1 avril 2011
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18:11
Un article du Rolling Stone Magazine revient sur les atrocités commises par des soldats américains en Afghanistan, suite à la parution des premières photos des exactions dans le journal allemand Der Spiegel le 21 Mars.
diego
De nouveaux détails très choquants ont émergé aujourd'hui sur la façon
dont des soldats américains ont formé un « escadron de la mort» pour
assassiner des civils afghans au hasard et mutiler leurs cadavres.
Une enquête menée par le magazine Rolling Stone magazine détaille comment
les officiers supérieurs ont échoué à empêcher leurs troupes de tuer des
Afghans et conserver des parties de leurs corps comme des trophées.
Dans un épisode horrible, le magazine affirme que des soldats ont coupé le
doigt d'un enfant afghan mort et l’on ensuite utilisé comme « jeton » dans
un jeu de cartes.
Ce petit détail montre qu’un nouveau seuil de dépravation a été franchi
par les forces américaines et est susceptible d'être un désastre médiatique
pour l’armée U.S.
L'enquête menée par le magazine Rolling Stone a aussi révélé comment:
• Les troupes ont tué par balles des civils et tenté de camoufler leurs
crimes;
• Les soldats américains ont découpé une partie du crâne d'un mort;
• Les soldats ont applaudis en filmant un raid aérien américain faisant
sauter deux civils afghans;
• Une vidéo montre deux civils afghans sur une moto être abattu.
Le magazine prétend que les soldats découpaient des morceaux de crâne de
leurs victimes et les conservaient comme des trophées de leurs crimes.
Les soldats sont également accusés d'ouvrir le feu sur des civils sans
aucune raison et se de se couvrir en déposant des armes et chargeurs sur leurs
victimes pour invoquer la légitime défense.
Le magazine affirme que pour les accusés, la «mise à mort d'innocents
civils afghans est devenue moins un motif de préoccupation qu'un motif de
célébration ».
La semaine dernière, le soldat Jeremy Morlock, 23 ans, a admis son rôle dans
ce système criminel et a été condamné à 24 ans d’emprisonnement.
Quatre autres soldats de la 5e brigade de combat Stryker, 2e division
d'infanterie, seront jugés devant une cour martiale : le sergent Gibbs Calvin
(qui est accusé d'être le leader), Adam C. Winfield, Michael S. Wagnon II et
Andrew H. Holmes.
L'article du Rolling Stone décrit en détail comment les troupes américaines
auraient tué un garçon afghan avant de mutiler son cadavre :
« Les soldats Jeremy Morlock et Andrew Holmes avait repéré un jeune
agriculteur au travail , le 15 janvier 2010, dans le village afghan de La
Mohammed Kalay.
Gul Mudin, 15 ans (seulement quatre ans plus jeune que Holmes), était le seul
Afghan en vue. Il n'avait pas d'arme sur lui et les a accueilli par un
sourire. Personne d'autre n’était là.
Gul se dirigea vers eux quand ils l’appelèrent et s’est arrêté
lorsqu’ils lui ont demandé. Morlock a lancé une grenade sur lui, en
utilisant un muret pour se couvrir, puis les soldats ont ouvert le feu.
Gul tomba face contre terre dans le sol et il y eut bientôt une mare de sang
qui sortait de sa tête.
Morlock a crié à la radio qu'il était attaqué. Posté sur une colline
avoisinante, Adam Winfield (qui connaissait bien ses camarades) a dit à son
compagnon d'armes Ashton Moore qu'il était plus probable qu’il s’agisse
d’une mise en scène de meurtre.
Morlock et Holmes ont dit à leur sergent que « Gul avait été sur le point
de les attaquer avec une grenade et ils avaient donc tiré sur lui », rapporté
le magazine Rolling Stone.
L'histoire d'un combattant taliban solitaire, qui tente avec une grenade de
tendre une embuscade à un peloton en plein jour semblait peu crédible pour le
capitaine Patrick Mitchell.
Mais il a dit au sergent-chef Kris Sprague de «s'assurer» que Gul était
mort. Sprague a donc tiré à deux reprises sur l'enfant mort.
Un adulte qui travaillait plus loin dans les champs est arrivé et a accusé
Morlock et Holmes d’avoir assassiné l’enfant, mais il a été ignoré par
les soldats. Les soldats ont demandé à l’homme d’identifier l’enfant, et
il s’est avéré qu’il s’agissait de son père. «L’homme était
submergé par le chagrin», comme l’explique un rapport officiel de
l’armée.
Les soldats ont suivi le protocole qui consiste à couper les vêtements du
mort et le déshabiller pour vérifier la présence de tatouages, avant de
numériser son iris et ses empreintes digitales.
Mais ensuite, ils ont commencé à prendre des photos d'eux célébrant le
meurtre, avec Holmes posant pour la caméra en saisissant la tête de M. Gul par
les cheveux, comme s'il s’agissait d’un cerf.
Le sergent Calvin Gibbs a alors commencé à «déconner avec le gosse », lui
remuant les bras et la bouche comme un pantin, avant de couper un doigt à
l'enfant mort et de le donner à Holmes.
Holmes a mis le doigt dans une sacoche à la ceinture. «Il comptait garder le
doigt pour toujours et voulait le faire sécher » a raconté un de ses amis. «
Il était fier de son doigt. »
Quelques heures après le meurtre, Holmes et Morlock jouaient aux cartes
lorqu’ils ont dit qu'ils pariaient un doigt dans un jeu de pique, avant de
jeter le doigt de Gul sur le tas de jetons.
Au cours d’un autre incident en Novembre 2009, Gibbs a commencé à jouer
avec une paire de ciseaux à proximité de la main d'un insurgé mort, tué par
un hélicoptère, après que le corps ait été été poignardé avec un couteau
par un autre soldat.
«Je me demande si ces ciseaux peuvent couper un doigt? » demanda Gibbs.
Plus tard, lors d'une nuit en Janvier 2010, le peloton a été conduite à
proximité de leur base d'opérations avancée et a repéré la signature
thermique d’un homme sur la route grâce à leur matériel d'imagerie
thermique.
Les soldats se sont arrêté à proximité de l'homme, qui tenait son bras
devant sa poitrine, ce qui signifia pour eux soit qu'il avait froid ou bien
qu’il cachait une bombe.
Il allait et venait, en ignorant leurs appels, et a eu ce comportement «
étrange » jusqu'à ce que les soldats aient tiré des coups de semonce autour
de lui. Il a ensuite commencé à marcher vers eux.
Quelqu'un a crié «au feu» et les soldats ont tiré environ 40 rafales en
quelques secondes. L'homme s'est avéré être désarmé mais il était sourd
ou handicapé mental, selon les déclarations officielles.
Le soldat Michael Wagnon à récupéré un morceau de son crâne et l'a gardé
comme un trophée, mais le commandant Matthew Quiggle était «fermement
convaincu» qu'ils avaient illégalement tué un ressortissant du pays.
Le peloton a ensuite tenté de dissimuler le crime en faisant semblant de
trouver une arme - qui était en fait un chargeur de AK-47 qui avait été
rangé dans une boîte en métal par le sergent Calvin Gibbs.
«Au fond, ce que nous faisions était une recherche désespérée de justifier
le meurtre de cet homme », a rapporté le soldat Justin Stoner Stoner aux
enquêteurs. «Mais en réalité, c’était juste un vieux type, sourd et
retardé. Clairement, nous avons exécuté cet homme. "
Cependant l'armée américaine considèra que l'homme était seul responsable
de sa mort parce qu'il avait ignoré les avertissements du peloton et a marché
dans leur direction.
...
L’article du Rolling Stone magazine explique en détail le sentiment de toute
puissance et d’impunité des soldats dû à l’absence de maintien de
l'ordre par leurs supérieurs.
http://www.rollingstone.com/politics/news/the-kill-team-20110327?page=1
Mark Boal, l'auteur de l’article, est un journaliste bien connu et plusieurs
fois récompensé pour son travail.
Il a pu consulter des vidéos et des images choquantes de victimes, prises par
les soldats: l'un montre une main avec un doigt manquant, un autre représente
une tête coupée sur un bâton et d'autres montrent des jambes mutilées par
des déflagrations de grenades. Dans certains cas, les soldats posent sur les
corps de leurs victimes comme sur des trophées de chasse.
Bien que cela soit totalement interdit par le règlement, les soldats emmènent
dans leurs patrouilles des appareils photos et mini caméras. Ils se font
ensuite circuler les vidéos entre eux sur clé usb ou disques durs.
dont des soldats américains ont formé un « escadron de la mort» pour
assassiner des civils afghans au hasard et mutiler leurs cadavres.
Une enquête menée par le magazine Rolling Stone magazine détaille comment
les officiers supérieurs ont échoué à empêcher leurs troupes de tuer des
Afghans et conserver des parties de leurs corps comme des trophées.
Dans un épisode horrible, le magazine affirme que des soldats ont coupé le
doigt d'un enfant afghan mort et l’on ensuite utilisé comme « jeton » dans
un jeu de cartes.
Ce petit détail montre qu’un nouveau seuil de dépravation a été franchi
par les forces américaines et est susceptible d'être un désastre médiatique
pour l’armée U.S.
L'enquête menée par le magazine Rolling Stone a aussi révélé comment:
• Les troupes ont tué par balles des civils et tenté de camoufler leurs
crimes;
• Les soldats américains ont découpé une partie du crâne d'un mort;
• Les soldats ont applaudis en filmant un raid aérien américain faisant
sauter deux civils afghans;
• Une vidéo montre deux civils afghans sur une moto être abattu.
Le magazine prétend que les soldats découpaient des morceaux de crâne de
leurs victimes et les conservaient comme des trophées de leurs crimes.
Les soldats sont également accusés d'ouvrir le feu sur des civils sans
aucune raison et se de se couvrir en déposant des armes et chargeurs sur leurs
victimes pour invoquer la légitime défense.
Le magazine affirme que pour les accusés, la «mise à mort d'innocents
civils afghans est devenue moins un motif de préoccupation qu'un motif de
célébration ».
La semaine dernière, le soldat Jeremy Morlock, 23 ans, a admis son rôle dans
ce système criminel et a été condamné à 24 ans d’emprisonnement.
Quatre autres soldats de la 5e brigade de combat Stryker, 2e division
d'infanterie, seront jugés devant une cour martiale : le sergent Gibbs Calvin
(qui est accusé d'être le leader), Adam C. Winfield, Michael S. Wagnon II et
Andrew H. Holmes.
L'article du Rolling Stone décrit en détail comment les troupes américaines
auraient tué un garçon afghan avant de mutiler son cadavre :
« Les soldats Jeremy Morlock et Andrew Holmes avait repéré un jeune
agriculteur au travail , le 15 janvier 2010, dans le village afghan de La
Mohammed Kalay.
Gul Mudin, 15 ans (seulement quatre ans plus jeune que Holmes), était le seul
Afghan en vue. Il n'avait pas d'arme sur lui et les a accueilli par un
sourire. Personne d'autre n’était là.
Gul se dirigea vers eux quand ils l’appelèrent et s’est arrêté
lorsqu’ils lui ont demandé. Morlock a lancé une grenade sur lui, en
utilisant un muret pour se couvrir, puis les soldats ont ouvert le feu.
Gul tomba face contre terre dans le sol et il y eut bientôt une mare de sang
qui sortait de sa tête.
Morlock a crié à la radio qu'il était attaqué. Posté sur une colline
avoisinante, Adam Winfield (qui connaissait bien ses camarades) a dit à son
compagnon d'armes Ashton Moore qu'il était plus probable qu’il s’agisse
d’une mise en scène de meurtre.
Morlock et Holmes ont dit à leur sergent que « Gul avait été sur le point
de les attaquer avec une grenade et ils avaient donc tiré sur lui », rapporté
le magazine Rolling Stone.
L'histoire d'un combattant taliban solitaire, qui tente avec une grenade de
tendre une embuscade à un peloton en plein jour semblait peu crédible pour le
capitaine Patrick Mitchell.
Mais il a dit au sergent-chef Kris Sprague de «s'assurer» que Gul était
mort. Sprague a donc tiré à deux reprises sur l'enfant mort.
Un adulte qui travaillait plus loin dans les champs est arrivé et a accusé
Morlock et Holmes d’avoir assassiné l’enfant, mais il a été ignoré par
les soldats. Les soldats ont demandé à l’homme d’identifier l’enfant, et
il s’est avéré qu’il s’agissait de son père. «L’homme était
submergé par le chagrin», comme l’explique un rapport officiel de
l’armée.
Les soldats ont suivi le protocole qui consiste à couper les vêtements du
mort et le déshabiller pour vérifier la présence de tatouages, avant de
numériser son iris et ses empreintes digitales.
Mais ensuite, ils ont commencé à prendre des photos d'eux célébrant le
meurtre, avec Holmes posant pour la caméra en saisissant la tête de M. Gul par
les cheveux, comme s'il s’agissait d’un cerf.
Le sergent Calvin Gibbs a alors commencé à «déconner avec le gosse », lui
remuant les bras et la bouche comme un pantin, avant de couper un doigt à
l'enfant mort et de le donner à Holmes.
Holmes a mis le doigt dans une sacoche à la ceinture. «Il comptait garder le
doigt pour toujours et voulait le faire sécher » a raconté un de ses amis. «
Il était fier de son doigt. »
Quelques heures après le meurtre, Holmes et Morlock jouaient aux cartes
lorqu’ils ont dit qu'ils pariaient un doigt dans un jeu de pique, avant de
jeter le doigt de Gul sur le tas de jetons.
Au cours d’un autre incident en Novembre 2009, Gibbs a commencé à jouer
avec une paire de ciseaux à proximité de la main d'un insurgé mort, tué par
un hélicoptère, après que le corps ait été été poignardé avec un couteau
par un autre soldat.
«Je me demande si ces ciseaux peuvent couper un doigt? » demanda Gibbs.
Plus tard, lors d'une nuit en Janvier 2010, le peloton a été conduite à
proximité de leur base d'opérations avancée et a repéré la signature
thermique d’un homme sur la route grâce à leur matériel d'imagerie
thermique.
Les soldats se sont arrêté à proximité de l'homme, qui tenait son bras
devant sa poitrine, ce qui signifia pour eux soit qu'il avait froid ou bien
qu’il cachait une bombe.
Il allait et venait, en ignorant leurs appels, et a eu ce comportement «
étrange » jusqu'à ce que les soldats aient tiré des coups de semonce autour
de lui. Il a ensuite commencé à marcher vers eux.
Quelqu'un a crié «au feu» et les soldats ont tiré environ 40 rafales en
quelques secondes. L'homme s'est avéré être désarmé mais il était sourd
ou handicapé mental, selon les déclarations officielles.
Le soldat Michael Wagnon à récupéré un morceau de son crâne et l'a gardé
comme un trophée, mais le commandant Matthew Quiggle était «fermement
convaincu» qu'ils avaient illégalement tué un ressortissant du pays.
Le peloton a ensuite tenté de dissimuler le crime en faisant semblant de
trouver une arme - qui était en fait un chargeur de AK-47 qui avait été
rangé dans une boîte en métal par le sergent Calvin Gibbs.
«Au fond, ce que nous faisions était une recherche désespérée de justifier
le meurtre de cet homme », a rapporté le soldat Justin Stoner Stoner aux
enquêteurs. «Mais en réalité, c’était juste un vieux type, sourd et
retardé. Clairement, nous avons exécuté cet homme. "
Cependant l'armée américaine considèra que l'homme était seul responsable
de sa mort parce qu'il avait ignoré les avertissements du peloton et a marché
dans leur direction.
...
L’article du Rolling Stone magazine explique en détail le sentiment de toute
puissance et d’impunité des soldats dû à l’absence de maintien de
l'ordre par leurs supérieurs.
http://www.rollingstone.com/politics/news/the-kill-team-20110327?page=1
Mark Boal, l'auteur de l’article, est un journaliste bien connu et plusieurs
fois récompensé pour son travail.
Il a pu consulter des vidéos et des images choquantes de victimes, prises par
les soldats: l'un montre une main avec un doigt manquant, un autre représente
une tête coupée sur un bâton et d'autres montrent des jambes mutilées par
des déflagrations de grenades. Dans certains cas, les soldats posent sur les
corps de leurs victimes comme sur des trophées de chasse.
Bien que cela soit totalement interdit par le règlement, les soldats emmènent
dans leurs patrouilles des appareils photos et mini caméras. Ils se font
ensuite circuler les vidéos entre eux sur clé usb ou disques durs.
Mardi 29 Mars 2011
http://www.alterinfo.net/Les-crimes-horribles-de-l-armee-americaine-en-Afghanistan_a56863.html
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