en Palestine ; d’autant plus que nous n’ignorons pas l’étroite corrélation entre les politiques internationales et régionales quand il s’agit de notre région.

    Tout ceci exige que nous distinguions le peuple palestinien qui résiste, et que nous devons soutenir, des comédiens qui portent le masque de la résistance en fonction de leurs intérêts, pour soigner leur image ou se saisir d’un certain pouvoir. Sinon, nous ne ferions que servir, consciemment ou inconsciemment, les objectifs israéliens qui visent à encore plus nous déchirer et à nous faire croire que nos crises sont locales et isolées les unes des autres. Croire en une telle illusion nous poussera à prendre les mauvaises décisions menant à des solutions inefficaces qui feront que nous ne pourrons régler aucun des problèmes rencontrés par nos États respectifs.

    Mesdames et Messieurs, un peuple tel que le vôtre qui a tenu bon, qui a résisté, et qui est resté sur place dans un pays soumis à une agression d’une cruauté inégalée, est un peuple digne de la plus haute considération et du plus grand respect ; un peuple digne de sa terre, de son histoire et de sa civilisation ; un peuple qui a rendu à la Révolution son véritable sens ; un peuple qui a prouvé que les Syriens vivent et meurent avec honneur, leur dignité étant plus précieuse que la vie elle-même, et leur foi en Dieu étroitement liée à leur foi en leur terre, leur patrie, et leur peuple.

    Bien que nous ayons accompli dernièrement de grands exploits dans notre guerre contre le terrorisme, nous ne pourrons jamais oublier notre « Raqqa » bien aimée que nous libérerons avec la grâce de Dieu. Quant à « Alep » la résistante et à ses habitants héroïques, nous

    ne connaîtrons jamais la paix de l’esprit avant qu’ils ne retrouvent la liberté et la sécurité. Les opérations militaires quotidiennes autour de cette ville et le nombre de martyrs, venus de toutes les régions du pays pour la défendre au prix de leurs vies, témoignent clairement qu’Alep est dans le cœur de chaque Syrien. Comment se peut-il qu’un corps oublie son cœur ?

    Toutes mes salutations à l’Armée arabe syrienne, à ses officiers et à chacun de ses soldats qui ont tout donné pour défendre la patrie, laissant derrière eux leurs familles avec la ferme intention de se défendre eux-mêmes pour les retrouver sains et saufs.

    Toutes mes salutations aux Comités de défense populaire, à tous ces jeunes hommes et à toutes ces jeunes filles qui ont pris les armes pour défendre l’honneur et la dignité de leur patrie jusqu’à devenir des auxiliaires précieux de notre Armée dans de nombreuses régions du pays.

    Et surtout, toutes mes salutations à ce peuple qui, en soutenant son Armée et ses enfants partis au combat, a grandement contribué à leurs exploits.

    Nous n’oublierons pas les fils fidèles et héroïques de la Résistance libanaise qui se sont tenus aux côtés de notre Armée pour livrer, ensemble, des batailles honorables des deux côtés de nos frontières communes. Nous leur adressons nos salutations ainsi qu’à chacune des familles de leurs martyrs, lesquelles nous ont rendu fidélité pour fidélité en considérant que le devoir de défendre la Syrie était tout aussi impérieux que la défense du Sud-Liban.

    Tous nos remerciements à l’Iran, à la Russie et à la Chine ; ces pays qui ont respecté les décisions du peuple syrien tout au long de trois longues années et ont justement défendu toutes les conventions de la Charte des Nations Unies relatives au respect de la souveraineté des États et à la non-ingérence dans leurs affaires intérieurs.

    Honorables Syriens, des défis considérables et de grandes tâches nous attendent. Notre réussite malgré les difficultés et notre confiance en nous-mêmes ne signifient pas qu’il faille baisser notre garde. Nos ennemis sont perfides, mais notre détermination est forte. C’est par notre volonté que nous transformerons l’adversité en fortune. Et si le prix que nous avons payé est exorbitant, faisons en sorte que l’avenir soit à la hauteur de tout ce que cela nous a couté.

    Une nouvelle étape commence. Nous y sommes préparés, car la Syrie mérite tous nos efforts. Nous ne lui refuserons rien, tout comme nos héros ne lui ont refusé ni leur sang, ni leur vie.

    Quant à moi, je resterai toujours vôtre. Je vivrai parmi vous, m’inspirant de vous et me dirigeant grâce à votre vigilance. Avec vous… main dans la main.

    Et la Syrie restera une citadelle imprenable pour elle-même et pour sa dignité.

    Que la paix soit sur vous !

    Dr Bachar al-Assad
    Président de la République arabe syrienne.
    Mercredi 16 juillet 2014, Damas.

  • Sources :

 

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 02:29

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République bananière d’Ukraine, épisode 2, saison 2
Publié par Xavier Moreau le 18 juillet 2014 dans Éditoriaux - 7 commentaires

République bananière d’Ukraine, épisode 2, saison 2
Saison 2 : L’Ukraine après Maïdan
États-Unis 1 – Allemagne/France 0
Xavier Moreau

Xavier Moreau

 

Nous évoquions dans notre dernière analyse les influences auxquelles le Président Porochenko était soumis. D’un côté un bloc américano-bruxello-oligarcho-national-socialiste, de l’autre côté la France et l’Allemagne qui tentent de réparer l’aventurisme auquel, il faut bien le reconnaître, Berlin a à l’origine largement contribué. Faute de relais suffisants à Kiev, Paris et Berlin sont pour l’instant tenus en échec. Le Département d’État américain n’a d’ailleurs pas autorisé le Président ukrainien à se rendre à Rio, où une rencontre avec le Président russe et la Chancelière Merkel auraient pu l’éloigner de la guerre totale contre les Ukrainiens de l’est, que Washington exige.

C’est la solution radicale réclamée par le « Pravy Sektor » et Igor Kolomoïski qui est suivie par Kiev. Le Président Porochenko est sous la coupe des ultras et a manqué d’utiliser à son avantage la « divine surprise » de Slaviansk. La chute de cette ville aurait été un moyen d’aborder, en vainqueur, les négociations avec la Nouvelle Russie. Au lieu de cela, nous avons eu droit à une succession de discours aussi belliqueux que ridicules. Vraisemblablement, le Président ukrainien se méprend sur ce qui s’est réellement passé à Slaviansk. Sans doute est-il désinformé à dessein par ses services de renseignements et son état-major, totalement sous la coupe de Washington et des néo-nazis ukrainiens. L’ancien Président par intérim, Alexandre Turchinov, a d’ailleurs affirmé avoir été désinformé pendant trois mois, par ces mêmes services, sur la réalité d’une invasion russe. Rappelons que les services secrets ukrainiens sont dirigés par Valentin Nalyvaichenko, ancien consul général d’Ukraine à Washington, et que la CIA a établi ses bureaux au sein même du bâtiment du SBU.

Que s’est-il passé à Slaviansk ?

Nous avons souligné que les opérations militaires dans l’est de l’Ukraine appliquaient les règles de la guerre « américaine » : éviter le contact direct avec l’armée adverse et destruction systématique par bombardement, des villes, des infrastructures, et des populations insoumises. Il s’agit de faire plier les unités armées, qui ne supporteront pas de voir leurs familles, ou leurs villes, écrasées sous un tapis de bombes.

Ces bombardements terroristes avaient réussi en Yougoslavie, où le faible Milosevic avait capitulé alors que son armée était restée invaincue, sachant que l’OTAN n’aurait jamais osé attaquer l’armée serbe sur son territoire. Ils avaient échoués en Ossétie, car la Russie, mandatée par l’ONU, avait pu intervenir à temps pour protéger son détachement et les populations ossètes de l’épuration ethnique. Ils ont réussi à Slaviansk où les unités du Donbass se sont retirées de la ville, devenue un champ de ruines. Ce que le Président Porochenko n’a pas compris, ou qu’on ne lui a pas expliqué, c’est que cette évacuation réussie des unités du Donbass ne reflète pas la montée en puissance de son armée, mais sa faiblesse inquiétante, et ce pour trois raisons :

- Jamais les unités de Kiev n’ont osé pénétrer dans Slaviansk, tant que les rebelles s’y trouvaient. Les soldats ukrainiens sont majoritairement démoralisés, et ne veulent pas mourir pour les oligarques de Kiev. La garde nationale se bat mal et « Pravy Sektor » préfère les opérations de police et de répression dans les villes où la résistance n’est pas organisée, comme Dniepropetrovsk, Kharkov ou Marioupol.

- Slaviansk était donnée pour encerclée, et pourtant, le colonel Strelkov a percé, sans difficultés, avec 90% de son effectif et la quasi-totalité de ses blindés. Soit les forces de Kiev sont totalement incompétentes, soit elles ne sont pas loyales et ont laissé passer les troupes de Strelkov, soit elles sont corrompues. Ce mal s’est en effet répandu dans les troupes kiéviennes, qui vendent leur armement et qui pallient ainsi leur manque de solde, de munitions et même d’eau et de nourriture. Dans les trois cas, la seule chose que Kiev peut retenir de l’expérience de Slaviansk, est qu’il faut trois mois pour prendre une ville de 130 000 habitants, difficile à défendre, après l’avoir transformé en champ de ruines. Combien de temps pour prendre le bastion de 400 000 habitants de Lougansk, à 30 km de la frontière russe ? Combien de temps pour Donetsk et sa banlieue avec 1 600 000 habitants ? Les deux villes ont eu trois mois pour préparer leur défense, possèdent des armes anti-aériennes, de l’artillerie et des lance-roquettes multiples. Contrairement à Kiev, elles ne les utilisent non pas contre les immeubles d’habitation, mais contre les colonnes des troupes kiéviennes. En sécurité à l’intérieur des deux bastions, l’armée de Nouvelle Russie a repris l’initiative. Depuis que Slaviansk est tombée, les troupes ukrainiennes se font tailler en pièces à la périphérie des deux villes et le long de la frontière russe, où leurs forces s’étirent dangereusement, risquant être cisaillées en plusieurs morceaux. L’initiative stratégique est désormais du côté du gouvernement de la Nouvelle Russie.

L’armée kiévienne peut-elle raser Lougansk et Donetsk ?

En théorie rien de l’en empêche. C’est même ce qu’elle a commencé à faire, notamment le 18 juillet. Mais la partie s’annonce difficile. Les pilotes qui ont encore le courage de décoller ont une chance sur deux de se faire abattre à bord de leur SU 25, et survoler la région à bord d’un MI 24 ou d’un MI 8 ressemble de plus en plus à une tentative de suicide. Il reste donc l’artillerie lourde et les lance-roquettes multiples (orgues de Staline pour les néophytes) qui ont donné de bons résultats contre les civils de Slaviansk au point de provoquer son évacuation par les combattants de la DNR (République Populaire du Donbass). Étant donné l’état de l’armée ukrainienne à l’heure actuelle, les représailles par bombardements semblent être la seule option possible. Par rapport à Slaviansk les Kiéviens ont cependant deux handicaps :

- Les villes sont beaucoup plus grandes donc plus difficiles à encercler.

- Étant donné leur portée, les pièces d’artillerie doivent se trouver à moins de 40 km de la périphérie des villes. Contrairement à Slaviansk, les bastions disposent de réserves, pour infiltrer et détruire les batteries ou les convois de ravitaillement. En outre, ils peuvent mettre en œuvre, également, des lance-roquettes multiples et de l’artillerie lourde, et se sont montrés capables d’effectuer des tirs de contre-batterie efficaces.

Les deux autres options de Kiev :

- Slaviansk est tombée car l’armée de Kiev a réussi à détruire les infrastructures énergétiques et sanitaires. C’est la vulnérabilité de ces infrastructures qui doit être évaluée pour savoir si les bastions peuvent tenir. Nous ne sommes pas capables d’estimer cette vulnérabilité pour l’instant. À ce stade, il est important de souligner que la destruction de Slaviansk a montré que Kiev pourrait empoisonner l’eau du Donbass sans qu’aucune information à ce sujet ne filtre dans la presse occidentale, française en particulier. S’imaginer qu’une crise humanitaire pourrait changer quelque chose au soutien de l’occident à Kiev est une grossière erreur. Les journalistes français ont vraisemblablement été intégrés au sein même des unités de représailles.

- Kiev a infiltré au sein des deux bastions des groupes de combattants, soit en civil, soit aux couleurs de la Nouvelle Russie. Ces groupes mènent une politique de terreur à l’intérieur des villes, en tirant à vue sur les populations civiles. Ils vont forcément mobiliser une partie des forces limitées des rebelles, mais à moins d’être jumelée à une opération militaire plus vaste de prise d’assaut des bastions, leur efficacité sera limitée. Les bastions échappant à la propagande massive de Kiev, la population locale, peut même y voir une motivation supplémentaire de soutenir la Nouvelle Russie.

Que fait la Russie ?

La position russe est plus confortable qu’il n’y paraît. Il y a certes un fort lobby pro-intervention, qui considère que la Russie doit intervenir rapidement, quelques soient les risques de sanctions par les pays occidentaux. Les partisans de cette voie considèrent qu’il ne faut pas laisser le temps à Kiev de monter en puissance, et de mobiliser la totalité de son armée, soit 400 000 hommes qui pourraient ensuite se tourner vers la Crimée, moyennant quoi la Russie serait de toute manière obligée de rentrer en guerre. Ajoutons que les bombardements mortels ukrainiens sur le territoire russe ont particulièrement ému la population.

La position qui domine actuellement au Kremlin repose sur un autre postulat, qui est que dans 3 à 4 mois l’Ukraine va imploser économiquement et exploser socialement, y compris dans le centre et l’ouest du pays. Le fait de ne pas intervenir au moment de la chute de Slaviansk a privé Kiev de son seul ennemi, coupant l’herbe sous les pieds de ses organes de propagande. Désormais, dans le meilleur des cas, les forces armées de Nouvelle Russie détruiront l’essentiel des forces de Kiev présentes sur son territoire, s’ouvrant, les routes vers Marioupol, Kharkov, Odessa et Dniepropetrovsk, où des soulèvements locaux, permettront de chasser Igor Kolomoïski et ses milices du « Pravy Sektor ». La Nouvelle Russie étendra ainsi ses frontières et recouvrera la partie la plus riche de l’Ukraine. Dans le pire de cas, les combats continuent autour de Lougansk et de Donetsk, et la crise économique et énergétique forcera de toute manière Kiev à s’assoir à la table des négociations. Ajoutons que des actes de rebellions et de sabotage commencent à se produire sur le reste du territoire ukrainien ce qui obligera Kiev, si cela se répète, à diluer encore plus ses maigres effectifs. Ces actes de guérilla ont eu lieu à Odessa, Nikolaïev et Marioupol, pourtant sous le contrôle des milices de « Pravy Sektor ». Même à Jitomir, des actes importants de sabotage dans une usine d’armements ont été dénoncés par le gouvernement ukrainien.

Parallèlement, le mouvement des mères de soldats, dont nous parlions dans notre dernière analyse, prend de plus en plus d’ampleur. C’est le cas à Lvov, à Ternopol et Ivano Frankovsk (les vidéos dans ces deux villes ont été effacées par Youtube…) toujours dans l’ouest de l’Ukraine. Rappelons que dans cette région, les électeurs ont voté massivement pour Porochenko, donné comme le Président de la paix. Le problème des soldats tués ou disparus va aller en s’amplifiant. Nous pensons, comme Oleg Tsarev, que les pertes de l’armée ukrainienne sont dix fois plus nombreuses que celles annoncées officiellement, soit environ 4500 soldats depuis le début du conflit. Les différents témoignages des soldats ukrainiens confirment le manque de munitions, de nourriture et d’eau. En ce qui concerne les réfugiés ukrainiens qui ont choisi de partir vers Kiev et non pas vers Moscou, ils se retrouvent SDF, sans aucune structure prévue pour les accueillir, et sont même considérés comme des ennemis.

Cette situation devient de plus en plus intenable pour Kiev qui, bien que les chaines russes soient censurées, ne peut contrôler internet. Les habitants de Kiev font désormais semblant de croire la propagande télévisée. Ne nous y trompons pas. Tout en étant parfaitement au courant de ce qui se passe dans l’est de l’Ukraine, les Kiéviens ne veulent pas savoir. L’atmosphère à Kiev est donc assez délétère, car si la propagande ment, alors Maïdan est à l’origine des pires massacres en Ukraine depuis la deuxième guerre mondiale et ses participants sont complices de cette extermination de masse, au moins par leur passivité. Cette propagande n’évite d’ailleurs pas le ridicule. Ainsi, la clochardisation de Maïdan, que nous évoquions dès le mois de mars, est désormais mise sur le compte d’une opération du FSB par le ministre de l’intérieur, Arsen Avakov en personne. Encore plus grotesque fut l’organisation d’une exposition à Kiev des armes prises à Slaviansk. Il s’agissait de prouver que ces armes provenaient de Russie. Le problème est que, le type d’armes et les dates de leur fabrication, prouvent en fait, qu’elles sont en Ukraine depuis 30 ans… Les journalistes russes ont eu du mal à cacher leur amusement.

À cela s’est ajouté le fait que 16 soldats ukrainiens ont trouvé refuge en territoire russe et y ont été soignés dans un hôpital de Gukovo, dans l’oblast de Rostov. Les rédactions des médias français ont donné l’ordre de ne pas évoquer cette information. De la même manière, la mort, pendant son interrogatoire, d’un journaliste ukrainien anti-Maidan, Sergeï Dolgov, a été passé sous silence. Il avait été enlevé, le 18 juin, par le bataillon « Dnepr. 1 » du « Pravy Sektor » à Marioupol, et il avait été emmené à Dniepropetrovsk, le fief d’Igor Kolomoïski, pour y être torturé.

La destruction du Boeing 777 malaisien comme symbole du délitement de l’État et de l’armée ukrainienne

Au moment où nous nous apprêtions à mettre cet article en ligne, la DCA ukrainienne a détruit, une nouvelle fois, un avion de ligne civil au-dessus de son territoire. La première fois en octobre 2001, Kiev avait d’abord nié, puis avait attendu une semaine pour reconnaître sa responsabilité. Gageons que le processus sera identique même si, étant données les circonstances, il prendra plus de temps. Cela a donné l’occasion à Pierre Servent de raconter tout et n’importe quoi, comme à son habitude. Réjouissons-nous qu’un de ses amis l’ait prévenu de ses âneries, entre sa réponse au Figaro et son interview sur France 2. Dans la même catégorie de pseudo expert, on trouve François Heisbourg, pourtant membre de la Fondation pour la Recherche Stratégique. Ce Danube de la pensée militaire ignore que les BUK en service dans l’armée ukrainienne sont une version ancienne et ne sont pas « très modernes » (introduits en 1998), que les « séparatistes » n’en n’ont récupéré qu’un exemplaire et qu’ils n’ont jamais réussi à le faire fonctionner. Mais même si cela avait été le cas, quelle serait la faisabilité du tir. Le BUK M1-2 peut détecter et détruire une cible dans un rayon de 45 km jusqu’à une altitude de 25000 mètres. Pour un avion de ligne volant à 10500 mètres à 950 km/h, cela suppose une fenêtre détection et de tir de 4 minutes environ. C’est donc tout simplement impossible pour un seul système et même très difficile pour plusieurs batteries de missiles. Ce qui veut dire que contrairement à ce que racontent les pseudo-experts dans la presse française, le BUK n’est pas le seul suspect. Les systèmes S-200 (celui utilisé en 2001) ou S-300, ou encore la chasse ukrainienne sont des coupables tout à fait possibles. La palme de l’analyse la plus stupide revient comme toujours à Bruno Tertrais (encore la FRS… Par pitié rendez-nous Isabelle Facon). Incapable de faire la différence entre un AK-47 et un T-90, L’homme nous avait déjà vendu avec passion et conviction les armes de destruction massive en Irak. Il récidive pour Le Figaro en nous confirmant qu’il ne sait pas lire une carte.

Avec des conseillers de ce niveau, notre ministère de la Défense a du souci à se faire.

Xavier Moreau

Crédit photo : photoswebpm via Flickr (cc)

À propos de l'auteur

Saint-Cyrien et officier parachutiste, titulaire d'un DEA de relations internationales à Paris IV Sorbonne, spécialisé sur les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Fondateur d'une société de conseil en sûreté des affaires, installé en Russie depuis 14 ans, travaillant également sur l'Ukraine, le Kazakhstan et la Serbie.

 

http://www.realpolitik.tv/2014/07/republique-bananiere-dukraine-episode-2-saison-2/

 

Ukraine Est, le génocide. Des étrangers y vont même pour le plaisir de tuer !

 

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CRASH AERIEN. Vol MH17 de la Malaysia Airlines: ce controleur aérien qui a trahi Kiev

Posted on juil 18, 2014 @ 13:14

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alexPar Alexandre Sivov


Un contrôleur aérien de l’aéroport Boryspil à Kiev, de nationalité espagnole, connu sous le pseudo Carlos Spainbuca a fait des révélations que Kiev aura du mal à nier. En accusant précipitamment les pro-russes, Kiev montrait clairement qu’il avait quelque chose à cacher…


voixSelon ce contrôleur, les militaires ukrainiens ont envoyé un rapport au gouvernement de Kiev où ils ont indiqué que le missile sol-air qui a abattu le Boeing 777 de la Malaysia Airlines a été lancé hors du territoire contrôlé par les rebelles. Il affirme que l’avion pourrait avoir été abattu par un missile ukrainien. Carlos Spainbuca explique :

"Les chasseurs ukrainiens ont accompagné le Boeing 777 trois minutes avant sa disparition  de l’écran radar ";

"Kiev l’a abattu, Kiev devrait chercher les coupables chez lui. Nous avons la confirmation que Kiev l’a abattu, nous connaissons clairement ça";

"Ici, les militaires du haut commandement savent et disent que ce ne sont pas les forces pro-russes qui ont fait ça, l’armée a confirmé qu’il y avait un ordre, mais nous ne savons pas d’où il vient";

"Il y a quelques jours, j’ai tweeté que, ici, les militaires à Kiev veulent se révolter contre l’actuel président. Il est possible que Timochenko soit le commanditaire";

"L’espace aérien est fermé".

Cette affaire risque d’être explosive…

 

http://allainjules.com/2014/07/18/crash-aerien-vol-mh17-de-la-malaysia-airlines-ce-controleur-aerien-qui-a-trahi-kiev/

 

 

Actualité sur un blog que j'apprécie beauoup:

 

 

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Was Ukraine’s Ministry of Interior behind the Downing of Malaysian Airlines MH17?

http://nsnbc.me/2014/07/19/ukraines-ministry-interior-behind-downing-malaysian-airlines-mh17/

 

Michel Chossudovsky (CRG) : A division of Buk missile systems of the Ukrainian Armed Forces was, according to Pravda, deployed to the Donetsk Oblast on July 15, two days before the downing of the Malaysian Airlines MH17 flight. The Buk missile system has the capabilities of downing an aircraft flying at 35,000 feet. 


While the Pravda report remains to be confirmed, Russian Defense sources confirm the presence of several missile batteries in the Donesk Oblast operated by the Ukraine armed forces:

‘The Ukrainian military has several batteries of Buk surface-to-air missile systems with at least 27 launchers, capable of bringing down high-flying jets, in the Donetsk region where the Malaysian passenger plane crashed, Russian Defense Ministry said”(RT, July 17, 2014)

MH17_2014-07-17Of significance, the Prosecutor General of Ukraine Vitaliy Yarema confirmed that the Donesk rebels do not have Buk or S 300 ground to air missiles which could have downed the plane.

According to the Kiev Post report: “Ukrainian prosecutor general says militants did not seize Ukrainian air defense launchers”

Members of illegal armed units have not seized air defense launchers of the Ukrainian Armed Forces in Donetsk, Ukrainian Prosecutor General Vitaliy Yarema said. (Kiev Post)

Yarema also confirmed that according to military sources:

“After the passenger airliner was downed, the military reported to the president that terrorists do not have our air defense missile systems Buk and S-300,” (quoted by Itar-Tass).

This disclaimer is pro forma. It comes from official sources and can easily be reversed at a later date as part of the propaganda campaign directed against the Donbass rebels.

Yet what appears to be contradictory in these various statements is that immediately after the downing of MH17, an adviser to the Ukrainian Minister of Internal Affairs Mr. Anton Gerashchenko stated categorically that the Malaysia Airlines Boeing 777 MH17:

“had been downed by an air defense missile system Buk” (without however mentioning who was behind the missile operation)

BUK_missile_CRGAccording to the Ukraine Interfax News Agency Anton Gerashchenko, “said on Facebook that the plane was flying at an altitude of 33,000 feet when it was hit by a missile fired from a Buk launcher.” According to the Strait Times:

Mr Gerashchenko was quoted as saying: “A civilian airliner travelling from Amsterdam to Kuala Lumpur has just been shot down by a Buk anti-aircraft system… 280 passengers and 15 crew have been killed.”

How could he have known what type of missile system had brought down the plane?  His statement contradicts that of the Ukrainian military.

Gerashchenko runs a ministry of interior propaganda program at the  www.stopterror.in.ua website. See also http://uacrisis.org/anton-gerashhenko/

Click on the map to view it in full size.

Click on the map to view it in full size.

How could he have been privy to this information of a military nature prior to the conduct of an investigation on the ground? Unless the Ministry of the Interior  was directly involved.

It should be noted that the Ministry of Interior, largely under the control of  the two Neo-Nazi parties Svoboda and Right Sector is responsible for “internal” military operations directed against rebel forces in Lugansk and Donbass, in coordination with the Armed Forces. The Ministry oversees both The Interior Troops of Ukraine (Внутрішні війська України, Vnutrisni Viys’ka Ukrayiny (VVU )) as well the National Guard (integrated by Right Sector militia).


The Spanish Air Controller’s Report at Kiev Borisol Airport


According to the controversial report of the Spanish air controller at Kiev Borisol airport  there was an unexplained change of course of the Malaysian MH17 flight which took the aircraft directly over the Eastern Ukraine warzone.

The Spanish air controller intimates that the order to down the aircraft came from the Ministry of the Interior (Ministry of Internal Affairs) and not from the Military.

He also said that the MH17 flight was escorted by Ukrainian fighter jets minutes before it was downed.

“The fighters flew close to 777, up to 3 minutes before disappearing from the radar, just 3 minutes”

It is worth noting that the presence of the Ukraine fighter jets reported by the Spanish air traffic controller was confirmed by eyewitness reports in the Donetsk region.

What is of significance is that the announcement of the downing of the aircraft (by a missile) by Kiev was almost immediate.

According to the Spanish air controller, the air control tower was informed of the downing of the aircraft at 12.00 hours, approximately ten minutes after it disappeared from the radar screen (11.50 hours). How could they have known unless they had concrete details on how it was shot down?

“Malaysia Airlines B777 plane just disappeared [from the radar] and Kiev military authority informed us of the downing, How they knew?”

According to air traffic controller, the information did not emanate from the Ministry of Defense:

“Interior Minister knew what the fighters were doing in the area, the defense minister didn’t.”

“Members of the Military confirm. It was Ukraine, but still do not know where the order came from”

“For those who do not know, Let’s say, there are military under the orders of the defense minister and military under the orders of Interior Minister”

The Spanish air traffic controller intimates that there were members of the military who were taking orders from the Ministry of the Interior:

“The military under the orders of Interior Minister knew what happened all the time .”

“Military commanders here (ATC) control tower, confirm that the missile is from the Ukrainian army,”

Despite Washington’s accusations, pointing a finger at Russia and the “pro-Russian rebels”, the facts point to The Ministry of Interior’s VVU.

From official statements one has the distinct impression that there are profound divisions both within the government and the Ukraine Armed Forces as well as between various factions within the military.

The truth is being suppressed.  The Spanish Air Traffic Controller has the object of death threats. He and his family were deported from Ukraine on orders of the Kiev regime.


Below we indicate relevant sections of the Spanish Air Traffic Controller’s Twitter messages:

11:48 – 17 de jul. de 2014 El avión B 777 voló escoltado por 2 cazas de ukraine hasta minutos antes, de desaparecer de los radares,

The B777 plane flew escorted by Ukraine jet fighter until 2 minutes before disappearing from the radar,

11:54 – 17 de jul. de 2014 Sí las autoridades de kiev, quieren decir la verdad, esta recogido 2 cazas volaron muy cerca minutos antes , no lo derribo un caza

“If kiev authorities want to tell the truth, It´s gathered, 2 jet fighters flew very close minutes before, wasn’t downed by a fighter”

12:00 – 17 de jul. de 2014 Nada más desaparecer el avión B 777 de Malaysia Airlines la autoridad militar de kiev nos informo del derribo, como lo sabían?

“Malaysia Airlines B777 plane just disappeared and Kiev military authority informed us of the downing, How they knew?”

12:00 – 17 de jul. de 2014 A los 7:00 minutos se notificó el derribo, más tarde se tomó la torre nuestra con personal extranjero q siguen aquí

“7:00 minutes after [plane disappeared], the downing was notified, later our tower was taken with foreigner staff, they still here ”

12:01 – 17 de jul. de 2014 En los radares esta todo recogido, para los incrédulos, derribado por kiev, aquí lo sabemos y control aéreo militar también

“all this is gathered in radars, to the unbelieving, shot down by kiev, here we know it and military air traffic control also”

13:15 – 17 de jul. de 2014 Aquí los mandos militares manejan y admiten que militares a otras órdenes, pudieron ser, pero no, los pro-rusos

“Here the military commanders are in control and admit that the military could be following other orders , but not the pro-Russians”

13:29 – 17 de jul. de 2014 El ministro del interior si conocía que, hacían los cazas en la zona, el ministro de defensa no, .

“Interior Minister knew what the fighters were doing in the area, the defense minister didn’t.”

13:31 – 17 de jul. de 2014 Militares confirman que fue ukraine, pero se sigue sin saber de donde vino la orden

“Members of the Military confirm It was Ukraine, but still does not know where the order came from”

13:36 – 17 de jul. de 2014 Hace dias lo dije aquí, militares de kiev querían alzarse contra el actual presidente, esto puede ser una forma, a las órdenes de timoshenko

“Days ago I said here, kiev military wanted to rise against the current president, this may be a way, ordered by timoshenko [following timishenko orders]”

13:38 – 17 de jul. de 2014 Los cazas volaron cerca del 777, hasta 3 minutos antes de desaparecer de los radares, solo 3 minutos

“The fighters flew close to 777, up to 3 minutes before disappearing from the radar, just 3 minutes”

13:43 – 17 de jul. de 2014 Se cierra el espacio aéreo

“Airspace closed”

13:45 – 17 de jul. de 2014 Se cierra el espacio aéreo, por miedo a más derribos

“Airspace is closed, more downings feared”

15:17 – 17 de jul. de 2014 Control militar entrega ahora mismo de forma oficial que el avión fue derribado por misil

“military control now officially [say] the plane was shot down by missile”

15:23 – 17 de jul. de 2014 El informe oficial firmado por las autoridades militares de control de kiev ya lo tiene el gobierno,,,, , derribado

“Government has the official report signed by the control military authorities in Kiev,,,, [plane] shot down”

15:26 – 17 de jul. de 2014 En el informe se indica de donde abría salido el misil, y se especifica que no proviene de las autodefensa en las zonas rebeldes

“The report indicates where the missile had come out [from], and specified is not from the selfdefence in rebel areas”

15:34 – 17 de jul. de 2014Los radares militares si recogieron los datos del misil lanzado al avión, los radares civiles no

“Military radar collected data from missile fired to the plane, civilian radars didn’t”

15:36 – 17 de jul. de 2014 Los altos mandos militares no ordenaron el lanzamiento del misil, ,,alguien se le fue la mano en nombre de ukraine

“military high command did not gave the order to fire the missile, someone screw it ine the name of ukraine”

15:38 – 17 de jul. de 2014 Para el que no lo sepa, digamos así, hay militares a las órdenes del ministro de defensa y militares a las órdenes del ministro del interior

“For those who do not know, Let’s say, there are military under the orders of the defense minister and military under the orders of Interior Minister”

15:38 – 17 de jul. de 2014 Los militares a las órdenes del ministro del interior conocían en cada momento lo que sucedió, .

“The military under the orders of Interior Minister knew what happened all the time .”

16:06 – 17 de jul. de 2014 Mandos militares aquí (ATC) torre de control, confirman que el misil es del ejercito de ukraine,

“Military commanders here (ATC) control tower, confirm that the missile is from the ukranian army,”

[we are informed that the Spanish Air controller's Twitter account has been suspended]

Michel Chossudovsky, Centre for Research on Globalisation - Edt. CH/L – nsnbc

Recommended, nsnbc investigative report:

Malaysia Airlines Flight MH17 Lured Into A Death Trap?

 

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Est de l’Ukraine - 18 juillet 2014 - Une situation humanitaire extrêmement difficile bien trop méconnue

19 juillet, par anonyme

Ukraine-situation-humanitaire2-33213.jpg

Les organisations internationales de défense des droits de l’homme n’accordent pas suffisamment d’attention à la catastrophe humanitaire dans l’est de l’Ukraine, a indiqué jeudi la déléguée russe aux droits de l’homme Ella Panfilova.

 

Ukraine - Russie - 20 juillet 2014 - Les nazis de Kiev ont 27 systèmes de DCA dans la zone du crash du Boeing !

 

Sur le site de Lucien Pons

 

 

 

Sur le site du Comité Valmy


rubon29.jpg

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L'avion de Poutine quasi identique au MH17 est passé au même endroit 37 minutes avant

 

  • Et si Poutine avait été visé ? L'assassiner au-dessus d'une région pro-russe en plein conflit, une aubaine et un rêve d'occidentaux...

    L'avion de Poutine quasi identique au MH17 est passé au même endroit 37 minutes avant

    Le vol MH17 de Malaysian Airlines suivait une trajectoire quasi identique à celle du jet du président russe Vladimir Poutine peu de temps avant le crash qui a fait 295 victimes, selon des sources citées par l'agence de presse Interfax. 

    « Je peux dire que l'avion de Poutine et le Boeing de la Malaysian Airlines se sont croisés au même point et au même échelon, à proximité de Varsovie, sur un échelon de 330-m, à une altitude de 10 000 mètres. Le jet présidentiel se trouvait à cet endroit à 16h21 heure de Moscou, et l'avion de la Malaysian Airlines à 15h44 heure de Moscou », a déclaré une source à l'agence de presse sous condition d'anonymat. 

    « Les contours des deux avions sont similaires, les dimensions linéaires sont également très similaires ; quant à la couleur, à forte distance, ils sont quasi identiques », a ajouté la source. 

    Le vol MH17, qui a décollé d'Amsterdam à destination de Kuala Lumpur et qui transportait 295 passagers, s'est écrasé en Ukraine. 

    Le vol commercial devait pénétrer dans l'espace aérien russe à 17h20 heure locale, mais ne l'a jamais fait, a déclaré une source de l'industrie d'aviation russe citée par Reuters. 

    L'avion s'est écrasé à 60 km de la frontière ; il avait un signal d'urgence, selon une source citée par ITAR-TASS.

  • Poutine passe 37 minutes, mais le MH17 a 15 minutes de retard, donc celui aurait dû se trouver devant à seulement 22 minutes.

  • Le système BUK ukrainien étrangement opérationnel ce 17 juillet (Ministre de la Défense russe) (WikiStrike)

    http://fr.sott.net/article/22258-Crash-du-Boeing-777-l-avion-du-president-Poutine-la-cible-d-un-missile-ukrainien

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Ukraine: vous avez dit "révolution" ?

ob_3ce298_ukraine

 

Ukraine: Je fais un rêve ! + Infos non alignées sur la situation en Ukraine .

Merci la Russie pour ses bienfaits ! D-day, mythe pour la propagande de guerre

Ukraine: Les néo-nazis mercenaires pour l'impérialisme américano-européiste

Ukraine : La Révolution fomentée par Soros et l'UE en direct (TV direct) .

  Ukraine,ce qu'on vous cache. Le rôle d'Israël, de Soros. Crimée et Ukraine

 

 

 

MH17+LVDR+-+2023-07-18T030029Z_203527449

Par La Voix de la Russie | L’enquête officielle sur la catastrophe du Boeing-77 en Ukraine peine à commencer, mais ce terrible accident est déjà servi à toutes les sauces à des fins de propagande.
Et dans ce domaine, BFMTV bat tous les records d'intox ! (eva)
.
Les Etats-Unis alimentent la guerre civile en Ukraine avec la désinformation
.

 

A voir aussi :

 

Le nouveau « califat » du XXIe siècle

Un djihad mondial contre les BRICS ?

par Alfredo Jalife-Rahme

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 23:21

 

 

Objetivo de misil ucraniano era el avión de Putin, según medios rusos


 

 

El Boeing 777 de Malaysian Airlines que se estrelló hoy en el este de Ucrania con 295 personas a bordo fue derribado por un misil ucraniano que tenía por objetivo el avión del presidente ruso, Vladímir Putin, según una fuente (source) de la Aviación de Rusia citada por medios (médias) de este país.


La fuente, que pidió el anonimato, dijo a la agencia Interfax que existe la probabilidad de que el blanco de un misil ucraniano lanzado desde tierra o desde un caza ucraniano podría haber sido el avión presidencial ruso.

"Puedo decir que el avión presidencial y el Boeing de Malaysian Airlines se cruzaron (croiser) en el mismo punto y en el mismo corredor. Esto sucedió cerca de Varsovia en el nivel de vuelo 330a a una altitud de 10.100 metros. El avión presidencial estaba allí a las 16.21 hora local (12.21 gmt) y el avión de Malaysia Airlines a las 15.44 (11.44 gmt)", precisó la fuente.


"El contorno de ambas aeronaves se parece, las dimensiones lineales también son muy similares y en cuanto al color del avión, a una distancia lo suficientemente grande, también es casi idéntica", agregó la fuente.

Tanto el Canal 1 como la televisión RT rusa se hicieron eco de esta información.

 

http://www.laprensademonagas.info/Articulo.aspx?s=6&aid=158290

 

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PAS BEAU. Kiev abat l’avion du vol MH17 de la Malaysia Airlines et accuse

Posted on juil 17, 2014 @ 22:33

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crash

 

Comme vous le savez depuis cette fin d’après-midi, près de la ville de Chakhtarsk, dans la région de Donetsk, à l’Est de l’Ukraine, un avion de la compagnie Malaysia Airlines a été abattu par un missile. Les premiers a vouloir se dédouaner sont les autorités de Kiev qui se sont précipités pour accuser les pro-russes de l’est de l’Ukraine. Mais, mal leur en a pris, tout les accuse…


Cette fois-ci, ils n’ont pas tué des habitants du Donbass, mais des Français, Neerlandais, Malaysiens et autres Américains. Là, c’est une autre paire de manche. Voilà où conduit le "permis de tuer" octroyé par les Américains à leurs alliés Ukrainiens. Ces nazillons se comportent comme des éléphants dans un magasin de porcelaine. Porochenko va devoir s’expliquer…

Ce Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines a disparu des radars à 10.000 mètres d’altitude, puis s’est écrasé. Or, les milices du Donbass ne possèdent pas des missiles pouvant atteindre cette portée.  Premier mensonge de Kiev qui, lui, les a. Ensuite, selon nos informations recueillies auprès de vrais spécialistes, pas ceux qui caressent les partenaires occidentaux de Kiev dans le sens du poil, Kiev a bel et bien abattu cet avion, pensant qu’il s’agissait d’un avion russe qui allait livrer des armes aux "séparatistes".


D’autres sources un peu fantaisistes indiquent que Kiev voulaient battre l’avion du président russe, Vladimir Poutine. C’est peu probable et, si Kiev ose une pareille chose, pas de doute, les généraux russes vont raser l’Ukraine en un temps deux mouvements. Mais, ce qui est surprenant, c’est que l’Ukraine a annoncé que ce sont les séparatistes 10 minutes seulement après l’annonce de la compagnie. Une précipitation qui les accuse forcément… Les milices du Donbass ont rejeté ces accusations et indiqué qu’ils avaient retrouvé la boîte noire. Du coup, Kiev tremble…

C’est officiel, il y a dans le lot des morts, 23 Américains et 35 Hollandais, sur les 295 passagers dont on ne dénombre aucun survivant. Poussés par leurs opinions publiques, les dirigeants occidentaux ne pourront plus couvrir Kiev. Ce n’est que le début. D’ailleurs, on a vu l’amateurisme et le rétropédalage du Quai d’Orsay, qui ne sait pas combien nde Français sont mort dans cet abattage de Kiev.

Ce tweet d’un contrôleur aérien espagnol est sans équivoque. Les milices du Donbass n’ont pas un radar capable de détecter un avion à 10 000 mètres d’altitude, c’est encore…Kiev.

 

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 03:45

 

Réforme territoriale : vers un démantèlement de l'Etat-nation ?
Michel Boutant, président (PS) du conseil général de la Charente et sénateur de la Charente à son sit-in pour protester contre la fusion du Poitou-Charentes avec le Centre, ce 15 juillet.

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour Jean-Luc Laurent, le débat actuel sur le redécoupage des régions françaises cache des enjeux majeurs : le rôle de l'Etat et la question de l'égalité territoriale.

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Jean-Luc Laurent est député du Val-de-Marne et président du Mouvement Républicain et Citoyen.


Depuis la mise en ligne d'un projet de carte sur le site internet de l'Elysée, le grand bingo des régions a commencé. Contrairement au Sénat, l'Assemblée Nationale devrait adopter cette semaine une nouvelle carte et un nouveau calendrier électoral. Quelle carte? Nul le sait encore après un nouveau (mais est-ce le dernier?) rebondissement lors de la réunion du groupe majoritaire mardi matin. Cette confusion n'est pas le fruit du hasard: le gouvernement a ouvert une boite de pandore en touchant à la carte et a aussitôt suscité 577 vocations de cartographe parmi les députés. Jouer à «marions-les» ou à «divorçons-les» est un exercice facile et un peu vain.

Le gouvernement a ouvert une boîte de pandore en touchant à la carte et a aussitôt suscité 577 vocations de cartographe parmi les députés.

La taille n'est pas l'enjeu.

Personne n'est capable d'évaluer les économies attendues de par les fusions qui sont proposées. Il est par contre facile de prévoir les difficultés liées à des fusions pas toujours désirées et la nécessité de devoir conserver malgré tout une certaine proximité… On peut même prévoir que ces régions XL ne favoriseront pas l'impact du conseil régional. Elargissement et approfondissement marche rarement ensemble. La région dilatée Rhône-Alpes-Auvergne n'aura aucun poids face aux métropoles concentrées comme Lyon ou Grenoble. Ce n'est pas un hasard si la Bretagne, région la plus régionaliste, veut se tenir à l'écart du mouvement!

Il est assez infantile de penser que la taille serait un enjeu au niveau européen. La carte est un faux débat, le véritable enjeu ce sont les pouvoirs et les compétences. La France n'est pas un état fédéral comme l'Allemagne, la France n'est pas non plus une République régionalisée comme l'Italie. Ces deux modes d'organisation sont profondément étrangers à notre histoire et aux principes républicains qui sont constitutifs de notre pays. Chaque nation a son histoire et des principes politiques différents, il faut les respecter. Depuis l'affirmation de la monarchie, la France s'identifie à à un Etat central puissant. La décentralisation opérée à partir de 1982 n'est pas et n'a jamais été une fédéralisation du pays.

Une décentralisation jacobine: uniformité + unité = égalité

La carte est un faux débat, le véritable enjeu ce sont les pouvoirs et les compétences.

La décentralisation a respecté quelques solides principes. Le premier: il n'y a pas de pouvoir local. Divisées entre les trois collectivités (commune, département, région), sans toujours de cohérence, les compétences décentralisées sont partagées. Ce qu'on appelle aujourd'hui le mille-feuille n'est pas un accident mais une stratégie pour bloquer la constitution de pouvoirs locaux autonomes, pour empêcher les féodalités républicaines. La création des métropoles institutionnelles marque une rupture en aspirant l'ensemble des compétences locales sur un territoire et en soustrayant ces villes aux solidarités départementales. Ce risque de désagrégation territoriale est d'autant plus fort au moment où l'Etat se retire et où les préfets se muent malheureusement en animateurs territoriaux désargentés. L'uniformité n'a pas bonne presse alors que l'expérimentation et le particularisme sont à la mode. Là encore, on construit une organisation territoriale où risquent de se multiplier les statuts à la carte, et les organisations particulières qui rendent difficile l'action publique, qui complexifie au nom de la simplification…

Région XL: une «landerisation» plus confuse que crédible

Le pouvoir législatif n'a jamais été décentralisé et les collectivités locales disposent d'un pouvoir règlementaire limité et encadré. Ce pouvoir règlementaire limité est la garantie que la loi sur le territoire est la même pour tous. La dévolution du pouvoir législatif est une revendication ancienne et minoritaire à laquelle le gouvernement doit résister en ayant une vision claire du rôle de l'Etat et de son organisation territoriale. Commencer par le tripatouillage de la carte n'est guère rassurant de ce point de vue. Avec ses régions dilatées, centrées sur une improbable compétence économique largement partagée avec les métropoles, un pouvoir règlementaire totémique…le gouvernement conduit une «landerisation» molle, beaucoup plus confuse que crédible. C'est-à-dire avec les risques et sans les avantages attendus par ses promoteurs.

Trente ans après les grandes lois de décentralisation, il est nécessaire de mettre l'ordre dans la décentralisation. Mais ce n'est pas ni en jouant avec la carte ni en faisant de grosses régions ni en supprimant les départements qu'on y parviendra. La priorité devrait être de mettre de l'ordre dans les politiques locales pour les rendre plus efficaces, plus spécialisées mais aussi plus compréhensibles pour les citoyens.

Le gouvernement conduit une «landerisation» molle, beaucoup plus confuse que crédible. C'est-à-dire avec les risques et sans les avantages attendus par les promoteurs.

Décentralisation: ne jouons pas aux apprentis-sorciers

Il ne faut jamais oublier que la décentralisation est une décentralisation de l'Etat. Parler de l'Etat (central) d'un côté et des collectivités locales de l'autre est une facilité de langage courante et un non-sens dans une République unitaire. La réforme territoriale est toujours une réforme de l'Etat. En France plus qu'ailleurs, l'Etat compte et structure fortement les représentations symboliques des citoyens. L'organisation territoriale du pays n'est donc pas un petit sujet avec lequel on pourrait jouer pour donner des gages de réformisme à la Commission européenne ou à Berlin.

Les résultats des élections locales (y compris pour les municipales de cette année) montre que nos concitoyens sont indécrottablement jacobins. Il est dangereux de nier cette donnée lourde: les citoyens sont beaucoup plus jacobins que les élus qui revendiquent toujours plus du pouvoir. Au fil des années, la gauche a abandonné beaucoup de sujets au Front National: le contrôle des flux migratoires, le patriotisme, le protectionnisme, la critique de la monnaie unique…en bâclant la décentralisation et en cédant à l'air du temps, le gouvernement prend le risque d'offrir un nouveau cheval de bataille au Front National: la recentralisation. Demain, il sera trop tard pour reprocher aux citoyens d'être attentifs à ce discours qui saura prendre des accents jacobins pour séduire.

Jean-Luc Laurent

 

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/07/16/31001-20140716ARTFIG00113-reforme-de-la-carte-regionale-le-grand-bingo-des-regions.php

 


  • Avatar

    Personne n'explique qu'en fait, la régionalisation est poussée depuis le début par Bruxelles pour détruire les Etats-nations. Le plan actuel de régionalisation de la France présenté par Hollande est dans les cartons de l'UE depuis les années 90. Qui connaît en France l'existence d'"eurorégions" transfrontalières? Pire cette régionalisation est également promue par les Etats-Unis: le président Clinton a reçu le prix Charlemagne, qui récompense toute personne oeuvrant pour la construction européenne (c'est déjà louche de le donner à un président américain!) et dans son discours de remerciement, il a appelé à accentuer la régionalisation de l'Europe.
    Enfin, il faut savoir que les services secrets allemands soutiennent depuis des décennies tous les mouvements régionalistes ou autonomistes dans toute l'Europe: l'Allemagne est d'ailleurs toujours en pointe lorsqu'il s'agit de faire passer des textes à Bruxelles favorables aux minorités.

  • Avatar

    Cela serait tellement plus simple avec des référendums.


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    La rédaction vous conseille :

 

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 03:04

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Agression contre Gaza : comment Israël agit de l’intérieur pour briser la résistance politique en France.


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C’est désormais officiel, la France est devenue un vassal d’Israël. Les multiples prises de position de François Hollande et de son gouvernement, notamment sur les dossiers syrien, iranien et ukrainien, avaient déjà montré les liens fusionnels, quasi-organiques, qui l’unissaient à l’État hébreu. On se souvient aussi de la véritable déclaration d’amour à Israël faite par celui qui est aujourd’hui premier Ministre. Mais à propos de l’agression israélienne contre Gaza, la veulerie politique a atteint des sommets jusque-là inexplorés quand l’Elysée s’est totalement aligné sur Tel-Aviv  en déclarant qu’il appartenait "au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population ». On le saura peu après, déclaration pratiquement dictée par la maison-mère… Ce virage diplomatique qui achève la rupture d’avec la période où la France menait une politique plus équilibrée, est en partie le résultat d’un travail de lobbying agressif mené par les organisations sionistes en France : principalement le CRIF et ses deux bras armé, le Betar et la Ligue de Défense Juive…


Qui gouverne notre pays ? pour le savoir, rendez-vous au dîner annuel du CRIF auquel le chef de l’État se voit littéralement convoqué pour écouter le message que ce relais officiel de la politique israélienne en France entend lui délivrer. Ce véritable rituel de déférence est tout sauf anodin : il exprime parfaitement la profonde soumission des élites politiques aux intérêts de l’entité sioniste et influence fortement la vie politique française. Au programme, justification de la colonisation et promotion du sionisme pour un objectif unique : faire taire toute voix critique à l’égard de la politique israélienne en assimilant l’antisionisme à une forme d’antisémitisme. Avec une pointe d’islamophobie pour relever le tout.


Sans surprise, le CRIF soutient l’agression israélienne contre Gaza et va jusqu’à demander aux autorités françaises d’interdire les “manifestations en faveur du Hamas”, arguant des récentes échauffourées et s’inquiétant du sort de la communauté juive vivant en France. Son président Roger Cuckierman a d’ailleurs été reçu par  François Hollande pour s’entretenir avec lui de ces questions et on peut parier qu’il sera entendu… D’ores et déjà, les rassemblements pro-palestiniens sont interdits dans plusieurs villes, dont Paris. La manipulation est bien rodée : provoquer volontairement des incidents pour ensuite invoquer la notion de trouble public. C’était notamment celle proposée par Arno Klasrfeld pour interdire les spectacles de Dieudonné. Elle a une fois de plus fonctionné avec le concours des milices sionistes (et fascistes) LDJ et Betar qui ont violemment attaqué les manifestants pro-palestiniens et proféré des insultes ("on encule la Palestine") comme on peut le voir sur la vidéo et d’après les nombreux témoignages des manifestants présents dont ceux de l’UJFP. Et le tout sous la protection des CRS. Ils peuvent même servir à l’occasion de forces supplétives comme on le voit sur cette vidéo où ils chargent les manifestants de concert avec les policiers. Tout ceci n’est guère étonnant quand on sait que la Police nationale prête aux troupes de la LDJ ses bâtiments officiels pour leurs séances d’entraînement au krav-maga, l’art martial de l’armée israélienne, qu’elles suivent sous la direction de conseillers techniques venus d’Israël…


Cette fois la ficelle était un peu grosse, la LDJ prévoyant plusieurs heures à l’avance les incidents (et pour cause !) sur son compte Twitter, mais ça n’a pas empêché la presse mainstream de reprendre servilement la version des milices sionistes elle-même relayée par la télévision israélienne : des “synagogues prises d’assaut par des groupes nombreux et haineux proférant des slogans antisémites”. La télévision israélienne Infolive a prétendu que des slogans “Morts aux Juifs” avaient été scandés dans les rues de Paris alors que, vidéo à l’appui, c’est “Hollande complice” qui était crié. La nuance aura sans doute échappé aux journalistes…


info

La désinformation sur le front intérieur (voir la magistrale leçon de déontologie journalistique donnée par le Daily Mail aux médias français à propos du traitement des récentes manifestations) comme extérieur (parler de "guerre", de "combats" ou d’"escalade" comme le font la plupart des journalistes n’a guère de sens quand les forces en présence sont à ce point asymétriques) est le signe manifeste de la main-mise de l’idéologie sioniste sur les medias et la politique française. L’affaire Dieudonné avait révélé en sont temps la puissance du lobby pro-Israélien en France, avec son comité central (le CRIF), sa police politique (la LICRA), son appareil de propagande (les medias mainstream), son service de renseignement (JSS News), ses relais idéologiques (les organisations pro-sionistes) et ses milices (la LDJ et le Betar) – auxquels il faut même ajouter depuis février 2012 un parlement juif européen ! La totale impunité dont bénéficient ces groupes violents et racistes (interdits en Israël et aux États-Unis) et le large écho médiatique donné à leurs thèses ne peut se comprendre qu’à la lumière de cette domination idéologique et politique.

 

http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/07/16/agression-contre-gaza-comment-israel-agit-de-linterieur-pour-briser-la-resistance-politique-en-france/

 

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TERRORISME INTELLECTUEL. Palestine versus Israël: la victoire du CRIF et de la LDJ…

Posted on juil 16, 2014 @ 21:17

108

 

…Sur la République
LDJ à la FNAC/image d'Archives

LDJ à la FNAC des Ternes /image d’Archives

 

 

Le Gouvernement français se cache désormais derrière la police pour faire croire qu’il n’est pas à l’origine de l’interdiction désormais, à Paris, des manifestations pro-palestiniennes, du moins, celle qui devait avoir lieu vendredi prochain, le 18 juillet… Une forfaiture ridicule et un déni de démocratie criard quand on sait que le maire de Nice, par exemple, a publié un arrêté dans ce sens-là. L’hypocrisie est de dire qu’il ne faut pas créer des troubles alors qu’on y participe. C’est donc la victoire du CRIF et de la LDJ…sur la République.


L’Express.fr, dans un article intitulé "Ligue de défense juive: qui sont ces "ultras" qui protègent les synagogues ?", le ton est donné. Alors que tout prouve aujourd’hui que c’est la LDJ qui est à l’origine des violences qui se sont déroulées après la manifestation pacifique du 13 juillet dernier, L’Express.fr fait semblant de les condamner sans évoquer le sujet. LDJ défeuseure des synagogues ? La blague est de mauvais goût. L’Express.fr écrit dans l’article:

"Bravo pour votre intervention", "vous faites du bon taff", "merci à vous d’être là"… A en croire certains internautes, ils sont les nouveaux héros de la communauté juive. Ceux qui, dimanche, ont "protégé" les deux synagogues parisiennes des débordements d’une manifestation pro-palestinienne à l’origine pacifique. "Ils", ce ne sont pas les policiers mais les membres de la Ligue de défense juive (LDJ). Un groupuscule d’extrême-droite sioniste aux méthodes musclées et dont le cas dérange les institutions juives.

C’est vraiment une vraie arnaque. En plus, dire que les méthodes musclées de la LDJ dérangent les institutions juives, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Peut-être que je me trompe mais, je n’ai jamais vu ces associations communautaires condamner un seul acte de ces fascistes. Je suis allé à L’Express poster un message qui a été automatiquement trappé. Voici leur réponse:

Bonjour,

Votre message posté le 16.07.14 20h43 a été modéré car il ne respectait pas la charte de modération de L’Express.fr.

Pour plus d’informations sur notre politique de modération, vous pouvez lire notre charte des commentaires.

Bien à vous,
L’équipe de modération

moderation@lexpress.fr

Ps : pour rappel, le texte de votre article était:
—————————————
Très bien, il faut toujours caresser ces fascistes haineux dans le sens du poil ? Pour les vrais juifs, ces clowns ne les représentent en aucun cas. Ils sont un souci pour la communauté juive française. Il faut interdire cette LDJ

Bon, vous l’aurez compris, cette LDJ a gagné. Mais, c’est surtout le CRIF, qui avait demandé l’interdiction de ces manifestations comme nous vous l’annoncions, hier.


crif;org

Ainsi va la République !

 

http://allainjules.com/2014/07/16/terrorisme-intellectuel-palestine-versus-israel-la-victoire-du-crif-et-de-la-ldj/

 

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PERMIS DE TUER ET DE DÉTRUIRE. Israël demande à 100 000 personnes d’évacuer leurs maisons

Posted on juil 16, 2014 @ 11:34

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ZaharJe suis sans voix.

La soi-disant "communauté internationale" a abandonné les Palestiniens. C’est honteux, criminel et surtout malfaisant. Après, il ne faut pas s’étonner d’un embrasement ailleurs. En effet, considérant que rien n’est fait en Palestine pour arrêter l’escalade, c’est pas ailleurs que les choses se calmeront. J’ai particulièrement peur de la manifestation pro-palestinienne et non pro-Hamas qui aura lieu samedi prochain.


Il ne faut pas être devin pour le prédire. Même les services de sécurité les plus performants du monde ne peuvent arrêter des personnes isolées qui voient bien cette injustice et seront prêtes à se sacrifier. "Environ 100.000 personnes" ont reçu des messages pour évacuer leur domicile, selon ces sources, tandis que des habitants de l’enclave palestinienne ont déclaré avoir reçu des appels et des sms en ce sens des forces israéliennes, qui ont promis d’intensifier leur offensive. Pourquoi ?


La mort de plus de 200 personnes ne suffit pas ? La destruction d’un nombre croissant de maisons sert à quoi, si ce n’est provoquer la haine ? La photo en dessus montre le quartier de Mahmoud al-Zahar, haut responsable du Hamas, dévasté, parce que l’armée israélienne le recherche. Auparavant, la même armée avait déjà tué 18 personnes d’une même famille parce qu’elle recherchait une…personne.


Et pendant ce temps-là, que font les Occidentaux ? Accrochez-vous, ils s’apprêtent, sous l’impulsion américaine, à durcir unilatéralement leurs sanctions contre la Russie sur l’Ukraine. Finalement, ces gens ne soutiennent que ceux qui tuent pour rien, assassinent des innocents. Ce monde est fou…

 

http://allainjules.com/2014/07/16/permis-de-tuer-et-de-detruire-israel-demande-a-100-000-personnes-devacuer-leurs-maisons/

 

 

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Provocation sioniste à la Manif Palestine du 13 juillet 2014 afin de
justifier l'interdiction d'autres manifs (vidéo 5'50)
 
 
Cliquer le lien ci-dessus pour voir des sionistes à Paris !
Ils crient « Palestine, on t'encule ! » et ils cassent tout…
devant la synagogue de la rue de la Roquette !
 
Ensuite, à la télé, les journaputes ont menti en prétendant que c'étaient des manifestants solidaires de la Palestine et de Gaza qui avaient créé cet incident ; puis Hollande, le représentant de la dictature sioniste française, a dit qu'il ne fallait pas "importer le conflit israélo-palestinien" en France. Puis certaines manifs de soutien à la Palestine ont été interdites sous ce prétexte pourtant fabriqué de toute pièce par de très violents sionistes, probablement membres de la très fasciste LDJ, et qui avaient en tout cas agi sur ordre venu de très haut.
 
Cela rappelle l'épisode où Manuel Valls était en train de magouiller pour faire interdire le spectacle 'Le mur" de Dieudonné. Je n'aime pas du tout le message nazi de Dieudonné, mais c'est cependant la même tactique qui a été utilisée ici. Il avait été demandé aux sionistes de créer des incidents devant les salles de spectacle de Dieudonné afin de donner un prétexte aux préfets pour les interdire.
 
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez deux exemples de tels appels 
 
 
Celui du manipulateur Barbier prêt à tous les expédients pour justifier la censure. Et celui d'Arnauld Klarsfeld en train d'appeler à créer des troubles à l'ordre public devant les salles de spectacle de Dieudonné
 
Liste non exclusive des manifs Palestine du 19 juillet 2014:
 
 
    Paris : Samedi 19 juillet à 15 heures - Barbès
    Bruxelles : Samedi 19 juillet à 14h – Avenue de Stalingrad
    Lyon : Samedi 19 juillet à 15h – Place de la République
    Marseille : Samedi 19 juillet à 15h – Vieux Port
    Lille : Samedi 19 juillet à 15h – Métro République-Beaux Arts
    Montpellier : Samedi 19 juillet à 15h30 – Place de la Comédie
    Strasbourg : Samedi 19 juillet à 15h – Place Kléber
    Toulouse : Samedi 19 juillet à 15h – Place du capitole
    Nantes : Samedi 19 juillet à 15h – Rue de la Barillerie
    Douai : Samedi 19 juillet à 15h – Devant la sous-préfecture
    La Rochelle : Samedi 19 juillet à 15h – Sur le port, statue Duperré
    Le Mans : Samedi 19 juillet à 15h – Place de la République
    Montauban : Samedi 19 juillet à 15h – Devant la préfecture
    Nîmes : Samedi 19 juillet à 15h – Carré d'art
    Orléans : Samedi 19 juillet à 15h – Place d'Arc
    Pau : Samedi 19 juillet à 15h – Devant la préfecture
    Poitiers : Samedi 19 juillet à 15h – Marché des Couronneries
    Reims : Samedi 19 juillet à 15h – Place d'Erlon
    Rouen : Samedi 19 juillet à 15h – Mairie Grand Quevilly
    Saint-Etienne : Samedi 19 juillet à 15h – Hôtel de ville
    Saint-Nazaire : Samedi 19 juillet à 15h – Devant bassin de la mairie
    Tours : Samedi 19 juillet à 15h – Hôtel de ville
 
Journée ordinaire en palestine (très jolie vidéo de 3'38''):  
 
Ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France. Soit. Mais alors... pourquoi le service militaire dans l'armée israélienne semble-t-il constituer désormais un passage obligé à des promotions politiques et administratives en France ?
 
LES ASSASSINS ISRAÉLIENS ONT ENCORE TUÉ QUATRE GOSSES SUR UNE PLAGE À GAZA !
Les reporters occidentaux l'ont vu de leurs yeux, et ont pris des images de ces 4 enfants, des cousins de 9 à 11 ans en train de jouer au foot, et tués non pas par un missile mais par deux : le premier a tué l'un des enfants ; et tandis que les autres s'enfuyaient en courant sur la plage, un deuxième missile les a ciblés et assassinés. Il faut bien qu'Israël se défende, n'est-ce pas Hollande ?
 
Courte vidéo sur le paradis israélien - et ses ouradours ! : 

 

Gaza : Les bombes tombent dans un silence assourdissant !

 

 

 

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Des pro-israéliens qui cassent tout devant la synagogue de la rue de la Roquette

 

 

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Attaque de synagogues à Paris, les médias vous mentent et couvrent la LDJ ... !

 


 

C'étaient ces deux vidéos :

 

Excellente vidéo qui démonte point par point, témoignages/preuves à l'appui, les mensonges des merdias et de la LDJ!!

 

La  LDJ semant le chaos lors de la manif pour Gaza, la vidéo :

 

 

Et aussi :

 

Propagande médiatique fausses agression antisémites. Résumé et décryptage par l'ujfp des manifestations d'hier :

 


Synagogue de la Roquette : QUAND LA LDJ FOUT LA MERDE

 

 

Mon tweet : Trois  étudiants israéliens morts, la UNE des meRdias. En sept ans de "paix", 2500 Palestiniens assassinés (souvent par les colons), silence meRdias !

 

Voir aussi mon analyse :

 

La France désormais colonie d'Israël, est devenue l'ombre d'elle-même

 

 

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 22:50

 

 

Palestine-et-meRdias.jpg

 

 

 

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israel-victimisation-souffrance-de-tous.jpg

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 02:09
Propagande médiatique, politique, idéologique
Gaza aux infos de France Culture: La dérive de Tara Schlegel et Ludovic Piedtenu - 14 7 14

 

Gaza aux infos de France Culture: La dérive de Tara Schlegel et Ludovic Piedtenu
J’avais exprimé mon étonnement sur Facebook devant le fait qu’aucune mention n’avait été faite des événements en cours à Gaza dans les titres du journal de 13h sur Radio France jeudi 11 juillet.

A défaut de minimiser le nombre de morts, les journalistes et les directeurs de rédaction qui soutiennent le projet sioniste cherchent à en minimiser l’écho médiatique. Ils oublient seulement que la censure d’internet et des réseaux sociaux n’en est qu’à ses balbutiements et que nous savons depuis un certain temps ce qu’est leur  étrange conception de l’éthique professionnelle.


Mais il y a mieux que France Inter, il y a France Culture qui fait aussi partie du groupe Radio France et qui, comme sa consoeur, dépend en bonne partie de la redevance audiovisuelle, cet impôt qui est supposé nous garantir un service public de qualité!

Le 11 juillet, je me mets à l’écoute du journal de 18h sur France Culture. Le journal est présenté par Tara Schlegel qui annonce l’intervention depuis Gaza  de Ludovic Piedtenu, le correspondant de France Culture .

Eh bien, il fallait non pas le voir pour le croire mais l’entendre!

Tara Schlegel & Ludovic Piedtenu

Tara Schlegel & Ludovic Piedtenu

Je vous mets le lien vers le podcast de l’émission ainsi  qu’une version enregistrée par mes soins sur YouTube (plus durable que le podcast) ainsi qu’une retranscription mot pour mot de l’échange entre Tara Schlegel et Ludovic Piedtenu (la séquence commence à 7’30).

franceculture

 

 

La transcription:

On dépasse maintenant les 100 morts dans la bande de Gaza ou près de 700 blessés ont aussi été recensés et soignés,En Israël, des roquettes sont tombées sur la ville d’Ashdod, elles ont touché une station service, il y aurait 8 blessés dont l’un d’entre eux qui serait dans un état très grave. C’est donc l’escalade de la violence qui ne se dément pas.

- Bonsoir Ludovic Piedtenu.

- Bonsoir Tara.

- Vous êtes à Gaza où l’on vit aussi dans l’attente d’une offensive terrestre menée par Israël, elle est annoncée comme imminente sans que l’on sache évidememnt quand ou même si elle aura vraiment lieu.

- Oui, à la fin du 4ème jour de l’opération Bordure Protectrice, les Gazaouis comme les Israéliens vivent dans la rumeur d’une éventuelle invasion dans l’enclave palestinienne. Un élément de contexte, Tara, le repos de shabbat a commencé ce soir, Israël s’arrête pour 24 heures, mais pas l’armée israélienne évidememnt qui continuera de veiller et de répliquer. Difficile néanmoins, dit la rumeur, d’imaginer une opération de cette envergure pour la soirée ou la journée de demain. Un des protes parole de l’armée,le commandant Arié Shalikar que j’ai joint au téléphone il y a quelques instants me disait « nous travaillons 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, nous sommes préparés au pire des scénarios, Hamas continue de tirer, 70 tirs de roquettes très précisément aujourd’hui, 19 tirs interceptés par le système Dôme de fer, à savoir les tirs les plus dangereux visant les agglomérations, Tel Aviv, Ashdod, vous l’avez citée et Beer Sheva, notre objectif est de mettre fin aux infrastructures et d’éliminer les cadres du Hamas et du Djihad Islamique d’ici quelques jours assurait le porte parole militaire. En tout cas, nous sommes dans cette dynamique, concluait-il.

La dynamique se poursuit donc et dimanche, le conseil des ministres israélien se réunit, dimanche matin ; c’est bien là que se prendra la décision ou non d’une intervention terrestre. Le premier ministre Benyamine Netanyahou assure ce soir qu’aucune pression internationale ne l’empêchera de frapper le Hamas. Voilà qui donne le ton . D’ici à dimanche, d’ici là, Gaza vivra une nouvelle journée et deux nouvelles nuits de bombardements.

- Ludovic Piedtenu, merci en direct de Gaza avec l’aide technique de Gilles Gallinaro.

On voit que les choses commencent bien puisque, dans cette approche constante de "l’équilibre" auquel prétendent s’astreindre les journalistes dès qu’ils abordent le conflit palestino-sioniste, Tara Schlegel introduit le sujet en mettant en balance les 100 morts et 700 blessés palestiniens avec les 8 blessés dans une station service d’Ashdod. Tara Schlegel nous précise même qu’un des blessés d’Ashdod est dans un état très grave. J’imagine qu’elle doit le connaître personnellement parce qu’elle ne nous dit rien de la gravité de l’état des 7 00 Palestiniens blessés. Quoi qu’il en soit, elle nous  a fait son tour de passe passe de l’équilibre des deux côtés.

Mais bon leur état ne doit pas être trop sérieux puisque, nous dit-elle, ces blessés sont "soignés".

Mais ça, c’est juste l’entame parce que le morceau de bravoure revient à Ludovic Piedtenu qui se trouve, je le rappelle dans la bande de Gaza.

Questionné par Tara Schlegel sur l’éventualité d’une attaque terrestre par les forces sionistes, Ludovic Piedtenu parle à ce propos d’une rumeur qui court aussi bien chez les Palestiniens que chez les sionistes.

Et c’est bien la dernière fois qu’on entendra parler d’un point de vue, ou plutôt d’un ressenti, palestinien puisque Ludovic Piedtenu se lance ensuite dans des considérations sur l’impact de shabbat sur le déclenchement d’une attaque terrestre avant de conclure sur ce point et de citer Arié Shalikar, un officier de l’armée sioniste qu’il ‘a joint au téléphone  et dont il reprend le propos sur les motivations et les objectifs des militaires sionistes.

Et c’est tout. Tara Schlegel peut remercier Ludovic Piedtenu en direct de Gaza.

Non, vous ne rêvez pas: ce Piedtenu n’a interrogé aucun dirigeant politique palestinien, aucun responsable d’administration civile ou de santé, pas même un enseignant ou un de ses confrères palestiniens. Il ne dit rien non plus sur la manière dont sont soignés les blessés palestiniens..

Rien de tout ça. Ce type qui se trouve dans la bande de Gaza sous les bombes sionistes ne trouve rien de mieux à faire que de téléphoner à un porte parole de l’armée sioniste qui lui donne l’intégralité de la matière qu’il propose aux auditeurs/contribuables.

Etait-il vraiment nécessaire de se trouver à Gaza pour nous servir cette merde journalistique?

En plus des bombardements qui déchiquettent les corps et détruisent maisons et infrastructures, les habitants de Gaza doivent subir ce bombardement symbolique assuré par des fores supplétives armées du crayon et du micro.

Des armes moins dangereuses dans l’immédiat mais qui facilitent l’emploi  de celles faites de fer et de plomb.

Heureusement que Radio Paris n’est plus allemand!

http://mounadil.wordpress.com/ http://mounadil.wordpress.com/

 

http://www.alterinfo.net/Gaza-aux-infos-de-France-Culture-La-derive-de-Tara-Schlegel-et-Ludovic-Piedtenu_a104170.html

 

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Non, Meyer Habib, la censure ne passera pas ! - Appel à la vengeance d'un Député UDI ! UDI, "centriste" ? Imposture!

 

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 04:44

 

Palestiniens-la-souffrance.jpg


Je vous prie de trouver ci-dessous la retranscription d'un extrait d'un discours de Sayed Hasan Nasrallah, publié ce jour.


Vidéo sous-titrée en français : https://www.youtube.com/watch?v=DhsQTZLp6HM

Dans cet extrait, Sayed Hasan Nasrallah évoque les dangers qui pèsent sur la cause palestinienne du fait de son abandon par la plupart des dirigeants (voire des peuples) Arabes, qui se soucient plus de s’entre-déchirer en Syrie ou en Irak – et même de manifestations sportives comme la coupe du monde de football – que du peuple palestinien et des lieux saints d’Al-Qods (Jérusalem). Israël profite des conflits au sein du monde arabo-musulman pour imposer son propre agenda, qui est l’établissement d’un Etat racial dont le caractère juif devra être reconnu par les pays Arabes – ce qui mettrait fin à la cause palestinienne du point de vue légal. L'entité sioniste s’appuie sur des complices au sein du monde arabe, qui veulent également en finir avec la Palestine. La voie de la Résistance armée reste plus que jamais la seule qui puisse garantir des droits au peuple palestinien.


Le contexte actuel, où les regards sont tournés vers la coupe du monde de football (l’épopée algérienne ayant plus marqué les esprits que les massacres à Gaza, ou les événements en Irak, Syrie, etc.), évoque celui de 1982 (invasion israélienne du Liban et massacres de Sabra et Chatila, dont les Arabes étaient détournés du fait de la coupe du monde de football), et donne une actualité toute particulière à cet extrait.


 

N'hésitez pas à le publier et à le diffuser.


 

Merci et bien à vous,


 

Salah



____________


Discours de Sayed Hasan Nasrallah, Secrétaire Général du Hezbollah, le 9 mai 2013, à l’occasion des 25 ans de la radio Al-Nour, organe du Hezbollah.

 

Traduction et sous-titres : http://www.sayed7asan.blogspot.fr

 

Les Arabes s'intéressent plus à la coupe du monde de football qu'à la Palestine

 

Vidéo sous-titrée en français : https://www.youtube.com/watch?v=DhsQTZLp6HM

 

Retranscription : 

 

En des circonstances aussi heureuses que celles qui nous réunissent aujourd’hui  [les 25 ans de la radio Al-Nour, organe du Hezbollah], la (question de la) Palestine se présente et s’impose à nous tous avec force. Les dangers qui pèsent sur la cause palestinienne aujourd’hui menacent sa terre et sa légalité. Sa légalité (même) ! Car même si la terre est occupée, si ses propriétaires (légitimes), 20 ans, 50 ans, 100 ans ou même 200 ans après, ne reconnaissent toujours pas la légalité de l’occupation, alors la lutte continue. Mais lorsque nous abdiquons (nos droits) et reconnaissons la légalité de l’occupant, la lutte est terminée pour l’essentiel. La légalité, le peuple, les milliers de captifs dans les prisons, les lieux saints musulmans et chrétiens, Al Qods (Jérusalem) et surtout la mosquée Al-Aqsa en ces jours (seraient perdus). 

 

Ce qui se passe dans la région, ô mes frères et sœurs, sert les intérêts de l’ennemi, ce qui est vraiment malheureux, et lui permet de profiter des occasions présentes. Et nous devons reconnaître à notre ennemi qu’il est habile, qu’il est très fort pour profiter des occasions qui se présentent. Et malheureusement, nous sommes une communauté (les musulmans) qui gâche bien des occasions. (L’ennemi) sait très bien saisir les occasions pour imposer de nouvelles réalités – en Palestine, en Syrie, au Liban, dans (toute) la région.

 

Lorsque l’ (ennemi) israélien regarde autour de lui, et se rend compte que ceux qui se taisaient (face à ses agressions) se font encore plus silencieux – peut-être que si je disais « ils n’ont jamais osé dire un mot (en faveur de la Palestine) », il y aurait de l’amertume dans mon propos – et qu’il se rend compte que les pays concernés sont accaparés par des défis majeurs, pourquoi l’ennemi ne profiterait-il pas de l’occasion ? Pourquoi donc ? Naturellement, il va en profiter. 

 

Lorsque l’ennemi se rend compte que les dirigeants arabes, aujourd’hui – oui, aujourd’hui même, soulignez ce mot de deux gros traits – sont encore plus prêts à faire des concessions sur leurs droits après le Printemps arabe (qu’auparavant), malheureusement, malgré le Printemps arabe. Durant les mouvements du Printemps arabe, durant les soulèvements populaires, l’ennemi était dans un état d’effondrement, de terreur et de confusion complète, et les attentes du peuple palestinien, qui a fondé de grands espoirs sur le Printemps arabe, de même que les mouvements de Résistance, nous y compris, nous avions l’espoir que le Printemps arabe allait engendrer des Etats qui rendraient la position arabe officielle plus ferme, plus forte, plus active et plus efficace, plus attachée aux droits, moins prête à faire des concessions, mais malheureusement, (quand on voit) l’image de tous ces ministres des affaires étrangères arabes, avec au milieu le Secrétaire d’Etat américain, et parmi eux des ministres des gouvernements issus du Printemps arabe, des ministres de pays bouleversés par le Printemps arabe, qui sont prêts à faire de dangereuses concessions sur la cause palestinienne et sur les terres palestiniennes, n’est-ce pas là quelque chose qui doit attrister les amis (de la Palestine) et remplir de joie l’ennemi ?

 

Je ne vais pas donner de noms, car nous avons bien assez de problèmes comme ça. Il vous suffit de vous reporter à la photo (des ministres arabes), et de voir (qui est présent).

 

Et donc face à cela, quelle a été la réaction israélienne ? Il y a là une leçon à tirer.

 

Vous, les Arabes, vous vous avancez sur des ruines – vous les considérez comme des ruines mais avec la Grâce de Dieu ce ne sont pas des ruines – car dans votre vision, vous avez acculé la résistance palestinienne dans un coin et vous l’avez mises en pièces, la Syrie fait face à une guerre très violente, le Liban, vous savez ce qui se passe au Liban, et donc (vous considérez que) le moment est venu – l’Iran, vous le considérez assiégé et menacé – et donc (pour vous) le moment est venu d’offrir aux Américains ce que vous ne pouviez pas, ce que nous n’osiez pas leur offrir par le passé. Non pas ce que vous n’étiez pas convaincus de devoir céder par le passé – je vous le dis aujourd’hui, sous ma responsabilité ici-bas et dans l’au-delà, ces dirigeants arabes se comportent vis-à-vis de la Palestine, du peuple palestinien, de la mosquée Al-Aqsa, de la Maison de la Sainteté (Jérusalem), de la Basilique de la Résurrection (Eglise du Saint-Sépulcre) et des réfugiés palestiniens comme s’ils étaient une souillure historique. Une souillure (dont il faut se débarrasser). Pas une cause (à défendre). Ils sont prêts et décidés à en finir (avec tout ça) depuis longtemps. Mais ils ont un problème. Ils ont besoin des circonstances adéquates, de suffisamment d’audace, ils doivent oser. Telle est la vérité.

 

Et c’est pourquoi on peut voir que tous les changements qui ont eu lieu les conduisent de manière plus décidée à plus de concessions, à plus de gratifications en faveur de l’ennemi (israélien), car ils voient que personne ne leur demandera de comptes, alors (ils y vont en se disant) « à la grâce de Dieu. »

 

Et aujourd’hui, les dirigeants arabes, même sur la question de la mosquée Al-Aqsa – il y eut un temps où on disait que si quiconque osait ne serait-ce que toucher à la mosquée Al-Aqsa, ou au dôme du Rocher [mosquée de ‘Umar], si on touchait à une seule pierre de la mosquée Al-Aqsa, le monde arabe se soulèverait en masse. Cela m’attriste de vous dire que certains dirigeants de mouvements islamiques aujourd’hui font des discours dans certaines mosquées et reprennent ce qu’a dit (Bill) Clinton après les négociations de Wye Plantation (en 1998) entre le Président défunt Yasser Arafat et (Ehud) Barak. Je me souviens qu’un jour, Bill Clinton avait déclaré : « Franchement, je ne comprends pas la mentalité des gens du Moyen-Orient, ils se disputent pour une vieille mosquée ; nous, si vous voulez on peut vous donner et vous construire les plus belles mosquées du monde ! » Voilà ce qu’il a dit.

 

Malheureusement, aujourd’hui, il y a des gens qui disent que la priorité n’est pas la mosquée Al-Aqsa, et (ils demandent) « Qu’est-ce que c’est la mosquée Al-Aqsa ? Des murs, des piliers... » Oui, c’est ce que disent certains dirigeants de mouvements islamiques, et viendra le jour où on pourra révéler qui (a tenu ces propos) et à quelle occasion.

 

Eh bien, la priorité s’est déplacée ailleurs. La priorité, c’est comment on va s’entretuer en Syrie, comment on va s’entretuer en Irak, comment on va s’entretuer en Afghanistan, au Pakistan, comment on va mener le Liban au chaos, comment… comment… Telles sont les priorités.

 

Même la mosquée Al-Aqsa, qui est l’un des principaux lieux saints de l’Islam [le 3e après celles de La Mecque et Médine] depuis les temps les plus reculés de l’histoire, n’est pas une priorité.

 

Eh bien qu’est-ce qu’on peut faire avec des dirigeants arabes pareils ? Comment est-ce qu’ils réfléchissent ? Quelles sont leurs convictions ?

 

Eh bien, quelle a été la réaction israélienne (face à ces concessions arabes) ? Ils ont dit – Netanyahu, comme l’a rapporté un ministre de son gouvernement, a dit que cette histoire d’échanges de territoires n’est qu’un détail à traiter au cours des négociations, mais que la question réelle n’est pas là. Le problème avec le peuple palestinien, avec les Palestiniens et avec les Arabes est la reconnaissance du caractère juif de l’Etat (d’Israël). C’est-à-dire qu’en échange de leurs concessions énormes, (les Arabes) n’ont rien obtenu, et que le type (Netanyahu) en a demandé encore plus : vous me parlez d’une parcelle de terre ici ou là, mais la question n’est pas là. Ce qui est demandé, c’est une reconnaissance arabe officielle – et non pas une reconnaissance palestinienne seulement – du caractère juif de l’Etat (israélien). Et le plan (de paix) que négocie actuellement John Kerry dans la région consiste en la demande faite aux Arabes de reconnaître le caractère juif de l’Etat (d’Israël).

 

Je n’ai pas le temps de le développer maintenant, mais je demande aux savants, aux prêcheurs, aux intellectuels, aux écrivains, aux journalistes de le faire : nous devons expliquer à nos peuples et à l’opinion publique ce que signifierait la reconnaissance du caractère juif de l’Etat (israélien), et ce qu’impliquerait notre acceptation officielle du caractère juif de l’Etat (d’Israël). Ce que sont les dangers de la reconnaissance du caractère juif de l’Etat (d’Israël) pour les réfugiés (palestiniens), pour les lieux saints, et même sur les Palestiniens de 1948, jusqu’aux luttes du peuple palestinien menées depuis des dizaines d’années. Si demain il est considéré que cette terre est juive, le peuple palestinien sera considéré comme le spoliateur, et ceux qui devront payer des dommages et intérêts sont les Arabes. Et les Arabes sont prêts à payer de telles compensations.

 

Ils ne sont pas prêts à dépenser leur argent, parmi les centaines de milliards de dollars qu’ils possèdent, ni pour fournir du pain ou de la farine aux centaines de milliers de musulmans sunnites en Somalie qui meurent de faim, ni à tendre une main véritablement secourable aux déplacés syriens, à l’extérieur et à l’intérieur de la Syrie, (les dirigeants Arabes préférant) les laisser vivre cette vie misérable et forcer le gouvernement libanais, le gouvernement jordanien et qui sais-je encore à aller mendier de l’argent dans le monde entier – pas plus qu’ils ne sont prêts à apporter un soutien véritable aux habitants d’Al Qods (Jérusalem) pour qu’ils puissent rester sur leurs terres. Ils ne sont pas mêmes prêts à donner le prix d’un village olympique des Jeux Olympiques, ou de la coupe du monde de football, mais ils sont prêts à payer des dommages et intérêts aux juifs (israéliens), de sorte que nous tous, nous, nos pères et nos ancêtres, jusqu’au deuxième calife [‘Umar, qui a conquis la Palestine] et aux armées musulmanes, avant les conquêtes arabes et après, nous devrons payer des dommages et intérêts pour tous ces siècles dès lors que cette terre sera considérée comme étant à eux, et pas au peuple palestinien. Quoi qu’il en soit, de très grands dangers civilisationnels, culturels, sécuritaires, démographiques, humains, économiques, etc., pèsent (sur la région), et il faut absolument en informer les peuples Arabes.

 

Certaines personnes s’élèvent et disent : « Oh vous là ! c’est quoi votre problème ? leur pays existe, leur Etat est juif, ils veulent juste ces deux mots (de reconnaissance), donnez-leur ces deux mots ! » Deux mots, puis deux mots, puis deux mots, et après 65 ans, voyez où on en est.

 

Parmi les efforts israéliens – et c’est ce que j’appelle l’art qu’a l’ennemi de saisir les opportunités, malheureusement – (il faut regarder) ce qui se passe actuellement autour de la mosquée Al-Aqsa elle-même. Al Qods (Jérusalem) est judaïsée, comme on a encore pu le voir hier avec les agressions contre les Palestiniens de Jérusalem menées par des colons (israéliens), l’arrestation de Son Eminence le Mufti d’Al Qods durant de nombreuses heures, etc.

 

Eh bien, jusqu’où (les Israéliens) vont-ils aller ? Je vous le dis, il y a un risque réel qu’ils investissent la mosquée Al-Aqsa, et que cela devienne tout à fait normal. Cela ne s’est pas encore produit, car le peuple palestinien a réalisé des sacrifices depuis 1967 (après l’occupation de l’Ouest d’Al Quds – Jérusalem) pour la défense de la mosquée Al-Aqsa avec sa chair nue, avec sa poitrine, avec ses femmes et ses enfants, comme nous l’avons vu hier. Mais à la fin, il n’y a plus de monde arabe, il n’y a plus de monde musulman… Vous leur dites « Al-Qods » (Jérusalem), ils répondent « la Syrie », vous leur dites « Palestine », ils répondent je ne sais où.

 

Eh bien, viendra le moment où ils imposeront un (nouveau) fait accompli à la mosquée Al-Aqsa, comme cela s’est produit par le passé au Tombeau des Patriarches : ils s’approchent et fomentent problème sur problème, jusqu’à ce qu’il y ait un accord disant que la moitié de la mosquée est pour les musulmans, pour qu’ils puissent y prier, et que l’autre moitié est pour les juifs. Et cela serait accepté aujourd’hui. Telle est la crainte aujourd’hui, avant même de parler de la destruction de la mosquée ou de la structure de l’édifice : (le risque principal est la) confiscation de la mosquée.

 

Eh bien, comment doit-on faire face à cela, que peut-on faire ? Cela demande une prise de position ferme, et j’y reviendrai brièvement à la fin de mon discours.

 

Mais la question qui se renouvelle pour le peuple palestinien après 65 ans, pour tout frère palestinien et toute sœur palestinienne, ce peuple endurant et combattant, sacrifié, noble, qui a supporté l’insupportable, l’abandonné, le délaissé, depuis des décennies, sur le dos duquel se font toutes les transactions, et qui a fourni des sacrifices considérables. Chacun peut se demander, après 65 ans, sur qui doit-on compter ? Sur ces dirigeants arabes ? Seulement parce que quelques noms ont changé, ou quelques formes, ou… quoi ? Sur quoi peut-on compter ?

 

Ou bien faut-il changer de perspective ? Oui, changer de perspective. Comme je le disais toujours, sortir des détails et regarder les choses de manière globale, du haut de la montagne. Sortons de notre intolérance, de nos haines, de nos animosités, de notre factionnalisme, de notre sectarisme, de notre intransigeance, etc., tenons-nous au sommet de la montagne, et considérons la situation. Demandons-nous où va la Palestine, où va le Liban, où va la Syrie, où va l’Irak, où va la Jordanie, où va toute notre région ? Et prenons ensuite la position la plus sage.

 

Bien entendu, au regard de la position pénible et affligeante des pays arabes, nous nous devons de mentionner le vote du Parlement jordanien [en faveur de l’exclusion de l’Ambassadeur d’Israël], et de le saluer avec le respect qui lui est dû. Quant à savoir si le pouvoir jordanien va répondre favorablement, je n’en sais rien, mais en des temps si difficiles, que le Parlement jordanien prenne une telle position est une avancée très encourageante et très forte.

 

Paestiniens-enfa-ts-victimes-crane-eclate.jpg.


Génocide. La réalité de l'Etat d'Israël,par une mère juive indignée, Nurit

 

 

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 04:36

 

Mali - 13 juillet 2014
  
L'impérialisme français en guerre contre les Touaregs avec l'aide d'AQMI
  
 
 
 
    Extrait du communiqué du MNLA du 11 juillet 2014 :
 
« Le Mouvement National de Libération de l'Azawad informe l'opinion Nationale de l'Azawad et l'opinion Internationale que tôt dans la matinée de ce Vendredi 11 Juillet 2014, aux environs de 5 heures, l'armée malienne appuyée par des milices dont celles affiliées au MUJAO et à Alhaj Gamou (général des forces armées maliennes), en totale violation du cessez le feu en vigueur depuis mai 2014, ont lancé une offensive contre les positions des mouvements de l'Azawad à Anefis, proche de Kidal. »
 
    Remarques de do :
 
    Bonjour à toutes et à tous,
 
Le MUJAO, C'est le Mouvement pour l'Unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest. C'est un groupe armé djihadiste salafiste issu d'une scission d'al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), à la mi-2011, "dans le but d'étendre l'insurrection islamiste du Maghreb en Afrique de l'Ouest", d'après Wikipedia :
 
 
Le MUJAO fait partie de ces groupes islamistes dont l'invasion du Mali avait servi d'excuse à l'impérialisme français pour envoyer ses troupes militaires coloniales s'installer au Mali. L'armée française était censée avoir envahi le Mali pour les combattre :
 
 
Dès cette époque, j'avais dénoncé qu'AQMI et le MUJAO appartenaient aux Services Secrets français. J'avais dit qu'en réalité l'armée française était là pour combattre la rébellion touarègue, et surtout pour empêcher la révolution d'extrême gauche du très sankariste capitaine Sanogo :
 
 
 
On a une nouvelle confirmation aujourd'hui de ce que je disais à l'époque en voyant les mercenaires islamistes du MUJAO combattre les Touaregs au côté de l'armée du Mali, qui n'est qu'une excroissance de l'armée coloniale française.
 
En effet, le 10 juillet 2014, le Mali signait un accord militaire avec la France. Un accord unanimement rejeté par les Maliens ; et, dès le lendemain, le 11 juillet 2014, l'armée "malienne" attaquait les Touaregs avec l'aide des mercenaires islamistes du MUJAO au service de la France !
 
    Bien à vous,
    do
    13 juillet 2014
    http://mai68.org/spip
 
AQMI, et donc aussi ses descendances, appartiennent aux services secrets français (vidéos-preuves avec un journaliste de Canal+) :
 
AQMI est le nouveau nom qu'a pris le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), qui s'appelait originellement le GIA (Groupe Islamique Armé), quand la France a prévu d'envoyer des mercenaires islamistes dans tout le Maghreb : AQMI = Al-Qaïda au Maghreb Islamique.
 
Le MUJAO est une fraction d'AQMI qui a pris ce nom pour indiquer qu'elle pourrait envoyer des mercenaires islamistes au service de la France dans toutes les colonies françaises d'Afrique de l'ouest : MUJAO = Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest.
 
Il y a des preuves comme quoi ces groupes, originellement localisés en Algérie sous le nom de GIA, puis GSPC, sont manipulés par les services secrets français. Tout ce que fait al-Qaïda au Maghreb Islamique et ses descendances, MUJAO y compris, est par conséquent commandité par l'État français !
 
Regardez au moins les deux vidéos de la page ci-dessous :
 
 
(Vous aurez aussi des liens sur cette page pour avoir la preuve que l'Algérie est gouvernée par des harkis, et que l'Algérie c'est donc encore et toujours la France !)
 

Mali - 10 juillet 2014 - L'opinion publique refuse l'accord militaire avec la France. Un refus quasi unanime :
 
Alors que la signature ne fait plus vraiment l'objet de doutes, l'opinion malienne y est encore largement hostile. Étant entendu que par principe un accord militaire reste secret, il est fort probable que très peu d'informations filtreront sur son contenu.
 
 
Note de do du 13 juillet 2014 :
 
Aujourd'hui, l'on sait qu'il s'agissait en particulier d'attaquer dès le lendemain les Touaregs avec l'aide de mercenaires islamistes fournis par le MUJAO (lié à al-Qaïda) !
 
 
 
 
 
 
 
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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 04:04

 

« Quand nous serons tous des cyborgs, il sera trop tard »
 

De la science-fiction, le transhumanisme ? Pour l’anthropologue Daniela Cerqui, l’hybridation homme-machine a déjà commencé.


Cécile Lestienne, journaliste

 


Professeur Kevin Warwick et son expérience Cyborg 2.0 (Lwp Kommunikacio/Flickr CC)


On corrige la myopie au laser, pourquoi ne pas obtenir une vision de 16/10 ? Militaires et navigateurs peuvent ne pas dormir pendant des jours et des jours grâce au Modafinil. Les étudiants débrouillards aussi. On fabrique des exosquelettes pour permettre aux handicapés de marcher... et aux soldats américains de concurrencer Hulk ! Après l’homme réparé, voici l’homme augmenté et bientôt le transhumain (hybride homme-machine). Cet homme 2.0 n« est pas sans poser toutes sortes de questions d’ordre éthique et philosophique. Auxquelles tente de répondre depuis des années l’anthropologue suisse Daniela Cerqui.

 

“Transhumanisme”, “post-humanisme”.... Ces mots ne font pas encore partie du vocabulaire courant. De quoi s’agit-il ?


Daniela Cerqui : Il n’y a pas de définition universellement admise ni solidement établie. Mais je dirais que le transhumanisme est une idéologie portée par différents courants des sociétés occidentales affirmant qu’il est du devoir de l’homme d’utiliser toutes les avancées possibles des sciences et des technologies pour augmenter ses performances.

Making of
Vous pouvez retrouver la version intégrale de cet entretien dans le dernier numéro de notre partenaire Au fait, “ le magazine qui ralentit l’actualité ”. Mathieu Deslandes

Autrement dit, multiplier prothèses, implants, transgénèses et autres produits stimulants, non seulement pour réparer l’individu si besoin, mais aussi pour l’améliorer.

L’objectif ? Qu’il reste jeune et en bonne santé ; qu’il soit hyper relié aux autres et au monde ; qu’il devienne plus intelligent, plus rapide, plus empathique. Et qu’il soit même doté de capacités inédites comme la télépathie ou la vision à 360° par exemple.

L’idée est donc de perfectionner l’homme. Quitte à parvenir à un point de rupture évolutif au delà duquel nous ne pourrons plus parler d’humain mais de post-humain : un être inédit. Par exemple un cyborg, de l’anglais cybernetic organism, être vivant amélioré par des implants électroniques.

Ou peut-être même une pure machine, puisque certains rêvent d’uploader leur cerveau dans un ordinateur, c’est-à-dire faire migrer toutes les données de leur système nerveux dans des circuits électroniques.

 

Mais l’uploading, la migration du cerveau vers l’ordinateur, n’est-il pas un fantasme navrant d’informaticiens qui trouvent leurs ordinateurs plus intelligents qu’eux ?


C’est en tout cas l’idée de personnes qui soutiennent que le propre de l’homme est son esprit rationnel. Seul cet esprit serait digne d’être conservé et développé. D’ailleurs, pensent-elles souvent, on se portera probablement beaucoup mieux lorsqu’on se sera débarrassé de scories comme le corps (putréfiable ) et les émotions (perturbantes).

Je vous accorde qu’implanter son esprit dans un disque dur est aujourd’hui de la science-fiction. Pour autant, je ne pense pas que cela doive nous rassurer à bon compte et nous dispenser de réfléchir à ce qui se passe aujourd’hui.

Le transhumanisme est le miroir des valeurs que nous accordons à l’humain ici et maintenant. Il est très révélateur des tendances profondes de notre société. Cette propension par exemple à toujours plus rapprocher la machine de l’homme.

 

C’est-à-dire ?


Je prends toujours l’exemple du téléphone. Nous sommes passés du gros téléphone collectif posé sur une table ou accroché à un mur au téléphone individuel toujours plus petit et mobile, toujours plus personnalisé et toujours plus près du corps. On n’a plus besoin de se lever pour aller le chercher, il est constamment dans notre poche !

De là à penser que la prochaine étape est l’implantation du téléphone portable, il n’y a qu’un pas. Dont on a déjà vu les prémices : en 2002 en Grande-Bretagne, deux chercheurs, Jimmy Loiseau et James Auger du Medialab de Londres, ont mis au point un prototype de mobile insérable dans une molaire et relié à l’oreille interne. Plus aucun risque de le perdre ou de déranger les autres par des sonneries intempestives.

Certes, cette invention ne s’est pas encore répandue. Mais je trouve ce mobile molaire symptomatique de ce qui se passe actuellement – sans même s’apesantir sur cette société qui tolère que je ne vous dise pas bonjour lorsque je suis assise en face de vous dans le train mais que je puisse continuer à répondre au téléphone !

 

En quoi ce rapprochement homme-machine est-il un problème ?


Disons, je le répète, que c’est une question qui doit faire réfléchir. Je suis une anthropologue spécialisée dans l’étude des relations entre l’homme, les techniques et la société. J’ai commencé par m’intéresser aux TIC (technologies de l’information et de la communication), donc au téléphone, à l’ordinateur. Et bien sûr j’ai constaté que ces objets se rapprochaient toujours plus près du corps. Cela m’a amenée à regarder toute une série d’autres technologies : les puces, les implants divers et variés. Mais je me suis vite aperçue que tout cela n’était que la pointe émergée de l’iceberg : la question sous-jacente mais absolument centrale était bien d’augmenter les performances de l’humain.

 

Est-ce vraiment nouveau ? Ne sommes-nous pas déjà des hommes améliorés ? Des êtres dotés de prothèses comme des lunettes, une voiture ou un téléphone portable qui démultiplient nos capacités ?


Vous avez raison. D’ailleurs il est important de comprendre que le passage de l’homme réparé (celui que l’on soigne après un accident) à l’homme augmenté (celui à qui on confère des capacités hors norme) est bien un continuum : qu’on lui donne des vitamines tous les matins pour avoir de l’énergie jusqu’au soir, que l’on retaille sa cornée de myope, qu’on lui greffe une prothèse, qu’on modifie ses gènes ou qu’on le fasse fusionner avec son ordinateur, on est dans une logique qui est la même. Il existe une différence de degré, et non de nature, entre les vitamines et l’implant.

 

Tout de même ! Je n’ai pas l’impression en prenant des vitamines d’être sur une pente qui me conduirait à me transformer en femme valant 3 milliards...


Je pense que c’est pourtant du même ordre. J’ai été très influencée dans mon parcours par la pensée d’André Leroi-Gourhan. [...] Pour le célèbre préhistorien français, l’homme est né avec le premier silex. Notre gros cerveau nous pousse naturellement à penser et produire des technologies pour accroître nos capacités physiques (marteau, roue, aiguille) et nos capacités intellectuelles (abaque, ordinateur...). Bref l’homme n’existe pas sans outil. Et vice versa : pas d’outil sans l’homme. C’est cette théorie qui m’a poussée vers l’étude anthropologique des techniques.

Aujourd’hui, malgré toute mon admiration pour Leroi-Gourhan, j’ai pris de la distance et je ne suis plus si sûre que ce lien homme-outil soit indissoluble.

On est probablement là devant un mythe fondateur comme toute société en produit. Mais je constate sa prégnance car si on postule que la technique est naturelle à l’homme, alors il est naturel de maitriser le temps, l’environnement, l’espace... Puis en dernier ressort de maîtriser l’humain jusque dans ses constituants les plus petits, d’où le rôle fondamental des nanotechnologies.

Une preuve de cette vision du monde ? Le fameux rapport américain [PDF] de 2002 sur les technologies convergentes, autrement appelées NBIC pour nano-bio-info-cogno. Il s’agit des nanosciences, des biotechnologies, des TIC et des sciences cognitives. Son titre, “la convergence NBIC pour l’amélioration des performances humaines”, annonçait clairement la couleur ! Ensemble, ces technologies vont nous faire entrer dans une nouvelle ère.

On parle moins aujourd’hui de ce rapport controversé. Mais sa vision futuriste est à l’œuvre. Pour donner un exemple, le rapprochement du numérique et des biotechnologies a ouvert la voie à la biologie de synthèse. Avec l’espoir de pouvoir programmer des bactéries sur mesure capables de dépolluer les sols ou de fabriquer des médicaments comme on le ferait d’un logiciel...

 

Oui, mais la biologie de synthèse n’a pas encore donné de résultats probants et par ailleurs elle soulève beaucoup d’inquiétudes...


Il y a des résistances. Mais dans le même temps, la convergence annoncée des NBIC est aussi présentée par d’autres comme le deus ex-machina qui va doper la croissance, résoudre moult problèmes environnementaux et améliorer l’individu qui vivra mieux et plus longtemps. Les transhumanistes promettent la même chose lorsqu’ils nous voient transformés en cyborgs.

 

Le transhumanisme est-il un vrai courant ? Ou ne regroupe-t-il que quelques hurluberlus ?


On présente souvent les transhumanistes comme des marginaux. Mais ils ne forment pas une secte. Les plus influents ont pignon sur rue et travaillent dans les instances officielles. L’un des deux éditeurs du rapport NBIC, William Sims Bainbridge, est professeur d’université et codirecteur du département d’anthropologie numérique à la National Science Foundation américaine. C’est un sociologue très écouté aux États-Unis même s’il prône la cryogénisation (la congélation des corps humains dans l’espoir de pouvoir les ressusciter, ndlr), une technique qui ne marchera, selon certains, que le jour où l’on saura faire renaître une vache à partir d’un hamburger !

Par curiosité, allez voir le site internet de la Singularity University, fondée par l’informaticien Ray Kurzweil en Californie. Un établissement privé, financé par Google et la Nasa, qui ne délivre pas de diplômes officiels mais passe la bonne parole transhumaniste à des chefs d’entreprise, chercheurs et autres têtes. Kurzweil est par ailleurs membre du conseil d’administration du MIT [Massachusetts Institute of Technology, l’un des plus célèbres centres de recherches du monde, ndlr] et membre de l’Army Science Advisory Board, chargé de conseiller l’armée américaine dans les domaines scientifiques et techniques.

Le philosophe suédois Nick Bostrom, fervent de la pensée transhumaniste – il publie des papiers prônant sérieusement la sélection des embryons pour augmenter les capacités intellectuelles de l’être humain dans les 50 ans à venir – n’est pas non plus isolé : il dirige le Future of Humanity Institute créé en 2005 par l’université d’Oxford.

J’ajouterai bien sûr Kevin Warwick, professeur de cybernétique à l’université de Reading en Grande-Bretagne, que je connais bien pour avoir fréquenté son laboratoire pendant deux ans. Warwick se proclame “premier cyborg de l’histoire”.

Vous voyez, tous ces adeptes du transhumanisme, dotés d’un haut niveau de formation et tenant des raisonnements élaborés, ne sont pas les derniers des imbéciles. Je les vois comme des gens qui ont une longueur d’avance sur nous : pas dans le sens où ils devraient nous servir de modèles. Mais dans celui où ils nous tendent un miroir que l’on ferait mieux de regarder et de questionner si l’on ne veut pas voir disparaître l’espèce humaine.


En prévoyant la disparition de l’espèce humaine, n’y allez-vous pas un peu fort ?

 

Vous savez, Kevin Warwick a écrit un livre qui commence par : “Je suis né humain par accident.” Vaste programme ! Il pense que l’Homo sapiens est imparfait – ce qui n’est pas une idée nouvelle – mais que demain, les technologies lui permettront de pallier ces imperfections et d’atteindre l’immortalité ou presque.

Bref de sortir de la condition humaine ! Très bientôt, affirme-t-il, il y aura des gens implantés, hybridés avec des machines diverses et ceux-ci domineront le monde. Les autres qui ne le seront pas, soit par choix, soit par manque de moyens, ne seront pas plus utiles que nos vaches actuelles gardées au pré parce qu’elles nous donnent du lait. Ce n’est pas une perspective réjouissante !

Au-delà de l’outrance, la force de conviction de Warwick réside dans sa capacité à payer de sa personne pour appuyer ses dires. Son parcours d’ingénieur l’a poussé à devenir son propre cobaye. Il a commencé en 1998 par se faire implanter une puce RFID en sous-cutané. Remarquez que l’on s’est déjà tellement habitué à cette idée qu’elle nous paraît aujourd’hui presque banale et certainement anodine !

Cette expérience, dite Cyborg 1, était symboliquement importante mais un peu gadget : dès qu’il passait la porte de l’institut, une voix féminine lui susurrait “Good morning, Professeur Warwick !” et la machine à café se mettait en route. Mais cela n’allait pas beaucoup plus loin.

Alors, quatre ans plus tard, il a tenté Cyborg 2 : un chirurgien a connecté une puce au nerf médian de son avant-bras. L’opération qui a duré deux heures et demi était franchie grâce à elle plusieurs étapes : Warwick pouvait notamment commander à distance une main électronique dotée de capteurs de pression avec laquelle il réussissait à manipuler un œuf sans le faire tomber ni le broyer. Y compris lorsqu’il n’était pas dans son labo mais de l’autre côté de l’Atlantique, grâce à Internet !

Il a également installé des capteurs à ultra-sons sur sa casquette. Et il se promenait les yeux bandés dans les bureaux sans se cogner grâce aux informations que les capteurs transmettaient à sa puce. En quelque sorte il a ainsi développé un sixième sens : un système d’écholocalisation comme les chauves-souris.

Il affirme aussi avoir communiqué par télépathie avec sa femme, elle aussi implantée, mais je ne suis pas sûre que le message était très élaboré, probablement plus de l’ordre du partage d’impulsions nerveuses que que de la vraie transmission de pensée.

 

Reste que Warwick a fini par enlever sa puce !

 

Oui, il avait tout de même un peu peur des risques sanitaires ! Avec raison : l’opération a duré cinq heures cette fois-ci tant les tissus s’étaient refermés sur la puce. Mais cela ne l’a pas vacciné. Son désir maintenant est de s’implanter une puce dans le cerveau. Il n’a pas encore osé. Mais assurément ses expériences ont ouvert une brèche.

 

Kevin Warwick n’est pas Monsieur Tout-le-monde. Vous croyez vraiment que le commun des mortels est prêt à devenir un être bionique ?

 

Mais oui ! Regardez le cas Oscar Pistorius. Souvenez-vous qu’en 2008, le sprinter sud- africain amputé des deux jambes avait demandé à courir avec les valides. Le CIO a refusé dans un premier temps au prétexte que ses prothèses de carbone lui conféraient une supériorité sur ses concurrents, en rappelant que l’athlète doit se dépasser, mais dans les limites que la nature lui a données. Un discours que l’on pouvait interpréter comme “non à l’amélioration artificielle”. Mais les arguments n’ont pas tenu très longtemps : comme vous le savez, Pistorius a fini par courir avec les valides !

Coïncidence plutôt amusante : au même moment, dans les médias, on pouvait voir une publicité Puma pour une nouvelle chaussure. On y voyait un match de football virtuel censé se dérouler en 2178 avec des joueurs hyperrapides dotés de jambes de kangourou qui rappelaient étrangement celles de Pistorius.

Le message était clair : “En 2178, l’humain aura des jambes ultra perfectionnées. Jusque-là, contentez-vous des chaussures Puma”. Dans cette anecdote, je vois un signe montrant à quel point les représentations de corps améliorés sont omniprésentes et acceptées dans nos sociétés. Bref, nous sommes dans les starting-blocks.

 

Mais le cas Pistorius le montre bien aussi : ces technologies visent d’abord à réparer l’homme. Or dans ce domaine, on a effectivement fait beaucoup de progrès : prothèses high tech, fauteuils ultra-sophistiqués, ordinateurs commandés par le regard ou par la voix permettent aux handicapés de retrouver une certaine autonomie et de communiquer avec autrui. N’est-ce pas tout de même formidable ?


Si. Et c’est le piège : on est tellement ébloui que l’on ne réfléchit plus.

Quand on voit Claudia Mitchell, cette ex-marine américaine qui a retrouvé l’usage de son bras amputé grâce à une prothèse commandée par la pensée, on est fasciné.

Aussi par Aimee Mullins, cette actrice amputée des deux jambes comme Pistorius, médaillée des jeux paralympiques, égérie de l’Oréal, récemment élue parmi les plus belles femmes du monde.

Dans le très intéressant documentaire de Cécile Danjan, “Un homme presque parfait”, Aimee Mullins raconte qu’elle a douze paires de jambes adaptées à de multiples circonstances : courir le cent mètres, défiler sur les podiums... et que, finalement, pouvoir gagner dix centimètres simplement en changeant de prothèses, ne pas avoir à s’épiler, arborer des pieds toujours parfaitement pédicurés est un gros avantage.

D’ailleurs, elle parie que l’amputation volontaire tentera bientôt nombre de candidats. Notamment dans le monde du sport. Ce qui ne m’étonnerait pas car il semble que les records sportifs arrivent à leur limites maintenant que l’on a optimisé la détection, la préparation et le matériel des athlètes. Or le désir de se dépasser et les pressions économiques pourraient bien se conjuguer pour donner envie à certains de troquer des membres de chair et d’os contre des jambes de carbone.

 

C’est une hypothèse extrême. Auriez-vous un exemple qui pourrait concerner plus de monde ?


Le pacemaker. Il y a vingt ans, je m’étais entretenue avec un responsable d’un fabricant suisse de ce petit stimulateur conçu pour aider les cœurs un peu lents à garder le rythme. Pour lui, il était évident que l’on n’était ni dans le monde de la science-fiction, ni dans celui de Robocop. Que ce dispositif prolongeait simplement la vie de certains cardiaques.

Aujourd’hui, ce même fabricant propose des pacemakers connectés à internet et capables d’alerter directement les médecins en cas de problème et bientôt couplés à des distributeurs de médicaments ad hoc. Je parie qu’il pense rester dans le cadre du thérapeutique.

 

Mais un pacemaker, même connecté, ne vous transforme pas en homme-robot !


Par déformation professionnelle, je m’interroge. On constate que la notion de thérapeutique s’élargit au fur et à mesure des améliorations techniques.

Prenez par exemple le cœur artificiel totalement implantable mis au point par une équipe française et dont on vient d’effectuer le premier essai sur un patient, malheureusement décédé. Un gros progrès médical assurément : infiniment plus pratique que les cœurs artificiels externes et un vrai espoir pour les malades qui attendent une transplantation d’organes tant la pénurie de greffons est importante.

Je trouve inquiétant qu’au moment de sa présentation, en 2008, un des médecins responsables du projet parle non seulement des personnes en attente de greffes, mais de celles qui pourraient en bénéficier pour des problèmes d’importance secondaire. Je ne peux pas m’empêcher de me demander si un jour on cherchera à utiliser cet appareil pour améliorer les performances des individus !

Quand je leur parle de transhumanisme, de post-humanisme, en soulignant qu’un jour nous deviendrons peut-être une autre espèce, la plupart des gens que je rencontre sont fermement opposés à l’idée. Sans voir qu’il n’existe pas de limite claire entre le thérapeutique et le dépassement de la condition humaine.

Si on dit oui aux technologies qui redonnent un membre à un amputé, comment dire non aux mêmes technologies qui permettent à un militaire de contrôler mille robots à distance ? Il ne faut pas être naïf : dès le moment où l’on fait du thérapeutique, on met le doigt dans l’engrenage de l’amélioratif.

 

Cela paraît très humain. L’homme a toujours cherché à améliorer sa condition. Vous prônez un retour vers le passé ?


Absolument pas. Je possède un ordinateur, une tablette et un smartphone et je me sens, comme beaucoup, “amputée” quand je ne l’ai pas. Et cela me rassure de savoir que j’aurai accès à une médecine développée s’il m’arrive un pépin de santé. C’est d’ailleurs une des dimensions de la question : à titre individuel on ne peut que se réjouir de ces avancées techno-scientifiques.

Mais il faut arriver à dissocier le plan personnel du plan de la société. Prendre du recul et se dire : c’est merveilleux mais quel est le sens d’une société dans laquelle certains bénéficient de ces techniques alors que d’autres, par choix ou par incapacité économique, ne peuvent y avoir accès ? Je ne parle même pas de la fracture nord-sud, sur laquelle il y aurait beaucoup à dire. Mais de ce qui se passe aujourd’hui en Occident.

Un exemple concret : la télévision suisse romande a diffusé récemment un reportage sur de nouvelles prothèses et autres appareils destinés à redonner de l’autonomie à des personnes lourdement handicapées. L’émission montre que le système actuel ne permet pas de traiter tout le monde de la même manière.

L’équipe a filmé deux hommes, tous deux dotés d’une prothèse de jambe, descendant le même escalier. Marcel, un motard quinquagénaire, dévale les marches comme vous et moi. Alors que Daniel, étudiant d’une vingtaine d’années, claudique en équilibre un peu instable. Le premier a pu s’offrir un genou électronique dernier cri grâce aux assurances du chauffard qui l’a renversé. Le second, au tarif “sécu”, n’a pu obtenir qu’une prothèse mécanique pour remplacer sa jambe perdue à la suite d’une tumeur osseuse. Démonstration frappante ! Je crains que l’on ne s’enfonce de plus en plus dans un système à deux vitesses avec ces nouvelles technologies. Vous me direz que la société devrait prévoir les structures sociales pour pallier ces inégalités. Certainement. Mais pour l’instant, je n’ai pas l’impression que l’on mette en place les bons systèmes.

Pire, peut-être : j’ai parfois l’impression que se gargariser avec ces innovations nous dispense des aménagements nécessaires à la vie quotidienne des handicapés. [...]

Encore une fois, sous un argument acceptable par tous et même incontestable – on ne va pas refuser de soigner toujours mieux malades et handicapés –, on élargit le champ du thérapeutique. Or cela rendra d’autant moins acceptable la situation de ceux qui n’y auront pas droit.

 

Vous voulez dire que nous serons de moins en moins tolérants face au handicap et à la maladie ?


C’est évident. Déjà on pathologise à outrance la vieillesse et on ne supporte plus que les seniors n’entendent pas bien. Le cas de la trisomie 21 est également assez éloquent. À l’heure du diagnostic prénatal, la possibilité de laisser venir au monde un enfant trisomique est de moins en moins acceptée par la société.

Résultat : la naissance d’un enfant atteint est considérée comme un échec. Soit une erreur de la médecine, soit la faute de parents “inconscients” ou “héroïques” selon le système de valeurs de chacun. C’est évidemment éthiquement très discutable.

Prenons un cas moins tragique : la vision. Aujourd’hui, si vous êtes myope, vous portez des lunettes ou des lentilles. Ne pas en avoir n’est pas admissible. Ni par vous, ni par les autres qui vont trouver gênant que vous plissiez les yeux tout le temps. Tout cela pour dire que la norme a changé : il n’est plus acceptable de ne pas chercher à combler ses handicaps. [...] Demain, peut-être ne supporterons-nous plus les porteurs de lunettes. Et après-demain peut-être serons-nous considérés comme handicapés si nous n’avons pas une vue de lynx et 16/10 à chaque œil.

La Darpa, l’agence de recherche de l’armée américaine, ne cherche-t-elle pas à améliorer la vision des pilotes de chasse grâce à des implants de rétine ? Si elle y parvient, je ne vois pas pourquoi la technique ne se répandrait pas dans la société civile.

 

Pour le coup, on serait dans l’amélioratif bien au-delà du thérapeutique. Ne pensez- vous pas que la société, les comités d’éthique, les chercheurs eux-mêmes sauront mettre des limites ?


Je ne suis pas si optimiste. J’ai pu observer, dans une commission européenne d’attribution de budgets, des chercheurs, pourtant farouchement anti-tranhusmanistes, décider de s’allier avec le diable, en l’occurrence Kevin Warwick justement, qu’ils jugent pourtant “complétement illuminé” ; il s’agissait pour eux de profiter de la manne financière que ce dernier obtient pour ses expériences.

Je ne crois pourtant pas qu’ils soient d’horribles Docteur Frankenstein ; simplement, ils sont passionnés par leurs travaux. Avec les meilleures intentions du monde, ils essaient de mettre au point une technique, ou outil, une machine qui pourrait améliorer le sort de certains humains. Sans appréhender la question dans sa globalité.

Peu de gens se demandent ce qui se passerait pour l’humain au sens large si on additionnait les avancées thérapeutiques de chacune des spécialités. Pour caricaturer, demain, pourrait-on avoir deux cerveaux pour travailler, quatre bras pour s’occuper de ses enfants en bas âge et des jambes à ressorts pour courir après le train quand on est en retard ?


C’est donc ainsi que les chercheurs, comme Monsieur Jourdain faisant de la prose, sont dans la mouvance transhumaniste sans le savoir ?


Exactement. Par ailleurs, fixer des limites n’est pas si facile. Prenons l’exemple des organes artificiels : jambe, bras, cœur, œil bionique etc, ou même des organes régénérés à partir de cellules souches. À partir de combien de prothèses ne seriez-vous plus vous-mêmes ? Cela rappelle le problème philosophique du bateau de Thésée que l’on se pose depuis l’antiquité.

En substance : je vous prête mon bon vieux bateau, vous le gardez dix étés de suite. Chaque année deux planches pourrissent alors vous les remplacez par deux neuves. Au bout de dix ans vous avez changé toutes les planches. Première question : est-ce mon bateau que vous me rendez ? Deuxième question : est-ce que je vais m’en apercevoir ? Et si je n’y vois que du feu est-ce plus rationnel que de ne pas reconnaître mon bateau si vous avez changé la figure de proue et rien d’autre ? Enfin, si vous reconstruisez un bateau avec toutes les planches pourries un peu rapetassées, à qui appartiendra ce bateau ? Vous voyez, on n’a pas fini de réfléchir à la question.

Pour l’être humain, on peut tenir le même raisonnement. Quel est le seuil quantitatif ? Quel est le seuil qualitatif ? L’essence de l’individu est-elle réductible à son seul cerveau, comme le suppose la pensée dominante dans notre société ? Les réponses ne sont pas évidentes.

 

L’hybridation homme-machine est donc pour demain ?


Elle a déjà commencé ! Avec les Google glass par exemple qui ne sont pas implantables – pour l’instant – mais qui nous font évoluer dans un monde à la “réalité augmentée”. Avec tous ces dispositifs et autres interfaces homme-machine qui arrivent sur le marché pour nous permettre de vivre au moins en partie par avatars interposés. Et même de faire l’amour à distance grâce à des casques orgasmiques ou des sex-toys connectés ! Sans compter qu’à l’autre bout de la chaîne, on tend à humaniser les robots, en leur couplant des neurones humains par exemple. Les systèmes de représentations sont en train de changer. Le monde économique l’a très bien compris.


C’est un vrai marché...


Évidemment ! Et tout le monde y croit. Je me souviens d’un rapport de prospective économique d’une agence gouvernementale britannique publié en 2010. Que prévoyait-il ? Pour 2020, des ordinateurs contrôlés directement par le cerveau et en 2025, des ordinateurs hybrides organiques-non organiques. Cela m’a frappée de voir que le gouvernement outre-Manche intègre déjà les résultats des recherches menées par des scientifiques comme Kevin Warwick dans ses pronostics de croissance !

Par ailleurs, qui investit aujourd’hui ? Honda, Sony, IBM et, bien sûr, Google. La firme californienne ne se contente pas de miser sur ses lunettes et les voitures sans chauffeur. Elle a engagé Ray Kurzweil, transhumaniste déclaré, fondateur de la Singularity University dont je vous ai parlé.

Et son nouveau Graal est la lutte contre le vieillissement : elle rachète ou finance des sociétés de biotechnologies tournées vers la génétique et l’allongement de la vie, dont celle d’Anne Wojcicki, l’épouse du co-fondateur de Google Sergey Brin. C’est peut-être du vent mais du vent qui rapporte et fait du buzz dans les médias : Time magazine a titré en une le 30 septembre dernier “Google peut-il vaincre la mort ?”

La vision transhumaniste du monde est, me semble- t-il, scientiste : elle suppose une foi quasi aveugle dans les progrès des sciences et des technologies qui nous aideront aussi bien à rester jeune qu’à résoudre nos problèmes environnementaux et économiques.

 

Comment cette vision peut-elle se répandre, alors que notre société se montre finalement très méfiante envers ces mêmes progrès scientifico-technologiques ? Une part importante de la population est en effet prompte à dénoncer les potentiels dangers des OGM, des ondes radio-électriques, etc.


Plusieurs systèmes de valeurs coexistent dans notre société, et heureusement : sinon, nous serions dans un système totalitariste. Ainsi notre représentation assez mécaniste du corps humain – qui veut que si un organe est “cassé”, on le répare ou on le change comme on met des bougies neuves dans une voiture – coexiste avec une représentation beaucoup plus englobante.

Cette représentation ne sépare pas le corps et l’esprit, elle est portée par les médecines douces, la psychologie, des pratiques comme le yoga ou le taï-chi.

De même, aujourd’hui nous désirons être toujours plus rapidement connectés aux autres et au monde et, dans ce sens, certains tenants de la cyber-culture rêvent de voir notre cerveau directement raccordé à Internet en court-circuitant le corps.

Mais, par ailleurs, nous bichonnons, comme jamais, ce corps en le sculptant par le sport et en le tartinant de crèmes anti-rides. Un des pièges, à mon sens, est que la tentation transhumaniste constitue un alibi bien confortable parce qu’elle nous dispense de changer nos comportements. Nous pouvons continuer à vivre comme nous vivons aujourd’hui, en consommant à outrance parce que les innovations à venir vont nous permettre de le faire…

 

C’est une utopie ?


Individuelle peut-être. Mais pas collective : il n’y a pas derrière le transhumanisme un vrai projet de société. Ce n’est pas non plus un complot comme certains le disent. Juste un courant dans lequel on se laisse aller, sans réaliser que dans cette perspective il n’y aura rien à changer, si ce n’est nous mêmes !

Mais, bien entendu, il y a des résistances. Citons l’implant cochléaire (un petit appareil électronique greffé dans l’oreille interne pour rétablir l’audition dans certains cas de surdité. ndlr). Dans la communauté sourde, beaucoup ne veulent même pas en entendre parler, si je puis m’exprimer ainsi. Parce que la restauration, souvent très imparfaite, de l’ouïe risquerait de se faire aux prix de la dévalorisation de la langue des signes et de la culture sourde. Autrement dit, les sourds ont d’autres critères d’appréciation que la performance auditive.

Et je trouve cela particulièrement intéressant dans une société comme la nôtre, où règne le culte de la performance, du “plus on en fait, mieux cela est”. Et où l’on fait écouter du Mozart ou de l’anglais aux fœtus dans le ventre de leur mère dans l’espoir de les rendre plus intelligents...

 

Notre culte de la performance est bien le nœud du problème ?


Bien sûr. C’est un véritable engrenage. Mais je milite pour un temps mort : pour que nous prenions le temps d’y réfléchir maintenant. Quand nous serons tous des cyborgs, il sera trop tard.

 

http://rue89.nouvelobs.com/2014/07/13/quand-serons-tous-cyborgs-sera-trop-tard-253678

 

 

 

Voir mon article :

 

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DIBARRA

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 03:50

, Loi antiterrorisme: où comment contenir le peuple

Antiterrorisme :
le double jeu du gouvernement


Le gouvernement a décidé d’alourdir une nouvelle fois l’arsenal antiterroriste, arguant de la menace djihadiste. Mercredi 9 juillet, Bernard Cazeneuve a présenté en Conseil des ministres un projet de loi « renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme » qui doit être examiné par les députés de la commission des lois avant la fin juillet.


« Le texte vise à répondre à l’évolution de la menace en intensité, car le creuset syrien alimente une menace sans commune mesure avec ce qu’on a connu, par le nombre, par la façon d’agir diffuse et par la prégnance du numérique », explique-t-on au ministère de l’intérieur. Selon la Place Beauvau, 800 Français et résidents français seraient en Syrie, en seraient revenus ou souhaiteraient y aller, dont 300 au combat. La raison avancée peut surprendre quand on connaît par ailleurs le soutien politique et l’aide militaire que le gouvernement français apporte en sous-main aux rebelles combattant le régime de Damas, véritables alliés diplomatiques de la France. La cible djihadiste semble bien n’être qu’un simple prétexte pour renforcer à nouveau les dispositifs sécuritaires en vigueur dans un contexte d’aggravation de la crise et de montée en force de la contestation sociale. En effet, si les lois antiterroristes déjà promulguées ont fait la preuve de leur inefficacité pour combattre le terrorisme, elles ont en revanche permis aux différents gouvernements de renforcer leur contrôle sur les populations en leur donnant des moyens de combattre plus efficacement les résistances à leurs politiques.

 

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Les djihadistes au service du gouvernement français

 


La propagande du gouvernement et des médias français contre Bachar el-Assad a suscité de nombreuses vocations de djihadistes parmi les musulmans vivant en France.  En restant passif face aux candidats au départ, le gouvernement a fait d’une pierre deux coups. Tout en continuant d’armer les insurgés syriens, il a laissé nos terroristes déstabiliser encore un peu plus la Syrie pour in fine provoquer la chute de Bachar el-Assad et la liquidation du dernier État laïque au Moyen Orient, conformément aux intérêts d’Israël et de ses alliés saoudiens. Et il s’est débarrassé de fanatiques, bien encombrants en France, en les envoyant ailleurs et en espérant ne jamais les revoir. Si le gouvernement s’inquiète aujourd’hui, c’est en effet surtout du retour de ces terroristes. Pour l’instant, les services de renseignement ne sont pas encore en alerte rouge car la plupart des djihadistes français sont encore dans le sens du départ et seulement un peu moins d’une centaine sont déjà revenus. Mais la menace est déjà présente. Un projet imminent d’attentat sur la Côte d’Azur, préparé par un homme de retour du djihad en Syrie, a heureusement été déjoué fin mars par les services antiterroristes français. Mais on ne peut en dire autant de la fusillade de Bruxelles qui a fait de nombreuses victimes, montrant l’impossibilité de surveiller efficacement les terroristes. Et cette nouvelle loi ne résoudra pas ce problème, loin des ambitions affichées.


Une des mesures du projet de loi a pour finalité d’empêcher les départs de dijihadistes de la France pour la Syrie. Le ministère de l’intérieur pourra interdire la sortie du territoire à un Français pour lequel il a « des raisons de croire qu’il projette des déplacements à l’étranger (…) dans des conditions susceptibles de le conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de son retour sur le territoire français ». Environ 200 personnes pourraient être concernées. Plusieurs obstacles peuvent cependant apparaître. Comment prouver, avant même le départ, que la personne sera un danger au retour ? Comment contrôler le déplacement des ressortissants français à l’intérieur de l’espace Schengen ? L’escapade est facile : il suffit de prendre un bus à la porte de Bagnolet à destination d’Istanbul, où les Européens ne sont pas astreints à visas, avant de rejoindre la frontière syro-turque et les nombreuses infrastructures mises en place par les rebelles. Et si l’apprenti-djihadiste est surveillé, il pourra toujours éviter les transports en commun en prenant la route. Rien donc qui puisse freiner les déplacements de djihadistes vers la Syrie. Et pour ce qui est du retour en France, la situation est aussi à l’avantage des djihadistes : considérant qu’il faut mobiliser quinze personnes pour suivre un suspect 24 heures sur 24, les 3000 fonctionnaires français du contre-espionnage y suffiraient à peine. Les défaillances policières dans le suivi de Merah avant les tueries de Toulouse et Montauban rappellent à quel point la surveillance des djihadistes est de toute façon délicate.

 

 

Flicage d’Internet et surveillance accrue

 


Le projet de loi est en revanche beaucoup plus efficace pour ce qui est de la surveillance sur Internet en permettant sans décision d’un juge le blocage administratif des sites faisant l’apologie du terrorisme ou incitant à commettre des actes terroristes.  L’apologie du terrorisme, comme l’apologie des crimes de guerre, est aujourd’hui réprimée par la loi sur la presse de 1881 qui encadre la liberté d’expression en France. Le texte prévoit de sortir de ce périmètre législatif  les délits de « provocation aux actes de terrorisme » et d’« apologie du terrorisme », pour les intégrer dans un article spécifique du code pénal, considérant qu’il ne s’agit pas « d’abus de la liberté d’expression (…) mais de faits qui sont directement à l’origine d’actes terroristes », afin de donner davantage de pouvoirs aux enquêteurs travaillant sur ces dossiers notamment pour infiltrer des réseaux et avoir recours à des écoutes et des sonorisations. Le texte prévoit aussi la possibilité d’un blocage administratif – imposé aux fournisseurs d’accès à Internet – des sites faisant l’apologie du terrorisme. Une mesure qui s’inspire des dispositions prévues pour les sites pédopornographiques et qui, à défaut d’être efficace, constituerait une entrave de plus à la liberté d’expression.  

 

Les sanctions seraient également renforcées en particulier quand les faits sont commis sur Internet pour tenir compte de son effet démultiplicateur. Mais elles s’appliqueraient à une infraction dont les contours sont toujours aussi flous : la définition  du groupe terroriste donnée par L’Union Européenne est en effet assez large pour permettre la répression d’actions syndicales ou politiques non-violentes (grève illégale, blocage de systèmes informatiques, occupation de routes, de bâtiments publics ou privés pour manifester) : « association structurée, de plus de deux personnes, établie dans le temps et agissant de façon concertée en vue de commettre des infractions terroristes (…) visant à menacer un ou plusieurs pays, leurs institutions ou leur population avec l’intention d’intimider ces derniers et de modifier ou détruire les structures politiques, sociales et économiques de ces pays ». Reposant sur la notion d’intentionnalité (visant à), elle permet en outre une répression préventive, en l’absence de toute commission d’actes, sur la seule base de l’appartenance à un groupe contestataire.


On retrouve cette dimension préventive dans l’article 5 du projet de loi qui crée la notion d’« entreprise individuelle terroriste ». Avec, en filigrane, la peur du « loup solitaire » capable de planifier des attentats terroristes et qui devra être arrêté avant même la commission des actes. L’article 12 du texte renforce l’arsenal anti-contestation en modifiant la loi qui réprime « l’accès frauduleux à un système de données automatisées » – en clair, les piratages et tentatives de piratage. Ces faits pourront désormais être considérés comme commis « en bande organisée », ce qui met à la disposition des enquêteurs l’ensemble des moyens de la lutte contre le crime organisé. Rappelons qu’en France, l’une des rares « attaques » informatiques qui auraient pu entrer dans le champ de cet article a eu lieu début 2012, lorsque quelques dizaines de personnes avaient participé à une action de blocage de sites Internet d’EDF pour protester contre l’utilisation d’énergie nucléaire, sous la bannière du mouvement informel Anonymous…


Ce nouveau projet de loi s’ajoute à une montagne de textes qui ont successivement criminalisé la contestation sociale tout en rabotant les libertés publiques et la protection du citoyen contre l’intrusion de l’État. Rappelons que l’actuel gouvernement, après avoir promulgué une énième loi antiterroriste dans le sillage de l’affaire Merah pénalisant le simple séjour dans un camp d’entraînement jihadiste ou la consultation de certains sites Internet, a autorisé par le projet de loi de programmation militaire la captation des données numériques de dizaines de milliers de personnes par an, en dehors de toute action judiciaire et sans aucune autorisation auprès de la CNCIS (Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité), sous le prétexte de guerre contre "le terrorisme". Peuvent être mobilisées à cette fin, non seulement les forces de l’ordre mais également toute la «communauté du renseignement», de l’Intérieur à la Défense, en passant par Bercy, pour éplucher tout ce que conservent et traitent les opérateurs d’Internet et de téléphonie « y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement , mais aussi « à la localisation des équipements terminaux utilisés », sans parler bien sûr de « la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications », les fameuses « fadettes » (factures détaillées). Bref, les traces des appels, des SMS, des mails… Rappelons que l’adoption du projet par le Sénat s’est faite malgré une forte mobilisation des acteurs du numérique et sans consultation de la CNIL.


La finalité de cette nouvelle loi antiterroriste comme des précédentes est de renforcer la surveillance des communications et des déplacements et de réduire les garanties du justiciable face à l’appareil d’État. La cible djihadiste n’est encore qu’un prétexte pour alourdir un arsenal législatif déjà considérable qui, loin de réduire la menace terroriste, servira à museler la contestation sociale et politique croissante face aux politiques d’austérité menées par le gouvernement.


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http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/07/09/antiterrorisme-le-double-jeu-du-gouvernement/


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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 03:43

 

 

Serge Bilé, journaliste ivoirien,
dévoile un aspect du nazisme
inconnu du public.  
 
 
  
 
 
 
Votre livre nous apprend que les premiers camps de concentration ont été créés en Afrique!
 
Les historiens se sont enfin penchés sur le sujet en effet, et on le sait maintenant, les premiers camps de concentration ont été construits en Namibie en 1904, pour exterminer les Héreros1. Ce sont des camps à l'architecture similaire à ceux que les nazis mettront en place plus tard: des baraquements en bois, des fils de fer barbelés, des déportés tatoués, rachitiques, obligés de travailler de façon très dure. Des expériences médicales ont été conduites par un monsieur bien connu maintenant, le docteur Hoegen Fischer, qui aura plus tard pour bras droit Joseph Menguele qui sera le futur bourreau d'Auschwitz. On retrouve en Namibie un second personnage important, confirmant ainsi que tout a débuté en Namibie, c'est Goëring, le gouverneur de la Namibie, père du futur bras-droit d'Hitler.
 
 
Vous parlez également des lois de Nuremberg dont on a toujours pensé qu'elles étaient rédigées pour les juifs, vous affirmez qu'elles visaient aussi et surtout les noirs
 
On l'oublie souvent, mais les allemands avaient des colonies, et beaucoup de noirs ressortissants de ces ex-colonies vivaient en Allemagne avant-guerre, et quand la guerre a éclaté, de nombreux afro-allemands qui ne connaissaient que l'Allemagne et aucun autre pays, ont vu leurs passeports retirés, les étudiants se ont été exclus des cours, ils se sont fait interdire de service militaire, quand à son arrivée au pouvoir Hitler a fait voter les fameuses lois de Nuremberg. Ce ne sont pas les seules humiliations qu'ils vivent puisque les males sont stérilisés, ceux qui violent les lois de Nuremberg qui interdisaient les rapports entre aryens et noirs sont systématiquement envoyés en camp de concentration. C'est comme ça que dès 1933-1935 certains sont déportés, même si les tous premières déportations datent de l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933 qui veut se venger de la honte noire vécue lors de l'occupation de la Rhénanie après la défaite de 1914-1918 qui a vu la Rhénanie occupée par des soldats noirs: pour Hitler ils ont souillé le sol rhénan.De surcroît, des relations entre ces soldats et des allemandes sont nés 800 enfants métis.Quand Hitler arrive au pouvoir il fait stériliser les enfants et envoie la moitié d'entre eux en camp de concentration.
 
 
                                                                     
Noirs dans un camp de concentration nazi.

Sait-on combien de noirs ont été déportés, et combien en sont revenus vivants?
 
Aucun historien ne s'étant penché sur le sujet des noirs en camp de concentration, aucune estimation n'a jamais été faite sur le sujet. Au moment de la seconde guerre mondiale, à l'exception d'Haïti, de l'Ethiopie et du Libéria il n'existait pas de pays noir indépendant, les noirs ont donc été comptabilisés sous la bannière de leur puissance coloniale. Rien ne permet par exemple de distinguer un noir français déporté d'un breton déporté.John William par exemple qui est un déporté franco-ivoirien ne peut pas être distingué d'un déporté juif.J'ai fait un travail d'extrapolation à partir du nombre d'afro-allemands qu'il y avait avant la guerre en Allemagne, et dans d'autres pays, j'estime à titre personnel qu'il y aurait eu entre 10.000 et 30.000 déportés noirs, et j'espère que ce sera étayé un jour par un travail d'historien.Combien ont survécu? Dans le nombre de cas que j'ai pu découvrir ou rencontrer, je connais une dizaine de survivants
 
 

1: Les Hereros sont un peuple du Sud-Ouest africain, notamment de Namibie, victime d'un génocide en 1905.


Dernière minute 11.02.2008

 

http://www.libertaire.eu/article-3038573.html

 

 

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En mémoire des gitans tués
et torturés
dans les camps de concentration

 

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Reçu ce mail le 14.7.14 :

 

Je te transmets une petite vidéo que j'ai commise,
pour un hommage en images et en musique,
aux peuples des promenades difficiles :

https://www.youtube.com/watch?v=81Jc4QTkSvQ

 

 

Un Lecteur qui vit parmi les cigales,

amoureux comme moi de la culture tsigane,

a fait une vidéo images en musique 3mn 

 


 

 

 

 

tsigane-caravane-j.jpg

http://www.mandora.fr/mandorine/index.php/cinema/liberte 

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 03:05

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Documents secrets : la décision d’occuper Mossoul prise à Amman
Documents secrets : la décision d’occuper Mossoul prise à Amman

Le journal kurde Ozgur Gundem, appartenant au parti des travailleurs kurde, a révélé vendredi le plan global du groupe de l’Etat islamique en Irak et au Levant pour occuper la irakienne de Mossoul et d’autres régions du pays.

Ceci a eu lieu lors d’une rencontre dans la capitale jordanienne Amman le premier juin dernier, jour du déclenchement de la conquête de l’ en Irak, sous le parrainage des Etats-Unis, d’, de l’Arabie Saoudite, de la Jordanie et de la Turquie.

Le chef du Kurdistan Massoud Barzani a ouvert la voie à cette réunion lors de sa visite à Amman, quatre jours avant la date de cette rencontre. Le journal a souligné que l’ fut directement au courant de ce plan, et a envoyé immédiatement Ahmad Jalabi à Barzani pour lui demander de retirer son soutien à ce plan, sinon, il le regretterait.

« Les documents de cette réunion ont été vendus par l’un des participants pour 4 millions de dollars à des responsables irakiens », indique le journal kurde qui explique avoir reçu ces documents de la part d’un employé diplomatique ayant longuement travaillé au Moyen Orient.


Ont participé à cette réunion : le chef des renseignements jordaniens et représentant du roi Saleh Qallab, le parti démocratique du kurdistan représenté par Azad Bervari, le vice-président des renseignements kurdes Masrour Barzani connu sous le nom de « Jomaa ». De plus, des représentants de différents départements du parti Baas, Ezzat Douri représentant du mouvement des Naqchbandis, deux délégués de l’armée des moujahidines, un représentant d’Ansar el-Islam, de l’armée d’Ansar as-Sunnah, armée de la « communauté victorieuse », composée de maghrébins et d’Algériens, des « brigades de la révolution de 1920 », de « l’armée de l’islam », et un Libyen présent actuellement à Mossoul. Tous ceux-ci ont pris part à la réunion.

L’objectif de la réunion fut l’occupation de Mossoul et l’avancée vers Bagdad. Le congrès d’Amman a été tenu avec la participation d’un grand nombre de parties concernées dans les affaires du Moyen Orient, et sous le parrainage des Etats-Unis, de l’Arabie Saoudite, d’Israël et de la Turquie.

 

Le plan de l’occupation de Mossoul arrivant à Bagdad a été décidé après l’échec de ces forces d’imposer leur hégémonie sur l’Irak après s’être débarrassé de Saddam Hussein.

Selon ledit journal kurde, un haut diplomate ayant longuement travaillé au Moyen Orient a dévoilé la copie initiale de cette réunion.

L’Iran fut au courant de cette réunion quelques heures après sa tenue, et a immédiatement délégué Ahmad Jalabi à Massoud Barzani pour le mettre en garde contre la participation à une telle action pour ne pas le regretter dans l’avenir, révèle ce diplomate.

Selon ce dernier, l’objectif de tout ce plan est de provoquer plus de chaos au Moyen Orient dans l’intérêt des Etats-Unis et d’Israël. Ce climat aide les forces à réaliser leurs objectifs et à acquérir plus de force.

Par ailleurs, le journal turc Milliyet a rapporté que l’annonce d’un référendum par Barzani est survenue suite au recul des oppositions internationales sur cette affaire.  

 

L’ du Kurdistan jouit du soutien de la Grande-Bretagne, d’Israël et de la Turquie.


Ce même journal turc a dit qu’Israël est soulagé de la mise en place d’un Etat kurde ayant des différends avec les pays arabes, à l’instar d’Israël. De plus, un tel Etat pourra imposer un équilibre avec l’Iran et la Turquie.


 Quant à Ankara, elle pourra profiter du du Kurdistan et elle a déjà conclu des accords avec Erbil sur ce sujet.

« Des projets à long terme avec le Kurdistan sur tous les plans seront utiles pour la Turquie, et auront des répercussions politiques, culturelles et sociales », ajoute le journal Milliyet, qui indique qu’une bonne relation avec Barzani sera un facteur qui changera les règles du jeu interne turc, surtout au sujet de la résolution du problème kurde.

 

Ainsi, Barzani a obtenu le soutien direct de la Grande-Bretagne et d’Israël et indirect de la Turquie. La région entrera donc dans une nouvelle période où les kurdes auront à faire face à des affaires complètement inhabituelles, conclut ce journal turc.


Traduit du site assafir

 

http://reseauinternational.net/documents-secrets-decision-doccuper-mossoul-prise-amman/

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 02:52
Ukraine - Kiev charge les combattants de ses propres atrocités

Kiev prépare une grande provocation pour demain

07.07.2014
TRÈS IMPORTANT ! Informations vérifiées, communiquées par une source sur place.
Dans la périphérie de Slaviansk, là où auparavant campaient les troupes de la junte, on a amené du matériel de construction. On fait des travaux de terrassement, la zone de travail est protégée, des postes de « natsgads » (transformation des mots garde nationale en contracté salauds nazis, un jeu de mots en russe ; ndt) sont installés sur tout le périmètre, il y a des patrouilles ; à en juger qu’ils ouvrent leurs propres fosses communes, où auparavant ils ont enterré les restes des conscrits qui refusaient de tirer sur les civils et de leurs bourreaux.
En particulier, ce fait rejoint une autre information en provenance de Kiev – il semble que les UKRO-médias ont l’intention de monter un reportage dans lequel ils vont parler des « atrocités » perpétrées par les combattants, soi-disant, ils abattaient les civils.

Étant donné que la garde nazie a déjà fusillé près de 20 civils depuis l'entrée de l'armée ukrainienne à Slaviansk et à Kramatorsk, cette provocation peut avoir lieu d’ici un à deux jours.

La source de Kiev a communiqué que le reportage est prévu pour demain.
S'il vous plaît, faites circuler cette information autant que possible sur les réseaux sociaux afin d’empêcher cette ignoble provocation.
Communiqué de Strelkov du 07.07 2014
Alexander Nikichine
Agence centrale d’information de Novorossia

Novorus.info


Source : novorus.info
Traduction : GalCha
http://bendeko.blogspot.fr/2014/07/ukraine-kiev-charge-les-combattants-de.html

Une large propagande se prépare en Ukraine, comme hier en Serbie.

http://bendeko.blogspot.fr/2014/07/ukraine-kiev-charge-les-combattants-de.html ....

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 01:59

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Ukraine 2014 - Guerre bactériologique - la suite

La guerre bactériologique. Les bourreaux empoisonnent-ils les plans d’eau dans le Donbass?

26.06.2014

 

 

Le gouvernement de la République populaire de Lougansk accuse les autorités de Kiev de tentative d’empoisonnement de l'eau.
« Dans les environs du village Biryoukovo, les combattants ont mené des combats avec des troupes ukrainiennes. Il semble que la junte de Kiev, pour la première fois, entreprend des tentatives d'empoisonnement des terres et des eaux. Ainsi, les bombardements du village par mines ont été constatés maintes fois. L'une d'entre elles a frappé la zone côtière et n'a pas explosé. « Le remplissage » de la mine disséquée était composé de plusieurs couches de gaze, qui contenaient des larves inconnues, des vers et de la laine » a déclaré la République populaire de Lougansk.
« L'un des combattants de la milice populaire, par inadvertance, a eu un contact avec « la farce », et quelques heures plus tard, il a eu une fièvre soudaine et des éruptions cutanées sur le corps. Nous attendons les conclusions des analyses bactériologiques, mais déjà maintenant il ne fait aucun doute que rien n’arrête les troupes de la junte pour déstabiliser la situation dans le pays » affirment les rebelles.
A titre de confirmation de cette information le site d’information de la République populaire de Lougansk a publié la photo du projectile avec la bande de gaze.
  
 
Avant, les médias avaient filtré les informations sur les tentatives d'empoisonnement de l'eau dans la région de Donetsk, et en particulier à Kramatorsk.
En outre, le gouverneur de Zaporozhiye, Valery Baranov avait déclaré qu’une tentative d'empoisonner l'eau dans les prises d’eau à Zaporozhiye avait été déjouée.
Sergey Volodine
Agence centrale d’information Nouvelle Russie
Novorus.info
Source : novorus.info-news

Traduction : GalCha

 

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 01:45
Ukraine - le plan diabolique des USA pour le Donbass

Les armes prohibées, le ratissage, les camps de filtration: le plan nazi pour la conquête de la Novorossia a été préparé pour Porochenko par une agence américaine

 


Il apparaît que des journalistes ont pris possession d’un document préparé probablement par des spécialistes du Centre de recherche stratégique RAND Corporation. Il comprend trois étapes dans les actions des forces punitives dans l'Est de l'Ukraine. Le plan prévoit la fusillade des combattants capturés et des sympathisants civils, la création de camps de filtration, la saisie des biens des habitants de la région afin de stimuler les soldats les plus dévoués au cours des opérations militaires punitives.
L’édition en ligne « Before It’s News » a publié un document portant la marque « confidentiel ». Il est allégué qu'il est développé dans le centre américain de recherche stratégique « RAND Corporation » et qu’il y décrit le scénario selon lequel doivent agir les autorités ukrainiennes en cas d'échec du « plan de paix ».
Le document énumère les trois étapes selon lesquelles doit se dérouler l’opération militaire dans l'Est de l'Ukraine.
Au cours de la première phase, il faut introduire la loi martiale. Les régions insoumises à Kiev doivent être bloquées pour l'entrée et la sortie et pour la livraison de toutes marchandises. En outre, il faut suspendre la télédiffusion, couper Internet, la téléphonie mobile et fixe. Également, de 20h00 à 06h00 il faut instaurer un couvre-feu.
Pour les représentants des médias étrangers, il faut introduire une procédure spéciale pour séjourner dans la région.
Le document indique que dans le cadre de l’opération une grande partie de l'industrie du charbon sera détruite. Cependant, cela se définit positivement : selon l’avis des auteurs du document, la dotation de cette industrie crée un fardeau lourd pour le budget de l'Ukraine, et la fermeture des entreprises industrielles du Donbass permettra de réduire considérablement la consommation de gaz et, par conséquent, de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie.
Le document indique également que dans le cadre de l'opération « seront considérablement affaiblies les positions économiques et politiques du groupe de R. Akhmetov. »
Les auteurs du document estiment que les difficultés économiques et sociales peuvent être justifiées à la population par les coûts de l’opération, dont il était impossible d’éviter à cause de « l'intransigeance des terroristes ».
La deuxième phase consiste à ratisser les régions. Le cercle des troupes doit se resserrer, les frappes aériennes doivent viser les cibles stratégiques et les rassemblements des troupes. Il est souligné en particulier qu'il ne faut pas exclure l'utilisation des armes prohibées afin de réduire les pertes des effectifs.
Notons que les troupes ukrainiennes sont soupçonnées d'avoir utilisé des bombes incendiaires interdites au phosphore blanc. Les images confirmant l'utilisation de ces projectiles ont fait le tour du Net, mais aucun commentaire ne vient de Kiev.
L’aviation ukrainienne frappe les infrastructures, y compris les hôpitaux et les écoles. Après la reprise de la « phase active » de l'opération, les autorités de Kiev bombardent avec l'artillerie lourde les villes, le nombre de victimes parmi la population civile augmente considérablement.
Ensuite, le document américain résume le plan détaillé comment il faut libérer les villes. Il est sous-entendu que les véhicules blindés rentrent en premiers, et on ouvre un tir d’action contre tout homme armé. Toute la population masculine doit être évacuée dans les camps de filtration, l’opposition d’une résistance implique l’exécution.
Il est souligné que la garde des camps de filtration doit être confiée aux unités les plus stables idéologiquement.
Les personnes ayant des signes de participation aux hostilités (listées ici, par exemple, des bleus, des blessures par balle et des éclats d'obus, des traces de poudre, etc.) doivent être renvoyées devant le tribunal pour séparatisme et terrorisme.
Il est à rappeler que les autorités de Kiev avaient déjà parlé « des mesures de filtration ».
« Il y aura une filtration totale. Il s’agit des mesures complètes de filtration. On vérifie que parmi les gens, même parmi les femmes, il n’y a pas de ceux qui se sont associés au séparatisme, ceux qui ont commis en Ukraine des crimes liés à des activités terroristes. Et tout cela peut arriver »- a dit à la télévision ukrainienne le 11 juin Michael Koval, qui à cette époque occupait le poste du ministre de la Défense.
Le troisième point du plan prévoit le rétablissement de la vie « normale » dans les régions. En plus de restaurer les conditions de vie, ici, la frontière avec la Russie doit être renforcée et les points de passage doivent être aménagés. Tous les réfugiés auront la possibilité de revenir. Cependant, les hommes de 18 à 60 ans devront être contrôlés dans les camps de filtration.
« La propriété des résidents des régions de Lougansk et de Donetsk, condamnés ou déportés, est à confisquer en faveur de l'état pour son ultérieure cession aux militants distingués de l’ATO » - dit le document.
Il est souligné en particulier que le travail des médias étrangers dans la zone des opérations militaires doit être exclu, ainsi qu’une campagne de propagande massive glorifiant « l'héroïsme » des participants à l'opération doit être lancée.
Il est mentionné que si l'opération militaire s’achève d'ici le 1er septembre 2014, la loi martiale ne doit pas être levée avant le 1er janvier 2015.
La Corporation RAND (contraction des mots Research and Development - « recherche » et « développement ») a été fondée en 1948 et à l'origine était un centre de conception. Cependant, en 1950, elle s’est aiguillée vers les commandes des agences gouvernementales américaines pour mener des recherches dans le domaine de la sécurité nationale. Une attention particulière dans le travail de la société est accordée au développement de nouvelles techniques d'analyse.

L’agence RT a réussi à se mettre en contact avec les représentants de la RAND, cependant l'agence a nié avoir un rapport quelconque avec ce document.

Source : rusvesna.su

Traduction : GalCha
http://bendeko.blogspot.fr/2014/07/ukraine-le-plan-diabolique-des-usa-pour.html

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 00:31

 

Trafic d’organes en Ukraine. L’horreur monte d’un cran


Trafic d’organes en Ukraine. L’horreur monte d’un cran

Plus les guerres menées sont sordides, plus il y a de corbeaux. Bien entendu, il y a ceux qui font le sale bouleau mais il y a aussi les principaux profiteurs qui volent aux gens leurs organes vitaux pour les revendre aux nantis habitant d’autres pays, voire d’autres continents.

Ces Frankenstein qui profitent des plus grandes souffrances ne diffèrent en rien des nazis qui fabriquaient des abat-jours en peau humaine ou, à plus grande échelle, de ceux qui tuent au nom de leurs intérêts économiques en ayant le cynisme d’invoquer, dans un esprit évangélique, la démocratie.

Lorsque les épouvantables chroniques de la « maison jaune » ont gagné les médias, on croyait plus à un film d’horreur qu’à une réalité symptomatique du drame kosovar. La Yougoslavie n’existe plus. En revanche, il reste toujours des gens condamnés à vivre avec un seul rein ou un seul poumon. D’autres sont morts dépecés sans nulle anesthésie. Leurs noms sont toujours liés à la sinistre affaire Medicus qui ne suscita rien d’autre qu’un rire homérique chez Kouchner, très indirectement mis en cause par Carla Del Ponte, Dick Marty et Pierre Péan qui reprendra leurs arguments. Les résistants blessés de Donetsk et de Lougansk, subiraient-ils ce qu’avait dû subir le jeune Sacha Milivojév qui, resté en vie par un heureux concours de circonstances, a par la suite écrit un témoignage frappant intitulé « Le garçon de la maison jaune » ?

Aucune envie de faire de procès d’intention. Jusqu’à preuve du contraire, les faits sont là, lancinants et saillants. La correspondance de l’ex-avocat de Ioulia Timochenko avec une chirurgienne allemande, Olga Wieber et le commandant du bataillon « Donbass », Semione Sementchenko, révèle l’immonde réalité du trafic d’organes perpétré en ce même moment, au moment où j’écris ces lignes, dans le Sud-Est ukrainien. Voici deux extraits de cette correspondance que vous pouvez découvrir dans sa version intégrale sur le site des « Moutons enragés », la première source française à avoir relayé l’évènement. A préciser que les abréviations utilisées par M. Vlassenko se déchiffrent comme « cœur » pour « cor », « rein » pour « per », « foie » pour « hep », « pancréas » pour « pan » et « poumons » pour « pul ». Quant au terme technique de « matériau », il désigne les organes prélevés.

22 février 2014. Wieber à Vlassenko : « Voilà ce qu’il faut – 5 cor, 12 per, 3 hep, 3 pan, 1 pul ».

Réponse de Vlassenko au même : « C’est clair. Nous pouvons faire plus, tu sais les nouvelles, au moins ? Réfléchis, trouve quelqu’un, nous augmenterons les lots !!! ».

22 mai 2014. Vlassenko à Wieber : « A qui iront-ils encore s’adresser ??? Et ici, la mitraille, les mines explosent, comment livrer tes gens ? Que ce soient tes épices ou les miennes, garantir la sécurité est très difficile, comprends-le. Il faut emporter le matériel soi-même ! » (…).

Wieber à Vlassenko : « Faites au moins comme vers Alexandrovka !!! Ne me laissez pas tomber ! Cherchez plus de matériel, qu’on puisse en choisir du meilleur ».

26 mai 2014. Vlassenko à Sementchenko : « Nous avons reçu beaucoup de marchandises de mauvaise qualité ; nos commanditaires ne sont pas contents ! Vous devez tout faire de façon opérationnelle Dépêchez-vous, parce que si vous ne faites pas rentrer cela en 14 heures à partir du moment du prélèvement, nous recevons seulement 30 % de la valeur ! Et cela veut dire que vous ne recevrez pas votre équipement, tu comprends ? » (…).

Je pense qu’il est difficile d’interpréter ces extraits de correspondance – et la version intégrale renforce encore davantage l’impression qui en ressort – autrement que cela n’a été fait par ceux qui ont découvert la contenu de cette correspondance et se sont empressés de la publier sur leurs comptes.

Slobodan Despot, écrivain et directeur des éditions Xenia, a plus d’une corde à son arc. D’origine serbo-croate, il est bien versé dans l’histoire de la tragédie serbe au Kosovo et a bien voulu nous donner son point de vue sur l’Ukraine qui elle aussi traverse l’un des pires génocides perpétrés en pleine Europe ces dernières décennies.

La Voix de la Russie. « La correspondance de l’ex-avocat de Timochenko avec une chirurgienne allemande, Olga Wieber, a révélé la réalité d’un trafic d’organes lancé dans le Sud-Est ukrainien. Peut-on établir un parallèle entre ce qui s’est passé sur ce plan au Kosovo et ce qui ressort des courriels de Vlassenko-Wieber ? Plus particulièrement, est-ce que, les faits remontant à bien loin et ayant été rigoureusement traités par Carla Del Ponte, une suite a été donnée au dossier du trafic d’organes au Kosovo ?

Slobodan Despot. La question du trafic d’organes qui s’est produit au Kosovo est mentionnée dans le livre de Mémoires de Mme Del Ponte où elle décrit son travail en tant que Procureur du Tribunal pénal international. Cependant, il y a eu une enquête beaucoup plus approfondie menée par le magistrat et député suisse Dick Marty qui ensuite a fait un rapport sur les résultats de cette enquête auprès du Conseil de l’Europe. Celle-ci a établi l’existence d’un trafic d’organes prélevés sur des prisonniers le plus souvent civiles serbes par des médecins ou des paramédicaux liés à l’UÇK en Albanie. Par la suite, ces organes, d’ailleurs prélevés dans des conditions absolument abominables sur des personnes qui quelquefois n’étaient même pas anesthésiées, étaient ensuite revendus, via un réseau international, notamment en Turquie et ailleurs, pour des transplantations attendues par des patients qui avaient les moyens de se les payer. Ce que l’on a d’une part établi, c’est l’implication dans ce trafic de responsables de très haut niveau parce qu’il est impossible d’organiser ce genre de chose de manière totalement clandestine, le transport d’organes vivants nécessitant une infrastructure importante, une rapidité d’intervention et des compétences médicales qu’on ne trouve pas partout. D’autre part, on a constaté qu’il y avait subitement une très forte demande puisque ces organes étaient immédiatement envoyés en Turquie et dans les pays de l’Europe occidentale.

Par conséquent, il est hautement crédible que sur un terrain comme celui de l’Ukraine des choses similaires puissent se produire. Ce qui est beaucoup plus difficile, à l’heure actuelle, c’est de prédire comment cette vérité, si ça en est une, va arrivez jusqu’à la conscience du grand public. Je vous rappelle que les révélations de Mme Del Ponte n’ont pas soulevé une grande indignation dans le monde occidental et que le député Dick Marty, qui a fait un travail véritablement héroïque et s’est exposé à des dangers personnels pour boucler son enquête, n’a été nullement récompensé de cet effort. Au contraire, son enquête a été plus ou moins enterré par le Conseil de l’Europe et n’a donné suite à aucune sanction, aucune démarche politique en direction des autorités du Kosovo qui en tout cas étaient au courant de ce trafic.

Une dernière chose. Je pense que l’on risque, cette fois en Ukraine, d’avoir affaire au même mur de silence. D’une part, il s’agit d’un fait n’allant pas dans le sens de la répartition des rôles qui a été établie une bonne fois pour toutes dans le cadre de la crise ukrainienne. D’autre part, il est probable que l’existence d’un tel trafic toucherait des intérêts de très grande importance de personnes très influentes en Occident qui feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que ces choses-là ne ressortent pas à la lumière du jour !

Quoi qu’il en soit, le précédent kosovar existe. Il a été documenté, les faits sont prouvés. Je vous rappelle aussi que cela s’est passé sous l’autorité d’un préfet du Kosovo nommé par l’OTAN, en l’occurrence, M. Bernard Kouchner, qui était censé savoir ce qui se passe dans ce petit territoire sous son gouvernement et qui, lorsqu’un journaliste lui a posé la question de l’existence du trafic d’organes, lui a suggéré d’aller se faire soigner dans un asile psychiatrique.Les Occidentaux vont donc nier jusqu’au dernier moment les preuves les plus évidentes d’un tel trafic ».


Commentaire de l’auteur. Correspondance à l’appui, témoignages recueillis ici et là, il y a tout lieu de croire que le trafic d’organes version ukrainienne est loin de relever de la fiction. Des cadavres d’insurgés vidés de leurs organes vitaux ont été retrouvés le mois dernier dans la région de Lougansk. Or, la garnison militaire d’Alexandrovka où de violents affrontements ont eu lieu fin mai est précisément située dans cette région. Les tragédies kosovar et syrienne, pour ne citer que deux exemples, nous montrent bien que le chaos orchestré n’est jamais qu’un écran de fumée destiné à servir le parasitisme des puissances déclinantes. Quant au cynisme déployé, devrait-il continuer à nous étonner sachant que certains restaurants kiéviens proposent un nouveau plat désormais connu sous le nom métaphorique de « doryphore cuit à l’Odessite ». Je décrypte : les loyalistes ukrainiens de doryphore (Colorado en russe) les pro-russes de l’Est, par référence aux couleurs du Ruban de Saint-Georges, symbole de la lutte contre le nazisme. Sachant ce qui s’est passé à Odessa, je pense inutile de commenter au-delà.

 

Lire la suite: http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/274374444/

 

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Benjamin Netanyahu a déjà remaillé militairement toute la Cisjordanie

Le rapt des 3 adolescents israéliens est un coup monté, selon les Palestiniens

Par : Djamel Bouatta

L’affaire des enlèvements des 3 adolescents israéliens en Cisjordanie, dans une colonie juive, est une action pour discréditer les Palestiniens aux yeux d’une opinion mondiale lassée par l’impunité de l’Etat hébreux. Le ministre palestinien des AE évoque en effet un “jeu” de la part du Premier ministre israélien pour susciter la compassion des pouvoirs occidentaux et de leurs opinions. Mais aussi et surtout pour que ses violations quant au droit des Palestiniens à un Etat national passent comme un fait accompli irréversible, indiscutable. Le ministre israélien des AE, l’ultra anti-arabe et islamophobe, se comporte déjà comme si le processus d’Oslo, qui fixe les feuilles de route des négociations israélo-palestiniennes, est enterré. Avigdor Lieberman a, lui, pris les devants en déclarant dimanche persona non grata Robert Serry le coordinateur de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, au motif que celui-ci a proposé l’assistance de l’organisation internationale pour résoudre la crise des salaires impayés de fonctionnaires palestiniens à Gaza. Serry souhaitait transférer un don qatarien de 60 millions de dollars destiné à payer des employés de services publics sans ressources depuis plusieurs mois.

 

Le leader de la droite sioniste n’a jamais caché son projet de construction du mythique Grand Israël, du Jourdain à la Méditerranée, avec à la clef, l’expulsion de tous les Palestiniens.

 

Jérusalem, en rébellion ouverte contre l’ONU et ses organismes spécialisés, est également mis sur le gril par l’Union européenne, lassée de voir ses réalisations dans les territoires palestiniens partir en fumée et de moins en moins complexée par la shoah, registre du commerce d’Israël. L’ONU et l’UE sont ainsi menacées par Avigdor Lieberman de ne plus obtenir de visas diplomatiques. Benyamin Netanyahu a chargé le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à qui il a signifié qu’il s’est opposé à ce transfert de fonds qatariens au Hamas qui administre encore Gaza, qu’il estime responsable de “l’enlèvement” le 12 juin des 3 jeunes Israéliens en Cisjordanie.

 

De fait, le Premier ministre d’Israël cherche à réenclencher une nouvelle crise entre Gaza et la Cisjordanie qui sont parvenus début juin à constituer un gouvernement d’union pour mettre un terme aux années de crise entre les deux principales factions palestiniennes, le Hamas et le Fatah, et préparer de nouvelles élections législatives et présidentielle d’ici la fin de l’année. La piste du ministre palestinien est d’autant plus crédible que les médias internationaux ne traitent plus que présumé enlèvement des jeunes Israéliens, alors que jusqu’ici Netanyahu n’a avancé aucune preuve que Hamas était responsable de l’enlèvement ou derrière cette opération. Maliki, le ministre des AE de l’Autorité palestinienne, a expliqué au quotidien saoudien Asharq Al-Awsat de Djeddah, qu’en l’absence de preuve, il y a deux  scénarios possibles : l’enlèvement pourrait être un jeu de la part d’Israël pour redevenir la “victime”, il pourrait faire partie d’un autre jeu pour “détourner” l’attention de son refus d’accéder aux résolutions internationales imposant l’Etat de Palestine, reconnu en partie par l’ONU. S’ils ont été vraiment enlevés, les adolescents auraient pu être victimes de “criminels juifs, criminels palestiniens ou des criminels palestino-juifs” qui ont effectué le kidnapping pour leurs propres objectifs personnels, a déclaré Maliki, sans trop y croire, car l’enlèvement s’est déroulé dans une colonie juive de Cisjordanie hautement sécurisée.

 

http://www.liberte-algerie.com/international/le-rapt-des-3-adolescents-israeliens-est-un-coup-monte-selon-les-palestiniens-benjamin-netanyahu-a-deja-remaille-militairement-toute-la-cisjordanie-223813

 

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Un de mes tweets :

 

Raté ! Israël voulait avec les trois étudiants émouvoir la planète, or le monde doute de la version des Hébreux, et s'émeut de la barbarie sur les deux jeunes Palestiniens !
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Par Samer R. Zoughaib

L'une des principales sources de financement des extrémistes de l'«Etat islamique» (EI, ou Daech) d'Abou Bakr al-Baghdadi, en plus des dons d'associations salafistes du Golfe, des pillages, et du racket, est la contrebande du pétrole.
Jeudi, l'organisation terroriste a pris le contrôle des principaux champs pétroliers et gaziers de la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie et à la frontière avec l'Irak. Il s'agit du champ d'Al-Omar, le plus grand du pays, avec une capacité de production de 75000 barils par jour avant la guerre. Aujourd'hui, le site produirait quelque 10000 barils. Quelques heures plus tard, l'EI s'est emparé du champ d'Al-Tanak dans la zone désertique d'Al-Chouaitat, dans l'est de Deir Ezzor.
Al-Tanak et Al-Omar étaient les derniers grands champs de cette province pétrolifère qui échappaient encore au contrôle de l'EI. Ils ont été pris au Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, qui s'est quasiment effondrée à Deir Ezzor.
Aujourd'hui, l'EI contrôlerait 8 des 11 champs de pétrole de Deir Ezzor.
Depuis mi-2012, les membres de tribus syriennes et les «rebelles» se sont lancés dans la contrebande, après avoir pris le contrôle des pipelines, des sites de forage et des réservoirs de stockage.
Des milliers de barils de brut sont acheminés illégalement en Turquie, à l'aide de petits navires sur l'Euphrate ou des camions-citernes empruntant des chemins de ferme. Le prix du baril dépend de la qualité du pétrole brut et du coût du transport. Il varie entre 5 et 50 dollars. On estime à un million de dollars par jour les rentrées générées par ce trafic lucratif.
Le même phénomène a lieu en Irak. Fin 2006, un conflit a opposé les extrémistes de l'Etat islamique en Irak ( EII, devenu aujourd'hui l'Etat islamique) aux tribus irakiennes pour le contrôle de la contrebande pétrolière le long de la route qui relie Amman à Bagdad. Plus tard, l'EII a mis la main sur la contrebande pétrolière dans la province d'Al-Anbar et plus au nord, avec des points de passage entre l'Irak et la Syrie.

Partage avec les tribus

Par la politique du bâton et de la carotte, l'organisation d'al-Baghdadi a progressivement pris le contrôle de toute l'infrastructure de contrebande, soit en partageant les bénéfices avec les tribus, soit en s'accaparant la totalité des recettes.
Des milliers de barils de pétrole syrien et irakien sont donc vendus sur le marché turc, via des intermédiaires. Ceux-ci sont bien connus des autorités turques, et il s'agit souvent de personnes proches du régime ou de l'AKP, le parti au pouvoir de Recep Tayyeb Erdogan. Le brut de contrebande transite par les régions de de Tall Abiad ou d'al-Bab.
Le pétrole est écoulé sur le marché local et l'huile est raffinée en Turquie, une partie du brut trouve son chemin vers les marchés de certains pays européens.
La Turquie profite de la décision prise par l'Union européenne (UE), le 22 avril 2013, de lever partiellement son embargo pétrolier à l'encontre de la Syrie afin d'aider «l'opposition» dans sa guerre contre le président Bachar al-Assad.
Réunis à Luxembourg, les ministres européens des Affaires étrangères de l'UE ont décidé d'autoriser, «sous conditions», l'importation de brut produit en Syrie, l'exportation d'équipements dans le secteurs pétrolier et gazier ainsi que les investissements dans ces domaines.
Selon l'Agence France presse (AFP), les ministres ont jugé «nécessaire» d'«introduire des dérogations» aux sanctions dans le but d'«aider la population civile syrienne, en réponse aux problèmes humanitaires et pour restaurer une activité économique normale», ont-ils indiqué dans les conclusions de leur réunion.
Cette décision d'alléger l'embargo est toujours en vigueur aujourd'hui. L'argent du contribuable européen et américain qui finance l'Otan, dont la Turquie est l'un des principaux membres, fini donc dans les poches du «calife» Baghdadi. Ce dernier utilise cet argent pour entrainer des milliers de «jihadistes» occidentaux, qui rentreront un jour dans leurs pays d'origine pour commettre des attentats terroristes.
Voilà comment l'Europe est en train de financer sa propre destruction. Une situation d'une absurdité sans limite.

 

Source : Al-Ahednews

 

http://french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=12410&cid=324#.U7qmMlm_7CE.twitter


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  A voir :

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 19:39

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Les médias sont au service des banksters,

de la Haute Finance.

Et tant pis si un jour la France est comme la Grèce !

Par eva R-sistons

 

La Haute Finance tente d'imposer sa loi

au monde entier.

Tous les pays doivent subir une dette inique.

Gare aux récalcitrants !

Par exemple, Kadhafi

qui avait fait de la Libye

un pays de cocagne

et possédant d'énormes réserves d'or,

l'a payé de sa vie.

 

Libye : Le vrai Kadhafi, un grand réformateur sauvagement assassiné

http://chantaldupille.over-blog.com/article-libye-otan-onu-france-gb-et-leurs-crimes-contre-l-humanite-80344079.html

 

L'endettement d'un pays,

cela signifie le sacrifice des populations.

Elles seront pressurées, rackettées,

obligées de renoncer à tous leurs avantages

sociaux (ou en matière de Droit du Travail),

à leurs services publics (privatisés),

et leur pouvoir d'achat sera amputé,

comme les retraites...

pour ne citer que ces exemples.

Et cela ne suffira jamais !

Les banksters ne seront jamais rassasiés !


Pour pousser les Français

à accepter les réformes contraires

à leurs intérêts,

il y a les médias aux ordres de l'Oligarchie.

Ainsi sur "C dans l'Air",

sur "Ca vous Regarde", sur France2,

sur France24, etc,

et même dans la Presse dite hypocritement de Gauche,

comme le NouvelObs,

tout est fait,

tout est dit,

tout est écrit,

pour faire croire

que les réformes sont nécessaires, incontournables.

 

Réformer, moderniser,

c'est le maître mot.

Autrement dit,

afin de satisfaire la voracité des banksters,

les peuples doivent EUX SEULS accepter l'austérité,

se serrer la ceinture.

Au point de renoncer à tout ce qui est bon pour eux !

A tout ce qui est juste, utile, nécesaire, VITAL, même.

 

Quelle trahison !

Les journalistes qui tous appellent à réformer,

sont les idiots utiles du Système.

Sciemment, ils servent les intérêts des banksters,

de la Haute Finance. Des Goldman Sachs pourris !

Si on les écoute,

notre sort sera comparable à celui des Grecs

qui ont tout perdu en réformant toujours plus.

Les journalistes doivent répondre de leur actes !

 

Les banksters ne doivent plus faire la loi,

et c'est à nous de le faire savoir aux meRdias !

Ne baissons pas les bras !

 

eva R-sistons


 

C'était comment la Grèce avant l'UE? Ce que les... par olivier-frisky

http://www.dailymotion.com/video/x1x8vmi_c-etait-comment-la-grece-avant-l-ue-ce-que-les-medias-ne-vous-diront-jamais_webcam

 

 

 


 

Parce-que l'heure est grave, nous ne pouvons plus nous permettre de nous chamailler pour des futilités. Nous devons mettre de côté nos différences dans le seul objectif de sauver la France d'une disparition pur et simple.
Que vous soyez de droite, de gauche ou apolitique rejoignez la résistance et rentrez dans l'histoire.
L'union du peuple français pour sortir de l'UE, de l'euro et de l'OTAN. UPR

 

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Commentaire.


Ce reportage me scandalise ! Encore une fois, nous sommes face à ce que la grande finance est prête à faire pour s'enrichir. En sacrifiant tout un peuple au passage. Sur fond de mensonge et d'hypocrisie de la part des élites. Ils agissent pour leur intérêt personnel et non pas collectif. Ils créent la crise et se posent ensuite en donneurs de leçons. J'adore la Grèce et ceci m'attriste vraiment.
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http://www.dailymotion.com/video/x1x8vmi_c-etait-comment-la-grece-avant-l-ue-ce-que-les-medias-ne-vous-diront-jamais_webcam

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 19:01

 

 

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Pourquoi les médias

sont les ennemis des peuples

Par eva R-sistons

 

 

Les médias en France sont à part,
beaucoup appartiennent aux marchands d'armes.
Et surtout, ils ont été colonisés depuis Sarkozy,
comme la France,
par les néo-sionistes.

Le drame français: C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16
16:05

 

Les grands médias dans le monde sont atlantistes.

Autrement dit, ils véhiculent la pensée impériale,

militaro-financière, du seul Occident.

 

Et plus précisément, et c'est cela qu'il faut souligner,

les médias sont au coeur du Système.

Ils sont le COEUR du Système,

sans eux le Système serait massivement rejeté et combattu.

 

Les journalistes qui acceptent de collaborer

avec ce Système monstrueux,

piétinent la déontologie de la profession.

Ce sont des collabos, des vendus,

des "presstitués", des prostitués.

Ils devraient se retrouver

devant un Tribunal des Peuples,

comme leurs Maîtres infâmes !

 

eva R-sistons

 

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  • : R-sistons à la désinformation
  • : Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
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  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
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