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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 03:50
Capture d’écran iPhone 1
http://itunes.apple.com/fr/app/medias-2010/id406471216?mt=8
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Le magazine américain, "Time", a dévoilé, ce mercredi, son traditionnel classement des personnalités de l'année. C'est Mark Zuckerberg, le fondateur du célèbre réseau social «Facebook», qui a été désigné "homme de l'année 2010".
Le fondateur du réseau social «Facebook», Mark Zuckerberg, 26 ans, a été élu "homme de l'année" du magazine américain, «Time», a annoncé la direction de l'hebdomadaire. C'est la direction de «Time Magazine» qui a décidé du classement final, alors que les lecteurs avaient placé, en premier, Julian Assange, le fondateur de «Wikileaks». Assange termine, finalement, troisième, derrière le mouvement politique conservateur américain «Tea Party».
La désignation du fondateur du réseau social «Facebook», en tant qu’homme de l'année, est intervenue, à un moment où ce réseau a été mis en cause, à plusieurs reprises. Le 17 octobre, le journal «Frankfurter Allgmeine Sonntagszeitung» a rendu public le fait que si quelqu'un s'enregistre sur «Facebook» et au lieu de communiquer son adresse e-mail, donne celle d'un non-utilisateur du réseau, il peut, alors, accéder au répertoire de contacts de la personne, dont il a détourné l'adresse, même si celle-ci n’est pas enregistrée sur «Facebook». De cette manière, l’utilisateur malveillant de «Facebook» accède aux contacts de l’internaute victime. Plus tard, ce dernier découvre la tromperie, car il reçoit de «Facebook» un e-mail de confirmation de coordonnées de compte.
La «Stiftung Warentest», une association testant les produits pour les consommateurs, a dénoncé des failles, dans le réseau «Facebook». Le responsable de la protection des données de Hambourg a accusé «Facebook» de puiser, à des fins publicitaires, dans les répertoires d'adresses de ses membres, pour «établir des profils de personnes non membres du réseau». La ministre allemande de la Consommation et la ministre de la Justice ont dénoncé «toute une série de pratiques douteuses» et «le manque de considération de «Facebook», dans la gestion des données privées». Ce n'est pas la première fois que la sécurité de «Facebook» est mise en cause. Au mois de mars 2008, un informaticien a accédé, très facilement, aux photos privées postées par des utilisateurs, bien que celles-ci aient été «taguées», pour n'être vues que par leurs amis. En juin 2009, le site FBHive.com a dévoilé une faille de sécurité qui permettait d'accéder à certaines données privées des profils d'utilisateurs du réseau social.
En 2010, d'importantes révélations ont été faites sur «Google». Robert David Steele, ancien agent de la CIA, a révélé, en 2006, que «Google» «is in bed» (s’entend) avec la CIA. Il soupçonne, même, celle-ci d’avoir investi sur «Google», à son lancement, en vue d’en faire un outil d’espionnage futur. Aussi, afin d’appuyer ses propos, il citait, directement, le nom du directeur responsable de la recherche et du développement, Rick Steinheiser. Lors de son témoignage, il termine en expliquant que les derniers conflits entre «Google» et le ministère de la Justice américaine (propriété intellectuelle, situation de monopole, etc…) ne seraient qu’une manœuvre stratégique, dont l’objectif est de cacher la nature de leurs relations. Des faits récents viennent appuyer les déclarations de Robert David Steele. En 2010, la CIA avait demandé à «Google» de l’aider à récolter de l’information concernant les cyber-attaques venues de Chine.
On peut, alors, s’interroger sur le type d’entente qu’entretiennent ces deux institutions. Mais, aussi, qu’elle utilisation les Etats-Unis vont-ils faire de ces outils technologiques et stratégiques qui peuvent s’avérer être des armes redoutables contre un/des adversaire(s).
En 2010, les Etats occidentaux ont eu recours à un virus dit «Stuxnet», pour perturber le programme nucléaire iranien. «Stuxnet» est un ver informatique très sophistiqué qui s'est propagé, en Iran, en Indonésie et en Inde, et il a été élaboré, pour parvenir à un seul objectif: entraver le fonctionnement de la centrale nucléaire de Bouchehr, en Iran. Les chercheurs s'accordent sur le fait que «Stuxnet» a été conçu par un attaquant très sophistiqué et il a été imaginé pour détruire quelque chose de grand. Il s'agit d'un virus qui s'attaque aux systèmes de contrôle et de supervision des usines et des grands complexes industriels. Mais, grâce à la vigilance et à l'efficacité des experts de la sécurité iraniens, la tentative du régime sioniste et des Etats-Unis, pour stopper le fonctionnement de la centrale nucléaire de Bouchehr, a échoué. Il y a ceux parmi les Etats qui se donnent tous les moyens, y compris, la propagation du terrorisme, dans l'espace virtuel, pour assurer leurs propres objectifs. C'est pour cette raison qu'en 2010, de nombreux peuples du Moyen-Orient ont été victimes, de manière sans précédent, d’attaques cybernétiques.
"Dans le classement annuel de la liberté de la presse, les pays membres de l'Union européenne ont perdu leur place.", a regretté Jean-François Julliard, le Secrétaire général de «Reporters sans frontières». «Reporters sans frontières» a exprimé, à plusieurs reprises, son inquiétude, face à la dégradation de la situation de la liberté de la presse, dans l’Union européenne. Le classement 2010 confirme ce constat. Sur les vingt-sept pays membres de l’UE, treize pays se trouvent dans les vingt premiers. Quatorze pays sont sous la vingtième place et certains se retrouvent même très bas, dans le classement : Grèce (70e), Bulgarie (70e), Roumanie (52e), Italie (49e). L’Union européenne n’est pas un ensemble homogène, en matière de liberté de la presse. Au contraire, l’écart continue de se creuser entre les bons et les mauvais élèves. Plusieurs pays démocratiques, où «Reporters sans frontières» avait signalé un certain nombre de problèmes, ne connaissent aucune progression. Il s’agit, en premier lieu, de la France et de l’Italie, où incidents et faits marquants ont jalonné l’année en cours, confirmant leur incapacité à renverser la tendance : violation de la protection des sources, concentration des médias, mépris et même impatience du pouvoir politique envers les journalistes et leur travail, convocations de journalistes devant la justice.
En 2010, 57 journalistes sont morts en relation avec leur travail, contre 76, en 2009, soit une diminution de 25%. Moins de journalistes ont été tués, dans les zones de guerre, au cours de ces dernières années. Fait notable, il devient de plus en plus difficile d’identifier les assassins parmi les groupes mafieux, armés ou religieux et les États. « Moins de journalistes ont été tués en zones de guerre que lors des années précédentes. Les professionnels des médias sont, avant tout, victimes des criminels et trafiquants en tous genres. En 2010, environ, 529 journalistes, ont été tués, dans le monde, surtout, dans les pays, tels que le Mexique, l'Afghanistan, le Pakistan et l'Irak.


Lundi 17 Janvier 2011


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http://www.alterinfo.net/Les-Medias-en-2010_a53919.html

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