Résumé
L’an dernier, en réaction à l’émergence d’études indépendantes sur les attaques du 11 septembre, neuf médias commerciaux, sept médias publics et deux médias indépendants ont diffusé des émissions analytiques enquêtant sur la version officielle.
La question est de plus en plus traitée comme une controverse scientifique méritant un débat, plutôt qu’une « théorie de conspiration » ignorant la science et le bon sens.
Cet essai présente ces analyses médiatiques sous la forme de 18 études de cas.
Huit pays – la Grande-Bretagne, le Canada le Danemark, la France, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et la Russie – ont permis à leur station de radiotélévision publique de diffuser l’ensemble des preuves contestant la vérité de la version officielle du 11 septembre.
Cette approche davantage ouverte des médias internationaux – j’aurais pu également inclure les médias japonais – est peut-être un signe que les organes médiatiques publics et privés dans le monde entier se positionnent et préparent leur public possiblement pour leur révéler la véracité de l’affirmation voulant que des forces au sein du gouvernement étasunien étaient complices de ces attaques, une révélation qui mettrait en doute la justification annoncée publiquement pour les opérations militaires en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.
Le fait que les preuves sont désormais explorées dans les médias internationaux pourrait ouvrir la voie aux médias étasuniens afin qu’ils jettent un regard approfondi sur les implications de ce qui est maintenant connu sur le 11 septembre et qu’ à la lumière de ces connaissances, ils réexaminent les politiques étrangère et intérieure du pays.
I. Introduction
Jusqu’en 2009, les doutes sur la version officielle du 11 septembre étaient brièvement mentionnés dans les médias dominants lors de chaque anniversaire de l’événement, permettant ainsi à la communauté de chercheurs indépendants un fugace moment, une fois l’an, d’exprimer publiquement ses conclusions.
Toutefois, après que des preuves scientifiques cruciales aient émergé en avril 2009 pour contester la version officielle de l’effondrement des tours, une série de reportages européens ont suivi. La couverture médiatique de ces preuves semble avoir ouvert la porte à des réflexions plus sérieuses sur tous les aspects de la question du 11 septembre dans les grands médias.
Le premier article dans ma série, « The Media Response to 9/11 » (La réaction des médias au 11 septembre) traite de la reconnaissance réticente du Dr David Ray Griffin, le « principal truther » au monde (tel qu’on l’a surnommé), par le New Statesman qui l’a placé au 41e rang parmi « Les 50 personnes importantes aujourd’hui [1] ». Depuis cet aveu en septembre 2009, la question a pris un élan grandissant.
Le contenu collectif résultant de cette nouvelle impulsion est présenté ici dans l’espoir qu’il encourage d’autres grands médias à considérer la controverse cruciale concernant le 11 septembre et à poursuivre la vérité, où qu’elle puisse mener.
Observations sur l’analyse
Alors que j’entreprenais mon analyse, j’ai observé cinq nouveaux aspects dans le traitement médiatique de la question du 11 septembre s’étant développés au cours de 2009. Ils sont répertoriés ici afin que les lecteurs puissent les chercher dans les études de cas qui suivent ci-dessous :
1. La question du 11 septembre est de plus en plus formulée non pas comme une opposition entre des théories de conspiration et la science dure, mais comme une controverse légitime reposant sur des questions restées sans réponses et une recherche de la vérité.
2. Les reportages et les émissions de télévision examinant ces controverses sont plus longs et plus équilibrés qu’auparavant.
3. Les grands médias d’information ont commencé à présenter d’abord les affirmations du mouvement pour la vérité, ensuite les contre-arguments des défenseurs de la version officielle.
4. Ces mêmes médias ont commencé à inclure et même à présenter des preuves abondantes pour appuyer les affirmations de la communauté pour la vérité sur le 11 septembre.
5. Le traitement médiatique suggère de plus en plus la possibilité d’une nouvelle enquête sur les événements du 11 septembre 2001.
La première partie de cet essai traite des importantes preuves scientifiques qui ont émergé au début de l’année 2009, de la signification de ces preuves relativement à la version officielle du 11 septembre et de la première couverture médiatique qu’elles ont reçue.
II. Un article scientifique conclut à la présence de nanothermite dans la poussière des ruines du World Trade Center, 3 avril 2009
Un article révisé par des pairs paru dans le Open Chemical Physics Journal le 3 avril 2009 [2] rapportait qu’un explosif de haute technologie peu connu appelé nanothermite a été découvert dans la poussière des ruines du World Trade Center.
Les physiciens et chimistes impliqués dans cette étude ont découvert « une quantité significative de fragments particuliers rouge et gris » [3] dans quatre échantillons de poussière récoltés dans le secteur. La présence d’aluminium et d’oxyde de fer dans le matériau rouge ont fourni un des signes indiquant qu’il pourrait s’agir de nanothermite, un explosif de grande puissance (alors que la thermite ordinaire est incendiaire).
Un autre indice a été fourni par la réaction explosive provoquée en plaçant les fragments sous une flamme.
Sur la base de ces observations et d’autres encore, l’équipe a conclu que « la couche rouge des fragments rouges et gris découverts dans la poussière du WTC est un matériau aluminothermique actif non réagi constitué de nanotechnologie et qu’il s’agit d’une substance explosive ou pyrotechnique hautement énergétique [4] ».
Le premier auteur cité dans l’article, Dr Niels Harrit, professeur de chimie spécialisé en nanochimie à l’Université de Copenhague [5], a expliqué au réseau danois TV2 nouvelles :
La thermite date de 1893. Il s’agit d’un mélange d’aluminium et de poudre de rouille qui réagit pour créer une chaleur intense. Chauffée à 2500 degrés Centigrade, la réaction produit du fer. On peut l’utiliser pour faire de la soudure et faire fondre d’autre fer.
Donc dans la nanothermite, cette poudre datant de 1893 est réduite à de fines particules parfaitement mélangées. Lorsqu’elles réagissent, la chaleur intense se développe beaucoup plus rapidement. La nanothermite peut être mélangée avec des additifs pour dégager une chaleur intense ou servir d’explosif extrêmement efficace. Elle contient plus d’énergie que la dynamite et peut être utilisée comme propergol.
On ne peut pas manipuler ce genre de science. Nous l’avons trouvé : de la thermite non réagie [6].
Que signifiait la présence de ce matériau sophistiqué?
Éléments de preuve que la nanothermite est une substance militaire
Dans une entrevue allemande en mai 2009, Dr Harrit a affirmé : « Il n’existe pas d’expert en nanothermite qui n’ait pas de liens avec l’armée […] Ce truc a uniquement été préparé dans le cadre de contrats militaires aux États-Unis et probablement dans de grands pays alliés. Il s’agit de recherche militaire secrète […] Cela n’a pas été préparé dans une caverne en Afghanistan [7]. »
Le chimiste Kevin Ryan, un autre co-auteur, avait rapporté dans un article antérieur que la nanothermite, qui peut être peinte sur des surfaces, a été développée par des scientifiques du gouvernement étasunien aux Lawrence Livermore National Laboratories [8].
Une publication spéciale du département de la Défense des États-Unis confirme que des travaux sur ces « matériaux énergétiques » sont depuis longtemps « effectués dans des laboratoires au sein de tous les services militaires [9] ».
Selon une déclaration de juin 2009 de la prestigieuse Institute of Nanotechnology de Grande-Bretagne [10], l’étude du Dr Harrit « offre des preuves irréfutables qu’un explosif hautement sophistiqué appelé nanothermite a été découvert dans la poussière des trois édifices qui se sont effondrés le 11 septembre 2001 à New York. [sic] Cet explosif de pointe incorporant des nanotechnologies est seulement disponible pour des laboratoires militaires sophistiqués [11] ».
Ainsi, on sait depuis le milieu de l’année 2009 que des explosifs d’origine militaire, probablement fabriqués aux États-Unis, ont contribué à l’effondrement du World Trade Center.
Première couverture médiatique de la découverte de nanothermite dans la presse dominante européenne
Bien que les nouvelles preuves scientifiques allant à l’encontre de la version officielle du 11 septembre n’aient pas été rapportées dans les médias dominants britanniques ou nord-américains, elles ont retenu l’attention sur le territoire continental européen.
Le jour où l’article a été publié, un essai approfondi dans le journal danois Videnskab (Science) a examiné les deux côtés de la controverse concernant la démolition contrôlée [12].
Le même numéro de Videnskab comportait également une entrevue avec le professeur Harrit, lequel a répondu à des questions pointues à propos de l’historique de révision de l’article par des pairs et la nature militaire de la nanothermite [13].
Le jour suivant, le site Danois politiken.dk mentionnait l’article scientifique sur la nanothermite dans un article intitulé « Nouvelle vie pour les théories de conspiration sur le 11 septembre »
Ensuite, le lendemain de son entrevue le 6 avril avec le réseau danois TV2 Nouvelles, le professeur Harrit était à la populaire émission-débat « Go'morgen Danmark » (Bonjour Danemark) où il a déclaré :
Le matériau que nous avons découvert est issu d’une recherche militaire de première ligne à la fine pointe de la technologie. Ce n’est pas un mélange de produits chimiques aléatoires. Il s’agit d’une substance perfectionnée sur laquelle il est difficile d’obtenir de l’information. Cependant, certains articles de conférence et des rapports internes ont été publiés […] Cette tentative doit faire l’objet d’une enquête légale normale. Notre recherche constitue un travail judiciaire de haut niveau. Nous avons fourni des preuves techniques pouvant être utilisée lors d’une future enquête [15].
Le 13 avril, un journal politique croate en ligne a mis sur son site l’interview télévisée du Dr Harrit à TV2 avec un article intitulé « VIDÉO : le 11 septembre n’est plus un sujet tabou au Danemark » [16].
La Russie a également porté attention à cette nouvelle. Le 9 juillet, Laura Emmett, correspondante de RT à Londres a interviewé Dr Niels Harrit pendant plus de 10 minutes (RT, connue autrefois sous le nom de Russia Today, est une chaîne anglophone diffusée mondialement et financée par l’agence de presse étatique RIA Novosti. Elle rejoint mensuellement 1,5 millions de personnes, dont un demi-million d’Étasuniens). M. Harrit, affirmant que « les preuves d’une démolition contrôlée sont accablantes », a souligné que la réaction de la nanothermite avait produit des étendues de fer fondu sous les décombres ainsi que des feux inextinguibles qui ont duré des mois [17].
Je me tourne maintenant vers les changements dans la couverture de la presse dominante à propos des arguments allant à l’encontre de la version officielle depuis la publication de l’article sur la nanothermite.
III. Changements du traitement des preuves du 11 septembre dans les médias dominants entre le début de 2009 au début de 2010 : 18 études de cas
Deux nouvelles en février 2009 illustrent l’attitude méfiante qui domine en début d’année envers les théoriciens de la conspiration. Un article du New York Times disait à propos de l’acteur Daniel Sunjata :
Le second épisode de la cinquième saison de « Rescue Me » débutant en avril pourrait constituer la première présentation fictive des théories de conspiration sur le 11 septembre par une entreprise médiatique dominante […] Le personnage de M. Sunjata livre un monologue de deux minutes […] décrivant « un effort d’un gouvernement néoconservateur » pour contrôler le pétrole de la planète, augmenter dramatiquement les dépenses militaires et « changer la définition d’attaque préemptive ».
Mr. Sunjata a surpris certains des reporters de la télévision lorsqu’il a déclaré qu’il appuit « absolument, à 100 pour cent » les assertions voulant que « le 11 septembre était un coup monté de l’intérieur » [18]
À Fox News, on faisait preuve d’un peu moins de retenue :
Un prochain épisode de la dramatique « Rescue Me » traite du le 11 septembre comme étant un coup monté de l’intérieur. L’acteur qui vomit les théories à la caméra, Daniel Sunjata, croit lui aussi à cette théorie.
Regardez, en réalité, les acteurs qui dégueulent ces conneries le font pour leur propre ego. Ils se sentent ainsi intelligents parce que pour une fois ils débitent quelque chose de provocateur plutôt que puéril. Peu importe qu’il s’agisse d’une insidieuse insulte aux victimes du 11 septembre – comme ça l’est pour nous tous, qui pourrions ou non être coupables, selon la théorie de Sunjata [19].
Toutefois, les choses ont commencé à changer après l’apparition de l’article sur la nanothermite le 3 avril, comme on peut le voir dans l’étude de cas suivante portant sur des reportages, chacun étant identifié comme étant la propriété d’un média d’entreprise, d’un média public ou indépendant.
L’étude de cas révèle les preuves présentées à la conscience collective l’année dernière.
Étude de cas 1 : Le procès fictif d’Oussama ben Laden à la télévision néerlandaise, 25 avril 2009
L’argument contre ben Laden était présenté par deux réels opposants : l’ancien correspondant aux États-Unis Charles Groenhuijsen et l’américano-danois Glenn Schoen, qui oeuvre pour une entreprise de sécurité. Avocat dans la vraie vie, Gerald Spong agissait pour sa part à titre d’avocat de la défense de ben Laden [20].
M. Spong a présenté de nouvelles preuves provenant d’une vidéo du professeur émérite en études islamiques Gernot Rotter, lequel affirmait que les traducteurs étasuniens ayant transcrit les cassettes de la « vidéo de confession » de ben Laden du 9 novembre 2001, ont « clairement ajouté des choses à bien des endroits : des choses qui ne sont pas là, que l’on entend pas même après de multiples écoutes » [21].
M. Spong a gagné. Bien que le jury ait jugé que ben Laden était un terroriste, il a affirmé qu’il n’y avait pas de preuve qu’il avait commandé les attaques du 11 septembre.
Par cette méthode, cette émission sur AVRO, le radiodiffuseur public danois, a présenté des preuves qui n’avaient pas été vues auparavant dans les médias dominants, allant contre la probabilité que ben Laden ait ordonné les attaques.
Le 15 avril, Fox News rapportait les conclusions du jury danois dans un long reportage exceptionnellement équilibré, dans lequel l’ancien maire de New York Rudy Giuliani était cité à six reprises disant que l’exonération de ben Laden envoyait un « message troublant » au monde et nourrissait les théories de conspiration. Giuliani a qualifié ce message de diverse façons, soit de « bizarre », de « dangereux », d’« aberrant », d’« irrationnel » et de « regrettable » [22].
Cependant, en faisant référence à M. Spong en tant qu’avocat « bien connu quoique controversé », Fox a mentionné l’homme 10 fois et plus substantiellement en soulignant ses preuves que les vidéos de ben Laden paraissaient inauthentiques, ainsi que son argument que le FBI n’a pas accusé ben Laden d’avoir orchestré ces attaques.
Conclusion : (AVRO est publique et Fox News commercial.) Aucun de ces deux traitements des doutes sur la version officielle présentés par des médias dominants n’a été diffusé le jour de l’anniversaire annuel et chacun d’eux a rejoint des millions de personnes.
Étude de cas 2 : l’architecte Richard Gage dans le Financial Post du Canada, 25 avril 2009
L’un des quatre principaux journaux anglophones du Canada, le quotidien conservateur National Post, publie sa section affaires sous le nom de Financial Post.
Trois semaines après la sortie de l’histoire de la nanothermite, , Jonathan Kay, chroniqueur et rédacteur en chef détenant des diplômes en ingénierie et en droit, a écrit un article à propos de Richard Gage, le « lucide » architecte de San Francisco à la tête du mouvement fort de 1000 membres « Architects and Engineers for 9/11 Truth » (Architectes et ingénieurs pour la vérité sur le 11 septembre) [23].
M. Kay, qui lui-même endosse la version officielle du 11 septembre, a décrit M. Gage comme un architecte « d’âge mûr à l’allure respectable, en veston-cravate et au front dégarni ». Il a écrit que l’organisation de M. Gage a réussi à se faire une place à la prochaine conférence de l’American Institute of Architects du 30 avril au 2 mai.
Au beau milieu des références aux réactions de la thermite et des explosifs à base d’oxyde de fer, M Kay a écrit ce qui suit à propos des démolitions contrôlées :
Aussi radicale qu’elle puisse paraître aux lecteurs, la théorie de M. Gage est étonnamment populaire. Le « Mouvement pour la vérité sur le 11 septembre » […] a des millions de membres à travers le monde. Nombreux sont ceux qui croient que le World Trade Center a été détruit le 11 septembre au moyen d’une démolition contrôlée orchestrée par de propres représentants du gouvernement et de l’armée des États-Unis.
La présentation de M. Gage a également été décrite comme étant « efficace » :
Dans un segment particulièrement efficace, il présente des clichés des feux localisés qui ont pris naissance sur les étages inférieurs de l’édifice 7 du WTC des heures avant qu’il ne s’écroule. Quelques secondes plus tard, il montre des images de l’hôtel Mandarin Oriental de Beijing, lequel a subit en 2009 une conflagration épique de haut en bas… et est demeuré debout.
Conclusion : (commercial). En plus de rapporter les preuves de M. Gage sans tenter de les réfuter, cet auteur de la presse commerciale a noté qu’« aucun grand média n’a dressé de portrait détaillé ni fait d’enquête approfondie du mouvement des truthers ». Il semble ainsi suggérer qu’il est maintenant temps de prendre ce mouvement au sérieux.
Étude de cas 3 : Débat publique de la radio d’État norvégienne à propos de la vérité sur le 11 septembre, 21 mai 2009.
Le professeur Harrit, qui donnait une conférence en Norvège à la fin mai 2009, a été interviewé pour une émission de radio publique, « Ici et maintenant » [24] sur NKR (radiodiffuseur norvégien).
M. Harrit a présenté les conclusions de l’article sur la nanothermite, lesquelles ont été par la suite débattues par trois scientifiques norvégiens qui ne les appuyaient pas.
Après l’émission radiophonique, un débat élargi s’est poursuivi par courriel entre Dr Ola Nilsen, enseignant en chimie à l’Université d’Oslo et Dr Steven Jones, co-auteur de l’article en question, qui enseignait auparavant la physique à la Brigham Young University. Ce débat, durant lequel Dr Nilsen a quelque peu modifié son point de vue original, a été mis en ligne sur un blog anglophone norvégien [25].
Conclusion : (public). Bien que NKR ait contesté les conclusions de l’article de M. Harrit lors de cette émission d’avril, les choses allaient changer à a fin de l’été, comme nous le verrons ci-dessous.
Étude de cas 4 : L’architecte Richard Gage à Fox News le 28 mai 2009 Les animateurs de Fox News à KMPH à Fresno en Californie ont débuté leur entrevue de 7 minutes en disant : « Il est un architecte spécialisé dans les structures d’acier. Maintenant, Richard Gage est […] ici pour nous montrer pourquoi il réclame une enquête plus approfondie sur l’effondrement des édifices du WTC [26]. »
Ces deux animateurs ont activement encouragé M. Gage à expliquer les 10 caractéristiques clés de la démolition contrôlée. On lui a permis d’expliquer l’accélération en chute libre de l’édifice 7 du WTC (que l’on voit tomber dans ses deux séquences vidéo à la même vitesse qu’un second édifice détruit par démolition contrôlée) et l’« étonnante » défaillance de 40 000 tonnes de colonnes portantes d’acier, conçues pour résister à son effondrement.
Bien que l’on ait dit que les effondrements étaient dus aux feux normaux des bureaux, divers pompiers ont signalé de vastes étendues de fer fondu au sol.
« Qu’est-ce qui a produit tout ce fer fondu? » a demandé M. Gage.
La réponse, a-t-il ajouté, a été trouvée dans les quelques pouces de poussière recouvrant le Bas Manhattan. « Le sous-produit de la thermite est le fer fondu et il est dispersé à travers toute cette poussière […] [I]l y a également des petits fragments de thermite qui ne se sont pas enflammés. Il s’agit de thermite de haute technologie : de la nanothermite. On ne trouve pas ça dans une caverne en Afghanistan. On la produit dans des laboratoires très sophistiqués qui ont des contrats avec la défense […], ses particules sont mille fois plus petites qu’un cheveu humain.
Questionné à savoir si ben Laden aurait pu avoir accès aux édifices, M. Gage a répondu que ce n’était pas probable, qu’il serait nécessaire d’enquêter sur quelqu’un d’autre ayant eu accès à la nanothermite, ainsi qu’aux systèmes de sécurité des édifices. Quelqu’un qui a travaillé à la modernisation des ascenseurs, laquelle a eu lieu neuf mois plus tôt et avait lieu « juste à côté des colonnes portantes et des poutres dans l’édifice ».
Conclusion : (commercial). Cette émission de Fox News a commencé par demander à M. Gage quelles étaient ses qualifications, en disant « nous le demandons pour clarifier car nous voulons qu’au fur et à mesure que nous entrons dans le sujet, les gens s’assure que vous n’êtes pas simplement quelqu’un qui a des idées délirantes […] [V]ous avez un bagage scientifique ». L’émission s’est terminée sur des remerciements sincères à M. Gage pour avoir « ouvert la porte à beaucoup de réflexions » et un avis sur « la grande quantité d’informations » disponible sur le site web de KMPH.com. Bref, M. Gage a été traité avec le respect auquel a droit tout participant sérieux traitant d’une question importante et controversée.
Une émission de Russia Today du 9 juillet 2009 a été le prochain événement important survenu dans un média dominant. Comme il a été mentionné précédemment nous allons passer immédiatement à la période anniversaire de septembre 2009, alors que davantage de preuves des conséquences de la découverte de nanothermite ont fait leur apparition.
Étude de cas 5 : Le documentaire de National Geographic le 31 août 2009, « 9/11: Science and Conspiracy »
Cette émission de « NatGeo » prétendait explorer les preuves d’une démolition contrôlée présentées par le mouvement pour la vérité sur le 11 septembre. Dylan Avery (réalisateur des films « Loose Change »), Richard Gage, David Ray Griffin, et Steven Jones ont été interviewés. Mais en réalité, cette émission était entièrement dédiée à déboulonner leurs affirmations en utilisant des démonstrations pseudo-scientifiques afin de réfuter des déclarations qu’aucun de ces homme n’ont faites.
Par exemple, dans le but de réfuter l’affirmation que la nanothermite pourrait avoir causé l’effondrement des édifices, NatGeo a utilisé de la thermite ordinaire (le narrateur expliquant qu’ils n’avaient pas accès à de la nanothermite). De plus, au lieu d’utiliser la thermite pour faire des charges formées, lesquelles peuvent tailler de l’acier, les expérimentateurs de NatGeo ont simplement placé un sac de thermite à côté d’une colonne d’acier et l’ont allumé. Puisque la thermite enflammée (de façon entièrement prévisible) n’a pas fait fondre la colonne, le narrateur a conclu, de manière triomphale, que la science avait prouvé la fausseté de la déclaration des théoriciens de conspiration.
Tout en n’exposant pas entièrement l’hypocrisie de l’émission affirmant qu’elle représentait la « science », une critique dans Media Life Magazine a tout de même souligné certains défauts en disant :
Toutefois, certaines questions soulevées par les truthers ne sont pas abordées ou le sont dans de brefs apartés. Cela expose ce documentaire à des accusations, soit d’avoir sélectionné quels arguments seraient traités. "9/11: Science and Conspiracy" passe trop de temps à discuter de la psychologie derrière les théories de conspiration, ce qui ne constitue pas vraiment de la science dure [28].
Une critique du New York Post a cité Sander Hicks, un journaliste et membre affiché de la communauté pour la vérité sur le 11 septembre, disant que ses représentants à l’émission « paraissent prudents et professionnels, impassibles, mais compatissants envers la vérité » et que l’émission, en dépit de ses erreurs, démontre « que le sujet est toujours pertinent et que l’affaire n’est pas réglée [29] ».
Conclusion : (commercial). Cette émission de National Geographic offre un bon rappel de la façon dont la question de la vérité sur le 11 septembre a en général été traitée par les médias contrôlés par des entreprises. Cependant, elle démontre également que la controverse est très vivante dans les grands médias.
Étude de cas 6 : Le guide télé hebdomadaire allemand TV Hören und Sehen, 31 août 2009 TV Hören und Sehen, avec un tirage de près d’un million de copies, est détenu par Bauer Media Group, lequel publie 308 magazines dans 14 pays. Le magazine télévisuel présente des entrevues et des articles d’éminents auteurs allemands [30].
Il est par conséquent significatif que le 31 août 2009, ce magazine ait publié l’article « Die Geheimakten von 9/11 » (Les dossiers secrets du 11 septembre) sur deux pages entières, suivi de photographies sur deux pages subséquentes. L’article débutait en disant : « Le 11 septembre est officiellement la plus importante affaire criminelle de l’histoire, mais des documents confidentiels et des comptes rendus de témoins font surface, lesquels contredisent les versions officielles de la CIA et du Pentagone [31]. »
suite article ici : Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.
Notes sur le site | ||||
Articles de Elizabeth Woodworth publiés par Mondialisation.ca |
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18135