
(traduction imparfaite - note d'eva)
En 2009, Paul-Éric Blanrue, l’historien et penseur français, qui a à son actif plusieurs ouvrages, est confronté contrairement à ce qu'il a connu par le passé, avec la publication de son dernier livre « Sarkozy, Israël et les juifs », à un boycott de la part des maisons d’édition et des médias français.
Il avait décidé après une enquête extrêmement fouillée (plus de 700 références) de publier un ouvrage sur les liens extrêmement troubles entre le Président Sarkozy et le régime d’Israël, intitulé : Sarkozy, Israël, et les Juifs.
« Sarkozy, Israël et les juifs » qui dévoile l’influence des sionistes en France et l’ombre de lobbys invisible du sionisme est toujours confronté au processus normal de sa publication dans un pays qui prétend défendre la liberté de pensée et d’expression.
Pourtant son ouvrage est un monument tant la masse d'informations collectées par l'auteur est absolument phénoménale et la thèse de Blanrue est exprimée dès les premières pages : «Israël est devenu hors de portée du débat démocratique».
Le livre que publient les éditions belges «Oser Dire», sous la signature de Paul-Eric Blanrue, Sarkozy, Israël et les Juifs, est intéressant à plus d’un titre. Il pose en effet à la fois le problème de la liberté d’expression, du rôle des communautés ou des lobbies en France, de la politique étrangère de Paris.
Ce livre, sorti en Belgique, n’a pas trouvé d’éditeur en France, et les principaux distributeurs ont refusé de le distribuer.
« Je me suis donc obstiné et ai soumis mon livre à des maisons francophones à défaut d'être françaises. C'est ainsi que l'ouvrage est finalement paru, en Belgique, aux éditions Oser dire » précise Paul-Eric Blanrue.
Paul-Éric Blanrue face au refus de publication de son livre en France en dépit d’un large succès auprès du public à l’étranger a déclaré lors d’un entretien avec l’Irna : « dans ce livre, qui n’a pas pour ambitieux d’alimenter un débat intellectuel évoque par un langage simple la réalité. Ce qui apparait dans ce livre c’est la simple réalité politique rencontrée dans la vie quotidienne. »
Aujourd’hui, en France, parler d’Israël avec sérénité et franchise est devenu impossible. La question est taboue. Quiconque se permet de critiquer le régime israélien risque d’être qualifié d’antisémite et Paul-Éric Blanrue d’ajouter : « quand nous parlons des sionistes, en réalité, nous parlons de l’esclavagisme de la pensée que subit la société française de la part des sionistes. Ce parler franc c’est ce que les sionistes considèrent comme allant à l’encontre de leurs idéaux et de leurs intérêts ».
Paul-Éric Blanrue, à juste titre, se refuse à utiliser le terme de «lobby juif» et lui préfère celui de «réseaux pro-israéliens», comme il l’explique longuement dans le premier chapitre. L’auteur affirme que le terme de «réseaux pro-israéliens» «lui paraît mieux refléter la réalité dans toute sa complexité, telle qu’il va la décrire».
L’historien français souligne les restrictions et les pressions que les lobbys sionistes ont créé en France à l’encontre des vérités qui les concernent. A tel point que l’on a empêché la publication de l’ouvrage de cet historien français dans les sites de vente de livres en ligne.
Toutes les sociétés assurant la diffusion d’ouvrages en France refusèrent de mettre « Sarkozy, Israël et les juifs » à leur catalogue. Dans le même temps, les grand médias habituellement si prompts à dénoncer toutes les censures et toutes les atteintes à la liberté d'expression sont, significativement, restés muets, se refusant à aborder tant le livre que le scandale de sa proscription.
« En fonction des types de livres, un auteur s’adresse à tel ou tel éditeur, or avant la publication de ce livre, je n’avais jamais rencontré de problèmes pour la publication de mes livres mais pour la publication de « Sarkozy, Israël et les juifs », je me suis adressé à une dizaine d’éditeurs dont certains avaient déjà publié mes livres auparavant mais aucun, malgré ma bonne réputation acquise après plus d’une dizaine d’années à publier et de succès remportés avec mes publications apportant de l’argent à mes éditeurs, tous ont refusé de publier ce dernier ouvrage » a précisé Paul-Éric Blanrue.
Cet historien commentant les causes du refus des éditeurs français de publier son livre a précisé que « les éditeurs ne m’ont jamais officiellement donné leurs raison de leur refus et que si le livre est publié à quel genre de problèmes seront-ils confrontés »
« Ils ont par ailleurs qualifié mon dernier ouvrage de bon ouvrage mais en même temps ils ont avancé certaines raisons comme par exemple que ce livre ne rentre pas dans la ligne éditoriale de notre maison d’édition soulignant qu’ils privilégiaient avant tout des thèmes d’actualité » a déclaré Paul-Éric Blanru .
Il a souligné que certains lui avaient même proposer d’éventuellement publier ce livre en 2012 alors que cela n’entre pas dans les principes des maisons d’édition .
Paul-Éric Blanrue a précisé également que jusqu’à il n’y a pas longtemps encore, il était invité sur les radios et à la télévision ou d’autres manifestations pour débattre après la publication de ses ouvrages notamment le livre « Carla et Nicolas, Chronique d’une liaison dangereuse » dont certains critiques au président français et à sa nouvelle épouse. Ce livre a rencontré le succès avec 20 000 exemplaires vendus très rapidement a figure parmi les dix meilleurs ventes d’ouvrages.
Paul-Éric Blanrue a évoqué un autre de ses livres qui traitaient des problèmes d’un des employés de la Société Générale sur qui il avait parlé qu’à cause du manque de contrôle exercé dans cette banque comment un employé a pu par ses actions subir 5 milliards d’euros de perte à cette banque.
A propos de ce livre, Paul-Éric Blanrue évoque qu’il n’a eu aucun problème et on lui a demandé celui qui prédit l’avenir pour évoquer avec autant de précisions des problèmes de cette banque.
En France, ce genre de réactions amicales a continué jusqu’à ce que l’écrivain ne rentre pas dans les débats des critiques des questions en quelques sorte qui concernant les lobbys sionistes, c’est également pour cette raison que sont livre a fait l’objet de boycott et sa présence dans les médias a été censurée.
Aujourd’hui ce livre reste introuvable en France et malgré ses restrictions, son succès et l’accession de ceux qui cherchent les Vérités n’a pu être entravées.
Ce livre publié en Belgique a été réédité trois fois et 10 000 exemplaires ont été vendus.
Ce livre qui est accessible sur internet, a été 100 000 fois téléchargé par les internautes.
Les censures en France ne sont pas des actes isolés ; elles ont touchées non seulement les maisons d’éditions mais également des médias d’information , contrairement à ce que l’on peut penser la liberté d’expression et la liberté d’opinion n’existent dans un climat dominé par la pensée sioniste en France et dire et écrire sur certains sujets des politiciens, professeur d’université, d’artistes ou de citoyens ordinaires est interdit.
Dans d’autres pays, il suffit de voir l’attitude de la presse par rapport à Israël. Un journal suédois se voit traité de tabloïd pour avoir osé parler de trafic d’organes, après notamment qu’il y ait le coup de filet qu’on sait impliquant des rabbins dans le New Jersey et puis silence . Plus rien.
Une association américaine lève des fonds pour judaïser Jerusalem et financer l’acquisition de terre et confie à Ha’aretz qu’elle se déclare à visée éducative pour ne pas payer d’impôts, dans un pays qui finance déjà largement Israël, et la presse l’évoque à peine.
Aujourd'hui, en France, parler d'Israël avec sérénité et franchise est devenu impossible. La question est taboue. Quiconque se permet de critiquer l'État juif risque d'être qualifié d'antisémite.
En 2007, avec l'élection à la présidence de la République de Nicolas Sarkozy, sur la question d'Israël, il prôna désormais la défense inconditionnelle d'Israël, Sarkozy met aujourd'hui en oeuvre une politique qui est l'image inversée de celle du fondateur de la Ve République, le Général Charles de Gaulle.
L'auteur met ici la lumière sur ce qui n'est ni plus ni moins que la liquidation d'une position française traditionnelle dont la fonction est d'équilibrer les puissances, et qui se voyait si bien incarnée par le Général De Gaulle.
Paul-Éric Blanrue refuse, quant à lui, de verrouiller sa pensée. L'objectif de son livre est de participer à la prise de conscience du danger que représente la nouvelle politique étrangère française. Paul-Éric Blanrue nous ouvre les yeux et dévoile pourquoi le président français s'est engagé dans une voie qui va contre les intérêts de son pays et risque d'entraîner bientôt la France dans des conflits majeurs, au Liban, en Iran ou ailleurs.
Il récuse l'assimilation faite systématiquement entre judaïsme et sionisme et l'auteur avance enfin des propositions qui font revivre la pensée critique française et qui peuvent à nouveau souder les Français dans un projet généreux, pour en finir avec la politique communautarisme imprudemment importée des États-Unis.
Dans une France qui, jusqu'en 2003 au moins avec le non à la guerre en Irak opposé par De Villepin à l'ONU vivait encore sous l'héritage moral ainsi laissé par le général De Gaulle, l'exposition de la profondeur du mal se révèle particulièrement douloureuse : de Neuilly à l'Elysée, les Etats-Unis et Israël sont les étapes clés de la future allégeance qui engage la France.
Paul-Eric Blanrue a écrit un livre salutaire alors que la France décline, la manière par laquelle on a tenté de le réduire au silence est révélateur d'un mal profond qui ronge ce pays : où sont ses dissidents ? Où sont ses grands penseurs ? Que reste-t-il des Lumières ? Plus qu'ailleurs, la liberté d'expression est de plus en plus entravée par une pensée unique toute puissante.
Paul Eric Blanrue, collaborateur à la revue Historia, depuis des années, est un auteur de livres à succès, notamment :
Le Secret du Suaire, autopsie d’une escroquerie, Pygmalion, Paris, 2006.
Les Malveillantes, Enquêtes sur Jonathan Littell, Scali, Paris 2006.
Le Monde contre soi, Editions Blanche, Paris, 2007.
Carla et Nicolas, Chronique d’une liaison dangereuse (avec Chriss Laffaille), Scali, Paris, 2007.
Le Joueur, Jérôme Kierviel seul contre tous (avec Chris Laffaille), Scali, Paris, 2008.
Ces ouvrages se sont vendus à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires.
http://www.alterinfo.net/France-la-liberte-d-expression-et-la-publication-de-livres-en-danger_a48417.html
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