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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 23:28
Salah Hamouri : « Je n’ai pas été défendu comme un vrai citoyen français »

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Lundi 19 Décembre 2011 - 14:12 Israel : un régime infanticide!


Salah Hamouri : « Je n’ai pas été défendu comme un vrai citoyen français »

IRIB-Après avoir été emprisonné sans preuves pendant 7 ans par « Israël », le franco-palestinien Salah Hamouri est enfin de retour chez sa famille à AlQods. Dans un entretien donné au journal Le Point, il revient sur sa détention, le traitement qu’il a reçu par Israël et les deux poids deux mesures dont a fait preuve la diplomatie française entre son cas et celui du soldat Gilad Shalit. On retiendra une parole particulièrement forte de cette interview : « Il est clair que, pendant toutes ces années de détention, il y avait une différence entre moi, un civil, et Gilad Shalit, un soldat. Malheureusement, la France n’a pas réagi sur les bases du droit international… Je n’ai pas été défendu comme un vrai citoyen français ».
Salah Hamouri, quand avez-vous appris votre libération ?
Salah Hamouri : J’ai été transféré de ma prison mercredi dernier à six heures du matin vers un autre centre pénitentiaire du nord d’Israël, où j’ai passé une nuit. Cela a recommencé le jeudi, à 6 h 30, où j’ai été transféré dans une autre prison, au nord, où j’ai cette fois passé sept heures. C’est là que la Croix-Rouge m’a annoncé que mon nom figurait sur la liste de la seconde vague de prisonniers palestiniens libérés. J’ai été ensuite à nouveau déplacé dans une prison, dans le Sud cette fois. J’y ai passé les trois derniers jours, totalement isolé, avant ma libération dimanche à 22 heures.
Comment avez-vous réagi à cette annonce ?
Recouvrer la liberté est tout simplement extraordinaire. C’est comme une renaissance pour moi. Mais je n’arrive même pas à l’exprimer avec des mots. La liberté était ce qu’il y avait de plus cher à mes yeux.
Vous attendiez-vous à être libéré ?
Ayant fini ma peine, je devais normalement être libéré le 28 novembre. Mais les autorités israéliennes en ont décidé autrement. Ils ont annulé une loi administrative qui retirait une semaine à chaque année de condamnation (cette loi autorisait la justice militaire israélienne à convertir au cours d’une même peine les années civiles – 365 – en années administratives – 345 jours. Dès lors, le Franco-Palestinien devait passer 140 jours supplémentaires en prison, et ne pas sortir avant mars 2012, NDLR). Après la première vague de libération de prisonniers, cette mesure permettait ainsi à la justice de remplir ses quotas de prisonniers palestiniens en nous maintenant en prison.
Le président Sarkozy est intervenu en votre faveur auprès du rabbin Ovadia Yossef. Avez-vous davantage d’informations à ce sujet ?
Je continue de croire que ma libération a été obtenue grâce aux efforts depuis sept ans de mon comité de soutien en France, présidé par Jean-Claude Lefort (député honoraire communiste, NDLR). C’est ce soutien qui a accentué la pression sur le gouvernement français afin qu’il utilise à son tour ses moyens de pression sur le gouvernement israélien pour obtenir ma libération. Celle-ci est la conséquence directe du travail acharné de mon comité de soutien.
Comment considérez-vous l'action du gouvernement français qui a demandé votre libération au bout de sept ans ?
L'intervention du gouvernement français n'est arrivée que trop tardivement. J'aurais voulu être libéré il y a des années. Or, pendant tout ce temps, les demandes de libération formulées par Paris n'étaient que trop timides. Je n'ai pas été défendu comme un vrai citoyen français.
Estimez-vous avoir été traité de la même façon que le soldat franco-israélien Gilat Shalit ?
Il est clair que, pendant toutes ces années de détention, il y avait une différence entre moi, un civil, et Gilad Shalit, un soldat. Malheureusement, la France n'a pas réagi sur les bases du droit international.
Receviez-vous en prison des informations sur la mobilisation en votre faveur ?
Mes amis et mes parents m'en informaient. Cela a été quelque chose de magnifique pour moi, et cela m'a soutenu psychologiquement. Cela m'a donné d'autant plus de foi et de croyance. La nécessité d'une amitié profonde entre tous les peuples.
Vous avez donc entendu parler du soutien de François Cluzet, et de la polémique qu'il a suscitée...
Cet acteur a réalisé un geste tout bonnement héroïque, qui m'a énormément touché. Je l'ai d'ailleurs contacté et remercié depuis ma cellule. En s'exprimant au 13 heures de France 2 à mon sujet, François Cluzet a fait un choix d'autant plus admirable qu'il a subi par la suite beaucoup de pressions diverses... C'est pourtant ce que l'on appelle la liberté d'expression.
Comment avez-vous été traité en prison ?
Comme tous les prisonniers palestiniens, nous vivions dans des conditions difficiles, à huit par cellule. Les Israéliens nous mettaient constamment sous pression, de toutes les façons possibles. On nous empêchait par exemple de recevoir des livres, d'étudier, ou parfois de recevoir des visites.
Pourquoi avez-vous mené une grève de la faim en septembre ?
Je n'étais pas seul. Nous étions 234 prisonniers politiques à protester contre l'aggravation de nos conditions de détention depuis l'enlèvement du soldat Shalit. Cela m'a valu une semaine d'isolement, sans possibilité de voir ni ma famille, ni mon avocat, ni même le consul de France. Mais au bout du compte, l'administration israélienne s'est résignée à accepter nos revendications, même si elles n'ont pas été appliquées à ce jour.
Vous avez été accusé d'avoir participé à un complot visant à assassiner le rabbin ultraorthodoxe Ovadia Yossef
Les Israéliens continuent de parler de délit d'intention. Ma seule réponse, c'est que, pendant ce temps, 11 000 Palestiniens, dont 350 enfants, ont été arrêtés. C'est très grave. Du point de vue israélien, tout le peuple palestinien est condamné d'avance.
On vous accuse d'être un militant politique proche du Front de libération de la Palestine...
Je suis tout d'abord membre du peuple palestinien. Ce peuple, vivant sous l'occupation, est donc nécessairement politisé. J'ai toujours été militant pour les libertés de mon peuple. Ce droit à la liberté est reconnu au niveau international. Tous les peuples, les Français, les Vietnamiens et autres y ont droit. Je ne pense pas qu'il eût été acceptable en France de condamner la résistance du peuple français à l'occupation durant la Seconde Guerre mondiale. Par conséquent, je trouve inacceptable de condamner notre lutte. Notre peuple ne doit pas être exclu de l'histoire.
Maintenant que vous êtes libre, qu'allez-vous faire ?
Je vais rester quelques jours auprès de ma famille. Je vais ensuite essayer de me rendre en France pour remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour moi. Je suis français, ne l'oubliez pas.
Pendant votre incarcération, les Palestiniens ont connu deux bouleversements majeurs. La demande de Mahmoud Abbas d'adhésion d'un État palestinien à l'ONU ainsi que les deux vagues de libération de détenus palestiniens obtenues par le Hamas en échange de la libération de Gilad Shalit. Comment les avez-vous accueillies ?
Il existe bien évidemment une contradiction entre les deux méthodes. Je considère néanmoins les deux comme très importantes. Celle du Hamas m'a libéré, et celle de Mahmoud Abbas, je l'espère, permettra de libérer mon peuple.
Source: Lepoint.fr

 

http://www.alterinfo.net/Salah-Hamouri-Je-n-ai-pas-ete-defendu-comme-un-vrai-citoyen-francais_a68388.html

(voir mon commentaire plus bas)

 

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Maintenant, tous les prisonniers Palestiniens

Avec Salah Hamouri, sa maman, son papa, ses frères et sœurs, nous goûtons dans une immense joie la liberté. Sa liberté.

Salah est enfin libre !

Libre, après 2457 jours, plongé dans la nuit noire d’une prison israélienne. Libre, après une condamnation sans preuve, sous l’incroyable et incompréhensible attendu de « délit d’intention terroriste ». L’énoncé de ce motif de « délit d’intention » est par lui-même un aveu. L’aveu que Salah n’a rien commis qui soit contraire au droit.

Libre, après avoir purgé plus que sa peine et toutefois avant la date du mois de mars promise pour son élargissement, il y a encore quelques semaines. Avec Salah, nous sommes heureux. Nous lui souhaitons de pouvoir vivre sa jeunesse, construire son avenir. Nous resterons à ses côtés.

Cette libération hier aura été obtenue  par l’immense chaîne pour la liberté, déployée par une mobilisation citoyenne, parlementaire, culturelle. Il aura fallu longtemps avant de briser le mur du silence qui a enveloppé cet injustifiable emprisonnement. Ceci devrait faire réfléchir tous nos confrères.

L’Humanité et l’Humanité Dimanche peuvent s’honorer d’avoir été quotidiennement les porte-voix dénonciateurs de cette injustice et les porte-voix de l’élan de solidarité avec Salah.

Bienvenue Salah !

Comme j’en avais fait la promesse, il sera l’un des invités d’honneur de la prochaine Fête de l’Humanité, en ce lieu, où depuis six éditions, son nom a été si fréquemment prononcé et où sa maman a fait connaître son sort.

Mais, nous ne pouvons pas en rester là.

S’agissant d’un citoyen français, le gouvernement Français doit demander aux autorités israéliennes des explications claires sur les motifs de cette incarcération. Il doit demander réparation du terrible préjudice qu’ont subi Salah Hamouri et sa famille avec ces sept années du vol de sa jeunesse et de sa vie familiale. Il doit faire vérifier la conformité de cette prise d’otage avec le droit international.

D’autre part, la libération de près de mille prisonniers Palestiniens, détenus anormalement par Israël est un acte positif. Il ne doit pas rester sans lendemain. Le combat pour réclamer la libération de tous les prisonniers Palestiniens doit prendre de l’ampleur. Ils sont prisonniers parce qu’ils n’ont fait qu’agir pour l’application du droit international sans cesse bafoué par la direction ultra-droitière du pouvoir israélien.

 

 

Nous appelons à développer une grande campagne politique et des actes juridiques, sur la base des conventions internationales, pour que les autorités européennes et françaises réclament la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers Palestiniens dont les élus, au premier rang desquels Marwan Barghouti.

 

 

SALAH HAMOURI, NOTRE FRERE PALESTINIEN ET NOTRE COMPATRIOTE, EST ENFIN LIBRE !

http://www.salah-hamouri.fr/node/346

 

Lire la suite

 

 

Salah !

by Patrick Le Hyaric

Salah ! Ce prénom  devenu  si familier à la faveur d’un grave déni de justice commis par l’in-justice israélienne qui a inventé cet immonde concept de « délit d’intention terroriste »  pour jeter ce jeune franco-palestinien dans la noire nuit d’une prison israélienne. On lui reprochait simplement d’être passé devant la maison d’un rabbin orthodoxe.

Cela se fait au pays qui, chaque minute qui passe, se moque, bafoue, piétine le droit international en toute impunité. Un « délit d’intention » ! Quelle mascarade ! Pour voler une part de la jeunesse de Salah. Cet âge, dix-neuf ans, où un jeune croque la vie à pleines dents, s’amuse avec ses amis, étudie, aime. Quel paradoxe ! Ce prénom qui traduit en français signifie « intégrité », « vertu » ou « droiture ». On ne peut en dire autant du premier ministre israélien qui sévissait quand Salah fut jugé. Celui-ci  est en prison pour … corruption.

Salah, ce prénom qui est passé de bouche en bouche, de rue en rue, de comités de soutien jusqu’aux frontons des mairies, de voix d’artistes en actions de mouvements de jeunes. Il s’est mué en un immense mouvement de solidarité. Il est devenu l’unité de mesure d’une injustice, longue de six ans neuf mois et sept jours. C’est ce puissant élan de sympathie, transcendant les opinions politiques et religieuses, qui a permis enfin d’ouvrir la porte de sa prison et de briser les chaînes qui le retiennent. Le comité de soutien qui a porté cette cause pour la liberté, animé par Jean-Claude Lefort, fait honneur à la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen.

En rappelant chaque matin depuis 2453 jours cet enfermement, avec la photo souriante de Salah accrochée à l’une de ses pages, notre journal peut s’enorgueillir d’avoir participé à briser les murs du silence restés longtemps aussi épais que ceux de sa prison. Dans quelques heures, Salah va pouvoir embrasser et serrer dans ses bras sa maman, son papa, ses frères et sœur dans leur maison, à Jérusalem-Est, dans sa Palestine. Notre cœur battra à l’unisson de leur émotion et de leur joie. Et notre esprit restera en osmose avec les écrits de prison de Salah Hamouri pour la justice et la démocratie.

Cinq cents prisonniers politiques sont libérés en même temps que lui. Nous n’aurons de cesse que d’agir pour la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, dont la figure de proue Marwan Barghouti.

Avec une incroyable volonté, il ne se sera jamais découragé. Toujours, il aura porté au cœur les combats communs pour la Palestine. Autour de sa prison, Salah aura entendu le tumulte des vents du changement. Celui des peuples arabes qui s’émancipent aussi du joug de leurs gardiens de prison qu'ils ont destitués.

Partout dans cette région, se cherchent de manière chaotique, parfois douloureuse, les voies de l’émancipation humaine. Les portes de la prison de Salah Hamouri s’ouvrent au moment où l’enjeu de la reconnaissance de la Palestine comme 194ème Etat de l’Organisation des Nations-Unies anime un grand débat mondial. Que la Palestine ne reste pas enfermée dans cette prison construite par les mêmes geôliers qui ont retenu Salah.

Bienvenue à Salah. Merci à toutes celles et ceux qui auront forcé les portes de sa liberté.

Patrick Le Hyaric

 

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Voir aussi :

 

Mercredi 21 décembre 2011

Palestine occupée : Toutes les nouvelles, les liens, les renseignements

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Commentaire que j'ai écrit sur Alter info :

 


Cher Salah,

Qu'attends-tu pour écrire ton témoignage sur tes années passées dans les geôles israéliennes ? Il y aura un éditeur pour cela, demande à l'AFPS ou à Michel COLLON, entre autres..

Heureuse de te voir enfin libre, Salah ! Honte aux Sionistes d'avoir inventé le "délit d'opinion" ! Tu as perdu tes années de jeunesse en prison, mais tu es devenu un héros, tu es rentré dans l'Histoire. La Grande, en choisissant le camp des opprimés, en défendant tes frères en prison, en tenant bon pendant toutes ces années atroces, courageusement, patiemment. Tu es un modèle pour tous, désormais, une icône !

Et maintenant, écris de nouvelles pages glorieuses, en popularisant partout cette belle cause de la défense d'un peuple opprimé ! En menant le bon combat, celui de la Liberté ! Nous te faisons confiance...

Fraternellement à toi, eva

 

 

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Libération de Salah hamouri : le CRIF et son Président désinforment

Jean Claude Lefort, coordonnateur du comité de soutien nous alerte.

Alerte jaune !

Nous avons été bien inspirés, en écrivant dans le dernier communiqué publié saluant la libération de Salah, que désormais nous le mettions « sous la protection de son Comité de soutien et aussi de l’opinion publique. »


En effet, voici qu’aujourd’hui mardi, deux jours après sa libération, certains médias israéliens – aussitôt repris sans la moindre vérification par Richard Prasquier, le président du CRIF – affirment dans un « tam-tam » assourdissant que Salah aurait déclaré à des journalistes de l’agence Reuters que « Le rabbin Yossef Ovadia mérite la mort. »


Naturellement Salah n’a jamais dit ni pensé cela. Il a fait d’ailleurs une mise au point immédiatement en ce sens. Mais non seulement lui, mais les journalistes de l’agence « Reuters » qui l’ont interviewé, démentent aussi, enregistrement à l’appui, les propos attribués à Salah.

N’empêche : voici que la haine se répand immédiatement contre Salah et contre sa famille. Un site publie un pamphlet odieux où il est indiqué : « Denise Hamouri peu être fière d’avoir mis au monde un assassin. » Il continue en écrivant : « Pour bien des Israéliens c’est Hamouri qui mérite de mourir. » Et Richard Prasquier, une nouvelle fois, apporte de l’eau sale à ce moulin…


Nous en appelons donc aux autorités françaises car ces campagnes de haine sont dangereuses. Elles peuvent atteindre gravement à l’intégrité de Salah et de sa famille. Nous leur demandons formellement de prendre toutes les mesures qui s’imposent en pareilles circonstances. Nous demandons aussi solennellement à Richard Prasquier de démentir immédiatement et en personne les propos qu’il a repris à son compte et de s’excuser, sous peine d’encourir les rigueurs de la loi qui sont particulièrement nettes et fermes en matière d’incitation…

Salah est libéré mais ce n’est pas du goût de tous.


Contre ces fauteurs de haine et de troubles, sinon plus, restons unis et vigilants.

Le combat pour la vérité est de même nature que celui pour la liberté. C’est le combat pour la vie.


Paris, le 20 décembre 2011. 15h30

 

Libération de Salah hamouri : le CRIF et de son Président désinforment

 

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Où en est le cinéma palestinien ?
Rosa LLORENS
Au cours des dernières décennies, le cinéma israélien a occulté le cinéma palestinien, au même rythme que les colonies juives empiétaient sur le territoire physique palestinien. On ne pouvait donc que se réjouir de voir, dans le cadre de la quinzaine du cinéma du Proche-Orient, aux 3 Luxembourg, 5 journées consacrées à Gaza, la Palestine, Jérusalem (même si cette dissociation pouvait déjà faire tiquer). Mais la journée du 10 décembre, sur la Palestine, a illustré une tendance ( qui se traduit, sur le terrain, par le fait que, pour accéder à la Palestine, il faut d'abord passer par Israël), à filtrer les voix et images palestiniennes à travers le canal d'organisations juives (de même, le film Des hommes libres faisait passer l'idée que le seul héroïsme possible, pour un Arabe, c'est de sauver des Juifs). La séance de 18 H incluait une série de courts-métrages chapeautés par une réalisatrice israélienne : sans aucun avis ni excuse, 2 courts palestiniens sur 3 ont été remplacés par des films israéliens qui (...) Lire la suite »


 

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