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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 09:40

Les Tsiganes furent, comme les Juifs,

interpellés et mis dans des camps.
Voici une carte des camps de concentration en France.

Les camps pour Tsiganes figurent en bleu :


Carte des camps en France

 

Un autre peuple victime de l'extermination : les Tsiganes

« Et les Tsiganes ? » me demande-t-on. « Pourquoi est-ce qu'on en parle presque pas ? »

Il faut comprendre que les Tsiganes sont un peuple de l'oral plus que de l'écrit. Aussi a-t-on beaucoup moins de témoignages de survivants. D'autre part, le racisme contre les gitans, tsiganes, gens du voyage a continué après la guerre, et de nos jours encore.

Sommaire :

Un exemple de camp pour Tsiganes : le camp de Jasenovac en C

 

Le camp de concentration pour Tsiganes de Montreuil-Bellay
Le camp de concentration pour Tsiganes de Montreuil-Bellay

Ces camps furent rapidement détruits et oubliés après la guerre. Il fallut attendre 1985 pour qu'une plaque soit apposée à Poitiers :

Plaque commémorative apposée en 1985 à Poitiers

Plus tard, en 1994, une plaque additive fut apposée, qui évoquait le fait que ces crimes contre l'humanité avaient été « commis sous l'autorité de fait de l'Etat français ». En effet, ces camps étaient administrés, gardés par le régime de Vichy.

Une extermination qui a touché toute l'Europe

La déportation des Tsiganes vers les camps d'extermination
Source : Martin Gilbert, Atlas de la Shoah, Editions de l'Aube, 1992
La déportation des Tsiganes vers les camps d'extermination
La carte signale l'existence de divers camps et aussi de lieux où les femmes tsiganes étaient stérilisées contre leur volonté.
Ce fut le cas à Valognes, dans le département de la Manche (50).


Carte du génocide des tsiganes
Source : Richard Overy, Atlas historique du IIIe Reich, Editions Autrement, 1999

    Furent exterminés :

  • plus du quart des Tsiganes de France ou de Hongrie,
  • près de la moitié des Tsiganes de Yougoslavie ou de Lettonie,
  • les trois quart des Tsiganes d'Allemagne ou de Belgique,
  • la totalité des Tsiganes des Pays-Bas, du Luxembourg  et de Lituanie .

(Extrait de

Génocides: Tsiganes, Juifs, Indiens.. Pour la commémoration commune)

Vendredi 4 février 2011 5 04 /02 /Fév /2011 00:54

 

 

Commentaire reçu sur ce post

 

 

Bonjour,

Votre carte des camps d'internement des Tsiganes ne comporte pas celui d'Arc-et-Senans (Doubs). J'y ai consacré un ouvrage intitulé "Chronique des jours immobiles", édité par L'Harmattan en janvier 2011.

Bien cordialement.

Alain Gagnieux

 

 

Voici donc des articles sur ce livre :

 

 


rectoverso
CHRONIQUE DES JOURS IMMOBILES
Les nomades internés à Arc-et-Senans 1941-1943
Alain Gagnieux
Préface de Jacques Sigot
Mémoires du XXe siècle
HISTOIRE DEUXIÈME GUERRE MONDIALE EUROPE France


Le 6 avril 1940, un décret présidentiel assigne à résidence ceux que la loi de 1912 désigne comme "nomades". Il s'agit de populations itinérantes (Manouches, Roms, Gitans, Yéniches, forains), englobées sous le vocable Tsiganes, mais françaises de souche pour la plupart. L'occupation allemande scelle leur destin : dans l'indifférence générale, ils sont traqués et internés dès l'automne 1940, dans une trentaine de camps. Cet ouvrage retrace le quotidien des internés d'Arc-et-Senans, dans le Doubs, à partir d'archives et de témoignages.
http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=33240
Le 6 avril 1940, sous la IIIème république finissante, un décret présidentiel assigne à résidence ceux que la loi de 1912 désigne comme " nomades ".
Il s'agit de populations itinérantes hétérogènes (Manouches, Roms, Gitans, Yéniches, forains), englobées sous le vocable de Tsiganes, mais françaises de souche pour la plupart. Avec l'occupation allemande, leur destin est scellé. Dès l'automne 1940, les " nomades " sont traqués pour être internés dans la trentaine de camps érigés par le gouvernement de Vichy. Dans l'indifférence générale, ils y seront parqués plusieurs années.
À Arc-et-Senans, dans le département du Doubs, c'est un site prestigieux, l'ancienne saline Royale de Nicolas Ledoux, qui servit à emprisonner pendant près de deux ans, dans des conditions indignes, plus de 370 personnes dont près de la moitié étaient des enfants de moins de 15 ans. À partir des archives et des témoignages, cet ouvrage a pour objet d'accompagner ces hommes et ces femmes, ces garçons et ces filles, dans l'interminable déroulement des jours d'enfermement qu'ils eurent à subir, pour la seule et simple raison qu'ils étaient - comme on les nomme aujourd'hui - des Gens du voyage.
http://www.decitre.fr/livres/Chronique-des-jours-immobiles.aspx/9782296139305
Nomades internés à Arc-et-Senans 1941-1943
21 février 2011
Par Jean Claude Farcy

Parution de Alain Gagnieux, Chronique des jours immobiles. Les nomades internés à Arc-et-Senans 1941-1943, Paris, L’Harmattan, collection « Mémoires du XXe siècle », 2011, 324 p. ISBN : 978-2-296-13930-5

Présentation de l’éditeur

Le 6 avril 1940, sous la IIIème république finissante, un décret présidentiel assigne à résidence ceux que la loi de 1912 désigne comme ” nomades “.
Il s’agit de populations itinérantes hétérogènes (Manouches, Roms, Gitans, Yéniches, forains), englobées sous le vocable de Tsiganes, mais françaises de souche pour la plupart. Avec l’occupation allemande, leur destin est scellé. Dès l’automne 1940, les ” nomades ” sont traqués pour être internés dans la trentaine de camps érigés par le gouvernement de Vichy. Dans l’indifférence générale, ils y seront parqués plusieurs années.
À Arc-et-Senans, dans le département du Doubs, c’est un site prestigieux, l’ancienne saline Royale de Nicolas Ledoux, qui servit à emprisonner pendant près de deux ans, dans des conditions indignes, plus de 370 personnes dont près de la moitié étaient des enfants de moins de 15 ans. À partir des archives et des témoignages, cet ouvrage a pour objet d’accompagner ces hommes et ces femmes, ces garçons et ces filles, dans l’interminable déroulement des jours d’enfermement qu’ils eurent à subir, pour la seule et simple raison qu’ils étaient – comme on les nomme aujourd’hui – des Gens du voyage.

L’auteur

Alain Gagnieux est né en 1949 à Villemomble (Seine-Saint-Denis).
Professeur au lycée Victor Hugo de Besançon (Doubs) de 1995 à 2008, chargé du service éducatif des Archives départementales du Doubs de 2003 à 2008, il est l’auteur de Planoise 1960-1990, une petite ville au sein de Besançon et de Etrangers de chez nous – L’immigration dans le Doubs et à Colombier-Fontaine (1850-1950).

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Posté dans : Publications, Ouvrages

 

http://criminocorpus.hypotheses.org/?p=2678

 

Les "nomades" internés à Arc-et-Senans - 1941-1943

Préface de Jacques SIGOT

 
   

Editions L'Harmattan (2011)________Mémoires du XXe siècle

 
   

Le 6 avril 1940, sous la IIIème république finissante, un décret présidentiel assigne à résidence ceux que la loi de 1912 désigne comme « nomades ». Il s’agit de populations itinérantes hétérogènes (Manouches, Roms, Gitans, Yéniches, forains, …), englobées sous le vocable de Tsiganes, mais françaises de souche pour la plupart.

Avec l’occupation allemande, leur destin est scellé. Dès l’automne 1940, les « nomades » sont traqués pour être internés dans la trentaine de camps érigés par le gouvernement de Vichy. Dans l’indifférence générale, ils y seront parqués plusieurs années.

À Arc-et-Senans, dans le département du Doubs, c’est un site prestigieux, l’ancienne saline Royale de Nicolas Ledoux, qui servit à emprisonner pendant près de deux ans, dans des conditions indignes, plus de 370 personnes, dont près de la moitié étaient des enfants de moins de 15 ans.

A partir des archives et des témoignages, cet ouvrage a pour objet d’accompagner ces hommes et ces femmes, ces garçons et ces filles, dans l’interminable déroulement des jours d’enfermement qu’ils eurent à subir, pour la seule et simple raison qu’ils étaient ce qu’on appelle aujourd’hui des Gens du voyage.

Alain Gagnieux est né en 1949 à Villemomble (Seine-Saint-Denis). Professeur au lycée Victor Hugo de Besançon (Doubs) de 1995 à 2008, chargé du service éducatif des Archives départementales du Doubs de 2003 à 2008, il est l’auteur de Planoise 1960-1990, une petite ville au sein de Besançon ? et de Etrangers de chez nous – L’immigration dans le Doubs et à Colombier-Fontaine (1850-1950).

Sommaire

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http://alain.gagnieux.pagesperso-orange.fr/migrations/nomades/arc_et_senans/chronique_presentation.htm

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