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Communiqué de l'AFPS
http://www.france-palestine.org/Gaza-terre-martyre
Depuis hier, sans la moindre justification, l’armée israélienne a frappé la bande de Gaza faisant 12 morts et 19 blessés. Un prisonnier libéré au cours de l’échange avec Shalit a été tué. Le représentant des Comité de résistance populaire également. Quatre israéliens ont également été blessés par des tirs en provenance de Gaza suite à cette agression, Nous déplorons cette situation.
La responsabilité principale de toutes ces victimes incombe d’évidence au gouvernement extrémiste israélien.
Si la peine de mort n’existe pas en Israël, mais il la pratique régulièrement losrqu’il s’agit de palestiniens : ils effectuent des exécutions « ciblées » hors tout droit et en toute impunité.
La communauté internationale va, peut-être protester. Ce n’est même pas certain. La France aussi va déplorer. Ce n’est même pas certain. Et que se passera t’il par la suite ? Très probablement rien de plus comme d’habitude.
Les propos du candidat Nicolas Sarkozy selon lequel s’il est élu « on allait voir ce qu’on allait voir » et pour lequel, il se fait fort en moins de 6 mois d’imposer la reprise des discussions, sont totalement inadaptés à la situation.
Gaza est l’objet d’un blocus illégal et terriblement inhumain condamné par la communauté internationale. Et quand un frêle bateau français, « Le Dignité-El Karama », avec 16 passagers à bord essaie de briser symboliquement ce blocus, il est brutalement arraisonné dans les eaux internationales, le bateau est saisi et les militants sont arrêtés, séquestrés et expulsés. Et c’est le silence du côté français. Pas un mot. Pas un geste pour récupérer le bateau. Pas la moindre action sérieuse pour lever ce blocus.
Tout cela n’est pas acceptable. Tout cela n’a que trop duré. Tout cela est très dangereux.
Nous ne cessons de souligner l’échec des initiatives internationales, et nous affirmons par avance l’échec certain des « nouvelles » idées de Nicolas Sarkozy. Ce ne sont plus des mots qu’il faut. Ce sont des actes en faveur du droit qui sont attendues.
Les seuls actes enregistrés sont des actes favorables à Israël avec qui on renforce la coopération dans tous les secteurs, y compris militaire. Et on parle de « négociations » et de « compromis » avec des dirigeants qui récusent formellement le droit international. C’est intenable.
Pour l’heure nous voulons exprimer notre solidarité avec la population de Gaza. Nous voulons lui dire que nous sommes toujours à ses côtés. Nous exigeons avec force la levée du blocus qui inflige à toute une population une punition collective et qui transforme Gaza en un champ de tirs pour une armée immorale mais jamais poursuivie.
Il faut lever le blocus illégal de Gaza ! Il faut donner suite au rapport Goldstone et juger les criminels de guerre israéliens comme on le demande pour d’autres pays. Il faut des actes. Des actes forts et des pressions. C’est le seul langage que les dirigeants israéliens comprennent. Les condamnations verbales ils s’en moquent totalement. Ils recommencent toujours le lendemain ce qui a été condamné la veille.
Gaza on ne t’oublie pas ! Gaza on est avec toi ! Gaza doit vivre libre !
Pour faire avancer la paix et la levée du blocus de Gaza nous demandons des sanctions contre Israël !
APFS, Bureau National.Paris, le 10 Mars 2012
!DSPAM:4f5b4c73157501117712696!
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AFPS, mercredi 7 mars 2012
M. Sarkozy a promis mardi de lancer une initiative de paix au Proche-Orient si il est réélu. Pour l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), la reconnaissance immédiate par la France de l’Etat palestinien et son admission à l’ONU en tant qu’Etat membre de plein droit constituent actuellement les enjeux majeurs pour qu’advienne une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.
« Le chemin que préconise M. Sarkozy ne peut aboutir. En effet, les paramètres de la solution sont connus de tous : un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, et non pas le lambeau d’Etat que désire l’actuel gouvernement israélien » a déclaré Jean-Claude Lefort, président de l’AFPS. « Si les conditions sont actuellement réunies pour lancer une initiative de paix au Proche-Orient, on se demande pourquoi le président Sarkozy doit attendre un nouveau quinquennat pour mettre en œuvre une telle politique. »
M. Sarkozy, en faisant cette sortie, souligne un échec : celui des choix opérés par la France qu’il préside concernant la situation au Proche Orient. Il donne ainsi raison à l’AFPS, en particulier, qui ne cesse de demander des actes pour aboutir à un accord de paix. Il lui donne aussi raison en soulignant que les paramètres de la solution sont connus et doivent être mis en oeuvre.
Il faut donc des actes forts de la communauté internationale et non pas poursuivre la politique actuelle dite des « négociations » qui ne peuvent mener nulle part, comme les récentes discussions d’Amman l’ont cruellement montré. La France doit agir, avec un maximum de partenaires européens, pour faire bouger les lignes politiques sur la base du droit et non pas sur des reculs relativement à celui-ci.
« En premier lieu, la France doit reconnaître sans plus attendre l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 – il s’agit d’une décision qui lui appartient en propre comme l’ont déjà fait près de 130 Etats dans le monde. Sur cette base notre pays peut développer sans attendre un partenariat stratégique avec l’Etat de Palestine. » a ajouté Jean-Claude Lefort. « En second lieu, la France doit déclarer qu’elle se prononce en faveur de l’admission de cet Etat à l’ONU. Nicolas Sarkozy s’y est refusé et s’y refuse toujours. Ce n’est pas par rapport aux Etats-Unis que notre pays doit se déterminer mais par rapport au droit qui doit s’appliquer. »
Le président Sarkozy a failli à ses promesses alors dès lors qu’il avait déclaré que si sa proposition de relance des négociations durant l’été 2011 échouait, il prendrait ses responsabilités en ce qui concerne l’admission de l’Etat palestinien à l’ONU. L’AFPS rappelle que pendant son quinquennat, Israël a bénéficié de beaucoup de faveurs, dont l’admission à l’OCDE et le rehaussement de son statut auprès de l’Union européenne. Il reste encore un mois et demi à M. Sarkozy pour rentrer dans l’histoire en reconnaissant l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale.
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