La Grèce, première colonie de l’eurozone. À qui le tour ?

Un nouvel ensemble de mesures d’austérité a été voté il y a quelques jours par les deux tiers des parlementaires grecs, mais devant le parlement et partout dans le pays nous étions des centaines de milliers à crier que nous ne supporterons plus longtemps ce chantage. Beaucoup d’entre nous parce que nous n’avons pas le choix. Nous demandons aussi aux autres peuples de l’Europe de soutenir notre lutte. Chacun sent que tôt ou tard la tragédie grecque peut frapper à la porte, chacun sait que la raison véritable est la recherche du profit, peu importe les conséquences.
Voici les nouvelles mesures d’austérité qui vont frapper une société grecque déjà à genoux :
- la baisse des salaires ces deux dernières années a déjà été la plus marquée dans aucun pays européen en temps de pays ;
- 30% de la population vit déjà sous le seuil de pauvreté ;
- plus d’un million de la population active est déjà sans emploi sur un total de 12 millions ;
- 25.000 sans abri errent déjà dans les rues d’Athènes et beaucoup d’ONG parlent de crise humanitaire.
- réduire de 22% le salaire minimum ;
- réduire de 22% le montant minimum des pensions ;
- réduire de 22% les allocations de chômage ;
- mettre à mal la concertation sociale ;
- licencier 150.000 fonctionnaires d’ici 2015 ;
- démanteler ce qui reste de la protection sociale et vendre ce qui est encore public pour trouver 50 milliards d’euros
La cure va bientôt tuer le malade.
Ces mesures d’austérité seront bientôt “exportées” à d’autres pays. Certains l’admettent, d’autres essaient de gagner du temps, mais les chiffres de sont pas contestés. Que notre réponse à cette folie soit l’unité et le pouvoir de la solidarité…
La lutte du peuple grec est une lutte pour la démocratie et la justice sociale contre l’oligarchie financière.
La mobilisation internationale du 18 février en solidarité avec le peuple grec nous donne la force de continuer.
Dimanche 25 mars (le jour anniversaire de la révolte en Grèce), nous appelons à une journée d’action européenne (manifestation – mobilisation – débats) contre l’avenir qu’ils nus préparent et qu’ils veulent imposer aux générations futures.
À nouveau, la place de la Constitution (Syntagma) à Athènes sera le centre de notre bataille pour une démocratie véritable, maintenant…
Faites passer l’info dans notre “village européen »…
Voir aussi :
19 mars 2012 15:18, Challenges
Remise en cause de la législation sur les licenciements, privatisation massive, baisse des salaires des fonctionnaires...
Dans le courrier jusque-là secret qu'il lui avait envoyé en août, le patron de la BCE se montrait très exigeant avec le gouvernement italien. Découvrez le contenu intégral de ce courrier.
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Créé le 29-09-2011 à 17h50 - Mis à jour le 30-09-2011 à 10h41 Réagir

Remise en cause de la législation sur les licenciements, privatisation massive, baisse des salaires des fonctionnaires... Dans le courrier jusque-là secret qu'il lui avait envoyé en août, le patron de la BCE se montrait très exigeant avec le gouvernement italien. Découvrez le contenu intégral de ce courrier.
Ce jeudi, elle est enfin sortie. La fameuse lettre envoyée le 5 août par Jean-Claude Trichet (actuel patron de la BCE) et Mario Draghi (son successeur dès le 1er novembre) au gouvernement italien pour l’enjoindre à la rigueur. Le pousser à davantage de réformes et de libéralisme. On était au plus fort des attaques de spéculateurs contre la zone euro, et notamment contre l’Italie et l’Espagne.
Le 24 août, Challenges avait rencontré Jean-Claude Trichet à Francfort. Le grand argentier avait alors reconnu l’existence de deux lettres, une envoyée à Rome, l’autre à Madrid, mais avait refusé le terme d’ultimatum. Il avait alors précisé : "Le cas est exceptionnel. Nous étions en présence de dysfonctionnements importants sur les marchés de la dette publique de certains pays de la zone euro. Nous avons dit à leurs gouvernements ce qui, à notre sens, était nécessaire pour un retour à une crédibilité vis-à-vis des investisseurs. C’était un message, ce n’était pas une négociation". Et d’ajouter: "Nous continuons de dire les choses fermement, comme nous l’avons toujours fait".
Jusqu’à présent, le contenu de cette missive était resté archi secret. Ce matin, il est paru dans Corriere della Sera.
Challenges l’a traduite pour ses lecteurs.
"Cher Premier ministre,
Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne a discuté le 4 août de la situation de l’Italie sur les marchés obligataires. Le conseil des gouverneurs considère que les autorités italiennes doivent d’urgence adopter des mesures propres à restaurer la confiance des investisseurs.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro avaient conclu lors du sommet du 21 juillet 2011 que «tous les pays de la zone euro réaffirment solennellement leur détermination inflexible à honorer pleinement leur signature souveraine, ainsi que tous leurs engagements à mettre en place des conditions fiscales durables et des réformes structurelles». Le Conseil des gouverneurs considère que l’Italie doit d’urgence rétablir la qualité de sa signature souveraine, et réaffirmer son engagement pour une stabilité fiscale et des réformes structurelles.
Le gouvernement italien a décidé d’établir un budget équilibré en 2014 et, à cette fin, a récemment mis en place un paquet fiscal. Ce sont des engagements importants, mais ils ne sont pas suffisants.
Dans les circonstances actuelles, nous considérons les mesures suivantes comme indispensables :
1. Nous estimons qu’il est nécessaire de mettre en place des mesures d’envergure pour stimuler une croissance potentielle. Quelques décisions récentes prises par le gouvernement vont dans ce sens ; d’autres sont en cours de discussion avec les partenaires sociaux. Cependant, il faut faire davantage et il est crucial d’avancer avec détermination. Des défis clés consistent à accroître la compétition, particulièrement dans les services, pour améliorer la qualité des services publics et pour mettre en place une régulation et des systèmes fiscaux mieux adaptés au soutien de la compétitivité des entreprises et à l’efficacité du marché du travail.
a) Une stratégie de réforme globale, profonde et crédible, incluant la libéralisation totale des services publics locaux et des services professionnels est nécessaire. Cela devrait être appliqué en particulier à l’offre de services locaux, via des privatisations de grande ampleur.
b) Il est aussi nécessaire de réformer davantage le mécanisme collectif de négociation salariale permettant des accords d’entreprises, afin d’adapter les salaires et conditions de travail aux besoins spécifiques des firmes et d’améliorer leur pertinence vis-à-vis d’autres niveaux de négociations. L’accord du 28 juin entre les principaux syndicats et les associations patronales industrielles va dans ce sens.
c) Une révision en profondeur des règles régissant le recrutement et le licenciement des salariés devrait être adoptée, conjointement à la création d’un système d’assurance-chômage et d’une série de politiques actives du marché du travail capables de faciliter la réallocation des ressources vers les entreprises et les secteurs les plus compétitifs.
2. Le gouvernement doit prendre des mesures immédiates et courageuses pour garantir la pérennité des finances publiques.
a) Des mesures fiscales correctives supplémentaires sont nécessaires. Nous considérons qu’il est essentiel que les autorités italiennes avancent l’application des mesures adoptées en juillet 2011 d’au moins un an. Le but devrait être d’atteindre un déficit budgétaire meilleur que prévu en 2011, un emprunt net de 1% en 2012 et un budget équilibré en 2013, principalement via une réduction des dépenses.
Il est possible d’intervenir davantage dans le système de retraites, en rendant plus contraignants les critères d’éligibilité aux pensions d’ancienneté et en alignant rapidement l’âge de la retraite des femmes ayant travaillé dans le secteur privé sur celui appliqué aux employées du public, permettant ainsi de faire des économies dès 2012. Le gouvernement devrait également envisager de réduire de façon significative le coût des emplois publics, en durcissant les règles de renouvellement du personnel et, si nécessaire, en baissant les salaires.
b) Un mécanisme de réduction automatique du déficit devrait être mise en place, stipulant que tout dérapage par rapport aux objectifs sera automatiquement compensé par des coupes horizontales dans les dépenses discrétionnaires.
c) Les emprunts, y compris la dette commerciale et les dépenses des autorités régionales et locales devraient être placées sous contrôle strict, conformément aux principes de la réforme en cours des relations fiscales intergouvernementales.
Au vu de la gravité de la situation actuelle des marchés financiers, nous considérons qu’il est crucial que toutes les mesures énumérées dans les sections 1 et 2 ci-dessus soient adoptées aussi vite que possible par décret-lois, suivies d’une ratification du Parlement d’ici fin septembre 2011. Une réforme constitutionnelle visant à durcir la législation fiscale serait également appropriée.
3. Nous encourageons aussi le gouvernement à prendre immédiatement des mesures pour assurer une vaste réforme de l’administration publique afin d’améliorer l’efficacité administrative et la bienveillance à l’égard des entreprises. Dans les services publics, l’utilisation d’indicateurs de performance devrait être systématique (en particulier dans la santé, l’éducation et le système judiciaire). Il est nécessaire de s’engager fermement en faveur de l’abolition ou de la consolidation de certains niveaux administratifs intermédiaires (comme les provinces). Les actions visant à réaliser des économies d’échelle dans les services publics locaux devraient être renforcées.
Nous espérons que le gouvernement prendra toutes les mesures appropriées.
Mario Draghi, Jean-Claude Trichet
Texte et traduction Coralie Schaub et Sabine Syfuss-Arnaud, journalistes au service étranger de Challenges
http://www.challenges.fr/economie/20110929.CHA4869/l-incroyable-diktat-de-trichet-a-berlusconi.html
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Goldman Sachs s'approprie l'Europe…
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Opération Nettoyage : 3 coups d’Etat en Europe en 3 semaines
La crise financière orchestrée par Goldman Sachs et la Réserve Fédérale américaine semble porter ses fruits comme l'avait convenu le groupe Bilderberg en 1977. Renverser des gouvernements devient un jeu d'enfant : il suffit de dynamiter les banques de l'intérieur avec la complicité des agences de notation et de virer les chefs de gouvernements des pays goinfrés au crédit afin de faire croire au peuple que les problèmes seront résolus avec de nouvelles têtes (dettes). Pendant que la populace hurle au scandale contre les banques et l'irresponsabilité de leur chef de gouvernement, leurs élus les remplacent par des "marchands de dettes" : des banquiers...
Les pions se mettent en place, pourtant, Mitterrand nous avait prévenu...
Lors de la réunion du groupe Bilderberg à Torquay en 1977, le journal Libération publia une analyse de Roger Mennevée affirmant que ce groupe envisageait d’instaurer un gouvernement mondial dirigé par les États-Unis, qui comporterait l’abandon des souverainetés nationales, l’instauration d’une planification technique de l’économie, et l’établissement d’une monnaie internationale. L'ex-agent d'un service de renseignement espagnol, Luis M. González-Mata, en 1979, dans son livre "Les vrais maîtres du monde", est l'un des premiers à dévoiler l'existence et le fonctionnement du Groupe Bilderberg.
Coup d'Etat N°1 : La Réserve Fédérale américaine s'empare de la Grèce
Ancien conseiller économique à la Federal Reserve de Boston de 1980 à 1984, Lukas Papademos semble parfaitement armé de son expérience dans l'imprimerie pour envoyer la Grèce par le fond plus vite que prévu. Gold-up lui communique tous ses vœux de succès dans la mise en esclavage du peuple grec en optant pour une inondation de papier (n'oubliez pas votre gilet pare-balles Mr Papademos)... La feuille de route qui sera dévoilé aujourd'hui sera claire : trouver un maximum d' Euro-photocopieuses avec sa tête de premier de la classe.
Coup d'Etat N°2 : Goldman Sachs pirate la photocopieuse de la BCE
Mario Dragui, vice-président de Goldman Sachs en Europe et complice dans le maquillage des comptes publics grecs, devient le banquier le plus puissant d'Europe à la place de Jean-Claude Tricherie. Le groupe Bilderberg n'aurait pas pu trouver meilleur poste au sommet de la la pyramide de Ponzi européenne qui connait par cœur où se trouve la touche Ctrl+Print de la photocopieuse.
Coup d'Etat N°3 : Goldman Sachs vole le trône italien
Membre du comité de direction du groupe Bilderberg, Mario Monti accède en 2005 au niveau de "International Advisor" de Goldman Sachs, et devra désormais se charger de maquiller les comptes de l'Italie afin qu'elle n'implose pas trop vite avec l'aide de son collaborateur de la BCE. Les italiens vont amèrement regretter les galipettes de Berlusconi quand nos 2 zigottos commenceront à les envoyer sur les galères romaines à grands coups de rabots fiscaux et sociaux.
http://gold-up.blogspot.com/2011/11/ope ... at-en.html