Introduction d'eva R-sistons
Islam, Musulmans, Charia... et donc
Banque islamique dernier rempart contre le NWO ?
Pour s'opposer au NWO (le Nouvel Ordre Mondial anglo-saxon), il y a des Etats non-alignés comme l'Iran, le Vénézuela, la Chine, la Russie de Poutine... et donc dans le collimateur de celui-ci, prêt à en découdre pour imposer sa loi tyrannique et assassine. Il y a aussi, et peut-être surtout, l'Islam, les Musulmans, et maintenant je comprends l'animosité (NB Islamophobie croissante relayée par les médias aux ordres) qu'ils suscitent parmi les Anglo-Saxons et leurs alliés, et aussi pourquoi le NWO tend à remodeler le Moyen-Orient, le Proche-Orient, le Maghreb, avec de pseudo révolutions ... A moins que comme le montre cet article, elles ne se retournent contre lui : En préservant, justement, le caractère islamique - et les banques islamiques, éthiques parce qu'elles respectent la Charia ! Donc, les adversaires du monstrueux NWO doivent réaliser que l'Islam, les Musulmans, sont un REMPART contre celui-ci par le jeu, justement, de la Finance islamique, éthique, elle, et en plein essor parce que respectable, et fiable (elle rejette d'ailleurs la spéculation). Et on comprend mieux pourquoi le Nouvel Ordre Mondial suscite des révolutions colorées, afin d'asservir, de contrôler, et pourquoi il place ses pions dans des Etats indépendants, rebelles, comme la France, enfin pourquoi les Médias aux ordres et les Elus aux ordres, bref les pouvoirs, nous dressent constamment contre les Musulmans, en les diabolisant, afin que nous les combattions. Choc de civilisations, ou de banques ? Il est temps de voir que les Musulmans sont en réalité notre dernier rempart contre l'abomination en gestation, celle du NWO prédateur totalitaire, liberticide et criminel ! eva R-sistons (§ à la fin du post)
Lettre d'informations économiques stratégiques internationales
Numéro 226 15 mars 2011
Révolutions au Proche-Orient :
le point de vue de George Soros
Dans son précédent numéro, LIESI a cité la phrase
énigmatique prononcée par Henry Kissinger à propos
des révolutions au Proche-Orient et dans certains pay
du Maghreb : « Ce n’est que la première scène du
premier acte d’un drame qui doit être joué ».
Le 1er mars 2011, le milliardaire George Soros, qui a
quitté les Rockefeller pour se rapprocher des
Rothschild, est venu prêcher le message de
l’establishment sur une chaîne de télévision américaine
(GPS). Interviewé en qualité de « promoteur très actif »
de la religion démo(n)cratique, cette religion humaniste,
mensongère, qui place les peuples dans la duperie
permanente et permet aux manipulateurs d’opinions de
préparer une dictature planétaire, G. Soros a comparé
les événements du Proche-Orient à la chute du Mur
de Berlin, le 9.11 1989. « Ces événements au Proche-
Orient sont au moins équivalents en importance à ce
qui s’est passé alors », a expliqué le président de
l’Open Society Institute, mais aussi (très) généreux
donateur du candidat sénateur Barack Obama. « C’est
vraiment un désir sérieux de la part de gens vivant
dans des sociétés fermées, d’ébranler les dictatures et
de se diriger vers la démocratie ». « La grande
différence entre 1989 et maintenant est que la dictature
soviétique s’effondrait. Ici, ce sont nos alliés qui
changent. Maintenant nous devons regagner la
confiance des peuples1 ». Soros avoue ensuite que ces
révolutions « spontanées » ne sont heureusement pas
survenues sous l’ère Bush/Cheney, puis il a loué
Barack Obama, son poulain, qui est (selon lui) à la
hauteur des événements historiques que nous vivons.
LIESI a démontré que ces révolutions se déroulaient
selon un plan conçu au moins à partir du début des
années quatre-vingts.
On comprend maintenant, à la
lumière de ce plan, pourquoi l’establishment a jeté son
dévolu sur le musulman communiste B. Hussein
Obama. C’est le président idéal pour gérer ces
événements en terre musulmane. « La démocratie est
bien plus qu’une révolution, poursuit Soros. Il faut
préparer les institutions nouvelles… ». […] « Je
pense que l’Iran aura connu sa révolution dans moins
d’un an ». Alors un grand changement surviendra…
Le hasard fait bien mal les choses…
Du plan de 1982 que nous évoquions dans le
précédent numéro, rappelons cet extrait significatif :
« […] Une fois l’Egypte ainsi disloquée et privée de
pouvoir central, des pays comme la Libye, le
Soudan, et d’autres plus éloignés, connaîtront la
même dissolution ».
Le Premier ministre François Fillon a passé ses
vacances de fin d’année, du 26 décembre 2010 au 2
janvier 2011 en Egypte, invité par les autorités
égyptiennes. Il a rencontré le président Hosni
Moubarak le jeudi 30 décembre 2010 à Assouan.
1 Voici le témoignage de l’ex-employée d’un ministère
allemand (retraitée), possédant une maison en Tunisie où elle
réside 6-8 mois par an. La source journalistique qui nous a
transmis cette information, qui ne sera jamais diffusée sur les
grandes chaînes françaises, a ajouté qu’il y avait des
consignes pour centrer les commentaires d’actualité
essentiellement sur le sport, la météo et quelques affaires
familiales.
« Elle a réussi à rentrer en Allemagne mardi dernier...
terrorisée. Sa voiture a été attaquée sur la route de l’aéroport
tunisien. Les routes sont occupées par des centaines de
milliers de fuyards qui campent au bord. Ils n’ont ni boulot ni
logement ni nourriture. Les touristes ont disparu et donc les
autochtones n’ont plus de revenus. Sur les bords des routes,
les jeunes sont armés de matraques, pierres et quelquefois
armes à feu. Ils attaquent tout ce qui passe.
La haine était au départ dirigée vers le gouvernement,
mais maintenant la situation est complètement
hors de contrôle et tout le monde
attaque tout le monde, en particulier les étrangers.
Elle connaît des gens au Maroc et en Arabie Saoudite. Là
aussi, la situation devient tendue. Même si les médias n’en
parlent pas, ça peut exploser d’un jour à l’autre. La
question n’est plus de savoir si une guerre civile va
éclater, mais quand. Le nord de l’Afrique et le Moyen-Orient
sont une seule poudrière. Haine contre les gouvernements, les
Etats-Unis et l’Ouest en général. Si les Américains essaient de
se mêler au conflit, ça va chauffer. La population refuse toute
intervention étrangère, qui serait pour eux comme une
déclaration de guerre. Des groupes s’organisent, prêts à
détruire les installations énergétiques si les Américains tentent
une intervention. Ils veulent de cette manière punir les
Américains et l’Ouest pour le soutien apporté, depuis des
décennies, à leurs gouvernements despotiques. On peut
imaginer ce que cela signifierait pour le prix du pétrole, en
particulier en ce qui concerne l’Arabie Saoudite.
Le climat est tellement extrême que ça pourrait dégénérer
en guerre mondiale ».
2
En fin d’année, la ministre des Affaires étrangère
Michèle Alliot-Marie était en Tunisie. Le 27 décembre
2010, elle a rencontré, en pleine répression
sanglante de la révolution, deux représentants du
régime Ben Ali2. Chef de la diplomatie française et
ayant une place de choix pour assister aux émeutes
tunisiennes, l’on affirme qu’au Quai d’Orsay personne
n’a rien vu venir…
Henri Guaino, conseiller spécial à la présidence de la
République, a passé les fêtes de fin d’année... en
Libye. Officiellement, il dit n’avoir rencontré ni le colonel
Kadhafi ni aucun officiel libyen, et assure que Nicolas
Sarkozy était au courant de son voyage et n’y a émis
aucune objection.
S’agissant de ces voyages, les médias se sont
intéressés aux questions financières, laissant
volontairement dans l’ombre les autres questions,
beaucoup plus importantes à la lumière des
événements actuels et projetés par le cartel bancaire
depuis une trentaine d’années. LIESI a reçu cette
confidence d’une source fréquentant un membre
important du Grand Orient3 : « Les réseaux d’influence
au sommet de l’Etat français sont très actifs en vue de
2012 ». La journaliste S. Coignard écrit : « Dans tous
les cénacles, la main invisible des francs-maçons
anime les conversations. Pourquoi ? Parce qu’elle obéit
à une combinaison magique : réseau d’influence plus
secret d’appartenance. Le cocktail parfait ! »
(..)
Bref, l’on ne nous fera pas croire que ces voyages sont sans rapport
avec les événements actuels. Comme l’exprime Le
Point : « Dès qu’une nomination ou une décision
semble inexplicable, chacun, parmi les profanes, songe
à la Franc-maçonnerie. Comment en serait-il
autrement ? » Comme avant les grandes révolutions
passées (1789, 1917), les réseaux maçonniques de
très haut niveau préparent activement la période
révolutionnaire où l’on verra le retour de Comités de
Salut Public (probablement dirigés par des
fondamentalistes islamistes). Cette prochaine période
sera précédée par des « lois iniques », lesquelles
seront votées un 29 juin de l’année X. Que le lecteur
prenne acte.
L’objectif du projet maçonnique est de produire le
« Grand OEuvre » ordonné par le Grand Architecte. En
suscitant de tels bouleversements au Proche-Orient et
en Afrique du Nord, via des agents disséminés dans
toutes les structures de la société (civile et surtout
religieuse), la Secte (ou la Synagogue de Satan4)
cherche à réaliser ce que disait Albert Pike :
« […] nous déchaînerons les révolutionnaires
nihilistes et athées, et nous provoquerons un
formidable cataclysme social5, qui montrera bien aux
nations, et dans toute son horreur, l’effet de
l’incroyance absolue, mère de la sauvagerie et du
plus sanglant désordre. Alors, partout, les citoyens,
obligés de se défendre contre la minorité folle des
révoltés, extermineront ces destructeurs de la
civilisation ; et les innombrables désabusés de
l’adonaïsme, dont l’âme déiste sera jusqu’à ce
moment restée sans boussole, ayant soif d’idéal,
mais ne sachant à quel dieu décerner leurs
hommages, recevront la Vraie Lumière, par la
manifestation universelle de la pure doctrine
luciférienne6, rendue enfin publique, manifestation qui
surgira du mouvement général de réaction, à la suite
de l’écrasement de l’athéisme et de l’adonaïsme, tous
deux vers le même temps vaincus et exterminés.
L’enfantement de la religion de Lucifer Dieu-Bon,
s’établissant à jamais sans rivale sur le globe
terrestre, ne saurait être une opération instantanée, ni
d’un an, ni d’un lustre, ni d’un siècle. L’oeuvre durable
est celle qui se crée par progression lente. Le XIX°
siècle a vu la conception du vrai et bon catholicisme ; le XX°
siècle sera le siècle de la gestation, pour
amener sûrement la parturition à son terme fixé dans
le Livre des Cieux… » Charleston, 15 a
oût 1871.
2 Le président tunisien a dit à une source proche de LIESI, qui
l’avait rencontré à cette même époque: « Je ne comprends
pas le jeu des Occidentaux. La Tunisie est le dernier
rempart de la France. Si je saute, ce sera la guerre
mondiale ». Notre interlocuteur est un homme d’affaires
français.
3 Il existe une hostilité qui ira crescendo entre le Grand Orient
et la Grande Loge Nationale de France. Par exemple, quand
les Frères ont couvert Bernard Tapie de millions, Jean-Michel
Quillardet, un avocat qui était alors grand maître du Grand
Orient, s’était indigné comme suit : « Je voulais envoyer un
signal : montrer que les francs-maçons ne sont pas tous dans
les combines, explique-t-il. On sait que des membres de la
GLNF ont joué un rôle dans cette affaire, à l’Elysée, à Bercy,
mais aussi parmi les avocats d’affaires spécialisés dans les
liquidations judiciaires, qui sont à la fois proches de Tapie et
impliqués dans des transactions en Afrique ».
4 LIESI reprend à juste titre cette expression des auteurs
antilibéraux du XIX° siècle à juste titre puisque, de l’aveu
même d’Albert Pike : « Ce que nous devons dire au vulgaire,
c’est ceci : ‘‘Nous adorons un Dieu, mais c’est le Dieu qu’on
adore sans superstition’’. A vous, Souverains Grands
Instructeurs Généraux, nous disons ceci pour que vous le
répétiez aux Frères des 32ème, 31ème et 30ème degré : ‘‘La
religion maçonnique devrait être maintenue dans la pureté
de la doctrine luciférienne par nous tous, initiés des hauts
degrés’’ » (The Freemason, 19 janvier 1935).
5 Ce sera vraisemblablement pour 2012. Depuis des années,
ils annoncent la couleur avec Hollywood. (Ndlr)
6 Les agents de ces futurs Comité de Salut Public passeront
dans toutes les maisons de France et de Navarre, exigeant
d’abjurer le Dieu des chrétiens. (Ndlr)
La maçonnerie civile travaille à la démo(n)cratie
universelle, étape précédant la révolution satanique. La
maçonnerie ecclésiale oeuvre au second pandémonium
d’Assise avec toutes les fausses religions
antichristiques. Après cela, d’aucuns seraient surpris
qu’une grande catastrophe survienne où, selon toutes
les prophéties, entre trois quarts et deux tiers de
l’humanité disparaîtrait. Nous sommes comme au
temps de Noé : les aveugles suivent des aveugles qui
les conduisent devant l’abîme, un petit nombre a
compris que « De Dieu on ne se moque indéfiniment »
et que les signes en faveur d’un bouleversement se
multiplient de par le monde. Il convient donc de s’y
préparer avec intelligence, pondération, calme et
sérénité.
La réforme monétaire internationale
coïncide avec l’émergence d’un
BLOC ISLAMIQUE
- (LIESI) : Les événements du Proche-Orient nous
conduiront-ils à une nouvelle guerre mondiale ?
- (Source au-dessus du cartel bancaire) : Oui, c’est
pourquoi je vous ai évoqué dans les années 80 le
rapport avec les guerres puniques en vous précisant
que cela commencerait par Carthage.
- (LIESI) : Dans ce cas, la réforme monétaire n’aboutira
à rien ?
- (R.) : Absolument. Comme vous le savez, il y a
plusieurs niveaux de réseaux d’influence fonctionnant
selon une structure de commandement pyramidale. Les
plus influents savent que les révolutions actuelles ne
marcheront pas dans le sens de ce dont vous parlez en
citant Soros ou d’autres du milieu bancaire. Seuls ceux
qui travaillent au niveau occulte connaissent
l’aboutissement et les failles de l’actuel scénario.
- (LIESI) : Donc, cela échappera au contrôle du cartel
bancaire ?
- (R.) Bien évidemment. Désormais, suivez bien la
manière dont la Russie agira à l’égard des réseaux
islamistes. […] Pour le cataclysme social, le niveau de
vie des populations va être divisé par deux et une
grande crise de l’immobilier va frapper à la porte des
Etats quand vous verrez les taux d’intérêt s’envoler.
Plus la catastrophe attendra avec l’injection de papier
monnaie, plus elle sera dévastatrice. Actuellement,
plusieurs de mes amis de la Montagne [Suisse - Ndlr]
soldent leurs biens dans de nombreuses capitales
européennes, tant que les gogos achètent […] »
Comme peu de personnes ont assimilé l’existence d’un
Pouvoir occulte, la plupart des commentateurs sont
bien évidemment incapables d’appréhender l’avenir
comme LIESI le pratique depuis plus de dix ans. Elles
restent scotchées à une grille de lecture selon laquelle
les gouvernements ont du pouvoir. Or ces politiciens
ne sont, en réalité, que les laquais des réseaux de
la Synagogue. C’est bien pourquoi tous les politiciens
« influents » sont si riches. Ils vivent des prébendes
d’un système dont ils sont les esclaves. Depuis des
lustres, ce sont les acteurs de la désintégration de leur
propre Etat national. Ce sont eux encore qui trahissent
leurs concitoyens en favorisant sans cesse les intérêts
mondialistes des oligarques du cartel bancaire. Dans
ce monde d’esclavage sans pitié, les amis d’hier sont
les ennemis d’aujourd’hui. Hier, on dînait avec des S.
Hussein ou des Ben Ali, l’on acceptait leurs faveurs ;
aujourd’hui, on gèle leurs avoirs.
Maintenant, on parle de l’urgence d’une réforme
monétaire internationale, mais au profit de qui ?
Certainement pas pour le bien commun. Les fauteurs
de la crise sont ceux-là mêmes qui rémunèrent
grassement les laquais politiques placés aux
commandes apparentes des Etats.
Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que les
événements monétaires actuels et la géopolitique
ambiante traduisent (comme l’exprime d’ailleurs
fort justement George Soros) un changement de
paradigme sociétal. Cela rappelle, bien sûr, l’analyse
des Protocoles de 1901 faite à titre privé par le Prix
Nobel Alexandre Soljenitsyne. Provoquer la faillite
des Etats, introduire une crise monétaire et une
crise sociale en vue d’imposer un système
monétaire tyrannique… tout cela était écrit en 1901.
Les récentes révolutions survenues se déroulent à un
moment où la présidence française, choisie par le cartel
bancaire pour amorcer une réforme du système
monétaire international, engage un processus sérieux.
Début mars, commentant le dernier G20 organisé à
Paris, le Premier ministre F. Fillon déclarait : « Un
premier pas a été franchi : tout le monde accepte de
parler de la réforme du système monétaire
international ». Il précisera ensuite : « Tout ne sera
(cependant) pas réglé cette année ».
LIESI a déjà eu l’occasion de préciser que pour le cartel
bancaire, cette réforme ne doit pas accoucher, dans
l’immédiat, d’une monnaie mondiale. Une étape
intermédiaire prévoit l’émergence de monnaies
régionales. Il y a déjà l’euro pour l’Europe, on parle de
l’Améro pour les Amériques et le Canada, les
Asiatiques auraient également leur monnaie… reste la
question des pays islamiques. D’où l’URGENCE de
réaliser un BLOC ISLAMIQUE dans le délai évoqué
par F. Fillon. D’aucuns s’accorderont pour reconnaître
cette coïncidence aveuglante : « tout le monde
accepte (enfin) de parler de la réforme du système
monétaire international » au moment où les choses
bougent ENFIN au Proche-Orient, comme le
prévoyait le plan de 1982-84.
Il existe cependant un problème évident avec les
islamistes : leur système bancaire.
La perspective d’établir une monnaie régionale au
Proche-Orient est l’un des objectifs poursuivis depuis
des années. Même en pleine tourmente révolutionnaire
égyptienne, les financiers de Wall Street n’ont pas
perdu la tête. On a demandé à Moubarak de demeurer
au pouvoir tandis que l’on s’exerçait au pillage de la
richesse monétaire du pays. Selon des sources
officielles, la Banque centrale d’Egypte détenait 36
milliards de dollars en devises, ainsi que 21 milliards de
dollars additionnels en dépôts dans des institutions
financières internationales. Dans les jours ayant
précédé le discours de Moubarak, l’évasion de
capitaux roulait au rythme de plusieurs centaines
de millions de dollars par jour ! Bouleversement
financier, hausse de la dette, augmentation en flèche
des prix alimentaires : avant que l’on ait réclamé des
élections « démocratiques », l’Egypte aura été soumise
aux règles rigides d’une nouvelle série de conditions du
FMI.
La notion de « bloc islamique » implique de grandes
transformations, y compris chez les alliés arabes de
Washington.
Que vont devenir l’Arabie saoudite et le
Bahreïn dont le gouvernement (sunnite) est confronté à
une population chiite à 75 % ? On notera que le 26
février 2011, Hassan Mashaimaa, leader en exil de
l’opposition chiite du Bahreïn et chef du parti
radical Haq, a regagné Manama (capitale bahreïnie),
où la contestation populaire ne faiblit pas depuis
plusieurs semaines. Qui lui a permis d’arriver sur
place pour préparer une révolution dans le pays ?
Pourquoi les services secrets israéliens et américains,
qui éliminent si facilement les gens, n’ont-ils rien fait ?
Hassan Mashaimaa a immédiatement réclamé la
démission du gouvernement.
La création d’un bloc islamique ne correspond pas
seulement à une exigence géopolitique et à la
réalisation d’un calendrier occulte. En effet, une source
frayant avec une famille du cartel bancaire nous a
interpellés en confiant que l’objectif, toujours recherché,
est d’obtenir une monnaie mondiale après la
réalisation d’une étape préliminaire consistant en la
création de monnaies régionales.
Or comme nous le disions, à ce jour il n’existe pas
de monnaie régionale pour l’ensemble des pays
islamiques du Proche-Orient.
Max Levine explique : « La constitution d’un bloc
islamique répond aussi à cette exigence. D’autant plus
que la coalition des forces politiques et sociales
derrière les révolutions en Tunisie et en Egypte - et
peut-être ailleurs demain - constitue une menace bien
plus grande au ‘‘système global’’, qu’Al Qaïda. Tout
gouvernement ‘‘du peuple’’, islamique ou laïc, se
détournera des politiques néolibérales qui ont
enrichi les élites régionales tout en enfonçant la
moitié ou plus de la population sous le seuil de
pauvreté de 2 dollars par jour. (...) En bref, si les
révolutions de 2011 réussissent, elles créeront un
système régional et global totalement différent de
celui qui a dominé la politique économique globale
depuis des décennies, particulièrement depuis la
chute du communisme ».
Alors, qu’est-ce qui peut tant effrayer l’establishment
financier international ?
L’argent est encore le nerf
des révolutions et des guerres
Contrairement à la croyance populaire, les finances
mondiales ne sont pas sous le contrôle des banques
centrales, mais de leurs actionnaires, c’est-à-dire de
quelques familles richissimes. Comme elles contrôlent
l’émission monétaire des pays par l’intermédiaire de
leur banque centrale, et comme elles prêtent de l’argent
à ces pays à un coût de plus en plus élevé, ces familles
oligarchiques gagnent de plus en plus d’argent et donc
de pouvoir.
La Tunisie, l’Egypte, le Yémen, la Jordanie et l’Algérie,
etc., tous ces pays sont sous leur contrôle. Un
problème se pose cependant. Depuis la financiarisation
des économies occidentales et la faillite des banques
de l’Ouest, un sujet inquiète le cartel bancaire : le
fulgurant développement du système des banques
islamiques au Moyen-Orient.
Pour les responsables
du système bancaire islamique, pratiquant la charia,
l’usure ou l’intérêt sont interdits. De même que tous les
investissements dans des biens ou des services
contraires à l’Islam sont condamnés. En revanche, les
investisseurs perçoivent un revenu de leur placement ;
ce profit est généré par l’objet de l’investissement et
non par l’argent lui-même. Cela permet une plus
grande stabilité en période économique très houleuse,
comme aujourd’hui. De fait, le développement de la
banque islamique se heurte aux principes usuraires
du cartel bancaire.7
Tant que les taux d’intérêt restent bas, la situation est
sous contrôle, mais dans la perspective (prochaine) de
leur hausse, le système de la banque islamique 8 (il y a
1 500 milliards de dollars de richesse privée à capter
dans le Golfe) devient une menace évidente pour le
cartel bancaire. Or, justement, c’est en Tunisie que
fut créée la première banque islamique de l’Afrique
du Nord9 ! La Zitouna Bank fut en effet ouverte le 26
mai 2010 par Sakher El Materi10, gendre de l’exprésident
tunisien Ben Ali ! The Telegraph du 19
octobre 2010 affirmait que « le président Ben Ali
soutenait un projet consistant à faire de la Tunisie un
centre régional de la finance islamique pour l’ensemble
de l’Afrique du Nord ». Le journal britannique révélait
que des financiers saoudiens, impliqués dans ce projet,
espéraient que ce dispositif pourrait permettre à la
Tunisie de tirer profit de sa position stratégique au sein
de la Méditerranée et devenir de fait un pont entre
l’Union européenne et les économies à croissance forte
de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne.
Depuis le développement de ce processus11, et
craignant un effet boule de neige, il y eut des
discussions serrées au sein du cartel bancaire. La
finance islamique représente mille milliards de dollars
américains sur le marché financier international. En
outre, selon un haut responsable de Zitouna Banque,
certains pays arabo-musulmans auraient même
exprimé leur intérêt pour y investir, dont les Emiratis,
les Qataries, les Koweïtiens et bien entendu les
Saoudiens. Face au succès du système financier
islamique, à son développement, à ses principes
(« Vous ne pouvez pas faire de l’argent à partir de
rien »), le cartel bancaire a conclu que le réseau des
banques occidentales classiques était menacé. D’où
l’urgence d’une décision. Le problème a été étudié
d’autant plus sérieusement qu’en 2009, les actifs
bancaires de la finance islamique atteignaient déjà 400
milliards de dollars. En novembre 2010, The Banker
publiait un document listant les 500 institutions
financières islamiques « faisant référence ». En tête,
des banques iraniennes (sept des dix premières
banques du classement) ! Finalement, l’exécutif du
cartel bancaire décida de donner une leçon aux
dirigeants et banquiers islamiques, comme on l’avait
fait avec Saddam Hussein dans un autre domaine,
lorsque ce dernier avait annoncé ne plus vendre le
pétrole d’Irak en dollar US. Notre source fréquentant
l’exécutif du cartel bancaire indiquait récemment que
les financiers musulmans du Bahrein, qui ont l’intention
d’attirer les investissements de l’ensemble du monde
musulman en se présentant comme les gardiens
scrupuleux de la bonne gouvernance de la finance
islamique, sont en pleine réflexion… Plus, le 28 mai
2010, un peu plus de sept mois avant le coup d’état du
cartel bancaire contre Ben Ali, Business Time signalait :
« L’Afrique du Nord a commencé à adopter les règles
de la finance islamique après l’avoir étudiée durant des
années. […] La Tunisie est une des économies les plus
ouvertes de la région et elle attire déjà de nombreux
capitaux de l’Union européenne. Un phénomène qui
va s’amplifier à partir de 2014, puisque le
gouvernement de Ben Ali a affirmé qu’il ferait de sa
monnaie (le dinar tunisien) une devise entièrement
convertible ». Dans la foulée, Finance News du 31 mai
2010 indiquait : « Zitouna Bank cherche à donner une
dimension régionale à ses activités, tout
particulièrement dans la région du Maghreb, d’autant
plus qu’elle est la première banque spécialisée
n’appartenant pas à un groupe bancaire étranger.
[…] La banque, pratiquant le modèle de la finance
islamique, cherchera à établir des relations solides
avec les banques du Maghreb et celles de la
Méditerranée pour assurer une évolution satisfaisante
des opérations financières de ses clients ».
« L’institution financière est en train d’établir des
relations très solides avec douze banques islamiques
proche de l’Institut bancaire du Bahrein ».
Il ne fait aucun doute que le développement de cette
pratique de la charia au niveau bancaire, constitue une
menace pour les profits des banqes centrales
contrôlées par le cartel bancaire.
D’ailleurs, quelques semaines après
le limogeage de l’ancien agent de la
CIA Ben Ali, la presse financière internationale posait
cette question : « Le départ brutal de Sakher El Materi
et la mise sous séquestre de toutes ses possessions
sonneraient-ils le glas de la finance islamique grand
public en Tunisie ? » Commentaire de la presse
tunisienne au moment où nous rédigeons : « Dans
cette période d’ambiguïté dans laquelle baigne le pays,
on va certainement transiter par des situations où les
appréciations générales restent tributaires du bon
vouloir de certaines personnes qui veulent se préserver
et protéger leurs intérêts ».
Le 20 janvier 2011, la Zitouna Bank était saisie par
la Banque centrale tunisienne, sous le contrôle des
Rothschild, les leaders du cartel bancaire. Tous les
pions politiciens de l’Occident, sous la coupe du cartel
bancaire, ordonnèrent à l’unisson le gel des
« méchants tunisiens ».
Il faut maintenant suivre de près l’évolution des
banques islamiques en Egypte où les pions du cartel
bancaire feront tout pour les mettre en difficulté ; ce,
afin de montrer leur vulnérabilité et de nuire ainsi à la
confiance qu’elles inspirent dans le monde islamique et
même en Occident.
Les financiers des révolutions spontanées en Tunisie et
en Egypte sont tellement généreux qu’ils se disent
prêts à offrir la « démocratie » aux peuples concernés.
Cette démocratie qui permet à un dirigeant arabe d’être
un bon démocrate s’il obéit gentiment à Washington, et
peu importe alors s’il ordonne de faire tirer sur la foule
et de tuer des gens, comme c’est aujourd’hui le cas en
Arabie saoudite ou au Bahrein ! Ces démocrates
arabes seront toujours reçus avec tapis rouge par les
chantres de la religion démocratique en Occident.
Curieusement, l’un des hommes qui s’apprête, en
Egypte, à offrir les services du cartel bancaire, est El
Baradei. Ce que les médias cachent soigneusement est
qu’El Baradei est administrateur de l’International Crisis
Group, organisme chapeauté par les Rothschild… Un
autre membre de ce groupe est Z. Brzezinski, le mentor
d’Obama. G. Soros est aussi de la partie comme
membre du comité exécutif.
Comme cela fut fait pour l’Occident, le cartel bancaire
veut imposer ses propres règles bancaires d’usure et
de servage aux autres peuples. Les musulmans doivent
emprunter aux banques du cartel et Ben Ali a commis
une grave erreur : penser un seul instant qu’il
pourrait faire de la Tunisie le centre financier de
l’Afrique du Nord et promouvoir les règles de la
finance islamique. Il a oublié qu’il n’était qu’un pion
sur un jeu d’échiquier où les joueurs sont capables de
sacrifier une pièce pour la remplacer.
La déstabilisation de la Libye :
accélérer l’effondrement de l’Europe
Dans le contexte actuel où les Etats-Unis connaissent
un effondrement, comme l’exprime l’évolution du dollar
contre toutes les devises, et où les signes d’une guerre
civile sont de plus en plus nombreux, les stratèges
américains préparent les esprits à une prochaine
invasion en Libye. Comme l’opposition à ce scénario
est très forte, surtout de la part des Russes et de ses
alliés (de plus en plus nombreux), il faut convaincre les
valets européens. Pendant ce temps, les réseaux
mondialistes alimentent les tensions en Libye afin de
justifier l’intervention militaire. Officiellement, le porteavions
nucléaire USS Enterprise est positionné dans le
Golfe d’Aden pour lutter contre la piraterie. Mais il
remonte maintenant vers les côtes libyennes.
La Libye représente seulement 2 % du pétrole mondial.
Mais pour les pays européens, déstabiliser ce pays
sera très dangereux. Ils dépendent en effet largement
du pétrole libyen. L’Italie reçoit 22 % de son pétrole de
la Libye ; la France 16 % ; l’Allemagne, l’économie la
plus résistante, 8 % ; l’Autriche, 21 %. Donc l’Europe
est en général dépendante du pétrole libyen entre 10 et
15 %. Les Etats-Unis ? …0,5 %.
Si le pétrole libyen est coupé, si les puits de pétrole
sont brûlés, ce sera une catastrophe pour les
Européens. Il semble manifeste que l’establishment a
engagé un scénario qui mène inéluctablement à
l’embrasement de toute la région.
Plusieurs indices confirment déjà
qu’en Tunisie ou en Egypte, les choses
ne se passent pas du tout comme les mondialistes le
souhaitent. Si les magouilles des banquiers
internationaux n’aboutissent pas, on peut très bien voir
émerger un bloc Tunisie, Egypte, Libye contre
l’Occident.
Il est quasi-certain que les événements
libyens favoriseront l’entrée en scène de groupes
islamistes. « Al-Qaïda pourrait s’infiltrer et faire de la
Libye un deuxième Irak. Il y a d’ailleurs déjà des
groupes armés au Niger que personne ne parvient à
contrôler. Leur influence pourrait s’étendre à la Libye,
au Tchad, au Mali, à l’Algérie… En fait, en préparant
une intervention militaire, les Occidentaux sont en train
de s’ouvrir les portes de l’enfer ! » Dans le même
temps, le pouvoir radical-islamique se renforce au
Pakistan. Des islamistes viennent d’assassiner
Shahbaz Bhatti, ministre pakistanais des minorités,
seul chrétien au gouvernement. Commentaire du
quotidien libéral Helsingin Sanomat : « Le pouvoir du
gouvernement va s’affaiblir davantage et la marge de
manoeuvre des réseaux terroristes est plus grande
qu’avant. Le gouvernement du Premier ministre
Youssouf Raza Gilani est pratiquement impuissant et le
président Asif Ali Zardari n’a pas de réel pouvoir.
Parfois l’armée combat les groupes radicaux, parfois
elle les instrumentalise. Le pire, c’est que le Pakistan
fabrique de nouvelles armes nucléaires plus vite que
tout autre pays ». Selon le quotidien Süddeutsche
Zeitung : « On verra très vite si l’armée du pays est
encore un allié fiable. Il est possible que l’infiltration
islamique ait déjà gagné les forces armées. Il y aurait
alors peu d’espoir ». Dernier commentaire du quotidien
catholique italien Avvenire : « Celui qui ose défendre
des chrétiens sans défense, comme Asia Bibi,
condamnée à mort pour blasphème, meurt dans un
pays qui subit l’emprise toujours plus grande du
fondamentalisme islamique ». A noter que le Pakistan
doit son existence à l’Islam : il résulte, comme le
Bengladesh, d’une partition de l’Empire britannique des
Indes, rendue inévitable par l’impossible coexistence
entre les musulmans et les hindous.
Ps. Nous préférerions dire que les dramatiques événements
du Japon sont d’ordre naturel, ce que nous pensions de prime
abord. Mais il existe malheureusement des doutes objectifs
fondés sur des éléments rappelant ceux de Haïti, de Nouvelle
Zélande, etc. En outre, le programme HAARP fut activé
après « le 8 mars jusqu’au 11 mars à 8h30 UTC ».
Curieusement, le 11 MARS 2011 était l’anniversaire des
attentats de Madrid.
7 Notons au passage que cette condamnation de l’usure figure
également dans la Bible. Mais les Hébreux s’autorisaient à
prêter à usure aux autres peuples. La doctrine catholique a
universalisé la condamnation de l’usure, comme le faisait
également Aristote. Elle fut confirmée pour la dernière fois en
1745, par l’encyclique Vix pervenit donnée par Benoît XIV,
bien oubliée mais jamais rapportée. On a vu par la suite se
constituer une « doctrine sociale » de l’Eglise, seul véritable
antidote aux mystifications marxistes (NB : Marx fut stupendié
par les Rotschild pour écrire le Manifeste du Parti communiste.
Il n’était donc pas anormal de retrouver cette même source de
financement lorsque Jaurès fonda le journal L’Humanité). Mais
que peut valoir une doctrine « sociale » sans la doctrine
économique qui en constitue le socle et peut seule la rendre
effective ? Souvenons-nous que la levée de l’interdiction de
l’usure fut une des toutes premières mesures prises par les
révolutionnaires de 1789 ! Mais ce qui est justement
condamné par l’encyclique de 1745, ce n’est pas la
rémunération du service rendu par le prêteur, surtout dans le
cas du prêt d’investissement destiné à créer de la valeur
économique. La condamnation porte sur le calcul mécanique
d’un intérêt, avec la boule de neige des intérêts composés qui
grossit imperturbablement, sans aucun lien avec les fruits
effectifs générés par le prêt ; c’est la disjonction entre la
finance et l’économie réelle (ce qu’on retrouve mieux encore
avec la déconnection actuelle entre l’économie réelle et une
« économie » virtuelle où se manient des sommes des milliers
de fois supérieures aux échanges commerciaux observés).
8 Aujourd’hui, à Bahreïn, 27 banques islamiques gèrent 25,8
milliards de dollars d’actifs, soit treize fois plus qu’en 2000.
Une banque est considérée comme islamique si plus de 20 %
de ses actifs sont conformes aux principes de la charia. Ces
investissements représentent 11 % du total des actifs placés
dans les 412 institutions financières enregistrées dans le petit
royaume. En juin dernier, la Banque centrale a émis un
soukouk (équivalent islamique d’une obligation) d’une valeur
de 500 millions de dollars. Il a été sur souscrit près de huit
fois.
9 En Algérie, il existe actuellement trois entités appliquant les
règles de la finance islamique : El Baraka Bank, Salama
Assurances Algérie et Salem Banque.
10 Les banquiers internationaux ne lui pardonnent pas ce
geste. Sakher El Materi est recherché par Interpol. Il est arrivé
aux Emirats Arabes Unis dans un jet privé et a eu droit à un
traitement VIP.
11 Selon le Washington Post du 31 octobre 2008, la « banque
islamique » a connu un fort développement après
l’effondrement de Lemann Brothers et la faillite de plusieurs
banques occidentales. C’est ainsi que le ministre du
commerce du Koweït, Ahmad Bager, a dit que la crise
mondiale incitera davantage de pays à recourir aux principes
islamiques dans la gestion de leur économie.
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