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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 20:25

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   http://www.diploweb.com/p5ruck1.htm

 

 
Français attention, ton agriculture fiche le camp, parce que les "élites" mondialistes le veulent

 

Jeudi, 26 Août 2010 07:07

Henri Fouquereau: (Agriculture) Discours de Monsieur Lamy, socialiste mondialiste ultra libéral, actuellement aux commandes de l'OMC.

L'intégration mondiale en matière agricole nous permet d'envisager l'efficience au delà des frontières nationales, en déplaçant la production agricole vers des lieux plus appropriés et plus loin : Nous devons nous rappeler que les frontières nationales n'ont été définies par rien d'autre qu'un long jeu historique de chaises musicales

Edito d'Henri Fouquereau du mardi 24 août sur Radio Courtoisie .

Le mois dernier, je dénonçais, à ce micro, le mondialisme, et le   désignais comme un rouleau compresseur détruisant tout sur son passage, y compris, et surtout, les Etats nation. Ayant reçu de nombreux courriels à: forumpourlafrance@orange.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. , j'ai bien vu combien vous étiez d'accord avec l'édito et que vous considériez, vous aussi, cette globalisation inhumaine comme un rouleau compresseur   vassalisant les hommes, et effaçant les nations.
 
Depuis, la Chine est devenue la seconde puissance économique mondiale, signe que le monde bascule bien, comme annoncé, d'Ouest en Est, en rappelant, que les chiffres de Hong-Kong et de Macao, ne sont pas comptabilisés avec ceux de la Chine Continentale.
 
Mais, un volet du mondialisme doit surtout nous inquiéter, c'est celui de l'agriculture, dont dépend l'alimentation du monde. Deux éléments qui s'opposent m'ont incité à traiter de ce dossier : Le premier, je l'ai trouvé dans le livre du Professeur Alain Cotta :
Sortir de l'euro ou mourir à petit feuédité chez Plon :
 
Notre agriculture, que voilà en revanche une valeur sûre, aux racines sans fond et aux qualités multiples! La première au palmarès : C'est une activité indélocalisable. La terre ne meurt pas, ne ment pas et ne s'évade pas, au loin hors des frontières, dans le no man's land mondial. Nos agriculteurs ont accumulé une compétence et un savoir faire que l'évolution récente des techniques n'a pas entamés. Leurs épouses veillent au grain comme aux œufs, leur traditionnel pécule qui permet de maintenir le niveau de vie même lorsque Bruxelles vient à trahir.
 
Le second élément provient d'un discours, d'une extrême gravité, prononcé par l'un des plus importants socialistes mondialistes français, celui qui préside actuellement l'OMC. Les propos qu'il a tenus, vont dans le sens opposé à ce qu'a écrit le Professeur Cotta, qui lui parle de la France et qui espère en elle, alors que l'autre discours, celui de Pascal Lamy, mais écoutez plutôt : Je cite :
« L'intégration mondiale en matière agricole nous permet d'envisager l'efficience au delà des frontières nationales, en déplaçant la production agricole vers des lieux plus appropriés » Nous devons nous rappeler, ajoute, l'effaceur d'histoire, « que les frontières nationales n'ont été définies par rien d'autre qu'un long jeu historique de chaises musicale »
 
Ce socialiste mondialiste, renie l'histoire de son pays et veut mettre en pratique cette idéologie internationaliste, issue d'un rêve très mal appliqué, qui a tué la paysannerie en tentant de l'industrialiser, en délocalisant justement l'agriculture vers des lieux jugés plus appropriés, par une bureaucratie, partisane inconditionnelle d'un système dont les penseurs sortaient des bureaux et des usines, mais certainement pas des campagnes.
Qu'il se rappelle, notre internationaliste, de ces ordres insensés qui obligeaient le paysan à cultiver dans des endroits que le parti jugeait efficients et mieux adaptés.
Qu'il se rappelle surtout de la suite : les famines et leur train de misère, qui firent ensemble des dizaines de millions de morts. 
Remplacer le parti par l'actionnaire, en matière de culture du sol, suscite les mêmes effets. Comme le parti dictatorial, l'actionnaire juge en toute méconnaissance de chose. Il pense que la terre va se laisser guider par des marchés organisés par les rats des villes, qui n'ont jamais compris, ni aimer, les rats des champs, et qui n'ont jamais été Monsieur le Président de l'OMC, l'ami des hommes.
Collectivisme ou ultra libéralisme même combat ; collectivisation par les Etats totalitaires ou par des trusts, où se situe la différence? L'homme de l'art, c'est à dire le paysan, est, dans les deux cas, exploité, soit par la collectivité, soit par les actionnaires.
 
L'agriculture demande connaissances et efforts et doit être l'objet de toutes les attentions de la part de ceux qui exercent le noble métier d'agriculteur : Le paysan, qui nourrissait en 1900 1 milliard de personnes a su et pu en nourrir, en 2000, presque six milliards.     7
Si je dis presque, c'est intentionnellement et pour deux raisons qui se rejoignent. Chacun le sait, sur les plus de six milliards de terriens, plus d'un milliard ne peuvent manger à leur faim
 
D'abord parce que tout au long du siècle dernier, le paysan, partout dans le monde, a été marginalisé et méprisé et qu'il se sauve du monde agricole dés qu'il le peut.
Constatons que toutes les attentions ont été portées d'abord à la Bureaucratie, c'est à dire aux manches de lustrines et veston cravate, puis à l'industrie , c'est à dire aux dimanches, aux jours fériés et aux congés payés, mais   jamais à la paysannerie, soupçonnée, au contraire, d'affamer le monde pour mieux se gaver.
Gavage qui pousse, dans nos pays, les enfants des paysans à fuir la terre comme la peste et qui fait que nos agriculteurs ne vivent même plus du produit de leur travail.
Constatons ensuite, que les investissements publics, reçus par la terre nourricière, n'atteignent que 4% du total des investissements, et l'aide au développement versée, ne représente que 3% et quelques du total des aides versées dans le monde.
 
Comment conduire ainsi la politique agricole qui devra demain nourrir 9 milliards d'habitants?
En la délocalisant et en exploitant encore plus l'homme de la terre? Si l'OMC, le FMI et la Banque mondiale pensent que cela aidera à la faire pousser les récoltes; ils se trompent et leur politique est un crime contre l'humanité.

Si, comme hier, le paysan se sent frustré, délaissé, haï, il va arrêter de produire suffisamment,  ils plieront sous le joug, mais cultiveront plus comme ils pourraient le faire. Nos habitants des Palais ou ne poussent que du gazon et des parterres de fleurs renouvelables à l'infini grâce à la terre des autres et les engrais chimiques, croient-ils que demain, ce paysan oublié, celui qui depuis des siècles jardine et dessine tous nos paysages, défriche les sentiers, et les forêts, qui fait pousser ce dont nous avons besoin, va continuer à se sacrifier. Savent-ils, ces injustes, qui veulent s'occuper de tout, en faisant n'importe quoi, que 4% de la population française nourrit les 96 autres et que si ces 4% se fâchaient ou si leur métier était délocalisé, la France ne serait plus rien.                              7
Alors se pose une question : Est ce que la désertification ainsi programmée est due à l'ignorance ou à une volonté déterminée, comme celle d'effacer toute richesse de notre sol ?
 
Mais peut-être que je me trompe, allons voir cela de plus prés, afin de savoir si l'efficience proposée par ce Monsieur, comme de délocaliser les productions au delà de nos frontières nationales est valable et pour ce faire reprenons notre passé : 
  
Depuis 1974 en France, au nom de l'efficience, nos services financiers ont été détruits volontairement et envoyés hors des frontières nationales : Il en a été ainsi avec l'effacement de la Banque de France, sise à Paris, au profit de la Banque centrale européenne de Francfort, place jugée mieux adaptée et plus efficiente. Nos employés de banque et des services financiers affirment que non, et nous pouvons les croire puisque le savoir faire de ces gens a encore permis à notre pays de se sortir de la crise de meilleure façon que l'Allemagne, l'Espagne, l'Irlande, enfin tous les pays de la zone euro. Mais une fois cette génération disparue, le savoir faire ne sera plus là pour défendre les intérêts de la nation.
La délocalisation de notre monnaie et ce transfert de souveraineté inimaginable de notre droit de battre monnaie, nous coûte une grande partie de nos exportations, c'est à dire, des emplois, des usines en activités, des rentrées fiscales, c'est à dire tout ce qui fait la richesse d'un Etat.
 
Le transfert de la propriété de nos compagnies d'assurances, dont la plus importante est traitée au delà de la méditerranée, a tout simplement empêché l'Etat de se financer sur le territoire national.

Que nos mondialites jugent que le fait de supprimer des emplois extrêmement qualifiés, de perdre du savoir faire et de faire verser à l'Etat des intérêts dans des pays étrangers est efficient, c'est qu'ils poursuivent d'autres buts que celui de défendre la nation. Or pour les Français, ce qui doit être privilégié dans tous les cas : c'est la France .

Ensuite, au nom de l'efficience, nos hurluberlus ont démantelé tous nos grands groupes, de services et d'industrie. Ils les ont vendus à l'encan, pour faire diminuer le montant de nos déficits publics, les ont dispersés partout dans le monde. Tous ou presque ont été achetés par des fonds de pension exotiques, et ont disparus de chez nous.
La France a ainsi perdu, parce que des gens croient à l'efficience au delà des frontières nationales, tout ce qui faisait sa richesse et          7
assurait du travail aux Français et de plus, nos déficits continuent leur course folle.    
La nouvelle religion veut maintenant opérer le démantèlement de nos services publics, qui doivent être gérés demain par Von machin ou Missieu Li truc, certainement plus efficients, que Messieurs Dupont ou Dupré.
Et bien si c'est cela leur efficience à eux, rejetons là et préférons lui notre France, avec ses déficiences, qui elles au moins assuraient notre grandeur et donnait à manger à tout le monde.
 
Sait-il, ce Monsieur OMC, que demain pour nourrir tout le monde, il faudra doubler les productions agricoles. Sait-il, que nous sommes déjà confrontés à la désertification des sols, aux changements climatiques qui assèchent ou inondent des millions d'hectares et que la production agricole sert les bio carburants avant les hommes.

Mais au service de qui s'est il mis, ce donneur d'avis, pas à celui des peuples, certainement pas.


Le rôle de la Banque Mondiale et de l'OMC
.
Allons plus loin et regardons, ce qu'au nom de l'efficience, a réalisé la banque mondiale : Elle a, contre toute logique, imposé aux pays les plus pauvres, de réduire toute aide financière et administrative au secteur agricole et de ne privilégier que les cultures d'exportation, celles dont avaient besoin les grandes sociétés transnationales, pour faire leur beurre et encaisser du blé.
Beau résultat que cette politique mondialiste donnée comme efficiente, qui a obligé les plus pauvres à partir de chez eux pour venir chez nous, juste au moment ou, le Monsieur de l'OMC veut au nom de l'efficience, délocaliser encore plus nos productions vers ces pays désormais désertifiés.
Pourquoi tout cela? uniquement parce que la terre là bas sera achetée à vil prix et que la main d'œuvre restante, pourra être exploitée comme jamais.
 
Sait-il ce Monsieur Lamy, qu'au nom de l'efficience, des instances mondiales, ont sélectionné 150 plantes sur les 10 000 qui étaient cultivées auparavant, en   abandonnant toutes les autres. Sait-il que le Riz, le Blé, le Maïs et les pommes de terre ont été privilégiés, au détriment de toutes les autres productions. Sait-il, que ainsi et en cas de maladie sur l'une où l'autre de ces plantes, un quart de la                  7
population mondiale mourra de faim?
Qu'a t-il fait l'efficient lorsqu'il s'est aperçu que la conservation des semences et ses échanges entre pays, prévus par un traité adopté par 121 pays sous l'égide de l'ONU, n'avait reçu 10 ans après, aucune application, et que le monde entier était à la merci, d'une sécheresse, d'une inondation ou d'une maladie. Rien, il n'a rien fait, parce que le mondialisme initié par le plus fort des Etats,   protège la plus grande société semencière du monde installée sur son territoire. Faut-il que tout ce secteur rapporte pour que la plus grande société minière, achète le leader mondial des engrais pour 40 milliards de dollars.
Alors qui seront les bénéficiaires de ce nouvel ordre que l'OMC veut établir? Et bien, d'abord les Etats-Unis qui tenteront de préserver leur place dans ce domaine, ensuite les BRIIC avec deux I , puisque l'Indonésie compte désormais parmi ces grandes puissances économiques. Le Sieur Lamy s'est trompé, ou sa langue a fourchée, il ne voulait pas parler d'efficience, mais de marchés, qui vont désormais se situer outre- pacifique et dans lesquels les sociétés transnationales veulent être présentes. Là, il y aura obligatoirement beaucoup d'argent à se faire : Pensez donc, des milliards de consommateurs sont entrain de naître, avec un pouvoir d'achat qui devient intéressant, avec aussi, et tous les économistes l'affirment, des prix agricoles qui vont flamber. Alors le discours anti nations a été prononcé pour rassurer les spéculateurs et pour   qu'ils déversent leurs milliards. Ils pourront vendre, bien évidemment, des productions provenant des endroits  les mieux appropriés, pas pour produire, mais pour se faire de l'argent
Et pour nous? il restera à transformer la France en jachère. Peut-être nous laissera t-on le château de Versailles à faire visiter, comme l'a prévu le Général Gallois, dans son livre « le devoir de vérité » mais peut-être aussi, nous imposera t-on l'élevage propagateur, comme les instances internationales, de CO2, sur lesquels nous devrons payer des taxes. 
 
Mais il va bien falloir nourrir le monde et répondre à la demande croissante, un Chinois qui mangeait 13,7 kilos de viande en 1980 en mange désormais, 60 kilos et il a multiplié sa consommation de produits laitiers par 10. La consommation de lait va plus que doubler, celle de la viande tripler, celle d'œufs quintupler.
Pour répondre à cette demande il va falloir passer de 1 milliards 500 millions de bovins à 3 milliards, même chose pour les ovins et 7
pour tout le reste – Alors Monsieur l'efficient, ce sont toutes les terres arables disponibles et partout dans le monde qui va falloir rendre appropriées. Sans déforestations intensives, sans créer de nouvelles pollutions, il va falloir arrêter le bétonnage des terres agricoles. Avez vous vu ce que vous avez fait du grenier à blé de la France, la Beauce :
Autoroutes, TGV, des usines, et puis ces monstrueuses éoliennes qui mangent une part importante de cette terre dont nous aurons besoin pour manger.
La politique agricole de la France, ne se décrète pas à la corbeille et encore moins à la corbeille des autres, elle ne se décide pas dans les villes, mais à la campagne, l'Etat doit installer un marché national et le réguler de façon à ce que dans un premier temps il assure l'autosuffisance et dans un deuxième temps, faciliter nos exportations tout en préservant notre avenir par la conservation de nos semences.
Car il y en assez d'entendre que le paysan Français est incapable de livrer du lait à des prix moins élevés que ceux de l'Allemand par exemple :
Tentez de faire du beurre, ou des camembert avec ce lait tout juste bon à être dissimulé dans des packs en carton, pour qu'il échappe aux regards.
 
La France sait cultiver en quantité et en qualité, laissons faire l'homme de l'art qu'est notre paysan, aidons le, car il entretient le pays et il nous nourrit. L'agriculteur en France a simplement besoin d'un projet national, pas transnational, et pour le reste Messieurs de l'OMC et vous Mondialistes et dé faiseurs des nations, notre héros national le Général Cambronne, vous dit bien des choses.
 
Henri Fouquereau
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http://www.medias-france-libre.fr/index.php/chroniques/25-communiques-politique/551-francais-attention-ton-agriculture-fiche-le-camp-parce-que-les-qelitesq-mondialistes-le-veulent.html
 

 

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